# Administrateur | 26/05/2009 | Dossier
Quel avenir pour Tassili Airlines ?
La cession par Air Algérie de ses parts au profit de Sonatrach en avril 2005 et le nouveau plan d’action annoncé en grande pompe n’a pas changé son destin. Au contraire, de nombreux observateurs s’accordent à dire que cette compagnie, qui voulait –outre assurer le transport des pétroliers– contribuer grandement au développement du transport aérien domestique, a englouti d’importants budgets pour un piètre résultat. Après plus de dix ans de présence sur le marché, elle peine toujours à « décoller ». S’il est encore tôt de faire la moindre appréciation du travail de la nouvelle direction, il reste que l’écart entre les objectifs et les résultats obtenus est important pour qu’il passe inaperçu. Un dossier détaillé, élaboré par Air Algérie, a attiré l’attention des pouvoirs publics sur le degré de la déperdition des moyens alloués au transport aérien. On apprend que le Premier ministre suit personnellement ce dossier jugé d’une « grande importance » au moment où l’Algérie cherche à améliorer le transport aérien. Un secteur qui fait l’objet d’une rude concurrence des compagnies étrangères. Le président-directeur général d’Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah, nous a affirmé hier qu’il avait présenté son rapport lors d’un conseil interministériel qui s’est tenu récemment et qu’il avait demandé à ce qu’« on éclaircisse le ciel algérien » pour une « meilleure rationalisation » des moyens.
« Déperdition »
Selon lui, il y a bien déperdition de moyens humains et matériels. « Deux compagnies publiques qui se disputent un marché domestique peu attractif et peu rentable, alors que la tendance actuelle dans le monde va vers la fusion et la filialisation des compagnies publiques comme l’a fait Air France avec notamment Poste aérienne », nous indique-t-il. M. Bouabdallah regrette l’absence d’échanges et de partenariat entre ces deux compagnies. Il se demande dans ce contexte pourquoi Tassili Airlines se lance dans la construction d’une nouvelle base de maintenance au niveau de l’aéroport d’Alger pour un coût de 200 millions de dollars, alors qu’Air Algérie dispose de la base de maintenance la plus grande en Afrique sollicitée par de grandes compagnies internationales. Pourquoi faire ? Certes, Tassili Airlines ambitionne d’acquérir une moyenne de 40 appareils d’ici à 2010, avec un montant global de un milliard de dollars. Mais elle peine déjà à rentabiliser les quatre appareils de type Q400, module 70 places qu’elle a achetés en 2007 auprès du constructeur canadien Bombardier. Des appareils qui ont été plusieurs fois cloués au sol pour des raisons techniques. Le PDG d’Air Algérie relève le fait que depuis le transfert des moyens à Tassili Airlines, Air Algérie ne fait plus de l’agroaérien, de la lutte antiacrédienne, de l’évacuation sanitaire... Elle ne dispose plus d’avions-taxis. Face à cette dualité contre-productive, le PDG d’Air Algérie estime qu’il est « urgent » de mettre en place une « stratégie » pour le secteur aérien. « Je ne suis pas contre l’existence de deux compagnies publiques. Il faut juste clarifier les missions de chacune pour qu’on puisse aller de l’avant », souligne-t-il, affirmant qu’il est nécessaire de savoir si par exemple Tassili Airlines est une compagnie pour les pétroliers ou pour autre chose. Depuis 2005, Tassili Airlines ambitionne de devenir une compagnie aérienne à part entière, desservant les lignes intérieures. Mais son plan d’action 2005-2009 portant, notamment, acquisition d’une quarantaine d’avions accuse beaucoup de retard. Quel avenir donc pour Tassili Airlines ? Le dossier concernant cette compagnie serait au menu du prochain conseil des ministres, apprend-on de source sûre.
[ via ]
Par M. A. O.
El Watan, publié le 26 Mai 2009
# Administrateur | 14/12/2008 | Dossier
Des cours d’éducation devraient être faits dès le primaire sur l’économie et la bonne gestion de l’eau.
Des approches stratégiques des ressources ne doivent se faire que par une démarche intégrée, intersectorielle, multi et pluridisciplinaire.
La mise en place d’un développement durable exige de mettre en équation les préoccupations sociales, économiques et environnementales en tenant compte du facteur essentiel et limite l’eau.
Le développement durable est de mettre au point des systèmes d’information, de gestion des risques et de prévision des catastrophes naturelles et la mise en place de systèmes de détection précoce et de plans d’intervention dans les zones prédéterminées.
La priorité est d’atteindre des objectifs de bien-être plus modestes par une gestion et une répartition rationnelles des ressources naturelles sans excès, ni gaspillage, pour laisser intactes les chances de développement des générations futures.
L’Algérie a connu ces dernières années un développement socioéconomique continu, et les perspectives d’une Algérie moderne dans un environnement de mondialisation et/ou de globalisation, nous interpellent pour relever les défis et pour nous doter d’outils, de structures et de législation efficaces et durables.
Dans son discours prononcé au Sommet mondial sur le développement durable en 2002 à Johannesburg, le président Bouteflika, a dit: «Dix ans après le Sommet de la terre à Rio de Janeiro, le défi du développement durable continue de se poser avec acuité du triple point de vue de l’insuffisance de la croissance, de l’aggravation de la pauvreté, et de la dégradation accélérée de l’environnement». Pour un développement durable, des approches stratégiques des ressources ne doivent se faire que par une démarche intégrée, intersectorielle, multi et pluridisciplinaire. Notre objectif est de comprendre et débattre du sujet de développement durable de l’Algérie, pour cela, nous proposons ci-dessous une stratégie et nous donnons des recommandations pour une bonne gouvernance.
Principes
L’alimentation en eau potable est une priorité. La mobilisation maximum des eaux superficielles est un objectif permanent. La demande en eau (potable, agriculture, industrie) doit être évaluée en détails pour l’horizon 2020-2050. Avec l´application du principe de base «qui pollue paye», l´engagement des municipalités, des industries et des usagers augmenterait. Le prix réel du service doit être facturé et la distribution de l´eau doit être H/24.
Eau potable
Il faudrait exploiter les eaux souterraines, diminuer les pertes du réseau d´alimentation, réduire l´envasement des barrages, limiter au moyen de barrages les quantités d´eau douce inutilisées qui rejoignent la mer, et réformer le système du prix de l´eau, ce dernier étant déterminant en matière d´efficacité, d´utilisation et d´équité (aux Etats-Unis, et au Royaume-Uni, une augmentation de 10% du prix s´est traduite par une chute de la demande allant jusqu´à 7%).
Agriculture
Il faudrait lutter contre la déforestation et la désertification, l´évapotranspiration, le ruissellement, gérer rigoureusement les capacités en eau (techniques d´irrigation goutte-à -goutte, sélection de cultures, cultures en terrasses horizontales) et utiliser les eaux usées pour l’irrigation, l’alimentation des nappes et les loisirs sous contrôle de la qualité.
Eaux usées
Le prix de l’eau usée rejetée doit être approprié, ce qui favorise la réduction de rejets polluants. Les normes de qualité des eaux potables et usées doivent être appliquées avec un suivi régulier; les méthodes et moyens de contrôle doivent être mis à jour en fonction des nouvelles technologies par une coopération entre différents partenaires. Il faudrait maintenir la qualité de l´eau par la pleine utilisation des capacités technologiques pour recycler les eaux usées avant de les réinjecter dans le cycle de l´eau, mettre en place un programme de réhabilitation des stations d’épuration existantes et réaliser une station obligatoire pour les grandes agglomérations, contrôler les équipements et la qualité des eaux usées épurées.
Formation et enseignement dans les sciences de l’eau
Le développement de la formation technique, professionnelle et supérieure en hydraulique est indispensable tout comme des centres d’excellence et de recherche en stratégie de l’eau par un investissement conséquent en moyens matériels et humains. La formation continue des cadres et des formateurs pour le suivi de l’évolution de la technologie élèverait le niveau et améliorerait la qualité. Les nouvelles méthodes de formation, les moyens humains adéquats et des enseignants de haut niveau sont à envisager. Les équipes, établissements et centres dans le domaine des eaux doivent travailler en coordination par la mise en place d’un réseau. Il faudrait être membre d’une organisation internationale, ou régionale afin de suivre l’évolution des différentes approches organisationnelles. La création d’un Centre méditerranéen de formation de haut niveau est très souhaitable et permettrait une certification d’un niveau, d’une qualification euro-méditerranéenne.
Recherche-développement
Un système d’échanges d’informations fiable, avec des paramètres standardisés, un moyen de diffusion rapide et facilement accessible est une nécessité.
Il faut encourager la recherche-développement dans le domaine de l’eau en partenariat avec plusieurs pays et un centre euro-méditerranéen de recherche est à promouvoir, dont l’une des missions sera la coordination et le développement des techniques de recherche.
Les institutions
Les institutions de gestion de l’eau se standardisent avec des spécificités par pays; la gestion par bassin versant semble faire l’unanimité. Les méthodes de gestion, de fonctionnement et de financement, les missions et prérogatives doivent être partagées et clairement définies. Le cadre juridique doit être clair et stable dans le cadre global du pays et du système méditerranéen dans lequel nous évoluons. La prise de décision rapide nécessite la décentralisation des compétences et responsabilités, avec des moyens de communications efficaces.
Encourager la participation des associations d’usagers dans les différentes structures de gestion de l’eau donne à celle-ci une valeur économique et sociale.
Faire l’inventaire détaillé des structures existantes par une banque de données fiables, accessibles, compréhensibles et régulièrement mises à jour, tenant compte des normes internationales sur l’état de la ressource (qualité et quantité) par l’informatisation est une nécessité (logiciels de modélisation, de simulation, de prédiction, d’évaluation).
La gestion dans un bassin versant doit permettre le suivi de l’état des ressources, la formation et la sensibilisation des différents usagers, autorités élues.
Législation-réglementation
Il faudrait harmoniser et adapter le cadre juridique et réglementaire aux nouvelles réalités du pays, à savoir l’économie du marché, la mondialisation et la privatisation, renforcer les capacités de surveillance et de contrôle de la qualité des eaux et réviser le code des eaux et de l’environnement à la lumière des nouvelles données internationales. Un cadre et des outils juridiques adéquats sont indispensables pour une gestion et une protection de la ressource en eau; la lutte conte l’érosion, la sécheresse et les inondations sur le moyen terme nécessite un plan directeur.
Documentation
Le potentiel de documentation disponible devrait être connu, bien répertorié par la mise en réseau du système d’information. Des échanges croisés entre différents opérateurs et universités sont des moyens efficaces de développement durable. Ceci nécessitera la création d’un centre de documentation scientifique et technique dans le domaine et encouragera l’édition d’ouvrages et la création de revues dans le domaine.
Financement
La mobilisation par la recherche de financements internationaux augmenterait la ressource.Une planification pluriannuelle des investissements tant au niveau national que par bassin est une nécessité.
Coopération
Prévenir les conflits provoqués par l´eau exigerait l’exécution des recommandations approuvées en 1991 par la Commission du droit international des Nations unies à savoir: informer les pays voisins qui partagent les ressources d´eau et les consulter avant d´entreprendre des actions qui pourraient les toucher, échanger périodiquement les données hydrologiques, distribuer de façon équitable l´eau d´un bassin fluvial partagé.
Société civile
Sensibiliser les différents décideurs et utilisateurs d’une culture de l’eau et une éducation contre le gaspillage est possible par la mise en oeuvre d’une politique efficace, régulière et soutenue d’informations, de formation et de vulgarisation. Des cours d’éducation devraient être faits dès le primaire sur l’économie et la bonne gestion de l’eau. La politique de l’eau fera participer la société civile (mouvement associatif), les autorités locales, et, bien sûr, les représentants de gestion des bassins versants, et dans ce cadre, les financements doivent être définis. Je souhaite lancer une idée à savoir la création d’un Observatoire de l’eau en Afrique du Nord, la création d’un centre de recherches algérien sur l’eau et la création d’une grande école pluridisciplinaire dans les sciences, techniques et gestion de l’eau. Car je pense qu’il faut rapprocher, rattacher la recherche, la formation, l’expertise scientifique aux décisions publiques, politiques, à travers une concertation et un échange. La bonne gouvernance serait d’intégrer cette politique sectorielle et intersectorielle dans tous les secteurs économiques et sociaux (santé, éducation, agriculture, industrie, tourisme). Gérer l’eau raisonnablement est devenu une nécessité impérieuse. Cela exige une bonne administration sous l’oeil vigilant d’une autorité de régulation pour le respect de la législation, de la réglementation, la protection des consommateurs, et l’amélioration des services publics de l’eau.
(*) Professeur/Directeur de recherches à l’Ecole nationale polytechnique-Alger
[ source ]
Par Ahmed KETTAB (*)
L'Expression, Ă©dition du 14 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 27/07/2008 | Dossier
Agence spatiale algérienne (Asal)
La première carte des zones inondables, en test à Sidi Bel Abbès, pourrait être appliquée à d’autres bassins versants. Plus de 50 stations chargées de mesurer les mouvements du sol et de détecter les failles actives seront opérationnelles dès l’année prochaine.
Quantifier les hectares de forêt brûlés, anticiper sur les rassemblements de criquets ou sur l’évacuation des zones inondables... l’imagerie satellitaire joue un rôle de plus en plus important dans la prévention et la gestion des catastrophes naturelles. Alsat-1, le satellite algérien, est impliqué dans plusieurs programmes. L’Agence spatiale algérienne a ouvert ses portes à El Watan.
[ source ]
Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, Ă©dition du 27 Juillet 2008
# Administrateur | 26/06/2008 | Dossier
420 mètres de haut, 80 étages réalisés en modules préfabriqués pivotant autour d'un axe vertical. Cette "Tour dynamique" ultramoderne, dont le projet a été dévoilé à New York, permettra à ses habitants de modifier l'orientation de leurs appartements pour changer de paysage ou suivre la progression du soleil. Ce projet de l'architecte italien David Fisher, destiné à Dubaï, abritera des appartements luxueux de 125 à 1.200 mètres carré, vendus 30.000 dollars le mètre carré, soit entre 3,7 et 36 millions de dollars.
Le principe
Sur un simple ordre vocal de son occupant, chaque appartement pivotera sur son axe et fera un tour complet en une à trois heures. Les heureux propriétaires pourront ainsi petit-déjeuner en admirant le lever du soleil et dîner en contemplant son coucher, depuis la même pièce, et leurs invités découvrir plusieurs paysages, sans bouger de leurs fauteuils.
Vidéo de la maquette cliquez :Voir la vidéo de présentation
Autre avantage: ce sera un "immeuble intelligent" et "vert", avec les équipements domotiques les plus récents et générant sa propre électricité grâce à 79 éoliennes horizontales installées entre chaque étage.
Calendrier
L'immeuble devrait être prêt en 2010. Les éléments préfabriqués commenceront à être assemblés d'ici deux à trois semaines à Bari, dans le sud de l'Italie. Grâce à ces modules préfabriqués, la construction sera six fois plus rapide que celle d'une tour traditionnelle et les coûts réduits de 10%, selon David Fisher, qui estime le prix de son gratte-ciel à 700 millions de dollars.
Le début d'une série?
Un autre gratte-ciel mobile de 70 étages, conçu selon le même principe, est prévu à Moscou. "Nous espérons pouvoir construire une troisième tour à New York ou dans une autre ville", a expliqué l'architecte David Fisher mardi à New York.
[ source ]
20Minutes.fr, Ă©ditions du 25/06/2008 - 17h47
# Administrateur | 25/05/2008 | Dossier
Une mère allemande a mis son bébé de sept mois aux enchères sur le service en ligne eBay, une « plaisanterie » peu appréciée des services sociaux qui pris en charge l'enfant. La mère, Tanja, 23 ans, a déclaré au journal Bild am Sonntag que la mise aux enchères de son fils, Merlin, était « pour rire » et qu'elle voulait « juste voir si quelqu'un se porterait acquéreur ».
La petite annonce, placée sur eBay en début de semaine était accompagnée d'une photo de l'enfant, et indiquait: « Mon bébé -- l'acheteur vient en prendre livraison -- presque neuf, à vendre parce que devenu un peu trop bruyant ». Mise à prix un euro
Selon la police, intervenue après avoir reçu de nombreux coups de téléphone de personnes inquiétées par l'offre, l'annonce a été retirée du site eBay au bout de deux heures et demie sans que qui que ce soit ait fait d'offre d'achat.
La mère de l'enfant, qui habite un village de Bavière, a été rapidement identifiée et son enfant pris en charge par les services sociaux en attendant que les autorités se prononcent sur l'affaire la semaine prochaine.
Selon la police, les deux parents pourraient faire l'objet d'une inculpation pour « traite d'enfant ».
[ source ]
20Minutes.fr, Ă©ditions du 25/05/2008 - 12h46
# Administrateur | 06/04/2008 | Dossier
Que ce soit à Alger ou ailleurs, la présence de la main-d’œuvre étrangère est perceptible. Significative. Sans doute dans des chantiers, au sein des entreprises..., les travailleurs étrangers sont nombreux.
Bien plus qu’il y a dix ou quinze ans, lorsque venir en Algérie était assimilé à un voyage en « enfer ». Mais derrière les chiffres, présentés par les autorités comme l’argument massue du retour à la paix, il y a une réalité amère : la bureaucratie dont se plaignent nombre d’entre eux. Lorsqu’il s’agit de main-d’œuvre accompagnant les entreprises étrangères réalisatrices de projets de grande envergure tels que ceux du « un million de logements » ou de l’autoroute Est-Ouest, les verrous bureaucratiques se font moins sentir et les démarches sont simplifiées dans le cadre de contrats exceptionnels. Ce qui n’est absolument pas le cas des étrangers venant travailler en Algérie à titre individuel. Ceux-ci se retrouvent souvent coincés dans un circuit bureaucratique infernal dont seuls les plus déterminés en sortent indemnes. Un tas de paperasses et des allers-retours infinis aux bureaux de main-d’œuvre rien que pour arracher le sésame permettant à ces immigrés de travailler légalement sur le sol algérien. Pour obtenir un permis de travail, le postulant est appelé à effectuer une demande en bonne et due forme par le biais de l’employeur qui la déposera auprès de la direction de l’emploi de la wilaya.
Des tonnes de documents
La demande de permis de travail est obligatoirement accompagnée d’un rapport de l’employeur motivant le recrutement de ce travailleur étranger. Elle doit comporter une fiche détaillée de renseignements relatifs au travailleur étranger, les copies dûment certifiées, des titres, des diplômes ou autres documents probants de la qualification professionnelle de ce travailleur, les copies certifiées des documents attestant que l’entrée du travailleur en Algérie s’est effectuée de manière régulière, des certificats médicaux (examen phtisiologique), un exemplaire du contrat du travail et 8 photos d’identité. L’employeur doit également, pour le contrat de travail, fournir une copie certifiée de son registre du commerce, une copie des statuts de la société, une fiche CNAS, une copie de la carte fiscale et un engagement de rapatriement de l’employé en cas de nécessité. La liste des documents exigés est tellement longue qu’elle donne le tournis. Et elle reste ouverte, puisque certains travailleurs étrangers affirment avoir ajouté des pièces complémentaires exigées par des agents administratifs. « En plus des pièces définies dans le code du travail, je me rappelle avoir fourni un acte de naissance », dit un Français qui exerce, depuis plus d’une année, dans le domaine de la communication à Alger. « Mes démarches ont duré plusieurs mois. Je les ai entamées en juin 2006 et j’ai eu mon permis de travail provisoire début 2007 », souligne-t-il, affirmant que rien n’est fait pour faciliter les démarches. « Dès le départ, on se heurte à une machine administrative de ce qui a de plus caricatural. Si tu t’arranges à ramener un dossier complet, on t’inventera une pièce qui ne figure pas sur la liste. Il y a des moments où j’étais complètement abattu, je ne me sentais pas comme un être humain du fait notamment de l’accueil et du comportement de certains agents administratifs », lance-t-il avec un soupir qui en dit long sur sa déception.
« Si je savais… »
« Si j’avais su que je rencontrerais toutes ces difficultés, j’aurais certainement réfléchi à deux fois avant de venir. J’ai failli décrocher en cours de route », lâche-t-il. Ce Français, qui préfère s’exprimer tout en gardant l’anonymat, se demande si l’Algérie veut vraiment faire travailler les étrangers et attirer l’expertise étrangère. Après avoir obtenu le permis de travail, il est rentré en France où il a renouvelé son visa auprès du consulat d’Algérie à Paris. « La première fois, je suis venu avec un visa touristique d’une validité de trois mois. Maintenant, j’ai eu un visa de travail et j’attends toujours ma carte de résidence d’un an », se plaint-il. Ses déboires ressemblent à celles de Nadjim, un Marocain qui travaille dans le secteur des travaux publics. « J’ai peiné pour décrocher mon permis de travail. J’ai effectué d’innombrables allers-retours entre l’Inspection du travail et le bureau de main-d’œuvre étrangère. A chaque fois, on mentionne une pièce administrative qui manque ou des anomalies dans des documents fournis. Plusieurs fois, j’ai été au bureau de main-d’œuvre et je n’y ai trouvé personne pour me recevoir. C’était un calvaire », indique-t-il. L’expérience de Sofiane, un Tunisien spécialisé dans le secteur du tourisme, n’est pas non plus reluisante. Marié à une Algérienne et installé à Alger, Sofiane a fait des mains et des pieds pour obtenir son permis de travail après avoir eu un récipissé de dépôt de dossier pour une carte de résidence depuis 2005. En vain. « Après de longues démarches qui ont été couronnées par l’obtention d’une carte provisoir de résidence, j’ai engagé, raconte-t-il, la procédure pour le permis de travail. Mais jusqu’à maintenant, ma situation est bloquée. Aucune réponse, si ce n’est que le permis de travail n’est pas octroyé aux resortissants tunisiens pour fait de réciprocité m’a-t-on dit. » Ce ne sont là que trois exemples parmi de nombreux cas d’étrangers qui ont passé des mois à guerroyer avec les agents de l’administration avant qu’ils puissent obtenir leurs papiers. De l’avis de certains experts, la législation algérienne relative au travail des étrangers doit être actualisée et adaptée à la nouvelle donne qui fait que l’Algérie importe de la main-d’œuvre qualifiée.
La priorité nationale est de mise
Le principe général à la base de l’emploi d’un travailleur étranger est édicté dans la loi n°90-11 du 21 avril 1990 portant sur les relations de travail. La priorité nationale est, certes, mise en relief. L’article 21 de cette loi précise que le recours à la main-d’œuvre étrangère est autorisé uniquement lorsqu’il n’existe pas une main-d’œuvre nationale qualifiée. Autrement dit, pour qu’un étranger puisse être recruté en Algérie, il faut qu’il justifie de qualifications qui équivalent au minimum à un niveau de technicien. Il faut aussi que l’emploi pour lequel il postule ne puisse pas être occupé par un national résident ou émigré. Les conditions d’emploi des étrangers sont fixées, en fait, par des dispositions réglementaires datant des années 1960 : le décret 63-153 du 25 avril 1963 relatif au contrôle et au placement des travailleurs, puis le décret n°67-201 du 27 septembre 1967 - devant protéger la main-d’œuvre nationale. Cela, cependant, n’a pas empêché l’Algérie de signer des conventions et des accords bilatéraux avec des pays voisins, mais aussi avec la France pour mieux codifier la migration. L’accord sur la main-d’œuvre de 1968 et la convention sur la sécurité sociale d’octobre 1981 signés avec la France, pour ne citer que ceux-ci, instituent le principe de l’égalité de traitement des ressortissants des deux pays. Ainsi, par exemple, sont exempts du permis de travail les ressortissants algériens en France. Une mesure dont doivent bénéficier, au nom de la réciprocité, les Français en Algérie. Mais cela n’est pas le cas. Les Français sont contraints de se faire délivrer un permis de travail pour demander une carte de résidence. « Alors que le contrat de travail dûment certifié par l’employeur devrait suffire », nous explique un spécialiste de la législation du travail. La non-application du principe de réciprocité est soulevée dans certains cas de ressortissants tunisiens et marocains. L’Algérie a, certes, signé des conventions relatives à l’immigration avec le Maroc, la Tunisie et la Libye, mais ces conventions ne garantissent pas le droit à l’emploi. Elles sont restées muettes sur le principe d’égalité de traitement avec les nationaux. Ainsi, malgré des déclarations ambitieuses, l’intégration maghrébine reste laborieuse, grevée par des questions politiques.
[ source ]
par AĂŻt Ouarabi Mokrane
El Watan - Edition du 6 Avril 2008
# Administrateur | 02/02/2008 | Dossier
Florent-Emilio Siri, réalisateur (Nid de guêpes, Otages) et Patrick Rotman (historien et documentariste), auteurs du film L’Ennemi intime, rencontrés à Paris, se livrent dans une interview croisée et décroisée
Quelle idée de faire un film sur la Guerre d’Algérie pour un jeune réalisateur français ?
Florent-Emilio Siri:Quand j’avais 20 ans, je voyais beaucoup de films surtout ceux sur la guerre du Vietnam. Il se trouve qu’on avait une histoire sur les guerre qu’on ne connaissait pas. Il n’y a pas grand chose sur les livres d’histoire. Alors, je me suis dit qu’il faudrait faire un film sur la Guerre d’Algérie. Je voulais montrer vraiment la guerre comme dans ces film américains. Un film qui ait de la largeur, intimiste et épique. Mais, je n’avais du tout les connaissances concernant le sujet. Et c’est vraiment la rencontre avec Patrick Rotman qui m’a “initié” à cette guerre (d’Algérie) que je ne connaissais pas. Son fantastique documentaire et ses témoignages. On s’est assis autour d’une table et on a décidé de le faire ensemble. Sans lui(Patrick Rotman), je n’aurais jamais fait ce film(L’Ennemi intime).
C’est un film conçu à quatre mains, en tandem...
F-E-S:Moi, ce que j’ai fait, c’est ce qu’on appelle une adaptation. C’est à dire, je l’ai récupéré( documentaire) d’une manière visuelle et rapproprié avec l’oeil du cinéaste. (rires) Patrick Rotman : La guerre d’Algérie, pour moi, c’est une vielle histoire. Cela fait des années que je travaille dessus en signant des livres et des films depuis une quinzaine d’années. Et puis j’ai rencontré Benoît (Magimel, acteur), alors que je réalisais le documentaire l’Ennemi intime. Benoît Magimel m’a confié qu’il rêvait de faire un film sur la Guerre d’Algérie et qu’il avait un projet de tournage avec que son ami, le réalisateur Florent-Emilio Siri. C’était le déclic. On s’est retrouvé à trois à faire ce film. Cela a été long et compliqué pas quant au contenu mais en matière de production. Aussi, le film de fiction L’Ennemi intime est l’aboutissement de cette rencontre à trois.
Vous vous êtes impliqués dans ce projet film, un sujet tabou en France, à l’initiative d’un jeune acteur, Benoît Magimel...
F.E.S : Bon, il y a pour moi, l’envie de faire un film de guerre. Mais, c’est une espèce de sujet tabou qui règne en France depuis longtemps. Les tabous, j’avais envie de les briser, percer et d’en parler. Parce que moi, je suis d’une génération qui a grandi avec beaucoup d’Algériens. Donc, on ne comprend pas pourquoi il existe cet espèce de tabou. Pourquoi n’en parle-t-on pas ? Et on a envie d’en parler, et voilà ! C’est vrai, visiblement, les aînés n’ont pas vraiment travaillé sur le projet portant sur la Guerre d’Algérie mis à part quelques exceptions...
Justement, vous voulez vous démarquer de René Vautier,Yves Boisset...
F.E.S : Nous étions dans la même ligne, peut être, que La Bataille d’Alger de Gillo Pentecorvo ou un film sur la Guerre d’Indochine intitulé La 317e Section. C’est vrai que les films sur la Guerre d’Algérie étaient souvent militants ou intimistes. Quand on regarde RAS, il y a un petit côté post-soixante-huitard, militant, les acteurs ont les cheveux longs.(rires) Le film est formidable.
Comment qualifiez-vous votre film L’Ennemi intime ?
F.E.S:C’est grâce à Patrick(Rotman). Presque le film était résumé dans le titre(L’Ennemi intime). L’Ennemi intime, ce n’est pas l’autre. L’ennemi, c’est soi-même. Et des deux côtés. C’est comment une guerre latente et insidieuse vous transforme. Comme le dit Patrick(Rotman), comment une guerre révèle et réveille la bête qui est en vous. Le lieutenant Terrien(Benoît Magimel), c’est un peu nous. Aujourd’hui, si nous étions projetés dans cette guerre, que nous la regardions de loin, on accepterait pas cette violence, cette idée...
Votre film n’est pas manichéen...
F.E.S:Non, pas du tout l’idée. Moi, je n’aime pas les films manichéen.
L’ennemi n’est pas déclaré ?
F.E.S : Un film sur les contradictions humaines. L’ennemi n’est pas déclaré. P.R : Il s’agissait de faire un film militant avec un côté “dénonciation”. Au contraire, peut être que Florent (Emilio Siri) n’a pas eu tout ce temps pour pouvoir à arriver à faire ce film comme cela. Un film qui arrive à refléter à la fois, l’incroyable complexité de cette guerre, ces contradictions aussi bien du côté français qu’algérien. Et puis, la complexité des êtres. Justement, notre obsession était de réaliser un film qui soit tout sauf manichéen. Cependant, avec des personnages compliqués, qui, eux-mêmes se remettent en cause, se posent ses questions pour savoir où ils-en sont. Ils sont presque des personnages flottants. C’est très clair, je le crois, avec ces personnages de soldats français et ceux algériens. Où des personnages joués par Mohamed Fellag ou celui de Saïd interprété par Lounes Tazaïrt. Des personnages ballottés par l’histoire.
Vous voulez dire des personnages qui n’arrivent pas à choisir leur camp...
P.R:En fait, il y en a aucun. Ils se détruisent terriblement. Cela ne veut pas dire que dans cette guerre d’Algérie, il n’y avait pas un bon côté. Moi, je pense toujours et profondément que les Algériens avaient tout à fait raison de se battre pour leur indépendance. Surtout qu’on leur avait refusé tous les moyens qui sont légaux, pacifiques ou électoraux. Ils n’étaient pas des citoyens etc...On va pas refaire toute l’histoire et un film ne peut pas traiter tout cela. Il y a plein de choses qui sont suggérés et supposées...Mais c’était l’idée. Les personnages du film, des hommes avec leurs états d’âme, leur complexité, leur contradictions, plongés le chaudron de la guerre. Des êtres broyés par la guerre terrible et épouvantable. Donc, voilà , c’était cela le sujet.
Les scènes du bombardement au napalm sont spectaculaires et terribles dans le film...
F.E.S:Oui, absolument ! Depuis, le début, avec Patrick(Rotman), on a insisté sur le point de vue de l’homme. Donc, j’ai placé ma caméra à partir du point de vue humain. Je voulais qu’on vive les batailles de l’intérieur. Montrer le napalm qui est quelque chose de presque technologique, mécanique et surréaliste. Et de montrer les ravages du napalm pour la première fois. Parce qu’on ne l’avait jamais montré. Moi, je ne savais pas du tout que les Français avait utilisé le napalm contre les Algériens. C’est un truc qu’on ne sait pas en France.
Que dans Apocalypse Now...
F.E.S:Voilà !(rires) Non, mais c’est terrible de découvrir de telles choses. Moi-même, j’avais un peu honte. Tout le film est tourné à partir du point de vue de l’humain. C’est de montrer, nous pauvres êtres humains, confrontés à des choses, des enjeux qui nous dépassent. Et comment réagir face de telles situations. P.R : Dans le film de Florent(Emilio Siri), on voit la peur des personnages, la “trouille” que cela représente d’aller au combat. La vie et la mort sont en jeu. Dans la presse, on a beaucoup évoqué Apocalypse Now, Platoon, etc...pour parler du film de Florent(Emilio Siri) et de son formidable talent. Mais, c’est qu’il a abordé le film avec cette notion omniprésente de point de vue des personnages.
Un regard nouveau et réaliste par analogie avec les autres films...Un courage de faire un film sur la révolution algérienne( Guerre d’Algérie)
F.E.S : Oui, je ne me suis pas posé la question pour réaliser ce film sur la Guerre d’Algérie. Mon problème était simple. C’était d’être juste et de ne pas passer à côté. Même si c’est sur des détails. C’est pour cela qu’on a travaillé dans le détail avec Patrick(Rotman) et toutes ses connaissances sur le sujet. Parce que moi, je n’ai pas vécu la Guerre d’Algérie. Je suis d’une génération qui l’a connaît très mal, en fait. J’ai un oncle qui l’a faite mais qui n’en parle pas comme dans toutes les familles. C’est une grande et grosse responsabilité que de réaliser un tel film. Je ne voulais pas aborder L’Ennemi Intime par un angle politique. Moi, ce sont les hommes et leur histoire qui m’intéresse. Comme disait Patrick, les Algériens se battaient pour une cause juste. Dans le film, on fait deux à trois fois le parallèle avec ce qui s’est passé pendant la deuxième guerre mondiale. En France(l’occupation allemande) et ce qui était en train de se passer en Algérie. C’est à dire des gens qui sont intrus dans un pays. P.R:Je crois qu’il y a un point très important à souligner. Le film est une fiction très ancrée dans la réalité provenant d’enquêtes que j’avais fait auparavant. Si vous prenez les scènes du napalm, ce sont des scènes qu’on m’a racontées à travers de témoignages. C’est exactement ce qu’ils décrivent. Des corps calcinés, des paysages noirâtres... Je pense que Florent(Emilio Siri) donne une densité, une vérité au film. Et on sent que tout cela est vrai, ce n’est pas du documentaire, de la reconstitution, justement à grand spectacle. Ce sont des choses qui ont été vécues et ressenties, et cela passe à travers la mise en scène de ce film.
Il y a des fulgurances dans le film. Le déluge de feu croisé des moudjahidine du FLN lors de la scène de l’embuscade...
F.E.S :(Rires). Vous savez deux mitrailleuses bien placées...Le film fonctionne souvent sur un rythme du point de vue humain, plus intime, assez lent et puis soudain : pan ! Ca arrive ! On ne sait pas d’où ça vient. C’est l’image de la guerre pour moi.
Comme la balle que reçoit le lieutenant Terrien(Benoît Magimel)...
F.E.S:Cela fauche, ça coupe...Il n’y croit presque pas. Dans la tête du personnage, il y a l’idée d’être arrivé au bout de son parcours. Il est peut être content de recevoir cette balle. Il ne plus se regarder dans la glace, aller vers sa femme, vers son fils...Il est devenu quelqu’un d’autre. P.R : Il est étranger à lui-même. F.E.S:Il est devenu la guerre ! Son pays, c’est la guerre ! L’Algérie, ce n’est pas la France. Il sort seul dans le maquis, il est bien, il fait partie du paysage, c’est presque un acte suicidaire. Il attendait cette balle. Quand il voit Amar, il sourit. Cette mort, l’a sauvé.
Vous avez abordé le sujet de la torture d’une autre manière...
F.E.S:C’est encore une fois du point de vue de l’humain. Il fallait qu’on aborde le sujet de la torture en Algérie à partir de ce personnage. Quelqu’un qui s’oppose à la torture à un moment, devient un tortionnaire. C’est quoi, la mécanique humaine ? La bête immonde qui ressort et qui est la guerre.
Le jeu de Benoît Magimel et Albert Dupontel crève l’écran entre beauté et bêtise humaines...
F.E.S:Il fallait cette beauté. Cet idéaliste beau qui rencontre ce renard avec ce regard noir. Dupontel raconte ce qui s’est passé avant la Guerre d’Algérie, celle d’Indochine. Il se retrouve dans la sale guerre. Il devient cynique, suicidaire...
A la fin Dupontel(Lieutenant Dougnac) dit:On s’est battu pour rien...
P.R : C’est lieutenant Dougnac qui dit cela. Il se demande pourquoi ses copains sont morts pour rien. Que la guerre était jouée depuis le début, que l’Algérie sera indépendante, autant arrêter cette guerre. A qui incombe la responsabilité ? Les politiques ont fait cette guerre. Que des militaires engagés et appelés ont été contraints à faire une guerre inutile, imbécile sans issue. Beaucoup de morts algériens et français. Beaucoup de souffrance de la population civile, partout, quoi ! Pourquoi ? Pour rien. Et c’est le plus terrible de dire qu’une guerre n’a pas de sens. Une guerre absurde.
Ce n’est qu’en 1999 que la France a enfin reconnu que la Guerre d’Algérie a eu lieu après tout les euphémismes...
F.E.S:C’est Jospin qui a fait voter cette loi reconnaissant officiellement la Guerre d’Algérie. P.R : Après des euphémismes comme les événements d’Algérie, le maintien de l’ordre, la pacification...
F.E.S : La grosse hypocrisie qui est politique.
Comme celle de la “colonisation positive”
F.ES:Oula !(rires). C’est maladroit. Par exemple, les politiques ne sont pas vraiment montés au créneau sur la Guerre d’Algérie mais pour Indigènes, oui. Quand il s’agissait de donner des pensions pour montrer les choses du bon et noble côté. C’est très français, quand les choses sont belles, on aime bien les encenser. Et quand, ce n’est pas terrible, on en parle pas. Cela été un peu évacué. Je trouve que les politiciens français n’ont rien fait autour de ce film(L’Ennemi intime). Cela aurait pu créer un débat
Parmi le casting figure le comédien Mohamed Fellag. Comment s’est fait ce choix ?
F.ES :(rires)Fellag était très fébrile quand je lui ai remis le scénario. Je savais qu’il n’avait pas participé à Indigènes. Je voulais le voir jouer dans L’Ennemi intime. Je l’ai rencontré et lui donné le scénario en lui disant : “voilà , il y a un personnage qu’on a écrit pour toi, en pensant à toi. Parce que toi, tu as vécu cette guerre. Cet enfant en Kabylie et dont le père a été un grand résistant. lis-le”. J’attendais sa réaction. Il est revenu vers nous et il nous a dit :”Enfin, un film qui va crever l’abcès.” Il a fait le film avec beaucoup de sensibilité parce que sa scène est très émotionnelle et forte. Il a pensé vraiment très fort à son père. Quand il a vu le film, il nous a dit :”C’est le meilleur film sur la Guerre d’Algérie.” On avait besoin de cette ouverture de l’autre côté presque. Fellag représentait cela. Nous avons rencontré quelqu’un de formidable.
Alors, vous allez bientôt faire un film en Algérie...
F.E.S(rires).Sur la Guerre d’Algérie ?(rires). L’Ennemi intime 2. On pourrait tourner comme Clint Eastwood. Il y a le contrechamp à faire. Filmer entre guillemets l’ennemi, du côté des combattants algériens. Car dans L’Ennemi intime on les croise deux fois avec Fellag ou lors des scènes d’embuscade derrière les rochers.
Vous avez dirigé l’acteur américain Bruce Willis dans Otages...
F.E.S:Bruce Willis, est un bourreau de travail et du cinéma. Il avait vu mon film Nid de guêpes. Il m’a proposé un autre film. C’est quelqu’un qui m’a donné une vraie chance à Hollywood. Et qui m’a permis aussi de tourner L’Ennemi Intime. Parce que L’Ennemi intime était un projet avant Otages. Patrick Rotman et moi, n’avons pas réussi à le monter. On avait pas de producteurs. Il est vrai que Patrick avait fait 9 millions de téléspectateurs avec son documentaire(L’Ennemi intime), Benoît Magimel venait de tourner Les rivières pourpres et moi, j’avais réalisé Otages aux Etats-Unis. Cela a joué en notre faveur, peut être. Nous étions un peu plus forts, on nous écoutait beaucoup plus. Puis, il a eu deux jeunes producteurs et un agent qui se sont battus pour que le film existe. [ source ]
par K. SmaĂŻl
El Watan - Edition du 2 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 31/01/2008 | Dossier
Plusieurs responsables et citoyens en Algérie se plaignent de l’embouteillage et du nombre élevé d’accidents de la circulation, qui font plusieurs victimes et sinistres matériels.
Afin de réduire le nombre de ces accidents, M. Lazrak Abdelkader à créé un appareil permettant d’organiser la circulation des véhicules et de contrôler leur vitesse.
Cet appareil assure la circulation aux conducteurs qui respectent le code de la route et arrête ceux qui l’enfreignent à la première intersection, pour être pénalisés et voir même leurs permis retirés. Cet appareil intelligent permet l’organisation de la circulation et le contrôle de la vitesse, tout en indiquant des passages sécurisés.
M. Lazrak Abdelkader a indiqué que l’embouteillage sur les routes est devenu un phénomène mondial, qui dérange, à la fois, les conducteurs et les piétons.
M. Lazrak Abdelkader estime qu’il est nécessaire de trouver une solution à ce problème et d’exclure ses causes. Il a insisté sur la révision de certains codes de la route classiques, suite auxquels, le nombre d’accidents dans les milieux urbains a augmenté.
Cet appareil intelligent est composé de feux qui guident le conducteur et l’avertissent dès qu’il dépasse la vitesse recommandée. Il ouvre la voie aux conducteurs qui respectent le code de la route, et la bloque à ceux qui l’enfreignent, tout en les obligeant à s’arrêter. M. Lazrak Abdelkader souhaiterait obtenir un brevet d’invention afin de concrétiser son projet.
Il souhaite que cet appareil soit placé dans la plupart des routes, afin de réduire des accidents de la circulation, et pertes matérielles et humaines. Il a prouvé son efficacité après une période d’essai, et sa fabrication ne revient pas cher, du moment qu’il n’est fabriqué que de simples outils, a-t-il ajouté. [ source ]
El Khabar — Par B. Wassim/ Rubrique Traduction
el-annabi - Edition du 31 janvier 2008
# Administrateur | 30/01/2008 | Dossier
A l’issue de l’annulation de son concert-événement, organisé par 2 Rives Live, qu’il devait donner le 31 janvier 2008 à la Coupole Mohamed Boudiaf du stade du 5 Juillet à Alger, le grand chanteur Charles Aznavour réagit non sans amertume et déception. Alors que l’auteur mythique de La Mamma, La Bohème et Je m’voyais déjà en haut de l’affiche était prêt et disponible à venir en Algérie avec sa famille et sa petite- fille Leïla, à moitié algérienne, et ce, au grand bonheur de ses admirateurs de la première heure et celle de la nouvelle génération. Cependant, le légendaire, l’immense et le majuscule crooner français d’origine arménienne promet de revenir en Algérie avec plaisir.
Quelle est votre réaction après l’annulation de votre concert du 31 janvier à Alger ? A quand remontait votre dernière venue à Alger ?
Je suis frustré et très déçu. Je me faisais une très grande joie de revenir à Alger. Je n’y ai pas chanté depuis plusieurs années. Mon dernier concert avait été organisé par le comité des fêtes de la ville d’Alger.
Votre sentiment doit être d’autant plus douloureux que vous avez un certain rapport personnel à l’Algérie, du fait que votre gendre Jean-Rachid — lui-même artiste — est originaire de ce pays ? Vous aurait-il accompagné ?
Oui, toute ma famille m’aurait accompagné, y compris ma petite-fille Leïla, à moitié algérienne.
A la fin du reportage que vous a consacré l’émission « Envoyé spécial » sur France 2 à propos de vos 80 ans, vous déclarez que « le plus important pour moi, c’est que je demeure un fils d’immigrant... » Etes-vous particulièrement sensible au devenir des gens issus de l’immigration comme vous, lorsque qu’on souhaite appliquer des tests ADN pour le regroupement familial ?
Je ne suis pas pour les tests ADN. Je suis persuadé que l’immigration est une chose importante et nécessaire pour tous les pays, quels qu’ils soient, et sûrement l’Europe.
Malgré cette déception de l’annulation, peut-on espérer que vos nombreux afficionados algériens auront le plaisir de vous entendre un jour à Alger ?
C’est avec grand plaisir que je viendrais chanter à Alger. Mais cela ne dépend pas de moi, mais des organisateurs algériens. [ source ]
par Mouloud Mimoun
El Watan - Edition du 30 janvier 2008
# Administrateur | 28/01/2008 | Dossier
La vente anticipée aura lieu à l’Institut du monde arabe (Paris) la veille de l’événement. C’est la première fois qu’un timbre postal français est consacré à cette personnalité historique algérienne. Malheureusement, à la lecture du dernier numéro de Phil’Info, on peut lire des contrevérités. Il est écrit que l’Emir : « Est né près de Mascara en 1808, descendant d’une ancienne famille chrétienne de marabouts, il fut élevé dans le respect de la religion. » On ne précise pas dans ce résumé où se situe la ville de Mascara, mais le fait le plus grave est d’affirmer qu’il est issu « d’une famille chrétienne ». Cette remarque n’a pas échappé à Gilles Thevenon, adjoint au maire à la commune de Givors (Rhône) et chargé d’enseignement à l’université catholique de Lyon (Institut d’études politiques), qui s’est élevé contre ce texte qu’il juge qu’il « pourrait susciter un incident diplomatique ». Il a saisi par écrit cette semaine la directrice de Philaposte : « N’y aurait-il donc pas de comité de relecture ? Qu’aurions-nous dit si la Poste algérienne avait rédigé au sujet de son timbre sur saint Augustin mis en 2001 qu’il était le descendant d’une famille musulmane ? » Il précise aussi que le Robert écrit que « Abdelkader est le descendant d’une famille chérifienne (et non pas chrétienne). Cette affaire montre quand même bien peu de sérieux ». Gilles Thevenon est un collectionneur de timbres algériens. Rappelons qu’à l’occasion de la commémoration du bicentenaire de la naissance de l’Emir Abdelkader (1807-2007), Algérie Poste a déjà émis un bloc feuillet de trois timbres à l’effigie de cette figure emblématique. [ source ]
par R. E.
El Watan - Edition du 28 janvier 2008
# Administrateur | 24/01/2008 | Dossier
Chronique judiciaire
Alger - Le visa du malheur
Le mis en cause avait « acheté » un visa d’entrée en France. Heureux, il s’achète un billet de bateau et se présente au port d’Alger pour embarquer vers Marseille...
Quitter à tout prix l’Algérie de préférence muni d’un visa en bonne et due forme. Un rêve pour les uns, une passion pour les autres, une exigence pour certains. En tout cas, la majorité des jeunes algériens ne cesse pas de braquer leur regard vers le nord, autrement dit vers la vieille Europe. A tort ou à raison, les candidats au départ croient dur comme fer que l’Eden est bien là -bas. Aussi, le prix exigé par les trafiquants des visas d’entrée dans le Vieux continent est rarement contesté. On laisse entendre qu’il s’agit d’un document officiel, dûment établi par les services consulaires d’une ambassade occidentale, donc aucune attention n’est prêtée à la facture. « La facture est salée mais je paie. L’essentiel est de débarquer en Europe où la fortune et peut-être une épouse qui m’aiderait à faire mes papiers ». Une idée qui a certainement germé dans la tête de ce jeune homme de 28 ans. Seulement, au lieu de fouler le sol français, il s’est retrouvé face à un juge au tribunal d’Alger de Sidi M’hamed, le lundi 21 janvier 2008. Il doit comparaître en tant que partie incriminée pour document falsifié. Affichant une connaissance parfaite du sujet, la magistrate ne bouscule nullement le mis en cause, tout en se conformant au seul droit. Après avoir lu l’acte d’accusation, la présidente de l’audience donne la parole à la défense. La plaidoirie de l’avocat est axée sur le fait que ce jeune est « une victime d’un réseau de trafiquants et victime aussi par sa crédulité ». « Il s’est rendu compte que son visa était faux que devant l’agent de la PAF du port d’Alger. Pour lui, il s’agissait d’un vrai visa puisqu’il a payé le prix fort, à savoir 500 euros », soutient le jeune avocat. Sans être interrompu, le défenseur poursuit : « Je ne nie pas le fait qu’il a commis un délit en recourant à un trafiquant. J’ose espérer l’indulgence du tribunal pour ce qui concerne cette erreur de jeunesse, mais les vrais criminels ce sont ces trafiquants sans foi ni loi. Ils jouent avec les sentiments et la crédulité de nos jeunes ». Ayant comparu en citation directe, l’accusé devrait revenir le 28 janvier prochain pour le verdict. En mars 2007, un réseau a été démantelé à Oran suite à une plainte déposée par le consul d’Espagne. La police judiciaire avait mis la main sur un groupe de 6 personnes qui « fabriquaient » des faux visas d’Espagne à des prix allant de 2000 à 5000 euros. D’autres réseaux ont encore été démantelés à Chlef où on proposait des « vrais faux » visas Shengen entre 15 et 30 millions de centimes. [ source ]
par Djamel Zerrouk
El Watan - Edition du 23 janvier 2008
# Administrateur | 22/01/2008 | Dossier
24 129 femmes, entre divorcées et veuves
A Annaba, on dénombre 11 743 femmes divorcées, et 12 386 veuves. Elles sont inscrites sur les registres de l’état civil et ceux de la direction des affaires sociales (DAS) de la wilaya.
Les plus démunies d’entre elles, à savoir 10 056, bénéficient de l’aide financière sociale (AFS) que débourse mensuellement la DAS à leur profit. Une aide qui reste, toutefois, très insuffisante par rapport aux besoins réels de ces femmes en difficulté, ce qui les pousse à chercher un quelconque travail, pour la majorité, de femme de ménage.
La wilaya de Annaba compte aussi 16 102 handicapés moteurs, mentaux, non-voyants et sourds-muets dont 5 688, à 100%. Ceux-ci sont issus, pour la plupart, de mariages consanguins, ou victimes de maladies génétiques ou de graves accidents. Le centre psychopédagogique de la cité FLN, celui des autistes de la cité Boukhadra, ceux pour personnes âgées, implantés dans la commune chef- lieu de wilaya, sont surchargés. Celui d’El Bouni, également dans le même cas, est confronté au problème du manque d’effectif spécialisé et d’équipements pédagogiques adaptés. Le siège de l’association des sourds-muets, laquelle, du reste est très active, situé à la vielle ville, comporte des risques certains pour ses locataires. Le même problème se pose d’ailleurs pour le siège des non-voyants, sis au même quartier. [ source ]
par LeĂŻla Azzouz
El Watan - Edition du 22 janvier 2008
# Administrateur | 21/01/2008 | Dossier
Adrar. Air Algérie reprend ses vols vers Bordj Badji Mokhtar
L’annonce faite hier par la délégation régionale d’Air Algérie à Adrar, concernant la reprise par la compagnie des vols réguliers à destination de Bordj Badji Mokhtar (B.B.M.), dès le 5 février prochain, a été accueillie très favorablement par les habitants de la région, particulièrement les résidents de la petite commune de Timiaouine (à 150 km au Sud-est de Bordj Badji Mokhtar). En effet, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre au sein de la population de la wilaya, car cela fait plus d’une année que les habitants de la partie la plus reculée de la wilaya, distante de plus de 800 km du chef-lieu, située à la lisière de la frontière malienne, sont privés des bienfaits des services du transport aérien. Cependant, la décision prise par la compagnie nationale aérienne de reprogrammer la desserte hebdomadaire, tous les mardis, à partir d’Alger vers l’aéroport de B.B.M., via Adrar, avec un night stop, vient tout juste après la mise en service officielle à la circulation aérienne publique, le 29 décembre dernier, de la nouvelle piste d’atterrissage de B.B.M. [ source ]
par A.A
El Watan - Edition du 21 janvier 2008
# Administrateur | 21/01/2008 | Dossier
Durant les 16 et 17 de ce mois, Béchar, plus précisément la daïra de Taghit, a accueilli une trentaine de journalistes pour effectuer des essais auto et découvrir la région au volant de la Peugeot 308. 13 véhicules en version essence et diesel ont été mis à la disposition des journalistes invités.
Au programme des essais : deux axes routiers différents reliant le chef-lieu de la wilaya de Béchar vers la ville touristique de Taghit. Le premier itinéraire s’étale sur une distance de 90 km alors que celle du second avoisine 190 km.
«Nous sommes très heureux d’entamer les premiers essais sur les routes algérienne avec Peugeot 308 dans une ville immatriculée en 08», a indiqué le directeur général de Peugeot Algérie, Marc Bergeretti lors de la conférence de presse qu’il a animée conjointement avec M. Pierre Delabre, directeur marketing, en marge de l’événement à l’hôtel Taghit.
C’était une occasion pour les responsables de Peugeot Algérie d’annoncer une progression des ventes mondiales du groupe PSA Peugeot dans un marché international dynamique. Pour l’année 2007, les volumes vendus ont atteint 1 786 000 véhicules contre 1 723 000 l’an dernier.
«En France, les immatriculations des marques Peugeot ont progressé de 30 % par rapport à l’an dernier. En Europe de l’Ouest, sur un marché des voitures particulières et des véhicules utilitaires légers en hausse, les ventes des véhicules de la marque du Lion ont atteint 1 223 000 unités», a révélé M. Bergeretti. [ source ]
par Farid Farah
Le Jeune Indépendant - Edition du 20 janvier 2008
# Administrateur | 20/01/2008 | Dossier
Une nouvelle carte magnétique entre en usage
La carte magnétique nouvelle génération, qui permet à son détenteur d’effectuer des retraits dans n’importe quel bureau de poste où il se présente, a été lancée depuis plus de deux semaines dans la wilaya. Elle permet à son titulaire d’avoir sous les yeux la somme d’argent dont il dispose dans son compte courant postal, sur simple introduction de ladite carte dans le lecteur installé au niveau de chaque bureau de poste. L’usager communique ensuite le montant qu’il veut retirer au guichetier, lequel vérifie la somme sur son micro avant de procéder à son paiement. Pour permettre au lecteur de carte de fonctionner, le titulaire, en glissant la carte dotée d’une puce, doit donner d’abord le numéro de son code secret. La carte est renouvelable tous les deux ans. Le lancement de cette carte magnétique date de dix jours. Sur les 40 000 cartes disponibles, près de la moitié a été distribuée. Son utilisation obéit à un souci fort simple : rendre les opérations de retrait plus rapides, afin de régler le problème des longues attentes devant les guichets réservés à ce type de paiement. [ source ]
par A. D.
El Watan - Edition du 20 janvier 2008
# Administrateur | 17/01/2008 | Dossier
Transports par câbles : Réception de trois nouvelles télécabines
Trois nouvelles télécabines d’Alger, dont les travaux ont déjà été entamés, seront réceptionnées à la fin de l’année. Selon M. Ouzane, directeur des transports de la wilaya, interrogé par l’APS, ce projet concerne la liaison entre Bab El Oued et Bouzaréah en passant par Beau Fraisier, la liaison entre Tafourah et El Biar en passant par les Tagarins et enfin, la liaison entre la place de la Concorde civile (place du 1er Mai) et El Mouradia. A ce titre, ce responsable a indiqué que « ces projets seront réalisés pour faire face à la congestion grandissante des transports urbains, clé de voûte d’un développement harmonieux de la capitale ». Dans le même cadre, un programme de réhabilitation et de mise à niveau des téléphériques en fonction dans la capitale est engagé depuis l’année 2006. Cette réhabilitation touchera les liaisons El Hamma-Sanctuaire du martyr, Sidi M’hamed-El Madania (Diar El Mahçoul), Oued Kniss (El Anasser)-Palais de la Culture et Bologhine-Notre Dame d’Afrique. [ source ]
# Administrateur | 17/01/2008 | Dossier
Transport aérien. Réouverture de la ligne Oran-Ghardaïa
Il est attendu très prochainement la réouverture de la ligne intérieure Oran-Ghardaïa, suite à la demande introduite par la direction régionale ouest d’Air Algérie auprès de sa tutelle, apprend-on de sources responsables au niveau de cette structure.
La démarche, qui intervient dans le cadre de la satisfaction des besoins de la clientèle formée essentiellement d’industriels et d’hommes d’affaire, permettra de renforcer le transport aérien vers la région sud du pays, qui présente quelques lacunes. Les voyageurs, en effet, se sont plaints des difficultés et de la lenteur de transport du Nord-Ouest vers le Sud par voie terrestre, notamment avec les conditions sécuritaires qui ne sont pas des plus favorables. Il est à signaler que cette ligne aérienne a été suspendue depuis près de dix années, pour des raisons qui n’ont pas été révélées. Cependant, sa remise en service est décidée au moment où intervient une inflation de l’activité commerciale et économique entre les deux wilayas, sans oublier l’aspect touristique favorable à longueur d’année. L’on saura également des mêmes responsables que d’autres demandes ont été formulées à la direction générale d’Air Algérie pour la mise en service de différentes lignes nationales et internationales, suivant les besoins des voyageurs et dans un objectif d’amélioration des prestations de service de la compagnie. [ source ]
# Administrateur | 08/01/2008 | Dossier
ORAN : Un futur mari trompé !
Le rêve ne sera pas brisé pour ce jeune homme âgé de 28 ans qui a découvert, à quelques jours seulement de ses fiançailles, que sa future épouse était déjà mariée à un autre homme, qui habite à Marseille. Ayant déjà dépensé plus de 90 000 Dinars et invité une centaine de personnes dans une salle, le malheureux futur mari a décidé de ne pas annuler la réservation et a demandé à sa mère de lui trouver dans l’immédiat une autre femme à marier. « J’ai invité tous mes amis et certains habitent loin. Ma déception est totale, mais je ne gâcherais par la fête », dira le jeune fiancé trompé. (source ...)
El Watan - Edition du 6 Janvier 2008
# Administrateur | 05/01/2008 | Dossier
Animation Ă la radio chaine II
Fella, l’enfant prodige
Neuf bougies à peine soufflées voilà Fella Bellali déjà animatrice radio hors pair. Véritable boute-en-train à l’antenne en dépit de son jeune âge, elle ne manque pas d’idées pour accrocher ses auditeurs comme elle le prouve brillamment chaque vendredi, à la Chaîne II de la Radio nationale (ENRS) où elle anime de 9h à 10h d’une voix fraîche d’enfant, une émission dans la rubrique Animaux avec un invité chaque semaine sous la « houlette » de Rachida Khamer.
Très à l’aise devant le micro, elle « butine » un peu de tout pour préparer le sujet du jour. Avec un esprit vif, Fella donne toute la latitude à son don d’animation et de maîtrise de sa langue maternelle, de l’arabe ou de celle de Molière.
Les animaux, la protection de la nature, l’Internet, l’éducation, la botanique, la musique, le théâtre, sont ses thèmes privilégiés. Jamais à court de mots, d’arguments et d’anecdotes, des qualités dont elle s’inspire au quotidien auprès de sa maman enseignante et de son papa fonctionnaire, mais artiste de son état, Fella n’en contamine pas moins son bout de frère, Amasten (3 ans). Virtuose dans son « art », la jeune animatrice originaire de Tizi Rached (Tizi Ouzou), a déjà pris part en juin dernier, à l’animation au Village africain de Zéralda, tenu à l’occasion de la Journée de l’enfance, comme elle a été d’ailleurs, invitée tout récemment à une émission dans ces domaines — Fella en compte plusieurs — à la Chaîne III et dans laquelle Fella a fait bonne impression.
En l’écoutant pendant une heure, parfois insuffisante pour épuiser tout son programme, on se rend compte de la nécessité d’encourager ces enfants géniaux, aux talents exceptionnels. Bonne route Fella ! (détail ...)
El Watan - Edition du 5 Janvier 2008
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