# Administrateur | 04/09/2009 | Cinema
Pour les créateurs, l'avenir se dessine en 3D
CINEMA - En plus du très attendu «Avatar» de James Cameron, les projets se multiplient...
Le XXIe siècle sera celui du cinéma en relief ou ne sera pas. Jeffrey Katzenberg défendait déjà cette idée en 2007, à la sortie de Shrek 3.
Grands noms
« Offrir un spectacle supplémentaire est la seule façon de convaincre le public de revenir dans les salles, au lieu de regarder des films piratés », nous avait alors déclaré le patron de DreamWorks.
Depuis, tous les autres studios hollywoodiens lui ont emboîté le pas. Pour des films d'animation ou d'horreur essentiellement. La plupart des grands noms du 7e art s'y intéressent : Peter Jackson et Steven Spielberg pour Tintin, Tim Burton pour Alice au pays des merveilles...
« Avatar »
Là où ça bloque, c'est plutôt du côté des infrastructures de diffusion. Aujourd'hui, Destination finale 4 et Là -haut sont parfois contraints de partager les mêmes salles, faute d'écrans 3D disponibles! Les cinémas s'équipent pourtant à la vitesse de l'éclair, en vue de la sortie de L'Etrange Noël de Scrooge ou d'Avatar, le prochain film de James Cameron qui promet de révolutionner la 3D.
L'investissement est coûteux et le matériel pas toujours très fiable, comme certains ont pu le constater cet été, mais le format numérique est un bon investissement, car il permettra de diffuser aussi des concerts et des événements sportifs.
Technologie pertinente
Pour que le relief soit, comme le prédisait Katzenberg, « une révolution comparable à l'avènement du parlant ou de la couleur », il faudra encore que les films soient à la hauteur, et la technologie pertinente. « Ce doit être un atout artistique, et non pas un procédé digne d'une fête foraine, prévient John Lasseter. Le relief doit dépasser le stade du gadget ».
Le créateur de Pixar envisage quand même de ressortir en 3D plusieurs vieux dessins animés Disney, afin de les faire découvrir à un nouveau public.
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Par 20 Minutes
20minutes.fr, publié le 04.09.09 à 12h56
# Administrateur | 24/08/2009 | Cinema
« C’est grâce au public et aux téléspectateurs que j’évolue... »
Vous revenez, durant ce Ramadhan, avec Djemai Family 2, une deuxième « saison » encore mieux élaborée voire ambitieuse. Appréhendez-vous la routine qui s’installerait ?
Exact ! C’est toujours, l’appréhension, le souci et la hantise de faire moins bien qu’avant. J’ai toujours eu peur de cela. Du coup, on est sous pression pour faire mieux. Je ne peux prétendre à être juge et partie et dire : Djemai Family 2 sera mieux. Cependant, il y a eu un travail énorme dans ce sens. Les gens nous le diront. J’espère qu’il aura un impact populaire. Il ne faut pas oublier que Djemai Family 1 était une création, c’est-à -dire que le concept existe déjà de par le monde mais personnages et leurs histoires algériennes et sympathiques ont été créés. Salah, le chaufeur diabétique, Meriem, psychologue et femme au foyer, Sara… Chacun son « character » (rôle). L’an dernier, on n’a pas eu la chance d’être diffusé en prime-time. C’était un handicap. Mais les deniers jours du Ramadhan étaient en notre faveur. Hamdoullah ! Ce n’est que justice rendue.
C’est une suite logique mieux pensée…
Oui, Djemai Family 1 et 2, l’une n’annule pas l’autre. C’est une continuité logique. C’est la suite logique de la vie des Djemai. Je pense que tout le monde dans sa vie veut évoluer. Donc on a voulu faire raconter des histoires aux acteurs, les membres de Djemai Family. Et cette année, on a été un peu plus « fou ». C’est-à -dire, on a crée des histoires et même intériorisé les extérieurs.
Comme le café du quartier…
Oui, pour aérer l’atmosphère, nous avons créé des décors en plus. Comme Le Café de Azouz. Le petit café du quartier tenu par Kamel Bouaâkaz (Azouz) et le cabinet médical de Sara qui est devenue médecin.
Un lieu de vie…
Un lieu où l’on peut avoir aussi d’autres sujets extra-Djemai Family. Le texte, le dialogue, les échanges sont votre cheval de bataille. Vous ne voulez pas tomber dans le texte « cheap »… Le travail du texte est mon souci majeur. Peut-être que c’est mon défaut, j’en sait rien. Je ne peux pas réaliser un film ou un sitcom si je ne m’imprègne pas du texte et ne m’impliqué pas dedans avec les scénaristes. Ce sont des séances interminables de travail. On écrit, réécrit, fait et refait, tourne et retourne des choses et ce, pour aboutir à un résultat satisfaisant.
L’écriture du texte est un travail d’équipe. Vous êtes plusieurs scénaristes sur Djemai Family...
On est trois. C’est-à -dire deux scénaristes, Oussama et moi-même. Oussama est un jeune assistant sur Djemai Family et c’est quelqu’un qui a beaucoup d’idées. Donc, on écrit ensemble. Et Mohamed Cherchal qui est un très bon dialoguiste que j’ai découvert. Et d’ailleurs, il nous soulage et allège en matière de dialogue. Si on dit : on est en train de se professionaliser, c’est un peu prétentieux. Mais on peut dire qu’on se structure dans ce sens. Après avoir écrit une histoire, le dialoguiste nous donne son avis sur les échanges verbaux et puis j’interviens quant à leurs éventuelles corrections ou encore amélioration.
On dirait que Djaâfar Gacem aborde le sitcom sérieusement comme si c’était un film…
J’essaie de réfléchir. Quand je regarde les sitcoms marocains, tunisiens ou autres, je me dis que le téléspectateur algérien est beaucoup plus exigeant. Il est parabolé, il zappe sur les chaînes arabes ou anglo-saxonnes. Donc, moi, réalisateur, je dois lui donner plus. Et puis la production maghrébine et arabe est de bonne qualité. Il ne faut pas être paternaliste avec le téléspectateur algérien. Laissons-le choisir ! Je me bats pour cela et pour un travail conséquent. J’estime que c’est grâce au public et aux téléspectateurs que j’évolue. Les avis du public m’intéressent pour découvrir les faiblesses et améliorer le produit. Et les forces sont l’éxigeance, le choix, l’actualité, l’image, le son… Et puis, cette envie de diversifier, de donner un peu de rêve… Bien sûr, personne n’a la maison de Djemai. Pour répondre à certains, la plupart des gens ne m’ont jamais taxé d’élitiste où de travailler pour une élite.
Vous ne faîtes pas une caricature de la famille algérienne…
Du tout ! On peut faire de la caricature dans certains sujets de Djemai (Family). La famille algérienne à l’instar de Djemai Family communique. Entre le père et ses enfants, la femme et le mari… C’est beau ! C’est ce que j’ai vécu avec mes parents à Alger. Donc, on essaie de combattre un peu l’obscurantisme, certaines visions venant d’ailleurs qu’on n’a pas connues. Certaines analyses du comportement familal qui a changé depuis 20 ou 30 ans. Je me dis : non, la Famille Djemai est un combat à travers l’humour. C’est un combat d’une société, une image, un modèle, une communication. Les fenêtres (de Djemai Family) sont joyeuses parce que je ne veux pas qu’elle soient barreaudées.
Un îlot d’espoir, un hâvre de paix…
Voilà ! Une famille qui est gaie. Et même dans ses problèmes, on peut vivre dans une ambiance sereine et de joie. Quand on regarde la famille Djemai en Egypte, en Syrie, au Maroc ou ailleurs, même si l’on n’a rien compris, avec le son et l’image, l’on sera obligé de comprendre et aimer. J’estime que cela se fera avec la force des productions de qualité que l’on s’imposera. Mais avec le temps, si les gens aiment, ils seront obligés de comprendre. C’est ce qu’on a fait pour eux. Eh bien, qu’ils comprennent ce que nous faisons. Si jamais, on leur plaît. Il faut leur plaire par contre.
Ce qui est méritoire, c’est que vous avez donné leur chance à de jeunes comédiens donnant la réplique à ceux chevronnés …
Bien sûr qu’il faut leur faire confiance !
Comme Mohamed Bouchaib qui a crevé l’écran dans Mascarades…
Mohamed Bouchaib, un comédien qui cartonne. Un « gars » qui a été découvert sur Nass M’lah City2. Pour moi, c’est un artiste dans l’âme. Franchement, c’est quelqu’un qui pourra aller très loin.
Qu’en est-il de votre projet de film sur les Harragas ?
Oui, c’est un sujet toujours d’actualités. C’est vrai que le scénario est finalisé et les contrats signés. C’est moi qui mets beaucoup plus de temps. Car je veux faire un bon film. Donc, je prends mon temps pour étudier, voir et peser les choses. J’étais occupé avec Djemai Family. Cependant, Djemai Family, la version film sera tourné après le Ramadhan et sera diffusé vers l’Aïd El Adha.
Vous voulez toujours faire bouger les choses notamment dans le cinéma...
Je pense que l’Algérie doit d’abord bouger à travers les médias lourds, donc de par les canaux de télévision. C’est à partir de là qu’il faut débuter. Il ne faut pas commencer par l’inverse. Il faut d’abord élaborer des programmes de qualité. Le pays a besoin de fiction-télé. Il va falloir d’abord accrocher en télévision et après commencer à faire du cinéma. Et par conséquent, aller aux salles de cinnéma en famille.
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Par K. SmaĂŻl
El Watan, publié le 24 Août 2009
# Administrateur | 12/08/2009 | Cinema
Chronique de la vie montréalaise à la télévision algérienne
Il raconte, loin des clichés idylliques que véhiculent certaines émissions, la « vraie » vie des Algériens du Canada. « C’est l’histoire des famille algériennes qui vivent au Canada. Le feuilleton met en avant le changement qui affecte le comportement des gens quand ils changent de pays et donc de lois », explique Brahim Ameur. Tout y passe : amour, pression sur la cohésion familiale, délinquance...
Au Casting on trouve : Abdelaziz Guerda, Fawzi Saichi et les chanteurs Hakim Salhi et Mourad Djaafri pour les plus connus en Algérie et Djamel Lahlou et Cheb Faycel de Montréal. La direction photo a été confiée au maître Allel Yahiaoui. Une deuxième partie de 34 épisodes est prévue pour ce feuilleton tourné à Montréal. Sa concrétisation dépendra de la suite que lui donnera la télévision publique.
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Par Samir Ben
El Watan, publié le 12 Août 2009
# Administrateur | 06/08/2009 | Cinema
Alyssa Milano : mariée dans quelques jours !
L'actrice américaine Alyssa Milano, 36 ans, devrait épouser l'agent artistique David Bugliari avec lequel, elle s'était fiancée en décembre de l'année dernière.
Selon plusieurs sources proches du couple, les amoureux s'uniront le samedi 15 août, dans une propriété privée du New-Jersey.
Aucune information n'a transpiré sur la cérémonie mais Pure People, comme d'habitude, vous tiendra au courant du moindre détail, le moment venu.
L'héroïne de Madame est Servie, Charmed, Melrose Place... avait été mariée à Cinjun Tate, en 1999, l'espace de 11 mois. Erreur de jeunesse ?
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purepeople, publié le 06 Août 2009
# Administrateur | 31/07/2009 | Cinema
CINEMA
Liste des 24 films en compétition officielle à Venise
La liste des 24 films en compétition, à l'exception d'"un film surprise", en compétition officielle à la Mostra du cinéma de Venise du 2 au 12 septembre:
# Administrateur | 30/07/2009 | Cinema
La bande-annonce d'« Heroes » saison 4... Des nouvelles des « Frères Scott »...
TELEVISION - Toute l'actualité des séries d'ici et d'ailleurs...
Le suicide en série
La chaîne de télévision américaine FX a commandé dix épisodes de « Failure to Fly » à Eric Schaeffer et Jill Franklyn. La série, qui aura pour thème principal les réunions de soutien pour les personnes ayant tenté de se suicider, est prévue pour 2010. Les producteurs sont actuellement en quête d’acteurs.
Une fin spéciale pour « P.J »
Bruno Wolkowitch reviendra dans quatre épisodes de la dernière saison de « P.J », avant que la série ne s’arrête définitivement.
SPOILER : Les scénaristes expliquent son rôle: « Ces épisodes se passent en 1995, au moment où Vincent Fournier arrive dans la brigade pour un mois d'intérim. On raconte pourquoi il va y rester ».
Deux séries renouvelées aux USA
« Royal Pains » a été reconduit pour une seconde saison, tandis que « Burn Notice » pourra en entamer une quatrième. Les deux séries ont réuni plus de 7 millions de téléspectateurs le 9 juillet, ce qui a encouragé la chaîne USA Network à poursuivre les aventures de Hank Lawson et Michael Westen.
Un avant-goût d’ « Heroes »
Le Comic-Con a révélé aux fans de la série la bande-annonce de la saison 4. Parmi les nouveautés, on retrouve dans le casting Robert Knepper, le méchant T-Bag de « Prison Break ».
La vidéo, c’est ici
Des révélations sur la saison 7 des « Frères Scott »
Deux photos du tournage de la saison 7 ont été mises en ligne sur le Twitter de la série. La première montre le personnage de Brooke embrasser fougueusement Julian, tandis que la seconde est celle d’une petite fille métisse. La saison sera diffusée sur CW, le 14 septembre. D’ici là , les fans peuvent se délecter des clichés du tournage, publiés eux aussi sur Twitter.
Enfin, le réalisateur a recruté plusieurs acteurs pour dynamiser l’intrigue, dont India de Beaufort, Robert Buckley, Shantel VanSanten et Jana Kramer.
SPOILER : India de Beaufort incarnera Miranda Stone, la nouvelle directrice de « Red Bedroom Records ». Robert Buckley sera l’agent de Nathan, Shantel VanSanten jouera Quinn, la seconde sœur d’Haley, et Jana Kramer incarnera Alexis, l’égérie de la collection de vêtements de Brooke.
« Lost »: découvrez le Projet Dharma
Damon Lindelolf et Carlton Cuse, les producteurs de la série, ont annoncé le retour de Ian Somerhalder, interprète de Boone, dans la saison 6. Cela fera deux projets pour le comédien, qui joue également dans la série « The Vampire Diaries », diffusée sur la chaîne américaine CW dès la rentrée. Parallèlement à cette annonce, la chaîne ABC a mis en ligne une web-série consacrée au Projet Dharma, abordé au début de la deuxième saison.
En France, les fans pourront découvrir la saison 5 sur TF1, dès le 19 août.
Des mouvements Ă Wisteria Lane
Le site « The Insider » a confirmé le retour de Jesse Metcalfe dans la saison 6 de « Desperate Housewives ». Le jardinier de Gabriel Solis, John Rowland, devrait apparaître dans deux épisodes. La diffusion de la saison commence le 27 septembre sur la chaîne américaine ABC. Par contre, Shawn Pyfrom, qui joue le fils de Bree Van De Kamp, a décidé de diminuer ses apparitions dans la saison 6, pour « se consacrer à d’autres projets ».
« The Prisoner » dévoilé
Un trailer de la future mini série a été projeté au Comic-Con de San Diego. Dans ce remake, Jim Caviezel reprend le rôle de Numéro 6, interprété par Patrick McGoohan dans la série initiale de 1967. Les six épisodes arriveront sur les petits écrans américains en novembre, sur la chaîne câblée AMC.
« Dollhouse » saison 2: Whedon choisit ses chouchous
D’autres acteurs fétiches du réalisateur Josh Whedon rejoindront Eliza Dushku et Amy Acker dans la seconde saison de « Dollhouse ». Parmi eux, Alexis Denisof, qui jouait Wesley dans « Buffy contre les Vampires », et Felicia Day. Summer Glau pourrait aussi faire partie de l’aventure, après l’annulation des « Chroniques de Sarah Connor », auxquelles elle participait.
Une nouvelle tête dans « Les Experts Manhattan »
Sarah Carter, que l’on a pu découvrir dans « Shark » et « Numb3rs », arrive dans la franchise Elle incarnera une jeune diplômée de l’école médico-légale.
Steven Spielberg annonce son casting
Le réalisateur va se lancer dans le tournage d’une série pour la chaîne américaine TNT. Si le projet n’a pas encore de nom, l’épisode pilote a déjà son scénario et son casting. Ainsi, Noah Wyle, alias « Docteur Carter » dans « Urgences », le jeune Maxim Knight, Moon Bloodgood, Jessy Schram et Seychelle Gabriel joueront un groupe de survivants qui tente de lutter contre des extraterrestres envahisseurs. La date de tournage n’a pas encore été communiquée.
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Par LH
20minutes.fr, publié le 30.07.09 à 12h13
# Administrateur | 21/07/2009 | Cinema
Cinéma : Oran, capitale du cinéma arabe du 23 au 30 juillet.
Oran s'apprête à accueillir dès jeudi la 3ème édition du festival international du film arabe, un événement qui la consacre capitale du cinéma arabe sept jours durant.
Avec cette 3ème édition, le tapis rouge sera déroulé avec un programme riche et varié mettant en lice 12 films dans la catégorie longs-métrages, 15 courts-métrages et 6 autres oeuvres qui seront projetés en hors-compétition.
Cinéphiles ou simples spectateurs pourront ainsi approcher pour voir ou revoir de visu de nombreuses stars algériennes et étrangères, dont des icônes du cinéma arabe à qui ils voudront serrer la main ou prendre une photo à leurs côtés, juste pour le plaisir.
Un séminaire de deux jours ayant pour thème "le cinéma arabe, entre les visions classique et moderne" sera animé par plusieurs spécialistes les 27 et 28 juillet au Royal Hôtel d'Oran.
Une autre réunion poursuivant le même objectif, en l'occurrence celle des présidents des festivals du cinéma arabe est programmée avec, au menu, une discussion autour du projet de mise sur pied d'une charte déontologique spécifique à l'organisation des festivals cinématographiques, une quinzaine de participants de différentes nationalités ayant confirmé leur présence à Oran dans ce cadre.
Les médias participeront à un concours initié à cette occasion pour récompenser la meilleure critique, la Plume d'Or, avec un prix substantiel de 5.000 dollars.
Selon les organisateurs, 10 candidatures à la Plume d'Or ont été enregistrées, 3 journalistes nationaux et 7 de représentants des médias d'autres pays arabes.
Environ 300 participants sont attendus au festival où ils seront d'abord conviés à la cérémonie d'ouverture prévue jeudi 23 juillet au Théâtre régional (TRO) qui porte le nom de feu Abdelkader Alloula (1929-1994), artiste algérien auquel un hommage sera rendu à titre posthume en signe de reconnaissance pour la qualité de son parcours artistique.
Deux autres personnalités culturelles arabes seront également honorées à cette occasion pour leur talent et génie créatif, à savoir le réalisateur palestinien Rachid Mechahraoui et l'actrice égyptienne Yousra.
Le cinéaste Rachid Mechahraoui, qui préside le jury d'évaluation des longs-métrages en compétition à cette édition, proposera au public du festival son dernier-né, "L'anniversaire de Leila" qui a déjà remporté une dizaine de prix à travers le monde et qui sera projeté à Oran en "hors-concours".
A travers Rachid Mechahraoui et d'autres cinéastes palestiniens telles Annemarie Jacir et Cherine Debs, en lice toutes les deux pour l'Ahaggar d'or du long-métrage avec deux films intitulés respectivement "Le sel de cette mer" et "America", les organisateurs ont tenu à marquer cette édition en la dédiant au peuple Palestinien et au combat qu'il mène pour se libérer du joug colonial israélien.
Des courts-métrages de réalisateurs palestiniens figurent également au menu de cette manifestation qui sera marquée, en outre, par des projections d'autres films chaque soir en plein air (ciné-bus), sur les grandes places publiques d'Oran et de différentes wilayas de l'Ouest du pays.
Selon les observateurs, ce festival constitue une opportunité pour la mise en relief du 7ème art algérien et de la persévérance des intervenants du secteur à l'instar du cinéaste Ahmed Rachedi qui est, lui, en compétition avec son nouveau long-métrage "Mustapha Benboulaïd", ou d'Abdelkrim Bahloul qui participe, pour sa part, avec une projection en avant-première mondiale de son film "Voyage à Alger".
L'intérêt de l'assistance est porté dans ce même contexte vers la présence espérée de figures célèbres telle la libanaise Haifa Wahbi qui fait son entrée à l'écran avec un rôle qui contraste fortement avec sa réputation de chanteuse sulfureuse, interprété dans "Doukan Shehata" (la boutique de Shehata), du réalisateur égyptien Khaled Youcef, en compétition au festival.
L'Egypte participe avec deux autres longs-métrages, "Khaltet Fouzia" de Majdi Ahmed Ali et "Mécano" de Mahmoud Kamal.
Dans cette même catégorie en lice pour l'Ahaggar d'or, figurent également les films syriens "Leil Touil" de Hathem Ali et "Ayam Edhajar" (jours d'ennui) de Abdellatif Abdelhamid qui décrocha l'Ahaggar d'Or de la 2ème édition avec "Kharidj Ettaghtia" (Hors Zone), "Casa Negra" du réalisateur marocain Noureddine Lakhmari, " Ciné Citta" du Tunisien Brahim Latif, et "Daira" signé Nouaf El-Jounahi des Emirats arabes unis.
Le jury pour l'évaluation des longs-métrages que préside Rachid Mecharaoui est également composé de grands noms du cinéma et de la critique tels Ouassini Laaraj, Kelthoum Bourenaz, Nabila Abid, Ouaha Eraheb, Meriem El-Ghamedi Mohamed et Mustapha El-Mesnaoui.
Le second jury (couts-métrages) est présidé quant à lui par l'écrivaine libanaise Claudia Marachalian assistée de Khadouja Sabri, Abderrahmane Nejdi, Ahmed Fayek Hamza et Rym Takoucht.
La remise des prix aux lauréats du festival est prévue lors de la soirée de clôture, le 30 juillet au Théâtre de verdure Chakroun-Hasni, agrémentée par un concert de raï moderne qu'animera un des chantres du genre, cheb Bilal, au bonheur de ses fans et du large public qui aura assurément pris autant de plaisir à assister, deux jours auparavant, le 28 juillet, au concert de la chanteuse libanaise Najoua Karam.
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Par APS
La Tribune, publié le 21 Juillet 2009
# Administrateur | 04/06/2009 | Cinema
David Carradine, le Bill de « Kill Bill » est mort
CINEMA - Cette star du Kung Fu avait 73 ans...
Causes incertaines
Son agent a confirmé son décès, dont on ne connaît pas pour le moment les causes avec certitude. Mais selon The Nation, il s'agirait d'un suicide par pendaison. Ce serait la femme de chambre qui l'aurait trouvé, ce jeudi matin à 10h, heure locale, à demi-nu dans sa suite, avec une corde autour du cou, de ces cordes qui permettent de tirer les rideaux aux fenêtres.
Interrogé par la BBC, Chuck Binder, son agent, s'est dit choqué: « Il était plein de vie, et voulait tout le temps travailler... Un grand homme! »
Filmographie Ă rallonge
Né à Los Angeles le 8 décembre 1936, l'acteur a tourné dans un nombre hallucinant de films et séries, dont « Boxcar Bertha » et « Mean Streets », sous la direction de Martin Scorsese, « L'Oeil du serpent » d'Ingmar Bergman, ou « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette » de Jean Yanne. Et surtout, un rôle remarquable et remarqué dans la série « Kung-Fu, la légende continue », créée dans les années 70, où il interprétait le maître en arts martiaux Kwai Chang Caine alias « Petit scarabée », ou encore « Shane ». Vingt ans après, il reprendra ce rôle dans «Kung Fu: la légende continue», dont plus de 60 épisodes seront diffusés au milieu des années 1990.
En outre, il a aussi incarné le chanteur folk Woody Guthrie pendant la grande dépression dans « En route pour la gloire » en 1976, qui lui avait valu une nomination aux Golden Globes. Mais très vite, les drogues et l'alcool ont eu raison de sa carrière. Jusqu'à ... une forme de résurrection cinématographique, en jouant Bill dans « Kill Bill » de Quentin Tarantino (2003 et 2004). Son plus bel exploit peut-être.
« Il a fallu attendre que Tarantino le remette sur le devant de la scène pour qu’on se souvienne que David Carradine est un excellent acteur, écrit le site spécialisé nanarland.com. Parce qu’il faut bien avouer qu'il a enquillé un nombre tellement incommensurable de nanars flamboyants et de bouses honteuses qu’on avait fini par oublier à quel point ce type pouvait être (bien dirigé) une véritable boule de charisme ».
David Carradine laisse derrière lui sa femme Annie Bierman et quatre enfants.
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Par Alice Antheaume et Emile Josselin
20minutes.fr, publié le 04.06.09 à 17h50
# Administrateur | 26/05/2009 | Cinema
CULTURE - Vous en entendez parler depuis deux semaines, mais ne les avez pas vus. Petit calendrier des sorties des films projetés à Cannes. A vos agendas...
DĂ©jĂ en salles
« Vengeance » de Johnnie To et « Etreintes brisées » de Pedro Almodovar (en compétition)
27 mai
« Looking for Eric » de Ken Loach (en compétition)
« Jusqu’en enfer » de Sam Raimi (hors compétition)
Juin
Le 3: « Ne te retourne pas » de Marina de Van (hors compétition); « Antichrist » de Lars von Trier (Prix de l’interprétation féminine décerné à Charlotte Gainsbourg)
Le 10: « Les beaux Gosses » de Riad Sattouf (Quinzaine des réalisateurs); « Jaffa » de Karen Yedaya (hors compétition)
Le 17: « Amerrika » de Cherien Dabis (Quinzaine des réalisateurs)
Juillet
Le 15: « J’ai tué ma mère » de Xavier Dolan (Quinzaine des réalisateurs)
Le 22: « Bright star » de Jane Campion (en compétition)
Le 29: « Là -haut » de Pete Docter (en compétition)
Août
Le 5: « Le roi de l’évasion » d’Alain Guiraudie (Quinzaine des réalisateurs)
Le 19: « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino (Prix d’interprétation masculine décerné à Christoph Waltz)
Le 26: « Un Prophète » de Jacques Audiard (Grand prix du jury)
Septembre
Le 9: « Taking Woodstock » d'Ang Lee (en compétition)
Le 16: « L’Armée du crime » de Robert Guédiguian (hors compétition)
Octobre
Le 7: « Fish Tank » d’Andrea Arnold (Prix du jury)
Le 14: « A l’origine » de Xavier Giannoli (en compétition)
Le 21: « Le ruban blanc » de Michael Haneke (Palme d’or)
Le 21: « Les herbes folles » d’Alain Resnais (Prix exceptionnel)
Le 28: « Le temps qu’il reste » d’Elia Sueiman (en compétition)
Novembre
Le 4: « Visages » de Tsai Ming-Liang (en compétition)
Le 11: « L’Imaginarium du docteur Parnassus » de Terry Gilliam (hors compétition)
Le 23 décembre
« La Merditude des choses » de Félix van Groeningen (Quinzaine des réalisateurs)
# Administrateur | 24/05/2009 | Cinema
L'heure du palmarès va bientôt sonner dans le Palais des Festivals de Cannes. Pour cette 62e édition de la plus prestigieuse manifestation internationale de cinéma, Gilles Jacob, le président du Festival, - qui a le bras en écharpe depuis hier car il s'est fait renversé par une voiture! - Thierry Frémaux et toute leur équipe ont sélectionné vingt films concourant pour la Palme d'Or. Des oeuvres de genres diamétralement opposés mais toute audacieuses dans leur traitement.
Un jury sous haute surveillance...
Les huits jurés et leur présidente s'attèlent actuellement à la tâche délicate de récompenser ces longs métrages. Cloîtrés dans la somptueuse villa Domergue, depuis hier après-midi cachée par des cyprès et gardée par la police, les neufs jurés qui ont vu le dernier film en compétion, Visage, hier, tentent de définir le palmarès. Les rues sont bloquées, ils n'ont pas le droit au téléphone portable... Le festival de Cannes ne plaisantent pas avec les délibérations.
Asia Argento, Shu Qi, Sharmila Tagore et Robin Wright Penn pour les femmes, James Gray, Nuri Bilge Ceylan, Chang-Dong Lee et Hanif Kureishi sont les membres de ce jury cannois chapeauté par Isabelle Huppert. Chapeauté, enfin selon les rumeurs cannoises, il semblerait que la comédienne française soit particulièrement dirigiste avec eux...
... Notamment celle d'Isabelle Huppert !
Cette séance de travail est sous pression mais elle est donc très tendue. Après Sean Penn l'an dernier, Isabelle Huppert reprend le flambeau de présidente avec une poigne de fer. James Gray, réalisateur de magnifiques films noirs comme La nuit nous appartient ,serait d'après le Journal du dimanche "excédé par l'inflexibilité de la taulière" ! Asia Argento, la fille du maître de l'épouvante italien Dario Argento a également fait les frais de l'intransigeance de la dame. Elle lui a reproché d'avoir les yeux cernés et donc de profiter un peu trop des nuits cannoises. Certes, elles ne sont pas de tout repos ces fameuses nuits mais Asia Argento n'a pas rangé son franc-parler au placard : "Vous n'êtes pas mère", aurait-t-elle répondu. Lors de la cérémonie d'ouverture, Isabelle Huppert avait affirmé ne pas être là "pour juger les films, mais pour les aimer". Les jurés n'ont en tout cas pas filé le parfait amour avec elle...
Selon toute vraisemblance, Isabelle Huppert risque d'influer lourdement sur le choix de cette Palme d'Or. Les bruits de couloirs laissent penser que l'actrice a beaucoup aimé Le Ruban Blanc de Michael Haneke. Ce film en noir et blanc plonge le spectateur dans une Allemagne du début du XXe siècle austère et inquiétante. L'univers du réalisateur autrichien plaît à la présidente qui a tourné avec lui en 2001 dans La Pianiste, une prestation récompensée à Cannes. Toutefois, à l'heure où nous écrivons, rien n'est fixé et les pronostics vont de plus belle... Mais ce film semble bien être l'élu ce soir !
La prophétie du Prophète
La France en force et les Français superstars, le Festival de Cannes a véritablement mis à l'honneur l'Hexagone cette année encore après la Palme d'Entre les murs l'an passé. Tandis que le lauréat de l'an dernier était français, pour cette 62e édition, la France est de nouveau bien placée.
Pour les journalistes présents sur la Croisette, le grand favori est Un prophète de Jacques Audiard, pour une Palme ou un prix du jury mais dans tous les cas, il ne devrait pas partir bredouille. Le fils du dialoguiste et réalisateur Michel Audiard, a su rapidement s'imposer comme un cinéaste exigeant, talentueux et passionné. Regarde les hommes tomber obtient en 1994 le César du meilleur premier film, Un héros très discret celui du scénario à Cannes deux ans après et Sur mès lèvres brille trois fois aux Césars en 2001. De Battre mon coeur s'est arrêté cumule les honneurs d'un immense succès critique (et de huit Césars) ainsi que d'une belle réussite au box-office, dépassant le million d'entrées.
Jacques Audiard aime les films noirs, les héros à la fois fragiles et violents. Il peut se targuer de réunir le public et les critiques avec ses oeuvres sombrement humanistes. Un prophète s'inscrit parfaitement dans son parcours en racontant les premiers pas d'un jeune, interprété par Tahar Rahim au sein des mafieux. Il retrouve Niels Arestrup mais c'est certainement l'acteur principal qui risque de repartir avec un prix.
Ce basterd de Tarantino
Le réalisateur américain Quentin Tarantino aime la Croisette plus que quiconque, cette année, il est allé voir tous les films ! Palme d'Or en 1994, président du jury dix ans après, il ne cesse de faire exploser dans chacun de ses films son amour pour le cinéma. Violence, humour, casting d'enfer et mise en scène toujours jouissive... S'il ne remporte pas de prix ultime avec Inglourious Basterds, il devrait avoir celle du réalisateur le plus cool ! Lors de la conférence de presse, il avait rendu hommage, non pas à Brad Pitt, mais à Christoph Waltz. Si le film a quelque peu divisé, l'acteur autrichien qui joue dans cette fresque historique (revisitée bien sûr) un colonel nazi multilingue totalement bluffant a de grandes chances d'obtenir le prix d'interprétation.
Des prix et des hommes
Cependant, Waltz doit prendre garde à Ken Loach dont les films sont des creusets à prix d'interprétation ! Dans sa fable drôle et touchante Looking for Eric, Steve Evets et le king Cantona sont très convaicants. Le réalisateur britannique Ken Loach présente la son neuvième film en compétition. Un concurrent de taille oui, mais un film "mineur", relativement à d'autres de ses oeuvres comme Le vent se lève palme d'Or en 2006 et Land and Freedom.
François Cluzet dont les prestations sont toujours remarquables pourraient être récompensé pour A l'origine de Xavier Giannoli. Cependant, le cinéaste n'a pas entretenu de bonnes relations avec ce comédien et risque de ne pas sauter au plafond pour lui.
Et les femmes dans tout ça ?
Penélope Cruz a une belle cote depuis Volver et Vicky Cristina Barcelona. Cette année, elle ne s'est pas autant faite remarquer. De plus, Cannes est aussi l'occasion de primer des acteurs et actrices moins médiatisés mais aussi talentueux. L'an dernier, Une famille brésilienne avait permi à Sandra Corveloni d'obtenir le prix d'interprétation.
Cette année, Giovanna Mezzogiorno qui joue dans Vincere de Marco Bellocchio la maîtresse de Benito Mussolini est bien placée pour l'obtenir. Abbie Cornish de Bright Star de Jane Campion peut toutefois lui voler la vedette.
Mais on parle également beaucoup, mais vraiment beaucoup de Charlotte Gainsbourg, qui, avec son rôle extrême dans Antichrist, de Lars von Trier, a également de grandes chances de décrocher le Graal ! Plus que des grandes chances même !
Almodovar, Campion, Ang Lee et... Lars Von Trier
Si Pedro Almodovar avait remporté le prix de la mise en scène en 1999 pour Tout sur ma mère et celui du scénario pour Volver en 2006, il n'est pas sûr de réitérer avec Les Etreintes Brisées. Certains ont salué sa réalisation vertigieuse mais l'enthousiasme n'est pas aussi important qu'on aurait pu l'espérer.
Taking Woodstock d'Ang Lee n'a pas fait planer tant que ça les festivaliers mais Jane Campion, lauréate en 1993 pour La Leçon de Piano, a repris du poil de la bête après ses oeuvres moyennes, notamment Portrait de Femme.
Lars Von Trier, artiste torturé et tortionnaire, n'a pas manqué de lancer quelques phrases assassines lors de sa conférence de presse pour Antichrist ne précisant qu'il n'avait pas à s'excuser, ni à s'expliquer de ses choix puisqu'il est "le plus grand réalisateur du monde". Habitué de Cannes - il a été grand vainqueur en 2000 avec Dancer in The Dark - et des polémiques avec ses films traumatisants, il est allé encore plus loin avec sa dernière oeuvre. La douce Charlotte Gainsbourg semble avoir survécu à ce voyage en enfer mais il n'aboutira certainement pas à la Palme... mais à un prix d'interprétation féminine ! Esthétiquement très travaillé, Antichrist suscite de "fausses" et "faciles" polémiques selon la presse qui a rapidement discrédité son travail.
Les premiers films...
La Caméra d'Or qui récompense chaque année le meilleur premier film est, à l'image de la Palme d'Or, très disputée cette année ! Cependant, d'après nos informations exclusives, plus que deux films seraient sur la short list en vu de remporter ce prix très prestigieux et succèder ainsi au magnifique Hunger, de Steve McQueen, récompensé l'an dernier.
Il s'agit de J'ai tué ma mère, du jeune Canadien Xavier Dolan, 19 ans, et de Eyes Wide Open, de Haim Tabakman, dont nous vous avons proposé récemment une interview exclusive des acteurs principaux !
Mais qui viendra donc remettre ce "graal" du septième art ?
Nous vous avions annoncé qu'Isabelle Adjani ne remettrait pas la Palme. Isabelle Huppert, qui ne l'apprécie guère selon certaines rumeurs, aurait demandé à ce qu'une ou un autre la remette. La direction du Festival a cherché une personnalité américaine pour la remplacer mais si le nom de Mickey Rourke a rapidement été écarté, Willem Dafoe a fait figure de candidat plus plausible, Denzel Washington a décliné. Au final, la présidente du jury pourrait la remettre elle-même... puisqu'on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même ! A l'heure ou nous écrivons ces lignes, c'est quasiment certain que ce soit elle qui remette la palme d' Or.
La cérémonie de clôture réserve des surprises bien entendu mais voici de quoi vous mettre l'eau à la bouche ! L'amour pour le septième art côtoie les désaccords cinématographiques et les inimitiés personnelles. Cet ensemble fait de Cannes l'événement qu'il est, controversé, improbable, exigeant et passionnant !
Rendez-vous ce soir dès 19h pour suivre la remise des prix présentée par le charmant Edouard Baer. Les Festivaliers auront quant à eux le privilège de voir Coco Chanel et Igor Stravinsky de Jan Kounen avec Anna Mouglalis qui achèvera en beauté ce 62e Festival de Cannes !
[ via ]
Par SY
purepeople.com, publié le 24 Mai 2009
# Administrateur | 20/05/2009 | Cinema
CANNES - Le septième art occupe le terrain. Plus que les années précédentes?
Cinéma only. Cette année à Cannes, mis à part la panne d’électricité et Paris Hilton en goguette, les projecteurs sont branchés sur les films. Et pas (ou peu) sur le reste. « Il faut dire qu’à part Brad Pitt qui monte les marches mercredi soir, on n’a pas vu beaucoup de stars poids lourds », confie une habituée du festival. Et Eric Cantona? Et Eva Longoria? Et Penelope Cruz?
« Il n’y a que le cinéma qui compte ici, s’est félicité Quentin Tarantino. Il n’y a rien d’aussi bien que Cannes pour un réalisateur, car c’est l’Olympe du cinéma. Toute une communauté de professionnels et de journalistes internationaux se réunit, voit les films en même temps, aime ou pas. Moi je ne fais pas des films pour un petit groupe, mais pour l’ensemble de planète. Or c’est ici, à Cannes, que l’on peut le mieux présenter les films à la planète entière.»
Au compteur des journalistes accrédités: environ une trentaine d’heures de films visionnés, en ce huitième jour de festival. Certains voient jusqu’à quatre films par jour, d’autres font du zapping (une heure de ce film-ci, une heure de ce film-là ). Au final, on n’a jamais autant débattu du contenu des sélections. En clair, le festival de Cannes 2009, c’est l’émission « Le Masque et la plume » à chaque coin de rue.
DĂ©bat de critiques grandeur nature
Même lors du dîner organisé mardi soir par la chaîne Canal+ cinéma, les invités n’avaient qu’un sujet à la bouche (en plus d’un délicieux rouget): les pronostics, à ce jour, pour la Palme, révélée dimanche soir. «Audiard ou Almodovar », a-t-on retenu, sachant que le Quentin Tarantino n’avait pas encore été projeté.
Selon Vincent Perez, cette effervescence cinématographique est bienvenue car «le festival de Cannes est de toute façon fait pour parler de cinéma». « Et puis, ajoute l’acteur, tout ce beau monde de metteurs en scène, Almodovar, Audiard, Resnais, ça attire forcément.» Vincent Perez, qui a participé à plusieurs éditions du festival de Cannes avant celui-ci, garde surtout des souvenirs liés aux films. «“Cyrano de Bergerac” en 1990, c’était très très fort, un état de grâce absolu dans le public. En revanche, la projection de “Fanfan la tulipe” en 2003 a été un mauvais souvenir, d’autant qu’il avait cinq grosses rayures noires sur la dernière bobine. Mais le plus horrible, cela a été la conférence de presse juste après, car les journalistes ont été très durs. Ce n’était pas un film pour Cannes.» Comprendre: trop populaire pour plaire aux critiques, trop « intellos ».
Clins d’oeil
Cette année, non seulement le monde du cinéma parle cinéma, mais les films aussi s’y mettent. Ainsi, Pedro Almodovar met en scène un cinéaste, dans « Etreintes brisées », lequel tourne un film dans lequel joue Penelope Cruz, actrice d’un film dans le film. Une mise en abyme que l’on retrouve dans « Inglourious Basterds », de Tarantino où une partie du film se joue dans un cinéma tenu par Mélanie Laurent, la Française qui (c'est dit dans le film) « respecte les réalisateurs », d’où qu’ils viennent.
Enfin, et comme si cela ne suffisait pas, les hôtels aussi jouent la carte cinéma. Quand l’hôtel Carlton se paie une page de pub, c’est pour proposer non pas un menu à XX euros, mais des chambres, hall, etc, aux cinéastes pour qu’ils tournent dans ce palace mythique de la Croisette. Là où Alfred Hitchcock avait lui-même tourné des scènes de « La main au collet » en 1955.
[ source ]
Par Alice Antheaume, Ă Cannes
20minutes.fr, publié le 20.05.09 à 19h12
# Administrateur | 17/05/2009 | Cinema
Alors qu'hier Jacques Audiard a mis toute la Croisette en émoi avec son formidable Prophète, et se place déjà comme un sérieux candidat à la récompense suprême qui sera décernée dans exactement une semaine, le festival se poursuit aujourd'hui avec deux nouveaux films en compétition !
Et l'on va assister à une première très attendue : l'immense Johnny Hallyday (qui va mettre sa tournée entre parenthèses pendant quelques heures) va monter pour la première fois les marches du palais pour un film en compétition ! Et quel film ! Le grand Johnnie To (Election), après avoir envisagé Alain Delon pour le rôle principal de Vengeance (voir la bande-annonce), a finalement fait appel à "l'idole des jeunes" pour un polar dont le cinéaste hong-kongais a le secret, et qui offre un rôle en or et sur mesure à la plus grande star française, qui se place en bonne position en vu d'un éventuel prix d'interprétation.
L'histoire ? Un père vient à Hong Kong pour venger sa fille (incarnée par Sylvie Testud), victime de tueurs à gage. Sur son passeport est marqué "cuisinier" à côté de l'information "profession". Mais il y a vingt ans, il était un dangereux tueur professionnel. Et pour se venger, il va le prouver à nouveau.
Avec son esthètique sombre, ses plans désaxés, sa violence graphique et son scénario sans compromis, Johnnie To propose le film le plus jouissif visuellement depuis le début de la compétition. Un film qui comptera énormémement dans la carrière cinématographique de Johnny, tant il porte le film et qu'il y est formidable. Il y aura sans conteste un "avant" et un "après" Vengeance. Une vraie réussite !
Le second film de la compétition de la journée est Kinatay, du Philippin Brillante Mendoza, le cinéaste qui tourne plus vite que son ombre, avec sept films réalisés ces trois dernières années, dont les réussis Tirador et Serbis.
Cette fois, Mendoza nous plonge dans l'univers de Peping, un jeune étudiant en criminologie, qui est recruté par son ancien camarade de classe, Abyong, pour travailler en tant qu'homme à tout faire au service d'un gang local de Manille. Cette activité lui permet de gagner de l'argent facilement pour faire vivre sa jeune fiancée, étudiante elle aussi, qu'il a décidé d'épouser. Mais pour ça, il lui faut encore plus d'argent. Abyong propose alors au jeune homme de s'engager dans une "mission spéciale", particulièrement bien rémunérée.
Aujourd'hui, à Cannes, en compétition, c'est deux polars sinon rien !
Et à noter que le brillant cinéaste espagnol Alejandro Amenabar, à qui l'on doit des réussites comme Tesis, Ouvre les yeux, Les autres ou Mar Adentro, et qui était absent des écrans depuis plus de cinq ans, proposera hors compétition son nouveau film, Agora, une grande fresque romaine, religieuse et culturelle se situant au IVe siècle, avec notamment Rachel Weisz et Michael Lonsdale.
Une très belle journée de cinéma en perspective, qui risque de ne pas nous faire profiter du soleil, pourtant au rendez-vous aujourd'hui !
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Par Adam Ikx from Cannes
purepeople, publié le 17 Mai 2009
# Administrateur | 15/05/2009 | Cinema
CANNES EN DIRECT | CANNES: LE JURY FAIT SENSATION
Si la première montée des marches donne le ton du festival de Cannes, nul doute que cette 62e édition apportera son lot de stars et d’émotions. Un peu avant 19h, les personnalités du 7e art étaient nombreuses sur le tapis rouge. Isabelle Huppert est apparue rayonnante et entourée du jury qui décernera avec elle la Palme d’Or, le 24 mai prochain. Autour de la celle que l’on surnomme déjà «madame la présidente», même si elle préfère que ses jurés l’appellent «Isabelle», Asia Argento, Robin Wright Penn et Sharmila Tagore chez les dames, Nuri Bilge Ceylan et Lee Chang Dong chez les hommes.
Elizabeth Banks et Aishwarya Rai ont fait honneur à L’Oréal, qu’elles représentent sur le red carpet cannois, et posé longuement pour les photographes enchantés. Henri Chapier escortait le couturier Jean-Claude Jitrois et sa muse Sarah Marshall, visiblement ravi d’être de la fête et le journaliste Patrick Chêne était accompagné de son épouse. Jean-Pierre Darroussin, Claude Lelouch, Saïd Taghmaoui et Elsa Zylberstein comptaient parmi les invités.
Stars et anonymes ont donc assisté à la cérémonie d’ouverture, animé par le trublion Edouard Baer, puis à la projection de Là -Haut (Up), dernier bébé des studios Pixar: le festival de Cannes projetait pour la première fois, en 62 ans, un film d’animation en ouverture.
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Gala.fr, publié le 15 Mai 2009
# Administrateur | 14/05/2009 | Cinema
CANNES - Charles Aznavour a officiellement ouvert le 62e Festival de Cannes ce mercredi...
La première montée des marches de la Quinzaine s'est déroulée au milieu des photographes, bien sûr, et de ballons multicolores, clin d'oeil au film d'ouverture, « Là -haut », dans lequel le héros fait décoller sa maison avec des ballons gonflés à l'hélium.
D'ascension et de couleurs, il a beaucoup été question, hier soir. Shu Qi et Asia Argento, membres glamour du jury, ont fait monter la sauce avec leurs tenues respectives. Lesquelles n'ont pas éclipsé la splendide présidente, Isabelle Huppert et sa robe Giorgio Armani couleur champagne, en organdi de soie et de strass noirs. Très émue, au moment de son discours, l'actrice levait les yeux vers un horizon, moins intimidant sans doute que l'assistance. Christine Albanel, Claude Lelouch, Tilda Swinton et consorts ont perdu de leur superbe quelques instants quand ils ont dû enfiler les lunettes spéciales pour profiter de la projection en 3D.
Avant cela, Charles Aznavour, qui a prêté sa voix au personnage principal du film, a dû quitter son siège et monter sur scène pour ouvrir, officiellement, et aux côtés de la jeune actrice Hasfia Herzi, ce 62e Festival de Cannes.
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20minutes.fr, publié le 14 mai 2009
# Administrateur | 13/05/2009 | Cinema
CANNES - La fiche critique du dessin animé de Pixar...
Le topo si vous avez raté le début
Carl, 78 ans, vit seul dans sa vieille maison depuis le décès de son épouse. Alors qu’il est sur le point d’être envoyé en maison de retraite, il prend son envol dans sa bicoque transportée par des ballons à hélium. Il a alors la surprise de découvrir que Russell, gamin envahissant, fait partie du voyage.
Les tĂŞtes Ă retenir
Peter Docter, le réalisateur, est l’un des piliers des studios Pixar. Il a été le troisième animateur à avoir été embauché par la célèbre compagnie en 1990. Il a travaillé comme co-scénariste sur les deux volets «Toy Story» de John Lasseter et est finalement passé à réalisation en 2001 pour «Monstres et Cie». «Là -haut» est son deuxième long-métrage. Charles Aznavour double Carl dans la version française du film.
Backstage
« Là -haut » est le dixième film des studios Pixar et le premier qu’ils réalisent en relief.
Bob Peterson, le co-réalisateur du film, a écrit le scénario. Il a fait appel à Todd McCarthy, réalisateur des films indépendants «The Visitor» et «The Station Agent», pour l’aider dans sa besogne. Le personnage de Russell est librement inspiré de Peter Sohn, animateur qui a signé «Partly Cloudy», le court-métrage qui passera avant «Là -haut» lors de son exploitation en salles.
Le plus du film
Un véritable enchantement! L’un des meilleurs films de chez Pixar sans aucun doute. L’animation est à couper le souffle et les thèmes abordés (fin de vie, choix et engagement) parleront aux adultes. Quant aux personnages, ils sont très attachants. On a un faible pour un chien parlant et un drôle d’oiseau.
Le moins du film
Il risque de plomber les films qui vont suivre. Dur de voir quelque chose de moins festif après ce moment de bonheur.
La réplique qui tue
- « Si tu ne te grouilles pas, les tigres vont te manger.»
- « Il n’y a pas de tigres en Amérique du Sud.»
Dialogue entre Carl et Russell.
La vidéo
# Administrateur | 13/05/2009 | Cinema
CANNES - Cinquante ans que François Truffaut a fait ses 400 coups. Pour l'occasion, le Festival de Cannes rend hommage au réalisateur français en lui consacrant trois soirées spéciales. Et célèbre la Nouvelle vague...
Il a toujours refusé d'en être le chef de file, mais François Truffaut a incontestablement été l'un des précurseurs les plus emblématiques de la Nouvelle vague.
Le terme, à l'origine employé dans un sens sociologique par Françoise Giroud, en 1957, sert très vite à désigner la nouvelle génération de cinéastes qui fait son apparition en 1959, et dont les films sont présentés au Festival de Cannes cette année-là .
C'est à cette occasion que le premier long-métrage de François Truffaut, les Quatre cents coups, obtient le prix de la mise en scène à Cannes. Le film est également un succès populaire: il totalise 450.000 entrées en 1959.
Il met en scène l'enfance difficile d'un garçon de 13 ans interprété par Jean-Pierre Léaud, qui deviendra l'un des acteurs fétiches de Truffaut. Mensonges, fugues, vols... Ses petits larcins valent à l'adolescent d'être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants.
Dans la France gaullienne de l'époque, le film crée une polémique et marque le début du déferlement de la Nouvelle vague en France.
En réalité, la volonté de rompre avec le cinéma français de l'époque est plus ancienne. Dès 1950, François Truffaut fait ses armes de critique dans les Cahiers du Cinéma, la revue mythique de l'époque.
Il écrit notamment un texte intitulé «Une certaine tendance du cinéma français», publié en janvier 1954.
Le réalisateur y fustige ces « cent et quelques films français réalisés chaque année (qui) racontent la même histoire », et y évoque « la progressive dégénérescence du Festival de Cannes ».
A bas les conventions, la relève revendique sa liberté.
Les films réalisés par les réalisateurs de la Nouvelle vague sont tournés avec des moyens réduits et s'affranchissent des codes, comme dans « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard.
La conception même du film est bouleversée: « le film de demain m'apparaît personnel, individuel et autobiographique», explique Truffaut. Il s'inspire d'ailleurs de son enfance pour réaliser les Quatre cents coups.
La Nouvelle vague, ce sont aussi des engagements politiques. Au moment de la Guerre d'Algérie, plusieurs réalisateurs comme François Truffaut mais aussi Agnès Varda, Alain Resnais ou Jean-Luc Godard, signent le manifeste des 121 sous-titré « Déclaration sur le droit à l'insoumission ».
Et en mai 68, au Festival de Cannes, les réalisateurs de la Nouvelle vague soutiennent le mouvement de révolte initié par les étudiants et les ouvriers.
50 ans plus tard, que reste-t-il de cette Nouvelle vague? Certains jeunes réalisateurs, comme Christophe Honoré qui a réalisé les «Chansons d'amour», film en compétition au 60e Festival de Cannes en 2007 , avoue volontiers s'inspirer des méthodes de la Nouvelle vague française. Et le succès du film d'Agnès Varda, Les Plages d'Agnès, montre que l'esprit de la Nouvelle vague ne s'est pas totalement brisé.
# Administrateur | 13/05/2009 | Cinema
JURY - Quand Claude Chabrol et Bertrand Tavernier racontent Isabelle Huppert...
Coulante ou mordante? Quelle présidente du jury sera Isabelle Huppert? Claude Chabrol et Bertrand Tavernier nous ont confié leur opinion sur la comédienne pendant le festival de Beaune, au printemps dernier. « Isabelle a du caractère et des goûts arrêtés », explique Bertrand Tavernier, qui l'a vue mûrir entre Le Juge et l'Assassin (1976) et Coup de torchon (1981). « Je suis certain qu'elle ne fera pas mystère de son opinion ».
Pour autant, elle ne semble pas du genre à vouloir faire fléchir le jury en faveur d'un proche, comme Michael Haneke pour Le Ruban blanc. « Ce serait plutôt mon genre de me laisser influencer par l'amitié, s'amuse Claude Chabrol. Je pense qu'Isabelle sera ferme et équitable ». Le cinéaste la connaît bien : il a tourné sept films avec elle, de Violette Nozière (1978) à L'Ivresse du pouvoir (2006), en passant par La Cérémonie, qui a valu un césar à la comédienne en 1996. « Elle aime le cinéma. Je suis certain qu'elle va prendre son rôle très sérieusement, insiste Tavernier. Je sais qu'elle est capable de coups de coeur. Elle ne se contentera pas de demi-mesures ».
« Elle sait comment vous convaincre »
Reste à savoir comment l'actrice composera avec son jury. Sera-t-elle autoritaire ou manipulatrice? Essaiera-t-elle de passer en force ou jouera-t-elle de son charme persuasif? « Elle sait comment vous convaincre quand elle veut quelque chose », avoue Bertrand Tavernier, qui se souvient comment Isabelle Huppert, en plein tournage de Coup de torchon, a insisté pour se rendre à Cannes, afin de présenter La Porte du paradis, de Michael Cimino. « J'ai un truc pour l'aider à mener les débats, chuchote Claude Chabrol. Je le mets en pratique à chaque fois que je préside un jury... Ça marche à tous les coups...» Mais le réalisateur de conclure, malicieux : « Si Isabelle veut connaître mon astuce, il faut qu'elle me passe un coup de fil, car moi, je ne l'appellerai pas.»
[ source ]
Par Caroline Vié, le 13.05.09 à 09h56
20minutes.fr, publié le 13 mai 2009
# Administrateur | 12/05/2009 | Cinema
EN BREF - L'acteur a annulé sa venue sur la Croisette demain à l'occasion de l'ouverture du 62e festival de Cannes...
Absent des écrans depuis presque 15 ans, le comédien à la carrière impressionnante devait annoncer son prochain projet en tant que comédien dans une histoire d'amour dramatique. A 83 ans, l'ex-zinzin d'Hollywood, qui a reçu un Oscar en février dernier pour son engagement dans de nombreuses actions humanitaires, se déplace en fauteuil roulant depuis quelques années, à la suite d'une cascade ratée dans un gag.
[ source ]
Par M.B
20minutes.fr, publié le 12.05.09 à 12h55
# Administrateur | 09/05/2009 | Cinema
Cannes, pompe Ă dollars
Encore tout étourdis par le décalage horaire, les confrères escaladeront les marches du « bunker », le palais haut de plafond du festival. Après la fatigue du voyage viendront les réjouissances. Dès le lever du jour, avant même que le soleil ne soit haut dans le ciel, ils seront déjà dans les salles de projection. Ils ne manqueront pas d’avaler un croissant ou une pomme en guise de petit-déjeuner, seulement ça. Et, tout au long du festival, ils pratiqueront d’interminables combines pour survivre, pour éviter les arnaques des restaurants, des cafés, des hôtels de Cannes chaque année plus assoiffés de gains, dans cette ville transformée en pompe à dollars et d’autres monnaies fortes si possible, un tant soit peu épargnée par la crise. Pour la plupart d’entre eux, ni palace luxueux, ni plage, ni starlette langoureusement étendue sur le sable fin : la sympathique meute cinéphile ne connaîtra qu’un seul havre obscur : la salle de cinéma.
Pauvres (relativement) mais vivement enthousiastes, il y aura cette année encore à Cannes plus d’images qu’on ne pourra ingurgiter en l’espace de 11 jours de projections. Une masse impressionnante d’images dont le « bunker » accuse déjà réception, venues parfois de très loin, d’Asie surtout, car il semble que la crise ne touche pas sérieusement la production grandeur nature en Inde, au Japon, en Corée du Sud et surtout en Chine, Shanghaï et Hong Kong. Au marché international du film, les produits les plus variés : fictions, documentaires, dessins animés, vidéo, dvd circuleront et ne demanderont qu’à être vendus. Au coude-à -coude et jusque la tard dans la nuit, les acheteurs se rueront sur les petites salles du marché et, s’ils concluent une bonne affaire, les glaçons tinteront dans les innombrables verres qu’offriront chaque nuit mille réceptions. Univers étrange que le festival de Cannes. On n’y meurt jamais d’ennui. On y travaille et s’y amuse vingt-quatre heures par jour. Devant le tourbillon d’images, on croque sa pomme et on ne se démonte pas pour si peu.
[ source ]
Par Azzedine Mabrouki, envoyé spécial Cannes (France)
El Watan, publié le 09 Mai 2009
# Administrateur | 03/05/2009 | Cinema
La superbe actrice Romy Schneider (l'un des grands amours d'Alain Delon), qui nous a quittés en 1982 à l'âge de 43 ans, et dont on avait pu admirer la beauté et le talent dans des films comme Sissi, Le procès, La piscine, Ludwig, L'important c'est d'aimer, Le vieux fusil, César et Rosalie ou Une histoire simple, sera "présente" lors du 62e Festival de Cannes, via un documentaire très attendu intitulé L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot !
Rappel des faits : en 1964, Henri-Georges Clouzot, formidable réalisateur des Diaboliques, de L'assassin habite au 21, du Corbeau ou du Salaire de la peur, choisit Romy Schneider, 26 ans, et Serge Reggiani, 42 ans, pour être les vedettes de L'Enfer : un projet énigmatique et insolite, un budget illimité, un film qui devait être un "événement" cinématographique à sa sortie.
Mais après trois semaines de tournage, c'est le drame. Le projet est interrompu, en raison des problèmes de santé et Clouzot et de Regianni entre autres, et et les images que l'on disait "incroyables" ne seront jamais dévoilées.
Ces images, oubliées depuis un demi-siècle, ont été retrouvées et elles sont plus époustouflantes que la légende l'avait prédit... Elles racontent un film unique, la folie et la jalousie filmées en caméra subjective, l'histoire d'un tournage maudit, et celle d'Henri-Georges Clouzot qui avait laissé libre cours à son génie de cinéaste.
Jamais Romy n'a été aussi belle et hypnotique. Jamais un auteur n'aura été aussi proche et fusionnel avec le héros qu'il a inventé.
Serge Bromberg et Ruxandra Medrea réussissent ici une recomposition de l'oeuvre disparue, créant un nouveau film qui raconte l'histoire de ce naufrage magnifique et qui permet au projet d'exister enfin.
Ce formidable documentaire sera présenté en Sélection Officielle lors du prochain Festival de Cannes, dans le cadre de Cannes Classic, le mardi 19 mai. On y retrouve également les comédiennes Sarah Biasini (fille de Romy), Bérénice Bejo et Jacques Gamblin, qui apportent leurs émouvants témoignages.
La sortie en salles est prévue pour septembre 2009...
A noter que, malgré ce tournage maudit, un autre Enfer avait vu le jour devant la caméra de Claude Chabrol, en 1994, en utilisant le scénario original de Clouzot, avec Emmanuelle Béart dans le rôle destiné initialement à Romy, François Cluzet dans celui de Reggiani.
[ source ]
Par A.I.
purepeople, publié le 03 Mai 2009
# Administrateur | 23/03/2009 | Cinema
CARNET ROSE
Bruce Willis s'est marié aux Caraïbes
A 54 ans, Bruce Willis s'est marié ce week-end avec le mannequin Emma Heming lors d'une cérémonie dans une île des Caraïbes, a annoncé dimanche 22 mars le porte-parole de l'acteur américain.
Son ex-épouse Demi Moore et leurs trois filles ont assisté au mariage, ainsi que le mari de Demi Moore, l'acteur Ashton Kutcher.
La cérémonie a eu lieu sur les îles Turks et Caicos.
Emma Heming, 32 ans, est mannequin pour la ligne de lingerie américaine "Victoria's Secret".
Selon la télévision américaine, la chanteuse Madonna figurait aussi parmi les personnalités invitées au mariage.
Demi Moore, 46 ans, avait été mariée à Bruce Willis de 1987 à 2000. Le couple a trois filles, Rumor, 20 ans, Scout, 17 ans, et Tallulah Belle, 15 ans.
Après leur divorce, l'actrice a épousé Ashton Kutcher, 31 ans, en 2005.
[ source ]
NOUVELOBS.COM | 23.03.2009 | 09:58
# Administrateur | 18/03/2009 | Cinema
CULTURE - 240 films ont été produits en 2008 contre 228 en 2007...
Les bobines ont bien tourné en 2008. Le cinéma français a permis à 240 long-métrages de sortir dans les salles, soit 12 de plus qu’en 2007, selon des chiffres dévoilés mercredi par le Centre national de la cinématographie (CNC) dans son bilan annuel de la production cinématographique. L'industrie cinématographique revient ainsi au nombre de films produits en 2005 qui fut une année faste.
Autre indice de la bonne santé du 7e art hexagonal, le budget global de ces 240 films est monté à 1,5 milliard d'euros, contre 1,2 l’année précédente. Ce bond s'explique «en grande partie» par les gros devis de trois films, affirme le CNC: les deux productions d'Europacorp (la société de Luc Besson) «Arthur et la guerre des deux mondes» et «Arthur et la vengeance de Maltazard» mais aussi du documentaire «Océans», filmé sur toute la planète par Jacques Perrin.
Des projets plus chers
Selon le CNC, 2008 est donc une «année atypique» dans la mesure où ces trois films très chers gonflent les chiffres globaux, avec des devis supérieurs à 40 millions d'euros, dont deux au-dessus de 60 millions d’euros. Ces onéreux projets expliquent en grande partie l'augmentation significative du budget moyen des films produits en France, passé de 5,43 millions d’euros en 2007 à 6,42 millions en 2008, soit une hausse de 18,2%.
L’année 2008 est décidément une très bonne année pour le cinéma français: Unifrance, l’organisme qui promeut le cinéma français à l'étranger, avait déjà pointé la bonne exportation des films français à l’étranger, où ils avaient été vus par près de 80 millions de spectateurs.
L’année 2009 pourrait également être un grand cru: la fréquentation des salles obscures étaient en hausse en janvier et en février 2009 par rapport à la même époque en 2008, année où 188,8 millions d'entrées avaient été enregistrées. De bonne augure pour la suite.
# Administrateur | 01/02/2009 | Cinema
Journées du film européen : Une deuxième édition éclectique
« Ces journées du film européen, dira-t-elle, se veulent une fenêtre sur les récentes productions cinématographiques et c’est une occasion pour permettre aux cinéphiles algériens de découvrir un large éventail de films de différentes écoles européennes de cinéma et d’apprécier la créativité européenne dans sa diversité. Le cinéma est un des meilleurs moyens pour raconter les chroniques de la vie et pour garder une trace qui, avec le temps, devient une trace sociologique et historique ». La conférencière a indiqué que pour ne pas faire de ces journées un événement seulement algérois, la délégation de la commission et les services culturels des Etats membres de l’UE vont essayer de décentraliser à l’avenir les projections et présenter les films dans différentes villes du pays.
Mme Laura Baez a rappelé que l’Union européenne accorde une grande place au dialogue interculturel au point où elle a fait de 2008 « l’Année du dialogue interculturel » en organisant une série d’activités entre les hommes de la culture de différents pays et continents. « Nous considérons pertinent de rappeler dans ce contexte que le partenariat euro-méditerranéen a un volet culturel important qui s’est développé, notamment à travers les différentes actions menées dans le cadre du programme Euromed Héritage, de la fondation Anna Lindh pour le dialogue interculturel et du Programme euromed audiovisuel. » Ce dernier a instauré les fondements de la coopération dans le domaine du cinéma et du secteur audiovisuel. Le lancement par la Commission européenne des programmes régionaux Euromed Audiovisuel I en 2000 et Euromed Audiovisuel II en 2006 a permis de réaliser et de distribuer plusieurs films.
Depuis 2006, plus de 700 jeunes professionnels méditerranéens des 2 rives de la Méditerranée ont participé aux 9 programmes de formation et de développement financés par Euromed Audiovisuel II, clôturé en décembre dernier. Ainsi, les potentiels cinéphiles pourront assister à la projection de 16 films dont deux longs métrages de fiction : façon singulière de montrer la diversité et le succès du cinéma européen. Pour la circonstance, quinze pays européens, dont entre autres le Portugal, l’Espagne, les Pays-Bas, la Suède, la Hongrie, la Belgique / Wallonie-Bruxelles, la France, la Roumanie, la Pologne, la République tchèque, l’Allemagne, l’Italie proposeront des productions récentes aux thématiques différentes. L’ambassade d’Espagne et l’Instituto Cervantes à Alger proposeront deux films datant de 2007 aux styles humanistes. Le premier Dans la ville de Sylvia de José Luis Guerin est programmé le 4 février à 18 h. Le second, 53 jours d’hiver de Judith Colell est prévu le 7 février à 15 h 30. Le portugal sera également présent avec deux films Alice de Marco Martins le 3 février à 18 h et La gueule que tu mérites de Miguel Gomes le 11 février à 15 h 30. Les Pays-Bas ont opté pour le 5 février à 13 h 30 pour présenter une comédie romantique de 120 minutes intitulée Tout n’est qu’Amour de Joram Lûrsen. Il est à noter que l’accès à ces journées du film européen sera gratuite. Avis donc aux cinéphiles avertis !
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Par Nacima Chabani
El Watan, publié le 1er Février 2009
# Administrateur | 26/12/2008 | Cinema
CINEMA - Le troisième film de la saga risque de ne pas sortir tout de suite...
Qui veut reprendre le « Monde de Narnia » sur grand écran? Le studio Disney, qui avait distribué les deux premiers épisodes de la saga, a renoncé à participer à un troisième opus.
«Nous avons décidé de ne pas faire jouer l'option (que nous avions) sur le livre», a indiqué Heidi Trotta, porte-parole de Disney. Un livre écrit en sept tomes par l’Irlandais C.S. Lewis dans les années 50 et devenu, dans les pays anglo-saxons, un classique de la littérature enfantine.
«Il est rare pour un studio de se retirer en plein milieu d'une trilogie, mais les chiffres ont montré une baisse de popularité», note le quotidien professionnel «The Hollywood Reporter», qui a révélé l'histoire. Le premier Narnia, «Le lion, la sorcière et l'armoire magique» sorti en 2005, avait rapporté 745 millions de dollars au box-office mondial; le deuxième, «Le Prince Caspian» en 2008, généré 420, soit presque moitié moins.
Le troisième épisode, dont la sortie était prévue en 2010, risque ainsi d’être retardé. Le temps pour la société de production Walden Media de trouver un autre partenaire. La 20th Century Fox est déjà dans les rangs.
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AA avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 26.12.08 Ă 10h35
# Administrateur | 13/12/2008 | Cinema
La deuxième édition s’ouvrira lundi prochain
L’oasis de Taghit accueillera dès lundi prochain le Festival du court métrage, «le Taghit d’or», organisé pour la deuxième année consécutive par la fondation le Fennec d’or avec la contribution et le soutien des autorités de la wilaya de Béchar.
Jeudi dernier, une réunion a été tenue au siège de la wilaya par le comité local chargé de l’organisation de cette manifestation artistique, dans le but de passer en revue le déroulement de ce festival. Ce dernier ambitionne de donner un élan aux productions des jeunes cinéastes à travers le pays, de même que de promouvoir les activités cinématographiques nationales, indiquent des membres du comité d’organisation. Mis à part la projection de 13 courts métrages nationaux, cette seconde édition sera marquée par la participation de pays maghrébins tels que le Maroc et la Tunisie ainsi que par la présentation d’œuvres cinématographiques de différents autres pays à l’exemple du Liban, de la France et de la Belgique.
La participation étrangère a pour but, cette année, la création d’un espace de rencontres, de débats et d’échanges dans les domaines du cinéma et de l’art consacrés au court métrage et l’encouragement des jeunes cinéastes.
Le challenge du «Taghit d’or» 2008, c’est de découvrir le talent de jeunes producteurs et de jeunes cinéastes de différentes régions du pays et de diffuser des courts métrages d’animation et de fiction, réalisés entre 2006 et 2008. Dans le programme sont aussi prévues des rencontres entre réalisateurs, dans le cadre de différents ateliers.
Le jury est composé de personnalités issues de différents pays, comme la cinéaste iranienne Aytan Multosary qui présidera le jury, les réalisateurs indiens et comoriens Richie Meht et Mohamed Saïd Oma et le critique algérien Mouloud Mimoun. Le jury aura à décerner six prix, à savoir le Taghit d’or du meilleur court métrage, ceux de la meilleure réalisation, du meilleur scénario de même que les prix des meilleures interprétations féminine et masculine. Le prix du meilleur film algérien sera aussi décerné à l’occasion. Mascarades de Lyes Salem fait partie de la sélection des projections spéciales qui sont prévues chaque jour jusqu’à la clôture, c’est-à -dire jusqu’au
20 novembre 2008.
Le programme d’activités comprend une sélection «Compétition internationale» ouverte aux films de fiction réalisés entre 2007 et 2008, un panorama du cinéma national, des conférences-débats ainsi que des cours, des ateliers et autres activités parallèles, entre autres, les «qaadate». Ces dernières sont des discussions libres où les cinéastes apportent leur point de vue, débattent et défendent leur vision du cinéma autour d’un thé à la menthe sous une belle nuit étoilée. Les qaadate de cette année auront pour thèmes la relation entre le réalisateur et l’acteur (direction d’acteur entre le réalisateur et l’acteur, l’apport du comédien au personnage) et l’animation en Algérie (comment faire un film d’animation en Algérie, quel public pour le film animé).
Deux cours seront dispensés aux jeunes cinéastes lors de cette manifestation. Le premier sera animé par Allal Yahiaoui, directeur de la photographie sur le thème «quand la lumière habille le sens». Quant au second, «quand le cadre devient un instrument sychologique», il sera assuré par le célèbre réalisateur marocain, Daoud Wlad Essayed.
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Par Farah Bachir-Cherif
La Tribune, Ă©dition du 13 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 27/11/2008 | Cinema
Les Journées cinématographiques algéro-françaises qui auront lieu du 3 au 6 décembre prochain, au palais de la culture Moufdi Zakaria interviennent juste après la ratification, ce 8 novembre de l’Accord de coopération cinématographique France-Algérie par décret présidentiel algérien. Cette rencontre constituera donc un lancement desdits Accords attendus par les professionnels des deux rives. Pour l’occasion, près de 40 professionnels français feront le déplacement pour rencontrer 40 professionnels algériens. La rencontre verra la participation de Véronique Cayla, directrice générale du CNC (Centre national de la cinématographie)français. On signale aussi la présence de Christophe Barratier - réalisateur de Les Choristes et Faubourg 36 - et de Jean-Michel Ribes (réalisateur de Musée haut, Musée bas).
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El Watan, Ă©dition du 27 Novembre 2008
# Administrateur | 26/11/2008 | Cinema
Un projet datant de dix ans et ayant nécessité trois années d’écriture. Le casting comprend des acteurs comme Sid Ali Kouiret, Hamid Remas, Ahmed Benaïssa, Malika Youcef, Faouzi Saïchi ou encore Mohamed Khalidi coiffé de plusieurs casquettes. Le tournage du film proprement débutera le 15 décembre 2008 à Alger puis se poursuivra à Oran, Boumerdès, Tizi Ouzou, Blida et Boussaâda, et ce, durant trois mois, et mettra à contribution une forte équipe de 140 personnes entre comédiens, figurants et techniciens. La trame du film Et, le soleil se lève aussi porte sur trois histoires d’amour impossibles dont une porte sur l’histoire d’un journaliste et une avocate avec, en arrière-plan, la tragédie humaine du terrorisme génocidaire en Algérie dans les années 1990.
Une sorte de « short cuts » algérianisés (très chers à Robert Altman) mêlant drame et humour. A propos de son premier jet filmique et même s’il est fébrile quant à cet événement, Mohamed Khalidi rétorque sans complexe : « Non ! Je ne suis pas “angoissé”. Vous savez pourquoi !? J’ai un parcours. J’ai été réalisateur dans les années 1980. J’ai fréquenté une école de cinéma, j’ai été journaliste ( j’ai écrit pour El Watan), j’ai travaillé pour des chaînes de télévision françaises entre autres France2. Au fait, il existe plusieurs sortes de réalisateurs. Des cameramen, des monteurs, des techniciens qui sont devenus réalisateurs et ceux qui ont un lien ombilical avec la culture... C’est de cela dont on a besoin. » Le grand acteur Sid Ali Kouiret qui a un important rôle dans Et, le soleil se lève aussi nous confiera : « Je suis heureux parce que je suis en train de tourner un film. C’est un plaisir d’être au service d’un cinéaste. C’est une joie de faire des films. C’est le premier film de Mohamed Khalidi et je lui fais confiance. Car il porte son film depuis dix ans dans les tripes. Il est tenace ! Vous savez ce que c’est le cinéma pour un débutant. C’est la croix et la bannière. Et il a réussi ; tant mieux pour lui. » La comédienne Malika Youcef, heureuse de jouer dans ce film, dira : « J’interprète un rôle transversal ayant plusieurs lectures. C’est celui d’une mère de famille nombreuse, victime du terrorisme, qui vit un drame et autre détresse humaine, et ce, à travers “un character” allégorique s’adressant aux anciennes et nouvelles générations. Le passé, le présent et le futur. Une hyperbole anachronique interpellant les humains quant à la bêtise humaine dépassant tout entendement humain. Un rôle complexe ! Il s’agit d’un film contre l’amnésie et plein d’espoir. Après la pluie, la tempête... le beau temps. »
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Par K. SmaĂŻl
El Watan, Ă©dition du 26 Novembre 2008
# Administrateur | 24/11/2008 | Cinema
A quelques semaines des Golden Globes et des Oscars, les acteurs d’Hollywood menacent d’entamer une nouvelle grève, quelques mois après celle des scénaristes qui avait paralysé les studios. Décryptage d’un bras de fer qui pourrait de nouveau sacrifier quelques projets télévisés et cinématographiques.
Pourquoi cette menace de grève?
Le contrat triennal liant acteurs et producteurs a expiré fin juin. Ce texte est très important puisqu’il régit les conditions salariales des comédiens de cinéma et de télévision américains. Or, l'Alliance des producteurs de cinéma et de télévision (AMPTP) et le « Screen Actors Guild » (SAG) ne sont toujours pas parvenus à s’entendre sur un nouvel accord de convention collective. Les négociations entre les deux parties, menées avec un négociateur fédéral, ont échoué samedi matin.
Le syndicat des acteurs, fort de 120.000 membres, estime que les propositions de l'AMPTP «ne peuvent être acceptées de manière responsable». «Nous allons lancer une campagne à grande échelle pour obtenir l'appui à une autorisation de grève», explique le syndicat dans un communiqué sans toutefois révéler les points de désaccord avec les studios.
Que veulent les acteurs?
Le SAG réclame notamment une hausse des salaires, pour les acteurs touchant moins de 100.000 dollars par an. Autre point de litige, le SAG veut également davantage de dividendes sur les ventes de DVD et d'oeuvres exploitées sur Internet et les nouveaux médias numériques.
Quand débuterait cette grève?
Le vote d'une grève pourrait prendre plus d'un mois et nécessitera plus de 75% de voix favorables. Aucune date n'a encore été fixée pour cette consultation interne, a indiqué le SAG. Les studios seraient donc tranquilles jusqu’en 2009. Mais le mouvement pourrait coïncider avec les Golden Globes et les Oscars, deux des plus prestigieuses cérémonies de Hollywood, qui se déroulent respectivement en janvier et février.
Quelle différence avec la grève précédente?
L'hiver dernier, une grève avait déjà paralysé l'audiovisuel américain pendant 100 jours. Elle était menée le syndicat des scénaristes (Writers guild association), que les acteurs avaient soutenu en se joignant au mouvement par solidarité.
Ce fut le conflit social le plus préjudiciable à l'industrie du divertissement en vingt ans, avec un coût estimé à 2 milliards de dollars. Le conflit avait provoqué l'annulation de la cérémonie des Golden Globes, le 13 janvier, pour cause de boycott des stars hollywoodiennes. Cette fois-ci, ce sont les acteurs qui se mobilisent pour leur branche. On ignore encore s’ils mèneront leur menace à exécution. Et si les scénaristes se souviendront de leur soutien de l’an passé et se joindront à leur cause.
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Par Sandrine Cochard avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 24/11/2008 - 12h39
# Administrateur | 19/11/2008 | Cinema
Journées du cinéma espagnol à la salle El Mouggar
Dans le cadre des Journées du cinéma espagnol, organisées conjointement par l’Office national de l’information et de la communication (ONCI) et l’institut Cervantès, la salle El Mouggar a accueilli lundi dernier la projection du long métrage Bar El Chino en présence du réalisateur argentin Daniel Burak.
Durant plus d’une heure trente, le public a été convié à suivre l’histoire de Martina et de George qui tentent de réaliser un documentaire sur le mythique Bar El Chino, une échoppe populaire qui vit au rythme du tango. Entre le cliquetis des verres et les effluves des fritures, les habitués accompagnent le guitariste de chants mélancoliques et poignants. Le tango, « cette pensée triste qui se danse », est tel un exutoire de la nostalgie de l’exil, de l’absence de l’être aimé et de la frustration des désirs inassouvis. Au décès du patron du bar surnommé « El Chino » (car il plissait les yeux quand il chantait de sa voix rauque et forte), Martina, réalisatrice à la télévision, est séduite par le lieu. Elle contacte alors George, un journaliste quinquagénaire, qui avait filmé le lieu du vivant d’El Chino. Au début, George refuse car il est sur le tournage d’un film publicitaire sur les grands investissements d’un projet d’autoroute. Mais Martina finit par le convaincre et le replonge dans ce lieu où les choses simples de la vie prennent une dimension plus importante. Tel un pas en deux temps, le film est une alternance entre le quotidien des deux protagonistes principaux et des images des émouvants témoignages sur la magie de l’échoppe mythique.
Avec comme fil conducteur la passion du tango, les personnages évoluent sur le rythme de cette danse d’« improvisation, au sens où les pas ne sont pas prévus à l’avance pour être répétés séquentiellement, mais où les deux partenaires marchent ensemble vers une direction impromptue à chaque instant ». Dès lors, une idylle se tisse entre Martina et George qui allient travail et passion, savourant les instants simples et merveilleux. Au fur et à mesure qu’avance le tournage du documentaire, la crise sociopolitique que vit le pays fait son entrée sur scène par petites touches. Ainsi, Martina se retrouve au chômage car la chaîne où elle travaille a licencié une trentaine de personnes. George, après avoir passé plus de deux heures dans une file d’attente à la banque pour retirer de l’argent, revient les mais vides parce que l’Etat a bloqué tous les retraits. Commence alors l’exode des Argentins vers l’étranger, dont Martina qui a trouvé un travail intéressant en Espagne. George choisit de rester en Argentine. Mais il sombre dans la déprime et ce n’est que grâce à l’amitié de ses copains qu’il arrive à émerger. Le film se clôture sur un geste d’espoir de George, qui met une étiquette Bar El Chino sur la cassette du film publicitaire qu’il tournait avant d’aller poursuivre le documentaire. Lors du débat qui a suivi la projection, Daniel Burak confie que le film «est un message d’espoir. Pour moi, c’était un devoir dicté par ma conscience de poursuivre la réalisation du film malgré les difficultés financières qui nous ont foudroyés en plein tournage. D’un point de vue personnel, c’est aussi une manière de dire à mon fils qui avait 29 ans à l’époque de ne pas quitter le pays et de résister à la crise en poursuivant ce combat du quotidien».
[ source ]
Par Sihem Ammour
La Tribune, Ă©dition du 19 Novembre 2008
# Administrateur | 17/11/2008 | Cinema
En fait, à l’instar des autres lieux de spectacles situés dans la commune, ces infrastructures n’ont pas fini de pâtir d’une situation de dégradation des plus lamentables due essentiellement aux aléas du temps et à un laisser-aller pénalisant. La grave détérioration de leurs structures a depuis longtemps constitué un péril imminent sur la voie publique.
Néanmoins, l’opération d’éradication de la salle Stella lancée récemment présente des défaillances en matière de respect de sécurité des piétons, vu qu’elle est située aux abords immédiats de la chaussée, avons-nous constaté sur les lieux. Les assiettes de terrain une fois libérées devront bien entendu servir à combler un déficit criant en matière de foncier communal. Après avoir fait le bonheur de toute une génération de cinéphiles, ces symboles du 7e art disparaissent donc en emportant l’âme des années d’or du cinema dans notre pays.
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Par Rachid Zerabib
El Watan, Ă©dition du 17 Novembre 2008
# Administrateur | 15/11/2008 | Cinema
2es rencontres du film documentaire de BĂ©jaĂŻa
La ville de Béjaïa a vécu, du 16 au 30 octobre dernier, au rythme d’une bonne quinzaine cinématographique. Ateliers de formation encadrés par des professionnels locaux et étrangers, projections de films documentaires, d’ici et d’ailleurs, en présence de
réalisateurs et de critiques, forums de discussion et débats libres sur le 7e art, le menu était étoffé comme d’habitude au grand bonheur des stagiaires et des habitués, de plus en plus nombreux, à ce rendez-vous automnal du documentaire.
Que ce soit à la plage féerique de Tighremt, site choisi pour les ateliers, ou à la petite salle du Théâtre régional de Béjaïa (TRB) qui a accueilli les projections, l’ambiance était bon enfant, et les échanges intenses et amicaux entre l’ensemble des participants. Après la clôture de cette seconde édition, l’association organisatrice, Cinéma et mémoire de Béjaïa, et ses deux partenaires, Kaïna cinéma de Paris et Etouchane de Roubaix, ont présenté pour la première fois au public une première «brochette» de six films d’atelier, fruits de la première édition qui a eu lieu au mois d’octobre 2007.
Tous les documentaires en question sont produits par des stagiaires qui signent, là , leurs premières œuvres personnelles. La qualité, technique et thématique, de ces films a, en effet, surpris les cinéphiles. Encadrés une année durant à différentes phases de réalisation de leurs projets (réécriture et développement des sujets, tournage et montage), le résultat final dépasse aussi les espérances des stagiaires eux-mêmes. C’est le cas pour Bahia Bencheikh qui a tiré le portrait à sa ville natale qu’elle n’a pas revue depuis 7 ans. Constantine est le titre choisi par cette assistante à la réalisation qui prend pour la première fois les commandes.
« A 30 ans, je retourne dans ma ville natale pour des raisons professionnelles et je m’aperçois que je la connaissais très mal… Le film pose deux questions essentielles : celle de la transmission des connaissances et celle relative à la responsabilité de chaque Constantinois envers sa cité. A travers mon histoire, le film pose le questionnement de toute une génération par rapport à ses racines et dresse un état des lieux identitaire de l’Algérie d’aujourd’hui», note Bahia qui se montre plutôt contente de son œuvre. Une satisfaction également partagée par Amine Aït Ouaret qui a signé Yaranegh (Entre nous). Etudiant à l’université de Béjaïa, Amine s’est, quant à lui, penché sur les difficultés et les espérances des jeunes dans le milieu rural. Il s’est notamment focalisé sur le dynamisme et la débrouillardise des associations culturelles dans les campagnes. «L’idée principale est de rendre hommage à ces jeunes qui ont compris qu’eux seuls peuvent décider du devenir de leur localité, qu’ils peuvent s’offrir des bouffées d’air dans un milieu rongé par la tradition et la hiérarchie parentale», explique-t-il. Tirant sa sève de la même veine, Fateh Abdenour Ziani (un militant socioculturel) filme la vie quotidienne d’un bricoleur hors pair qui résiste en écrivant des chansons et des poésies. Un Algérien ordinaire qui fait face aux difficultés de la vie et préfère la résistance à la capitulation. Meriem Bouakaz, vétérinaire de formation et membre du ciné-club de Constantine, s’est, de son côté, intéressée au phénomène de l’émigration clandestine. Son film, Harguin harguin ! tend le micro à des rescapés qui ont échappé de justesse à la mort en haute mer, aux familles de disparus et à des clandestins qui ont réussi leur périlleuse traversée. «Le film pose un regard personnel, le mien, sur notre société. Par réaction à l’image que nous reflète l’Occident et à celle, négative, dévalorisante et détestable, que nous nous faisons de nous-mêmes, après tous les échecs qui ont jalonné notre marche forcée vers la désillusion. Il se veut aussi une exploration de ma propre souffrance de candidate au départ», écrit-elle en guise de présentation. Mémoires d’un boycott de Cherif Messaouden, un animateur culturel de Tizi Ouzou, revient sur les péripéties de la «dissidence scolaire» de l’année 1994/1995. Les acteurs du mouvement de protestation, les responsables gouvernementaux de l’époque et les écoliers d’alors portent leur regard a posteriori sur cet événement qui a marqué au fer rouge toute une génération d’étudiants. Ismaïl Selkh s’est intéressé aux musiques du Grand Sud. Son documentaire Gaada se veut une anthologie dédiée aux poètes-chanteurs de son Béchar natal.
Voilà , c’est juste une petite bande d’annonce de ces six premiers films d’atelier produits grâce à l’opportunité offerte aux jeunes cinéastes par les journées du film documentaire de Béjaïa. Dix autres projets ont été retenus cette année pour préparer la cuvée de 2009. On reviendra sur ces projets dans nos prochaines livraisons.
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Par Kamel Amghar, correspondant Ă BĂ©jaĂŻa
La Tribune, Ă©dition du 15 Novembre 2008
# Administrateur | 05/11/2008 | Cinema
Opération séduction. Parce que le tournage d'un «Da Vinci Code» à Paris est une promesse de retombées économiques, la France déploie le tapis rouge à dix scénaristes américains à partir de jeudi. Objectif: les inciter à tourner leurs futurs films en France.
Dépoussiérer l’image de la France
Du 6 au 13 novembre, ces scénaristes vont découvrir des lieux nouveaux, à Paris et en PACA qui concentrent 70% des tournages étrangers en France. Une façon de proposant une nouvelle image de la France, loin des clichés que représentent Le Moulin Rouge ou la French Riviera. Les organisateurs préfèrent miser sur Rungis ou le port de Marseille: «Rungis est un décor formidable qui peut à la fois servir pour un thriller ou un film d'amour», assure à l’AFP Franck Priot, directeur général adjoint de Film France, organisme de promotion des tournages dans l’Hexagone. Parmi les prestigieux invités, on retrouve John August («Charlie et la chocolaterie»), Michael Brandt («2 Fast 2 furious»), Michael Dougherty («Superman returns», «X-men 2»), John Lee Hancock («Un monde parfait»), Edward Neumeier («Robocop», «Starship trooper»).
L'idée est simple. «Si on veut voir plus de films tournés en France, il faut des histoires écrites en France», explique-t-il à l'AFP. Donc faire découvrir aux scénaristes, qui sont en amont de la production d'un film, des lieux à fort potentiel dramatique, susceptibles d’être le cadre de séquences différentes. Ainsi Marseille peut être le théâtre de l'histoire de Varian Fry qui a aidé des artistes et intellectuels comme André Breton ou Chagall à passer aux Etats-Unis.
Egalement au menu de cette visite guidée un peu spéciale, l’intégration de nouveaux personnages français dans les films américains, pour sortir des clichés surannés et des rôles de méchants réservés aux acteurs français, très en vogue en ce moment à Hollywood. Les scénaristes suivront ainsi une équipe de la brigade fluviale sur la Seine ou encore un chef de l'équipe du multi-étoilé Alain Ducasse faisant ses courses à Rungis.
Des sous
Les enjeux économiques sont très importants. Ils concernent en premier lieu le recrutement d'artistes et techniciens locaux et l'hébergement de l’équipe déployée sur place. Dans un second temps, les décors montrés aux spectateurs du monde entier permettent de doper le toursime.
Les calculs de Film France sont éloquents: les films hollywoodiens sortent dans 200 à 300 pays. Un «Da Vinci Code» atteint jusqu’à 500 millions de personnes. Les plus gros tournages américains réalisés en France entre 2005 et 2007 ont chacun laissé entre 10 et 20 millions d'euros de dépenses directes à l'économie française. «Marie-Antoinette», «Les Vacances de Mr Bean» ou «Rush Hour 3» ont généré des chiffres d’affaires allant de 500.000 à un million d'euros rien que pour l'hôtellerie.
L'opération séduction vise enfin à ramener en France les tournages sur l’hexagone: ainsi «Inglourious Basterds», le prochain Quentin Tarantino, «se déroule à 95% sous l'occupation nazie en France mais il est tourné actuellement à 95% en Allemagne», regrette Franck Priot.
En cause notamment, les avantages fiscaux dont bénéficient les tournages dans les autres pays européens et que la France vient d'inscrire dans sa prochaine loi de finances. Un chantier cher à Christine Albanel, comme elle l’avait confié à 20minutes.fr lors du dernier Festival de Cannes.
[ source ]
Sa. C. avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 05/11/2008 - 16h12
# Administrateur | 03/11/2008 | Cinema
Après la France et la Belgique, le jeune réalisateur algérien Lyes Salem conquiert la Tunisie
La 22ème édition des Journées cinématographiques de Carthage qui a débuté le 25 octobre dernier a pris fin samedi dernier sur une note joyeuse pour les représentants
algériens qui ont raflé trois distinctions : le prix de la meilleure œuvre cinématographique, celui du jury enfant et celui de l’espoir féminin remis à l’actrice Rym Takouchet. Derrière ce succès, un film qui ne cesse de faire parler de lui depuis sa sortie en septembre, Mascarades, du jeune réalisateur Lyes Salem.
Il a commencé à faire parler de lui lorsqu’il a décroché le Valois d’or du meilleur film à Angoulême, dans le cadre du premier Festival du film francophone de France. Il a captivé les regards critiques des médias avec le doublé qu’il a arraché à Namur avec ses deux distinctions, le «prix du public» ainsi que le «prix junior» du Festival du film francophone de Belgique. Et, depuis sa nomination aux oscars jusqu’à son triomphe au Festival de Carthage, il suscite encore plus d’intérêt avec en plus des interrogations sur ces succès successifs et qui intriguent quelque peu…
Pour captiver les membres des différents jurys qui l’ont primé, Lyes Salem les a plongés dans un village de l’Algérie profonde où son personnage principal, Mounir, un orgueilleux crâneur, aspire à être reconnu à sa juste valeur. Mais son aspiration le désespère car les gens du village ne cessent de se moquer de sa sœur, Rym, qui s’endort à tout bout de champ. Un soir, alors qu’il rentre ivre de la ville, Mounir annonce à qui veut l’entendre sur la place du village qu’un riche homme d’affaires étranger a demandé la main de sa sœur. Du jour au lendemain, il devient l’objet de toutes les convoitises. Aveuglé par son mensonge, Mounir va, sans le vouloir, changer le destin des siens...
Le film de Lyes Salem, soutenu par le ministère de la Culture dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», est produit par Yacine Laloui (Laith Media), Isabelle Madeleine (Dharamsala), et Arte France Cinéma, La comédie, la dérision et le rire sont un bon moyen d’exprimer les réalités sociales d’une région donnée. Pour dire son Algérie, Lyes Salem, jeune réalisateur, a opté pour cette voie. Et ses efforts ont payé !... A moins que d’autres efforts aient joué.
Pour en revenir aux Journées cinématographiques de Carthage, outre le succès de Lyes Salem, le prix du jury a été attribué à Amor Hakkar pour son œuvre la Maison jaune.
Le tanit d’or des JCC 2008 a été remis au réalisateur éthiopien Hailé Gerima pour son œuvre Teza qui a aussi récolté le prix des meilleurs image, scénario, musique, et second rôle masculin. Le Tanit d’argent dans la même catégorie long-métrage est revenu au film palestinien Leila’s birthday de Rashid Masharaoui et celui de bronze à Khamsa du Tunisien Karim Dridi. Dans la catégorie court-métrage, où neuf œuvres étaient en compétition, le Tanit d’or a été attribué au film égyptien Clean Hands Dirty Soap, le Tanit d’argent au film tunisien Lazhar et celui de bronze au film syrien Little Sun.
Les JCC 2008 ont rassemblé 11 pays arabes, 12 africains, 11 européens et 7 asiatiques dans différentes sections (compétition, hors concours, ateliers, séances spéciales et cinémas du monde). Trois jurys (cinéma, vidéo, atelier) ont été constitués pour apprécier la qualité des productions et les départager.
Le grand jury cinéma a été présidé par l’écrivain algérien Yasmina Khadra...
[ source ]
Par Fella Bouredji
La Tribune, Ă©dition du 03 Novembre 2008
# Administrateur | 01/11/2008 | Cinema
Il n’y a pas que Johnny qui compte s’arrêter. Roger Hanin, qui incarne depuis près de vingt ans le commissaire Navarro dans la série policière éponyme de TF1, a annoncé samedi qu'il mettait un terme à sa carrière d'acteur.
« Je ne tournerai plus, je ne veux plus être acteur », a déclaré le comédien, âgé de 83 ans, qui était l'invité du Journal inattendu de Christophe Hondelatte sur RTL. Sauf que, contrairement à Johnny, lui compte bel et bien s’en tenir à sa décision: « Je jure que c'est fini ».
Roger Hanin - Roger Lévy de son vrai nom - a précisé que son dernier jour de tournage avait eu lieu vendredi et qu'il avait quitté le plateau « un peu ému quand même parce que dire adieu, pas à une carrière mais à une série qui a duré 18 ans de fidélité, c'est du jamais vu ». En effet, le premier épisode de « Navarro » date d’octobre 1989.
Cependant, Hanin n’a pas fait que de la télé. Il a aussi joué sous la houlette de Jules Dassin (« Celui qui doit mourir »), Alexandre Arcady (« Le coup de Sirocco », « Le grand pardon »), Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Georges Lautner, Edouard Molinaro. Autre trait particulier: il a été le beau-frère de François Mitterrand.
« Il n'y a ni amerturme, ni nostalgie. J'ai fait mon tour, comme on dit. J'ai terminé; j'ai eu une carrière mirifique au sens littéral du terme; j'ai joué Othello, Macbeth, tous les grands auteurs, Pirandello, Beckett, Claudel, j'ai joué des grands rôles, je ne vais pas me mettre à bégaye r », a-t-il repris avant d’ajouter: « J'ai un grand projet: je vais vivre », c'est-à -dire « sortir dans les grands restaurants, faire des voyages, lire, écrire ».
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Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 01/11/2008 - 17h23
# Administrateur | 31/10/2008 | Cinema
CINEMA
Le nouveau James Bond sort sur les Ă©crans
Sortie ce vendredi 31 octobre des dernières aventures de James Bond, "Quantum of Solace". Ce 22e James Bond remplit le contrat avec un festival de scènes d'action survoltées, mais néglige le cocktail d'humour et de romance qui pimente d'ordinaire les aventures de l'espion de Sa Majesté, incarné avec panache par Daniel Craig. L'action suit chronologiquement celle de "Casino royale", et on y retrouve un James Bond sombre, traumatisé par la mort doublée de trahison, de Vesper (jouée par la Française Eva Green), son unique amour. Sa patronne M., qui dirige les services secrets britanniques (la comédienne chevronnée Judi Dench, irréprochable) suspecte Bond de vouloir venger la mort de Vesper, et hésite à lui confier la traque d'une mystérieuse organisation. Puissante, cette menaçante entité aux desseins inconnus possède des agents au coeur même du MI6 pour lequel Bond travaille, et manipule la CIA.
"Très drôle"
Interrogé par la presse, Daniel Craig a souligné que son personnage dans le nouveau film avait une bonne dose d'humour.
"Je pense qu'il est très drôle. Je pense qu'il se met dans tout un tas de situations très drôles", a souligné l'acteur qui a multiplié les prouesses physiques lors du tournage.
Pour expliquer le titre énigmatique du film "Quantum of Solace", il a observé: "C'est un moment de paix que l'on trouve en soi. Si on trouve son 'Quantum of Solace' cela veut dire que l'on a trouvé ce qu'est la vie".
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NOUVELOBS.COM | 31.10.2008 | 14:36
# Administrateur | 27/10/2008 | Cinema
ETATS-UNIS
"High school Musical 3" et "Saw" en tĂŞte du box-office
La comédie musicale pour enfants "High school Musical 3 : nos années lycées" et le cinquième volet de la saga d'épouvante Saw ont détrôné "Max Payne" et le "Chihuahua de Beverly Hills" de la tête du box-office nord-américain, selon des chiffres provisoires dimanche 26 octobre.
Dans ce troisième épisode de "High School musical", les deux héros, Troy et Gabriella, s'inquiètent de leur avenir, alors qu'ils vont être séparés pour leur entrée à l'université. Le film sorti vendredi a récolté 42 millions de dollars pour son premier week-end, a précisé la société spécialisée Exhibitor Relations.
A la deuxième place, la suite de la saga d'horreur et d'épouvante "Saw" s'est plus que bien défendu, avec plus de 30 millions de recettes sur le week-end.
Disney Ă la 4e place
Ces deux films ont relégué le policier vengeur "Max Payne", héros venu d'un jeu vidéo qui avait brièvement pris la tête du box-office la semaine dernière, et le "Chihuahua de Beverly Hills" perdu dans les rues de Mexico qui dominait le classement depuis sa sortie début octobre.
Tombé à la quatrième place, le film d'aventure des studios Disney a récolté au total 78 millions de dollars.
Egalement débordé par un nouveau venu, "La vie secrète des abeilles", avec l'actrice Jennifer Hudson, actuellement au coeur d'un drame avec le double meurtre de son frère et de sa mère, et la disparition de son neveu. Cette histoire d'une adolescente qui trouve refuge chez trois apicultrices dans la Caroline du Sud des années 1960, glisse de la 3e à la 6e place en deuxième semaine, après avoir engrangé 19 millions de dollars.
C'est le "Prix de la loyauté" qui se place au 5e rang. Réunissant Edward Norton et Colin Farrell, ce drame figure une famille où l'on est policier de père en fils et dans laquelle la loi du silence éclate en même temps que le scandale (6,3 millions pour son premier week-end).
"W." dégringole
"W. l'improbable président" d'Oliver Stone, biographie de George W. Bush en forme de comédie, dégringole de son côté de la 4e à la 7e place, avec 5,3 millions de dollars de recettes ce week-end et 18,7 millions depuis sa sortie en septembre aux Etats-Unis.
Le thriller futuriste "L'oeil du mal" perd un rang, Ă la 8e place (5 millions de dollars ce week-end et 88 millions Ă cinq semaines d'exploitation) devant "Mensonges d'Etat" de Ridley Scott et avec Leonardo Di Caprio et Russell Crowe, 9e avec 4 millions de dollars de recettes ce week-end.
Le film d'Ă©pouvante "En quarantaine" (2,5 millions) ferme la marche de ce top 10.
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NOUVELOBS.COM | 27.10.2008 | 12:40
# Administrateur | 15/10/2008 | Cinema
CINEMA
DreamWorks conclut un accord de distribution avec Universal
Les dirigeants des actuels studios Dreamworks, Steven Spielberg et Stacey Snider ont annoncé lundi 13 octobre, une semaine après s'être séparé de Paramount, avoir conclu un accord avec le géant Universal pour distribuer des films produits par leur prochaine société. L'accord, valable pour 7 ans à partir de 2009, prévoit la distribution par Universal d'une demi-douzaine de films. Associée récemment à DreamWorks pour créer un nouveau studio indépendant de Paramount, la société indienne Reliance Big, aura les droits de distribution en Inde.
"Port d'attache"
Une alliance entre Steven Spielberg et Universal était attendue depuis le divorce entre DreamWorks et Paramount, officialisé au début du mois après des années de relations houleuses.
La PDG de DreamWorks, Stacey Snider est une ancienne directrice générale d'Universal et c'est au sein de ces studios que le réalisateur du succès "Indiana Jones" a commencé sa carrière. "Nous sommes enchantés de revenir en affaires avec Steven et Stacey et le reste de leur formidable équipe", a déclaré dans un communiqué, Jeff Zucker, le directeur général de NBC Universal (groupe GE), précisant que "ce sont des amis de longue date".
"Universal a toujours été mon port d'attache, donc cet accord commence un nouveau chapitre de ce qui est déjà une association longue et réussie", a affirmé pour sa part Steven Spielberg, cité dans le même communiqué.
35 films
Le nouveau studio créé par DreamWorks et Reliance, qui sera dirigé par Stacey Snider, ambitionne de produire jusqu'à 35 films dans les cinq années à venir.
Paramount (groupe Viacom) a obtenu de conserver tous les projets actuellement en développement au sein de DreamWorks, avec l'option pour le nouveau studio de co-financer certains projets sur lesquels travaillait Steven Spielberg.
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NOUVELOBS.COM | 14.10.2008 | 12:33
# Administrateur | 14/10/2008 | Cinema
Disparition de la comédienne Doudja Abdoun : Le cinéma algérien en deuil
Sa passion pour le cinéma et son professionnalisme lui ont permis de décrocher plusieurs grands rôles. Atteinte du diabète, contracté depuis des années, elle n’a pas mis un frein à son activité artistique. Bien au contraire, elle était déterminée à servir la profession dignement. La défunte a débuté sa carrière dans les années soixante-dix avec l’inoubliable série L’incendie (El Hariq), adapté du roman de Mohamed Dib et réalisé par Mustapha Badie. Pour ceux qui s’en souviennent, elle avait incarné un rôle imposant. Chemin faisant, elle a eu l’opportunité de participer à d’autres tournages : Le prix du rêve et Leila et les autres, réalisés par Sid Ali Mazif.
Elle a également été sollicitée pour des sit-coms en 2002 et en 2005 dont, entre autres Ness M’Lah City 1 et 2, réalisés par Djaffer Gacem. Sa dernière apparition remonte au Ramadhan dernier avec la série Djamai Family où elle avait merveilleusement interprété le rôle de « Khoukha », la doyenne de la famille. Avec ses mimiques naïves et ses répliques loufoques, elle avait littéralement conquis les téléspectateurs. Très touché par la disparition de l’artiste, le réalisateur de Djamai Familly, M. Djaffer Gacem confie que c’etait un personnage étonnant. Elle croquait la vie à pleines dents. Sur les plateaux de tournage, elle incarnait la joie de vivre.
« Elle était, dit-il, dotée d’une énergie incroyable. Elle restait avec nous jusqu’à une heure tardive de la nuit. Nous la ménagions afin qu’elle se repose mais sans succès. C’est pluôt elle qui nous donnait la force de continuer. » Djaffer Gacem estime qu’il lui a rendu un hommage à travers justement son dernier sit-com. Un sit-com dont la trame de l’hisoire évoluait autour du personnage de la propriétaire de la maison, à savoir, « Khoukha ». Le réalisateur avoue qu’ayant constaté que la regrettée était légèrement fatiguée, il avait opté pour que le personnage de Khoukha soit muet dans les deux derniers épisodes, intitulés « La poupée magique ».
Façon singulière de lui épargner de faire des efforts. Devant l’insistance de Doudja Abdoun, « Khoukha » a retrouvé l’usage de la parole. « Elle voulait absolument intervenir oralement : c’est ce qui explique que nous avons reconduit le personnage à son rôle initial. » Djaffer Gacem se souviendra de cette femme qui savourait la vie alors qu’elle se savait malade. Malgré son diabète et son peace-maker, elle ne se privait pas en mangeant de tout. « Elle me ramenait toujours des gâteaux ou des mets faits de ses propres mains », se souvient-il.
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Par Nacima Chabani
El Watan, Ă©dition du 12 Octobre 2008
# Administrateur | 13/10/2008 | Cinema
Un hommage sera rendu au grand comédien et acteur Ahmed Ayad dit Rouiched. Cette troisième édition aura lieu à Médéa du 27 octobre au 1er novembre 2008. Rouiched portait en lui toute l’histoire du théâtre algérien. Il a joué avec différents comédiens tels que Mohamed Touri, Hassan El Hassani, Tayeb Abou El Hassen.
Ali Abdoune, Mustapha Badie, Mustapha Kateb et le défunt Rouiched étaient des amis inséparables ; d’ailleurs ce dernier a interprété Qui en est la cause ? avec M. Kateb.
De nombreuses activités culturelles et artistiques seront au rendez-vous : des projections de films en plein air et des documentaires qui reflèteront les grands succès cinématographiques de Rouiched, le héros de Hassan Terro. L’édition 2008 sera consacrée à son œuvre et à son parcours artistique incomparable.
L’épopée de la glorieuse révolution, des conférences-débats autour du quatrième art en Algérie et de la troupe du Front de libération nationale ainsi que des ateliers de formation sur les métiers du théâtre au profit du public seront au menu de cette rencontre culturelle. Sans oublier que, cette année, le FLN fêtera son bicentenaire.
Rouiched, de son vrai nom Ahmed Ayad, est un acteur comique algérien d’origine kabyle. Il est né en 1921 à Alger et décédé le 28 janvier 1999 à El Biar.
Ses prédispositions artistiques vont lui ouvrir, très jeune, les portes du 4ème art où il acquiert une grande expérience grâce à laquelle il se fait un nom qui va l’aider à camper les meilleurs rôles dans le cinéma.
Il obtient son premier rôle dans la pièce de Abdelhamid Abbabssa qui a fait fureur auprès du public, Estardjaa ya aassi (reviens à toi, inconscient). Cette pièce l’a encouragé à se lancer dans cette profession.
Les plus célèbres films de Rouiched sont : Hassan Niya, l’Opium et le Bâton, Hassan Terro et Ombre blanche.
De vibrants hommages ont été rendus lors des précédentes éditions au scénographe Abdelkader Ferrah, décédé à Londres, le 20 décembre 2005, au comédien Sirat Boumedienne, disparu le 20 août 1995, et au plus talentueux et populaire comédien algérien, le regretté Mohamed Touri, selon l’APS.
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Par Farah Bachir-Cherif
La Tribune, Ă©dition du 13 Octobre 2008
# Administrateur | 12/10/2008 | Cinema
Marrakech-Festival international du film : Un événement de pointe
Cet évènement qui a pris une envergure importante à l’échelle mondiale consacrera sa « rubrique pays » à la cinématographie britannique après avoir honoré l’an dernier le cinéma égyptien. Les organisateurs entendent ainsi mettre en lumière un cinéma qui, malgré les liens très forts de la langue et de la culture anglo-saxonne, n’a pas cédé aux modèles hollywoodiens, sachant cultiver sa propre personnalité.
La rétrospective comprendra une quarantaine de films dont le fameux If de Lindsay Anderson qui avait obtenu la Palme d’Or 1968 et Le vent se lève de Ken Loach distingué pareillement en 2006. En tête d’affiche, figureront Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick et Joseph Losey. Autre thème du festival, « La Russie d’Andreï Kontachlovski », brillant réalisateur dont sept films seront proposés entre autres le dernier, Gloss. Il est à noter que cette rétrospective sera reprise à Paris en janvier prochain. Un nouveau cycle, « 50 ans de cinéma marocain », devra marquer les débuts de la cinématographie marocaine en 1958. Dans ce cadre, le Festival honorera le travail de Mohamed Ousfour connu pour ses nombreuses participations aux tournages internationaux au Maroc et un premier long métrage intitulé Le fils maudit.
Enfin, après lui avoir déjà rendu hommage en 2004, le FIFM proposera onze films de Youcef Chahine décédé récemment. Initiative remarquable, un cycle de projections spéciales est prévu pour les non et malvoyants. Comme à l’accoutumée, de nombreuses personnalités du cinéma mondial sont attendues. Le FIFM est conçu comme un évènement de pointe ainsi qu’une immense opération de relations publiques.
[ source ]
Par M. Z.
El Watan, Ă©dition du 10 Octobre 2008
# Administrateur | 07/10/2008 | Cinema
C’est la fin d’une longue collaboration entre le réalisateur américain Steven Spielberg et les studios Paramount Pictures. Les deux parties ont officialisé leur divorce, dimanche.
Bollywood
L'auteur de « Jaws », d’«E.T.», de la saga « Indiana Jones », de la «Liste de Schindler», ou encore de « Il faut sauver le soldat Ryan », quitte donc Dreamworks qu’il avait fondé en 1994 avant d’être racheté par Paramount en 2005. Le réalisateur part créer un nouveau studio en Inde, dont le nom n’est pas précisé, en partenariat avec le groupe de télécommunications indien Reliance ADA Group, avec lequel il a déjà collaboré.
Le départ de Spielberg était attendu de longue date, ses relations avec la Paramount étant notoirement mauvaises. L'objectif pour le studio est de maintenir des liens avec le cinéaste star, sous la houlette duquel Dreamworks a aligné trois Oscars consécutifs du meilleur film (« American Beauty », « Gladiator », « Un homme d'exception »). « Nous avons connu une grande époque avec l'équipe de DreamWorks, tant du point de vue de la création que financier», a reconnu Brad Grey, PDG de Paramount. Et d’ajouter: « Nous nous réjouissons de la possibilité de construire sur la base de ces succès passés.»
Projets communs
Paramount a précisé qu'il conservera tous les projets actuellement en développement au sein de DreamWorks, dont l'adaptation de la bande-dessinée «Tintin», avec l'option pour le nouveau studio de co-financer certains projets sur lesquels travaillait Spielberg.
L'accord prévoit également que Paramount aura l'option de co-financer et de co-distribuer certains projets de Spielberg. Le cinéaste continuera à travailler sur la série des « Transformers » et collaborera à trois autres films de Paramount, dont « Le choc des mondes », attendu cette année.
Selon l'AFP, le nouveau studio de Spielberg ambitionne de produire jusqu'à 35 films dans les cinq années à venir.
[ source ]
Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 07/10/2008 - 10h58
# Administrateur | 06/10/2008 | Cinema
CINEMA
Le dernier né de Disney en tête du box-office américain
Le film d'aventures "Le Chihuahua de Beverly Hills", la nouvelle comédie des studios de Walt Disney, a fait son entrée en tête du box-office américain, récoltant 29 millions de dollars (21 millions d'euros), selon des estimations du studio de la Paramount.
La saga familiale, avec les voix de Drew Barrymore et d'Andy Garcia, raconte l'épopée d'une petite chienne Chihuahua pourrie gâtée, perdue dans les rues hostiles de Mexico.
Marché morose
Cette histoire a eu le mérite de booster un marché morose depuis deux mois. Le top 12 américain était en hausse de 42% par rapport au même week-end de l'année dernière. Le thriller futuriste "L'Oeil du mal", n°1 il y a une semaine, recule à la deuxième place, engrangeant 17,7 millions de dollars (12,3 millions d'euros). Et le drame "Une Nuit à New York", produit par Sony, est arrivé en troisième position, avec 12 millions de dollars (8,7 millions d'euros). La romance, qui raconte l'errance de deux cœurs brisés, lors d'une nuit des plus sauvages, met à l'honneur Michael Cera et Kat Dennings.
[ source ]
NOUVELOBS.COM | 06.10.2008 | 09:51
# Administrateur | 06/10/2008 | Cinema
Ce festival regroupe un ensemble de productions cinématographiques sur le thème du pastoralisme et est également l’occasion de rassembler les acteurs de cette activité ancestrale et du cinéma venus des quatre coins du globe. Les films présentés peuvent être des documentaires, des fictions ou des films publicitaires, en courts ou en longs métrages. Parmi les objectifs de ce festival : promouvoir et valoriser les pastoralismes modernes, développer et conforter les échanges avec les pays du Sud et faire partager des créations cinématographiques sur le thème central du pastoralisme et ses connexions et illustrer les particularités du monde pastoral. Cette année, la 8e édition du film Pastoralismes et Grands Espaces se tiendra du 15 au 18 de ce mois à Prapoutel Les 7 Laux, à proximité de Grenoble dans le département de l’Isère. Il accueille l’Algérie comme invitée d’honneur, après la Mongolie (en 2004) et le Sénégal (en 2006).
Depuis 1994 (première édition), cet événement a dépassé le paysage culturel du massif et de la vallée du Grésivaudan en prenant une dimension internationale regroupant des acteurs venus des cinq continents. Le festival, c’est trois jours de projection pour parler de pastoralisme à travers le monde avec des films toujours passionnants dans une ambiance conviviale faite d’échanges entre les délégations invitées et participantes. Le festival, c’est aussi des expositions, des réunions de scientifiques, mais aussi et surtout des rencontres internationales du pastoralisme qui ont pour thème cette année « Pastoralismes et aléas climatiques », un sujet d’actualité par excellence. Du fait que l’Algérie est l’invitée d’honneur de cette édition 2008, Melle Aliaoui Mounia, artiste peintre et ancienne élève de l’Ecole des beaux-arts d’Alger, sollicitée parmi plusieurs candidat(e)s, a vu son œuvre (une aquarelle) retenue comme affiche officielle de ce Festival du film Pastoralismes et Grands Espaces. Enfin, et en attendant un film digne de ce nom sur le monde du pastoralisme algérien sous ses différentes facettes et dans toute sa dimension socioculturelle et économique, la participation algérienne se limitera aux rencontres internationales qui seront rehaussées par des chercheurs et des universitaires à travers plusieurs contributions.
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Par Aboud S.
El Watan, Ă©dition du 06 Octobre 2008
# Administrateur | 02/10/2008 | Cinema
Le film "Lakhdar et la bureaucratie" présenté en avant-première
Le film "Lakhdar et la bureaucratie" , du réalisateur Abdelkader Merbah, a été présenté en avant-première avant-hier soir à la salle Ibn Zeydoun de l'Office Ryad El-Feth d'Alger.
Ce long métrage, projeté en présence de Mme Zehira Yahi, représentant de la ministre de la Culture, est une comédie loufoque qui raconte l'histoire d'un "taleb" d'un douar qui, ayant appris qu'un concours national d'idées pour lutter contre la bureaucratie va être organisé, décide d'y participer.
Lakhdar le taleb, rôle interprété par Lakhdar Boukhars, un comédien ayant atteint une certain célébrité avec les téléfilms "'Imaret Hadj Lakhdar" (l'immeuble de Hadj Lakhdar) 1 et 2, doit faire face à la bureaucratie même pour juste déposer son dossier de concours. "Il y a des situations absurdes dans le film car je pense que la bureaucratie est en elle-même une chose absurde", a indiqué Lamine Merbah, le scénariste de ce film basé sur le comique de situations. Le long métrage, tourné en vidéo et tiré en 35 mm, avec comme acteurs principaux des comédiennes et des comédiens connus comme Hamid Achouri, Bakhta, Mourad Khan, Lynda Sellam, Mohamed Bessam et Farid Rocker, est axé aussi sur l'exagération des traits de caractères des personnages, souvent en prise avec des situations absurdes, voir burlesques.
"Le film remet en cause la mentalité des bureaucrates, ce phénomène du siècle qui touche tous les pays du monde", a expliqué Lamine Merbah, qui vient juste de terminer, en tant que scénariste et réalisateur, un film intitulé "Darna laqdima" (Notre ancienne maison). Le long métrage, du genre fiction-comédie "Lakhdar et la bureaucratie", co-produit par "Amin-Intaj" et l'ENTV, est présenté également ce soir en avant-première à Blida, Sétif et Tizi-Ouzou.
[ source ]
image Ph. : APS
El Moudjahid, Ă©dition du 02 Octobre 2008
# Administrateur | 30/09/2008 | Cinema
Avant-première de Lakhdar et la bureaucratie : L’univers kafkaïen des administrations
Le public y était en nombre et l’ambiance ramadhanesque aussi. Celui qui a crevé l’écran avec L’Imara, y campe le rôle principal soutenu, à l’occasion, par des d’artistes qui lui donnent souvent la réplique dans ces comédies. Réalisé par Abdelkader Merbah, le scénario co-écrit par Lamine Merbah et Aïssa Cheriet raconte les mésaventures d’un taleb d’une école coranique venu de son village natal passer un concours organisé en ville. Toujours succulent et ayant la réplique facile qui agace par moments, Lakdar monte en ville, non pour y tenir le haut de l’affiche, mais pour participer à un concours lancé sur la voie des ondes par un improbable comité de lutte contre la bureaucratie. Il y sera confronté, lui et des personnages tout aussi succulents.
Lamine Merbah, le scénariste, s’efforce à travers ce film de faire revivre des situations « absurdes » et abracadabrantes auxquelles chacun est confronté. Il saura faire reprendre à son compte l’adage qui dit que « la seule chose qui nous sauve de la bureaucratie, c’est l’inefficacité. Une bureaucratie efficace est l’une des pires menace à la liberté ». L’exercice est réussi malgré quelques imperfections liées aux dialogues ennuyeux par moments. Le carnaval qui était dans la dechra, nom d’une comédie dans laquelle est apparu Boukhros, se retrouve à la faveur de ce film dans la ville, Alger en l’occurrence. Le pauvre bougre qui ne manque pourtant pas de piquant et de piques y est affronté. Tournée en vidéo et tirée en 35 mm, la comédie loufoque de deux heures a pu réunir des acteurs connus comme Hamid Achouri, Bakhta, Mourad Khan, Lynda Sellam et Farid Rocker. Chacun y a mis du sien avec les réparties qui leur sont connues.
La bande originale du film ne manque pas aussi de faire adhérer le public au thème de la bureaucratie, souvent repris dans les films des réalisateurs algériens. Le groupe pop rock D’zaïer, toujours plus innovant, a su voir et écouter avec des sonorités toutes nouvelles, des situations que vit le quidam. Si ce ne sont pas les disputes de mégères, ce sont les affronts de guichetiers. La comédie Lakhdar et la bureaucratie sera dans plusieurs salles en octobre, dans pas moins de 12 villes d’Algérie, à raison, assure-t-on auprès du producteur, d’une semaine par lieu de projection. Le long métrage continuera à être projeté à la salle Ibn Zeydoun jusqu’au 5 octobre. Le témoin sera passé à la salle l’Algéria du 15 au 21. A Oran, Sétif et Blida, il sera projeté du 2 au 8, et à Annaba du 10 au 16 octobre. A Sidi Bel Abbès et Tlemcen, il passera à partir du 11 octobre. Viendra le tour de plusieurs autres wilayas de l’est et de l’ouest du pays.
[ source ]
Par Nadir Iddir
El Watan, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 30/09/2008 | Cinema
Hommage au cinéaste Mohamed Zinet au Centre culturel algérien à Paris
Dans son deuxième numéro, la revue Kalila du Centre culturel algérien de Paris annonce un hommage à Mohamed Zinet, réalisateur du film culte Tayha ya didou, homme du septième art longtemps muselé et oublié, mort dans l’indifférence et le froid de l’exil. Une initiative louable qui permettra à cet homme généreux de revoir le jour et de reprendre l’écran, lui, le grand oublié du pays des désillusions. Ce sera aussi une aubaine pour les passionnés du cinéma de revivre les plus belles années du cinéma algérien. Longtemps effacé du paysage officiel algérien comme tous les bâtisseurs d’une Algérie vivable et digne, un pays qui refuse de naître, Zinet est un exemple de ceux qui ont payé chèrement leur amour fou et le talent d’aimer l’Algérie. Malgré cette terrible exclusion, il n’est pas mort pour autant. Il subsiste artistiquement dans la mémoire de l’Algérie artistique. Cet hommage s’inscrit dans la semaine du film algérien qui se tiendra à partir du 15 décembre jusqu’au 21 dont une palette de films sera présentée, à l’instar de Tahya ya didou, Dupont Lajoie d’Yves Boisset, les Hors-la-loi de Tewfik Fares, l’Opium et le Bâton» de Ahmed Rachedi, les Pêcheurs de Ghaouti Bendedouche, Morituri de Okacha Touita et 100 millions de centimes de Bachir Derais.
L’édito de la revue signĂ© par Yasmina Khadra exprime pleinement une immense gratitude Ă ce rĂŞveur et dĂ©nonce la machine Ă museler qui a freinĂ© tant de souffle et tant de talent. Il honore ainsi un dĂ©terrement et met le doigt sur cette mĂ©chante maladie que cultivent ceux qui ont le mĂ©pris du beau. En invoquant la tribu des irrĂ©ductibles Numides, le geste est fort salutaire. Car parler de la gĂ©nĂ©rositĂ© des vrais artistes est l’expression de la reconnaissance, talon d’Achille de ce pays condamnĂ© Ă l’essoufflement. «Il Ă©tait cela, Zinet : un immense sacrifice ; il Ă©tait sa propre crĂ©mation. Aujourd’hui, le CCA voudrait lui rendre hommage, mais lĂ il ignore Ă qui. Au martyr de la gĂ©nĂ©rositĂ©, au fou illuminĂ© ou bien Ă cet homme splendide, mort pour avoir eu du talent dans un monde qui en Ă©tait dĂ©pourvu», Ă©crit le directeur du centre. Le rĂ©alisateur Marzak Allouche Ă©crit que « faire exister une copie neuve de â€â€Tahia ya didou’’ sera le meilleur hommage qu’on puisse rendre au cinĂ©aste Mohammed Zinet et, Ă travers lui, au cinĂ©ma et Ă la culture ». Le plus noble des hommages, c’est de donner l’espace Ă la crĂ©ativitĂ© et les possibilitĂ©s de ne point moisir d’oubli. Republier des auteurs peu ou prou connus, rediffuser des films et des pièces théâtrales sont autant d’actes qui promettent de plus belles insurrections culturelles. Il suffit d’avoir un peu de dignitĂ© de ce qui fleurit.
[ source ]
Azeddine Lateb, Correspondance particulière de Paris
La Tribune, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 28/09/2008 | Cinema
CINEMA
Hommage unanime Ă l'acteur Paul Newman
Paul Newman, l'un des plus grands acteurs du 20e siècle et une légende du cinéma américain, est mort à l'âge de 83 ans, a annoncé samedi 27 septembre sa fondation Newman's Own Foundation.
L'acteur, qui souffrait d'un cancer des poumons et allait très mal ces derniers mois, est mort vendredi à son domicile dans le Connecticut (nord-est), a précisé dans un communiqué la fondation depuis son siège de Westport.
"Paul était une icône américaine, un philanthrope et un champion de l'enfance. Notre cher ami, dont le soutien indéfectible signifiait tant pour nous, va nous manquer", ont déclaré la sénatrice Hillary Clinton et son époux Bill dans un communiqué.
"Notre père était un exemple rare d'humilité, le dernier à reconnaître que ce qu'il faisait était exceptionnel", ont déclaré les cinq filles de l'acteur.
"Il était mon héros"
"Il avait mis la barre trop haut pour le reste des hommes. Pas seulement les acteurs, nous tous", a estimé le bourreau des coeurs de Hollywood George Clooney, tandis que l'actrice Julia Robert a avoué au magazine People: "il était mon héros".
Robert Redford, 72 ans, qui avait partagé avec Paul Newman l'affiche de "Butch Cassidy", a déclaré avoir perdu un "véritable ami, qui est parti pour un monde meilleur". "Ma vie et ce pays ont été rendus meilleurs par sa présence", a-t-il ajouté.
Les hommages à l'acteur sont venus du monde entier, du président français Nicolas Sarkozy au metteur en scène britannique Sam Mendes ou au président du Festival de Cannes Gilles Jacob.
Le chef de l'Etat français a salué "l'acteur et philanthrope" qui fut l'incarnation de "l'Amérique heureuse de l'après-guerre" mais aussi "de ses doutes".
Plus de 60 films
"Il était aussi un grand ami de la France et les passionnés de course automobile se souviendront de ses participations successives aux 24 heures du Mans", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Paul Newman, dont le regard bleu azur a fasciné plusieurs générations de spectateurs et spectatrices, avait interprété en cinquante ans de carrière plus de soixante films dont "Butch Cassidy et le Kid", "L'Arnaqueur" ou "La Couleur de l'argent".
Il avait triomphé en l'espace de quelques années dans des films aussi divers que "La chatte sur un toit brûlant" en 1958 avec Elizabeth Taylor ou encore "Exodus".
Contrairement à Marlon Brando ou James Dean et à leurs personnages de rebelles ou de salauds aux yeux doux, les héros incarnés par Paul Newman ont toujours été marqués par une tendresse, confirmée par son regard magnétique qui le faisait aimer de tous.
Acteur engagé
Paul Newman avait été élu en 1990 par le magazine People comme l'un des 50 plus beaux hommes du monde, et en 1995 le magazine britannique Empire l'avait choisi parmi les 100 acteurs les plus sexy de l'histoire du cinéma.
Acteur engagé, il avait joué également un rôle important dans le Mouvement pour les droits civiques, participé à certaines campagnes du Parti démocrate et pris part à des conférences pour le désarmement nucléaire.
Dès 1968, il s'était essayé à la réalisation en faisant tourner sa femme Joanne Woodward, épousée en secondes noces en 1958, dans "Rachel Rachel".
Oscarisé en 1986
Paul Newman avait perdu en 1978 son unique fils et l'aîné de ses six enfants, Scott, né d'un premier mariage et mort à 28 ans d'une overdose d'alcool et de médicaments. L'acteur avait ensuite fondé le Centre Scott Newman, une fondation destinée à souligner les dangers de la drogue et de l'alcool chez les jeunes.
Pour "La Couleur de l'argent" de Martin Scorsese (1986) avec Tom Cruise, il avait reçu l'Oscar du meilleur acteur, un an, ironiquement, après avoir été récompensé d'une statuette pour l'ensemble de sa carrière. En 1994, l'Académie des Oscars lui avait remis une nouvelle récompense au titre de ses activités humanitaires.
Il avait lancé dans les années 1980 une ligne de produits alimentaires, incluant biscuits, vinaigrettes et sauces spaghetti à son effigie. Ces bénéfices lui avaient permis de financer des organisations caritatives, notamment un camp de vacances pour enfants atteints du cancer.
Voir les extraits vidéo
[ source ]
Paul Newman - photo - (c) Reuters
NOUVELOBS.COM | 28.09.2008 | 09:52
# Administrateur | 20/09/2008 | Cinema
7e art au Maroc : Les figurants font leur cinéma
Dans les douars, à l’instar de la région de Ouarzazat, le tournage d’un film est toujours accueilli dans la fête et l’emploi même saisonnier qu’il offre est toujours accompagné de mutations positives qui s’opèrent au sein de ces localités perdues, car, loin d’être vécu comme une invasion culturelle, c’est l’ouverture au monde qui est mise en avant. Ici, c’est le retour des Italiens dont il s’agit. C’est d’abord un film sur le cinéma et le « rôle » accordé au réalisateur italien Pasolini connu pour ses engagements politiques en faveur des pauvres, mais aussi des marginaux, qui n’a rien de politique (ou presque).
« Pasolini a tourné œudipe Roi au Maroc et un des interprètes du film a réellement connu ce réalisateur qu’il a côtoyé pendant quelques mois », rappelle Daoud Oulad Syad pour donner du crédit à son personnage principal, Thami (Mohamed Majd), un marginal, presque un prophète annonçant le retour de son idole et qui se base sur ce type d’expérience pour mener tout un travail de formation d’acteur au profit de ses concitoyens à qui il promet du travail avec le retour de « son ami », mort il y a plus de 30 ans. Le travail est tel que quand les producteurs décident d’arrêter le tournage, c’est tout un mouvement de protestation qui se crée. Dans un casting de figurants, un joueur de goumbri chante indifféremment Pasolini, le communisme, le socialisme et le capitalisme.
Cette séquence reprise dans un bar rappelle de manière forte Jaques Dutronc qui chant Je suis pour le communisme, je suis pour le capitalisme. Mais la comparaison s’arrête là , car, ici, il n’y a nulle trace d’« opportunisme » et les personnages qui cherchent juste un travail pour vivre sont montrés dans toute la splendeur de leur authenticité, c’est-à -dire désintéressés. « L’idéologie, c’est pour les intellectuels, les gens lettrés ; mais ces pauvres gens ne cherchent qu’à gagner leur vie », explique le réalisateur qui a aimé, par ailleurs, le fait que le public ait pu réagir à l’humour qui a caractérisé certains passages de son film, lequel, sur un autre niveau, traite évidemment de la société marocaine avec parfois beaucoup d’autodérision, l’hypocrisie sociale, la censure, la corruption, etc. Diplômé en physique mathématique, Daoud Oulad Syad est venu au cinéma par le hasard d’une rencontre parisienne. Mais c’est la photo, un métier qu’il a exercé pour la presse, qui lui a ouvert la porte. On est déjà loin du « théorème » de Pasolini ; mais c’est surtout de la fin d’une conception du cinéma, celle qui a prévalu à l’époque de l’atypique réalisateur italien, que l’artiste marocain a voulu nous parler.
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Par Djamel Benachour
El Watan, Ă©dition du 20 Septembre 2008
# Administrateur | 14/09/2008 | Cinema
Cinéma-33e festival de Toronto : Les Cadillac de Victoria Street
Cette année, le Festival de Toronto a encore déployé sa consistance solide : 64 pays représentés, 320 films, 36 écrans de projection. C’est aussi le festival du grand business. On vend et on achète beaucoup de films à Toronto, en raison de l’étendue du marché nord-américain. Du coup, le marché du film, au Sutton Place Hotel, le siège fiévreux du festival, fonctionne jusqu’à pas d’heure. Au Cineplex Odeon, quartier général de le presse internationale, les projections démarrent tôt et jusqu à minuit... Au chapitre des films remarqués, une œuvre singulièrement attachante Pandora Box de la cinéaste turque Yessim Ustaoglu. C’est le portrait d’une famille d’Istanbul qui se disloque. Portrait intime et universel à la fois : la Turquie change. Une classe moyenne est apparue. Les relations familiales, la morale ne sont plus comme avant. Sous le regard caustique d’une vieille grand-mère, la vie familiale se dégrade, ne lui reste que son refuge en montagne pour oublier le monde nouveau. Une histoire triste mais le ton du film est très poétique. Jamais sans doute Istanbul et les paysages de la mer Noire n’ ont été filmés avec tant de soin, tant de recherche visuelle sidérante. Istanbul surtout, envoûtante et lumineuse, n’est pas celle des catalogues d’agences.
Un film brésilien Last stop 174 de Bruno Barreto revient avec justesse sur la situation préoccupante que vit Rio de Janeiro, les meurtres de gosses de la rue, le trafic de drogue, la violence inouïe qui secoue la ville. Choses déjà montrées au cinéma, mais Barreto s’appuie sur une série de faits réels, des prises d’otages dans les bus de la ville et son film paraît comme un témoignage hallucinant sur la machine infernale qui secoue les cariocas. Au Festival de Toronto, on peut aussi juger sur place des films qu’on ne voit jamais ailleurs. Rain de la cinéaste Maria Govan des Bahamas est une œuvre parfaite. On était loin d’imaginer qu’aux Bahamas des cinéastes locaux avaient l’occasion de tourner des films, sélectionnés ensuite dans un grand festival comme celui de Toronto... Il existe désormais un cinéma national aux Bahamas, qui n’est pas uniquement le paradis touristique pour tour-opérateurs américains.
Maria Govan filme d’ailleurs le contre-point, la face cachée des Bahamas ; misère de Nassau, prostitution, sida. Le récit suit le parcours d’une jeune fille à la recherche de sa mère partie du village pour se prostituer dans la capitale. L’héroïne, heureusement, entre dans une école, fait beaucoup de sport et devient une athlète célèbre, championne de course. Une nouvelle vie s’offre à elle. Une Hassiba Boulmerka des Bahamas ! Le Festival de Toronto est une institution bien spéciale, liée à la fameuse cinémathèque de l’Ontario, vivant de dons privés, de sponsors de grandes marques comme Cadillac et s’appuyant sur une quantité de gens bénévoles et enthousiastes. L’an dernier, le Festival a vendu 400 000 tickets. Les prix des places tournent autour de 20 dollars. C’est aussi ce qui permet au Festival de Toronto tous les ans en septembre de donner des nouvelles du cinema du monde entier.
[ source ]
Par Azzedine Mabrouki, envoyé spécial à Toronto (Canada)
El Watan, Ă©dition du 14 Septembre 2008
# Administrateur | 06/09/2008 | Cinema
Michael Moore élargit son auditoire. Le cinéaste polémiste américain a décidé de distribuer son prochain documentaire gratuitement sur Internet. Le film de 97 minutes, « Slacker uprising », raconte la tournée des Etats américains effectuée par le réalisateur pendant la campagne présidentielle de 2004. Il «sera disponible pendant trois semaines en téléchargement gratuit à partir du 23 septembre» sur ce site.
Le documentaire « ne sortira pas en salles, ni en DVD (dans un premier temps), ne passera pas à la télévision et ne sera pas disponible sur des sites de partage de vidéo (comme YouTube), ce sera un téléchargement complètement gratuit, téléchargez-le et gardez-le », ajoute le réalisateur.
Moore, 54 ans et lauréat d'un Oscar en 2003 pour le manifeste contre les armes «Bowling for Columbine», affirme avoir pris cette décision pour remercier ses fans. « J'ai eu beaucoup de chance que tant de gens soient venus voir mes films ces deux dernières décennies, j'ai décidé que la façon dont je voulais les remercier était de rendre celui-ci gratuit », explique-t-il. Un choix qui n'a donc, officiellement, rien à voir avec le succès mitigé de « Sicko », son dernier documentaire sur le système de santé américain, qui a rapporté près de 36 millions de dollars de recettes (25 millions d’euros), contre 222 millions de dollars (155 millions d’euros) pour « Fahrenheit 9/11 ».
[ source ]
Sa. C. avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 05/09/2008 - 19h32
# Administrateur | 05/09/2008 | Cinema
Sacré Manuel de Oliveira ! A 99 ans, le doyen des réalisateurs en activité tient toujours la forme et le prouve avec Christophe Colomb, l'énigme, comédie décalée autour d'un couple cherchant à prouver que le navigateur était portugais. « Colomb a changé le monde et c'est pour cela que j'avais envie de parler de lui », explique le cinéaste originaire de Porto. Le cinéma fait toujours autant vibrer ce jeune homme presque centenaire. « Ce qui me fait le plus rire, c'est de me dire que le 7e art n'a pas évolué depuis les frères Lumière et Méliès. Nous n'avons fait qu'affiner ce qu'ils ont créé. » Et le réalisateur, homme de gauche convaincu, d'expliquer dans en français : « L'arrivée du train en gare de La Ciotat est le premier film d'horreur jamais tourné. On y voit le capitalisme en marche près d'écraser les spectateurs.»
Dans son nouveau long métrage, Oliveira se met en scène en compagnie de sa femme pour livrer une « oeuvre historique et scientifique qui n'est finalement ni l'un ni l'autre ». Est-ce cet humour constant qui le maintient en vie ? « Quand on atteint mon âge et qu'on constate l'état désastreux de la planète, seul le rire peut sauver de la dépression », avoue-t-il. Manuel de Oliveira ne sait pas encore comment il fêtera son centième anniversaire, le 11 décembre prochain. « Je ne sais même pas si je vivrai jusque-là », s'exclame-t-il, avant d'avouer qu'il a déjà un nouveau projet de film en cours et qu'il espère le présenter au Festival de Cannes 2009
# Administrateur | 03/09/2008 | Cinema
L’Algérie marque la 1re édition du festival du film francophone d’Angoulême
La comédie, la dérision et le rire sont de bons moyens d’exprimer les réalités sociales d’une région donnée. Pour dire son Algérie, Lyes Salem, jeune réalisateur algérien, a opté pour cette voie. Et ses efforts ont payé ! Mascarades, sa toute dernière œuvre, a remporté dimanche dernier, en France, le premier prix du festival du film francophone d’Angoulême.
Pour captiver le jury du festival, Lyes Salem l’a plongé dans un village de l’Algérie profonde où son personnage principal, Mounir, un orgueilleux crâneur, aspire à être reconnu à sa juste valeur. Mais son aspiration le désespère car les gens du village ne cessent de se moquer de sa sœur, Rym, qui s’endort à tout bout de champ. Un soir, alors qu’il rentre ivre de la ville, Mounir annonce à qui veut l’entendre sur la place du village qu’un riche homme d’affaires étranger a demandé la main de sa soeur. Du jour au lendemain, il devient l’objet de toutes les convoitises. Aveuglé par son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des siens... Cette intrigue, qui met en scène les relations humaines dans leur universalité mais aussi la culture algérienne dans toute ses spécificité, mise en scène avec habileté a donc arraché le Valois d’or du meilleur film à Angoulême où a été lancée la semaine dernière la première édition du festival. Neuf autres films étaient en compétition et quatre d’entre-deux ont reçu des distinctions. Le Valois de la meilleure mise en scène a été décernée à Home, de la Suissesse, Ursula Meïer. Le Valois de la meilleure actrice a été remporté par la Française, Yolande Moreau, pour Séraphine tan disque le Valois du meilleur acteur a été attribué au Canadien, Maxime Dumontier, pour Tout est parfait. Le Valois du public est revenu à Borderline, de Lyne Charlebois (Canada). Les mentions spéciales du jury sont allées à la Suissesse, Kacey Mottet, dans Home et le film malien, Faro, la reine des eaux.
Les initiateurs de ce festival ont, donc, gagné le pari d’instaurer le premier festival du film francophone, en France, encouragés par des cinéphiles canadiens et belges qui leur ont emboîté le pas en ayant depuis quelques années déjà leur festival du film francophone.
Le public algérien n’a pas à être déçu d’être privé d’un événement cinématographique qui le concerne en premier lieu vu que le film de Lyes Salem, qui a été soutenu par le ministère de la Culture dans le cadre de la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe 2007 », ce film est produit par Yacine Laloui (Laith Media), Isabelle Madeleine (Dharamsala), et Arte France Cinéma, sera projeté dans le pays. Sa sortie est prévue dans plusieurs salles algériennes à partir du 11 septembre prochain dans 10 villes en Algérie (Oran, Sidi Bel Abbès, Tiaret, Blida, Tizi Ouzou, Sétif, Béjaïa, Constantine et Annaba) et sur trois écrans à Alger (Algéria, Cosmos, El Mouggar)…A découvrir !
Le festival du film francophone d’Angoulême :
• Un festival court et intense : 4 jours
• Une sélection resserrée et pertinente : 2 films en avant-première, 10 films en compétition
• Un palmarès limité et percutant : 4 Valois d’Or Grand prix, acteur, actrice, prix du public
• Un jury indiscutable composé d’un président et de 6 membres reconnus représentant les pays participants
• Projection en ouverture et en clôture de «films invités», hors compétition, d’un pays de la francophonie
• Focus sur un réalisateur francophone contemporain
• Mise en lumière de films tournés et soutenus en Poitou-Charentes
[ source ]
Par Fella Bouredji
La Tribune, Ă©dition du 03 Septembre 2008
# Administrateur | 16/08/2008 | Cinema
Le maire de Sidi M’hamed fait son cinéma… à guichets fermés : Les salles obscures dans le noir
Vous aurez de la peine à imaginer comme elle était belle quand vous passez devant aujourd’hui », se souvient Noureddine, 35 ans, commerçant.Le cinéma l’Afrique a fermé ses portes à la fin des années 80. Il est toujours en travaux depuis. Le riverain confie avec émotion : « C’est une grande perte. J’ai les larmes aux yeux quand je vois l’état auquel est réduit ce monument. Il n’y a pas un cinéma de la capitale dans lequel je ne suis pas entré. J’y allais tout le temps quand j’étais petit, en grandissant les salles ont été fermées l’une après l’autre. » Un peu plus loin sur le plateau Ferhat Boussad, le Sierra Maestra se bat avec ses fantômes. « La salle a connu un impondérable, l’entrepreneur a ramené des sièges qui ne sont pas conformes à nos exigences. Malgré le retard qu’il nous a occasionné, nous avons tenu à ce qu’il en ramène d’autres plus conformes à nos souhaits. Un délai lui a été ainsi accordé et son fournisseur, installé en France, le munira d’un autre produit », expliquait M. Bourouina, P/APC de la commune de Sidi M’hamed en juin 2007.
La salle attend toujours ses fauteuils. Puis, nos pas glissent vers la place du 1er Mai et nous nous engageons dans la rue Mohamed Belouizdad. Le local du Mondial a été vendu et transformé en supérette. L’établissement est méconnaissable. Personne ne pourrait croire qu’il fut un temps où cet espace abritait une salle de cinéma. Là , Hocine, 55 ans, photographe et ancien habitant à 1er Mai rappelle la programmation des cinémas dans les années soixante à soixante-dix. Le Mondial projetait surtout les films français comme ceux de la nouvelle vague ou d’autres avec des acteurs comme Jacques Brel ou Lino Ventura. Plus loin sur le trottoir de droite, le Caméra, vétuste depuis le tremblement de terre en 2003, a été rasé. Des murs nus et un portail vert cachent des plantes sauvages. Des cartons s’amoncellent sur le sol que foulaient les cinéphiles des années auparavant. « Le Caméra aura d’autres vocations, en plus de celle de projeter des films. Un centre de proximité, un théâtre pour enfants et une salle pour la formation professionnelle y verront le jour », affirmait pourtant l’élu il y a de cela un an. Le Caméra s’était spécialisé dans le western spaghetti avec la série Santana et les péplums de Machiste contre le reste du monde. Plus loin au Musset, les films de Hercule et ses travaux, Thésée et le Minotaure entraînaient les spectateurs dans les dédales de la mythologie grecque. A la sortie de la séance, nous allions dévorer un morceau de « garantita », saupoudré de gros sel et de cumin, à la boulangerie mitoyenne de Mme Ferra. Assis près des ruines du cinéma Musset avec ses amis du quartier, Ahmed Haddanou, 84 ans, dénonce : « De la place du 1er Mai jusqu’au Ruisseau, il n’y a plus aucune salle de cinéma fonctionnelle de nos jours ». Il témoigne : « C’est une honte de délaisser un quartier populaire, bastion de la révolution ! » Même sort …
Sur le même trottoir, Le Roxy était le plus grand. Il avait fait la gloire de La bataille d’Alger de Pontecorvo et de Abi fouk Sadjara, un film musical, avec un ravissant répertoire du crooner égyptien Abdelhalim Hafez. Mais surtout il a fait découvrir au peuple de Belcourt les westerns de Sergio Leone, alors qu’ils n’étaient pas les classiques qu’ils sont devenus. « On ressortait du Roxy avec la musique d’Ennio Morricone plein la tête et les bras détachés du corps, prêt à dégainer. Alors la gorge sèche après avoir traversé tant d’épreuves avec Clint Eastwood, on allait chez ammi Aïssa prendre un verre de « créponé », une glace au citron frais, pour se désaltérer à l’ombre des mûriers qui donnent leur nom à la rue », regrette Hocine. A quelques pas de là , en face du cimetière de Sidi M’hamed, Le Select était le moins cher et avait pour spécialité les films hindous. Le film culte Mangala fille des Indes avait depuis longtemps laissé place aux nouveaux dieux du cinéma, Raj Kapur, Delib Kimar.
Le quartier était divisé en deux et la salle de cinéma aussi : les partisans du bon et ceux du bandit. Les spectateurs armés de derboukas, supportaient leur héros, le prévenant de l’arrivée en traître de son ennemi, et l’encourageant à donner les coups et à en éviter. En 2005, un programme de réaménagement des salles de cinéma a été lancé. Les salles concernées étaient le Musset, Sierra Maestra, l’Afrique et le Caméra. Les chantiers avaient démarré. En 2008, triste constat : toutes ces salles ne sont toujours pas opérationnelles. Les lieux semblent laisseés à l’abandon. L’année passée, le P/APC annonçait : « Nous mettons en place un établissement public à caractère insdustriel et commercial, EPIC, qui sera doté d’un conseil d’orientation composé de spécialistes. » N’était-ce qu’un effet d’annonce ? Si EPIC il y a, le changement n’est pas probant. Hocine s’interroge et déplore : « N’y a-t-il pas de la place pour rêver d’espace de divertissement moderne qui soit aussi un cadre de transactions culturelles entre les habitants de la cité ? Ne peut-on pas mettre à profit les nouvelles technologies pour offrir un cinéma de haute qualité d’image et de son ? De grandes salles de cinéma et de spectacles, propres, aérées, confortables qui seront le lieu où se tisseront les liens mémoriels de demain ? Seraient-elles trop bien ou trop chères pour les jeunes, Monsieur le maire ? » Aujourd’hui, il n’y a plus de cinéma ou plutôt le far-west est dans la rue, le western couscous a remplacé le spaghetti et il est bien plus funeste.
[ source ]
Par Lamia Dzanouni
El Watan, Ă©dition du 16 Aout 2008
# Administrateur | 16/08/2008 | Cinema
Les cinéphiles ont perdu le fil
Pas besoin pour Mohamed B., cinéphile indécrottable, de faire un grand effort, en partant de la rue N’fissa où se trouvait la maison paternelle. La salle Nedjma était à quelques pas de là , à la rue Arbadji Abderrahmane. « Elle a fermé il y a tellement longtemps que je ne me souvient même pas de la date. Le mal qui a été fait c’est d’en céder la gestion aux APC », se désole Mohamed. Ces salles avaient leurs habitués, pour la plupart des jeunes, à une époque où la télévision n’était pas dans tous les foyers. « L’affluence était nombreuse. les trois séances se suivaient presque : deux l’après-midi et une seule en soirée, avec toujours un public hilare, mais toujours sans femmes. La seule fois où j’en ai vu, c’était lors de la projection de la Bataille d’Alger, en 1965, au Marignon, à Bab El Oued », rectifie-t-il. Les tarifs étaient presque les mêmes partout. « A Nedjma, à l’indépendance, le ticket d’entrée rouge cartonné était, précise-t-il, à 27 douros avant qu’il n’atteigne plus tard 44 douros. Par contre, Le tarif était 54 douros au Marignon et un peu plus cher à l’Atlas, à Bab el Oued, à 70 douros ».
Comment on se débrouillait l’argent ? En économisant, et surtout en vendant des « illustrés », dont il se rappelle toujours les noms. Sa culture cinématographique remonte à cette « belle époque » de l’après-indépendance qu’il évoque toujours avec une pointe d’amertume dans la voix : « Autant j’étais incollable dans le cinéma ancien autant j’ignore presque tout du nouveau. » C’est de cette période que date ce background qu’on lui reconnaît. « Ces salles avaient toujours le même programme de films égyptiens, hindous, italiens et surtout américains. Les péplums avaient notre préférence. Mais rien de ce que l’on voit actuellement dans les quelques salles qui restent n’est perceptible à cette époque. Pas d’injures et surtout pas ces orgies que l’on nous raconte », relève Moh. Les moins de trente ans n’ont pas souvenance de l’« époque bénie » de ammi Moh. Hicham en fait partie. « Les carottes sont cuites », se pressera de lui dire le quinquagénaire. Mais l’enfant de Didouche peut raconter le « quotidien » de ces salles d’Alger-centre qui « ont fait de la résistance ».
« A la salle Afrique l’on projetait surtout les inévitables films américains avec en tête d’affiche Rocky Balboa, mais aussi des films plus osés, auxquels l’on assistait qu’en usant de subterfuges comme se cacher dans les issues de secours », assure-t-il en disant que l’ex-Empire a changé de vocation avec le début des années 1990 en accueillant les meetings politiques. Plus haut, le Sierra Maestra, sur la rue Khelifa Boukhalfa, a connu d’autres spectacles, soutient-il : un accrochage entre des « fréros » du quartier et des flics qui les filaient. « Deux d’entre eux se sont engouffrés dans la salle dans un crépitement de balles. Ils en sont pourtant sortis. Ils connaissaient sûrement la sortie de secours. » Les « fréros » étaient, à coup sûr, des habitués de la salle de Meissonnier... qui a perdu les « siens » depuis bien longtemps.
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Par Nadir Iddir
El Watan, Ă©dition du 16 Aout 2008
# Administrateur | 01/08/2008 | Cinema
Quand une série française perce à Hollywood. Chronique de la vie de famille, «Fais pas ci, fais pas ça» a séduit la chaîne américaine ABC, qui vient d'en acquérir les droits pour l’adapter.
Ce géant de la télévision, qui diffuse notamment la célèbre série «Desperate Housewives», a apprécié la fraîcheur et la bonne humeur de cette comédie sur le quotidien de deux
familles diamétralement opposées, les Bouley (dont les parents sont Bruno Salomone et Isabelle Gélinas) et les Lepic (Guillaume de Tonquédec et Valérie Bonneton).
# Administrateur | 31/07/2008 | Cinema
Débat-L’avenir du cinéma algérien : Qui veut faire des films ?
C’est le premier pas pour mettre de l’ordre dans cette débâcle. J’ai affirmé que les gens du cinéma n’étaient pas comptables de ce qu’ils font. C’est vrai. Qui demande des comptes ? Comment peut-on redonner une chance à une personne ou a une structure qui a montré ses limites et dévoilé son incapacité ? Nous avons un ministère de la Solidarité pour le social et les nécessiteux. Alors faisons de l’art et non du social. L’Algérie est rétive aux ingérences que je sache. Sans vouloir les dédouaner totalement, j’estime qu’il ne faut pas jeter la pierre au ministère de la Culture ou à la Télévision, premiers bailleurs de fonds du secteur, mais sur la législation qui permet à des aventuriers et affairistes de tous acabits de faire main basse sur les rares fonds, captant les rares opportunités des passionnés et des professionnels de ces métiers de faire un film, un documentaire ou un court-métrage. Il ne faut pas croire sur parole une carte de visite encombrée et de vrais faux CV.
Des professionnels du cinéma sont marginalisés et ne sont connus et reconnus ni par les législateurs ni par les imposteurs bien évidemment qui les fuient comme la peste noire, celle de « Mort à Venise » par exemple, le fameux film de Luchino Visconti. L’avenir de l’audiovisuel et du cinéma réside, d’une part, dans son autofinancement et une aide éventuelle des pouvoirs publics car l’inverse entrainerait sa mort physique et, d’autre part, dans la formation. Il est nécessaire et urgent de créer des structures (écoles, Académie des arts, ateliers..) d’enseignement supérieur de très haute qualité pour assainir la situation. Ainsi, peu à peu, les imposteurs et les aventuriers s’élimineront d’eux-mêmes. J’aimerais voir l’argent des pouvoirs publics investi dans la formation, la restauration des salles de cinéma et les créations d’écoles, seules solutions de salut, plutôt que de le disperser dans des projets qui, la plupart du temps, n’en sont pas. Un comité de lecture ? Soit, mais qui sait lire un scénario ? Qui peut distinguer une idée, un sujet, un scénario ? Qui peut pressentir dans un mauvais écrit la possibilité d’un vrai bon film ? A Hollywood, le département le plus important est celui de l’écriture et de la réécriture. C’est la première porte vers un film. Or, je n’entends ici qu’argent, budget et dépôt de « scénario ». Il ne peut pas y avoir de cinéma sans une vision de ce qu’est le cinéma. Le cinéma ce n’est pas un réalisateur, une institution, un budget. Je répugne à cette phrase : « Est-ce qu’on t’a donné quelque chose ? ». Les institutions ne donnent pas, elles devraient avoir le sentiment d’acheter, de promouvoir des idées, du talent et d’ouvrir la porte à la création, à l’imaginaire, à la sauvegarde des esprits, au travail, garants de la bonne santé d’une nation. Elles sont mandatées et bénéficient d’un budget de gestion pour ce faire. Ou alors je me plante, si vous me passez l’expression. Nous avons besoin de petits films, comédies sociales, drames sociaux, un cinéma du réel et de l’imaginaire dont les héros seraient des gens simples, ordinaires. Ce sont les événements, la vie et les engagements qui donnent des héros.
C’est la multiplicité des visions, la diversité de création qui, peu à peu, construiront un cinéma algérien et qui, surtout, permettront aux institutions d’appréhender un budget moyen de film et d’avoir affaire avec les vrais représentants de ce métier. C’est ainsi que reviendront peu à peu les métiers annexes du cinéma et de la télévision, disparus par faute de professionnalisme et de pratique. C’est ainsi que l’Algérie pourra également devenir une plate-forme de production et de tournage de films pour nous et les autres, qui préfèrent les pays voisins, où la profession a pris de l’ampleur grâce aux échanges avec les réalisateurs et producteurs du monde entier. Une réelle industrie du cinéma enfantera du cinéma, c’est sûr. C’est ce fameux « sur le tas » où d’autres, sans passer par les études, parviennent à se former. Trouver des financements ailleurs, c’est possible sans vendre son âme. Il faut juste vendre un bon scénario ou une très très bonne idée. L’art sait de lui-même où il va. Il a son propre mouvement et personne ne peut l’altérer. Quand à l’arrêter, seul Don Quichotte…
Dernier point : les lois en vigueur devraient distinguer les sociétés de vente et de location de moyens techniques, qui commercent donc, des maisons de production qui produisent une à deux réalisations par an. Les taxes ne devraient pas être les mêmes. A défaut de cartes professionnelles, nous avons des registres du commerce, seule légalité possible. Il faut également réglementer les contractuels de courte durée, souvent des salariés de la télévision, qui ne déclarent pas les revenus supplémentaires, au détriment des indépendants et des institutions qui les salarient, et échappent ainsi aux impôts. Les Algériens sont cinéphiles, on le voit lors de projections de qualité : j’entends de vraies analyses, et j’entends l’attente du public. Les choses bougent. On structure. On projette. On promet, oui. On réhabilite la Cinémathèque. C’est bien, mais est-ce suffisant ? La vraie question reste tout de même la suivante : qui veut faire des films, sachant qu’on y laisse quelques années de sa vie à chaque fois ?
[ source ]
Par M. L. R.
El Watan, Ă©dition du 31 Juillet 2008
# Administrateur | 30/07/2008 | Cinema
Le sixième volet des aventures d’Harry Potter est bouclé. Alors que le film sortira en France le 26 novembre prochain, le studio Warner a dévoilé mardi les premières images du film, très attendu. Voici un petit aperçu de ce qui attend les fans:
# Administrateur | 28/07/2008 | Cinema
Youssef Chahine, cinéaste, acteur et producteur prolifique
L’auteur de la trilogie autobiographique sur Alexandrie est décédé hier à l’âge de 82 ans dans un hôpital cairote. Le géant du cinéma égyptien, le militant infatigable, cet amant de l’Egypte qui n’a d’égal que Fouad Nejm et Cheikh Imam, a eu des funérailles officielles au Caire avant d’être enterré dans le caveau familial dans son Alexandrie qui l’a vu naître en 1926. Youssef Chahine a su mettre à nu l’Egypte, en mettant en scène, à travers une riche filmographie, les paradoxes de son pays, ses misères, sa grandeur et les menaces qui le guettent. Sa dernière œuvre, le Chaos, en est l’illustration parfaite. Dès les premières images du film co-réalisé avec Khaled Youssef, le chaos prend corps.
Une scène d’émeute, durement réprimée, ouvre ce long-métrage qui s’inscrit dans la plus pure tradition du cinéma égyptien pour délivrer un message politique fort. Dénoncer les dérives de cette Egypte qu’il aime tant, c’est l’un des exercices préférés de Youssef Chahine.
Le Chaos est l’allégorie d’un Etat miné par la corruption. Un mal incarné par Hatem, policier véreux qui règne en maître absolu sur le quartier populaire de Choubra, au Caire, et ses habitants. Exception faite de Nour, jeune femme moderne qu’il convoite et harcèle de ses assiduités. Il ne sait d’ailleurs à quel saint se vouer pour trouver le chemin de son cœur. L’homme personnifie une Egypte rongée par l’impunité, où une minorité, guidée par ses propres intérêts, décide pour une majorité brimée, violentée et qui vit dans une pauvreté grandissante.
Au milieu de ce chaos, des femmes et des hommes se battent, mettent leur jeunesse et leur fougue au service de l’avènement d’une Egypte nouvelle. Des étudiants ou encore le substitut du procureur, Cherif, dont Nour est amoureuse, toujours soucieux de faire de la loi un garant des libertés individuelles. A 81 ans, l’homme est toujours sans concession à l’égard de son pays, notamment de ceux qui participent à sa ruine. Tout en soulignant que ceux qui lui font du mal ne sont pas ceux qui l’aiment le moins. Bien au contraire : le personnage de Hatem en est la parfaite illustration. Avec le Chaos, Youssef Chahine démontre encore une fois une fidélité à toute épreuve à ses convictions. «Dans le Chaos, dit-il, je tente de mettre le doigt sur le destin de mes compatriotes, qui ont si peu à dire en ce qui concerne les affaires du pays. Démunis de presque tout, éducation, moyens de communication, ils souffrent d’une lourde répression imposée par le pouvoir.» Et à un cinéma dont il est devenu l’un des plus grands ambassadeurs sur la scène internationale. Le Chaos figurait, cette année, dans les sélections officielles de la Mostra de Venise 2007 et du Festival du film international de Toronto. Bon francophone, Youssef Chahine reçoit une éducation en anglais au Victoria College d’Alexandrie. Attiré par le cinéma et l’interprétation, il préfère s’exiler à Pasadena, en Californie.
De retour en Egypte, Alvise Orfanelli, pionnier du cinéma en Egypte, lui propose de réaliser en 1950 son premier film Papa Amine. Dès lors, il multiplie les œuvres cinématographiques, s’efforçant de lutter contre la censure qui se montre de plus en plus oppressante. Alliant la dénonciation à l’analyse, ce cinéaste engagé révèle au public ses avis éclairés que ce soit dans l’Emigré ou le Destin, dans lequel il accuse le fanatisme religieux.
Il réalise également quelques productions autobiographiques : Alexandrie pourquoi ?, la Mémoire et Alexandrie, encore et toujours. Suite aux événements tragiques du 11 septembre 2001 à New York, Youssef Chahine et dix autres réalisateurs de cultures différentes se sont réunis pour donner naissance à un témoignage collectif le 11’09’01 September 11, primé meilleur film de l’Union européenne. Il revient ensuite à ses premières amours en signant Alexandrie… New York, puisant de nouveau dans son parcours personnel.
Il participe ensuite au film collectif Chacun son cinéma réalisé pour le 60e anniversaire du Festival de Cannes, avant de livrer le Chaos, un drame largement salué par la critique. Admiratif de la guerre de libération nationale, Chahine s’est inspiré des trois Djamila, (Bouhired, Bouazza et Boubacha) pour réaliser Djamila l’Algérienne en 1958 en pleine lutte algérienne pour son émancipation politique.
A. G.
Filmographie de Youssef Chahine
Le réalisateur égyptien Youssef Chahine, décédé hier à l’âge de 82 ans dans la banlieue du Caire, a marqué de son empreinte le cinéma arabe du XXe siècle.
Ses œuvres majeures sont connues et appréciées dans le monde entier, en particulier en Occident. Voici la filmographie de Youssef Chahine.
- 1950 : Papa Amine (Father Amine)
- 1951 : le Fils du Nil (Son of the Nile)
- 1953 : la Dame du train (Lady one the Train)
- 1953 : Femmes sans hommes (Women Without Men)
- 1954 : Ciel d’enfer (The Blazing Sky)
- 1954 : le Démon du désert (Desert Devil)
- 1956 : les Eaux noires (Dark Waters)
- 1957 : Adieu mon amour (Farewell my Love)
- 1957 : C’est toi mon amour (My One and Only Love)
- 1958 : Gare centrale (Cairo : Central Station)
- 1958 : Djamila l’Algérienne (Jamila, the Algerian)
- 1959 : A toi pour toujours (Forever Yours)
- 1960 : Entre tes mains (In Your Hands)
- 1961 : l’Appel des amants (A Lover’s Call)
- 1961:Un homme dans ma vie (A Man in my Life)
- 1963 : Saladin (Saladin the Victorious)
- 1964 : l’Aube d’un jour nouveau (Dawn of a New Day)
- 1965 : le Vendeur de bagues (The Ring Seller)
- 1968 : Ces gens du Nil/Un jour sur le Nil (Those People of the Nile)
- 1969 : la Terre (The Earth)
- 1970 : le Choix (The Choice)
- 1971 : Sables d’Or (Golden Sands)
- 1972 : le Moineau (The Sparrow)
- 1976 : le Retour de l’Enfant prodigue (The Return of the Prodigal Son)
- 1978 : Alexandrie, pourquoi? (Alexandria... Why ?)
- 1982 : la MĂ©moire (An Egyptian Story)
- 1985 : Adieu Bonaparte
- 1986 : le Sixième Jour (The Sixth Day)
- 1990 : Alexandrie encore et toujours (Alexandria Again and Forever)
- 1994 : l’Emigré (The Emigrant)
- 1997 : le Destin (Destiny)
- 1999 : l’Autre (The Other)
- 2001 : Silence...on tourne (We’re Rolling)
- 2002 : 11’09’01 - September 11 (film collectif)
- 2004 : Alexandrie ... New York (Alexandria ... New York)
- 2007 : le Chaos (Chaos)
- 2007 : Chacun son cinéma (To Each His Cinema), (film collectif)
[ source ]
Par Abdelkrim Ghezali
La Tribune, Ă©dition du 28 Juillet 2008
# Administrateur | 27/07/2008 | Cinema
Le cinéaste égyptien Youssef Chahine est mort
Le dernier monstre sacré des cinéastes égyptiens, Youssef Chahine a produit une oeuvre aussi intimiste que politiquement engagée sans trouver dans son pays la reconnaissance obtenue à l’étranger. Né le 25 janvier 1926 dans l’Alexandrie cosmopolite, il n’a cessé, en une quarantaine de films, d’imprimer sa mémoire et ses idées de gauche et anti-islamistes en prenant l’Egypte pour grande toile de fond. Mais plus célébré à l’étranger qu’il ne l’était dans son pays, il avait obtenu en 1997 le prix du cinquantième anniversaire du festival de Cannes pour l’ensemble de son oeuvre, après un Ours d’argent en 1979 au festival de Berlin. "Il voulait être acteur, mais s’est aperçu qu’il bégayait un peu et n’était pas si beau, alors il s’est dit : je vais jouer à travers d’autres", a raconté à l’AFP l’un de ses grands "autres", Omar Charif, découvert par Chahine. Quelques titres se distinguent, comme "Eaux noires" (1956), avec Omar Charif, "Gare centrale" (1958), où il interprète un mendiant, et "La terre" (1969), chef-d’oeuvre poétique et politique consacré au monde paysan. Son soutien à la révolution algérienne dans "Djamila l’Algérienne" (1958), va de pair avec la célébration du panarabisme en vogue ("Saladin", 1963).
[ source ]
El Watan, Ă©dition du 27 Juillet 2008
# Administrateur | 24/07/2008 | Cinema
Hulk, le géant vert, a pris les traits d’Edward Norton pour une nouvelle version de ses aventures signée par un Français, Louis Leterrier.
Le topo si vous avez raté le début
Alors qu’il cherche désespérément un antidote qui l’empêchera de se transformer en Hulk, Bruce Banner tombe sous la coupe d’un militaire félon qui veut utiliser ses pouvoirs pour créer une armée invincible.
Les tĂŞtes Ă retenir
Edward Norton, acteur cérébral, devient vert en Hulk puis tout rose d’émotion quand il croise la belle Liv Tyler. Tous deux remplacent Eric Bana et Jennifer Connelly, héros de la précédente mouture mise en scène par Ang Lee en 2003. Ne ratez pas Stan Lee, créateur des aventures en BD, qui boit un étrange soda et Robert Downey Jr. dans une apparition surprise.
Backstage
C’est parce que la maison d’éditions Marvel a été déçue par les recettes du «Hulk» d’Ang Lee qu'elle a décidé de tourner un nouveau film. Le but: relancer la franchise. Le réalisateur Louis Leterrier, connu pour les deux volets du «Transporteur» et «Danny the Dog», s’est vu confier la réalisation de ce nouvel opus. Marvel envisage maintenant de réunir ses principaux héros (comme Hulk et Iron Man) dans le film «The Avengers».
Le plus du film
Les fans de super héros seront à la fête car ce film reprend tous les éléments du genre: justicier torturé, méchants teigneux, effets spéciaux, baston… Edward Norton est parfait dans la peau d’un homme torturé par des pouvoirs qu’il peine à contrôler et Liv Tyler est d’une beauté à couper le souffle. Une belle scène finale donne son comptant d’action au spectateur.
Les moins du film
On ne voit pas bien l’intérêt de refaire un film sur Hulk si peu de temps après le précédent. Surtout que les effets numériques sont toujours les mêmes. Le film met assez longtemps à démarrer et Hulk est un peu trop gentil, alors que dans la BD, il casse vraiment tout quand il n’est pas content.
La réplique qui tue
« Le métro est probablement le moyen le plus rapide…
- Moi, dans un tube de métal sous terre avec des centaines de gens dans la ville la plus agressive du monde?
- Tu as raison. On va plutôt prendre un taxi.»
Dialogue entre Liv Tyler (Betty Ross) et Edward Norton (Bruce Banner).
La vidéo
# Administrateur | 22/07/2008 | Cinema
ETATS-UNIS
Le nouveau Batman récolte 155,34 millions de dollars pour sa sortie
Un nouveau record au box office nord-américain a été établi ce week-end par le film "The Dark Knight, le chevalier noir", dernier volet en date des aventures de Batman, a annoncé dimanche 21 juillet un responsable de Warner Bros. Le film a récolté 155,34 millions de dollars (97,98 millions d'euros) depuis sa sortie vendredi.
Record d'entrées
"The Dark Knight, le chevalier noir" dépasse ainsi le précédent record de 151,1 millions de dollars (95,31 millions d'euros) établi par "Spider-Man 3" le premier week-end de sa sortie en mai 2007.
Selon le responsable de la distribution de Warner Bros, Dan Fellman, la performance d'Heath Ledger, qui joue le Joker dans le film, et sa mort prématurée en janvier en raison d'une surdose de médicaments, ont contribué au succès enregistré en termes d'entrées. Le film, dans lequel jouent également Christian Bale, Gary Oldman et Morgan Freeman, doit sortir le 13 août en France.
Selon l'institut Media By Numbers, les autres films qui ont réalisé le plus de recettes du week-end sont "Mamma Mia!" avec 27,6 millions de dollars (17,4 millions d'euros), "Hancock," avec 14 millions de dollars (8,8 millions d'euros), "Voyage au centre de la Terre", avec 11,9 millions de dollars (7,5 millions d'euros) et "Hellboy 2", avec 10 millions de dollars (6,3 millions d'euros).
[ source ]
(avec AFP)
NOUVELOBS.COM | 21.07.2008 | 12:52
# Administrateur | 06/07/2008 | Cinema
Oran-Festival du cinéma arabe : Films, feu et flamme
Cette noria de limousines roulaient de jour comme de nuit et les centaines de VIP pouvaient se pavaner... Le Festival d’Oran a accueilli près de 250 invités du monde arabe, d’Europe, des Etats-Unis. On pensait le handicap insurmontable : de trouver un lieu, une équipe, une volonté, des moyens pour que l’Algérie rejoigne le circuit des grands festivals internationaux. Ce n’est plus du tout le cas. Le Festival d’Oran a déjà une sacrée allure. La flamme cinéphile y a brûlé une semaine durant. L’examen de passage est réussi. Il reste à régler la question des programmes. Comme dans tous les grands festivals, l’espace des programmes est toujours incertain. Ce n’est jamais garanti d’avance. Dans les manifestations les plus prestigieuses, Cannes, Venise, Toronto ou Berlin, il y a toujours des ressorts qui ne fonctionnent pas. Des œuvres qui ne suscitent aucun sursaut critique. On l’a vérifié tout récemment à Cannes même. C’est pareil partout, et le Festival d’Oran n’y échappe pas. Ce n’était pas toujours l’extase dans les salles obscures. Assis au Colisée, au milieu d’Oranais et Oranaises plutôt sages, il arrivaient des moments où le charme se dissipait et qu’au milieu d’une projection, on regarde par où est la sortie... Désormais, les organisateurs vont devoir bien traiter cette question et ne viser si possible que la bonne qualité. On dira alors du programme d’Oran que l’on n’a pas perdu notre temps. Mais qui osera encore taper sur le Festival d’Oran : un festival au soleil, au bord de la Méditerranée, qui a fait cette année un parcours quasi sans faute. Khaled, le dernier soir, a mis le feu au Théâtre de Verdure. Le king a cassé la baraque.
[ source ]
Par Azzedine Mabrouki
El Watan, Ă©dition du 07 Juillet 2008
# Administrateur | 03/07/2008 | Cinema
Conférence de presse de Hamraoui Habib Chawki
« L’édition du film arabe 2008 a été globalement positive »
C’est l’heure des bilans pour le Festival du film arabe d’Oran après environ une semaine de projections, de conférences, de débats passionnés, de rencontres prometteuses. Le commissaire du Festival international du film arabe, Hamraoui Habib Chawki a animé, hier, une conférence de presse à l’hôtel Sheraton où il a abordé les aspects positifs et négatifs de cette deuxième édition. Après les remerciements d’usage au président de la République pour sa bienveillance ainsi qu’à la ministre de la Culture et au ministre de la Communication, le premier responsable du festival abordera les insuffisances du festival qui, dira-t-il, «ont été centrées sur certains aspects réduits». Ainsi, l’orateur relèvera «une faiblesse dans la communication et l’information et ce, malgré le soutien de la radio locale El Bahia. Nous avons remarqué que les signes extérieurs du festival étaient absents», dira-t-il.
Hamraoui Habib Chawki annoncera la résiliation du contrat qui liait le festival à l’agence de voyages chargée de la billetterie pour cause de graves défaillances dans les clauses du contrat. L’orateur relèvera également une défaillance relative du public dans les salles.
La présence des enfants dans les salles de projection a été également soulevée lors de cette édition. M. Hamraoui a, par ailleurs, estimé que «les points de presse avec les stars pour permettre aux journalistes de bien travailler n’ont pas été soutenus.» Par ailleurs, il estimera que «des points positifs ont également jalonné le parcours de cette édition». Il citera, à ce propos, «la présence dans les salles de cinéma d’un public qui n’avait jamais vu de projections dans ces salles du 7ème art», avant de relever «la présence de plus de 5 000 personnes autour des projections dans les ciné-bus». La conclusion d’un accord autour de la création d’une fédération des directeurs et présidents des festivals arabes a également été notée comme un point important dans le déroulement du festival. Les différentes interventions des critiques et des journalistes se sont focalisées sur «la nécessité de présenter des films nouveaux au cours du festival et la diversification des prix à attribuer». C’est le cas de Ilhem Chahine qui a demandé que «le prix de l’Ahaggar d’or de 50 000 dollars soit équitablement attribué aux meilleurs films présentés, à savoir un prix pour le meilleur acteur, un pour la meilleure musique, un pour le meilleur acteur et la meilleure actrice, etc.». Une proposition que le commissaire du festival a trouvé juste mais qui ne peut intervenir cette année. Au sujet du prix la Plume d’or à décerner à un journalistes de la presse écrite, il abordera les péripéties qui ont conduit à ce choix, expliquant que, l’année prochaine, cela concernera également la presse audiovisuelle, les sites du Net et les périodiques.
La création d’une association des critiques arabe a été également soulevée et le directeur de la télévision a réitéré son engagement quant à la soutenir.
Le P-DG de l’ENTV a également annoncé que « la télévision algérienne s’engage à acheter les droits de tous les films qui ont été projetés à Oran ».
Festival international du film arabe
La troisième édition se déroulera du 2 au 9 juillet 2009 à Oran. Pour des raisons de respect au Festival du film de Rabat, l’édition de 2009 se déroulera du 2 au 9 juillet, apprend-on également. Le commissaire du festival a tenu à s’excuser pour la programmation simultanée du festival d’Oran et de celui de Rabat au Maroc. «C’est à nous de nous sacrifier, car le Festival de Rabat a 14 ans d’âge. Il faut savoir se sacrifier quand il le faut», dira-t-il.
[ source ]
Par Mohamed Ouanezar
La Tribune, Ă©dition du 03 Juillet 2008
# Administrateur | 03/07/2008 | Cinema
Sid-Ahmed Agoumi livre à la Tribune ses impressions au sujet du Festival du film arabe d’Oran :
« Le cinéma algérien a une chance extraordinaire
Entretien réalisé par notre correspondant à Oran
Mohamed Ouanezar
LA TRIBUNE : Que pensez-vous de l’institution d’un Festival du film arabe à Oran ?
Sid-Ahmed Agoumi : Je pense que c’est une excellente chose que de créer ce festival du cinéma, installé à Oran de surcroît. Je pense que c’est dans l’esprit de la décentralisation culturelle et artistique.
Je trouve également que le cinéma algérien a une chance extraordinaire de se confronter à d’autres cinémas. Ça lui permet de s’ouvrir à d’autres horizons, car on ne peut évoluer qu’en se comparant. Et j’espère que le festival va être institutionnalisé.
Pensez-vous que le festival Ă©volue dans le bon sens ?
Oui, je le pense vraiment.
En fait, l’édition de cette année est déjà bien supérieure à l’année dernière.
Devrait-on tenir une édition complémentaire du festival du film algérien au sein du Festival du film arabe ?
Non, je ne le pense pas. Pour tenir un festival du film algérien, il faut qu’il y ait production et au minimum une moyenne de 10 à 20 films par an. Cela pour permettre une bonne sélection. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Moi, j’opterais plutôt pour une semaine ou une quinzaine du film algérien.
Cela contribuerait, à coup sûr, à amener les autorités au plan local à améliorer les structures existantes et à mieux les gérer. Ou encore à en créer d’autres plus adaptées. Celles qui existent sont excentrées, même restaurées. Il faut arriver à créer et à multiplier les espaces et complexes culturels pour permettre à un père de famille de sortir avec ses enfants et sa femme à moindre coût dans des espaces de convivialité.
Comment voyez-vous la consommation culturelle dans notre pays ?
Les gens ne sortent plus comme avant pour voir un film, ou voir un spectacle. C’est là que nous sommes interpellés justement. Il faut sortir nos jeunes de ce carcan de la consommation télévisuelle. C’est une consommation passive. Il faut arriver à en faire un consommateur actif qui participe.
Et si on vous proposait un poste de responsabilité quelconque dans le secteur de la culture ?
J’en ai fait l’expérience dans les institutions culturelles du pays pendant une vingtaine d’années. Nos institutions culturelles sont dans un état de déficience du point de vue économique. Elles ne sont pas rentables. Moi, je suis un créateur. Si je dois gérer le passif et mes prédécesseurs, alors je refuserai, bien que certains soient talentueux.
Et votre expérience en France ?
J’ai beaucoup travaillé en France et partout en Europe et même au Canada. Ça m’a apporté beaucoup et j’ai appris une foule de choses dans mon métier. J’ai vécu d’autres expériences, vu d’autres techniques. Ça ne peut être qu’enrichissant.
Quel est votre sentiment vis-à -vis de ces néo-producteurs qui inondent le marché ?
Moi, ce qui me répugne, ce sont ces pseudos qui s’autoproclament auteurs et réalisateurs. Il y a aussi des mots qui me révoltent quand on me dit qu’on se rabaisse au niveau du public. C’est une insulte à l’intelligence d’autrui et c’est monstrueux. Dans ma carrière, j’ai appris qu’il faut être à la hauteur de l’intelligence du public.
On parle beaucoup d’un mauvais virage pour le cinéma égyptien. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que le cinéma égyptien a connu son heure de gloire. Les Egyptiens traversent une étape difficile. Seulement, il existe une belle relève, notamment dans le théâtre que nous ne voyons pas dans nos télévisions. Une relève décriée dans son pays, mais qui fait son bonhomme de chemin. En Syrie par exemple, il y a un cinéma extraordinaire. C’est un cinéma ouvert au monde et aux étrangers. Il y a quelque temps, ils m’ont honoré et je les remercie de m’avoir rendu hommage.
Comment trouvez-vous Oran ?
Je la trouve très épanouie et accueillante et son public très chaleureux.
[ source ]
Par Mohamed Ouanezar
La Tribune, Ă©dition du 03 Juillet 2008
# Administrateur | 02/07/2008 | Cinema
On craignait une nouvelle grève à Hollywood et une autre paralysie de la production télé et cinéma. Mais finalement, non, ce ne sera pas pour tout de suite, a assuré le syndicat des acteurs (SAG), qui compte 120.000 membres.
«Toute mention d'une grève ou d'un lock-out du patronat constitue une diversion à l'heure actuelle», a déclaré le président du SAG, Alan Rosenberg, dans un communiqué.
Si l’option grève a été déboutée, l’urgence, pourtant, est là : alors que leurs contrats actuels expirent ce lundi soir, les acteurs négocient avec les producteurs de nouveaux contrats pour prendre en compte la diffusion de leur travail sur l'Internet ou les baladeurs numériques. Des médias que les producteurs jugent pas assez rentables pour que soit reversée une part du gâteau aux acteurs.
Et Clooney fut...
L’autre point qui pose problème, c’est les distorsions entre le SAG et un autre syndicat d’acteurs, l’AFTRA, qui recense 70.000 membres.
Même George Clooney a appelé les deux syndicats d'acteurs de Hollywood à l'unité. «Au risque de devenir un acteur de plus qui donne son opinion sur la bataille en cours entre le SAG et l'AFTRA, j'espère qu'il existe une issue», a-t-il lancé.
Pour aplanir les tensions, Clooney a proposé des réunions annuelles entre chefs de studios et acteurs de premier plan «que les studios écoutent» pour déterminer les revenus de ces «nouveaux médias». Il s'est aussi prononcé pour un déplafonnement des cotisations syndicales pour que les gros salaires de Hollywood contribuent davantage à des fonds de solidarité et de retraite des comédiens.
[ source ]
20Minutes.fr, Ă©ditions du 30/06/2008 - 11h03
# Administrateur | 02/07/2008 | Cinema
Des cinéastes algériens et français se rencontreront au mois de décembre prochain à Paris, pour débattre des opportunités de coopération, a annoncé, lundi à Oran, la directrice du Centre national français du cinéma, Mme Véronique Cayla. Intervenant lors de l’hommage rendu au cinéma français par le festival international du film arabe, qui se tient à Oran depuis jeudi dernier, Mme Cayla a indiqué que cette rencontre est une initiative bilatérale visant la concrétisation du protocole de coopération et de partenariat paraphé au mois de décembre 2007 à Alger par les ministres de la Culture des deux pays. Soulignant que les contacts entre les cinéastes des deux pays constituent une bonne opportunité pour l’échange d’expériences, elle a ajouté que l’hommage rendu par le festival d’Oran au cinéma français, « constitue déjà un premier fruit de ce protocole de coopération ».
[ source ]
Par APS
El Watan, Ă©dition du 02 Juillet 2008
# Administrateur | 29/06/2008 | Cinema
Une place achetée dans une salle de cinéma donnera accès à un tarif de deux euros pour toutes les séances suivantes, de dimanche à mardi, partout en France, à l'occasion de la Fête du cinéma, indique samedi la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) qui l'organise.
Jusqu'ici seulement proposée aux acheteurs d'un billet à plein tarif, cette opération créée en 1985 est, pour la première fois, accessible aux détenteurs d'un billet à tarif réduit (étudiants, seniors, moins de douze ans, cartes d'abonnement, etc), précise la FNCF.
Les 29, 30 juin et 1er juillet, les acheteurs d'une place de cinéma recevront ainsi un carnet-passeport leur donnant accès à toutes les autres séances au tarif réduit de 2 euros.
Ils pourront découvrir les nouveautés sorties le mercredi précédent telles que le documentaire d'animation, très remarqué au dernier Festival de Cannes, "Valse avec Bachir" d'Ari Folman, ou la dernière production Disney, "Le monde de Narnia, chapitre 2", mais aussi tous les autres films encore à l'affiche.
Les comédiens Carole Bouquet, Hippolyte Girardot, Anne Marivin, Hafsia Herzi, Julie Ferrier et Julien Boisselier, ainsi que le réalisateur Claude Lelouch assurent cette année la promotion de cette 24e édition.
En 2007, près de trois millions d'entrées avaient été enregistrées par les quelque 5.400 salles françaises lors des trois jours de la Fête du cinéma, indique la FNCF.
[ source ]
© 2008 AFP
20Minutes.fr avec AFP, Ă©ditions du 28/06/2008 - 12h17
# Administrateur | 20/06/2008 | Cinema
Le réalisateur français Jean Delannoy est mort mercredi à l'âge de 100 ans à Guainville, dans l'Eure-et-Loir, a annoncé ce jeudi sa famille.
Né le 12 janvier 1908 à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), Jean Delannoy a exercé plusieurs professions avant de se lancer dans le cinéma, en 1930. Décorateur, acteur, monteur et finalement réalisateur, il acquiert une remarquable maîtrise technique, repérable dès son premier film, «Paris-Deauville» (1933).
Amateur de littérature, il accède à la notoriété en réalisant, en collaboration avec Jean Cocteau, « L'éternel retour » en 1943. En 1946, il reçoit le Grand prix du Festival de Cannes pour « La symphonie pastorale », d'André Gide. Il continuera à adapter des classiques comme « Notre-Dame de Paris » avec Anthony Quinn et Gina Lollobrigida en 1956...
... Ainsi que « Les Amitiés particulières » en 1964, un roman écrit en 1943 par Roger Peyrefitte.
Il a également réalisé plusieurs films avec Jean Gabin, dont « Maigret et l'affaire Saint-Fiacre » en 1958.
L'acteur et le réalisateur avaient d'ailleurs évoqué leurs relations dans une émission non datée, rediffusée par l'Ina.
Auteur méticuleux de plus d'une trentaine de films, Jean Delannoy a été chahuté par les cinéastes de la Nouvelle Vague (Godard, Chabrol, Truffaut), qui lui reprochaient son académisme.
[ source ]
C. F. (avec agence)
20Minutes.fr, Ă©ditions du 19/06/2008 - 11h43
# Administrateur | 18/06/2008 | Cinema
NANA PRODUCTIONS/SIPA ¦
Extrait du film « Tous en scène »,
avec Cyd Charisse et Fred Astaire.
Cyd Charisse, la dernière grande danseuse de l'âge d'or de Hollywood, est décédée mardi à Los Angeles. Elle avait 87 ans. La star a été victime d'une crise cardiaque à son domicile et « ne s'en est pas remise », a indiqué son agent.
Née Tula Ellice Finklea en mars 1921 à Amarillo (Texas, sud), Cyd Charisse avait étudié la danse dès ses six ans, d'abord sur les conseils de son médecin pour soigner une poliomyélite, et avait rejoint la légendaire troupe des «Ballets Russes» à l'âge de 13 ans, avant de débuter à l'écran en 1943 dans «Something to shout about».
Elle avait épousé en 1939 son professeur de danse, Nico Charisse, alors qu'elle tournait en France avec sa troupe. Le couple était retourné aux Etats-Unis lorsque la Seconde Guerre mondiale avait éclaté. Elle avait d'abord pris «Sid» comme pseudonyme, pour «sister» que l'un de ses petits frères n'arrivait pas à prononcer, avant de le transformer en «Cyd», plus exotique aux yeux de son agent.
En 1945, elle avait été engagée pour danser au côté de Fred Astaire dans «Ziegfeld follies», mais ce n'est que sept ans plus tard qu'elle était devenue une star, grâce à un rôle muet mais détonant dans «Chantons sous la pluie», où elle séduisait Gene Kelly en faisant tourner au bout de son pied un canotier, mettant en valeur le galbe de ses fabuleuses jambes.
Sous contrat avec la Metro Goldwyn Mayer (MGM), elle avait ensuite retrouvé Gene Kelly dans « Brigadoon » de Vincente Minnelli et Fred Astaire dans «Tous en scène» et « La belle de Moscou ». Mais la fin de l'ère des comédies musicales avec des numéros de danse, à l'orée des années 1960, avait aussi signé le déclin de sa carrière au grand écran.
Elle s'était alors tournée vers la France, pour produire son dernier film musical, " Les collants noirs ", avant de peiner à s'imposer dans des rôles dramatiques. « Hurler et crier, ce n'était pas vraiment mon style », avait-elle dit lors d'un entretien en 2004. En 1962 pourtant, elle donnait la réplique à Dean Martin et Marilyn Monroe dans « Something's got to give », film resté inachevé en raison du suicide de la superstar.
Divorcée de Nico Charisse, elle fut brièvement la maîtresse de l'avionneur excentrique Howard Hughes, réputé lui avoir dépêché une flotte de limousines pour la transporter après qu'elle se fut fracturé le pied sur un tournage. Après son numéro dans "Ziegfeld Follies", la MGM lui avait fait suivre des cours de comédie mais elle avait décliné un rôle dans « Un Américain à Paris », parce qu'elle voulait se consacrer à son nouveau mari, le crooner Tony Martin. Leur mariage aura duré plus de 60 ans. Le couple a eu un enfant. « Tony est bouleversé », a affirmé l'agent de Cyd Charisse. « Il a le coeur brisé. »
Cyd Charisse avait toutefois continué à tourner jusque dans les années 1970, tout en se produisant avec succès dans des salles de danse au côté de son mari. A plus de 50 ans, elle avait fait ses débuts à Broadway dans « Grand Hotel », où elle reprenait un rôle rendu célèbre par Greta Garbo. On l'avait encore vue dans des séries télévisées comme « Arabesque » dans les années 1980.
# Administrateur | 11/06/2008 | Cinema
Le long métrage de Abdelatif Kechiche a ouvert le Festival du film francophone
La Graine et le Mulet ou le couscous de la conciliation
Le mini-festival du film francophone à Alger dont l’organisation a été confiée à la société de distribution Sora Poduction s’est ouvert lundi soir dernier avec la projection au cinéma l’Algeria de la Graine et le Mulet (2h31, France 2007) de Abdelatif Kechiche.
Le film s’amorce avec une scène tout ce qu’il y a de plus insignifiant et inutile, une histoire de fesses entre Kader, guide touristique sur un bateau-mouche, et une inconnue. Et on passe. Autre décor, autre personnage. Slimane Beiji (Habib Boufares), le père de Kader, 61 ans, ouvrier sur un chantier naval qui, après 35 ans de travail, est interpellé par son contremaître, un vieux compagnon de route, qui commence par lui reprocher le retard pris sur les travaux avant de lui annoncer tout de go qu’il n’est plus rentable, hors du coup. La confrontation dans le bureau du chef oppose deux personnages que tout rassemble et tout différencie, tout unit et tout sépare. Stoïque, Slimane encaisse le coup, un énième coup du sort. Il part rendre visite à sa fille Karima. En passant, il récupère des mulets que lui offre ses potes pêcheurs. Il en donnera à Karima et à Rym (Hafsia Herzi), la fille de sa maîtresse, la propriétaire de l’hôtel où il occupe une chambre triste depuis son divorce. Entre lui et Rym, un lien de père-fille s’est établi. Et on passe encore. La grande famille de Slimane se rassemble autour de son ex-femme et de son exquis couscous au poisson. La scène du déjeuner communautaire s’étire et le film se déroule sans se fixer sur aucune intrigue, aucune histoire.
Près d’une heure après le début du film, on apprend que Slimane veut investir ses indemnités de licenciement dans l’achat d’un vieux bateau et son aménagement en restaurant dont la spécialité sera le couscous au mulet. Il fait visiter le bateau à Rym qui est à ses côtés. Et c’est quand on la verra descendre de la mobylette, enlever son jogging et défroisser la jupe du tailleur strict qu’elle portait en dessous, avant d’entrer avec son père exposer leur projet à la banquière qu’on entrera dans le vif du sujet. De la banque à la mairie (où on retrouve la femme adultère de la première scène, qui n’est autre que la femme de l’adjoint au maire), Slimane encaisse d’autres coups du sort. Mais ils –Slimane et Rym- ne baissent pas les bras. Le chantier est lancé, avec l’aide du jeune fils de Slimane.
Un couscous de présentation auquel seront conviés tous les responsables locaux qui bloquent le projet est programmé. Les pontes de la ville acceptent ! C’est l’ex-femme qui prépare le grain au mulet à la maison et les filles et belles-filles se chargeront de tout réchauffer sur la gazinière constituant l’équipement de cuisine du bateau-restaurant avant de servir les convives. Coup de théâtre ! Kader voyant parmi les invités la femme de l’adjoint au maire (la scène d’amorce sur le bateau-mouche prend toute son importance) décide de prendre le large emportant avec lui le couscous qu’on a oublié de décharger de la voiture. C’est la catastrophe. Slimane décide d’aller voir son ex-femme pour lui demander de refaire un autre couscous pendant que ses filles essayent de faire patienter les invités. Il laisse sa mobylette au bas de l’immeuble et monte voir son ex-femme, mais il ne la trouvera pas. Il trouvera par contre Julia, la femme de son fils Kader, habitant l’étage supérieur. Là , le film fait un autre détour. Julia, émigrée russe, a découvert que son mari recevait les communications de ses maîtresses chez sa mère. Elle explose et face à Slimane fait sauter en éclats l’image de la famille qui l’a réduite à moins que rien. Le bateau prend l’eau de partout. En bas, Slimane découvre que des gamins lui ont piqué sa mobylette. Et pendant qu’il s’essouffle à les poursuivre, Rym se démène pour faire patienter ses invités. C’est la dernière longue séquence du film, et la plus bouleversante, celle qui nous réconcilie avec le trop long métrage. Il s’efforce de courir pour rattraper les petits voleurs. Elle s’efforce de retenir les invités en mettant toute son énergie et toute son âme dans une danse du ventre des plus érotiques. Elle danse pour son père. La séquence s’allonge à n’en plus finir. L’un et l’autre s’épuisent. Et quand la maîtresse de Slimane s’en va préparer un couscous, on voit poindre le happy end. Mais Slimane n’a plus le cœur pour courir. Il s’écroule lentement en serrant son cœur qui l’a trahi.
On sort de la salle de projection vidé. Le film n’a cessé de se dilater. Toutes les scènes ont duré plus que de raison. On est tenté de parler de bourrage exaspérant, si ce n’était la vitesse du film et la fluidité de la narration. C’est la caractéristique de la Graine et le Mulet qui, paradoxalement, est rapide malgré la lenteur et la longueur de scènes. Le film est structuré en blocs séparés par des «vides». On apprend l’achat du bateau quand Slimane le fait visiter à Rym, la bouderie de sa maîtresse quand elle devient le sujet de discussion des locataires de l’hôtel ou que Rym a réussi à convaincre sa mère de se rendre à la fête du bateau-restaurant alors que la scène où elle s’efforçait de la faire plier s’était terminée avec un gros plan montrant la jeune fille pleurant de rage et de dépit…
Mais si, après coup, on arrive à digérer le film, à chaud on ne peut manquer de ressentir cette lassitude devant des scènes exagérément longues. En fait, le film est à voir et revoir pour pouvoir l’apprécier en faisant abstraction de tous ces petits détails et lourdeurs qui le rendent indigeste. Il est d’ailleurs à l’affiche à l’Algeria et à la salle Mohamed Zinet, à Riadh El Feth, pour les quinze jours à venir, à raison de trois séances par jour.
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Par Hassan Gherab
La Tribune, Edition du 11 Juin 2008
# Administrateur | 10/06/2008 | Cinema
Festival du film francophone d’Alger : Faites du « cinoche » !
Au menu du programme, il y aura une douzaine de films dont Bamako, de Abderrahmane Sissako (Mali-Mauritanie), Les Anges de satan, de Ahmed Boulane (Maroc), l’oscarisé La Môme, d’Olivier Dahan, Sia, Le rêve du python, de Dani Kouyaté (Burkina Faso), Demain brûle, de Mohamed Ben Smaïl (Tunisie), West Beyrouth, de Ziad Doueri (Liban), Clandestins, de Denis Chouinard et Nicolas Wadimoff (Canada), ou encore le très attendu La Graine et le Mulet, d’Abdellatif Kechiche. Le fameux film consacré a reçu 4 césars 2008, ceux du meilleur film français de l’année, du meilleur réalisateur (pour Abdellatif Kechiche), du meilleur scénario original et du meilleur espoir féminin (pour Hafsia Herzi). Il a reçu également le prix spécial du jury (ex aequo) de la Mostra de Venise 2007, le prix Marcello Mastroiani (jeune actrice) pour Hafsia Herzi, le Prix Louis-Delluc 2007, et puis le prix Lumières du meilleur réalisateur et celui du meilleur espoir féminin, toujours pour la jeune et talentueuse Hafsia Herzi. Aussi, l’avant-première aura lieu ce soir à 19h45 au cinéma l’Algeria, 52 rue Didouche Mourad à Alger, et la sortie nationale est prévue pour le 15 juin 2008. Par ailleurs, un Festival du film québécois d’Alger, organisé par le ministère de la Culture, l’OREF, le consulat d’Algérie à Ottawa et le Festival Vues d’Afrique et le gouvernement du Québec, se tient à la salle Frantz Fanon et à la salle Ibn Zeydoun. Une importante délégation québécoise de cinéastes et de producteurs est présente à Alger. De front, la Cinémathèque algérienne rend un hommage au grand cinéaste sénégalais Sembene Ousmane, décédé le 9 juin 2007, aujourd’hui, à la filmathèque Mohamed Zinet, Oref. Le Sénégal organise une commémoration nationale et officielle.
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Par K. S.
El Watan, Edition du 10 Juin 2008
# Administrateur | 08/06/2008 | Cinema
FESTIVAL DU FILM QUÉBÉCOIS EN ALGÉRIE
Le Canada s’invite à Ibn Zeydoun
Une occasion de partage, de découverte et de divertissement en faisant connaissance avec la culture cinématographique canadienne en corrélation avec l’ Algérie...
Le ministère de la Culture, l’Oref, le consulat d’Algérie à Ottawa et le Festival Vues d’Afrique et le gouvernement du Québec organisent depuis le 5 et ce, jusqu’au 9 juin, le Festival du film québécois d’Alger.
Une importante délégation québécoise de cinéastes et de producteurs est présente à Alger. Outre une riche programmation filmique, une rencontre entre les producteurs et les cinéastes algériens et la délégation canadienne a eu lieu hier en matinée au Centre Frantz-Fanon à l’Oref. Une rencontre aura lieu également entre les responsables des deux pays pour discuter de la coopération cinématographique entre le Canada et l’Algérie, aujourd’hui à partir de 9 heures.
Tous les jours de 17h à 22h des courts métrages, des documentaires et des longs métrages québécois sont projetés à la salle Ibn Zeydoun de l’Oref. Une occasion de partage, de découverte et de divertissement.
Cette manifestation a été lancée officiellement avec la projection du court métrage Comment dire bonjour en 10 étapes de Juan Andrés Arango, suivi du long métrage La grande séduction de Jean-François Poulot. « L’aimable invitation du ministère de la Culture d’Algérie témoigne des liens étroits que nous avons établis avec ce pays. C’est une occasion unique de faire connaître le Québec et sa cinématographie tout en donnant un nouvel élan à notre entente de coopération culturelle » souligne la ministre de la Culture, des Communications et de la condition féminine, Mme Christine Saint-Pierre. Et la ministre des Relations internationales, Mme Gagnon-Tremblay de relever, pour sa part: « Ces liens solides avec l’Algérie sont également attribuables à l’importance du volet commercial et surtout à la forte communauté d’origine algérienne qui contribue à multiplier les réseaux entre les deux populations.»
Cette manifestation s’inscrit, en effet, dans le cadre de l’entente de coopération culturelle entre le gouvernement du Québec et le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire, signé en 1989.
A l’affiche pour aujourd’hui, un documentaire intitulé Nedjim réalisé par Steve Bujold. L’artiste Nedjim Bouizoul émerge sur la scène musicale québécoise, partage avec nous son parcours depuis l’Algérie ainsi que sa musique. Suivra un long métrage, une comédie dramatique de Robert Favreau. Une histoire d’amour entre Bernard Valcourt et Gentille, une jeune serveuse rwandaise, au printemps 1994, alors qu’il était venu tourner un documentaire sur le sida, mais l’histoire tourne au drame. Arrivera-t-il à retrouver cette fille et la conquérir? Le lendemain, soit lundi 9 juin, sera à l’affiche en première partie, un court métrage (5 minutes) intitulé Eau Boy d’Eric Gravel. L’histoire d’une jeune homme souffrant d’abondantes transpirations depuis sa naissance et qui voit sa vie se transformer au contact d’une étonnante rencontre.
Ce festival du film québécois en Algérie se clôturera à 20h par la projection du film L’Ange du goudron, une comédie dramatique, réalisée par Denis Chouinard. Une histoire poignante de la famille Gasmi venue d’Algérie et qui tente d’obtenir l’objet de toutes les convoitises, la citoyenneté canadienne, sur fond de quiproquo, d’immigrants renvoyés dans leur pays et de sombres affaires qui vont compromettre cette démarche.
Un film à voir! Ainsi cinéphiles, amateurs de film canadien ou simples curieux, vous êtes tous invités à venir découvrir ce cinéma d’un autre continent et faire connaissance avec sa culture et ses thématiques. Des sujets universels qui ne manqueront pas de vous émouvoir.
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Par O. HIND
L'EXPRESSION, Edition du Dimanche 08 Juin 2008
# Administrateur | 31/05/2008 | Cinema
QUEBEC — Un Festival du film québécois sera présenté en Algérie, du 5 au 9 juin.
Sept longs métrages composeront la sélection de ce festival qui se déroulera à Alger.
On présentera ainsi "L'Ange de goudron", "La Grande Séduction", "Congorama", "La Brunante", "C.R.A.Z.Y.", "Un dimanche à Kigali", et le documentaire "Ni Sauvage Ni Barbare".
Chaque film sera précédé d'un court métrage soit documentaire, soit de fiction.
Plusieurs réalisateurs et producteurs québécois seront sur place et participeront à des rencontres avec leurs homologues.
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre d'une entente de coopération culturelle entre le gouvernement du Québec et l'Algérie signée en 1989.
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# Administrateur | 21/05/2008 | Cinema
Festival de Cannes : Indiana Jones sous les palmes
Cannes (France) : De notre envoyé spécial
Mais revenons à nos moutons ! Que sait-on de Steven Spielberg ? Presque tout, mais pas tout à fait. Dimanche sur la Croisette, une foule impressionnante cherchait désespérément la possibilité de voir son dernier opus : Indiana Jones and the kingdom of the crystal skull (Indiana Jones et le royaume du crâne de crystal), nouvel épisode du conte de fées post-moderne… Il y a encore en Amérique des cinéastes qui bénéficient de budgets faramineux. Ils sont deux : Steven Spielberg et Georges Lucas. Les deux super champions du box-office.
Lucas est le vrai créateur des sagas de Star wars et Indiana Jones. Spielberg les produit avec lui et assure la mise en scène des productions les plus retentissantes de ces dernières années comme Les aventures de l’arche perdu, Indiana Jones et le Temple maudit. Dans le dernier épisode projeté ce dimanche à Cannes, en première mondiale, Spielberg et Lucas ont de nouveau uni leur passion commune pour le cinéma fantastique et leur art méticuleux, destinés à envoûter les foules. Voilà aussi le retour d’Harrison Ford dans la peau du légendaire personnage de l’archéologue aventurier sans peur et sans reproche : Indiana Jones. Sans Ford, cet héros américain charismatique, la saga n’aurait sûrement pas le même impact. grâce à lui, beaucoup de fans se passionnent pour ce genre de cinéma fantastique, plein d’actions et de suspenses. Un genre que les cinéphiles fidèles à Kurozawa, Antonioni ou Renoir ont toujours tendance à éviter… Mais ce qui attire le grand public, c’est ce héros qui triomphe de toutes les calamités et les dangers qui guettent le monde : la guerre, les maladies, le désespoir planétaire, les crimes… Indiana Jones, loup solitaire, l’arme secrète contre les méchants donne, dans ce dernier épisode, des coups de fouet, court comme un fou, saute, poursuit ses ennemis dans la jungle, accomplit des exploits les plus imaginables. La dégaine familière de Harrison Ford, sa bravoure, son solide bon sens suscitent l’optimisme et contribuent au plaisir du public, déjà conquis avant d’entrer dans la salle. Steven Spielberg a déclaré à Cannes : « Nous avons inventé Indiana Jones. Il appartient désormais à tout le monde. Ce film est dédié aux fans. » En 1924, dans la jungle hondurienne, un aventurier parti à la recherche des vestiges de l’Atlantide découvre par hasard, grâce à sa fille de 17 ans, dans les ruines d’un temple maya, un magnifique crâne humain sculpté dans un bloc de cristal de quartz… Il date de 3600 ans ! C’est le point de départ du nouveau et sensationnel épisode d’Indiana Jones…
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El Watan - Edition du 21 Mai 2008
# Administrateur | 14/05/2008 | Cinema
Chaque année, le Festival de Cannes fait peau neuve. C’est bien de voir que cette année la section Cannes Classics, qui montre les chefs-d’œuvre du cinéma restaurés, a pris encore plus d’ampleur dans les programmes.
Cannes Classics 2008 montre à la salle Bunuel Lola Montes de Max Ophuls et le programme est aussi placé sous le signe de Manoel de Oliveira à l’occasion de son centenaire avec le premier film du cinéaste portugais Douro, Fania Fluvial, qui date de 1931. Hommage aussi à Wong Kar Wai avec Ashes of Time tourné en 1994 à Hong Kong. Le programme qui démarre est très alléchant, à commencer par cette œuvre adaptée d’un roman de José Saramago Blindness, film du Brésilien Fernando Meireilles, en ouverture et en compétition officielle. José Saramago, prix Nobel 1998, virtuose de la littérature, a prouvé aussi qu’il était un grand militant humaniste, très engagé politiquement. Il faisait partie du parlement international des écrivains invité par Mahmoud Darwich à Ramallah en 2002, en compagnie notamment de Wole Soyinka, Russel Banks, Bei Dao, Christian Salmon...) et, à cette occasion, il a décrit en des termes bouleversants les conditions de vie des Palestiniens et a parlé d’apartheid pour désigner l’occupation et l’agression israéliennes. Blidness, avec Julianne Moore, a été tourné à Sao Paulo au Brésil. C’est une histoire proche de La Peste d’Albert Camus. Un matin, tous les habitants de la ville se réveillent et constatent qu’ils sont aveugles. Sauf une femme, épouse d’un médecin, jouée par Julianne Moore, à travers le regard de laquelle on voit la catastrophe qui s’abat sur la ville. Dans la même compétition, il y a un petit air de déjà connu, avec notamment les films de Clint Eastwood, les frères Dardenne, Wim Wenders, Steven Soderbergh... Les Belges Dardenne, dans Le Silence de Lorna, montrent les péripéties d’une Albanaise sans papiers qui épouse en Belgique, un junkie pour avoir la citoyenneté. Clint Eastwood filme un kidnapping dans les années 1920, une histoire sans doute proche de Mystic River. Une fiction de 4 h pour reconstituer les faits d’armes de Che Guevara dans Che, de Steven Soderbergh, avec Benicio Del Toro. Dans la ville de Palerme, Wim Wenders invente une histoire où un photographe allemand, joué par Dennis Hopper, tombe dans les filets d’une jolie Palermitane jouée par Giovanna Mezzogiorno. A signaler aussi The Good, the Bad and the Weird du cinéaste sud-coréen Kim Ji woon, un hommage probable à Sergio Leone, où trois aventuriers s’élancent sur les traces d’un trésor caché... Jamais un festival sans un film chinois : à Cannes, en compétition, il y a 24 City de Jia Zhangke (Lion d’Or à la Mostra de Venise en 2006 pour Three Gorges Dam). Son sujet : trois jeunes et belles Pékinoises prises dans les tourmentes de l’urbanisation forcée post-1958. Cette année encore, le Festival de Cannes a établi ses quartiers dans l’immense bunker rose et gris. C’est là et tout autour que le feu des images brûle jour et nuit et que les stars sur le tapis rouge créent chaque soir la panique dans la grande foule. Un peu plus loin de cette Babel-cinéma, sur la Croisette, se tient la Quinzaine des réalisateurs au sous-sol d’un palace cannois, construit à l’endroit même du vieux palais du Festival.
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El Watan - Edition du 14 Mai 2008
# Administrateur | 26/04/2008 | Cinema
Cinéma- Festival de Cannes : Rachid Bouchareb membre du jury
Le cinéaste algérien Rachid Bouchareb a été désigné comme membre du jury international du 61e Festival de Cannes que présidera le cinéaste américain Sean Penn, entouré aussi par Sergio Castellitto, Alfonso Cuaron, Nathalie Portman, Alexandra Maria Lara, Apichatpong Weerasethakul.
A compter du 14 mai et ce jusqu’au 25 du même mois, les marches du grand palais du Festival recouvertes du fameux tapis rouge seront montées par des cinéastes de renom dont les films sont en compétition et hors compétition, parmi lesquels Emir Kusturica, Clint Eastwood, Steven Spielberg, Woody Allen, Wong Kar Wai, Wim Wenders... 54 films de 31 pays sont dans les sections officielles, dont 20 films en compétition pour la Palme d’or (d’autres seront sans doute ajoutés, notamment des films français), tandis que la section « Un Certain Regard » comprend 19 films. Comme chaque année, il y a eu à travers le monde une grande inflation de nouvelles productions. Les sélectionneurs du 61e Festival de Cannes ont reçu quelque 4000 films de 107 pays, dont 1792 longs métrages et 2233 courts métrages qu’il fallait visionner et trier ! On ne connaît pas encore la sélection des sections parallèles : « La Quinzaine des Réalisateurs » qui fête cette année son quarantième anniversaire et « La Semaine de la Critique ». La plupart des films de Cannes cette année sont européens ou américains. Mais un vent d’Orient soufflera aussi sur la Croisette, avec les films de Wong Kar Wai (Chine), Jia Zangke (Chine), Nuri Bilge Ceylan (Turquie). « Un Certain regard » se signale par les seuls films du monde arabe (Liban), mais on prévoit aussi la sélection du dernier film de Yousry Nassrallah (Egypte) à la Quinzaine probablement.
La grosse compagnie de production égyptienne Good News n’a pas été capable d’inscrire l’une de ses productions à Cannes cette année en dépit d’une intense campagne médiatique (voir les articles trop élogieux pour être honnêtes dans la presse française, payée pour ça...). Le cinéma africain est encore une fois absent de Cannes.Il faudra se rendre au Marché du film, au stand de la francophonie (stand Sud), pour avoir un rapide aperçu des dernières productions (France-Afrique, France-Maghreb) sur un écran vidéo. L’Afrique du Sud, le Nigeria et le Maroc ont cette année encore leurs propres stands au bord de la plage. Les cinéastes du Sud vont encore une fois palabrer à gogo sur les critères de sélection du Festival de Cannes, qui aboutissent quasiment chaque année à leur mise à l’écart. Mais quand il y a des films de qualité, ils passent sans problème à Cannes comme ceux de Rachid Bouchareb et Abderrahmane Cissako. Si Kechiche préfère de loin la Mostra de Venise, Moknèche va souvent pour sa part à San Francisco. Les critères de sélection posent aussi des problèmes, y compris en France. Le délégué général du Festival, Thierry Frémaux, a laissé entendre lors de la conférence de presse du 23 avril que la liste des films en compétition n’était pas complète. Le suspense dure encore pour les films français en attente d’être choisis ou rejetés.
Ad nauseam
En dépit de l’admiration que nous portons au travail du Festival de Cannes, il faut regretter très vivement qu’un documentaire français de Daniel Leconte sur les caricatures de l’Islam et du Prophète (qui fera plaisir aux journaleux occidentaux haineux) fasse partie de la sélection officielle. Nous estimons que ce n’est pas dans la ligne d’un festival digne de ce nom. Cela va relancer ad nauseam les polémiques. Ce n’est pas une attitude rigoureuse de la part du délégué général responsable de tous les programmes. Ce film va sûrement heurter les sentiments des participants de religion musulmane. La satire d’accord, mais dans le respect de toutes les croyances.
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Par Azzedine Mabrouki
El Watan - Edition du 26 Avril 2008
# Administrateur | 21/04/2008 | Cinema
Le réalisateur français, auteur du film culte oscarisé Un Homme et une femme, Claude Lelouch, 70 ans, contre toute attente, a troqué sa célébrité pour une réalisation anonyme de son dernier film Roman de gare. Rencontré à Paris, nous avons découvert un Claude Lelouch écorché vif, vrai, entier, utile et pas du tout futile face aux politiques, sans ambages ni fard ou encore fioritures, poussant des coups de gueule et des coups de cœur surtout pour l’Algérie où il a passé son enfance et puis cette ardeur filmique jurant avec la gérontologie.
Quelle idée d’adapter une réalisation anonyme de votre dernier film Roman de gare... ?
Parce que, tout simplement, après avoir fait 40 films, j’avais envie d’être tranquille, de faire un film tout neuf, ne pas avoir de pression, d’être heureux pendant un an, et de ne pas avoir à rendre compte à personne. En plus, c’est le sujet du film. Donc, je voulais être à la fois des deux côtés de la caméra. A l’intérieur et à l’extérieur. Je me suis amusé à faire « joujou » comme l’avait fait Romain Gary. J’avais envie que les gens aillent voir un film normal, pas comme aller voir un film de Claude Lelouch. Aujourd’hui, quand on va voir un film de Woody Allen, c’est aller se payer une toile de Woody Allen. Et les gens ont déjà le sentiment d’avoir vu le film, avant de l’avoir découvert.
Le réalisateur Claude Lelouch en avait marre de la pression des médias... ?
C’est vrai, j’en avais marre d’entendre toujours le même discours, de lire les mêmes articles. Chaque fois que je sortais un film, ils (les critiques de cinéma) écrivaient la même chose. Donc, c’était un petit peu pour obliger les médias à se réveiller, quoi !
La pression des médias est-elle grosse et pesante pour vous ?
Mon dernier film, Roman de gare, ils l’ont adoré. Il n’y a pas eu de problèmes. Je voulais me cacher, revenir vers le monde. On a tous envie de se réincarner dans une même vie. J’avais envie un petit peu de voir les réactions des gens face à un de mes films.
Roman de gare a plus de luminosité et de brillance par rapport aux autres films...
Vous savez, normalement le dernier film devrait toujours être le meilleur que les précédents puisqu’on essaie de ne pas répéter les mêmes erreurs, voilà ! Ce n’est pas à moi de le dire, en tous les cas. Ce qui est sûr, c’est que je m’amuse de plus en plus à faire des films. A l’âge de 70 ans !
Qu’est-ce qui vous inspire ?
Je me suis toujours inspiré de mes observations. Toutes les histoires que j’ai racontées dans mes films sont vraies. Tous les personnages de mes films existent. J’essaie de faire un cinéma qui soit basé sur la sincérité s’adressant plutôt aux cœurs qu’à l’intelligence des spectateurs. Je n’ai plus du tout confiance en l’intelligence. Celle-ci a trop le sens des affaires. Tous les artistes sont là pour parler aux cœurs. Donc, c’est ce cinéma-là que j’essaie de faire. Un cinéma sur des parfums véridiques. La vérité n’existe pas, personne ne la connaît et ne la détient. La vérité, c’est comme le bonheur, c’est très court (sourire). Ce sont des petits instants comme cela où les êtres humains sont, à un moment donné, généreux. J’ai toujours filmé des femmes et des hommes qui m’intéressaient. Et j’aime autant les méchants que les gentils. Je ne suis pas là pour congratuler ou juger les uns et les autres. J’essaie d’être un arbitre. Je pense que l’humanité vit une aventure extraordinaire. Le plus grand film que l’on puisse imaginer. Donc, moi, je me contente de faire de petits trailers (bande-annonce), quoi ! (rires)
Etes-vous un directeur d’acteurs, de casting ?
Dans un film, le casting, après l’histoire, c’est ce qu’il y a de plus difficile. Et cela relève du miracle, à chaque fois (rires). C’est un peu comme la loterie quant au choix d’un acteur par rapport à un autre. C’est très irrationnel. Un casting est une somme d’injustices. Pour chaque rôle, il y a au moins dix acteurs qui seraient possibles. Donc, je me laisse porter encore une fois par des choses irrationnelles. Ce n’est jamais mon intelligence qui choisit. Ce sont des choses que je n’arrive pas à expliquer.
Votre casting est quelquefois inclassable comme le choix de Bernard Tapie ou d’Ophélie Winter...
Parce que je choisis souvent des gueules. Le visage des gens est très important. Tout est écrit sur un visage. Le physique de quelqu’un nous renseigne totalement sur ce qui il est. Moi, je dis qu’il faut se fier aux apparences (rires).
Roman de gare est un film sur les apparences, le délit de faciès, les idées reçues...
Oui, Roman de gare, mon dernier film, est celui portant sur les apparences. Un film sur le délit de sale gueule. Donc, le physique des acteurs était très important dans Roman de gare. Au début du film, pour tout le monde, cet homme est coupable, et à la fin on a envie de le prendre dans nos bras (rires). C’est dire à quel point on peut se tromper de jugement. C’est un peu l’histoire de l’humanité.
Avec 40 films au compteur portant sur la complexité des sentiments du genre humain, pensez-vous faire un film sur un sujet grave, d’urgence et plus humaniste ?
Oui ! Là , je prépare un film qui s’intitulera Ces Années-là . Et ce sont toutes les années que j’ai eu la chance de vivre (sourire). Voilà , je vais essayer de réaliser ce film pour mes enfants.
Un film autobiographique...
Non, un film sur ma mémoire et celle de mes parents commençant en 1900 et se terminant aujourd’hui.
Avec des référents vous ayant marqué...
Oui, ce sera un film très musical. Ce sera une comédie musicale.
Vous intéressez-vous à la politique ?
Oui ! Je m’intéresse à la politique comme je m’intéresse à un spectacle. Pour moi, c’est un spectacle (la politique) très révélateur de la sincérité de certaines personnes. Je pense que les gens choisissent plutôt ceux qui sont sympathiques que ceux ayant un programme (rires). La politique, pour moi, c’est quelque chose de cruel. Car les politiciens sont obligés de mentir en permanence. Donc, ils ne peuvent pas être fiables. C’est là où il y a plus de trahison. Pour moi, la politique est une question d’individu. C’est comme croire en Dieu. S’il n’y a pas de générosité, il n’y a pas de politique. La politique, c’est l’art de s’intéresser aux plus défavorisés. Les gens malins n’ont pas besoin de politique. La politique, c’est souvent de la démagogie.
Connaissez-vous le cinéma algérien...
Non ! Mais j’ai très envie de rencontrer des cinéastes et acteurs algériens, vraiment !
Vous avez vécu en Algérie...
Oui, absolument ! J’ai vécu en Algérie quand j’étais enfant. Donc, je suis très attaché à l’Algérie. J’ai des souvenirs. Je connais bien Alger où je vivais. Aussi, le cinéma algérien m’intéresse. L’histoire de l’Algérie m’intéresse. C’est un pays où j’aimerais bien retourner, d’ailleurs.
Alors, vous viendrez présenter Roman de gare...
VoilĂ , avec plaisir !
Itinéraire d’un enfant gâté
Claude Lelouch est né le 30 octobre 1937. Au départ reporter, il fonde en 1960 sa propre société de production : Les films 13. Après quelques échecs financiers, il réalise quelques publicités et près de 130 scopitones (dont Tous les garçons et les filles de mon âge, L’école est finie). Il achève des films, mais sans succès, comme La Femme Spectacle en 1964. C’est avec Une Fille et des fusils, la même année, que Claude Lelouch trouve enfin le succès (Prix de la mise en scène au Festival de Mar del Plata et le Grand Prix du jeune cinéma de Hyères), puis Un Homme et une femme lui amène un triomphe sans égal, avec la palme d’or en 1966, 2 oscars (celui du film étranger et celui du scénario original) et quarante-deux récompenses internationales. Des œuvres comme Les Uns et les autres en 1981 le ramèneront à des retrouvailles avec son public, suivies d’Attention bandits en 1987 et Itinéraire d’un enfant gâté en 1988. Après l’échec commercial de Cette Belle histoire en 1992, il remonte l’estime du public avec Tout ça… pour ça en 1993, qui met en scène les trois dernières femmes de sa vie : Evelyne Bouix, Marie Sophie Berthier, Alessandra Martines. En 1996, Les Misérables remporte le Golden Globe du meilleur film étranger, mais ses films suivants ne gagnent plus la reconnaissance du public. Il réalise successivement Une pour toutes, And now ladies and gentlemen, Le Genre humain, Les Parisiens, Le Courage d’aimer. En 2006, il produit le film Nos Amis les terriens de Bernard Werber, l’année suivante ; il met en scène Roman de gare avec Dominique Pinon et Fanny Ardant.
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Par K. SmaĂŻl
El Watan - Edition du 21 Avril 2008
# Administrateur | 12/04/2008 | Cinema
Le cercle des cinéastes disparus
Le cinéma français du XXe siècle fourmille de réalisateurs désormais tombés dans un oubli total à l’image de André Hugon, René Le Hénaff, Léonce Perret, Leo Joannon, Jacques de Barocelli, Pierre-Jean Ducis, Vicky Ivernel ou Robert Boudrioz, pour ne citer que ceux-là tant le cercle de ces cinéastes disparus est large.
Parmi eux figure aussi un réalisateur absolument emblématique du cinéma français des années 30 à 40 du XXe siècle, mais dont plus personne ne garde aujourd’hui le souvenir. Il s’agit d’Yves Mirande (1875-1957), pseudonyme d’Anatole Le Querrec, qui fut un touche-à -tout particulièrement prolifique. Homme de cinéma et de théâtre, adaptateur, dialoguiste, scénariste, producteur, acteur, écrivain, Yves Mirande a lié son nom à plus d’une centaine de films. Il était le tenant de cette veine populaire si fortement décriée par les cinéastes qui constituèrent la nouvelle vague française sans éviter eux-mêmes, par la suite, de faire absolument ce qu’ils avaient reproché à leurs aînés.
Ce n’étaient pas les Jean Renoir, Marcel Carné et autres Jean Vigo, qui étaient contestés par Godard et Truffaut, mais bien cette école jusqu’alors incarnée par Henri Decoin, Maurice Labro, Maurice Cloche, Jean Boyer et bien sûr aussi Yves Mirande assimilé à ce classicisme outré que des jeunes loups comme Claude Chabrol descendaient en flammes. Il s’agissait pourtant d’un cinéma de bonne facture et conforme aux canons esthétiques de l’époque. L’œuvre d’Yves Mirande est en partie revisitée par Le cinéma de minuit qui a diffusé son film Paris-New York, une comédie dont le caractère boulevardier révèle l’attachement du cinéaste au théâtre de Labiche et de Courteline qui étaient ses référents. Yves Mirande cultivait l’esprit de dérision à un autre niveau que celui de son contemporain Sacha Guitry, mais avec une efficacité redoutable dans l’étalage des répliques cinglantes ou à double entente. C’est à l’évidence un cinéaste qui n’a jamais eu la prétention de provoquer une révolution avec ses films qui étaient d’abord des divertissements dont le public d’alors était friand. Yves Mirande a réalisé une quinzaine de films dont les plus connus, avec Paris-New York, restent Derrière la façade, Café de Paris ou Baccara qui a pu rappeler au public de l’époque l’affaire Stavisky, un scandale qui avait défrayé la chronique politico-financière. Stavisky était cet escroc « suicidé » de deux balles tirées à bout portant. On distingue chez Yves Mirande cette formidable capacité de travail qui lui permettait de conduire plusieurs projets en même temps. Il était resté fidèle à des acteurs charismatiques tels que Jules Berry et Michel Simon qu’il avait distribués dans presque tous ses films. Il est remarquable que ce cinéaste est en fait tombé dans l’oubli au même titre que d’autres réalisateurs de sa génération et pas seulement ceux de son pays car qui évoque encore les Poudovkine, Guerassimov, Cavalcanti, Carmine Gallone. Fort heureusement, c’est au sein même du cinéma que la mémoire des devanciers n’est jamais défaillante comme le prouve l’exemple de Quentin Tarantino qui a déclaré au cinéaste français Georges Lautner qu’il avait eu le désir de faire du cinéma après avoir vu La route de Salinas tourné alors que le réalisateur américain venait de naître. C’était, précisera Georges Lautner, dans l’émission de Frédéric Taddéi, Ce soir ou jamais.
Ce qui prime alors dans le cinéma c’est ce continuum qui fait que la transition entre les générations peut se faire dans la reconnaissance et non dans un déni qui est une forme de repli aveugle et sourd. La culture cinématographique, si elle a une vocation, c’est celle de donner aux jeunes cinéphiles le goût de l’exploration dans l’univers de cinéastes dont les œuvres ne sont pas effacées du fait de leur disparition physique. C’est le rôle, en Algérie, d’institutions comme la cinémathèque nationale, les réseaux de cinéclubs à conforter, de chaînes thématiques qui doivent aussi émerger à la télévision. C’est une responsabilité énorme que de ne pas permettre aux jeunes publics d’aller à la rencontre de grands classiques comme Dovjenko, Miklos Jancso ou Glauber Rocha. C’est aussi valable pour des œuvres désormais méconnues du cinéma algérien comme L’homme qui regardait les fenêtres de Merzak Allouache ou Rose de sable de Rachid Benhadj. L’offre culturelle ne peut en effet pas être cloisonnée aux exigences de la rentabilité immédiate car la diffusion, en salles ou à la télévision, relève de missions éminentes de service public. Et il s’agit aussi de ne pas faire l’impasse sur les productions les plus récentes dont le public a également besoin. A travers le seul exemple d’Yves Mirande, c’est tout un état d’esprit sur la gestion de patrimoines qui appartiennent à la culture universelle.
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par Amine Lotfi
Al Watan - Edition du 10 Avril 2008
# Administrateur | 09/04/2008 | Cinema
61e Festival de Cannes (France) : Des formes et des rumeurs
La 61e cuvée de l’édition du Festival de Cannes est presque prête. Plus que deux semaines pour connaître la sélection officielle. En attendant, on ne peut que prêter l’oreille aux nombreuses rumeurs qui, comme chaque année à cette période, viennent étayer sa programmation.
L’une d’entre elles est de plus en plus insistante : l’ouverture officielle devrait se faire sous le signe de l’aventure avec, en avant première mondiale, hors compétition, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, avec un Harisson Ford sexagénaire et la caméra de Steven Spielberg. C’est en tous cas ce qu’a annoncé le magazine américain Variety, qui use tout de même du conditionnel. Par contre, le nom du président du jury de 2008 n’est pas une rumeur. Sean Penn, qui incarne le cinéma indépendant américain, est connu pour ses critiques contre le président américain, George Bush, et qui s’est clairement positionné contre l’invasion américaine de l’Irak. Un pays où il s’est rendu à plusieurs reprises. Le tapis rouge de la croisette devrait être foulé par plusieurs grands noms. La rumeur cite Steven Soderbergh, Woody Allen, Barbet Schroeder, les frères Dardenne… mais il faudra attendre quelques semaines, plus précisément le 20 avril prochain, pour avoir la liste des 20 œuvres en lice pour la Palme d’or.
Les films devraient être finalisés ou du moins en phase finale de la post-production, puisque le comité de sélection a dû commencer ces choix la semaine dernière et les inscriptions sont déjà lancées. Du 14 au 25 mai sont donc attendus — et fortement espérés — The Argentine de Steven Soderbergh, un premier volet d’un diptyque consacré à la vie du guérillero Ernesto « Che » Guevara, campé par Benicio Del Toro ; l’adaptation de la série télévisée américaine Sex and the City devrait faire partie du lot, en présence de Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall, Cynthia Nixon et Kristin Davis. Abel Ferrara, présent l’année dernière avec Go go tales en hors compétition, pourrait bien briguer le grand titre avec Chelsea on the rocks. James Gray pourrait également convoiter une 3e Palme d’or avec Two lovers. Bien d’autres noms circulent chez les professionnels dont : Agnès Jaoui avec Parlez-moi de la pluie où elle joue aux côtés de Jean-Pierre Bacri et l’humoriste Jamel Debbouze ; Arnaud Desplechin qui signe Un conte de Noël, ou encore les frères Larrieu et leur Voyage aux Pyrénées. Le vétéran Barbet Schroeder pourrait revenir cette année encore avec Inju, un polar tourné au Japon avec Benoît Magimel, de même que l’écrivain Michel Houellebecq pourrait faire partie du lot puisqu’il a adapté son roman La possibilité d’une île. La 61e édition du Festival de Cannes pourrait peut être accueillir pour la première fois Laurent Cantet avec Entre les murs, l’actrice Marina de Van avec Ne te retourne pas. Quant aux Belges Luc et Jean-Pierre Dardenne, ils viendraient avec Le Silence de Lorna.
Du côté de l’Amérique latine, on s’attend à voir les Brésiliens Walter Salles avec Linha de Passe et Fernando Meirelles. Ou encore les jeunes réalisateurs argentins Lucrecia Martel (La Nina santa), Pablo Trapero (Leonera) et Lisandro Alonso (Liverpool). Peu de rumeurs pour les Asiatiques, si ce n’est pour le Sud-Coréen Kim Ki-duk, en compétition l’an dernier avec Souffle, qui pourrait dévoiler Bi-mong ou Bong Joon-ho avec Tokyo, qu’il a cosigné avec les Français Michel Gondry et Leos Carax. Si la plus grande partie des noms est donnée au conditionnel, ce qui reste absolument certain, ce sont les paillettes qui vont scintiller et les superbes robes de grands couturiers que porteront de magnifiques actrices pour fouler le tapis rouge. On espère seulement que plus de chance soit donnée à la jeune création. On aimerait aussi être surpris et voir un film politique ou social prendre le dessus sur un blockbuster américain…
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Par Z. M.
El Watan - Edition du 9 avril 2008
# Administrateur | 12/03/2008 | Cinema
Ils fleurissent en mars, lors de la proclamation du palmarès du Festival du film asiatique de Deauville (ouest France). Les Lotus, trophées de renommée et oscars locaux, annoncent non pas un printemps cette année, mais 10.
Un anniversaire bien particulier qui mettra à l’honneur le Japon, la Chine populaire et la Corée. Pour cet événement, les organisateurs voient grand : « 5 jours, 5 hommages, plus de 50 films, l’Asie du talent est à Deauville pour des myriades d’écrans, de voûtes étoilées et de parchemins d’âmes habitées de 1000 rêves, de 10 000 princesses et de 100 000 royaumes au bord de l’eau. » Le slogan à lui seul donne envie d’y être. Mais pour l’instant, on a juste de quoi rêver. Et pour cause, les anciens seront en vedette, à juste titre. Au Japon, le premier film a été tourné en 1896, en Chine en 1905 et en Corée en 1919, ce qui en fait des pays incontournables dans le paysage cinématographique mondial. Concernant la Corée, le Festival a choisi de rendre hommage au cinéaste Im Kwon taek. Agé de 71 ans, il a réalisé 100 films. Le dernier, Beyond the years (2007), raconte la fuite d’un adolescent face aux exigences d’un beau-père artiste. Le film sera présenté lors de la cérémonie d’ouverture de cet événement. Pour le Japon, l’hommage sera rendu à Joe Hisaishi, compositeur de musique d’une quarantaine de longs métrages. Il est le favori des cinéastes Takeshi Kitano et Hayao Miyazaki.
Quant à la Chine, deux hommages seront rendus à ses artistes. D’abord au jeune réalisateur Jia Zhang ke, l’un des plus importants de « la 6e génération » des cinéastes chinois et ensuite au comédien, scénariste et réalisateur Jiang Wen, surnommé par certains le « Marlon Brando chinois ». Onze films sont en compétition pour le Lotus du meilleur film et pour le Lotus du jury dans la catégorie des longs métrages. Parmi eux : Exodus de Pang Ho-cheung (Hong Kong), Ploy de Pen-ek Ratanaruang (Thaïlande) et Keeping Watch de Fen Fen cheng (Taïwan). Au total, on compte deux films chinois, deux thaïlandais, deux de Corée du Sud et un pour la Malaisie, Hong Kong, Singapour, Taïwan et le Japon. Le jury de cette catégorie est présidé par le cinéaste français Patrice Chéreau. Dans la catégorie Action Asia, cinq films sont en compétition, avec un jury présidé par le réalisateur et scénariste Jan Kounen.
Quant à la catégorie Panorama, onze films y sont également programmés, dont le documentaire Useless de Jia Zhang-ke (Chine), le film d’animation pour enfants Porco Rosso de Miyazaki Hayao (Japon) et Blood brothers de Alexi Tan (Taïwan, Chine et Hong Kong). En parallèle, au Village Asia, 3000 m² sont dédiés aux thématiques « L’art et la culture », « La gastronomie asiatique », « La santé et le bien-être » et « L’économie et la formation » ainsi que des expositions et des animations phares. L’année dernière, le grand Prix a été décerné à Syndromes and a century de Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande), le prix du jury à King and the clown de Lee Jun-ik (Corée du Sud) et le Grand Prix Action Asia à Dog bite dog de Soi cheang (Hong Kong).
Le cinéma asiatique — en dehors du cinéma japonais — a longtemps été célèbre par sa capacité spectaculaire à mettre en scène les arts martiaux dans des combats manichéistes, a pris une toute autre tournure depuis quelques années. L’Asie du sud-est surprend de plus en plus le monde par des films de grande qualité. Le Festival asiatique de Deauville a été créé justement, à cette période et avec des objectifs particuliers : mettre en vedette ce cinéma émergent et tous les jeunes réalisateurs d’origine asiatique, de plus en plus talentueux.
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Par Zineb Merzouk
El Watan - Edition du 12 Mars 2008
# Administrateur | 10/03/2008 | Cinema
Reprise en main des salles de cinéma
Le cinéma Ouarsenis (ex-Français) a été récupéré et les gens de la Cinémathèque ont réoccupé leurs archives.
Ce cas de figure est une première dans les annales de la gestion de ces espaces », insiste M. Bourouina, P/APC, qui affirme que l’occupant illégal, employé de la Cinémathèque, devait être pris en charge. Le chantier ne tardera pas à être lancé dans cette salle à la rue Khelifa Boukhalfa. La salle Afrique verra sa façade ravalée après la prise en charge définitive du système de climatisation. « Le fournisseur devra s’occuper incessamment de l’installation de la siègerie », dira l’élu. La Sierra Maestra, autre salle de cinéma prestigieuse, par contre, n’en finit pas de connaître des problèmes. Le fournisseur a été assigné en justice et un appel d’offres a été lancé. « Nous procéderons bientôt à l’ouverture des plis. Reste que les procédures légales ne sauront pas excéder les 3 ou 4 mois. Le fournisseur n’a pas seulement trafiqué sur les sièges, pas conformes à nos recommandations, mais a mal fait les revêtements muraux. Des vérifications ont été faites par un laboratoire de Boumerdès qui a confirmé les dires de l’assemblée », relève le P/APC excédé. Connaissant aussi des retards, le cinéma le Musset connaîtra un autre sort dans les prochains jours, s’enorgueillit-il. Selon lui, le chantier béton sera pris en charge, et demain, (aujourd’hui ndlr) on procédera à l’approbation du cahier des charges et ainsi lancer les appels d’offres. La salle Caméra, propriété aussi de l’APC, devra être agrandie et retrouvera, en plus de la vocation de salle de cinéma, celle de recevoir des adhérents d’un centre de proximité qui y sera installé après le lancement des travaux. Reste néanmoins le sort de la salle de cinéma Le Mondial. Des désistements ont été faits en 1989 au profit de l’exploitant. Propriété du CPVA, l’espace a été versé au patrimoine de l’APC qui a porté l’affaire au niveau de la tutelle.
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Par I. N.
El Watan - Edition du 10 Mars 2008
# Administrateur | 28/02/2008 | Cinema
La France a remporté dimanche soir à Hollywood trois oscars, dont celui de la meilleure actrice, un chiffre historique qui démontre selon les professionnels la diversité et la reconnaissance du cinéma français à l’étranger, notamment aux Etats-Unis. Evénement !
Tous saluent un palmarès "historique". En nombre, trois oscars pour une même édition. Mais surtout l’oscar de la meilleure actrice décerné à Marion Cotillard, l’Edith Piaf de La Môme, une première pour une actrice s’exprimant en français, Simone Signoret ayant reçu le même prix en 1960 mais pour un rôle en anglais. "C’est historique également en terme de diversité", explique à l’AFP Véronique Cayla, directrice générale du Centre national de la cinématographie (CNC). "La Môme ouvre la voie aux autres aux Etats-Unis et ailleurs. Derrière ce film, il y a un bouquet de films, Le Mozart des pickpockets (oscar du meilleur court métrage, ndlr) mais aussi Le Scaphandre et le Papillon, Persépolis, Même les pigeons vont au paradis, tous les trois également nommés aux oscars", ajoute-t-elle. La Graine et le mulet, césar du meilleur film et du meilleur réalisateur notamment, "commence aussi une belle carrière en Italie", dit-elle. "On s’aperçoit que la langue française n’est plus un obstacle insurmontable pour faire une carrière internationale en particulier aux Etats-Unis", souligne Véronique Cayla. Opinion partagée par le producteur "comblé" de La Môme Alain Goldman qui additionnait sans retenue lundi les récompenses pour son film : "Un Golden Globe, deux oscars (Marion Cotillard et l’oscar du maquillage, remis à Didier Lavergne et Jan Archibald, ndlr), 4 Bfata (les récompenses britanniques, ndlr) et 5 Césars". Le producteur se réjouit également que son film se situe "au troisième rang de tous les succès français aux Etats-Unis après La Cage aux folles et Amélie Poulain, a-t-il dit à l’AFP en précisant que 6 millions de spectateurs dans le monde avaient vu le film, dont 5 en France. Pour Alain Goldman, les récompenses décernées prouvent qu’il est "possible de concilier cinéma d’auteur et cinéma commercial" alors qu’en France on les oppose souvent. La Môme est en effet selon lui "un film de qualité, d’auteur, avec un point de vue, une originalité de ton, une force narratrice". M. Goldman est en revanche plus amer sur la non sélection par la France de La Môme dans la catégorie du meilleur film étranger, lui préférant Persépolis, Prix du jury au Festival de Cannes, mais bredouille à Hollywood. "On n’est pas prophète en son pays", a-t-il lâché sur France Inter. Margaret Menegoz, présidente d’Unifrance, organisme chargé de la promotion du cinéma français dans le monde, "regrette" elle aussi que le film n’ait pas été retenu dans cette catégorie. Néanmoins, les trois oscars prouvent selon elle que "le cinéma français n’est pas élitiste" et qu’il "n’est pas qu’un cinéma d’auteurs pointus". "Depuis quelques années on a inventé d’autres formules comme film d’auteur porteur ou film d’auteur à vocation commerciale", dit-elle.Pour Véronique Cayla, du CNC, La Môme, Persépolis ou encore La Graine et le Mulet sont tous des films "d’auteurs qui rencontrent le public, et il faut donc s’en réjouir". Côté court métrage aussi, l’heure est au satisfecit : l’oscar pour Le Mozart du pickpocket est "une bonne nouvelle pour le court-métrage français (...) et pour le festival de Clermont qui est confirmé dans son rôle de découvreur de talents français et internationaux", a déclaré à l’AFP Antoine Lopez, l’un des trois fondateurs de ce festival en 1979. "Le court métrage est un vivier. C’est là que sont les futurs grands du long métrage", résume Margaret Menegoz.(
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Par A.F.P.
El Watan - Edition du 28 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 19/02/2008 | Cinema
NUIT DU FENNEC D’OR
Majda Roumi, invité d’honneur
La 5e édition de ce grand événement aura lieu le 28 février prochain au TNA.
Accompagné du premier responsable de Mobilis, sponsor officiel de cet événement, le directeur général de la Télévision algérienne et néanmoins président de la fondation Fennec d’or, Hamraoui Habib Chawki, a animé, hier, au siège de l’Entv, un point de presse au cours duquel il a dévoilé le programme de la 5e nuit du Fennec d’or. Evénement récompensant, chaque année, la meilleure production audiovisuelle. Le patron de l’Entv a mis à profit cette occasion pour révéler la nouveauté de cette année: le Prix du public qui sera désigné sur la base de SMS. Hamraoui Habib Chawki a réitéré la volonté de sa fondation d’honorer la profession et d’améliorer cette manifestation sur la base de critiques de médias. En tout, ce sont 13 prix qui récompenseront 10 oeuvres, principalement des feuilletons à caractère social ou comique réalisés au cours de l’année 2007. Parmi ces oeuvres, on peut citer Maoued Maâ El Kadar de Djaâfer Gacem, Hal Oual Ahoual de Mohamed Sahraoui et Imarat Hadj Lakhdar de Mahmoud Zemmouri, notamment. Présidé par Ahmed Rachedi, le jury sera composé cette année de Raja Alloula, Nadira Laggoune, le plasticien et comédien Lerari Mohamed Arslane, Abdelkrim Sekar, Djamel Ben Rabah et Kouider Bouziane. Outre la projection du film Le Moulin de Monsieur Fabre (1983) de Ahmed Rachedi, il sera question au cours de cette cérémonie de rendre hommage à cinq célèbres figures de la télévision et du cinéma arabes. Il s’agit du comédien égyptien Izat Al Alayli, dirigé auparavant par Rachedi, la Syrienne Suzane Nadjem Eddine, la Tunisienne Dora Bouchouchi, la Libanaise Karmen Loups et du réalisateur algérien Amar Laskri. Abordant l’état de la production de ces 5 dernières années, le directeur général de l’Entv s’est dit satisfait, au vu du nombre de produits, 288, depuis 2001.
«La production a augmenté. J’ai l’espoir en l’avenir», dira-t-il avant de faire remarquer la nécessité de revoir toute la chaîne de fabrication de l’image, de la multiplicité des salles de cinéma jusqu’à la distribution et la réalisation des films...Il indiquera aussi que le projet de réalisation d’un nouveau siège de la télévision est en étude au niveau du ministère de la Communication. Parallèlement à cette Nuit du Fennec d’or, un séminaire portant sur la critique d’art sera organisé les 26 et 27 du mois en cours.
Il portera essentiellement sur la critique au cinéma et à la télévision. Ce séminaire sera encadré par des spécialistes arabes et étrangers, dont le Syrien Mohamed Rafik Saâban, le Français Olivier Barli et le Marocain Mohamed Achouika. La journée du 25 février sera consacrée à la rédaction d’un article sur la base du visionnage du film Les Ailes brisées de Rochd Djigouadi; un chèque d’un montant de 250.000DA sera décerné au meilleur article critique de ce film. Notons, enfin, que c’est la chanteuse Majda Roumi qui sera l’invité d’honneur de cette Nuit du Fennec d’or.
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par O. HIND
L'Expression - Edition du 18 FĂ©vrier 2008
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