# Administrateur | 15/09/2009 | Astronomie
Le ciel s’assombrit pour l’association Sirius
En hésitant à adopter des règles scientifiques sous prétexte qu’il faut se conformer au hadith « Jeûnez quand vous le voyez et cessez le jeûne quand vous le voyez », la polémique resurgit chaque année. L’habituelle confusion que nous vivons année après année à cette occasion est due à la méconnaissance des données astronomiques de base. Ainsi, on semble privilégier le côté purement théologique aux dépens de la science, dans un contexte de repli identitaire où le recours à un islamo-nationalisme donne aux gens le sentiment d’être dans une certaine authenticité. La conjonction lunaire (naissance de la nouvelle lune) du mois de chaoual aura lieu le vendredi 18 septembre à 19h44 (heure locale), donc le croissant sera bien formé le lendemain, samedi 19 septembre, qui est le 29e jour du mois de Ramadhan. Cependant, sa visibilité dépendra de la latitude du lieu d’observation. Ainsi, le croissant ne sera pas visible à l’œil nu ni même au télescope de nulle part en Algérie du Nord (à moins de 1° au-dessus de l’horizon à Alger lors du coucher du soleil) ni même de la plupart des pays arabes vu qu’il se couchera en rasant l’horizon.
A des latitudes plus basses par contre, il pourra être vu au télescope du Soudan, du Yémen, de Somalie et même de l’extrême Sud de notre pays. Par contre, il sera visible facilement à l’œil nu de l’Afrique australe et d’Amérique du Sud. Selon Sirius, « la situation pour l’Aïd est donc plus compliquée que d’habitude cette année car elle dépendra de quelle règle de fiqh on adopte ». En effet, précise l’association, sur la base de ces données astronomiques, si on se limite à une observation locale à l’œil nu du croissant, celui-ci ne pourra être vu d’Algérie le samedi 19, donc le mois de Ramadhan compterait 30 jours et l’Aïd serait le lundi 21 septembre. Si, par contre, une observation non locale est homologable, c’est-à -dire si l’on prend en considération une observation confirmée du croissant dans les pays musulmans et surtout l’Afrique du Sud, l’Aïd serait alors pour le dimanche 20 septembre.
Notons que le Comité national des croissants a mentionné l’observation du croissant de l’Aïd en Afrique du Sud dans son communiqué sur l’Aïd l’année dernière, donc ceci est dans l’ordre du possible. « Nous insistons cependant que, du point de vue astronomique, l’observation du croissant d’Algérie le 19 septembre est impossible », selon le communiqué. Notons aussi qu’à partir de cette année l’Arabie Saoudite, et les autres pays arabes dans la foulée, acceptent l’observation à l’aide de télescopes comme valide, auquel cas une éventuelle observation au télescope dans les zones de basse latitude des contrées arabes (Soudan et autres) pourrait être la base d’une validation chez nous. Ceci causera cependant un sérieux problème de consistance vu que le télescope n’est pas accepté chez nous comme moyen de validation de l’observation du croissant.
[ via ]
Par Kamel Benelkadi
El Watan, publié le 15 Septembre 2009
# Administrateur | 11/08/2009 | Astronomie
ASTRONOMIE
Une pluie d'Ă©toiles filantes visibles mardi et mercredi soir
La traditionnelle pluie d'étoiles filantes de l'été atteindra son maximum dans la nuit de mardi à mercredi et dans celle de mercredi à jeudi, et devrait permettre de voir jusqu'à une météore par minute là où le ciel est dégagé, a indiqué mardi 11 août l'International Meteor Organization (IMO).
Comme chaque été, la Terre croise, du 17 juillet au 24 août, la trajectoire d'un essaim de poussières laissées par la comète Swift-Tuttle (du nom de ses découvreurs, Lewis Swift et Horace Tuttle, en 1862). Par un effet de perspective, les Perséides semblent toutes provenir d'un même point de fuite, le "radiant", dans la constellation de Persée, d'où leur nom.
Une Ă©toile filante par minute
En pénétrant dans l'atmosphère terrestre, à 59 kilomètres par seconde, ces grains de poussière s'échauffent et se désintègrent. Le phénomène est observable à l'œil nu et ne requiert aucun équipement particulier.
Jusqu'à une étoile filante par minute devrait pouvoir être observée, mais la présence du dernier quartier de la Lune gênera toutefois la vision des perséides cette année, selon l'IMO.
Le pic du nombre d'étoiles filantes devrait être atteint entre 19h30 et 22h le 12 août, mais pourrait également se produire aux alentours de 11h, voire 10h, selon différents experts cités par l'IMO.
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Par Nouvelobs.com avec AFP
nouvelobs, publié le 11.08.2009 | 14:42
# Administrateur | 21/07/2009 | Astronomie
Une Ă©clipse solaire totale aura lieu demain
Une éclipse solaire totale, la plus longue du XXIe siècle, aura lieu demain. Elle plongera dans le noir total deux grands pays du continent asiatique à savoir la Chine et l’Inde.
Ainsi, le 22 juillet à partir de 00h53 GMT, soit 06h23 en Inde, la nuit retombera peu de temps après le lever du jour à l’ouest du pays, puis à l’intérieur d’un corridor long de 15.000 kilomètres, traversant l’Inde, le Népal, le Bhoutan, le Bangladesh, la Birmanie, la Chine et atteindra même les îles méridionales japonaises Ryukyu.
Le Soleil sera complètement masqué par la Lune durant six minutes et 39 secondes dans une zone peu habitée du Pacifique, une durée qui ne sera égalée ou dépassée qu’en 2132.
En Inde, la durée de l’obscurité durera moins longtemps puisque l’éclipse ne sera visible que trois minutes contre cinq minutes pour la mégapole de Shanghai.
Cette éclipse solaire «monstre» pourra être observée par deux milliards de personnes, selon l’astrophysicien américain Fred Espenak, un record dans l’histoire de l’humanité.
[ via ]
Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, publié le 21 Juillet 2009
# Administrateur | 29/03/2009 | Astronomie
NASA
La navette Discovery est rentrée sur Terre
La navette spatiale américaine Discovery avec sept astronautes à bord, s'est posée sans encombre samedi sur une piste du Centre spatial Kennedy, près de Cap Canaveral (AFP)
La navette américaine Discovery a atterri sans encombre, samedi 28 mars dans l'après-midi à Cap Canaveral (Floride), au terme d'une mission de 13 jours dans l'espace.
Le retour sur Terre de la navette et de ses sept astronautes a été retardé d'un peu plus d'une heure en raison de mauvaises conditions météo à Cap Canaveral.
"Ça fait du bien de rentrer à la maison", a déclaré le commandant de Discovery Lee Archambault, par radio depuis la cabine de pilotage.
Nouvel appareil de retraitement des urines
La mission de Discovery a permis la livraison du dernier jeu de panneaux solaires destiné à la Station spatiale internationale (ISS). La navette a acheminé pour 300 millions de dollars (235 millions d'euros) de matériel, notamment ces panneaux solaires qui vont permettre aux occupants de l'ISS d'utiliser son système électrique à pleine puissance.
L'équipage a également livré un nouvel appareil de retraitement des urines pour le système de recyclage de l'eau de l'ISS. Le précédent dispositif livré en novembre par Endeavour a connu des dysfonctionnements à répétition.
Discovery a par ailleurs ramené sur Terre l'astronaute américaine Sandra Magnus, qui a passé 134 jours à bord de l'ISS. Elle a été remplacée par le Japonais Koichi Wakata, parti avec Discovery le 15 mars dernier. (avec AP)
[ source ]
NOUVELOBS.COM | 29.03.2009 | 08:33
# Administrateur | 26/03/2009 | Astronomie
ESPACE - Charles Simonyi vient de décoller de la base russe de Baïkonour (Kazakhstan) à bord d'un vaisseau Soyouz, devenant le premier touriste de l'espace à effectuer un second vol vers les étoiles...
Sixième touriste dans le cosmos, Simonyi, un des pionniers du géant américain Microsoft, a payé cher ce second plaisir spatial. Lui qui avait déjà effectué un vol similaire en avril 2007 pour un prix de 25 millions de dollars, il a cette fois dû débourser 35 millions de dollars. Il restera 12 jours à bord de la station spatiale internationale (ISS) avant de redescendre sur Terre.
Il pourrait aussi être le dernier touriste de l'espace avant longtemps, en raison du doublement prochain du nombre de cosmonautes à bord de la station ISS, ce qui va réduire drastiquement les capacités d'accueil de non professionnels. «C'est le dernier ou l'avant-dernier touriste probablement. Il va y avoir une pause pour un moment» a déclaré le chef de l'agence spatiale russe, Anatoli Perminov, sur la chaîne Vesti 24.
En attendant, Charles Simonyi va en prendre plein les yeux. La fusée s'est arrachée à l'heure prévue ce jeudi après-midi du socle du cosmodrome, situé aux confins des steppes kazakhes, non loin de la mer d'Aral.
Pour ne pas trop devenir ivre d’espace, l’homme d'affaires d'origine hongroise s’est engagée auprès de sa femme Lisa Persdotter, une Suédoise épousée en novembre dernier: ce vol est le dernier, il se consacrera ensuite aux joies de la terre ferme.
[ source ]
Avec agence
20minutes.fr, publié le 26.03.09 à 17h22
# Administrateur | 22/11/2008 | Astronomie
ENDEAVOUR
Une astronaute perd sa trousse Ă outils dans l'espace
L'un des astronautes de l'équipage de la navette spatiale américaine Endeavour qui effectuaient mardi 18 novembre la première des quatre sorties orbitales prévues de la mission a perdu sa trousse à outils dans l'espace, a indiqué la Nasa.
L'astronaute Heidemarie Stefanyshyn-Piper a laissé échapper ce sac dont elle nettoyait l'intérieur et les outils qui s'y trouvaient de la graisse échappée d'un pistolet de lubrification.
Elle venait juste de commencer à travailler sur le mécanisme de rotation d'une des trois doubles antennes solaires de la Station spatiale internationale (ISS), grippée, quand l'incident s'est produit, selon les images en direct retransmises par la télévision de la Nasa.
"Oh, super", a-t-elle lâché.
C'est en nettoyant ses gants de la graisse que le sac à outils a glissé et lui a échappé, perdant avec tous ses outils.
Son compagnon de marche dans l'espace Steve Bowen a un sac à outils identique, qu'il a partagé avec elle.
Nettoyage et lubrification des roulements Ă billes
Le responsable de la sortie orbitale officiellement appelée EVA (Extravehicular Activity) au centre de contrôle à Houston a estimé qu'il y avait suffisamment d'équipements et d'outils pour exécuter toutes les tâches programmées sur le système de rotation de l'antenne solaire (starboard solar alpha rotary joint).
Heidemarie Stefanyshyn-Piper a repris vers 20h33 GMT son travail de nettoyage et de lubrification des roulements à billes qui devaient aussi être retirés et replacés.
Outre ce petit problème qui ne semblait pas trop inquiéter les responsables de la mission, les activités de la sortie orbitale se déroulaient comme prévues.
La perte d'objets à proximité de l'ISS et de la navette peut être dangereuse s'ils viennent heurter ultérieurement les vaisseaux spatiaux et la Nasa les traquent pour les localiser.
Les deux marcheurs de l'espace avaient émergé de la chambre de décompression de la Station spatiale internationale à 18h09 GMT, soit une quarantaine de minutes plus tôt que prévu.
Cette sortie orbitale devait durer en principe un peu moins de sept heures.
Les deux astronautes ont aussi détaché un réservoir vide d'azote se trouvant sur l'ISS pour le placer dans la soute de la navette qui le ramènera sur Terre.
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NOUVELOBS.COM | 19.11.2008 | 09:15
# Administrateur | 01/11/2008 | Astronomie
7ème Salon de l’astronomie populaire : Constantine dans les étoiles
A vrai dire, l’essor pris par l’association constantinoise Sirius depuis sa création en 1996 ne cesse de refléter le professionnalisme au sein de ce groupe passé de la représentation locale à travers des expositions sommaires à l’organisation de rencontres qui attirent des professionnels. Sirius compte élargir sa gamme d’amateurs en organisant cette manifestation. Il est prévu des exposés et des ateliers de travail sur le télescopage astronomique. Sirius veut transcender sa simple vocation de «découvreur» du hilal de chaoual en poussant la lorgnette un peu loin… Faire découvrir le ciel aux amateurs du télescope étant la vocation principale de cette association. «L’astronomie populaire est destinée à toute personne curieuse du monde des étoiles», explique un responsable de Sirius, ajoutant que «l’association renferme en son sein plus de 70 adhérents dont la plupart activent». Ainsi, le 7ème Salon de l’astronomie populaire s’est ouvert jeudi matin au palais de la culture Malek Haddad. Cette manifestation astrale, initiée par Sirius et qui s’étalera sur trois journées, a regroupé plusieurs associations venues de l’étranger aux côtés de celles du pays. La Tunisie, le Koweït et le Bahreïn forment les représentants d’associations arabes aux côtés des deux présences de taille du groupe Antykythera présidé par M. Xénophon Moussas, directeur du laboratoire d’astrophysique d’Athènes, et de la Société astronomique de France (SAF).
Le président de celle-ci, Philippe Morel, n’a pas tari d’éloges à l’égard de Sirius en la qualifiant de «référent de la partie nord du continent africain», indiquant qu’«elle occupe une place importante dans cet espace continental qu’elle domine étant donné le peu d’effort consenti par les pays voisins comme le Maroc et la Libye. En dépit de sa vocation purement universitaire, elle ouvre la voie aux amateurs de galaxies de découvrir les planètes… C’est d’ailleurs le but d’une association de susciter les vocations et aussi les institutions professionnelles qui ne peuvent organiser ce genre de rencontres». S’agissant de sa société, il dira : «Forte d’une adhésion de plus de 2 200 membres à travers le monde, et dont le Brésil en occupe une partie dominante, la SAF, l’une des anciennes sociétés astronomiques de France, fondée en 1887 par Camille Flammarion, constitue actuellement une partie intégrée au monde spatial français. En d’autres termes, la passion de la conquête visuelle des comètes et autres systèmes solaires est passée au stade de la concertation professionnelle puisque les résultats obtenus par notre organisme sont pris en compte par les officiels.» La SAF continue d’explorer l’univers après la découverte de plus de 300 planètes extrasolaires depuis 1995. «L’architecture de l’univers s’articule sur sa forme que nous essayons de… définir.» Ce serait évidemment l’exploration du «cosmos» dans ce cas et ce, vu le facteur vitesse de la lumière qu’on ne peut dépasser. Du moins la SAF, dont le slogan est «une passion… l’astronomie», affiche sa détermination à initier les amateurs de voyages. Le périple simple requiert des yeux et une paire de jumelles pour faire de «la photométrie cométaire», expliquera notre même interlocuteur.
Pour sa part, l’exposant grec remonte la machine astronomique dans le temps en se référant aux calculs toujours de mise de «l’ordinateur Antykythera» qui porte le nom de l’île où il a été trouvé en 1900. « Cet outil a permis le calcul “analogique” de la position du Soleil et de la Lune, les phases de la lune pendant le mois. Il a permis également des calculs approximatifs à ceux réalisés par Kepler. Comme il éclaire sur les éclipses du Soleil et de la Lune », a relaté
M. Xénophon qui précise toutefois que «cette machine est actuellement exposée au musée d’Athènes. Elle sert d’exposé éducatif aux jeunes amateurs de cette science. Les manuels inscrits sur le bronze de ce “robot” contiennent la position des planètes», précise encore l’invité du salon. Le Koweït, qui fait de l’astronomie une institution à part entière, est venu illustrer de son côté son «science club». Selon la directrice Mona Anbur, l’astronomie de son pays est chapeautée par cette association centrale regroupant plus de 200 adhérents membres.
«Contrairement à l’Algérie qui compte beaucoup d’associations réparties à travers son territoire, au Koweït un seul organisme régit l’astronomie. On est subventionné par le ministère du Travail et autres dons provenant des entreprises privées.» Ses activités principales portent sur « l’initiation éducative au profit des plus de 8 ans, la présentation des renseignements aux services du gouvernement et la participation dans la recherche scientifiqu ».
Les associations de l’Algérie profonde tisseront autant de liens pour s’imprégner des avancées effectuées dans cet aria. En somme, la passion pour le ciel gagne du terrain à Constantine par le biais de Sirius. Dès lors, il n’est plus permis de dissocier « les amateurs du cosmos » et « les professionnels du domaine ». Surtout lorsqu’on apprend que la lunette utilisée par la SAF est identique à celle placée actuellement à l’observatoire de Paris. L’autodidacte Camille Flammarion ne serait pas mort mais simplement naviguant sur une comète… Fly me to the Moon est désormais possible de fredonner… avec les associations astronomiques populaires.
[ source ]
Par Nasser Hannachi, correspondant Ă Constantine
La Tribune, Ă©dition du 1er Novembre 2008
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