# Administrateur | 16/09/2009 | Actualites
PremiĂšre baisse de l'immobilier en 25 ans
La hausse continue des prix sur le marchĂ© immobilier belge, qui avait dĂ©butĂ© au milieu des annĂ©es â80, est terminĂ©e. Au premier semestre 2009, les prix des habitations et villas ont en effet diminuĂ©.
« Une légÚre et saine correction », estime le « Guide immobilier 2009 » du magazine Trends-Tendances. Le prix de référence pour les maisons en Belgique a baissé de 2,3 % durant le premier semestre, à 205.000 euros. Les prix des villas ont quant à eux baissé de 5 %, à 337.500 euros.
Au niveau des appartements, le prix de référence est resté stable au cours des derniers mois, à 201.429 euros. Il s'agit d'une surprise car il est question depuis plusieurs années déjà d'une suroffre sur le marché des appartements et l'on pouvait s'attendre à ce que ce segment souffre en premier, a expliqué Laurenz Verledens, du magazine Trends.
Quant aux terrains à bùtir, ils ont connu une tendance inverse, avec un prix de référence en progression de 6 %, à 186 euros le mÚtre carré (227 euros m2 en Flandre et 51 euros/m2 en Wallonie).
« La récession touche surtout les habitations les plus chÚres. C'est là que l'on voit les plus grandes corrections de prix et que les habitations trouvent le moins rapidement preneurs », a-t-on encore appris.
Tant les appartements que les terrains à bùtir devraient à terme suivre la tendance à la baisse des prix, estiment les experts en immobilier, mais sans qu'il ne soit pour autant question de crash. « Notre scénario table sur une baisse des prix jusqu'à la fin 2010, de sorte que le prix de l'immobilier revienne à son niveau de 2003 », déclare de son cÎté un analyste d'ING Belgique.
« La correction annoncĂ©e est un fait mais c'est une correction modeste », conclut Laurenz Verledens. Ainsi, en 25 ans, la valeur rĂ©elle â c'est-Ă -dire corrigĂ©e de l'inflation â d'un appartement a doublĂ©, alors qu'elle a triplĂ© et plus que quadruplĂ© pour les maisons et les terrains Ă bĂątir. « La valeur d'un immeuble a augmentĂ© plus vite que les revenus. Quiconque veut acheter un terrain Ă bĂątir ou une maison aujourd'hui doit travailler deux ou trois fois plus longtemps qu'au milieu des annĂ©es â80 ».
Le Guide immobilier 2009 pointe par ailleurs de grandes différences régionales. Si la Flandre suit la tendance nationale, les prix des terrains à bùtir continuent à augmenter de maniÚre spectaculaire en Wallonie et à Bruxelles.
De grandes différences existent également au niveau des communes. Alors que les prix des maisons ont baissé dans deux tiers des communes belges au premier semestre, ils ont encore augmenté de plus de 20 % dans trente d'entre elles.
Le Guide immobilier indique par ailleurs que le nombre de transactions immobiliÚres fût « catastrophique » à la fin 2008 mais qu'une reprise est constatée en la matiÚre depuis mars dernier.
Trends-Tendances propose encore, et ce pour la premiÚre fois, un indice bruxellois du logement neuf qui suit l'évolution des prix de l'appartement neuf vendu dans les 19 communes bruxelloises. Il en ressort que le prix par mÚtre carré s'élÚve en moyenne à 2.800 euros, soit 2,25 % de moins qu'il y a six mois.
Dans le mĂȘme temps, le nombre de nouveaux appartements sur le marchĂ© a augmentĂ© de 26 %, ce qui peut laisser craindre Ă terme une suroffre et une correction de prix plus prononcĂ©e. Woluwe-Saint-Pierre s'avĂšre ĂȘtre la commune la plus onĂ©reuse au niveau des appartements neufs (3.667 euros/m2), Haren Ă©tant la meilleure marchĂ© (1.925 euros/m2).
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RĂ©daction en ligne (belga)
lesoir.be, publié mercredi 16 septembre 2009, 16:55
# Administrateur | 16/07/2009 | Actualites
Marseille: la scĂšne du concert de Madonna s'effondre au Stade VĂ©lodrome
ACCIDENT - Un mort et six blessés dont deux gravement selon un premier bilan...
Au stade Vélodrome de Marseille, une scÚne vient de s'effondrer. Bilan provisoire établi par la police et la préfecture: une personne serait morte, et six autres blessées, dont deux gravement. Le pronostic vital de l'un des deux blessés est engagé, d'aprÚs José Allegrini, adjoint au maire de Marseille.
Selon le site web de «La Provence», un Ă©lĂ©ment d'une grue serait tombĂ© lors du montage des structures pour le concert de Madonna, prĂ©vu Ă Marseille le dimanche 19 juillet. InterrogĂ© par 20minutes.fr, lâofficier Nodin, marin pompier de Marseille, prĂ©cise que, sous le choc, la scĂšne se serait effondrĂ©e vers 17h15 sur des ouvriers. Les marins-pompiers appelĂ©s sur place avaient Ă©voquĂ© auparavant de nombreux blessĂ©s, entre cinq et dix personnes se trouvant sous la structure qui s'est Ă©croulĂ©e.
D'aprĂšs le tĂ©moignage de l'un de nos internautes, sur place, le bruit provoquĂ© par l'accident a Ă©tĂ© Ă©tourdissant: «Jâhabite en face du vĂ©lodrome. De chez moi je vois le but nord. Ils Ă©taient en train de monter la scĂšne pour le concert de Madonna de dimanche soir. Vers 17h15, jâai entendu un grand fracas et jâai vu toute la structure sâeffondrer comme un chĂąteau de cartes du virage sud vers le virage nord. Jâai appelĂ© les secours. Pour le moment, je compte une quinzaine de vĂ©hicules de pompiers. Les gendarmes ont bloquĂ© le boulevard Michelet (lĂ oĂč se situe le vĂ©lodrome, ndlr) et les ambulances continuent dâarriver», a-t-il expliquĂ© Ă 20minutes.fr.
« Drame humain »
Pour l'instant, les pompiers ont dĂ©clenchĂ© le plan rouge. Tous les accĂšs au vĂ©lodrome sont bloquĂ©s pour faciliter les opĂ©rations de secours. Les marins-pompiers ont aussi sollicitĂ© des renforts du Centre opĂ©rationnel d'incendie et de secours (Codis) des Bouches-du-RhĂŽne qui a envoyĂ© quatre ambulances en renfort. Sur I-tĂ©lĂ©, le dĂ©putĂ© des Bouches-du-RhĂŽne Renaud Muselier s'est dĂ©solĂ© de ce «drame humain»: «Pour prĂ©parer une fĂȘte, une personne a perdu la vie.»
La mairie de Marseille a, elle, annoncé que le concert de Madonna, dimanche dans la cité phocéenne, était annulé.
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Par La rédaction de 20minutes.fr
20minutes.fr, publié le 16.07.09 à 18h48
# Administrateur | 07/07/2009 | Actualites
En 2010, Bruxelles sera Ă 1h46 dâAmsterdam
Cette nouvelle liaison ferroviaire Ă grande vitesse reprĂ©sentera un gain de temps dâune heure par rapport au trajet actuel.
Le nouveau train, qui roulera Ă une vitesse maximale de 250 km/h, sera mis en service sur le trajet Amsterdam â Schiphol â Rotterdam â Anvers â Bruxelles et sur la ligne Amsterdam â Schiphol â Rotterdam â Breda.
La SNCB et NS Hispeed posséderont respectivement 3 et 16 trains à grande vitesse.
Des tests vont ĂȘtre menĂ©s avec le prototype prĂ©sentĂ© mardi Ă Amsterdam.
Ils seront effectuĂ©s par le constructeur italien AnsaldoBreda, qui reste pour lâheure propriĂ©taire de ce train.
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(Belga)
lesoir.be, publié le mardi 07 juillet 2009, 14:08
# Administrateur | 04/06/2009 | Actualites
Les conditions de travail et de recrutement en Algérie présentées aux opérateurs étrangers
Traitant de "la lĂ©gislation algĂ©rienne du travail", du "recrutement efficace en AlgĂ©rie" et de "l'intĂ©rĂȘt de la formation continue", ces confĂ©rences ont particuliĂšrement mis l'accent sur les conditions Ă rĂ©unir pour ĂȘtre au diapason de la lĂ©gislation algĂ©rienne en matiĂšre de travail, sur les dĂ©marches Ă effectuer dans le choix des recrutements et sur l'intĂ©rĂȘt Ă accorder Ă la formation au sein de l'entreprise.
Présentant les textes réglementaires régissant le marche du travail en Algérie, notamment la loi 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations du travail, M. JérÎme Le Hec, d'un cabinet d'études et d'audit international, a relevé particuliÚrement que la loi fait obligation à tout travailleur étranger en Algérie de posséder un permis de travail, de consacrer pour toute entreprise 1% de sa masse salariale à la formation et 1% à l'apprentissage.
Le conférencier, qui a souligné l'importance accordée par ses partenaires à ces questions réglementaires, a par ailleurs averti l'assistance sur la nécessité de bien respecter notamment les clauses des contrats à durée déterminée sous peine de les voir devenir des CDI (contrat à durée indéterminée), avant de révéler qu'un projet de reforme des textes législatifs relatifs aux relations du travail est en cours en Algérie.
Pour Mme Thamila Robert, responsable du cabinet français de conseil en recrutement "Arch Consilum", le choix d'un bon recrutement doit obĂ©ir Ă plusieurs paramĂštres liĂ©s notamment aux objectifs de l'entreprise. Ce choix doit ĂȘtre d'autant judicieux lorsqu'on est devant un marchĂ© de travail qui manque de "lisibilitĂ©" et de "visibilitĂ©".
La formation continue au sein de l'entreprise a Ă©tĂ© enfin prĂ©sentĂ©e, quant Ă elle, comme un procĂ©dĂ© managĂ©rial efficace de "fidĂ©lisation" et de "promotion" des ressources humaines et par lĂ mĂȘme de dĂ©veloppement de l'entreprise.
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El Moudjahid, publié le 04 Juin 2009
# Administrateur | 28/05/2009 | Actualites
TRANSPORT - Aéroports de Paris va organiser des enchÚres avec un trÚs faible prix de départ.
Le gestionnaire des aéroports parisiens Aéroports de Paris (ADP) va vendre 300 billets d'avions, au cours d'enchÚres à but caritatif, le 20 juin prochain à l'aéroport de Roissy, a-t-il annoncé dans un communiqué, confirmant une information parue jeudi dans «Le Parisien».
« Plus de 100 billets aller-retour seront mis en vente à partir de 1 euro. Certains lots, plus prestigieux comme un aller-retour en classe affaires pour Papeete démarreront à 200 euros (pour un prix de vente public de 15.000 euros) », a-t-il indiqué.
Opération caritative
Parmi les 300 billets aller-retour mis aux enchĂšres, prĂšs de 30 dĂ©parts seront immĂ©diats. LâintĂ©gralitĂ© du montant des recettes de la vente sera reversĂ©e Ă RĂȘves, une association qui s'est fixĂ©e pour mission de rĂ©aliser le rĂȘve d'enfants atteints de maladies graves.
Cinq compagnies aériennes participent au projet: Air Tahiti Nui, easyjet, SAS Scandinavian Airlines, SriLankan Airlines, XL Airways France.
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20minutes.fr, publié le 28.05.09 à 10h36
# Administrateur | 28/05/2009 | Actualites
FMI-BM : PrĂ©vision dâune aggravation de la pauvretĂ© dans les pays en dĂ©veloppement
Le nombre de personnes vivant dans la misĂšre risque d'augmenter en 2009 dans plus de la moitiĂ© des pays en dĂ©veloppement dont les entrĂ©es nettes de capitaux privĂ©s pourraient afficher une baisse de plus de 700 milliards de dollars, a indiquĂ© un rapport de la Banque mondiale et du FMI publiĂ© hier. Selon les derniĂšres estimations, la population vivant dans la pauvretĂ© dans ces pays risque d'augmenter de plus de 60% dans les pays Ă faible revenu et de 75 % en Afrique subsaharienne durant l'annĂ©e en cours, alors que la majoritĂ© des Objectifs du MillĂ©naire de DĂ©veloppement (OMD) ont peu de chances d'ĂȘtre atteints Le rapport note que la rĂ©cession mondiale va acculer 55 Ă 90 millions de personnes supplĂ©mentaires Ă la misĂšre en 2009 et le nombre de personnes qui ne mangent pas Ă leur faim dĂ©passera le cap du milliard, ce qui rĂ©duit Ă nĂ©ant les progrĂšs accomplis dans la lutte contre la malnutrition et souligne l'urgence d'investir dans l'agriculture. "Toutes les grandes rĂ©gions Ă©tant frappĂ©es simultanĂ©ment par la rĂ©cession, il est Ă prĂ©voir que la reprise sera lente et difficile dans de nombreux pays. Le problĂšme de la pauvretĂ© se pose donc avec une acuitĂ© et une urgence encore plus grandes", a dĂ©clarĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral adjoint du FMI, M. John Lipsky
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El Moudjahid, publié le 28 Mai 2009
# Administrateur | 27/05/2009 | Actualites
Le consul vous répond
Je voudrais Ă©tudier aux Etats-Unis, que dois-je faire pour obtenir un visa ?
Cher Ă©ventuel Ă©tudiant
Il y a plusieurs Ă©tapes que vous devrez suivre avant de demander un visa dâĂ©tudiant. Il faut savoir quâil y a plusieurs types de visas Ă©tudiant, mais pour la colonne dâaujourdâhui, je vais vous expliquer les procĂ©dures pour demander un visa F-1 pour des Ă©tudes acadĂ©miques ou de langues. La premiĂšre Ă©tape consiste Ă sĂ©lectionner une Ă©cole autorisĂ©e par le dĂ©partement de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et un programme dâĂ©tudes qui rĂ©pond Ă vos besoins. Les Etats-Unis offrent aux Ă©tudiants Ă©trangers beaucoup dâopportunitĂ©s pour apprendre lâanglais ou pour obtenir un diplĂŽme dans une facultĂ© amĂ©ricaine. Il y a des milliers de choix dâĂ©coles et de spĂ©cialitĂ©s, donc chaque Ă©ventuel Ă©tudiant doit prendre le temps de prospecter soigneusement les Ă©coles et les programmes qui lâintĂ©ressent.
AprĂšs cela, vous devrez savoir comment financer vos Ă©tudes. Certains Ă©tudiants peuvent obtenir des prĂȘts ou des bourses, alors que dâautres vont compter sur leurs Ă©conomies ou la contribution familiale. Ensuite, vous devez dĂ©poser votre candidature et ĂȘtre acceptĂ© Ă lâuniversitĂ© et avec le programme dâĂ©tudes que vous aurez choisi. Quand lâuniversitĂ© vous aura acceptĂ© dans son programme, elle vous fournira un formulaire I-20, qui est la preuve que vous avez Ă©tĂ© acceptĂ© pour suivre le programme avec les dates de vos Ă©tudes. Quand vous recevrez le formulaire 1-20, vous devrez alors payer les 200 dollars amĂ©ricains de frais de Sevis (System dâinformation pour les Ă©tudiants et les visiteurs des programmes dâĂ©changes). Des instructions pour payer ces frais vous seront fournies par votre universitĂ©.
Maintenant, il est temps pour vous de remplir vos formulaires et de prendre rendez-vous.
Suivez ces directives :
1-Remplissez les formulaires DS156 et DS1567 que vous pouvez trouver sur notre site internet http://algiers.usembassy.gov. Les formulaires doivent ĂȘtre remplis Ă©lectroniquement et non Ă©crits Ă la main. Nous nâaccepterons aucun formulaire faxĂ© ou envoyĂ© avant la date de votre interview.
2-PrĂ©sentez-vous avec deux photos de 50 mm/50 mm. Les photos doivent ĂȘtre en couleurs avec un fond blanc et sans bordures. Elles doivent aussi dater de moins de six mois.
3-Assurez-vous que votre passeport a au moins six mois de validité aprÚs la date prévue pour votre voyage.
4-Prenez un rendez-vous sur internet pour votre interview de visa.
Le jour de lâinterview, vous devrez apporter ce qui suit :
1.Les formulaires dument remplis et signés
2.Les deux photos
3.131 00 dollars US ou lâĂ©quivalent en dinars algĂ©riens. Nous nâacceptons que du cash.
4.Votre passeport
5.Le formulaire I-20 A-B, le certificat dâĂ©ligibilitĂ© du statut dâĂ©tudiant non immigrant (F-1) pour des Ă©tudes acadĂ©miques et linguistiques.
6.Des preuves financiĂšres montrant que vous ou vos parents devant sponsoriser vos Ă©tudes avez les fonds suffisants pour couvrir les frais de scolaritĂ© et les dĂ©penses quotidiennes durant toute la pĂ©riode de vos Ă©tudes. Par exemple, si vous ou votre sponsor ĂȘtes un salariĂ©, veuillez vous munir des fiches de paie et dâune copie originale du relevĂ© bancaire. Si vous ou votre sponsor travaillez Ă votre compte, veuillez vous munir des documents de propriĂ©tĂ© ou dâun registre du commerce, etc. ainsi que des documents fiscaux et des relevĂ©s bancaires relatifs Ă votre business.
Tous les demandeurs doivent se préparer à fournir :
1.Les relevĂ©s de notes et les diplĂŽmes quâils ont obtenus dans dâautres institutions
2.Les rĂ©sultats des tests standards requis par les institutions de lâĂ©ducation tels que le Toefel, le SAT, le GRE, le GMAT, etc. Veuillez vous rappeler que pour obtenir un visa, tous les Ă©tudiants demandeurs doivent passer la section 214 (b) de la loi des Etats-Unis sur lâimmigration et la naturalisation (United States Immigration Naturalization Act) qui considĂšre que chaque demandeur de visa est un potentiel candidat Ă lâimmigration Ă moins quâil soit en mesure de dĂ©montrer son Ă©ligibilitĂ© au statut de non-immigrant. Cette section de la loi exige que tous les demandeurs de visa dâĂ©tudes non-immigrants prouvent quâils ont lâintention de revenir dans leur pays Ă la fin de leurs Ă©tudes aux Etats-Unis. La section 214 (b) exige aussi que les candidats soient qualifiĂ©s pour cette catĂ©gorie de visas. Câest pour ça que les demandeurs de visa dâĂ©tudes doivent dĂ©montrer quâils sont des Ă©tudiants crĂ©dibles qui ont Ă©tĂ© acceptĂ©s par une universitĂ© qualifiĂ©e aux Etats-Unis, quâils possĂšdent un I-20 signĂ© et quâils ont les moyens financiers adĂ©quats pour payer leurs Ă©tudes.
# Administrateur | 23/05/2009 | Actualites
PrÚs de 250 constructions dans le centre d'Alger menacées d'effondrement
Le parc immobilier dâAlger est vĂ©tuste. La wilaya dâAlger, dans un communiquĂ© publiĂ© Ă lâoccasion du 6Ăšme anniversaire du sĂ©isme du 21 mai 2003, lâa confirmĂ© sans aucun faux-fuyant. Elle a mĂȘme rĂ©alisĂ© une Ă©tude oĂč elle a recensĂ© pas moins de 250 constructions, sur 17 617, qui sont menacĂ©es dâeffondrement, soit prĂšs de 1% du parc immobilier du centre de la wilaya dâAlger. Cette Ă©tude vient confirmer le constat inquiĂ©tant Ă©tabli par la rĂ©cente enquĂȘte menĂ©e par les services du ContrĂŽle technique des constructions (CTC).
Et pour cause, la capitale est la ville la plus concernĂ©e et la plus touchĂ©e par la vĂ©tustĂ© des bĂątisses dans notre pays. Sur les 57 communes que compte la capitale, 7 dâentre elles reprĂ©sentent un grand danger pour les habitants, Ă savoir Bab El Oued, qui est la commune la plus peuplĂ©e et la plus ancienne en matiĂšre de bĂątisses, El Madania, Sidi Mâhamed, Belouizdad, Hussein Dey et El Harrach. Par ailleurs, toutes les vieilles constructions menaçant ruine ont Ă©tĂ© touchĂ©es par diffĂ©rentes catastrophes naturelles, sĂ©ismes, inondations, glissements de terrain, etc. Selon le diagnostic du CTC, les bĂątisses sont classĂ©es par niveaux : la classe I reprĂ©sente 15% des bĂątisses qui sont menacĂ©es. La classe II, Ă savoir celles qui sont en dĂ©gradation critique, reprĂ©sente 52% des bĂątisses menacĂ©es, alors que la classe III reprĂ©sente 30% et, enfin, la classe IV 1% seulement. Cependant, si la wilaya dâAlger se vante des mesures prĂ©ventives prises par lâEtat, tel lâamendement des lois et textes rĂ©glementaires rĂ©gissant les constructions antisismiques, en classant la wilaya dâAlger dans la zone 3, et outre la rĂ©alisation dâĂ©tudes des assiettes en coordination avec les services du centre dâĂ©tudes sismiques avant le lancement des travaux de chaque projet, il nâen demeure pas moins que la majoritĂ© des prĂ©sidents dâAPC de la wilaya dâAlger nâont mĂȘme pas une idĂ©e sur le patrimoine immobilier de leurs communes. Nâayant jamais fait un recensement du parc immobilier de leurs communes, les prĂ©sidents dâAPC sâimpliquent rarement dans la mise en place dâune stratĂ©gie pour la rĂ©habilitation des vieilles bĂątisses. Cela nâa pas empĂȘchĂ© le lancement en 2006 dâune vaste opĂ©ration de contrĂŽle de toutes les constructions situĂ©es dans la wilaya dâAlger et la mise en place dâun systĂšme dâinformation gĂ©ographique contenant toutes les informations relatives au parc urbanistique qui a concernĂ© dans un premier temps les 7 communes les plus exposĂ©es au danger dans la wilaya dâAlger.
Sur le chapitre concernant le sĂ©isme du 21 mai 2003 qui avait frappĂ© les wilayas dâAlger et de BoumerdĂšs avec un bilan de 2 278 victimes, 12 450 blessĂ©s et 170 000 citoyens sans abri, la wilaya dâAlger avait enregistrĂ© Ă elle seule, prĂ©cise le communiquĂ©, pas moins de 915 morts, 6 345 blessĂ©s et 88 sans-abri, sans parler des dĂ©gĂąts matĂ©riels importants occasionnĂ©s aux habitations et aux Ă©quipements publics. En application des instructions du prĂ©sident de la RĂ©publique, M. Abdelaziz Bouteflika, 7 000 logements prĂ©fabriquĂ©s ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s au niveau de 26 sites, indique-t-on encore. Enfin, plus de 4 500 familles sinistrĂ©es ont Ă©tĂ© relogĂ©es dans des logements sociaux et prĂšs de 700 habitations collectives et individuelles ont Ă©tĂ© dĂ©molies car elles prĂ©sentaient des risques pour la sĂ©curitĂ© des citoyens.
[ via ]
Par Abderrahmane Semmar
La Tribune, publié le 23 Mai 2009
# Administrateur | 19/05/2009 | Actualites
Coopération : Londres ouvre une nouvelle ambassade à Alger
Câest ce quâa indiquĂ©, hier, le secrĂ©taire chargĂ© des affaires politiques de lâambassade, Barrie Peach. Sâexprimant en marge de la cĂ©rĂ©monie dâinauguration de la nouvelle ambassade du Royaume-Uni Ă Alger, il prĂ©cise Ă©galement que le nombre dâAlgĂ©riens rĂ©sidant en Grande-Bretagne sâĂ©lĂšve Ă environ 50 000 personnes. Et les responsables du Royaume veulent accorder plus de facilitĂ©s aux AlgĂ©riens dĂ©sireux de se rendre dans leur pays. Le duc de York, le prince Andrew qui effectue, depuis dimanche dernier, une visite de trois jours en AlgĂ©rie, lâa rĂ©affirmĂ© lors de lâinauguration du nouveau siĂšge de lâambassade de Grande-Bretagne en AlgĂ©rie qui a coĂ»tĂ© quelque 23 millions de livres sterling. « Nous attendons du personnel de lâambassade des prestations de qualitĂ© et la rĂ©alisation des objectifs en matiĂšre de coopĂ©ration bilatĂ©rale.
Il sâagit dâaider les ressortissants britanniques basĂ©s en AlgĂ©rie et les AlgĂ©riens qui souhaitent se rendre au Royaume-Uni », dĂ©clare le prince Andrew dans une brĂšve allocution. Abordant la question des relations algĂ©ro-britanniques, lâorateur estime quâelles se dĂ©veloppent « rapidement ». « Les relations algĂ©ro-britanniques se renforcent et se consolident. Je voudrais que le personnel de lâambassade contribue Ă les consolider davantage », ajoute-t-il. La Grande-Bretagne est considĂ©rĂ©e, selon un communiquĂ© de lâambassade, comme lâun « des plus grands investisseurs en AlgĂ©rie avec une valeur dâinvestissements de plus de 30 milliards de livres sterling (la monnaie du Royaume) et plus dâune centaine dâentreprises opĂ©rant dans divers secteurs, en particulier les hydrocarbures. » Le mĂȘme communiquĂ© souligne aussi que la coopĂ©ration bilatĂ©rale entre le Royaume-Uni et lâAlgĂ©rie dans le domaine de la lutte antiterroriste sâest « consolidĂ©e ».
[ source ]
Par Madjid Makedhi
El Watan, publié le 19 Mai 2009
# Administrateur | 01/05/2009 | Actualites
Ce qui change le 1er mai
Baisse de prix de centaines de médicaments
Au 1er mai 2009, des centaines de mĂ©dicaments, principalement post-brevets, baisseront de prix. Cette baisse de prix fait lâobjet dâun arrĂȘtĂ© ministĂ©riel publiĂ© au Moniteur belge.
Selon lâASBL pharma.be, elle devrait gĂ©nĂ©rer prĂšs de 70 millions dâĂ©conomies en 2009 pour lâassurance-maladie.
A en croire pharma.be (lâAssociation GĂ©nĂ©rale de lâIndustrie du MĂ©dicament qui regroupe 140 entreprises pharmaceutiques installĂ©es en Belgique), les prix des mĂ©dicaments sous brevets en Belgique sont dĂ©jĂ moins chers, de 1,4 Ă 47,9 %, dans les pays limitrophes. Et de citer les Pays-Bas, lâAllemagne, la France, et le Royaume-Uni.
Belgacom augmente certains tarifs de mobilophonie
LâopĂ©rateur GSM Proximus va augmenter le prix des abonnements et des communications dâune sĂ©rie dâanciens plans tarifaires (avec ou sans facture) de 3,95 %. Le prix dâun SMS en Belgique augmentera dâ1 centimes.
La plupart des formules tarifaires restent inchangées. Les communications ou SMS gratuits demeureront gratuits.
Les tarifs pour la tĂ©lĂ©phonie fixe, Ă lâexception de Belgacom TV, Belgacom Internet et Belgacom packs, ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© adaptĂ©s ces derniĂšres annĂ©es. Ici rien ne change, si ce nâest la suppression de la rĂ©duction de 1 euro par mois pour les clients payant leur abonnement internet par domiciliation, selon Belgacom.
Un nouveau systĂšme dâallocation pour les enfants handicapĂ©s
Tous les enfants handicapĂ©s pourront dĂ©sormais bĂ©nĂ©ficier de la derniĂšre Ă©chelle dâĂ©valuation, mise en place en 2003. Le systĂšme sera donc Ă©tendu Ă quelque 3.900 jeunes.
JusquâĂ prĂ©sent, seuls les enfants handicapĂ©s nĂ©s aprĂšs le 1er janvier 1993 bĂ©nĂ©ficient de cette Ă©chelle qui mesure le montant des allocations sur base de 3 axes : incapacitĂ© physique ou mentale, participation de lâenfant, consĂ©quences pour lâentourage familial.
Pour les enfants handicapĂ©s nĂ©s avant le 1er janvier 1993, seul le degrĂ© dâincapacitĂ© physique ou mentale est pris en compte pour le calcul des allocations. Pour ces derniers, lâallocation maximale Ă©tait de 439,7 euros pour les handicaps les plus lourds.
A partir du 1er mai, les jeunes ĂągĂ©s entre 16 et 21 ans, Ă savoir lâĂąge maximum pour bĂ©nĂ©ficier du complĂ©ment des allocations familiales, bĂ©nĂ©ficieront Ă©galement de la derniĂšre Ă©chelle dâĂ©valuation. Lâallocation maximale sera Ă©galement plus Ă©levĂ©e : 487,60 euros pour les handicaps les plus lourds.
Lâimpact budgĂ©taire de la nouvelle mesure est estimĂ© Ă 3,5 millions dâeuros.
Le dentiste gratuit jusquâĂ 18 ans
Tous les enfants ĂągĂ©s de moins de 18 ans bĂ©nĂ©ficieront dâun remboursement intĂ©gral des soins dentaires. Les 15-18 ans rejoignent ainsi les cohortes des moins de 12 ans remboursĂ©s depuis 2005, et des moins de 15 ans remboursĂ©s depuis le 1er juillet dernier.
Cette nouvelle extension de la gratuitĂ© des soins en dentisterie reprĂ©sente un budget dâenviron 1,9 million dâeuros pour 2009.
Le remboursement de lâexamen buccal sera aussi Ă©tendu aux personnes jusquâĂ 60 ans, au lieu de 57 ans actuellement.
Prime de reprise du travail pour les plus de 50 ans
La prime de reprise du travail pour les demandeurs dâemploi ĂągĂ©s de 50 ans ou plus sera renforcĂ©e, comme prĂ©vu dans le plan pour lâemploi.
Lâexigence de possĂ©der 20 ans de passĂ© professionnel sera ainsi supprimĂ©e. Un complĂ©ment de reprise du travail dĂ©gressif pendant une pĂ©riode de 36 mois maximum pour les demandeurs dâemploi ĂągĂ©s de 50 ans ou plus qui nâont pas 20 ans de passĂ© professionnel en tant que salariĂ©, comme requis dans le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral, sera accordĂ©.
ugmentation des pensions minimales pour les indépendants
A partir du 1er mai, le montant de toutes les pensions minimales des indĂ©pendants sera augmentĂ© de 20 euros. Cette mesure sâinscrit dans le cadre du Plan de relance.
Les pensions minimales pour les indĂ©pendants seront encore augmentĂ©es de 3 % au 1er aoĂ»t 2009. CombinĂ©s avec lâaugmentation de 20 euros au 1er mai, les montants des pensions minimales des indĂ©pendants atteindront 920,62 euros au taux isolĂ© et 1.213,44 euros au taux mĂ©nage.
Les pensions non minimales des indĂ©pendants seront augmentĂ©es de 1,5 % au 1er aoĂ»t 2009. LâindemnitĂ© dâincapacitĂ© et dâinvaliditĂ© et lâassurance en cas de faillite sont Ă©galement concernĂ©es par ces hausses.
La Belgique ouvre ses frontiĂšres aux travailleurs de lâEst
Polonais, Estoniens, Lituaniens, TchÚques, Slovaques, Hongrois et SlovÚnes pourront venir en Belgique exercer leur métier sans devoir obtenir au préalable un permis de travail.
La Belgique renonce en effet Ă demander Ă la Commission europĂ©enne de prolonger les restrictions Ă la libre circulation des travailleurs des pays ayant adhĂ©rĂ© Ă lâUnion en 2004.
La décision a été prise par les principaux ministres du gouvernement la veille des vacances de Pùques.
[ source ]
Par AFP/BELGA, vendredi 01 mai 2009, 14:05
lesoir.be, publié le 1er Mai 2009
# Administrateur | 22/04/2009 | Actualites
Télévision : Stars of science, premiÚre télé-réalité
Un programme inĂ©dit (le premier du genre dans le monde arabe de par son concept pĂ©dagogique), se voulant utile mais pas futile et panarabe mettant en compĂ©tition 16 candidats, de jeunes Ă©tudiants arabes, notamment du Maghreb, ayant des projets scientifiques et technologiques, des inventions et autres innovations. Et ce, Ă lâissue dâun processus de sĂ©lection rigoureux ayant attirĂ© plus de 5 600 candidatures (arabes) en provenance du monde entier. Ces jeunes « McGyver » de lâinvention auront lâopportunitĂ© de dĂ©velopper leurs projets crĂ©atifs Ă travers les phases dâengineering, design et business et autres « trouvailles » trapues dans un atelier ultramoderne, spĂ©cialement conçu pour la circonstance dans lâenceinte du Parc scientifique et technologique de Doha. Ces jeunes au QI dĂ©passant les 130% seront orientĂ©s et verront leur progrĂšs mesurĂ©s par un jury de dimension intenationale. Stars of Science sera diffusĂ©e durant 5 semaines, du 29 mai au 26 juin 2009. Elle sâarticulera en 5 Ă©pisodes (prime-time) hebdomadaires de 90mn, les vendredis, et se dĂ©clinera en Ă©missions quotidiennes de 45mn, du dimamche au jeudi. Stars of Science sera animĂ©e par un nouveau visage de la TV qatarie, le dynamique et chaleureux, Khalid Al Jumaily « dĂ©bauchĂ© » de la radio francophone du Qatar. Le 5e et dernier Ă©pisode sera diffusĂ© en direct-live le 26 juin 2009, en soirĂ©e, Ă partir du complexe Aspire Sports Academy de Doha. Elle sera retransmise par 15 chaĂźnes publiques et privĂ©es arabes notamment lâENTV. En cette finale, câest le public qui Ă©lira le vainqueur par SMS. Le 1er prix est dotĂ© de 300 000 $, le deuxiĂšme de 100 000 $ et le troisiĂšme (par Ă©quipe) de 10 000 dollars.
www.starsofscience.com
[ source ]
Par K. S.. El Watan, publié le 22 Avril 2009
# Administrateur | 20/04/2009 | Actualites
Baisse du trafic des passagers vers le bled
Les responsables de Marseille Fos-sur-mer tentent dâexpliquer cette diminution globale sensible dans laquelle lâAlgĂ©rie pĂšse. Les analystes projettent-ils ainsi le coĂ»t, en hausse constante, du prix du billet maritime, de plus en plus cher par rapport au prix de lâaĂ©rien, ce qui nâĂ©tait pas le cas par le passĂ© : « les fortes augmentations tarifaires des compagnies maritimes ont conduit une partie de la clientĂšle (ndlr : maghrĂ©bine) Ă opter pour la traversĂ©e de lâEspagne, Ă annuler leurs projets de voyage ou Ă se dĂ©tourner vers lâaĂ©rien ». Ils remarquent dâautre part, la forte concurrence tarifaire des compagnies aĂ©riennes, dĂ©sormais trois Ă intervenir sur le marchĂ© algĂ©rien. DĂ©jĂ en 2008 par rapport Ă 2007, pour ce mĂȘme mois de fĂ©vrier, le port de Marseille avait subi un contre-coup dâune diminution de 30% de passagers sur lâAlgĂ©rie et de 17% au total sur le Maghreb. La raison Ă©tait dĂ©jĂ avancĂ©e : « Une vĂ©ritable guerre des prix sâest engagĂ©e entre les trois compagnies aĂ©riennes (ndlr : Air AlgĂ©rie, Air France et Aigle Azur) desservant de plus en plus de villes en algĂ©rie et de nombreuses promotions visent Ă favoriser les dĂ©placements en pĂ©riode creuse, et Ă remplacer le bateau par lâavion » .
Outre ce facteur de transfert dâun moyen de dĂ©placement vers un autre, les cadres du port mettaient aussi en avant celui de la baisse rĂ©elle, en raison de lâannulation pure et simple des voyages : « La baisse du pouvoir dâachat est sĂ»rement une autre raison de la diminution du trafic sur le Maghreb ». Dâautre part, sur la chute des voyageurs maritimes, le port Marseille-Fos met aussi en avant « La volontĂ© du gouvernement algĂ©rien de lutter contre le commerce frontalier des ââtrabendistesââ (petits trafiquants), qui pĂ©nalise particuliĂšrement les lignes escalant en AlgĂ©rie » . Le port a pourtant une raison de se satisfaire avec le trafic « croisiĂ©ristes » qui ne touche pas le mĂȘme public mais qui affiche une hausse trĂšs importante (+450%). A fin fĂ©vrier 2009, le nombre de croisiĂ©ristes en tĂȘte de ligne a progressĂ© de 112% et celui de passagers en transit sâest Ă©levĂ© Ă 5675, contre aucun Ă fin fĂ©vrier 2008. Mais lĂ , il nây a aucune retombĂ©e avec lâAlgĂ©rie, qui accueille peu ou pas de croisiĂšre.
En savoir plus : http://www.marseille-port.fr/
[ source ]
Par Walid Mebarek
El Watan, publié le 20 Avril 2009
# Administrateur | 16/04/2009 | Actualites
Plus de 880 milliards de dinars débloqués par la CNL en dix ans
Les montants dĂ©bloquĂ©s par la Caisse nationale du logement (CNL) durant la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente (1999-2008) pour financer les diffĂ©rentes formules dâhabitat ont atteint les 880,78 milliards de dinars. Les prĂ©visions de financement pour lâannĂ©e en cours sont estimĂ©es Ă 147,3 milliards de dinars. Câest ce quâa fait savoir M. Nacer Djama, directeur gĂ©nĂ©ral de cette caisse, dans un entretien paru dans la derniĂšre Ă©dition de la Revue de lâHabitat Ă©ditĂ©e par le ministĂšre de lâHabitat et de lâUrbanisme.
Selon ce responsable, dont les propos sont repris par lâAgence presse service (APS), ce financement a constamment Ă©voluĂ©, passant de 57 milliards de dinars seulement en 2002 Ă 98 milliards en 2005 et 136 milliards en 2008.
Le type de logement qui vient en tĂȘte de liste dans ces financements, lâannĂ©e derniĂšre, reste le logement socio-locatif (LSL) se taillant la taille du lion, soit plus de 45% Ă©quivalent Ă 62 milliards de dinars. En deuxiĂšme position, le logement rural auquel sont revenus 31% des dĂ©caissements, soit plus de 42 milliards de dinars. Le logement social participatif (LSP), ainsi que les programmes de rĂ©habilitation, le dispositif de lâaide ainsi que le crĂ©dit immobilier ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, pour leur part, de 13% du taux global des dĂ©caissements, soit une enveloppe de prĂšs de 18 milliards de dinars.
Enfin, la formule location-vente ou dite AADL a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun peu plus de 9%, soit quelque 13 milliards de dinars, a expliquĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral de la CNL. Pour ce qui est de la participation de cette caisse dans les diffĂ©rents programmes initiĂ©s pour reloger les sinistrĂ©s des catastrophes naturelles de ces derniĂšres annĂ©es, M. Djama a expliquĂ© que des aides pour la reconstruction et la rĂ©habilitation pour le compte des sinistrĂ©s du tremblement de terre de BoumerdĂšs en 2003 ont Ă©tĂ© octroyĂ©es. Environ 101 000 aides individuelles directes et prĂšs de 150 000 aides pour le logement collectif ont Ă©tĂ© attribuĂ©es. Les principales wilayas bĂ©nĂ©ficiaires de ces aides sont Alger, BoumerdĂšs et Tizi Ouzou. Leur montant sâest Ă©levĂ© Ă plus de 54 milliards de dinars.
Enfin, environ 13 600 bĂ©nĂ©ficiaires de lâaide Ă la rĂ©habilitation et 3 000 bĂ©nĂ©ficiaires de lâaide au loyer sont Ă relever. Elles concernent les sinistrĂ©s des intempĂ©ries enregistrĂ©es Ă la fin de lâannĂ©e 2008 Ă GhardaĂŻa, El Bayadh et BĂ©char.
[ source ]
Par Badiaa Amarni
La Tribune, publié le 16 Avril 2009
# Administrateur | 09/04/2009 | Actualites
8% au Canada
Le taux de chÎmage a atteint son niveau le plus élevé en sept ans le mois dernier au Canada. Il a augmenté de 0,3 point de pourcentage par rapport au mois de février pour s'établir à 8 pour cent.
L'emploi a fléchi de 61 300 en mars. Statistique Canada précise que toute la baisse est survenue dans le travail à temps plein. Le repli de l'emploi s'est concentré dans le secteur de la production des biens. Des baisses importantes ont été observées dans la fabrication, la construction, ainsi que dans les ressources naturelles.
Au QuĂ©bec, l'emploi a peu variĂ© en mars. Le taux de chĂŽmage y a tout de mĂȘme augmentĂ© de 0,4 point de pourcentage pour atteindre 8,3 pour cent, en raison de l'augmentation du nombre de personnes sur le marchĂ© du travail.
[ source ]
Le Journal de Quebec, publié le 09 Avril 2009
# Administrateur | 25/03/2009 | Actualites
La consommation Ă©lectrique en hausse
« La consommation dâĂ©nergie Ă©lectrique est pratiquement la mĂȘme, en hiver comme en Ă©té», a-t-on appris hier auprĂšs de la responsable de la communication de Sonelgaz, Manal AĂŻt MikidĂšche qui a prĂ©cisĂ© que le volume de consommation dâĂ©nergie Ă©lectrique et de gaz enregistre de plus en plus des « pics dâutilisation similaires durant toute lâannĂ©e.»
Ce pic de consommation se caractérise par le rythme de développement en Algérie.
La consommation est en hausse, notamment en hiver oĂč la population sollicite intensĂ©ment les appareils de chauffage.
Cependant, cette pĂ©riode nâest pas exclusive, puisque les pics dâutilisation Ă©lectrique enregistrĂ©s « en Ă©tĂ© se rapprochent de plus en plus de ceux enregistrĂ©s en hiver.»
Avec lâĂ©lectrification progressive du rail, lâarrivĂ©e du mĂ©tro dâAlger, du tramway prĂ©vu dans diverses mĂ©tropoles du Nord ainsi que les rĂ©centes rĂ©habilitations de tĂ©lĂ©phĂ©riques Ă travers tout le pays, la consommation Ă©lectrique nâa jamais Ă©tĂ© autant sollicitĂ©e.
Au vu du rythme intense de ce dĂ©veloppement, ne craint-on pas des dĂ©lestages rĂ©guliers? Est-il permis de sâinterroger.
Devant cette demande, sans cesse croissante, estimĂ©e Ă 7% lâan, Sonelgaz compte mettre en 2009 en service, quelque 2000 mĂ©gaWatt de centrales turbines Ă gaz, rappelle-t-on et la demande de base sera renforcĂ©e par les 1200 MW de la centrale de Hadjrat Ennous, qui sera opĂ©rationnelle en mai 2009.
Justement, pour assurer une livraison adĂ©quate et rĂ©guliĂšre dâĂ©lectricitĂ©, « lâAlgĂ©rie sâapprĂȘte Ă produire 30% de celle-ci Ă partir des Ă©nergies renouvelables dâici Ă 2050 », en plus de celle produite par des turbines Ă gaz. Câest ce que nous apprend, le prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de New Energy Algeria (Neal), Badis Derradji, qui sâexprimait lors dâun dĂ©bat sur le marchĂ© des Ă©nergies renouvelables, organisĂ© lundi Ă Alger par le Cercle dâaction et de rĂ©flexion autour de lâentreprise (Care).
Ce programme de dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables prĂ©voit « la production de 23.000 mĂ©gawat dâĂ©lectricitĂ© Ă base dâĂ©nergie solaire dont 17.000 MW sont destinĂ©s au marchĂ© local et 6000 pour lâexportation.» Selon lui, lâAlgĂ©rie peut devenir un exportateur de cette Ă©nergie propre, mais coĂ»teuse, grĂące Ă la disponibilitĂ© de la ressource solaire et la proximitĂ© du marchĂ© europĂ©en.
Aussi, pour pouvoir exporter, lâAlgĂ©rie doit-elle multiplier les centrales solaires dans le Sud et crĂ©er des rĂ©seaux de transport et des interconnexions sous-marines avec lâEurope avec qui lâAlgĂ©rie doit nĂ©gocier lâaccĂšs de son Ă©nergie Ă ces marchĂ©s, a rĂ©sumĂ© Derradji.
Sonelgaz va Ă©galement injecter prĂšs de 20 milliards de dollars dâici Ă 2017, dont 7,5 mds pour la rĂ©alisation de centrales thermiques au gaz et pas moins de 12,5 mds pour le transport et la distribution de lâĂ©lectricitĂ©.
Par ailleurs, afin dâamĂ©liorer «la stabilitĂ© et la puissance du rĂ©seau, fragilisĂ© par les appareils de climatisation», et Ă©viter des dĂ©lestages intempestifs, Sonelgaz compte « investir quelque 210 mds/DA, dont 125 en production et transport de lâĂ©lectricitĂ© en 2009 ».
En matiĂšre de programmes publics dâĂ©lectrification et de distribution de gaz naturel, Sonelgaz compte dĂ©bourser 37,5 mds/DA pour la rĂ©alisation de prĂšs de 30.000 km de lignes Ă©lectriques et 5400 km de canalisations de gaz.
LâAlgĂ©rie a choisi le «solaire thermique», plutĂŽt que «lâĂ©nergie solaire photovoltaĂŻque», car la premiĂšre technologie permet de produire de lâĂ©lectricitĂ© Ă Ă©chelle industrielle et son stockage permet de produire de lâĂ©lectricitĂ© mĂȘme la nuit.
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 25 Mars 2009
# Administrateur | 07/03/2009 | Actualites
Samedi rouge sur la route des retours des vacances
CIRCULATION - Les difficultés se concentreront des stations de sport d'hiver vers le Nord dans une moitié Est de la France...
La fin des congĂ©s scolaires devrait occasionner des difficultĂ©s de circulation sur la route des retours, notamment des stations de sport d'hiver vers le Nord dans une moitiĂ© Est de la France oĂč Bison futĂ© voit rouge.
Alors que la fin de semaine sera cellle de la fin des congés scolaires, pour les derniers vacanciers, ceux de la zone B, le Centre national d'information routiÚre (Cnir) prévoit un trafic dense sur les routes du retour, samedi, journée classée orange au niveau national et rouge en Bourgogne, dans l'Est et en RhÎne-Alpes.
Enseignement de qualité
Toujours dans le sens des retours, vendredi et dimanche sont classés vert au niveau national.
S'agissant des départs, Bison futé voit les journées de vendredi, samedi et dimanche en vert au niveau national avec toutefois du rouge, samedi, en Bourgogne, dans l'Est et en RhÎne-Alpes: la persistance d'un enneigement de qualité devrait en effet encourager la fréquentation des stations de sports d'hiver en période post-scolaire.
[ source ]
Avec agence
20Minutes.fr, publié le 07.03.09 à 10h25
# Administrateur | 06/03/2009 | Actualites
DEBAT - La création de cet événement international remonte au début du XXe siÚcle. Votre avis...
Tous les ans, c'est le mĂȘme dĂ©bat. Pourquoi une JournĂ©e de la femme? L'Ă©galitĂ© entre les sexes a-t-elle encore besoin d'ĂȘtre rappelĂ©e chaque annĂ©e au bon souvenir de ces messieurs (et parfois de ces dames)? Pour comprendre le sens de cette journĂ©e, il faut en rappeler l'origine.
L'idée a été lancée en 1910 par une journaliste allemande, Clara Zetkin, alors que des femmes socialistes de tous pays sont réunies à Copenhague pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote.
Il faudra attendre 1917 pour que la date du 8 mars soit fixĂ©e, en rĂ©fĂ©rence Ă la journĂ©e de grĂšve des ouvriĂšres de Saint-PĂ©tersbourg (le 23 fĂ©vrier dans le calendrier julien), qui donne le signal de la RĂ©volution russe cette mĂȘme annĂ©e.
AprÚs 1945, la Journée internationale de la femme devient une tradition dans le monde entier. Mais il faudra attendre 1977 pour qu'elle soit reconnue par les Nations Unies. En France, c'est le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy qui instaure le caractÚre officiel de la célébration en 1982.
[ source ]
20Minutes.fr, publié le 06.03.09 à 18h22
# Administrateur | 01/03/2009 | Actualites
Des photos inédites du guépard du Sahara
« Câest exceptionnel, car ces animaux sont insaisissables ! Sur certaines photos, nous ne voyons que des parties du corps du guĂ©pard, prĂ©cise-t-il. MalgrĂ© cela, nous avons pu identifier trois mĂąles diffĂ©rents sur la base de lâarrangement des taches du pelage, unique Ă chaque individu, et un quatriĂšme animal qui pourrait ĂȘtre une femelle. » PrĂ©sent dans le dĂ©sert saharien mais aussi dans les savanes dâAfrique occidentale â Niger, Mali, BĂ©nin, Burkina Faso et Togo â, le guĂ©pard du nord-ouest de lâAfrique (acinonyx jubatus hecki) est encore mĂ©connu. ConsidĂ©rĂ© comme lâun des mammifĂšres les plus menacĂ©s dâAfrique du Nord, son statut a Ă©tĂ© revu de « en danger » à « en danger critique dâextinction » sur la liste rouge des espĂšces menacĂ©es publiĂ©e en octobre dernier. « Les populations de cette sous-espĂšce sont rĂ©duites et trĂšs fragmentĂ©es, mais il est probable que lâAlgĂ©rie abrite la plus grande population, estimĂ©e Ă 250 adultes, prĂ©cise M. Belbachir.
VoilĂ pourquoi cette Ă©tude va nous fournir les donnĂ©es de base capitales qui, plus tard, mises en comparaison avec de nouvelles Ă©tudes, permettront de dire si lâespĂšce est en progression ou en rĂ©gression. » La recherche comprend, en plus de lâanalyse des photos, celle des excrĂ©ments collectĂ©s sur le site, nĂ©cessaire pour dĂ©terminer le rĂ©gime alimentaire des guĂ©pards. Enfin, un troisiĂšme volet est consacrĂ© Ă une enquĂȘte auprĂšs des pasteurs touareg afin dâĂ©valuer la perception des prĂ©dateurs par la population locale. AprĂšs ce premier test, le chercheur, soutenu par la Wildlife Conservation Society (WCS) Panthera, lâOffice du parc national de lâAhaggar, la SociĂ©tĂ© zoologique de Londres et la facultĂ© des sciences de la nature et de la vie de lâuniversitĂ© de BĂ©jaĂŻa, reviendra lâĂ©tĂ© prochain pour placer de nouveaux piĂšges photographiques.
Lâutilisation de ces appareils a par ailleurs apportĂ© de prĂ©cieuses informations sur⊠les mammifĂšres locaux. « Plusieurs clichĂ©s confirment la prĂ©sence du trĂšs secret chat des sables, sâenthousiasme Farid. Les appareils ont aussi saisi le passage de fennec, renard de RĂŒppell, chacal, mouflon, gazelle, hĂ©risson du dĂ©sert ou encore goundi. Encore plus fabuleux, nous avons trouvĂ© sur la zone dâĂ©tude une corne dâoryx algazelle, grande antilope Ă©teinte Ă lâĂ©tat sauvage. » Une dĂ©couverte dâune grande importance compte tenu de lâabsence dâobservations historiques relatives Ă lâespĂšce dans cette rĂ©gion. « Sâagit-il dâune vieille corne ou trahit-elle la prĂ©sence de lâoryx ? Rien ne permet de le dire », ajoute-t-il. La corne est conservĂ©e au musĂ©e de lâOffice du parc national de lâAhaggar.
[ source ]
Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, publié le 1er Mars 2009
# Administrateur | 01/03/2009 | Actualites
Lâisolation sismique, la parade aux grands tremblements de terre ?
Il faut donc, selon eux, adopter le nouveau procĂ©dĂ©, dĂ©jĂ testĂ© dans plusieurs pays, Ă savoir lâisolation sismique. OrganisĂ©es par lâAgence nationale de rĂ©alisation et de gestion de la grande mosquĂ©e dâAlger (Anargema), ces journĂ©es dâĂ©tude qui sâĂ©talent sur trois jours visent Ă vulgariser cette nouvelle technique, peu connue dans un pays Ă forte sismicitĂ© comme lâAlgĂ©rie. Beaucoup plus pratique que le systĂšme classique, lâisolation sismique reprĂ©sente ce qui est aujourdâhui le mieux adaptĂ© aux grands ouvrages dâart. Ayant vu le jour dans les annĂ©es 1980 et largement utilisĂ©e depuis dix ans aux Etats-Unis, au Japon, en Italie et dans plusieurs capitales europĂ©ennes et asiatiques, cette technique a Ă©tĂ© introduite pour la premiĂšre fois en AlgĂ©rie en 2006. AppelĂ©e Ă©galement la technique du contrĂŽle passif des vibrations sismiques, lâisolation sismique a Ă©tĂ©, en effet, utilisĂ©e par le CTC de Chlef dans la construction du siĂšge de son agence Ă AĂŻn Defla, situĂ©e dans une zone « sismiquement » trĂšs active. Lâobjectif de rĂ©alisation dâun ouvrage Ă usage de bureaux sur isolateurs sismiques, Ă titre expĂ©rimental et pĂ©dagogique, a Ă©tĂ© atteint prĂ©cisĂ©ment le 10 novembre 2004 par la signature dâun protocole de coopĂ©ration entre le Conseil malaisien du caoutchouc (MRB) et le CTC de Chlef.
AppliquĂ©e avec succĂšs, cette technique tend Ă ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă travers lâensemble du nord du pays, connu pour ĂȘtre astreint Ă une forte activitĂ© sismique. Elle sera en effet utilisĂ©e dans dâautres projets comme celui de la rĂ©alisation dâun hĂŽpital Ă AĂŻn Defla, de deux grands projets immobiliers et dâun ministĂšre Ă Alger. Pour Hamid Azzouz, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral du CTC de Chlef, il sâagit lĂ dâune protection antisismique de lâavenir en raison, notamment, de lâutilisation de dispositifs parasismiques spĂ©ciaux de type « amortisseurs visqueux, ressorts amortisseurs, isolateurs, dissipateurs dâĂ©nergie, fusibles⊠». En employant cette technique, on pourra, comme le souligne M. Azzouz, assurer le maximum de protection aux occupants de la construction, rĂ©duire considĂ©rablement les dommages, maintenir le fonctionnement, surtout en ce qui concerne les hĂŽpitaux et les ouvrages stratĂ©giques. Les isolateurs sismiques rĂ©duisent les forces et les accĂ©lĂ©rations transmises Ă la structure. Ce systĂšme de construction permet de diminuer Ă hauteur de 50% la puissance dâun sĂ©isme. « Câest une technique qui permet dâisoler le sol de la structure et de rĂ©duire ainsi considĂ©rablement la force sismique qui sây applique. Câest une technique adĂ©quate pour les grands ouvrages Ă valeur civilisationnelle et historique et dans lesquels pourrait se trouver un nombre important de personnes », explique le docteur Afra Abdelhamid, chercheur en gĂ©nie civil. Comme lui, dâautres experts prĂ©sents Ă cette rencontre plaident pour lâutilisation de cette technique dans tous les grands ouvrages, dont la nouvelle mosquĂ©e dâAlger. Cela en raison notamment de la forte activitĂ© sismique que connaĂźt tout le nord du pays, plus particuliĂšrement la bande du littoral. Selon le docteur Abdelkrim Chaouch YellĂšs, directeur du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et gĂ©ophysique (CRAAG), 50 micro-secousses sont enregistrĂ©es en moyenne par mois dans la rĂ©gion dâAlger. 90% de ces secousses ne sont pas ressenties, alors que la magnitude des 10% ressenties varie entre 3,5 et 5 degrĂ©s sur lâĂ©chelle de Richter. Ces constats doivent pousser les plus hautes autoritĂ©s Ă exiger la meilleure technicitĂ© dans le domaine parasismique, afin dâĂ©viter de nouvelles catastrophes, comme celles dâEl Asnam en 1980 et de BoumerdĂšs en 2003 qui ont happĂ© la vie Ă plus dâun millier de personnes et occasionnĂ© des pertes matĂ©rielles dont le coĂ»t sâest Ă©levĂ© Ă plusieurs milliards de dollars.
[ source ]
Par Mokrane Ait Ouarabi
El Watan, publié le 1er Mars 2009
# Administrateur | 18/02/2009 | Actualites
FĂ©vrier de tous les accidents
Pas moins de 12 accidents ont eu lieu un peu partout dans le monde en ce dĂ©but de 2009. Un chiffre effarant qui concerne Ă©galement lâAlgĂ©rie.
Le mois de fĂ©vrier 2009 restera marquĂ© dans lâhistoire. Et pour cause, le nombre dâaccidents enregistrĂ©s durant ce mois est du jamais-vu. Pas moins de 12 accidents dâavion, de train, de sous-marins et de satellites ont eu lieu un peu partout dans le monde en ce dĂ©but de 2009. Un chiffre effarant qui concerne Ă©galement lâAlgĂ©rie.
En effet, pas plus tard que lundi,
un Boeing 737 A400 de la compagnie nationale turque affrĂ©tĂ© par Air AlgĂ©rie pour le compte de la direction production de la sociĂ©tĂ© Sonatrach, transportant du personnel de cette derniĂšre et quelques familles, a failli sâĂ©craser sur lâaĂ©rodrome de In Amenas ZarzaĂŻtine. Il sâest finalement retrouvĂ© Ă plus de trois cents mĂštres de la piste.
Un accident Ă©vitĂ© de justesse, grĂące au sang-froid du commandant de bord. Les conducteurs des trains entrĂ©s en collision dimanche Ă AĂŻn NaĂądja nâont pas eu autant de chance.
Le premier, un train de banlieue en provenance de Blida, est entrĂ© en collision avec un autre en provenance dâOran en le heurtant Ă lâarriĂšre Ă lâentrĂ©e de la gare de AĂŻn NaĂądja.
Aucune perte humaine nâa Ă©tĂ© enregistrĂ©e, seulement quelques blessures sur 19 personnes qui ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es vers lâhĂŽpital tout de suite aprĂšs le choc.
NĂ©anmoins, et dans ce contexte dramatique, lâAlgĂ©rie sâen sort mieux que certains autres pays comme les Etats-Unis, la Grande Bretagne, lâIran et le BrĂ©sil qui vivent ces jours derniers, rappelons-le, une vague dâaccidents de ce genre.
Dâabord les Etats-Unis. Le nouveau continent a vu le 12 fĂ©vrier dernier, le crash dâun avion Dash 8-400 du canadien Bombardier coĂ»tant la vie Ă 50 personnes dont une au sol.
Lâavion qui sâapprĂȘtait Ă atterrir Ă Buffalo (New York, nord-est), a heurtĂ© une maison dans la petite ville de Clarence Center, Ă une dizaine de kilomĂštres de la piste.
Un autre crash a eu lieu Ă Porto Rico. Lâavion, Ă bord duquel se trouvaient six AmĂ©ricains, sâest Ă©crasĂ© le 8 fĂ©vrier au large des cĂŽtes portoricaines. Les recherches pour retrouver des survivants se poursuivent Ă ce jour.
Quant au BrĂ©sil, ce sont 24 personnes qui ont pĂ©ri dans un avion qui a crashĂ© dans une riviĂšre de lâAmazone brĂ©silienne, le 11 fĂ©vrier dernier.
Par ailleurs, quatre survivants ont été enregistrés à la suite de cet accident qui serait dû à un surnombre de passagers.
En Iran, câest un avion dâentraĂźnement militaire qui sâest Ă©crasĂ© le 15 fĂ©vrier causant la mort de ses cinq membres dâĂ©quipage.
Concernant les collisions,
les plus rĂ©centes sont celles entre deux avions dâentraĂźnement de la Royal Air Force en Grande Bretagne le 11 du mois. Les deux avions se sont percutĂ©s en plein vol au Pays de Galles, entraĂźnant la mort de quatre militaires.
La seconde collision sâest produite dans lâespace entre deux satellites en orbite. Le 10 fĂ©vrier, un satellite commercial amĂ©ricain a Ă©tĂ© dĂ©truit aprĂšs une collision dans lâespace avec un satellite militaire russe, crĂ©ant deux nuages de dĂ©bris dĂ©rivant dans lâespace. Toutefois, lâampleur de ces deux nuages ne pourra pas ĂȘtre dĂ©terminĂ©e avant plusieurs semaines.
Une autre collision entre deux sous-marins nuclĂ©aires en plongĂ©e est Ă©galement Ă signaler. Les deux submersibles, lâun français et lâautre britannique, se sont tĂ©lĂ©scopĂ©s le 4 de ce mois alors quâils patrouillaient Ă grande profondeur. Cet incident nâa pas fait de blessĂ©s ni mis en danger la sĂ©curitĂ© nuclĂ©aire.
Dâautres incidents sont Ă signaler Ă©galement dans ce mĂȘme contexte. Notamment lâatterrissage en dĂ©tresse dâun avion Ă Londres, de deux avions Ă Skopje (MacĂ©doine), de lâaccident dâun avion militaire britannique Ă Chypre et du crash de deux hĂ©licoptĂšres, en Pologne et en Russie.
[ source ]
Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, publié le 18 Février 2009
# Administrateur | 08/02/2009 | Actualites
La neige recouvre lâOuarsenis
Dâautre part, on a enregistrĂ© des perturbations dans les cours au niveau des Ă©coles primaires, notamment celles se trouvant en zone rurale. De plus, 8 accidents de la circulation ont eu lieu durant la mĂȘme pĂ©riode. Fort heureusement, ils nâont engendrĂ© que des dĂ©gĂąts matĂ©riels. Il faut dire aussi que, malgrĂ© le retard quâa connu la campagne labours/semailles, les fellahs se sont visiblement rĂ©jouis dâune telle gĂ©nĂ©rositĂ© du ciel. En effet, les averses qui ont totalisĂ© 329,6 mm ont retardĂ© lâemblavement de 72 ha tracĂ© comme objectif et nâa portĂ© jusquâĂ prĂ©sent que sur 58 ha. La rĂ©partition pluviomĂ©trique sâĂ©tablit comme suit : septembre 25,4 mm, octobre 126,8 mm novembre 85,6 mm dĂ©cembre 91,8 mm. Le froid glacial (- 4°) nâa pas empĂȘchĂ© des centaines dâamoureux de la nature dâeffectuer des randonnĂ©es Ă travers le parc national dâEl-Meddad et la grande forĂȘt de AĂŻn Antar situĂ©e au pied de lâOuarsenis pour admirer la beautĂ© du site recouvert dâun manteau blanc. Les chasseurs de lapins et liĂšvres ont aussi tirĂ© profit car ils nâutilisaient que des bĂątons pour prendre de tels gibiers engourdis par le froid.
[ source ]
Par Boudiaf El Hadj
El Watan, publié le 08 Février 2009
# Administrateur | 25/01/2009 | Actualites
Le ministre de lâEnergie et des Mines, Chakib Khelil Ă Tlemcen : Plusieurs chantiers inspectĂ©s
Lâapport des stations de dessalement dâeau de mer a Ă©tĂ© lâobjet principal de la visite du ministre, marquĂ©e tout dâabord par lâinspection de la station de Souk Tleta, daĂŻra de Bab El Assa qui aprĂšs sa rĂ©alisation pourra dĂ©velopper une capacitĂ© de production de 20.000 m3/j. Câest en compagnie du wali de Tlemcen, M. Abdelouahab Nouri et des cadres de son secteur, que le ministre de lâEnergie et des Mines sâest enquis des travaux dâavancement de cet ouvrage qui est dotĂ© dâune enveloppe de 200 millions de dollars.
Câest un groupe malais HYFLUX et le partenaire AlgĂ©rie AEC qui ont la charge de la rĂ©alisation et de la gestion de cette station de dessalement de lâeau de mer qui aura Ă alimenter en eau potable les daĂŻras de lâouest de la wilaya, notamment Marset Ben Mâhidi, Bab El Assa, Maghnia, Ghazaouet et Nedroma.
Poursuivant sa visite Ă travers la wilaya, le ministre de lâEnergie et des Mines a visitĂ© une briqueterie Ă Tounane avant de se rendre Ă HounaĂŻne pour prendre connaissance des travaux dâavancement des projets de rĂ©alisation de la 2e station de dessalement dâeau qui est localisĂ©e au niveau du littorale de Tafssout, daĂŻra de HounaĂŻne.
Cet ouvrage, qui est actuellement réalisé par le Groupe espagnol GUADA, développera aprÚs sa réalisation un volume de production de 200.000 m3/j pour une enveloppe de réalisation de 200 millions de dollars.
Le taux dâavancement de cette station est de lâordre de 45% alors que la concession marine de cet ouvrage permet Ă cette infrastructure Ă augmenter dâavantage sa production de lâeau dessalĂ©e.
Dans ce cadre, il convient de souligner que cette station desservira en eau les communes de HonaĂŻne, Remchi, Beni Ouarsouss, Hennaya, AĂŻn Youssef et le grand Tlemcen.
Le dĂ©lai de rĂ©ception des stations de dessalement de lâeau de mer de Tafssout et HonaĂŻne est fixĂ© Ă la fin de lâannĂ©e 2010, en prenant en considĂ©ration lâachĂšvement des travaux dâadduction des ouvrages hydrauliques qui seront rĂ©alisĂ©s Ă lâaval de ces deux ouvrages.
Le ministre de lâEnergie et des Mines a clĂŽturĂ© sa visite Ă Tlemcen par un dĂ©placement Ă Remchi, oĂč il pris connaissance de lâouvrage du pipeline multiple destinĂ© Ă alimenter le centre enfĂ»teur de Remchi Ă partir du centre de raffinage dâArzew en carburant et qui a connu par le passĂ© certaines contraintes techniques pour sa rĂ©alisation. Long de 16 km, cet ouvrage a mobilisĂ© une enveloppe de 333 milliards de centimes pour son achĂšvement, suivant une technologie des plus modernes.
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Par Sofiane Z., 24-01-2009 Ă 20:09
El Moudjahid, publié le 25 Janvier 2009
# Administrateur | 13/01/2009 | Actualites
Des prĂ©cipitations atmosphĂ©riques affecteront jusquâĂ demain plusieurs wilayas
Un froid rigoureux caractĂ©rise cet hiver qui connaĂźt des tempĂ©ratures assez basses par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.De mĂ©moire dâAlgĂ©riens habituĂ©s Ă un climat plus chaud, le pays nâa pas connu depuis longtemps un temps aussi Ăąpre. De jour comme de nuit, le baromĂštre ne dĂ©colle pas, affichant des degrĂ©s qui donnent des frissons.
A peine quelques jours marquĂ©s par des tempĂ©ratures plus clĂ©mentes et la froideur «sibĂ©rienne» glace les os Ă nouveau. Si bien quâil nâest nul besoin de se rĂ©fĂ©rer aux bulletins mĂ©tĂ©orologiques pour avoir une idĂ©e de lâintensitĂ© du froid. Câest le cas ces derniers jours. Un temps glacial Ă travers tout le pays, alors que plusieurs wilayas ont Ă©tĂ© marquĂ©es par le retour des pluies depuis hier. Selon les prĂ©visions Ă©mises par les services de lâOffice national de la mĂ©tĂ©orologie (ONM) dans un bulletin spĂ©cial, de fortes chutes de pluie parfois sous forme dâaverses continueront de tomber sur les rĂ©gions nord du pays jusquâĂ demain. Il sâagit des wilayas de Bouira, Tizi Ouzou, BĂ©jaĂŻa, Bordj Bou ArrĂ©ridj, SĂ©tif, Jijel, Skikda, Mila, Constantine, Annaba, El Tarf, Guelma et Souk Ahras oĂč les cumuls des pluies atteindront ou dĂ©passeront localement 80 mm durant la validitĂ©, câest-Ă -dire jusquâĂ demain. Par contre, la validitĂ© du bulletin qui a commencĂ© hier sâĂ©tale jusquâĂ la fin la journĂ©e dâaujourdâhui pour les wilayas dâAlger, BoumerdĂšs, Blida, Tipasa, MĂ©dĂ©a, AĂŻn Defla, Chlef, Mostaganem, Relizane et Tissemsilt qui enregistreront des cumuls pouvant atteindre oudĂ©passer 50 mm. Les pluies devront toucher mĂȘme certaines wilayas du Sud, notamment les Oasis, alors que dâautres seront couvertes de nuages. Il va sans dire que ces prĂ©cipitations seront bĂ©nĂ©fiques Ă plus dâun titre puisquâelles abreuveront la terre nourriciĂšre et permettront le remplissage des barrages. Les pluies sont toutefois la hantise des populations des villages reculĂ©es tant les infiltrations dâeau, les effondrements dâhabitations et les routes coupĂ©es sont devenus les caractĂ©ristiques des prĂ©cipitations pluviomĂ©triques. DâoĂč lâĂ©mission par lâONM de bulletins spĂ©ciaux qui sont Ă prendre Ă chaque fois en considĂ©ration.
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Par Rachida Merkouche
La Tribune, Ă©dition du 13 Janvier 2009
# Administrateur | 26/12/2008 | Actualites
M. Rahim, P-DG de Dahli, lâa annoncĂ© hier
Dâici 2011, le projet Alger mĂ©dina sera bel et bien une rĂ©alitĂ©. Une bouffĂ©e dâoxygĂšne pour les AlgĂ©rois et leurs familles en quĂȘte dâespaces de shopping, de dĂ©tente et de loisirs. Câest aussi un endroit oĂč des AlgĂ©riens venus de lâintĂ©rieur peuvent sĂ©journer, de mĂȘme que les Ă©trangers. MĂȘme les opĂ©rateurs Ă©conomiques peuvent y trouver leur compte puisque deux tours dâaffaires sont en train dâĂȘtre construites. Non loin de lâhĂŽtel Hilton, et sur une superficie totale de plus de 2 millions de m2, une trĂšs belle ville Ă©mergera bientĂŽt pour un coĂ»t global de 2,5 milliards dâeuros.
La sociĂ©tĂ© Dahli, spĂ©cialisĂ©e dans lâhĂŽtellerie, les loisirs et lâimmobilier, et dans le cadre du lancement de son emprunt obligataire pour la rĂ©alisation dâune partie de la mĂ©dina, a organisĂ© hier une visite guidĂ©e Ă travers tout le site retenu pour abriter ce grand projet qui permettra la crĂ©ation de 10 000 emplois. Auparavant, et avant de nous guider sur site, M. Mohamed Abdelouahab Rahim, P-DG de la SPA Dahli, a annoncĂ© que le lancement de cet emprunt obligataire grand public est prĂ©vu pour le 11 janvier 2009, pour un montant de 8,3 milliards de dinars, contre une garantie de 23 milliards de dinars. LâĂ©mission comprend 830 000 obligations dâune valeur nominale de 10 000 DA chacune. La maturitĂ© de cet emprunt est de 7 ans, avec un taux progressif de 4% la premiĂšre annĂ©e Ă 6,75% en 2016 exonĂ©rĂ© dâimpĂŽt. M. Rahim fera savoir que «le grand public est pleinement concernĂ© et intĂ©ressĂ© par cette opĂ©ration car nous sommes en train de crĂ©er cet espace pour lui».
Cette Ă©mission obligataire, qui sera cotĂ©e Ă la Bourse dâAlger, disponible Ă tout moment, est destinĂ©e Ă financer une partie de ce projet immobilier qui consiste en la construction de tours appart-hĂŽtels, dâun aquaparc et dâune marina. Le reste du projet sera financĂ© sur fonds propres, Ă lâexemple dâ«Ardis», un hypermarchĂ© aux standards internationaux, qui sera Ă©rigĂ© sur une superficie de 3,5 hectares, un parking de voitures de 4 000 places, avec en plus des aires de jogging, de promenade et de pique-nique Ă lâombre des 2 000 oliviers importĂ©s dâEspagne et qui seront plantĂ©s dans la partie parking.
La visite guidĂ©e nous a permis dâentrevoir 1 000 arbres dĂ©jĂ plantĂ©s qui dĂ©passent les 200 ans dâĂąge. Nous avons aussi pu voir achevĂ©e lâossature de lâaquaparc qui pourra contenir entre 1 000 et 1 500 personnes par jour, et qui nâattend plus que la mise en place de ses Ă©quipements. Le centre commercial sera achevĂ© dâici la fin de lâannĂ©e 2009, rassure M. Rahim.
Pour ce qui est des deux tours dâaffaires, qui seront bĂąties sur une superficie totale de 75 000 m2, le taux dâavancement des travaux est dĂ©jĂ estimĂ© Ă 40%, nous explique le P-DG de Dahli, ajoutant quâil y a dĂ©jĂ une forte demande sur cet espace puisque 50% de rĂ©servation est dĂ©jĂ enregistrĂ©e. Ces deux tours dâaffaires de 20 Ă©tages chacune, dont lâune sera appelĂ©e New York et lâautre Tokyo, seront finalisĂ©es dans un dĂ©lai de 18 mois.
Pour le reste du projet de la mĂ©dina, il est prĂ©vu de finaliser lâaquaparc Ă la fin de lâannĂ©e prochaine, les appart-hĂŽtels Ă la fin de 2010 et la marina, qui demande beaucoup plus de temps, en 2011. M. Rahim a tenu Ă souligner que ce projet est conçu par des AlgĂ©riens et que les travaux de rĂ©alisation sont aussi confiĂ©s Ă des AlgĂ©riens sauf en cas de besoin dans un domaine oĂč la technicitĂ© manque dans notre pays. Notre interlocuteur nâa pas manquĂ© de signaler que lâAlgĂ©rie a des compĂ©tences quâil convient de faire Ă©merger.Faut-il noter quâAlgeria Business Center construit, depuis deux ans, Ă proximitĂ© de lâhĂŽtel Hilton, la premiĂšre tour de ce grand projet quâest la mĂ©dina dâAlger. «Cette tour intelligente a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par le gĂ©nie algĂ©rien, et seule la partie bĂ©ton a Ă©tĂ© confiĂ©e aux Ă©trangers», confie fiĂšrement le P-DG de Dahli.
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Par Badiaa Amarni
La Tribune, Ă©dition du 25 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 26/12/2008 | Actualites
"Michelin a dĂ©cidĂ© de ralentir temporairement lâactivitĂ© de son usine dâAlger du 29 dĂ©cembre au 7 janvier, soit six jours ouvrables. Nos volumes de vente sont Ă la baisse en particulier sur les marchĂ©s Ă lâexport", a dĂ©clarĂ© la porte-parole de Michelin. Michelin nâa pas prĂ©cisĂ© le volume exact de la baisse de ses exportations Ă partir dâAlgĂ©rie. Cet arrĂȘt ne doit pas affecter le millier de salariĂ©s de Michelin en AlgĂ©rie qui prendront des congĂ©s durant cette pĂ©riode, selon la porte-parole. Cette dĂ©cision prise "dans un contexte liĂ© Ă la conjoncture Ă©conomique mondiale est conjoncturelle et ne remet pas en cause la stratĂ©gie Ă moyen et court terme" de Michelin en AlgĂ©rie, a-t-elle ajoutĂ©. Michelin, prĂ©sent depuis 1963 en AlgĂ©rie, est la plus ancienne entreprise française installĂ©e dans ce pays et la seule usine du groupe en Afrique. FermĂ©e en 1993 en raison de lâinsĂ©curitĂ©, elle a rouvert en 2002. Elle reprĂ©sente actuellement un investissement de 40 millions dâeuros et 40% de sa production, soit 250.000 pneus, est destinĂ©e Ă lâexportation. Le groupe français Michelin a indiquĂ© lundi rĂ©duire son activitĂ© dans la plupart de ses usines dans le monde pour faire face Ă la crise et mieux maĂźtriser ses stocks.
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Par A.F.P.
El Watan, Ă©dition du 26 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 26/12/2008 | Actualites
Ces deux fruits sont cĂ©dĂ©s pourtant Ă 55 et/ou 60 DA sur les marchĂ©s de gros, soit une hausse de 100%, avons-nous appris hier auprĂšs des adhĂ©rents de lâUnion gĂ©nĂ©rale des commerçants et artisans algĂ©riens (UGCAA). Difficile pour les mĂ©nages algĂ©riens de consommer Ă©quilibrĂ© et de faire le plein de vitamine C avec une telle mercuriale. Toujours au mĂȘme marchĂ© Clauzel, la pomme de terre et la carotte affichent 50 DA, en pleine saison de production. La courgette flambe encore (100 DA) et la laitue continue Ă se maintenir au-dessus des 100 DA Ă©galement. MĂȘme fourchette des prix dans dâautres marchĂ©s de la capitale, Ă lâinstar de Meissonnier et Ali Mellah (1er Mai).
Sur ces deux points de vente, les Ă©tiquettes ne diffĂšrent pas trop de celles exposĂ©es Ă Clauzel. Au marchĂ© du 1er Mai, la pomme de terre est cĂ©dĂ©e entre 40 et 50 DA. Un prix ne reflĂ©tant pas lâabondance constatĂ©e, confirmĂ©e mĂȘme par le ministĂšre de lâAgriculture, il y a de cela quelques jours seulement. Des oranges bien calibrĂ©es sont proposĂ©es Ă 100 DA le kilo Ă Meissonnier. Les fĂšves sont cĂ©dĂ©es Ă 60 DA le kilo Ă Clauzel et un peu plus sur la place de Ali Mellah. La laitue, dont le prix ne descend pas sous la barre des 100 DA, est en passe de devenir un produit de luxe. Quant aux lĂ©gumes hors saison, ceux-ci grimpent sans cesse du fait de la baisse de la production. La tomate, Ă titre indicatif, est proposĂ©e Ă 120 DA et plus, parfois de piĂštre qualitĂ©. Fruit de lâĂ©tĂ© par excellence, la tomate subit un surenchĂ©rissement qui dĂ©passe parfois les 20 DA dâun marchĂ© Ă un autre. CĂ©dĂ©e Ă 120 DA le kilo Ă Meissonnier et Ă Ali Mellah, la tomate affiche jusquâĂ 140 DA sur certains Ă©tals du marchĂ© Clauzel. Le piment et le poivron, deux autres lĂ©gumes hors saison, ont atteint les 180 DA le kilo sur la plupart des points de vente.
Les intervenants se renvoient la balle
Lors dâun point de presse organisĂ© hier dans les locaux de lâUnion gĂ©nĂ©rale des commerçants et des artisans algĂ©riens (UGCAA), lâorganisation a tentĂ© tant bien que mal de justifier la flambĂ©e inexpliquĂ©e de la mercuriale. Bordji Boualem, reprĂ©sentant des commerçants de gros au marchĂ© des Eucalyptus, a laissĂ© entendre que les prix obĂ©issent inĂ©vitablement au principe de lâoffre et de la demande. Il a avancĂ© la flambĂ©e des prix des engrais, des produits phytosanitaires et des emballages, combinĂ©e Ă la rĂ©apparition de certaines maladies, tel le mildiou qui menace la pomme de terre. Lui emboĂźtant le pas, Farid Touami, intermĂ©diaire et ex-directeur du marchĂ© de gros de Htatba, est venu soutenir, en premier lieu, le fait que les marchĂ©s sont arrimĂ©s au rythme de lâoffre et de la demande. Et de faire comprendre, ensuite, que la mercuriale est fixĂ©e par lâadministration au niveau des marchĂ©s de gros. DâaprĂšs M. Touami, lâabsence dâun rĂ©seau de distribution et le manque de coordination entre les ministĂšres en charge du dossier, Ă savoir le dĂ©partement du Commerce et celui de lâAgriculture, « sont aussi Ă lâorigine de cette anarchie ».
DâaprĂšs M. Touami, exceptĂ© les produits hors saison, les autres fruits et lĂ©gumes « ne doivent pas ĂȘtre cĂ©dĂ©s Ă ces prix, affichĂ©s parfois Ă 100% de hausse par rapport Ă ceux pratiquĂ©s sur les marchĂ©s de gros ». Si lâon tient compte de ses explications, les dĂ©taillants Ă©chappent carrĂ©ment aux lois du marchĂ© et dictent leur loi. Abdenour Zaber, vice-prĂ©sident de lâUGCAA, a proposĂ© hier de crĂ©er un office des fruits et lĂ©gumes « aux fins de mieux rĂ©guler le marchĂ© ». Lâoffre semble ĂȘtre prise au sĂ©rieux par les commerçants et « une commission sâaffaire dĂ©jĂ Ă prĂ©senter un dossier dans ce sens aux instances concernĂ©es », a-t-on indiquĂ©.
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Par Ali Titouche
El Watan, Ă©dition du 25 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 26/12/2008 | Actualites
Présentation du projet de la cité de la mer de Snasco
Câest mardi dernier, en fin de journĂ©e, que le projet de la citĂ© de la mer a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© par la sociĂ©tĂ© Snasco Ă Oran.
Le projet, Ă©laborĂ© en partenariat avec lâEPLF, porte sur la rĂ©alisation de pas moins de 2 000 unitĂ©s Ă©tablies sur une superficie de plus de 150 000 mÂČ.
Le coĂ»t global de rĂ©alisation de ce mĂ©gaprojet est Ă©valuĂ© Ă 400 millions de dollars. SituĂ©e sur un terrain de choix sur la frange maritime, la citĂ© de la mer consacre une nouvelle conception du territoire et de lâespace urbains. Câest, en fait, lâextension est de la ville qui va accueillir cette nouvelle approche, notamment Ă travers le projet du palais des conventions de Sonatrach, mitoyen du projet de la citĂ© de la mer. La prĂ©sentation du projet a vu lâintervention du vice-prĂ©sident de Snasco, M. Talal Al Soraya, celles du P-DG de Snasco AlgĂ©rie, du directeur de lâEPLF, des membres et reprĂ©sentants de lâexĂ©cutif de la wilaya et des membres du bureau dâĂ©tudes UTIC et Kun Won qui assure le design et lâarchitecture de ce mini-village rĂ©sidentiel urbain.
Data show Ă lâappui, les ingĂ©nieurs de ce cabinet dâarchitecture ont procĂ©dĂ© Ă une double prĂ©sentation. Dâabord, une carte de visite du cabinet Kun Won, ensuite une prĂ©sentation dĂ©taillĂ©e du projet de la citĂ© de la mer. Selon les intervenants, «il sâagit du premier projet nord-africain visant Ă Ă©riger un ensemble immobilier intĂ©grĂ© composĂ© dâunitĂ©s rĂ©sidentielles et commerciales dans un environnement qui privilĂ©giera lâaspect communautaire en planifiant des espaces communs et un maillage de services de proximitĂ© (commerces, crĂšches, piscine, salle de sport, aires de jeux, etc.).» Offrant une vue imprenable sur la mer, le projet devra sâadapter Ă lâenvironnement marin et urbain dans une sĂ©rie de thĂ©matiques organiquement trĂšs en relief.
M. Talal Al Soraya a confiĂ© Ă lâassistance que «toutes les procĂ©dures relatives aux autorisations et au permis de construire ont Ă©tĂ© observĂ©es et achevĂ©es». Câest le 29 dĂ©cembre que le permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©, et les travaux de dĂ©blayage et de mise Ă disposition du site ont Ă©tĂ© entamĂ©s le 6 dĂ©cembre dernier. Distant de 4 kilomĂštres Ă lâest de la ville, le projet de la citĂ© de la mer constituera certainement le nouveau centre urbain de la ville dâOran. «Il constitue une nouvelle typologie dâappoints avec des commoditĂ©s urbaines ultra modernes», estiment les responsables du bureau dâĂ©tudes.
Il y a lieu de rappeler que le groupe Snasco est Ă lâorigine de la rĂ©alisation de grands ensembles urbains, notamment la ville de Sharjah Investment Center situĂ©e au cĆur des Emirats, construite sur plus de 32 millions de mÂČ, ainsi que le projet Al Bassatine qui est un ensemble rĂ©sidentiel et commercial sur la rue El Meliha prĂšs de lâuniversitĂ© Sharjah City. Avec une superficie de «plus de 5,5 millions de mÂČ, comportant pas moins de 326 parcelles rĂ©servĂ©es Ă lâamĂ©nagement de rĂ©sidences, allant de 6 000 Ă 15 700 mÂČ, ainsi que 18 exploitations commerciales et autres commoditĂ©s», le projet Al Bassatine reste de loin un projet futuriste dâampleur.
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Mohamed Ouanezar, correspondant Ă Oran
Photo : Ouanezar
La Tribune, Ă©dition du 25 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 20/12/2008 | Actualites
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a soutenu jeudi devant les dĂ©putĂ©s Ă lâAssemblĂ©e populaire nationale (APN) que les pouvoirs publics ne cĂ©deront pas dâun iota sans pour autant remettre en cause les ambitions de lâAlgĂ©rie pour devenir membre de lâOMC. « LâAlgĂ©rie nâest pas une Ăźle coupĂ©e du monde », a-t-il commentĂ©. M. Ouyahia fait, entre autres, allusion Ă la mesure relative Ă lâinterdiction dâimportation des vĂ©hicules de moins de trois ans considĂ©rĂ©e au niveau de lâOrganisation, qui rĂ©gule le commerce mondial, comme Ă©tant un obstacle Ă lâimportation.
LâAlgĂ©rie a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©pinglĂ©e sur la question du diffĂ©rentiel dans le prix du gaz entre le marchĂ© interne et le marchĂ© externe. Il est peu probable que lâAlgĂ©rie emboĂźte le pas Ă lâArabie Saoudite qui avait crĂ©Ă© un prĂ©cĂ©dent en rapprochant les prix du gaz du marchĂ© interne de ceux externes afin de devenir membre de lâOMC, compliquant ainsi les nĂ©gociations pour lâAlgĂ©rie. Le ministre de lâEnergie et des Mines, Chakib Khelil, avait expliquĂ© dans des dĂ©clarations Ă la presse que rien ne justifie une telle mesure du moment que le prix du gaz sur le marchĂ© national comprenait tous les coĂ»ts (production, dĂ©veloppement, transport...) et est dĂ©terminĂ© par la loi sur les hydrocarbures laquelle « prĂ©voit aussi une marge de rentabilitĂ© raisonnable ».
Le coordonnateur de lâĂ©quipe de nĂ©gociations pour lâaccession de lâAlgĂ©rie Ă lâOMC, Cherif ZaĂąf, avait abondĂ© dans le mĂȘme sens il y a quelques mois, dĂ©clarant quâen rĂ©alitĂ© rien nâ impose Ă lâAlgĂ©rie dâaccepter ce que lui demandent les membres de lâOMC. Il a relevĂ© que les nĂ©gociateurs algĂ©riens ont misĂ© sur la transparence en donnant des explications dĂ©taillĂ©es sur la question de la structuration des tarifs sur le plan interne pour les diffĂ©rents utilisateurs (mĂ©nages, PME, artisans, commerçants, industries). « Nous avons donnĂ© la preuve mathĂ©matiquement que le prix sur le marchĂ© intĂ©rieur couvre largement les Ă©lĂ©ments sur les coĂ»ts de production. On a donnĂ© suffisamment de preuves et de chiffres Ă tous les membres du groupe de travail. Donc, il nây a pas dâambiguĂŻtĂ© », avait-il assurĂ©.
LâAlgĂ©rie qui sâappuie sur des analyses comparatives a mis Ă©galement en avant le fait quâil nâexiste pas un prix de rĂ©fĂ©rence du gaz pour expliquer sa position. « Il y a des questions comme ça qui sont difficiles et pour lesquelles il y aura en fin de parcours une proposition que nous dĂ©gagerons en relation avec les autoritĂ©s gouvernementales et que nous prĂ©senterons au Parlement pour une dĂ©cision politique », avait affirmĂ© encore M. ZaĂąf, jetant ainsi la balle du cĂŽtĂ© du gouvernement. Ce dernier a donc tranchĂ© si lâon tient compte des dĂ©clarations du Premier ministre. Le message de celui-ci devant les parlementaires est clair : lâAlgĂ©rie veut accĂ©der Ă lâOMC mais pas Ă nâimporte quel prix.
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Par Nora Boudedja
El Watan, Ă©dition du 20 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 13/12/2008 | Actualites
Les services de la Protection civile ont effectué 2 437 interventions en 48 heures
12 personnes ont trouvé la mort, 53 ont été blessées et 13 autres asphyxiées suite aux intempéries survenues ces derniÚres 48 heures à travers le territoire national. Tel est le bilan provisoire établi par la direction des services de la Protection civile au cours de ce week-end.
ContactĂ©, hier, par nos soins, M. Mohamed Medjkane, sous-directeur de la communication Ă la Protection civile, a prĂ©cisĂ© que, parmi ces 12 morts, un corps a Ă©tĂ© repĂȘchĂ© aprĂšs que la victime eut Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e disparue, depuis mercredi dernier, Ă la suite des fortes chutes de pluie enregistrĂ©es Ă AĂŻn TĂ©mouchent ayant charriĂ© les eaux de lâoued Senane, tandis que la deuxiĂšme victime est dĂ©plorĂ©e Ă Alger, suite Ă lâeffondrement de la toiture dâune habitation Ă El Biar, alors que les 10 autres sont des victimes des accidents de la route enregistrĂ©s dans les diffĂ©rentes wilayas, dont TĂ©bessa, Alger, Batna, El Oued et Bordj Bou ArrĂ©ridj. M. Medjkane a indiquĂ© que 2 437 interventions ont Ă©tĂ© effectuĂ©es par les services de la Protection civile durant la nuit de mercredi et la journĂ©e de jeudi. En ce qui concerne les blessĂ©s, notre interlocuteur a tenu, tout de mĂȘme, Ă donner plus de prĂ©cision en disant que, parmi ces 53 blessĂ©s, 51 sont dus aux accidents de la circulation alors que les deux autres ont Ă©tĂ© retirĂ©s de lâoued Senane Ă AĂŻn TĂ©mouchent. Il ressort Ă©galement de ces interventions le sauvetage de 13 personnes asphyxiĂ©es suite Ă lâinhalation de gaz carbonique et ce, Ă travers trois wilayas du pays, et Ă©vacuĂ©es par les secouristes vers les secteurs hospitaliers.
« 5 personnes enregistrĂ©es dans la wilaya de Chlef, 5 dans la wilaya de Bordj Bou ArrĂ©ridj et les 3 autres dans la wilaya dâAlger ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es immĂ©diatement vers les hĂŽpitaux pour recevoir les premiers soins », a soulignĂ© M. Medjkane, en ajoutant dans le mĂȘme contexte que « deux personnes ont Ă©tĂ© Ă©galement sauvĂ©es par les Ă©lĂ©ments de la Protection civile et ce, aprĂšs avoir Ă©tĂ© emportĂ©es par les eaux de lâoued Senane, dans la wilaya de AĂŻn TĂ©mouchent ». Par ailleurs, le sous-directeur a signalĂ© lâincendie causĂ© par ces intempĂ©ries et qui a touchĂ© une Ă©cole primaire Ă Ouled Moussa dans la wilaya de BoumerdĂšs, causant des brĂ»lures Ă deux personnes qui ont Ă©tĂ© transportĂ©es en urgence vers lâhĂŽpital du chef-lieu. «Nous sommes en train de poursuivre notre recherche pour Ă©tablir le bilan officiel», dira notre interlocuteur.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 13 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 13/12/2008 | Actualites
Importations : Les cartes NIF obligatoires Ă partir du 10 janvier 2009
Les importateurs des biens pour leur revente en l'état devront, à partir du 10 janvier 2009, effectuer les procédures fiscales, douaniÚres et bancaires sur la base du Numéro d'Identification Fiscale (NIF), a indiqué jeudi la Direction générale des ImpÎts (DGI) dans un communiqué.
Ce numĂ©ro est mentionnĂ© sur une carte magnĂ©tique d'immatriculation, selon la mĂȘme source.
A cet effet, les contribuables exerçant l'activité d'importation des biens en vue de la revente en l'état et ne disposant pas encore de leur carte magnétique doivent se rapprocher, entre le 20 décembre 2008 et le 9 janvier 2009, de l'inspection des impÎts dont ils relÚvent pour procéder au retrait de leur carte.
Il est à rappeler que cette procédure, instituée par les dispositions des articles 41 et 42 de la loi de finances 2006, vise notamment une meilleure traçabilité des transactions commerciales.
Par ailleurs, la DGI indique que les contribuables réalisant des opérations de production de bien et services et qui ne disposent pas encore de leur carte magnétique continueront à accomplir provisoirement jusqu'au 31 mars 2009, les formalités de domiciliation bancaire et de dédouanement par la présentation de leurs anciennes cartes d'immatriculation. Passé ce délai, la présentation de la carte magnétique deviendra obligatoire.
Pour l'obtention de renseignements complémentaires, les personnes concernées peuvent consulter les sites Web : - DGI : impots-dz.org - Direction des grandes entreprises : dge.gov.dz.
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Par EL MOUDJAHID - 12-12-2008 Ă 20:13
El Moudjahid, Ă©dition du 13 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 11/12/2008 | Actualites
Selon un rapport publié par la Banque mondiale
La croissance Ă©conomique mondiale ne dĂ©passera pas 0,9% en 2009, selon les prĂ©visions de la Banque mondiale (BM) qui annonce aussi une contraction du commerce de 2,1% pour la mĂȘme annĂ©e. Cette croissance se situera normalement Ă 4,5% dans les pays en dĂ©veloppement. Dans ses «perspectives pour lâĂ©conomie mondiale» rendues publiques Ă Washington, la BM note que le PIB (produit intĂ©rieur brut) des pays dĂ©veloppĂ©s devrait simultanĂ©ment se contracter de 0,1%. Ce pronostic est nettement infĂ©rieur au prĂ©cĂ©dent Ă©tabli par la Banque mondiale au mois de juin dernier oĂč la croissance mondiale prĂ©vue Ă©tait estimĂ©e Ă 3% et Ă 6,4% dans les pays en dĂ©veloppement.
Ces statistiques sont aussi inferieures Ă celles du Fonds monĂ©taire international qui remontent au 6 novembre (2,2% de croissance mondiale, 5,1% dans les pays en dĂ©veloppement). LâĂ©conomiste en chef de la Banque mondiale, Justin Lin, fait remarquer que lâĂ©conomie mondiale « se trouve en phase de transition. Elle est passĂ©e dâune pĂ©riode de forte croissance stimulĂ©e par les pays dĂ©veloppĂ©s Ă celle dâune incertitude marquĂ©e, la crise financiĂšre ayant fortement affectĂ© les marchĂ©s internationaux ». « Les volumes des Ă©changes mondiaux vont, selon nos prĂ©visions, se contracter pour la premiĂšre fois depuis 1982. Cette baisse est dâabord et principalement due Ă une chute de la demande, la crise financiĂšre mondiale imposant une combinaison rare de rĂ©cession dans les pays Ă revenus Ă©levĂ©s et de fort ralentissement dans le monde en dĂ©veloppement », poursuit la BM. « Ces projections avaient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans un environnement de forte incertitude pour les opĂ©rateurs de marchĂ© de mĂȘme que pour les auteurs de ces prĂ©visions.» La BM a fait savoir quâelle « anticipait une baisse de 23% des prix des matiĂšres premiĂšres en 2009 et que ses prĂ©visions tenaient compte dâun prix du baril Ă 75 dollars en moyenne sur la pĂ©riode 2008-2010 ». Sur le long terme, estime la BM, « la croissance de la demande de matiĂšres premiĂšres devrait sâattĂ©nuer ».
Cette institution multilatĂ©rale souligne aussi que « la hausse spectaculaire des matiĂšres premiĂšres au premier semestre va laisser des traces durables sur lâĂ©conomie mondiale, mĂȘme si les cours sont, depuis, revenus Ă des niveaux plus raisonnables ». Selon elle les cours des matiĂšres premiĂšres ont connu une hausse qui a abouti Ă ce que 130 Ă 150 millions de personnes soient prĂ©cipitĂ©es de nouveau vers la pauvretĂ©. Dans son rapport, la Banque mondiale souligne que les cours des matiĂšres premiĂšres, hors pĂ©trole, allaient rĂ©gresser de 23%.
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SynthĂšse de Badiaa Amarni
Photo : Sahel
La Tribune, Ă©dition du 11 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 09/12/2008 | Actualites
La FĂ©dĂ©ration internationale prĂȘte Ă aider le handball algĂ©rien selon le PrĂ©sident de l'IHF.
Le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration international de handball (IHF), l'Egyptien Hassen Moustapha a indiquĂ© mardi Ă Alger, que l'instance mondiale de la petite balle est prĂȘte Ă "apporter aide et assistance" au handball algĂ©rien et Ă la fĂ©dĂ©ration algĂ©rienne.
" La FĂ©dĂ©ration internationale de handball est disposĂ©e Ă prĂȘter assistance Ă la fĂ©dĂ©ration algĂ©rienne dans l'encadrement des stages de formation et de recyclage pour les techniciens, et dans l'obtention des moyens pĂ©dagogiques", a dĂ©clarĂ© le Docteur Hassen Moustapha, dans une confĂ©rence animĂ© mardi au siĂšge du ComitĂ© olympique algĂ©rien (COA).
"L'Algérie reste un pays de handball, malgré que cette discipline a perdu quelques peu de sa verve et son notoriété. Il ne faut pas oublier qu'à une certaine époque, l'Algérie dominait le handball au niveau africain, une domination marquée par ses cinq titres africains de l'Algérie, allant de 1981 à 1989", a-t-il expliqué.
M. Hassen Mustapha a précisé qu'il a été joueur, entraßneur, arbitre et enfin dirigeant national et international, ce qui lui permis de suivre toutes les péripéties de l'équipe nationale algérienne (messieurs) au niveau africain et international.
Malheureusement, enchaßne-t-il, la petite balle algérienne a " régressé alors qu'elle a rivalisait avec le handball européen. " Je suis triste pour la présente situation du handball algérien, mais je suis persuadé que les responsables trouveront les ressources pour faire rebondir cette discipline et lui permettre de retrouver son lustre d'antant", a souligné le premier responsable de l'instance mondiale.
Par la suite, le Président de l'IHF a donné des éclaircissements sur des questions relatives aux droits de retransmission des compétitions internationales, son appréciation sur les préparatifs du Mondial monsieur de 2009 en Croatie et son déroulement.
Le président de la Fédération internationale de handball (IHF), M. Hassan Mustapha effectue une visite en Algérie du 8 au 10 décembre sur invitation du comité olympique algérien (COA).
Cette visite du premier responsable de l'instance dirigeante du handball mondial s'inscrivait dans le cadre de sa tournée en Afrique du Nord.
Au cours de sa visite en Algérie, le président de l'IHF, M. Hassen Mustapha a rencontré les responsables de la fédération algérienne de handball et devait avoir des entretiens avec des personnalités sportives algériennes.
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Par APS
La Tribune, Ă©dition du 09 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 09/12/2008 | Actualites
Algérie / ONU : Le sous secrétaire général des Nations Unies en visite en Algérie du 10 au 13 décembre.
Le sous secrétaire général des Nations Unies, M. Konrad Osterwalder, effectuera à compter de mercredi une visite de travail en Algérie à l'invitation du président du Conseil national économique et social (CES), M. Mohamed Seghir Babes, indique vendredi un communiqué du conseil.
Au cours de son sĂ©jours en AlgĂ©rie qui durera jusqu'au samedi prochain, M. Osterwalder, qui est aussi le recteur de l'UniversitĂ© des Nations Unies (UNU), aura des entretiens avec M. Babes ainsi que des membres du gouvernement, sur "les modalitĂ©s pratiques de mise en place respectivement de + l'Institut de recherche d'Alger sur le dĂ©veloppement humain durable en Afrique (IRADDA)+, comme composante de l'UNU, et de +l'Observatoire de suivi et d'Ă©valuation des objectifs du millĂ©naire du dĂ©veloppement (OMD) en Afrique+ rattachĂ© Ă cet institut", prĂ©cise la mĂȘme source
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Par APS
La Tribune, Ă©dition du 09 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 09/12/2008 | Actualites
Rue des AurĂšs : Le marchĂ© dĂ©sertĂ© pendant lâAĂŻd
La paille mĂ©langĂ©e au sang servait de dĂ©cor en ce premier jour du sacrifice. Seuls les revendeurs de baguettes de pain avaient pris possession des lieux. Il est vrai que la fermeture des boulangeries les avait incitĂ©s Ă opter pour ce genre de commerce, un commerce informel, au demeurant, des plus lucratifs. Les petits pains sont cĂ©dĂ©s jusquâĂ 20 DA. Au 2Ăšme jour, les boucheries avaient levĂ© leurs rideaux non pour sâadonner Ă leur commerce habituel mais pour satisfaire les besoins dâune clientĂšle de circonstance. En effet, un ballet de citoyens, proposant leur mouton au boucher pour ĂȘtre dĂ©pecĂ© sur place moyennant une somme dâargent, constituait lâune des principales animations de lâex-Bastille. En ce 2Ăšme jour, la pluie a refait son apparition, restituant ainsi Ă cette rue commerçante son cadre habituel fait de gadoue et dâimmondices. NâempĂȘche que certains tĂ©mĂ©raires nâhĂ©sitent Ă braver la nature pour proposer leurs marchandises constituĂ©es essentiellement de produits de base, notamment de la salade, de la pomme de terre ou encore de la tomate.
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Par H. S.
El Watan, Ă©dition du 07 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 07/12/2008 | Actualites
La violence Ă lâĂ©gard des enfants est devenue monnaie courante dans notre sociĂ©tĂ©. Le nombre dâenfants souffrant de maltraitances physiques ou morales ou des problĂšmes socio-psychologiques suscite lâinquiĂ©tude. La preuve ? En six mois seulement depuis le lancement au mois de mai 2008 du numĂ©ro vert « 30 33 » du programme « Je tâĂ©coute », 4000 appels tĂ©lĂ©phoniques, pour dĂ©noncer des actes de violence contre des enfants, ont Ă©tĂ© reçus par la cellule dâĂ©coute du rĂ©seau algĂ©rien pour la protection et la promotion des droits des enfants (NADA), initiateur du projet. La plupart de ces appels, reçus au mois de mai, reprĂ©sentent 1100 cas, soit un taux de 36,66% du nombre total des appels. Au cours de cette pĂ©riode, il a Ă©tĂ© enregistrĂ© 1920 cas juridiques (divorce, garde dâenfants, viols, attouchements sexuels, etc.), 1650 cas psychologiques dus, notamment, aux diffĂ©rentes sortes de violences (inceste et disputes conjugales) et 430 appels divers dont des demandes dâinformations sur la mission du numĂ©ro vert.
Cependant, selon le rapport dâactivitĂ© prĂ©sentĂ© hier au thĂ©Ăątre AĂŻssa Messaoudi Ă Alger, seuls 220 dossiers ont pu ĂȘtre traitĂ©s au niveau du comitĂ© consultatif du rĂ©seau, dont 150 dossiers de cas dâordre psychologique, 30 dâordre juridique et 40 divers. Ces chiffres sont par ailleurs loin de reflĂ©ter la rĂ©alitĂ© sur le nombre dâenfants victimes de violence en algĂ©rie. Il y a quelques jours, SOS-Kinderdorf International, une ONG autrichienne qui opĂšre en AlgĂ©rie depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990, sâest dit inquiĂšte des violences sexuelles subies par les enfants en AlgĂ©rie. Hier lors de son intervention, le prĂ©sident de NADA, Abderrahmane Arar, reconnaĂźt que « la gestion dâune dĂ©tresse nâest pas chose facile, notamment quand il sâagit de celle dâun enfant ». Câest ainsi quâil a plaidĂ© pour une accĂ©lĂ©ration de lâadoption du code national de la protection de lâenfance, de la stratĂ©gie nationale de lutte contre la violence et de lâinstallation dâun mĂ©canisme national de surveillance, de suivi et dâĂ©valuation des donnĂ©es sur lâenfance. Lâorateur a Ă©galement recommandĂ© une amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie des enfants dans les centres dâaccueil et centres spĂ©cialisĂ©s. M. Arar a annoncĂ© Ă cette occasion la prochaine ouverture dâun centre dâanimation pour la promotion du droit de lâenfant qui prĂ©sentera des programmes ludiques et Ă©ducatifs en mĂȘme temps au niveau des Ă©tablissements scolaires et centres de formation professionnelle.
Pour ce qui est des conclusions tirĂ©es de cette premiĂšre expĂ©rience, les initiateurs du projet estiment que celui-ci « a eu une bonne incidence sur les populations bĂ©nĂ©ficiaires, lâensemble des partenaires ont adhĂ©rĂ© au principe du projet et ont dĂ©montrĂ© une disponibilitĂ© active Ă la prise en charge des cas ». Ils ont soulignĂ© toutefois que « des efforts doivent ĂȘtre encore entrepris en ce qui concerne les rĂ©ponses des points focaux, afin de diminuer les dĂ©lais de prise en charge des cas transmis ». Ce programme verra au cours des annĂ©es 2009 et 2010 une extension vers dâautres wilayas du pays. Il y a lieu de prĂ©ciser que ce numĂ©ro vert « 30 33 » a Ă©tĂ© lancĂ© pour une durĂ©e de trois annĂ©es, dont la premiĂšre de mise en service concerne comme zone pilote la wilaya dâAlger. Le programme « Je tâĂ©coute » vise, selon ses initiateurs la crĂ©ation, Ă lâavenir, dâun centre national pour la promotion des droits de lâenfant.
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Par Rabah Beldjenna
El Watan, Ă©dition du 07 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 07/12/2008 | Actualites
La dĂ©sillusion chez les employĂ©s et les petites bourses sâinstalle rapidement, car ils ont lâimpression dâĂȘtre sacrifiĂ©s sur lâautel du profit en lâabsence du contrĂŽle de lâEtat. Les nĂ©gociations avec les vendeurs nâaboutissent gĂ©nĂ©ralement pas. Ali est un fonctionnaire dans une administration publique et pĂšre de deux enfants. Cette annĂ©e, il a dĂ©cidĂ© de sacrifier le mouton pour leur faire plaisir et parce que « câest la religion qui le veut ». Cependant, la partie est mal engagĂ©e pour lui, lorsquâil tente de faire baisser le prix du cĂŽtĂ© du quartier algĂ©rois de Belouizdad. Il arrive quand mĂȘme Ă acheter un mouton Ă 17 500 DA. Un autre citoyen a beau faire tous les calculs, son salaire et ses Ă©conomies ne lui permettront jamais de sâoffrir un mouton. Alors, il a dĂ» recourir Ă un emprunt auprĂšs de son employeur. Une autre formule en vogue : lâachat par facilitĂ©. 50% du prix est versĂ© Ă la commande et le reste du paiement est Ă©chelonnĂ© sur quelques mois. NĂ©anmoins, il y a ceux qui sont dĂ©jĂ assez endettĂ©s pour ĂȘtre tentĂ©s... tant il sâagit encore de dĂ©penser le peu quâil leur reste. Ils achĂšteront de la viande chez le boucher du coin et feront la fĂȘte en famille.
Les plus dĂ©munis, composĂ©s gĂ©nĂ©ralement de familles nombreuses, vont se contenter de viandes congelĂ©es. Nourredine, la trentaine bien consommĂ©e, souligne : « LâAĂŻd ne peut ĂȘtre rĂ©duit Ă la surconsommation de la viande. Câest un moment important dans la vie du musulman. Le sacrifice permet de rĂ©duire lâindividualisme et laisser place Ă la gĂ©nĂ©rositĂ©. Câest la fĂȘte du partage avant tout. » « Autrefois, lâAĂŻd avait ses traditions. CâĂ©tait une occasion pour la famille et les amis de se retrouver pour Ă©changer les vĆux. La communion entre les voisins Ă©tait profonde et pouvait aller jusquâĂ offrir une partie du mouton aux familles nĂ©cessiteuses. Mais les temps ont bien changĂ©. Le sacrifice et son sens demeurent ancrĂ©s. Mais les modes ont changĂ© », se dĂ©sole un sexagĂ©naire. Depuis une semaine, le bĂȘlement des moutons rĂ©sonne dans nos quartiers et sâajoute aux bruits de la ville. Les grandes villes se transforment en un « souk » pour bĂ©tail. Des parkings, maisons, jardins et des impasses servent dâespaces de vente pour les commerçants dâovins. On confie aux enfants la mission de les escorter pour brouter des parcelles dâherbe. Câest un rituel pour eux. Comme chaque annĂ©e, Ă la veille de lâAĂŻd El KĂ©bir, les bĂ©liers sâaffrontent dans des combats singuliers pour la suprĂ©matie locale de leurs propriĂ©taires. Les joutes se dĂ©roulent dans les quartiers populaires mais nâont rien de sacrĂ©. Les enfants sont ravis du spectacle. Les adultes se rĂ©jouissent des gains quâils ont rĂ©alisĂ©s ou se lamentent de ne pas avoir pariĂ© sur le bĂ©lier le plus agressif.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, Ă©dition du 07 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 07/12/2008 | Actualites
ISLAM
Hajj : Les pĂšlerins se rassemblent au Mont Arafat
Moment fort du pÚlerinage annuel, des centaines de milliers de fidÚles musulmans se rassemblent, dimanche 7 décembre, sur le Mont Arafat. Les rites entamés la veille se déroulent sans incidents.
Une marĂ©e humaine a commencĂ© en dĂ©but de matinĂ©e Ă se rassembler vers le Mont Arafat, Ă©galement appelĂ© "Jebal Al-Rahma" (Mont de la MisĂ©ricorde), une colline d'oĂč le prophĂšte Mahomet a donnĂ© son dernier sermon il y a plus de 14 siĂšcles.
Journée de priÚre
En bus ou Ă pied, les fidĂšles parcouraient lentement, par un temps clĂ©ment, les quelques kilomĂštres sĂ©parant le Mont Arafat de la vallĂ©e de Mina, oĂč le pĂšlerinage a commencĂ© samedi par une journĂ©e de priĂšre et de recueillement.
Fortement encadrés par les forces de sécurité, la foule répétait en choeur: "Me voici répondant à Ton appel, Seigneur, me voici. Il n'y a pas d'autre Dieu que Toi, à Toi les louanges".
En milieu de journĂ©e, les fidĂšles participent Ă une priĂšre collective dans la mosquĂ©e de Namera, bĂątie sur le site oĂč Mahomet avait priĂ© en effectuant le pĂšlerinage.
Jugement dernier
Les pÚlerins passeront le reste de la journée à prier et à implorer longuement le pardon de Dieu sur le Mont Arafat, symbole de l'attente du jour du Jugement dernier.
Au coucher du soleil, les fidÚles commenceront à affluer vers la vallée de Mouzdalifah, à quelques kilomÚtres de là , pour y passer la nuit.
Lundi, ils regagneront Mina pour immoler une bĂȘte, gĂ©nĂ©ralement un mouton, en souvenir du sacrifice que faillit accomplir Abraham en voulant tuer son fils sur ordre de Dieu. Ce rituel marque le dĂ©but de la grande fĂȘte d'Al-Adha.
Les pÚlerins passeront enfin deux autres journées à Mina pour le rite de la lapidation de Satan, marquant la volonté de renoncer au mal, dernier et plus dangereux rite du pÚlerinage, théùtre les années passées de bousculades meurtriÚres.
Depuis le début du hajj, auquel participent plus de 1,7 million de fidÚles venus de l'étranger et des centaines de milliers de Saoudiens et de résidents musulmans du royaume, "aucun incident n'a été enregistré", a affirmé le gouverneur de La Mecque, le prince Khaled al-Fayçal Ben Abdel Aziz.
[ source ]
NOUVELOBS.COM | 07.12.2008 | 09:38
# Administrateur | 06/12/2008 | Actualites
Cette visite qui aura durĂ© quelques heures seulement Ă Guelma, aura-t-elle suffi au ministre pour prendre la tempĂ©rature ante mortem dâun secteur considĂ©rĂ© comme la seule vocation de la wilaya ? Cependant, face Ă lâinstauration de la culture des rĂ©sultats, lâon se retrouve devant une agriculture locale dĂ©passĂ©e, entachĂ©e de guerres intestines et de spĂ©culations. En effet, la situation nâest pas au beau fixe, malgrĂ© les potentialitĂ©s dont se targue la wilaya : 187 338 ha de surface agricole utile (SAU), dont 66 518 ha en jachĂšre et 79 300 ha pour la cĂ©rĂ©aliculture, rĂ©alisant une production de 964 886q (campagne agricole 2007-2008). « Insuffisant », dira le ministre aux responsables lors de sa visite Ă la CCLS de Belkheir devant des chiffres en deçà des normes. Effectivement, rĂ©aliser des rendements de 11,5 q/ha en moyenne, pour les cĂ©rĂ©ales, il nây a pas de quoi ĂȘtre fier. La ferme-pilote Richi Abdelmadjid dans la commune de Belkheir, point noir de lâagriculture locale, est un exemple dâanarchie au sens large du terme. MalgrĂ© une (SAU) de 1 028 ha, en totalitĂ© irriguĂ©e, cette derniĂšre est frappĂ©e par la banqueroute depuis plusieurs annĂ©es, accusant 18 millions de dinars de crĂ©ances envers le fisc et 900 millions de dinars, dues Ă la Casnos et, en guise de cerise sur le gĂąteau, une guerre intestine entre travailleurs la ronge. A ce sujet, le ministre dĂ©clarera : « Nous ne laisserons pas cette ferme otage du clanisme ». En marge de cette visite, une sĂ©ance de travail sâest tenue au niveau de la salle des rĂ©unions du siĂšge de la wilaya, en prĂ©sence des P/APC, chefs de daĂŻras, cadres des secteurs de lâagriculture et des forĂȘts et, bien sĂ»r, une poignĂ© dâagriculteurs.
Ainsi, tout fut dĂ©voilĂ© ou presque au ministre : de la mĂ©canisation obsolĂšte inadaptĂ©e avec les besoins de lâheure aux problĂšmes dâinterruption de pompage destinĂ© Ă lâirrigation, Ă partir du barrage de Bouhamdane et diverses retenues collinaires, au profit des terres agricoles de la plaine de Bouchegouf qui demeure tributaire des factures dâĂ©lectricitĂ© et de lâinflexibilitĂ© de la Sonelgaz. Mais encore, la mise en valeur des terres pour laquelle lâEtat a injectĂ© des sommes faramineuses ne serait que fictive sur terrain. Une commission dâenquĂȘte a Ă©tĂ© demandĂ©e avec insistance. La relance de lâĂ©levage bovin dans la rĂ©gion et la redynamisation de la filiĂšre lait ont Ă©tĂ© exprimĂ©es, ainsi que celle de lâarboriculture, notamment olĂ©icole. Le problĂšme du foncier agricole qui demeure une entrave Ă lâinvestissement lâa Ă©tĂ© Ă©galement. Dâautre part, Rachid BenaĂŻssa dira ĂȘtre entiĂšrement dâaccord sur la majeure partie des points Ă©voquĂ©s par lâassistance. Mieux encore, la nouvelle politique de lâEtat encourage toute action constructive et productive dans un cadre rĂ©glementaire engendrant une autosuffisance alimentaire, devenue prioritaire Ă plus dâun titre.
Le potentiel agricole de la wilaya en chiffres :
Superficie agricole utile : 187 338 ha
Zone semi-intensive en sec : 43 636 ha
Zone intensive en irriguée : 43 636 ha
Zone de montagne et piémonts : 90 772 ha
ForĂȘts : 113 000 ha
Ressources en eau : 223 861 000 m3, soit 2 barrages et 14 retenues collinaires
[ source ]
Par Karim Dadci
El Watan, Ă©dition du 06 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 03/12/2008 | Actualites
Malgré les efforts des équipes des travaux publics
Depuis hier matin la neige ne cesse de tomber en continu au-dessus de 900 m. LâĂ©paisseur de la couche a dĂ©passĂ© 10 cm dans certains endroits et les Ă©quipes des travaux public sont en permanence sur le terrain pour dĂ©gager et dĂ©bloquer des tronçons routiers, comme celui de la RN 22 reliant Tlemcen Ă Sebdou, le CW 107 reliant El Abed Ă Bab El Assa, la RN 7 entre Ouled Mimoun et Tlemcen. Cependant, dans certaines localitĂ©s rurales, la situation est trĂšs difficile en raison du manque de gaz butane et de moyens de transport.
Comme par magie, le paysage sâest transformĂ© et un grand silence blanc rĂšgne sur le territoire de la wilaya de Tlemcen. Cette neige, qui fait la joie des enfants, confectionnant des bonshommes ou improvisant des batailles de boules de neige, a Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique pour les barrages de la wilaya. Ils ont emmagasinĂ© dâimportants stocks estimĂ©s Ă plus de 115 millions de mĂštres cubes, dont 83 millions de m3 Ă Hamam Boughrara et 18 millions au niveau de Beni Bahdel. Il est important de souligner que certaines Ă©coles souffrent de lâabsence dâĂ©tanchĂ©itĂ© et du manque flagrant en matiĂšre de chauffage. MalgrĂ© lâexistence du gaz de ville, ces Ă©coles restent Ă ce jour non branchĂ©es Ă cette Ă©nergie.
Par ailleurs, de nombreuses personnes nâont pas pu rejoindre leur travail en raison du manque de taxis et de bus.
[ source ]
Chawki Fath Allah, correspondant Ă Tlemcen
La Tribune, Ă©dition du 03 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 29/11/2008 | Actualites
Coopération
LâAmbassadeur du Canada en AlgĂ©rie
LâAmbassadeur du Canada en AlgĂ©rie, M. Patrick Parisio, a rĂ©vĂ©lĂ© quâil nâest pas inquiĂ©tĂ© par la situation sĂ©curitaire en AlgĂ©rie. Il a justifiĂ© sa position par ses multiples activitĂ©s quâil mĂšne Ă lâextĂ©rieur de la capitale.
LâAmbassadeur du Canada en AlgĂ©rie, qui a visitĂ©, lors de ces deux derniers jours, les wilayas dâOum Bouaghi et de Constantine, a considĂ©rĂ© dans une confĂ©rence de presse quâil a animĂ©e Mercredi dernier, que le but de ces sorties est de connaĂźtre les besoins de ces rĂ©gions et les modalitĂ©s de dĂ©velopper la coopĂ©ration Ă©conomique entre les deux pays pour rĂ©pondre Ă ces besoins.
LâAmbassadeur a dĂ©clarĂ© quâaprĂšs avoir entendu les prĂ©occupations des hommes dâaffaires de cette rĂ©gion, il a su que les compagnies Canadiennes ont de grandes chances de coopĂ©rer avec leurs homologues algĂ©riennes, dans plusieurs domaines, notamment, le domaine pharmaceutique, touristique, et le secteur du lait et dĂ©rivĂ©s.
Il a indiquĂ© que la vision Canadienne du partenariat avec lâAlgĂ©rie concerne le transfert des nouvelles technologies Ă travers les multiples projets dans les secteurs de la SantĂ©, de lâEducation et de la Formation Professionnelle et pas uniquement la rĂ©alisation de projets structurels.
LâAmbassadeur du Canada en AlgĂ©rie a indiquĂ© quâen rencontrant les chercheurs des universitĂ©s Canadiennes, il a dĂ©couvert que certains dâentre eux sont dâorigine algĂ©rienne. Il a indiquĂ© que prĂšs de 50 mille algĂ©riens vivent au Canada, dont plus de 2000 Ă©tudiants. Il a expliquĂ© que lâAmbassade du Canada en AlgĂ©rie accorde, chaque annĂ©e, 2000 visas aux algĂ©riens et que la valeur des exportations algĂ©riennes au Canada est estimĂ©e Ă 5.5 milliards de dollars, dont 90% de cette somme est reprĂ©sentĂ©es dans les exportations en hydrocarbures.
[ source ]
Par F. Zakaria/ Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 29 Novembre 2008
# Administrateur | 28/11/2008 | Actualites
Le marchĂ© des boissons en AlgĂ©rie persiste dans sa situation dâanarchie. «Sur 1627 producteurs de boissons, enregistrĂ©s au niveau de la Chambre nationale de registre du commerce (Cnrc) seules 600 entreprises sont dignes dâĂȘtre prises en considĂ©ration.» Tel Ă©tait le constat fait, hier, par Ali Hamani, prĂ©sident de lâAssociation des producteurs algĂ©riens de boissons (Apab), lors dâune confĂ©rence de presse tenue Ă Alger. DĂšs lors, le reste constitue un maquis, hors de tout contrĂŽle et «oĂč chacun fait ce quâil peut et ce quâil veut». Cependant, la santĂ© du citoyen est sĂ©rieusement menacĂ©e, notamment dans la branche des jus de fruits et des boissons gazeuses.
M.Hamani et les reprĂ©sentants dâIfri, Pepsi, Coca, Hamoud Boualem, NestlĂ© Waters et Vitajus dĂ©noncent en bloc le non-respect des normes liĂ©es Ă la santĂ© du consommateur et de la rĂ©glementation en vigueur. Ces invasions de lâinformel et utilisation, parfois, de produits nocifs dans la production de certaines boissons (jus et boissons gazeuses) portent atteinte Ă la santĂ© des citoyens.
Le constat est plus alarmant lorsquâon sait que des produits, comme, Ă titre dâexemple, les gaz non alimentaires, sont utilisĂ©s dans la production des boissons gazeuses. Ou encore, lâutilisation du sulfate et de lâaspartame dans les boissons, Ă dĂ©faut de sucre, ordinairement utilisĂ© dans la production de certaines boissons. LâApab a discutĂ© Ă©galement dâun autre volet, celui de lâambiguĂŻtĂ© des eaux embouteillĂ©es.
Les industriels des eaux embouteillĂ©es sont assujettis Ă une taxe domaniale de 5% sur le chiffre dâaffaires, instaurĂ©e depuis la loi de finances de 2000. Cette taxe est apprĂ©ciĂ©e sur la base de lâexploitation des concessions qui leur ont Ă©tĂ© accordĂ©es. La question qui se poserait Ă ce stade serait de connaĂźtre la pertinence de lâapplication de deux taxes Ă une industrie ayant la mĂȘme assiette imposable.
«La premiĂšre taxe sâimpose forfaitairement, tandis que la seconde prend en compte le niveau dâexploitation», a expliquĂ© le prĂ©sident de lâApab.
Les entreprises de production des boissons en AlgĂ©rie sont soumises Ă des taxes directes: lâimpĂŽt sur les bĂ©nĂ©fices des sociĂ©tĂ©s, les taxes sur lâactivitĂ© professionnelle, la TVA sur le chiffre dâaffaires aux taxes fonciĂšres au titre du patrimoine immobilier de lâentreprise et Ă des taxes au profit des collectivitĂ©s locales (assainissement). Les entreprises sont Ă©galement soumises Ă trois autres taxes spĂ©cifiques. M.Hamani a citĂ© la taxe domaniale qui est de lâordre de 5% sur le chiffre dâaffaires rĂ©alisĂ© en une annĂ©e, la taxe forfaitaire qui varie entre 500.000 DA et 700.000 DA par an et celle sur lâenvironnement qui est de lâordre de 1 DA pour les bouteilles en PET et 0,5 DA pour la bouteille en verre.
Lâensemble des reprĂ©sentants des entreprises estiment que la taxation appliquĂ©e sur les eaux embouteillĂ©es demeure trĂšs Ă©levĂ©e, comparĂ© Ă dâautres pays oĂč le contexte Ă©conomique mondial a Ă©tĂ© mieux apprĂ©hendĂ©. La taxation sur le prix de vente en France est de 4,87%, de 0,2% en Italie, en Egypte de 0,86% tandis quâen AlgĂ©rie elle est de 15,93%. Cette armada de taxes incite les fabricants Ă recourir Ă lâinformel.
Afin que cela ne soit pas le cas, lâAssociation des producteurs algĂ©riens de boissons propose des solutions.
La premiĂšre serait dâenvisager le «toilettage» nĂ©cessaire des textes encadrant lâindustrie des eaux embouteillĂ©es en AlgĂ©rie. La 2e est dâentamer une rĂ©flexion commune sur la nĂ©cessitĂ© impĂ©rative de rĂ©duire la pression fiscale sur lâindustrie des eaux embouteillĂ©es.
LâApab rĂ©clame Ă©galement une simplification et une homogĂ©nĂ©isation du systĂšme fiscal Ă travers lâinstauration dâune taxe unique. Dans tous les cas de figure, le dernier mot revient au consommateur qui est le maĂźtre de ses choix. Pasteur a dĂ©jĂ averti que «nous buvons 90% des maladies».
[ source ]
Par Abbas AĂT HAMLAT
L'Expression, Ă©dition du 27 Novembre 2008
# Administrateur | 26/11/2008 | Actualites
En vidéo : tornades soudaines au large de Palma de Majorque
Ces tornades, coutumiĂšres de ces Ăźles, sont nĂ©es dans la zone cĂŽtiĂšre sâĂ©tendant entre Sa Dragonera et Cabrera de Mar, une rĂ©gion exclusivement maritime formant un bras de mer entre les Ăźles et la cĂŽte espagnole. Elles ont ensuite disparu sans provoquer de dommages. Le Centre mĂ©tĂ©orologique des BalĂ©ares estime que le phĂ©nomĂšne a trĂšs peu de chances de se reproduire dans les prochaines heures, bien que ce ne soit jamais complĂštement exclu.
Le gouvernement espagnol a dĂ©crĂ©tĂ© un plan dâurgence de niveau 1 dans toutes les Ăźles, accompagnant gĂ©nĂ©ralement les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes. Le 4 octobre 2007, une autre tornade avait traversĂ© Palma de Majorque, provoquant la mort dâune personne.
# Administrateur | 26/11/2008 | Actualites
Embellie financiĂšre, soutien de lâĂ©tat et nouveau mode de vie
« Depuis 2005, le rythme de croissance de la consommation est supérieur à celui du PIB [4,7% en 2007 par rapport à 2006] » est-il mentionné dans la note de conjoncture du premier semestre 2008, rédigée par le CNES. Cette note ferait rougir de plaisir tout adepte du libéralisme. La consommation étant le facteur primordial dans la croissance économique pour cette idéologie.
La France, pendant les dix derniÚres années, connaissait une moyenne de progression de la consommation des ménages de 2%. Aux Etats-Unis, depuis 2007, les dépenses des ménages ont baissé de 3,1%.
Au regard de ces chiffres, lâĂ©conomie algĂ©rienne devrait connaĂźtre un coup de « booste » vertigineux se rĂ©percutant positivement sur le niveau de vie des citoyens. Chose confirmĂ©e par les chercheurs du CNES qui font Ă©tat de « lâamĂ©lioration du niveau de vie » des mĂ©nages en se basant sur trois indices « rĂ©vĂ©lateurs ».
En premier lieu, il y a lâexpansion du marchĂ© automobile. Entre 1998 et 2006, le parc auto sâest accru Ă un rythme annuel moyen de 2,5%. PrĂšs de 136 000 vĂ©hicules neufs ont Ă©tĂ© commercialisĂ©s au cours du premier semestre 2008, soit une progression de 37,3% par rapport au mĂȘme semestre de 2007, pour une valeur supĂ©rieure Ă 1 milliard de dollars (+58% par rapport au 1er semestre 2007). Le second baromĂštre mis en valeur par le CNES pour dĂ©terminer lâamĂ©lioration du niveau de vie a trait au nombre dâAlgĂ©riens ayant effectuĂ© un voyage touristique Ă lâĂ©tranger. Ils sont un million et demi Ă avoir voyagĂ© en 2008 (en hausse de 3% par rapport Ă 2007). Le troisiĂšme facteur citĂ© dans le rapport concerne les multiples formules de crĂ©dit Ă la consommation contractĂ©es par nos concitoyens. 700 000 prĂȘts ont Ă©tĂ© accordĂ©s aux mĂ©nages pour un montant de 210 milliards de dinars, soit prĂšs de 10% du montant des crĂ©dits accordĂ©s Ă lâĂ©conomie qui sâĂ©lĂšve Ă 1,5 milliard de dinars. Toutefois, un Ă©lĂ©ment semble ĂȘtre omis. La consommation est certainement un formidable moteur pour la relance Ă©conomique, mais encore faut-il que la production locale soit importante et que cette consommation ne se rĂ©percute pas nĂ©gativement sur les caisses de lâEtat. Or, en AlgĂ©rie, la croissance du PIB hors hydrocarbures devrait baisser de 6,3% en 2007 Ă 6% en 2008 (selon le Commissariat gĂ©nĂ©ral Ă la planification et Ă la prospective). Le taux de croissance fixĂ© par la loi de finance 2008 Ă 5,8% a Ă©tĂ© revu Ă la baisse (3,5%) par la loi complĂ©mentaire.
Seuls les secteurs du BTP (un secteur au dĂ©veloppement conjoncturel) avec une croissance de 9,4% et les services, 7,5%, arrivent Ă soutenir, un tant soit peu, le PIB. Quant aux taux de croissance des autres secteurs, dĂ©jĂ mal en point, ils sont peu rĂ©confortants. Le taux global de croissance du secteur de lâindustrie a atteint 0,8% en 2007. Le nombre de PME pour mille habitants est de 8. En 2007, moins de 250 000 PME sont recensĂ©es, dont 99% privĂ©es. La grande majoritĂ© de ces entreprises activent dans les secteurs des services (45,95%) et le bĂątiment et travaux publics (33,88%) contre 18,7% pour lâindustrie et un petit 2% pour lâagriculture, la pĂȘche et divers. Et cela, malgrĂ© le programme gouvernemental qui vise la crĂ©ation Ă lâhorizon 2010 de 100 000 nouvelles PME et de 510 000 emplois dans lâartisanat. Lâagriculture, un secteur pourtant stratĂ©gique, a beaucoup de mal Ă Ă©merger. MalgrĂ© une «croissance Ă©volutive», note le rapport du CNES (1,9% du PIB en 2005, 8% en 2008), le pays reste trĂšs loin de lâautosuffisance alimentaire. La production cĂ©rĂ©aliĂšre en 2007 reprĂ©sentait 43 millions de quintaux alors que la demande annuelle de consommation varie entre 60 et 70 millions de quintaux. Devant ces faits et le fort taux dâinflation qui a caractĂ©risĂ© ces derniĂšres annĂ©es les marchĂ©s internationaux, particuliĂšrement pour ce qui est des produits de large consommation, lâEtat est devenu «la vache au pis gonflé» quâon trait sans discontinuer, au risque de lâassĂ©cher. A coups de subventions et de crĂ©dits, les caisses de lâEtat nâont de cesse de satisfaire un appĂ©tit grandissant de la consommation. Le montant des crĂ©dits destinĂ©s Ă financer lâachat de vĂ©hicule a atteint 65 milliards de dinars. Lâimportation de vĂ©hicules touristiques neufs Ă©quivaut Ă 1,5 milliard de dollars. Les dĂ©penses sociales de lâEtat en 2008 sont de lâordre de 1 083 milliards de dinars (13,5% du PIB).
En matiĂšre dâimportation, une croissance vertigineuse sâest opĂ©rĂ©e. AprĂšs une faible hausse en 2006 (5,40%), le taux passe Ă 28,78% en 2007 -Il faut dire que la croissance la plus importante reste celle liĂ©e aux biens dâĂ©quipement industriels 53,38% et agricoles 19,59%-.
La facture dâimportation des cĂ©rĂ©ales et dĂ©rivĂ©s, mĂ©dicaments, lait et produits laitiers au premier semestre 2008 a connu une augmentation de 60% par rapport Ă 2007 (3,42 milliards de dollars au premier semestre 2008 contre 2,09 pour la mĂȘme pĂ©riode de 2007). Pour les cĂ©rĂ©ales, semoules et farines uniquement, une hausse de 109,53% est enregistrĂ©e pour la mĂȘme pĂ©riode contre 48,38% pour le lait et les produits laitiers. Des accroissements dus principalement Ă la hausse des prix de ces produits sur les marchĂ©s internationaux. Selon FAO, lâindice des prix des produits alimentaires entre fĂ©vrier 2007 et le mĂȘme mois de 2008, a connu une hausse de 57% (85% pour les cĂ©rĂ©ales). MalgrĂ© un taux dâinflation de 4,9% en 2008, le rapport du CNES fait Ă©tat de recul de la pauvretĂ© humaine en AlgĂ©rie, lâindice IPH passant de 24,67% en 1998 Ă 18,95% en 2006.
Tout cela est bien. Tant que le prix du pĂ©trole flirtait avec les 100 dollars, lâĂ©quilibre a pu ĂȘtre maĂźtrisĂ©, mais avec un baril Ă 50 dollars, les choses risqueraient dâaller moins bien pour le citoyen. Dâautant que les efforts considĂ©rables consentis par lâEtat en faveur de lâemploi, en mobilisant 39 milliards de dinars (0,4% du PIB) pour la crĂ©ation de 2 millions de postes en 5 ans (depuis 2005), nâont pas un vĂ©ritable impact sur la production. Il se trouve que ce sont principalement des emplois dâattente (le taux de permanisation ne dĂ©passe pas les 12%) et la valeur ajoutĂ©e du travail au niveau des diffĂ©rents secteurs nâa pas vraiment suivi le mĂȘme rythme enregistrĂ© par la baisse du taux de chĂŽmage.
Finalement, en attendant dâarriver Ă un taux dâautosuffisance satisfaisant, les AlgĂ©riens devraient penser Ă consommer
raisonnablement dans le pire des cas ou relancer les différents secteurs de productions dans le meilleur.
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Par Samir Azzoug
Photo :Riad
La Tribune, Ă©dition du 26 Novembre 2008
# Administrateur | 23/11/2008 | Actualites
De nouvelles réglementations annoncées dans un décret exécutif
Les activitĂ©s de remorquage, de manutention et dâacconage, câest-Ă -dire lâopĂ©ration de chargement et de dĂ©chargement dâun navire au moyen dâembarcations, ne peuvent dĂ©sormais ĂȘtre exercĂ©es que par une personne physique de nationalitĂ© algĂ©rienne ou morale de droit algĂ©rien. Les conditions et les modalitĂ©s dâexercice des activitĂ©s portuaires ont Ă©tĂ© modifiĂ©es selon un dĂ©cret exĂ©cutif publiĂ© dans le dernier Journal officiel n° 57. Ce nouveau texte rĂ©glementaire, modifiant celui de 2006, exige des personnes exerçant cette activitĂ© de bĂ©nĂ©ficier dâune concession en remplissant les conditions de qualification professionnelle et sâengageant Ă respecter les clauses de la convention et du cahier des charges, et ce, contrairement Ă lâancien texte qui ne posait pas la condition relative Ă la nationalitĂ© des opĂ©rateurs. Lâautre nouveautĂ© quâintroduit ce texte rĂ©side dans les modalitĂ©s du choix des opĂ©rateurs concessionnaires de ces activitĂ©s, qui est effectuĂ©, dorĂ©navant, soit par un appel Ă la concurrence, soit dans le cadre dâune nĂ©gociation directe sur la base de la notoriĂ©tĂ© du postulant, de son apport managĂ©rial et technique et de lâintĂ©rĂȘt de son investissement pour lâĂ©conomie nationale. Lâautre volet modifiĂ© est relatif Ă la durĂ©e de la concession. Celle-ci passe dĂ©sormais Ă 40 ans au maximum au lieu de 20 ans selon lâancien texte. Cette concession est dĂ©cidĂ©e en fonction notamment de lâimportance de lâactivitĂ© concĂ©dĂ©e et des investissements Ă rĂ©aliser par le concessionnaire. Quant au lancement de la procĂ©dure dâappel Ă la concurrence ou de la nĂ©gociation directe avec les postulants, il est, selon ce dĂ©cret, dĂ©cidĂ© non seulement par le ministre des Transports, Ă sa propre initiative, ou sur proposition de lâautoritĂ© portuaire concernĂ©e, mais aussi Ă la demande de lâautoritĂ© chargĂ©e des investissements. Des changements sont apportĂ©s Ă©galement aux paiements dont doit sâacquitter le concessionnaire qui est, ainsi, assujetti Ă une contrepartie financiĂšre constituĂ©e par un droit dâentrĂ©e payable une fois lors de lâentrĂ©e en vigueur de la concession. A cela sâajoute la redevance annuelle fixe relative Ă lâoccupation et Ă lâutilisation du domaine public portuaire ainsi quâune redevance annuelle variable indexĂ©e sur lâĂ©volution du volume de lâactivitĂ© exercĂ©e. Le texte prĂ©cise par ailleurs, dans le cas oĂč lâopĂ©rateur retenu ne satisfait plus aux critĂšres et aux engagements qui ont prĂ©valu pour sa sĂ©lection et la finalisation de la convention de concession, que lâautoritĂ© portuaire le met en demeure en vue de remĂ©dier aux manquements et ce, dans un dĂ©lai qui lui aura Ă©tĂ© fixĂ©. A lâexpiration de ce dĂ©lai et si les modifications nĂ©cessaires nâont pas Ă©tĂ© apportĂ©es par le concessionnaire, le ministre des Transports prĂ©alablement informĂ©, lâautoritĂ© portuaire peut procĂ©der Ă la rĂ©siliation de la convention de concession aux seuls torts du concessionnaire,selon cenouveau texte rĂ©glementaire.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 23 Novembre 2008
# Administrateur | 22/11/2008 | Actualites
L'euro demeure en hausse face au dollar
L'euro évoluait encore en hausse face au dollar hier, malgré la baisse à un plus bas historique d'un indicateur d'activité de la zone euro, conséquence des mauvaises nouvelles qui s'accumulent aux Etats-Unis.
En milieu d'aprÚs-midi, l'euro coûtait 1,2556 dollar contre 1,2458 jeudi soir. La monnaie européenne se reprenait également face au yen à 119,57 yens contre 116,89 yens la veille. De son cÎté, le dollar progressait face à la monnaie japonaise à 95,08 yens contre 93,82.
L'euro se raffermissait en dépit de l'annonce que l'indice composite des directeurs d'achats (PMI) pour les secteurs manufacturier et des services de la zone euro avait atteint un nouveau plus bas historique en novembre, à 39,7 points contre 43,6 points en octobre.
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Par EL MOUDJAHID, 21-11-2008 Ă 20:47
El Moudjahid, Ă©dition du 21 Novembre 2008
# Administrateur | 19/11/2008 | Actualites
TRAVAIL
Le SĂ©nat donne son feu vert au travail jusqu'Ă 70 ans
La majorité sénatoriale a donné son feu vert, mardi 18 novembre, à l'article du projet de budget de la Sécu 2009 donnant la possibilité à tout salarié du secteur privé de travailler jusqu'à 70 ans.
L'opposition, qui est longuement montée au créneau contre cette mesure, a voté contre.
"Vous ĂȘtes en train de prĂ©parer les esprits pour reculer l'Ăąge de la retraite", a dĂ©noncĂ© le chef de file des sĂ©nateurs PS, Jean-Pierre Bel.
"L'argument du libre choix ne passe pas, les Français ne sont pas dupes, c'est la porte ouverte à toutes les dérives, demain on demandera à tous les Français de travailler jusqu'à 70 ans", s'est indignée Pascale Schillinger (Haut-Rhin, PS).
"Journée noire pour les salariés"
"La date du 18 novembre 2008 restera comme une journĂ©e noire pour les salariĂ©s, la journĂ©e oĂč l'Ăąge de la retraite a Ă©tĂ© repoussĂ©e Ă 70 ans", s'est exclamĂ© Guy Fischer (PCF, RhĂŽne).
Le président du groupe centriste Michel Mercier (RhÎne), favorable à la mesure, a regretté "le manque de discussion sur la pénibilité" du travail.
"Nous sommes en train de construire un systÚme de retraite plus juste avec plus de liberté", a répondu le ministre du Travail, Xavier Bertrand.
En vigueur en 2009
Ce report de 65 Ă 70 ans de l'Ăąge auquel les salariĂ©s peuvent ĂȘtre mis Ă la retraite d'office entrera en vigueur en 2009 et a Ă©tĂ© introduit sous forme d'amendement UMP lors de l'examen du projet de loi de financement de la sĂ©curitĂ© sociale (PLFSS) Ă l'AssemblĂ©e nationale.
Le PLFSS initial proposait une suppression de la mise Ă la retraite d'office Ă 65 ans Ă partir de 2010 sans aucune limite d'Ăąge.
Les sénateurs ont également entériné, sans changement, la généralisation de l'ùge maximal d'activité de 65 ans à l'ensemble de la Fonction publique, ce qui permettrait notamment aux policiers, infirmiÚres ou pompiers, de travailler plus longtemps, sur la base du volontariat.
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NOUVELOBS.COM | 19.11.2008 | 07:51
# Administrateur | 19/11/2008 | Actualites
ITALIE
Feu vert du gouvernement Ă la vente d'Alitalia
Le ministre italien du Développement économique Claudio Scajola a donné mercredi 19 novembre le feu vert du gouvernement pour vendre Alitalia aux investisseurs italiens réunis au sein de la Cai, pour un montant d'environ un milliard d'euros, a indiqué l'agence Ansa.
[ source ]
NOUVELOBS.COM | 19.11.2008 | 18:45
# Administrateur | 19/11/2008 | Actualites
Selon lâagence officielle, M. Mihoubi a rendu un hommage particulier au directeur gĂ©nĂ©ral sortant, M. Hamraoui Habib Chawki, qui, a-t-il dit, "est appelĂ© Ă dâautres fonctions, conformĂ©ment Ă la dĂ©cision qui a Ă©tĂ© prise". M. Mihoubi a, dâautre part, mis lâaccent sur les qualitĂ©s professionnelles du nouveau DG qui "nâest plus Ă prĂ©senter", dans la mesure oĂč il sâagit, a-t-il prĂ©cisĂ©, dâun "enfant de la TĂ©lĂ©vision nationale qui a eu dĂ©jĂ Ă occuper ce poste par le passĂ©".
[ source ]
Par Redaction web
El Watan, Ă©dition du 19 Novembre 2008
# Administrateur | 18/11/2008 | Actualites
Amar Ghoul lâa annoncĂ© lors dâun colloque international consacrĂ© Ă ce sujet
Lâun des objectifs majeurs de M. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, annoncĂ© lors dâun colloque international sur lâutilisation des produits gĂ©osynthĂ©tiques dans le domaine des travaux publics en AlgĂ©rie, quâil a prĂ©sidĂ© hier Ă la Safex dâAlger, est la crĂ©ation dâun comitĂ© qui sâoccupera de ce domaine. Pour ce faire, il a appelĂ© les chercheurs et les directeurs des travaux publics ainsi que les partenaires Ă se concerter pour son lancement et sa rĂ©alisation. Ce comitĂ© se veut, selon lui, un nouvel espace dâidĂ©es et non administratif qui sera ouvert aux chercheurs, aux compĂ©tences et aux partenaires nationaux ou internationaux, un espace Ă travers lequel se rĂ©alisera un travail professionnel et performant dans le domaine des travaux publics. Il a annoncĂ© Ă©galement la rĂ©alisation de lâinstitut supĂ©rieur de gestion des grands projets et lâĂ©laboration dâun guide pratique, destinĂ© Ă ce vaste monde de la gĂ©osynthĂ©tique, qui seront un lien dâĂ©change dâexpĂ©rience et dâexpertise avec le comitĂ©. Le secteur a en outre besoin, selon M. Ghoul, dâun laboratoire et dâun travail de partenariat pour enrichir en matiĂšre de formation les spĂ©cialistes et les gens du terrain qui pourront avoir un outil pour rĂ©soudre les difficultĂ©s rencontrĂ©es au cours de la rĂ©alisation des grands projets routiers. «Il sâagit de trouver des solutions aux difficultĂ©s qui surviennent sur le terrain tels le glissement des sols et les zones inondables, de fortifier les sols fragiles, les remontĂ©es des fissures [aĂ©roports dans le Sud] et bien dâautres entraves», prĂ©cisera-t-il. Le premier responsable du secteur a par ailleurs fait savoir que cette rencontre a ciblĂ© trois objectifs importants. Il sâagit dâancrer durablement la voie et la dĂ©marche de qualitĂ©, en sâappuyant sur des produits dâinnovation, et dâengager une sĂ©rie dâactivitĂ©s dâutilisation et dâapplication de la gĂ©osynthĂ©tique, mises en Ćuvre en 2003, puis rĂ©Ă©ditĂ©es trois plus tard, en 2006, et ce, pour lâĂ©valuation gĂ©nĂ©rale des produits consommĂ©s en la matiĂšre dans le secteur des travaux publics de 2003 Ă ce jour. «Il faut Ă©valuer les produits, les procĂ©dures et les rĂ©sultats introduits dans notre pays depuis 2003 Ă ce jour», expliquera-t-il. Le troisiĂšme objectif ambitieux de ce colloque international consiste en la poursuite du travail dâaprĂšs-Ă©valuation qui se fera dans un cadre mĂ©thodique, scientifique et rĂ©pondra Ă©videment Ă quatre aspects, dont lâintĂ©gration des produits de gĂ©osynthĂ©tique dans lâenvironnement, la maĂźtrise de la qualitĂ© et le respect des dĂ©lais de rĂ©alisation. «Un bilan gĂ©nĂ©ral dâĂ©valuation se fera cet aprĂšs-midi [hier, ndlr]. Il sâagit de la normalisation de ces produits et du respect de plus de 80 normes internationales [produits gĂ©osynthĂ©tiques] dont lâapplication nĂ©cessite de la spĂ©cificitĂ©. Jusque-lĂ , la gĂ©osynthĂ©tique a donnĂ© des rĂ©sultats positifs. Il faut la gĂ©nĂ©raliser une fois les procĂ©dures effectuĂ©es», a-t-il soulignĂ©.
A une question sur la formation des ingĂ©nieurs en AlgĂ©rie, le ministre a annoncĂ© : «Nous sommes en train de former 2 000 ingĂ©nieurs et compĂ©tences nationales au sein de lâInstitut supĂ©rieur de gestion des grands projets. Nous prĂ©parons un rĂ©servoir, un capital national, en matiĂšre de ressources humaines qui pourra conduire les grands projets.» En conclusion, il dira que «cette formation concerne le secteur des travaux publics mais aussi le bĂątiment, lâhydraulique et les grandes infrastructures.»
[ source ]
Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 18 Novembre 2008
# Administrateur | 17/11/2008 | Actualites
CALIFORNIE
Les incendies continuent de ravager le sud de l'Etat
Les pompiers californiens combattaient, dimanche 16 novembre, pour la quatriÚme journée consécutive, de graves incendies qui ont détruit plus de 800 habitations, parcouru prÚs de 9.000 hectares et forcé prÚs de 50.000 personnes à évacuer dans la région de Los Angeles.
Alors que le gouverneur Arnold Schwarzenegger a dĂ©clarĂ© l'Ă©tat d'urgence, quelque 3.700 soldats du feu Ă©taient dĂ©ployĂ©s dans le sud de l'Etat, thĂ©Ăątre de trois importants sinistres, mais oĂč le vent a cessĂ© de souffler aprĂšs avoir atteint 130 km/h en rafales les jours prĂ©cĂ©dents.
"Comme souvent Ă cette Ă©poque de l'annĂ©e, les pires conditions sont rĂ©unies: un vent violent, des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es et (un air) trĂšs sec", a dĂ©clarĂ© Arnold Schwarzenegger lors d'une confĂ©rence de presse Ă proximitĂ© de Sylmar, banlieue nord-ouest oĂč 500 mobile-homes ont Ă©tĂ© dĂ©truits vendredi et samedi.
Malgré l'étendue des destructions, seuls 11 blessés sont jusqu'ici à déplorer dans l'ensemble de l'Etat.
Le feu de Sylmar en partie maßtrisé
A Sylmar, des unités cynophiles spécialisées dans la recherche de cadavres ont commencé à ratisser le quartier pour s'assurer qu'aucune victime n'a été prise au piÚge. Elles n'avaient rien trouvé en début d'aprÚs-midi, selon le chef adjoint de la police de Los Angeles, Michael Moore.
"A l'heure actuelle, personne n'est portĂ© disparu, et il n'y a aucune preuve que quiconque ait perdu la vie", a-t-il dit. "C'est une tĂąche trĂšs difficile, qui est loin d'ĂȘtre terminĂ©e", a ajoutĂ© le policier.
A la faveur d'une accalmie du vent, les pompiers ont annoncé dimanche matin maßtriser le feu de Sylmar à 30%, aprÚs qu'il eut consumé 3.800 hectares.
"Les vents ont décru, et nous espérons donc prendre l'ascendant sur ce feu cet aprÚs-midi", a déclaré le capitaine des pompiers de Los Angeles Bill Wick.
40.000 personnes évacuées à Orange
A 60 km au sud-est de Los Angeles, dans le comté d'Orange, d'autres pompiers tentaient de contenir un incendie qui a ravagé 4.230 hectares depuis samedi prÚs des villes de Yorba Linda, Corona et Diamond Bar, libérant un impressionnant panache de fumée au-dessus de toute la région et forçant les autorités à fermer une autoroute.
Au moins 104 habitations ont été détruites. Quelque 40.000 personnes ont dû évacuer leurs maisons, tandis que les pompiers semblaient débordés.
"Nous avons commencé à perdre des maisons. Nous n'avions pas assez d'unités", a concédé Mickey Hansen, des pompiers du comté d'Orange. "Il y avait énormément de foyers, et pas assez (de ressources) pour lutter", a-t-il ajouté.
A Montecito, les villas de luxe flambent
Les opĂ©rations de lutte contre les flammes Ă©taient par ailleurs toujours en cours Ă Montecito, localitĂ© prisĂ©e par les millionnaires et voisine de Santa Barbara, Ă 160 km Ă l'ouest de Los Angeles, oĂč un sinistre a rĂ©duit en cendres 210 maisons de luxe depuis jeudi soir. MaĂźtrisĂ© Ă 75% dimanche, l'incendie a noirci 730 hectares, selon les secours.
Alors que Los Angeles subissait encore des températures élevées pour la saison, proches de 30°C, les autorités ont lancé une alerte sanitaire en raison de la mauvaise qualité de l'air.
La Californie, réputée pour son climat méditerranéen et victime de sécheresse depuis 2006, est réguliÚrement touchée par des incendies de grande ampleur. A l'automne 2007, le sud de l'Etat avait été assiégé par des incendies qui avaient fait huit morts, détruit 2.000 maisons et provoqué l'évacuation de 640.000 personnes.
[ source ]
NOUVELOBS.COM | 17.11.2008 | 11:06
# Administrateur | 17/11/2008 | Actualites
Selon un bulletin météo spécial
Les derniers chamboulements climatiques attestent de maniÚre on ne peut plus claire que la saison hivernale est bel et bien présente.
Dâaucuns, au regard de la violence des prĂ©cipitations et des vents qui se sont abattus sur toutes les rĂ©gions du pays, sâattendent Ă un rude et froid hiver. Selon les services de mĂ©tĂ©orologie, les prĂ©cipitations enregistrĂ©es durant les derniĂšres 48 heures dans plusieurs wilayas du pays ont dĂ©passĂ© la moyenne mensuelle.
Dans la wilaya de Tizi Ouzou, le taux de prĂ©cipitations a atteint plus de 100 mm durant les derniĂšres 48h alors que la moyenne mensuelle de cette rĂ©gion ne dĂ©passe pas les 92 mm. Alger, quant Ă elle, a enregistrĂ© 70 mm, pour une moyenne mensuelle ne dĂ©passant pas les 95 mm. La perturbation devra se poursuivre aujourdâhui sur les rĂ©gions ouest et centre du pays et jusquâĂ mercredi prochain sur les rĂ©gions est. Pour le sud du pays, de faibles pluies sont prĂ©vues aujourdâhui et concerneront les wilayas de BĂ©char, dâAdrar et de Tindouf. Le mauvais temps sera de retour Ă partir de mercredi prochain sur les rĂ©gions nord-est du pays avec lâarrivĂ©e dâune nouvelle perturbation.
[ source ]
Par Billal Larbi
Photo : DR
La Tribune, Ă©dition du 17 Novembre 2008
# Administrateur | 17/11/2008 | Actualites
Les intempĂ©ries ont causĂ© dâimportants dĂ©gĂąts dans plusieurs wilayas
Depuis quelques jours, les conditions mĂ©tĂ©orologiques ont connu une radicale mĂ©tamorphose. Outre une sensible diminution de la tempĂ©rature, des pluies torrentielles et des rafales de vent violent affectent la quasi-totalitĂ© des rĂ©gions du nord du pays, particuliĂšrement celles situĂ©es sur la bande littorale. Lâhiver semble donc sâĂȘtre bien installĂ©. Et, Ă lâinstar des hivers prĂ©cĂ©dents, des dĂ©gĂąts humains et matĂ©riels sont enregistrĂ©s. Concernant le bilan des derniĂšres 24 heures, le lieutenant Bernaoui du service dâinformation de la direction gĂ©nĂ©rale de la Protection civile, joint hier par tĂ©lĂ©phone, nous indiquera que lâeffondrement dâune bĂątisse (constituĂ©e de trois planchers) au niveau de la rue Jean JaurĂšs Ă Bab El Oued a causĂ© le dĂ©cĂšs dâun homme dâenviron 40 ans. «Les recherches sont toujours en cours pour trouver dâĂ©ventuelles autres victimes», ajoutera notre interlocuteur.
Dans la commune de Laaouana, situĂ©e dans la wilaya de Jijel, les pluies torrentielles ont Ă©tĂ© Ă lâorigine dâinfiltrations ayant touchĂ©
11 habitations. A Tipasa, plus exactement dans la commune de BousmaĂŻl, les services de la Protection civile ont enregistrĂ© lâeffondrement dâune habitation prĂ©caire. Fort heureusement, aucune victime nâest Ă dĂ©plorer. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, les services de la Protection civile ont dĂ» intervenir dans la commune dâAzeffoun pour Ă©vacuer deux familles menacĂ©es par un Ă©boulement de terrain suite Ă lâinfiltration dâeaux pluviales dans leurs habitations. Dans la commune de Ouaguenoun, plusieurs habitations ont Ă©tĂ© infiltrĂ©es par des eaux pluviales, ce qui a nĂ©cessitĂ© lâĂ©vacuation de nombreuses familles.
Toujours dans le mĂȘme registre, et sâagissant des intempĂ©ries qui ont touchĂ© la wilaya de BĂ©char durant le mois dâoctobre dernier, un bilan dĂ©finitif de la commission technique chargĂ©e du recensement et du diagnostic fait Ă©tat de 3 513 habitations endommagĂ©es, dont 1 007 dĂ©clarĂ©es inhabitables. La commission en question, composĂ©e dâarchitectes, dâurbanistes et de reprĂ©sentants des services techniques de la wilaya, a indiquĂ© que, sur les 3 513 habitations en question, 1 298 nĂ©cessitent une opĂ©ration de rĂ©habilitation.
Par ailleurs, et selon une source de la wilaya de BĂ©char, le village de Guir Lotfi, totalement endommagĂ© par les intempĂ©ries et les inondations du mois dernier, sera reconstruit sur un nouveau site qui sera choisi par des experts au niveau du territoire de la daĂŻra dâAbadla.
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Par Billal Larbi
Photo : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 17 Novembre 2008
# Administrateur | 16/11/2008 | Actualites
A Alger, un homme dâenviron 40 ans a trouvĂ© la mort suite Ă lâeffondrement de trois planchers dâune vieille bĂątisse au niveau de la rue Jean JaurĂšs Ă Bab El Oued, a indiquĂ© la mĂȘme source, prĂ©cisant que les recherches sont toujours en cours pour trouver dâĂ©ventuelles autres victimes. A Tipasa, les services de la Protection civile ont enregistrĂ© lâeffondrement dâune habitation prĂ©caire sans pour autant enregistrer de victime. Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, les services de la Protection civile ont dĂ» intervenir dans la commune dâAzzeffoun pour Ă©vacuer deux familles qui Ă©taient menacĂ©es par un effondrement de terrain suite Ă lâinfiltration dâeaux pluviales dans leurs habitations, alors que dans la commune de Ouaguenoun de la mĂȘme wilaya, plusieurs habitations ont Ă©tĂ© infiltrĂ©es dâeaux pluviales, a-t-on ajoutĂ©. A Jijel, et plus prĂ©cisĂ©ment dans la commune de Laaouana, quelque 11 habitations ont Ă©tĂ© infiltrĂ©es suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la rĂ©gion ces derniĂšres vingt-quatre heures, selon la Protection civile.
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Par APS
El Watan, Ă©dition du 15 Novembre 2008
# Administrateur | 16/11/2008 | Actualites
Les relations entre les deux pays se sont intensifiées en 2008
La prĂ©sidente de la RĂ©publique dâArgentine, Mme Cristina Fernandez de Kirchner, est attendue aujourdâhui Ă Alger pour une visite dâEtat de deux jours Ă lâinvitation de son homologue algĂ©rien, Abdelaziz Bouteflika. Cette visite sâinscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatĂ©rales, lesquelles «se sont remarquablement intensifiĂ©es en 2008», dĂ©clarait hier lâambassadeur dâArgentine en AlgĂ©rie, Mme Bibiana Jones, lors de la confĂ©rence de presse animĂ©e au siĂšge de lâambassade Ă la veille de ce dĂ©placement.
Cette Ă©volution a Ă©tĂ© constatĂ©e depuis la rĂ©union de la commission mixte en avril dernier Ă Alger, a-t-elle prĂ©cisĂ©. En juin dernier, plusieurs entreprises argentines ont participĂ© Ă la Foire internationale dâAlger (FIA); lâArgentine Ă©tait prĂ©sente Ă©galement au Salon international du livre dâAlger (SILA).
Tout en rappelant que les relations diplomatiques entre Alger et Buenos Aires remontent Ă lâannĂ©e 1964, lâambassadeur a Ă©voquĂ© «les consultations politiques» engagĂ©es entre les deux pays en Argentine lors de la visite du ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Mourad Medelci, en fĂ©vrier dernier. Elle fera savoir, Ă ce propos, que le volume des Ă©changes commerciaux entre les deux pays de prĂšs de 900 millions de dollars pour lâannĂ©e 2007. Les exportations de lâAlgĂ©rie vers lâArgentine sont composĂ©es essentiellement des dĂ©rivĂ©s dâhydrocarbures et de liĂšge. Elle a, dans ce contexte, exprimĂ© son souhait de voir la visite de la prĂ©sidente Fernandez de Kirchner « booster » les relations bilatĂ©rales de lâĂ©tape commerciale vers celle des joint-ventures. La diplomate a soulignĂ© quâun groupe dâamitiĂ© parlementaire avec lâAlgĂ©rie a Ă©tĂ© installĂ© au sein du Parlement argentin, contribuant ainsi au renforcement de ces relations. Elle annoncera quâune dĂ©lĂ©gation de quelque 70 entrepreneurs et hommes dâaffaires accompagnera la prĂ©sidente Fernandez de Kirchner dans son dĂ©placement Ă Alger, ainsi que les ministres chargĂ©s de secteurs divers, dont la PME, la pĂȘche, lâagriculture et le commerce extĂ©rieur. Elle dira que des accords seront signĂ©s Ă cette occasion, notamment un mĂ©morandum dâentente entre lâInstitut national de recherches agricoles (INRA-AlgĂ©rie) et lâInstitut national des technologies agricoles (INTA-Argentine). Ce mĂ©morandum, a-t-elle prĂ©cisĂ©, portera sur lâĂ©levage, lâArgentine possĂ©dant une expĂ©rience indĂ©niable dans ce secteur. Un autre accord sera signĂ© dans le secteur de la santĂ© et devra permettre le renforcement de la coopĂ©ration dĂ©jĂ existante dans le domaine de lâindustrie pharmaceutique, fera aussi savoir Mme Jones. Elle annoncera aussi la signature dâun protocole additionnel Ă lâaccord culturel existant depuis 2003 entre Alger et Buenos Aires. Un accord est Ă©galement prĂ©vu entre les agences nationales de presse des deux pays, a-t-elle indiquĂ©, soulignant quâun accord dans le domaine nuclĂ©aire est en cours dâĂ©laboration. Il est destinĂ© à «renforcer la coopĂ©ration dans le domaine de lâĂ©nergie nuclĂ©aire Ă des fins pacifiques, existant depuis les annĂ©es 80», et couronnĂ©e, a-t-elle rappelĂ©, par la construction du rĂ©acteur nuclĂ©aire Nour, Ă Draria (Alger). En marge de cette visite, un sĂ©minaire sur les opportunitĂ©s de commerce, dâaffaires et dâinvestissements sera organisĂ© Ă Alger, sans compter la signature dâaccords inter-sectoriels entre les entrepreneurs nationaux et argentins.
Mme Jones a soulignĂ© aussi que, dans le cadre de la commission scientifique et technologique mise en place depuis plus de six ans, plusieurs projets sont en cours dâĂ©laboration, notamment dans les domaines de la biotechnologie, la gĂ©nĂ©tique et lâagriculture. InterrogĂ©e sur lâimpact de la crise financiĂšre internationale et sur la position de son pays qui prendra part Ă la rĂ©union du G20, aujourdâhui Ă Washington, elle dira que son pays affiche la mĂȘme position que lâAlgĂ©rie et plaidera pour « un systĂšme financier plus transparent et plus Ă©quitable ». Sur la question du Sahara occidental, lâArgentine a votĂ© en 2006 et 2007 en faveur de la rĂ©solution au sein de la 4Ăšme commission de lâONU et lors du vote de lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale.
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Par Mekioussa Chekir
La Tribune, Ă©dition du 16 Novembre 2008
# Administrateur | 08/11/2008 | Actualites
Celle-ci sâannonce des plus prometteuses. QuestionnĂ© par nos soins pour en connaĂźtre les raisons de lâabondance de ce fruit aux vertus inestimables, un paysan de cette rĂ©gion riche en oliveraies, nous a dit : « Un olivier est semblable Ă lâĂȘtre humain, il faut lâentretenir sans cesse avec amour. » Et dâenchaĂźner : « Lorsque lâarbre est jeune, on le taille pour lui permettre de croĂźtre sainement. Quand lâolivier devient vieux, on procĂšde Ă son Ă©claircissage sans toutefois le dĂ©truire. » Et Ă ce sage qui parle de lâolivier comme sâil parlait dâun ĂȘtre cher, dâajouter : « MĂȘme lâolivier tombe malade. La prĂ©sence de sciures sur le tronc et les rameaux dâun olivier, est un indice rĂ©vĂ©lateur dâune maladie grave quâil faudra Ă©carter par un abattage de lâarbre Ă une faible hauteur du sol, et ce, pour lui permettre de renaitre. »
Et de clĂŽturer en sâappuyant fortement sur sa canne : « Lâhuile dâolive est sacrĂ©e, jâen prends Ă satiĂ©tĂ© depuis ma tendre enfance. MĂȘme si, comme vous le voyez, je suis courbĂ© par le poids des ans et de la misĂšre, je suis aussi solide quâun roc (rires). » MĂȘme sâil est vrai que de ce cĂŽtĂ© de la Kabylie profonde, les processions de femmes, dâhommes et dâenfants qui prennent chaque annĂ©e les sentiers sinueux et tortueux, nâont pas encore entamĂ© leur « pĂ©lerinage » quotidien dans leurs oliveraies, il nâen demeure pas moins que certains habitants, ont dâores et dĂ©jĂ commencĂ© Ă cueillir lâolive verte trĂšs prisĂ©e pour ses qualitĂ©s thĂ©rapeutiques.
En outre, lâolive verte cueillie avant maturitĂ©, adoucie par un traitement Ă lâaide dâune solution de soude puis conservĂ©e dans la saumure, est associĂ©e Ă certaines recettes de cuisine. Pour certains villageois, lâabondance dâolives cette annĂ©e fera lâaffaire des petites bourses notamment en ces pĂ©riodes de disette. Pour rappel, le prix du litre de lâhuile dâolives a atteint les 450 DA lâannĂ©e Ă©coulĂ©e. Lâolivier qui Ă©tait dans lâantiquitĂ© un emblĂšme de fĂ©conditĂ© et un symbole de paix et de gloire, mĂ©rite une attention trĂšs particuliĂšre, non seulement de la part des citoyens mais Ă©galement et surtout des plus hautes autoritĂ©s du pays, pour ce quâil reprĂ©sente comme source intarissable de revenus.
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Par Hocine Amroun
El Watan, Ă©dition du 08 Novembre 2008
# Administrateur | 28/10/2008 | Actualites
« LâĂ©chantillon choisi par les 15 ONG partenaires est assez reprĂ©sentatif dans la mesure oĂč les femmes sondĂ©es appartiennent Ă diffĂ©rentes couches sociales, de diffĂ©rentes professions et niveaux dâinstruction. Nous leur avons demandĂ© quelle Ă©tait leur connaissance des lois et de leurs droits dans un contrat de mariage et nous les avons invitĂ©es Ă faire des propositions pour la protection de leurs intĂ©rĂȘts », explique la directrice rĂ©gionale au Maghreb de Global Rights, Stephanie Willman Bordat. Dans les trois pays, les femmes ont soulevĂ© lâexistence dâune sĂ©rie dâobstacles face Ă leur volontĂ© de demander des droits, notamment financiers et de partage des biens. Se dĂ©clinant sous diffĂ©rents ordres, Ă la fois familial, social et administratif, ces obstacles minent la relation de mariage avant mĂȘme quâelle ne soit contractĂ©e. « Le poids des pressions sociales est Ă©norme. Certaines femmes disent craindre de demander des clauses de peur que le futur mari ne prenne cela pour de la mĂ©fiance ou une arriĂšre-pensĂ©e, leurs familles font aussi pression sur elles pour sauver les apparences et ne pas pousser le futur mari Ă aller chercher une femme ailleurs », indique Stephanie Willman Bordat, qui note que sur le plan administratif les « aadouls » au Maroc ou les notaires et officiers de lâĂ©tat civil en AlgĂ©rie et en Tunisie ne remplissent pas leur rĂŽle comme il se doit. « Ils ne se sentent pas obligĂ©s de notifier aux Ă©poux les droits de chacun, ils se contentent de certifier le contrat de mariage sans plus », dit-elle. MaĂźtre Asma Cherifi relĂšve, pour sa part, quâil y a une forte rĂ©sistance face Ă lâintroduction de clauses et conditions dans les contrats de mariage. « Il existe un vide juridique quant Ă lâapplication des nouvelles dispositions introduites dans le code de la famille et lâidĂ©e mĂȘme de conditions est refusĂ©e », souligne-t-elle. Suite Ă cette sĂ©rie de consultations, un contrat de mariage modĂšle a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© et prĂ©sentĂ© hier lors dâun sĂ©minaire Ă Alger sur lâutilisation stratĂ©gique du contrat de mariage. « Le contrat modĂšle est lâĂ©manation dâune recherche juridique respectueuse des lois des diffĂ©rents pays et qui offre Ă la femme la possibilitĂ© dâexiger des droits sans subir les pressions sociales », indique la directrice de Maghreb Global Rights en notant quâil sâagit dâun modĂšle standard dĂ©jĂ appliquĂ© au Bengladesh et au Pakistan qui sont aussi des pays musulmans. Le contrat de mariage modĂšle comporte des dispositions sur les droits et obligations entre Ă©poux, stipulant notamment le choix du mariage monogame, le droit de lâĂ©pouse Ă travailler, Ă lâĂ©ducation et Ă la libertĂ© de dĂ©placement ainsi que le droit Ă lâintĂ©gritĂ© physique et morale. LâĂ©poux sâengage, en outre, en vertu de ce contrat, Ă ne pas rĂ©pudier sa femme et dans le cas oĂč la rĂ©pudiation est autorisĂ©e par les autoritĂ©s compĂ©tentes, il devra verser une indemnitĂ© Ă sa femme pour non-respect de cette clause. Les Ă©poux sont aussi appelĂ©s Ă se mettre dâaccord sur lâorganisation de leurs relations financiĂšres de façon Ă©quitable. « Nous allons lancer, par le biais de nos partenaires dans les pays du Maghreb, une campagne de sensibilisation sur lâimportance du contrat de mariage qui sera aussi un plaidoyer pour les gouvernants afin de mettre en place un contrat de mariage standard garantissant une Ă©quitĂ© dans les rapports conjugaux » conclut Mme Willman Brodat. `
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Par Nadjia Bouaricha
La Tribune, Ă©dition du 28 Octobre 2008
# Administrateur | 18/10/2008 | Actualites
Noureddine Moussa lâa affirmĂ© Ă GhardaĂŻa : âLes habitations endommagĂ©es par les inondations ne seront ni rĂ©habilitĂ©es ni reconstruites sur le mĂȘme siteâ
Les habitations complĂštement endommagĂ©es ou fragilisĂ©es, situĂ©es dans des zones inondables, "ne seront ni rĂ©habilitĂ©es ni reconstruites sur le mĂȘme site Ă risque'', a annoncĂ© mercredi Ă GhardaĂŻa le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Noureddine Moussa. Intervenant Ă l'issue d'une visite d'inspection de certains sites de la rĂ©gion sinistrĂ©s de la vallĂ©e du M'zab, le ministre a prĂ©cisĂ© que ''toute rĂ©habilitation ou reconstruction des maisons fortement endommagĂ©s suite aux inondations du 1er octobre et situĂ©es dans des zones Ă risque est exclue sur les mĂȘmes zones".
Rappelant les mesures prises par les pouvoirs publics pour la prise en charge des sinistrés de Ghardaïa, M. Noureddine Moussa a indiqué que concernant les logements expertisés et classés "vert 2" et "orange3", l'Etat octroie respectivement une aide financiÚre de 150.000 DA et 300.000 DA pour chaque propriétaire pour la réhabilitation de son habitation.
Pour les logements fragilisés et classés "orange 4", l'Etat se chargera de la réhabilitation de ces logements "qui nécessitent une forte technicité en matiÚre de construction afin de les rendre habitables et sans risque", a souligné le ministre.
"Les habitations classĂ©es en rouge irrĂ©cupĂ©rable, leur reconstruction est exclu sur la mĂȘme place", a indiquĂ© M. Noureddine Moussa prĂ©cisant, Ă ce propos, que "des mesures pour la prise en charge circonstancielle des loyers d'hĂ©bergement au profit de ces locataires avant leur relogement dans les chalets ont Ă©tĂ© prises".
2.500 chalets avec leurs équipements socio-éducatifs et culturels seront construits prochainement sur les neuf sites en cours de viabilisation, situés à Oued Nachou et Bouhraoua (Ghardaïa), à Metlili , ((Hamraya) El Ateuf, Bounoura et Daya Ben Dahoua.
Il est à rappeler que le chef du gouvernement a annoncé également la construction de 2000 logements sociaux et 2000 logements ruraux dans la wilaya de Ghardaïa.
"Quelque 28334 logements situés dans les neuf communes déclarées sinistrées ont été expertisés dont 2171 habitations ont été classées (Rouge)", révÚle un bilan des services de l'Urbanisme et de l'Habitat de la wilaya de Ghardaïa.
Le bilan fait Ă©tat de l'expertise de 170 Ă©tablissements dont 164 ont Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©s et six en cours de rĂ©habilitation, soulignant que l'ensemble des Ă©tablissements scolaires touchĂ©s par les inondations peut ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©.
Parlant des matériaux de construction, le ministre a indiqué que "des mesures ont été prises pour éviter les tensions notamment par l'importation de ciment et d'acier ainsi que l'encouragement des carriÚres à produire du gravier notamment dans la zone de Ghardaïa". Auparavant, le ministre a inspecté les sites en cours de viabilisation devant recevoir les chalets d'une superficie habitable de 30 à 36 m2, situés à Oued Nachou, à 15 km de Ghardaïa, avant de visiter quelques sites touchés par les inondations dans la vallée du M'Zab.
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El Moudjahid, Ă©dition du 18 Octobre 2008
# Administrateur | 18/10/2008 | Actualites
Enseignement professionnel : Du nouveau
La premiĂšre filiĂšre concerne le bĂątiment, en mode rĂ©sidentiel et apprentissage, qui est pourvoyeur dâemplois dans le cadre de la relance du btph. Dans ce cadre, notre interlocuteur regrette la timide implication des employeurs du secteur pour la prise en charge des apprentis, mode appropriĂ© de formation pour ce crĂ©neau. La seconde filiĂšre touche lâagriculture, compte tenu de la vocation agricole de la Mitidja. Les formations sont dispensĂ©es au niveau de lâInstitut agricole de Bougara. « Cet institut, qui formait auparavant des TS, est autorisĂ© cette annĂ©e par lâadministration locale Ă former des niveaux infĂ©rieurs, entre autres, le CAP et mĂȘme des formations qualifiantes », ajoute le mĂȘme responsable. La troisiĂšme filiĂšre concerne lâartisanat, notamment la formation en mode apprentissage, en collaboration avec la Chambre de lâartisanat et des mĂ©tiers. La derniĂšre filiĂšre touche les spĂ©cialitĂ©s relevant de lâenvironnement et des arts graphiques. En termes de demandes, le secteur a enregistrĂ© 6800 postulants qui sont conviĂ©s Ă concourir cette semaine.
En outre, contrairement aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, marquĂ©es par lâexigence dâun niveau scolaire consĂ©quent pour accĂ©der aux diffĂ©rents cycles de la formation professionnelle, cette rentrĂ©e se singularise par lâintroduction dâun nouveau dispositif pĂ©dagogique destinĂ© aux jeunes sans niveau scolaire. Ce dispositif permet Ă cette frange juvĂ©nile de bĂ©nĂ©ficier dâun enseignement professionnel afin dâacquĂ©rir un mĂ©tier et assurer son avenir. Les analphabĂštes bĂ©nĂ©ficieront dâun cycle dâenseignement de 18 mois (alphabĂ©tisation, qualification), avec la contribution de lâĂ©ducation nationale et des associations activant dans ce domaine, dont Iqraa. Le premier semestre sera consacrĂ© Ă la prĂ©formation et Ă la mise Ă niveau des apprenants, le reste Ă lâapprentissage dâun mĂ©tier.
Pour ceux qui savent dĂ©jĂ lire et Ă©crire, ils bĂ©nĂ©ficieront dâune prĂ©formation dâun semestre, Ă lâissue de laquelle, ils seront orientĂ©s vers 27 spĂ©cialitĂ©s proposĂ©es par la wilaya, parmi les 80 dĂ©gagĂ©es par la tutelle. A ce propos, M. Touil, dira dans ce cadre que « ce dispositif est une prioritĂ©. Nous allons rĂ©unir toutes les conditions pour prendre en charge tous les postulants, en allant jusquâĂ rĂ©amĂ©nager lâemploi du temps des Ă©tablissements ».
[ source ]
Par Hocine Mallek
El Watan, Ă©dition du 18 Octobre 2008
# Administrateur | 16/10/2008 | Actualites
Malgré son rÎle économique et social avéré : La femme rurale algérienne marginalisée
« Le problĂšme des femmes rurales câest quâelles ne bĂ©nĂ©ficient pas des dispositifs de lâEtat pour de nombreuses raisons. Souvent, parce quâelles ne sont pas au courant de leur existence. Et mĂȘme quand elles sont au courant, elles ne peuvent pas y prĂ©tendre pour des problĂšmes de mobilitĂ©, dâĂ©loignement, dâanalphabĂ©tisme et les procĂ©dures compliquĂ©es », a soulignĂ© Ă ce propos Mme Baya Zitoune, prĂ©sidente de lâAssociation femme et dĂ©veloppement rural, en marge des activitĂ©s organisĂ©es dans le cadre de la JournĂ©e mondiale de la femme rurale, organisĂ©e hier au siĂšge de lâInstitut national de vulgarisation agricole. La femme rurale est, selon elle, victime « dâune marginalisation de fait ». Pour remĂ©dier Ă cette situation, Mme Zitoune prĂ©conise dâaccompagner ces femmes et de leur faire parvenir lâinformation concernant les dispositifs auxquels elles ouvrent droit.
Elle relĂšve au passage que son association va lancer une campagne de sensibilisation dans quatre wilayas pour informer les femmes rurales sur les dispositifs de lâEtat. Mme Zitoune reconnaĂźt nĂ©anmoins que les associations ont elles-mĂȘmes besoin dâencadrement et leurs membres de formation afin que leurs actions soient plus efficaces sur le terrain. Mme Fatna Allout, prĂ©sidente de lâAssociation de promotion de la femme rurale de la wilaya de Djelfa, fera savoir pour sa part que la situation socioĂ©conomique de la femme rurale est loin dâĂȘtre reluisante, car elle est privĂ©e de ses droits les plus Ă©lĂ©mentaires mĂȘme si de petites amĂ©liorations sont constatĂ©es : « Elles nâont pas droit Ă lâĂ©ducation ni Ă la santĂ©. Elles sont souvent mariĂ©es trĂšs prĂ©cocement. Le plus haut taux de mortalitĂ© maternelle est enregistrĂ© dans les rĂ©gions rurales faute de prise en charge adĂ©quate pour les parturientes. » La gent fĂ©minine dans les zones rurales reste soumise aux pressions familiales qui reprĂ©sentent le principal obstacle Ă son Ă©panouissement.
« Il nous arrive de proposer Ă des femmes des cours dâalphabĂ©tisation, mais elles se heurtent au refus catĂ©gorique de leur mari, pĂšre ou frĂšre », note-t-elle, dĂ©pitĂ©e. Et de se dĂ©soler du sort rĂ©servĂ© aux femmes rurales qui, rappelle-t-elle, ont bravĂ© le colonialisme, le terrorisme et les difficiles conditions de vie en milieu rural et contribuent souvent au revenu du mĂ©nage. Selon Mme Fatiha Djahiche, conseillĂšre au ministĂšre, chargĂ©e du dĂ©veloppement rural, prĂšs de 6300 projets touchant plus de 2,5 millions de mĂ©nages ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s dans le cadre du programme de dĂ©veloppement rural intĂ©grĂ©, a-t-on appris mercredi auprĂšs du ministĂšre de lâAgriculture et du DĂ©veloppement rural. Mme Djahiche a prĂ©cisĂ© que sur les 1541 communes du pays, 979 sont considĂ©rĂ©es comme rurales, alors que le reste a un taux de ruralitĂ© qui varie de 0 Ă 40% : « Les mĂ©nages ruraux reprĂ©sentent une population de quelque 13 millions dâhabitants. »
[ source ]
Par Nora Boudedja
El Watan, Ă©dition du 16 Octobre 2008
# Administrateur | 09/10/2008 | Actualites
AĂŻn TĂ©mouchent : Bilan positif pour lâhabitat
Celles-ci reprĂ©sentent 6 500 logements sociaux promotionnels (LSP), 2 000 logements sociaux locatifs (LSL), 3 000 logements ruraux, soit un total de 11 500 logements auxquels il convient dâajouter 2 300 au titre de la rĂ©sorption de lâhabitat prĂ©caire (RHP). A titre comparatif, on se plaĂźt Ă noter que, depuis sa crĂ©ation en 1985, la wilaya dâAĂŻn TĂ©mouchent a bĂ©nĂ©ficiĂ© de 4 965 unitĂ©s jusquâĂ la date du sĂ©isme de dĂ©cembre 1999, soit sur une durĂ©e de 15 annĂ©es. Par contre, il y a Ă©tĂ© injectĂ© 4 400 en seulement cinq annĂ©es au titre de la reconstruction alors que depuis 2005 et jusquâen 2009, elle a bĂ©nĂ©ficiĂ© du triple.
Par ailleurs, lâon sâenorgueillit que TĂ©mouchent soit une des rares wilayas Ă avoir achevĂ© ses programmes de construction dâavant 2005. A cet Ă©gard, sur ceux du quinquennal en cours, 2 000 LSP, 1 065 LSL et 1 738 logements ruraux ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© livrĂ©s, soit environ 30% du programme alors quâĂ la fin 2009, 50% seront livrĂ©s et le reste au cours du 1er trimestre de 2009.
Amélioration urbaine
Le plus visible dans ce programme concerne la 2Ăšme nouvelle ville en construction sur 63 ha au niveau du chef-lieu de wilaya avec 1 200 LSP, un centre universitaire, un institut de tourisme et divers Ă©quipements dâaccompagnement. Enfin, une touche de sĂ©rieux concerne le programme dâamĂ©lioration urbaine dont les effets sont encore plus visibles.
En effet, pour un montant de 1,650 milliard de DA, la wilaya a commencĂ© Ă agrĂ©menter les lotissements, les boulevards structurants, les espaces verts ainsi que les ronds-points Ă lâintĂ©rieur et Ă la pĂ©riphĂ©rie des villes avec des cascades de verdure.
[ source ]
Par M. Kali
El Watan, Ă©dition du 09 Octobre 2008
# Administrateur | 07/10/2008 | Actualites
Câest ce que nous a rĂ©vĂ©lĂ© un porte-parole de lâUnion internationale pour la conservation de la nature, qui vient de publier la nouvelle Liste rouge des espĂšces menacĂ©es, Ă lâoccasion de son congrĂšs mondial qui se tient Ă Barcelone jusquâau 14 octobre. Ainsi, le guĂ©pard de lâAhaggar franchit un seuil de menace supĂ©rieur et rejoint le phoque-moine mĂ©diterranĂ©en et la gazelle dama. Bien que le statut de ces deux derniers reste inchangĂ©, des doutes subsistent sur lâexistence de la gazelle qui pourrait rapidement rejoindre les espĂšces Ă©teintes, au mĂȘme titre que lâoryx et, nouveau venu dans cette catĂ©gorie, lâaddax.
LâĂ©valuation la plus complĂšte jamais rĂ©alisĂ©e des mammifĂšres â le point fort de cette nouvelle liste rouge â permet ainsi aux experts dâĂȘtre plus alarmistes que jamais. La moitiĂ© des espĂšces de mammifĂšres sont en dĂ©clin et probablement un tiers sont menacĂ©es dâextinction. « Et la situation rĂ©elle pourrait ĂȘtre bien pire, ajoute-t-on Ă lâIUCN, puisque 836 mammifĂšres sont classĂ©s dans la catĂ©gorie ââdonnĂ©es insuffisantesââ. Et selon certains spĂ©cialistes, lâAlgĂ©rie est pleinement concernĂ©e par le manque de donnĂ©es. Plus de trente espĂšces figuraient sur la Liste Rouge 2007 en attente dâinformations pour un classement, Ă lâinstar du fennec ou du lycaon, classĂ©s ââen danger dâextinctionââ, donc leur prĂ©sence chez nous reste incertaine.
Les mammifĂšres ne sont pas les seuls ; nous manquons aussi dâobservations fiables sur les oiseaux : lâibis chauve et le courlis Ă bec grĂȘle restent donc classĂ©s « en danger critique dâextinction » en AlgĂ©rie, aux cĂŽtĂ©s du puffinus mauretanicus, alors quâils pourraient avoir complĂštement disparu. « Plus nous attendons, plus cela coĂ»tera cher de prĂ©venir des extinctions futures », a indiquĂ© Jane Smart, directrice du Programme des espĂšces de lâUICN. « A lâheure actuelle, nous savons quelles espĂšces sont menacĂ©es, quelles sont les menaces et oĂč elles se trouvent ; nous nâavons plus dâexcuses pour regarder en spectateurs sans rien faire. »
[ source ]
Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, Ă©dition du 07 Octobre 2008
# Administrateur | 06/10/2008 | Actualites
Prix Nobel 2008 : Sans véritables favoris
Pour le Nobel de la paix, qui doit ĂȘtre annoncĂ© Ă Oslo le 10 octobre, lâopposant chinois, Hu Jia, et lâavocate tchĂ©tchĂšne, Lidia Ioussoupova, font figure de favoris, lâannĂ©e 2008 marquant le 60e anniversaire de la DĂ©claration universelle des droits de lâhomme des Nations unies. Dix-neuf ans aprĂšs avoir remis le prix au dalaĂŻ-lama, le comitĂ© Nobel pourrait choisir dâenvoyer un signal fort au rĂ©gime chinois pour le pousser Ă tenir ses promesses en matiĂšre de respect des droits de lâhomme, selon Stein Toennesson, directeur de lâInstitut international de recherche sur la paix. Les cinq membres du comitĂ© pourraient Ă©galement mettre les pleins feux sur la Russie en rĂ©compensant Mme Ioussoupova, qui a dĂ©noncĂ© les actes de torture en TchĂ©tchĂ©nie, selon Janne Haaland Matlary, professeur en sciences politiques Ă lâuniversitĂ© dâOslo.
Dâautres noms qui circulent sont ceux du moine bouddhiste vietnamien, Thich Quang Do, du leader dâopposition zimbabwĂ©en, Morgan Tsvangirai, de lâancienne otage franco-colombienne, Ingrid Betancourt, et du dissident cubain, Oswaldo Paya. Pour le prix Nobel de littĂ©rature, qui sera annoncĂ© le jeudi 9 octobre ou le jeudi suivant, le nom de Le ClĂ©zio semble se dĂ©marquer dans les cercles littĂ©raires. La saison des Nobel commence aujourdâhui avec le prix de mĂ©decine, suivi par le prix de physique et de chimie mardi et mercredi. Le prix de mĂ©decine pourrait cette annĂ©e revenir Ă une dĂ©couverte dans les domaines de lâADN, la recherche contre le cancer ou Ă la dĂ©couverte du virus du sida, tandis que le Nobel de physique pourrait rĂ©compenser un travail en physique des particules, selon les experts. Le Nobel dâĂ©conomie doit ĂȘtre annoncĂ© le 13 octobre. La crise financiĂšre actuelle ne devrait pas influencer le comitĂ© cette annĂ©e, mais elle pourrait jouer un rĂŽle dans des choix futurs.
Les Nobel, fondĂ©s par Alfred Nobel, ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©s pour la premiĂšre fois en 1901. Chaque prix est dotĂ© de 10 millions de couronnes (1,02 million dâeuros) que peuvent se partager jusquâĂ trois laurĂ©ats par catĂ©gorie. Les prix sont remis le 10 dĂ©cembre lors de fastueuses cĂ©rĂ©monies.
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El Watan, Ă©dition du 06 Octobre 2008
# Administrateur | 06/10/2008 | Actualites
LâAssemblĂ©e populaire nationale (APN), a adoptĂ© hier le projet de loi portant approbation de lâordonnance fixant les conditions et modalitĂ©s dâoctroi par concession des terrains relevant du domaine privĂ© de lâEtat, destinĂ©s Ă la rĂ©alisation de projets dâinvestissement. Le texte adoptĂ© vise essentiellement Ă dĂ©finir les conditions et modalitĂ©s dâoctroi de terrains relevant des biens propriĂ©tĂ©s de lâEtat, Ă travers lâaugmentation de la durĂ©e de la concession de 33 Ă 99 ans. A cet effet, les investisseurs seront autorisĂ©s Ă entamer la concrĂ©tisation de leurs investissements suite Ă une concession de grĂ© Ă grĂ© ou par le biais dâenchĂšres. Le nouveau texte prĂ©servera les terrains en tant que propriĂ©tĂ©s de lâEtat, en ce sens quâils constituent une source non renouvelable.
La nouvelle loi ne concerne pas les terres agricoles, les terrains situĂ©s Ă lâintĂ©rieur des pĂ©rimĂštres miniers, de recherche et dâexploitation des hydrocarbures, de sites archĂ©ologiques, ni les terrains destinĂ©s Ă la promotion immobiliĂšre et fonciĂšre bĂ©nĂ©ficiant de lâaide de lâEtat.
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Par R.N
L'Expression, Ă©dition du 06 Octobre 2008
# Administrateur | 04/10/2008 | Actualites
Des pluies diluviennes se sont abattues sur la wilaya
Plus de trois milles familles ont passé la nuit dans la rue, à Ghardaïa, aprÚs avoir quitté leurs maisons transformées en ruines à cause des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région faisant, selon un bilan provisoire, 40 morts et des milliers de sinistrés.
GhardaĂŻa a vĂ©cu dans la matinĂ©e de lâAĂŻd El Fitr sept heures infernales, les torrents, dont le volume a dĂ©passĂ© 30 millions de mĂštres cubes dâeau avec une vitesse de 900 mĂštres cubes par seconde, ont affluĂ© Ă travers la plaine de Oued Mizab, les citĂ©s se sont transformĂ©es en grands lacs. A moins de deux heures du dĂ©but des inondations, le dĂ©placement entre quatre communes de la ville de GhardaĂŻa nâĂ©tait possible que par hĂ©licoptĂšre.
Durant les sept heures qui ont suivies la catastrophe, entre mille et quatre milles habitations des 11 citĂ©s de la commune de GhardaĂŻa ont Ă©tĂ© dĂ©truites, entre 3 et 4 milles familles sont restĂ©es sans abri, et 70% des rĂ©seaux dâassainissement, dâĂ©lectricitĂ©, de gaz et de tĂ©lĂ©phone, dans la moitiĂ© de la ville, ont Ă©tĂ© dĂ©truits. 500 locaux commerciaux et des dizaines de bureaux administratifs et dâĂ©coles ont Ă©tĂ© endommagĂ©.
Les autoritĂ©s locales et sĂ©curitaires ainsi que les responsables de la protection civile nâont pu se dĂ©placer sur les lieux quâaprĂšs lâarrivĂ©e, Ă neuf heures du matin, dâhĂ©licoptĂšres militaires qui ont contribuĂ© au sauvetage des sinistrĂ©s ainsi que le transport des victimes.
Un communiquĂ© de la PrĂ©sidence a indiquĂ© que le PrĂ©sident de la RĂ©publique Abdelaziz Bouteflika a instruit le Gouvernement dâĂ©laborer, rapidement, un plan dâurgence afin de prendre en charge les familles sinistrĂ©es et de rĂ©tablir la situation, alors que le ministre de lâIntĂ©rieur Noureddine Yazid Zerhouni sâest rendu sur les lieux pour constater les dĂ©gĂąts et prendre les mesures nĂ©cessaires.
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Par B. Souhil/ Rubrique Traduction
ElKhabar, Ă©dition du 04 Octobre 2008
# Administrateur | 03/10/2008 | Actualites
La situation prévalant à Ghardaïa à l'ordre du jour d'un conseil interministériel
Le chef du gouvernement, M. Ahmed Ouyahia a présidé jeudi à Alger, un conseil interministériel consacré à la situation provoquée dans la wilaya de Ghardaïa, par les graves inondations, ayant causé la mort de 29 personnes et 48 blessés dont 45 ont déjà regagné leurs foyers aprÚs les soins reçus, indique un communiqué des services du chef du gouvernement. Au cours cette réunion qui s'est tenue sur instruction du président de la République, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni qui s'est déplacé mercredi sur les lieux, a présenté un rapport sur les moyens déjà engagés pour venir en aide aux populations des trois daïras de cette wilaya touchée par ces pluies diluviennes, sans précédent depuis 50 ans
. Il a ainsi Ă©tĂ© relevĂ© qu'outre la mobilisation des services de l'Etat dĂ©clenchĂ©e Ă GhardaĂŻa, une cellule nationale est entrĂ©e en action depuis mercredi, et plus de 200 Ă©lĂ©ments de la protection civile ont Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ©s sur les lieux avec les Ă©quipements requis y compris des zodiacs.
Par ailleurs, 18 Ă©quipes mĂ©dicales de renfort ont Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ©es des wilayas environnantes avec tous les moyens requis, a-t-on indiquĂ©, relevant que la forte intervention de l'ArmĂ©e nationale populaire a Ă©galement facilitĂ© Ă la fois les secours des populations par moyens hĂ©liportĂ©s mais aussi l'acheminement des vivres et autres moyens par usage d'aĂ©ronefs. La normalisation des conditions mĂ©tĂ©orologiques qui se dessine dans la wilaya de GhardaĂŻa a dĂ©jĂ permis de rouvrir les voies routiĂšres et de rĂ©tablir largement les communications tĂ©lĂ©phoniques. La reprise de l'alimentation en gaz et en Ă©lectricitĂ© est en cours, avec les prĂ©cautions d'usage afin d'Ă©viter les accidents, a-t-on soulignĂ© de mĂȘme source, relevant, qu'en attendant, une opĂ©ration de distribution de groupes Ă©lectrogĂšnes et un renforcement de l'approvisionnement en gaz butane sont engagĂ©s et les familles sinistrĂ©es ont dĂ©jĂ reçu les premiers secours.
Le conseil interministériel s'est en outre, recueilli à la mémoire des victimes et adressé ses condoléances à leurs proches. Il a également souligné que conformément aux directives fermes du président de la République, le gouvernement mobilise tous les moyens pour porter assistance aux victimes et aux sinistrés et pour rétablir, sans délais, le bon fonctionnement des différents services publics. Il a ainsi été décidé, à ce titre, le renforcement dÚs ce jour des différents services publics à Ghardaïa, par l'envoi de personnels supplémentaires et de moyens appropriés pour le dépannage et les réparations.
Des mesures ont Ă©galement Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es pour l'hĂ©bergement temporaire des familles sinistrĂ©es et pour l'approvisionnement de la population, indique Ă©galement le communiquĂ©, qui relĂšve que des mesures sanitaires prĂ©ventives ont Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©es pour Ă©viter tout risque d'Ă©pidĂ©mies par le fait des crues et d'une Ă©ventuelle pollution des eaux potables. Dans le mĂȘme temps, l'Ă©valuation des dĂ©gĂąts, se poursuit au fur et Ă mesures de l'amĂ©lioration des accĂšs aux populations sinistrĂ©es et aux infrastructures endommagĂ©es, a-t-on par ailleurs assurĂ©. A la lumiĂšre du bilan exhaustif, un programme global sera lancĂ© par le gouvernement dans le courant de la semaine prochaine pour un retour Ă la normale, a notĂ© le communiquĂ©.
A l'issue de ses délibérations, le conseil interministériel a tenu à rendre hommage à la solidarité et à la sérénité dont fait preuve la population localement. Il a également salué la "mobilisation exemplaire des services de l'Etat, civils et militaires et de leurs personnels qui ont permis la prise en main de la situation en ces jours de célébration de l'Aïd El Fitr".
[ source ]
El Moudjahid, Ă©dition du 03 Octobre 2008
# Administrateur | 01/10/2008 | Actualites
La prime de Noël 2008 sera plus importante cette année. Portée à 220 euros (contre 152,45 euros pour une personne seule en 2007) pour « compenser le retard» sur l'inflation, elle sera versée dÚs la fin du mois de novembre, a annoncé Nicolas Sarkozy mercredi à l'ouverture du Conseil des ministres.
« Pour les titulaires des minima sociaux comme le revenu minimum d'insertion (RMI) et l'allocation de solidarité spécifique dont le pouvoir d'achat n'est pas garanti, j'ai décidé d'accorder une prime exceptionnelle pour compenser le retard sur l'évolution réelle des prix en 2008 », a-t-il déclaré selon le texte de sa déclaration rendu public par l'Elysée. Cette prime exceptionnelle avait déjà été confirmée par le ministre du budget Eric Woerth.
« Cette compensation viendra s'ajouter à la prime exceptionnelle de fin d'année, dont le montant sera par conséquent porté à 220 euros en 2008. Je souhaite que cette prime soit versée de maniÚre anticipée, dÚs la fin du mois de novembre », a-t-il ajouté.
La prime de Noël est versée depuis 1998. Elle est majorée de 50% pour un couple et augmente avec la composition de la famille.
[ source ]
Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 01/10/2008 - 11h56
# Administrateur | 30/09/2008 | Actualites
LES DERNIĂRES HEURES DU RAMADHAN
Le mois qui a « lessivé » les ménages
Nombre de citoyens estiment que les familles doivent disposer dâun salaire variant entre 50.000 DA et 100.000 DA pour faire face aux dĂ©penses quotidiennes.
LâAĂŻd de cette annĂ©e est exceptionnel en ce sens quâil fait suite Ă une sĂ©rie dâĂ©vĂ©nements qui auront mis le portefeuille des mĂ©nages Ă rude Ă©preuve. Il coĂŻncide en effet, avec la rentrĂ©e scolaire. Mais aussi avec la fin des vacances dâĂ©tĂ© qui sont synonymes pour nombre de familles, dâimportantes dĂ©penses. Notamment les nombreux frais induits par les fĂȘtes de mariage! Ahmed, salariĂ© Ă Sonelgaz, est pĂšre de quatre enfants, tous en Ăąge scolaire ou entamant une formation.
Il reconnaĂźt que câest son Ă©pouse qui dĂ©tient la clĂ© des finances. NĂ©anmoins, il explique que dĂ©penser avec parcimonie nâest pas lâunique secret pour rĂ©ussir la planification dâun budget serrĂ©. Il sâagit pour cette difficile mission de prendre ses dispositions des mois Ă lâavance. Arguant que tous les membres de sa famille sont gĂ©nĂ©ralement mobilisĂ©s, avec un rĂŽle pour chacun. Lâun de ses fils a dĂ», par exemple, se dĂ©brouiller un job dâĂ©tĂ© en tant que maĂźtre nageur, ce qui a grandement aidĂ© Ă renflouer la manne familiale pendant le mois sacrĂ©, voire dĂ©gager quelques Ă©conomies pour lâAĂŻd. Par ailleurs, notre interlocuteur ajoute que le systĂšme de lâargent de poche est de rigueur et habitue les enfants Ă gĂ©rer leur propre argent.
Il estime enfin que câest le mois de Ramadhan, plus que lâactuel AĂŻd, qui aura le plus englouti de dinars. Il poursuit: « Les denrĂ©es alimentaires sont de loin plus coĂ»teuses que les vĂȘtements. Aujourdâhui, au regard de notre marchĂ©, nous pouvons plus facilement nous vĂȘtir que nous nourrir! » Paraissant moins accablĂ© par le poids du quotidien, H.H. est un ex-cadre dans une grande entreprise nationale.
Il offre maintenant ses services Ă une sociĂ©tĂ© privĂ©e. InterrogĂ© sur la maniĂšre dont il a passĂ© lâĂ©tĂ©, il dit faire partie « des AlgĂ©riens moyens qui nâont pas droit Ă des vacances ». A lâen croire, pour dĂ©samorcer le cocktail dĂ©tonnant des dĂ©penses cumulĂ©es, tout pĂšre de famille est contraint dâemprunter de lâargent chez des proches. Câest-Ă -dire de sâendetter le temps dâune fĂȘte. Quelques retraitĂ©s agglutinĂ©s autour dâune table de dominos, font Ă©galement part de leur angoisse face aux dĂ©penses.
Nombre dâentre eux disent sâen sortir miraculeusement cette fois, grĂące Ă des « rappels » providentiels. Ces derniers pouvant varier entre 6000 DA et 50.000 DA. De quoi soulager leur hantise et leur donner droit au chapitre dans les dĂ©penses familiales.
Pour de nombreux citoyens, le mois de Ramadhan aura Ă©tĂ© le plus « fatal » au porte-monnaie, semble-t-il. Les mĂ©nages algĂ©riens devraient disposer dâun salaire variant entre 50.000 et 100.000 DA pour faire face convenablement aux dĂ©penses quotidiennes. Un peu plus que le Snmg requis par Louisa Hanoune tout de mĂȘme! Aussi, lâeuphorie de la fĂȘte est-elle indubitablement minĂ©e par un pouvoir dâachat particuliĂšrement laminĂ©. NĂ©anmoins, de nombreux AlgĂ©riens sâavĂšrent ĂȘtre ingĂ©nieux, câest connu. Ils font face, tant bien que mal, Ă cette Ă©niĂšme occasion de dĂ©penses. GĂ©nĂ©ralement, et contrairement aux idĂ©es reçues, lâart difficile de gĂ©rer le menu pĂ©cule du foyer est dĂ©lĂ©guĂ© Ă la mĂšre de famille.
[ source ]
Par Salim BENALI
L'Expression, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 29/09/2008 | Actualites
ECOLOGIE
Le bonus-malus incite Ă acheter une voiture propre
Selon un sondage LH2 pour Maaf Assurances et Le Parisien-Aujourd'hui en France publié lundi 29 septembre, plus de huit Français sur dix (84%) ont connaissance des mesures gouvernementales comme le bonus-malus en faveur des voitures propres, et prÚs des trois quarts de ceux-ci (72%) pensent que le bonus-malus les incitera à acheter une voiture propre, selon un sondage.
La mise en place du bonus-malus Ă©cologique incitera "certainement" un tiers (33%) des personnes ayant connaissance de cette mesure Ă acheter une voiture propre et incitera "probablement" 39% Ă agir ainsi.
Un quart des sondés connaissant la mesure déclarent qu'ils ne seront "probablement pas" (11%) ou "certainement pas" (14%) incités par cette mesure à choisir un véhicule propre.
Les deux tiers des personnes interrogĂ©es (66%) estiment d'autre part que les constructeurs ont le rĂŽle "le plus important" Ă jouer pour "favoriser le dĂ©veloppement de la voiture propre", devant l'Etat (16%), les consommateurs eux-mĂȘmes (11%) et les assureurs (3%).
57% voudraient une voiture qui consomme moins
Interrogés sur la voiture qu'ils aimeraient avoir dans les années qui viennent, les Français préféreraient une voiture qui consomme moins (57%) et qui pollue moins (53%). Viennent ensuite le souhait d'une voiture mieux sécurisée (24%) et plus confortable (24%).
Parmi les solutions qu'ils se disent prĂȘts Ă appliquer eux-mĂȘmes pour limiter la pollution, les sondĂ©s placent en tĂȘte la limitation des dĂ©placements (39%), devant l'utilisation d'un moyen de transport (24%), le changement de comportement en voiture (22%) et le changement de vĂ©hicule (21%).
Enfin, 72% des personnes interrogées jugent "tout à fait" ou "plutÎt" justifié que les assureurs prévoient un tarif moins élevé pour les voitures propres, contre 24% d'un avis contraire.
- Le sondage a été réalisé par LH2 les 19 et 20 septembre auprÚs d'un échantillon national de 1.050 personnes représentatif de la population française ùgée de 15 ans et plus.
[ source ]
Photo (AFP)
NOUVELOBS.COM | 29.09.2008 | 09:22
# Administrateur | 28/09/2008 | Actualites
ESPACE
Les taĂŻkonautes de retour en Chine
Le vaisseau spatial Shenzhou VII a atterri dimanche 28 septembre en Chine avec à son bord les trois héros de la mission historique qui a vu la premiÚre sortie dans l'espace d'un astronaute chinois.
La télévision d'Etat a montré en direct le vaisseau spatial Shenzhou VII durant son atterrissage en Mongolie intérieure, dans le nord de la Chine.
La fusée Longue Marche II-F, emportant Shenzhou VII et les trois taïkonautes - "hommes de l'espace" en chinois -, avait décollé jeudi de la base spatiale de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine.
PremiĂšre
Samedi, Zhai Zhigang, avait marqué l'histoire en accomplissant la premiÚre sortie extra véhiculaire jamais effectuée par la Chine. Il a réintégré le module aprÚs une sortie de moins de 15 minutes, plus courte que prévue, selon les images en direct diffusée par la télévision centrale.
La Chine est ainsi devenue le 3e pays Ă accomplir une sortie dans l'espace, opĂ©ration extrĂȘmement risquĂ©e, aprĂšs les Etats-Unis et l'ex-URSS.
Des tonnerres d'applaudissements
RevĂȘtu d'une combinaison 100 % chinoise baptisĂ©e Feitian ("Voler dans les cieux"), le taĂŻkonaute a rĂ©ussi Ă s'extraire Ă mi-corps du module et a fait un salut de la main, dĂ©clenchant des tonnerres d'applaudissements au centre spatial de Jiuquan, dans le dĂ©sert du Gansu (nord-ouest) d'oĂč la mission a dĂ©collĂ© jeudi.
Flottant dans l'espace, il a ensuite agité un drapeau chinois, geste hautement symbolique de l'arrivée de la Chine parmi le club trÚs fermé des grandes puissances spatiales. "Shenzhou VII est maintenant en dehors du vaisseau. Je me sens bien. Je salue d'ici le peuple chinois et le peuple du monde entier", a déclaré, au Centre de contrÎle, l'astronaute de 41 ans qui devrait devenir le nouveau héros de 1,3 milliard de Chinois
Retour dans l'atmosphĂšre
Cette sortie, qui devait initialement durer une vingtaine de minutes, s'est déroulée lors du 3Ú vol spatial habité chinois, qui doit permettre à la Chine à terme d'installer des modules orbitaux, puis sa premiÚre station permanente dans l'espace. L'agence officielle Chine Nouvelle a indiqué que les trois taïkonautes étaient en bonne santé à l'issue de l'opération délicate de retour dans l'atmosphÚre.
[ source ]
(Avec AFP)
NOUVELOBS.COM | 28.09.2008 | 13:57
# Administrateur | 28/09/2008 | Actualites
Le premier salon algéro-allemand sur l'environnement "EnviroAlgérie", se tiendra du 19 au 21 octobre prochain à Alger, a-t-on appris dimanche auprÚs de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie.
Organisé conjointement par la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie et la Coopération technique allemande (GTZ), ce salon se fixe pour objectif de "faciliter aux décideurs économiques algériens l'accÚs aux plus récentes technologies et au savoir-faire dans le domaine de la protection de l'environnement".
Cette manifestation à laquelle prendront part des opérateurs des deux pays intervenant dans le domaine de l'environnement, portera sur plusieurs thÚmes liés à la gestion des déchets, de l'eau, des énergies renouvelables et de l'efficience énergétique.
La pollution causée par l'industrie émergente, mais également la forte croissance de la population, notamment dans les zones de concentration urbaine, exigent de nouvelles solutions dans la gestion des déchets, des eaux usées et dans le domaine de l'énergie, soulignent les organisateurs de ce salon.
"Actuellement, il y a un grand besoin en technologie et en savoir-faire pour pouvoir relever les défis de l'environnement en Algérie", a-t-on ajouté.
Ce sont autant de dĂ©fis que ce premier salon algĂ©ro-allemand, intĂ©grant Ă©galement un congrĂšs scientifique et une bourse de coopĂ©ration, doit contribuer Ă relever, a-t-on relevĂ© de mĂȘme source.
Au cours du congrÚs qui se déroule parallÚlement au salon, des experts dans les domaines de la recherche, de la politique et de l'économie seront invités par GTZ pour animer des conférences sur des thÚmes liés à l'environnement.
De plus, la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie organisera des entretiens individuels sous forme de bourse de coopération afin d'"établir des contacts professionnels et d'intensifier les contacts déjà existants", précisent, d'autre part, les organisateurs de cette rencontre scientifique.
[ source ]
APS
La Tribune, Ă©dition du 28 Septembre 2008
# Administrateur | 28/09/2008 | Actualites
SUPPRESSION DE POSTES
Renault "fera tout" pour maintenir de l'activité en Europe
Renault "fera tout pour maintenir de l'activité" dans ses usines européennes, a assuré Jean-Louis Ricaud, directeur général adjoint ingénierie et qualité de l'entreprise, samedi 27 septembre. En marge d'une journée portes-ouvertes marquant les 10 ans d'existence du Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines), il répondait aux préoccupations de la CGT qui a annoncé jeudi 25 septembre que Renault allait supprimer 2.000 postes en Europe, dont 900 en France.
Le risque de l'Europe
"On a des usines en Europe, on fera tout pour leur maintenir de l'activité", a déclaré Jean-Louis Ricaud, qui a alerté sur "l'érosion de l'activité industrielle" crée par la "difficulté à exporter" du constructeur français.
Selon lui, le niveau de l'euro et le coût de la production industrielle en Europe l'Ouest représentent "le vrai risque de l'Europe", qui ne peut plus exporter.
Ce sont en tout 19 pays qui sont concernés par le plan de suppressions de 2.000 emplois, dont 900 en France, dans les filiales européennes de Renault, a-t-on appris, jeudi 25 septembre, auprÚs de la CGT. La direction du groupe a précisé que seuls les effectifs non directement liés à la production seraient touchés.
Des effectifs touchés "un peu partout"
Ce plan s'ajoute aux 4.000 départs volontaires annoncés en juillet sur les sites français, dont 1.000 à l'usine de Sandouville (Seine-Maritime).
Outre la France, le plan aura un impact "en Espagne, en Italie, en Grande-Bretagne, en Allemagne", "globalement à peu prÚs partout", "en particulier sur la partie commerciale", a annoncé Fabien Gùche, de la CGT, jeudi 25 septembre. Mais, la direction n'a donné aucun détails précis par pays", a-t-il ajouté.
Pour la France, une autre source syndicale avait indiqué à l'AFP début septembre que seraient notamment touchées : Sovab à Batilly (Meurthe-et-Moselle), Maubeuge Construction Automobile (Nord), la Société des Transmissions Automatiques (STA) à Ruitz (Pas-de-Calais), la Française de Mécanique à Douvrin (Pas-de-Calais) ou encore RCI Banque, la financiÚre du groupe Renault à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
Le plan touchera "uniquement des effectifs de structure" et non le "personnel affecté à la production", a indiqué pour sa part la direction.
"Faire pression sur Renault"
Jeudi, une manifestation de protestation contre les 1.000 suppressions d'emplois prévues à l'usine de Sandouville a rassemblé plus d'un millier de salariés de Renault dans les rues du Havre.
Le matin, les salariés en grÚve à l'usine de Sandouville avaient bloqué l'accÚs à la zone industrialo-portuaire du Havre. Des barrages aux ronds-points ont provoqué d'importantes difficultés de circulation.
"L'idée est de dire aux autres patrons de faire pression sur Renault pour qu'il revienne sur son plan", avait affirmé Alain Richeux, secrétaire du syndicat CGT de Renault.
L'usine Renault de Sandouville est entrée jeudi dans son troisiÚme jour de grÚve contre la suppression de mille emplois et le chÎmage économique qui doit fortement affecter le site au troisiÚme trimestre.
Des licenciements attribués à la hausse du prix du pétrole
Interrogé sur le cas des 1000 suppressions de poste de Sandouville, Jean-Louis Ricaud a affirmé que la situation "n'est pas directement liée à un problÚme de coût de production", mais au fait que le marché des berlines haut de gamme qui y sont produites "prend de plein fouet le prix du pétrole et les taxes CO2".
Il n'est "pas facile de gĂ©rer un outil industriel si on ne retrouve pas des facteurs de compĂ©titivitĂ©" a-t-il dĂ©clarĂ© en rĂ©clamant "une rĂ©flexion au niveau europĂ©en". Pour Jean Louis Ricaud, "il faut que chaque pays qui souhaite voir se pĂ©renniser son industrie automobile aille au maximum de ce que l'Europe l'autorise Ă faire". InterrogĂ© par ailleurs sur le plan de soutien lancĂ© Ă la mi-mars 2007 aprĂšs trois suicides de salariĂ©s du Technocentre de Guyancourt, il a affirmĂ© que l'opĂ©ration s'Ă©tait traduite par "un dialogue extrĂȘmement constructif entre les organisations syndicales et la direction".
[ source ]
Photo d'archives (c) Reuters
NOUVELOBS.COM | 28.09.2008 | 11:25
# Administrateur | 27/09/2008 | Actualites
EPIDEMIE
9 millions de personnes Ă vacciner
Comme chaque annĂ©e en automne, le vaccin contre la grippe arrive dans les officines. Avec cette fois deux nouveautĂ©s. Sa composition dâabord qui pour la premiĂšre fois depuis quarante ans est un mĂ©lange de trois souches nouvelles : A/Brisbane/59/2007 (H1N1), A/Brisbane/10/2007 (H3N2) et B/Florida/4/2006. Celle-ci doit ĂȘtre renouvelĂ©e chaque annĂ©e en fonction des virus qui Ă©mergent et qui font lâobjet dâune surveillance mondiale.
Autre grande nouveautĂ©, toutes les personnes prises en charge et qui ont Ă©tĂ© vaccinĂ©es lâannĂ©e derniĂšre vont recevoir chez elles un « bon » pour aller directement retirer le vaccin en pharmacie. Elles pourront alors se faire piquer par une infirmiĂšre sans devoir prendre rendez-vous chez leurs mĂ©decins traitants. Une mesure destinĂ©e Ă faire quelques Ă©conomies mais Ă©galement un nouveau pas dans lâĂ©largissement du champ de compĂ©tence des infirmiĂšres libĂ©rales. Cinq millions de patients sont concernĂ©s.
Pour les autres, la prescription mĂ©dicale reste obligatoire. LâAssurance maladie a pour objectif de vacciner 75% des plus de soixante-cinq ans. Elle appelle plus particuliĂšrement les 65/69 ans Ă se rendre chez leurs praticiens, ils nâont en effet Ă©tĂ© que 53% Ă faire la dĂ©marche lâan dernier. Outre ce public senior, les personnes atteintes de pathologies chroniques comme l'insuffisance cardiaque, le diabĂšte ou l'asthme bĂ©nĂ©ficient Ă©galement dâune prise en charge Ă 100%.
[ source ]
Par J.I. Sciences et Avenir.com
NOUVELOBS.COM | 24.09.2008 | 17:45
# Administrateur | 27/09/2008 | Actualites
ESPACE
PremiĂšre sortie dans l'espace d'un astronaute chinois
L'un des trois astronautes chinois (taïkonautes) de la mission Shenzhou VII, Zhai Zhigang, a accompli la premiÚre sortie extra véhiculaire jamais effectuée par la Chine à 08H45 GMT. Il a réintégré le module aprÚs une sortie de moins de 15 minutes, plus courte que prévue, selon les images en direct diffusée par la télévision centrale.
La Chine devient ainsi le 3e pays Ă accomplir une sortie dans l'espace, opĂ©ration extrĂȘmement risquĂ©e, aprĂšs les Etats-Unis et l'ex-URSS.
Des tonnerres d'applaudissements
RevĂȘtu d'une combinaison 100 % chinoise baptisĂ©e Feitian ("Voler dans les cieux"), le taĂŻkonaute a rĂ©ussi Ă s'extraire Ă mi-corps du module et a fait un salut de la main, dĂ©clenchant des tonnerres d'applaudissements au centre spatial de Jiuquan, dans le dĂ©sert du Gansu (nord-ouest) d'oĂč la mission a dĂ©collĂ© jeudi.
Flottant dans l'espace, il a ensuite agité un drapeau chinois, geste hautement symbolique de l'arrivée de la Chine parmi le club trÚs fermé des grandes puissances spatiales. "Shenzhou VII est maintenant en dehors du vaisseau. Je me sens bien. Je salue d'ici le peuple chinois et le peuple du monde entier", a déclaré, au Centre de contrÎle, l'astronaute de 41 ans qui devrait devenir le nouveau héros de 1,3 milliard de Chinois
Préparer les sorties suivantes
Cette sortie, qui devait initialement durer une vingtaine de minutes, s'est déroulée lors du 3Ú vol spatial habité chinois, qui doit permettre à la Chine à terme d'installer des modules orbitaux, puis sa premiÚre station permanente dans l'espace. Pour cette mission, qui a pour but de préparer les sorties suivantes, le colonel Zhai devait aller récupérer un exemplaire d'un lubrifiant solide qui a été placé sur le vaisseau, avant le décollage jeudi soir. C'est le genre de gestes que les successeurs de Zhai auront à effectuer.
Leur retour sur terre, aprÚs 68 heures de mission, est prévu dimanche, en Mongolie intérieure. Six hélicoptÚres, avec à leur bord des équipes médicales, ont déjà été positionnés pour venir les chercher.
[ source ]
(Avec AFP)
NOUVELOBS.COM | 27.09.2008 | 15:00
# Administrateur | 26/09/2008 | Actualites
2500 nouveaux Ă©tudiants attendus Ă lâUSTO
Une rentrĂ©e, tient-il Ă prĂ©ciser, qui aura lieu le 4 octobre prochain. Notre interlocuteur devait par ailleurs Ă©voquer le problĂšme des transferts des nouveaux bacheliers 2008, en cours actuellement, et dont la pĂ©riode a Ă©tĂ© fixĂ©e du 2 au 30 septembre. Il existe 3 catĂ©gories de transferts. Il sâagit en premier lieu du transfert interne de lâĂ©tablissement. En second lieu, ce sont les transferts inter Ă©tablissements de la rĂ©gion ouest, qui concernent 15 wilayas. En troisiĂšme lieu, il y a des transferts inter rĂ©gions. LâopĂ©ration de rattrapage, pour sa part, qui a dĂ©butĂ© le 7 du mois de septembre, sâest poursuivie jusquâau 24 du mĂȘme mois. Les dĂ©libĂ©rations ainsi que lâaffichage des rĂ©sultats auront lieu le 30 septembre.
[ source ]
Par H. S.
El Watan, Ă©dition du 25 Septembre 2008
# Administrateur | 25/09/2008 | Actualites
Tous les nouveaux modĂšles de voitures commercialisĂ©s dans l'UE devront ĂȘtre Ă©quipĂ©s d'un Ă©clairage de jour spĂ©cifique Ă partir de 2011, a annoncĂ© mercredi la Commission europĂ©enne, qui espĂšre que la mesure rĂ©duira de 3 Ă 5% le nombre de tuĂ©s sur les routes europĂ©ennes.
La présence de ces feux activés automatiquement lorsque le moteur est mis en marche, sera obligatoire à l'avant de tous les nouveaux modÚles de voitures particuliÚres et des camionnettes lancés sur le marché à partir du 7 février 2011, selon une directive européenne approuvée mercredi à Bruxelles.
DĂ©jĂ obligatoire en Scandinavie
La mĂȘme mesure s'appliquera aux camions, aux autocars et aux autobus 18 mois plus tard, c'est-Ă -dire Ă partir d'aoĂ»t 2012. La nuit ou dans l'obscuritĂ© d'un tunnel, le conducteur devra continuer Ă allumer manuellement ses phares, et l'Ă©clairage de jour sera dĂ©sactivĂ© automatiquement.
«Tous les usagers, y compris les piĂ©tons, les cyclistes et les motocyclistes, pourront apercevoir, reconnaĂźtre et identifier plus efficacement et plus rapidement les vĂ©hicules munis de ce type d'Ă©clairage», explique la Commission europĂ©enne, en se basant sur l'expĂ©rience positive des pays scandinaves, oĂč l'Ă©clairage de jour est obligatoire depuis longtemps.
Des voitures plus chĂšres et plus polluantes
Ce nouvel Ă©quipement va aussi entraĂźner une augmentation du prix des voitures, soulignent ses dĂ©tracteurs. Selon les experts de la Commission, le surcoĂ»t devrait ĂȘtre d'environ 150 euros.
Enfin, certains écologistes ont souligné que l'usage des phares de jour entraßne une surconsommation en énergie et donc des rejets supplémentaires de CO2 dans l'atmosphÚre, alors que l'Europe s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
[ source ]
Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 24/09/2008 - 21h55
# Administrateur | 25/09/2008 | Actualites
Recherche scientifique : Un pilier de lâEFC
Dans son exposĂ© reprenant les grands axes de la stratĂ©gie de son secteur et prĂ©sentĂ©, hier, lors des travaux de la deuxiĂšme journĂ©e du symposium sur âLâĂ©conomie fondĂ©e sur la connaissance (EFC)â, la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă la Recherche scientifique a dĂ©signĂ© ce module comme Ă©tant âlâun des piliers de lâEFCâ. Soulignant le rĂ©cent amendement de la loi dâorientation relative Ă la recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah affirmera que cette rĂ©vision intervient dans un nouveau contexte qui se caractĂ©rise par un approfondissement du systĂšme mis en place en 1999, lequel devra sâacheminer vers âun systĂšme national dâinnovationâ dans cet objectif dâaligner la recherche scientifique au service du dĂ©veloppement. Lâamendement de 2008, ordonnĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, a rappelĂ© la ministre, sâinspire dâune sĂ©rie dâorientations Ă©dictĂ©es par le Chef de lâEtat, qui accorde une attention particuliĂšre Ă ce secteur. Il sâagira dâintĂ©grer la recherche scientifique dans le contexte Ă©conomique, dâassurer âune concertation permanente et organisĂ©e avec les partenaires socio-Ă©conomiquesâ, de âfaire participer les entreprises dans lâeffort et lâactivitĂ© de rechercheâ, mais aussi d'Ă©riger la recherche comme lâun âdes Ă©lĂ©ments essentiels de la politique dâinvestissement dans tous les secteurs et dans le processus de mise Ă niveau des entreprisesâ. Des orientations du PrĂ©sident, lâon retient Ă©galement âla mise en place de pĂŽles de rĂ©fĂ©renceâ et cette nĂ©cessitĂ© âdâassurer la stabilitĂ© de la recherche scientifiqueâ et âdâĂ©viter lâimprovisationâ. Il est mentionnĂ©, dâautre part, le devoir âdâĂ©viter les intermĂ©diaires inutiles et de coordonner les initiatives dâouverture et une plus grande flexibilitĂ© dans le suivi des programmes de rechercheââ.
Au chapitre des dispositions lĂ©gislatives, il y a lieu de retenir, a indiquĂ© la ministre, que âles agents Ă©conomiques, publics et privĂ©s et les dĂ©partements ministĂ©riels sont appelĂ©s Ă promouvoir la recherche scientifiqueâ, dâautant plus que âdes crĂ©dits sont allouĂ©s aux entreprises qui initient des programmes de rechercheââ. En somme, lâamendement qui est venu rĂ©tablir ce lien vital entre la recherche et lâimpĂ©ratif de dĂ©veloppement classe la recherche scientifique et le dĂ©veloppement technologique âprioritĂ© nationaleâ. Tout en mettant en exergue lâapport de son secteur dans la consolidation des politiques publiques de dĂ©veloppement, Mme Bendjaballah a indiquĂ© que le secteur de la recherche scientifique a bĂ©nĂ©ficiĂ© de 28 milliards de dinars pour le premier quinquennat et de 100 milliards de dinars au titre du second quinquennat. Le bilan des rĂ©alisations fait Ă©tat de 27 plans nationaux de recherche mis en Ćuvre, de mĂȘme quâil ressort la crĂ©ation de 639 laboratoires de recherche (universitĂ©s) et de 18 autres relevant de lâenseignement supĂ©rieur et dâautres dĂ©partements ministĂ©riels. Le secteur a mobilisĂ© 12.000 enseignants chercheurs et 1.500 chercheurs permanents. Six unitĂ©s de recherche sont Ă©galement recensĂ©es.
Lâeffort, dans sa phase actuelle, vise Ă instaurer une âconcertation avec le secteur socio-Ă©conomique pour passer du stade de la recherche-formation Ă celui de la recherche-dĂ©veloppement et de recherche en entrepriseâ. Un premier forum tenu en 2005 dans cette optique, a donnĂ© lieu Ă la sĂ©lection de 469 projets actuellement en voie de valorisation, notera la ministre. âFĂ©dĂ©rer les compĂ©tencesâ, âmutualiser les moyensâ pour permettre âlâĂ©mergence de pĂŽles de compĂ©tencesâ, tels sont justement les objectifs de la nouvelle loi dâorientation sur la recherche scientifique, ajoutera-t-elle. Aussi, 8 rĂ©seaux pilotes sont actuellement en route et englobent des secteurs clĂ©s, comme lâagriculture et les Ă©nergies renouvelables. La ministre a affirmĂ©, dans le mĂȘme contexte, quâil sera question de savoir comment orienter les segments de la recherche susceptibles dâaccompagner les politiques publiques de dĂ©veloppement. Ces derniers constituent 22% des quelque 7.000 projets de recherche enregistrĂ©s. La dĂ©marche exige lâĂ©laboration des programmes nationaux prioritaires par secteur et lâinstallation dâagences thĂ©matiques, la crĂ©ation dâagences de lâinnovation, la mise en place de centres dâappui techniques mais surtout inciter la recherche au sein de lâentreprise, une orientation sur laquelle insiste le Chef de lâEtat, fera remarquer Mme Bendjaballah. NĂ©cessitĂ© dâouvrir le champ de la recherche recommandĂ© par le reprĂ©sentant de la Banque mondiale, problĂ©matique de fuite des cerveaux, disproportion entre les chiffres prĂ©sentĂ©s et la qualitĂ© de la recherche, inadĂ©quation entre lâoffre et la demande en matiĂšre de recherche, sont les points soulevĂ©s lors des dĂ©bats.
[ source ]
Par D. Akila
El Moudjahid, Ă©dition du 25 Septembre 2008
# Administrateur | 19/09/2008 | Actualites
Alitalia acculĂ©e Ă la faillite aprĂšs le retrait de lâoffre des repreneurs
"La dramatique situation dâAlitalia, bien pire que celle qui prĂ©valait au moment dâautres offres de reprise dans le passĂ©, (...) ne permet pas dâallonger encore les discussions qui ont Ă©tĂ© approfondies et ont permis de nombreuses concessions", a expliquĂ© la Cai, exprimant sa "profonde dĂ©sillusion". Le prĂ©sident de la Cai, Roberto Colaninno, avait conditionnĂ© le maintien de lâoffre Ă un "consensus" entre les syndicats, qui devaient donner leur rĂ©ponse avant 16H00 (14H00 GMT), heure de la rĂ©union de la Cai. Mais six dâentre eux, qui y Ă©taient opposĂ©s, dont la CGIL, premiĂšre confĂ©dĂ©rations syndicale italienne et les organisations de pilotes et de personnel navigant, ont rĂ©clamĂ© de nouvelles nĂ©gociations de derniĂšre minute, juste avant lâexpiration de lâultimatum. Les trois autres confĂ©dĂ©rations, UIL, CISL et UGL, avaient dit oui dĂšs mercredi. La prĂ©cĂ©dente tentative de reprise dâAlitalia sâĂ©tait dĂ©jĂ soldĂ©e par un Ă©chec en avril, la compagnie franco-nĂ©erlandaise Air France-KLM ayant retirĂ© son offre face Ă lâhostilitĂ© des syndicats. "Il nây a pas dâalternative, si nous ne signons pas aujourdâhui, nous sommes face Ă la faillite", avait averti jeudi le ministre des Transports, Altero Matteoli. Une faillite de la compagnie nationale italienne serait un grave revers pour Silvio Berlusconi. TrĂšs opposĂ© au rachat par Air France-KLM, il sâĂ©tait engagĂ© Ă trouver des repreneurs italiens, au nom de la dĂ©fense de lâidentitĂ© nationale.
"La situation est dramatique, nous pourrions ĂȘtre au bord du prĂ©cipice", a-t-il dĂ©clarĂ© jeudi Ă la presse, rejetant la faute sur les syndicats rĂ©fractaires. "Il est Ă©vident quâil y a de grosses responsabilitĂ©s, surtout de la part de la confĂ©dĂ©ration CGIL et des syndicats de pilotes", a-t-il ajoutĂ©. M. Berlusconi avait accusĂ© la CGIL dâĂȘtre pilotĂ©e par lâopposition de gauche afin de torpiller la nĂ©gociation. "PlutĂŽt que de chercher des boucs-Ă©missaires, le gouvernement et le prĂ©sident du Conseil doivent assumer leurs propres responsabilitĂ©s", a rĂ©torquĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la CGIL, Guglielmo Epifani. Toujours dĂ©tenue Ă 49,9% par lâEtat, Alitalia, insolvable, a Ă©tĂ© placĂ©e fin aoĂ»t sous administration extraordinaire. La compagnie vit sous perfusion grĂące Ă un prĂȘt de lâEtat de 300 millions dâeuros et ses caisses se vident, la condamnant inĂ©luctablement Ă la faillite et au licenciement de tous ses salariĂ©s. Les premiĂšres mesures de chĂŽmage technique ont Ă©tĂ© prises jeudi pour plus de 4.000 personnes. La compagnie emploie environ 11.000 personnes aprĂšs avoir transfĂ©rĂ© en 2006 8.300 personnes dans une nouvelle entitĂ© baptisĂ©e Alitalia Servizi, regroupant les services de maintenance, et chapeautĂ©e par une holding publique. LâEtat italien, qui a englouti 5 milliards dâeuros lors des quinze derniĂšres annĂ©es dans la compagnie ne pourra plus dĂ©penser dâargent public pour la sauver. La dette dâAlitalia, qui perd 3 millions dâeuros par jour, est dâenviron 1,2 milliard dâeuros. Le plan de la Cai, qui Ă©tait prĂȘte Ă mettre un milliard dâeuros sur la table, prĂ©voyait la reprise des activitĂ©s de transport de passagers et de 12.500 salariĂ©s dâAlitalia et dâAir One, deuxiĂšme compagnie italienne avec laquelle elle devait fusionner, alors que 3.250 postes devaient ĂȘtre supprimĂ©s.
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Par A.F.P.
El Watan, Ă©dition du 19 Septembre 2008
# Administrateur | 19/09/2008 | Actualites
Dans le cadre des auditions annuelles consacrĂ©es aux activitĂ©s du gouvernement dans les diffĂ©rents secteurs, le chef de lâEtat, Abdelaziz Bouteflika, a prĂ©sidĂ© une rĂ©union restreinte dâĂ©valuation relative au secteur de la santĂ©. Lors de cette rĂ©union, le prĂ©sident de la RĂ©publique a mis lâaccent sur la nĂ©cessitĂ© dâamĂ©liorer la gestion des hĂŽpitaux afin de rentabiliser les importants concours budgĂ©taires qui leur sont affectĂ©s chaque annĂ©e. M.Bouteflika a insistĂ© sur la nĂ©cessaire professionnalisation de la gestion des hĂŽpitaux et de leurs rapports avec les organisations dâassurances les incitant à « contractualise r» les soins avec les assureurs. Il souligne: « Jâattends que la contractualisation des soins dans les hĂŽpitaux avec les organismes de sĂ©curitĂ© sociale soit effective au plus tard Ă la fin de lâannĂ©e 2009, et les ministres concernĂ©s doivent assumer leur responsabilitĂ© en la matiĂšre.»
Le prĂ©sident de la RĂ©publique a, en outre, instruit le ministre en charge de la SantĂ© de veiller au respect des normes professionnelles et des rĂšgles Ă©thiques dans les activitĂ©s privĂ©es. A ce sujet, il a affirmĂ©: « LâEtat encouragera toujours le dĂ©veloppement du secteur privĂ© de la santĂ© au cĂŽtĂ© du secteur public qui restera dominant.»
« Les relations entre les secteurs public et privĂ© doivent ĂȘtre impĂ©rativement rĂ©gies par la transparence, conformĂ©ment aux lois de la RĂ©publique. Mais nous ne devons tolĂ©rer aucune atteinte Ă la dĂ©ontologie mĂ©dicale », ajoute le chef de lâEtat. Concernant le mĂ©dicament, M.Bouteflika a instruit le gouvernement dâaller de lâavant dans la promotion de lâusage et de la production du mĂ©dicament gĂ©nĂ©rique dans le respect des normes universelles.
Des mesures seront Ă©galement prises pour encourager la production locale de gĂ©nĂ©riques parallĂšlement Ă des mesures incitatives nouvelles qui seront incessamment initiĂ©es, en direction des pharmaciens pour la promotion du gĂ©nĂ©rique. LâaccĂšs des citoyens aux soins et aux mĂ©dicaments doit Ă©galement ĂȘtre garantie, insiste le prĂ©sident Bouteflika, tout en veillant Ă la prĂ©servation de la bonne santĂ© financiĂšre de la Caisse de sĂ©curitĂ© sociale.
En vue de satisfaire la demande des citoyens, la promotion de la politique de santĂ© publique a Ă©tĂ© accompagnĂ©e par un intense effort dâinvestissement de lâEtat afin dâĂ©largir et renforcer le rĂ©seau des infrastructures de santĂ© pour une meilleure prise en charge du malade et pour une meilleure couverture mĂ©dicale. Le prĂ©sident de la RĂ©publique affirme, par ailleurs, que pour la seule pĂ©riode 2005-2009, le secteur de la santĂ© a bĂ©nĂ©ficiĂ© de 244 milliards DA dâinvestissements publics pour la rĂ©alisation dâun total de prĂšs de 800 infrastructures dont 20 hĂŽpitaux de plus de 200 lits et 70 autres de moins de 200 lits. Ainsi, le parc hospitalier est Ă©valuĂ© Ă quelque 260 hĂŽpitaux et Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s (EHS), 133 polycliniques et 214 centres de santĂ©. Il est indiquĂ©, Ă©galement, que 152 Ă©tablissements ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s, prĂšs de 400 sont en cours dâachĂšvement, et 200 autres projets, rĂ©cemment inscrits, sont en voie de lancement.
[ source ]
Par Wassila BENHAMED
L'Expression, Ă©dition du 18 Septembre 2008
# Administrateur | 18/09/2008 | Actualites
Quatre ans pour organiser une capitale européenne de la culture, «c'est trÚs court». Réunis hier au Mucem, les partenaires de Marseille-Provence 2013 ont affirmé qu'ils vont lancer immédiatement les préparatifs des créations pour la capitale européenne de la culture. «Il faut trois ans au minimum pour monter un festival ou une exposition internationale sur des thématiques compliquées comme celles qu'on a choisies, souligne Bernard Latarjet, directeur de la candidature. Le projet peut encore évoluer, mais il sera d'autant plus facile de le modifier que nous aurons avancé dans la préparation.»
ParallÚlement, l'association veut amplifier la mobilisation du public, au travers d'ateliers artistiques dans les associations, les écoles, les entreprises et les lieux culturels. Dix sont déjà en activité, cinquante sont prévus en 2009. S'inspirant du succÚs de Lille 2004, Marseille-Provence espÚre lancer des manifestations appelées à continuer aprÚs 2013. «Le public est de plus en en plus exigeant, il y a donc un risque qu'on le déçoive», prévient Bernard Latarjet. Combinant une confrontation des cultures de la Méditerranée et un travail sur les relations entre l'art et la ville, le dossier phocéen s'annonce trÚs ambitieux. «Notre projet est risqué artistiquement, politiquement, philosophiquement, financiÚrement», estime Bernard Latarjet.
Entreprises et collectivités locales entendent cependant maintenir l'union sacrée : «C'est le jeu collectif qui nous a permis de l'emporter», martÚle Jacques Pfister, président de la chambre de commerce et de Marseille-Provence 2013. L'association devrait réunir la semaine prochaine son conseil d'administration et commencer à étoffer son équipe, pour passer d'une dizaine à une cinquantaine de personnes. L'obtention du label européen pourrait aussi permettre de boucler plusieurs chantiers de bùtiments culturels, comme le Mucem, le Palais Longchamp ou le camp des Milles.
[ source ]
Par Frédéric Legrand
20 Minutes, Ă©ditions du 18/09/2008 - 07h07
# Administrateur | 17/09/2008 | Actualites
AprĂšs lâaudition du ministre de la SolidaritĂ©, le prĂ©sident Bouteflika assure :
Hier, câĂ©tait au tour de Djamel Ould Abbes, le ministre de la SolidaritĂ©, de la Famille et de la CommunautĂ© nationale Ă lâĂ©tranger, de prĂ©senter son bilan au prĂ©sident Abdelaziz Bouteflika et ce, dans le cadre des auditions que dirige le chef de lâEtat sur les activitĂ©s des diffĂ©rents secteurs du gouvernement. Dans son exposĂ©, le ministre a annoncĂ© quâune enveloppe de 100 milliards de dinars a Ă©tĂ© consentie par lâEtat au soutien des dĂ©munis, aux handicapĂ©s et aux titulaires de faibles revenus, au titre de lâannĂ©e 2008, contre une enveloppe de 31 milliards en 1999. Au total, lâensemble des transferts sociaux du budget de lâEtat ont atteint le montant de 1 083 milliards de dinars en 2008 (13,60% du PIB) contre 254 milliards en 1999 (7,85% du PIB). Cet effort dĂ©note de lâattention quâaccorde le gouvernement Ă assurer une meilleure Ă©galitĂ© et une justice sociale.
Le chef de lâEtat a dâailleurs assurĂ©, Ă lâissue de lâaudition de M. Ould Abbes, que « la politique de solidaritĂ© nationale continuera de bĂ©nĂ©ficier de toute lâattention nĂ©cessaire des pouvoirs publics » et a rappelĂ©, avec force, que « la solidaritĂ© nationale devra permettre de traiter judicieusement les effets inĂ©galitaires observĂ©s dans la sociĂ©tĂ© et favoriser la justice sociale ». Le prĂ©sident Bouteflika a assurĂ© que les programmes de dĂ©veloppement ambitieux engagĂ©s par la nation permettront au plus grand nombre de citoyens dâaccĂ©der Ă la crĂ©ation de leur propre revenu dans la dignitĂ© mais que, « dans tous les cas de figure, le soutien de lâEtat sera maintenu et renforcĂ© au profit, notamment, des personnes Ă faible revenu, vulnĂ©rables ou dĂ©munies ».
Sâagissant de la politique de la famille, le prĂ©sident de la RĂ©publique a instruit le gouvernement Ă ne mĂ©nager aucun effort pour rĂ©unir les conditions nĂ©cessaires Ă lâĂ©panouissement de la famille en tant que cellule de base de la sociĂ©tĂ© pour en garantir une Ă©volution normale de continuitĂ© des gĂ©nĂ©rations. Enfin, concernant la communautĂ© algĂ©rienne Ă©tablie Ă lâĂ©tranger, le prĂ©sident de la RĂ©publique a demandĂ© « Ă ce quâelle continue de bĂ©nĂ©ficier dâune attention et dâun soutien particuliers des pouvoirs publics ainsi que de leur disponibilitĂ© Ă rĂ©pondre favorablement aux souhaits des membres de notre communautĂ© qui se proposent dâapporter leur contribution dans les diffĂ©rents domaines inscrits dans la stratĂ©gie de dĂ©veloppement du pays ».
Auparavant, M. Ould Abbes avait prĂ©sentĂ© son bilan au chef de lâEtat dans lequel il est revenu sur la politique de dĂ©veloppement social qui cible principalement les personnes ĂągĂ©es sans ressources et sans attaches familiales, les personnes handicapĂ©es, les femmes chefs de mĂ©nage ou encore lâenfance abandonnĂ©e. Le ministre a abordĂ© Ă©galement les actions spĂ©cifiques de solidaritĂ© qui concernent particuliĂšrement la solidaritĂ© scolaire avec une prime de 3 000 DA octroyĂ©e chaque annĂ©e Ă trois millions dâĂ©lĂšves et des trousseaux scolaires distribuĂ©s en moyenne Ă 500 000 enfants. DĂ©taillant les opĂ©rations menĂ©es par son secteur, M. Ould Abbes a annoncĂ© au chef de lâEtat la distribution de 4 009 bus pour assurer le transport scolaire des enfants issus des zones rurales et dĂ©shĂ©ritĂ©es, la prise en charge des billets dâavion pour 6 000 Ă©tudiants originaires du Sud et lâaccueil de 25 000 enfants dans les centres de vacances ouverts au niveau des 14 wilayas cĂŽtiĂšres. Quant Ă lâopĂ©ration de solidaritĂ© Ramadhan, le ministre fait Ă©tat de la distribution de 1 500 000 couffins et de plus de 7 000 000 de repas.
Au sujet des infrastructures (Ă©coles pour jeunes aveugles, pour sourds-muets, centres pour insuffisants respiratoires, centres pour inadaptĂ©s mentauxâŠ), le ministre a annoncĂ© quâun programme est en cours de rĂ©alisation comprenant 139 structures dâun coĂ»t global de 8,5 milliards de dinars.
[ source ]
Par Hasna Yacoub
PhOTO : Riad
La Tribune, Ă©dition du 17 Septembre 2008
# Administrateur | 17/09/2008 | Actualites
La compagnie italienne a effectuĂ© un dĂ©pĂŽt de garantie mondiale auprĂšs du BSP Ă Madrid, lâorganisme qui centralise les paiements des billets aĂ©riens Ă©mis par les agences dans le monde. Cette garantie inclut les billets achetĂ©s sur internet auprĂšs dâune e-agence, mais ne couvre pas les billets directement Ă©mis par Alitalia sur son propre site. Tous les vols dâAlitalia Ă©taient assurĂ©s normalement lundi, selon la compagnie aĂ©rienne.
[ source ]
El Watan, Ă©dition du 17 Septembre 2008
# Administrateur | 16/09/2008 | Actualites
A travers cette convention, la BRED confie Ă cette banque publique algĂ©rienne la gestion des opĂ©rations de paiement des pensions de retraite des travailleurs salariĂ©s algĂ©riens ayant exercĂ© en France, et ce, en contrepartie de paiement de commissions, explique la mĂȘme source. SignĂ©e en prĂ©sence de M. Boualem Djebbar, P-dg de la BADR, et de M. Jean-Michel Laty, directeur gĂ©nĂ©ral de la BRED, cette convention est la quatriĂšme du genre entre les deux parties aprĂšs celles de 1997, de 1999 et de 2002.
Le nombre dâopĂ©rations traitĂ©es par la BADR durant lâannĂ©e 2007 au titre de paiement de ces pensions de retraites avait atteint les 4,4 millions dâopĂ©rations avec une moyenne mensuelle de 350 000 opĂ©rations, selon cette banque. Par ailleurs, les deux banques ont souhaitĂ© Ćuvrer ensemble pour le renforcement des relations bilatĂ©rales dans divers domaines dont lâaccĂšs direct et Ă distance de la BADR Ă des bases de donnĂ©es de paiements, afin de faciliter les recherches en cas de rĂ©clamations, ainsi que lâassistance et la formation dans le domaine monĂ©tique.
[ source ]
Par R. N.
El Watan, Ă©dition du 16 Septembre 2008
# Administrateur | 15/09/2008 | Actualites
Le président de la République reçoit El Hadi Khaldi
IntĂ©grer les stagiaires et les diplĂŽmĂ©s de la formation professionnelle dans le circuit Ă©conomique pour rehausser la productivitĂ© et avoir une main-dâĆuvre qualifiĂ©e, tel est lâappel lancĂ©, hier, par le prĂ©sident de la RĂ©publique en direction des entreprises et des collectivitĂ©s, lors dâune audience consacrĂ©e au secteur de la formation professionnelle.
Abdelaziz Bouteflika, qui a donc reçu El Hadi Khaldi, le ministre du secteur, a indiquĂ© quâen prenant en charge cette catĂ©gorie, « les importants programmes publics pourront ĂȘtre pris en charge par des entreprises locales dotĂ©es de bonnes qualifications et les diffĂ©rentes infrastructures rĂ©alisĂ©es pourront bĂ©nĂ©ficier localement dâune maintenance de qualitĂ©. Câest aussi Ă ce prix que les entreprises algĂ©riennes pourront amĂ©liorer leur productivitĂ© ». Le chef de lâEtat ne sâest pas arrĂȘtĂ© Ă lâappel, puisquâil a instruit le gouvernement, selon le communiquĂ© de la prĂ©sidence de la RĂ©publique diffusĂ© par lâAPS, Ă trouver des mĂ©canismes incitatifs pour pousser les entreprises Ă recruter des stagiaires et des diplĂŽmĂ©s de la formation professionnelle. Le PrĂ©sident a instruit que « les diffĂ©rents secteurs dâactivitĂ©, le ministĂšre du Travail, de lâEmploi et de la SĂ©curitĂ© sociale et le Commissariat chargĂ© de la planification et de la prospective, devront sâattacher Ă identifier de maniĂšre continue les besoins en main-dâĆuvre qualifiĂ©e pour chacun des domaines dâactivitĂ©, de sorte que la formation et lâenseignement professionnels puissent y adapter leurs offres de stages et leurs programmes », ajoute le document. « Le gouvernement doit veiller Ă ce que les diplĂŽmĂ©s de la formation et de lâenseignement professionnels soient Ă©galement parmi les candidats prioritaires au bĂ©nĂ©fice des encouragements publics Ă la crĂ©ation dâemplois, que ce soit par la voie du microcrĂ©dit ou des aides apportĂ©es Ă lâagriculture et Ă lâartisanat », a encore ajoutĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique.
Ces nouvelles instructions prĂ©sidentielles ne sont pas nouvelles en rĂ©alitĂ©. Puisque, Ă plusieurs occasions dans le passĂ©, le chef de lâEtat avait insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de promouvoir la formation professionnelle pour doter lâappareil Ă©conomique de main-dâĆuvre qualifiĂ©e. Il a surtout insistĂ© sur les mĂ©tiers manuels qui manquent crĂ»ment sur le marchĂ© du travail.
Depuis lâannĂ©e derniĂšre, les bourses dâĂ©tudes ont Ă©tĂ© augmentĂ©es pour les stagiaires des mĂ©tiers manuels, notamment ceux du bĂątiment et des travaux publics. Les primes des formateurs ont Ă©galement Ă©tĂ© revues Ă la hausse.
[ source ]
Par Ali Boukhlef
PhOTO : Riad
La Tribune, Ă©dition du 15 Septembre 2008
# Administrateur | 12/09/2008 | Actualites
Coupures dâeau rĂ©currentes dans le Grand Alger
Il en a rĂ©sultĂ© des coupures dâeau et des baisses de pression partout dans le Grand Alger. Cependant, avec le retour de lâĂ©nergie Ă©lectrique, assure-t-on, la situation se rĂ©tablit progressivement. NĂ©anmoins, plusieurs communes de lâOuest algĂ©rois, telles que ZĂ©ralda, StaouĂ©li, ChĂ©raga, AĂŻn Benian, Hammamet, RaĂŻs Hamidou, Bologhine, BouzarĂ©ah, Beni Messous, Dely Brahim et Ouled Fayet subiront des perturbations dans la distribution dâeau jusquâĂ ce que les rĂ©servoirs et chĂąteaux dâeau soient de nouveau remplis. Pour la Seaal, sauf nouvelle perturbation Ă©lectrique, lâalimentation en eau devrait ĂȘtre rĂ©tablie aujourdâhui.
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Par Par R. N.
El Watan, Ă©dition du 11 Septembre 2008
# Administrateur | 12/09/2008 | Actualites
Le P-DG de Sonelgaz le déclare
La restructuration des tarifs de lâĂ©lectricitĂ© pourrait se faire, mais « pas avant 2012 ». Câest le propos du P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa. Celui-ci sâexprimait hier sur les ondes de la ChaĂźne III de la radio nationale. Le patron de Sonalgaz nâen dira pas davantage. La question de la majoration des tarifs est pendante depuis des annĂ©es.
Le groupe Sonelgaz veut un relĂšvement des tarifs. Et il en a fait la demande. Il nâa cependant pas trouvĂ© un retour dâĂ©coute favorable de la part du gouvernement, sa demande a toujours Ă©tĂ© rejetĂ©e.
Au cours de son intervention sur les ondes de la radio, Noureddine Bouterfa a par ailleurs parlĂ© des perturbations depuis quelques jours dans le rĂ©seau Ă©lectrique dans toute la rĂ©gion nord. Le P-DG a assurĂ© toutefois que tout devait rentrer dans lâordre hier. Les travaux de rĂ©paration des pylĂŽnes endommagĂ©s se poursuivaient hier. Le Groupe Sonelgaz projette dâinvestir davantage dans la production dâĂ©lectricitĂ© et dans les interconnexions. DĂ©but 2008, il a lancĂ© un emprunt obligataire ; il a levĂ© trente milliards de dinars rĂ©partis en six millions dâobligations vendues.
Câest une opĂ©ration destinĂ©e Ă soutenir justement les programmes dâinvestissement. Lâemprunt obligataire est un procĂ©dĂ© qui semble intĂ©resser les petits porteurs. Avant Sonelgaz, dâautres sociĂ©tĂ©s, Ă lâexemple dâAir AlgĂ©rie, lâont appliquĂ©, non sans succĂšs.
Air AlgĂ©rie avait besoin dâimportants investissements pour renouveler sa flotte vieillissante. La petite Ă©pargne est une nouvelle culture. Le programme de financement tracĂ© par le Groupe Sonelgaz pour 2008 nĂ©cessite un investissement de lâordre de 187,5 milliards de dinars, financĂ© Ă hauteur de 30 milliards de dinars, issus du prĂ©sent emprunt obligataire, de 35 milliards de dinars en fonds propres de Sonelgaz, de 30,5 milliards pourvus par lâEtat, de 11 milliards qui reprĂ©sentent la participation des clients aux travaux de raccordement aux rĂ©seaux de gaz, et de 81 milliards de dinars assurĂ©s par des crĂ©dits bancaires. Lâemprunt en question, outre le fait quâil contribue fortement Ă redynamiser le marchĂ© boursier et les opĂ©rations financiĂšres, reflĂšte « la volontĂ© » du Groupe Sonelgaz de « sâorienter » continuellement vers le marchĂ© financier local et de sâinscrire durablement sur le marchĂ© des obligations. La Sonelgaz est une sociĂ©tĂ© par action (SPA). Elle a bouclĂ© son processus de filialisation. Lâengineering et les systĂšmes dâinformation et de lâimmobilier Ă©taient les derniers mĂ©tiers Ă ĂȘtre filialisĂ©s. La construction du groupe a Ă©tĂ© ainsi parachevĂ©e. Lâengineering tirera certainement profit de la filialisation en question ; il pourrait mieux asseoir son expertise. La maĂźtrise dâĆuvre des projets de rĂ©alisation dâouvrages Ă©nergĂ©tiques (moyens de production dâĂ©lectricitĂ©, de transport dâĂ©lectricitĂ© et de transport du gaz, infrastructures immobiliĂšresâŠ) sera ainsi dĂ©veloppĂ©e, selon un communiquĂ© de presse rendu public par Sonelgaz.
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Par Youcef Salami
La Tribune, Ă©dition du 10 Septembre 2008
# Administrateur | 10/09/2008 | Actualites
C'est parti pour les prĂȘts Ă©tudiants sans caution. Vingt mille prĂȘts d'un montant moyen de 7.500 euros pourront ĂȘtre accordĂ©s aux Ă©tudiants «qui ont un projet professionnel dĂ©fini, avec un diplĂŽme et des dĂ©bouchĂ©s» d'ici Ă dĂ©cembre 2008, a dĂ©clarĂ© lundi la ministre de l'Enseignement supĂ©rieur, ValĂ©rie PĂ©cresse.
Ce prĂȘt est accessible Ă tout Ă©tudiant de moins de 28 ans ressortissant de l'Union europĂ©enne et (sous conditions) de l'Espace Ă©conomique europĂ©en. D'un montant maximal de 15.000 euros, son taux d'intĂ©rĂȘt sera fixĂ© par les banques, en fonction du marchĂ©. Il sera proposĂ© sans condition de ressources, sans demande de caution des parents et son remboursement pourra ĂȘtre diffĂ©rĂ© aprĂšs l'obtention du diplĂŽme.
Deux banques, pour l'instant
Selon le ministĂšre, 5 millions d'euros sont prĂ©vus par l'Etat pour abonder le fonds de garantie, permettant in fine de financer environ 20.000 prĂȘts entre septembre et dĂ©cembre. AprĂšs une «montĂ©e en puissance» du dispositif, 60.000 prĂȘts pourraient ĂȘtre accordĂ©s en 2009.
Deux banques se sont pour le moment engagĂ©es Ă le proposer: la Banque populaire, Ă partir du 15 septembre et CĂ©tĂ©lem Ă partir du 22 septembre. «Ce prĂȘt n'a pas vocation Ă ĂȘtre une rĂ©ponse systĂ©matique pour tous les Ă©tudiants», a prĂ©cisĂ© Ă la presse ValĂ©rie PĂ©cresse. D'autres banques pourraient suivre.
«TrÚs minimaliste»
Selon la ministre, un Ă©tudiant en premiĂšre annĂ©e de filiĂšre gĂ©nĂ©raliste «court un risque d'Ă©chec ou de mauvaise orientation» et donc n'a pas intĂ©rĂȘt à «se retrouver en situation difficile». En revanche, le dispositif vise Ă inciter les Ă©lĂšves «de milieux dĂ©favorisĂ©s» Ă intĂ©grer une classe prĂ©paratoire, selon elle.
La Mutuelle des Ă©tudiants (LMDE) estime que ces prĂȘts Ă©tudiants «ne rĂ©pond(ent) pas aux besoins des Ă©tudiants»: «Le dispositif mis en place par le gouvernement est trĂšs minimaliste. Les Ă©tudiants ont aujourd'hui besoin de rĂ©ponses concrĂštes Ă leurs problĂšmes de pouvoir d'achat, d'accĂšs au logement et Ă la santé».
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Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 09/09/2008 - 07h28
# Administrateur | 10/09/2008 | Actualites
Des pics dépassant les 40 degrés enregistrés dans plusieurs régions
Le dĂ©but du Ramadhan est particuliĂšrement caniculaire. Les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es enregistrĂ©s depuis le dĂ©but du mois de septembre avec des pics enregistrĂ©s hier persisteront aujourdâhui encore, dĂ©passant les 40 degrĂ©s dans certaines rĂ©gions, annonce lâOffice national de mĂ©tĂ©orologie (ONM). La fraĂźcheur est toutefois attendue Ă partir de jeudi, indique cette source. Les fortes chaleurs peuvent ĂȘtre dangereuses pour la santĂ© des personnes fragiles, comme les enfants ou les personnes ĂągĂ©es, câest pourquoi certaines prĂ©cautions doivent ĂȘtre prises. Il est surtout fortement dĂ©conseillĂ© de sâexposer au soleil.
Ainsi, « une vague de chaleur » est attendue, selon la mĂ©tĂ©o, pour la journĂ©e dâaujourdâhui, dans la rĂ©gion du Nord, avec des pics dĂ©passant les 40 degrĂ©s vers lâintĂ©rieur du pays. Cette hausse du mercure est Ă©galement accompagnĂ©e dâun fort taux hygromĂ©trique. Un temps ensoleillĂ© est dâautre part attendu prĂšs des cĂŽtes du centre du pays, assez chaud vers les rĂ©gions proches cĂŽtiĂšres et intĂ©rieures avec quelques cellules orageuses isolĂ©es. Les tempĂ©ratures attendues pour la rĂ©gion du Centre seront en hausse, avec 34 pour la maximale et 28 pour la minimale Ă Alger, 41/26 Ă Tizi Ouzou, 40/24 Ă Chlef, 38/30 Ă BĂ©jaĂŻa et 40/26 Ă Boussaada. Un temps chaud devra caractĂ©riser la rĂ©gion Est du pays, oĂč le mercure connaĂźtra une hausse sensible, avec 40 degrĂ©s pour la maximale attendue sur les cĂŽtes, notamment Ă Skikda et Annaba, souligne le bulletin mĂ©tĂ©o. Des pics de 40 degrĂ©s et plus sont attendus Ă lâintĂ©rieur de la rĂ©gion Est, notamment Ă Guelma (42/26), Constantine (40/21) et Ă TĂ©bessa (40/22). Sâagissant de la rĂ©gion Ouest du pays, il est attendu un temps gĂ©nĂ©ralement ensoleillĂ© Ă partiellement voilĂ© prĂšs des cĂŽtes, avec de rares foyers orageux. En outre, des tempĂ©ratures avoisinant les 30 degrĂ©s sont annoncĂ©es sur le cĂŽtes Ouest, notamment Ă Oran, alors que vers lâintĂ©rieur, les tempĂ©ratures prĂ©vues seront plus importantes, avec 38/24 Ă Tiaret, 36/20 Ă Mascara et 32/22 Ă El Bayadh. LâONM fait part aussi de pics de chaleur dĂ©passant les 40 degrĂ©s dans plusieurs localitĂ©s du sud du pays, particuliĂšrement Ă In Salah avec 45 degrĂ©s pour la maximale et 28 pou la minimale, Hassi Messaoud (44/31), In Guezzam (42/29), Illizi (42/28), Biskra (42/30), GhardaĂŻa (40/26), tandis quâĂ BĂ©char et Tamanrasset, les tempĂ©rature maximales prĂ©vues seront respectivement de 38 et 36 degrĂ©s.
Il est par ailleurs fait Ă©tat de vents assez forts de Sud-Ouest et modĂ©rĂ©s vers lâOuest et de Sud-Est, modĂ©rĂ©s Ă assez forts avec de frĂ©quents soulĂšvements de sable sur le Nord du Sahara et de rafales de vents sous orages. Les services mĂ©tĂ©orologiques prĂ©cisent par ailleurs quâun temps toujours chaud est attendu vers lâest du pays et partiellement voilĂ© Ă lâOuest et au Centre avec tendance orageuse durant le week-end. Dans la wilaya de Jijel, des pics de chaleur jamais atteints ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s hier. Jeudi dernier, le mercure avait atteint les 38,8 degrĂ©s. Une tempĂ©rature exceptionnellement Ă©levĂ©e pour la rĂ©gion. Des pics de chaleur sont Ă©galement annoncĂ©s pour les prochains jours avec des tempĂ©ratures «trĂšs Ă©levĂ©es».
[ source ]
Par Amel Nour
La Tribune, Ă©dition du 10 Septembre 2008
# Administrateur | 08/09/2008 | Actualites
Ces derniers jours ont Ă©tĂ© Ă©prouvants pour beaucoup dâAlgĂ©riens obligĂ©s de rompre le jeĂ»ne Ă la lumiĂšre dâune chandelle vacillante. De nombreuses localitĂ©s du centre du pays (Alger, BoumerdĂšs, BĂ©jaĂŻa, Tizi Ouzou et Blida) ont Ă©tĂ© plongĂ©es durant quelques heures dans « le noir ». Le mĂȘme problĂšme a fait des siennes encore samedi. Ces coupures intempestives dâĂ©lectricitĂ© qui interviennent en plein mois de Ramadhan nâont pas manquĂ© de susciter le courroux des citoyens. Exemple Ă©difiant : privĂ©s du match dĂ©cisif mettant aux prises lâAlgĂ©rie et le SĂ©nĂ©gal, en raison dâune coupure dâĂ©lectricitĂ©, des jeunes mĂ©contents Ă Bordj El Kiffan ont perturbĂ© la circulation routiĂšre en coupant la route des heures durant.
MĂȘme les citoyens de Khemis El Khechna ont eu droit au black-out obligeant la population locale Ă recourir aux « cierges ». Dans la ville de AĂŻt Amrane, dans la daĂŻra de ThĂ©nia, câest carrĂ©ment lâĂ©meute pour les mĂȘmes raisons. Les jeunes sont sortis durant la nuit du vendredi pour exprimer leur colĂšre sur la RN5, en pointant du doigt les coupures rĂ©currentes dâĂ©lectricitĂ© et dâeau. Au niveau de la sociĂ©tĂ© nationale de distribution de lâĂ©lectricitĂ© et du gaz, Sonelgaz, les responsables justifient ces perturbations sur le rĂ©seau par « les mauvaises conditions climatiques » du week-end dernier, ayant entraĂźnĂ© « la chute de pylĂŽnes Ă©lectriques de haute tension dans la rĂ©gion centre ». Du moins, câest ce qui est soulignĂ© dans un communiquĂ© de Sonelgaz, qui se montre peu prolixe sur cet incident.
Ces responsables refusent de parler de dĂ©lestage, alors que beaucoup de connaisseurs soutiennent le contraire et sont persuadĂ©s que les perturbations dureront encore un certain temps. LâattachĂ©e de presse de Sonelgaz, Melle Ouyahia, a affirmĂ© pour sa part que « tout rentrera dans lâordre Ă partir de demain matin ». Il va sans dire que ces perturbations dans lâalimentation en Ă©lectricitĂ© du centre du pays ont eu des rĂ©percussions dommageables sur la conservation des produits pĂ©rissables, notamment la rupture de la chaĂźne de froid et encore sur le matĂ©riel Ă©lectromĂ©nager.
De nombreux citoyens ont dĂ©jĂ exprimĂ© leur colĂšre pour avoir « perdu » une TV ou une cuisiniĂšre suite Ă des sur-tensions. Plus grave encore, des scĂšnes de violence et de vol sur les devantures des magasins durant « lâintermĂšde noir » ont Ă©tĂ© signalĂ©es dans certaines localitĂ©s. Avec ce nouveau « black-out » intermittent et partiel du centre du pays, les citoyens redoutent le fĂącheux remake de la « coupure nationale » de fĂ©vrier 2002. MĂȘme si Sonelgaz prĂ©vient toujours Ă travers des communiquĂ©s la population sur dâĂ©ventuels dĂ©sagrĂ©ments, il nâen reste pas moins que la rĂ©currence de ces coupures pose avec acuitĂ© le problĂšme des capacitĂ©s rĂ©elles de Sonelgaz Ă rĂ©pondre convenablement Ă la demande sans cesse croissante sur la consommation Ă©lectrique.
Depuis lâadoption dâune loi consacrant lâouverture totale du secteur de lâĂ©lectricitĂ© Ă la concurrence et Ă lâinvestissement privĂ© en 2002, les groupes Ă©trangers se comptent sur les doigts de la main. Il sâagit de la sociĂ©tĂ© Kahrama, dont lâamĂ©ricain Black&Veatch dĂ©tient 80% du capital, qui a rĂ©alisĂ© une usine combinĂ©e de production dâĂ©lectricitĂ© et de dessalement de lâeau de mer Ă Arzew, de la sociĂ©tĂ© SKS (Shariket Kahraba Skikda), crĂ©Ă©e pour dĂ©velopper le projet dâune centrale Ă©lectrique de 825 MW de Skikda, dĂ©tenue Ă 20% par SNC-Lavalin, 80% rĂ©partis entre Sonatrach, Sonelgaz et AEC et enfin la sociĂ©tĂ© SKH (Shariket Kahraba Hadjret Ennous), dĂ©tenue Ă 51% par le consortium canado-Ă©mirati SNC-Lavalin-Mubadala, et Ă 49% par lâAEC pour la construction et lâexploitation de la centrale de Hadjret Ennous de 1200 MW.
[ source ]
Par Hocine Lamriben
La Tribune, Ă©dition du 08 Septembre 2008
# Administrateur | 07/09/2008 | Actualites
AĂŻn Taya : Un sĂ©isme dans la matinĂ©e dâhier
Une secousse tellurique dâune magnitude de 3 degrĂ©s sur lâĂ©chelle ouverte de Richter a eu lieu, hier, Ă 11h 47 Ă AĂŻn Taya dans la wilaya dâAlger, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et gĂ©ophysique (CRAAG) dans un communiquĂ© repris par lâAPS. LâĂ©picentre de cette secousse a Ă©tĂ© localisĂ© Ă 6 km au nord-est de AĂŻn Taya, prĂ©cise la mĂȘme source.
[ source ]
Par N. B. - bureau de Paris
El Watan, Ă©dition du 07 Septembre 2008
# Administrateur | 06/09/2008 | Actualites
Réchauffement climatique : Les glaciers des Pyrénées disparaissent
Les glaciers des Pyrénées, chaßne montagneuse entre l'Espagne et la France, sont condamnés à disparaßtre avant 2050 à cause du réchauffement climatique, d'aprÚs une étude scientifique publiée hier.
"La montĂ©e progressive de la tempĂ©rature âun total de 0,9 degrĂ© Celsius de 1890 jusqu'Ă maintenant â confirme que les glaciers pyrĂ©nĂ©ens disparaĂźtront avant 2050", expliquent des scientifiques espagnols sur un site Internet spĂ©cialisĂ©.
Cette disparition est la conséquence du "réchauffement climatique que nous sommes en train de vivre", estime le professeur de l'Université de Cantabrie Juan José Gonzalez Trueba, qui a dirigé l'étude.
"Les hautes montagnes sont des espaces particuliÚrement sensibles aux changements climatiques et environnementaux et dans cet espace, l'évolution des glaciers (...) est un des indicateurs les plus efficaces pour mettre en évidence le réchauffement global que nous vivons actuellement" explique le scientifique.
"Entre 1880 et 1980, au moins 94 glaciers ont disparu dans la PĂ©ninsule ibĂ©rique et des annĂ©es 80 jusqu'Ă nos jours, 17 autres glaciers ont disparu", d'aprĂšs le site. Il n'existe aujourd'hui plus que 21 glaciers, tous dans les PyrĂ©nĂ©es, 10 cĂŽtĂ© espagnol et 11 cĂŽtĂ© français, qui occupent une surface totale de 450 hectares. Le glacier le plus au sud de l'Europe qui Ă©tait situĂ© dans la Sierra Nevada (Espagne), a disparu au dĂ©but du 20e siĂšcle tandis que dans les Pics d'Europe, des glaciers relevĂ©s par des voyageurs et naturalistes Ă la fin 19e, ne sont plus Ă©galement qu'un souvenir, selon la mĂȘme source.
La communauté scientifique est quasi unanime pour lier le réchauffement climatique actuel à l'activité industrielle humaine.
[ source ]
EL MOUDJAHID, Ă©dition du 06 Septembre 2008
# Administrateur | 05/09/2008 | Actualites
SONDAGE
65 % des Français préfÚrent vivre à la campagne
A l'occasion de la premiÚre édition des "Matinales du Ministre", un sondage réalisé par l'institut TNS Sofres pour le ministÚre du Logement et de la Ville, publié jeudi 4 septembre, montre que 65 % des Français estiment qu'il est plus agréable pour une famille avec enfants de vivre à la campagne plutÎt qu'en ville.
Ce chiffre s'explique par la préférence des personnes interrogées pour "l'espace et la verdure" de la campagne aux "services et loisirs" offerts par les villes.
Le sondage montre Ă©galement que 57% des personnes interrogĂ©es considĂšrent que la qualitĂ© de vie en ville s'est dĂ©gradĂ©e depuis vingt ans. Le coĂ»t du logement arrive trĂšs largement en tĂȘte des prioritĂ©s citĂ©es pour amĂ©liorer la vie des familles en ville avec 67%, contre 34% pour la sĂ©curitĂ© des habitants ou 31% pour l'environnement et la pollution.
Les Français sont également plus nombreux à trouver que les villes sont plutÎt "bien adaptées" pour les jeunes (66%), les familles avec adolescents (64%), les familles avec enfants en bas ùge (56%) et les femmes seules avec enfants (53%).
L'appréciation s'inverse pour les personnes ùgées, les familles de 3 enfants et plus et les familles à faibles revenus, les personnes interrogées étant plus nombreuses à trouver les villes "mal adaptées" aux besoins de ces trois catégories de population.
- Le sondage a été réalisé auprÚs d'un échantillon de 1.000 personnes ùgées de 18 ans et plus, construit selon la méthode des quotas par interviews en face-à -face, les 27 et 28 août.
[ source ]
Photo : (c) AFP
NOUVELOBS.COM | 04.09.2008 | 15:25
# Administrateur | 05/09/2008 | Actualites
La canicule pendant le ramadan en AlgĂ©rie. (JPEG) Les spĂ©cialistes en nutrition recommandent de se prĂ©parer dĂ©jĂ mentalement, quelques jours avant le dĂ©but du ramadan et surtout de bannir les excĂšs et avoir des repas Ă©quilibrĂ©s. Avec la hausse des tempĂ©ratures en AlgĂ©rie, il faut Ă©viter la dĂ©shydratation. Ceci aussi bien pour les personnes en bonne santĂ© que celles souffrant de maladies chroniques ou les personnes ĂągĂ©es. Les mĂ©decins sont formels, il ne sert Ă rien de sâalimenter en excĂšs, en ayant Ă lâesprit de faire des rĂ©serves ou de penser que le jeĂ»ne fait office de rĂ©gime. Il faut penser surtout Ă rĂ©hydrater son corps surtout en pĂ©riode de grandes chaleurs. Ainsi la tradition de rompre le jeĂ»ne avec de la datte et du lait est fortement recommandĂ©e, avec consommation de liquides qui aident lâorganisme a se rĂ©hydrater. En fait, sont mis a lâindex les repas trop copieux, avec consommation excessive de produits gras ou sucrĂ©s. Ces derniers sont mĂȘme particuliĂšrement dangereux pour les personnes souffrant de maladies chroniques.
Le Dr Brouri, de la Protection civile, appellera les jeĂ»neurs a la prudence et les personnes malades Ă respecter leur rĂ©gime alimentaire et la prise de leurs mĂ©dicaments. « A chaque mois de ramadan, nous avons des interventions rĂ©currentes qui concernent notamment les personnes atteintes de maladies chroniques, tels que les diabĂ©tiques et les hypertendus. Ces derniers nĂ©gligent la prise de mĂ©dicaments », explique le mĂ©decin de la Protection civile. Il prĂ©cisera en outre que vers 14 heures et 18 heures, les « alertes » et les interventions se multiplient en raison de cas dâhypoglycĂ©mie. « Nos Ă©quipes rĂ©pondent durant le mois de ramadan souvent Ă des appels concernant des cas dâĂ©vanouissement et mĂȘme dâaccidents cardio-vasculaires. Cet Ă©tat de fait est aussi engendrĂ© par lâĂ©tat de stress dans lequel se trouvent les jeĂ»neurs », souligne notre interlocuteur. Ceci alors que des cas de dĂ©shydratation sont signalĂ©s au niveau des wilayas cĂŽtiĂšres et au sud du pays. Pour Ă©viter ce dĂ©sagrĂ©ment, le mĂ©decin de la Protection civile recommande notamment dâeffectuer les longs trajets de nuit et dâĂ©viter, pour les sujets sensibles, une exposition Ă la lumiĂšre.
[ source ]
SynthĂšse de Rayane, DâaprĂšs le Soir dâAlgĂ©rie
algerie-dz, Ă©dition du 5 Septembre 2008
# Administrateur | 03/09/2008 | Actualites
XIIIe congrĂšs mondial de lâeau Ă Montpellier (France) : La sĂ©cheresse aux portes de la MĂ©diterranĂ©e
PrĂšs dâun millier de scientifiques venus dâune centaine de pays se penchent sur la question de lâeau et les multiples pressions que cette ressource subit jusquâĂ devenir lâ« or bleu ». Depuis des annĂ©es, lâun des objectifs majeurs des congrĂšs mondiaux de lâeau organisĂ©s par lâIWRA a Ă©tĂ© de proposer une plateforme ouverte de discussions et de dĂ©bats entre scientifiques, opĂ©rateurs et dĂ©cideurs des pays dĂ©veloppĂ©s et en voie de dĂ©veloppement intĂ©ressĂ©s par lâavancement et lâapplication des connaissances pour rĂ©soudre les problĂšmes relatifs Ă lâeau dans le monde », a dĂ©clarĂ© Cecilia Tortajada, la prĂ©sidente de lâAIRA, Ă lâouverture du congrĂšs. Les problĂšmes relatifs Ă lâeau sont multiples, issus en gros des changements climatiques et des activitĂ©s de lâhomme. La consommation mondiale en eau sâaccroĂźt deux fois plus que la population.
ConsĂ©quence : la ressource se rarĂ©fie et 1,3 milliard de personnes nâont pas accĂšs Ă lâeau potable dans le monde ; 4 autres milliards ne sont mĂȘme pas raccordĂ©s Ă un rĂ©seau dâassainissement. Certains pays mĂ©diterranĂ©ens, notamment du Sud, sont en situation de pĂ©nurie et dâautres en situation de tension. Les pays du sud de la MĂ©diterranĂ©e ne disposent que de 13% des eaux disponibles dans cette zone. Le Plan bleu rĂ©vĂšle que la pĂ©nurie sera aggravĂ©e dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient pour atteindre 50 km3 en 2025. Si les choses restent en lâĂ©tat, la pĂ©nurie concernera 46% de la population de la MĂ©diterranĂ©e, soit 250 millions dâhabitants. Aux problĂšmes inhĂ©rents Ă la gestion et Ă lâutilisation de lâeau viennent se greffer les effets du rĂ©chauffement climatique. « 90% des catastrophes sont dâorigines mĂ©tĂ©orologique ou hydrologique », a notĂ© Michel Jarraud, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâOrganisation mondiale de la mĂ©tĂ©orologique (OMM), au cours dâun point de presse. Avant la fin du siĂšcle, les scientifiques sâattendent Ă avoir une augmentation de tempĂ©rature de lâordre de 2,5° Ă 4,5°.
Une projection est faite Ă partir de diffĂ©rents scĂ©narios basĂ©s sur les choix socioĂ©conomiques des diffĂ©rents Etats, dont ceux qui nâoptent pas pour les Ă©nergies renouvelables et la limitation des gaz Ă effet de serre. Les consĂ©quences du stress hydrique seront aggravĂ©es pour la plupart des pays, dont ceux du Sahel, tandis que les pays bien arrosĂ©s risquent dâavoir encore plus dâeau. « LâĂ©cart entre les uns et les autres risque de sâaccentuer », avertit M. Jarraud. Lâimpact du rĂ©chauffement climatique sur la planĂšte continuera Ă faire des « rĂ©fugiĂ©s climatiques » et le risque de sĂ©cheresse sera accru dans le Bassin mĂ©diterranĂ©en, entre autres rĂ©gions. En Europe, câest la canicule exceptionnelle qui a touchĂ© la France en 2003 qui risque de se rĂ©pĂ©ter frĂ©quemment. Pour Mme Tortajada, « des solutions profitables et adĂ©quates aux problĂšmes dâeau de plus en plus complexes dans le monde peuvent ĂȘtre trouvĂ©es ». « Il nây a pas de solutions universelles », dit-elle, suggĂ©rant que les scientifiques en proposent quelques-unes, bien quâelles ne soient pas applicables partout.
Dans son champ dâaction, lâOMM donne la prioritĂ© au programme de prĂ©vention des catastrophes naturelles par lâencouragement des systĂšmes dâalerte prĂ©coce. Une option qui donne une certaine satisfaction et dont lâefficacitĂ© a Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©e au Bangladesh, qui sâest dotĂ© de plateformes surĂ©levĂ©es permettant de limiter les dĂ©gĂąts humains lors des inondations et autres tsunamis. « Ces 5 derniĂšres annĂ©es, le nombre de morts a Ă©tĂ© divisĂ© par 5 et le coĂ»t Ă©conomique, lui, a Ă©tĂ© multipliĂ© par 20 Ă 50 », apprend le SG de lâOMM, reconnaissant que lâĂ©conomie est vulnĂ©rable aux catastrophes. La mise en place des programmes de prĂ©vention pĂšse cependant sur les capacitĂ©s budgĂ©taires de certains pays. « Un euro dâinvesti dans la prĂ©vention des catastrophes naturelles fait Ă©conomiser aux Etats 7 euros dans les activitĂ©s dâaprĂšs-catastrophe », soutient M. Jarraud. Y a-t-il prise de conscience dans les pays sud-mĂ©diterranĂ©ens ?
« Ce nâest pas suffisant. Les dĂ©cisions ne prennent pas suffisamment en considĂ©ration les donnĂ©es scientifiques », rĂ©pond M. Jaraud, dont lâorganisation se dit capable dâaider Ă optimiser les luttes contre certaines Ă©pidĂ©mies en Afrique occidentale, comme la mĂ©ningite, si les dĂ©cideurs agissent sur la base des donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques quâelle fournit avant de lancer les campagnes de vaccination.
[ source ]
Par K. Mejdoub, envoyé spécial à Montpellier (France).
El Watan, Ă©dition du 03 Septembre 2008
# Administrateur | 03/09/2008 | Actualites
Mis au point par lâentreprise de cartographie DZmap : La Cigogne, nouveau plan-guide dâAlger
« Disponible dans les librairies et dans les grands kiosques qui vendent la presse Ă©trangĂšre, pour 350 DA, il sâadresse aux touristes dâaffaires, trĂšs demandeurs de ce type de plan, et aux entreprises qui fonctionnent avec un service de livraison ou encore aux chauffeurs de taxi », explique Mohamed Safar Zitoun, chargĂ© de la commercialisation du guide. Les rues des principales communes dâAlger, dont Bab El Oued, Ben Aknoun, El Madania, Hussein Dey, Hydra, Oued Koriche ou encore Sidi Mâhamed, sont classĂ©es par ordre alphabĂ©tique et lâindex renvoie Ă un numĂ©ro de page et de quadrillage, en complĂ©ment dâun plan global de la ville dans les pages dĂ©pliables de la couverture.
A noter : le guide prĂ©sente un plan dĂ©taillĂ© de La Casbah. Madani Safar Zitoun, sociologue urbain, prĂ©sente Ă©galement de petits textes sur les sites les plus touristiques de la ville, en arabe, français et anglais, comme les grottes CervantĂšs, le Palais des RaĂŻs, la mosquĂ©e de la PĂȘcherie⊠illustrĂ©s par des aquarelles de Youcef Chaouati. Une page est Ă©galement consacrĂ©e au tracĂ© du futur tramway, prĂ©vu fin 2008, oĂč sont aussi inscrites les bouches du mĂ©tro. Enfin, le plan comprend une sĂ©rie de numĂ©ros utiles â urgences, hĂŽpitaux, transports, banquesâŠEn plus de lâĂ©dition papier du guide, un plan de ville interactif est aussi disponible sur www.dzmap.org. En cliquant sur un thĂšme (rue, sociĂ©tĂ©, ambassade, ministĂšre, administration/service) ou dâune commune, le serveur vous donne le plan trĂšs localisĂ©, sur lequel vous pouvez vous dĂ©placer du nord au sud et de lâest Ă lâouest, zoomer ou reculer.
« Plusieurs autres projets devraient ĂȘtre lancĂ©s dâici la fin de lâannĂ©e, espĂšre Mohamed Safar Zitoun, dont une carte routiĂšre touristique dâAlgĂ©rie, actualisĂ©e avec tout le rĂ©seau routier ainsi que des plans dâautres grandes villes. Nous projetons Ă©galement dâĂ©tendre les plans Ă toute lâagglomĂ©ration algĂ©roise mais lâidĂ©e est encore Ă lâĂ©tude. » Pour lâinstant, la prioritĂ© de Dzmap reste lâactualisation des donnĂ©es. Une Ă©dition 2009 du guide-plan La Cigogne est dĂ©jĂ programmĂ©e pour lâan prochain.
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Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, Ă©dition du 03 Septembre 2008
# Administrateur | 01/09/2008 | Actualites
Retour des immigrés : La valse continue
Paris : De notre bureau
A lâintĂ©rieur de lâaĂ©roport dâOrly Sud, les gens Ă©touffent malgrĂ© la climatisation. A la sortie 1, les familles venues attendre leurs proches discutent entre elles. Ce vendredi, Ă 21h 40, la discussion tourne principalement autour de la mĂ©tĂ©o et des passagers qui nâarrivent pas. Deux vols en provenance dâAlger sont attendus. Une demi-heure plus tard, pas le moindre passager. Les regards sont fixĂ©s sur la porte dâoĂč les arrivants devraient sortir. Une certaine fĂ©brilitĂ©.
« Ce nâest pas grave comme retard, câest la demi-heure syndicale », sâesclaffe un vieux monsieur. Les plus impatients harcĂšlent le bureau dâinformation. Lâagent fait montre dâune patience stoĂŻque : « Oui, le vol dâAigle Azur est dans les temps, celui dâAir AlgĂ©rie aussi. Les passagers sortiront dans 30 Ă 40 minutes, le temps de rĂ©cupĂ©rer leurs bagages et de passer Ă la PAF. » Il rĂ©pĂšte sa phrase avec un sourire dĂ©sabusĂ©. Des passagers franchissent enfin la porte. Fausse alerte : des tĂȘtes blondes revenant de vacances du Maroc. Le vieux monsieur sâapproche du bureau dâinformation et se lance dans la rĂ©organisation de lâaĂ©roport dâOrly. Ses explications sont Ă©coutĂ©es poliment par lâagent. Dans un français approximatif, il dĂ©veloppe son plan tout en cherchant du regard lâapprobation de la foule. Personne ne fait attention.
Les fumeurs sortent patienter dehors. Effet double aquarium. DerriĂšre la vitre, les fumeurs sont plus crĂ©dibles en poissons que ceux qui sont restĂ©s Ă lâintĂ©rieur du bĂątiment. La rentrĂ©e scolaire est prĂ©vue pour le 4 septembre. Les AlgĂ©riens et les Franco-AlgĂ©riens vivant en France, appelĂ©s abusivement immigrĂ©s ou « zimigrĂ©s » des deux cĂŽtĂ©s de la MĂ©diterranĂ©e, rentrent de leur pays dâorigine. Hamid est venu avec sa fille de dix ans attendre sa famille partie deux mois en Kabylie. « Câest la troisiĂšme annĂ©e quâon subit les vacances sĂ©parĂ©es, pouvoir dâachat oblige. Cet Ă©tĂ©, mon Ă©pouse, ma fille benjamine et ma mĂšre ont fait le voyage. CoĂ»t total : 3000 euros entre le voyage et les frais, satanĂ©s cadeaux compris », ironise Hamid. Cadre dans une entreprise publique, il avoue avoir des difficultĂ©s Ă dĂ©gager un budget pour les vacances. « Le mois de septembre est toujours difficile. RentrĂ©e scolaire, taxe fonciĂšre, taxe dâhabitation, impĂŽts, tout arrive en mĂȘme temps. Il faut se serrer la ceinture et attendre le 13e mois. »
Les langues se dĂ©lient, lâattente risque de durer. Azzedine attend avec impatience lâarrivĂ©e de son Ă©pouse. « Nous nous sommes mariĂ©s il y a plus dâun an Ă Oran. Elle nâa eu son visa quâen juillet dernier. Jâai Ă©courtĂ© mes vacances pour prĂ©parer sa venue. Le plus dur commence pour nous. Câest la premiĂšre fois que nous allons vivre rĂ©ellement ensemble. » Mouvement de foule. Une centaine de personnes se ruent vers le pĂ©rimĂštre dâarrivĂ©e. Le vieux monsieur regarde sa montre et note Ă haute voix que le retard est de presque deux heures. Sourires dans la foule. Les passagers du vol Air AlgĂ©rie sont les premiers Ă franchir la porte. Embrassades maladroites, hĂ©sitantes. Un jeune amoureux lance Ă son amie qui vient de dĂ©barquer une dĂ©claration dâamour pour le moins surprenante : « Je suis tellement content de te voir, comme si je voyais mes parents. Je suis trĂšs Ă©mu ! Cela fait prĂšs de trois mois, une Ă©ternitĂ©... » Son amoureuse, encore sous le coup de lâĂ©motion des retrouvailles, ne relĂšve pas. Une vieille dame sur un fauteuil roulant poussĂ© par un jeune agent dâaccueil retrouve son fils et commence Ă lui donner des nouvelles, tout en lâembrassant.
Hamid rĂ©conforte sa fille, fatiguĂ©e. Lui aussi commence Ă sâirriter. Il est 23h. Plus de discussion. La fatigue a dĂ©couragĂ© les plus patients. Sort enfin une vieille dame poussant devant elle un chariot rempli de produits mĂ©nagers. On scrute son chariot de toutes parts. Elle sâaffole. Ses bagages portent lâĂ©tiquette Aigle Azur. Elle confirme, Ă demi-rassurĂ©e. Elle est sauvĂ©e par son petit-fils qui court vers elle en criant « Azu ! Azu ! ». Un quart dâheure plus tard, il ne reste presque plus personne dans le hall. Hamid respire. Sa famille est enfin au complet. Un adieu et direction le parking. « Les enfants sont fatiguĂ©s, il faut quâils dorment. Et dire que lâannĂ©e prochaine, câest rebelote ! », sâamuse-t-il.
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Par RĂ©mi Yacine
El Watan, Ă©dition du 1er Septembre 2008
# Administrateur | 29/08/2008 | Actualites
Les nouveaux honoraires des notaires font grincer des dents
Les frais inhérents à certains actes notariés ont augmenté. Un nouveau barÚme fixant les honoraires du notaire est entré en application à la faveur du décret exécutif n°08-243 du 3 août 2008, paru dans le journal officiel, le 6 du mois en cours. Selon les échos émanant du milieu professionnel, le passage effectif à la nouvelle tarification officielle n'a pas encore eu lieu, du fait que bon nombre de notaires n'en sont pas encore suffisamment informés. En revanche, certains professionnels, confie-t-on, n'ont pas attendu les traditionnelles rencontres qu'a l'habitude d'organiser la chambre nationale des notaires en pareilles circonstances pour donner des éclairages sur les nouveaux tarifs et ont d'ores et déjà procédé à un réajustement de leur «compteur». Ce qui n'a pas été sans provoquer quelques grincements de dents chez les clients, «désagréablement surpris» par la nouvelle majoration. Toutefois, du cÎté de l'ordre moral et professionnel de la corporation, on assure que cette «phase de flottement» va bientÎt prendre fin à la faveur des regroupements de concertation et de sensibilisation qui auront lieu à l'échelle nationale comme au niveau territorial.
Il est Ă noter que les paramĂštres de calcul des honoraires du notaire n'ont pas changĂ©. Ils sont toujours dĂ©terminĂ©s selon la nature de l'acte, ou sur la valeur retenue pour la liquidation des droits d'enregistrement lorsque cette valeur est supĂ©rieure. Ils comprennent la rĂ©munĂ©ration de l'Ă©laboration et de rĂ©daction de l'acte, ainsi que l'accomplissement des formalitĂ©s affĂ©rentes. La loi fait obligation au notaire, sous peine de poursuites disciplinaires, de remettre aux parties, mĂȘme si celles-ci ne le rĂ©clament pas, un reçu dĂ©taillĂ© de la prestation mentionnant les opĂ©rations comptables en particulier. Il doit, en outre, afficher le tableau de la tarification officielle des honoraires, dans un endroit apparent de l'office, pour permettre aux clients de le consulter. Il est interdit au notaire, ajoute l'article 8 du dĂ©cret susmentionnĂ©, de percevoir en raison de sa profession, tout honoraire en dehors de ceux qui ont Ă©tĂ© prĂ©vus par la tarification officielle.
DĂ©tails sur les nouveaux tarifs
Par exemple, pour le contrat de location notariĂ©, ou le bail, la nouvelle rĂ©munĂ©ration du notaire est fixĂ©e, dans le cas d'un «bail de grĂ© Ă grĂ© Ă durĂ©e ferme» (catĂ©gorie A) Ă la proportion de 1 % du montant de la transaction si celui-ci est infĂ©rieur Ă 500.000 DA et Ă 0,75% s'il dĂ©passe ce montant. Pour le «bail par adjudication», cahier des charges compris, les proportions respectives sont dĂ©sormais de 3 % et 4,50 %. En matiĂšre de cession de bail sur les annĂ©es restant Ă couvrir, les honoraires du notaire sont fixĂ©s par la nouvelle rĂ©glementation Ă 1,50 % et 0,50 %, suivant que le montant est infĂ©rieur ou supĂ©rieur Ă 500.000 DA, et ce, pour le bail de la catĂ©gorie A. Pour celui de la catĂ©gorie B, ces taux sont respectivement de 3 % et 1,50 %. En ce qui concerne la cession de parts sociales et de droits sociaux, le nouveau tarif des honoraires du notaire fixe la taxe proportionnelle qui revient au notaire Ă 1,50 % (montant de la transaction infĂ©rieur Ă 500.000 DA), 1 % (entre 500.001 DA et 1.000.000 DA) et 0,50 au-delĂ . Toujours en matiĂšre des affaires de sociĂ©tĂ©, s'agissant du compte d'administration, la taxe proportionnelle du notaire est dĂ©sormais de 2 % et 0,50 %, suivant que le montant est infĂ©rieur ou supĂ©rieur Ă 500.000 DA. Pour les actes notariĂ©s relatifs au statut personnel, cet axe est respectivement de 1 % et 0,50 % pour la constitution de pension alimentaire, et 1 % sur la dot pour le contrat de mariage. Pour ce qui est de l'ouverture d'un crĂ©dit ou d'un prĂȘt conditionnel, les honoraires du notaire s'Ă©lĂšvent Ă 2,50 % du montant si celui-ci est au-dessous de 500.000 DA, 1 % s'il est entre 500.001 et 1000.000 DA et, enfin, 1 % s'il est au-dessus.
Pour l'acte notarié relatif au certificat de propriété, le notaire a droit à 1,50 % du montant du bien si celui-ci est au-dessous de 500.000 DA et à 0,25 s'il en est au-dessus.
Par ailleurs, Les frais des consultations juridiques ont été fixés à 2.000 DA. Pour ce qui est des ventes de gré à gré d'immeubles, de fruits et récoltes, meubles et objets mobiliers en général, fonds de commerce, navires et bateaux, valeurs industrielles et commerciales et autres droits incorporels, les taux appliqués sont de 3 % lorsque la valeur est comprise entre 1 et 500.000 DA et à 2 % pour les montants allant de 500.001 à 1.000.000 DA, et 1 % pour les montants supérieurs. Quant aux ventes par adjudication, le tarif est de 6 % pour les montants variant entre 1 et 500.000 DA, 4 % pour les montants entre 500.001 et 1.000.000 DA et 2% pour les montants supérieurs. Concernant les tirages au sort des lots, les taux sont
de 1,50 %, 1 % et 0,50 % pour les mĂȘmes montants dĂ©jĂ citĂ©s. A noter que cela est valable seulement dans le cas oĂč cette opĂ©ration a Ă©tĂ© la seule pour laquelle le notaire a Ă©tĂ© commis.
Pour ce qui est du testament, le tarif de la rédaction de l'acte a été fixé à 3.000 DA. La taxe requise pour la rédaction de l'acte est de 3 % pour un montant de 1 à 500.000 DA, 2 % pour un montant allant de 500.001 à 1.000.000 DA et de 1 % pour les montants supérieurs.
En ce qui concerne les actes de sociĂ©tĂ©, plusieurs catĂ©gories sont prĂ©vues. Pour la constitution, l'augmentation de capital et la fusion de sociĂ©tĂ©s, les taux sont de 5 % pour les valeurs de 1 Ă 200.000 DA, 1 % de 200.001 Ă 300.000 DA, 0,70 % de 300.001 Ă 400.000 DA, 0,60 % de 400.001 Ă 500.000 DA, 0,50 % de 500.001 Ă 1.000.000 DA et plus. Pour ce qui est du retrait d'indivision, ChofaĂą, les taux fixĂ©s sont de 2 % et 1 % pour les montants variant entre 1 Ă 500.000 DA et plus. Quant aux tarifs relatifs aux mainlevĂ©es, ceux-ci sont de 3.000 DA. D'autre part, les tarifs du lotissement, avec tirage au sort ou Ă l'amiable sont fixĂ©s Ă 3 %, 2 % et 1 % pour les mĂȘmes montants citĂ©s ci-dessus. S'il n'y a pas de tirage au sort, les taux varient entre 1,50 % et 0,50 %.
[ source ]
par H. SaaĂŻdia
Le Quotidien d'Oran, Ă©dition du 28 AOUT 2008
# Administrateur | 27/08/2008 | Actualites
Les prix des produits alimentaires ont grimpĂ© de plus de 6% entre septembre 2007 et mai 2008, selon une enquĂȘte de l'UFC-Que Choisir publiĂ©e dans le mensuel de l'association de consommateurs datĂ© de septembre. Cette enquĂȘte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e auprĂšs de 1.145 magasins, elle est basĂ©e sur 67.411 prix relevĂ©s. LâInsee avait de son cĂŽtĂ© annoncĂ© mi-aoĂ»t une augmentation de 6,4% sur un an.
Selon lâUFC-Que Choisir, le champion de lâenvolĂ©e des prix est Monoprix (+9%). Hyper U/Super U, Carrefour, Cora, GĂ©ant Casino et Auchan ont augmentĂ© les tarifs de plus de 7%. Les supermarchĂ©s Atac (Auchan) affichent des hausses plus modestes (+4%), tout comme IntermarchĂ© et Leclerc, qui ont haussĂ© leurs prix de respectivement 5,5% et 5,8%.
La flambée des prix des matiÚres premiÚres agricoles est la cause principale.
Lâespoir de la LME
Le gouvernement espÚre freiner cette envolée avec la loi de modernisation de l'économie (LME), adoptée cet été et désormais applicable. Elle autorise les distributeurs à négocier les tarifs de leurs fournisseurs, ce que les enseignes n'avaient pas le droit de faire depuis 1996. Les distributeurs, menés par Leclerc, avaient réclamé cette réforme, promettant qu'elle porterait ses fruits rapidement.
Carrefour a d'ores et dĂ©jĂ lancĂ© l'offensive, en sâengageant la semaine derniĂšre Ă baisser les prix jusqu'Ă 20% sur 300 produits de grandes marques. «La LME va permettre une concurrence sur les produits de grandes marques. Les produits Ă marque de distributeurs ne devraient plus augmenter si les matiĂšres premiĂšres n'augmentent pas», a commentĂ© JĂ©rĂŽme BĂ©dier, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration des entreprises du commerce et de la distribution.
Pour lui, cet Ă©tude de lâUFC-Que Choisir nâest pas une rĂ©vĂ©lation : «Personne ne conteste les hausses depuis le dĂ©but de l'annĂ©e.» Il ajoute Ă©galement que «les industriels de grandes marques sont conscients que le consommateur ne suivra pas les hausses de prix»
Les consommateurs sâadaptent
Câest dĂ©jĂ le cas. Depuis quelques mois, les consommateurs s'adaptent, rĂ©duisent les volumes achetĂ©s, s'approvisionnent davantage chez les discounters et achĂštent plus de marques des distributeurs, 24% moins chĂšres que les grandes marques, selon des cabinets d'Ă©tudes.
La hausse des prix semble également liée à un manque de concurrence entre enseignes. La nouvelle loi prévoit une plus grande liberté, puisque les magasins de moins de 1.000 m2 pourront ouvrir sans demander d'autorisation, contre un seuil de 300 m2 auparavant.
«Il faut que tous les acteurs jouent le jeu», a estimé Thierry Saniez, délégué général de l'association de consommateurs CLCV, qui déplore un manque de transparence dans la formation des prix. Son association a aussi réclamé mardi «une juste répercussion» des baisses des prix des matiÚres premiÚres constatées ces derniers mois sur les prix aux consommateurs.
Les derniÚres mesures ont été des échecs
Pas facile de stopper lâinflation. Une autre loi, adoptĂ©e fin 2007 et appliquĂ©e depuis mars 2008, qui donnait plus de marge de manoeuvre aux distributeurs pour baisser les prix, n'a eu que trĂšs peu d'influence sur les Ă©tiquettes.
Les derniers signaux ne sont pas encourageants. Une étude du cabinet Nielsen, réalisée pour l'hebdomadaire spécialisé LSA à paraßtre jeudi, montre que les prix des produits alimentaires ont encore augmenté en juillet (+4%), aprÚs +3,9% en juin.
[ source ]
Avec AFP
20Minutes.fr, Ă©ditions du 26/08/2008 - 19h50
# Administrateur | 26/08/2008 | Actualites
Algérie : les maisons non achevées dans un délai de cinq ans seront rasées
Le gouvernement veut mettre fin au dĂ©sordre et Ă l'anarchie qui rĂšgne dans le secteur de la construction. Les constructions non achevĂ©es sont dĂ©sormais dans la ligne de mire du ministĂšre de l'urbanisme qui doit envoyer bientĂŽt sur le terrain des brigades spĂ©cialisĂ©es dans la contrĂŽle de conformitĂ© des habitations, comme prĂ©vue par une loi relative Ă l'achĂšvement des constructions qui dâĂȘtre publiĂ©e au Journal officiel.
L'annonce a Ă©tĂ© faite, mardi 26 aoĂ»t, par le ministre de l'habitat et de l'urbanisme Nourredine Moussa. Les propriĂ©taires de maisons non achevĂ©es ont un dĂ©lai de cinq ans Ă partir de 2008 pour achever leurs habitations conformĂ©ment au permis de construire ou au permis d'achĂšvement dĂ©livrĂ©s par les autoritĂ©s locales dâurbanisme. Les maisons non achevĂ©es seront rasĂ©es, a prĂ©venu M. Moussa.
Le ministre n'a pas fourni de chiffres sur le nombre de maisons inachevées sur le territoire national, mais les constructions non finies sont nombreuses dans les villes et villages. Le phénomÚne est visible aussi bien dans la capitale que dans un petit village de l'intérieur du pays. Et à plusieurs reprises, lors de ses sorties sur le terrain, le président Bouteflika avait critiqué le phénomÚne.
[ source ]
Par ali idir le 26/08/2008 Ă 16:31
Tout sur l'Algérie, édition du 26 AOUT 2008
# Administrateur | 24/08/2008 | Actualites
Le premier responsable du secteur sâen dĂ©fend. « Notre dĂ©partement veille sur la qualitĂ© de lâenseignement dans les Ă©tablissements universitaires sur lâensemble du territoire national. Pour preuve, il y aura 20% dâenseignants de rang magistral et mĂȘme un enseignant algĂ©rien (dont il a prĂ©fĂ©rĂ© taire le nom, ndlr), nominĂ© au prix Nobel de physique », a soulignĂ© Rachid Harraoubia lors de sa derniĂšre confĂ©rence de presse. Il reste nĂ©anmoins que le placement des Ă©tudiants dans les citĂ©s universitaires et la garantie de places pĂ©dagogiques aux nouveaux bacheliers constitue le principal tourment des responsables du secteur. M. Harraoubia aime Ă sâappuyer sur les chiffres pour justifier le bien-fondĂ© de sa politique. PrĂšs de 190 000 nouvelles places pĂ©dagogiques seront ainsi rĂ©ceptionnĂ©es pour cette rentrĂ©e universitaire, au moment oĂč 141 000 places devront ĂȘtre libĂ©rĂ©es. Ce qui reprĂ©sentera, selon lui, un surplus de places pĂ©dagogiques. Pour ce qui est de lâhĂ©bergement, lâĂ©quation paraĂźt difficile Ă rĂ©soudre. Dans certaines villes, les Ă©tudiants occuperont des chambres individuelles. Dans dâautres campus, il y aura jusquâĂ quatre Ă©tudiants par chambre. « En plus de 70 000 lits qui seront libĂ©rĂ©s cette annĂ©e, nous avons rĂ©ceptionnĂ© prĂšs de 84 000 lits. Dâici Ă dĂ©cembre, nous allons recevoir suffisamment de lits Ă lâĂ©chelle nationale », promet M. Harraoubia.
En tout et pour tout, chaque Ă©tudiant coĂ»te Ă lâEtat prĂšs de 18,5 millions de centimes. Dans la mesure oĂč lâEtat assure lâhĂ©bergement (les Ă©tudiants payent 600 DA/an), le transport (130 DA/an) et la restauration (1,20 DA/ticket), le dĂ©partement de lâenseignement « ne voit pas lâintĂ©rĂȘt » de revoir Ă la hausse la bourse universitaire fixĂ©e actuellement Ă 2700 DA par trimestre. « Le coĂ»t est autrement plus important quand on sait quâil faudrait inclure lâamortissement des investissements de lâEtat dans le secteur de lâenseignement supĂ©rieur et les prestations de service fournies aux Ă©tudiants (enseignement, ouvrages...) », estime M. Harraoubia, en soulignant que le ticket de restauration est restĂ© Ă 1,20 DA alors que son impression coĂ»te beaucoup plus cher. Les organisations estudiantines ne semblent pas de cet avis. De nombreux remous ont eu lieu dans les campus universitaires autour de cette question. Et il y aura certainement des actions de protestation, dâautant que le pouvoir dâachat ne cesse de se dĂ©tĂ©riorer. Concernant les opĂ©rations dâaffectation, 141 487 bacheliers (55,74%) ont Ă©tĂ© affectĂ©s vers le systĂšme classique (135 244 en cycle long et 6243 en cycle court), alors que 112 336 (44,26%) ont Ă©tĂ© affectĂ©s vers le systĂšme LMD (licence-master-doctorat). Mais aprĂšs avoir eu Ă rĂ©aliser â assez difficilement â lâopĂ©ration dâorientation des nouveaux bacheliers, le dĂ©partement de Harraoubia va devoir relever le challenge de la rentrĂ©e universitaire. Le pourra-t-il ? Rendez-vous dans un mois !
[ source ]
Par Amel B.
El Watan, Ă©dition du 24 AOUT 2008
# Administrateur | 24/08/2008 | Actualites
PĂątisseries orientales
Ce responsable a tenu Ă prĂ©ciser que toute personne intĂ©ressĂ©e par cette activitĂ© commerciale durant ce mois sacrĂ© doit se conformer Ă la loi. Elle doit ĂȘtre pourvue dâun registre du commerce avec un local conforme pour la fabrication ou la vente de la pĂątisserie orientale. Lâon saura, selon le Directeur rĂ©gional, que, dĂšs lâapproche du mois de Ramadhan, on enregistre, Ă chaque coin de rue ou sur les places publiques, une prolifĂ©ration de ce genre de commerce exerçant dans lâinformel et Ă©chappant donc au contrĂŽle en matiĂšre dâhygiĂšne et Ă lâadministration fiscale.
Une hausse des prix des fruits et lĂ©gumes et surtout le poisson a Ă©tĂ© enregistrĂ©e durant le week-end dernier au niveau du marchĂ© des « AurĂšs » (ex-La Bastille) oĂč, par exemple, la pomme de terre et les tomates Ă©taient cĂ©dĂ©es respectivement entre 30 et 50 dinars alors que la veille elles sâaffichaient entre 20 et 30 dinars le kg. La direction du commerce a lancĂ© un appel aux commerçants et artisans pour les inviter Ă respecter la pratique commerciale et surtout les mercuriales concernant Ă©galement les articles scolaires Ă lâapproche de la rentrĂ©e.
Selon le directeur de wilaya du commerce, M. Tahar Belarbi, durant la troisiĂšme semaine du mois dâaoĂ»t, il a Ă©tĂ© enregistrĂ© plus de 700 interventions qui ont touchĂ© lâensemble des activitĂ©s commerciales. Ces interventions se sont soldĂ©es par lâĂ©tablissement de prĂšs de 200 procĂšs-verbaux de mises en demeure, de fermetures de locaux pour pratique de prix illicite, dĂ©faut dâhygiĂšne ou absence de registre du commerce.
[ source ]
Par T. K.
El Watan, Ă©dition du 24 AOUT 2008
# Administrateur | 20/08/2008 | Actualites
Une fois nâest pas coutume, certains prix sont en baisse. Le coĂ»t des fournitures scolaires pour un enfant entrant au collĂšge cette annĂ©e a ainsi diminuĂ© de 7,67% par rapport Ă 2007. Lâassociation des Familles de France, qui rĂ©alise tous les ans une enquĂȘte sur le coĂ»t de la rentrĂ©e, a rĂ©vĂ©lĂ© ce mardi ses derniers chiffres. Il s'agit de la premiĂšre baisse depuis vingt-quatre ans.
Lâassociation explique cette diminution par le respect de la «liste Darcos». Le 10 juillet dernier, le ministre de l'Education avait trouvĂ© un accord avec la grande distribution sur une modĂ©ration des prix des fournitures scolaires essentielles.
Les parents font attention
La liste comprenait une quarantaine dâaccessoires essentiels aux Ă©lĂšves, des feutres et stylos aux cahiers et aux copies, en passant par les trousses et les cartables.
Si les distributeurs se sont engagés à vendre à prix coûtant ou sans augmentation, le comportement des familles est aussi à souligner. Selon Familles de France, elles sont raisonnables et «ne vont plus avec les enfants faire leurs courses».
DEBAT: Et vous, avez-vous fait plus attention cette année aux prix des fournitures scolaires? Avez-vous constaté une baisse des prix? Dites-le nous dans les commentaires ci-dessous.
[ source ]
Sy M. avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 19/08/2008 - 11h10
# Administrateur | 20/07/2008 | Actualites
Programme présidentiel : Le respect des délais : un impératif !
LâAlgĂ©rie est dĂ©sormais inscrite dans lâirrĂ©versibilitĂ© de son avancĂ©e sur le chemin de la croissance, crĂ©atrice de dĂ©veloppement, de richesses et dâemplois. Des petits villages sont devenus des villes, des pistes des routes, des autoroutes sont sorties du nĂ©ant, des ponts, des ouvrages dâart, partout des auto-constructions en immeubles, ce qui atteste de lâextraordinaire augmentation du pouvoir dâachat de nombre dâAlgĂ©riens. Des centaines de lycĂ©es, collĂšges, dâĂ©coles primaires, des infrastructures de transport densifiĂ©es sur le territoire national, un essor prodigieux des moyens de transport dans le cadre de lâinvestissement privĂ©. Des barrages hydrauliques, des canalisations de transport dâeau sur des centaines de kilomĂštre, lâintroduction des usines de dessalement de lâeau de mer pour amĂ©liorer le confort de vie des populations et assurer la sĂ©curitĂ© en approvisionnement dâeau des citoyens. Une nouvelle stratĂ©gie industrielle qui aura pour implication de tracter le dĂ©veloppement, de servir de cadre de rĂ©ception et dâorientation des investissements nationaux et Ă©trangers. Partout oĂč les regards se tournent, il y a la dĂ©couverte dâun paysage national qui a changĂ©. DâannĂ©e en annĂ©e, tout change et en mieux. Nâest-ce pas que le parc vĂ©hicules des citoyens a complĂštement changĂ©, est tout Ă fait rĂ©novĂ© dans le sens de son rajeunissement, ce qui atteste, lĂ encore, de lâaugmentation du pouvoir dâachat des citoyens. Et ce nâest pas fini encore, car un coup dâaccĂ©lĂ©rateur va ĂȘtre donnĂ© au programme prĂ©sidentiel, ce qui induira encore plus de changement. LâAlgĂ©rie au service de son peuple nâest pas un slogan. Câest devenu une rĂ©alitĂ©. Nombre dâobservateurs prĂ©voient que lâAlgĂ©rie, au rythme actuel de son dĂ©veloppement, deviendra un pays Ă©mergent dans une dizaine dâannĂ©es, ce qui constitue quand mĂȘme un exploit, compte tenu quâil nây a pas longtemps de cela, elle avait fait pratiquement lâobjet dâune mise en quarantaine sur le plan international, son Ă©conomie boycottĂ©e, ses aĂ©roports et ports boycottĂ©s, alors que maintenant, il est connu et reconnu quâelle est une destination prisĂ©e Ă la fois des diplomates de haut rang et par les hommes dâaffaires.
[ source ]
Par Fateh S. 19-07-2008 Ă 21:45
Ph. : D.R.
El Moudjahid, Ă©dition du 20 Juillet 2008
# Administrateur | 20/07/2008 | Actualites
AlgĂ©rie : les Espagnols en force pour le projet de la gare ferroviaire dâEl-Hamma Ă Alger
L'Agence nationale d'Ă©tudes et de suivi de la rĂ©alisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) a procĂ©dĂ© aujourd'hui Ă l'ouverture publique des offres techniques relatives au projet de rĂ©alisation de la gare ferroviaire dâ El Hamma d'Alger. Il sâagit dâun des principaux projets ferroviaires lancĂ©s dans la capitale, dans le cadre du programme de modernisation des chemins de fer.
Cinq entreprises et groupements dâentreprises ont dĂ©posĂ© des offres : les espagnoles Ayesa et Tec quatro, le bureau d'Ă©tude allemand OBER Meiller et deux groupements algĂ©ro-espagnol (BEREP AlgĂ©rie) et algĂ©ro-allemand (BET). Au dĂ©part, 14 entreprises avaient retirĂ© des dossiers de candidatures, mais seules cinq ont finalement prĂ©sentĂ© des offres.
Comme le prĂ©voit la loi sur les marchĂ©s publics, lâANESRIF procĂ©dera Ă l'installation dans les prochains jours d'une commission d'Ă©valuation des offres techniques. Les entreprises retenues seront appelĂ©es Ă faire connaitre leurs propositions financiĂšres sur lesquelles vont se baser les experts de lâANESRIF pour attribuer dĂ©finitivement le marchĂ©. Mais l'orateur n'a pas fixĂ© de date pour l'ouverture des plis financiers. «La gare ferroviaire du Hamma est un grand projet. L'Ă©tude des offres techniques prendra le temps qu'il faudra.»
[ source ]
Par samia amine le 20/07/2008 Ă 17:45
Tout sur l'Algérie, édition du 20 Juillet 2008
# Administrateur | 09/07/2008 | Actualites
âAssilabox 2â, un nom qui paraĂźt bien simple pour une offre aussi rĂ©volutionnaire. BaptisĂ©e âFive Playâ, cette nouvelle offre 5 en 1, derniĂšre crĂ©ation de lâEepad qui vient de signer dĂ©finitivement un saut qualitatif pour lâAlgĂ©rie en guise de ticket dâaccĂšs dans la cour des grands en termes dâavancĂ©es technologiques. LâEepad continuera parallĂšlement ses missions traditionnelles avec, entre autres, Assilabox ou la tĂ©lĂ©phonie et lâInternet offerts sur une mĂȘme ligne tĂ©lĂ©phonique lancĂ©e en juin 2006.
âFive Playâ offre des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision, sans paraboles, films de cinĂ©ma, jeuxâŠ
Il ne sâagit pas, selon M. Nouar Harzellah, P-DG de lâEepad, dâacquĂ©rir un Ă©quipement nouveau. Un micro-ordinateur oĂč son tĂ©lĂ©viseur habituel sont tout Ă fait adĂ©quats. Il suffit juste de disposer dâun modem dĂ©diĂ© Ă Internet et dâun dĂ©mo pour faire passer les images de lâInternet vers le poste de tĂ©lĂ©vision. Autrement dit, Ă lâInternet, de la tĂ©lĂ©phonie, de lâenseignement Ă distance sur clicforma.com vient sâajouter cette nouvelle offre de la vidĂ©o Ă la demande (VOD) et de chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision (sans paraboles) ainsi que de la musique et des jeux, soit cinq services Ă la fois.
Le produit, qui sera commercialisĂ© dans les prochains jours, se fera au terme dâun abonnement sur lequel sera dĂ©bitĂ©e une consommation dâun crĂ©dit mensuel de 2 500 DA. Certains services seront donc payants, alors que dâautres non comme câest le cas pour les films de cinĂ©ma (les plus rĂ©cents) qui coĂ»tent 50 DA. Une dĂ©monstration opĂ©rĂ©e au sein du siĂšge de lâEepad dâAlger sis Bir-Mourad-RaĂŻs nous a permis de dĂ©couvrir des images de haute qualitĂ©. Aussi, avec un simple clic sur une tĂ©lĂ©commande, l'Ă©cran de tĂ©lĂ©vision passe du service Live TV, qui prĂ©sente pas moins de 50 chaĂźnes, Ă la vidĂ©o Ă la demande (VOD) qui permet de choisir un documentaire, une Ă©mission de sport, d'acheter un film.
Un label 100% algĂ©rien avec un contenu et un total respect des droits dâauteur
Dans le contexte dâouverture Ă©conomique pour lequel a optĂ© lâAlgĂ©rie qui prĂ©pare son adhĂ©sion Ă lâOrganisation mondiale du commerce (OMC), il est plus que nĂ©cessaire dâen finir avec lâanarchie qui rĂšgne dans un marchĂ© investi par lâactivitĂ© parallĂšle (piratage, contrefaçon, etc.). LâEepad en tant quâentreprise privĂ©e se prĂ©sente en pionniĂšre en la matiĂšre en rompant avec ce type de pratiques trĂšs rĂ©pandues, notamment pour ce qui concerne les tĂ©lĂ©coms.
âCela ne peut servir ni lâEepad ni le pays de gagner des galons sur la triche et le gain facile. Nous investissons lâavenir sur des bases solides et surtout honnĂȘtes vis-Ă -vis de nos partenaires. Câest carrĂ©ment lâimage et la rĂ©putation de lâAlgĂ©rie en tant que partenaire solvable qui sont en jeu et surtout par rapport Ă lâĂ©mergence dâun secteur privĂ© fortâ, a soulignĂ© M. Harzellah, visiblement trĂšs Ă cheval sur ces aspects sensibles tout en mettant en exergue le partenariat pertinent avec des sociĂ©tĂ©s Ă©trangĂšres qui ont rendu tout cela possible. âNous travaillons beaucoup avec les AmĂ©ricains, notamment avec la sociĂ©tĂ© de processeur Sigma et la sociĂ©tĂ© Gemtec pour ce qui est des composants Ă©lectroniquesâ, citera M. Harzellah non sans rendre hommage Ă notre matiĂšre grise qui a dĂ©veloppĂ© pour le besoin le logiciel adĂ©quat (entiĂšrement dĂ©veloppĂ© par les ingĂ©nieurs de lâEepad).
âFive Playâ ou le fruit de la compĂ©tence nationale : une seule ligne tĂ©lĂ©phonique peut supporter les services citĂ©s. âUne fois que nous accĂ©dons Ă Internet, nous pouvons regarder son Ă©mission prĂ©fĂ©rĂ©e tout en restant joignable au tĂ©lĂ©phone grĂące Ă un logiciel de compression dĂ©veloppĂ© par des ingĂ©nieurs de l'Eepadâ, a dĂ©clarĂ© fiĂšrement notre interlocuteur.
Partenariat public-privĂ© : le contenu boostera lâopĂ©ration Ousratic et lâĂ©dification de la sociĂ©tĂ© de lâinformation
Ă quoi sert-il dâacquĂ©rir un micro-ordinateur si lâon ne dispose pas de connexion, mais surtout de contenu dĂ©veloppĂ© localement qui rĂ©pond aux besoins des internautes algĂ©riens qui, jusquâĂ prĂ©sent, continuent Ă consommer de lâinformation externe ? Câest justement lĂ que rĂ©side le souci majeur de lâEepad qui se dĂ©marque en plaçant la recherche et le dĂ©veloppement au-dessus de toute autre prĂ©occupation, Ă©voluant ainsi dans la mĂȘme optique de la politique gouvernementale.
LâopĂ©ration Ousratic (1 PC par foyer) censĂ©e dĂ©mocratiser lâacquisition de lâoutil informatique et permettre lâĂ©dification de la sociĂ©tĂ© de lâinformation, nâa pas connu lâeffet escomptĂ© non seulement Ă cause de la chertĂ© du produit, mais surtout Ă cause de la faiblesse du contenu dĂ©veloppĂ© localement.
Câest important de savoir dĂ©sormais, notamment pour les parents, que les enfants peuvent disposer de cours de diffĂ©rentes disciplines Ă travers la numĂ©risation des cours dans le cadre du e-learning comme ils peuvent bĂ©nĂ©ficier de distractions (jeux, dessins animĂ©s) avec la possibilitĂ© dâavoir le contrĂŽle des produits consommĂ©s. En plus clair, Ă lâaide de mots de passe, chaque client peut permettre ou bloquer la rubrique qui lâintĂ©resse. Les clients de lâEepad peuvent facilement migrer vers ce nouveau produit qui nĂ©cessite un dĂ©bit de pas moins de 5 mĂ©gabits et avec un tel dĂ©bit, la TV par ADSL devient non seulement possible mais trĂšs aisĂ©e. Câest justement ce que propose lâEepad avec une connexion illimitĂ©e de 7j/7 et 24h/24.
Le dĂ©veloppement du contenu signifie aussi la possibilitĂ© de gĂ©nĂ©rer de lâemploi et offrir ainsi de nouvelles perspectives avec lâaide des dispositifs dĂ©diĂ©s en ce sens Ă lâimage de lâAnsej.
Le partenariat public-privĂ© est parfaitement illustrĂ©, par ailleurs, par le partenariat entre lâEepad et lâENRS. Il sera alors possible dâaccĂ©der non seulement aux radios nationales, mais Ă©galement aux radios locales en toute aisance rassemblĂ©es ainsi sur une seule station. On peut Ă©galement lire les dĂ©pĂȘches APS, les journaux, etc.
Ă noter que lâEepad est actuellement en pourparlers avec Djaweb pour rĂ©aliser un partenariat de façon Ă ce que les clients de Djaweb puissent bĂ©nĂ©ficier de la nouvelle offre de lâEepad et du contenu dĂ©veloppĂ© dans le cadre de lâoffre âAssilabox 2 Five Playâ.
[ source ]
Par Nabila SaĂŻdoun
Liberté, édition du 09 Juillet 2008
# Administrateur | 09/07/2008 | Actualites
Immigration : Le pacte européen approuvé
Paris (France). De notre bureau
Ce projet, qui constitue une des prioritĂ©s de la France pour son semestre de prĂ©sidence de lâUE, est un compromis nĂ©gociĂ© avec chacun des pays membres, parfois difficilement. Le texte a Ă©tĂ© remaniĂ© Ă plusieurs reprises, plusieurs Etats membres, parmi lesquels lâEspagne et les pays nordiques, sâĂ©tant montrĂ©s rĂ©ticents Ă nombre des dispositions contenues dans le projet initial. « Si les progrĂšs accomplis sur la voie dâune politique commune dâimmigration et dâasile sont rĂ©els » dans les pays membres de lâUE, « ils restent insuffisants », souligne ce projet. ...
« Conscient que la mise en Ćuvre complĂšte du Pacte nĂ©cessitera, dans certains domaines, une Ă©volution du cadre juridique et notamment des bases conventionnelles, le Conseil europĂ©en prend ainsi cinq engagements fondamentaux : organiser lâimmigration lĂ©gale en tenant compte des prioritĂ©s, des besoins et des capacitĂ©s dâaccueil dĂ©terminĂ©s par chaque Etat membre et favoriser lâintĂ©gration ; lutter contre lâimmigration irrĂ©guliĂšre, notamment en assurant le retour dans leur pays dâorigine ou vers un pays de transit, des Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre, renforcer lâefficacitĂ© des contrĂŽles aux frontiĂšres ; bĂątir une Europe de lâasile ; crĂ©er un partenariat global avec les pays dâorigine et de transit favorisant les synergies entre les migrations et le dĂ©veloppement », est-il soulignĂ©. Le Conseil europĂ©en rĂ©affirme sa « dĂ©termination » Ă lutter contre lâimmigration irrĂ©guliĂšre.
Il rappelle son « attachement Ă lâapplication effective de trois principes fondamentaux : le renforcement de la coopĂ©ration des Etats membres avec les pays dâorigine et de transit afin de lutter contre lâimmigration irrĂ©guliĂšre dans le cadre de lâApproche globale des migrations est une nĂ©cessitĂ© ; les Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre sur le territoire des Etats membres doivent quitter ce territoire. Chaque Etat membre sâengage Ă assurer lâapplication effective de ce principe, dans le respect du droit et chaque Etat membre reconnaĂźt les dĂ©cisions de retour prises par un autre Etat membre ; tous les Etats ont lâobligation de rĂ©admettre leurs ressortissants qui sont en situation irrĂ©guliĂšre sur le territoire dâun autre Etat ». La France souhaitait au dĂ©part que les Vingt-Sept sâengagent Ă renoncer aux rĂ©gularisations massives dâimmigrĂ©s illĂ©gaux, qui sont estimĂ©s entre six Ă huit millions dans lâUnion europĂ©enne.
Mais lâEspagne qui a procĂ©dĂ© rĂ©cemment Ă des rĂ©gularisations massives et dâautres pays qui ne souhaitent pas que lâEurope apparaisse comme une forteresse ont refusĂ© un engagement contraignant. Le texte dit dĂ©sormais que lâUnion europĂ©enne convient « de se limiter Ă des rĂ©gularisations au cas par cas, et non gĂ©nĂ©rales, dans le cadre des lĂ©gislations nationales, pour des motifs humanitaires et Ă©conomiques ». Le projet devrait faire lâobjet de nouveaux amendements dâici Ă la rentrĂ©e, avant une adoption formelle prĂ©vue lors du Conseil europĂ©en, le 16 octobre.
[ source ]
Par N. K.
El Watan, Ă©dition du 09 Juillet 2008
# Administrateur | 25/06/2008 | Actualites
RĂ©alisation du nouveau train de GNL de lâusine de Skikda
Orascom Construction Industries remporte deux contrats
Orascom Construction Industrie (OCI) a annoncĂ©, hier, avoir dĂ©crochĂ© un marchĂ© pour la rĂ©alisation dâune partie du nouveau train de GNL de lâusine de Skikda. Ce qui reprĂ©sente une partie des trois milliards de dollars du projet. Dans un communiquĂ© publiĂ© sur son site, le groupe Ă©gyptien Orascom Compagnies a indiquĂ© que lâOCI a Ă©tĂ© choisi pour deux contrats de construction par Kellogg, Brown & Root International Inc (KBR) portant sur des travaux et des installations du nouveau train de gaz naturel liquĂ©fiĂ© GNL de lâusine de Skikda dĂ©veloppĂ© par Sonatrach. Ce nouveau train de gaz naturel liquĂ©fiĂ© (mĂ©ga train du complexe GL1 K) vient en remplacement des trois unitĂ©s du complexe GL1K endommagĂ©es lors de la catastrophe du 19 janvier 2004. Il aura une capacitĂ© de production de 4,5 millions de tonnes mĂ©triques de GNL par an, 164 700 tonnes dâĂ©thane, 207 600 t de propane, 171 400 t de butane, 108 700 t de gazoline et 163,1 normomĂštres cubes (NM3) dâhĂ©lium.
Ces contrats, qui devront ĂȘtre rĂ©alisĂ©s entre dix et quatorze mois, ajoute le communiquĂ© du groupe, viennent couronner le partenariat existant entre le groupe Ă©gyptien et KBR. Le groupe Orascom a dĂ©jĂ rĂ©alisĂ© «avec succĂšs», pour le compte de KBR, des travaux sur lâusine dâAmmoniac EBIC et le Damietta LNG Facility en Egypte, affirme le communiquĂ©.
Ces deux contrats, qui sâajouteront Ă dâautres dĂ©jĂ en cours de rĂ©alisation en AlgĂ©rie, sont la preuve des performances quâenregistre le groupe, atteste le directeur gĂ©nĂ©ral de Groupe OCI, M. Osama Bishai. Selon lui, ils «sont un rĂ©sultat de la prĂ©sence significative dâOCI comme un entrepreneur de construction en AlgĂ©rie au cours des derniĂšres annĂ©es», ajoutant que le groupe «continuera Ă poursuivre ses rĂ©alisations dans le secteur pĂ©trolier et du gaz oĂč il a dĂ©veloppĂ© des compĂ©tences significatives». Outre ces deux contrats, le groupe Orascom, faut-il le signaler, est prĂ©sent dans plusieurs secteurs, notamment le BTPH, la production mĂ©tallique, et compte se lancer prochainement dans la production des fertilisants en partenariat avec Sonatrach.
Soulignons par ailleurs que lâAlgĂ©rie, qui recĂšle des richesses gaziĂšres considĂ©rables, sâest engagĂ©e dans la voie du dĂ©veloppement de ces ressources gaziĂšres. Selon le ministre de lâEnergie et des Mines, M. Chakib Khelil, le pays envisage de porter sa production du gaz Ă 85 milliards de m3 Ă lâhorizon 2010. Pour ce faire, un investissement important pour la pĂ©riode 2007-2011 est prĂ©vu.
[ source ]
Par SmaĂŻl Boughazi
Photo : APS
La Tribune, Ă©dition du 25 Juin 2008
# Administrateur | 22/06/2008 | Actualites
Examen de la loi relative aux biens domaniaux : 2 mots clé : concurrence et transparence
Le Conseil de la nation a, lors de sa seconde sĂ©ance, examinĂ© hier le projet de loi modifiant et complĂ©tant la loi 90-30, relative aux biens domaniaux en vue d'adapter le systĂšme domanial et actualiser les dispositions relatives Ă la propriĂ©tĂ© de l'Etat des terres sahariennes sans titre de propriĂ©tĂ©, la poursuite des propriĂ©taires des domaines publics et privĂ©s sans document. Le texte de loi est articulĂ© autour de 41 articles, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a prĂ©sentĂ© les grandes lignes du dĂ©bat qui a Ă©tĂ© enrichi par l'intervention de 8 sĂ©nateurs sur des sujet en rapport avec la problĂ©matique de la gestion des domaines publics et l'institutionnalisation des droits matĂ©riels sur les infrastructures Ă caractĂšre mobilier bĂąties sur des domaines publics, l'Ă©tablissement d'un cadastre des terres situĂ©es dans les milieux urbains, en vue de prĂ©server les droits des citoyens ainsi que la nĂ©cessitĂ© de prendre des mesures adĂ©quates Ă mĂȘme de garantir le droit des Ă©leveurs au pĂąturage notamment dans les Hauts Plateaux et le Sud oĂč des millions d'hectares sont sans titres ni propriĂ©taires dĂ©finis Ă l'instar des terres arch, des terres dont des individus ont hĂ©ritĂ© la propriĂ©tĂ© de leurs ascendants et qui n'ont pas les documents la justifiant.
Le texte de loi vise dans sa philosophie Ă encourager et promouvoir les investissements tout en mettant fin au monopole de la gestion des biens publics, Ă©largissant ainsi la formule de la concession et du dĂ©sistement des domaines publics. L'administration doit exercer son droit de contrĂŽle sur les biens publics et privĂ©s et renforcer ses prĂ©rogatives dans ce domaine, Ă travers la mise Ă niveau d'agents assermentĂ©s. Des objectifs qui rejoignent la volontĂ© de la valorisation des domaines privĂ©s selon les rĂšgles du marchĂ© dans un esprit de libre concurrence et de transparence, sachant que cette loi assurera des concessions Ă long terme sur les biens privĂ©s tout en valorisant les biens publics en favorisant la formule de vente. Les intervenants, BelabĂšs BelabĂšs, Mohamed El Oued, Abdellah Bentoumi, Zahia Benarous, ChaĂŻb BensaĂŻdane, Rachid Assas, qui ont estimĂ© que la loi de 90 Ă©tait obsolĂšte au regard des Ă©volutions politiques et Ă©conomiques, mesurent l'importance de la loi adoptĂ©e le mois dernier Ă l'APN dans la mesure oĂč elle apporte les solutions juridiques et rĂ©glementaires au dossier du foncier dans ses diffĂ©rents aspects en traitant Ă la base les problĂšmes que posent les litiges nĂ©s des conflits tribaux, au sujet des terres sans propriĂ©taires, des terres sahariennes, pastorales et des autres aspects liĂ©s aux accaparements abusifs et inappropriĂ©s des biens publics, etc. Ces solutions sont Ă inscrire au registre de la dynamique Ă crĂ©er pour la relance des grands projets d'investissements lourds dans le respect de la propriĂ©tĂ© publique et privĂ©e. Les travaux reprendront, ce matin, et seront consacrĂ©s Ă l'examen de la loi fixant les rĂšgles de mise en conformitĂ© des constructions et leur achĂšvement et se poursuivront dans l'aprĂšs-midi, lors d'une sĂ©ance consacrĂ©e au vote des 4 textes de loi examinĂ©s la veille.
[ source ]
Par Houria A. 21-06-2008 Ă 23:02
EL MOUDJAHID, Ă©ditions du 22 Juin 2008
# Administrateur | 14/06/2008 | Actualites
Le Premier ministre français François Fillon en Algérie les 21 et 22 juin
Le Premier ministre français, François Fillon, se rendra en AlgĂ©rie les 21 et 22 juin prochains, ont indiquĂ© jeudi dernier ses services. Cette visite annoncĂ©e sans autre prĂ©cision devrait ĂȘtre ponctuĂ©e notamment par la signature dâun accord-cadre de coopĂ©ration dans lâĂ©nergie nuclĂ©aire. Chakib Khelil avait annoncĂ© le 31 mai que la France et lâAlgĂ©rie signeraient cet accord Ă lâoccasion de la visite de M. Fillon. Ce texte, qui complĂštera celui paraphĂ© lors de la visite du prĂ©sident Nicolas Sarkozy en dĂ©cembre 2007, prĂ©voit un transfert de technologie entre les deux pays, ainsi quâun apport technique et financier de la France. Le dĂ©placement de M. Fillon, son premier en AlgĂ©rie en tant que chef du gouvernement français, est programmĂ© Ă quelques semaines du lancement, le 13 juillet Ă Paris, de lâunion pour la MĂ©diterranĂ©e (UPM) proposĂ©e par M. Sarkozy.
LâAlgĂ©rie nâa pas formulĂ© de rĂ©serves sur le projet dâUPM, mais elle a indiquĂ© quâelle attendait de connaĂźtre les projets «concrets» de cette initiative avant de se prononcer sur son Ă©ventuelle adhĂ©sion. Lors de sa visite en AlgĂ©rie en dĂ©cembre dernier, le prĂ©sident français avait appelĂ© les AlgĂ©riens à «se tourner vers lâavenir» en ce qui concerne leurs relations avec la France. Les visites ministĂ©rielles françaises dans le pays se sont depuis multipliĂ©es.
[ source ]
La Tribune, Ă©ditions du 14 Juin 2008
# Administrateur | 13/06/2008 | Actualites
Conférence de Djeddah : producteurs et consommateurs invités
LâArabie saoudite a annoncĂ© officiellement vendredi avoir "invitĂ© les ministres de lâEnergie" des pays producteurs et consommateurs de brut Ă la confĂ©rence prĂ©vue le 22 juin Ă Djeddah sur les causes de lâenvolĂ©e des cours.
Mercredi le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâOrganisation des pays exportateurs de pĂ©trole (Opep), Abdallah el-Badri, avait indiquĂ© que la confĂ©rence de Djeddah se tiendrait au niveau des chefs dâEtat. "Lâinvitation a Ă©tĂ© adressĂ©e aux ministres de lâEnergie des pays producteurs et consommateurs de pĂ©trole et la plupart dâentre eux ont exprimĂ© (...) leur volontĂ© de participer Ă la confĂ©rence", a dĂ©clarĂ© le ministre saoudien du PĂ©trole, Ali Al-NouaĂŻmi, citĂ© par lâagence officielle Spa. Jeudi, le prĂ©sident George W. Bush en visite en Italie a laissĂ© la porte ouverte jeudi Ă sa participation Ă la confĂ©rence. Lâadministration amĂ©ricaine avait initialement dĂ©clarĂ© que le programme du prĂ©sident Bush prĂ©voyait quâil soit aux Etats-Unis le 22 juin. Le Premier ministre britannique Gordon Brown a annoncĂ© jeudi que, pour sa part, il ferait le dĂ©placement de Djeddah.
[ source ]
El Watan, Edition du 12 Juin 2008
# Administrateur | 03/06/2008 | Actualites
Des collégiens ordinaires devenus stars
Il fallait attendre 21 ans pour quâun film français dĂ©croche une deuxiĂšme Palme dâor au Festival de cinĂ©ma Ă Cannes. Et câest le collĂšge Françoise Dolto, situĂ© au 354, rue des PyrĂ©nĂ©es dans le 20e arrondissement de Paris qui lâobtient grĂące Ă Entre les murs. Un film documentaire de Laurent Cantat tournĂ© Ă lâintĂ©rieur mĂȘme de lâĂ©tablissement et avec ses Ă©lĂšves comme acteurs.
Le collĂšge Françoise Dolto est rĂ©putĂ© pour ĂȘtre « difficile ». Il est classĂ© par lâEtat en zone dâĂ©ducation prioritaire (ZEP) depuis plusieurs annĂ©es. Le niveau de rĂ©ussite des scolarisĂ©s est estimĂ© Ă 65%, un pourcentage faible par rapport aux autres collĂšges de la capitale française. « La Palme dâor montre que des Ă©lĂšves Noirs, des Arabes et des Français peuvent Ă©tudier ensemble et rĂ©aliser de belles choses pour peu quâon leur donne les moyens et quâon les Ă©coute », estime une parente dâĂ©lĂšve dâorigine maghrĂ©bine. CâĂ©tait lâannĂ©e derniĂšre que le rĂ©alisateur a organisĂ© au sein du collĂšge Françoise Dolto des ateliers dâimprovisation. Sur 25 Ă©lĂšves concernĂ©s, 24 ont Ă©tĂ© choisis pour jouer le film. LâidĂ©e est que le professeur (en lâoccurrence ici lâacteur François BĂ©gadeau) choisisse un sujet donnĂ© et laisse les Ă©lĂšves acteurs en discuter.
Des heures de tournage durant lesquelles des dialogues, parfois des plus difficiles sur la pĂ©dagogie et la notion du respect, sâengagent entre les Ă©lĂšves eux mĂȘmes ou avec les profs. Le film pose la question de lâutilitĂ© de lâĂ©cole aujourdâhui, de la discipline et de la façon avec laquelle se transmet le savoir. Dâautres thĂšmes comme lâagressivitĂ©, lâintĂ©gration, le respect, la rĂ©ussite scolaire, la violence ont Ă©tĂ© Ă©galement inscrits sur le tableau de cette classe qui pourtant ressemble Ă tant dâautres dans une France en crise de valeursâŠ
[ source ]
Par Yacine Farah
El Watan - Edition du 03 Juin 2008
# Administrateur | 01/06/2008 | Actualites
COLLOQUE SUR LA COMMUNAUTĂ ALGĂRIENNE Ă LâĂTRANGER
Comment rapatrier nos compatriotes
La question de la communautĂ© algĂ©rienne Ă©tablie Ă lâĂ©tranger est dâune acuitĂ© politique. Elle est Ă©galement dâune importance stratĂ©gique certaine et avĂ©rĂ©e. Un sujet brĂ»lant et dâactualitĂ© qui sera dĂ©battu aujourdâhui lors dâun colloque Ă Alger ayant pour thĂšme « Liens, passerelles et solidaritĂ© ».
Ce colloque de deux jours tentera dâaborder la situation de nos compatriotes Ă©tablis Ă lâĂ©tranger, notamment leurs difficultĂ©s, leurs rĂ©ussites, leurs ambitions ainsi que leurs diverses possibilitĂ©s de contribution au dĂ©veloppement de lâAlgĂ©rie. Regroupant 3 ateliers, le 1er workshop de ce colloque est consacrĂ© aux caractĂ©ristiques, mutations et Ă©volution de notre communautĂ© Ă©tablie Ă lâĂ©tranger.
Ce volet tentera de pallier Ă la faible connaissance des caractĂ©ristiques et des potentialitĂ©s de notre communautĂ©. Le 2e atelier sera axĂ© sur lâidentification des mĂ©canismes dâoptimisation de la contribution de notre communautĂ© dans la stratĂ©gie de dĂ©veloppement national. Il permettra de savoir dans quelle mesure et par quelles actions lâĂ©pargne et le savoir-faire de nos compatriotes peuvent ĂȘtre mis au profit du pays. Enfin, le 3e atelier dĂ©battra de la protection, du soutien et du suivi de notre communautĂ© Ă©tablie Ă lâĂ©tranger. Il tentera de trouver des rĂ©ponses concrĂštes en vue de permettre Ă notre communautĂ© de vivre harmonieusement dans le pays dâaccueil et, en mĂȘme temps, de contribuer activement au dĂ©veloppement de lâAlgĂ©rie. Il ne fera aucun doute que lâamĂ©lioration des conditions dâaccueil de nos compatriotes Ă lâoccasion de leurs sĂ©jours en AlgĂ©rie sera abordĂ©e lors de ces ateliers. Des dĂ©bats qui vont dĂ©boucher sur une sĂ©rie de recommandations en vue de mettre en place «un dispositif dâaccueil viable, performant et permanent» Ainsi, des parlementaires, des diplomates, des universitaires, des reprĂ©sentants du mouvement associatif ainsi que des reprĂ©sentants dâinstitutions nationales concernĂ©es par cette question vont donc enrichir la rĂ©flexion et le dĂ©bat. Ils vont prendre part Ă la formulation dâune approche consensuelle et dâune dĂ©marche cohĂ©rente.
« Nos compatriotes Ă©tablis Ă lâĂ©tranger vĂ©hiculent de nombreux rĂ©fĂ©rents culturels, cultuels, Ă©conomiques et politiques », a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident de la commission des affaires Ă©trangĂšres, de la coopĂ©ration et de lâĂ©migration Abdelhamid Si Afif au cours dâune confĂ©rence de presse quâil a animĂ© sur le colloque en question, hier Ă lâAssemblĂ©e populaire nationale (APN) Ă Alger.
Selon lui, nos compatriotes de lâĂ©tranger constituent « un facteur de fiertĂ© pour lâAlgĂ©rie. Leurs facultĂ©s dâadaptation et dâouverture constituent Ă©galement un atout majeur pour notre pays, au mĂȘme titre dâailleurs que leurs potentialitĂ©s professionnelles, techniques et scientifiques ». De ce fait, « il est nĂ©cessaire de mettre, de façon intelligente et dynamique, au service de la nation, ces potentialitĂ©s pour la relance Ă©conomique et le progrĂšs social ».
[ source ]
Par Lynda BEDAR
L'Expression - Edition du 1er Juin 2008
# Administrateur | 27/05/2008 | Actualites
La visite de la ministre quĂ©bĂ©coise des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Monique Gagnon Tremblay, Ă Alger, a pour âobjectif principalâ lâorganisation du 12e Sommet de la francophonie, qui se tiendra du 17 au 19 octobre 2008 au QuĂ©bec.
Câest ce quâa dĂ©clarĂ©, hier, la concernĂ©e, lors dâun point de presse quâelle a animĂ© Ă lâambassade du Canada Ă Alger, Ă Ben Aknoun. La ministre a rĂ©vĂ©lĂ© avoir rencontrĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique dans la matinĂ©e et quâelle lui a remis une invitation pour participer au prochain sommet. âJ'ai abordĂ© avec le prĂ©sident Bouteflika la question du prochain Sommet de la francophonie. Il souhaite y participer. Il appartient, cependant, Ă lâAlgĂ©rie et Ă son prĂ©sident de prendre la dĂ©cision dâadhĂ©rer (Ă lâOrganisation internationale de la francophonie, ndlr). Mais, lâAlgĂ©rie est membre par le cĆur et par lâespritâ, a soutenu Mme Gagnon Tremblay, en faisant preuve de comprĂ©hension vis-Ă -vis de la dĂ©fense de âlâidentitĂ© algĂ©rienneâ et de âla culture arabeâ. La ministre quĂ©bĂ©coise nâa pas pour autant abandonnĂ© la partie. Au contraire, elle a insistĂ© sur âlâenjeuâ que reprĂ©sente aujourdâhui la francophonie. MĂȘme si âla francophonie nâest pas seulement une question de langue (française)â, la confĂ©renciĂšre a notĂ© quââun tiers des membres de lâONUâ fait partie de lâespace francophone, puis a prĂ©cisĂ© que âla solidaritĂ© est au cĆur de la francophonieâ, Ă travers un âsoutien aux pays en transition en temps de criseâ. âNous voulons un sommet renouvelĂ©, interactif, avec des tables rondes avec les chefs dâĂtatâ, a prĂ©cisĂ© Monique Gagnon Tremblay, faisant remarquer que les thĂšmes, qui seront discutĂ©s en octobre, porteront sur âla dĂ©mocratie, les droits des personnes, la langue française, la gouvernance Ă©conomique et lâenvironnementâ.
Le QuĂ©bec est une des provinces du Canada. Il compte quelque 7,7 millions dâhabitants, soit prĂšs du quart de la population canadienne. Hier, la ministre des Relations internationales a assurĂ© que le QuĂ©bec se distingue des autres provinces, puisquâil est âreconnu comme une nation par le gouvernement fĂ©dĂ©ralâ et bĂ©nĂ©ficie dâun certain nombre de droits et pouvoirs, Ă lâexemple des âdroits civilsâ et des âpouvoirs en matiĂšre dâimmigrationâ. Soucieux du maintien dâune âĂ©troite collaborationâ avec le gouvernement fĂ©dĂ©ral, le QuĂ©bec dĂ©veloppe Ă©galement ses relations avec lâextĂ©rieur : il est prĂ©sent dans 18 pays et 30 villes. âLe QuĂ©bec est trĂšs prĂ©sent en AlgĂ©rie par ses institutions et par ses entreprises depuis fort longtempsâ, a affirmĂ© Mme Gagnon Tremblay. Dans ce cadre, cette derniĂšre, en visite Ă Alger du 24 au 27 mai, a aussi laissĂ© entendre que les relations algĂ©ro-quĂ©bĂ©coises sont importantes dans le domaine de lâenseignement supĂ©rieur. Outre lâexistence dâune communautĂ© algĂ©rienne de 50 000 personnes, installĂ©e surtout au QuĂ©bec, la ministre a assurĂ© que sa province reçoit 5 000 Ă©tudiants et offre 125 bourses aux Ă©tudiants algĂ©riens.
Sans oublier les ârelations importantes entre nos universitĂ©s (quĂ©bĂ©coises, ndlr) et les universitĂ©s algĂ©riennesâ. InterrogĂ©e sur la teneur des entretiens quâelle a eus jusquâici avec le premier magistrat du pays, le Chef du gouvernement et les ministres des Affaires Ă©trangĂšres et de la Culture, lâinvitĂ©e de lâAlgĂ©rie a Ă©voquĂ© des âsujets pouvant faire lâobjet dâune coopĂ©ration Ă©conomiqueâ, des âĂ©changes sur le plan culturelâ, des âdiscussions sur les technologies dâinformationâ et des possibilitĂ©s de collaboration en matiĂšre de âlivres pour les jeunesâ. Quant Ă sa rencontre avec le chef de lâĂtat, celle-ci a concernĂ©, selon elle, âbeaucoup dâĂ©conomieâ, y compris son projet dâorganiser une âmission Ă©conomique Ă Alger, avec quelques entreprises ciblĂ©esâ.
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Par :Hafida Ameyar
Liberté - Edition du 27 Mai 2008
# Administrateur | 24/05/2008 | Actualites
PRIX DU PĂTROLE
Sur le chemin des 160 dollars
De hausse en hausse. De record en record. Pour la premiĂšre fois Ă New York, le prix de «light sweet crude» pour livraison en juillet a atteint 135,04 dollars le baril dans les Ă©changes matinaux avant de se replier Ă 134,87 dollars. Mercredi, 18h30 Ă New York les tableaux affichaient 133 dollars le baril. A Londres, le baril de Brent pour la mer du Nord avec livraison en juillet, affichait 132,15 dollars aprĂšs avoir atteint le record absolu de 132,49 dollars. Expliquant cette flambĂ©e, le ministre de lâEnergie et des mines, Chakib Khelil, a estimĂ© que cette situation est due Ă plusieurs facteurs. Il sâagit, entre autres, du recul de la production du brut dans les pays gros producteurs non-Opep tels la Russie, la NorvĂšge et le Mexique. A ces facteurs, sâajoute la croissance soutenue de la demande des grands consommateurs et des pays Ă©mergents et la dĂ©valuation continue du dollar, a affirmĂ© le ministre Ă la presse en marge des travaux de lâAssemblĂ©e populaire nationale (APN). Il a tenu Ă prĂ©ciser, par la mĂȘme occasion, que la consommation des produits pĂ©troliers aux Etats-unis devra, Ă terme, augmenter davantage en raison des promesses Ă©lectorales faites par les candidats Ă la prĂ©sidentielle de novembre prochain de baisser les taxes sur les carburants au profit des consommateurs amĂ©ricains. Il souligne, Ă©galement, la dĂ©cision prise par lâArabie Saoudite de ne plus exploiter de nouveaux gisements pĂ©troliers Ă partir de lâannĂ©e prochaine.
De son cĂŽtĂ©, Nicolas Sarkis, prĂ©sident du Centre arabe dâĂ©tudes pĂ©troliĂšres, a estimĂ© que les prix du pĂ©trole devraient continuer Ă augmenter Ă court terme. Il explique quâils pourraient atteindre de nouveaux seuils malgrĂ© la prĂ©sence dâune offre largement suffisante. Et cela en raison «notamment, de tensions gĂ©opolitiques en Iran, au Nigeria et rĂ©cemment au Venezuela», a-t-il soutenu. Le mĂȘme responsable ajoute que la spĂ©culation, alimentĂ©e par des prĂ©visions toujours haussiĂšres des spĂ©cialistes, ainsi que lâaspect climatique avec le passage de cyclones dans le Golfe du Mexique affectant sĂ©rieusement lâoffre de brut, contribuent Ă©galement Ă cette augmentation. M.Sarkis a indiquĂ©, dans le mĂȘme contexte, que les cours du pĂ©trole, qui ont franchi ce mercredi un nouveau record Ă 134 dollars le baril, pourraient atteindre la barre des 160 dollars avant fin 2008 malgrĂ© la disponibilitĂ© dâune offre «largement suffisante, non seulement, pour rĂ©pondre Ă la demande en hausse continue des pays consommateurs, mais aussi pour alimenter les stocks de ces pays». Sâexpliquant sur la rĂ©union du Forum des pays exportateurs du gaz (Fpeg) prĂ©vue en octobre prochain Ă Moscou, Chakib Khelil a indiquĂ© que le groupe de travail installĂ©, a formulĂ© des propositions dont la teneur porte uniquement sur le renforcement de ce Forum par un secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral et des groupes de travail. Il ne sâagira pas, selon M.Khelil, «de crĂ©er un type dâorganisation lourde. Ce sera une organisation lĂ©gĂšre dotĂ©e dâun secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral et dâun prĂ©sident», a t-il affirmĂ©.
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Tahar FATTANI
L'Expression - Edition du 24 Mai 2008
# Administrateur | 22/05/2008 | Actualites
Sommet de la francophonie
La ministre, Me Monique Gagnon-Tremblay, indique un communiquĂ© de lâambassade du Canada Ă Alger, aura des entretiens avec les « autoritĂ©s politiques » algĂ©riennes autour des relations entre les deux Etats afin dâ« expliquer » les positions du QuĂ©bec sur les enjeux qui seront discutĂ©s au Sommet de la francophonie qui se tiendra au QuĂ©bec du 17 au 19 octobre prochain. La ministre remettra une « invitation personnelle » au prĂ©sident Bouteflika pour assister Ă ce sommet. Francophonie mais aussi business. Me Monique Gagnon-Tremblay, qui se rendra par la suite en Tunisie, au Maroc, au SĂ©nĂ©gal et au Burkina Faso, visitera les installations de la sociĂ©tĂ© dâingĂ©nierie quĂ©bĂ©coise, SNC Lavalin, trĂšs prĂ©sente en AlgĂ©rie. Madame la ministre visitera Ă©galement lâInstitut algĂ©rien des Hautes Ă©tudes financiĂšres. LâIAHEF dĂ©veloppe depuis 2007 un protocole de coopĂ©ration avec lâuniversitĂ© de Sherbrooke (QuĂ©bec). Le communiquĂ© de lâambassade relĂšve que « lâAlgĂ©rie est le premier partenaire Ă©conomique » du QuĂ©bec en Afrique, « principalement en raison de lâimportation du pĂ©trole ». Les Ă©changes commerciaux pour 2007 totaliseraient quatre milliards de dollars.
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El Watan - Edition du 22 Mai 2008
# Administrateur | 20/05/2008 | Actualites
COOPĂRATION ALGĂRO-FRANĂAISE
Une dĂ©lĂ©gation de haut niveau dans lâOuarsenis
Cette délégation a pu constater les efforts fournis dans le cadre du développement des localités enclavées et désertées par leurs populations durant la tragédie nationale.
La visite de la dĂ©lĂ©gation a pour mission dâĂ©tablir Ă terme les potentialitĂ©s de la rĂ©gion dans tous les secteurs, Ă©largir le champ de coopĂ©ration et ouvrir des perspectives de partenariat entre les deux pays, Ă©ventuellement des jumelages de rĂ©gions. Conduite par le prĂ©sident du comitĂ© de lâamitiĂ© parlementaire franco-algĂ©rien, et dĂ©putĂ© socialiste, Bernard Derosier, la dĂ©lĂ©gation du Conseil gĂ©nĂ©ral du Nord (France) sâest rendue dimanche dans la rĂ©gion des monts de lâOuarsenis situĂ©e Ă une centaine de kilomĂštres du chef-lieu de la wilaya de Relizane.
« Ma visite, aujourdâhui, dans la rĂ©gion de lâOuarsenis mâa permis de sentir et de comprendre que les gens veulent vivre en paix aprĂšs les souffrances quâils ont endurĂ©es lors de leur exode vers les villes », a indiquĂ© M.Derosier dans une dĂ©claration Ă la presse.
AccompagnĂ© de M.M.Michel Levenseau, prĂ©fet, Jean-Claude Debus, conseiller gĂ©nĂ©ral, Mme Betty Gleizer, conseillĂšre gĂ©nĂ©rale et Jean Noir, directeur de cabinet, le prĂ©sident du comitĂ© a ajoutĂ© que « le retour dans leurs terres traduit un sentiment de confiance et (...) les responsable algĂ©riens sont animĂ©s dâune grande volontĂ© de mettre en oeuvre une dynamique de dĂ©veloppement dans ces rĂ©gions rurales ».
Cette dĂ©lĂ©gation accompagnĂ©e du wali et des autoritĂ©s locales, a pu constater les efforts fournis dans le cadre du dĂ©veloppement des localitĂ©s enclavĂ©es et dĂ©sertĂ©es par leurs populations durant la tragĂ©die nationale. Ces efforts se traduisent par des programmes de dĂ©veloppement, qui visent Ă offrir des conditions de vie dignes aux citoyens des localitĂ©s touchĂ©es. Ainsi, des logements ruraux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s, des communes isolĂ©es ont Ă©tĂ© reliĂ©es au rĂ©seau dâalimentation en eau potable et au rĂ©seau Ă©lectrique, de mĂȘme que plusieurs routes ont Ă©tĂ© ouvertes pour rompre lâisolement de ces rĂ©gions.
Aussi, dans le cadre de cette dynamique de dĂ©veloppement, la daĂŻra de Ramka a bĂ©nĂ©ficiĂ© de 9902 logements ruraux et de 57 autres opĂ©rations de dĂ©veloppement inscrites dans le cadre des programmes de dĂ©veloppement de proximitĂ© destinĂ©s Ă 22 communes. Ces programmes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune enveloppe financiĂšre de prĂšs de 2 milliards de dinars, et ont permis la crĂ©ation de plus de 2500 postes dâemploi. La dĂ©lĂ©gation française a pu visiter, par ailleurs, plusieurs infrastructures Ă©ducatives, de formation et de jeunesse, comme le centre mĂ©dico-pĂ©dagogique pour enfants dĂ©ficients mentaux situĂ© dans la commune de Oued DjemaĂą, ou encore le centre rĂ©gional de formation professionnelle pour handicapĂ©s, le centre de loisirs scientifiques des daĂŻras dâOued Râhiou et Jediouia et lâInstitut national de la formation professionnelle spĂ©cialisĂ©e dont la capacitĂ© dâaccueil est de 5000 places.
Dâautre part, la dĂ©lĂ©gation a visitĂ© Ă©galement, dans le cadre de la prĂ©vention de lâenvironnement dans la rĂ©gion, la station de traitement des eaux de la daĂŻra de Ammi Moussa avec, entre autres missions, celle de protĂ©ger de la pollution le barrage de Gargar.
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L'Expression - Edition du 20 mai 2008
# Administrateur | 20/05/2008 | Actualites
ABDELAZIZ BOUTEFLIKA AFFIRME
« Il faut valoriser la recherche scientifique »
LâUniversitĂ© algĂ©rienne est devenue « un centre dâintĂ©rĂȘt de la sociĂ©tĂ© », a affirmĂ© le chef de lâEtat.
Le prĂ©sident de la RĂ©publique, Abdelaziz Bouteflika, a insistĂ©, hier, dans son discours, que lâUniversitĂ© algĂ©rienne est appelĂ©e Ă relever les dĂ©fis imposĂ©s par le monde dâaujourdâhui. « Le plus grand dĂ©fi que nous devons relever aujourdâhui est la bonne gestion des ressources humaines, qui reste un acquis stratĂ©gique, Ă travers lâorientation et la formation du capital humain », a dĂ©clarĂ© le chef de lâEtat, hier, Ă lâoccasion de lâouverture des Assises nationales sur lâenseignement supĂ©rieur et la recherche scientifique.
Le chef de lâEtat poursuit: « LâĂ©ducation nâest pas, comme il est rĂ©pandu, un simple service offert aux citoyens. Câest un Ă©quivalent dâinvestissement Ă long terme. Câest pour cette raison que lâEtat accorde une importance particuliĂšre pour le systĂšme universitaire. » M.Bouteflika estime que la prise de conscience affichĂ©e par lâEtat sur lâimportance du capital humain qualifiĂ© pour apporter un changement social « nous oblige Ă intĂ©grer lâapproche Ă©ducative dans la conception de modernisation que nous avons opĂ©rĂ©e en 2000 Ă travers lâinstallation de la Commission nationale de la rĂ©forme qui vise Ă Ă©tablir un bilan Ă©valuatif global et cohĂ©rent sur le systĂšme Ă©ducatif dans ses diffĂ©rents niveaux... », a t-il dĂ©clarĂ© au Palais des nations devant la famille universitaire, en prĂ©sence de plusieurs membres du gouvernement, Ă leur tĂȘte Abdelaziz Belkhadem. Abdelaziz Bouteflika a indiquĂ© que lâUniversitĂ© reste, par ailleurs, un facteur dâinfluence pour le dĂ©veloppement social. « LâUniversitĂ© constitue un large espace, considĂ©rable pour le progrĂšs, dans les diffĂ©rents domaines, notamment en matiĂšre des sciences, de la technologie, de lâĂ©conomie ainsi que dâautres secteurs dâinformatique, de la communication et de lâadministration ».
Dans cette optique, Abdelaziz Bouteflika souligne que « la mise en place de mĂ©canismes adĂ©quats pour encourager et soutenir la crĂ©ativitĂ© et lâinnovation, et la dĂ©finition dâune vĂ©ritable politique pour optimiser les rĂ©sultats de la recherche scientifique et du dĂ©veloppement technologique doivent ĂȘtre prioritaires dans la phase Ă venir ».
Le prĂ©sident de la RĂ©publique a soulignĂ©, Ă©galement, la nĂ©cessitĂ© de mettre en place rapidement un systĂšme national dâinformation scientifique et technique qui repose sur des bases de donnĂ©es modernes et stratĂ©giques et qui soit audacieux en matiĂšre dâimpression et de publications scientifiques spĂ©cialisĂ©es. « La nation porte en cette Institution, de grandes espĂ©rances pour le progrĂšs et le dĂ©veloppement. Elle est, de ce fait, appelĂ©e Ă oeuvrer plus que jamais pour la promotion dâune culture dâauto-Ă©valuation et garantir une formation de qualitĂ©. »
Le chef de lâEtat a mis en exergue lâimportance de lâenseignement supĂ©rieur qui est, selon lui, en mesure de rĂ©pondre aux exigences et attentes de la sociĂ©tĂ© grĂące Ă la capacitĂ© de ses structures. Il souligne « la nĂ©cessitĂ© dâarticuler la rĂ©alisation de ces objectifs autour dâune action soutenue et continue visant Ă adapter les offres de formation et les programmes de recherche aux besoins de lâenvironnement socio-Ă©conomique ». Sâexprimant sur les rĂ©formes engagĂ©es dans le secteur, il souligne: « Notre objectif Ă travers ces rĂ©formes engagĂ©es depuis plus de trois ans, est dâouvrir grand la voie Ă lâĂ©tudiant pour quâil puisse choisir la formation qui sâadapte le mieux Ă ses aptitudes et qui corresponde Ă ses ambitions professionnelles. » Aux yeux du chef de lâEtat, la rĂ©forme engagĂ©e se propose de « conforter la vocation culturelle de lâUniversitĂ© Ă travers la promotion des valeurs universelles de tolĂ©rance, de respect de lâautre, de rejet de lâextrĂ©misme et de la violence ainsi que par la propagation de la culture du dialogue et de lâouverture dâesprit ». A propos du nouveau systĂšme LMD (Licence-master-doctorat), M.Bouteflika a estimĂ© que, il « a Ă©tĂ© conçu par la communautĂ© scientifique pour hisser lâenseignement supĂ©rieur dans notre pays au niveau des autres systĂšmes similaires dans le monde et confĂ©rer aux diplĂŽmes dĂ©livrĂ©s par nos universitĂ©s une meilleure validitĂ© sur les plans rĂ©gional et international ».
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L'Expression - Edition du 20 mai 2008
# Administrateur | 20/05/2008 | Actualites
Dzair e-Doc consortium : Un partenariat pour la numérisation du contenu papier
La solution baptisĂ©e Dzair e-Doc propose la collecte des donnĂ©es et leur numĂ©risation, la gestion du contenu numĂ©risĂ© sur le web et lâutilisation de machines de scannage de derniĂšre gĂ©nĂ©ration. Selon Bivision, « cette solution est adaptĂ©e Ă toute activitĂ© professionnelle, dâautant quâelle garantit, en premier lieu, une Ă©conomie de temps considĂ©rable ». La possibilitĂ© de numĂ©riser lâensemble des livres existant au niveau des bibliothĂšques, notamment la BibliothĂšque nationale, et la prise en charge des documents administratifs des APC sont deux exemples parmi tant dâautres que prĂ©sente Bivision pour montrer les diffĂ©rentes applications du projet. Selon un responsable de la filiale en question, plusieurs sociĂ©tĂ©s, publiques et privĂ©es, ont dĂ©jĂ exprimĂ© leur souhait dâacquĂ©rir cette solution qui « rĂ©duit Ă©normĂ©ment lâespace des archives, la gestion sur internet ou tout autre support technologique, de lâensemble du contenu des archives, des documents administratifs, des ouvrages et autres ». Il est Ă noter quâun centre de numĂ©risation des contenus papier a Ă©tĂ© crĂ©Ă© Ă Adrar par le ministĂšre de lâEnseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique pour numĂ©riser les anciens ouvrages dĂ©tenus par les zaouĂŻas, mais le centre nâest pas parvenu Ă faire adhĂ©rer les responsables locaux Ă ce projet.
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El Watan - Edition du 20 mai 2008
# Administrateur | 20/05/2008 | Actualites
Finis les Glam. Abdelaziz Bouteflika aura son jet prĂ©sidentiel aprĂšs lâacquisition dâun Airbus A340 qui vient de sortir des usines de Toulouse et qui sera livrĂ© dans quelques jours Ă Alger.
Preuve en est que le prĂ©sident Bouteflika se voit encore dans la fonction prĂ©sidentielle est lâachat dâun avion prĂ©sidentiel Ă lâimage de lâAir Force One quâutilisent les prĂ©sidents amĂ©ricains. Adepte des dĂ©placements long-courriers et des pĂ©riples interminables, le prĂ©sident Bouteflika disposera, dans quelques jours, dâun avion spĂ©cialement amĂ©nagĂ© pour lui. Lâappareil, un A340-500, enregistrĂ© sous le numĂ©ro de sĂ©rie CN 917 (F-WWTM), est sorti le 15 mai des usines de Toulouse Blagnac et sera livrĂ© aprĂšs les essais dâusage. Aucune indication sur les transformations intĂ©rieures de lâappareil dont le coĂ»t avoisine 185 millions de dollars, mais ces avions prĂ©sidentiels, aprĂšs modification, coĂ»tent souvent aux alentours de 300 millions de dollars.
Le choix portĂ© sur Airbus est Ă©tonnant quand on sait que plusieurs compagnies, dont lâamĂ©ricaine Boeing et la canadienne Bombardier, sont connues pour ĂȘtre les constructeurs spĂ©cialisĂ©s dans le domaine et lorgnaient ce marchĂ©. Durant les neuf annĂ©es de prĂ©sidence, Bouteflika a utilisĂ© les avions du Groupe de liaisons aĂ©riennes ministĂ©riel (Glam), comme ses prĂ©dĂ©cesseurs. Des appareils de type Falcon ou Grumman, des supersoniques de petite taille avec un rayon dâaction apprĂ©ciable, mais qui nâont pas le confort et lâespace de ces jumbo-jet de type Airbus ou Boeing 737, que Bouteflika a utilisĂ©s quelquefois pour ses dĂ©placements en Asie ou aux Ătats-Unis. Lâavion est Ă©quipĂ© de bureaux, de salons et dâune chambre de repos pour les longs dĂ©placements, mais le prĂ©sident Bouteflika aurait refusĂ© des ajouts de luxe comme pour lâavion de Mohammed VI, par exemple. Cependant, les observateurs se demandent pourquoi le prĂ©sident Bouteflika a mis autant de temps Ă acquĂ©rir un avion Ă la mesure des voyages incessants quâil effectue Ă lâĂ©tranger. Le coĂ»t financier nâexplique pas tout, puisque les coĂ»ts dâexploitation de ce type dâavions sont quasiment semblables aux anciens. Lors des dĂ©placements Ă lâĂ©tranger, au-delĂ des Glam, ce sont les avions des accompagnateurs de lâĂ©quipe prĂ©sidentielle et des journalistes qui font grimper la facture. Les mesures de sĂ©curitĂ© draconiennes prises autour du prĂ©sident Bouteflika depuis lâattentat de Batna peuvent expliquer lâoption dâun avion personnel qui serait stationnĂ© Ă la base militaire de Boufarik. Rien ne peut ĂȘtre Ă©cartĂ© dans le domaine de la sĂ©curitĂ© prĂ©sidentielle et lâAirbus est considĂ©rĂ© par les experts comme lâun des avions les plus fiables qui puissent exister.
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Par : Amine Réda - Liberté - Edition du 20 mai 2008
# | 13/05/2008 | Actualites
Kouchner Ă Alger : âNos relations avec le Maghreb commencent par lâAlgĂ©rieâ
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier, à Alger le ministre français des Affaires étrangÚres et européennes, M. Bernard Kouchner, en visite de travail en Algérie.
L'audience s'est déroulée en présence de ministre des Affaires étrangÚres, M. Mourad Medelci, et de M. Abdellatif Rahal, conseiller diplomatique du Président de la République.
M. Bernard Kouchner :
âLe projet d'union pour la MĂ©diterranĂ©e sera "diffĂ©rent" du processus de Barceloneâ
Le projet d'union pour la Méditerranée sera "différent" du processus de Barcelone, a affirmé hier, à Alger le ministre français des Affaires étrangÚres et européennes, M. Bernard Kouchner.
Le ministre français a indiquĂ© dans une dĂ©claration Ă la presse Ă l'issue de l'audience que lui a accordĂ©e le PrĂ©sident de la RĂ©publique, M. Abdelaziz Bouteflika, avoir Ă©voquĂ© avec lui le "projet d'Union pour la MĂ©diterranĂ©e et la place de l'AlgĂ©rie et de la rive sud" de la MĂ©diterranĂ©e dans ce projet qui, a-t-il dit, "doit ĂȘtre diffĂ©rent et sera diffĂ©rent de ce qu'on a appelĂ© le processus de Barcelone".
M. Kouchner a relevé que "le président Bouteflika a non seulement posé des questions lors de cet entretien mais il a également apporté des éléments de réponse aux questions et aux problÚmes qui se posent entre nos deux pays est qui ne sont pas tous le fruit de notre histoire commune mais aussi des temps nouveaux, des temps du développement de l'Union pour la Méditerranée".
"Nous avons eu l'occasion d'éclairer un certain nombre de ces directions qui du point de vue de la France sont trÚs prometteuses", a ajouté le chef de la diplomatie française.
Il a indiqué que les entretiens bilatéraux se poursuivront lors de prochaines visites de responsables français en Algérie, rappelant que la France assurera la présidence de l'Union européenne à partir du 1er juillet prochain.
Le chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem a également reçu, hier à Alger, le ministre français des Affaires étrangÚres et européennes, M. Bernard Kouchner, a indiqué un communiqué des services de la chefferie du gouvernement.
L'audience s'est déroulée en présence de M. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangÚres.
Le chef de la diplomatie française est arrivé hier, à Alger pour une visite de travail.
M. Kouchner à son arrivée à Alger
âDes discussions entre gens qui se disent la vĂ©ritĂ© et qui ont des intĂ©rĂȘts communsâ
Le ministre français des Affaires étrangÚres et européennes, M. Bernard Kouchner, a indiqué hier à Alger que la situation au Liban et l'Union pour la Méditerranée seront au centre des discussions qu'il aura avec les responsables algériens.
"Je viens discuter du Liban et de la situation dans ce pays qui n'est pas simple et aussi de notre sujet positif, Ă savoir l'Union pour la MĂ©diterranĂ©e, avec le PrĂ©sident Abdelaziz Bouteflika, le Chef du gouvernement et le ministre des Affaires Ă©trangĂšres", a dĂ©clarĂ© M. Kouchner Ă la presse Ă son arrivĂ©e Ă l'aĂ©roport international Houari-Boumediene pour une visite de travail en AlgĂ©rie. "Je viens dans un milieu fraternel", a soulignĂ© le chef de la diplomatie française, ajoutant que cette visite sera l'occasion de "discuter entre gens qui se disent la vĂ©ritĂ© et qui ont des intĂ©rĂȘts communs".
"Nos relations avec le Maghreb commencent par l'Algérie"
M. Kouchner, a affirmé que les relations de la France avec le Maghreb commencent par l'Algérie. "L'Algérie est un pays clé dans le projet de l'union pour la Méditerranée (UPM) et nos relations avec le Maghreb commencent par l'Algérie", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'issue de sa visite en Algérie. M. Kouchner a affirmé que "rien n'a été décidé concernant la présidence et le secrétariat de l'UPM", insistant sur la participation de tout le monde.
Le ministre s'est dit "attendre de l'Algérie sa participation mais aussi sa contribution effective pour la concrétisation de ce projet", qui "sera officiellement lancé en juillet prochain à Paris" (France). "Nous sommes en pleine discussion pour que le projet de l'UPM soit réalisé avec l'Algérie et aussi avec les autres partenaires", a-t-il encore dit.
Entretiens Kouchner-Medelci
Le ministre des Affaires étrangÚres, M. Mourad Medelci, s'est entretenu hier à Alger avec son homologue français, M. Bernard Kouchner.
L'entretien s'est déroulé à la résidence El-Mithak sous forme d'une séance de travail, à laquelle ont pris part la délégation accompagnant M. Kouchner et des responsables du ministÚre algérien des Affaires étrangÚres.
M. Medelci s'est félicité au début de la réunion de la "consolidation des relations entre la France et l'Algérie, qui se manifeste à travers l'échange de visites entre responsables des deux pays et la concrétisation de projets de coopération bilatérale".
Le ministre a également indiqué que les entretiens entre les deux parties allaient porter sur le projet d'Union pour la Méditerranée, initié par le président français, M. Nicolas Sarkozy.
M. Kouchner a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene par le ministre des Affaires étrangÚres, M. Mourad Medelci.
[ source ]
El Moudjahid - Edition du 13 Mai 2008
# Administrateur | 13/05/2008 | Actualites
Bernard Kouchner au cours dâune confĂ©rence de presse : âL'AlgĂ©rie est un pays clĂ© dans le projet de l'Union pour la MĂ©diterranĂ©eâ
- « Signature prochaine de deux accords de coopération militaire et dans le domaine du nucléaire civil », a annoncé M. Medelci.
- « Câest une visite fructueuse, chaleureuse et pleine dâenseignements», a indiquĂ© M. Kouchner Ă propos de sa venue en AlgĂ©rie.
- « Nos relations avec le Maghreb commencent par lâAlgĂ©rie, et que rien ne se fera sans ce pays», a affirmĂ© le chef de la diplomatie française.
Le ministre des Affaires étrangÚres, M. Mourad Medelci, a annoncé hier que l'Algérie et la France signeront prochainement deux accords dans les domaines de coopération militaire et du nucléaire civil.
M. Medelci qui a qualifié d'"importants" ces deux accords, a indiqué, dans une conférence de presse animée avec son homologue français, M. Bernard Kouchner, que la coopération bilatérale entre les deux pays est marquée par un "engouement plus fort" des investisseurs français à l'égard de l'Algérie.
"C'est un sujet sur lequel nous sommes en train de travailler, notamment à la faveur de la visite attendue, dans les prochaines semaines, en Algérie du Premier ministre français, M. François Fillon".
M. Medelci a souligné également avoir évoqué, avec M. Kouchner, la question du devoir de mémoire, ajoutant que "nous nous sommes mis d'accord pour qu'un groupe d'experts soit mis en place pour travailler sur ce sujet, dans les prochaines semaines, notamment en ce qui concerne le droit d'accÚs aux archives".
Concernant le projet de l'Union pour la MĂ©diterranĂ©e, M. Medelci a prĂ©cisĂ© qu'il s'agit d'un projet qui a certes Ă©voluĂ© depuis la visite du PrĂ©sident Sarkozy en AlgĂ©rie, mais qui "mĂ©rite notre attention", dans la mesure oĂč, a-t-il dit, "il est porteur de la valeur ajoutĂ©e et a pour objectif d'initier des projets concrets dans le cadre dâune coopĂ©ration plurilatĂ©rale entre les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e".
"C'est un projet qui devrait ĂȘtre gĂ©rĂ© dâune maniĂšre paritaire entre les pays de la rive nord et la rive sud, et cela pour assurer la coordination des projets promis Ă la rĂ©alisation dans les meilleures conditions possibles", a-t-il ajoutĂ©.
Les consultations entre nos deux pays sont des consultations rĂ©guliĂšres, et en mĂȘme temps, elles comptent sur des sujets importants, a signalĂ© M. Medelci, qui a soulignĂ© le fait quâun plan de route a Ă©tĂ© tracĂ© par les deux PrĂ©sidents, « et nous sommes en train de le mettre en Ćuvre. Un plan de route dont une partie est dĂ©jĂ concrĂ©tisĂ©e, et une autre sur le point de lâĂȘtre, selon M. Medelci qui a prĂ©cisĂ© que ce qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© concerne la convention de partenariat signĂ©e entre les deux pays, et dont la ratification a Ă©tĂ© avalisĂ©e par les deux parties.
Pour sa part, le ministre français des Affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes, M. Bernard Kouchner, a tenu dâemblĂ©e Ă qualifier sa visite dâune journĂ©e Ă Alger de «fructueuse et riche dâenseignements. En un mot, câest une visite rĂ©ussie».
En effet, selon lui, « il y a beaucoup de choses qui se passent en ce moment entre nos deux pays », partant du fait des nombreuses visites ministĂ©rielles bilatĂ©rales qui ont lieu depuis un certain temps, « pour les projets vĂ©ritables, de dĂ©veloppement dâinfrastructures, eh bien, nous pensons Ă lâAlgĂ©rie », a-t-il dit, affirmant que les relations de la France avec le Maghreb commencent par l'AlgĂ©rie.
"L'Algérie est un pays clé dans le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et nos relations avec le Maghreb commencent par l'Algérie", a signalé M. Kouchner qui a affirmé que "rien n'a été décidé concernant la présidence et le secrétariat de l'UPM", insistant sur la participation de tout le monde.
Le ministre s'est dit "attendre de l'AlgĂ©rie sa participation, mais aussi sa contribution effective pour la concrĂ©tisation de ce projet", qui "sera officiellement lancĂ© lors de la rĂ©union du 13 juillet prochain Ă Paris». Une rĂ©union qui sera sanctionnĂ©e par la lecture dâune dĂ©claration. Un texte toujours au stade de brouillon, selon le ministre français, qui a prĂ©cisĂ©, "Nous ne ferons rien sans lâAlgĂ©rie. Nous sommes en pleine discussion pour que le projet de l'UPM soit rĂ©alisĂ© avec l'AlgĂ©rie et aussi avec les autres partenaires."
Dans cet ordre dâidĂ©es, le ministre français indiquera que les invitations pour participer Ă cette rencontre nâont pas encore Ă©tĂ© envoyĂ©es aux pays concernĂ©s, « mais les pays des deux rives vont y participer », a-t-il indiquĂ©, signalant que les projets de coopĂ©ration entre les pays des deux rives sont dĂ©jĂ identifiĂ©s.
Poursuivant cette perspective, M. Kouchner a indiqué que ce sont les deux rives de la Méditerranée "qui agiront ensemble et s'il y aura un secrétariat et une présidence pour l'Union, ils seront co-présidés par les deux ensembles."
S'agissant de ses entretiens avec le PrĂ©sident de la RĂ©publique, M. Abdelaziz Bouteflika, le ministre français a fait savoir que le Chef de l'Etat "a manifestĂ© son intĂ©rĂȘt pour ce projet dĂšs le premier jour oĂč nous avons parlĂ© de l'Union pour la MĂ©diterranĂ©e."
Enfin, pour ce qui concerne le sujet crucial de la circulation des personnes, M. Kouchner a estimé que celle-ci "devrait se faire sans entraves", soulignant qu'à partir du 1er juillet prochain, "il y aura une approche européenne commune devant faciliter la circulation des personnes", d'autant que la France, a-t-il rappelé, prendra la présidence tournante de l'Union européenne.
[ source ]
El Moudjahid - Edition du 13 Mai 2008
# Administrateur | 12/05/2008 | Actualites
Jijel : Visite dâune dĂ©lĂ©gation française
Une dĂ©lĂ©gation française conduite par Constantin Rodriguez, vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la NiĂšvre en charge de la coopĂ©ration, Ă©tait, hier, en visite dans la wilaya de Jijel, oĂč elle a notamment fait des haltes au niveau de certaines unitĂ©s Ă©conomiques. La dĂ©lĂ©gation comptait aussi le prĂ©sident de la Chambre de commerce et dâindustrie de la NiĂšvre et ancien PDG du groupe Philips Europe, Jean Pierre Rossignol, le directeur gĂ©nĂ©ral de la filiĂšre bois du groupe Poby, Azzedine Aguaguaina, membre du conseil gĂ©nĂ©ral et prĂ©sident de lâassociation Enfant de sable. Cette visite entre dans le cadre de la prospection et la coopĂ©ration. La dĂ©lĂ©gation sâest, Ă cet effet, rendue Ă Ouled Salah (Taher) Ă lâusine dâAfricaver, lâusine de transformation de liĂšge WPK (Wiam de petite Kabylie) Ă Belghimouz (El Ancer), lâunitĂ© Jijel LiĂšge et EtanchĂ©itĂ© sise Ă Jijel, le port de Djen Djen et les ports de pĂȘche de Boudis (Jijel) et Ziama Mansouriah. Une exposition de diffĂ©rents acteurs Ă©conomiques, notamment agricoles, a Ă©tĂ© organisĂ©e Ă lâoccasion au niveau de la maison de la culture Omar Oussedik.
[ source ]
El Watan - Edition du 12 Mai 2008
# Administrateur | 10/05/2008 | Actualites
Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes français, Bernard Kouchner, effectuera une visite en AlgĂ©rie le 12 mai, a annoncĂ© hier la porte-parole du Quai dâOrsay.
Le principal objectif de ce dĂ©placement, prĂ©cise-t-on, est dâaborder avec les « partenaires algĂ©riens le dossier de lâUnion pour la MĂ©diterranĂ©e, dont lâAlgĂ©rie doit ĂȘtre un acteur majeur ». La relation bilatĂ©rale franco-algĂ©rienne sera Ă©galement Ă lâordre du jour. « Six mois aprĂšs la visite dâEtat du prĂ©sident de la RĂ©publique en AlgĂ©rie, le ministre fera le point avec ses interlocuteurs sur les nombreux dossiers qui avaient Ă©tĂ© initiĂ©s Ă cette occasion et qui incarnent le partenariat dâexception souhaitĂ© par les deux chefs dâEtat », a ajoutĂ© le porte-parole du Quai dâOrsay. M. Kouchner qui sera porteur dâun message du prĂ©sident français Nicolas Sarkozy discutera Ă©galement avec son homologue algĂ©rien, lors de sa visite, « de lâensemble des questions rĂ©gionales et internationales », a mentionnĂ© la mĂȘme source.
[ source ]
Par Z. C.
El Watan - Edition du 10 Mai 2008
# Administrateur | 07/05/2008 | Actualites
MalgrĂ© les ânietâ des ministres algĂ©riens de lâIntĂ©rieur et des Affaires Ă©trangĂšres, le chef de la diplomatie marocaine a rĂ©itĂ©rĂ© la demande de normalisation des relations avec lâAlgĂ©rie. Rabat semble disposĂ© Ă traiter tous les contentieux en suspens entre les deux capitales comme lâexige Alger, selon la proposition de TaĂŻeb Fassi-Fihri.
Dans un communiquĂ© rendu public lundi dernier, le ministĂšre marocain des Affaires Ă©trangĂšres a rĂ©affirmĂ© son appel Ă la normalisation des relations avec l'AlgĂ©rie. Le ministre marocain des Affaires Ă©trangĂšres, TaĂŻeb Fassi-Fihri, a indiquĂ© que le Maroc â rĂ©itĂšre son engagement sincĂšre en faveur d'une normalisation de ses rapports bilatĂ©raux avec l'AlgĂ©rie sĆur et voisine â.
Cette dĂ©claration est intervenue aprĂšs lâaudience accordĂ©e lundi dernier au chargĂ© d'affaires auprĂšs de l'ambassade d'AlgĂ©rie dans la capitale marocaine. Saisissant cette occasion, le chef de la diplomatie marocaine a de nouveau insistĂ© sur la rĂ©ouverture de la frontiĂšre entre les deux pays. âLe Maroc appelle, de nouveau, Ă la rĂ©ouverture de la frontiĂšre terrestre entre les deux pays, fermĂ©e depuis 1994, et Ă la reprise de la coopĂ©ration bilatĂ©rale dans ses diffĂ©rents voletsâ, a-t-il soulignĂ©.
TaĂŻeb Fassi-Fihri a transmis au diplomate algĂ©rien une proposition officielle du gouvernement marocain consistant en la tenue d'une rĂ©union des ministres des Affaires Ă©trangĂšres et de l'IntĂ©rieur des deux pays. Lâobjectif de cette rencontre, selon le communiquĂ©, est de âfaire le point sur l'Ă©tat des relations bilatĂ©rales, d'examiner les questions en suspens et d'arrĂȘter, d'un commun accord, les modalitĂ©s d'une relance effective et durable des relations entre les deux pays frĂšresâ. Câest la troisiĂšme fois que Rabat lance cet appel. Pour rappel, le premier appel en ce sens du Maroc a eu lieu le 20 mars dernier et avait eu pour rĂ©ponse le niet du ministre algĂ©rien dâĂtat et ministre de lâIntĂ©rieur et des CollectivitĂ©s locales, Noureddine Yazid Zerhouni, lequel avait expliquĂ© que le problĂšme de la circulation aux frontiĂšres algĂ©ro-marocaines â n'est pas une question isolĂ©e et doit ĂȘtre prise dans un cadre gĂ©nĂ©ral â, insistant sur le fait que âle Maghreb ne se limite pas seulement au Maroc et Ă l'AlgĂ©rie. Il faut que tous les peuples qui se trouvent dans cet ensemble trouvent leur placeâ. Zerhouni avait ajoutĂ© qu'il ne s'agit pas de construire un Maghreb oĂč les uns gagnent et les autres perdent.
Apparemment, non satisfait de cette rĂ©ponse, le gouvernement marocain a reformulĂ© la demande. Ce fut alors au tour du ministre algĂ©rien des Affaires Ă©trangĂšres de renouveler le refus dâAlger le 10 avril dernier. Nuançant le rejet, il a dĂ©clarĂ© que â la rĂ©ouverture des frontiĂšres est envisageable dans le cadre des Ă©volutions qui sont souhaitĂ©es par les deux parties et qui, le moment venu, rĂ©vĂ©leront que telle ou telle difficultĂ© a pu ĂȘtre dĂ©passĂ©e qui nous mette dans une meilleure position d'ouverture, en gĂ©nĂ©ral, et d'ouverture des frontiĂšres, en particulier â. Câest une maniĂšre de poser la condition de la rĂ©ouverture des frontiĂšres, qui est le traitement de tous les dossiers bilatĂ©raux. Mourad Medelci a clairement affirmĂ© que la rĂ©solution de ces dossiers permettra une meilleure entente entre les deux pays, et l'ouverture des frontiĂšres ne sera alors qu'une matĂ©rialisation d'une certaine normalisation des relations entre les frĂšres ennemis du Maghreb.
Reste Ă savoir maintenant quelle rĂ©ponse rĂ©servera cette fois-ci lâAlgĂ©rie Ă cette troisiĂšme demande marocaine, laquelle, notons-le, renferme une proposition concrĂšte, Ă savoir la rĂ©union entre les ministres des Affaires Ă©trangĂšres et de lâIntĂ©rieur des deux pays pour Ă©tudier les contentieux en suspens.
[ source ]
par K. ABDELKAMEL
LIBERTE - Edition du 7 Mai 2008
# Administrateur | 04/05/2008 | Actualites
Le Dr Christa Landwehr, accompagnĂ©e du premier secrĂ©taire auprĂšs de lâambassade de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale dâAllemagne Ă Alger, le Dr Jörg Walendy, sâest rendue, au musĂ©e de Cherchell dans le cadre de la relance de la coopĂ©ration culturelle algĂ©ro-allemande.
Restauration des sculptures, mise en valeur du musĂ©e de Cherchell, veiller aux concepts historiques et thĂ©matiques du musĂ©e, lâorganisation dâun sĂ©minaire de formation au profit des archĂ©ologues algĂ©riens Ă compter de lâĂ©tĂ© 2008 », tels sont les principaux axes initiĂ©s dans ce projet de coopĂ©ration culturelle, selon le diplomate allemand. Dahmani Mohamed, directeur gĂ©nĂ©ral de lâOffice national de gestion et dâexploitation des biens culturels protĂ©gĂ©s (OGEBC) est intervenu pour expliquer que la premiĂšre partie de cette coopĂ©ration concerne les travaux de conservation, de prĂ©servation, de consolidation des Ćuvres du musĂ©e de Cherchell pour rĂ©sister aux effets des sĂ©ismes et de sa mise en valeur, tandis que la deuxiĂšme partie consacrĂ©e aux recherches ne sera pas engagĂ©e avant lâaccord entre les deux partenaires. « Ce MusĂ©e sera dĂ©diĂ© Ă Juba II », a-t-il prĂ©cisĂ©. Le musĂ©e de Cherchell, selon Christa Landwehr, constitue une exceptionnelle et importante rĂ©serve de sculptures. Lors de sa derniĂšre visite dans la wilaya de Tipaza, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a dĂ©cidĂ© de le classer en musĂ©e national et insistĂ© auprĂšs des autoritĂ©s locales pour rattacher une partie annexe Ă ce musĂ©e, afin que cette infrastructure retrouve son rang dâantan Ă lâĂ©chelle mondiale. Dr Christa Landwehr est une scientifique qui a consacrĂ© plus de deux dĂ©cennies Ă la recherche et participĂ© Ă plusieurs sĂ©minaires Ă travers le monde. Elle avait dĂ©jĂ sĂ©journĂ© Ă Cherchell au dĂ©but des annĂ©es 1990, dans le cadre dâun projet de coopĂ©ration dans lâexpertise et la conservation des Ćuvres sculptĂ©es dĂ©gradĂ©es par les sĂ©ismes.
Le musĂ©e est restĂ© fermĂ©. Malheureusement, lâĂ©quipe allemande a interrompu les travaux dans le musĂ©e en 1992 et abandonnĂ© les statues, en raison de lâinsĂ©curitĂ©. Le musĂ©e sâest transformĂ© en mouroir des statues. Dr Christa Landwehr dans son exposĂ© a fait remarquer que le sens actuel de la visite Ă lâintĂ©rieur du musĂ©e doit ĂȘtre rectifiĂ©. « On commence toujours la visite par la gauche », explique-t-elle. Lâanimatrice a mis en exergue la future conception musĂ©ologique pour mettre en valeur les sculptures selon les diffĂ©rents Ăąges des personnalitĂ©s de la famille royale (ClĂ©opĂątre, PtolĂ©mĂ©e, Juba II), afin de permettre aux visiteurs de ce musĂ©e de connaĂźtre facilement lâĂ©volution du rĂŽle historique de Juba II. Elle a Ă©galement indiquĂ© que lâemplacement de certaines statues de prestige avec celles de la famille royale est prĂ©vu dans « ce nouveau concept dâachalandage » de lâensemble des Ćuvres sculptĂ©es, au niveau de chacune des galeries, afin de garantir une harmonie Ă lâintĂ©rieur du musĂ©e et pouvoir sâĂ©taler sur lâhistoire grĂ©co-romaine, mĂ©connue selon la confĂ©renciĂšre, encore plus pour rappeler les diffĂ©rents cultes, les dieux et les divinitĂ©s fĂ©minines (dĂ©esses). Au dĂ©but des annĂ©es 2000, lâambassade US en revanche avait pris en charge la restauration dâune partie des panneaux de mosaĂŻques du MusĂ©e de Cherchell. Etrangement, durant toute la visite guidĂ©e du musĂ©e de Cherchell de jeudi dernier, le directeur de la culture de Tipaza, qui nâĂ©tait pas invitĂ© Ă cette manifestation, est demeurĂ© Ă lâĂ©cart du groupe, tandis que le directeur du patrimoine au ministĂšre de la Culture, arrivĂ© lui aussi en retard au musĂ©e, a quittĂ© les lieux avant la fin de la confĂ©rence. Le musĂ©e de Cherchell bĂ©nĂ©ficiera trĂšs prochainement de son autonomie, selon Khalida Toumi.
La wilaya de Tipaza nâa pas Ă©tĂ© invitĂ©e Ă cette initiative, ce que les reprĂ©sentants de la ministre de la Culture voyaient dâun mauvais Ćil. Un responsable du musĂ©e craint que lâexpĂ©rience du dĂ©but des annĂ©es 1990 se renouvelle en 2008. « Allons-nous de nouveau fermer le musĂ©e durant les mois de juillet et aoĂ»t pour ces travaux », nous confie-t-il. TrĂšs sensible aux rĂŽles de la culture dans cette partie du bassin mĂ©diterranĂ©en, le wali de Tipaza vient dâinstruire les responsables locaux concernĂ©s pour amĂ©nager deux infrastructures abandonnĂ©es, situĂ©es dans la rue Abdelhak, afin de crĂ©er le musĂ©e des arts et traditions populaires de Cherchell et la maison du chahid de la commune de Cherchell. Allant dans le sens de la cĂ©lĂ©bration du mois du patrimoine, la wilaya de Tipaza a organisĂ© pour la premiĂšre fois une inĂ©dite expo-vente de livres, en partenariat avec lâANEP Ă Sidi GhilĂšs, une petite localitĂ© cĂŽtiĂšre qui nâa jamais bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune manifestation culturelle de cette envergure.
[ source ]
Par Mâhamed H.
El Watan - Edition du 4 Mai 2008
# Administrateur | 30/04/2008 | Actualites
AlgĂ©rie : la ministre française de lâIntĂ©rieur MichĂšle Alliot-Marie Ă Alger lundi et mardi
La ministre française de l'IntĂ©rieur MichĂšle Alliot-Marie se rendra en AlgĂ©rie lundi et mardi pour une visite de travail, Ă l'invitation de son homologue Noureddine Yazid Zerhouni, a annoncĂ© mercredi le ministĂšre, dans un communiquĂ©. Ce dĂ©placement, prĂ©cise-t-on de mĂȘme source, s'inscrit "dans le cadre des relations bilatĂ©rales en matiĂšre de sĂ©curitĂ© et sera l'occasion d'Ă©voquer le renforcement de la coopĂ©ration bilatĂ©rale, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et contre la criminalitĂ© organisĂ©e".
[ source ]
Par AFP le 30/04/2008 Ă 18:13
Tout sur l'Algérie - Edition du 30 Avril 2008
# Administrateur | 23/04/2008 | Actualites
AprĂšs la suspension de la commercialisation de 100 mille tonnes
AprĂšs des rumeurs sur une dĂ©cision de lâassociation des producteurs et exportateurs amĂ©ricains de blĂ© dâannuler un contrat de commercialisation Ă lâAlgĂ©rie dâune grande quantitĂ© de blĂ© dur, estimĂ©e Ă 100 mille tonnes. La mĂȘme association a, cependant, rĂ©vĂ©lĂ©, dans son dernier rapport, que les quantitĂ©s de blĂ© amĂ©ricain destinĂ©es Ă lâAlgĂ©rie ont sensiblement augmentĂ©es, durant la saison 2007/2008, et particuliĂšrement en 2008/2009.
Cette association, en relation avec le secrĂ©tariat dâEtat amĂ©ricain, a indiquĂ© dans un rapport quâelle a publiĂ© sur son site Internet, que ces nouvelles ventes sont dix fois plus importantes que celles de lâannĂ©e derniĂšre, et quâelles sont cinq fois plus que la moyenne enregistrĂ©e il y a dix ans.
Environ vingt Etats sont intĂ©ressĂ©s par la nouvelle rĂ©colte de 2008/ 2009, notamment les philippines qui ont demandĂ© une quantitĂ© estimĂ©e Ă 469 mille tonne, suivies de lâAlgĂ©rie par 270 mille tonnes, puis de lâEgypte par 120 mille tonnes.
A noter que lâAlgĂ©rie a Ă©galement demandĂ© dâacheter des quantitĂ©s de blĂ© de la rĂ©colte de la saison 2007/2008. Les chiffres amĂ©ricains ont rĂ©vĂ©lĂ© que des demandes ont Ă©tĂ© formulĂ©es par lâAlgĂ©rie pour acheter le blĂ© amĂ©ricain. Des contrats de vente de deux qualitĂ©s de blĂ© amĂ©ricain ont Ă©galement Ă©tĂ© signĂ©s. Il sâagit de « Hard rad winter» ou le blĂ© dur rouge hivernal et le « Durum ».
[ source ]
Par S. Hafid/ Rubrique Traduction
El Khabar - Edition du 23 Avril 2008
# Administrateur | 23/04/2008 | Actualites
Secousse tellurique Ă Guelma : 3,3 sur lâĂ©chelle de Richter
Une secousse tellurique a Ă©tĂ© ressentie, avant-hier, Ă 17 h 25, par la population de Guelma. Selon le bulletin dâinformation de la Protection civile de la wilaya de Guelma, son amplitude est de 3,3 sur lâĂ©chelle de Richter, et son Ă©picentre est situĂ© Ă 4 km au sud-ouest de la ville de Guelma. Selon cette mĂȘme source, plusieurs personnes de la commune de Hammam Debagh, prises de panique, ont contactĂ© la Protection civile. Cependant, aucun dĂ©gĂąt matĂ©riel nâa Ă©tĂ© enregistrĂ©.
[ source ]
Par Karim Dadci
El Watan - Edition du 23 Avril 2008
# Administrateur | 19/04/2008 | Actualites
Belkhadem : « Celui qui ne trouve pas ce quâil dĂ©sire doit apprendre Ă aimer ce quâil a »
« 400 000 postes dâemploi seront crĂ©Ă©s par annĂ©e grĂące Ă une nouvelle politique de lâemploi et une meilleure adĂ©quation de lâenseignement et de la formation professionnelle avec la demande et les besoins du marchĂ© du travail », a dĂ©clarĂ©, jeudi au musĂ©e du moudjahid dâOran, le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui est intervenu Ă lâouverture du sĂ©minaire national sur lâĂ©migration clandestine organisĂ© par lâUNJA. Cette rencontre Ă©tait prĂ©vue de longue date et les travaux programmĂ©s les 17 et 18 avril devaient se dĂ©rouler Ă lâUSTO sous lâintitulĂ© gĂ©nĂ©rique proposĂ© sous forme de slogan « Cesser de ramer vers la mort ». Le public a eu droit Ă un long discours du chef de lâExĂ©cutif, accompagnĂ© de Tayeb Louh et Djamel Ould AbbĂšs, respectivement ministres du Travail et de la SolidaritĂ© nationale, qui a tournĂ© autour du phĂ©nomĂšne des harraga. Lâexplication proposĂ©e par M. Belkhadem pour analyser le phĂ©nomĂšne des harraga a consistĂ© Ă dire que « ces jeunes sont embrigadĂ©s dans un cercle vicieux : entre les illusions et la mort, lâillusion dâatteindre lâautre rive de la MĂ©diterranĂ©e, de trouver un travail et de revenir au pays avec des moyens apprĂ©ciables ». « Est-ce que le chĂŽmage Ă lui seul est suffisant pour expliquer ce phĂ©nomĂšne ou est-ce la non-satisfaction du travail quâon trouve et qui ne correspond pas Ă nos dĂ©sirs ? », sâinterroge le Premier ministre qui a plaidĂ© la nĂ©cessitĂ© de dĂ©terminer avec exactitude les vraies raisons qui poussent des citoyens Ă risquer leur vie dans des traversĂ©es incertaines. Il a prĂ©conisĂ© aussi la nĂ©cessitĂ© de continuer Ă Ă©couter les jeunes et Ă leur transmettre des messages dâespoir. A aucun moment cependant il nâa approuvĂ© les dĂ©clarations des concernĂ©s proposĂ©es dans un petit reportage projetĂ© Ă lâoccasion et dont quelques-unes ont Ă©tĂ© applaudies par lâassistance. « Celui qui ne trouve pas ce quâil dĂ©sire doit apprendre Ă aimer ce quâil a. » Cette dĂ©claration Ă©mise sous forme de maxime a Ă©tĂ© prononcĂ©e aprĂšs avoir passĂ© en revue les difficultĂ©s matĂ©rielles et sĂ©curitaires qui ont entravĂ© de par le passĂ© le dĂ©veloppement Ă©conomique du pays avec lâannulation de beaucoup de projets dans les annĂ©es 1980 et lâisolement vĂ©cu durant la dĂ©cennie suivante. « Dieu merci, avec la concorde et la rĂ©conciliation nationale, la croissance est revenue et notre pays est maintenant un immense chantier », lance-t-il Ă lâĂ©gard des jeunes, M. Belkhadem estime nĂ©anmoins aussi que dans des domaines tels que la construction et lâagriculture, on se plaint paradoxalement du manque de main-dâĆuvre. Il a critiquĂ© une certaine attitude en disant quâ« on a proposĂ© du travail Ă des jeunes dâune localitĂ©, mais qui ont refusĂ© sous prĂ©texte quâOran est loin de chez eux »
. « Câest loin pour eux et pas pour les Chinois qui viennent de PĂ©kin ? », sâest-il interrogĂ© en outre pour mettre en avant son idĂ©e que cette attitude suicidaire, « ramer vers la mort », nâest pas due au manque de travail ou pas seulement. Lâaspect aventure maritime que certains tentent dâavancer comme argument nâest pas non plus pertinent car les harraga qui vont toujours en groupe ont un but, celui dâaller gagner leur vie ailleurs (armĂ©s pour cela de rĂ©cits vrais ou fictifs de leurs amis ou proches qui les ont prĂ©cĂ©dĂ©s et ont rĂ©ussi Ă atteindre lâautre rive) et on ne connaĂźt pas, Ă titre indicatif, dâaventuriers qui Ă©mettent le souhait dâeffectuer une traversĂ©e en solitaire de lâocĂ©an Atlantique par exemple. « Il y a un dĂ©sespoir, mais qui est dĂ» Ă quoi ? » Cette question posĂ©e par M. Belkhadem est laissĂ©e sans rĂ©ponse.# Administrateur | 14/04/2008 | Actualites
LE PRĂSIDENT ET LES RELATIONS ALGĂRO-FRANĂAISES
« Elles resteront toujours importantes »
Les relations avec le Maroc sont otages dâun gel et lâAlgĂ©rie nâest pas en mesure de les relancer de maniĂšre unilatĂ©rale.
Evoquant les pulsions qui caractĂ©risent les relations algĂ©ro-françaises, dans lâentretien quâil a accordĂ© au journal qatari Al Arab, le chef de lâEtat a affirmĂ© quâ«elles obĂ©issent Ă des facteurs complexes, les plus Ă©lĂ©mentaires Ă©tant lâhistoire et la gĂ©ographie.» Cependant, cela nâaffecte en rien la qualitĂ© des rapports entre les deux pays et le prĂ©sident Bouteflika le dit sans ambages: « Nos relations sont importantes et elles le resteront dans tous les cas ».
Cela Ă©tant, un Ă©norme travail a Ă©tĂ© fait dans le sens de la consolidation de ces relations particuliĂšrement passionnĂ©es. Dans ce sens, le prĂ©sident de la RĂ©publique rappelle lâĂ©change de visites entre lâAlgĂ©rie et la France au niveau des deux chefs dâEtat en 2000 et 2003.
« Un Ă©change qui a permis, dit-il, de refonder le dialogue politique et la coopĂ©ration bilatĂ©rale entre les deux pays.» Une relance a, dâailleurs, Ă©tĂ© couronnĂ©e par la signature de la DĂ©claration dâAlger, le 2 mars 2003, « consacrant officiellement lâengagement des deux pays Ă lâĂ©tablissement dâun partenariat exemplaire ».
Cet engagement a Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ© lors dâun Ă©change de messages avec le prĂ©sident Sarkozy les 28 et 30 mai 2007. Dans les domaines Ă©conomique et commercial, le prĂ©sident de la RĂ©publique a notĂ© que «les relations ont connu un progrĂšs notable, notamment au niveau des Ă©changes commerciaux dont le volume a atteint 8,9 milliards de dollars en 2006 et 9 milliards de dollars en 2007».
Selon lâAgence nationale de dĂ©veloppement de lâinvestissement (Andi), prĂšs de 650 millions de dollars ont Ă©tĂ© investis grĂące Ă la rĂ©alisation de 135 projets dâinvestissement. M.Bouteflika a Ă©galement abordĂ© le projet de lâUnion pour la MĂ©diterranĂ©e initiĂ© par le prĂ©sident français, Nicolas Sarkozy.
« LâAlgĂ©rie Ă©tudie avec un grand intĂ©rĂȘt tous les aspects de lâinitiative du prĂ©sident français et ses propositions concernant sa teneur.» Sâagissant des relations algĂ©ro-marocaines le prĂ©sident Bouteflika a affirmĂ© quâelles sont lâotage dâun gel et que lâAlgĂ©rie nâest pas en mesure de les relancer de maniĂšre unilatĂ©rale. « LâAlgĂ©rie nâa pas cessĂ© dâafficher sa disposition, loyale et sincĂšre, Ă dĂ©velopper les relations de coopĂ©ration tout en laissant le traitement de la question de lâautodĂ©termination du Sahara occidental Ă lâorganisation des Nations unies, chargĂ©e de trouver une solution juste et Ă©quitable », a dĂ©clarĂ© M.Bouteflika.
Face Ă ces contraintes, lâUnion du Maghreb nâa pu se rĂ©aliser et nâa pu atteindre les objectifs escomptĂ©s, notamment au plan du partenariat Ă©conomique.
Les Ă©changes commerciaux entre les pays de lâUnion nâexcĂšdent pas 2% du volume de leur commerce extĂ©rieur. « Et par consĂ©quent, ils ne sâadaptent pas aux enjeux et dĂ©fis qui les guettent Ă lâavenir, du fait de la mondialisation et des retombĂ©es qui en dĂ©coulent », a regrettĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique avant dâappeler les pays de lâUnion Ă amorcer « lâintĂ©gration par la mise en place dâune stratĂ©gie commune de dĂ©veloppement durable et la crĂ©ation dâun marchĂ© commun, dâune zone de libre-Ă©change ».
[ source ]
par R.N
L'Expression - Edition du 14 Avril 2008
# Administrateur | 11/04/2008 | Actualites
Le téléphérique de Constantine en marche le 16 avril
Le tĂ©lĂ©phĂ©rique de Constantine sera mis en marche le 16 avril, a annoncĂ© M. Mohamed Maghlaoui, ministre des Transports, dans un entretien accordĂ© Ă la ChaĂźne III de la Radio nationale dont il Ă©tait lâinvitĂ© de la rĂ©daction. Il a rappelĂ© que le tĂ©lĂ©phĂ©rique dâOran et celui de Belouizdad, Ă Alger, sont dĂ©jĂ en fonctionnement.
Il a Ă©galement annoncĂ© la prochaine fin de chantier de lâĂ©lectrification du chemin de fer dans la banlieue algĂ©roise. En mai, les premiers autorails circuleront sur les voies complĂštement Ă©lectrifiĂ©es entre Thenia et El Affroun.
M. Maghlaoui fait remarquer que la politique multimodale de transport donne une place importante au chemin de fer qui a reçu le plus gros budget. Il souligne que la construction de voies ferrĂ©es nâest pas une chose facile, elle relĂšve pratiquement de lâindustrie lourde et demande du temps. Le ministre des Transports a Ă©numĂ©rĂ© les diffĂ©rentes phases du programme dans le secteur des chemins de fer. Dâabord, dit-il, il a fallu sâattaquer Ă rattraper les dĂ©ficiences, par des actions de modernisation, de doublement des voies et des actions sur la signalisation ainsi que par lâĂ©lectrification de la rocade nord qui vĂ©hicule 80 % du trafic. Au total et en fin de programme, 6 000 km de voie ferrĂ©e seront Ă©lectrifiĂ©es et modernisĂ©es. Ensuite, ajoute-t-il, câest la phase qui concerne les Hauts-Plateaux avec en projet la voie Tiaret-Batna et quelques pĂ©nĂ©trantes : BoumedfĂąa-Djelfa et Relizane-Tiaret. Pour cette phase, il reste Ă fixer les tracĂ©s et la rĂ©alisation devrait commencer aprĂšs 2009. Enfin, poursuit-il, il y a la troisiĂšme phase, vers le sud du pays, qui est contenue dans le schĂ©ma directeur de dĂ©veloppement des chemins de fer Ă lâhorizon 2025. Elle comprend la ligne Oran-BĂ©char qui sera livrĂ©e cette annĂ©e ainsi que la voie Skikda-Touggourt qui sera prolongĂ©e jusquâĂ Hassi Messaoud et la voie Djelfa-Laghouat qui fermera la boucle vers Hassi Messaoud. Concernant Gara Djebilet, il faudra attendre, dit le ministre, les conclusions concernant lâexploitation du gisement de fer que doit fournir le ministĂšre de lâEnergie et des Mines. Pour le Grand-Sud, il nây a pas de programme prĂ©vu. 80 % de ce quâil y a comme territoire peuplĂ© sont couverts par le programme 2005-2025.
La ligne ferroviaire Est-Ouest, fait observer M. Maghlaoui, est intĂ©grĂ©e dans le projet de Trans-maghrĂ©bin. En 2009-2010, lâAlgĂ©rie aura construit sa part de ce projet. Il rappelle Ă ce sujet que la commission technique de coordination ferroviaire du Maghreb est la plus ancienne organisation et elle fonctionne rĂ©guliĂšrement.
Le ministre des Transports a Ă©voquĂ© lâacquisition des Ă©quipements : les 17 autorails dĂ©jĂ achetĂ©s et les 64 qui vont venir ainsi que dâautres moyens mobiles. Nous achetons, prĂ©cise-t-il, des autorails diesel et des autorails Ă©lectriques parce que, explique-t-il, il faut 15 Ă 20 ans pour Ă©lectrifier tout le rĂ©seau et donc il y aura une exploitation mixte (diesel, Ă©lectricitĂ©) pendant tout ce temps.
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par L. A.
La Nouvelle RĂ©publique - Edition du 10 Avril 2008
# Administrateur | 10/04/2008 | Actualites
35E CONFĂRENCE DE LâOAA EN MAI, Ă ALGER
Les assurances face aux dĂ©fis de lâenvironnement
«Les risques environnementaux: lâapport de la prĂ©vention et de lâassurance», thĂšme de la rĂ©union de lâOAA.
Alger abritera du 25 au 28 mai prochain la 35e ConfĂ©rence et lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de lâOrganisation africaine des assurances (OAA). La confĂ©rence, qui se tiendra au Palais des Nations, aura pour thĂšme «les risques environnementaux: lâapport de la prĂ©vention et de lâassurance». Les assureurs et rĂ©assureurs des pays africains ainsi que leurs partenaires se regrouperont pour dĂ©battre de la situation de la profession au niveau continental. Les assureurs africains se pencheront sur les actions Ă mener en vue de rĂ©duire les effets de ces risques. Ils auront aussi Ă approfondir la rĂ©flexion en vue dâune meilleure comprĂ©hension, voire une maĂźtrise de ces nouveaux risques. Ils oeuvreront Ă©galement pour faire de la prĂ©vention et lâassurance des moyens efficaces, aux fins de prĂ©venir et de protĂ©ger les populations africaines des risques que prĂ©sentent les bouleversements climatiques, le dĂ©sĂ©quilibre de lâĂ©cosystĂšme, la sĂ©cheresse et dâautres situations extrĂȘmes, indique lâUnion algĂ©rienne des sociĂ©tĂ©s dâassurance et de rĂ©assurance (UAR).
La nouveautĂ© de la rencontre dâAlger est cette volontĂ© de placer lâindustrie de lâassurance Ă lâavant-garde du processus de lutte contre les dĂ©fis liĂ©s Ă lâenvironnement, auxquels est confrontĂ©e lâAfrique, plus que tout autre continent, souligne la mĂȘme source. Selon le prĂ©sident du comitĂ© dâorganisation, Abdelkrim Djafri, le thĂšme revĂȘt une importance cruciale du fait de la gravitĂ© de ces risques qui constituent autant de menaces pour les Ă©cosystĂšmes. Ces phĂ©nomĂšnes qui affectent les modes de vie des sociĂ©tĂ©s imposent, estime-t-il, lâurgence de profonds et coĂ»teux rĂ©ajustements.
«Dans cet environnement alarmant pour la planĂšte et notamment pour notre continent fortement exposĂ© et vulnĂ©rable, notre industrie qui partage pleinement les prĂ©occupations de la communautĂ© internationale, peut apporter son concours par la prĂ©vention et lâassurance», soutient-il. La 35e ConfĂ©rence et assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale dâAlger permettront, selon M.Djafri, dâapprofondir la rĂ©flexion sur les actions Ă mener en vue de rĂ©duire les effets de ces bouleversements qui ne sont pas irrĂ©versibles, selon lui. De son cĂŽtĂ©, le prĂ©sident de lâUAR, Amara Latrous, souligne que la 35e confĂ©rence de lâOAA permettra de dĂ©battre de problĂšmes majeurs des plus prĂ©occupants.
Les bouleversements profonds qui perturbent, de façon quasi rĂ©currente, lâĂ©quilibre de lâĂ©cosystĂšme prennent, Ă cĂŽtĂ© dâautres catastrophes et cataclysmes naturels, une dimension planĂ©taire, relĂšve-t-il. Au-delĂ de leurs consĂ©quences au plan Ă©conomique, ajoute-t-il, câest tout lâordre humain et social qui souffre des suites tragiques de sinistres majeurs. Lâamplitude de ces derniers est telle que lâĂ©chelle dâapprĂ©hension et dâĂ©valuation de pertes humaines et matĂ©rielles complique lâapproche de solutions possibles aux limites dâassurabilitĂ©.
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par NaĂŻma HAMIDACHE
L'Expression - Edition du 10 Avril 2008
# Administrateur | 10/04/2008 | Actualites
NOUVELLE GRILLE DES SALAIRES
Lâenseignement supĂ©rieur se taille la part du lion
Du maĂźtre-assistant au professeur et selon les Ă©chelons, les hausses de salaires varieront de 8800DA Ă plus de 22.000DA.
La nouvelle grille des salaires pour les fonctionnaires a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e par le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâUnion gĂ©nĂ©rale des travailleurs algĂ©riens. Abdelmadjid Sidi SaĂŻd avait conviĂ©, pour la circonstance, lâensemble de la presse nationale Ă une confĂ©rence de presse qui sâest tenue hier Ă la Maison du peuple.
Visiblement trĂšs dĂ©tendu, il a Ă©grenĂ© quelques chiffres en prĂ©sence des secrĂ©taires gĂ©nĂ©raux des secteurs concernĂ©s: lâĂ©ducation nationale, lâenseignement supĂ©rieur, les douanes, lâadministration communale...
« Sur les 44 statuts particuliers que compte la Fonction publique, 11 sont en cours de finalisation», a fait savoir dâemblĂ©e, Abdelmadjid Sidi SaĂŻd. AprĂšs avoir annoncĂ© que lâapplication des nouveaux salaires se fera Ă partir du mois en cours (avril), il a tenu Ă souligner quâ«aucun fonctionnaire nâa Ă©tĂ© oubliĂ© ». Puis vint la divulgation des nouveaux traitements en prĂ©sence des reprĂ©sentants des secteurs concernĂ©s.
A titre dâexemple, un maĂźtre-assistant chargĂ© des cours classĂ© Ă la subdivision 1 et Ă lâĂ©chelon 10, verra son salaire passer de 42.061 Ă 51.777DA, soit une augmentation de 9717DA. Un professeur classĂ© Ă la subdivision 7 et Ă lâĂ©chelon 10 verra son salaire atteindre les 81.541DA, soit une hausse de 22.295DA. Autant dire que le secteur de lâenseignement supĂ©rieur se sera mis en vedette en se taillant la part du lion.
A titre comparatif, le secteur de lâĂ©ducation nationale a connu lui aussi, un accroissement de ses salaires assez significatif. Le maĂźtre dâĂ©cole classĂ© dans la catĂ©gorie 10 et Ă lâĂ©chelon 6 touchera un salaire de 28.107,69DA Ă partir du mois dâavril 2008. Ce qui reprĂ©sente un gain net de 7126,52DA. Le directeur dâĂ©cole de catĂ©gorie 11 et Ă lâĂ©chelon 12 percevra quant Ă lui, ce mois-ci 34.985,70DA, soit une augmentation de 9921,96DA. Les ouvriers professionnels du secteur de lâadministration communale bĂ©nĂ©ficieront eux aussi dâune hausse de salaires. Elle variera de 3500DA Ă 3900DA selon les catĂ©gories. Les vacataires ne sont finalement pas oubliĂ©s puisquâils verront leurs salaires augmenter dâun peu plus de 3000DA. Il en sera de mĂȘme pour les femmes et les hommes de mĂ©nage payĂ©s Ă lâheure et qui exercent 5 heures par jour. Leur salaire net sera revu Ă la hausse de prĂšs de 1000DA. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Centrale syndicale ne verse pas cependant dans lâautosatisfaction mĂȘme sâil estime que « les rĂ©sultats obtenus au cours des nĂ©gociations par lâUgta parlent dâeux-mĂȘmes quel que soit le niveau quâils auront atteint. » Il a rappelĂ© lâĂąpretĂ© de ce dossier de la rĂ©forme du statut de la Fonction publique qui a commencĂ© a ĂȘtre dĂ©battu dĂšs 1966. Le secrĂ©tariat national avait engagĂ© des discussions autour de ce projet dĂšs octobre 1990. Ce ne sera toutefois quâen 2005 quâil sera mis en chantier rĂ©ellement. « Nous avons rĂ©ussi Ă la concrĂ©tiser Ă une vitesse ÂŽgrand VÂŽ. Nous avons tenu 5 156 rĂ©unions depuis 2005 », a confiĂ© Abdelmadjid Sidi SaĂŻd qui a tenu Ă dĂ©clarer solennellement: « Nous nâavons rencontrĂ© aucune difficultĂ© et encore moins de rĂ©sistance de la part des pouvoirs publics. Il faut avoir lâhonnĂȘtetĂ© intellectuelle de le dire. »
Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâUgta nâa pas omis en syndicaliste qui se respecte dâinsister sur la noblesse de la revendication. « Il faut cependant la sortir de cette hypocrisie qui fait mal », a-t-il fait remarquer. Pour Abdelmadjid Sidi SaĂŻd: « Les promesses faites aux fonctionnaires ont Ă©tĂ© honorĂ©es. » Il se projette dĂ©jĂ dans une autre bataille: celle du pouvoir dâachat.
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par Mohamed TOUATI
L'Expression - Edition du 10 Avril 2008
# Administrateur | 09/04/2008 | Actualites
NOUVELLES LOIS POUR LâENTRĂE DES ĂTRANGERS EN ALGĂRIE
Des cartes de résidence de deux ans
Une carte dâune validitĂ© de dix ans peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e dans des conditions bien prĂ©cises.
Le projet de loi portant sur la circulation des Ă©trangers prĂ©voit une batterie de mesures pour lâentrĂ©e des Ă©trangers en AlgĂ©rie, qui sera dĂ©sormais plus sĂ©vĂšre. Carte de sĂ©jour, visas biomĂ©triques, sanctions pĂ©nales, relevĂ©s dâempreinte, assurance voyage. Ce sont lĂ les nouveaux mĂ©canismes que compte mettre en oeuvre lâAlgĂ©rie pour lutter contre lâimmigration clandestine. Fini lâentrĂ©e illĂ©gale. DĂ©sormais, les frontiĂšres seront bien contrĂŽlĂ©es.
Douanes, ambassades, consulats, Police algĂ©rienne des frontiĂšres (PAF), tous les organismes de lâEtat seront impliquĂ©s dans cette bataille. LâAlgĂ©rie est sĂ©rieusement dĂ©terminĂ©e Ă rĂ©guler la libre circulation des Ă©trangers sur son sol. «Le projet en question stipule que lâaccĂšs des Ă©trangers au territoire national sera rĂ©glementĂ© dâune maniĂšre plus prĂ©cise pour faciliter lâaction des services chargĂ©s du contrĂŽle», ont affirmĂ© les rĂ©dacteurs du texte. Le projet en question revoit entiĂšrement les conditions dâentrĂ©e, de sĂ©jour et de circulation des Ă©trangers en AlgĂ©rie. Lâactuelle loi, en vigueur depuis plus de 41 ans, se rĂ©vĂšle aujourdâhui totalement inadaptĂ©e Ă lâĂ©volution du pays sur ce plan et Ă celle de la lĂ©gislation dans le monde dans ce domaine. Le projet souligne «lâimportance dâune parfaite maĂźtrise de la circulation transfrontaliĂšre, dĂšs lors que lâimmigration clandestine devient souvent un vecteur privilĂ©giĂ© de la criminalitĂ© transnationale organisĂ©e».
Contenant 52 articles, ce projet prend en considĂ©ration les prĂ©occupations ayant trait aux intĂ©rĂȘts diplomatiques et stratĂ©giques de lâAlgĂ©rie et au souci de rĂ©glementer lâĂ©tablissement des Ă©trangers compte tenu des choix en matiĂšre de politique nationale dâemploi et des impĂ©ratifs liĂ©s Ă la sĂ©curitĂ© et Ă lâordre public. Le texte de loi sâarticule, notamment, autour de la rĂ©vision des conditions de dĂ©livrance de la carte de rĂ©sident.
Dans ce contexte, il est prĂ©vu lâattribution dâune carte de rĂ©sident dâune validitĂ© de deux ans aux Ă©trangers dĂ©sirant fixer leur rĂ©sidence permanente en AlgĂ©rie. Ainsi que lâadaptation de la durĂ©e de validitĂ© Ă la durĂ©e de la formation ou du contrat de travail, par la possibilitĂ© de dĂ©livrance de cartes de moins de deux ans. Le texte prĂ©voit, dâautre part, lâinstitution dâune nouvelle carte de rĂ©sident dâune durĂ©e de validitĂ© de dix ans qui peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e Ă un ressortissant Ă©tranger justifiant dâune rĂ©sidence en AlgĂ©rie dâune façon continue et lĂ©gale pendant une durĂ©e de sept ans. Le projet de loi prĂ©voit, en outre, sous rĂ©serve du principe de rĂ©ciprocitĂ©, lâobligation de souscrire Ă une assurance voyage et du droit du timbre pour la dĂ©livrance de la carte de rĂ©sident. Selon lâexposĂ© des motifs du projet de loi, la question de lâemploi des Ă©trangers nâa pas Ă©tĂ© traitĂ©e, conformĂ©ment aux recommandations du comitĂ© de coordination, de prĂ©vention et de lutte contre lâimmigration clandestine, portant sur lâactualisation de la loi n°81-10 du 11 juillet 1981, relative Ă lâemploi des Ă©trangers en AlgĂ©rie.
Le projet vise aussi Ă mettre en place un dispositif juridique et dissuasif en vue de prĂ©venir le dĂ©veloppement du phĂ©nomĂšne de lâimmigration clandestine et renforcer le dispositif juridique de prĂ©vention. Cela dĂ©montre effectivement que le phĂ©nomĂšne de lâimmigration clandestine nâest pas propre aux pays dĂ©veloppĂ©s. Enfin, il y a lieu de souligner que ce projet fera lâobjet dâun dĂ©bat aujourdâhui Ă lâAPN. Son examen au niveau de la commission juridique et administrative, rappelons- le, a pris beaucoup de temps.
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par Nadia BENAKLI
L'Expression - Edition du 9 Avril 2008
# Administrateur | 09/04/2008 | Actualites
Gazoduc entre lâAlgĂ©rie et lâItalie
Lâaccord entre lâAlgĂ©rie et lâItalie relatif Ă la rĂ©alisation dâun gazoduc liant les deux pays via la Sardaigne (Galsi), signĂ© le 14 novembre 2007 Ă Alghero (Italie) et ratifiĂ© le 9 mars dernier, a fait lâobjet dâune publication au Journal officiel n°14 du 12 mars 2008.
Comme stipulĂ© dans le prĂ©ambule de lâaccord, le gazoduc en question vise Ă acheminer pour le compte de certaines sociĂ©tĂ©s opĂ©rant sur le marchĂ© italien ayant conclu avec Sonatrach des contrats de vente de gaz naturel pour une quantitĂ© annuelle initiale de 8 milliards de mĂštres cubes et pour une durĂ©e de 15 ans. Le gaz naturel sera livrĂ© Ă lâItalie Ă partir de la ville dâEl Kala, Ă la frontiĂšre tunisienne, au moyen dâun systĂšme de canalisation via la Sardaigne dont une partie sera sous-marine. Les Ă©tudes de construction et dâexploitation du gazoduc seront confiĂ©es Ă une sociĂ©tĂ© de droit italien (Galsi Spa) crĂ©Ă©e Ă cet effet. Lâaccord en question prend acte de lâengagement des Etats contractants Ă promouvoir et Ă faire aboutir dans les meilleures conditions, et au plus tard en mai 2012, la rĂ©alisation de la canalisation. Lâaccord prĂ©cise en son article 6 que les Etats contractants, en lâoccurrence lâAlgĂ©rie et lâItalie, sâengagent Ă promouvoir sur leurs territoires respectifs la participation des sociĂ©tĂ©s ressortissantes de lâautre Etat contactant, au dĂ©veloppement des activitĂ©s dans les diffĂ©rents segments du secteur des hydrocarbures. La discrimination dont souffrait Sonatrach, jusque-lĂ jamais autorisĂ©e Ă exercer directement des activitĂ©s dans les pays europĂ©ens, est ainsi levĂ©e, du moins en Italie, oĂč Sonatrach Spa est dĂ©sormais autorisĂ©e Ă exercer des activitĂ©s dans les mĂȘmes conditions que les autres sociĂ©tĂ©s concurrentes. Une importance toute particuliĂšre est, par ailleurs, accordĂ©e Ă la prĂ©servation de lâenvironnement. Lâarticle 7 de lâaccord engage les Etats concernĂ©s Ă coopĂ©rer Ă©troitement afin que les rĂšgles Ă©tablies en matiĂšre de sĂ©curitĂ© industrielle et environnementale soient respectĂ©es. Le suivi de lâouvrage Galsi est confiĂ© Ă un comitĂ© mixte rattachĂ© aux dĂ©partements ministĂ©riels chargĂ©s de lâĂ©nergie et aux autoritĂ©s de rĂ©gulation des deux pays. Le comitĂ© se rĂ©unit au minimum une fois par trimestre et autant de fois que nĂ©cessaire lorsque des situations particuliĂšres lâexigent. Lâaccord prĂ©voit enfin, en son article 11, la possibilitĂ© dâaugmenter en temps opportun la capacitĂ© de transport prĂ©vue dans lâouvrage Galsi ou, si nĂ©cessaire, la rĂ©alisation dâune autre canalisation remplissant les mĂȘmes objectifs.
[ source ]
Par Nordine Grim
El Watan - Edition du 9 avril 2008
# Administrateur | 09/04/2008 | Actualites
80 000 diplĂŽmĂ©s algĂ©riens ont quittĂ© le pays depuis 1979. Des mĂ©decins, des informaticiens, des entrepreneurs et dâautres cadres font gagner aux pays occidentaux 45 milliards de dollars.
LâAlgĂ©rie est tenue dâadopter une nouvelle stratĂ©gie pour mobiliser ses compĂ©tences Ă lâintĂ©rieur et Ă lâextĂ©rieur. « Il faut se dĂ©partir des anciennes perceptions et Ă©tablir des liens de confiance entre les compĂ©tences nationales internes et les compĂ©tences algĂ©riennes Ă©tablies Ă lâĂ©tranger », estiment les participants au 2e sĂ©minaire national sur le thĂšme « Les compĂ©tences algĂ©riennes Ă lâĂ©tranger : remobiliser et transfĂ©rer les connaissances », organisĂ© hier Ă Alger. Se rĂ©fĂ©rant Ă des expĂ©riences de nombreux pays Ă©mergents, le reprĂ©sentant du RĂ©seau Maghtech, Abdelkader Djeflat, indique que la diaspora algĂ©rienne peut apporter sa contribution au dĂ©veloppement du pays. Elle est mĂȘme disponible. Nombreuses, les compĂ©tences nationales Ă lâĂ©tranger (80 000 diplĂŽmĂ©s ont quittĂ© le pays depuis 1979), souligne-t-il, constituent la clĂ© pour le transfert des technologies, tant convoitĂ©es par le pays. « Les pays Ă©mergents comme lâInde, la Chine, la CorĂ©e du Sud ou le BrĂ©sil ont trĂšs tĂŽt compris quâil faut dĂ©passer les problĂšmes induits par la diaspora et les ont rĂ©glĂ©s progressivement, vu le formidable concentrĂ© de savoir-faire, capital financier et capital rĂ©seau que recĂšle cette frange de la sociĂ©tĂ© », illustre-t-il. En Inde, enchaĂźne-t-il, la diaspora est un moteur puissant de la croissance. « Elle gĂ©nĂšre 25 milliards de dollars Ă ce pays, soit 3% de son PIB », affirme-t-il. Les AlgĂ©riens peuvent aussi, estime-t-il, rĂ©aliser de telles performances. « Nous avons actuellement entre 40 000 Ă 60 000 cadres algĂ©riens vivant aux USA et au Canada, 7000 mĂ©decins et 3000 informaticiens Ă©tablis en Europe. Il y a Ă©galement 100 000 entrepreneurs recensĂ©s en Europe. En somme, les compĂ©tences algĂ©riennes gĂ©nĂšrent aux pays dâaccueil 45 milliards de dollars », dĂ©clare-t-il. Afin de capter ces compĂ©tences, lâorateur suggĂšre de faire le passage du brain drain (fuite des cerveaux) au brain gain (gain de compĂ©tence). Pour cela, les prĂ©sents Ă cette rencontre ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© dâĂ©tablir, en premier lieu, un fichier des compĂ©tences nationales Ă lâĂ©tranger (CNE) et la crĂ©ation dâune agence nationale de valorisation de ces compĂ©tences. DĂ©plorant lâinsuffisance de la mobilisation des compĂ©tences, les spĂ©cialistes appellent Ă encourager les rĂ©seaux des CNE Ă lâĂ©tranger et Ă la mise en place des dispositifs incitatifs et des procĂ©dures rĂ©glementaires (contrat-type, prix prĂ©fĂ©rentiels, dĂ©fiscalisationâŠ). « Il y a pire que de ne pas rĂ©ussir, câest de ne pas essayer », lance le prĂ©sident de lâassociation algĂ©rienne pour le transfert des technologies en jetant la balle dans le camp des autoritĂ©s. « LâAlgĂ©rie ne saurait continuer Ă temporiser pour mobiliser au maximum ce formidable potentiel et pouvoir faire face au nouveau contexte mondial de la rĂ©volution simultanĂ©e des TIC, de lâimmatĂ©riel, du redĂ©ploiement du capital international et des nouveaux Ă©quilibres gĂ©ostratĂ©giques », concluent les participants.
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Par Madjid Makedhi
El Watan - Edition du 9 avril 2008
# Administrateur | 07/04/2008 | Actualites
COOPĂRATION ALGĂRO-ARGENTINE
Deux accords-cadres signés
Ces relations seront renforcĂ©es grĂące Ă la volontĂ© des deux chefs dâEtat de les Ă©lever au rang de relations exemplaires et de modĂšle de la solidaritĂ© entre les deux pays du Sud.
De nombreux pays veulent coopĂ©rer avec lâAlgĂ©rie dans le domaine nuclĂ©aire. AprĂšs les grandes puissances mondiales, Ă lâinstar des Etats-Unis, la France et dâautres pays comme lâAfrique du Sud, câest au tour de lâArgentine de dĂ©voiler ses intentions. Sâexprimant Ă lâouverture des travaux de la 4e session de la Commission mixte algĂ©ro-argentine crĂ©Ă©e en vertu dâun accord signĂ© par les gouvernements des deux pays en 1984, Mme Bendjaballah, ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de la Recherche scientifique, sâest fĂ©licitĂ©e de cette coopĂ©ration. Elle a saluĂ© la mise en place dâun comitĂ© mixte entre les deux pays. Ce dernier sera chargĂ© dâ « identifier et de former des Ă©quipes de recherche de haut niveau, notamment dans les domaines de la biotechnologie la mĂ©decine nuclĂ©aire, la lutte contre la dĂ©sertification. » Ainsi le champ de la coopĂ©ration Sud-Sud entre les deux pays sera Ă©largi. Il sera, aussi, question dâun rĂ©el transfert de savoir-faire. Les principaux produits vendus Ă lâAlgĂ©rie, jusquâici, sont les cĂ©rĂ©ales, les produits laitiers et les huiles vĂ©gĂ©tales et animales. Depuis 2005, lâAlgĂ©rie est devenue le principal marchĂ© des produits laitiers de lâArgentine, notamment le lait en poudre dont la facture est estimĂ©e Ă 125 millions de dollars pour les annĂ©es 2006 et 2007. LâAlgĂ©rie est Ă©galement intĂ©ressĂ©e par lâimportation de la viande, en attendant la levĂ©e des restrictions qui frappent la commercialisation de ce produit (hausse de la taxe).
Sâagissant du volet politique, Mme Bendjaballah a indiquĂ© que les relations entre les deux pays « nâont cessĂ© de se renforcer et de sâaffirmer davantage ». Elle met en exergue le travail effectuĂ© par les deux PrĂ©sidents, Abdelaziz Bouteflika et Cristina Kirchner. Ces relations seront renforcĂ©es, poursuit-elle, « grĂące Ă la volontĂ© des deux chefs dâEtat de les Ă©lever au rang de relations exemplaires et de modĂšle de la solidaritĂ© entre les deux pays du Sud ». QuestionnĂ©e sur la rencontre quâa abritĂ©e Alger, la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e nâa pas cherchĂ© ses mots pour dire que « les travaux seront bĂ©nĂ©fiques pour consolider ce que lâAlgĂ©rie et lâArgentine ont bĂąti ensemble depuis des dĂ©cennies, en mieux et de maniĂšre durable en nâexcluant aucun domaine de coopĂ©ration ». Evoquant les rĂ©formes Ă©conomiques engagĂ©es, Mme Bendjaballah a mis en exergue les stratĂ©gies industrielles Ă©laborĂ©es par le pays. Celles-ci nĂ©cessiteront, Ă ses yeux, le recours Ă la coopĂ©ration avec « les partenaires amis qui dĂ©tiennent un savoir-faire et une maĂźtrise technologique avĂ©rĂ©s ». Lors de son intervention, M.Alfredo Chiardia, secrĂ©taire dâEtat argentin du Commerce et des Relations Ă©conomiques internationales, nâa pas manquĂ© de rĂ©itĂ©rer lâintĂ©rĂȘt quâaccorde son pays pour le nĂŽtre. « LâAlgĂ©rie est un marchĂ© des plus importants pour lâArgentine au niveau de la rĂ©gion de lâAfrique du Nord et du Moyen-Orient », a-t-il prĂ©cisĂ©. La possibilitĂ© de voir lâAlgĂ©rie devenir « un pays fournisseur » pour lâArgentine dans les domaines gazier, du phosphate et agricole, nâa pas Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e. «Nous sommes confiants en les capacitĂ©s de lâAlgĂ©rie», a-t-il enchaĂźnĂ©. En quelques annĂ©es seulement, les demandes de coopĂ©ration bilatĂ©rale dans le domaine nuclĂ©aire, affluent sur le marchĂ© algĂ©rien. LâEtat rĂ©ussira-t-il Ă tirer profit de cet intĂ©rĂȘt quâaccordent les gĂ©ants mondiaux Ă notre pays?
[ source ]
par Fouad IRNATENE
L'Expression - Edition du 7 Avril 2008
# Administrateur | 07/04/2008 | Actualites
CRISE ALIMENTAIRE MONDIALE
LâAlgĂ©rie encaisse le choc
Les 120 milliards de dollars de rĂ©serves de change ne semblent ĂȘtre dâaucun secours pour les AlgĂ©riens.
La hausse vertigineuse des produits de consommation, mĂȘme si elle nâa pas Ă©branlĂ© lâĂ©difice Ă©conomique algĂ©rien, a rĂ©ussi toutefois, Ă mettre Ă nu des dysfonctionnements qui en disent long sur la gestion approximative des besoins de premiĂšre nĂ©cessitĂ© de la population algĂ©rienne. Pain, lait, huile, blĂ©...tous ces produits ont subi des augmentations qui Ă leur tour, ont sĂ©rieusement Ă©rodĂ© le pouvoir dâachat des AlgĂ©riens. Et ce nâest certainement pas les 5DA de baisse sur le bidon dâhuile de 5 litres qui suffiront Ă mettre un peu plus de beurre dans les Ă©pinards. Certains chiffres officiels, entourĂ©s de suspicion, mĂȘme sâils ont dĂ» ĂȘtre revus Ă la hausse, renseignent sur la nĂ©cessitĂ© de prendre au sĂ©rieux la menace qui pĂšse sur la sĂ©curitĂ© alimentaire mondiale. LâONS, lâOffice National des Statistiques, qui avait prĂ©vu une inflation de 3,5%, a dĂ» revoir ce chiffre Ă la hausse, 4,5% pour lâannĂ©e 2007. Cela peut-il reflĂ©ter la rĂ©alitĂ© lorsque lâon sait que certains produits ont vu leurs prix doubler, voire tripler? La pomme de terre, lâhuile, le sucre, le cafĂ©...tout cela en lâespace de deux ou trois annĂ©es seulement. Tout cela devrait sâexpliquer. Pour le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies, M.Ban Ki-moon qui a fini par mettre les pieds dans le plat, le responsable dâune telle situation est tout dĂ©signĂ©. Dans sa dĂ©claration de samedi Ă la presse, il a appelĂ© ni plus ni moins Ă une rĂ©vision globale de la politique de recours au biocarburant.
La raison est toute simple: ce procĂ©dĂ© a des rĂ©percussions sur les prix des produits alimentaires. Ce qui, en dĂ©finitive, fait planer une trĂšs sĂ©rieuse menace sur la stabilitĂ© mondiale. M.Ban Ki-moon qui sâentretenait en cette occasion avec le quotidien britannique The Guardian, a montrĂ© une trĂšs grande prĂ©occupation Ă ce sujet. Il a estimĂ© que lâaugmentation de la superficie des terres agricoles destinĂ©es Ă la production des biocarburants a contribuĂ© Ă exacerber cette crise. M.Ban Ki-moon ne remet cependant pas en cause le recours aux Ă©nergies alternatives.
« Il ne sâagit pas de condamner les efforts visant Ă trouver des Ă©nergies alternatives dont les biocarburants, mais plutĂŽt dâune vision globale de la crise », a-t-il tenu Ă prĂ©ciser.
Les agriculteurs amĂ©ricains ont tendance Ă remplacer la production de blĂ© par celle du maĂŻs qui est par la suite transformĂ© en Ă©thanol. 8 milliards dâhectares aux Etats-Unis dâAmĂ©rique destinĂ©s Ă lâorigine Ă la production du fourrage mais surtout de cĂ©rĂ©ales tel que le blĂ© et le maĂŻs sont dĂ©sormais rĂ©servĂ©s Ă la production du biocarburant.
Des pays comme le BrĂ©sil, le Canada ou lâArgentine ainsi que certains pays europĂ©ens ont dĂ©sormais consacrĂ© dâimmenses superficies Ă la production de canne Ă sucre et de soja. Deux produits alimentaires qui servent Ă produire du biocarburant. Ce qui explique la flambĂ©e de certains produits de large consommation. 33 pays en majoritĂ© africains y font face selon Robert Zoellick, prĂ©sident de la Banque mondiale.
« Les prix des produits alimentaires de base ont connu plusieurs hausses en trois ans », a-t-il dĂ©clarĂ©. La Banque mondiale tire mĂȘme la sonnette dâalarme puisquâelle nâĂ©carte pas des agitations sociales dans certains pays. LâexonĂ©ration de taxes douaniĂšres sur lâimportation des produits alimentaires de base conjuguĂ©e aux baisses des impositions sur le blĂ©, les huiles, le poisson, le riz, le sucre aggravent les dĂ©ficits budgĂ©taires de certains Etats. Les recettes fiscales constituent leur principale source de financement.
Les ministres chargĂ©s du dĂ©veloppement du G8 ont consacrĂ© en ce sens, une rĂ©union de deux jours Ă Tokyo afin «dâadresser un signal fort de soutien aux Ă©conomies des pays pauvres». La flambĂ©e du prix du pain, en Egypte en particulier, fait mĂȘme craindre lâexplosion sociale.
Le gouvernement algĂ©rien qui a rĂ©ussi Ă maintenir le prix du sachet dâun litre de lait ainsi que celui de la baguette de pain inchangĂ©s, nâa pu cependant juguler la flambĂ©e de ceux dâautres produits largement consommĂ©s tels que lâhuile, le cafĂ© ou la pomme de terre.
Les 120 milliards de dollars de rĂ©serves de change ne semblent ĂȘtre dâaucun secours pour les AlgĂ©riens.
[ source ]
par Mohamed TOUATI
L'Expression - Edition du 7 Avril 2008
# Administrateur | 06/04/2008 | Actualites
AlgĂ©rie : la SAA va sâallier au français Macif dans les assurances
Quelques jours seulement aprĂšs la fin officielle du contentieux algĂ©ro-français dans les assurances, les compagnies françaises se positionnent sur le marchĂ© algĂ©rien. Mardi 8 avril, la compagnie française Macif et la sociĂ©tĂ© nationale SAA vont signer un partenariat stratĂ©gique qui permettra Ă la premiĂšre de sâimplanter en AlgĂ©rie. Selon une source proche du dossier, les deux compagnies devraient Ă terme crĂ©er une filiale commune pour proposer des produits dâassurance aux AlgĂ©riens.
Lâaccord entre Macif et SAA sera le second projet de partenariat entre un assureur français et algĂ©rien en seulement quelques jours. Le 25 mars dernier, BNP Paribas, via sa filiale assurance Cardiff, a signĂ© un accord avec la CNEP. L'accord prendra Ă terme la forme d'une filiale commune entre les deux sociĂ©tĂ©s. Il porte sur la distribution dans le rĂ©seau de la CNEP-Banque de l'ensemble des produits d'assurance vie, d'Ă©pargne et de protection conçus par Cardif El DjazaĂŻr. La filiale algĂ©rienne de Cardiff aura ainsi accĂšs au vaste rĂ©seau de la CNEP pour s'implanter sur le marchĂ© algĂ©rien. La CNEP dispose d'un rĂ©seau de 206 agences rĂ©parties Ă travers le pays et plus de 3 millions de clients.
Dâautres groupes français dâassurances sont Ă©galement sur les rangs pour sâimplanter en AlgĂ©rie. Le gĂ©ant Axa devrait, selon nos informations, annoncer prochainement un partenariat avec un groupe privĂ© algĂ©rien dans le domaine des assurances, donnant ainsi naissance Ă lâun des principaux projets dans le secteur en AlgĂ©rie.
[ source ]
par rafik tayeb - le 06/04/2008 Ă 16:09
Tout sur l'Algérie - Edition du 6 Avril 2008
# Administrateur | 27/03/2008 | Actualites
BOUMERDĂS
Les procÚs du séisme seront repris cet été
Le procĂšs dit « du sĂ©isme de BoumerdĂšs » sera repris ou poursuivi au niveau de la salle de confĂ©rences de lâex-INH de lâuniversitĂ© Mâhamed Bougara, câest ce quâa dĂ©clarĂ© hier, le procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la cour de BoumerdĂšs, M.Bacha BoumediĂšne. Les audiences sont prĂ©vues pour le mois dâaoĂ»t 2008 oĂč 35 personnes dĂ©fileront au prĂ©toire pour les chefs dâaccusation suivants, homicides et blessures involontaires, trafic en quantitĂ© et qualitĂ© de matĂ©riaux de construction, non-respect des normes en vigueur en matiĂšre de construction dâhabitat. PrĂšs de 800 personnes parmi les victimes et ayants droit seront conviĂ©es pour assister au procĂšs. La dĂ©cision de poursuivre le procĂšs pĂ©nal a Ă©tĂ© prise par le ministĂšre public, sur demande du collectif des avocats.
Pour rappel, durant lâĂ©tĂ© dernier et suite Ă un procĂšs marathon, un ex-responsable du CTC avait Ă©copĂ© de trois ans de prison ferme. 27 autres parmi les entrepreneurs, des fonctionnaires du CTC ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă une peine de deux ans de prison ferme assortie dâune amende de 500.000 DA tandis que 14 autres dont les maĂźtres dâouvrage et les responsables de bureaux dâĂ©tudes ont Ă©tĂ© acquittĂ©s. Le pourvoi en cassation introduit par la dĂ©fense des condamnĂ©s en premiĂšre instance a Ă©tĂ© acceptĂ© par la chambre dâaccusation dans le fond et la forme, apprend-on.
[ source ]
par Mohamed BOUFATAH
L'Expression - Edition du 27 Mars 2008
# Administrateur | 24/03/2008 | Actualites
SERVICE NATIONAL
Une note pour régulariser les jeunes
Ce sont des milliers de jeunes en situation irréguliÚre vis-à -vis du Service national, à se présenter depuis quelques jours aux bureaux de recrutement.
Une note diffusée à cet effet, a invité les jeunes Algériens à se rapprocher des bureaux de recrutement pour régulariser leur situation.
Relativement Ă cette note, il nous a Ă©tĂ© confiĂ© par des sources dignes de foi que les diplĂŽmĂ©s nĂ©s en 1978 et mĂȘme avant et ce, jusquâĂ 1986, nâayant pas Ă©tĂ© saisis par un ordre dâappel durant les mois de fĂ©vrier et mars de cette annĂ©e, et ayant terminĂ© leurs Ă©tudes supĂ©rieures avant 2005, pourraient bĂ©nĂ©ficier dâune rĂ©gularisation dĂ©finitive.
Dâautre part, des sources non confirmĂ©es rapportent que le chef de lâEtat pourrait annoncer, dans les prochains jours, des mesures en faveur des jeunes qui nâont pas effectuĂ© leur Service national.
En effet, ces sources indiquent quâil sâagirait probablement dâune dĂ©cision du PrĂ©sident pour dispenser ces jeunes. Ce nâest pas la premiĂšre fois quâon assiste Ă une pareille dĂ©cision. Au lendemain de son Ă©lection Ă la tĂȘte de lâEtat en 1999, le prĂ©sident Bouteflika a annoncĂ© une mesure ayant dispensĂ© des milliers de jeunes du Service national. Ceci dit, lâinstitution militaire insiste sur certaines conditions que le candidat doit remplir, dont son inscription au niveau de lâĂ©tat civil. Il est nĂ©cessaire que lâon soit muni dâune justification, prouvant sa dĂ©claration en effet au niveau des services de lâĂ©tat civil.
Le document doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© avec deux photos, un extrait de naissance et le diplĂŽme. Ceux qui remplissent les conditions Ă©noncĂ©es par lâinstitution militaire, ouvrent droit Ă une rĂ©gularisation dĂ©finitive, soit ils seront, selon toute vraisemblance, dĂ©gagĂ©s des obligations du Service national, dâici le, mois de juillet prochain. Les mĂȘmes sources nous ont confiĂ© que, de toute façon, Ă partir du 10 avril prochain et durant quatre jours, le commandement de la 5e RĂ©gion militaire, organise des journĂ©es dâinformation sur le Service national, Ă lâoccasion du 40e anniversaire de la crĂ©ation du Service national soit le 16 avril 1968. Les jeunes pourront Ă cet effet, sâinformer dâavantage sur les dispositions Ă prendre dans ce sens et les conditions Ă remplir pour ĂȘtre dĂ©gagĂ©s du Service national.
[ source ]
par Ikram GHIOUA
L'Expression - Edition du 24 Mars 2008
# Administrateur | 22/03/2008 | Actualites
LA JOURNĂE MONDIALE DE LâEAU
Quand lâeau viendra Ă manquer
Lâeau, entre bien marchand et patrimoine indivis. La question de la bonne gouvernance nâa jamais Ă©tĂ© aussi dâactualitĂ©.
Alors que les pays europĂ©ens, Ă potentiel hydrique important, adopteront avant fin 2009 la directive-cadre europĂ©enne (DCE), pour une gestion intĂ©grĂ©e de lâeau, les pays du Maghreb, Ă lâimage de lâAlgĂ©rie, en sont Ă leur Ă©niĂšme dĂ©boire avec les caprices du climat, des rĂ©seaux dâAEP dĂ©faillants, lâenvasement des barrages......
La formule de la gestion de lâeau, un manteau dâarlequin, qui au fil des remaniements, a vu beaucoup dâeau couler sous les ponts sans atteindre des citoyens assoiffĂ©s. Ceci pour dire quâil nâest pas de tout temps admis de mettre toujours Ă lâavant du chaos une fatalitĂ© climatique liĂ©e Ă un contexte gĂ©ographique de semi-ariditĂ© qui prĂ©suppose dâemblĂ©e le manque de ressources. Câest compris, et lâon comprend: la balle est dans lâautre camps!Sur le plan local comme sur le plan international, les questions liĂ©es Ă lâeau se prĂ©sentent comme une condition qui Ă la limite, garantissant la poursuite des objectifs du « DĂ©veloppement durable ». Cela pourrait ressembler Ă un secret de polichinelle, si ce nâest que les stratĂšges de rang mondial sâaccordent tous Ă dire que les prochains conflits seront directement liĂ©s Ă lâeau. Javier Solana, le Haut reprĂ©sentant de lâUE pour la politique Ă©trangĂšre, nâest sans doute pas le pĂšre du concept-hantise: lâimmigration climatique. Il prĂ©voit que dans dix ans les rĂ©fugiĂ©s climatiques se compteront par millions! La plupart victimes du rĂ©chauffement de la planĂšte (in Expression 13/03/2008). Lâappellation: veuves de la sĂ©cheresse dans le Nord-Est du BrĂ©sil, est Ă cet Ă©gard bien connue de longue date: pendant les pĂ©riodes de sĂ©cheresse, la plupart des hommes migrent vers les villes en quĂȘte dâun emploi et les femmes deviennent alors les chefs de famille.
Sâil est vrai que lâhumanitĂ© sâest tournĂ©e vers le concept de gestion intĂ©grĂ©e de toute problĂ©matique Ă portĂ©e majeure, câest-Ă -dire considĂ©rer la partie en prenant en compte son environnement global, il serait tout aussi convenable dâapprĂ©hender dans sa globalitĂ© le phĂ©nomĂšne dâappauvrissement du Sud. Les solutions seront, elles aussi, reparties en matiĂšre de prise en charges, proportionnellement aux responsabilitĂ©s dĂ©gagĂ©es. Si le Sud a soif, il yâa bien des raisons. Toutefois, il apparaĂźt comme une Ă©vidence que le concept dâimmigration Ă©cologique projetĂ© dans les horizons Ă venir, semble ĂȘtre le seul corollaire intĂ©ressant les pays du Nord, essentiellement responsables du bourbier des changements climatiques qui met en pĂ©ril la compĂ©titivitĂ© Ă©conomique des pays du Sud. Les derniers rapports dâorganismes mondiaux font ressortir des chiffres qui donnent le frisson. Le Sud a rĂ©ellement soif, il encourt aussi un flĂ©au liĂ© Ă la santĂ© publique. Selon les Nations unies, 10.000 personnes meurent chaque jour dans le monde dâavoir consommĂ© de lâeau polluĂ©e tandis que dâautres sources, avancent le chiffre de 30.000 personnes qui meurent chaque jour par les MTH. En 2025, les pays manquant dâeau auront environ 6,5 fois plus dâhabitants quâen 2000, soit 3,5 milliards au total. Il faudra aussi 17% de plus dâeau pour la production vivriĂšre des populations en croissance exponentielle des pays Ă©mergents.
Par ailleurs, les scĂ©narios futurs, prĂ©vus par les modĂšles climatiques, pour les Ă©coulements superficiels font Ă©tat dâaugmentation de dĂ©bit global des fleuves dans certaines rĂ©gions du monde par suite dâeffet de serre. ConsĂ©quences: fonte des glaces, dĂ©perdition des eaux douces dans les ocĂ©ans, ce qui va gĂ©nĂ©rer des risques dâinondation des zones cĂŽtiĂšres, oĂč trois quart de la population de la planĂšte vivra, selon les pronostics, dâici 2020. Dâautres rĂ©gions, par contre connaĂźtront des sĂ©cheresses dâune sĂ©vĂ©ritĂ© et dâune durĂ©e sans prĂ©cĂ©dents. Dâici Ă 2020, quelque 60 millions de personnes quitteront les zones dĂ©sertifiĂ©es de lâAfrique sub-saharienne pour gagner le Maghreb et lâEurope. LâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies a dĂ©clarĂ© lâannĂ©e 2008 comme lâannĂ©e internationale de lâassainissent. Le manque dâhygiĂšne et le faible taux de raccordement au rĂ©seau dâassainissement, dans certaines rĂ©gions du globe, gĂ©nĂšrent en aval des processus dâAEP de graves problĂšmes de santĂ© publique. Ainsi, ce sont prĂšs de 2,6 milliards de personnes qui nâont pas accĂšs aux services dâassainissement de base et 1,1 milliard de personnes qui nâont tout simplement pas accĂšs Ă lâeau. DĂšs lors, ce thĂšme prend toute son importance et sera lâoccasion de rappeler que les maladies liĂ©es Ă lâinsalubritĂ© de lâeau et au manque dâhygiĂšne provoquent encore chaque annĂ©e le dĂ©cĂšs de 8 millions de personnes.
[ source ]
par Mohamed ABDELLI
L'Expression - Edition du 22 Mars 2008
# Administrateur | 22/03/2008 | Actualites
RĂOUVERTURE DES FRONTIĂRES ALGĂRO-MAROCAINES
Le double langage du Royaume
Tout en rĂ©itĂ©rant sa volontĂ© dâouvrir une page nouvelle dans les relations, le Royaume maintient ses accusations contre lâAlgĂ©rie.
Le ministĂšre marocain des Affaires Ă©trangĂšres a rendu public, jeudi, un communiquĂ© oĂč il a appelĂ© lâAlgĂ©rie Ă rouvrir les frontiĂšres communes. « Le Royaume du Maroc appelle dans lâamitiĂ© fraternelle et la sincĂ©ritĂ© totale Ă une normalisation des rapports avec lâAlgĂ©rie et Ă une ouverture de la frontiĂšre entre les deux pays », indique le communiquĂ© rĂ©percutĂ© par lâagence officielle, MAP. Les intentions du souverain chĂ©rifien ont Ă©tĂ© expliquĂ©es clairement.
« Le Royaume du Maroc rĂ©itĂšre sa volontĂ© dâouvrir une page nouvelle dans les relations entre les deux pays voisins, tenant compte de leur passĂ© commun et de leur destin partagĂ© », souligne-t-on. Dans un entretien quâil a accordĂ© Ă lâAgence Reuter, il y a une semaine, le prĂ©sident Bouteflika avait annoncĂ© que lâouverture des frontiĂšres avec le Maroc interviendra « lorsque seront levĂ©s tous les obstacles qui lâempĂȘchent actuellement ». Les « prĂ©cisions » de Rabat aux dĂ©clarations des « hautes autoritĂ©s algĂ©riennes » se sont voulues obligeantes et pragmatiques. Il est indiquĂ©, en ce sens, que la fermeture est intervenue « dans un contexte international, rĂ©gional et bilatĂ©ral, aujourdâhui largement dĂ©passĂ© ». Et pour dĂ©gager toute responsabilitĂ© de ce « fait singulier et exceptionnel dans le monde », on ne manquera pas de prĂ©ciser que la fermeture « a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e de maniĂšre unilatĂ©rale par lâAlgĂ©rie ».
Aussi, le Royaume du Maroc a rappelĂ© avoir pris en 2004 et 2005 de nombreuses initiatives « visant Ă favoriser la normalisation des relations bilatĂ©rales et la relance effective de la construction maghrĂ©bine ». On a citĂ©, notamment, « la levĂ©e de la procĂ©dure des visas Ă lâendroit des ressortissants algĂ©riens frĂšres dix annĂ©es aprĂšs son instauration». Ceci avant de «regretter » le fait que « depuis lors, la frontiĂšre soit restĂ©e, quant Ă elle, fermĂ©e.» Laquelle fermeture, ajoute la diplomatie du roi Mohammed VI, est «contraire aux aspirations des peuples du Maghreb, des attentes de ses partenaires et des exigences rĂ©gionales de paix et de dĂ©veloppement. » Des arguments, en faveur de lâouverture des frontiĂšres, avancĂ©s Ă©galement du cĂŽtĂ© dâAlger. « Câest notre souhait, fondĂ© du reste sur des considĂ©rations culturelles, sociales et Ă©conomiques », avait indiquĂ© le prĂ©sident Bouteflika Ă Reuters. Lâouverture des frontiĂšres indique-t-on, est de nature à « satisfaire les souhaits des populations frontaliĂšres, et en particulier les familles concernĂ©es ». Le rĂ©tablissement de la circulation terrestre entre les deux pays, ajoute-t-on, permettra de « canaliser les flux des marchandises qui font aujourdâhui lâobjet de mouvements illicites et de trafics notoires ». Il est Ă noter sur ce point, que pour les trafiquants de drogues, de carburants et les autres groupes terroristes, la frontiĂšre algĂ©ro-marocaine nâa jamais Ă©tĂ© fermĂ©e. En tĂ©moignent les grandes quantitĂ©s de produits illicites saisies, chaque annĂ©e, sur la bande frontaliĂšre des deux pays.
Il est Ă souligner, par ailleurs, que la question du Sahara occidental a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e de maniĂšre Ă©vasive dans le communiquĂ© du ministĂšre marocain des Affaires Ă©trangĂšres. Une question qui est, pourtant, Ă lâorigine de la dĂ©gradation des relations bilatĂ©rales et, par voie de consĂ©quence, du gel du projet de la construction maghrĂ©bine.
Rappelons, Ă ce propos, que lâouverture des frontiĂšres entre les deux pays Ă©tait sur le point dâĂȘtre concrĂ©tisĂ©e en 2005 quand Rabat, puis Alger, ont dĂ©cidĂ©, Ă quelques mois dâintervalle, de supprimer le visa pour les ressortissants des deux pays.
Une convergence Ă©phĂ©mĂšre qui a butĂ© sur lâembĂ»che du conflit au Sahara occidental. Une crise qui fait actuellement lâobjet de nĂ©gociations mouvementĂ©es entre le Maroc et le Front Polisario, sous lâĂ©gide de lâONU. Il convient de noter, enfin, que malgrĂ© les divergences profondes ayant caractĂ©risĂ© les positions politiques des deux Etats, aucun des officiels nâa reniĂ© les liens de fraternitĂ© viscĂ©rale liant les deux peuples.
Une base solide pour un bon redémarrage.
[ source ]
par Farouk DJOUADI
L'Expression - Edition du 22 Mars 2008
# Administrateur | 22/03/2008 | Actualites
Une rencontre sur le rĂŽle des associations dans lâaction publique sera tenue Ă Constantine les 7 et 8 avril prochain.
Le rendez-vous, qui sera organisĂ© en partenariat avec les autoritĂ©s de la ville et la mairie de Grenoble, avec la participation de la direction de la jeunesse et des sports et des associations, est inscrit au programme Joussour, Ă travers son fonds dâappui aux initiatives locales (FAIL). Selon ses initiateurs, ce programme qui se veut un dispositif de coopĂ©ration algĂ©ro-française, de sociĂ©tĂ© civile Ă sociĂ©tĂ© civile, a pour objectifs principaux le renforcement des associations algĂ©riennes activant dans les crĂ©neaux destinĂ©s Ă lâenfance et Ă la jeunesse et militant pour la promotion du dialogue et de la concertation entre le mouvement associatif et les pouvoirs publics. Dans cette perspective, le FAIL a Ă©tĂ© mis en place comme outil financier, conçu pour favoriser le dĂ©veloppement des dynamiques associatives au niveau local. LâopĂ©ration de soutien, mise en Ćuvre Ă Constantine, a contribuĂ© Ă concrĂ©tiser plusieurs projets lancĂ©s par des associations de la ville. Le sĂ©minaire, qui verra la prĂ©sentation du bilan de la premiĂšre phase pilote du FAIL, sera, par ailleurs, lâoccasion pour prĂ©senter le programme Joussour aux diffĂ©rents acteurs intĂ©ressĂ©s, Ă travers lâexposition des actions soutenues, oĂč lâon retrouve, entre autres, une formation en informatique dispensĂ©e aux enfants et adolescents, lancĂ©e par lâassociation El Amel dans la commune de Messaoud Boudjeriou, ainsi que le projet de lâĂ©cole Ă lâhĂŽpital, proposĂ© par lâassociation des malades, Besma.
[ source ]
Par S. Arslan
El Watan - Edition du 22 Mars 2008
# Administrateur | 20/03/2008 | Actualites
Coopération algéro-française
Alain Marleix, dont les attributions viennent de changer au sein du gouvernement français, effectuera Ă Alger les 21 et 22 mars la visite qui avait Ă©tĂ© programmĂ©e au titre de ses fonctions prĂ©cĂ©dentes de secrĂ©taire dâEtat auprĂšs du ministre de la DĂ©fense chargĂ© des Anciens combattants, en plein accord avec son successeur, Jean-Marie Bockel, et le ministre de la DĂ©fense HervĂ© Morin.
Un communiquĂ© rendu public hier par lâambassade de France Ă Alger a indiquĂ© que « cette visite sâinscrit pleinement dans le cadre du suivi de la visite dâEtat que le prĂ©sident Nicolas Sarkozy a effectuĂ©e en AlgĂ©rie du 3 au 5 dĂ©cembre 2007 ». Il sâagit du troisiĂšme dĂ©placement de M. Marleix en AlgĂ©rie depuis lâĂ©lection prĂ©sidentielle, puisquâil sâĂ©tait dĂ©jĂ rendu Ă Alger et Ă Oran du 10 au 12 septembre 2007 et avait accompagnĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique lors de sa visite dâEtat. En outre, lâon prĂ©cise que M. Marleix a Ă©tĂ© mandatĂ© par le prĂ©sident Sarkozy pour tĂ©moigner de nouveau aux autoritĂ©s et aux anciens combattants algĂ©riens la reconnaissance de la France pour la participation essentielle de ces derniers Ă la victoire sur le nazisme durant la DeuxiĂšme Guerre mondiale et Ă©voquer un certain nombre de sujets importants pour les relations entre les deux pays.
[ source ]
Par Aniss Z.
El Watan - Edition du 20 Mars 2008
# Administrateur | 20/03/2008 | Actualites
Un tremblement de terre dâune magnitude de 4° Ă BoumerdĂ©s
Un tremblement de terre dâune magnitude de 4 sur lâĂ©chelle Richter a Ă©tĂ© enregistrĂ©, hier matin, dans la commune de Zemouri, wilaya de BoumerdĂ©s. Une secousse ressentie par les habitants dâAlger. Aucune perte matĂ©rielle ni humaine nâest Ă dĂ©plorer, et il nây a pas eu de mouvement de panique Ă©tant donnĂ© que cela sâest produit Ă 06 :40 du matin.
Le directeur du centre de recherche en astronomie, astrophysique et gĂ©ophysique (CRAAG), M. Abdelkrim YellĂšs a indiquĂ© que lâĂ©picentre est Ă 9km au Nord-ouest de Zemouri. Il a ajoutĂ© que cela est une rĂ©plique dâune secousse qui a eu lieu le 1er fĂ©vrier dernier, dâune magnitude de 5,2° sur lâĂ©chelle Richter.
Pour sa part, le professeur en Astronomie, M. Loth Bonatiro a affirmĂ© que la secousse enregistrĂ©e Ă©tait normale et sâinscrit dans le cadre de lâactivitĂ© sismique habituelle.
Il sâattend Ă ce que lâactivitĂ© sismique augmente au cours des mois dâAvril et de Mai, durant lesquels le surplus dâĂ©nergie pourra ĂȘtre dĂ©gagĂ©, qui se libĂšre Ă des moments scientifiquement fixĂ©s en DĂ©cembre et Janvier, puis Avril et Mai, et enfin Septembre et Octobre ».
[ source ]
Par Z. Fadel/ Rubrique Traduction
El Khabar - Edition du 20 Mars 2008
# Administrateur | 17/03/2008 | Actualites
CONSEIL NATIONAL DE LA FAMILLE ET DE LA FEMME
« Nous voulons un guide »
Les femmes comptent seulement 18% de la population salariale.
Le Conseil national de la famille et de la femme (Cnef) a proposĂ©, hier, au terme de sa session ordinaire « lâinstitution dâune journĂ©e nationale de la famille et lâĂ©laboration dâun guide de la femme algĂ©rienne ». Selon un communiquĂ© du ministĂšre dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© de la Famille et de la Condition fĂ©minine, rendu public, les travaux du Cnff tenus au siĂšge du ministĂšre de la SantĂ©, de la Population et de la RĂ©forme hospitaliĂšre ont tournĂ© autour de plusieurs points, notamment « la redynamisation des actions des commissions et lâexamen de questions opĂ©rationnelles concernant le Conseil ». La commission « famille et femme » a tenu, par la mĂȘme occasion, une rĂ©union pour lâexamen de son plan dâaction. Lâexamen et lâenrichissement du rapport de la premiĂšre session sur le rĂŽle de la femme et de la famille dans le dĂ©veloppement Ă©tait au coeur de lâĂ©tude.
Par ailleurs, le Cnff a honorĂ© plusieurs femmes venues de toutes les wilayas du pays. InaugurĂ© le 8 mars 2007 Ă lâoccasion de la JournĂ©e internationale de la femme, le Conseil national algĂ©rien de la famille et de la femme est constituĂ© de plus de 50 reprĂ©sentants ministĂ©riels, dâorganisations publiques et de la sociĂ©tĂ© civile. Il est chargĂ© de promouvoir et de coordonner le dialogue visant Ă renforcer les droits des femmes et des enfants. Le Conseil prĂ©pare Ă©galement des Ă©valuations rĂ©guliĂšres de la situation des femmes et des familles et dĂ©veloppe des programmes tendant Ă encourager la participation des femmes dans la vie publique. A souligner que la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de la Famille et de la Condition fĂ©minine, Nouara Saadia DjaĂąfar, a dĂ©clarĂ© dans une de ses interventions quâen dĂ©pit du fait que « les femmes reprĂ©sentent 55% de la population algĂ©rienne, elles comptent seulement 18% de la population salariale et elles ne sont que 10% Ă travailler Ă la tĂȘte dâune firme ou dâune entreprise ».
[ source ]
par Lynda BEDAR
L'Expression - Edition du 17 Mars 2008
# Administrateur | 15/03/2008 | Actualites
Lâengouement pour lâutilisation de la langue arabe affichĂ© par les tĂ©lĂ©visions satellitaires internationales montre lâintĂ©rĂȘt portĂ© Ă la partie du monde que constituent les pays arabes.
La chaĂźne dâinformation en continu Euronews se mettra Ă lâarabe Ă partir du 12 juillet. Le lancement de la langue arabe, dont lâannonce a Ă©tĂ© faite par le prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de la chaĂźne, Philippe Cayla, jeudi dernier au siĂšge algĂ©rois de la tĂ©lĂ©vision algĂ©rienne, interviendra Ă la veille du sommet sur lâunion mĂ©diterranĂ©enne et Ă la faveur duquel une cĂ©rĂ©monie sera organisĂ©e au niveau de lâInstitut du monde arabe. Lâengouement pour lâutilisation de la langue arabe affichĂ© par les tĂ©lĂ©visions satellitaires internationales montre lâintĂ©rĂȘt portĂ© Ă la partie du monde que constituent les pays arabes. Si le pouvoir doit appartenir Ă celui qui gagne la bataille de lâinformation, il est apparent aujourdâhui que les candidats se font de plus en plus nombreux pour rafler le maximum dâaudimat. AprĂšs Al Jazeera, qui sâest mise Ă lâanglais, et la BBC Ă lâarabe, voila quâEuronews dĂ©cide dâĂ©largir son champ linguistique en adoptant la langue du Coran. « Lâarabe doit ĂȘtre une deuxiĂšme langue extra-europĂ©enne ou la plus proche de lâEurope, aprĂšs le russe, il fallait donc lâinclure dans notre Ă©ventail de langues proposĂ©es qui sont au nombre de 7 actuellement et lâarabe sera la huitiĂšme », explique Philippe Cayla en notant quâEuronews envisage dâarriver Ă un objectif de 12 langues Ă moyen terme et 16 Ă long terme. Comptant sur une rĂ©daction multilingue, Euronews, selon son PDG, ne veut pas vĂ©hiculer de messages particuliers Ă travers lâutilisation de la langue arabe ou encore concurrencer des chaĂźnes comme Al Jazeera ou Al Arabya. « Euronews est une chaĂźne dâinformation et non pas dâopinion qui a pour concurrents directs CNN et BBC World. Il ne sâagit pas pour nous de traduire la mĂȘme information dâune langue Ă une autre. Chaque rĂ©daction est libre de dĂ©cider de sa ligne Ă©ditoriale », explique-t-il.
Il est Ă rappeler quâEuronews Ă©tait prĂ©curseur dans lâutilisation de la langue arabe de 1997 Ă 1999, mais faute de financement de la commission europĂ©enne cette diffusion arabe a dĂ» ĂȘtre interrompue. « Cette fois-ci, nous avons convaincu la commission europĂ©enne de financer la rĂ©utilisation de la langue arabe, et ce, pour un contrat de cinq annĂ©es », explique M. Cayla en notant quâune grande campagne de publicitĂ© prĂ©cĂ©dera ce lancement. DiffusĂ©e sur 35 satellites, Euronews est une chaĂźne dâinformation au chiffre dâaffaires de 50 millions dâeuros et se positionne comme numĂ©ro 1 des chaĂźnes internationales dâinformation avec six millions de tĂ©lĂ©spectateurs par jour. CrĂ©Ă©e en 1992 et comptant 21 actionnaires, dont la tĂ©lĂ©vision algĂ©rienne Ă hauteur de 0,33%, au mĂȘme titre que les tĂ©lĂ©visions tunisienne et Ă©gyptienne, Euronews donne la prioritĂ© Ă lâactualitĂ© en temps rĂ©el. « Les actionnaires ont le droit dâutiliser les images et les programmes dâEuronews. LâENTV fait partie du comitĂ© Ă©ditorial qui dĂ©cide de la ligne Ă©ditoriale. Je suis venu dans le cadre de la coopĂ©ration bilatĂ©rale et dans le cadre du lancement de la chaĂźne en arabe et voir de quelle maniĂšre on pourrait travailler ensemble afin que lâutilisation de cette langue soit la meilleure », indique le PDG dâEuronews qui annonce que la chaĂźne quâil dirige est intĂ©ressĂ©e par le projet de crĂ©ation de nouvelles chaĂźnes numĂ©riques terrestres en AlgĂ©rie. Un staff de vingt journalistes a Ă©tĂ© dĂ©jĂ choisi pour prĂ©parer le lancement de la langue arabe sur Euronews.
[ source ]
par Nadjia Bouaricha
El Watan - Edition du 15 Mars 2008
# Administrateur | 15/03/2008 | Actualites
LâAlgĂ©rie va se doter dâun systĂšme pour protĂ©ger ses communications tĂ©lĂ©phoniques -EXCLUSIF
AprĂšs le projet de protection des frontiĂšres, lâAlgĂ©rie veut dĂ©sormais protĂ©ger ses communications tĂ©lĂ©phoniques. Selon des informations recueillies par toutsurlalgerie.com auprĂšs de sources proches du gouvernement, lâEtat algĂ©rien a lancĂ©, fin 2007, un appel dâoffres confidentiel (consultation restreinte) auprĂšs de groupes internationaux spĂ©cialisĂ©s pour lâacquisition dâun systĂšme de protection contre les Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques.
« Tout le monde nous Ă©coute. Nous nâavons plus aucun secret : tout ce que nous disons au tĂ©lĂ©phone ou sur Internet est Ă©coutĂ© ou lu par dâautres pays. Cette situation devient dĂ©licate pour la sĂ©curitĂ© nationale », explique notre source. Dans un contexte oĂč lâAlgĂ©rie ambitionne de devenir une puissance Ă©conomique et militaire rĂ©gionale, lâenjeu de protection des communications et des donnĂ©es est devenu capital. Autre contrainte qui a motivĂ© la dĂ©cision algĂ©rienne dâacquĂ©rir un tel systĂšme : lâAlgĂ©rie, partenaire de lâOtan, doit se doter de moyens de communication modernes.
Les offres des groupes spĂ©cialisĂ©s dans ce domaine liĂ© Ă la dĂ©fense devraient ĂȘtre remises dans les prochaines semaines, selon la mĂȘme source. On ignore le nombre de groupes susceptibles de prendre part au projet, ni le montant de ce dernier. Mais des sociĂ©tĂ©s françaises spĂ©cialisĂ©es, appuyĂ©es par Paris, se montrent trĂšs intĂ©ressĂ©es par le dossier. Le projet ne devrait toutefois pas ĂȘtre attribuĂ© avant dĂ©but 2009.
Mais, selon un expert des questions de dĂ©fense interrogĂ© par toutsurlalgerie.com, « lâacquisition dâun tel systĂšme nâest pas Ă©vidente. Tout le monde Ă©coute tout le monde, y compris les pays occidentaux entre eux. Il est donc impossible de se protĂ©ger totalement contre les Ă©coutes. »
[ source ]
Par samir allam
Tout sur l'Algérie - Edition du 15 Mars 2008
# Administrateur | 15/03/2008 | Actualites
Sétif (Algérie) - Un avion de la compagnie aérienne algérienne Air Algérie a éclaté un pneu lors de son atterrissage sur l'aéroport international de Sétif (Algérie) sans occasionner de gros dégùts ni que les pilotes ne perdent le contrÎle de l'appareil.
L'avion, un Boeing 737-800, vol AH1143, qui venait d'effectuer la liaison entre l'aĂ©roport international Orly de Paris (France) et l'aĂ©roport international de SĂ©tif avec 113 passagers Ă bord, venait de se poser, vers 17h45, heure locale, lorsqu'un des pneus du train d'atterrissage avant a Ă©clatĂ©. Les pilotes ont contrĂŽlĂ© la situation sans difficultĂ© et l'appareil s'est arrĂȘtĂ© en bout de piste sans autre dommage.
L'avion a été évacué de ses passagers directement sur la piste et il n'y a pas eu de blessé ni parmi les passagers ni parmi les membres d'équipage. L'appareil a ensuite été tracté jusqu'aux parkings afin que les équipes techniques puissent intervenir et changer le train avant d'examiner le reste du fuselage afin de vérifier les éventuels dégùts qu'auraient pu commettre les débris du pneu.
[ source ]
Crash-AĂ©rien - Edition du 15 Mars 2008
# Administrateur | 13/03/2008 | Actualites
Lors dâun point de presse animĂ© mardi au Centre culturel français de Tlemcen, Bernard Bajolet, ambassadeur de France en AlgĂ©rie, priĂ© de faire un commentaire sur la mise en garde du chef du gouvernement Ă lâĂ©gard des hommes politiques et des associations qui sâapprocheraient des ambassades Ă©trangĂšres, sâest dit « pas trĂšs certain que le chef du gouvernement ait tenu des propos en ces termes ».
Et de prĂ©ciser, nĂ©anmoins, quâ« il est normal quâun ambassadeur cherche Ă connaĂźtre le pays oĂč il est. Il est normal que les diplomates Ă©tablissent des contacts avec des personnes reconnues, les forces vives de la sociĂ©tĂ©. Sinon, pour ma part, je ne me sens pas limitĂ© dans mon action. En revanche, les diplomates ont un droit de rĂ©serve. Ils doivent ĂȘtre respectueux dans leurs dĂ©clarations publiques et ne pas Ă©mettre dâopinions ». Concernant le retard dans la dĂ©livrance des visas au niveau du consulat dâOran, M. Bajolet a reconnu quâ« actuellement, la structure traverse une phase temporaire : le consulat a dĂ©marrĂ© en septembre 2007, puis il y a eu lâintroduction de la biomĂ©trie. Nous fonctionnons avec un personnel de 41 personnes », avant de rassurer que le consulat sera renforcĂ© et la gestion plus fluide. « Les visas seront dĂ©livrĂ©s en une semaine et le taux de refus (des visas) sera rĂ©duit. » Et quâen est-il des archives demandĂ©es par lâAlgĂ©rie ? Son Excellence rappellera celles qui ont Ă©tĂ© restituĂ©es Ă la tĂ©lĂ©vision algĂ©rienne et quâil a qualifiĂ©es dâ« opĂ©ration spontanĂ©e de lâinstitut audiovisuel » avant dâajouter que « lors de la visite de Nicolas Sarkozy en AlgĂ©rie, il a restituĂ© Ă lâAlgĂ©rie Ă titre symbolique la lettre quâavait transmise NapolĂ©on au dey dâAlger le 29 avril 1815 ». Toujours Ă propos de la restitution des archives, lâambassadeur a affirmĂ© que la France ne voyait aucun inconvĂ©nient Ă restituer celles datant de la pĂ©riode ottomane. Certaines, en revanche, a-t-il dit, ont Ă©tĂ© produites pas lâadministration française. Enfin, certaines encore sont dĂ©tenues par des familles, et de poursuivre : « Câest un diffĂ©rend dâordre juridique », avant de dire quâil existe 600 cartons et 15 liasses que des chercheurs pourraient consulter. Pour cela, il suffirait de trouver une solution. « Notre but, câest dâavancer vers la vĂ©ritĂ© et dĂ©passer la polĂ©mique. » LâAlgĂ©rie a-t-elle Ă gagner Ă entrer dans la francophonie ? M.Bajolet a soulignĂ© le fait que « lâAlgĂ©rie est le deuxiĂšme ou troisiĂšme pays francophone au monde ». « Ce qui me frappe, câest cette vivacitĂ©, cette qualitĂ© de la langue française chez les AlgĂ©riens, câest un capital. Lâappartenance de la francophonie est Ă©minemment politique et câest Ă lâAlgĂ©rie de se prononcer. Seulement, dans la pratique, lâAlgĂ©rie est la plus francophone dans le monde, les Ă©crivains algĂ©riens sont les plus grands du monde et tout cela compte beaucoup. Ce qui compte, câest le terrain. Et câest ce qui compte pour moi », a suggĂ©rĂ© le diplomate. Enfin, le diplomate annoncera que le prochain centre culturel sera ouvert Ă Tizi Ouzou.
[ source ]
Par C. Berriah
El Watan - Edition du 13 Mars 2008
# Administrateur | 10/03/2008 | Actualites
Huile, sucre, café et lait infantile en hausse
Les prix des produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© enregistrent depuis quelques jours une hausse fulgurante. Les prix grimpent⊠encore ! Il faut dire que lâĂ©vĂ©nement de ces derniers jours, pour de nombreux mĂ©nages, câest la flambĂ©e des prix des produits de large consommation. Si le prix des pĂątes a quelque peu diminuĂ©, ce nâest pas le cas pour certains produits dits de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, notamment lâhuile, le sucre, le cafĂ©, les produits laitiers, composants essentiels de la consommation quotidienne, qui rendent le quotidien des citoyens de plus en plus difficile.
Pour certains produits, la hausse a frĂŽlĂ© en moyenne les 15%. Mais la folie a surtout touchĂ© lâhuile dont le prix a presque doublĂ© en quelques mois seulement. La bonbonne de 5 litres dâhuile de table oscille dĂ©sormais entre 750 DA et 950 DA, selon les marques, contre 630 DA (Elio) et 830 DA (Fleurial) auparavant. Au mĂȘme moment, le cafĂ© a Ă©tĂ© propulsĂ© Ă 130 DA le paquet de 250 g chez certains dĂ©taillants, alors quâil ne dĂ©passait guĂšre les 100 DA. Le sucre aussi. De 50 DA le kilo, le prix du sucre a augmentĂ© de 5 DA. Du coup, chez certains cafetiers, la tasse de cafĂ© est affichĂ©e depuis quelques jours Ă 20 DA. Ce nâest pas tout ! Le lait en poudre pour enfants nâarrĂȘte pas de bouillir et se vend entre 240 DA et 290 DA selon les marques. Le prix de la marque CĂ©lia a atteint 290 DA la boĂźte contre 280 DA alors que Nursie qui Ă©tait Ă 245 DA a franchi les 270 DA la boĂźte. Cette flambĂ©e des prix nâa Ă©pargnĂ© ni les Ćufs ni les produits laitiers. Un Ćuf a franchi les 9 DA chez certains dĂ©taillants contre 5 DA auparavant. La boĂźte de fromage La vache qui rit se vend Ă 125 DA, contre 100 DA auparavant. Comment expliquer que les prix disjonctent Ă ce point ? A quel mĂ©canisme Ă©conomique obĂ©it cette hausse exponentielle des prix des aliments de base ? Les thĂšses mises en exergue jusque-lĂ par le gouvernement pour expliquer la flambĂ©e des prix sont la spĂ©culation, la pĂ©nurie ou lâargument en vogue consistant Ă prĂ©texter la montĂ©e des prix des matiĂšres premiĂšres sur le marchĂ© international.
Le ministre de lâAgriculture, qui avait Ă©tĂ© interrogĂ© lâĂ©tĂ© dernier Ă lâAssemblĂ©e populaire, nâavait pas trouvĂ© mieux pour justifier les augmentations ayant touchĂ© certains produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© que dâavancer le phĂ©nomĂšne de « la spĂ©culation qui tend Ă se gĂ©nĂ©raliser ». « Je persiste et signe que la semoule et la farine sont disponibles, en quantitĂ©s suffisantes, sur le marchĂ© national, que les prix resteront tel quel et quâaucun changement ne peut ĂȘtre opĂ©rĂ©. Si augmentation de prix il y a, câest Ă cause de la spĂ©culation », avait indiquĂ© SaĂŻd Barkat Ă lâAssemblĂ© populaire. M. Barkat avait estimĂ© Ă cette Ă©poque que la production agricole nationale, notamment les cĂ©rĂ©ales, a augmentĂ© considĂ©rablement ces derniĂšres annĂ©es. Or, la rĂ©alitĂ© du terrain est tout autre. Une virĂ©e aux marchĂ©s permettra de contredire les assurances des pouvoirs publics. La mercuriale donne le vertige au consommateur. Les prix des fruits et lĂ©gumes, mĂȘme ceux de saison, sont toujours inabordables, du moins pour les petites bourses. Les prix changent chaque jour. La pomme de terre reste toujours hors de portĂ©e. Elle nâa pas enregistrĂ© une grande baisse. Elle se vend entre 40 et 55 DA. En aoĂ»t 2007, un conseil interministĂ©riel a Ă©tĂ© tenu sous la prĂ©sidence du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Un comitĂ© de veille ad hoc, chargĂ© de suivre lâĂ©volution des cours du marchĂ©, a Ă©tĂ© installĂ©. LâopĂ©ration devait servir Ă prĂ©voir « les sautes dâhumeur » dâun marchĂ© mondial qui nâa fait que malmener le marchĂ© national. Mais depuis, la flambĂ©e des prix nâa fait que continuer son ascension. La hausse des produits de large consommation continue dâĂ©roder le pouvoir dâachat du consommateur algĂ©rien et accentue sa prĂ©caritĂ©. Au point oĂč mĂȘme les augmentations promises avec effet rĂ©troactif pour avril prochain sont dĂ©jà « bouffĂ©es » par ces flambĂ©es, estiment des syndicalistes. Les pouvoirs publics, au lieu de trouver des mesures Ă mĂȘme de lutter contre la pauvretĂ© au moment oĂč les caisses de lâEtat connaissent une embellie, se montrent presque impuissants face Ă cette dĂ©gradation du pouvoir dâachat des familles algĂ©riennes.
Une chose est certaine, les couches sociales Ă faibles revenus voient de jour en jour leur panier se rĂ©trĂ©cir comme une peau de... chagrin. OĂč sâarrĂȘtera cette flambĂ©e des prix ? Que compte faire le gouvernement pour arrĂȘter la saignĂ©e du pouvoir dâachat et assurer la paix sociale ? Jeudi dernier, Ă une question sur la hausse des prix des produits de large consommation, le ministre des Relations avec le parlement, Mahmoud Khedri, a rappelĂ© les mesures prises par les pouvoirs publics dans le but de rĂ©duire lâimpact de cette augmentation et protĂ©ger le pouvoir dâachat du consommateur. Ces mesures comprennent, a prĂ©cisĂ© le ministre, la crĂ©ation dâun office national du lait chargĂ© de lâimportation de la poudre de lait Ă des prix internationaux et qui sera revendue par la suite Ă des transformateurs Ă des prix subventionnĂ©s. Il sâagira Ă©galement du plafonnement des prix de la semoule et de la farine ainsi que la crĂ©ation dâun office pour maĂźtriser les prix des produits de large consommation, a-t-il ajoutĂ©. Le coĂ»t global des mesures prises Ă ce jour dans ce domaine, outre celles qui pourraient ĂȘtre prises dans le futur pour faire face aux fluctuations Ă©ventuelles des prix dâautres produits de consommation, avoisine les 2,5 milliards de dollars/an (environ 180 milliards de dinars), selon des estimations du ministĂšre du Commerce. Mais ces mesures sont-elles suffisantes pour enfin protĂ©ger le pouvoir dâachat et assurer la paix sociale ? La situation est en tout cas explosive.
Les pouvoirs publics sont aussi interpellĂ©s pour contrĂŽler et vĂ©rifier si la flambĂ©e des prix â pas seulement dans les magasins ou les grandes surfaces, mais aussi chez les producteurs et fournisseurs â est justifiĂ©e.
[ source ]
Par Rabah Beldjenna
El Watan - Edition du 10 Mars 2008
# Administrateur | 05/03/2008 | Actualites
UNION POUR LA MĂDITERRANĂE
Sarkozy arrache le soutien de Angela Merkel
Berlin insiste, une fois de plus, pour que le projet de lâUnion mĂ©diterranĂ©enne nâexclue aucun membre de lâUnion europĂ©enne, quâil soit riverain ou non.
AprĂšs plusieurs Ă©checs, Paris arrache le soutien de Berlin sur le projet de lâUnion mĂ©diterranĂ©enne. La chanceliĂšre allemande Angela Merkel promet au prĂ©sident français Nicolas Sarkozy de le soutenir dans sa dĂ©marche. Câest Ă partir de la ville allemande, Hanovre, quâils ont annoncĂ© ĂȘtre parvenus Ă un compromis sur le projet français de lâUM. « On a trouvĂ© un compromis autour de cette Union pour la MĂ©diterranĂ©e que nous voulons tous les deux et qui nâexclura personne », dĂ©clare le prĂ©sident Nicolas Sarkozy.
MĂȘme en adoptant le mĂȘme principe que le prĂ©sident français, la chanceliĂšre allemande Angela Merkel prĂ©fĂšre lâaffirmer sur un ton prudent. «Nous sommes dâaccord pour que ce soit un projet de lâUnion europĂ©enne», souligne-t-elle, dans une dĂ©claration rapportĂ©e par lâAFP. Et dâinsister sur lâintĂ©gration et la concertation de tous les autres pays europĂ©ens, riverains ou non, pour donner un coup de pouce au projet de lâUM. « LâEurope se complique. Avec 27 pays, il faut travailler ensemble et ça ne suffit pas que lâAllemagne et la France se mettent dâaccord Ă elles deux, il faut que les autres soient aussi dâaccord », a-t-elle soulignĂ©. Et de poursuivre: « Nous avons convenu quâen ce qui concerne la coopĂ©ration entre lâUnion europĂ©enne et la MĂ©diterranĂ©e, nous voulions faire Ă©voluer le processus de Barcelone », annonce-t-elle. Et dâadmettre que le Processus de Barcelone, initiĂ© en 1995 pour rapprocher lâUE et les pays de la MĂ©diterranĂ©e, avait des « faiblesses ».
Pour Mme Merkel, il nây a pas dâaccord entre la France et lâAllemagne, lâEurope aura plus de mal Ă sâentendre. LâAllemagne a Ă©tĂ© le premier pays Ă sâopposer au projet français. Berlin a Ă©mis des rĂ©serves de crainte que le projet français porte atteinte Ă lâUnion europĂ©enne. Angela Merkel insiste pour que le projet nâexclue aucun pays membre de lâUE.
Depuis lâannonce du projet de lâUnion mĂ©diterranĂ©enne, un climat tendu et froid caractĂ©risait les relations bilatĂ©rales. CâĂ©tait la pomme de discorde entre les deux capitales europĂ©ennes. Maintes fois, le prĂ©sident français a tentĂ©, vainement, de convaincre la chanceliĂšre allemande. Pour parvenir Ă cet accord, il a fallu que chaque partie fasse des concessions. Sur ce point, aucun dĂ©tail ni prĂ©cision sur la nature des concessions faites nâa Ă©tĂ© avancĂ© par aucune des deux parties. La responsable allemande promet que son pays apportera son soutien Ă la France Ă compter du 1er juillet prochain, date de la prĂ©sidence française de lâUnion europĂ©enne.
Dans ce contexte, les deux parties ont abordĂ© les projets futurs que la France proposera Ă lâUE pendant sa prĂ©sidence du Conseil europĂ©en. LâAllemagne sâengage Ă apporter son soutien total Ă la France. « De mĂȘme que la France nous a soutenus pendant la prĂ©sidence allemande, nous allons Ă©troitement soutenir la France pendant sa prĂ©sidence », annonce-t-elle encore. Outre le projet de lâUnion mĂ©diterranĂ©enne, la France proposera aux autres membres de lâUE un nouveau pacte sur lâimmigration. Lâimmigration constitue lâautre cheval de bataille de Nicolas Sarkozy. AprĂšs lâaccord de lâEspagne, il reste Ă savoir si lâAllemagne adoptera ce nouveau pacte. A noter que lâAllemagne et la France sont le vĂ©ritable poumon de lâEurope. Le chef de lâEtat français vient de rĂ©ussir ainsi son pari. Faut-il sâattendre Ă une autre concession de la part de lâAllemagne?
[ source ]
Par Tahar FATTANI
L'Expression - Edition du 5 Mars 2008
# | 03/03/2008 | Actualites
TRANSPORTS
Le maritime sâouvre au privĂ©
La concession dâexploitation est octroyĂ©e pour une durĂ©e de 10 ans renouvelable.
Du nouveau dans le domaine du transport maritime. Le marchĂ© sâouvre au privĂ©. Un dĂ©cret exĂ©cutif paru au Journal Officiel vient fixer les conditions et les modalitĂ©s de concession dâexploitation des services de transport maritime aux opĂ©rateurs privĂ©s. Ce texte rĂ©glementaire sâapplique Ă lâensemble des activitĂ©s de transport par voie maritime de passagers et de marchandises, effectuĂ©es Ă proximitĂ© du littoral, en navigation restreinte ou en navigation sans restrictions. Lâexploitation de ces services doit faire lâobjet dâune concession consentie sur la base dâun cahier des charges. Elle peut ĂȘtre octroyĂ©e Ă une personne physique ou morale disposant de capacitĂ©s de transport maritime nĂ©cessaires Ă lâactivitĂ©. Il faut dire que ces nouvelles modalitĂ©s tĂ©moignent, Ă juste titre, de la volontĂ© de lâEtat dâamĂ©liorer son climat dâinvestissement dans ce domaine prometteur. Les conditions que doit remplir le concessionnaire consistent pour ce dernier Ă avoir le centre principal de son activitĂ© sur le territoire algĂ©rien et rĂ©pondre Ă une demande de transport maritime sur les lignes Ă desservir.
Il est tenu Ă©galement, de disposer dâun programme de dessertes validĂ© par le ministĂšre des Transports et dâavoir obtenu des emplacements dâaccostage et dâespaces de traitement des passagers dans les ports concernĂ©s au cas oĂč la concession porte sur le transport de passagers. Le concessionnaire doit disposer dâau moins un navire de moins de 15 ans dâĂąge, en bon Ă©tat de navigabilitĂ© et conforme aux normes de sĂ©curitĂ©, et ce, soit Ă titre de propriĂ©taire soit Ă dâautres titres lui en attribuant lâusage (contrat de leasing ou contrat dâaffrĂštement). Toutefois, des dĂ©rogations dâĂąge peuvent ĂȘtre accordĂ©es par le ministĂšre lorsque lâĂ©tat du navire est jugĂ© satisfaisant suite Ă une inspection technique effectuĂ©e par un organisme habilitĂ© dĂ©signĂ© par le ministĂšre. Le demandeur de la concession doit ĂȘtre de nationalitĂ© algĂ©rienne. Sâil sâagit dâune personne morale, les actionnaires dĂ©tenant la majoritĂ© du capital doivent ĂȘtre algĂ©riens, note le texte. Les tarifs, horaires et itinĂ©raires doivent ĂȘtre portĂ©s Ă la connaissance du public par le concessionnaire. OctroyĂ©e pour une durĂ©e de 10 ans renouvelable, la concession donne lieu Ă son titulaire Ă un paiement des droits de concession dâexploitation fixĂ©s en fonction de la distance de la navigation. Les droits de concession au titre de la navigation Ă proximitĂ© du littoral sont fixĂ©s entre 100.000DA et 150.000DA/an. Pour la navigation en toutes zones, les droits sont entre 200.000DA et 250.000DA/an.
La concession est personnelle, incessible et ne peut faire lâobjet dâaucune forme de location. Toutefois, en cas de dĂ©cĂšs du concessionnaire, ses ayants droit peuvent poursuivre lâexploitation des services de transport maritime jusquâĂ son terme, sous rĂ©serve pour eux, dâen informer lâautoritĂ© concĂ©dante dans un dĂ©lai nâexcĂ©dant pas deux (2) mois et de se conformer aux dispositions du cahier des charges. La concession dâexploitation de services de transport maritime est octroyĂ©e soit en concession gĂ©nĂ©rale du droit dâexploiter lâensemble des services de transport maritime, soit en concession particuliĂšre pour exploiter un service dĂ©terminĂ©. Le dĂ©cret aborde Ă©galement la question de lâemploi dans le sens oĂč il impose au concessionnaire dâemployer un Ă©quipage composĂ© totalement de marins algĂ©riens lorsque celui-ci exploite un navire sous pavillon national. Mais lorsquâil sâagit dâun navire exploitĂ© sous pavillon Ă©tranger, le ministĂšre des Transports fixe une certaine proportion de marins algĂ©riens. Ainsi et Ă travers ces procĂ©dures, lâEtat jouera dĂ©sormais son rĂŽle de facilitateur et non dâentrepreneur. Lâobjectif Ă©tant dâassurer une meilleure croissance et le dĂ©veloppement de ce crĂ©neau. Il convient de souligner que le transport maritime de passagers et de marchandises est assurĂ© par lâEntreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv) et la Compagnie nationale algĂ©rienne de navigation, Cnan Groupe.
[ source ]
Par NaĂŻma HAMIDACHE
L'Expression - Edition du 2 Mars 2008
# Administrateur | 27/02/2008 | Actualites
IMMIGRATION
La France accordera plus de visas
Le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres français a donnĂ© des instructions aux reprĂ©sentations diplomatiques et consulaires pour faciliter les procĂ©dures dâoctroi de visas aux ressortissants africains.
Selon le site officiel du gouvernement français, les personnes ayant une activitĂ© professionnelle, Ă caractĂšre artistique, culturelle, universitaire et de recherche, sont les premiers concernĂ©s. Ces nouvelles instructions prĂ©voient, ajoute-t-on, la possibilitĂ© dâaccorder aux ressortissants africains des facilitĂ©s dâoctroi de visas de circulation dont la durĂ©e ne dĂ©passe pas les trois mois pour chaque sĂ©jour mais dont la validitĂ© peut sâĂ©taler jusquâĂ (5) cinq ans, prĂ©cise le dĂ©partement de Bernard Kouchner.
Ces nouvelle mesures dâallĂšgement des procĂ©dures de dĂ©livrance de visas sont prises dans le cadre du 23e Sommet Afrique-France, tenu Ă Bamako en dĂ©cembre 2005, indique la mĂȘme source. Un sommet durant lequel la France sâest engagĂ©e, Ă rĂ©pondre Ă la demande « lĂ©gitime » de ses partenaires africains concernant lâoctroi de visas aux ressortissants qui ont le « plus besoin » de visas de courts sĂ©jours Ă entrĂ©es et sorties multiples. La mise en application de ces facilitations, selon le site du gouvernement, a touchĂ© en premier, les entrepreneurs avant quâelle ne soit Ă©tendue, cette fois-ci, aux artistes, enseignants et chercheurs.
Ces nouvelles mesures sâinscrivent naturellement dans la vision sĂ©lective de la politique dâimmigration adoptĂ©e par le prĂ©sident français, Nicolas Sarkozy. MĂȘme si ces instructions ne parlent pas dâimmigration, il est toutefois clair que dans la vison française, ce qui est vrai en partie, les dĂ©placements en France sont liĂ©s directement Ă la question de lâimmigration.
Autrement dit, les bénéficiaires de ces nouvelles mesures, la crÚme des sociétés africaines, pourraient, au cours de «courts séjours», faire les démarches nécessaires devant aboutir à leur installation dans ce pays européen.
Il y a lieu dâindiquer pour ce qui concerne lâAlgĂ©rie, que les modalitĂ©s dâoctroi de visa ont connu un certain assouplissement depuis la derniĂšre visite de Bernard Kouchner, Ă Alger, en avril 2006. Des allĂšgements considĂ©rĂ©s comme importants du cĂŽtĂ© français. Mais quâon considĂšre, Ă la limite, draconiens du cĂŽtĂ© algĂ©rien.
RĂ©cemment, le ministre français de lâImmigration, Brice Hortefeux, a fait part de discussions entre son dĂ©partement et ses homologues tunisiens et marocains devant mener Ă la facilitation des conditions dâoctroi de visas.
Brice Hortefeux a indiquĂ©, Ă la mĂȘme occasion, que ces discussions nâont pas touchĂ© lâAlgĂ©rie qui bĂ©nĂ©ficie dâ«un statut particulier» signĂ© juste aprĂšs lâIndĂ©pendance. Le ministre français de lâImmigration indiquera que ce statut «peut changer un jour, mais pas dans lâimmĂ©diat».
[ source ]
Par Farouk DJOUADI
L'Expression - Edition du 27 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 27/02/2008 | Actualites
Interpol lance une base de données mondiale sur le piratage et la contrefaçon
L'organisation internationale de la police Interpol a annoncĂ©, hier, le lancement officiel dâune base de donnĂ©es mondiale sur les atteintes Ă la propriĂ©tĂ© intellectuelle (PI) pour lutter de maniĂšre plus efficace contre le piratage et la contrefaçon, dans un communiquĂ© diffusĂ© par le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de lâorganisation basĂ©e Ă Lyon.
PrĂ©sentĂ©e hier Ă Bombay (Inde) par Interpol, lors de lâouverture dâune confĂ©rence de deux jours avec des reprĂ©sentants du secteur privĂ©, comme lâunique rĂ©fĂ©rence en matiĂšre dâinformation sur les atteintes Ă la propriĂ©tĂ© intellectuelle dans le monde, cette base de donnĂ©es est destinĂ©e Ă aider la police des 186 pays membres de lâorganisation dans leurs enquĂȘtes.
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par El MOUDJAHID - 26-02-2008 Ă 21:10
El Moudjahid - Edition du 27 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 24/02/2008 | Actualites
Algérie-Etats-Unis : M. Temmar aborde la coopération algéro-americaine avec le président de l'Opic
Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des Investissements, M. Hamid Temmar a passé en revue hier, avec le président de l'Organisme américain de financement des investissements privés à l'étranger (Opic) M. Mosbacher Junior, l'état de la coopération algéro-américaine. L'Opic avait financé la réalisation de l'usine de dessalement d'eau de mer d'El Hamma, d'un montant de 225 millions de dollars, à raison de 70% pour IONICS-USA et 30 % pour AEC-ALGERIE. Crée en 1971, l'Opic est une agence de développement relevant du gouvernement américain, dont la mission consiste à assister notamment les sociétés privées américaines à investir à l'étranger et à renforcer le développement économique dans les marchés nouveaux et émergents.
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par El MOUDJAHID 23-02-2008 Ă 21:37
El Moudjahid - Edition du 24 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 21/02/2008 | Actualites
RELATIONS ALGĂRO-FRANĂAISES
La nouvelle dynamique de Bouteflika
Le prĂ©sident Bouteflika a exprimĂ© une fois de plus hier, sa volontĂ© de refonder les relations algĂ©ro-françaises dans un message quâil a adressĂ© Ă son homologue français Nicolas Sarkozy. Il a assurĂ© que lâEtat algĂ©rien nâĂ©conomiserait aucun effort pour « la refondation des relations bilatĂ©rales et lâĂ©dification dâun partenariat exemplaire et dâavenir ».
Il sâagit dâune rĂ©affirmation du cotĂ© algĂ©rien de procĂ©der Ă un assainissement des rapports marquĂ©s par tant de perturbations depuis lâindĂ©pendance. Les relations algĂ©ro-françaises connaissent-elles un gel? Les mĂ©dias français se sont posĂ© la question Ă maintes fois ces derniers temps. Un porte-parole de la prĂ©sidence française a assurĂ© que cela ne tient pas de la rĂ©alitĂ©.
« Ce nâest pas parce que les relations entre nos deux pays ne font pas la une des journaux quâil ne se passe rien », a-t-il commentĂ©. Le message de Abdelaziz Bouteflika vient Ă pont nommĂ© dĂ©mentir ces rumeurs. Rappelons que M.Bouteflika a jouĂ© un rĂŽle majeur dans la rĂ©animation des relations bilatĂ©rales entre la lâAlgĂ©rie et la France. Depuis lâĂ©lection de M.Bouteflika Ă la tĂȘte de lâEtat, les signes prĂ©curseurs dâun renouement du dialogue politique et Ă©conomique devenaient de plus en plus clairs. En outre, plusieurs visites de responsables français en AlgĂ©rie et dâalgĂ©riens en France ont Ă©tĂ© accomplies dans le but dâĂ©laborer une base aux futures relations. La derniĂšre visite dâEtat remonte Ă dĂ©cembre 2007. Une visite de 3 jours quâa effectuĂ©e le prĂ©sident français, Nicolas Sarkozy Ă Alger et Ă Constantine.
Cinq accords et 4 contrats commerciaux ont Ă©tĂ© signĂ©s lors de cette visite. Parmi les accords, une convention de coopĂ©ration portant sur lâutilisation de lâĂ©nergie nuclĂ©aire Ă des fins pacifiques.
Câest au cours de cette mĂȘme visite que le protocole dâaccord de la cession dâune partie des archives relatives Ă lâhistoire de lâAlgĂ©rie de la pĂ©riode qui sâĂ©tale entre 1940 et 1962 a Ă©tĂ© signĂ©. Dans le volet commercial, quatre contrats ont Ă©tĂ© signĂ©s. Le premier entre Sonatrach et Gaz de France (GDF), il sâagit dâun accord dâextension des contrats gaziers Ă long terme.
Le deuxiĂšme entre Sonatrach et Total, il concerne la rĂ©alisation dâun vapocraqueur Ă©thane Ă Arzew. Le troisiĂšme entre Sonelgaz et Alstom, portant sur la rĂ©alisation dâune centrale thermique Ă cycle combinĂ© Ă Terga. Quant au dernier, il concerne lâexploitation et la maintenance du mĂ©tro dâAlger.
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par Lamia BRAHIMI
L'EXPRESSION - Edition du 21 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 21/02/2008 | Actualites
Hier à 9h 26 : Un séisme de magnitude 3,6 au sud-est de Relizane
Un tremblement de terre de magnitude 3,6 degrĂ©s sur l'Ă©chelle de Richter a Ă©tĂ© enregistrĂ© hier Ă 9h 26 mn (heure locale) dans la wilaya de Relizane, indique le Centre de recherche en astronomie astrophysique et gĂ©ophysique (CRAAG). L'Ă©picentre de ce sĂ©isme a Ă©tĂ© localisĂ© Ă 19 km au sud-est de la ville Relizane, ajoute la mĂȘme source.
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par El MOUDJAHID 20-02-2008 Ă 22:18
El Moudjahid - Edition du 21 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 20/02/2008 | Actualites
COOPĂRATION MILITAIRE ALGĂRO-ALLEMANDE
La frégate Augsburg en visite en Algérie
Câest en grand oiseau de mer que la frĂ©gate allemande «Augsburg F213» a fait hier son apparition sur la baie dâAlger.
Dâune longueur de 130,5 mĂštres et dâune largeur de 24,6 mĂštres «Augsburg F213» a accostĂ© au port dâAlger pour une visite non officielle de trois jours. Cette visite, la troisiĂšme du genre, sâinscrit dans le cadre de la coopĂ©ration bilatĂ©rale militaire entre lâAlgĂ©rie et lâAllemagne. AprĂšs lâaccostage de la frĂ©gate allemande au port dâAlger, son commandant Mark Hunten a effectuĂ© une visite de courtoisie au commandant de la Façade maritime centre algĂ©rienne, le colonel Guelmami Mohamed, avec lequel il a procĂ©dĂ© Ă un Ă©change de prĂ©sents.
Cette rencontre, selon le lieutenant-colonel Slimane DefaĂŻri, responsable de la cellule de communication au commandement des forces navales, «est une occasion qui permettra aux officiers algĂ©riens de dĂ©couvrir et sâimprĂ©gner des nouvelles mĂ©thodes technologiques dans ce domaine, de comparer nos Ă©quipements et voir dâautres horizons de coopĂ©ration entre les deux pays», ajoute-t-il. La coopĂ©ration algĂ©ro-allemande ne date pas dâaujourdâhui. La premiĂšre frĂ©gate a accostĂ© Ă Alger en aoĂ»t 2003.
Dâautres escales sont intervenues, ainsi, entre 2003 et 2007, dans le cadre de la coopĂ©ration avec les forces de lâOtan.
La premiÚre frégate allemande «Augsburg F213» est un navire multiservices. Il est équipé des derniÚres technologies.
DotĂ©s de deux hĂ©licoptĂšres de type Lynx ainsi que dâautres systĂšmes dâartillerie et de dĂ©tection radar, il peut atteindre une vitesse de 30 noeuds/heure.
La frégate «Augsburg F213» a 32 officiers et 184 marins à bord. «Cette halte sera ponctuée par plusieurs activités militaires, sportives et culturelles, notamment des visites de sites touristiques et des conférences», a également indiqué le lieutenant-colonel Slimane Defaïri.
Il est Ă noter que les 26 et 27 fĂ©vrier se tiendra un sĂ©minaire national sur le thĂšme «Lâaction de lâEtat en mer» Ă Tamentafoust.
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par Wassila BENHAMED
L'Expression - Edition du 20 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 18/02/2008 | Actualites
Ăcole supĂ©rieure algĂ©rienne des affaires
Au cours dâune cĂ©rĂ©monie organisĂ©e, samedi dernier, Ă lâEcole supĂ©rieure algĂ©rienne des affaires (ESAA), en prĂ©sence du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministĂšre du Commerce et de lâambassadeur de France en AlgĂ©rie, 22 laurĂ©ats de la seconde promotion du Master Business Administration ont reçu leurs trĂšs convoitĂ©s diplĂŽmes de MBA exĂ©cutif obtenus au terme de 18 mois dâĂ©tudes dans cette Ă©cole spĂ©cialisĂ©e dans la formation de top managers. Les laurĂ©ats sont des cadres supĂ©rieurs dâentreprises de divers secteurs dâactivitĂ© venus faire apprentissage des techniques modernes de management enseignĂ©es des professeurs Ă©mĂ©rites en provenance de prestigieuses Ă©coles françaises, Ă lâinstar de HEC et ESCP-EAP de Paris. Rappelons que lâESAA a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 2004 par un accord gouvernemental entre lâAlgĂ©rie et la France. La formation quâelle dispense est destinĂ©e aux cadres dirigeants et cadres supĂ©rieurs ayant dĂ©jĂ une certaine expĂ©rience en matiĂšre de conduite des affaires. Leur retour Ă leur entreprise dâorigine aprĂšs formation aux diverses facettes du management est censĂ© donner un bond qualitatif au mode de gestion de leur unitĂ© Ă©conomique.
A lâoccasion de sa prise de parole, Bernard Bajollet, ambassadeur de France en AlgĂ©rie, sâest fĂ©licitĂ© de la renommĂ©e de cette grande Ă©cole algĂ©ro-française de management auprĂšs des cadres algĂ©riens et annonce lâintention des autoritĂ©s françaises de se lancer en concertation avec le gouvernement algĂ©rien dans la rĂ©alisation prochaine dâun Institut de droit des affaires et dâune Ă©cole supĂ©rieure de biotechnologie. Ces deux institutions constitueront les deux premiers Ă©lĂ©ments de lâuniversitĂ© française dont le projet de rĂ©alisation avait Ă©tĂ©, on sâen souvient, annoncĂ© par le chef de lâEtat français, Nicolas Sarkozy, lors de sa rĂ©cente visite en AlgĂ©rie.
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par Nordine Grim
El Watan - Edition du 18 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 14/02/2008 | Actualites
LâOpep nâaugmentera pas sa production
Le prĂ©sident de lâOpep et ministre algĂ©rien de lâEnergie et des Mines, Chakib Khelil, a Ă©cartĂ© hier lâidĂ©e dâune augmentation de la production lors de la prochaine rĂ©union qui aura lieu le 5 mars prochain Ă Vienne.
« Tout ce que je peux vous dire, câest quâon ne va pas augmenter, câest clair, on ne va pas augmenter », a dĂ©clarĂ© le ministre qui sâexprimait Ă la fin dâune confĂ©rence sur la Commission africaine de lâĂ©nergie. « Pour le moment, tout ce que je peux dire, câest que dâabord lâAgence internationale de lâĂ©nergie a diminuĂ© ses prĂ©visions de la demande qui au lieu dâĂȘtre de 1,8 million de barils par jour, elle ne sera que de 1,3 million de barils par jour pour cette annĂ©e 2008. Le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment, trĂšs important, câest que les stocks pĂ©troliers aux Etats-Unis sont trĂšs trĂšs Ă©levĂ©s, du fait que les raffineries sont en maintenance. Donc, toutes ces considĂ©rations vont ĂȘtre prises en compte. » Ensuite, les considĂ©rations de la demande qui normalement devrait baisser durant le 2e trimestre du fait de la rĂ©cession. Les probabilitĂ©s de la rĂ©cession aux Etats-Unis ont augmentĂ© de 40% Ă 49% », a indiquĂ© le ministre. « Il y a une trĂšs forte probabilitĂ© que la rĂ©cession en AmĂ©rique sâinstalle et quâil y ait un impact sur la demande non seulement aux Etats-Unis et peut affecter peut-ĂȘtre la demande mĂȘme dans dâautres pays », a-t-il ajoutĂ©. « Je ne peux pas vous dire ce que la confĂ©rence va prendre comme dĂ©cision, mais dans tous les cas de figure, elle va tenir compte de tous ces Ă©lĂ©ments lĂ pour dĂ©cider », a indiquĂ© le ministre.
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par LiĂšs Sahar
El Watan - Edition du 14 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 13/02/2008 | Actualites
Le lait Ă©mirati «coulera» en AlgĂ©rie. La sociĂ©tĂ© dâinvestissement Ă©miratie Eiic compte construire la plus grande ferme laitiĂšre dâAfrique en AlgĂ©rie. Câest ce qui a Ă©tĂ© confirmĂ© dans un communiquĂ© de presse, parvenu hier Ă notre rĂ©daction. La ferme sera situĂ©e dans les environs de Tiaret, selon la mĂȘme source. Dâun investissement global de 150 millions de dollars, le projet vise la constitution dâun cheptel de 10.000 vaches laitiĂšres.
Ce qui assurera la plus grande production de lait en Afrique, soit annuellement 90 millions de litres de lait et 3000 tonnes de viande bovine. Ce cheptel sera à haut potentiel génétique.
Il sera importĂ© en plusieurs lots sur une pĂ©riode de 4 ans. Les vaches sĂ©lectionnĂ©es seront de la race Holstein, rĂ©putĂ©e mondialement pour son haut niveau de production laitiĂšre. LâĂ©quipement de la ferme laitiĂšre sera fourni par les leaders mondiaux du secteur, pour assurer une gestion professionnelle et moderne du cheptel et de la production. Ce projet permettra, en outre, de rĂ©duire la facture dâimportation de la poudre de lait au regard des fluctuations des marchĂ©s internationaux. Le marchĂ© algĂ©rien a Ă©tĂ© sĂ©rieusement perturbĂ© durant lâannĂ©e 2007 pour ces mĂȘmes raisons. Sachant que les prix des produits dĂ©coulant ou dĂ©rivĂ©s du lait comme la poudre de lait, les fromages et les yaourts ont connu une hausse de plus de 20%, selon les experts. Aussi, un autre investissement verra le jour pour pallier Ă lâinsuffisance dans notre pays des productions fromagĂšre et agricole et ce, compte tenu des besoins nationaux en la matiĂšre, selon le communiquĂ©. La facture des importations de lait et des produits laitiers sâest Ă©levĂ©e Ă 1,06 milliard de dollars durant lâannĂ©e derniĂšre. Par ailleurs, il faut souligner que ce produit est toujours subventionnĂ© par lâEtat et demeure fragile au vu dâune faible production nationale.
Plusieurs crises du lait ont rĂ©cemment secouĂ© le pays durant des semaines avec la menace de grĂšve des industriels de ce produit hautement stratĂ©gique. Ce nouveau projet pourrait promouvoir la production nationale et mettre un point final au manque Ă gagner dans ce secteur. Un autre projet est en cours de rĂ©alisation et devra toucher le secteur industriel. Eiic a annoncĂ© la construction dâune nouvelle usine de cĂąbles «Cablet Al DjazaĂŻr». Dâun investissement de 70 millions de dollars, cette usine sera Ă©rigĂ©e sur un site de 10 hectares. Le projet sera complĂ©tĂ© en 2009 avec une production dâenviron 40.000 tonnes de cuivre et 7000 tonnes dâaluminium, selon la mĂȘme source. Le groupe Ă©mirati investit depuis plusieurs annĂ©es en AlgĂ©rie. Citons le projet de construction, Ă Alger, du plus grand parc urbain dans le monde, le Parc Dounya dâune superficie de 670 hectares. Son implantation sera au lieudit «les Grands Vents» prĂšs de ChĂ©raga.
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par Hakima SMAĂL
L'Expression - Edition du 13 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 13/02/2008 | Actualites
Air Algérie: cet avion sans pilote
Le personnel dâAir AlgĂ©rie est abasourdi: il nâarrive pas Ă comprendre pourquoi la compagnie est restĂ©e plus de six mois sans que lâon dĂ©signe un directeur gĂ©nĂ©ral pour succĂ©der Ă feu Tayeb Benouis. Des noms de potentiels candidats avaient pourtant circulĂ© durant quelques semaines, sans que lâon parvienne pour autant Ă sortir du chapeau le nom de lâheureux Ă©lu.
Il est vrai que Benouis cassait avec lâhabituel profil que lâon avait jusque-lĂ du «patron» algĂ©rien. CâĂ©tait un boss qui, en plus du charisme, charriait dâautres qualitĂ©s, tant humaines que professionnelles. Il avait la rĂ©putation dâĂȘtre un pilote chevronnĂ©. Lâun des meilleurs que lâAlgĂ©rie post-indĂ©pendance a eu la chance de former. En plus du sens de la rigueur quâon lui connaissait, câĂ©tait quelquâun qui avait de lâĂ©paisseur et un savoir-faire consommĂ© qui lui permettaient de dĂ©jouer tous les «traquenards» des vieux loups de lâaviation civile internationale. Il ne badinait pas avec la gestion de lâentreprise. Il savait dire non. Et il nâhĂ©sitait pas, pour ce faire, Ă croiser le fer avec des personnalitĂ©s qui avaient la rĂ©putation sulfureuse de «flinguer» les gens qui osaient leur dire non. Le pavillon national ne peut pas ĂȘtre crĂ©dible sâil Ă©tait incarnĂ© physiquement par un couard ou un zĂ©lateur patentĂ©, comme seule lâAlgĂ©rie sait malheureusement quelquefois en produire. Benouis le pilote avait, avec brio, redonnĂ© de la vigueur et du panache Ă Air AlgĂ©rie. Il avait tellement survolĂ© de zones de turbulences, de tempĂȘtes syndicales, et encaissĂ© de coups bas et de trahisons de ses proches et des «autres», quâil avait fini par ne plus compter les cicatrices que la vie lui a infligĂ©es. Il avait une intelligence au laser.
Avouons, quand mĂȘme, quâil est toujours difficile de trouver un digne successeur Ă un homme de cette trempe. Ce qui explique certainement le long retard mis pour nommer Ă ce poste prestigieux -câen est un- son remplaçant. Mais en attendant quâune telle dĂ©cision soit prise par les autoritĂ©s concernĂ©es, les AlgĂ©riens nâen finissent pas de sâinterroger sur les consĂ©quences quâun tel retard pourrait engendrer sur le fonctionnement mĂȘme de la compagnie aĂ©rienne, tant du point de vue sĂ©curitaire pour ses passagers quâen matiĂšre de gestion.
Les premiers couacs apparaissent dĂ©jĂ . Ce sont les agents dâAir AlgĂ©rie qui ont peur pour lâavenir de leur sigle. Et ils ont raison de le dĂ©fendre quand ils se plaignent que des intĂ©rimaires ont dĂ©jĂ commencĂ© Ă prendre la mauvaise habitude de se comporter comme les vrais hĂ©ritiers de cette entreprise publique. On gĂšre Ă lâinstinct? Et ne voilĂ -t-il pas que le systĂšme, tant honni de coterie, sâest dĂ©jĂ rĂ©installĂ© dans les moeurs de la compagnie. Les premiers signes de dĂ©gradation dans le fonctionnement sont perceptibles jusque dans la qualitĂ© du service dâaccueil des passagers qui prĂ©fĂšrent, par commoditĂ© ou par sĂ©curitĂ©, rĂ©server chez les concurrents. On fuit Air AlgĂ©rie. «On est revenu Ă la misĂšre des longues attentes dans les aĂ©roports internationaux et de la litanie des retards qui nous rappellent de mauvais jours.»
Il faut en finir avec la tyrannie du statu quo Ă Air AlgĂ©rie si lâon veut Ă©pargner Ă cette entreprise de service public de vivre avec les affres de lâimmobilisme. Et pourquoi ne pas le dire clairement, de lâaffairisme.
La vieille politique du «Îte-toi de lĂ que je mây mette» a provoquĂ© un vrai dĂ©sastre dans la marche de nos institutions. Le temps est venu, comme on le dit, de remettre la clĂ© dans le moteur. Lundi, Ă lâouverture des Assises nationales sur le tourisme, des participants Ă©trangers se plaignaient des difficultĂ©s rencontrĂ©es Ă joindre Alger par avion. Ce qui sâappelle mettre le doigt sur une vĂ©ritĂ© qui nâest pas rose, quand on a la prĂ©tention, sinon lâambition de vouloir publiquement accueillir au moins 20 millions de touristes en 2025!
En ce mois de fĂ©vrier 2008, il ne sâagit pas seulement de dĂ©signer vite un vrai patron Ă la tĂȘte dâAir AlgĂ©rie, mais aussi dâinitier un audit sur la gestion interne depuis quelques mois de cette compagnie par lâIGF. Attendre encore ou agir autrement, câest commettre une encoche Ă la tradition rĂ©publicaine. Et nul nâest Ă lâabri dâun «crash», quel quâil soit.
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par Ahmed FATTANI
L'Expression - Edition du 13 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 12/02/2008 | Actualites
Le trafic aĂ©rien Ă©tait fortement perturbĂ© hier Ă Orly oĂč un vol sur deux Ă©tait annulĂ© et les vols qui restaient programmĂ©s accusaient un retard de deux heures en moyenne. Il Ă©tait en revanche quasi-normal Ă Roissy en milieu de journĂ©e.
La CGT, syndicat majoritaire chez les contrĂŽleurs aĂ©riens d'Orly et d'Athis-Mons, a dĂ©posĂ© un prĂ©avis du 11 au 15 fĂ©vrier Ă Orly, du 11 au 13 fĂ©vrier Ă Athis-Mons et du 12 au 13 fĂ©vrier Ă Roissy. La CGT, comme les six autres syndicats du contrĂŽle aĂ©rien, a approuvĂ© le principe du regroupement des trois centres de contrĂŽle aĂ©rien de la rĂ©gion parisienne (Orly, Roissy, Athis-Mons) Ă Athis-Mons Ă l'horizon 2015-2017, pour une gestion des vols plus efficace. Mais le syndicat proteste contre la premiĂšre phase de ce regroupement, qui prĂ©voit d'envoyer des contrĂŽleurs aĂ©riens d'Orly Ă Roissy dĂšs 2011. En parallĂšle, le SNCTA, syndicat majoritaire des contrĂŽleurs au niveau national, a dĂ©clarĂ© ne pas s'associer au mouvement et "soutenir la nĂ©cessaire rĂ©organisation du contrĂŽle aĂ©rien en rĂ©gion parisienne". Tout comme la Fnam (FĂ©dĂ©ration Nationale de l'Aviation Marchande) qui explique dans un communiquĂ© que "compte tenu de la durĂ©e annoncĂ©e de ce conflit, la Fnam regrette son caractĂšre disproportionnĂ©, Ă leurs consĂ©quences pour les clients, pour lâĂ©conomie des entreprises et lâemploi, notamment pour celles basĂ©es Ă Orly". Au passage, la fĂ©dĂ©ration rappelle que la rĂ©organisation du contrĂŽle aĂ©rien rĂ©pond "Ă la double exigence dâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© et, conformĂ©ment au Grenelle, de respect de lâenvironnement". Si ce n'est pas un appel "Ă la responsabilitĂ© de chacun et Ă la reprise du dialogue pour que cesse le conflit", ça y ressemble.
De son cÎté, Air France a annoncé lundi soir qu'elle prendrait des mesures commerciales en faveur des passagers dont le vol a été annulé. La compagnie indique dans un communiqué qu'elle "prolonge d'un mois la validité de leur billet, quel que soit le tarif", qu'elle "permet le report de la réservation sans frais dans un délai d'un mois" et qu'elle "permet de changer le point d'origine ou la destination finale".
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par Mathieu Garcia lundi 11 février 2008 (22h20)
Le Quotidien du Tourisme - Edition du 12 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 11/02/2008 | Actualites
Algérie Télécom : Trois centraux téléphoniques pour bientÎt
Trois nouveaux centraux tĂ©lĂ©phoniques de 4 000 lignes chacun ont Ă©tĂ© inscrits au titre de lâexercice 2008. Ces projets, lâun Ă El-Hadjar et deux autres aux citĂ© de Oued Forcha et El Rym, implantĂ©s au chef-lieu de wilaya, vont permettre, outre la couverture des besoins en lignes tĂ©lĂ©phoniques, lâextension et la modernisation de ce secteur, qui fait face Ă des problĂšmes liĂ©s Ă la protection de son patrimoine des multiples vols de cĂąbles tĂ©lĂ©phoniques en acier par des Ă©nergumĂšnes. Le vol, qui a ciblĂ© la localitĂ© de Boukhadra, dans la commune dâEl Bouni, est parmi les plus importants. De ce fait, des quartiers de cette localitĂ© se trouvent, depuis plusieurs mois, et Ă ce jour, sans tĂ©lĂ©phone Ă cause de ces mĂ©faits.
[ source ]
par T. G.
El Watan - Edition du 11 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 09/02/2008 | Actualites
Les échanges qui frÎlaient les 300 millions de dollars en 2005 ont grimpé à 700 millions de dollars deux ans aprÚs.
Les relations bilatĂ©rales algĂ©ro-tunisiennes sont appelĂ©es Ă se consolider davantage, Ă la faveur de la visite dâamitiĂ© effectuĂ©e ce week-end par le chef de lâEtat, Abdelaziz Bouteflika, en Tunisie.
Cette visite, qui intervient dans le cadre de la commémoration du 50e anniversaire des bombardements de Sakiet Sidi-Youssef, était une occasion autant pour le président de la République que pour son homologue tunisien, Zine El Abidine Ben Ali, de renforcer les liens unissant les deux pays. La commémoration de cet anniversaire en dit long sur les liens unissant les deux pays voisins.
Il faut souligner, en ce sens, que les Ă©changes commerciaux entre lâAlgĂ©rie et la Tunisie ne cessent de sâaccroĂźtre. En effet, ces Ă©changes qui frĂŽlaient tout juste les 300 millions de dollars en 2005 ont dĂ©passĂ© les 450 millions de dollars en 2006, pour grimper Ă 700 millions de dollars lâannĂ©e suivante. Ainsi, en lâespace de trois annĂ©es, le taux des Ă©changes entre les deux pays voisins a enregistrĂ© une augmentation de 400 millions de dollars.
Le PrĂ©sident algĂ©rien souligne, dans son message, au moment oĂč il quittait la Tunisie, que sa rencontre avec le PrĂ©sident Ben Ali est porteuse de profondes significations et consacre la fraternitĂ© et la solidaritĂ© entre les deux pays et les deux peuples frĂšres.
«Notre rencontre, a affirmĂ© M.Bouteflika, nous aura permis de rĂ©itĂ©rer la force des relations qui lient nos deux pays, la nĂ©cessitĂ© de renforcer la coopĂ©ration dans tous les domaines et lâimpĂ©ratif de dĂ©finir des projets communs au seul service des citoyens des deux pays, notamment ceux des rĂ©gions frontaliĂšres tout en encourageant hommes dâaffaires et investisseurs Ă rechercher et saisir le meilleur moyen dâappuyer les projets de partenariat». Le prĂ©sident de la RĂ©publique a indiquĂ© que «les actions communes de dĂ©veloppement dont ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, durant les vingt derniĂšres annĂ©es, les zones frontaliĂšres, qui ont souffert plus que dâautres des affres du colonialisme, traduisent vĂ©ritablement notre volontĂ© sincĂšre et notre ferme dĂ©termination de voir ces zones demeurer des passerelles de coopĂ©ration entre les deux pays». Conscient des difficultĂ©s quâa rencontrĂ©es la coopĂ©ration entre les deux pays, Ă cause notamment des dĂ©fis et des exigences de lâĂ©conomie mondiale, le chef de lâEtat a indiquĂ© que ces Ă©lĂ©ments «nous ont toutefois permis dâidentifier les points faibles et notre capacitĂ© dâĂ©tablir des projets communs Ă lâavenir sans nous dĂ©courager Ă prospecter des perspectives de coopĂ©ration et de partenariat».
Abdelaziz Bouteflika a estimĂ©, par ailleurs, que la rencontre quâil a eue avec le chef de lâEtat tunisien est susceptible de donner «un nouveau souffle Ă la coopĂ©ration bilatĂ©rale aprĂšs les importantes Ă©tapes que nous avons traversĂ©es, pour asseoir les mĂ©canismes de la coopĂ©ration bilatĂ©rale en crĂ©ant plusieurs cadres de coopĂ©ration Ă divers niveaux gouvernementaux et au premier plan la Grande Commission mixte algĂ©ro-tunisienne qui a oeuvrĂ© Ă dynamiser la coopĂ©ration bilatĂ©rale en lançant de nombreux projets communs».
Les deux prĂ©sidents ont, par ailleurs, soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© pour la Grande Commission mixte, au cours de sa prochaine session, dâimpulser un nouvel Ă©lan Ă la coopĂ©ration bilatĂ©rale en vue de la hisser au niveau des relations de fraternitĂ© Ă©tablies entre les deux pays et des liens de solidaritĂ© et de lutte commune unissant les deux peuples frĂšres. Dans ce sens, un colloque dâhommes dâaffaires des deux pays sâest tenu jeudi sur le thĂšme: «Le partenariat, la coopĂ©ration et la complĂ©mentaritĂ©: clĂ©s dâouverture des perspectives et de conquĂȘte des marchĂ©s».
Cette rencontre a Ă©tĂ© lâoccasion de discuter du contenu de la rĂ©union de la cellule frontaliĂšre, consacrĂ©e Ă lâexamen des obstacles qui entravent les Ă©changes bilatĂ©raux ainsi quâaux moyens Ă mĂȘme de les surmonter et de consolider le partenariat entre les deux pays.
Il sâagit, notamment, de dynamiser les activitĂ©s des conseils sectoriels, de promouvoir lâinformation Ă©conomique, de mieux faire connaĂźtre la lĂ©gislation et les mĂ©canismes dâincitation Ă lâinvestissement mis en place par les deux pays, outre lâintensification de lâorganisation des Salons, lâharmonisation des procĂ©dures douaniĂšres, la crĂ©ation dâune sociĂ©tĂ© de transport mixte et dâun Ă©tablissement bancaire chargĂ© du financement des projets mixtes et lâentrĂ©e en vigueur de la carte de transit.
[ source ]
par Hakim KATEB
L'Expression - Edition du 9 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 09/02/2008 | Actualites
Cette catégorie de citoyennes quelque peu marginalisée aura son Salon lors de la Journée mondiale de la femme le 8 Mars prochain
Les femmes de lâombre se mettent en lumiĂšre. Enfin, passer du virtuel Ă la rĂ©alitĂ© pour les femmes au foyer. Un Salon de la femme au foyer sera inaugurĂ© durant la premiĂšre semaine du mois prochain. Câest ce quâa indiquĂ©, mercredi dernier M.El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de lâEnseignement professionnels lors de lâĂ©mission Tahaoulat de la ChaĂźne I de la Radio nationale. LâinvitĂ© de lâĂ©mission dira que ce Salon, qui aura lieu les 6, 7 et 8 mars prochain Ă Alger, vise Ă encourager la famille productive et la femme au foyer en matiĂšre de dĂ©veloppement.
Par ailleurs, le ministre a dĂ©clarĂ© quâune commission spĂ©ciale en vue de ce forum sera installĂ©e demain au niveau de son ministĂšre.
Cette commission se chargera des prĂ©paratifs de cet Ă©vĂ©nement qui verra la participation des femmes au foyer venues des 48 wilayas selon M.Khaldi. Cette manifestation sera marquĂ©e par la prĂ©sentation de produits confectionnĂ©s par des femmes au foyer dans diffĂ©rents domaines, notamment la tapisserie et la coiffure en plus de certains mĂ©tiers rĂ©servĂ©s, par le passĂ©, exclusivement Ă lâhomme tels le bĂątiment et la mĂ©canique.
Par ailleurs, le premier responsable du secteur de la formation a indiquĂ© que ce Salon sera ponctuĂ© de journĂ©es dâĂ©tude sur les diffĂ©rentes questions relatives Ă la femme, Ă la formation, au dĂ©veloppement local et aux mĂ©canismes visant le rapprochement de la formation des rĂ©gions isolĂ©es. Cet espace sera lâoccasion dâaborder la formation de cette frange de la sociĂ©tĂ©, notamment en milieu rural.
Concernant la confĂ©rence nationale sur les jeunes et la formation professionnelle, M.Khaldi a prĂ©cisĂ© quâelle se tiendra le 16 fĂ©vrier prochain. Cette confĂ©rence sâarticulera durant trois jours, autour des flĂ©aux sociaux touchant les jeunes selon la mĂȘme source. Des ateliers seront organisĂ©s autour dâune part, les activitĂ©s culturelles et sportives dans le secteur de la formation et, dâautre part, les prĂ©occupations des jeunes et leur relation avec le monde du travail, a ajoutĂ© le ministre. Aussi quelque 1300 stagiaires reprĂ©sentants les diffĂ©rents Ă©tablissements de formation au niveau national prendront part Ă cette confĂ©rence nationale, outre 100 diplĂŽmĂ©s du secteur qui ont pu monter des projets dans le cadre de lâAgence nationale de soutien Ă lâemploi des jeunes (Ansej).
Concernant les difficultés exposées lors de cette conférence, elles seront traitées au niveau du secteur, et les préoccupations exprimées par les jeunes, selon M.Khaldi, seront également prises en compte. Par ailleurs, le ministre a souligné que les difficultés qui dépassent les capacités du secteur de la formation professionnelle seront soumises au ministÚre de la Jeunesse et des Sports pour examen.
[ source ]
par Hakima SMAĂL
L'Expression - Edition du 9 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 08/02/2008 | Actualites
Un tremblement de terre dâune magnitude de 3,5 degrĂ©s Ă Khenchla
Une secousse tellurique dâune magnitude de 3,5 sur lâĂ©chelle Richter a Ă©tĂ© enregistrĂ©e Ă Khenchla, quatre jours aprĂšs un fort sĂ©isme dâune magnitude de 5,2.
Des sources responsables au centre de recherche en Astronomie, Astrophysique et GĂ©ophysique, CRAAG, Ă Alger ont rĂ©vĂ©lĂ© que lâAlgĂ©rie a enregistrĂ© prĂšs de 800 secousses telluriques en 2007.
Plusieurs personnes ont été secouées par le tremblement de terre, hier, aux environs de 08.06 mn du matin, à 3 kilomÚtres au Sud Est de la montagne de Chilia à Khenchla.
Câest la septiĂšme rĂ©plique dont la magnitude Ă©quivaut ou dĂ©passe 3 degrĂ©s sur lâĂ©chelle de Richter, Ă ĂȘtre enregistrĂ©e au nord de lâAlgĂ©rie depuis le dĂ©but du mois passĂ©. La plus forte rĂ©plique a Ă©tĂ© enregistrĂ©e Vendredi Ă BoumerdĂ©s, dâune magnitude de 5,2 degrĂ©s.
RencontrĂ© par El Khabar, M. Abdelkrim YellĂšs, Directeur du CRAAG a dĂ©clarĂ© que lâAlgĂ©rie a enregistrĂ©, lâannĂ©e derniĂšre, environs 800 secousses telluriques. La magnitude de ces secousses a variĂ© entre 2 et 3.4 degrĂ©s sur lâĂ©chelle de Richter.
M. YellĂšs a mis en garde en indiquant : « la sismicitĂ© au nord de lâAlgĂ©rie est moyenne par rapport Ă la GrĂšce, la Turquie et le sud de lâItalie ».
Il a dĂ©clarĂ© que les secousses qui se produisent de temps Ă autre, aident lâĂ©nergie concentrĂ©e au fond de la terre Ă se dĂ©gager. Il croit que ces secousses valent mieux que lâaccumulation de lâĂ©nergie pour une pĂ©riode trop longue, qui pourrait en cas de dĂ©gagement soudain provoquer une catastrophe semblable Ă celle du 21 Mai 2003.
[ source ]
Par Z. Fadel/ Rubrique Traduction
El Khabar - Edition du 7 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 08/02/2008 | Actualites
7e Ă©dition de la Convention France-Maghreb
Un nouveau dispositif de promotion des exportations vers la France
Une centaine d'entrepreneurs maghrébins et français étaient présents les 5 et
6 février en cours, à Paris, à la 7e édition la Convention France-Maghreb. Ce rendez-vous économique, qui regroupe les acteurs économiques deux parties, était l'occasion pour le directeur de la promotion des exportations au ministÚre (algérien) du Commerce, M. Ati Takarli, de réaffirmer l'engagement de l'Algérie à booster les investissements étrangers. " Les affaires sont le fait de la volonté des entreprises et non une question administrative ", a-t-il dit, devant un parterre composé essentiellement de chefs d'entreprises. Présentant, hier, le dispositif de soutien aux exportations algériennes hors-hydrocarbures, le responsable algérien a évoqué les accords préférentiels conclus par l'Algérie, notamment avec l'Union Européenne (accord d'association, septembre 2005), avec les Etats-Unis par le biais du systÚme généralisé de préférence pour 3.000 produits algériens agricoles, agroalimentaires et artisanaux, l'accord bilatéral avec la Jordanie prévoyant une exonération de droits de douane. Il expliqué, en ce sens, la nécessité d'une "refonte globale des rubriques du FSPE", actuellement en cours, visant notamment "à mettre en adéquation les soutiens de l'Etat avec les rÚgles de l'OMC qui sont progressivement intégrées dans notre arsenal législatif", en prévision de l'adhésion de l'Algérie à cette organisation mondiale.
La volonté de l'Algérie de diversifier ses partenaires ne se limite pas à ce stade, elle compte conclure d'autres accords préférentiels pour ne citer que l'accord sur une Zone arabe de libre échange et une prochaine conclusion d'un accord tarifaire avec les pays de l'UEMOA (Afrique de l'Ouest). Un accord qui "pourrait ouvrir des opportunités aux produits industriels algériens sur ces marchés" africains, et "la perspective d'accords de libre-échange bilatéraux avec la Tunisie". Participant à une table ronde sur le thÚme "Investir en Algérie", organisée à l'occasion de la Convention France-Maghreb, un forum annuel, organisé par l'entreprise de consulting "Management Ressources Humaines" (MRH) pour regrouper les entrepreneurs maghrébins et français, M. Takarli a, par ailleurs, évoqué le lancement, en partenariat avec la France, du dispositif opérationnel de promotion des exportations : OPTIMEXPORT. Co-financé par l'Algérie et par l'Agence française de développement (AFD), ce programme vise à renforcer les capacités exportatrices des PME algériennes. Doté de 2,1 millions d'euros, OPTIMEXPORT, devra mobiliser un réseau en construction de différents partenaires dont Algex, la CACI (chambre algérienne du commerce et d'industrie) et des regroupements patronaux.
[ source ]
par Wassim D.
Le Maghreb - Edition du 8 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 07/02/2008 | Actualites
Le 2e cycle de formation continue des cadres dâentreprises algĂ©riennes sâest ouvert hier.
Le savoir-faire allemand au service des cadres des entreprises algĂ©riennes. Pour concrĂ©tiser cette dĂ©marche, le second cycle de formation de cadres algĂ©riens a Ă©tĂ© inaugurĂ© hier au siĂšge de lâAHK. Ce sont 18 semaines de formation ciblĂ©e et assurĂ©e par 3 experts formateurs allemands qui aideront Ă transfĂ©rer le savoir-faire allemand aux cadres algĂ©riens. Cette cĂ©rĂ©monie Ă©tait prĂ©sidĂ©e par le directeur gĂ©nĂ©ral de lâAHK (Chambre algĂ©ro-allemande de commerce et dâindustrie (Caaci), A.Hergenröther. Il Ă©tait assistĂ© par le reprĂ©sentant permanent de la fondation Konrad Adenauer (KAS) au Maghreb, T.Schiller. Cette formation sâadresse Ă 12 cadres venus dâentreprises algĂ©riennes tant publiques que privĂ©es. Elle est dispensĂ©e Ă des cadres de haut niveau, titulaires de doctorat, master, post-graduation, universitaires...pour dire la qualitĂ© et le niveau des cours. Le premier cycle de formation, dont les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© un «succĂšs», visait tous les secteurs Ă©conomiques confondus comme dâailleurs la prĂ©sente session. Le programme de ce second cycle a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© avec des experts formateurs et des cadres dâentreprises algĂ©riennes pour rĂ©pondre de façon efficiente aux besoins concrets des entreprises. Ces questions visent notamment Ă relever le dĂ©fi de la mise Ă niveau en matiĂšre de procĂ©dures entrepreneuriales aux standards internationaux. Les techniques transmises visent Ă augmenter la productivitĂ© et la compĂ©titivitĂ© domestique et internationale. Elles embrassent des thĂšmes aussi variĂ©s que le management, la gestion, la communication, le systĂšme de qualitĂ© dâaudit interne...Lâobjectif principal de lâAcadĂ©mie algĂ©ro-allemande de cadres est, souligne-t-on, de contribuer au transfert du savoir-faire dans le domaine du management en AlgĂ©rie. En effet, est-il relevĂ© lâamĂ©lioration des compĂ©tences en management qui contribue amplement et directement au dĂ©veloppement des ressources humaines, sachant que celles-ci sont la base de la rĂ©ussite dâune entreprise et dâune Ă©conomie nationale forte. Beaucoup de sĂ©ances pratiques sont inscrites au programme de formation dont la teneur est prĂ©cisĂ©e dĂšs le dĂ©but, en collaboration avec les chefs dâentreprises algĂ©riennes. Depuis fĂ©vrier 2007, le ministĂšre de la PME et de lâArtisanat a entrepris un programme de mise Ă niveau des entreprises de moins de 20 employĂ©s. Cette action est accompagnĂ©e par lâorganisme allemand GTZ, rappelle-t-on.
AHK, qui est prĂ©sente avec 70 bureaux dans le monde, dispense une assistance dans trois objectifs ayant trait Ă la religion et lâĂ©ducation, au renforcement de la sociĂ©tĂ© civile (formation en 2007 Ă Oran et Annaba) et la consolidation dâun partenariat avec le Cread (Centre de recherche en Ă©conomie appliquĂ©e au dĂ©veloppement) pour soutenir le dĂ©veloppement Ă©conomique et social du pays.
[ source ]
par Abdelkrim AMARNI
L'Expression - Edition du 7 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 07/02/2008 | Actualites
Le prĂ©sident de la RĂ©publique effectuera aujourdâhui, une visite dâamitiĂ© en Tunisie Ă lâinvitation du prĂ©sident Zine El-Abidine Ben Ali, a indiquĂ© hier, un communiquĂ© de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique. Cette visite sera «lâoccasion de souligner le caractĂšre privilĂ©giĂ© des relations existant entre les deux pays frĂšres dans diffĂ©rents domaines de coopĂ©ration et de se concerter sur plusieurs questions rĂ©gionales et internationales dâintĂ©rĂȘt commun», a ajoutĂ© la mĂȘme source. Les deux dirigeants Ă©voqueront «la coopĂ©ration algĂ©ro-tunisienne et les perspectives de partenariat dans tous les domaines dans lâintĂ©rĂȘt des deux peuples frĂšres», poursuit le communiquĂ©. «Cette visite intervient dans le cadre de la commĂ©moration du 50e anniversaire des bombardements de Sakiet Sidi-Youssef oĂč le sang des peuples algĂ©rien et tunisien sâest mĂȘlĂ© ce jour de lâannĂ©e 1958», conclut la mĂȘme source.
Cette visite constitue une nouvelle opportunitĂ© pour marquer Ă nouveau du sceau de «lâexcellence», les relations de coopĂ©ration entre lâAlgĂ©rie et la Tunisie dans tous les domaines. Les deux pays qui partagent des valeurs et une histoire commune et qui ont tissĂ© des liens solides Ă tous les niveaux, ne cessent dâoeuvrer ensemble pour hisser leurs relations Ă©conomiques et commerciales Ă un niveau supĂ©rieur. La densitĂ© des relations bilatĂ©rales dans tous les domaines devrait plaider en faveur dâune intĂ©gration consĂ©quente des Ă©conomies des deux pays. Cependant, de lâavis des officiels des deux pays, les Ă©changes commerciaux ne reflĂštent pas la qualitĂ© exceptionnelle de ces relations. Mais depuis ces deux derniĂšres annĂ©es, les Ă©changes connaissent une rĂ©elle tendance Ă la hausse. Alors que ces Ă©changes frĂŽlaient tout juste les 300 millions de dollars, en 2005, ont dĂ©passĂ© les 450 millions de dollars en 2006, pour grimper Ă 700 millions de dollars lâannĂ©e suivante. Pour densifier leurs liens, les deux pays rĂ©unissent une fois par an, alternativement Ă Alger et Tunis, la grande commission mixte de coopĂ©ration.
Enfin, diffĂ©rents dĂ©partements ministĂ©riels des deux pays sont liĂ©s par des instruments techniques et juridiques dont la finalitĂ© est dâinsuffler davantage de dynamisme Ă la coopĂ©ration sectorielle. Il sâagit notamment des secteurs: la dĂ©fense, la construction et le bĂątiment, lâagriculture, lâindustrie, lâĂ©nergie, la justice,
la formation professionnelle, la santé, les douanes, le tourisme...
[ source ]
par R.N
L'Expression - Edition du 7 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 05/02/2008 | Actualites
2000 DA de plus
Bonne nouvelle pour les nécessiteux. La pension allouée aux personnes ùgées, nécessiteuses, connaßtra, prochainement, une augmentation de 2000DA, a indiqué hier le ministre de la Solidarité nationale, M.Djamel Ould AbbÚs.
Sâexprimant lors dâune journĂ©e rĂ©crĂ©ative, organisĂ©e par lâhĂŽtel Safir Mazafran en collaboration avec le ministĂšre de la SolidaritĂ© nationale au profit des enfants orphelins et handicapĂ©s pris en charge dans les centres relevant du secteur, M.Ould AbbĂšs a affirmĂ© que la pension allouĂ©e aux personnes ĂągĂ©es nĂ©cessiteuses, «connaĂźtra bientĂŽt une augmentation de 2000DA, le chef du gouvernement ayant donnĂ© son accord», pour atteindre 3000DA sachant que 680.000 citoyens en bĂ©nĂ©ficient.
Lâaugmentation de la pension allouĂ©e aux handicapĂ©s Ă 100%, qui a Ă©tĂ© relevĂ©e Ă 4000DA, en juillet dernier, est Ă lâĂ©tude, a ajoutĂ© le ministre qui estime nĂ©cessaire cette augmentation, notamment aprĂšs celle du Snmg.
Toujours dans le cadre de la prise en charge de cette catĂ©gorie fragile de la sociĂ©tĂ©, M.Ould AbbĂšs a soulignĂ© que le dĂ©cret exĂ©cutif stipulant que toutes les entreprises Ă©conomiques doivent rĂ©server 5% des postes de travail aux handicapĂ©s, est «en vigueur, sachant que les contrevenants sont passibles dâamendes».
[ source ]
par R.N
L'Expression - Edition du 5 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 05/02/2008 | Actualites
Microsoft veut mettre la main sur Yahoo !
Le groupe amĂ©ricain Microsoft a prĂ©sentĂ© une offre de 44,6 milliards de dollars pour racheter le spĂ©cialiste de lâinternet Yahoo, ce qui leur permettrait de mieux concurrencer Google.
Un tel rapprochement constituerait la plus grosse opĂ©ration dans le secteur depuis la fusion Time Warner-AOL en 2001, qui a depuis Ă©tĂ© un Ă©chec, notamment pour des raisons de diffĂ©rences de cultures dâentreprises.Yahoo a dĂ©clarĂ© que son conseil dâadministration allait Ă©tudier rapidement cette offre et agir au mieux pour ses actionnaires. Les spĂ©culations allaient bon train depuis au moins un an sur un tel projet de rapprochement, nombre dâinvestisseurs jugeant logique une alliance Microsoft-Yahoo face Ă la montĂ©e en puissance ininterrompue de Google. Le cabinet spĂ©cialisĂ© comScore estime que Google dĂ©tient 77% du marchĂ© des moteurs de recherche sur Internet, contre 16% pour Yahoo et 3,7% pour Microsoft. Mais au-delĂ des moteurs de recherche, câest Ă©videmment le marchĂ© de la publicitĂ© qui motive les grandes manĆuvres stratĂ©giques dans le secteur. Microsoft estime lui-mĂȘme que le chiffre dâaffaires de la publicitĂ© en ligne devrait atteindre prĂšs de 80 milliards de dollars dâici 2010, contre plus de 40 milliards en 2007. Mais le groupe souligne aussi que ce marchĂ© est « de plus en plus dominĂ© par un seul acteur », une rĂ©fĂ©rence transparente Ă Google. Yahoo regroupe plus de 500 millions de visites par mois, avec notamment Yahoo Mail, premier service de courrier Ă©lectronique grand public mondial. Mais le groupe perd des parts de marchĂ© face Ă Google. Le groupe a annoncĂ© jeudi dernier que son prĂ©sident non-exĂ©cutif, Terry Semel, quittait le conseil dâadministration, ce qui rompt les liens officiels de Yahoo avec son ancien PDG. Semel, Ă qui lâon fait crĂ©dit dâavoir donnĂ© un second souffle au groupe, avant de perdre la main, avait quittĂ© son poste de PDG en juin. Yahoo sâest laissĂ© distancer ces derniers temps dans la publicitĂ© par Google et par lâĂ©mergence de sites communautaires comme Facebook et MySpace. « Nous avons le plus grand respect pour Yahoo et, ensemble, nous pouvons offrir aux consommateurs, aux Ă©diteurs et aux annonceurs une gamme de solutions encore plus attractive tout en renforçant notre position sur le marchĂ© des services en ligne », dĂ©clare dans un communiquĂ© Steve Ballmer, le directeur gĂ©nĂ©ral de Microsoft. Microsoft prĂ©cise avoir identifiĂ© quatre domaines susceptibles de gĂ©nĂ©rer des synergies quâil estime Ă un milliard de dollars par an au moins pour le nouvel ensemble. Le groupe fondĂ© par Bill Gates se dit prĂȘt Ă coopĂ©rer « Ă©troitement » avec la direction et le conseil dâadministration de Yahoo. Il assure que lâopĂ©ration obtiendra toutes les autorisations rĂ©glementaires nĂ©cessaires. Paul Mendelsohn, stratĂšge investissement chez Windham Financial Services, estime quâune telle opĂ©ration fait sens. « Yahoo a bien du mal Ă concurrencer Google », explique-t-il. « Pour ce qui est de savoir si le prix proposĂ© est bon, je ne vois personne faire une offre supĂ©rieure Ă celle de Microsoft. » Tim Smalls, chez le courtier Execution LLC, est moins enthousiaste quant aux bĂ©nĂ©fices dâun tel rachat : « Câest choquant ! La prime me semble exorbitante dans un secteur en baisse. Je ne vois pas comment les synergies entre Microsoft et Yahoo vont leur permettre de lutter contre Google. » Certains observateurs soulignent aussi les diffĂ©rences entre la culture dâentreprise de Yahoo et celle de Microsoft, et ils font valoir leurs nombreux doublons, notamment dans la messagerie instantanĂ©e ou la publicitĂ©. « Je ne serai par surpris si cette offre Ă©tait relevĂ©e Ă lâavenir », estime de son cĂŽtĂ© Mark May, analyste chez Needham & Co. « Je pense quâil y a des groupes comme Comcast ou Viacom et dâautres qui doivent encore se positionner face Ă lâĂ©mergence des mĂ©dias en ligne et qui ne lâont pas fait. Il y a donc clairement lĂ dâautres sociĂ©tĂ©s stratĂ©giques. »
[ source ]
par Samir Ben Djafar - Reuters
El Watan - Edition du 4 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 05/02/2008 | Actualites
Les pĂȘcheurs algĂ©riens Ă lâĂ©cole japonaise
Maintenant, lâĂ©lĂšve qui suit une formation a carrĂ©ment un bateau dans la salle de cours ! ». Rabiha Zerouki, directrice de lâĂ©cole de pĂȘche de Beni Saf, se rĂ©jouit de lâarrivĂ©e des technologies de pointe dans les Ă©tablissements de formation du pays.
Hier matin, SmaĂŻl Mimoune, ministre de la PĂȘche et des Ressources halieutiques, a visitĂ© le nouveau bateau-Ă©cole, fraĂźchement accostĂ© au quai de la pĂȘcherie, et les nouveaux appareils installĂ©s dans les locaux de lâInstitut national supĂ©rieur de la pĂȘche et dâaquaculture : un simulateur de pĂȘche et de navigation, un simulateur radar permettant dâĂ©viter les collisions en mer, un autre systĂšme de dĂ©tresse et de sĂ©curitĂ© en mer, un simulateur de machines, etc. De nouveaux Ă©quipements qui sâinscrivent dans le programme de refonte de toute la formation des mĂ©tiers de la pĂȘche initiĂ© en 2002. Pour que tout cela soit possible, lâAlgĂ©rie a fait appel Ă lâexpertise des Japonais. SixiĂšme plus gros producteur de poissons au monde (source FAO) avec plus de 4 millions de tonnes pĂȘchĂ©s en 2004 â contre 140 000 t pour lâAlgĂ©rie â le Japon, malgrĂ© une baisse de la croissance, reste une rĂ©fĂ©rence dans ce secteur qui emploie plus de 230 000 pĂȘcheurs et pisciculteurs. « Les Japonais participent Ă la fois Ă la formation de courte durĂ©e â le ministĂšre a bĂ©nĂ©ficiĂ© de deux bourses par an â et dans lâĂ©quipement de formation », explique Larbi Kadri, coordinateur du projet de formation avec les Japonais. Car ce sont eux qui ont fait don des simulateurs et du bateau-Ă©cole. « Ce sont Ă©galement eux qui nous ont assistĂ©s pour lâinstallation et lâentretien du matĂ©riel », ajoute un enseignant. Le bateau-Ă©cole, baptisĂ© Benzaza, du nom du dĂ©funt vice-ministre chargĂ© de la PĂȘche de 1984 Ă 1986, vient donc en renfort au premier bateau-Ă©cole acquis en 1985 et qui, de lâavis de certains, commence Ă dater. Comme il sâagit dâun chalutier, la technique de pĂȘche est de toute façon trĂšs diffĂ©rente du senneur donnĂ© par les Japonais. Dâune puissance de 450 chevaux, long de plus de 22 mĂštres, ce dernier peut accueillir Ă bord 24 personnes. « A bord, tout le matĂ©riel est conçu pour que les Ă©lĂšves puissent apprendre la mĂ©canique, les techniques de pĂȘche (dĂ©tection et localisation du poisson), mais aussi la navigation, de jour comme de nuit », ajoute lâenseignant. En plus de ces appareils, les sept Ă©tablissements du pays ont aussi Ă©tĂ© Ă©quipĂ©s de laboratoires dâaquaculture et de biologie marine, de salles de navigation, dâateliers de soudure ou encore de ramendage de filets. Une modernisation qui a fait suite au classement de ces Ă©coles par niveau de formation, qui a permis de faire passer le nombre de personnes formĂ©es de 500 Ă 3000. « LâAlgĂ©rie a aussi signĂ© en 2001 la Convention internationale sur les normes de formation du personnel des navires de pĂȘche, prĂ©cise Rabiha Zerouki. Que ce soit en termes de pĂȘche ou de protection de lâenvironnement, nos programmes rĂ©pondent dĂ©sormais Ă des standards internationaux. »
[ source ]
par MĂ©lanie Matarese
El Watan - Edition du 3 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 04/02/2008 | Actualites
Bouteflika salue la contribution de la Tunisie
Le prĂ©sident Abdelaziz Bouteflika a saluĂ© hier, dans un message adressĂ© Ă son homologue tunisien, M.Zine El Abidine Ben Ali, «la contribution de la Tunisie aux rĂ©sultats du dixiĂšme Sommet de lâUnion africaine», Ă©crit-il en survolant la Tunisie.
Ces rĂ©sultats se traduiront, aux dires de Bouteflika, «en de nouveaux jalons dans le processus de lâĂ©dification de lâUA dont nous oeuvrons Ă redynamiser les mĂ©canismes afin de concrĂ©tiser les aspirations de nos peuples», a ajoutĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique.
Faisant lecture des dĂ©cisions de ce sommet, les chefs dâEtat et de gouvernement africains se sont engagĂ©s ce samedi Ă Addis-Abeba, lors de la clĂŽture du 10e sommet de lâUA, Ă accĂ©lĂ©rer la cadence du dĂ©veloppement industriel. Ce dĂ©veloppement consiste en la transformation des ressources naturelles en produits Ă valeur ajoutĂ©e.
Dans la dĂ©claration finale du Sommet, les dirigeants africains se sont engagĂ©s «à adopter des politiques et des programmes de transformation des ressources naturelles en produits Ă valeur ajoutĂ©e». «La crĂ©ation de la banque africaine dâinvestissement et la promotion des marchĂ©s de capitaux rĂ©gionaux et continentaux africains» figure Ă©galement parmi les prioritĂ©s soulignĂ©es lors du Sommet.
Les chefs dâEtat africains ont par ailleurs sollicitĂ© les partenaires du dĂ©veloppement dâadopter des politiques et des mesures pour encourager les entreprises Ă accroĂźtre lâinvestissement dans la transformation des ressources naturelles de lâAfrique.
Abordant les activités du Conseil de la paix et de la sécurité, la Conférence a salué les efforts déployés en vue de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique.
Face Ă la violence et Ă la tension post-Ă©lectorale prĂ©valant au Kenya, la ConfĂ©rence a Ă©galement exprimĂ© sa «profonde prĂ©occupation» et lance un appel aux parties en conflit «pour quâelles fassent montre de retenue, sâabstiennent dâactes de violence et de tout autre acte pouvant empirer davantage la situation».
Revenant sur lâinsĂ©curitĂ© et la violence en Somalie, la ConfĂ©rence souligne quâ«elle constitue lâun des plus grands dĂ©fis Ă la paix et Ă la sĂ©curitĂ© du continent». Et de la persistance de la tension entre le Soudan et le Tchad, la confĂ©rence a exprimĂ© aussi sa prĂ©occupation et exige des deux gouvernements de rĂ©tablir la paix. [ source ]
par Yazid MADI
L'Expression - Edition du 4 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 04/02/2008 | Actualites
«Vous serez tous logés en 2009»
Le programme de 55.000 logements a connu des retards considérables.
Sur un total de 55.000 logements au titre des programmes 2001 et 2002, lâAgence nationale de lâamĂ©lioration et du dĂ©veloppement du logement (Aadl) a livrĂ© jusquâĂ maintenant 33.000 logements. Les 22.000 restants seront livrĂ©s en 2009, selon les propos du directeur de la promotion immobiliĂšre Ă lâAadl, M.Anis Bendaoud.
Le programme de 55.000 logements a connu des retards considĂ©rables. Manque de matĂ©riaux de construction, manque dâeffectifs de la main-dâoeuvre et des problĂšmes liĂ©s Ă lâassiette fonciĂšre sont les principaux arguments avancĂ©s par M.Anis Bendaoud pour justifier les retards enregistrĂ©s. Parmi les sites touchĂ©s par les retards figure le site de Bachdjarah qui comporte 580 logements. M.Anis Bendaoud a indiquĂ© que «la moitiĂ© des logements sera rĂ©alisĂ©e fin 2008, lâautre moitiĂ© sera prĂȘte en 2009».
Abordant la question de la propretĂ©, des espaces verts et la maintenance des sites Aadl, M.Chebli, directeur de la gestion immobiliĂšre Ă lâAadl, a indiquĂ© que «bientĂŽt une sociĂ©tĂ© filiale Ă lâAadl spĂ©cialisĂ©e dans la gestion des quartiers Aadl sera crĂ©Ă©e (...) sa mission sera de veiller Ă la propretĂ© des sites ainsi que la rĂ©paration des ascenseurs».
Concernant la sous-location des logements qui est trĂšs rĂ©pandue chez les propriĂ©taires, M.Anis Bendaoud a rappelĂ© que «les deux procĂ©dĂ©s sont interdits par la loi relative Ă la formule Aadl». Plusieurs mises en demeure ont Ă©tĂ© formulĂ©es jusquâĂ maintenant.
A propos du site de Beni Messous qui a pris beaucoup de retard, les responsables affirment que 330 logements ont déjà été achevés.
En revanche, 316 autres attendent leur finalisation.
Pour les sites dâOuled Fayet-bis et des Bananiers-bis, les mĂȘmes responsables ont assurĂ© que la remise des clĂ©s Ă leurs bĂ©nĂ©ficiaires sâeffectuera dans les prochains jours. Le programme de logements 2005-2009 a enregistrĂ©, jusquâen juin dernier, la rĂ©alisation de 340.000 logements alors que 550.000 sont en cours de rĂ©alisation.
Le mĂȘme programme a enregistrĂ©, avec ceux supplĂ©mentaires, 32.000 logements pour le Sud, 37.000 pour les Hauts-Plateaux et 56.000 divers; ce qui constitue un ensemble de plus de 1.250.000 logements. [ source ]
par Wassila BENHAMED
L'Expression - Edition du 4 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 04/02/2008 | Actualites
Des tickets communs pour le métro et les bus
La commercialisation des tickets magnétiques démarrera dÚs la mise en marche du métro.
LâEntreprise du transport urbain et suburbain dâAlger (Etusa) entreprend un projet de mise en oeuvre dâune billetterie magnĂ©tique..Cette opĂ©ration sâinscrit dans le cadre de la modernisation du transport urbain Ă Alger. Le responsable de lâunitĂ© de production de ces tickets, M.AĂŻt NaĂąmane a assurĂ© que les dispositifs sont fin prĂȘts.
«La commercialisation des tickets magnĂ©tiques dĂ©marrera dĂšs que le mĂ©tro dâAlger sera mis en marche», a-t-il affirmĂ©. La mise en place des dispositifs de ce nouveau systĂšme est en cours. Quelque 264 bus disposent dĂ©jĂ de composteurs pour la validation des tickets alors que lâinstallation de cet appareil est toujours en cours pour le reste des autobus. Ce systĂšme va ainsi se substituer Ă un grand nombre de receveurs Ă bord des transports en commun. Sur cette question prĂ©cise, le directeur de lâexploitation et de la formation au sein de lâEtusa, rassure. Il affirme que son entreprise ne va pas remercier ces travailleurs mais ils seront affectĂ©s Ă dâautres postes.
La vente de ces tickets se fera au niveau de toutes les agences de lâEtusa. Par la suite, ils seront Ă©galement disponibles au niveau des kiosques et autres commerces.
Lâutilisation de ce systĂšme permet dâuniformiser lâusage des tickets dans diffĂ©rents types de transports en commun: mĂ©tro, tramway, tĂ©lĂ©phĂ©rique et autobus. «Lâutilisation des tickets Ă bande magnĂ©tique permettrait lâentretien dâune billetterie zonale», a expliquĂ© le responsable de lâEtusa. Un seul ticket pourrait ĂȘtre utilisĂ© dans diffĂ©rents transports dans une zone dĂ©terminĂ©e. Par ailleurs, le consommateur aura le choix entre plusieurs forfaits. Il pourra faire son choix entre les tickets de deux heures ou celui dâune journĂ©e.
Pour les voyageurs qui fréquentent souvent les transports en commun, des abonnements seront a mis à leur disposition.
Sâagissant de la tarification, M.AĂŻt NaĂąmane a confiĂ© quâelle nâa pas encore Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e. «Elle le sera une fois le systĂšme dĂ©jĂ prĂȘt Ă lâexploitation».
Ainsi, de plus en plus de choses dĂ©pendent de lâachĂšvement du mĂ©tro dâAlger.
Il est utile de mentionner que les villes de Constantine et dâOran utilisent des tickets magnĂ©tiques dans certains autobus.
[ source ]
par Lamia BRAHIMI
L'Expression - Edition du 3 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 04/02/2008 | Actualites
Hsbc sera opérationnelle en mai
La Hsbc-AlgĂ©rie pourrait ĂȘtre dirigĂ©e par lâancien directeur de la dette extĂ©rieure Ă la Banque dâAlgĂ©rie, Rachid Sekkak.
La banque dâaffaires britannique Hsbc (Hong Kong and ShangaĂŻ banking corporation) sera opĂ©rationnelle en AlgĂ©rie Ă compter du mois de mai. Câest ce quâa indiquĂ© le Financial Times dans son numĂ©ro de vendredi.
Le premier responsable de Hsbc-Maghreb avait prĂ©cisĂ©, en marge dâune rencontre internationale sur le partenariat public-privĂ© dans le financement des projets, organisĂ©e au mois de dĂ©cembre 2007, que ce ne sera pas une banque «offshore».
Elle sera plutĂŽt une «banque algĂ©rienne qui ambitionne dâĂȘtre constamment Ă lâĂ©coute des prĂ©occupations des opĂ©rateurs locaux». Câest la 13e banque Ă©trangĂšre Ă ĂȘtre autorisĂ©e Ă sâinstaller en AlgĂ©rie.
La Hsbc-AlgĂ©rie pourrait ĂȘtre dirigĂ©e par lâancien directeur de la dette extĂ©rieure Ă la Banque dâAlgĂ©rie, Rachid Sekkak, actuellement responsable Ă Hsbc-Paris.
Ce dernier, rappelle-t-on, fut lâun des principaux nĂ©gociateurs pour le rĂ©Ă©chelonnement de la dette algĂ©rienne auprĂšs du Club de Paris et du Club de Londres dans les annĂ©es 1990.
Lâantenne algĂ©rienne de Hsbc Ă©lira domicile Ă lâAlgerian Business Center, aux Pins Maritimes dâAlger.
Le Financial Times a Ă©voquĂ©, en outre, la rĂ©forme financiĂšre en AlgĂ©rie. Le gouvernement algĂ©rien a opĂ©rĂ© des changements progressifs dans le secteur bancaire en sâouvrant sur des groupes bancaires Ă©trangers qui reprĂ©sentent Ă prĂ©sent 17%, a rapportĂ© le journal.
Sur le report de lâouverture du capital du CrĂ©dit populaire algĂ©rien (CPA), le journal rapporte les arguments de la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de la RĂ©forme financiĂšre, Mme Fatiha Mentouri.
Le retrait anticipĂ© de Banco Santander (Espagne) et de Citibank et la demande de la banque française CrĂ©dit agricole de reporter les remises dâoffre relatives Ă lâouverture du capital de CPA en raison de la crise des subprimes ont rĂ©duit la concurrence Ă trois banques françaises. Ce qui justifie la dĂ©cision des autoritĂ©s de reporter cette opĂ©ration, selon Mme Mentouri. Face Ă la crise de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e a rĂ©affirmĂ© la justesse de la dĂ©cision prise, affirmant que ceux qui nous reprochaient cette position, peuvent aujourdâhui constater que nous avions raison.
Concernant la Banque de dĂ©veloppement local (BDL), la question diffĂšre. Le gouvernement sâapprĂȘte Ă lancer lâopĂ©ration de vente dâune partie du capital de cette banque spĂ©cialisĂ©e dans le financement des microentreprises, a indiquĂ©, par ailleurs, le journal.
Il prĂ©cisera que les groupes bancaires internationaux «semblent intĂ©ressĂ©s» par lâaccĂšs au marchĂ© algĂ©rien. Une rĂ©action qui fait suite aux derniĂšres dĂ©clarations du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem dans ce sens.
Il avait annoncĂ©, Ă la clĂŽture du 3e forum Ă©conomique dâAlger, que le gouvernement sâapprĂȘte Ă ouvrir le capital dâautres banques publiques.
Par ailleurs, le quotidien, citant des banquiers, fait remarquer que tout pays pétrolier jouit de grandes potentialités favorisant la hausse des réserves en devises à hauteur de 110 milliards de dollars.
Les rĂ©serves en devises devront atteindre 150 milliards de dollars Ă lâhorizon 2010, indiquent des spĂ©cialistes citĂ©s par le Financial Times.
[ source ]
par Fatiha AMALOU
L'Expression - Edition du 3 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 03/02/2008 | Actualites
Elle veut une meilleure place
«Il reste beaucoup à faire dans ce domaine.»
«La reprĂ©sentation de la femme au sein du Parlement ne dĂ©passe pas les 8%.» Câest ce quâa dĂ©clarĂ©, jeudi, la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de la Famille et de la Condition fĂ©minine, Mme Nouara SaĂądia DjaĂąfar, lors de la session ordinaire du Conseil national de la famille et de la femme. Pour encourager la femme algĂ©rienne Ă accĂ©der aux postes et aux pĂŽles de dĂ©cision dans le pays, les participants Ă la session ont mis lâaccent sur la nĂ©cessitĂ© de relever la prĂ©sence de la femme au sein du Parlement. Face au nombre trĂšs limitĂ© de femmes dans les institutions reprĂ©sentatives, Mme DjaĂąfar a appelĂ© les partis politiques à «rĂ©server des quotas Ă la gent fĂ©minine lors des Ă©lections et Ă ne plus considĂ©rer les femmes comme des candidates supplĂ©antes».
Elle a rappelĂ© que le prĂ©sident de la RĂ©publique, M.Abdelaziz Bouteflika, a rendu Ă la femme la place qui lui revient et qui lui sied, citant notamment la rĂ©vision du Code de la famille. Elle a ajoutĂ©, en outre, quâ«il y a une volontĂ© politique Ă mĂȘme de permettre Ă la femme algĂ©rienne de percer dans diffĂ©rents domaines, mais ce nâest pas pour autant que lâon va flĂ©chir dans notre militantisme».
Mme DjaĂąfar a affirmĂ© plus loin que «le combat de la femme doit se poursuivre pour dâautres acquis», prĂ©cisant que «câest une lutte que mĂšne la femme de par le monde tant que les Ă©quilibres ne sont pas Ă©tablis entre les deux sexes». De son cĂŽtĂ©, la sĂ©natrice et vice-prĂ©sidente du Conseil de la nation, Mme Zohra Bitat-Drif a indiquĂ© que la femme algĂ©rienne a menĂ© «des combats sur plusieurs fronts», soulignant quâ«il lui reste un autre combat Ă mener, celui de sa reprĂ©sentativitĂ© rĂ©elle dans les pĂŽles de dĂ©cision». Il est Ă noter que cette session ordinaire du Cnff coĂŻncide avec la JournĂ©e de la femme arabe, cĂ©lĂ©brĂ©e le 1er fĂ©vrier de chaque annĂ©e. Cette journĂ©e a Ă©tĂ© instituĂ©e en 2000 lors de la tenue Ă Alger dâune rencontre des femmes parlementaires arabes.
Selon des Ă©tudes et enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es pour lâOrganisation des femmes arabes par des chercheurs algĂ©riens sur les thĂšmes «La femme et lâinformation» et «La place de la femme dans lâĂ©conomie algĂ©rienne et la participation politique de la femme en AlgĂ©rie», il apparaĂźt quâil reste «beaucoup Ă faire dans ces domaines».
En ce qui concerne le bilan dâactivitĂ© du Conseil depuis son installation, en mars 2007, la prĂ©sidente du Cnff, Mme Noura Hachani-Mana, a indiquĂ© que «plusieurs activitĂ©s ont Ă©tĂ© menĂ©es, notamment des enquĂȘtes sur la situation de la femme, et sur la participation du Conseil Ă diffĂ©rentes manifestations scientifiques et culturelles dans les pays arabes».
Pour ce qui est du plan dâaction pour lâannĂ©e 2008, Mme Hachani-Mana a prĂ©cisĂ© quâil sâarticule autour du «rĂŽle de la femme et de la famille dans le dĂ©veloppement Ă©conomique, la femme et lâinformation ainsi que dans dâautres activitĂ©s qui seront organisĂ©es avec les partenaires».
[ source ]
par Wassila BENHAMED
L'Expression - Edition du 2 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 03/02/2008 | Actualites
«ArrĂȘtons le massacre!»
Trois millions dâhectares de plans dâeau et de zones humides ont Ă©tĂ© recensĂ©s en AlgĂ©rie. Seront-ils convenablement protĂ©gĂ©s?
Qui est lâennemi n°1 de la nature? Lâhomme bien Ă©videmment. Cela pourrait ressembler Ă une question Ă un sou, si lâavenir de la planĂšte nâĂ©tait pas en danger. Depuis sa crĂ©ation, la terre nâa cessĂ© de subir agression sur agression de la part de lâhomme. LâAmazonie, poumon de la planĂšte, voit sa superficie se rĂ©duire irrĂ©sistiblement dâannĂ©e en annĂ©e.
Dâune superficie de prĂšs de 8 millions de kmÂČ, lâAmazonie est considĂ©rĂ©e comme la forĂȘt tropicale, la plus Ă©tendue de la planĂšte. Avec 6 millions de kmÂČ, elle possĂšde un bassin hydrographique qui constitue la principale rĂ©serve dâeau du monde. Câest un sanctuaire de la biodiversitĂ©.
40.000 espĂšces vĂ©gĂ©tales et 14.000 espĂšces animales lui sont infĂ©odĂ©es. Cette immense forĂȘt tropicale abrite pas moins de 23 Ă©cosystĂšmes. Elle abrite la plus grande concentration dâorganismes biologiques de la planĂšte. 3000 espĂšces de poissons dâeau douce vivent dans les fleuves et les lacs dâAmazonie. Mais toutes ces richesses, sont, aujourdâhui, malheureusement, menacĂ©es, fragilisĂ©es. Lâintensification de la dĂ©forestation en est la principale raison.
On abat des arbres Ă tour de bras. La forĂȘt se rĂ©duit comme une peau de chagrin. Entre aoĂ»t 2003 et aoĂ»t 2004, la forĂȘt amazonienne a encore perdu 26,130 kmÂČ. 6% de plus que lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente.
25.000kmÂČ ont disparu en 2002. Les incendies, lâexploitation forestiĂšre, lâexploitation miniĂšre et agricole ainsi que lâagression continue du tissu vĂ©gĂ©tal, sont les causes essentielles de la dĂ©forestation.
Lâhomme et la modernitĂ© sont passĂ©s par lĂ . Quelle est la situation actuelle en AlgĂ©rie? 3 millions dâhectares de plans dâeau et de zones humides y ont Ă©tĂ© recensĂ©s. Ce qui lui permet de figurer parmi les pays de la planĂšte les plus riches en zones humides.
Elle est classĂ©e au 8e rang mondial. Au niveau continental, celle occupe la 3e place. 42 sites sur 1 451 rĂ©pertoriĂ©s sont classĂ©s sur la liste Ramsar. La convention sur les zones humides a Ă©tĂ© signĂ©e le 2 fĂ©vrier 1971. Elle porte le nom de la ville iranienne oĂč elle a vu le jour. Au bord de la mer Caspienne. Le parc dâEl Kala, la vallĂ©e dâIherir oĂč lâoued Ă©ponyme coule pendant les 8 mois de lâannĂ©e sont considĂ©rĂ©s comme de hauts lieux de la biodiversitĂ©. La vallĂ©e des CyprĂšs, Ă Tamrit au Tassili Nâadjer renferme quelque 250 exemplaires de Tarout (nom targui du CyprĂšs du Tassili).
Un arbre unique au monde qui a fait lâobjet de curiositĂ© et dâĂ©tude. Plusieurs fois millĂ©naire, il est menacĂ© de disparition. Ceci pour les rĂ©gions les plus reculĂ©es qui ne bĂ©nĂ©ficient pas de toutes les attentions requises.
Au nord du pays, ce sont les constructions de routes, dâautoroutes et de logements qui ont fait leur apparition.
Le bĂ©ton grignote irrĂ©mĂ©diablement les terrains agricoles et rĂ©duit les espaces verts. Lâimpact du rĂ©chauffement de la planĂšte sur les zones agricoles est Ă©tabli. Selon un rapport dâexperts amĂ©ricains, cela pourrait menacer de famine des millions dâĂȘtres humains dâici 2030. Certaines rĂ©gions dâAfrique et dâAsie subiraient des pertes importantes de leurs cultures de subsistance.
RĂ©chauffement climatique et agression de la planĂšte par lâhomme, un duo qui risque dâĂȘtre fatal pour lâavenir de lâhumanitĂ©.
[ source ]
par Mohamed TOUATI
L'Expression - Edition du 3 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 03/02/2008 | Actualites
«Câest la faute au climat»
Interrogés sur la cherté, les commerçants évoqueront les derniÚres pluies qui, selon eux, freinent la récolte.
Chers, chers sont les lĂ©gumes! A voir les prix affichĂ©s au niveau des marchĂ©s dâAlger, le couffin plein garni dâun poulet, revient Ă environ 1500DA, a-t-on constatĂ©, hier, Ă lâissue dâune tournĂ©e effectuĂ©e Ă travers quelques marchĂ©s de la capitale. A 45DA dinars le kilo, lâoignon fait pleurer la mĂ©nagĂšre, la tomate sâest vendue Ă 60DA alors que la laitue est cĂ©dĂ©e Ă quelque 80DA. Quant aux haricots, câest le bouquet. Ce lĂ©gume sâest nĂ©gociĂ© hier, Ă Alger, entre 180 et 260DA! Mais rares sont ceux qui lâachĂštent. Le poivron sâest vendu Ă 100DA et les petits pois ont atteint les 120DA le kilo.
La pomme de terre coĂ»te toujours aussi cher puisquâelle caracole Ă hauteur de 50 dinars. Le mĂȘme prix sâapplique aux betteraves. Le chou et la carotte se font littĂ©ralement dĂ©sirer Ă 60DA. Des rĂ©criminations des citoyens, les commerçants, comme dâhabitude, en ont cure. Ils profitent de cette situation particuliĂšre pour «dĂ©plumer» les consommateurs. Au rayon viandes, le poulet est Ă©coulĂ© Ă 145DA le kilo et les viandes rouges oscillent entre 650 et 700DA le kilo.
Pour les fruits, la ménagÚre ne peut plus faire la fine bouche. Les prix des oranges, des mandarines, des bananes et pommes sont tout simplement inabordables pour les bourses moyennes. Interrogés sur cette cherté, les commerçants évoqueront les derniÚres pluies qui, selon eux, ont freiné la récolte. La hausse continue des prix des produits alimentaires est difficilement supportable pour les pÚres de famille. Ils sont soumis à rude épreuve. Le citoyen assiste impuissant à une augmentation inexpliquée du prix des produits de premiÚre nécessité.
LâincapacitĂ© des parents ayant des revenus trĂšs maigres Ă satisfaire les besoins indispensables entraĂźne le plus souvent de sĂ©rieux conflits au sein de la famille, dont les enfants sont les premiĂšres victimes. La flambĂ©e des prix de ces derniers jours, qui a touchĂ© lâhuile de table, le sucre, la semoule, la poudre de lait, le concentrĂ© de tomate et les lĂ©gumes secs, suscite la panique chez les consommateurs.
Ces derniers nâarrivent pas Ă comprendre la sacro-sainte rĂšgle de lâoffre et de la demande brandie par les responsables pour justifier la flambĂ©e des prix sur le marchĂ©. En attendant, les fonctionnaires voient chaque jour leur niveau de vie diminuer davantage avant mĂȘme lâentrĂ©e en vigueur de la nouvelle grille des salaires et des rĂ©centes augmentations promises.
En somme, ces prix qui ne rĂ©confortent guĂšre les familles disposant dâun revenu limitĂ© laissent le citoyen abasourdi et incapable de prĂ©voir quelle mesure drastique il lui faudra prendre pour gĂ©rer ses dĂ©penses quotidiennes. Des augmentations sauvages, fruit dâun «racket consensuel», qui font du modeste consommateur algĂ©rien leur cible privilĂ©giĂ©e. Les Ă©tals de fruits et lĂ©gumes prennent... feu.
«Ennar techaĂąl fe lâkhodra (les lĂ©gumes sont hors de prix)», lance, en sueur, une vieille dame, venue de Belcourt, faire de «maigres» emplettes.
[ source ]
par Lynda BEDAR
L'Expression - Edition du 3 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 03/02/2008 | Actualites
SpĂ©cialiste en gĂ©nie sismique et numĂ©rique, le professeur Chelghoum Abdelkrim insiste sur le fait quâil est temps de revoir jusquâĂ la carte sismologique de lâAlgĂ©rie, puisquâil est clair quâil y a un effet de failles.
Le tremblement de vendredi dernier est un sĂ©isme modĂ©rĂ© qui nâa rien Ă voir avec celui de mai 2003. On ne peut pas parler de rĂ©plique dâun sĂ©isme cinq ans aprĂšs. Il sâagit plutĂŽt de migration de foyers. » Le professeur Chelghoum Abdelkrim, spĂ©cialiste en gĂ©nie sismique et numĂ©rique, prĂ©sident du cabinet de gĂ©nie parasismique, dynamique et sismologie (GPDS) et prĂ©sident du Club des risques majeurs, qui a bien voulu livrer sa lecture du phĂ©nomĂšne et de la situation dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale Ă El Watan, est on ne peut plus clair au sujet de la sismicitĂ© qui caractĂ©rise le nord de notre pays surtout. Sans vouloir ĂȘtre alarmiste, le professeur sâappuie sur la « thĂ©orie amĂ©ricaine de prĂ©curseurs » pour expliquer que lorsquâune rĂ©gion connaĂźt une forte activitĂ© sismique de magnitude relativement modĂ©rĂ©e, il faut sâattendre à « the big one » (la grande secousse). « Dans ce cas, la terre souffle, beaucoup de secousses sont enregistrĂ©es dans la mĂȘme rĂ©gion (le nord de lâAlgĂ©rie, avec notamment Oran, Beni Ouartilane, BoumerdĂšs, Guelma, Tiaret). Scientifiquement, on ne peut pas fixer avec exactitude lâendroit, qui ne saurait dâailleurs ĂȘtre en dehors du pĂ©rimĂštre des diffĂ©rents tremblements, encore moins le moment exact », dit-il. « Mais il faut se dire que la menace est lĂ , elle rĂŽde », souligne le professeur Chelghoum. Ce qui fait dire au spĂ©cialiste que « les pouvoirs publics doivent accĂ©lĂ©rer lâaction de prĂ©vention Ă travers la consolidation du vieux bĂąti ». « Câest le seul moyen de sauvegarder des vies humaines et le patrimoine », ajoute-t-il. Pour avoir une action plus efficace et fructueuse, le professeur suggĂšre « une vĂ©ritable Ă©tude de vulnĂ©rabilitĂ© » qui ne peut se faire que « si lâEtat laisse intervenir des experts et des bureaux dâĂ©tudes indĂ©pendants ». Convaincu que les Ă©tudes sismologiques ne doivent aucunement ĂȘtre lâapanage de « deux institutions », il estime que lâon ne doit pas et lâon ne peut pas limiter lâaction visant la sĂ©curisation du pays. Le prĂ©sident du GPDS trouve que les pouvoirs publics semblent rĂ©agir aprĂšs coup, sans une stratĂ©gie globale rĂ©flĂ©chie et durable. « On ne sâintĂ©resse Ă ce problĂšme de sĂ©ismes, une menace qui pĂšse en permanence sur notre pays, que lorsquâon enregistre des secousses. Quatre ou cinq jours aprĂšs, câest lâamnĂ©sie totale et câest le statu quo qui prend la place pour perdurer, jetant le secteur dans une paralysie absolue. Il y a abandon de la stratĂ©gie de renforcement et consolidation du parc immobilier particuliĂšrement vulnĂ©rable qui risque de sâavĂ©rer fatal », fait-il remarquer. Le professeur Chelghoum insiste sur le fait quâil est grand temps de revoir jusquâĂ la carte sismologique de notre pays puisquâil est clair quâil y a un effet de failles qui atteint mĂȘme Biskra et Touggourt. « Il ne faut pas perdre de vue que Biskra a enregistrĂ© un fort sĂ©isme, il y a cent ans. Si lâactivitĂ© sismique dans cette rĂ©gion est modĂ©rĂ©e, il faut tout de mĂȘme se dire quâelle existe », insiste-t-il.
Revenant Ă la secousse dâavant-hier, le professeur Chelghoum constate que lâon est encore loin dâavoir une vision globale et une action profonde lorsquâil sâagit de la recherche dans le domaine. « La preuve, câest que lâon est encore aux messages laconiques identiques Ă celui de 1980 dĂ©livrant le moment et la magnitude du tremblement. Quant Ă la situation du foyer, il est clair quâon tĂątonne toujours. La recherche a besoin dâinformations sur les caractĂ©ristiques du sĂ©isme tels lâaccĂ©lĂ©ration, la profondeur, la direction de la secousse, lâĂ©picentre, lâhypocentre (foyer et profondeur), lâintensitĂ©, le moment sismique ou bien la maniĂšre avec laquelle le contenu frĂ©quentiel se dĂ©charge sur les constructions », argumente-t-il. Il conclut au sujet du tremblement de vendredi que « ceci nâest pas une rĂ©plique, on nâa mĂȘme pas situĂ© le foyer. Il sâagit dâun sĂ©isme modĂ©rĂ© quâil faut Ă©tudier. Les institutions concernĂ©es doivent Ă©tudier sĂ©rieusement cette activitĂ© ». Pour souligner lâurgence dâune prise en charge sĂ©rieuse de ce problĂšme par les pouvoirs publics, le prĂ©sident du Club des risques majeurs rappelle que « les capitaines Rozet et Carrette, du gĂ©nie militaire français, avaient Ă©crit dans un rapport sur la situation gĂ©ologique du nord de lâAlgĂ©rie en 1846 dĂ©jĂ que pour consolider la colonisation il fallait consolider les immeubles », parce quâils avaient constatĂ© quâils Ă©taient dans « une cĂŽte barbaresque qui bouge beaucoup ». [ source ]
par K. Omar
El Watan - Edition du 3 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 02/02/2008 | Actualites
Nobel de la paix 2008
Selon les rĂšgles en vigueur, le comitĂ© Nobel nâexamine que les candidatures envoyĂ©es au plus tard le 1er fĂ©vrier, les retardataires devant attendre lâannĂ©e suivante. Le nom du laurĂ©at tombe, lui, en octobre. « LâĂ©dition 2008 sâannonce trĂšs ouverte », estime Stein Toennesson, directeur de lâInstitut de recherche pour la paix dâOslo et observateur attentif de lâactualitĂ© Nobel. Les pronostics sont gĂ©nĂ©ralement compliquĂ©s par le secret qui entoure la liste des candidats, dont les noms restent confidentiels pendant 50 ans. Le prĂ©sident du Timor oriental, JosĂ© Ramos Horta, lui-mĂȘme prix Nobel de la paix en 1996, a ainsi indiquĂ© quâil proposerait la candidature de JosĂ© Manuel Barroso, jugeant que, sous sa prĂ©sidence, « la Commission europĂ©enne Ćuvre pour le dialogue pacifique, contribue abondamment aux forces de paix de lâONU, et vient en aide aux rĂ©fugiĂ©s ».Un autre ancien laurĂ©at, lâex-prĂ©sident soviĂ©tique MikhaĂŻl Gorbatchev a, selon la presse allemande, recommandĂ© lâex-chancelier allemand Helmut Kohl pour le rĂŽle quâil a jouĂ© dans le dĂ©nouement pacifique de la Guerre froide et la rĂ©conciliation de lâEurope. Une pĂ©tition a Ă©galement Ă©tĂ© lancĂ©e en AlgĂ©rie en faveur du prĂ©sident Abdelaziz Bouteflika, dont la candidature aurait reçu le soutien de dĂ©putĂ©s algĂ©riens. Le comitĂ© Nobel assure toutefois, ĂȘtre insensible aux campagnes populaires et au battage mĂ©diatique, lesquels peuvent mĂȘme sâavĂ©rer contre-productifs. Sur une note plus lĂ©gĂšre, deux parlementaires helvĂ©tiques ont avancĂ© la candidature de lâespĂ©ranto, crĂ©ditĂ© dâĂȘtre une langue de paix. [ source ]
de l' A.F.P.
El Watan - Edition du 2 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 02/02/2008 | Actualites
BoumerdÚs : Un séisme fait onze blessés légers
Une secousse tellurique de magnitude 5,2 sur lâĂ©chelle de Richter, indique le CRAAG, a Ă©tĂ© ressentie hier matin dans la wilaya de BoumerdĂšs et les rĂ©gions limitrophes des dĂ©partements dâAlger, Blida, Tizi Ouzou et Bouira.
LâĂ©picentre du tremblement, survenu Ă 8h33, a Ă©tĂ© localisĂ© Ă 8 km au nord-est de BoumerdĂšs, soit tout prĂšs de celui du sĂ©isme de mai 2003. Onze blessĂ©s ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s suite Ă cette secousse dans toute la wilaya de BoumerdĂšs, selon les responsables de la wilaya. Sept ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s vers des Ă©tablissements de santĂ© Ă cause de « traumatismes extĂ©rieurs sans gravitĂ© » et 4 ont Ă©tĂ© « plus ou moins griĂšvement atteints ». Ces derniers ont Ă©tĂ© blessĂ©s Ă cause de la panique quâa provoquĂ©e la secousse. Il sâagit dâun Ă©tudiant qui sâest jetĂ© de la fenĂȘtre de sa chambre situĂ©e au premier Ă©tage dâun bĂątiment de la rĂ©sidence universitaire de BoumerdĂšs, un technicien qui sâest aussi jetĂ© dâune antenne de Djezzy Ă Boudouaou et dâune femme qui est tombĂ©e en sortant prĂ©cipitamment de son domicile Ă Bordj MĂ©naĂŻel. Ils souffrent de fractures et dâentorses. Le wali sâest dĂ©placĂ© Ă lâhĂŽpital de BoumerdĂšs pour sâenquĂ©rir de lâĂ©tat des blessĂ©s et sâassurer quâils sont bien pris en charge. « Tous les blessĂ©s ont quittĂ© les Ă©tablissements sanitaires peu de temps aprĂšs leur admission », rassure le chef de cabinet de la wilaya, M. Cherifi, qui nous a dĂ©clarĂ© quâ« une cellule de crise regroupant les services de la Protection civile, des daĂŻras et des communes de la wilaya a Ă©tĂ© mise sur pied immĂ©diatement aprĂšs la secousse afin dâassurer le suivi des Ă©ventuelles retombĂ©es de celle-ci ». Une autre commission administrative chargĂ©e de lâĂ©valuation dâĂ©ventuels dĂ©gĂąts a Ă©tĂ© installĂ©e en urgence, selon notre interlocuteur. Les autoritĂ©s ont affirmĂ© hier que lâon nâavait enregistrĂ© aucun dĂ©gĂąt matĂ©riel. Si on nâa heureusement pas enregistrĂ© de dĂ©gĂąts dans les habitations, notamment, qui auraient pu alourdir le bilan, le comportement des citoyens est cependant loin dâĂȘtre contrĂŽlĂ©. Dans de nombreuses citĂ©s, on a enregistrĂ© des fuites massives des habitants par les escaliers.
Tout le monde se souvient que trĂšs nombreux Ă©taient les citoyens morts coincĂ©s dans ces espaces justement le 21 mai 2003. On nâa pas encore inculquĂ© au citoyen le comportement indiquĂ© dans pareilles situations. Le mĂȘme mouvement de panique a Ă©tĂ© constatĂ© Ă Alger, Ă Bouira, Ă Tizi Ouzou et Ă Blida, selon des tĂ©moignages. Heureusement quâil y a eu plus de peur que de mal. Mais il est clair que vu lâactivitĂ© sismique importante que connaĂźt le nord de notre pays, une Ă©ducation au comportement prĂ©conisĂ© lors des tremblements de terre est plus quâindispensable. [ source ]
par Kamel Omar
El Watan - Edition du 2 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 01/02/2008 | Actualites
18e réunion du Nepad
Les travaux de la 18e rĂ©union du ComitĂ© des chefs dâEtat et de gouvernement pour la mise en Ćuvre du Nepad ont dĂ©butĂ© hier Ă Addis-Abeba, en prĂ©sence de chefs dâEtat et de gouvernement africains, dont le prĂ©sident de la RĂ©publique, Abdelaziz Bouteflika.
A lâordre du jour de ce sommet figurent lâadoption des recommandations du sommet extraordinaire dâAlger, tenu en mars dernier, de lâintĂ©gration du Nepad Ă lâUnion africaine (UA), la nomination du nouveau directeur exĂ©cutif du secrĂ©tariat du Nepad ainsi que des questions financiĂšres et administratives liĂ©es au fonctionnement de lâinitiative. La tenue dâun sommet de rĂ©flexion du Nepad pour lâadoption des recommandations de la rĂ©union dâAlger a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e lors du 17e sommet quâa abritĂ© Accra en juillet dernier. Mais lâorganisation de ce sommet a Ă©tĂ© reportĂ©e Ă maintes reprises. Lâexamen de la rotation au niveau de la composante du comitĂ© de suivi de la mise en Ćuvre du Nepad est Ă©galement Ă lâordre du jour de ce sommet. Dans son allocution dâouverture, le Premier ministre Ă©thiopien, Meles Zenawi, sâest dit « navrĂ© » que le sommet de rĂ©flexion pour lâadoption des recommandations du sommet dâAlger nâait pu encore se tenir. « Nous avons besoin dâexaminer ce qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© depuis le sommet dâAlger, notamment lâintĂ©gration du Nepad Ă lâUA », a-t-il prĂ©cisĂ©. Pour le Premier ministre Ă©thiopien, il faut examiner les voies et moyens susceptibles de gĂ©nĂ©raliser lâinitiative du Nepad Ă lâensemble des pays africains, pour aspirer Ă rĂ©aliser les objectifs de dĂ©veloppement quâaspire le contient africain. Concernant le poste vacant de directeur exĂ©cutif du secrĂ©tariat du Nepad, M. Zenawi a fait savoir que Firmino Mucavele, qui assurait le poste, a Ă©tĂ© appelĂ© par son pays, le Mozambique, pour dâautres fonctions et proposant une candidature nigĂ©riane pour ce poste. Les travaux de la 18e session se poursuivent actuellement Ă huis clos. LancĂ© en 2001 par cinq pays africains (lâAlgĂ©rie, lâAfrique du Sud, lâEgypte, le Nigeria et le SĂ©nĂ©gal), le Nepad, qui compte aujourdâhui en son sein 20 pays, est une initiative visant le dĂ©veloppement du continent africain et lâĂ©radication des diffĂ©rents flĂ©aux qui rongent le continent. Elle vise Ă©galement de mettre fin Ă la marginalisation de lâAfrique dans le contexte mondial. [ source ]
par APS
El Watan - Edition du 31 janvier 2008
# Administrateur | 31/01/2008 | Actualites
Il est 9h50 du matin. On nâĂ©tait pas les premiers Ă arriver sur le lieu du dĂ©marrage de lâautorail. Une foule de journalistes se rassemblait dĂ©jĂ devant le nouvel autorail flambant neuf dans lequel sera effectuĂ© le voyage inaugural Alger-Blida.
Les prĂ©sents manifestaient une curiositĂ© extrĂȘme, observant et posant des questions. Chacun voulait avoir le maximum dâinformations sur lâautorail. Alliant lâesthĂ©tique et le confort, avec ces nouvelles acquisitions de la Sntf, on se croirait presque dans une gare europĂ©enne, oĂč les transports publics sont trĂšs dĂ©veloppĂ©s.
Les organisateurs annoncent que le voyage de la dĂ©couverte aura lieu dans quelques minutes. A 10 heures moins quelques minutes, tout le monde, journalistes et organisateurs, Ă©taient dĂ©jĂ Ă bord. Lâautorail a dĂ©marrĂ© de la gare de lâAgha dâAlger Ă 10h00 Ă destination de Blida.
Le voyage a durĂ© 29mn. «On a gagnĂ© 10mn», a annoncĂ© lâun des responsables Ă lâarrivĂ©e Ă la gare de Blida. Avec lâancienne locomotive le trajet Alger-Blida dure une quarantaine de minutes. Le train a atteint une vitesse de 140km/h durant ce voyage. Sa vitesse maximale est de 160km/h, selon Abdelhamid Laalaymia, le directeur de la Sntf. Bien sĂ»r, gagner 10 minutes sur 40 nâest pas un exploit.
Cela porte Ă croire que lâacquisition des trains Ă grande vitesse, qui peuvent atteindre une vitesse de 250k/h, est encore loin.
Il est important de mentionner que nos voisins marocains sont sur le point de rĂ©aliser une ligne de TGV. Lâautorail du voyage inaugural est Ă lâessai et est pourvu dâun moteur diesel, il dĂ©gage donc peu de CO2. Selon le mĂȘme responsable, il est considĂ©rĂ© comme une machine Ă©cologique. ComparĂ© aux anciens modĂšles, il prĂ©sente certains avantages.
Outre son design moderne et sa grande vitesse, il dispose de deux cabines de conduite, une Ă chaque extrĂ©mitĂ©. Cela permet de le conduire dans les deux sens. De plus, son vitrage est constituĂ© dâun type de verre trĂšs solide, rĂ©sistant au choc. DorĂ©navant, les jets de pierre ne constitueront plus un danger, ni pour le conducteur ni pour les passagers. «On paie cher cette option», a dĂ©clarĂ© le directeur de la Sntf.
La sĂ©curitĂ© est donc un autre avantage qui sâajoute au compte de la nouvelle machine ferroviaire.
A lâintĂ©rieur, ce sont les couleurs gris et bleu qui prĂ©dominent. Le design est trĂšs simple mais agrĂ©able. Le train dispose de 199 siĂšges, dont 20 conçus spĂ©cialement pour les handicapĂ©s.
Les autorails à diesel sont prévus pour couvrir les trajets interwilayas. Autre bonne nouvelle: les passagers des longs trajets seront accueillis par de charmantes hÎtesses en jolie tenue bleue.
Quant au rĂ©seau de la banlieue dâAlger, ce sont les trains Ă©lectriques qui lui sont rĂ©servĂ©s.
M.Laalaymia a dĂ©clarĂ© que 18 rames seront livrĂ©es dâici Ă la fin de lâannĂ©e 2008. La Sntf ne recevra la totalitĂ© des rames commandĂ©es, qui se comptent Ă 64, quâĂ la fin de lâannĂ©e 2010.
Ainsi, il faudra attendre cette date pour voir le réseau ferroviaire électrique complÚtement installé à Alger et ses alentours.
Le directeur de la Sntf ambitionne non seulement de rĂ©nover les 330 trains qui circulent actuellement, mais aussi de renforcer la «flotte» ferroviaire dâici la fin de lâannĂ©e 2010. [ source ]
par Lamia BRAHIMI
L'Expression - Edition du 31 janvier 2008
# Administrateur | 31/01/2008 | Actualites
«Alger a eu la part du lion dans le programme dâun million de logements avec 100.000 habitations. Au total ce sont 34.000 logements sociaux locatifs, 20.000 de type sociaux participatifs, 22.000 de type Aadl en plus des logements commerciaux.»
Câest ce quâa dĂ©clarĂ© Noureddine Moussa, ministre de lâHabitat et de lâUrbanisme, au cours dâune visite de travail et dâinspection quâil a effectuĂ©e hier, au niveau de la wilaya dâAlger. Cette visite a permis au ministre de sâenquĂ©rir, de visu, de lâĂ©tat dâavancement de lâensemble des programmes de logements sociaux dans cette wilaya.
Ainsi, il a indiquĂ© que «sur 19.000 logements sociaux qui sont en cours de construction, 7000 Ă 8000 logements seront livrĂ©s durant lâannĂ©e en cours». Il a indiquĂ© en outre que «la capitale a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune enveloppe de 9 milliards de dinars pour amĂ©liorer lâenvironnement urbain».
FixĂ©e Ă lâhorizon 2009 pour un montant global de 555 milliards de dinars, la rĂ©alisation du million de logements constitue lâun des projets-phares, voire un vĂ©ritable dĂ©fi pour le dĂ©partement de Nourreddine Moussa.
Cependant, le ministre de lâHabitat et de lâUrbanisme a lancĂ© un appel aux diffĂ©rents responsables des entreprises concernĂ©es par ce programme, les invitant Ă passer Ă la vitesse de croisiĂšre concernant les logements non livrĂ©s jusquâĂ prĂ©sent.
«On doit procéder aux travaux afférents dans les délais fixés, avec, à la clé, une qualité de premiÚre main», a-t-il souligné. En clair, à Alger, les logements sociaux sont au nombre de 34.000, 10.000 ont été déjà livrés.
«Il en reste 2000 qui sont Ă lâarrĂȘt mais dont les travaux vont dĂ©marrer bientĂŽt», a prĂ©cisĂ© le ministre. Sur un autre point, celui de lâexpertise, le ministre a longuement insistĂ© en promettant que les terrains, dĂ©sormais, destinĂ©s Ă la construction, ne reprĂ©sentent aucun danger.
Une dĂ©claration, soulignons- le, faite au moment oĂč des experts et non des moindres sont condamnĂ©s Ă cause dâun laisser-aller enregistrĂ© lors du sĂ©isme de BoumerdĂšs. En outre, le ministre a Ă©voquĂ© le cas des constructions non autorisĂ©es: Ă©ternel problĂšme auquel il faut remĂ©dier. Il a indiquĂ© dans ce sens quâil existe «à Alger 2400 logements vulnĂ©rables et 2600 habitations prĂ©caires».
Pour rappel, la rĂ©alisation du million de logements connaĂźt des retards. Sa livraison finale risque, en outre, dâĂȘtre reportĂ©e aprĂšs 2009. Des entraves et des insuffisances ont Ă©tĂ© relevĂ©es dans le secteur de la construction, en plus des retards accusĂ©s dans le lancement des projets. Dans ce contexte, le premier responsable du dĂ©partement de lâhabitat a appelĂ© Ă rĂ©duire les dĂ©lais de livraison des projets de logement lancĂ©s. [ source ]
par Lynda BEDAR
L'Expression - Edition du 31 janvier 2008
# Administrateur | 31/01/2008 | Actualites
«Les forces navales algĂ©riennes et françaises ont effectuĂ©, depuis le 15 janvier courant, plusieurs exercices militaires concernant les domaines de surveillance et de sĂ©curitĂ© en MĂ©diterranĂ©e», a fait savoir, avant-hier, le chargĂ© de la communication au commandement des forces navales, le lieutenant-colonel Slimane DeffaĂŻri. Il a Ă©tĂ© question «dâopĂ©rations de recherche, de sauvetage, de lutte contre la criminalitĂ© en mer, de lutte contre lâĂ©migration clandestine, le trafic de drogue en mer et autres», a indiquĂ© lâofficier, aprĂšs lâaccostage, mardi au port dâAlger, de la frĂ©gate française Commandant Birot.
Lâescale de ce navire, intervenue au terme des exercices conjoints, durera jusquâau 2 du mois courant, a ajoutĂ© la mĂȘme source. La marine algĂ©rienne a participĂ© Ă cet exercice avec la frĂ©gate RaĂŻs Hamidou et la marine française avec LâAviso.
La premiĂšre phase de ces manoeuvres a eu lieu Ă quai, Ă Toulon (France), du 15 au 22 janvier oĂč avait fait escale la frĂ©gate algĂ©rienne RaĂŻs Hamidou, a prĂ©cisĂ©, Ă lâAFP, le commandant de LâAviso français. Les deux navires ont ensuite patrouillĂ© ensemble vers Oran (ouest) oĂč ils sont arrivĂ©s le 26 janvier avant de dĂ©buter leurs manoeuvres en mer, a-t-il ajoutĂ©.
Il est Ă rappeler que ces exercices militaires ne sont pas les premiers dans les annales de la coopĂ©ration entre les marines militaires des deux pays. Les forces navales algĂ©riennes et françaises avaient fait des manoeuvres similaires en novembre 2006. Lesquelles manoeuvres ont portĂ© sur «la communication et lâĂ©change dâinformations entre le centre opĂ©rationnel de Toulon et celui dâAlger».
Dans le mĂȘme contexte et sur invitation du chef dâĂ©tat-major des armĂ©es françaises, le gĂ©nĂ©ral-major Ahmed GaĂŻd Salah, sâĂ©tait rendu Ă Paris, en mai 2006. Le responsable algĂ©rien a eu Ă visiter le site dâun groupe spĂ©cialisĂ© dans lâindustrie de lâarmement.
Ces exercices navals qui sâinscrivent dans le cadre de la coopĂ©ration entre les pays de la MĂ©diterranĂ©e membres du groupe 5+5, se fixent entre autres objectifs «lâunification des concepts et des mĂ©thodes de travail et lâĂ©change des expĂ©riences», a soulignĂ© le lieutenant-colonel DeffaĂŻri. Des objectifs dont la rĂ©alisation est tributaire de «lâĂ©laboration dâune mĂ©thode dâaction unifiĂ©e, permettant de prĂ©parer les activitĂ©s communes».
Du cĂŽtĂ© français, on a donnĂ© un cachet plutĂŽt politique Ă ces manoeuvres militaires. «Ces exercices conjoints sont une pierre Ă lâĂ©difice de lâUnion mĂ©diterranĂ©enne», a estimĂ© un officier français. [ source ]
par Farouk DJOUADI
L'Expression - Edition du 31 janvier 2008
# Administrateur | 31/01/2008 | Actualites
Les Caisses dâĂ©pargne françaises comptent mobiliser lâĂ©pargne des Ă©migrĂ©s africains.
On estime Ă 8 milliards dâeuros les sommes envoyĂ©es chaque annĂ©e de France vers les pays dâorigine des Ă©migrĂ©s, situĂ©s hors Union europĂ©enne. 1,5 million dâAlgĂ©riens sont inclus au sein des 4 millions dâĂ©migrĂ©s africains dont on dĂ©nombre 800.000 Marocains et quelque 300 Ă 500.000 Tunisiens.
Un simple calcul montre que notre communautĂ© serait Ă lâorigine de transferts de fonds Ă©quivalant Ă 3 milliards/an dâeuros.
Du nouveau donc pour les Ă©pargnants Ă©migrĂ©s africains qui veulent investir dans leur pays dâorigine. Pas tout Ă fait nouveau puisquâil sâagit dâune «relance» dâun projet de «bancarisation» de lâargent des Ă©migrĂ©s pour transformer cette Ă©pargne en investissement productif dans les pays dâorigine.
Cette formule dâinvestissement et dâĂ©pargne «utiles» est proposĂ©e par le groupe des Caisses dâĂ©pargne françaises.
Les travailleurs africains Ă©migrĂ©s autorisĂ©s Ă exercer en France devraient, dĂšs le premier trimestre 2008, bĂ©nĂ©ficier dâun «compte dâĂ©pargne codĂ©veloppement» (CEC) destinĂ© Ă financer des projets dans leur pays dâorigine, a indiquĂ© le prĂ©sident du Directoire français des Caisses dâĂ©pargne, Charles Milhaud. Il a prĂ©cisĂ© que «le futur CEC ouvre droit Ă une exonĂ©ration fiscale de 25% des sommes Ă©pargnĂ©es dans la limite de 20.000 euros».
Cette mesure profitera Ă toute Ă©pargne destinĂ©e à «un investissement dans un projet de dĂ©veloppement dans le pays dâorigine de son titulaire».
Lors dâun sĂ©minaire organisĂ© par le ministĂšre français de lâEconomie sur les transferts de fonds vers lâAfrique, Milhaud a ajoutĂ© que «41% des migrants vivant en France envoient de lâargent dans leur pays dâorigine», en soulignant la nĂ©cessitĂ© de «bancariser» cet argent. Ceci permettrait «de transformer cette Ă©pargne en investissements productifs dans les pays dâorigine». Selon lui, «75% de ces flux sont consommĂ©s localement dans les domaines alimentaire et de la santĂ©, au dĂ©triment des financements dâactivitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenus.» DiffĂ©rentes Ă©tudes estiment que les trois quarts des bĂ©nĂ©ficiaires de ces transferts utilisent cet argent pour leur consommation (alimentation, santĂ©, Ă©ducation, mariages). Sont exclus les investissements immobiliers et productifs qui suivent loin derriĂšre.
Depuis les annĂ©es 1990, les sociĂ©tĂ©s de transfert dâargent ont accaparĂ© ce marchĂ© juteux, telles que Western Union, Money Gram ou Money Express qui prĂ©lĂšvent des commissions estimĂ©es entre 5% et 20%.
Lâincitation consiste Ă octroyer Ă lâĂ©migrĂ© Ă©pargnant une prime doublant ou triplant les intĂ©rĂȘts cumulĂ©s de son Ă©pargne. Cela fait une dizaine dâannĂ©es que les pays dĂ©veloppĂ©s ont dĂ©couvert lâimportance des transferts des fonds des travailleurs Ă©migrĂ©s et ce, vers leur pays dâorigine. [ source ]
par Abdelkrim AMARNI
L'Expression - Edition du 31 janvier 2008
# Administrateur | 30/01/2008 | Actualites
Les trains seront bientĂŽt pourvus dâun systĂšme de communication numĂ©rique qui va les relier Ă une centrale de contrĂŽle. Câest ce quâa dĂ©clarĂ© hier, le directeur de lâEntreprise nationale des transports ferroviaires (Sntf), Abdelhamid LaĂąlaymia, qui sâexprimait sur les ondes de la Radio nationale ChaĂźne I. LâĂ©chĂ©ance de la mise en exploitation de ce systĂšme trĂšs efficace est fixĂ©e, selon le responsable de cette entreprise, dâici Ă 40 mois et un budget de 76 milliards de dinars sera dĂ©boursĂ© par lâEtat pour cette opĂ©ration, a indiquĂ© M.LaĂąlaymia. La localisation des appareils nâest pas possible Ă lâheure actuelle, ce qui augmente les risques dâaccident. Les facteurs de risque majeurs des heurts entre les trains sont dus Ă des erreurs de rĂ©gulation. Lesquelles erreurs rĂ©sultent souvent dâune fausse localisation des trains.
Ainsi, lâinstallation de ce rĂ©seau va permettre de diminuer les risques de choc entre les trains. Sâagissant de lâĂ©tat dâavancement du processus dâĂ©lectrification du rĂ©seau ferroviaire, lâinvitĂ© de la Radio M.Laalaymia a affirmĂ© quâil sera rendu aux dates arrĂȘtĂ©es. La Sntf continue Ă recevoir les wagons commandĂ©s du Canada, dâItalie, de Suisse et dâEspagne. Dâici Ă la fin 2010, le chantier de lâinnovation et dâĂ©lectrification de ces lignes ferroviaires sera complĂštement achevĂ©, selon ce responsable. Cela Ă©tant, la tarification des tickets de train sera probablement revue Ă la hausse. «Le prix du ticket doit ĂȘtre en rapport avec la qualitĂ© du service», a-t-il expliquĂ©.
Par ailleurs, le directeur de la Sntf a rĂ©vĂ©lĂ© que les travaux dâĂ©lectrification sont freinĂ©s Ă la suite du vol de cĂąbles en cuivre, qui devient un vĂ©ritable flĂ©au. «On a perdu 5km de cĂąbles», a-t-il confiĂ©.
Ainsi, une solution pour combattre ce phĂ©nomĂšne est nĂ©cessaire dans les plus brefs dĂ©lais pour combler ce retard. En rĂ©ponse Ă une question relative Ă la mise sur rails dâautres projets ferroviaires, le responsable a dĂ©clarĂ© que lâentreprise ne projette rien dans ce sens avant la fin 2010. Quant au transport de marchandises, lâentreprise prĂ©voit dâatteindre la capacitĂ© de 15 millions de tonnes/an.
En matiĂšre de perspectives, M.LaĂąlaymia a dĂ©clarĂ© que la Sntf ambitionne dâatteindre un taux annuelle de 80 millions de voyageurs en 2012. Il y a lieu de rappeler que ces opĂ©rations de renouvellement du rĂ©seau ferroviaire entrent dans le cadre du programme du prĂ©sident de la RĂ©publique pour la modernisation du rail algĂ©rien et lâEtat a dĂ©boursĂ© 18 milliards de dollars Ă cette fin. [ source ]
par Lamia BRAHIMI
L'Expression - Edition du 29 janvier 2008
# Administrateur | 30/01/2008 | Actualites
Les investissements inscrits au niveau de lâAgence nationale de dĂ©veloppement des investissements (Andi) sâĂ©lĂšvent Ă 10,4 milliards de dinars pour 31 projets.
Câest ce quâa dĂ©clarĂ© hier, le ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de lâArtisanat Mustapha Benbada. Sâexprimant lors de lâouverture de deux journĂ©es de rencontres dâaffaires AlgĂ©rie-Italie Ă Alger, le ministre a prĂ©cisĂ© quâils se rĂ©partissent en 12 projets dâinvestissements directs pour un montant de 5,3 milliards de dinars et en 19 autres en partenariat, estimĂ©s Ă 5,1 milliards de dinars. Ils permettront la crĂ©ation de plus de 1400 emplois. Ce sont lĂ des chiffres significatifs qui trouvent toute leur place dans le mĂ©morandum dâentente signĂ© le 15 du mois dernier entre lâAlgĂ©rie et lâItalie. Cet acte, a dit le ministre, «constitue un cadre propice pour la mise en place dâun partenariat privilĂ©giĂ© (...) dans le dĂ©veloppement de la PME.»
OrganisĂ©es par lâInstitut national italien pour le commerce extĂ©rieur (ICE) en collaboration avec les Chambres de commerce de Milan, de la rĂ©gion de Lombardie, la Chambre de commerce italo-arabe et la Finlombarda, ces journĂ©es sont animĂ©es par nombre de personnalitĂ©s du secteur Ă©conomique. On citera le coprĂ©sident du Forum dâaffaires algĂ©ro-italien et directeur gĂ©nĂ©ral de la Caci, Mohammed Chami, le directeur de lâAndi, Abdelmadjid Baghdali, lâambassadeur dâItalie Antonio Badini et Claudio Rotti, vice-prĂ©sident de la Chambre de commerce de Milan. Plusieurs responsables dâorganisations patronales ont exposĂ© leurs idĂ©es et programmes Ă cette rencontre. Leur prĂ©sence met en Ă©vidence les perspectives de coopĂ©ration avec le secteur privĂ©.
En 2007, lâItalie a Ă©tĂ© le 2e fournisseur de lâAlgĂ©rie, (2,36 milliards de dollars), avec une hausse de 27% par rapport Ă 2006. Il est Ă©galement le second client de lâAlgĂ©rie avec 8,94 Mds de dollars. Devenue, en 2008, le 2e fournisseur de lâItalie en gaz, lâAlgĂ©rie est, par ailleurs, le premier partenaire de lâEurope en Afrique et le second partenaire de lâItalie, aprĂšs la Turquie, dans le Bassin mĂ©diterranĂ©en.
Le ministre Benbada et les intervenants ont, tour Ă tour, soulignĂ© la concrĂ©tisation par cette rencontre des rĂ©sultats du Sommet dâAlghero, en Sardaigne, oĂč un nouveau souffle Ă la coopĂ©ration inter-entreprises algĂ©riennes et italiennes a Ă©tĂ© insufflĂ© par les prĂ©sidents Bouteflika et Prodi.
Une rencontre est prĂ©vue demain Ă Blida avec des chefs dâentreprises de la Mitidja regroupĂ©s au sein du puissant Club des entreprises et industriels de la Mitidja (Ceimi). [ source ]
par Abdelkrim AMARNI
L'Expression - Edition du 29 janvier 2008
# Administrateur | 30/01/2008 | Actualites
Des modifications ont été apportées pour la coupole qui faisait défaut dans la premiÚre maquette.
«Des modifications et des amĂ©liorations seront apportĂ©es Ă lâaspect architectural de la mosquĂ©e», a affirmĂ©, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M.Bouabdellah Ghlamallah, lors dâune rĂ©union avec les membres de la Commission nationale en charge de ce dossier.
Le ministre estime que, de par son aspect architectural, la Grande MosquĂ©e doit marquer lâhistoire de lâAlgĂ©rie moderne.
Dans le mĂȘme sillage, M.Ghlamallah a prĂ©cisĂ© quâun groupe allemand a Ă©tĂ© retenu pour la rĂ©alisation de ce projet.
A ce propos, le ministre juge que «ce groupe a été choisi pour sa réputation mondiale».
Et de poursuivre: «Le groupe allemand nâa soulevĂ© aucune objection concernant lâintroduction des modifications apportĂ©es Ă lâarchitecture et qui ne correspondent pas Ă la culture arabo-musulmane.» Le ministre note, Ă©galement, que la commission chargĂ©e des modifications de ce projet compte des ingĂ©nieurs et des techniciens algĂ©riens, Ă savoir des professeurs de lâEcole polytechnique dâarchitecture et dâurbanisme, des professeurs de lâEcole nationale des beaux-arts et du Centre de contrĂŽle technique des constructions.
Elle comprend, en outre, des reprĂ©sentants du ministĂšre de lâHabitat et celui de la de la DĂ©fense nationale.
Ces ingénieurs ont déjà formulé leurs propositions pour la coupole de la mosquée qui, auparavant, faisait défaut dans la maquette proposée.
Pour le ministre, la Grande MosquĂ©e doit ĂȘtre attirante pour les visiteurs de la capitale de par sa conception moderne et son esthĂ©tique. «Nous ne sommes pas tenus de construire une mosquĂ©e simple, mais il faut que lâempreinte du dĂ©veloppement technologique prime dans la rĂ©alisation de la mosquĂ©e», a insistĂ© le ministre.
Le lancement des travaux de ce projet seront pour la fin de lâannĂ©e 2008. Il convient de rappeler que cet Ă©difice est basĂ© sur 5 branches structurelles, Ă©lancĂ©es vers le ciel, symbolisant les 5 piliers de lâislam. La salle de priĂšre est construite sur 102 mĂštres de diamĂštre, avec une capacitĂ© dâaccueil estimĂ©e Ă 30.000 personnes.
Cette capacitĂ© dâaccueil sera quadruplĂ©e aprĂšs son extension externe pour atteindre 120.000 personnes. [ source ]
par LounĂšs GUERMOUR
L'Expression - Edition du 30 janvier 2008
# Administrateur | 27/01/2008 | Actualites
Selon ce dĂ©cret, les vĂ©hicules importĂ©s doivent ĂȘtre conformes aux modĂšles homologuĂ©s par lâautoritĂ© chargĂ©e du contrĂŽle de leur conformitĂ© aux normes de sĂ©curitĂ© et de protection de lâenvironnement prĂ©vues par la loi en vigueur.
Le concessionnaire doit mettre à la disposition de cette autorité le modÚle et toute la documentation afférente au véhicule.
Le concessionnaire est obligĂ© Ă©galement de disposer, au titre de chaque rĂ©seau de distribution ouvert, dâinfrastructures appropriĂ©es de stockage et de service aprĂšs-vente dont la superficie globale ne doit pas ĂȘtre infĂ©rieure Ă 5000m2.
Le dĂ©cret stipule, par ailleurs, que le prix de vente doit ĂȘtre «ferme, non rĂ©visable et non actualisable Ă la hausse durant le dĂ©lai de validitĂ© de la commande». Le prix, ajoute-t-on, sera Ă©tabli en toutes taxes comprises (TTC).
Il est indiquĂ©, concernant lâapport personnel des achats par crĂ©dit, que le montant de lâacompte exigĂ© par le concessionnaire lors de la passation de la commande, ne doit, en aucun cas, excĂ©der 10% du prix de vente TTC du vĂ©hicule.
Le délai de livraison du véhicule commandé, quant à lui, ne devra pas dépasser 45 jours.
Dans le cas oĂč les termes de la commande et/ou dĂ©lai de livraison, ne sont pas respectĂ©s, le concessionnaire doit procĂ©der au changement du vĂ©hicule ou au reversement du lâacompte payĂ© par le client.
Ceci dans un dĂ©lai nâexcĂ©dant pas les 8 jours Ă compter de la date dâexpiration du dĂ©lai de livraison, sur la base du choix opĂ©rĂ© par le client.
Le concessionnaire doit sâassurer que le vĂ©hicule est dotĂ© dâune quantitĂ© de carburant lui permettant de parcourir une distance de 50km au moins et dâun triangle de prĂ©signalisation, stipule le dĂ©cret.
La garantie légale du véhicule doit couvrir notamment les défauts de construction, les vices apparents et/ou cachés ainsi que le remplacement des piÚces de rechange et des accessoires défectueux.
En cas dâimmobilisation du vĂ©hicule pour une durĂ©e supĂ©rieure Ă 15 jours, le concessionnaire est tenu de fournir au client un vĂ©hicule de remplacement.
Le concessionnaire est tenu, dâassurer le service aprĂšs-vente des vĂ©hicules vendus par un personnel ayant les qualifications techniques et professionnelles requises.
Le dĂ©cret avertit, dâautre part, que les contrevenant sont exposĂ©s Ă la suspension de lâagrĂ©ment pour une durĂ©e de 3 mois. PassĂ© ce dĂ©lai il est procĂ©dĂ© au retrait dĂ©finitif de lâagrĂ©ment, souligne le dĂ©cret. [ source ]
par Farouk DJOUADI
L'Expression - Edition du 27 janvier 2008
# Administrateur | 27/01/2008 | Actualites
Le ministre de lâEnergie et des Mines, Chakib Khelil, a assistĂ© Ă cette opĂ©ration, qui va permettre Ă lâEnor dâaugmenter progressivement sa production dâor pour atteindre 3 tonnes par an, a-t-on appris auprĂšs de lâEnor, qui exploite ce projet en partenariat avec Gold Mines of Algeria (GMA), des opĂ©rateurs australiens. M. Khelil a Ă©galement visitĂ©, selon lâAPS qui a rapportĂ© lâinformation, les infrastructures rĂ©alisĂ©es par lâEnor pour rĂ©pondre aux besoins en eau de la mine dâAmesmessa et celle de Tirek, situĂ©e Ă 60 km dâAmesmessa. LâentrĂ©e en production de ces deux mines a permis la crĂ©ation dans la wilaya de Tamanrasset de prĂšs de 600 emplois directs et plus dâun millier dâemplois indirects, selon la mĂȘme source.
A rappeler que Doug Perkins, PDG de GMA, avait, dans un entretien accordĂ© il y a quelques mois Ă lâagence Reuters, estimĂ© que les efforts dâexploration effectuĂ©s au cours de ces derniĂšres annĂ©es dans ce gisement dâor ont donnĂ© des rĂ©sultats « trĂšs prometteurs pour lâAlgĂ©rie ». LâopĂ©rateur australien est dĂ©tenteur avec Sonatrach de la joint-venture Enor, dâune licence dâexploration et de dĂ©veloppement du bloc en question. Doug Perkins, qui nâa pas Ă©tĂ© avare de dĂ©tails sur ce projet oĂč son entreprise dĂ©tient 52% du capital, a affirmĂ© quâil sâagit là « probablement du plus grand gisement dâor en Afrique en dehors du Congo ». Selon les estimations de lâopĂ©rateur australien, le gisement pourrait produire entre 200 000 et 300 000 onces dâor par an dans les 3 Ă 5 annĂ©es Ă venir.
La production attendue du gisement dâAmesmessa au sud de lâAlgĂ©rie est estimĂ©e Ă environ 8000 onces par mois, ce qui permettra dâatteindre un total de production de 100 000 onces par an, toujours dâaprĂšs les prĂ©visions de lâassociĂ© de Sonatrach. Dâautres travaux exploratoires en cours sur les pĂ©rimĂštres aurifĂšres les plus prometteurs devraient permettre de doubler ou mĂȘme de tripler la production dans les quelques annĂ©es Ă venir. Au prix actuel de lâor sur les bourses mondiales, qui cumulent autour de plus de 600 dollars lâonce, le dĂ©veloppement dâautres gisements dans la rĂ©gion est nettement envisageable Ă court terme, estime le patron de GMA. [ source ]
par A. Z.
El Watan - Edition du 27 janvier 2008
# Administrateur | 26/01/2008 | Actualites
Une nouvelle tarification des actes mĂ©dicaux sera bientĂŽt annoncĂ©e. Câest ce quâa dĂ©clarĂ©, jeudi dernier, le ministre de la SantĂ©, de la Population et de la RĂ©forme hospitaliĂšre, Amar Tou.
«La finalisation de la nouvelle tarification a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă une commission nationale», a affirmĂ© le ministre de la SantĂ© lors dâune sĂ©ance plĂ©niĂšre du Conseil de la nation. Avec cette nouvelle tarification, les remboursements des actes mĂ©dicaux au niveau de la sĂ©curitĂ© sociale seront revus Ă la hausse.
A lâheure actuelle, les actes mĂ©dicaux sont remboursĂ©s suivant une nomenclature qui remonte Ă 1967. Dans cette derniĂšre, les honoraires dâune consultation chez un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste sont fixĂ©s Ă hauteur de 50DA et Ă 100DA pour le mĂ©decin spĂ©cialiste.
Aussi, le patient est remboursĂ© sur la base de ces tarifs complĂštement dĂ©passĂ©s aujourdâhui. Câest pour cette raison que la nouvelle tarification que compte Ă©tablir le dĂ©partement de M.Tou devrait assuer la coordination des propositions du ministĂšre de la SantĂ© et du ministĂšre de la SĂ©curitĂ© sociale.
La tarification doit trouver un Ă©quilibre entre les deux institutions. Autrement dit, les tarifs proposĂ©s par le ministĂšre de la SantĂ© doivent convenir de la capacitĂ© de remboursement des services de la sĂ©curitĂ© sociale. M.Tou sâest Ă©galement prononcĂ© sur la nomenclature des actes mĂ©dicaux.
«On a inscrit 9000 actes mĂ©dicaux dans la nouvelle nomenclature», a affirmĂ© le ministre. Ainsi, 7300 nouveaux actes mĂ©dicaux ont Ă©tĂ© introduits Ă lâĂ©numĂ©ration de lâannĂ©e derniĂšre. Lâancienne en comptait 1700 actes. Cette dĂ©marche vise à «contrĂŽler la tarification mĂ©dicale», a-t-il expliquĂ©.
Ainsi dit, le dĂ©tail de la nomenclature permettrait un accord plus minutieux des tarifs Ă chaque service. Sâagissant du secteur de la santĂ©, et particuliĂšrement des prestations sanitaires, Amar Tou a dĂ©clarĂ© quâune rĂ©forme sâimpose. Mettant en avant les insuffisances enregistrĂ©es au niveau des services de la santĂ©, le ministre compte mettre en oeuvre une rĂ©forme pour la promotion des soins. Les malades cancĂ©reux ne sont pas en reste puisque huit centres anti-cancer seront rĂ©alisĂ©s, selon M.Tou.
Ces centres seront répartis dans les différentes régions du pays. «Cela éviterait à ces malades et à leurs familles de se déplacer dans les grandes villes, à Alger particuliÚrement pour se faire soigner», a encore souligné le ministre. Rappelant que les CAC (centre anti-cancéreux) sont concentrés dans la région nord-algérienne, notamment dans les grandes villes: Alger, Constantine, Oran et Tlemcen derniÚrement.
Par ailleurs, le premier responsable du ministĂšre a lancĂ© un appel aux spĂ©cialistes Ă©trangers et algĂ©riens Ă©tablis Ă lâĂ©tranger pour quâils interviennent dans la formation dâĂ©quipes algĂ©riennes dans le domaine de la greffe dâorganes.
Enfin, sâagissant du projet des statuts particuliers, le ministre de la SantĂ© a indiquĂ© quâils sont achevĂ©s. «Les textes ont Ă©tĂ© remis aux services de la Fonction publique», a-t-il dit. [ source ]
par Lamia BRAHIMI
L'Expression - Edition du 26 janvier 2008
# Administrateur | 26/01/2008 | Actualites
POUR ACCĂDER AU LOGEMENT SOCIAL
Les 12 conditions de Noureddine Moussa
Le ministre de lâHabitat et de lâUrbanisme assure que le million de logements sera prĂȘt dans les dĂ©lais.
Du nouveau dans le logement social. Il sera désormais plus accessible. Chose promise, chose due.
Le ministre de lâHabitat a prĂ©conisĂ© un assouplissement dans les procĂ©dures dâacquisition. DorĂ©navant, le dossier de demande dâacquisition de logement ne comportera que 12 conditions. Parmi les nouveautĂ©s, le plafond du salaire passera de 12.000 Ă 24.000DA.
Câest ce quâa annoncĂ© le ministre de lâHabitat et de lâUrbanisme, Noureddine Moussa, lors de la sĂ©ance questions orales tenue jeudi Ă lâAPN. «LâarrĂȘtĂ© ministĂ©riel de 1998 amendĂ© fixera Ă 12 les conditions dâaccĂšs au logement social, dont la hausse du plafond du salaire de 12.000DA Ă 24.000DA», a-t-il clairement affirmĂ©.
Bonne nouvelle pour les moyennes bourses. Les salariés qui touchent moins de 24.000DA peuvent, enfin, postuler pour un logement social.
Une bonne partie de la population dont le salaire dĂ©passait 12.000DA est livrĂ©e Ă elle-mĂȘme parce que exclue de cette formule. Celle-ci nâa pas, non plus, pu accĂ©der Ă la formule de la location-vente en raison de la saturation et du renvoi de centaines de souscripteurs vers des programmes futurs.
Sâexpliquant devant les sĂ©nateurs, le ministre a fait savoir que le traitement des demandes dâaccĂšs au logement social se fera suivant un barĂšme oĂč des points seront accordĂ©s Ă chaque condition remplie. Le total des points dĂ©terminera lâaccĂšs ou non Ă ce type de logements. LâanciennetĂ© de la demande, les conditions de logement, le nombre dâenfants sont, entre autres, les conditions exigĂ©es.
En contrepartie dâun tel allĂšgement dans les procĂ©dures dâacquisition, les pouvoirs publics avaient pris les devants en durcissant le dispositif ayant trait Ă la rĂ©trocession des logements sociaux et ceux bĂ©nĂ©ficiant dâaide publique.
En effet, devant lâampleur des transactions marchandes spĂ©culatives dans ce domaine, le gouvernement a introduit une nouvelle mesure pour doter lâadministration compĂ©tente des moyens lĂ©gaux pour lutter contre ce phĂ©nomĂšne. Ce dispositif prĂ©vu dans la loi de finances 2008 stipule dans son article 59 que «les logements sociaux financĂ©s par lâEtat et cĂ©dĂ©s Ă leurs occupants ainsi que les logements bĂ©nĂ©ficiant dâaide publique dans le cadre des dispositifs dâaide de lâEtat Ă lâaccession Ă la propriĂ©tĂ© ne peuvent faire lâobjet de rĂ©trocession par leurs propriĂ©taires pendant une pĂ©riode qui ne saurait ĂȘtre infĂ©rieure Ă quinze ans».
Lâaide de lâEtat doit rĂ©pondre, selon cet article, Ă un besoin effectif et permanent qui ne peut se traduire par un phĂ©nomĂšne de transfert de rente Ă travers le jeu de rĂ©trocession des logements soutenu par le TrĂ©sor public. Cette mesure est entrĂ©e en vigueur le 1er du mois en cours. InterrogĂ© sur les revendications de certains souscripteurs inscrits dans le cadre de la location-vente de lâagence Aadl, M.Moussa a prĂ©cisĂ© quâil sâagit de personnes jouissant uniquement de lâaval de lâagence pour les programmes futurs. «Aucun engagement nâexiste entre lâagence Aadl et ces personnes qui nâont pas signĂ© de contrat ni effectuĂ© de versements», a-t-il certifiĂ©.
Dans ce contexte, le ministre a affirmĂ© que le projet de location-vente est en bonne voie. Il a dâailleurs rappelĂ© la convocation de 5000 bĂ©nĂ©ficiaires vers la fin 2007, sans compter les logements livrĂ©s au niveau des sites des Bananiers et de Ouled Fayet.
Le reste sera livrĂ© courant 2008 Ă lâexception de la CitĂ© Mehalma. Ce site sera transfĂ©rĂ© en raison de la rĂ©alisation dâun projet dâinvestissement.
Quant au projet de rĂ©alisation dâun million de logements, le ministre a rassurĂ© que tout sera prĂȘt dans les dĂ©lais. «Nous sommes optimistes quant Ă lâachĂšvement des travaux de rĂ©alisation du projet dans les dĂ©lais fixĂ©s, soit en 2009», a soulignĂ© M.Moussa.
Des rĂ©unions dâĂ©valuation des chantiers sont en cours. Une fois les bilans rĂ©gionaux arrĂȘtĂ©s, les rĂ©sultats du bilan final de lâĂ©tat dâavancement du projet Ă la fin 2007 seront annoncĂ©s.
Le ministre a, par ailleurs, indiquĂ© que le texte de loi, qui prĂ©voit lâobligation de lâachĂšvement total des travaux de chaque construction et qui est de nature Ă contribuer Ă lâamĂ©lioration du tissu urbanistique, sera prĂ©sentĂ© prochainement devant le Parlement. [ source ]
par Nadia BENAKLI
L'Expression - Edition du 26 janvier 2008
# Administrateur | 25/01/2008 | Actualites
Les produits agricoles algériens en route vers le Cameroun
Le comptoir algéro-camerounais pour l'exportation de produits algériens vers le Cameroun ouvrira "probablement" à l'occasion de la Foire internationale qui se tiendra à Yaoundé, en juin prochain et à laquelle participera l'Algérie.
C'est du moins ce qu'a annoncĂ©, mardi, le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence algĂ©rienne des exportations (Algex), M. Mohamed Benini, lors d'une rencontre consacrĂ©e Ă la crĂ©ation de cette structure. M. Benini a dĂ©clarĂ© que "le comptoir sera ouvert pendant la foire ou Ă l'issue de celle-ci â. Cette structure a pour missions notamment la prospection du marchĂ©, la promotion des produits algĂ©riens essentiellement agricoles, l'enregistrement et la protection des biens et services auprĂšs des instances camerounaises, ainsi que la commercialisation et la mise en relation d'affaires avec les opĂ©rateurs camerounais. Pour sa part, la dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale du comitĂ© algĂ©ro-camerounais, Mme Bouthaina Douheset, a fait savoir que certaines entreprises algĂ©riennes sont dĂ©jĂ prĂ©sentes au Cameroun depuis quatre ans, et deux partenariats ont vu le jour. Selon elle, les pouvoirs publics camerounais offrent des exonĂ©rations fiscales de cinq ans aux entrepreneurs algĂ©riens et l'accĂšs "automatique" au foncier.
Si l'Algérie a encore du mal à conquérir le marché européen, il serait d'autant plus intéressant de s'orienter vers le marché africain qui est tout aussi grand et prometteur. Autant dire que le marché camerounais est une porte ouverte vers d'autres marchés africains, tels que le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad, le Congo Brazzaville, la République Centre-africaine et le Congo. Les autres faits à relever concernent, notamment, le fret entre autres. Les frais des exportations vers le Cameroun sont nettement inférieurs que ceux vers l'Europe ou l'Amérique. L'Algérie peut donc exporter des produits agricoles, agroalimentaires et agro-industriels (Biscuits, dattes, huiles). C'est donc une opportunité en or pour l'Algérie qui peine jusque-là à exporter ses produits notamment agricoles. En effet, en termes de chiffres, l'Algérie exporte des produits agricoles frais pour une valeur de 25 à 30 millions de dollars à peine par an (dont 15 à 20 millions de dollars pour les seules dattes) sur 700 millions de dollars d'exportations de marchandises hors hydrocarbures.
On dĂ©plore, par ailleurs, des insuffisances en matiĂšre de soutien de l'Etat aux exportations. Les aides publiques ne sont accordĂ©es que pour les produits agricoles traditionnels tels que les dattes. Le secteur de l'agriculture a ses spĂ©cificitĂ©s, et, Ă ce titre, il ne peut que connaĂźtre un traitement identique comparable aux autres secteurs. Cet aspect semble s'imposer, aujourd'hui, que ce soit dans les accords avec l'OMC ou avec l'Association euro-mĂ©diterranĂ©enne. L'AlgĂ©rie ne semble pas impliquĂ©e trĂšs activement dans les rĂ©flexions en cours sur cette libĂ©ralisation agricole dans le cadre du dialogue Euromed ; ses prioritĂ©s actuelles Ă©tant plutĂŽt celles du compromis qu'elle devra trouver en entrant Ă l'OMC. En outre, la faiblesse actuelle de ses capacitĂ©s d'exportation de produits agricoles ne l'incite pas Ă rechercher un accĂšs renforcĂ© sur le marchĂ© europĂ©en. Du coup, nous nous retrouvons submergĂ©s par les produits d'importations alors que nous, n'exportons pratiquement rien. NĂ©anmoins, la conquĂȘte des marchĂ©s africains ouvrira certainement d'autres perspectives aux produits agricoles algĂ©riens qui n'ont rien Ă envier aux produits bio europĂ©ens. Finalement, il suffit juste de mettre le pied Ă l'Ă©trier. [ source ]
par Dalila B.
Le Maghreb - Edition du 25 janvier 2008
# Administrateur | 24/01/2008 | Actualites
Importation de médicaments
Les programmes signés au cas par cas
Les programmes dâimportation des mĂ©dicaments et des matiĂšres premiĂšres pour lâannĂ©e 2008 seront signĂ©s et libĂ©rĂ©s progressivement aux importateurs dĂšs le dĂ©but de la semaine prochaine, a-t-on appris dâune source proche du ministĂšre de la SantĂ©.
Des majorations de 20% seront accordĂ©es Ă certains dâentre eux puisque les dossiers seront traitĂ©s au cas par cas, selon notre source. La dĂ©cision vient dâĂȘtre entĂ©rinĂ©e par Amar Tou, ministre de la SantĂ©, de la Population et de la RĂ©forme hospitaliĂšre, Ă lâissue dâune rĂ©union hier avec la direction de la pharmacie. Le blocage des signatures, rappelle-t-on, a Ă©tĂ© liĂ© Ă lâexigence faite par la direction de la pharmacie aux opĂ©rateurs de rĂ©duire les prĂ©visions pour lâannĂ©e 2008. Cela Ă©quivaut Ă une rĂ©duction de 30 Ă 50% sur les prĂ©visions. Ces nouvelles instructions, celle dâinstaurer des quotas, rĂ©pondent, ajoute-t-on, au souci dâassainir la situation. Des avenants seront, par ailleurs, accordĂ©s Ă des opĂ©rateurs dont les quantitĂ©s en mĂ©dicaments arriveront Ă Ă©puisement. Ceux-ci seront aussi signĂ©s au cas par cas, dit-on. Les opĂ©rateurs en pharmacie redoutent une rupture de stock de produits pharmaceutiques dans les mois prochains mĂȘme si le programme dâimportation de la matiĂšre premiĂšre venait Ă ĂȘtre libĂ©rĂ© cette semaine car, soulignent-ils, la production nâinterviendra quâa partir du mois de mars prochain. A rappeler quâun courrier a Ă©tĂ© adressĂ©, le mois dernier, au ministre de la SantĂ©, par lâUnion des opĂ©rateurs en pharmacie Ă propos de cette nouvelle dĂ©cision de la direction de la pharmacie. Une rĂ©union a regroupĂ© les reprĂ©sentants de lâUNOP avec la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale le 29 dĂ©cembre 2007. Celle-ci avait promis de dĂ©bloquer la situation. [ source ]
par Djamila Kourta
El Watan - Edition du 24 janvier 2008
# Administrateur | 24/01/2008 | Actualites
Algérie - Immigration clandestine
Il a fait savoir quâau cours de lâannĂ©e Ă©coulĂ©e les brigades relevant de son autoritĂ© ont traitĂ© 45 affaires dans lesquelles 47 individus sont impliquĂ©s dont 43 sont Ă©crouĂ©s, alors que 4 sont laissĂ©s en libertĂ© provisoire. Les mis en cause dans ces affaires dâimmigration clandestine sont de nationalitĂ© nigĂ©riane (32), marocaine (5), malienne (3) nigĂ©rienne (3), syrienne (2) et ghanĂ©enne (1). A ce propos, le confĂ©rencier fera Ă©galement observer que la falsification des papiers, aprĂšs avoir pris pour objet le passeport, se concentre sur le visa, de sorte que si le premier document est devenu irrĂ©prochable, le second est entachĂ© de vice de forme. Il a encore fait savoir que les contrĂŽles des papiers sur lâitinĂ©raire des candidats Ă lâimmigration clandestine bĂ©nĂ©ficient de nouvelles techniques et de lâexpĂ©rience acquise sur le terrain et permettent de ce fait de dĂ©celer en lâespace de quelques minutes lâanomalie sur le visa ou le passeport. [ source ]
par Ali D
El Watan - Edition du 24 janvier 2008
# Administrateur | 23/01/2008 | Actualites
LâAMBASSADEUR DES ETATS-UNIS EN ALGĂRIE
«Libéralisez le transport aérien»
Intervenant hier, lors dâune communication faite Ă lâAPN, sur les accords dits «Open sky», lâambassadeur des Etats-Unis en AlgĂ©rie, Robert S.Ford a conseillĂ© Ă lâAlgĂ©rie de libĂ©raliser davantage le transport aĂ©rien pour favoriser la concurrence. Selon lâambassadeur des Etats-Unis, câest le «seul moyen de faire baisser les tarifs aĂ©riens», et il a indiquĂ© Ă©galement que le secteur des transports en AlgĂ©rie va connaĂźtre une croissance significative Ă court terme. Le confĂ©rencier a Ă©galement affirmĂ© que lâAlgĂ©rie va connaĂźtre une bonne croissance Ă©conomique Ă court terme, avec davantage de prospĂ©ritĂ© et de crĂ©ation dâemplois. «LâAlgĂ©rie est un moteur de croissance dans le Maghreb et Ă©galement un facteur de stabilitĂ© dans la rĂ©gion et ceci est extrĂȘmement important pour les Etats Unis», a-t-il ajoutĂ©. Pour sa part, le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui a Ă©voquĂ© les nouvelles perspectives dans le secteur aĂ©rien par exemple, avec lâintroduction des taxis aĂ©riens et les facilitations accordĂ©es aujourdâhui pour encourager lâinvestissement privĂ©. Dâautre part, le ministre a annoncĂ© la rĂ©vision prochaine du Code maritime pour encourager davantage la concession privĂ©e dans ce secteur.
Le ministre a soulignĂ© que le domaine des ports reste propriĂ©tĂ© de lâEtat. «Afin dâamender le Code maritime, une commission a Ă©tĂ© installĂ©e au niveau du ministĂšre des Transports et sera Ă©largie» Ă dâautres secteurs, a expliquĂ© le ministre lors dâune journĂ©e dâĂ©tude sur la loi et les transports, organisĂ©e Ă lâAPN. Ce nouveau Code va certainement ouvrir beaucoup de perspectives Ă des opĂ©rateurs privĂ©s trĂšs intĂ©ressĂ©s par le secteur maritime. Le grand problĂšme qui se pose actuellement est que les ports algĂ©riens reprĂ©sentent le domaine public mais agissent en mĂȘme temps en tant quâentitĂ©s commerciales. Inaugurant la rencontre qui a regroupĂ© un panel dâexperts de tous les sous-secteurs du transport, (routes, aĂ©rien, Egsa, rail...), le ministre a mis lâaccent sur la «relation Ă©troite» du secteur des transports avec la vie des citoyens.
Dans cette perspective, il a mis en Ă©vidence lâimpact direct de ce secteur sur la croissance Ă©conomique nationale. «Le transport joue un rĂŽle axial dans la liaison entre les diffĂ©rentes rĂ©gions du pays et dans la relation entre lâAlgĂ©rie et le reste du monde», a soulignĂ© M.Maghlaoui pour qui «les lois rĂ©gissant le transport doivent ĂȘtre en phase avec les rĂšglements internationaux». [ source ]
par R.N
L'Expression - Edition du 23 janvier 2008
# Administrateur | 22/01/2008 | Actualites
8e Ă©dition du Salon de lâautomobile du Sud
Remarquable présence asiatique
La 8e Ă©dition du Salon de lâautomobile du Sud algĂ©rien sâest ouverte ce dimanche, 20 janvier, au Palais des expositions de la ville de GhardaĂŻa (600 km au sud dâAlger).
OrganisĂ©e par ComEvent, cette manifestation, qui doit se poursuivre jusquâau 25 de ce mois et Ă laquelle participent pas moins de 25 marques reprĂ©sentĂ©es par 13 opĂ©rateurs, a Ă©tĂ© rehaussĂ©e par la prĂ©sence du wali de la ville, Yahia Fehim, et des autoritĂ©s locales et militaires. Et câest dans une ambiance de fĂȘte, avec chants traditionnels et danses folkloriques propres aux traditions ancestrales de la ville du MâZab, que le coup dâenvoi a Ă©tĂ© donnĂ©. Le premier responsable de la wilaya, tout en saluant cette initiative louable Ă plus dâun titre pour la promotion de lâĂ©conomie de GhardaĂŻa, a exhortĂ© les reprĂ©sentants des concessionnaires automobiles Ă redoubler dâefforts et Ă investir davantage, et ce, dans le but de crĂ©er des postes dâemploi pour les jeunes chĂŽmeurs. InstallĂ©s sur une surface de 1600 m2 couverte et 800 m2 en espace extĂ©rieur, cette manifestation a connu un rush important dĂšs 15h30, heure dâouverture.
La tombola, sponsorisĂ©e par Diamal et organisĂ©e par ComEvent, a attirĂ© beaucoup de monde. Le gagnant recevra les clefs dâune Spark toutes options avec, en sus, une annĂ©e de vidange offerte par Total Lubrifiant. PremiĂšre participation dans un salon, SaĂŻda, reprĂ©sentant exclusif de la marque Mahindra en AlgĂ©rie, a mis le paquet. SpĂ©cialiste des pick-up, lâindien, bien installĂ© actuellement Ă Oued Smar avec magasins centraux, locaux et SAV, compte faire une entrĂ©e fracassante dans le marchĂ© local de vĂ©hicules. Plusieurs modĂšles Mahindra sont exposĂ©s Ă GhardaĂŻa sur un stand trĂšs bien amĂ©nagĂ©. On peut ainsi apprĂ©cier les pick-up Scorpio simple et double cabine ainsi que le pick-up Bolero. Des remises importantes sont proposĂ©es aux clients. « Nous avons des produits qui sont fiables, trĂšs efficaces et qui ont fait leurs preuves dans plusieurs pays du monde », a affirmĂ© Richard Nijout, directeur gĂ©nĂ©ral de SaĂŻda. Tout en ajoutant que les modĂšles Mahindra, en sus dâun moteur 2.5 litres, sont dotĂ©s dâĂ©quipements de confort et de sĂ©curitĂ© comme le lecteur CD/ MP3, la climatisation, les lĂšve-vitres Ă©lectriques, etc. Jamal SPA, reprĂ©sentant de Mazda pick-up en AlgĂ©rie (groupe Ival), vient de signer un contrat de reprĂ©sentation avec M. Bouchareb, Ă©galement reprĂ©sentant dâIveco Ă GhardaĂŻa. La maison Mazda, Ă ne plus prĂ©senter vu ses preuves faites en AlgĂ©rie, compte, elle aussi, glaner quelques parts du marchĂ© au Sud, en pleine progression. « Câest notre premiĂšre participation au Salon Sud auto, et nous comptons ĂȘtre beaucoup plus prĂ©sents dans ces rĂ©gions », a dĂ©clarĂ© Nassima Trichi, chargĂ©e du marketing chez Jamal SPA qui prĂ©cise que le rĂ©seau pour les villes du Sud est en train de connaĂźtre une expansion avec un plan marketing et communication plus riche. En exclusivitĂ© nationale, Mlle Trichi annonce la venue, au courant du mois de mars prochain, de la Mazda 6, une berline au design impressionnant et qui devra concurrencer pas mal de modĂšles europĂ©ens et japonais.
Les Grands garages des oasis, reprĂ©sentant de Hyundai motors AlgĂ©rie, a prĂ©sentĂ© deux nouveaux modĂšles. Il sâagit de la Getz, dont le prix pour la GS dĂ©passe les 105 millions de centimes, et la nouvelle Accent. Cette derniĂšre, avec un nouveau design et de nouveaux Ă©quipements, sâaffiche au prix de 1 124 000 DA pour la GLS. Dâautres concessionnaires ont marquĂ© leur prĂ©sence comme le reprĂ©sentant de Mitsubishi Ă GhardaĂŻa qui a exposĂ© diffĂ©rents modĂšles de vĂ©hicules lĂ©gers : pick-up (famille L200) et bus Fuso. Le reprĂ©sentant de Diamal a « garni » son stand avec des modĂšles de Chevrolet Aveo, Suzuki SX4 Sedan, le 4X4 Captiva, les Suzuki grand Vitara et le tout nouveau Suzuki Jimny. GMC est prĂ©sent avec le Nomad et les Haifa Family, alors que le reprĂ©sentant de Asian Hall a exposĂ©, lui, plusieurs modĂšles. Câest le cas aussi des reprĂ©sentants chinois Vedis, Chana et Yuejin qui ont prĂ©sentĂ© une panoplie de modĂšles, et ce, Ă des prix dĂ©fiant toute concurrence. Des bus et des camions dâun gros tonnage sont exposĂ©s Ă lâextĂ©rieur tels que Renault trucks, Isuzu, Daewoo, Faw, Bao ainsi que les pick-up de BSL Plutus. Signalons enfin que des remises importantes sont accordĂ©es aux clients. Un quiz est organisĂ© pour le grand public oĂč le gagnant recevra un tĂ©lĂ©viseur. Une exhibition de franchissement sera organisĂ©e pour les exposants ainsi que des sorties en 4X4 et des visites guidĂ©es dans les vestiges de la vallĂ©e du MâZab. [ source ]
par Nadir Kerri
El Watan - Edition du 22 janvier 2008
# Administrateur | 21/01/2008 | Actualites
A partir du 5 fĂ©vrier prochain en AlgĂ©rie, tous les demandeurs de visas auprĂšs du consulat gĂ©nĂ©ral de France Ă Oran seront appelĂ©s Ă se conformer Ă une nouvelle disposition qui est la biomĂ©trie. AprĂšs Alger et Annaba, câest au tour du consulat de France Ă Oran de mettre en exploitation ce nouveau dispositif dâidentification digitale.
Celui-ci consiste Ă prendre des empreintes ainsi quâune photo numĂ©risĂ©e de tout demandeur de visa se prĂ©sentant au guichet Ă lâintĂ©rieur de lâenceinte consulaire.
Dans ce cadre, tous les demandeurs dĂ©sirant obtenir un visa se verront obligĂ©s de dĂ©poser directement leurs dossiers au consulat gĂ©nĂ©ral de France Ă Oran, selon un communiquĂ© parvenu, hier, Ă notre rĂ©daction. Toutefois, ce dĂ©pĂŽt ne sera effectuĂ© quâune fois que le dĂ©posant a pu obtenir un rendez-vous auprĂšs du service 1573. Ainsi et Ă compter de cette date, aucune demande de visa ne sera reçue par la boĂźte postale 297.
La procédure adoptée exige du postulant au visa de déposer un dossier complet contenant des originaux et des photocopies, deux photos et un passeport en cours de validité au niveau du guichet du consulat de France à Oran.
Une enveloppe sĂ©curisĂ©e pour lâacheminement retour de son passeport directement Ă son domicile doit obligatoirement figurer dans la composante de son dossier, lit-on dans le mĂȘme communiquĂ©. Celle-ci est disponible auprĂšs de la sociĂ©tĂ© UPS Ă Oran. En attendant lâentrĂ©e en vigueur de cette nouvelle mesure, les dossiers rĂ©ceptionnĂ©s avant cette date seront traitĂ©s conformĂ©ment Ă la procĂ©dure actuellement en service.
Le visa biométrique pour la France est en vigueur au niveau du consulat général de France à Annaba, depuis le 19 juin 2005.
Pour les tarifs des visas pour la France, tels que pratiquĂ©s actuellement, ceux-ci sâĂ©lĂšvent respectivement Ă 3.100 DA pour le visa de court sĂ©jour et 8.750 dinars pour le visa de long sĂ©jour. Pour les Ă©tudiants, les frais dâobtention de visa dâentrĂ©e sont de 4.400 DA. Le nombre de visas pour la France se situe depuis 2000 aux alentours de 150.000 par an contre moins de 60.000 en 1997. [ source ]
par Le Quotidien dâOran
El Annabi - Edition du 19 janvier 2008
# | 21/01/2008 | Actualites
Isabelle Adjani : Plus proche de ses origines algériennes
La comĂ©dienne Isabelle Adjani revient sur le devant de lâactualitĂ©, annonçant que, pour la premiĂšre fois de sa carriĂšre, elle devrait interprĂ©ter un rĂŽle qui la rapprochera de ses origines algĂ©riennes, en compagnie dâune « compatriote », lâĂ©crivaine et rĂ©alisatrice Yamina Benguigui. Le projet sâintitulerait Le paradis câest complet et aborderait lâhistoire dâune jeune femme dâorigine maghrĂ©bine qui cache ses origines et devient ministre.
Une fiction dans le sillage de la nomination de deux MaghrĂ©bines dans le gouvernement Fillon-Sarkozy. Avant cela, câest sur le petit Ă©cran quâon retrouvera prochainement Isabelle Adjani, vient dâannoncer le journal de tĂ©lĂ©vision TĂ©lĂ©2 semaines dans sa derniĂšre parution. Alors que sa derniĂšre apparition au cinĂ©ma date de 2003, la comĂ©dienne va jouer dans une adaptation de Figaro, de Beaumarchais. Ce sera sur France 3. Elle y retrouvera Jacques Weber, avec qui elle avait au dĂ©but des annĂ©es 70 jouĂ© son premier rĂŽle au cinĂ©ma Ă lâĂąge de 16 ans⊠Boulimique de projets, Isabelle Adjani devrait aussi jouer dans le prochain film de Martine Dugowson, DerniĂšre adresse, lâhistoire dâune Marylin moderne, et elle Ă©tudie, affirme-t-elle, un projet avec la chaĂźne franco-allemande Arte. Enfin, la chanson fait toujours partie de son histoire.
Elle a rĂ©alisĂ© un disque avec Pascal Obispo, et elle a lâintention de rĂ©enregistrer les chansons de Gainsbourg quâelles avaient crĂ©Ă©es dans les annĂ©es 80. La comĂ©dienne est aussi militante lorsque des thĂšmes la touchent. On lâa vue il y a quelques semaines, en automne 2007, prendre publiquement position lors dâun grand meeting dâartistes au ZĂ©nith Ă Paris pour protester contre les tests ADN de la loi dâimmigration Hortefeux. [ source ]
par W. M.
El Watan - Edition du 21 janvier 2008
# Administrateur | 21/01/2008 | Actualites
LâAgence nationale dâĂ©tudes et de suivi de la rĂ©alisation des investissements ferroviaires (Anesrif) a procĂ©dĂ© samedi Ă Alger Ă lâouverture des plis des offres techniques dâune dizaine de soumissionnaires pour la rĂ©alisation des projets de transport ferroviaire. Le premier projet, liĂ© au contrĂŽle et Ă la surveillance des Ă©tudes de la nouvelle ligne Ă double voie Ă©lectrifiĂ©e Oued Tlelat-Tlemcen, a reçu les offres de quatre (4) groupements. Il sâagit de :
* Tpf planÚge (Portugal), Getinsa (Espagne) et Saeti (Algérie),
* Dessau international (Canada), Dessau Maghreb (Algérie) et Obermeyer (Allemagne)
* MIB (Allemagne) et SARL Cagep (Algérie)
* SNC Lavallin (Canada)-SNC lavallin Maghreb (Algérie) et Ardany (Espagne).
Pour le deuxiÚme projet, il concerne la surveillance des études pour la réalisation de la nouvelle ligne à voie unique sur le tronçon Saida -Moulay Slissen.
Ce projet a également reçu les offres de 4 groupements:
* Tpf planÚge et Pengest (Portugal) et Saeto (Algérie),
* Dessau international (Canada) Dessau Maghreb (Algérie) Obermeyer (Allemagne),
* SNC Lavallin (Canada) et SNC lavallin Maghreb (Algérie) et Ardany (Espagne),
* Studi international (Tunisie) et Egisrail (France).
Quant au troisiĂšme projet, il porte sur les Ă©tudes dâamĂ©nagement des installations ferroviaires de la banlieue algĂ©roise.
Trois groupements ont présenté leurs offres :
* SNC Lavallin (Canada) et SNC Lavallin Maghreb (Algérie)
* Ardany (Espagne) et Louis Berger incorporation (USA)
* groupement algéro-allemand Consult succursale conduit par le chef de file allemand DB et regroupant Sétirail, Sidem (Algérie), et Ayesa et Gitensa (Espagne).
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Par : EL MOUDJAHID
El Moudjahid - Edition du 19 janvier 2008
# Administrateur | 20/01/2008 | Actualites
Le capital global des investissements des pays arabes nâa pas dĂ©passĂ© les 10 milliards de dollars Ă la fin de lâannĂ©e 2007. Câest lâaluminium qui a pris la part du lion avec un taux de 50%. Le prĂ©sident de la Caci (Chambre dâindustrie et de commerce dâAlgĂ©rie), Brahim Bendjaber, a formulĂ© le souhait de voir les investisseurs arabes sâintĂ©resser Ă dâautre secteurs tels que lâindustrie agroalimentaire, la pĂ©trochimie et mĂȘme lâĂ©lectronique.
M.Bendjaber sâest exprimĂ© hier sur les ondes de la ChaĂźne III de la Radio nationale pour introduire le 3e Forum des investisseurs arabes qui aura lieu aujourdâhui au siĂšge de la Caci Ă la place des Martyrs (avenue du 1er-Novembre). Autant dire que le chiffre de 10 milliards de dollars est bien mince par rapport au potentiel dont dispose lâAlgĂ©rie.
Selon ce responsable, la raison principale de la raretĂ© des investisseurs arabes, en AlgĂ©rie, est dâordre communicationnel. Selon ce responsable, lâAlgĂ©rie souffre dâun dĂ©ficit flagrant en matiĂšre de communication par rapport aux autres pays arabes: «Elle ne sait pas vendre son image», a-t-il affirmĂ©. Les opportunitĂ©s dont dispose notre pays restent mĂ©connues des investisseurs arabes potentiels.
Ces derniers ignorent tellement les aspects susceptibles de constituer des attraits. Le plus important reste lâaspect humain, selon M. Bendjaber: «Le patronat arabe ignore que nous disposons dâun important capital humain», a-t-il expliquĂ©. «LâAlgĂ©rie compte 1 million dâĂ©tudiants, de plus, 70% de sa population sont dâune tranche dâĂąge en dessous de 30 ans», a-t-il ajoutĂ©. Ces informations prĂ©sentent des arguments importants pour sĂ©duire lâinvestisseur arabe, mais elles ne sont malheureusement pas exploitĂ©es. Ainsi, pour rĂ©ussir Ă attirer cet investisseur, il est impĂ©ratif de lever cet obstacle. Tracer une politique capable de dynamiser le commerce et valoriser lâimage de lâAlgĂ©rie de la maniĂšre la plus efficace auprĂšs des agents Ă©conomiques ciblĂ©s, sont aujourdâhui une nĂ©cessitĂ© sine qua non.
Cela dit, la communication est loin de constituer la seule infortune. «On doit dâabord rĂ©gler nos problĂšmes internes», a estimĂ© le prĂ©sident de la Caci. Les investisseurs rencontrent certains problĂšmes «algĂ©ro-algĂ©riens» comme il les a qualifiĂ©s, tel que le problĂšme foncier. La deuxiĂšme prioritĂ©, en lâoccurrence, est dâĂ©tablir un terrain favorable, au plan juridique et rĂ©glementaire, pour lâinvestissement Ă©tranger.
Le premier responsable de la Caci sâest notamment exprimĂ© sur lâadhĂ©sion de lâAlgĂ©rie Ă la Zale (Zone arabe de libre-Ă©change). Il a fixĂ© son Ă©chĂ©ance pour la fin de lâannĂ©e 2008.
Cette adhĂ©sion ouvrirait Ă lâAlgĂ©rie, selon lui, les portes dâun marchĂ© de 250 millions dâhabitants.
Enfin, M.Bendjaber a indiquĂ© que lâAlgĂ©rie ambitionne un volume dâinvestissements arabes dâici Ă la fin de lâannĂ©e en cours, Ă hauteur de 50 milliards de dollars. [ source ]
par Lamia BRAHIMI
L'Expression - Edition du 20 janvier 2008
# Administrateur | 20/01/2008 | Actualites
LâEtat a dĂ©gagĂ© 6 pĂŽles dâexcellence dans le secteur touristique, mais la bataille ne fait que commencer.
LâAlgĂ©rie veut mener la bataille de lâaprĂšs-pĂ©trole sur le terrain du tourisme. Câest un dĂ©fi que tente de relever ChĂ©rif Rahmani, ministre de lâAmĂ©nagement du territoire, de lâEnvironnement et du Tourisme. Il semble dire: «Faites du tourisme aprĂšs le pĂ©trole».
Aussi, pour se rattraper en matiĂšre de dĂ©ficit touristique, le dĂ©partement de Rahmani a entamĂ© une dĂ©marche partenariale pour dĂ©velopper le secteur. Cette opĂ©ration touche une premiĂšre tranche de porteurs de projets dâinvestissement. Elle sera suivie par dâautres opĂ©rations similaires.
Au total, ce sont 80 projets touristiques dont une marina, rĂ©partis Ă travers les diffĂ©rentes rĂ©gions du pays. Le coĂ»t global prĂ©visionnel dâinvestissement est de lâordre de 20 milliards de dinars. Selon le ministre en charge du secteur, cette dĂ©marche va gĂ©nĂ©rer 8000 emplois avec un chiffre dâaffaires estimĂ© Ă 3,50 milliards de dinars. «On a un potentiel quâil faut rĂ©activer. Câest un pari qui demande de la volontĂ© avant tout» a dĂ©clarĂ© M.Rahmani, hier, Ă Alger, au cours dâune cĂ©rĂ©monie de signature de contrats dâengagement avec 80 investisseurs. «70% des touristes nationaux louent chez les privĂ©s. Ce qui montre clairement quâil y a un grand dĂ©ficit en matiĂšre dâinfrastructures touristiques», a encore fait remarquer le ministre du secteur, ajoutant quâ«aprĂšs le contrat signĂ© avec le Sheraton-Club des Pins, la semaine derniĂšre, nous allons signer le mĂȘme avec lâhĂŽtel Hilton et lâhĂŽtel Safir Mazafran».
Ainsi, lâEtat a dĂ©gagĂ© 6 pĂŽles dâexcellence dans le secteur touristique. En lâoccurrence, le Nord-Est, le Nord-Centre, le Nord-Ouest, le Sud-Est, le Sud-Ouest et le pĂŽle dâexcellence touristique de lâAhagar. Au titre de ce partenariat, les investisseurs concernĂ©s sâengagent Ă garantir la mobilisation des moyens de financement nĂ©cessaires Ă la rĂ©alisation de leurs projets dans les dĂ©lais souscrits. Cela est inclus dans le cadre dâun master plan consistant Ă respecter les lois et rĂšglements relatifs aux normes de lâurbanisme, de lâenvironnement et de la qualitĂ©. En contrepartie, les pouvoirs publics apporteront un accompagnement aux investisseurs dans le domaine de la formation des personnels en gestion et aux mĂ©tiers.
Ils vont Ă©galement les assister dans le domaine de la dĂ©marche qualitĂ© ainsi que dans lâinnovation et lâutilisation des technologies de lâinformation et de la communication au titre de la commercialisation de leurs produits. En outre, cet accompagnement touchera lâinsertion de leurs Ă©tablissements dans les circuits touristiques Ă proposer aux marchĂ©s nationaux et internationaux.
Il englobe Ă©galement les supports de promotion et de publicitĂ© de la destination AlgĂ©rie. Enfin, le premier responsable en charge du tourisme a fait savoir que dâautres projets avec des partenaires Ă©trangers verront le jour dans les prochains mois. Ils feront lâobjet dâune mĂ©ga-exposition lors des assises nationales et internationales, en fĂ©vrier prochain, sur ce volet. [ source ]
par Lynda BEDAR
L'Expression - Edition du 20 janvier 2008
# Administrateur | 19/01/2008 | Actualites
Lâinformation a Ă©tĂ© donnĂ©e lundi Ă la presse par M.Mohamed Maghlaoui, ministre des Transports. CâĂ©tait Ă lâoccasion dâune cĂ©rĂ©monie de signature dâune convention dâoctroi de billets dâavion Ă titre gracieux.
Les Ă©tudiants universitaires originaires du Sud algĂ©rien peuvent respirer. Un ouf de soulagement pour cette franche dâĂ©tudiants algĂ©riens qui souffrent de lâĂ©loignement. Un billet dâavion qui leur coĂ»tait les yeux de la tĂȘte (il y a Ă peine 2 ans, le billet Alger-Djanet-Alger valait 30.000DA).
Issus de familles modestes, leurs parents devaient se saigner aux quatre veines pour faire face Ă une telle dĂ©pense. Câest donc en marge de cette heureuse circonstance que M.Mohamed Maghlaoui a dĂ©clarĂ© que «les nĂ©gociations sont en cours entre les autoritĂ©s des deux pays pour lâinauguration, en 2008, dâune liaison aĂ©rienne Alger-PĂ©kin.»
Une inauguration qui avait Ă©tĂ© annoncĂ©e pour la fin de lâannĂ©e qui vient de sâĂ©couler. Rien de grave selon toute vraisemblance. Ce nâest que partie remise.
Les directeurs de lâaviation civile des deux pays respectifs (AlgĂ©rie et Chine) avaient signĂ© un accord le 12 juillet 2006.
Un accord que les excellentes relations entre les deux Etats ne devraient pas compromettre. Et comme une bonne nouvelle en cache souvent une autre, le ministĂšre des Transports vient dâannoncer lâacquisition de 10 nouveaux appareils. Ils viendront renforcer la flotte dâAir AlgĂ©rie.
La compagnie nationale du transport aĂ©rien a entamĂ© sous lâĂšre de son ex-prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral M.Tayeb Benouis, rĂ©cemment disparu, une opĂ©ration de rajeunissement de sa flotte.
Depuis le dĂ©but de lâannĂ©e 2000, Air AlgĂ©rie sâest lancĂ©e dans un vaste programme. Elle a fait lâacquisition de 12 nouveaux Boeing 737 en plus de 6 ATR 72 dâune capacitĂ© de 66 places.
Cela, pour la premiĂšre phase du projet. 14 appareils, dont 5 Airbus A330, dans le cadre dâune seconde opĂ©ration de renouvellement de la flotte de la compagnie algĂ©rienne, sont venus renforcer les capacitĂ©s de transport dâAir AlgĂ©rie.
Selon certaines sources, les appareils, qui seront nouvellement acquis, seront proches, techniquement parlant, de la composante actuelle de la flotte algérienne.
La compagnie amĂ©ricaine Boeing devrait donc remporter la palme et sâadjuger le projet. Ce qui semble ĂȘtre simple Ă expliquer mais aussi Ă comprendre.
Dans la stratégie mise en route par Air Algérie, la réduction des coûts de formation du personnel navigant et du personnel au sol, la maintenance particuliÚrement, sont prioritaires.
Le ministre des Transports, M.Mohamed Maghlaoui, a imputĂ© les retards quâaccusent les vols dâAir AlgĂ©rie, notamment les lignes intĂ©rieures, au manque dâappareils.
«On a investi Air AlgĂ©rie dâune mission publique, alors quâelle ne dispose que de 29 appareils», a-t-il dĂ©clarĂ© sur les ondes de la Radio nationale ChaĂźne III. Lâacquisition de ces 10 appareils rĂ©soudra-t-elle ce problĂšme? RĂ©ponse dans quelques mois.
La compagnie nationale algĂ©rienne des transports aĂ©riens Air AlgĂ©rie a atteint lâĂąge de la maturitĂ©. Elle vole de ses propres ailes. Lâapprentissage sâest fait en un temps record. Lâentreprise reprĂ©sente un des rares fleurons de lâĂ©conomie de la jeune RĂ©publique algĂ©rienne. Si elle ne tient plus dans ses atours actuels, elle doit faire sa mue.
La conjoncture internationale du transport aérien ne laisse aucune place aux compagnies à la traßne.
Lâexemple de Swissair est Ă©difiant. Quand on Ă©met le voeu de jouer dans la cour des grands et rejoindre le cercle fermĂ© des compagnies majors (Air France, British Airways, American Airlines...), il ne faut surtout pas lĂ©siner sur les moyens. [ source ]
# Administrateur | 19/01/2008 | Actualites
Les programmes télé sur les mobiles des abonnés
LâopĂ©rateur du multimĂ©dia mobile en AlgĂ©rie, Nedjma, innove. Un accord a Ă©tĂ© signĂ©, mardi soir, entre lâEntreprise nationale de la tĂ©lĂ©vision algĂ©rienne (Entv) et Nedjma. Lâaccord porte sur lâexploitation de sĂ©quences numĂ©risĂ©es des diffĂ©rents programmes diffusĂ©s par la TĂ©lĂ©vision algĂ©rienne.
Lâaccord a Ă©tĂ© paraphĂ© par le directeur gĂ©nĂ©ral de Wataniya TĂ©lĂ©com AlgĂ©rie (WTA), M.Joseph Ged, et le directeur commercial de lâEntv, M.Fayçal Saouidi. «Cet accord, qualifiĂ© de source inestimable de contenu, mettra Ă la disposition du public algĂ©rien les meilleures sĂ©quences des programmes sportifs sous formats numĂ©risĂ©s et interactifs», a dĂ©clarĂ© M.Ged.
Selon le patron de WTA, lâaccord avec lâEntv est une premiĂšre en AlgĂ©rie et dans la rĂ©gion du Moyen-Orient. Cette initiative permettra ainsi aux abonnĂ©s dâavoir accĂšs aux programmes sportifs mais aussi aux divertissements et films, Ă leur demande, sur leurs mobiles. Nedjma ne cesse ainsi dâinnover et de gĂąter ses clients.
Dâailleurs, cet accord intervient au mĂȘme moment que le lancement de la nouvelle version de son portail de tĂ©lĂ©chargement Web et Wap «Zhoo» avec des contenus riches. «Mets du fun dans ton mobile» est le slogan de cette nouvelle innovation. Selon les responsables de Nedjma, ce nouveau produit a Ă©tĂ© rendu possible grĂące Ă une entente signĂ©e avec deux acteurs majeurs, Ă savoir lâEntv et le groupe cinĂ©matographique Warner Bros. Il porte notamment sur le football et la musique. Son modique prix de 20 dinars pour chaque contenu le rend «accessible» Ă tout le monde.
Le portail «Zhoo», une premiĂšre en AlgĂ©rie en matiĂšre dâachat en ligne, selon les responsables de Nedjma, permettra, particuliĂšrement aux jeunes «accros» du multimĂ©dia dâaccĂ©der Ă une nouvelle gamme de produits et de services «qui rĂ©pondent Ă leurs goĂ»ts et besoins». «Zhoo» proposera quatre rubriques dont deux consacrĂ©es au football algĂ©rien et europĂ©en.
«GrĂące Ă ce nouveau portail, des millions de clients Nedjma auront la possibilitĂ© dâaccĂ©der Ă des bouquets de logos, chansons des clubs, sĂ©quences vidĂ©o de match de leurs clubs prĂ©fĂ©rĂ©s», a dĂ©clarĂ© M.Ged prĂ©cisant que Zhoo est une conception purement algĂ©rienne.
Il a annoncĂ©, Ă ce propos, la gratuitĂ© de lâaccĂšs jusquâĂ la fin janvier, et les clients Nedjma peuvent accĂ©der Ă tous les services Ă lâexception de celui «musique store» et «jeux». A noter que des dĂ©monstrations, sous forme de vidĂ©o, sur les nouveaux services ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es Ă la presse afin de mieux expliquer leur produit. [ source ]
# Administrateur | 19/01/2008 | Actualites
Le ministre de lâAgriculture et du DĂ©veloppement rural croit avoir trouvĂ© le bout du fil conducteur pour arriver Ă justifier la sĂ©rie dâaugmentations ayant touchĂ© les prix des produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ©. Il sâagit de la spĂ©culation farouche qui a tendance Ă se perpĂ©tuer. «Je persiste et signe que la semoule et la farine sont disponibles, en quantitĂ©s suffisantes, sur le marchĂ© national, que les prix resteront tels quels et quâaucun changement ne peut ĂȘtre opĂ©rĂ©. Si augmentation de prix il y a, câest Ă cause de la spĂ©culation», a indiquĂ© SaĂŻd Barkat, jeudi dernier, en rĂ©ponse Ă une question orale dâun dĂ©putĂ© Ă lâAssemblĂ©e populaire nationale (APN).
Le premier responsable du secteur de lâAgriculture a estimĂ© que la production agricole nationale, notamment pour les cĂ©rĂ©ales, a augmentĂ© considĂ©rablement ces derniĂšres annĂ©es. Pour Ă©tayer ses propos, M.Barkat nâa pas hĂ©sitĂ© Ă recourir aux chiffres. Ainsi, sâappuyant sur des donnĂ©es fournies par lâOffice national des statistiques, le premier «fellah» du pays affirme que lâAlgĂ©rie a produit pas moins de 31 millions de quintaux de cĂ©rĂ©ales en 2006, alors que la production nationale ne dĂ©passait pas les 21 millions de quintaux, tous types de cĂ©rĂ©ales confondues, avant 2000.
«Avec une production pareille, que ce soit en céréales ou en fruits et légumes, nous avons pu mettre fin à la pénurie de produits agricoles sur le marché local», a estimé Saïd Barkat. Des chiffres et des maux. La réalité du terrain est tout autre. Une petite virée à travers les marchés permettra de contredire les propos de Saïd Barkat.
Les prix des fruits et lĂ©gumes, mĂȘme ceux de saison, sont inabordables, notamment pour les petites bourses. En sens, ainsi, nâĂ©tant pas en mesure de donner une justification fiable quant aux vĂ©ritables raisons ayant conduit Ă la flambĂ©e des prix des produits agricoles, le ministre de lâAgriculture a recouru Ă la langue des chiffres. A titre dâexemple, il a prĂ©cisĂ© que la production agricole nationale a rĂ©alisĂ© un saut remarquable, atteignant un montant de 668 milliards de DA en 2006, soit 9,2 milliards de dollars. Il a indiquĂ© que lâEtat a consacrĂ©, ces sept derniĂšres annĂ©es, prĂšs de 4 milliards de dollars pour lâappui Ă lâinvestissement dans le secteur agricole.
En 2007, la production cĂ©rĂ©aliĂšre en AlgĂ©rie est estimĂ©e Ă 43 millions de quintaux, a indiquĂ© M.Barkat, ajoutant que la superficie rĂ©servĂ©e Ă lâarboriculture Ă lâĂ©chelle nationale est passĂ©e de 520.000 ha en 2000 Ă prĂšs dâun million dâhectares lâannĂ©e passĂ©e. Il a, par ailleurs, imputĂ© la pĂ©nurie de la pomme de terre, enregistrĂ©e ces derniers mois, «au refus de certains producteurs de cultiver ce produit en raison de la baisse de son prix en 2006, Ă la spĂ©culation et Ă la maladie du ââmildiouââ qui a touchĂ© plus de 5000ha». Revenant sur la problĂ©matique de la sĂ©curitĂ© alimentaire en AlgĂ©rie, le ministre de lâAgriculture sâest contentĂ© dâaffirmer que lâEtat a mis en place un programme spĂ©cial pour la gestion rationnelle des ressources naturelles. [ source ]
# Administrateur | 19/01/2008 | Actualites
Booster la coopération
Nicolas Broutin, chargĂ© de mission Ă©conomique rĂ©gionale de lâambassade de France Ă Alger, a effectuĂ© ce mardi, dans lâaprĂšs-midi, une visite de travail Ă Annaba. AccompagnĂ© de Gerald Martin, consul gĂ©nĂ©ral de France dans la mĂȘme ville, ils ont tenu une rĂ©union Ă la Chambre de commerce et dâindustrie Seybouse.
Au cours de la sĂ©ance de travail avec les Ă©lus, les reprĂ©sentants de diffĂ©rentes branches dâactivitĂ©s Ă©conomiques de la rĂ©gion de Annaba, El Tarf et Guelma, et le directeur de la CCI Seybouse, le reprĂ©sentant Ă©conomique de la RĂ©publique française sâest attardĂ© sur lâĂ©volution des possibilitĂ©s de partenariats Ă©conomiques entre les deux pays. N. Broutin et G. Martin ont Ă©tĂ© tout ouĂŻe aux propositions opĂ©rateurs Ă©conomiques publics et privĂ©s quant aux besoins Ă©conomiques quâĂ©prouve la rĂ©gion de lâEst. AprĂšs avoir pris note de la volontĂ© des opĂ©rateurs Ă©conomiques des trois CCI de lâEst du pays, ils ont simultanĂ©ment donnĂ© un large aperçu sur la coopĂ©ration bilatĂ©rale, Ă©voquĂ© les potentialitĂ©s de partenariat et pensĂ© Ă tracer les grandes lignes en prĂ©paration Ă dâautres rencontres, dont la proposition de fixer une date pour passer Ă lâacte. « Nous sommes ici pour discuter et dĂ©finir conjointement les opportunitĂ©s de dĂ©veloppement de partenariat et dâinvestissement, aussi, faut-il appeler Ă la crĂ©ation dâune routine pour baliser le terrain et le prĂ©parer Ă des rencontres prochaines », ont dĂ©clarĂ©, rĂ©jouis, les deux diplomates. Mohamed Aziar, prĂ©sident de la Chambre de commerce et dâindustrie Seybouse, siĂšge de la rencontre, nâĂ©tait pas en reste, puisquâil a articulĂ© son intervention autour de « la multiplication des rĂ©unions sectorielles pour une meilleure approche avec les entreprises », et dâabonder ainsi dans ce sens : « Il faut donner une dynamique aux contacts nationaux et Ă©trangers pour octroyer les meilleurs outils de travail Ă nos opĂ©rateurs, leur permettre dâavoir des relations fructueuses et de renforcer leurs connaissances relatives Ă lâĂ©conomie mondiale et internationale ». Cette rencontre a Ă©tĂ©, par ailleurs, une opportunitĂ© pour Mme Nouaouria, chargĂ©e de la commission de dĂ©veloppement du tourisme Ă la CCI Seybouse, de remettre aux reprĂ©sentants français un dossier ficelĂ© sur les potentialitĂ©s touristiques quâoffre la rĂ©gion de Annaba. En conclusion Ă leur rĂ©union avec les opĂ©rateurs Ă©conomiques, Gerald Martin et Nicolas Broutin ont marquĂ© leur prĂ©fĂ©rence pour des contacts rĂ©guliers. Ils se sont dĂ©clarĂ©s partisans dâune ouverture conjointe, combinant contacts, contrats et dĂ©placements dâaffaires. [ source ]
# Administrateur | 19/01/2008 | Actualites
Projet de tramway de Annaba
Il faut revoir lâĂ©tude de faisabilitĂ© du projet du tramway et apporter des modifications au tracĂ©. Câest aberrant de concevoir un moyen de transport qui ne traverse pas le centre-ville. »
Cette remarque, destinĂ©e aux responsables en charge de ce projet, Ă©mane du ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, qui Ă©tait ce jeudi Ă Annaba dans le cadre dâune visite de travail et dâinspection. Une remarque qui balaie dâun revers de la main lâoption proposĂ©e par le mouvement associatif de la wilaya. Ce dernier a Ă©tĂ© appelĂ© lâĂ©tĂ© dernier Ă exprimer, rappelons-le, les besoins de la population sur le tracĂ© du tramway pour quâils soient pris en considĂ©ration. En effet, de leur avis, le passage du tramway par le cours de la RĂ©volution longeant le siĂšge de la wilaya est inutile. Et comme pour mieux imposer son avis, M. Maghlaoui a instruit les bureaux dâĂ©tudes Ă lâeffet de retracer lâitinĂ©raire du tramway en prenant en considĂ©ration ses directives, câest-Ă -dire le passage du tramway par le centre-ville, mĂȘme si cela entend Ă©viter le cours de la RĂ©volution et le siĂšge de la wilaya. Les rĂ©serves du ministre ont Ă©tĂ© Ă©galement exprimĂ©es sur lâĂ©tude et la rĂ©alisation de la nouvelle gare routiĂšre qui sera construite sur la RN44 de la commune dâEl Bouni. Pour lui, cette Ă©tude ne rĂ©pond pas aux besoins rĂ©els quâĂ©prouve le transport public. PrĂ©vu pour ĂȘtre rĂ©alisĂ© en deux tranches, ce projet doit, selon le ministre, optimiser lâutilisation des moyens de transport pour rendre service aux usagers. A lâaĂ©roport Rabah Bitat, oĂč il sâest rendu pour sâenquĂ©rir sur lâĂ©tat dâavancement des travaux de la nouvelle aĂ©rogare, le ministre a inaugurĂ© un bloc technique R+1 et une tour de contrĂŽle destinĂ©s pour abriter les aiguilleurs du ciel pour le contrĂŽle de la navigation aĂ©rienne. Dâune capacitĂ© annuelle de traitement de 700 000 passagers extensible Ă 1,5 million, cette infrastructure, lancĂ©e en aoĂ»t 2006, a accusĂ© un retard considĂ©rable quâArab Contractor, lâentreprise rĂ©alisatrice, incombe Ă lâapprobation des plans par les services (CTC) et les intempĂ©ries. Inscrit au titre du programme complĂ©mentaire de soutien Ă la croissance, le projet de dĂ©doublement de voie et de modernisation des installations sur la ligne ferroviaire Annaba-Ramdane Djamel (Skikda) a Ă©tĂ© une autre escale pour le ministre avant dâachever sa visite en inspectant les travaux lancĂ©s pour lâamĂ©nagement de trois quais (6-14 et 15) du port de Annaba et ceux relatifs Ă la rĂ©habilitation du tĂ©lĂ©phĂ©rique Annaba-SeraĂŻdi Ă lâarrĂȘt depuis plusieurs annĂ©es. [ source ]
# Administrateur | 19/01/2008 | Actualites
Les responsables des foires des pays membres de lâUnion du Maghreb arabe (UMA) ont annoncĂ© Ă Tripoli, la crĂ©ation de lâUnion des foires des pays de lâUnion du Maghreb arabe (UMA), dont la premiĂšre Ă©diton annuelle se tiendra en 2008 en AlgĂ©rie, a appris APA mercredi Ă Tunis.
La rencontre a choisi le secrĂ©taire du comitĂ© de direction de lâOffice gĂ©nĂ©ral libyen des foires, Jamal Lamouchi comme prĂ©sident de lâUnion qui aura pour siĂšge la ville de Triopli, la capitale libyenne.
La rĂ©union constitutive a convenu aussi de lâorganisation de la premiĂšre Ă©dition annuelle de la foire maghrĂ©bine cette annĂ©e en AlgĂ©rie et adoptĂ© un calendrier fixant les endroits et les dates des autres sessions annuelles similaires dans les autres pays de lâUMA.
«La crĂ©ation de lâUnion des Foires maghrĂ©bines vise Ă crĂ©er une certaine complĂ©mentaritĂ© entre les pays de lâUMA dans diffĂ©rents secteurs notamment lâindustrie des foires», a dĂ©clarĂ© Ă APA M. Lamouchire.
Il y aura, selon lui, une coordination au niveau des activités des différentes structures et institutions dans les domaines économiques des pays maghrébins.
Elle vise en outre à «favoriser un climat Ă©conomique propice Ă la crĂ©ation de projets communs, Ă faire connaĂźtre les opportunitĂ©s dâinvestissement et dâĂ©changes dans tous les pays de lâUMA Ă travers lâorganisation de salons, dâexposition spĂ©cialisĂ©s, lâĂ©change dâinformations et dâexpertises.
Lâouverture dâopportunitĂ©s de formation et de promotion des ressources humaines des institutions spĂ©cialisĂ©es dans le domaine de lâindustrie des foires participent des objectifs poursuivis par lâUnion des Foires pays de lâUMA.
Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du comitĂ© populaire gĂ©nĂ©ral (ministre) libyen de lâEconomie, du Commerce et de lâInvestissement, Tahar Charkes, ainsi que les chefs des offices de foires de Tunisie, du Maroc, de lâAlgĂ©rie et de la Mauritanie et un dĂ©lĂ©guĂ© du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de lâUMA ont pris part Ă cette rĂ©union. [ source ]
# | 16/01/2008 | Actualites
Dans une dĂ©claration Ă la presse, le ministre du Commerce, Hachemi DjaĂąboub, a confirmĂ© que son dĂ©partement vient de lancer une rĂ©flexion sur l'Ă©tude des possibilitĂ©s de reprendre la formule de l'importation des vĂ©hicules d'occasion. Celle-ci a Ă©tĂ© gelĂ©e ces derniĂšres annĂ©es aprĂšs avoir Ă©tĂ© consacrĂ©e par une note officielle. Tel que cela a Ă©tĂ© expliquĂ© par le ministre du Commerce, la reprise de l'importation des vĂ©hicules d'occasion intervient dans le sillage des engagements de l'AlgĂ©rie vis-Ă -vis de l'organisation du commerce. NĂ©anmoins, le membre du gouvernement a expliquĂ© que la relance de cette formule se fera dans le cadre d'une rĂ©glementation nouvelle trĂšs rigoureuse qui veillera, notamment, sur le respect des normes techniques des vĂ©hicules qui seront importĂ©s. Dans ce sillage, il est utile de rappeler que la formule d'importation des vĂ©hicules d'occasion a Ă©tĂ© gelĂ©e au milieu de l'annĂ©e 2005, Ă l'ombre de la loi de finances complĂ©mentaire de la mĂȘme annĂ©e. A cette Ă©poque, les concessionnaires automobiles, agrĂ©Ă©s en AlgĂ©rie, ont approuvĂ© la dĂ©cision. L'un des acteurs les plus concernĂ©s par cette mesure reste le concessionnaire. La plupart des reprĂ©sentants des firmes Ă©trangĂšres, en l'occurrence les reprĂ©sentants des grandes maisons automobiles Ă l'Ă©chelle internationale, souhaitaient l'abrogation de cette disposition. Ainsi, ces derniers ont toujours cru que le terrain, qui sera cĂ©dĂ© par les importateurs de vĂ©hicules de moins de trois ans, sera reconquis par les concessionnaires. Ce qui devait augmenter, Ă coup sĂ»r, leur volume de ventes et, par ricochet, leurs parts de marchĂ© Ă la fin de l'exercice. Mais, Ă cette Ă©poque, il a toujours Ă©tĂ© indispensable de combler le vide qu'a laissĂ© la Cnep (qui s'est retirer du marchĂ© de l'automobile Ă cette Ă©poque) et encourager d'autres institutions financiĂšres qui accorderont des crĂ©dits Ă mĂȘme d'intĂ©resser les clients. En tout cas, il y a lieu de prĂ©ciser que l'AlgĂ©rie se lance dans la reprise de la formule d'importation des vĂ©hicules d'occasion sur demande de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui a vite interprĂ©tĂ© la dĂ©cision de l'AlgĂ©rie interdisant l'importation de vĂ©hicules d'occasion comme une mesure prohibitive qui ne va pas dans le sens des objectifs tracĂ©s par l'organisation mondiale du commerce. A titre de rappel, Il est toujours important de rappeler que Peugeot a Ă©tĂ© parmi les plus grands favoris de l'annulation de la dĂ©cision interdisant l'importation des vĂ©hicules de "moins de trois ans", en important Ă cette pĂ©riode plus de 21 000 vĂ©hicules d'une valeur globale de 16 milliards de dinars. Pour CitroĂ«n, qui a introduit 5 427 unitĂ©s d'une valeur de prĂšs 4 milliards de dinars, cette mesure devrait ĂȘtre accompagnĂ©e par une rĂ©vision Ă la baisse, de 5% par exemple, des droits de douanes qui permettra de combler le dĂ©ficit provoquĂ© par la flambĂ©e de l'euro par rapport au dinar algĂ©rien. Hyundai a, pour sa part, importĂ© 15 396 voitures d'une valeur de plus de 7 milliards de dinars. Il approuvera cette dĂ©cision si son application est programmĂ©e officiellement. Omar Rebrab, DG de Hyundai Motor AlgĂ©rie (HMA), avoue que cette mesure encouragerait les concessionnaires Ă investir davantage dans le service aprĂšs-vente, la piĂšce de rechange, le suivi du client et crĂ©era plus de postes d'emploi... "L'AlgĂ©rie ne doit pas ĂȘtre une poubelle", conclura M. Rebrab. [ source ]
# Administrateur | 15/01/2008 | Actualites
Les automobilistes pourront bel et bien circuler sur l'autoroute Est-Ouest au début de l'année 2010, puisque la fameuse infrastructure routiÚre en cours de réalisation sera livrée en janvier 2010.
Néanmoins, d'importants tronçons du projet seront livrés au courant de l'année 2008 et 2009. C'est du moins ce qu'a déclaré hier le premier responsable du secteur des travaux publics, M. Amar Ghoul, qui était l'invité de l'émission radio "Fi el wadjiha" de la Chaßne I. Une occasion pour le ministre de fournir plus d'informations sur l'état d'avancement du projet du siÚcle qui est entré en phase de réalisation en septembre 2006. Ainsi, plusieurs points liés au secteur et notamment au projet de l'autoroute Est-Ouest ont été évoqués par M. Ghoul. Tels que l'épineuse question du montant du péage que devraient payer les automobilistes et n'a pas encore été divulgué. Le ministre a rassuré les conducteurs de véhicules qui empreinteront dÚs 2010 les différents tronçons de l'autoroute et de préciser catégoriquement que "le péage pour cette infrastructure routiÚre sera accessible à toutes les bourses". En effet, le montant qui sera fixé sera dérisoire, d'ailleurs une étude détaillée a été engagée dans ce sens pour le déterminer. Pour ce qui est de la qualité du mégaprojet, le ministre ajoutera que la réalisation se fait selon les normes internationales, elle répondra aux normes de sécurité les plus fiables. Pour ce qui des retombées économiques de l'autoroute, le ministre précisera que "le projet est équitable et pourvoyeur d'emplois, 75 000 jeunes sont déjà embauchés, et d'ici la fin du projet plus de 100 000 jeunes seront recrutés". [ lire la suite ]
# Administrateur | 15/01/2008 | Actualites
La commission prĂ©sidĂ©e par lâancien sherpa de François Mitterrand, Jacques Attali, est arrivĂ©e, dans son rapport, Ă la conclusion que la France a toujours besoin des Ă©migrĂ©s.
Le rapport sur la croissance que doit remettre le 23 janvier prochain lâĂ©conomiste Jacques Attali au prĂ©sident français M.Nicolas Sarkozy, prĂ©conise, entre autres le recours Ă lâimmigration pour stimuler et relancer la croissance française. Cette proposition de lâĂ©quipe qui a travaillĂ© avec Jacques Attali va Ă lâencontre de la politique de lâĂ©migration «choisie» dite aussi des quotas que sâest fixĂ©e le gouvernement Sarkozy.
Jacques Attali ne semble pas avoir manquĂ© dâarguments pour prĂ©senter le retour Ă lâimmigration comme une des solutions Ă la croissance, actuellement en forte dĂ©pression, de la France. Pour lui, il ne sâagit pas de faire des gestes Ă lâĂ©gard dâune humanitĂ© souffrante, il sâagit essentiellement des «intĂ©rĂȘts» Ă©conomiques de la France. De fait, les projections quant au dĂ©veloppement de la France dans le prochain quart de siĂšcle ne cessent dâinquiĂ©ter les Ă©tats-majors politiques et Ă©conomiques, alors que la population de lâHexagone vieillit de plus en plus et que la relĂšve de la jeune gĂ©nĂ©ration nâest guĂšre Ă©vidente. La France de 2025/2030 est une France de retraitĂ©s et cela semble avoir fait rĂ©flĂ©chir la commission Attali. Dans cet objectif qui consiste Ă encourager Ă nouveau lâimmigration, «le rapport Attali» prĂ©conise la facilitation de lâoctroi des visas aux demandeurs. La commission Attali considĂšre, dâautre part, que la France devra recourir Ă la main-dâoeuvre Ă©trangĂšre Ă cause dâun marchĂ© du travail sous tension. Une note rĂ©cente de Bercy (ministĂšre français des Finances) prĂ©voit quâĂ lâhorizon 2015 la France sera confrontĂ©e Ă des besoins de recrutement Ă©valuĂ©s Ă 750.000 personnes par an. Câest dire donc les besoins rĂ©els qui sont ceux de la France pour la relance de son Ă©conomie. Aussi, la commission considĂšre-t-elle lâimmigration comme une source de crĂ©ation de richesses, donc de croissance. Mardi dernier, lors de sa confĂ©rence de presse, le prĂ©sident Sarkozy a rĂ©affirmĂ© son intention de poursuivre sa «politique de maĂźtrise des flux migratoires par le maintien des quotas». Les observateurs estiment que cette proposition risque de relancer la polĂ©mique, notamment sur les politiques dâintĂ©gration prĂŽnĂ©es par la France et leurs Ă©checs. Comme lâont montrĂ©, entre autres, les Ă©meutes de lâautomne 2005. Il est Ă noter quâentre 23.000 et 24.000 immigrĂ©s en situation irrĂ©guliĂšre ont Ă©tĂ© expulsĂ©s de France en 2007 selon le ministre français de lâImmigration, Brice Hortefeux, alors que lâobjectif gouvernemental initial Ă©tait dâen reconduire aux frontiĂšres 25.000, projet qui a dâailleurs suscitĂ© les critiques dâassociations de dĂ©fense des droits de lâHomme.
Les objectifs chiffrĂ©s dâexpulsions provoquent de fait colĂšre et inquiĂ©tude des associations dâaide aux immigrĂ©s. Elles dĂ©noncent une pression exercĂ©e sur les prĂ©fets et leurs services pour augmenter le nombre dâexpulsions. Depuis le 20 dĂ©cembre dernier, des mouvements de protestation ont agitĂ© plusieurs centres de dĂ©tention, voire de transit de la rĂ©gion parisienne contre les mauvaises conditions de dĂ©tention. En fait, la France est toujours malade de son Ă©migration. [ source ]
# Administrateur | 15/01/2008 | Actualites
La rencontre, qui durera cinq jours, verra lâintervention dâun panel de chefs dâEtat et de gouvernement invitĂ© pour la circonstance.
LâAssemblĂ©e parlementaire du Conseil de lâEurope (Apce) qui tiendra sa session dâhiver du 21 au 25 janvier en son siĂšge Ă Strasbourg, a invitĂ© officiellement le chef de lâEtat, M.Abdelaziz Bouteflika, Ă prononcer le 23 janvier un discours sur les sujets urgents du monde et de lâĂ©tat de la coopĂ©ration Nord-Sud.
Rappelons que le Conseil de lâEurope rĂ©unit 47 pays depuis la chute du mur de Berlin en 1989 et la fin de lâĂšre communiste. Les pays dâEurope centrale et orientale ont ainsi rejoint ceux de lâEurope occidental qui ont fondĂ© cette institution politique en 1949 (traitĂ© de Londres).
Le rĂŽle premier de lâApce est de se prononcer sur les grandes questions qui rĂ©gissent les relations internationales, Ă©labore des recommandations Ă lâintention de son Conseil des ministres des Affaires Ă©trangĂšres, organe dâexĂ©cution, et formule des rĂ©solutions. Ses domaines dâintervention sont trĂšs variĂ©s et concernent en premier la promotion et la dĂ©fense des droits de lâhomme et de la dĂ©mocratie, le respect de la lĂ©galitĂ© internationale, la lutte contre les inĂ©galitĂ©s, la protection des minoritĂ©s, la gestion des flux migratoires, la lutte contre le rĂ©chauffement climatique, la sĂ©curitĂ© et la lutte antiterroriste...Pour cette session dâhiver, trois grands thĂšmes sont Ă lâordre du jour. Il sâagit du statut futur du Kosovo; des listes noires du Conseil de sĂ©curitĂ© de lâONU et de lâUnion europĂ©enne; du problĂšme de lâadoption illĂ©gale de nouveau-nĂ©s en Europe. Justement, le thĂšme concernant les listes noires du Conseil de sĂ©curitĂ© et de lâUE (organisations terroristes et rĂ©seaux de soutien) sera dĂ©battu le 23 janvier, jour de lâintervention de M.Abdelaziz Bouteflika. Ce mĂȘme jour il sera question, selon lâagenda, des moyens de renforcement de la coopĂ©ration avec les pays du Maghreb. La rencontre qui durera cinq jours, verra lâintervention dâun panel de chefs dâEtat et de gouvernement invitĂ© pour la circonstance. A lâouverture des travaux le 21 janvier, ce sont le Premier ministre de la Slovaquie, M.Robert Fico, et le ministre des AE nĂ©erlandais qui interviendront. [ lire la suite ]
# Administrateur | 15/01/2008 | Actualites
Le ministre des Travaux publics a dressĂ©, hier, un bilan de son secteur. LâannĂ©e 2008 sera consacrĂ©e non seulement aux grands travaux, mais aussi Ă la rĂ©ception des grands chantiers. Amar Ghoul sâest rĂ©joui du taux dâavancement des travaux de rĂ©alisation de lâautoroute Est-Ouest, appelĂ©e «projet du siĂšcle». PrĂ©vus selon le cahier des charges, pour janvier 2010, plusieurs tronçons seront livrĂ©s vers la fin de lâannĂ©e en cours.
«Nous procĂ©derons Ă la rĂ©ception des tronçons reliant Alger Ă Oran et Bouira Ă Constantine dâici Ă la fin 2008», a annoncĂ© le ministre lors de son passage hier Ă lâĂ©mission «Fi El Wadjiha», de la ChaĂźne I. Il a affirmĂ© que plusieurs chantiers ont atteint un taux dâavancement trĂšs important.
«Câest un dĂ©fi que nous lançons avec nos partenaires pour rĂ©ceptionner les grands projets avant les dates prĂ©vues dans le cahier des charges», a-t-il prĂ©cisĂ©. Plus explicite, M.Ghoul a annoncĂ© que le reste de lâautoroute «sera livrĂ© Ă la circulation dans les dĂ©lais, et mĂȘme avant».
MalgrĂ© les difficultĂ©s rencontrĂ©es au niveau du tronçon Hamadi, -dans la wilaya de BoumerdĂšs- et Ă Bouira, lâautoroute Alger-Annaba sera Ă©galement livrĂ©e vers la fin de lâannĂ©e. Insistant sur le respect des dĂ©lais, le ministre nâa pas pour autant ignorĂ© le volet qualitĂ©: «Toutes nos actions reposent sur trois volets essentiels: la qualitĂ© (selon les normes internationales), les dĂ©lais (40 mois stipulĂ©s dans le cahier des charges) et le coĂ»t. Nous nâavons rien changĂ© Ă notre devise».
Quant au systĂšme de pĂ©age, le ministre a annoncĂ©: «Câest un choix de lâEtat.» Et dâenchaĂźner: «Le pĂ©age sera symbolique. Il sera Ă la portĂ©e de tout le monde. Le systĂšme a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© par des bureaux dâĂ©tudes internationaux qui ont travaillĂ© en collaboration avec lâAgence nationale de la gestion des autoroutes.» Pour le respect de lâenvironnement, «le gouvernement veut rĂ©aliser une autoroute verte avec au minimum 25 milliards de mÂČ dâespaces verts», a soulignĂ© le ministre. Cette autoroute a contribuĂ©, jusque-lĂ , Ă la crĂ©ation de 75.000 postes dâemploi, selon le ministre. «Dâici Ă la fin des travaux entre 150.000 et 200.000 postes dâemploi seront crĂ©Ă©s de maniĂšre directe ou indirecte.» En ce qui concerne les grands chantiers en cours dans la capitale, le ministre a prĂ©cisĂ© que «le taux dâavancement se situe entre 90 et 95%».
Il sâest exprimĂ© prĂ©cisĂ©ment sur les deux grands chantiers, Ă savoir le carrefour de Bir Mourad RaĂŻs et les travaux dâamĂ©nagement du carrefour de AĂŻn Allah. Selon le responsable du secteur, le premier sera rĂ©ceptionnĂ© en ce mois de janvier, tandis que le second sera ouvert, dans sa totalitĂ©, dans le courant du premier trimestre 2008.
Il a prĂ©cisĂ©, Ă©galement, que la fin des travaux est prĂ©vue, selon le cahier des charges, pour mars 2008. InterpellĂ© sur la question des embouteillages dans la capitale, le ministre a affirmĂ©: «Nous nâavons pas de solution miracle.»
«Lâencombrement de la capitale nâennuie pas seulement le ministĂšre des Travaux publics. Il reste le souci de tout lâEtat», a-t-il dit. La capitale est surpeuplĂ©e, a prĂ©cisĂ© le ministre. «Alger est une ville conçue pour un million dâhabitants. Or, elle en supporte plus de 5 millions. Elle est Ă©galement conçue pour accueillir 100.000 vĂ©hicules. Le trafic y dĂ©passe le million et demi par jour».
Solution: tous les secteurs doivent ĂȘtre impliquĂ©s, a-t-il conclu. Lâissue? Il faut dĂ©localiser des administrations et des institutions de lâEtat Ă lâextĂ©rieur dâAlger.
En outre, le ministre a prĂ©cisĂ© que lâEtat a consacrĂ© plus de 300 milliards de dinars pour le rĂ©amĂ©nagement des routes urbaines et les chemins de wilaya.
Sur la question de lâefficacitĂ© des entreprises nationales, M.Ghoul a estimĂ© que celles-ci ne pouvaient pas suivre le rythme des entreprises internationales. «Nos entreprises peuvent faire mieux que ce qui se fait actuellement. Je les y encourage», a-t-il soutenu. [ lire la suite ]
# Administrateur | 14/01/2008 | Actualites
âL'AlgĂ©rie reçoit en moyenne 50 millions d'euros par an, de l'Union europĂ©enne, dans le cadre de la coopĂ©ration euro-mĂ©diterranĂ©enne et de l'aide au dĂ©veloppement", a annoncĂ©, hier, M. Wolfgane Plasa, ambassadeur de la Commission europĂ©enne en AlgĂ©rie, lors d'une confĂ©rence-dĂ©bat organisĂ©e au centre de presse d'El Moudjahid. Lors de cette rencontre qui a rĂ©uni les ambassadeurs du Portugal, M. Luis De Almeido Sampiao et de la Commission europĂ©enne, M. Wolfgane Plasa, avec la presse nationale, le bilan de la prĂ©sidence portugaise de l'Union europĂ©enne a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© et dĂ©battu par les diffĂ©rentes parties. L'ambassadeur du Portugal a qualifiĂ© de "remarquables" les rĂ©formes Ă©conomiques et politiques en AlgĂ©rie. Il a annoncĂ© que "l'intĂ©gration de l'Ă©conomie algĂ©rienne dans l'Ă©conomie mondiale est la seule voie au dĂ©veloppement et Ă l'amĂ©lioration de la situation Ă©conomique et sociale de l'AlgĂ©rie". Il a ajoutĂ© que "la transparence et la bonne gouvernance sont en train de se bĂątir en AlgĂ©rie".
Cela impose Ă l'Union europĂ©enne de s'engager Ă aider le dĂ©veloppement de l'AlgĂ©rie. L'ambassadeur a prĂ©cisĂ© que "la transition de l'Ă©conomie algĂ©rienne ne va pas se faire sans difficultĂ© mais les rĂ©formes sont sur la bonne voie". Une question sur la coopĂ©ration entre l'UE et l'AlgĂ©rie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme Ă Ă©tĂ© posĂ© Ă M. Luis De Almeido Sampiao, qui a rĂ©pondu que la coopĂ©ration entre l'Union europĂ©enne et l'AlgĂ©rie est extrĂȘmement intense et dĂ©veloppĂ©e dans le domaine de la lutte contre cette menace mondiale. L'AlgĂ©rie est un pays qui a dĂ©veloppĂ© une grande expĂ©rience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le gouvernement algĂ©rien travaille Ă©troitement avec les gouvernements europĂ©ens pour Ă©radiquer ce flĂ©au.
L'émigration clandestine ne peut pas se résoudre avec des résolutions purement sécuritaire
L'Ambassadeur de la Commission europĂ©enne en AlgĂ©rie, M. Wolfgane Plasa, a Ă©voquĂ© la question de l'Ă©migration et son impact sur les relations entre la rive nord et la rive sud de la MĂ©diterranĂ©e. Il estime que "le problĂšme de l'Ă©migration clandestine ne peut pas se rĂ©soudre avec des rĂ©solutions purement sĂ©curitaires" et que la seule façon de rĂ©gler ce problĂšme est de crĂ©er les conditions Ă©conomiques adĂ©quates au dĂ©veloppement des pays migratoires. Cependant, la prise en charge de la question de l'Ă©migration ne doit pas ĂȘtre soumise Ă des politiques nationales. Elle doit ĂȘtre prise en charge dans le cadre de la coopĂ©ration entre l'UE et les autres pays. L'Ambassadeur de la Commission europĂ©enne en AlgĂ©rie a ajoutĂ© que l'intĂ©gration rĂ©gionale des pays maghrĂ©bins sera bĂ©nĂ©fique pour lutter contre l'Ă©migration clandestine. Aussi, elle permettra un dĂ©veloppement Ă©conomique dans tous les pays du maghreb. Il a rappelĂ© qu'une rencontre entre les pays de l'UMA et ceux de l'UE a Ă©tĂ© organisĂ©e lors de la prĂ©sidence portugaise Ă la tĂȘte de l'Union europĂ©enne. L'ambassadeur du Portugal, M. Luis De Almeido Sampiao, a appelĂ©, de son cĂŽtĂ©, pour une intĂ©gration Ă©conomique entre les pays du Maghreb, en signalant qu'"aucune rencontre n'a Ă©tĂ© organisĂ©e entre les pays du Maghreb et l'UE, depuis 1991". [ lire la suite ]
# Administrateur | 14/01/2008 | Actualites
Exploration pétroliÚre
Le premier avis dâappel dâoffres dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures sera lancĂ© officiellement aujourdâhui, selon le ministre de lâEnergie et des Mines, Chakib Khelil.
Câest Ă la fin de la cĂ©rĂ©monie de la prĂ©sentation du logo de lâAgence nationale pour la valorisation des hydrocarbures (ALNAFT) qui a eu lieu hier au siĂšge du ministĂšre que lâannonce a Ă©tĂ© faite. Lâavis dâappel se fera sous la forme dâun appel Ă manifestation dâintĂ©rĂȘt dans un premier temps. Par la suite, des compagnies seront sĂ©lectionnĂ©es selon des critĂšres prĂ©cis. Câest une forme de prĂ©qualification avant lâopĂ©ration de sĂ©lection finale. Selon le ministre, la sĂ©lection des meilleures offres se fera non seulement sur la base de la compĂ©titivitĂ© technique et sur ce que peuvent apporter ces sociĂ©tĂ©s en tant que partenaires dans le domaine de la technologie, la protection de lâenvironnement et lâouverture pour les activitĂ©s Ă lâinternational au profit de Sonatrach. Si cet avis dâappel est le premier qui sera lancĂ© dans le cadre de la nouvelle loi, en rĂ©alitĂ©, il est le septiĂšme depuis lâannĂ©e 2001. Les termes de la sĂ©lection vont changer considĂ©rablement puisque les compagnies qui voudront acquĂ©rir des blocs dâexploration en partenariat avec Sonatrach doivent lui offrir des actifs en Ă©change ou bien mettre Ă sa disposition une nouvelle technologie dans le domaine des hydrocarbures. Câest Alnaft qui sera chargĂ©e de la sĂ©lection. Pour le ministre, la seule clause de la nouvelle loi qui a Ă©tĂ© appliquĂ©e jusquâĂ prĂ©sent, câest la clause de la taxe sur les profits exceptionnels applicable aux contrats signĂ©s dans le cadre de la loi 86-14. En plus des exportations qui ont rapportĂ© 57 milliards de dollars, la taxe a rapportĂ© 2 milliards de dollars jusquâĂ prĂ©sent. Avec lâappel Ă manifestation, les contrats qui seront signĂ©s le seront dans le cadre de la nouvelle loi. La taxe ne sâappliquera pas aux prochains contrats, car cette derniĂšre prend en charge lâĂ©crĂ©mage des profits Ă la diffĂ©rence de lâancienne loi de 1986. Le prix du concours du logo dâAlnaft a Ă©tĂ© attribuĂ© hier Ă lâartiste peintre Djamel Eddine Mechehed qui a reçu un chĂšque de 500 000 DA. Plus dâune centaine de candidats ont participĂ© au concours du logo de lâagence. [ source ]
# Administrateur | 14/01/2008 | Actualites
CoopĂ©ration. LâAlgĂ©rie approvisionnera la Tunisie en GPL
Les travaux de la 12e session du comitĂ© bilatĂ©ral de suivi de la grande commission mixte de coopĂ©ration algĂ©ro-tunisienne se sont soldĂ©s par un accord portant sur lâapprovisionnement du marchĂ© tunisien en gaz de pĂ©trole liquĂ©fiĂ©s (GPL) algĂ©rien.
« Cet accord constitue un pas supplĂ©mentaire dans la consĂ©cration du partenariat bilatĂ©ral fort et renouvelĂ© », a soulignĂ© Abdelkader Messahel, ministre dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© des Affaires maghrĂ©bines et africaines, Ă lâissue des travaux du comitĂ© bilatĂ©ral ayant durĂ© deux jours Ă Alger. Outre lâapprovisionnement de la Tunisie en GPL, ces mĂȘmes travaux ont abouti Ă la dĂ©cision de signature dâun accord commercial prĂ©fĂ©rentiel entre les deux pays. Devant ĂȘtre signĂ© prochainement, ledit accord prĂ©voit une facilitation des Ă©changes entre les deux pays. « Des experts des deux pays se sont penchĂ©s sur la question des rĂšgles dâorigine des produits qui seront soumis Ă cet accord qui permettra dâĂ©lever le volume des Ă©changes commerciaux entre lâAlgĂ©rie et la Tunisie, et offrira des opportunitĂ©s de partenariat et dâinvestissement aux hommes dâaffaires des deux pays », souligne Abdelkader Messahel en notant que des rĂ©sultats importants ont concernĂ© diffĂ©rents secteurs, notamment lâagriculture, les ressources en eau, le transport et les travaux publics. Sans donner de dĂ©tails, M. Messahel a annoncĂ©, par ailleurs, que les deux pays ont convenu dâune sĂ©rie de mĂ©canismes destinĂ©s Ă faciliter la circulation et le sĂ©jour des citoyens des deux pays ainsi que lâamĂ©lioration de la vie quotidienne des deux communautĂ©s. Pour Abderraouf El Basti, secrĂ©taire dâEtat tunisien aux Affaires maghrĂ©bines, les travaux du comitĂ© bilatĂ©ral ont permis « lâĂ©valuation exhaustive et objective de tous les domaines de coopĂ©ration avec une vision tournĂ©e vers lâavenir », ceci en notant que plus dâefforts des deux cĂŽtĂ©s sont appelĂ©s Ă ĂȘtre engagĂ©s afin de rĂ©aliser le saut qualitatif souhaitĂ© dans les relations bilatĂ©rales. Se prononçant sur lâaccord commercial prĂ©fĂ©rentiel, M. El Basti indiquera que « de nombreux produits seront, grĂące Ă cet accord, exonĂ©rĂ©s de taxes, ce qui fera accomplir un saut qualitatif au volume des Ă©changes commerciaux entre lâAlgĂ©rie et la Tunisie, lequel a dĂ©jĂ connu en 2007 une hausse de 47% pour atteindre 700 millions de dollars ». Le responsable tunisien exprimera le souhait que la prochaine cĂ©lĂ©bration du 50e anniversaire des Ă©vĂ©nements de Sakiet Sidi Youcef, le 8 fĂ©vrier, sera Ă la hauteur de la profonde solidaritĂ© et fraternitĂ© entre les deux pays. M. Messahel Ă©mettra, pour sa part, le vĆu de voir se concrĂ©tiser le raccordement dâune cinquiĂšme liaison Ă©lectrique entre les deux pays. A noter que la commission consulaire bilatĂ©rale tiendra sa rĂ©union prochainement Ă Tunis dans lâobjectif dâĂ©valuer lâensemble des questions traitĂ©es lors de cette 12e session du comitĂ© de suivi de la grande commission mixte. [ source ]
# Administrateur | 13/01/2008 | Actualites
Projet de la grande mosquĂ©e dâAlger
Les rĂ©sultats du concours international dâarchitecture sont tombĂ©s hier sous la forme dâun fax adressĂ© par le maĂźtre dâouvrage aux cinq agences sĂ©lectionnĂ©es par le jury. Les deux autres projets les plus en vue, celui dâarchitecture studio (France) et celui de ATSP-Atkins (France-GB-AlgĂ©rie) ont Ă©tĂ© classĂ©s second et troisiĂšme. Ce choix avait Ă©tĂ© annoncĂ© dĂ©but novembre dernier par El Watan, il devait alors ĂȘtre rendu public lors dâune cĂ©rĂ©monie Ă lâhĂŽtel militaire de Beni Messous, mais le conseil du gouvernement qui devait avaliser le choix du prĂ©sident Bouteflika a reportĂ©, in extremis, ce point dâordre du jour pour cause dâintempĂ©ries sur le nord du pays. Les retards pris depuis pour confirmer ce classement â largement orientĂ© par le dĂ©partement de M. Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses â avait laissĂ© penser quâil Ă©tait peut-ĂȘtre remis en cause. Il nâen est rien en dĂ©finitive. Le projet Kreber-Kiefef est estimĂ© Ă environ 54 milliards de dinars hors taxe. Il est remarquable de relever quâil Ă©tait le plus cher des trois projets favoris. Celui de ATSP-Atkins Ă©tait Ă©valuĂ© Ă moins de la moitiĂ© (28 milliards de dinars en TTC). Le jury avait classĂ© les trois projets dans un autre ordre. Câest la planche du français Architecture studio (AS) qui avait Ă©tĂ© classĂ© en tĂȘte devant ATSP-Atkins et seulement Kreber-Kiefef. Il semble que le caractĂšre moderniste du projet de AS nâa pas convenu Ă la tutelle de lâagence nationale en charge de lâouvrage (ANRGMA). Le ministĂšre des Affaires religieuses a donc proposĂ© dans son rapport un classement diffĂ©rent mettant en premiĂšre position le projet Kreber-Kiefef dont on dit que la facture architecturale est plus traditionaliste, « une rĂ©plique lointaine de la mosquĂ©e de Hassan II Ă Casablanca », disent mĂȘme ses adversaires. Le cahier des charges de la mosquĂ©e dâAlger prĂ©voit une salle de priĂšre couverte de 40 000 personnes et une contenance totale avec lâesplanade de 120 000 prieurs. Ce qui placera lâouvrage en troisiĂšme position des mosquĂ©es dans le monde aprĂšs celle de La Mecque et de MĂ©dine. Le minaret de 300 m sera lui le plus Ă©levĂ© du monde. Lâemprise au sol du projet se situe sur la rive droite de lâembouchure de lâoued El Harrach, sur une butte boisĂ©e au centre de la baie dâAlger. Les travaux devront durer 5 annĂ©es Ă partir du choix de lâentreprise de rĂ©alisation. Un marchĂ© qui promet une bataille encore plus rude que celle du concours dâarchitecture. [ source ]
# Administrateur | 13/01/2008 | Actualites
Nouvelle tarification des semoules
En exĂ©cution du dĂ©cret exĂ©cutif n° 07/402 du 24-12-2007 fixant les prix Ă la production et aux diffĂ©rents stades de la distribution des semoules de blĂ© dur, la direction du commerce, par le biais de ses brigades de lutte contre la spĂ©culation et la rĂ©pression des fraudes, a lancĂ©, la semaine derniĂšre, une vaste opĂ©ration de contrĂŽle au niveau de lâensemble du territoire de la wilaya.
Brahim Khidri, premier responsable de lâinstitution, prĂ©cisera Ă ce propos : « A titre indicatif, la nouvelle tarification, comme spĂ©cifiĂ©e par le prĂ©sent dĂ©cret exĂ©cutif, fixe Ă 900 DA le prix du sac de 25 kg de semoule courante, et Ă 1 000 DA le prix de la semoule supĂ©rieure, concernant le sac de mĂȘme contenance. Quant Ă lâemballage divisionnaire de 10 kg, la tarification en vigueur est de lâordre de 360 DA/sac pour la semoule dite normale et 400 DA/sac la semoule supĂ©rieure ». Les 150 interventions, effectuĂ©es entre dimanche et mardi dernier, dĂ©notent que le microcosme du commerce demeure gangrenĂ© par une noria de marchands indĂ©licats. Preuve en est quâĂ lâissue de cette sortie sur le terrain, les prĂ©posĂ©s de la DCP ont relevĂ© 41 infractions liĂ©es au dĂ©faut de facturation et dâĂ©tiquetage, dressĂ© 38 procĂšs-verbaux et enregistrĂ© un montant de dĂ©faut de facturation de 263 750 DA. Dâautre part, et en application de la loi 04-08 du 14-08-2004, faisant obligation aux sociĂ©tĂ©s commerciales, banques et Ă©tablissements financiers de se constituer sous les formes juridiques, une action a Ă©tĂ© initiĂ©e par la direction du commerce, sommant les Sarl, Spa, Snc et les Eurl au dĂ©pĂŽt de leurs comptes sociaux auprĂšs du centre national du registre de commerce (CNRC) du chef-lieu de wilaya, sous peine de sanctions prĂ©vues dans les articles 11, 12 et 14, donnant lieu Ă une amende de 30 000 Ă 300 000 DA. « Se basant sur le listing Ă©manant du CNRC, nous avons convoquĂ© pas moins de 137 gĂ©rants de sociĂ©tĂ©s qui nâont pas publiĂ© leurs comptes sociaux, et avons rĂ©digĂ© Ă leur encontre 91 PV », a soulignĂ© le directeur du commerce, qui explique que « la publication desdits comptes sociaux permet de fournir aux tiers des informations fiables concernant la situation financiĂšre de ces entreprises ». [ source ]
# Administrateur | 12/01/2008 | Actualites
Un séisme de 5,3 degrés a touché Oran
Une vieille dame ĂągĂ©e dâune soixantaine dâannĂ©es a rendu lâĂąme dans la nuit de mercredi Ă jeudi derniers suite Ă un arrĂȘt cardiaque, selon des informations recueillies auprĂšs de la Gendarmerie nationale, circonscription dâArzew.
Cette mort subite a Ă©tĂ© signalĂ©e au niveau de la commune de Boufatis quelques heures aprĂšs le sĂ©isme qui a fait trembler toute la wilaya dâOran au cours de cette mĂȘme nuit. Lâincident sismologique a Ă©galement causĂ© des blessures plus ou moins graves Ă une jeune fille habitant la mĂȘme localitĂ©. Selon nos sources, la victime a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©e en urgence vers le service des UMC de lâhĂŽpital dâEl Mohgoun aprĂšs lâeffondrement du plafond de son domicile. « Lâalimentation en Ă©nergie Ă©lectrique connaĂźtra quant Ă elle une Ă©ventuelle perturbation Ă Hassi Bounif, vu que plusieurs cĂąbles Ă©lectriques ont Ă©tĂ© endommagĂ©s. » Le constat fait par les services de la gendarmerie de Hassi Ameur a dĂ©montrĂ© quâune fissure activĂ©e par les secousses a Ă©tĂ© constatĂ©e dans un immeuble. « Avec le changement des conditions mĂ©tĂ©orologiques, cette faille pourrait engendrer un risque dâeffondrement partiel, Ă lâinstar du douar BoudjemĂąa oĂč nos services sont intervenus suite Ă un Ă©croulement dâun mur secouĂ© par le tremblement de terre », apprend-on. Signalons que le sĂ©isme dâune magnitude de 5,3 degrĂ©s Ă lâĂ©chelle de Richter, qui est survenu Ă 32 km du sud-est de la wilaya dâOran, a provoquĂ© des scĂšnes indescriptibles de panique et dâaffolement chez les habitants dâArzew. « Des femmes et des enfants, criant Ă tue-tĂȘte, se ruaient vers les sorties des bĂątiments avec la ferme conviction quâils allaient endurer un temps indĂ©fini dans lâangoisse. Une frayeur inhabituelle a saisi les citoyens au moment du sĂ©isme survenu vers 23h30, selon le centre de recherche sismique de la wilaya. Les gens ont paniquĂ©, car la wilaya dâOran connaĂźt rarement les incidents ayant trait aux catastrophes naturelles », dira une source policiĂšre. [ source ]
El Watan - Edition du 12 janvier 2008
# Administrateur | 12/01/2008 | Actualites
Explosion de gaz Ă Mostaganem
Lâexplosion a eu lieu jeudi matin, Ă 8h10, alors que les enfants Ă©taient dĂ©jĂ partis en classe. Le souffle fut dâune telle intensitĂ© que toutes les cloisons, en brique pleine, les portes en bois ou mĂ©talliques, les meubles ainsi que le plafond du premier Ă©tage sâeffondreront. ArrivĂ©s sur place dĂšs les premiers instants, les Ă©lĂ©ments de la Protection civile parviendront Ă Ă©vacuer 3 blessĂ©s vers le service des urgences. Le feu qui commençait Ă prendre sur la façade sera rapidement circonscrit. Alors que les murs dâenceinte de cet immeuble de 80 ans sont restĂ©s parfaitement intacts, il nâen sera pas de mĂȘme pour les chambres du premier et du second Ă©tages, oĂč plus aucun mur nâaura tenu face au souffle. Dans les dĂ©combres, on trouvera pĂȘle-mĂȘle de la vaisselle et des ustensiles de cuisine, des couvertures et des matelas, des pans entiers de meubles, du linge et des victuailles. Lâensemble des huit familles, qui totalisent pas moins de 50 personnes, se sont retrouvĂ©es Ă la belle Ă©toile. Sur la grande avenue qui descend vers le plateau de la Marine, des voisins ont dressĂ© une immense tente de 15 m, dans laquelle les sans-abri auront passĂ© leur premiĂšre nuit, grelottant de froid. Les plus chanceux auront trouvĂ© refuge dans un garage prĂȘtĂ© par des voisins attentionnĂ©s. Les proches et les amis qui affluent pour prendre des nouvelles sont effarĂ©s par les dĂ©gĂąts occasionnĂ©s Ă lâimmeuble. Venus Ă©galement pour apporter du rĂ©confort, ces citoyens auront remarquĂ© lâabsence totale des autoritĂ©s locales. Parmi les victimes de cette catastrophe, il y a ce fils de chahid de la famille Bouali qui rĂ©clame tout juste un peu dâattention de la part des responsables et des Ă©lus dont aucun nâa daignĂ© se dĂ©placer pour apporter un quelconque soutien. Le Croissant-Rouge, qui aura fait une brĂšve apparition, aurait distribuĂ© quelques sacs de farine, comme si les familles avaient les moyens de prĂ©parer la moindre soupe. Les propriĂ©taires de cet immeuble sont dans lâattente dâune solidaritĂ© souvent proclamĂ©e Ă grand renfort de dĂ©clarations pĂ©remptoires par les responsables, alors que ces dĂ©munis peinent Ă croiser ne serait-ce que le regard indiffĂ©rent dâun responsable. Les enfants qui sont scolarisĂ©s ou en bas Ăąge devront sâhabituer au dĂ©nuement qui vient de les frapper. Câest cette soudaine prĂ©caritĂ© qui peut frapper Ă tout moment et sans discernement que des amis tentent dâattĂ©nuer par leur prĂ©sence. Le malaise qui se lit dans leurs yeux en dit long sur la sourde douleur quâils doivent affronter lorsquâils doivent retourner chez eux et pouvoir passer la nuit bien au chaud, laissant derriĂšre un confrĂšre ou un ami que le sort vient de jeter dans la rue. [ source ]
El Watan - Edition du 12 janvier 2008
# Administrateur | 12/01/2008 | Actualites
Les investissements arabes en AlgĂ©rie ont atteint 35 milliards de dollars en 2007. Le groupe Ă©mirati Emaar, Ă lui seul, compte investir 25 milliards de dollars Ă partir de 2008. Il prĂ©voit la restructuration de la gare Agha, au centre d'Alger, qui devra accueillir 80 000 voyageurs par jour avec un hĂŽtel, un centre commercial et trois tours de bureaux de 9, 15 et 18 Ă©tages. En second lieu, la baie d'Alger, considĂ©rĂ©e comme l'une des plus belles du monde, aura des marinas, des canaux, plus de 4 kilomĂštres de front de mer, des hĂŽtels luxueux, des bureaux et des appartements haut standing, ainsi qu'une "citĂ© technologique" dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Bien entendu, il est tout Ă fait clair que l'AlgĂ©rie mise sur les investisseurs arabes pour booster son Ă©conomie d'autant plus que les opĂ©rateurs europĂ©ens demeurent, Ă ce jour, frileux prĂ©fĂ©rant opter pour l'investissement rentier. En attendant la rĂ©alisation des grands projets initiĂ©s par le groupe Ă©mirati tel Emaar, et le groupe Moubadala qui projette, lui aussi, de rĂ©aliser une usine d'aluminium Ă BĂ©ni Saf avec un investissement de 5 milliards de dollars, c'est au tour d'un autre groupe, El Qudra, de venir prospecter les opportunitĂ©s d'affaires en AlgĂ©rie. On peut noter, Ă©galement, trois grands projets d'investissement hors hydrocarbures qui devraient ĂȘtre finalisĂ©s en 2008, dont celui du groupe El Ezz Steel pour la production de rond Ă bĂ©ton dans la rĂ©gion de Bellara, Ă Jijel, pour un montant de 750 millions de dollars US, la reprise de la cimenterie de Djelfa par le groupe Ă©gyptien Asec avec un investissement de 13 millions de dollars, dont les accords seront signĂ©s courant 2008 ou au plus tard dĂ©but 2009 et le projet Sorfert de partenariat entre Sonatrach et Orascom pour la production de fertilisants, dont le montant est de 2,1 milliards de dollars.Au-delĂ de ces projets qui seront lancĂ©s au courant de l'annĂ©e 2008, d'autres seront par ailleurs, rĂ©ceptionnĂ©s. Il s'agit, entre autres, de la ligne de production de ciment gris de ACC (Algerian cement compagny), qui devra entrer en production Ă partir du premier trimestre 2008 ; idem pour le complexe laitier de Tiaret. Celui-ci, Ă titre de rappel, a coĂ»tĂ© Ă la sociĂ©tĂ© algĂ©ro-Ă©miratie Mahaçil, promotrice du projet, une bagatelle de 100 millions de dollars. Avec une capacitĂ© de production de 75 millions de litres par an, le projet devra ĂȘtre opĂ©rationnel au premier trimestre 2008. [ source ]
Le Maghreb - Edition du 10 janvier 2008
# Administrateur | 11/01/2008 | Actualites
Internet talonne la télévision
57% des EuropĂ©ens accĂšdent dĂ©sormais rĂ©guliĂšrement Ă Internet, selon une Ă©tude publiĂ©e par lâEIAA (European Interactive Advertising Association), soit 169 millions de personnes dans les dix pays europĂ©ens sur lesquels porte cette Ă©tude. Avec une moyenne de 12,7 heures passĂ©es en ligne chaque semaine, les internautes français figurent parmi les premiers utilisateurs dâInternet. Chez les europĂ©ens de 16-24 ans, la tĂ©lĂ©vision est pour la premiĂšre fois relĂ©guĂ©e Ă la deuxiĂšme place : 82% dâentre eux dĂ©clarent utiliser Internet entre 5 et 7 jours par semaine. 58% des internautes français utilisent la messagerie instantanĂ©e et 54% se connectent Ă des sites de rĂ©seaux sociaux, devançant de loin leurs homologues europĂ©ens. La popularitĂ© dâInternet chez les EuropĂ©ens de plus de 55 ans et les femmes a Ă©galement jouĂ© un rĂŽle dĂ©cisif dans son expansion. Depuis 2006, le nombre de personnes de plus de 55 ans utilisant Internet chaque semaine a augmentĂ© de 12%. Quant aux femmes, lâaugmentation a Ă©tĂ© de 8%. Il faut savoir que 65% des internautes europĂ©ens dĂ©clarent consulter des sites dâactualitĂ© au moins une fois par mois, et 52% des sites dâinformations locales. Les sites de voyages ne viennent quâensuite (51% des rĂ©ponses).
El Watan - Edition du 10 Janvier 2008
# Administrateur | 11/01/2008 | Actualites
mercredi 9 janvier 2008
Elle compte environs 20 millions dâabonnĂ©s. LâEgypte occupe la tĂȘte du classement avec plus de 25 millions dâabonnĂ©s, alors que le nombre dâabonnĂ©s dans le monde Arabe a atteint les 100 millions fin 2007.
Selon les rapports des institutions internationales spĂ©cialisĂ©es dans le secteur des tĂ©lĂ©communications, le secteur de la tĂ©lĂ©phonie mobile a connu une croissance rapide au Moyen Orient et en Afrique du Nord. Elle est expliquĂ©e par le nombre dâabonnĂ©s et le taux dâutilisateurs par nombre dâhabitants.
Selon ces statistiques, lâEgypte vient en tĂȘte grĂące au dynamisme suscitĂ© par lâentrĂ©e sur le marchĂ© du troisiĂšme opĂ©rateur « Emirat Telecom ».
Pour ce qui est de lâAlgĂ©rie, les trois opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie mobile, Mobilis, Djezzy et Nedjma totalisent prĂšs de 20 millions dâabonnĂ©s. Le Maroc vient en troisiĂšme position avec environ 16 millions dâabonnĂ©s.
Contrairement au grand nombre dâabonnĂ©s Ă la tĂ©lĂ©phonie mobile, le nombre de ceux de la tĂ©lĂ©phonie fixe reste faible dans plusieurs pays, Ă lâexception des pays du Golf et de lâEgypte, il est estimĂ© Ă 40 millions.
El Annabi - Edition du 11 Janvier 2008
# Administrateur | 10/01/2008 | Actualites
Lâidentification de certains sites a Ă©tĂ© difficile en raison de la dissimulation de leurs documents, a prĂ©cisĂ© la ministre de la Culture.
ReprĂ©sentant le patrimoine architectural du pays, plusieurs immeubles de la wilaya dâAlger, datant du XXe siĂšcle, menacent ruine. DĂ©clarĂ©s insalubres par les experts du CTC, ces espaces, classĂ©s, interpellent par leur vĂ©tustĂ© des dirigeants qui ont mis en oeuvre un plan dâ«urbanisme novateur».
Ces immeubles, se trouvant dans un Ă©tat de dĂ©labrement avancĂ©, seront-ils entiĂšrement dĂ©molis? Ou leur rĂ©habilitation relĂšve-t-elle de lâurgence? Ces deux questions ont Ă©tĂ© dĂ©battues par plusieurs responsables de diffĂ©rents secteurs, lors de leur passage, hier, sur les ondes de la radio El Bahdja.
Entre le renouveau immobilier, modernitĂ© oblige, et la sauvegarde du patrimoine national, comme câest le cas dans de nombreuses capitales, les avis divergent.
InterrogĂ© sur lâexistence dâobligations de maintenir les façades de ces immeubles, aux fins de sauvegarder le cachet de la capitale, M.Smail Mohammed, reprĂ©sentant du dĂ©partement de lâhabitat et de lâurbanisme, a Ă©tĂ© clair dans sa rĂ©ponse. A se fier Ă ses propos, le promoteur peut conserver cette façade sâil possĂšde les moyens techniques. Et de prĂ©ciser quâ«il faut que ce patrimoine soit classĂ© pour quâil y ait des obligations». Certains promoteurs dĂ©rogent Ă la rĂšgle. DâoĂč lâanarchie.
Intervenant dans ce sens lundi dernier, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, est revenue sur ce sujet. Elle estime que certaines constructions ont Ă©tĂ© touchĂ©es lors de la dĂ©molition dâautres se trouvant dans un meilleur Ă©tat.
A cet effet, a-t-elle prĂ©cisĂ©, les victimes de ce chantage ont tous les droits dâester en justice les «dĂ©molisseurs» ayant touchĂ© Ă leur propriĂ©tĂ©.
Citant le bĂątiment oĂč se trouvent les galeries algĂ©riennes classĂ© lui aussi, la ministre a prĂ©cisĂ© que son identification a Ă©tĂ© des plus difficiles. La raison? «Les documents nous ont Ă©tĂ© cachĂ©s», a-t-elle poursuivi. Quant Ă lâacte de dĂ©molition, les autoritĂ©s locales ne sont nullement concernĂ©es, a expliquĂ© le reprĂ©sentant de lâHabitat.
PrĂ©cisant que la dĂ©molition dâun immeuble est prĂ©cĂ©dĂ©e de plusieurs expertises approfondies, M.Smail, a soulignĂ© que lâ«acte de dĂ©cĂšs dâun immeuble nâest pas hasardeux».
Dans certains cas, des Ă©tudes Ă©conomiques ont Ă©tĂ© faites. Lâanarchie qui frappe de plein fouet le patrimoine architectural est une pandĂ©mie quâont connue plusieurs villes.
Alger a besoin dâĂȘtre restructurĂ©e en tant que ville et capitale du pays. A lâinstar de la Casbah, beaucoup dâendroits font parler dâeux.
Aux Annassers, Ă Belcourt, Ă Bab El Oued ou...ailleurs, ce sont, littĂ©ralement, tous les immeubles du front de mer qui sont en attente dâune politique de rĂ©amĂ©nagement et dâurbanisme.
Pour rappel, 70 vieilles bĂątisses doivent ĂȘtre dĂ©molies en raison du danger quâelle reprĂ©sentent pour la vie des citoyens, selon une Ă©tude technique sur le vieux bĂąti dans la capitale, menĂ©e par la direction de lâhabitat de la wilaya dâAlger. (source ...)
L'Expression DZ - Edition du 10 Janvier 2008
# Administrateur | 10/01/2008 | Actualites
Les ministĂšres du Travail et de la Protection sociale et des Finances se sont entendus sur la nĂ©cessitĂ© de lâaccĂ©lĂ©ration du processus de lâĂ©tude des dossiers et de lâaccord des crĂ©dits demandĂ©s par de jeunes promoteurs dans le cadre du dispositif de lâemploi des jeunes. Lâobjectif Ă©tant de rĂ©duire les dĂ©lais dâattente et de faciliter la tĂąche aux jeunes prĂ©sentant des projets crĂ©dibles en matiĂšre notamment de crĂ©ation de microentreprises.
On parle de promulgation dâun dĂ©cret interministĂ©riel permettant, selon le responsable de la rĂ©glementation auprĂšs du ministĂšre du Travail, la dĂ©centralisation du pouvoir de dĂ©cision de lâaccĂšs aux crĂ©dits bancaires aux autoritĂ©s locales. Cette nouvelle vision qui consolide lâemploi des jeunes et la lutte contre le chĂŽmage a Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©e, selon la mĂȘme source, lors de la rencontre walis-gouvernement organisĂ©e sur la jeunesse. Faut-il rappeler que le PrĂ©sident Bouteflika a soulignĂ©, dans ce sens, son souci de voir Ă©merger, dans les meilleurs dĂ©lais, de nouvelles propositions en mesure dâaccĂ©lĂ©rer lâemploi des jeunes et diffĂ©rents processus de crĂ©ation des postes de travail.
Et ce, au niveau de tous les ministĂšres de la RĂ©publique, pour faire en sorte que la politique de lâemploi des jeunes soit sĂ©rieusement prise en charge par les pouvoirs publics et le monde du travail. Sur une population active de 8 millions de travailleurs, plus de deux millions de personnes en Ăąge de travailler sont actuellement au chĂŽmage. Les divers dispositifs de lâemploi des jeunes nâont pas atteint les objectifs fixĂ©s en la matiĂšre. Mais la convention signĂ©e en 2007 entre lâAgence nationale de soutien Ă lâemploi des jeunes (ANSEJ) et le Fonds de garantie (FGAR) a fait bouger les choses dans la mesure oĂč ce dernier se porte garant au cas oĂč le jeune promoteur ne rembourse pas son crĂ©dit.
Câest pourquoi il est nĂ©cessaire, dit-on au ministĂšre du Travail et de la Protection sociale (MTTS), de booster ce dispositif de soutien de lâemploi des jeunes par des mĂ©canismes de dĂ©centralisation des dĂ©cisions de lâaccĂšs aux crĂ©dits bancaires.
Un comité de travail interministériel sera incessamment installé entre les deux ministÚres en vue de formuler de meilleures propositions liées aux voies et moyens permettant la mise en place des mécanismes de décentralisation du pouvoir de décisions au profit des instances locales concernées.
Il sera question de recenser et lever les contraintes qui bloquent le financement des projets bancables prĂ©sentĂ©s par des jeunes promoteurs.Offrir aux jeunes la possibilitĂ© de sâinsĂ©rer professionnellement et massivement dans la sociĂ©tĂ© en est lâobjectif poursuivi par la nouvelle politique de lâEtat dĂ©gagĂ©e lors des assises nationales sur la jeunesse. Les jeunes ont besoin dâun nouveau soutien de la part des pouvoirs publics pour accĂ©der aux postes de travail dans le cadre notamment de la crĂ©ation des microentreprises et de lâANSEJ en gĂ©nĂ©ral.
Horizons â Meziane A.
(source ...)
El Annabi - Edition du 10 Janvier 2008
# Administrateur | 09/01/2008 | Actualites
Au mĂȘme titre que le pĂ©trole, qui a franchi pour la premiĂšre fois le niveau symbolique des 100 dollars le baril, l'or, l'une des matiĂšres premiĂšres les plus prisĂ©es sur le marchĂ© des mĂ©taux, a atteint, dans la foulĂ©e de ses sommets rĂ©cents, un nouveau record historique, hier matin, Ă Londres, Ă 876 dollars l'once (33,3 grammes environ). Sur le London Bullion Market, l'once d'or a atteint un prix encore jamais vu, battant son prĂ©cĂ©dent record du 3 janvier Ă 868,89 dollars.
En un an, l'once d'or a progressĂ© d'environ 45%. Le mĂ©tal jaune profite de son statut de bouclier contre l'inflation et son cours suit donc la courbe des prix du pĂ©trole. Cette flambĂ©e de l'or, combinĂ©e Ă l'annonce du dĂ©but de la production de l'or du gisement de Tirek Amesmessa, dans le Hoggar Ă Tamanrasset, ne peut que rĂ©jouir l'AlgĂ©rie. En effet, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a annoncĂ© samedi que les premiers lingots d'or du gisement de Tirek Amesmessa seront produits dĂšs ce mois de janvier. L'annonce a Ă©tĂ© confirmĂ©e le mĂȘme jour par le PDG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane. Ce gisement est, pour rappel, exploitĂ© en partenariat entre la compagnie australienne "Goldmines", qui dĂ©tient 52 % de l'Enor et la compagnie nationale Sonatrach (48%). Ce partenariat entre Sonatrach et l'australienne Goldmines s'inscrit dans le cadre de la nouvelle stratĂ©gie adoptĂ©e par le ministĂšre de l'Energie et des Mines et qui consiste Ă impliquer Sonatrach dans le dĂ©veloppement du secteur minier en AlgĂ©rie, en vue d'intĂ©resser les compagnies internationales Ă s'engager dans la recherche miniĂšre et l'exploitation de gisements. (lire la suite ...)
Le Maghreb - Edition du 9 Janvier 2008
# Administrateur | 09/01/2008 | Actualites
Le Conseil français des investisseurs en Afrique reconnaĂźt la rĂ©ticence des patrons de lâHexagone.
LâAlgĂ©rie offre de trĂšs importantes opportunitĂ©s dâinvestissements pour les opĂ©rateurs Ă©trangers, a constatĂ© le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN-patronat) dans son rapport pour 2008. Analysant la situation algĂ©rienne, le rapport prĂ©sente ses grands Ă©quilibres macroĂ©conomiques dans leur aspect le plus positif. «AprĂšs avoir soldĂ© la quasi-totalitĂ© de sa dette extĂ©rieure, lâAlgĂ©rie maintient le cap sur le plan Ă©conomique», indique le rapport. Ces points forts consistent aussi, selon le mĂȘme document, en lâexistence dâinfrastructures aĂ©roportuaires, de tĂ©lĂ©communications, du droit au travail, de facteurs de production (eau, Ă©lectricitĂ©) et de transports (maritimes, routiers) qui facilitent lâenvironnement des affaires. Le constat Ă©tabli par cet organisme est loin dâĂȘtre une illusion. Bien au contraire, il relĂšve que lâenvironnement des affaires sâest nettement amĂ©liorĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Avec tous les indices Ă©conomiques, lâAlgĂ©rie constitue une opportunitĂ© Ă saisir. Le rapport qui dĂ©veloppe une Ă©tude sur lâensemble de la rĂ©gion, reconnaĂźt la faiblesse des capitaux français dans la rĂ©gion et, en particulier, en AlgĂ©rie. «Les entreprises françaises sont restĂ©es trop timorĂ©es dans leur approche Ă©conomique», constate sans Ă©quivoque le rapport français. Cet aveu vient confirmer, une nouvelle fois, les rĂ©ticences des opĂ©rateurs français Ă investir en Afrique. MalgrĂ© les appels lancĂ©s par le Medef et le gouvernement français, les opĂ©rateurs de lâHexagone hĂ©sitent toujours Ă sâengager. Les visites officielles multipliĂ©es par les responsables français en AlgĂ©rie nâont pas eu lâĂ©cho escomptĂ©. (lire la suite ...)
L'Expression DZ - Edition du 9 Janvier 2008
# Administrateur | 08/01/2008 | Actualites
Au moins quatre grands et nouveaux programmes sont inscrits dans le cadre de la loi de finances 2008. Il sâagit, notamment dâun programme de rĂ©sorption de lâhabitat prĂ©caire, dâun programme pour les nouvelles villes, dâun programme spĂ©cial pour la capitale Alger et enfin dâun programme pour le soutien du prix du lait en sachet. Pour ces programmes, une enveloppe de 1354,5 milliards de dinars a Ă©tĂ© rĂ©servĂ©e dans le cadre de la loi de finances 2008.
La notification des enveloppes budgĂ©taires intervient moins dâune semaine aprĂšs la signature de la loi de finances par le prĂ©sident de la RĂ©publique. Pour le secteur de lâhabitat, le ministre des Finances a indiquĂ©, lors de son intervention devant les reprĂ©sentants des dĂ©partements ministĂ©riels et des wilayas, Ă lâoccasion de la notification officielle des crĂ©dits dâĂ©quipement allouĂ©s aux ministĂšres et aux wilayas pour lâexercice 2008 que le problĂšme de lâhabitat serait rĂ©solu par la construction de 70.000 logements dâici Ă la fin de lâannĂ©e. La rĂ©alitĂ© est ailleurs, 600 baraques ont Ă©tĂ© construites seulement en 2007 et que faire des 40.000 habitations prĂ©caires qui ceinturent la capitale?
Alger bĂ©nĂ©ficie au menu de la loi des finances 2008 dâun programme spĂ©cial, concernant entre autres la rĂ©alisation de la citĂ© administrative dâEL Hamma et la rĂ©novation des vieilles bĂątisses.
De nombreuses habitations exposĂ©es se sont dĂ©jĂ effondrĂ©es comme celles des falaises de AĂŻn Taya qui font la rĂ©putation de la commune, fondĂ©e en 1853. Tout compte fait, les vieilles habitations sont Ă©parpillĂ©es Ă travers le territoire national. Quant Ă la rĂ©alisation de nouvelles villes, Boughezoul et Sidi Abdellah sont inscrites dans le programme quinquennal 2004-2009. Ces villes qui seront rĂ©alisĂ©es nâenregistrent pas les 70.000 logements dĂ©jĂ citĂ©s.
Dans ce contenu budgĂ©taire de la loi de finances 2008, lâEtat soutient le prix du lait en sachet avec une enveloppe de 20 milliard de DA et le maintient Ă 25DA le sachet. Mais jusquâĂ quand?
Le ministre des Finances, M.Karim Djoudi a Ă©galement indiquĂ© que la dette publique interne a enregistrĂ© une nouvelle baisse qui sâĂ©tablit Ă 1050 milliards de DA Ă la fin de 2007 contre 1780 milliards de DA Ă la fin de 2006, ce qui reprĂ©sente 41% de la rĂ©duction annuelle. (lire la suite ...)
L'Expression - Edition du 8 Janvier 2008
# Administrateur | 08/01/2008 | Actualites
LâUNION DES HOMMES DâAFFAIRES ARABES
«On veut des passeports spéciaux»
07 Janvier 2008
Le prĂ©sident de lâUnion des hommes arabes, M.Hamidi El Tabba, a revendiquĂ© la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er des passeports spĂ©ciaux pour les hommes dâaffaires arabes.
«LâUnion veut faciliter les dĂ©placements aux hommes dâaffaires arabes entre les pays arabes et câest pour cette raison que nous avons proposĂ© cette idĂ©e qui sera bĂ©nĂ©fique pour tout le monde.»
Il affirme quâil a eu lâaccord de tous les pays arabes, mais admet que lâapplication de lâidĂ©e nâest pas dâactualitĂ©, car elle a besoin dâĂȘtre suivie.
M.Hamidi estime que cette proposition devrait ĂȘtre prise en considĂ©ration car elle permettra aux hommes dâaffaires arabes de se dĂ©placer dâun pays Ă un autre sans contrainte, y compris par route.
Si cette proposition est adoptée, les échanges commerciaux interarabes et les investissements arabes connaßtront une augmentation exponentielle.
Ce qui permettra, en conséquence, le développement économique arabe.
LâUnion des hommes dâaffaires arabes dĂ©plore le manque de rencontre et de relation entre les pays de lâOrient et le Maghreb en dĂ©pit des opportunitĂ©s offertes.
Cependant, lâUnion reconnaĂźt que durant ces quinze derniĂšres annĂ©es, les pays arabes ont entamĂ© des rĂ©formes Ă©conomiques et juridiques. Ces rĂ©formes ont Ă©tĂ© engagĂ©es dans le but dâattirer les investisseurs directs Ă©trangers, notamment arabes.
M.Hamidi indique que le colloque que lâUnion des hommes dâaffaires arabes a organisĂ© en AlgĂ©rie, cette annĂ©e, a Ă©tĂ© lâun des plus importants concernant les investissements Ă©conomiques dans les pays arabes. Et de prĂ©coniser lâamĂ©lioration des rapports et relations entre lâOrient et le Maghreb arabe afin de permettre Ă ces pays de diminuer leurs factures dâimportation vis-Ă -vis de lâEurope et de lâAmĂ©rique.
«Câest vrai quâil y a des Ă©changes commerciaux entre lâOrient et le Maghreb, mais je dois avouer que câest insuffisant», a ajoutĂ© M.Hamidi. Et de souligner que de par sa jonction entre trois continents, lâAfrique, lâAsie et lâEurope, le monde arabe a une position stratĂ©gique.
En plus, le marchĂ© arabe est vaste Ă lâimage de sa population qui dĂ©passe les 300 millions dâhabitants. Ce qui offre une demande intĂ©ressante au plan Ă©conomique.(source ...)
L'Expression - Edition du 8 Janvier 2008
# Administrateur | 06/01/2008 | Actualites
Transport dans la capitale : En attendant lâamĂ©lioration
Une amĂ©lioration « notable » des conditions et des moyens de transport des voyageurs dans la capitale sera effective Ă partir de lâannĂ©e en cours, selon les propos du directeur des transports de la wilaya dâAlger, Ouzane Rachid, rapporte LâAPS.
Cette amĂ©lioration, qui permettra de dĂ©sengorger le rĂ©seau routier au niveau dâAlger, se fera ressentir par la prochaine mise en activitĂ© du tramway et du mĂ©tro dâAlger, lâachĂšvement de la rĂ©habilitation de la voie ferrĂ©e, la modernisation des trains de banlieue et lâouverture de nouveaux tĂ©lĂ©phĂ©riques, la crĂ©ation dâun centre de contrĂŽle du trafic routier, la rĂ©alisation de 100 nouveaux carrefours Ă©quipĂ©s de feux tricolores, et de six parkings, contribuera Ă©galement Ă la rĂ©alisation de cet objectif.
Le mĂȘme responsable a Ă©voquĂ© lâacquisition de plus de 200 nouveaux bus pour lâentreprise du transport urbain et sub-urbain dâAlger, en plus de lâapport qualitatif et quantitatif de cette nouvelle dotation pour les voyageurs et les passagers qui frĂ©quentent les diffĂ©rentes lignes de la capitale, au nombre de 54, en insistant Ă cette occasion sur la notion de service public assignĂ© Ă cette entreprise. Sâagissant du service qualifiĂ© de « prĂ©caire », assurĂ© par le transport privĂ©, et ce, au su et au vu de tout le monde, M. Ouzane a relevĂ© « quâil a Ă©tĂ© mis en place un systĂšme de contrĂŽle devant permettre aux pouvoirs publics de se pencher sur les irrĂ©gularitĂ©s que prĂ©sentent quelques transporteurs, mais ceci demeure insuffisant puisque certains dâentre-eux profitent de lâĂ©norme demande Ă satisfaire pour se soustraire aux exigences de qualitĂ© ». Abordant la vĂ©tustĂ© des bus privĂ©s qui circulent dans la wilaya, le mĂȘme responsable a soulignĂ© que « câest au contrĂŽle technique de vĂ©hicules de dĂ©finir cet alĂ©a. NĂ©anmoins, on ne peut pas arrĂȘter tous les transporteurs et les bus non conformes, sinon nous pĂ©naliserons davantage les usagers du transport des voyageurs ».
Concernant le dĂ©veloppement et lâamĂ©lioration du transport ferroviaire, le directeur des transports de la wilaya dâAlger a rappelĂ© « lâacquisition de 64 nouvelles rames automotrices Ă©lectriques par la SociĂ©tĂ© nationale du transport ferroviaire (SNTF) en vue de renouveler son parc, et aussi afin dâassurer le transport dans des conditions optimales de confort et de sĂ©curitĂ© ».(dĂ©tail ...)
El Watan - Edition du 6 Janvier 2008
# Administrateur | 05/01/2008 | Actualites
Tata Motors négocie avec Ford la vente de Jaguar et de Land Rover
La dĂ©cision de Ford de retenir le groupe indien Tata Motors comme interlocuteur privilĂ©giĂ© pour la vente des cĂ©lĂšbres marques automobiles Jaguar et Land Rover montre la volontĂ© de lâInde de devenir un acteur de premier plan sur le marchĂ© automobile mondial.
De fait, avec ces deux marques de prestige, Tata pourrait faire un Ă©norme bond technologique et Ă©conomiser des annĂ©es de recherche et dĂ©veloppement, selon les analystes, hier. Le constructeur automobile amĂ©ricain a annoncĂ© jeudi ĂȘtre entrĂ© en « discussion dĂ©taillĂ©e » avec Tata Motors, lâun des bras du tentaculaire groupe indien Tata, prĂ©sent dans des secteurs aussi variĂ©s que le thĂ© ou lâacier. « Etant donnĂ© les ambitions globales de Tata, cet achat est tout Ă fait censĂ© », selon Chirag Shah, analyste chez Emkay Securities. « Sâils veulent Ă©voluer au niveau de Volkswagen ou Audi, ils ont besoin de ce genre dâinvestissements », a-t-il insistĂ©. « Actuellement, les constructeurs automobiles indiens nâont pas les capacitĂ©s technologiques pour concurrencer ces entreprises, ils gagneraient un temps considĂ©rable en achetant ce type de marque. » Une telle opĂ©ration serait un coup de maĂźtre pour cette entreprise familiale aprĂšs lâachat, dans le secteur de la sidĂ©rurgie, du britannique Corus (ex-British Steel) dĂ©but 2007 pour 13,7 milliards de dollars. Ratan Tata, directeur exĂ©cutif du groupe, 70 ans, a toujours voulu faire de lâentreprise familiale un acteur global, et il avait affirmĂ© depuis longtemps que celle-ci allait « Ă©tendre ses ailes bien au-delĂ de lâInde ».
Dans un communiquĂ© rĂ©cent, rappelle lâAFP qui a rapportĂ© lâinformation, M. Tata a espĂ©rĂ© que la transaction avec Ford aboutisse dans les prochaines semaines, tout en reconnaissant que les discussions seront complexes. Selon des annonces de presse, les offres faites pour lâinstant vont de 1,5 milliard Ă 2 milliards de dollars, soit 1 Ă 1,4 milliard dâeuros. Tata a un besoin urgent de nouvelles technologies pour faire face Ă la concurrence de constructeurs Ă©trangers comme General Motors et Renault, qui ont fait de lourds investissements en Inde, afin de sâimplanter sur un marchĂ© local en rapide dĂ©veloppement. Tata Motors, premier constructeur indien de camions, sâest lancĂ© dans la production automobile il y a neuf ans, avec son deux portes break Indica. Ce modĂšle est le seul Ă avoir Ă©tĂ© conçu par lâentreprise jusquâĂ ce jour, tous ses autres produits Ă©tant en fait des dĂ©rivĂ©s de ce Indica. Le titre Tata Motors Ă©tait en hausse de 3,75 points, soit 0,47%, Ă 798 roupies, vendredi aprĂšs-midi, aprĂšs lâannonce de Ford. Selon les analystes, une reprise de Jaguar et Land Rover interviendrait au bon moment pour Tata, les investissements massifs de Ford dans ces deux marques commençant Ă porter leurs fruits.(dĂ©tail ...)
El Watan - Edition du 5 Janvier 2008
# Administrateur | 04/01/2008 | Actualites
RĂ©compenses ou sanctions?
Le 3 Janvier 2008
En moins dâune semaine, lâentreprise AlgĂ©rie TĂ©lĂ©com a connu une sĂ©rie de nominations.
Un vĂ©ritable tohu-bohu sâest installĂ© dans le secteur des tĂ©lĂ©communications en AlgĂ©rie. Des tĂȘtes partent et dâautres arrivent. Limogeage, nomination et installation de nouveaux prĂ©sidents-directeurs gĂ©nĂ©raux ont caractĂ©risĂ© ce secteur ces derniers temps. En effet, en moins dâune semaine, le secteur public des tĂ©lĂ©communications a connu une sĂ©rie de changements Ă sa tĂȘte qui a concernĂ©, plus exactement, trois postes de prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral, en lâespace, seulement, de 6 jours! La derniĂšre modification en date a touchĂ© le fameux groupe dâAlgĂ©rie TĂ©lĂ©com.
Slimane Khiredine, dĂ©sormais ancien patron dâAT, a Ă©tĂ© remplacĂ© officiellement, hier, par Mouloud Djaziri, ancien cadre de cette entreprise. Câest le ministre de la Poste et des Technologies de lâinformation et de la communication (TIC), BoudjemaĂą HaĂŻchour qui a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie dâinstallation du nouveau prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral. Trois jours auparavant, Djaweb, filiale dâAlgĂ©rie TĂ©lĂ©com, a connu une nouvelle nomination Ă la tĂȘte du groupe. M.Ahmed Kehili a succĂ©dĂ© Ă Mme Atif qui Ă©tait Ă la tĂȘte de cette filiale depuis sa crĂ©ation. Idem pour lâopĂ©rateur tĂ©lĂ©phonique, Mobilis. M.Lounis Belharat a Ă©tĂ© nommĂ© prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de Mobilis en remplacement de El Hachemi Belhamedi. RĂ©compenses ou sanctions? Pourquoi autant de changements en un laps de temps aussi court?
Pour M.HaĂŻchour, cette sĂ©rie de nominations est loin dâĂȘtre une sanction. Selon le ministre des TIC, ces changements sont opĂ©rĂ©s afin de donner un nouveau dynamisme Ă son secteur.
Câest ainsi quâil cherche Ă justifier ces bouleversements dans la structure dirigeante du secteur des tĂ©lĂ©communications. Toutefois, il confirme, indirectement, son mĂ©contentement de la politique avec laquelle sont gĂ©rĂ©es ces entreprises. (suite ...)
L'Expression - Edition du 4 Janvier 2008
# Administrateur | 03/01/2008 | Actualites
Les Algériens et le réveillon : Peu de faste pour le nouvel an 2008
Les AlgĂ©riens sont de moins en moins enclins Ă faire des folies pour sâamuser. Le rĂ©veillon est passĂ© comme une soirĂ©e presque banale.
Le froid et la pluie conjuguĂ©s aux craintes sĂ©curitaires expliquent en grande partie cette ambiance timide constatĂ©e durant la nuit du 31 dĂ©cembre 2007 au 1er janvier 2008. Les hĂŽtels de rang international, les grandes surfaces publiques ou les grandes ruelles affichent une atmosphĂšre sans ambiance. Câest le cas dâAlger, connue pour son climat jovial, qui affiche une mine morose sous des crachins de pluie. Une des raisons qui amĂšne les AlgĂ©rois Ă prĂ©fĂ©rer savourer la bĂ»che en famille et partager des moments de convivialitĂ©. En ce qui concerne les grands hĂŽtels de rang international, Ă savoir le Sofitel, le Hilton, le Sheraton, El DjazaĂŻr et le Mercure, le rĂ©veillon 2008 est placĂ© sous le signe de la sĂ©curitĂ© qui a Ă©tĂ© grandement renforcĂ©e. Quant aux prix, ils varient selon les lieux, mais surtout selon que lâon choisit les formules des dĂźners dansants avec ou sans chambre, ou celles des clubs. LâhĂŽtel Hilton, Ă titre dâexemple, propose deux formules : le restaurant Sara oĂč le menu est Ă 12 500 DA par personne, et pour les budgets plus serrĂ©s, il y a le restaurant self-service Tamina oĂč le menu est Ă 4000 DA par personne toujours. Autrement, pour ceux qui prĂ©fĂšrent lâambiance club, lâaccĂšs est Ă 7000 DA et la soirĂ©e sera animĂ©e par deux Dj locaux, Dj Lams et Dj Picasso et un troisiĂšme ramenĂ© tout spĂ©cialement de Londres. Des tarifs qui restent tout de mĂȘme inabordables pour la grande majoritĂ© des AlgĂ©rois, notamment les jeunes. Dâailleurs, une virĂ©e dans le Hilton durant la soirĂ©e du lundi nous fait dĂ©couvrir une atmosphĂšre timide et lâensemble des salons Ă©taient vides. Un ancien agent de cet Ă©tablissement lance dĂ©pitĂ© : « Le temps de lâambiance est terminĂ© depuis 1985. » Le Monument ne dĂ©roge pas Ă cette rĂšgle. A 22h, les halls sont vacants et peu de monde circule. « Rien nâindique que câest un rĂ©veillon. On dirait un jour de semaine », dira Djamel, un jeune Ă©tudiant de Salembier. Les prix pratiquĂ©s pour lâaccĂšs Ă un club varient de 5000 Ă 7000 DA. A lâhĂŽtel Mercure, qui propose une nuit entre 20 000 et 24 000 DA, les couples se comptent sur le bout des doigts. Au centre dâAlger, rue Didouche Mourad, 22h30, la circulation est presque figĂ©e. Amina, en compagnie de sa mĂšre Ă la recherche dâune bĂ»che, avoue : « Je prĂ©fĂšre passer la soirĂ©e en famille et regarder un peu la tĂ©lĂ©vision. En fait, presque une nuit ordinaire. » Dans les cafĂ©s, les gens fuient la pluie pour siroter une boisson et discuter de la hausse des prix des huiles et de la semoule mais aussi de la raretĂ© du lait en sachet et du pain. Les jeunes, eux, continuent leurs polĂ©miques sur les clubs de football et sur les rĂ©sultats du championnat. Pour les autres villes du pays, de Annaba Ă Oran, rien nâa presque changĂ© dans le train-train de la vie quotidienne hormis quelques grands hĂŽtels qui affichent des ambiances chaudes mais usĂ©es. (dĂ©tail ...)
El Watan - Edition du 2 Janvier 2008
# Administrateur | 03/01/2008 | Actualites
Par AFP le 02/12/2008 Ă 17:57
LâAlgĂ©rie a consacrĂ© plus de 18 milliards de dollars au financement du secteur de l'habitat entre 2005 et 2009, a indiquĂ© mercredi le ministre de l'Habitat Noureddine Moussa. « Ce montant englobe plus de 12 milliards de dollars allouĂ©s au financement du secteur de l'habitat et plus de 6 milliards destinĂ©s Ă l'amĂ©lioration de l'environnement urbanistique », a dĂ©clarĂ© le ministre Ă la radio publique.
Selon lui, « c'est la premiÚre fois que l'Etat octroie une enveloppe aussi importante au secteur de l'habitat et de l'aménagement du territoire depuis l'indépendance » du pays en 1962. Le ministre a indiqué que le projet d'un million de logements prévu pour la période 2005-2009 avait enregistré « une avancée notable », précisant que jusqu'en septembre 2007, 370.000 unités avaient été distribuées et plus de 500.000 autres sont en cours de réalisation.
L'Etat avait lancé en 2005 un programme quinquennal de soutien à la croissance économique doté d'un budget de plus de 140 milliards de dollars, prévoyant notamment la construction d'un million de logements d'ici à 2009.
Selon M. Moussa, un projet de loi sur « l'achÚvement des constructions », destiné à contraindre les privés à achever leurs constructions pour mettre un terme au phénomÚne d'altération du tissu urbanistique, sera soumis prochainement au gouvernement.[ détail ... ]
Tout sur l'Algérie - Edition du 3 Janvier 2008
# Administrateur | 03/01/2008 | Actualites
Pour tenter de résoudre la crise de la filiÚre lait, le gouvernement fait appel aux professionnels et aux chercheurs. La majorité des 52 membres du nouveau Comité interprofessionnel du lait (CIL) a été en effet désignée par décret ministériel parmi les producteurs, les chercheurs universitaires et les paysans. Les pouvoirs publics sont représentés avec six délégués, un par chaque ministÚre concerné par le développement de la filiÚre : agriculture, finance, industrie et promotion des investissements, santé, planification et intérieur.
Le CIL est un organe consultatif de l'Office nationale interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL), créé il y a quelques mois, en pleine crise du secteur laitier. Son rÎle principal est de trouver une issue rapide à la crise du lait qui secoue le pays depuis plus d'une année, avec en toile de fond la réduction de la dépendance nationale vis-à -vis de la poudre de lait importée, en favorisant la production de lait cru.
Depuis plus d'une annĂ©e, la filiĂšre lait connaĂźt de grandes difficultĂ©s financiĂšres Ă cause notamment de la forte hausse des prix de la poudre de lait sur le marchĂ© mondial. RĂ©sultat : les prix du lait et des produits laitiers se sont envolĂ©s sur le marchĂ© national. MĂȘme le lait pasteurisĂ© vendu dans des sachets plastiques n'y a pas Ă©chappĂ©, malgrĂ© les subventions de l'Ătat. Le prix du lait en sachet est administrativement fixĂ© Ă 25 dinars, mais sur les Ă©tals des grandes villes, il est cĂ©dĂ© Ă plus 30 dinars alors que son coĂ»t de revient rĂ©el dĂ©passe les 40 dinars, selon les producteurs. Ces derniers demandent au gouvernement de nouvelles subventions pour maintenir le prix du lait en sachet Ă 25 dinars.
Mais les autoritĂ©s peinent Ă mettre en place un dispositif efficace pour subventions le lait destinĂ© aux populations Ă faible revenus et craignent que les aides de l'Ătat soient utilisĂ©s dans la fabrication des produits dĂ©rivĂ©s du lait. L'AlgĂ©rie importe l'essentiel de ces besoins de matiĂšre premiĂšre pour la fabrication du lait pasteurisĂ© et les produits dĂ©rivĂ©s du lait (fromage, yaourt, etc).[ suite ... ]
Tout sur l'Algérie - Edition du 3 Janvier 2008
# Administrateur | 02/01/2008 | Actualites
Faible rĂ©percussion sur le pouvoir dâachat
Le dĂ©but de lâannĂ©e 2008 devait commencer avec une amĂ©lioration tangible du pouvoir dâachat. En plus de lâentrĂ©e en vigueur de la nouvelle grille des salaires des fonctionnaires de lâEtat qui, du reste, ne sont pas tout Ă fait satisfaits, il est prĂ©vu des mesures fiscales au profit des travailleurs Ă bas et moyens salaires.
Des exonĂ©rations et abattements de lâIRG (impĂŽt sur le revenu global) sont donc au programme dĂšs aujourdâhui. La loi de finances a prĂ©vu plusieurs barĂšmes dâabattement. Les salaires se situant entre 9000 DA et 15 000 DA (salaire brut imposable) sont exonĂ©rĂ©s, selon que le salariĂ© est mariĂ© ou cĂ©libataire. Une mesure qui fera certainement plaisir aux fonctionnaires et aux retraitĂ©s qui, pour certains, touchent encore un salaire infĂ©rieur au SNMG. Le gouvernement indique que ces dispositions ont Ă©tĂ© prises en vue dâamĂ©liorer le pouvoir dâachat des mĂ©nages, de sorte que cet avantage touche aussi les travailleurs du secteur Ă©conomique, public et privĂ© non concernĂ©s par la grille des salaires. Mais pour beaucoup dâemployĂ©s, câest â encore â le dĂ©senchantement. « Il est nĂ©cessaire de dĂ©terminer ce quâest un salaire moyen. Est-ce quâun revenu brut de 25 000 DA peut-ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un salaire moyen en pleine flambĂ©e des prix ? », sâest interrogĂ© un employĂ© dans une entreprise privĂ©e. Un salariĂ© qui touche 25 000 DA brut devra ainsi gagner une augmentation de prĂšs de 1000 DA. « Alors que nous fondions quelques espoirs sur cette baisse de lâIRG, nous constatons quâelle reprĂ©sente une amĂ©lioration Ă peine visible de nos conditions de vie », nous dira notre interlocuteur. Dans les faits, les nouveaux taux applicables sont 20, 30 et 35% au lieu de 10, 20, 30, 35 et 40%. Les salaires dĂ©passant les 120 000 DA/an seront tous soumis Ă 35%, au lieu de 40% imposĂ©s auparavant sur les salaires dĂ©passant les 270 000 DA. En clair, plus le salaire est important, moins il bĂ©nĂ©ficiera de la baisse de lâIRG. La rĂ©vision du barĂšme de lâImpĂŽt sur le revenu global (IRG) vise, selon le gouvernement, à « harmoniser » le niveau dâimposition des revenus des personnes et des sociĂ©tĂ©s. (dĂ©tail ...)
El Watan - Edition du 02 Janvier 2008
# Admin | 31/12/2007 | Actualites
Ayant connu une flambée sans précédent, le prix de la semoule baissera à partir du 1er janvier 2008.
LâExĂ©cutif vient, conformĂ©ment Ă la dĂ©cision prise le 18 dĂ©cembre par le conseil du gouvernement, de fixer les prix plafonds du quintal de semoule. Ainsi, le quintal de ce produit sera cĂ©dĂ© dĂ©sormais aux consommateurs Ă 3600 DA pour la semoule courante et Ă 4000 DA pour la semoule extra. Câest ce quâa indiquĂ© un communiquĂ© du ministĂšre du Commerce, rendu public hier. Le dĂ©cret exĂ©cutif fixant le dispositif rĂ©glementaire visant Ă encadrer les prix des semoules issues de blĂ© dur, indique la mĂȘme source, vient dâĂȘtre signĂ© par le chef du gouvernement. Ce dispositif gĂšre de ce fait les diffĂ©rentes Ă©tapes de la commercialisation du produit (de la production Ă la consommation). Le prix du quintal de semoule courante est ainsi fixĂ© Ă 3250 DA, sortie usine, et celui du quintal de semoule « extra » Ă 3500 DA, sortie usine, explique-t-on dans ce communiquĂ©.
Les dĂ©taillants achĂšteront le quintal de la semoule courante Ă 3400 DA et celui de la semoule extra Ă 3700 DA et les revendre aux consommateurs respectivement Ă 3600 et 4000 DA le quintal, avec des marges bĂ©nĂ©ficiaires allant de 200 Ă 300 DA, selon la qualitĂ© du produit. « Ces prix sont applicables, dans les mĂȘmes proportions, aux semoules de blĂ© dur conditionnĂ©es dans des emballages de 25 kg, 10 kg et 5 kg. A titre dâexemple, le prix public du sac de 25 kg est fixĂ© Ă 900 DA pour la semoule courante et Ă 1000 DA pour lâextra », ajoute le mĂȘme communiquĂ©. Ce prix administrĂ© demeure toutefois Ă©levĂ© par rapport Ă celui pratiquĂ© avant cette flambĂ©e et qui Ă©tait de 650 DA pour un sac de 25 kg de semoule ordinaire et 750 DA de semoule extra. Le prix de cession du blĂ© dur par lâOAIC aux semouleries destinĂ© exclusivement Ă la transformation est, ajoute le mĂȘme document, fixĂ© Ă 2280 DA le quintal. « Le diffĂ©rentiel entre le prix de revient Ă lâimportation et le prix de cession du blĂ© dur, entrĂ©e semoulerie, est pris en charge par le budget de lâEtat », souligne encore le ministĂšre du Commerce en prĂ©cisant que lâobjectif de ce dispositif et « de sauvegarder le pouvoir dâachat des consommateur ». Il vise, ajoute-t-on, « Ă contenir les hausses des prix des semoules constatĂ©es depuis la fin du premier semestre 2007 et qui ont atteint des niveaux Ă©levĂ©s grevant ainsi les revenus des consommateurs ».
Afin dâimposer le respect de cette mesure, le gouvernement met en garde les opĂ©rateurs Ă©conomiques concernĂ©s (OAIC, producteurs de semoules, grossistes et dĂ©taillants) contre la non-application des plafonds fixĂ©s.(dĂ©tail ...)
El Watan - Edition du 30 DĂ©cembre 2007
# Admin | 28/12/2007 | Actualites
CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DU SNAPAP POUR LE POUVOIR D'ACHAT.
Ăvaluation du panier de la mĂ©nagĂšre Ă plus de 33 300 DA
Dans quelques jours, une vaste campagne de sensibilisation et dâinformation sur la question du pouvoir dâachat et du niveau de vie des AlgĂ©riens sera lancĂ©e par le Syndicat autonome de la Fonction publique (Snapap), avons-nous appris auprĂšs de son prĂ©sident.
Cette campagne, qui va sâappuyer sur un dĂ©pliant diffusĂ© Ă 50 000 exemplaires, vise Ă dĂ©montrer le rĂ©el niveau de vie des familles algĂ©riennes. Une façon de dĂ©mystifier et de dĂ©montrer que les augmentations de salaires annoncĂ©es par le gouvernement ne sâappuient en aucune façon sur le coĂ»t rĂ©el de la vie aujourdâhui. Notre interlocuteur, en effet, nous a expliquĂ© que des experts Ă©conomistes et financiers algĂ©riens ont, lors dâun sĂ©minaire organisĂ© par le Snapap au mois dâoctobre Ă©valuĂ© le «panier de la mĂ©nagĂšre» avec pour rĂ©fĂ©rence des prix pratiquĂ©s sur le marchĂ© en octobre. Ce calcul qui a Ă©tĂ© fait «de maniĂšre scientifique» situe le coĂ»t du panier pour une famille de 5 personnes autour de 33 329 DA par mois ! Et cela pour toutes les rĂ©gions, sauf le Sud oĂč au contraire, il faut une augmentation de 30%. «Nous avons travaillĂ© avec des experts selon des normes scientifiques, pour montrer quâen tant que syndicalistes, lorsque nous avons dĂ©noncĂ© lâĂ©laboration de la nouvelle grille de salaires en expliquant quâelle ne correspondait Ă rien, quâelle avait Ă©tĂ© confectionnĂ©e Ă la hĂąte pour faire taire les travailleurs, nous avions raison... ! Et que les AlgĂ©riens et les travailleurs se doivent de revendiquer un pouvoir dâachat Ă la hauteur du niveau de vie... Plus grave, en lâespace de deux mois, les prix que nous avions pris en rĂ©fĂ©rence ont encore augmentĂ© !», poursuit le reprĂ©sentant du Snapap. A la lecture du tableau qui dresse plusieurs chapitres, tels que la nutrition, le logement, lâhabillement, la santĂ©, le transport, la scolaritĂ© et les divers, comme la cĂ©lĂ©bration de lâAĂŻd El Adha, etc...
[ suite ... ]Le soir d'Algérie - Edition du 27 Décembre 2007
# Admin | 25/12/2007 | Actualites
Lâimportation dĂ©sormais soumise Ă quotas.
Le marchĂ© du mĂ©dicament pourrait connaĂźtre de sĂ©rieuses perturbations dans les prochains mois. Le systĂšme de quotas imposĂ© par le ministĂšre de la SantĂ© sur les programmes dâimportation risque dâĂȘtre prĂ©judiciable Ă la disponibilitĂ© des mĂ©dicaments. La mesure pĂ©nalisera le malade en premier.
La nouvelle mesure rĂ©glementaire et non notifiĂ©e a surpris plus dâun dans la corporation des professionnels du mĂ©dicament. Les programmes dâimportation dĂ©posĂ©s il y a quelques mois pour les prĂ©visions de lâannĂ©e 2008 et en attente de signature sont soumis dĂ©sormais Ă une nouvelle « rĂ©glementation ». Les opĂ©rateurs en pharmacie sont priĂ©s de retirer leurs programmes prĂ©visionnels et doivent revoir leurs copies en rĂ©duisant les quantitĂ©s et les valeurs dĂ©jĂ prĂ©vues pour que la direction de la pharmacie valide ce programme.
Au moment oĂč le marchĂ© a connu une ouverture sans aucune protection, un systĂšme de quotas vient dâĂȘtre instaurĂ©. Les quantitĂ©s de mĂ©dicaments importĂ©es seront dĂ©sormais rĂ©duites de 50 Ă 30% de ce qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© lâannĂ©e derniĂšre. Le contrĂŽle de la quantitĂ© nâest pourtant pas une des prĂ©rogatives de la direction de la pharmacie qui doit se limiter Ă dĂ©livrer un visa technique, câest-Ă -dire sâassurer de lâenregistrement et du prix du mĂ©dicament. Le service qui vient dâĂ©laborer cette nouvelle exigence, Ă savoir la direction de la rĂ©gulation, a procĂ©dĂ© sur aucune base lĂ©gale.
La direction de la pharmacie sâest contentĂ©e dâinformer les opĂ©rateurs par lâintermĂ©diaire des pharmaciens chargĂ©s de dĂ©poser et de retirer les programmes. « Les pharmaciens chargĂ©s de dĂ©poser et de retirer les programmes ont Ă©tĂ© informĂ©s de cette nouvelle mesure mais sans leur donner dâautres dĂ©tails. Personne ne sait comment cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise et pourquoi. Est-ce que des avenants seront-ils accordĂ©s ? Pour qui seront-ils signĂ©s ? Telles sont les interrogations des opĂ©rateurs en pharmacie. « La rupture de beaucoup de produits est Ă craindre dans les prochains mois », nous dit-on tout en signalant que les dispositions du cahier des charges sont pourtant claires. Lâarticle 20 de lâarrĂȘtĂ© du 6 juin 2005 fixant le cahier des conditions techniques Ă lâimportation des produits pharmaceutiques destinĂ©s Ă la mĂ©decine humaine prĂ©voit la dĂ©livrance dâun visa technique pour les programmes dâimportation. Lâarticle 21 exige, par contre, des opĂ©rateurs dâassurer un stock de produits pour une durĂ©e de trois mois. Ce qui ne sera plus possible si les opĂ©rateurs doivent rĂ©duire leur programme de 50% de ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ rĂ©alisĂ©.
[ Plus de DĂ©tail..]
Quotidien El Watan - Edition du 25 DĂ©cembre 2007
# Admin | 22/12/2007 | Actualites
Algérie: séisme de magnitude 3,9 à l'ouest d'Alger, ni victimes ni dégùts à précisé le CRAG.
Une secousse tellurique de magnitude de 3,9 sur l'échelle de Richter a été enregistrée samedi matin dans la région de Tipasa située 70 km à l'ouest d'Alger, selon le Centre algérien de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) sans faire état de victimes.
# Admin | 20/12/2007 | Actualites
ALGER 19 DĂ©cembre 2007 - Le prĂ©sident de la RĂ©publique, Abdelaziz Bouteflika, a accompli, mercredi matin, la priĂšre de l'AĂŻd El Adha Ă la Grande mosquĂ©e d'Alger parmi de nombreux fidĂšles dans un climat de piĂ©tĂ© et de sĂ©rĂ©nitĂ©. Ont Ă©galement accompli la priĂšre aux cĂŽtĂ©s du prĂ©sident de la RĂ©publique de hauts responsables de l'Etat, des membres du gouvernement, des cadres de l'Etat et des reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile ainsi que des membres du corps diplomatique des pays musulmans accrĂ©ditĂ© Ă Alger. Dans ses deux prĂȘches, l'imam a soulignĂ© que l'AĂŻd El Adha "est l'occasion pour le musulman de perpĂ©tuer le rituel du sacrifice accompli par le prophĂšte Ibrahim qui s'est rĂ©signĂ© avec son fils Ismail Ă la volontĂ© de Dieu le Tout-Puissant".[suite]
# Admin | 19/12/2007 | Actualites
En AlgĂ©rie, si la TVA de 17% nâest pas supprimĂ©e « immĂ©diatement », les cours mondiaux des huiles brutes flambant, les prix des huiles Cevital augmenteront fortement dĂšs janvier 2008.
Un avertissement du P-DG de Cevital, IssaĂąd Rebrab, qui souhaite que le dossier de rĂ©alisation dâune unitĂ© de trituration de graines olĂ©agineuses soit « dĂ©bloquĂ© ».
ChĂ©rif Bennaceur Alger (Le Soir)- Hier au siĂšge de son groupe, le P-DG de Cevital, IssaĂąd Rebrab, a animĂ© une confĂ©rence de presse pour sâexpliquer sur la montĂ©e vertigineuse des prix des produits de large consommation dont lâhuile. Ainsi, IssaĂąd Rebrab a dĂ©clinĂ© toute responsabilitĂ© quant aux augmentations actuelles des prix des huiles vĂ©gĂ©tales sur le marchĂ© national. En affirmant que « lâaugmentation nâest pas le fait des producteurs, encore moins de Cevital ». Mais aussi en dĂ©montrant que les prix pratiquĂ©s par Cevital sont « bien infĂ©rieurs » au prix du marchĂ© mondial. DĂ©monstration : les prix des huiles brutes (matiĂšre premiĂšre) sur le marchĂ© international ont « flambĂ© » entre janvier 2007 et dĂ©cembre 2007. En passant de 605,26 dollars Ă 1035 dollars la tonne pour lâhuile de soja, soit une augmentation de plus de 98%, et en passant de 625 dollars Ă 1300 dollars la tonne pour lâhuile de tournesol, soit une hausse de 100%. A ces prix, il faut ajouter la taxe sur la valeur ajoutĂ©e (TVA), de 17%, et le fret maritime de 65 dollars la tonne. Outre les matiĂšres premiĂšres, dâautres intrants tels les emballages ont subi des augmentations.
MĂȘme sâils ont augmentĂ©, les prix Cevital restent infĂ©rieurs.
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# Admin | 17/12/2007 | Actualites
Hadj - Arafat câest le 17 Dec 2007
A lâaube du 9 Dhou Al Hidja, les pĂšlerins se rendent Ă Arafat oĂč ils devront effectuer un stationnement (wakfa). Ce dernier est considĂ©rĂ© comme le principal rite du pĂ©lerinage selon le hadith du prophĂšte (QSSSL) "le pĂ©lerinage, câest (la station Ă ) Arafat".
Les hadji algĂ©riens, Ă lâinstar de tous les pĂšlerins venus des quatre coins du monde, sâapprĂȘtent Ă accomplir les rites du cinquiĂšme pilier de lâIslam cette annĂ©e 1428/2007 en se rendant aujourdâhui, lundi, 8 du mois Dhou Al Hidja qui coincide avec "Yawm al-Tarwiya", Ă Mina oĂč ils devront passer la nuit.
A lâaube du 9 Dhou Al Hidja, les pĂšlerins se rendent Ă Arafat oĂč ils devront effectuer un stationnement (wakfa). Ce dernier est considĂ©rĂ© comme le principal rite du pĂ©lerinage selon le hadith du prophĂšte (QSSSL) "le pĂ©lerinage, câest (la station Ă ) Arafat".
A Arafat encore, les hadjis rĂ©pondront Ă lâappel dâun seul Adhan pour accomplir les priĂšres du dohr et du asr par rassemblement et raccourcissement (djamaa et qasr), et en deux rakâaat (gĂ©nuflexions). Ils y resteront jusquâau coucher du soleil.
Dans la matinĂ©e du 10 Dhou Al Hidja, correspondant au jour de lâAĂŻd el-Adha, les hadjis reviennent Ă Mina pour y accomplir le rite du rajm (lapidation) aprĂšs avoir collectĂ© les cailloux du rajm Ă Mouzdalifa.
La mission algérienne du Hadj et la Omra assure le transport des hadjis algériens du lieu de résidence à Arafat.
Par : EL MOUDJAHID - Le : dimanche 16 décembre 2007
# admin | 16/12/2007 | Actualites
Algérie: 18 milliards de dollars pour rénover le chemin de fer
ALGER (AFP) â L'AlgĂ©rie va consacrer 18 milliards de dollars pour la rĂ©novation et le dĂ©veloppement du chemin de fer, a annoncĂ© samedi le PDG de la SociĂ©tĂ© nationale des transports ferroviaires (SNTF), Abdelhamid Laalamia.
M. Laalamia a prĂ©cisĂ© Ă la radio que l'Ă©lectrification du rĂ©seau entre Alger et les banlieues est et ouest devrait ĂȘtre achevĂ©e en avril 2008. "Le premier train Ă©lectrifiĂ© fonctionnera en septembre 2008".
La SNTF, qui table sur 80 millions de voyageurs en Algérie à l'horizon 2010, compte rénover son parc roulant par l'acquisition, en 2007 et 2008, de nouveaux trains de marchandises et de voyageurs, avait indiqué fin novembre la directrice des équipements de SNTF, Fatma-Zohra Mahiout.
Les chemins de fer algériens ont déjà acheté 17 autorails fabriqués par le constructeur espagnol CAF pour 102 millions d'euros pour les mettre progressivement en exploitation à partir de janvier 2008, avait-elle précisé.
En outre, l'Algérie a reçu en juillet la premiÚre tranche d'une commande de 30 locomotives construites au Canada, d'un montant global de 82 millions de dollars.
Elle doit recevoir en 2008 64 rames automotrices pour la desserte de la banlieue d'Alger, acquises en Suisse pour un montant de 280 millions d'euros.
# admin | 15/12/2007 | Actualites
Union européenne
Les 27 signent le Traité de Lisbonne
Les chefs dâEtat ou de gouvernement de lâUnion europĂ©enne ont signĂ© jeudi dans la capitale portugaise le "TraitĂ© de Lisbonne" qui remplacera le projet de constitution europĂ©enne. Le TraitĂ© de Lisbonne, approuvĂ© le 19 octobre dernier Ă Lisbonne aprĂšs des mois de trĂšs laborieuses nĂ©gociations, remplace le projet de constitution rejetĂ© par les Français et les NĂ©erlandais en 2005, et devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2009, aprĂšs ratification par les Etats membres. Le Premier ministre portugais, prĂ©sident en exercice de lâUE, JosĂ© Socrates, a dĂ©clarĂ© Ă lâouverture de la cĂ©rĂ©monie que lâEurope sera dĂ©sormais "plus forte pour rĂ©pondre aux dĂ©sirs ardents des citoyens europĂ©ens, pour promouvoir lâĂ©conomie europĂ©enne et pour dĂ©fendre les valeurs europĂ©ennes". Pour sa part, le prĂ©sident de la Commission europĂ©enne JosĂ© Manuel Barroso a estimĂ© "Maintenant, il est temps dâavancer. LâEurope doit relever de nombreux dĂ©fis, tant intĂ©rieurs quâextĂ©rieurs, et nos citoyens veulent des rĂ©sultats", a-t-il soulignĂ©, saluant la naissance dâ"une Europe Ă©largie Ă 27 Etats membres, rĂ©unifiĂ©e autour de la libertĂ© et de la dĂ©mocratie".
Par : EL MOUDJAHID Le : vendredi 14 décembre 2007
# admin | 14/12/2007 | Actualites
La banque française SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale AlgĂ©rie (SGA), qui active depuis 2001, vient dâenregistrer lâouverture de sa 37e agence sur le territoire national, la seconde Ă Constantine, mardi.
En effet, GĂ©rald Lacaze, prĂ©sident du directoire, ainsi que Yacine AbdelmoumĂšne et Mostefa Kermani, respectivement directeur rĂ©gional Est et directeur de lâagence Bellevue, ont procĂ©dĂ© Ă lâinauguration officielle de ladite agence puisque celle de Sidi Mabrouk, la premiĂšre de la wilaya, Ă©tant devenue trop exiguĂ«. En prĂ©sence du premier magistrat de la ville, Abdelhamid Chibane, le prĂ©sident du directoire nâa pas cachĂ© sa satisfaction quant aux rĂ©sultats enregistrĂ©s par lâagence de Sidi Mabrouk, ainsi que celle de Bellevue qui nâest opĂ©rationnelle que depuis trois mois, tout en nous rĂ©vĂ©lant la gestation dâune troisiĂšme agence Ă Constantine. SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale avait, dĂšs son ouverture, acquis un grand nombre de clients issus de la couche moyenne, eu Ă©gard Ă sa politique de crĂ©dit Ă la consommation qui a eu un grand engouement de la part des Constantinois.
# Admin | 13/12/2007 | Actualites
[Aps 13/12/07] ALGER - La semaine culturelle de la Syrie s'est ouverte, mercredi soir, au palais de la Culture Moufdi Zakaria (Alger), dans le cadre de la manifestation "Alger, capitale de la culture arabe 2007".
La cérémonie d'ouverture a été présidée par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi en présence de son homologue syrien, M. Ryadh Naassane Agha et de plusieurs membres du corps diplomatique accrédités à Alger. Mme Toumi avait auparavant inauguré une exposition d'art plastique, de calligraphie arabe et de photographies illustrant les villes syriennes antiques dont Alep et Damas et une deuxiÚme exposition de livres. [suite]
# Administrateur | 08/12/2007 | Actualites
Par : Djamel Kaouane (El Moudjahid, Le : vendredi 07 décembre 2007)
Le PrĂ©sident de la RĂ©publique, M. Abdelaziz Bouteflika, est arrivĂ© hier en fin dâaprĂšs-midi, Ă Lisbonne, pour prendre part au sommet Europe-Afrique qui sâouvre aujourdâhui dans la capitale portugaise.
Ce sommet, le deuxiĂšme du genre aprĂšs celui du Caire (Egypte) en 2000, aura Ă se pencher sur des thĂšmes liĂ©s Ă la paix et la sĂ©curitĂ©, et lâimmigration.
LâĂ©nergie et les changements climatiques, le commerce, les infrastructures et le dĂ©veloppement, ainsi que la gouvernance et les droits de lâhomme figurent Ă©galement parmi les axes de travail du sommet.
Les Chefs dâEtat et de gouvernement europĂ©ens et africains devront adopter, Ă la fin des travaux, une dĂ©claration finale et un plan dâaction devant relancer le partenariat stratĂ©gique entre les deux continents.
# Administrateur | 05/12/2007 | Actualites
source : XINHUA - PĂ©king,China - 2007-12-05 09:09:52
ALGER, 4 décembre (XINHUA) -- L'Algérie et la France ont signé mardi à Alger une convention de partenariat et quatre contrats de coopération, à l'occasion de la visite d'Etat du président français Nicolas Sarkozy.
La convention de partenariat porte sur trois volets, à savoir la coopération bilatérale dans tous les domaines pour une période de dix ans, le développement et l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire et la coopération dans la production cinématographique.
Quant aux quatre contrats, il s'agit de l'extension des contrats gaziers à long terme entre la société algérienne d'hydrocarbures Sonatrach et Gaz de France, la réalisation d'un vapocraqueur éthane à Arzew, dans le nord-ouest de l'Algérie et la construction d'une centrale thermique à Terga, également dans le nord-ouest, ainsi que de l'exploitation et la maintenance du métro d'Alger.
Le président français est arrivé lundi à Alger pour une visite d'Etat de trois jours en Algérie.
Lors de son séjour à Alger, il s'est déjà entretenu avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika et doit également rencontrer le président du Conseil de la Nation (sénat algérien) Abdelkader Bensalah, celui de l'Assemblée populaire nationale Abdelaziz Ziari et le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem.
Il doit par ailleurs se rendre Ă Constantine, une grande ville dans l'est de l'AlgĂ©rie, oĂč il doit prononcer un discours devant des Ă©tudiants.
# Administration | 03/12/2007 | Actualites
PARIS (Reuters) - 02.12.07 | 15h50
Nicolas Sarkozy souhaite que les autorités algériennes appliquent la rÚgle de la réciprocité dans le traitement des demandeurs de visa.
Dans une interview publiée dimanche par l'agence de presse algérienne APS, à la veille de sa visite d'Etat en Algérie, le président français rappelle que les visas de "circulation longue durée" représente le quart des visas accordés par la France aux ressortissants algériens.
"Je veux que ces visas de circulation soient beaucoup plus systématiques pour les personnes qui ne présentent pas de risque migratoire. Je veux qu'ils aient la durée la plus longue possible", déclare-t-il.
Il souligne cependant que l'assouplissement des procédures d'attribution des visas doit se faire "sur la base de la réciprocité, car il ne faut pas voir les choses dans un seul sens, Algérie-France, mais aussi France-Algérie".
"En effet, les hommes d'affaires français ou les experts qui viennent dans le cadre des accords de coopération n'obtiennent que des visas de trÚs courte durée", explique Nicolas Sarkozy. "Je comprends que cette question est en train d'évoluer dans le bon sens et, si c'est le cas, je m'en réjouirai."
La communauté algérienne est la plus grande communauté étrangÚre en France et l'assouplissement des conditions d'octroi des visas est une revendication permanente des Algériens.
Nicolas Sarkozy admet que "tout n'est pas parfait" cÎté français et qu'il "reste encore des progrÚs à faire, notamment concernant les délais de délivrance des visas ou le traitement de certains cas particuliers".
"La biométrie, qui sera introduite en Algérie dans le courant de 2008, devrait permettre une diminution du taux de refus, actuellement assez élevé, grùce à une approche plus personnalisée et donc plus fine des dossiers", estime-t-il.
Il précise qu'il a donné des instructions pour qu'une "attention prioritaire" soit portée à ces problÚmes et que les demandeurs de visa soient traités "avec le maximum de respect et d'humanité" par les autorités françaises.
# admin | 08/11/2007 | Actualites
Pour soutenir le marchĂ© de lâemploi en AlgĂ©rie, le gouvernement va mettre en place une fiscalitĂ© adaptĂ©e en faveur des employeurs.
mercredi 7 novembre 2007.
Tayeb Louh veut relancer le marchĂ© de l'emploi en AlgĂ©rie. (JPEG) En effet, pour encourager les employeurs en AlgĂ©rie, notamment ceux relevant du secteur privĂ©, le dĂ©partement de Louh, Ă travers ce dĂ©cret, propose des baisses des charges parafiscales pouvant aller jusquâĂ 36 %. DestinĂ© Ă maintenir et Ă crĂ©er dâautres emplois, le dĂ©cret a Ă©tĂ© longuement explicitĂ© hier par le ministre du Travail et de la sĂ©curitĂ© sociale. Ainsi, le projet prĂ©voit une baisse de 20 % en ce qui concerne les cotisations de sĂ©curitĂ© sociale au profit de lâemployeur pour tout nouveau emploi crĂ©Ă©. Cette baisse peut atteindre 28 % quand le demandeur dâemploi est employĂ© pour la premiĂšre fois de sa vie, et 36 % lorsque lâemploi a Ă©tĂ© crĂ©Ă© dans le Sud et les Hauts Plateaux. Le mĂȘme dĂ©cret stipule Ă©galement quâil y aura une baisse de 8 % et durant une annĂ©e pour tous les employeurs qui emploient neuf travailleurs et plus qui doublent leur effectifs initiaux, soit un gain de 2 %, ce qui ramĂšne la part patronale Ă 23 % et le taux global Ă 32,5 %...
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