# Administrateur | 21/04/2009 | Enquetes
Les enfants les plus heureux vivent aux Pays-Bas
Les enfants les plus heureux d’Europe habitent aux Pays-Bas et en Scandinavie tandis que la France se place en milieu d’un classement d’une trentaine de pays, et le Royaume-Uni en 24ème position, selon une étude de l’université britannique de York publiée mardi.
Les Pays-Bas arrivent en tête d’un classement de 29 pays européens réalisé à partir de 43 critères (mortalité infantile, obésité, pauvreté, habitat, etc) portant sur les moins de 19 ans. Ces données datent pour la majorité de 2006 et ont été compilées pour le Groupe d’action contre la pauvreté infantile (CPAG).
La Suède et la Norvège ont atteint respectivement les deuxième et troisième marches du podium, l’Allemagne s’est placée en 8ème position et la France en 15e. Le Royaume-Uni se trouve en queue de peloton, devançant la Roumanie, la Bulgarie, la Lettonie, la Lituanie et Malte.
Les Pays-Bas ont obtenu des résultats élevés dans toutes les catégories.
Les pays scandinaves, salués pour le faible nombre d’enfants tués dans des accidents, ont également les jeunes les moins enclins à avoir des « comportements à risques » (rapports sexuels précoces, fumer et boire de l’alcool).
La France se place en 10e position pour les comportements à risques et pour la qualité de l’habitat et de l’environnement, ses meilleurs scores, mais en 20e position en matière de santé et en 28e place concernant les relations des jeunes avec leur famille et leurs pairs.
Pour le CPAG, qui concentre son analyse sur la position du Royaume-Uni, la 24e position britannique « découle en particulier du grand nombre d’enfants qui vivent dans des familles où aucun parent ne travaille ».
[ source ]
lesoir.be, Par RĂ©daction en ligne, mardi 21 avril 2009, 13:56
# Administrateur | 09/07/2008 | Enquetes
Où les Algériens partent en vacances ?
Rares sont les familles qui partent au complet
Une petite majorité – 53% contre 47% – des personnes interrogées déclare partir en vacances cette année. Autrement dit, quasiment la moitié des Algériens restent chez eux. La première raison est essentiellement financière. « Mais aussi liée au stress du contexte social qui entraîne des crises au sein de la famille », précise M.-F. Gaïdi à Annaba. « Et dans ce cas-là , on ne part pas en vacances… » Qui sont ces vacanciers ? Des célibataires, des couples, des enfants seuls, rarement des familles entières. « Beaucoup de gens n’ont pas les moyens de passer ne serait-ce que deux jours sur la côte ; ils partent le matin vers Aïn Témouchent ou Oran, passent la journée à la plage et rentrent le soir. Le calcul est simple, souligne Mohamed Yazid Boumghar du CREAD. Une semaine dans un bungalow revient à 100 000 DA. Si vous ajoutez à cela les faux frais, le deuxième repas, le transport… le budget explose rapidement. »Parmi eux, 68% déclarent préparer leurs vacances à l’avance. Pour autant, ils avouent souvent – et c’est un paradoxe – ne pas épargner dans cette perspective. « La notion de vacances en Algérie n’est pas comparable à celle des sociétés post-industrielles, analyse un sociologue. Dans ces dernières, les gens font des économies en prévision des études de leurs enfants ou pour les congés annuels. Dans notre société, l’épargne n’est mobilisée qu’en vue d’un mariage ou du ramadan. »
50 000 DA de budget, presque un luxe
Les vacanciers partent avec un petit budget, compris entre 10 000 et 50 000 DA pour 49% d’entre eux. Certains partent encore avec moins : 8% avec moins de 10 000 DA – mais on peut se demander s’il s’agit vraiment de vacances ? D’autres avec un peu plus : 20% avec 50 000 à 100 000 DA et 13% avec 100 000 à 150 000 DA. « Je connais un couple, avec un enfant à charge, qui gagne 22 000 DA par mois. Pour eux, les vacances c’est sacré. Ils consacrent tout leur salaire du mois pour partir chez des amis, de la famille, voire en Tunisie », explique M.-F. Gaïdi à Annaba. « Il n’est pas rare de voir des Algériens se saigner pour partir en vacances, mais on peut aussi se poser des questions sur ces fonctionnaires qui déclarent consacrer entre 150 000 et 200 000 DA pour leurs vacances, soit l’équivalent de cinq mois de salaire, souligne Yacine Alim à Mostaganem. Ce qui laisse penser que certains d’entre eux ont d’autres sources de revenus. » A prendre avec précaution : les 4% qui prétendent dépenser entre 150 000 et 200 000 DA et les 7% qui annoncent plus de 200 000 DA. « Dans la réalité, ils dépensent vraisemblablement plus mais ne le disent pas. Pour certains, essentiellement des professions libérales, les 200 000 DA ne correspondent qu’à l’argent de poche avec lequel ils partent, sans inclure les frais de transport, d’hôtellerie et de restauration. »
[ source ]
Par Adlène Meddi, Djamel Belkadi, Djamel Benachour, Gaidi M.F., Houria Alioua, Kamel Beniaiche, M. Abdelkrim , M. Nadjah , M.A., Mélanie Matarese, Mohamed Naïli, Yacine Alim
El Watan, Ă©dition du 09 Juillet 2008
# Administrateur | 20/04/2008 | Enquetes
Si internet en Algérie a construit sa toile par petites touches successives, il reste, selon les utilisateurs, notamment les professionnels, encore très cher. Le haut débit est loin d’être une réalité dans notre pays. C’est un constat presque unanime.
Une analyse des offres de connexion ADSL en Algérie, comparativement à nos voisins du Maghreb, d’une part, et par rapport à la France, d’autre part, nous indique le retard de celles-ci en Algérie. Et cela sous deux aspects distincts. Aujourd’hui, les offres en Algérie sont généralement des débits inférieurs à 1 Mbps, alors que nos voisins marocains, par exemple, sont déjà au très haut débit avec des offres de 20 Mbps (offre Menara) et en plus pour des offres aux particuliers. Les offres professionnelles très haut débit viennent récemment étoffer les offres des ISP en Algérie, mais à des niveaux de prix sans aucune commune mesure avec nos voisins : ils sont environ 20 fois supérieurs. Le second aspect concerne les offres ADSL destinées aux particuliers qui sont globalement 2 fois supérieures. On constate que les prix pratiqués en France ou chez nos voisins du Maghreb sont sensiblement du même ordre. Le pouvoir d’achat en Algérie est pourtant inférieur à ces pays, ce qui aggrave le constat.
Selon Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication,« le nombre d’internautes est passé de 10 000 en 2000 à 4 millions à fin septembre 2007, soit près de 12% de la population ». Ce chiffre semble être contesté par certains observateurs et paraît nettement exagéré. Il y aurait au grand maximum 2 500 000 internautes dont 225 000 abonnés au haut débit contre 2 millions en Tunisie et 200 millions aux USA, alors que le gouvernement prévoit d’atteindre 3 millions de personnes connectées d’ici à fin 2008. Pour diminuer les prix, il y a deux procédés : les mesures administratives ou le développement de la concurrence. La première est interdite, car le pays a opté pour l’économie de marché. Les injonctions ministérielles sont comme des pilules amères à avaler. Le secteur des télécommunications a été complètement restructuré avec des opérateurs et une autorité de régulation de la poste et des télécommunications, autorité indépendante chargée selon la loi de réguler le marché d’une manière objective et transparente. Globalement, la concurrence se fait entre les supports (fixe, ADSL, sans fil) et entre opérateurs. Cependant, pour que le jeu de la concurrence soit libre, il faut impérativement aller vers le dégroupage qui consiste à acheter et vendre la dernière partie du réseau vers les abonnés. En donnant un accès au réseau téléphonique d’Algérie Télécom, le dégroupage autorise la libre concurrence sur le marché des télécommunications. En effet, un opérateur tiers n’arriverait jamais, par lui-même, à développer un réseau équivalent à celui de l’opérateur historique. Utiliser les lignes téléphoniques d’Algérie Télécom permet donc aux opérateurs tiers de gérer leurs coûts d’exploitation et de répercuter sur les factures des clients les économies faites. A terme, le dégroupage va permettre l’apparition de nouveaux fournisseurs, une diversification des offres et surtout une baisse des tarifs des abonnements. La loi 2000-03 du 5 août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications le prévoit, mais il n’y a pas de textes ni les conditions d’application.
Absence d’une garantie minimum pour les débits
« Internet sans le haut débit n’est pas internet, surtout pour les professionnels », souligne un cadre dans une banque algérienne. Le haut débit est un levier économique important. « La large bande apparaît de plus en plus comme un véritable agent catalyseur du succès économique dans l’économie de l’information. De plus en plus, le succès économique d’une nation passe par la possibilité d’accéder à la large bande à des conditions abordables pour la population », note un rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Au niveau des pouvoirs publics, l’accès à haut débit est un outil de développement économique et de progrès social. Comme de nombreux pays l’ont également constaté, le haut débit peut également faciliter la prestation des services publics (téléenseignement, télésanté, cybergouvernance...). En Algérie, les ISP (fournisseurs d’accès) se sont plaints à plusieurs reprises d’Algérie Télécom, car selon eux, l’opérateur historique ne leur propose pas de bons prix. Ils ne peuvent pas ainsi rivaliser. Algérie Télécom est accusé de monopole. La cherté des lignes spécialisées est aussi un frein au développement de l’internet en Algérie. Djaweb possède 655 lignes spécialisées et l’Eepad en a 32 lignes spécialisées. Les clients qui peuvent investir dans ce genre de communications sont généralement les banques et les grandes entreprises publiques. Mais même celles-là se plaignent de l’absence d’une garantie minimum pour les débits. Cette situation de « quasi-monopole » n’a pas manqué d’influer négativement sur les prix, le débit et la qualité de la connexion. En effet, alors que dans les pays nantis, on propose des packs (ADSL 20 Méga/S + chaînes TV + téléphone fixe illimité) à des prix avoisinant 2500 DA/mois (25 euros en moyenne), nous en sommes encore chez nous à des connections de 256 Kb/s pour le même prix et sans bouquet TV, sans parler des problèmes de saturation et de « bug » dont se plaignent de nombreux internautes algériens. Plus de la moitié des internautes consultent à partir du lieu de travail ou pour les plus jeunes des cybercafés. Les coûts des équipements et des connexions devraient tenir compte des ressources financières. Un exemple parmi tant d’autres : le salaire minimum en France est de 1200 euros, le coût d’un PC est de 600 euros (50% du revenu) et le coût d’une connexion ADSL + tél + TV est de 30 euros/mois (2,5% du revenu mensuel). Si les mêmes pourcentages du salaire minimum (12 000 DA) étaient retenus, le coût d’un PC serait de 6000 DA alors qu’il fait actuellement 3 à 4 fois le SMIG algérien, et celui d’une connexion de 300 DA. Celui qui a fait ces comparatifs n’est autre que Youcef Mentalecheta, ancien directeur du programme intergouvernemental d’informatique de l’Unesco. Certes, depuis quelques années, les tarifs ont baissé sur le marché du haut débit en Algérie. Cependant, les débits n’ont pas beaucoup augmenté.
[ source ]
Par Kamel Benelkadi
El Watan - Edition du 20 Avril 2008
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