# Administrateur | 12/09/2009 | Environnement
CLIMAT-ENERGIE
L'Etat va commander 40.000 véhicules "propres"
Le gouvernement s'apprĂȘte Ă annoncer une premiĂšre commande d'environ 40.000 voitures Ă©lectriques pour l'administration et les entreprises publiques.
A l'occasion de la présentation du plan "véhicules propres" le 23 septembre, le gouvernement devrait annoncer une commande d'environ 40.000 voitures électriques, a-t-on appris samedi 12 septembre auprÚs du ministÚre de l'Ecologie. "Il y a la volonté d'un plan de commandes publiques. C'est ce qui permet de lancer le marché", a expliqué le ministÚre, qui a précisé que cet appel d'offres sera la premiÚre étape d'une commande plus large.
Des véhicules utilitaires légers
Selon une information du quotidien Le Parisien, les groupes La Poste, la SNCF, Aéroports de Paris, EDF, les services de l'Etat et les grandes communautés urbaines seraient concernés. La commande devrait porter sur des véhicules utilitaires légers. Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, doit présenter le 23 septembre un plan destiné à promouvoir l'achat de voitures "propres", qui prévoit notamment une prime de 5.000 euros pour l'achat de ce type de véhicule.
Le "super bonus" Ă©tendu
Lors du dernier Mondial de l'automobile en octobre 2008, Nicolas Sarkozy avait annoncé une enveloppe de 400 millions d'euros sur quatre ans pour muscler la recherche sur les véhicules propres. Pour soutenir la demande, le chef de l'Etat avait indiqué que le "super bonus" écologique de 5.000 euros, déjà disponible pour tout véhicule émettant moins de 60 grammes de CO2/km, serait étendu aux véhicules utilitaires légers et maintenu jusqu'en 2012.
[ via ]
Nouvelobs.com, publié le 12.09.2009 | 12:32
# Administrateur | 05/06/2009 | Environnement
Avec un programme sâĂ©talant sur 4 ans
Le programme Prop-air relatif Ă la promotion du GPL/carburant auprĂšs des propriĂ©taires de vĂ©hicules, a Ă©tĂ© lancĂ©, officiellement, hier Ă lâhĂŽtel Hilton. Ce programme sâĂ©talera sur 4 ans et vise la conversion au GPL/C de plus de 8 000 vĂ©hicules particuliers Ă raison de 2 000 Ă 4 000 conversions par annĂ©e, a prĂ©cisĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral de lâAPRUE, M. Mohamed Salah Bouzeriba, qui a animĂ© conjointement une confĂ©rence de presse avec le P-DG de la Banque de dĂ©veloppement local (BDL). Il sâagit, en fait, de lâoctroi de crĂ©dit sans intĂ©rĂȘt, selon trois seuils, Ă tout particulier dĂ©sirant convertir son vĂ©hicule au GPL/C.
Ainsi, le crĂ©dit maximal pour les vĂ©hicules Ă systĂšme de carburateur est de 25 000 DA avec une durĂ©e de remboursement dâune annĂ©e, celui pour les vĂ©hicules Ă systĂšme dâinjection est de 35 000 DA avec une durĂ©e de deux ans, alors que le crĂ©dit pour les vĂ©hicules Ă systĂšme sĂ©quentiel est de 72 000 DA remboursable en deux ans Ă©galement.Le paiement de ce crĂ©dit est diffĂ©rĂ© de trois mois Ă partir de la date de son octroi et est garanti par une assurance en cas de dĂ©cĂšs ou dâinsolvabilitĂ© de lâacquĂ©reur, a expliquĂ© le directeur des crĂ©dits aux particuliers Ă la BDL, M. Hosni Benabbes.Pour ce qui concerne les critĂšres dâĂ©ligibilitĂ© Ă ce type de crĂ©dit, le postulant doit avoir la majoritĂ© lĂ©gale, une rĂ©sidence permanente en AlgĂ©rie, justifier dâun revenu stable et permanent qui doit ĂȘtre Ă©gal ou supĂ©rieur Ă une fois et demi le SNMG (soit 18 000 DA actuellement) et ĂȘtre propriĂ©taire du vĂ©hicule, objet de la conversion. Le programme a pour objectif principal dâapporter un appui au dĂ©veloppement du GPL, de diminuer la tension sur les autres types de carburants, en particulier le diesel qui connaĂźt un dĂ©veloppement accru du fait de la «diĂ©sĂ©lisation» du parc automobile et de rĂ©duire substantiellement la pollution dans les zones urbaines eu Ă©gard aux qualitĂ©s intrinsĂšques du GPL/C qui est trĂšs peu polluant, a
soulignĂ© la responsable du dĂ©partement transport Ă lâAPRUE. Une liste des installateurs Ă©ligibles, au nombre de 34, sera portĂ©e Ă la connaissance du grand public Ă travers une campagne de communication qui a dĂ©marrĂ© avec le lancement de ce programme afin de sensibiliser les citoyens Ă opter pour cette Ă©nergie propre.
Le programme Prop-air repose sur plusieurs actions dâinformation, de sensibilisation et de promotion en direction des bĂ©nĂ©ficiaires potentiels, pour faire connaĂźtre les modalitĂ©s pratiques de participation Ă ce programme, a soulignĂ© de son cĂŽtĂ© la chef de dĂ©partement communication Ă lâAPRUE. Les fonds qui serviront Ă promouvoir lâoctroi de ces crĂ©dits estimĂ©s Ă 98 millions de dinars, pour la premiĂšre annĂ©e, proviennent du Fonds national de maĂźtrise de lâĂ©nergie (FNME).Pour rappel, une convention relative au financement de lâinstallation du GPL/C pour les propriĂ©taires de vĂ©hicules optant pour ce carburant a Ă©tĂ© signĂ©e entre les deux parties fin janvier dernier.A noter quâen dĂ©pit des efforts fournis depuis plusieurs annĂ©es pour inciter Ă lâutilisation de ce carburant par les automobilistes, lâopĂ©ration «nâa enregistrĂ© que 160 000 conversions Ă ce jour». Câest pourquoi les pouvoirs publics veulent rattraper le retard dâautant que les ressources ne manquent pas et que les moyens sâamĂ©liorent constamment. Selon certains intervenants, il ressort que le manque de vulgarisation ainsi que certaines idĂ©es reçues sont derriĂšre ce retard. Chose infirmĂ©e par tous les participants, notamment les installateurs, les concessionnaires et les reprĂ©sentants de lâAPRUE.
[ via ]
Par Samira Imadalou
La Tribune, publié le 04 Juin 2009
# Administrateur | 04/06/2009 | Environnement
Pour un ordre Ă©cologique nouveau : LâAlgĂ©rie dĂ©veloppe 1 tonne de CO2 quand lâAmĂ©rique en dĂ©veloppe 20
En commĂ©moration de la JournĂ©e internationale de lâenvironnement, câest Ă une table ronde organisĂ©e par le Centre de presse dâEl Moudjahid quâa Ă©tĂ© conviĂ© le public. Des spĂ©cialistes, responsables dâinstitutions publiques spĂ©cialisĂ©es, reprĂ©sentants du mouvement associatif sont intervenus dans le cadre de cette rencontre.
M. Kara Mostefa, directeur gĂ©nĂ©ral de lâAgence nationale pour les changements climatiques, M. Boucherf Djamel, ingĂ©nieur mĂ©tĂ©o, chef de division veille mĂ©tĂ©orologique Ă lâOffice national de la mĂ©tĂ©orologie, M. MekidĂšche, directeur de la coopĂ©ration internationale au ministĂšre de lâAmĂ©nagement du territoire, de lâEnvironnement et du Tourisme, Mme Bouhired, chercheur en Ă©nergies renouvelables, M. Hammadi Meslem, reprĂ©sentant du mouvement associatif et animateur du Club algĂ©rien de protection dâanimaux.
Le premier Ă intervenir a Ă©tĂ© M. Kara Mostefa, directeur gĂ©nĂ©ral de lâANCC, qui rappelle que pour cette annĂ©e, câest le
Mexique qui accueille la JournĂ©e internationale de lâenvironnement. Ce fut le cas de lâAlgĂ©rie en 2006. Pour lâorateur, le monde est Ă une Ă©tape clĂ© en matiĂšre dâenvironnement. Le contexte actuel est assez difficile quand on sait que le monde affronte une crise aux dimensions multiples, climatique, Ă©nergĂ©tique, en dehors de celles connues sur le plan Ă©conomique et financier.
La question du rĂ©chauffement climatique devient un enjeu fondamental. Les politiques mondiales vont devoir gĂ©nĂ©rer des solutions Ă des problĂšmes complexes : emploi, Ă©nergie, crise alimentaire. En ce qui concerne lâAlgĂ©rie, elle est dĂ©jĂ confrontĂ©e aux nĂ©cessitĂ©s du changement, Ă des solutions alternatives, Ă inventer un autre bouquet Ă©nergĂ©tique. Le soleil, câest lâavenir, affirme M. Kara Mostefa. Il faut se prĂ©parer Ă la substitution, une alternative Ă©nergĂ©tique. Le message que lâon voudrait transmettre, câest que la responsabilitĂ© de lâhomme est trĂšs grande dans les bouleversements climatiques que lâon constate. Au niveau continental, on ne peut oublier que lâAfrique reste un continent particuliĂšrement vulnĂ©rable.
Pour revenir Ă notre pays, il faut savoir que lâon a Ă faire face Ă un trĂšs fort taux dâĂ©vaporation, de lâordre de 80%. Dans le domaine agricole, on rappelle que nous sommes dans un pays aride oĂč la steppe risque de disparaĂźtre pour voir prendre la place des hauts plateaux. Lâespace rĂ©servĂ© Ă lâĂ©levage, celui consacrĂ© Ă la cĂ©rĂ©aliculture vont se resserrer, se posera alors un problĂšme de sĂ©curitĂ© alimentaire. MĂȘme pour lâĂ©nergie, nous serons directement concernĂ©s.
Il faut donc commencer Ă se prĂ©parer immĂ©diatement Ă la perspective 2025, qui devrait voir lâĂ©mergence dâun nouveau modĂšle Ă©nergĂ©tique, domestiquer le soleil et transformer lâĂ©nergie qui y est dĂ©gagĂ©e en Ă©nergie Ă©lectrique, en hydrogĂšne. Les technologies existent. Au ministĂšre de lâAmĂ©nagement du territoire, de lâEnvironnement et du Tourisme se mettent en place des instruments et mĂ©canismes pour prendre en charge lâensemble de ces prĂ©occupations. Pour lâorateur, le mouvement associatif constitue un relais important pour la solution de problĂšmes qui relĂšvent en matiĂšre dâenvironnement, de lâurgence.
Intervenant Ă son tour, M. Boucherf Djamel, ingĂ©nieurs mĂ©tĂ©o, relĂšve que lâhomme est tributaire du systĂšme climatique. Le climat a aussi une grande influence sur le systĂšme Ă©conomique du pays. Le climat a des rĂ©percussions, en effet, sur pratiquement lâensemble des secteurs Ă©conomiques. Dâun autre cĂŽtĂ©, les Ă©volutions gĂ©ologiques, les Ă©ruptions, la variabilitĂ© climatique ont des influences sur lâaugmentation des effets de serre, sur la diminution de la couche dâozone et la nature des sols.
Dans le passĂ©, affirme lâorateur, on comptabilisait un Ă©vĂ©nement climatique une fois tous les cinquante ans. Cette probabilitĂ© a changĂ©, par la cause des vagues de chaleur, les prĂ©cipitations, les inondations. LâĂ©vĂ©nement climatique survient maintenant tous les deux ou trois ans. En AlgĂ©rie et dans le monde, ce phĂ©nomĂšne sâest dĂ©jĂ vĂ©rifiĂ©. Les changements climatiques ne se limitent pas au rĂ©chauffement, dâautres alĂ©as existent, qui constituent un risque rĂ©el qui peut aboutir Ă lâexistence dâextrĂȘmes mĂ©tĂ©orologiques.
Lâorateur affirme que face Ă cela, il faut avoir des mĂ©thodes dâadaptation Ă long et Ă court termes. Au niveau de lâOffice, nous avons un systĂšme de veille et dâalerte sĂ©cheresse, inondations, prĂ©visions saisonniĂšres, la combinaison de certains effets climatiques et socioclimatiques.
Dans son intervention, Mme Bouhired, chercheur en Ă©nergies renouvelables, rappelle que les Ă©nergies fossiles demeurent des Ă©nergies fortement polluantes. Le Centre des Ă©nergies renouvelables (CDER) et dâautres institutions publiques travaillent sur des programmes dâĂ©nergies renouvelables et notamment lâĂ©nergie solaire, lâĂ©nergie Ă©olienne la biomasse, la production dâhydrogĂšne. Ce sont des applications qui ne polluent pas et contribuent Ă la protection de lâenvironnement. Intervenant Ă son tour, M. Hammadi a Ă©voquĂ© les problĂšmes importants qui ont partie liĂ©e avec la protection de lâenvironnement, comme la protection des espĂšces et le reboisement, M. MekidĂšche, directeur de la coopĂ©ration internationale au ministĂšre de lâAmĂ©nagement du territoire, Ă©voque les enjeux considĂ©rables que gĂ©nĂšre la question de la protection de lâenvironnement. Câest une question qui concerne lâavenir et lâavenir de nos enfants.
Les impacts sont nombreux, notamment sur les systĂšmes Ă©conomiques et aussi sur les modes de vie.
Câest pour cela quâil est urgent de mobiliser autour de ces questions et mobiliser le mouvement associatif. Lâorateur Ă©voque les engagements internationaux en matiĂšre dâenvironnement et le plus important dâentre eux, le Protocole de Kyoto et la prĂ©paration dâun nouveau statut.
Il rappelle que lâAlgĂ©rie nâest pas concernĂ©e par les effets de serre de la mĂȘme façon que lâensemble des pays africains, mais nous sommes concernĂ©s par contre par leurs impacts.
Lâorateur note que les ressources Ă©nergĂ©tiques, le problĂšme de la sĂ©curitĂ© alimentaire la sĂ©curitĂ© physique par suite de la migration climatique sont des questions essentielles auxquelles il faut accorder beaucoup dâattention, M. MekidĂšche Ă©voque la sĂ©cheresse soudano-sahalienne en 1974, qui a provoquĂ© des milliers de morts et provoquĂ© lâexode de milliers dâautres. Ce sont tous ces aspects qui seront en nĂ©gociation Ă Copenhague lors des grandes assises internationales sur lâenvironnement. Nous ne sommes pas seuls dans ces nĂ©gociations, car les questions climatiques nâont pas de frontiĂšres.
La conférence de Copenhague doit parvenir, si tout se passe bien, à un consensus mondial et préparer Kyoto au-delà de 2012.
LâAustralie a ratifiĂ© le protocole de Kyoto Ă Bali, il y a peu de temps. La Chine devrait la rejoindre, les Etats-Unis Ă©galement. La nouvelle administration amĂ©ricaine de lâĂšre Obama a marquĂ© toute sa diffĂ©rence avec la prĂ©cĂ©dente sur les problĂšmes liĂ©s aux changements climatiques et aux problĂšmes environnementaux. Lâattitude de lâadministration amĂ©ricaine ouvre ainsi de grands espoirs. Elle est Ă©minemment positive.
Copenhague devrait donc consolider les positions en faveur de la protection de lâenvironnement et prĂ©parer un nouveau cadre pour les questions climatiques et leurs incidences sur les activitĂ©s Ă©conomiques, la transition vers les Ă©nergies renouvelables et un ordre Ă©cologique nouveau.
Dans le dĂ©bat, les intervenants ont rĂ©pondu aux prĂ©occupations de lâassistance, sur la question de la vulgarisation des questions environnementales, leur apprentissage Ă lâĂ©cole, la rĂ©cupĂ©ration des dĂ©chets, le dossier des Ă©nergies renouvelables, lâimplication du mouvement associatif. Sur les aspects juridiques, le dĂ©bat a permis de cerner les responsabilitĂ©s Ă diffĂ©rents niveaux sur les questions environnementales.
Il y a, a-t-il Ă©tĂ© dit, la responsabilitĂ© de lâEtat, celle des collectivitĂ©s locales, celle citoyenne. Par lâattitude passive, on ne peut que contribuer Ă aggraver les problĂšmes dâenvironnement, a-t-il Ă©tĂ© soulignĂ©. Il ne faut pas non plus se cacher derriĂšre les EuropĂ©ens pour dĂ©terminer les responsabilitĂ©s historiques. Nous aussi on a un rĂŽle Ă jouer, a-t-il Ă©tĂ© affirmĂ© par certains intervenants. Quels sont les nouveaux mĂ©canismes Ă mettre en place dans le cadre du Protocole de Kyoto, pour intervenir dans la donne climatique. Ce sont autant de problĂšmes qui interpellent pouvoirs publics, spĂ©cialistes, organisations internationales spĂ©cialisĂ©es, les ONG, ce qui est sĂ»r, câest quâil y a des gestes simples Ă accomplir pour protĂ©ger lâenvironnement, dâabord en Ă©vitant les gaspillages et en respectant la nature.
Sâagissant des Ă©nergies renouvelables, il a Ă©tĂ© soulignĂ© par les orateurs dans leurs rĂ©ponses, quâil y a un engagement de lâEtat en la matiĂšre, des textes en matiĂšre de maĂźtrise de lâĂ©nergie, la loi sur lâĂ©lectricitĂ©, le dĂ©veloppement durable et les Ă©conomies dâĂ©nergie.
Ce quâil faut savoir en matiĂšre dâĂ©nergies renouvelables a soulignĂ© Mme Bouhired, câest que lâinvestissement est cher au dĂ©but, mais les gains sont importants sur le long terme.
Pour M. Kara, il y a un dialogue pouvoirs publics-mouvement associatif qui sâĂ©tablit sur les questions de lâenvironnement et cela est trĂšs positif. Il faut donc poursuivre dans cette voie
Sâagissant de la vulgarisation, des efforts sont accomplis, mais il sâagit-lĂ dâune Ćuvre de longue haleine. Il sâagit en fait dâune culture sur les impacts du changement climatique, M. Kara cite la disparition de lâalfa, hier richesse, et derriĂšre laquelle vivait toute une Ă©conomie, industrie du papier, industrie textile. Maintenant, dit-il, on passe Ă un autre modĂšle.
Ce sont des contraintes autant Ă©cologiques quâĂ©conomiques qui ont pratiquement fait disparaĂźtre lâalfa. La nouvelle Ă©conomie se met en place, il faut lâencourager. Sâagissant de lâĂ©nergie solaire, M. Kara note quâil sâagit dâune alternative et quâil y a beaucoup dâarguments en sa faveur dans notre pays. La nouvelle Ă©conomie se prĂ©pare dĂšs Ă prĂ©sent et pour lâhorizon 2025, mais câest vrai que lâon est placĂ© aujourdâhui face Ă des urgences, câest vrai quâau dĂ©but, il y a eu des insuffisances en matiĂšre dâimpact. Nous allons arriver Ă lâĂ©nergie solaire, souligne le directeur gĂ©nĂ©ral de lâANCC. Câest un devoir que dây parvenir et une urgence. Il faut donc sâimpliquer. La technologie est prĂȘte. On voit des tours solaires, des centrales qui sont opĂ©rationnelles, en Espagne, en Italie, en Allemagne.
Il faut donc nous prĂ©parer Ă cette alternative, mais il ne faut pas se faire dâillusions, il y a Ă travers le monde de puissants lobbies (charbon, etc.) qui cherchent Ă freiner dans les pays cette technologie. Revenant sur lâaspect juridique soulevĂ© dans le dĂ©bat, le directeur gĂ©nĂ©ral de lâANCC relĂšve quâil sâagit-lĂ dâune prĂ©occupation au niveau du ministĂšre de lâAmĂ©nagement du territoire.
Sur les responsabilitĂ©s internationales, M. Kara note que lâAfrique nâa pas de responsabilitĂ© dans les Ă©missions de CO2. Elle dĂ©veloppe une tonne, quand les AmĂ©ricains arrivent Ă 20 t, les EuropĂ©ens Ă 12 t, les Chinois Ă 4 tonnes ! Selon les normes internationales, il ne faut pas dĂ©passer 2 tonnes. On doit conclure que lâAfrique a un large pouvoir de nĂ©gociation sur le plan international. Intervenant dans le dĂ©bat, M. Boucherf, souligne que lâOffice national de la mĂ©tĂ©orologie participe aux campagnes de vulgarisation et que lâOffice est ouvert tout le long de lâannĂ©e pour des visites sur site. Le Protocole de Kyoto, sâagissant de lui, a Ă©tĂ© conçu pour stabiliser les gaz Ă effet de serre. Il y a la feuille de route de Bali. Il va y avoir Copenhague pour mobiliser davantage la communautĂ© internationale sur les questions environnementales. LâInde, les Etats-Unis, la Chine sont les pays les plus pollueurs. Les Etats-Unis et la Chine sont sur le point de ratifier le Protocole de Kyoto.
Sâagissant du risque climatique, M Boucherf affirme que lâon tente de le rĂ©duire en mettant en place un systĂšme dâalerte et de veille.
Un super calculateur a Ă©tĂ© acquis pour amĂ©liorer la prĂ©vision. Un radar mĂ©tĂ©orologique a Ă©tĂ© mis en place. LâONM dispose dâune station de veille mĂ©tĂ©o qui est installĂ©e Ă Tamanrasset qui mesure les gaz Ă effet de serre Ă lâĂ©chelle mondiale.
Revenant sur la question de la responsabilitĂ© juridique, M MekidĂšche, rappelle que le ministĂšre de lâAmĂ©nagement du territoire a fait un travail important. Plus dâune trentaine de textes ont Ă©tĂ© conçus. Il y a certes une responsabilitĂ© du ministĂšre, mais il ne faut pas nĂ©gliger celle dâautres secteurs dâactivitĂ©s. Il faut travailler ainsi Ă la sensibilisation et Ă lâintĂ©gration de tous les secteurs dans le combat en faveur de la protection de lâenvironnement, y compris bien sĂ»r le secteur Ă©ducatif et culturel. Il y a aussi la responsabilitĂ© du mouvement associatif, il faut lâimplication de la mosquĂ©e, celle des scouts.
Sâagissant de Kyoto et de la responsabilitĂ© de lâAlgĂ©rie, il y a eu la confĂ©rence africaine des ministres de lâEnvironnement Ă Alger en novembre 2008.
A lâissue des travaux, a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e la DĂ©claration finale dâAlger. Câest un document de travail qui sera exploitĂ© Ă Copenhague sur les problĂšmes importants de dĂ©sertification, de sĂ©curitĂ© alimentaire, etc.
Dans cette DĂ©claration dâAlger ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s tous les projets rĂ©gionaux (muraille verte âNigeria-SĂ©nĂ©galâ ; dĂ©forestation âBassin du Congoâ).
Pour M. MekidĂšche, lâAfrique est le continent qui subit le plus dâimpact sur le plan environnemental.
Il faut que lâon pĂšse dans ces nĂ©gociations internationales, relĂšve M. MekidĂšche, pour que lâAfrique ne soit pas oubliĂ©e dans ce qui est entrepris en matiĂšre environnementale, sur le plan international, et pour lui permettre de faire face Ă la crise. RĂ©agissant Ă ce qui sâest dit dans le cadre du dĂ©bat, M. Hammadi relĂšve que l'environnement câest la vie. La responsabilitĂ© est une responsabilitĂ© collective et en premier lieu, celle de lâEtat, vient ensuite celle du citoyen ensuite celle de lâenfant et autant dire celle des gĂ©nĂ©rations futures Ă qui il faut laisser un cadre de vie viable. Intervenant dans le dĂ©bat, M. Lakhdar Khaldoun, ingĂ©nieur, expert en matiĂšre dâamĂ©nagements urbains et industriels, infrastructures, habitat et environnement relĂšve que cette rencontre au centre de presse dâEl Moudjahid, est dâune grande opportunitĂ©. Les changements climatiques sont Ă lâordre du jour de toutes les confĂ©rences et programmes de travail des organisations internationales, des Etats et des ONG. Les gaz Ă effet de serre sont en grande partie dus Ă lâactivitĂ© humaine. Les mesures Ă prendre, reviennent Ă faire payer les plus gros pollueurs. Il y a aujourdâhui une rĂ©flexion mondiale qui est engagĂ©e. Il y a des actions qui sont menĂ©es au niveau des secteurs.
Les problĂšmes sont complexes : la raretĂ© de lâeau qui revient Ă revoir la gestion de cette ressource. La premiĂšre de ces actions, câest la lutte contre le gaspillage, sensibiliser le citoyen, comme lâensemble des secteurs industriels utilisateurs.
Les Ă©conomies doivent se faire aussi sur lâutilisation du courant Ă©lectrique. LâEtat doit faire du social de façon diffĂ©renciĂ©e. Le mĂȘme raisonnement peut ĂȘtre tenu dans lâutilisation de lâĂ©nergie et sâinterroger sur les filiĂšres Ă©nergĂ©tiques sur lesquelles il faut imposer des Ă©conomies et lutter contre les gaspillages. Lâintervenant rappelle que le Centre national de recherche en industrie du bĂątiment, le CNERIB, a Ă©tĂ© lâauteur de plusieurs travaux sur lâutilisation de nouveaux matĂ©riaux en relation avec les Ă©conomies dâĂ©nergie.
Ce qui est regrettable, dit-il, câest que ces travaux nâont jamais Ă©tĂ© exploitĂ©s par les secteurs utilisateurs. On Ă©voque par ailleurs, l'Ă©lĂ©vation du niveau des mers, mais il faut savoir que lâexpert qui travaille en relation avec ces questions a besoin quâon lui dise combien ce niveau risque dâaugmenter dans le long terme. Sâagissant des actions menĂ©es par lâAlgĂ©rie en faveur de lâenvironnement, le directeur gĂ©nĂ©ral de lâANCC, en a fait le recensement en rappelant la signature et la ratification de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques et du Protocole de Kyoto, la rĂ©alisation dâinventaire des Ă©missions de gaz Ă effet de serre.
Sur le plan institutionnel, il y a eu la crĂ©ation de lâANCC, celle de lâautoritĂ© nationale dĂ©signĂ©e du MĂ©canisme de dĂ©veloppement propre, la rĂ©alisation dâĂ©tudes de sensibilitĂ©, de vulnĂ©rabilitĂ© et dâadaptation de lâAlgĂ©rie aux changements climatiques. Lâorateur rappelle aussi la rĂ©alisation dâĂ©tudes dâattĂ©nuation des Ă©missions de gaz Ă effet de serre.
Il y a eu enfin la prĂ©paration par lâAlgĂ©rie dâun portefeuille de projets pour financement dans le cadre des mĂ©canismes de flexibilitĂ©, ce sont des projets dâadaptation de la rĂ©gion aux impacts des changements climatiques.
[ via ]
Par Tahar Mohamed AL ANOUAR
El Moudjahid, publié le 04 Juin 2009
# Administrateur | 03/06/2009 | Environnement
Parc national de Chréa : Le lac Edhaïa proposé au classement Ramsar des zones humides
InterrogĂ©e Ă lâoccasion de la JournĂ©e mondiale de la biodiversitĂ©, Mlle Boumegouas, inspecteur divisionnaire au Parc de ChrĂ©a, chargĂ©e du dĂ©partement sensibilisation, nous fera savoir que lâinventaire effectuĂ© au niveau de ce parc fait Ă©tat de plus de 1406 espĂšces floristiques et faunistiques, dont plus de 25 espĂšces de mammifĂšres et 121 espĂšces dâoiseaux. Le singe magot est considĂ©rĂ© comme une espĂšce emblĂšme de cette aire biogĂ©ographique. Quant Ă la flore, notre interlocutrice a mis lâaccent sur le cĂšdre de lâAtlas qui est considĂ©rĂ© comme une espĂšce endĂ©mique au nord de lâAfrique, dont le Parc national de ChrĂ©a. LâintĂ©rĂȘt du massif de lâAtlas blidĂ©en et du parc en question, explique notre interlocutrice, nâest pas Ă dĂ©montrer. « Par le fait que ce parc, qui sâĂ©tale sur 26 000 ha et classĂ© rĂ©serve de la biosphĂšre en novembre 2002, câest essentiellement dĂ» Ă deux rĂŽles primordiaux quâassure cet Ă©cosystĂšme spĂ©cifique.
Câest un chĂąteau dâeau qui approvisionne les rĂ©gions environnantes, dont la nappe phrĂ©atique de la Mitidja et lâAlgĂ©rois. Mais câest aussi un grand poumon qui assure un certain Ă©quilibre climatique au niveau de cette rĂ©gion de lâAtlas blidĂ©en et de la Mitidja. Nâoublions surtout pas que le potentiel de biodiversitĂ© de cette aire biogĂ©ographique reprĂ©sente plus de 23% de la richesse nationale. Les espĂšces floristiques reprĂ©sentent 24% du territoire national. En ce qui concerne les amphibiens, toutes les espĂšces existantes au niveau du territoire national existent dans leur totalitĂ© au Parc national de ChrĂ©a. Dans la partie ouest de ce parc, un sanctuaire encore en friche, il sâagit du lac EdhĂŻa, se trouvant Ă plus de 1256 m dâaltitude sur le massif de Tamezguida (MĂ©dĂ©a) ». Cet Epinal lacustre, avons-nous appris de Mlle Boumegouas, a Ă©tĂ© proposĂ© au classement sur la liste Ramsar des zones humides, en 2007. Le dossier se trouve au niveau de la Direction gĂ©nĂ©rale des forĂȘts (DGF) pour la finalisation des Ă©tapes de lâavant-mise en classement de ce site. Dans le mĂȘme contexte, les Gorges de la Chiffa, habitat naturel du singe magot, ainsi que le point de confluence de oued MegtaĂą Lezreg et oued Bel Akra relevant du secteur de Hammam Melouane, seront proposĂ©es au mĂȘme classement. Si les cĂ©draies des AurĂšs et de Jijel sont en phase de dĂ©pĂ©rissement, causĂ©e essentiellement par les maladies, telles que la thaumetopoea, la lâepinotia et la cedricida, notre interlocutrice est on ne peut plus rassurante, en affirmant que la cĂ©draie de ChrĂ©a est en bonne santĂ©, du moins, selon les constations actuelles.
En revanche, le piĂ©tinement des visiteurs et les comportements inciviques menacent certaines espĂšces appartenant Ă la strate herbacĂ©e, telles que les orchidĂ©es et certaines espĂšces de fleurs. La frĂ©quentation touristique que draine la (RN1) reliant Blida Ă MĂ©dĂ©a, risque de pervertir les habitudes gastronomiques du singe magot. Ce dernier, pour vivre en toute symbiose avec son milieu naturel, explique Mlle Boumegouas, doit se procurer sa propre nourriture. Pour M. Ziar, chef de secteur au Parc national de ChrĂ©a, la cĂ©draie est surtout menacĂ©e par les incendies. Il considĂšre, par ailleurs, que le piĂ©tinement constitue aussi une menace contre la rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle du cĂšdre. Par ailleurs, les oueds, constituant le chevelu hydrographique de lâAtlas blidĂ©en, sont presque dans leur totalitĂ©, dans les rĂ©gions en aval, affectĂ©s par les eaux usĂ©es, sinon au niveau des Gorges de la Chiffa et la rĂ©gion de Hammam Melouane, le lavage des vĂ©hicules menace la qualitĂ© Ă©cologique des eaux. Pour rappel, la JournĂ©e mondiale de la biodiversitĂ© a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e, vendredi 22 mai, par un riche programme, auquel ont participĂ© les directions de lâenvironnement, de la jeunesse et des sports, de lâĂ©ducation, des forĂȘts ainsi que lâassociation de wilaya des Ă©tablissements de sports et lâassociation Chlorophylle.
Une randonnĂ©e pĂ©destre, organisĂ©e au profit des Ă©coliers, des collĂ©giens, athlĂštes, entraĂźneurs, des Ă©lĂ©ments de la sĂ©curitĂ© et des agents de la Conservation des forĂȘts du Parc national de ChrĂ©a Ă travers le chemin botanique, a menĂ© les participants au lieudit, les Quatre Bancs. Pause dĂ©jeuner, une sieste bien mĂ©ritĂ©e et pour sensibiliser les chĂ©rubins, le thĂ©Ăątre vert, des chansons, une visite guidĂ©e au MusĂ©e Ă©cologique de ChrĂ©a, et des rĂ©compenses.
[ via ]
Par Mohamed Abdelli
El Watan, publié le 03 Juin 2009
# Administrateur | 17/05/2009 | Environnement
Une journée sans voitures à Alger vendredi
Cet Ă©vĂšnement Ă©cologique comportera plusieurs points dâactivitĂ©s dans diffĂ©rents jardins, places, boulevards et trottoirs sur un parcours dont la rue Didouche Mourad sera le point de dĂ©part et qui sâachĂšve Ă la place des martyrs, en passant par la place Maurice-Audin, les boulevards Amirouche, Zighoud Youcef, Che Guevara et le carrefour de Tafourah.
Les activitĂ©s prĂ©vues dans le cadre de cette journĂ©e, dont le coup dâenvoi sera donnĂ© Ă 9h, Ă la Grande-Poste, sont variĂ©es et Ă caractĂšre culturel, pĂ©dagogique et sportif Ă la fois. Les piĂ©tons auront ce jours-lĂ droit Ă des concerts de musique, fanfare, zorna, majorette, spectacles de clowns, exhibitions de gymnastique, courses de vĂ©los et de rollers ainsi que des initiations au jardinage, des ateliers de dessin et des cours dâĂ©ducation environnementale accompagnĂ©s de jeux scientifiques et Ă©ducatifs.
Le directeur de Radio El-Bahdja, M. Farid Toualbi, a soulignĂ© dans un point de presse consacrĂ© Ă la prĂ©sentation de cette manifestation Ă©cologique, lâimportance que revĂȘt une journĂ©e sans voitures dans une capitale, qui "connaĂźt au quotidien un trafic dense". Il a plaidĂ© pour instituer cette initiative et lui donner une dimension nationale, affirmant, par ailleurs, quâ"aucune plainte nâa Ă©tĂ© enregistrĂ©e lâannĂ©e derniĂšre par les automobilistes".
"LâannĂ©e derniĂšre, nous avons enregistrĂ© une baisse de prĂšs de 40% de la pollution en une seule journĂ©e. Il est donc important dâorganiser ce genre de manifestations plusieurs fois par an et dans dâautres rĂ©gions du pays, outre la capitale", a-t-il suggĂ©rĂ©. Un reprĂ©sentant de la SĂ»retĂ© de wilaya dâAlger, lâofficier El-Hachemi, a rassurĂ©, pour sa part, les automobilistes en affirmant quâun plan dâaction pour gĂ©rer le trafic routier en dehors du pĂ©rimĂštre verrouillĂ© sera appliquĂ©.
Il a ajouté que "généralement, la densité de la circulation est moindre le vendredi, ce qui rend sa gestion possible". "Alger sans voitures", qui est à sa deuxiÚme édition, coïncidera cette année avec la Journée internationale de la biodiversité, célébrée le 22 mai de chaque année.
[ source ]
Par APS
El Watan, publié le 17 Mai 2009
# Administrateur | 27/04/2009 | Environnement
Les forestiers de la wilaya manquent cruellement de moyens pour assurer leur protection
Alger compte un patrimoine forestier exceptionnel. Plus de 5 000 hectares de forĂȘt rĂ©partis sur pas moins de 100 sites forestiers Ă travers lâensemble du territoire de la wilaya dâAlger. Soit prĂ©s de 6,24% de la superficie globale de toute la wilaya. Ces forĂȘts prĂ©sentent une richesse extraordinaire. Pins, eucalyptus, oliviers, chĂȘnes-liĂšges, etc., la diversitĂ© de la forĂȘt algĂ©roise a longtemps fait le bonheur des rĂ©sidants de la capitale.
Cependant, aujourdâhui tout ce patrimoine forestier de la capitale et de ses environs se trouve en dĂ©perdition. Câest en tout cas le constat unanime que dresse sans aucune complaisance la Conservation des forĂȘts de la wilaya dâAlger. Hier, sur les ondes de la radio El Bahdja, et sur le plateau de lâĂ©mission « le forum dâEl Bahdja », Baaziz Nourredine, chef de la circonscription forestiĂšre de BaĂŻnem, et Widdad Benghordine, chargĂ©e de gestion Ă la conservation forestiĂšre de la wilaya dâAlger, nâont pas hĂ©sitĂ© Ă tirer la sonnette dâalarme et lancer un appel aux citoyens et pouvoirs publics pour quâils prennent conscience des dangers qui menacent la survie mĂȘme de nos espaces forestiers.
Urbanisme incontrĂŽlĂ©, occupation illicite des forĂȘts, incendies et coupe illĂ©gale dâarbres sont, entre autres, les flĂ©aux qui mettent, chaque jour davantage, en pĂ©ril les 100 sites forestiers recensĂ©s dans la wilaya dâAlger. « Soumis Ă une trĂšs forte pression, ces sites subissent dâimportantes dĂ©gradations. Malheureusement, de notre cĂŽtĂ©, on nâa pas toujours Ă©tĂ© bons dans la gestion et la surveillance de ce patrimoine, mais on a tirĂ© les leçons des erreurs commises par le passĂ©. Aujourdâhui, avec le concours des citoyens, il faut quâon arrive Ă gĂ©rer notre espace environnemental», explique pour sa part Baaziz Nourredine. Notre interlocuteur reconnaĂźt que lâadministration forestiĂšre «ne peut rĂ©pondre Ă la dimension des problĂšmes actuels» dont souffre le patrimoine forestier algĂ©rois. Et pour cause, avec seulement 60 agents forestiers, la Conservation des forĂȘts de la wilaya dâAlger ne dispose mĂȘme pas de moyens humains, et matĂ©riels aussi, indispensables pour assurer la protection, Ă travers un contrĂŽle quotidien et rĂ©gulier, des 100 sites forestiers. « Le travail que nous effectuons est insuffisant. Sachez quâĂ Bouchaoui seulement, chaque week-end, nous enregistrons plus de 8 000 visiteurs. Avec lâeffectif dont nous disposons, il nous est impossible dâassurer la protection de cette forĂȘt de 70 hectares. MĂȘme la prĂ©sence policiĂšre nâa pas portĂ© ses fruits », relĂšvent Ă©galement nos deux interlocuteurs dont lâadministration, Ă dĂ©faut dâun inventaire forestier, nâarrive toujours pas Ă dĂ©terminer lâampleur des ravages causĂ©s Ă la forĂȘt. Dans ce contexte, on ne compte plus les violations exercĂ©es sur le patrimoine forestier. A la forĂȘt de Ben Aknoun, des villas entiĂšres sont en train de sâĂ©lever en abattant des arbres de ce poumon de la capitale. Pas moins de 14 constructions privĂ©es sont Ă©rigĂ©es Ă lâintĂ©rieur de la forĂȘt. Mis Ă la disposition des APC par un arrĂȘtĂ© rĂ©cent de la wilaya dâAlger, la plupart des sites forestiers de la capitale sont en Ă©tat de dĂ©gradation avancĂ©. Ces foyers dâoxygĂ©nation vitaux pour Alger risquent bel et bien de disparaĂźtre. Par ailleurs, en lâabsence dâassociations de dĂ©fense des forĂȘts, de civisme chez nos citoyens et de campagne de sensibilisation au profit des citoyens sur les bienfaits de la forĂȘt et lâimportance de sa protection, le patrimoine forestier algĂ©rois demeure condamnĂ© Ă souffrir longtemps encore. Mais, en dĂ©pit de tous ces obstacles, la Conservation des forĂȘts de la wilaya dâAlger ne baisse pas les bras et refuse de laisser la forĂȘt livrĂ©e Ă elle-mĂȘme. Pour cela, un budget de 650 millions de dinars sera consacrĂ© au secteur des forĂȘts au cours de cette annĂ©e. Des agents recrutĂ©s viendront Ă©galement Ă©toffer le corps des forestiers. Pour garantir la protection de certains sites forestiers, 20 km de clĂŽtures ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s depuis 2004. Pour parer aux dangers des incendies de forĂȘt, des camions de premiĂšre intervention ont Ă©tĂ© accordĂ©s aux brigades dâintervention, lesquelles seront mobilisĂ©es H 24 et 7 jours sur 7 au cours de lâĂ©tĂ© prochain.
En parallĂšle, des actions de proximitĂ© seront mises en Ćuvre en partenariat avec des associations de quartier pour le reboisement des sites forestiers. Dans ce cadre, 3 000 plants ont Ă©tĂ© offerts Ă des associations de dĂ©fense de lâenvironnement. La wilaya dâAlger a fait aussi appel Ă un bureau dâĂ©tudes espagnol spĂ©cialisĂ© dans la transplantation des arbres. Enfin, le but de lâopĂ©ration « une Ă©cole, un enfant, un arbre » est de mettre en place des visites guidĂ©es au profit des Ă©coliers. LâannĂ©e derniĂšre, 200 visites guidĂ©es ont Ă©tĂ© accomplies. Mais tout cela suffira-t-il pour sauver la forĂȘt algĂ©roise ? Rien nâest moins sĂ»râŠ
[ source ]
Par Abderrahmane Semmar
La Tribune, publié le 27 Avril 2009
# Administrateur | 28/03/2009 | Environnement
Suivez la Semaine du développement durable 2009 avec Futura-Sciences
Au fil des éditions, cette opération nationale prend de l'ampleur. A quelques jours de son lancement, la Semaine du développement durable 2009 totalise plus de trois mille manifestations, contre deux mille l'an dernier, organisées par des collectivités locales, des associations, des établissements scolaires ou des entreprises. AprÚs le Grenelle de l'environnement, les Français mais aussi les dirigeants de sociétés privés et le gouvernement semblent davantage mobilisés.
Cette année, le thÚme est celui de la consommation durable. Au-delà des grandes idées débattues au salon aprÚs un bon dßner avec les amis et avant les choix politiques proposés au moment des élections, peut-on faire quelque chose ? Sur le thÚme des petits ruisseaux qui font les grandes riviÚres, la réponse est bien sûr oui. Les particuliers, par exemple, émettent, par leurs activités, environ la moitié du gaz carbonique expédié dans l'atmosphÚre. Le consommateur a donc un pouvoir au moins aussi important que le citoyen devant les bulletins de vote.
Mais que faut-il faire et quel effort faut-il fournir ? L'analyse montre que des changements de faible ampleur dans les habitudes auront un impact significatif Ă l'Ă©chelle d'un pays comme la France... mais aussi Ă celle du foyer. Le bĂ©nĂ©fice collectif et indirect gĂ©nĂ©rĂ© par quelques corrections dans nos comportements quotidiens â les Ă©cogestes en langage moderne â conduit le plus souvent Ă des gains financiers directs. Une Ă©tude de l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la MaĂźtrise de l'Energie) menĂ©e en 2007 sur 150 produits de consommation courante dĂ©montre qu'il est possible de rĂ©duire de moitiĂ© ses dĂ©chets et d'Ă©conomiser environ 50 euros par personne et par mois.
Le logo de la Semaine du développement durable, un événement à suivre dans les rues et sur Futura-Sciences.
Une semaine pour convaincre
Exposer ces arguments sera le thĂšme de cette Semaine du dĂ©veloppement durable 2009, axĂ©e sur la consommation durable, autrement dit les opportunitĂ©s (souvent de bon sens) offertes Ă chacun d'entre nous de rĂ©duire son « empreinte Ă©cologique » en mĂȘme temps que ses dĂ©penses, sans pour autant adopter une vie d'ascĂšte.
Parmi les quelque trois mille manifestations, retenons-en quelques-unes, choisies rigoureusement au hasard. Consommer les produits locaux et de saison et promouvoir une agriculture responsable seront au programme dans plusieurs villes, notamment Ă Vannes, en Bretagne, et Ă La Rochette, en Savoie. A La TalaudiĂšre (Loire), un atelier fera dĂ©couvrir l'habitat Ă©cologique, un domaine oĂč de nombreux progrĂšs sont possibles. Quant aux Parisiens, ils pourront dĂ©couvrir les abeilles, des animaux menacĂ©s, souvent qualifiĂ©s de sentinelle Ă©cologique et pas loin de devenir des emblĂšmes de l'importance de la biodiversitĂ© et des risques que font peser sur l'environnement nombre des activitĂ©s humaines. Dans la capitale et tout autour, des centaines de manifestations auront pour thĂšme les Ă©cogestes. Les RĂ©unionnais auront droit Ă un pique-nique Ă©cologique et, Ă Limoges, on s'attachera Ă sauver les lĂ©gumes.
Futura-Sciences aborde réguliÚrement ces questions. Gaëlle Bouttier-Guérive, co-auteur de la série de livres PlanÚte Attitude, a concocté pour nous un dossier complet sur l'éco-consommation, à accomplir au jardin, dans la cuisine, au marché, dans la salle de bains et en d'autres endroits. Du mercredi premier au mardi 7 avril, la rubrique Actualités sera de la partie. Nous présenterons chaque jour un article sur l'éco-consommation par familles de produit, de la lessive à l'ordinateur en passant par les peintures et les fonds de teint. Nous poursuivrons ensuite par un dossier sur le commerce équitable, un sujet différent mais incontestablement lié...
# Administrateur | 24/03/2009 | Environnement
Des espÚces menacées dans la mer Méditerranée
Il sâagit de la sardine, de lâanchois, du merlan ainsi que dâautres espĂšces trĂšs prisĂ©es sur le plan culinaire. Selon le prĂ©sident du comitĂ©, en plus des effets dĂ©vastateurs de la pĂȘche, le poisson et autres produits de la mer font face actuellement Ă une algue tueuse « Caulerpa Taxi Volia » qui a Ă©tĂ© lĂąchĂ©e accidentellement en 1984 par le Centre OcĂ©anographe de Monaco et qui se reproduit en milieu marin Ă une vitesse incroyable. Cette algue, qui occupe actuellement plus de 1,8 million dâhectares des zones maritimes des 24 Etats de la rive de la MĂ©diterranĂ©e, est trĂšs polluante et venimeuse. Elle dĂ©truit sur son passage tous ceux qui vivent dans le milieu de la flore et de la faune sous-marine avec une reproduction incroyable.
Parmi les autres aspects qui menacent ce secteur malgrĂ© la mise en place ces derniĂšres annĂ©es dâun panel de mesures rĂ©pressives, M. Hocine Bellout a Ă©numĂ©rĂ© les infractions enregistrĂ©es par lâutilisation de la dynamite, entre autres. Cet explosif prohibĂ© fait des ravages parmi les bancs de poissons en causant des dĂ©gĂąts Ă©normes pour ce qui est de la reproduction, sans oublier la pratique de la pĂȘche Ă proximitĂ© des cĂŽtes ou du littoral ainsi que les autres effets de la pollution, sachant que lâAlgĂ©rie compte actuellement 22 structures portuaires par oĂč transitent en moyenne 120 000 bateaux et car-ferries par an.
Saisissant lâoccasion de ce point de presse organisĂ© en marge de cette cĂ©rĂ©monie, le prĂ©sident a lancĂ© un appel au gouvernement pour un examen de lâeffacement des dettes administratives et sociales qui sont dues par les patrons pĂȘcheurs. Lâon saura que le secteur de la pĂȘche Ă lâĂ©chelle nationale, avec une cĂŽte qui sâĂ©tend sur 1 284 km, compte un effectif de 52 400 marins pĂȘcheurs pour une flotte de 4 250 unitĂ©s de diffĂ©rents tonnages. La corporation, qui relĂšve de lâU G CCA doit tenir son congrĂšs national le mois dâavril prochain pour Ă©lire les membres de la FĂ©dĂ©ration nationale.
[ source ]
Par Tegguer Kaddour
El Watan, publié le 24 Mars 2009
# Administrateur | 17/01/2009 | Environnement
Comment en finir avec les paraboles?
La réception et le raccordement aux réseaux de télécommunications par fibre optique seront désormais pris en compte.
Les Ă©tudes techniques devront prĂ©voir les systĂšmes de rĂ©ception par satellite dans la construction dâimmeubles dâhabitation. Elles devront dĂ©sormais tenir compte des procĂ©dĂ©s modernes de rĂ©ception des programmes de tĂ©lĂ©vision et de raccordement aux rĂ©seaux de tĂ©lĂ©communications par fibre optique, a rappelĂ©, jeudi, Ă Mila le ministre de lâHabitat et de lâUrbanisme, Noureddine Moussa. Le ministre sâest Ă©levĂ© contre «la prolifĂ©ration anarchique dâantennes paraboliques sur les façades et les terrasses des immeubles» qui enlaidissent nos villes. Il a suggĂ©rĂ© «la mise en place de gaines techniques collectives donnant accĂšs aux bouquets de tĂ©lĂ©vision dĂ©sirĂ©s.»
PrĂ©sidant Ă la Maison de la culture de la ville une cĂ©rĂ©monie de remise des clefs Ă 180 bĂ©nĂ©ficiaires de logements sociaux participatifs (LSP) implantĂ©s dans 12 communes de la wilaya, le ministre a rappelĂ© lâinstruction ministĂ©rielle entrĂ©e en application en aoĂ»t dernier.
Dâailleurs, la commercialisation dâun nouveau systĂšme baptisĂ© «Telavision», avait Ă©tĂ© annoncĂ©e. Il permet dâoffrir trois services aux clients dâAlgĂ©rie TĂ©lĂ©com, Ă savoir la tĂ©lĂ©phonie sur Internet protocole (IP), lâaccĂšs Ă Internet et la tĂ©lĂ©vision (IP/TV). Câest ce quâavait annoncĂ© le chargĂ© de mission auprĂšs du prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral dâAlgĂ©rie TĂ©lĂ©com, ChĂ©rif YaĂŻci, lors de lâinauguration du 1er Salon international de la technologie numĂ©rique. ChĂ©rif YaĂŻci avait indiquĂ© que « lâobjectif de ce nouveau service est dâamĂ©liorer lâesthĂ©tique dans les villes et Ă©liminer la parabole ».
A propos dâesthĂ©tique dans nos citĂ©s, il y a lieu de sâinterroger pourquoi les concepteurs ne prĂ©voient pas dâautres commoditĂ©s dans la construction des nouveaux immeubles en prĂ©voyant par exemple des garages souterrains, des espaces pour lâabattage de moutons lors de lâAĂŻd El Adha ou encore abriter les fĂȘtes familiales...Ce sont lĂ des tĂąches faciles et peu coĂ»teuses Ă rĂ©aliser. Elles ne feront quâapporter « un plus » certain Ă nos citĂ©s qui continuent Ă ressembler Ă des « ghettos-dortoirs », connues du reste par le nombre des logements quâelles abritent plutĂŽt que par des noms comme ceux que portaient jadis les citĂ©s dâAlger, et dâailleurs, comme la « CitĂ© des Jasmins », « CitĂ© des Allobroges », « CitĂ© des Lauriers »...Câest quand mĂȘme plus joli comme appellation que la « CitĂ© des 40...ou des 800 logements » Toutes ces mesures contribueraient sans nul doute Ă crĂ©er, autour de nos citĂ©s, un cadre de vie convivial Ă souhait qui pourrait faire oublier au citoyen y demeurant les tracas de la ville et des transports.
Poursuivant sa visite de travail dans la wilaya de Mila, Noureddine Moussa sâest Ă©galement rendu sur le chantier dâamĂ©nagement du site de AĂŻn Sebbah-Sid Ali El Aoued. Au niveau de la citĂ© Boutout, il a inaugurĂ© 100 locaux Ă usage professionnel et artisanal, construits au profit des jeunes sans emploi dans le cadre de lâopĂ©ration « 100 locaux pour chaque commune ». Il a, par ailleurs, posĂ© la premiĂšre pierre de deux ensembles de 60 et 90 LSP qui seront rĂ©alisĂ©s, Ă la citĂ© « Bouguellala ».
Dans le vieux Mila, qui a Ă©tĂ© rĂ©cemment classĂ© «espace protĂ©gé», Noureddine Moussa sâest enquis de la construction de 460 logements sociaux qui ont atteint un taux dâavancement de 95%, avant de visiter le nouveau centre universitaire de 2000 places pĂ©dagogiques et Ă©quipĂ© de 1000 lits. Au programme du ministre, Ă©taient Ă©galement inscrits lâinspection et le lancement de plusieurs autres projets dâhabitat situĂ©s dans les localitĂ©s de Oued Enaâdja, BĂ©ni Guecha, Ferdjioua, Bouhatem et Chelghoum LaĂŻd.
[ source ]
Abbas AĂT HAMLAT
L'Expression, publié 17 Janvier 2009
# Administrateur | 15/01/2009 | Environnement
Accord entre la fondation «DĂ©serts du monde» et lâambassade du Royaume-Uni
Un protocole dâaccord entre la fondation «DĂ©serts du monde» et lâambassade du Royaume-Uni en AlgĂ©rie a Ă©tĂ© signĂ© hier, portant sur la plantation dâarbres dans la rĂ©gion du sud du pays, Ă Tinerkouk, dans la wilaya dâAdrar. Il sâagira, Ă la faveur de cet accord, de boiser une superficie de 3,5 hectares. LâopĂ©ration, baptisĂ©e « plantons un arbre dans le dĂ©sert », concerne la rĂ©gion protĂ©gĂ©e de Tinerkouk dont lâĂ©cosystĂšme est fragilisĂ© en raison de lâensablement. En tout, ce sont 35 hectares qui figurent dans ce projet de boisement qui sâĂ©tale sur plusieurs annĂ©es et qui vise Ă rĂ©habiliter cette rĂ©gion et Ă protĂ©ger les espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales en voie de disparition. Lâambassade britannique a, Ă ce titre, dĂ©bloquĂ© une somme de 1 715 000 dinars pour la concrĂ©tisation de cette opĂ©ration dâenvergure. La rĂ©gion de Tinerkouk se situe Ă une cinquantaine de kilomĂštres de Timimoun, au nord du plateau de TadmaĂŻt, Ă lâest de lâErg oriental. Elle est caractĂ©risĂ©e par un climat dĂ©sertique, avec des tempĂ©ratures variant entre 1 et 40 degrĂ©s.
Le ministre de lâAmĂ©nagement du territoire, de lâEnvironnement et du Tourisme, qui est en mĂȘme temps prĂ©sident de la fondation « DĂ©serts du monde », a annoncĂ© la crĂ©ation dans cette rĂ©gion dâun village touristique. Il a soulignĂ© que cette opĂ©ration sâinscrit dans le cadre du Programme des Nations unies pour lâenvironnement (PNUE) dans lâobjectif de « reboiser la planĂšte ».
Une opĂ©ration qui requiert une importance capitale car elle permet de lutter contre le phĂ©nomĂšne de dĂ©sertification. Par ailleurs, expliquera Rahmani, «u n arbre absorbe 6 tonnes dâoxyde de carbone contre 4 tonnes dâoxyde de carbone que dĂ©gage un vol long courrier». Abondant dans le mĂȘme sens, lâambassadeur britannique, M. Andrew Henderson, met en exergue lâintĂ©rĂȘt dâune telle initiative qui fait partie dâun programme de coopĂ©ration entre lâambassade britannique et la fondation «DĂ©serts du monde ». Pour rappel, ladite fondation, dont le siĂšge se trouve Ă GhardaĂŻa, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă Alger en 2002 et compte des organisations intergouvernementales (OIG) et internationales indĂ©pendantes.
Le ministre notera enfin que le PNUE a lancĂ© une campagne pour la plantation de 7 milliards dâarbres dâici Ă la fin 2009, parrainĂ©e par le prince de Monaco, Albert III et le prix Nobel de la paix 2004, le professeur Wangari Maathai, Ă©galement fondatrice du Mouvement ceinture verte.
[ source ]
Par Amel Bouakba
La Tribune, Ă©dition du 15 Janvier 2009
# Administrateur | 17/04/2008 | Environnement
Balisage de pistes pĂ©destres, interdiction des vĂ©hicules Ă certains sites, contrĂŽle des touristes : le plus grand parc dâAlgĂ©rie fait lâobjet de mesures de protection renforcĂ©e pour prĂ©server un patrimoine archĂ©ologique et biologique plus fragile quâailleurs.
Câest lâheure oĂč les fauves vont boire. Dans lâair chaud et humide de la fin de journĂ©e, des femmes dansent. A quelques mĂštres, un homme immortalise la scĂšne sur une paroi rocheuse. Il dessine Ă©galement une girafe, comme celles quâil croise tous les jours dans la vallĂ©e. Nous sommes dans lâAhaggar, il y a plus de 5000 ans. Notre ancĂȘtre habitait encore une savane verdoyante dont il ne subsiste aujourdâhui que des acacias. Mais ses peintures, elles, nâont quasiment pas Ă©tĂ© altĂ©rĂ©es. A Mertoutek, un petit village du parc national de lâAhaggar, Ă 230 km au nord-est de Tamanrasset, Messaouda Benmessaoud, attachĂ©e de conservation au parc et prĂ©historienne, sâextasie Ă chaque nouvelle visite sur le site. « On ne voit que lâocre mais peut-ĂȘtre nos ancĂȘtres avaient-ils utilisĂ© dâautres couleurs Ă base de pigments vĂ©gĂ©taux, effacĂ©es avec le temps ? On ne sait pas non plus avec quel outil il gravait dans la roche ? » En soulevant ces questions, la prĂ©historienne aborde lâune des problĂ©matiques de lâart rupestre du parc national de lâAhaggar, le plus grand de lâAlgĂ©rie â 450 000 km2 â et un des plus vastes au monde : pour protĂ©ger un patrimoine, il faut dâabord le connaĂźtre. Or, Ă lâheure actuelle, trĂšs peu de sites, au regard de la superficie du parc, ont Ă©tĂ© fouillĂ©s et une partie seulement des vestiges et monuments a pu ĂȘtre inventoriĂ©e. Il en va de mĂȘme pour le patrimoine naturel : le comportement de nombreuses espĂšces, Ă lâimage du barbeau, un des quatre poissons rĂ©pertoriĂ©s dans le dĂ©sert, reste un mystĂšre. « DĂšs quâune sortie est organisĂ©e sur le terrain, nous envoyons des spĂ©cialistes sur le terrain, et ce, quelle que soit la discipline : gĂ©ologie ou anthropologie, par exemple, souligne Farid Ighilahriz, directeur de lâOffice national du parc de lâAhaggar. Cet acte scientifique est liĂ© Ă notre mission de conservation. » Dans ce sens, Ă Mertoutek, un des sites les plus visitĂ©s â il est une des voies dâaccĂšs vers le massif de la Tefedest â un amĂ©nagement est prĂ©vu pour prĂ©server le site. « Nous allons concevoir un petit musĂ©e de site, un espace oĂč les artisans pourront vendre leurs produits artisanaux mais aussi alimentaires comme les fromages sĂ©chĂ©s, et un espace dâaccueil pour les chercheurs et les Ă©tudiants, Ă©numĂšre Farid Ighilahriz. Cette structure qui est Ă©galement un poste de contrĂŽle et de surveillance sera Ă©quipĂ©e en Ă©nergie solaire. Avec lâaccord de la population, nous prĂ©voyons Ă©galement dâinterdire lâaccĂšs aux vĂ©hicules au-delĂ du poste de contrĂŽle et envisager un dĂ©placement en Ăąne. » Il en va de la survie de lâoued grĂące auquel les quelques habitants du site vivent, via la culture de tomates, dâabricots, de figues, de nĂšfles ou de raisin.
Miracle
GrĂące Ă un petit cours dâeau sinueux que lâon devine fragile, les parcelles cultivĂ©es affichent un vert Ă©quatorial Ă peine croyable sous les plus de 30 degrĂ©s de cette sĂšche matinĂ©e dâavril. « Notre parc est une zone hyperaride oĂč toute existence de vie relĂšve du miracle, explique Djazia Ouchen, zoologue et sous-directrice de la zone dâIdelĂšs de lâOPNA. Tous les milieux naturels sont fragiles, mais ceux de lâAhaggar le sont encore plus. Si une espĂšce disparaĂźt pour cause de dĂ©sertification, on nây peut rien, la nature impose ses lois. Nous devons simplement veiller Ă ce que la vie suive son cours. En dâautres termes, lutter contre le pillage ou le braconnage et limiter les impacts de la pression anthropique. » De cette pression, les sites de Tit et dâAmekni, Ă 40 km au nord de Tamanrasset dans la rĂ©gion de lâAghechoum, en subissent chaque jour les consĂ©quences. Les habitants de la ville de Tamanrasset notamment viennent en pique-nique et on devine le passage de visiteurs tout le long du discret cours dâeau dissimulĂ© au milieu de la Typhaie, au bord duquel on trouve des couches-culottes et des sachets en plastique. LâOPNA a ainsi dĂ©cidĂ© dâamĂ©nager le lieu avant de proposer sa classification en secteur sauvegardĂ©, une sorte de label le mettant dĂ©finitivement Ă lâabri de dĂ©gradations ou de constructions anarchiques. « Câest un site trĂšs riche, insiste Messaouda Benmessaoud. Les gisements prĂ©historiques attestent dâune prĂ©sence humaine trĂšs ancienne. Le site nĂ©olithique abrite Ă©galement des gravures et peintures de 5000 Ă 6000 ans et des inscriptions libyco-berbĂšres. On trouve aussi une petite mosquĂ©e de la pĂ©riode islamique et une casbah comprenant un silo pour les rĂ©coltes. » Les scientifiques pensent que la prĂ©sence humaine entre Tit et Amekni, Ă quelques kilomĂštres, ne sâest pas interrompue. « Les fouilles, qui remontent Ă 1969, ont permis de mettre au jour des galets amĂ©nagĂ©s similaires Ă ceux trouvĂ©s en Afrique de lâEst et qui remontent Ă plus de deux millions dâannĂ©es⊠Les cĂ©ramiques, qui remontent Ă 10 000 ans, sont quant Ă elles parmi les plus anciennes au monde. » Un parcours va donc ĂȘtre amĂ©nagĂ©, animĂ© par un guide chargĂ© dâinformer les visiteurs sur les sites et de les sensibiliser. A Afilal, une guelta cachĂ©e au milieu des rochers sur la route, Ă 60 km au nord de Tamanrasset sur la route menant Ă lâAssekrem, des mesures plus draconiennes ont Ă©tĂ© prises pour interdire lâaccĂšs des vĂ©hicules au point dâeau. « Il y avait beaucoup trop de voitures. Elles perturbaient le lieu, vĂ©ritable centre de gravitĂ© et importante escale pour les oiseaux migrateurs », souligne Djazia. Un abreuvoir salutaire trahi par la vĂ©gĂ©tation de laurier-rose, les libellules qui virevoltent et les croassements de la grenouille verte ou du crapaud de Mauritanie, les deux seuls amphibiens de lâAhaggar. Pendant les mois de migration, les plus chanceux pourront apercevoir de nombreux canards et de bruyants gangas arrivant en groupe. « La guelta se forme par lâoued qui arrive des hauteurs et alimente les oueds de Tamanrasset, explique la zoologue. Une fois la crue dâhiver terminĂ©e, lâeau reste emprisonnĂ©e dans la roche et mĂȘme si le niveau baisse en fonction des saisons, il y a toujours de lâeau. »
Bleu lavande
De quoi faire le bonheur de la vĂ©gĂ©tation. AprĂšs les pluies, le sol se couvre du rouge de lâoseille sauvage, du blanc de la fleur de cĂąprier et de la menthe sauvage et du bleu de la lavande. « Nous avons recensĂ© plus de 270 espĂšces vĂ©gĂ©tales dont une cinquantaine trĂšs rares qui nâexistent que dans le parc, parmi elles des lichens et des mousses, non identifiĂ©es. » Pour que le visiteur comprenne la valeur du milieu dans lequel il Ă©volue, un autre projet est prĂ©vu Ă Tahabort, Ă 8 km de Tamanrasset, lĂ oĂč se trouve la cĂ©lĂšbre source carbonatĂ©e. « Cette source dâeau gazeuse, unique dans lâAhaggar, draine tellement de visiteurs quâil Ă©tait urgent dâamĂ©nager le site », explique Djazia Ouchen. Toute la difficultĂ© Ă©tant dâorganiser lâespace autour de la source sans y toucher, car nous ne savons pas dâoĂč elle provient et nous risquerions de la tarir. Et dâimaginer une dĂ©coration telle que lâespace se fonde dans son environnement. « Le projet comprend un volet Ă©ducatif, avec un musĂ©e de site dĂ©diĂ© Ă lâeau, un jardin botanique oĂč seront plantĂ©es les espĂšces locales (acacia, palmierâŠ) et un parc animalier. » On y trouvera des espĂšces domestiquĂ©es par lâhomme, des petits perdus ou blessĂ©s que nous soignons avant de les redĂ©ployer dans leur milieu. Un autre volet, consacrĂ© aux loisirs et Ă la dĂ©tente, prĂ©voit la conception dâun circuit pĂ©destre, dâune aire de pique-nique et dâun espace pour les produits artisanaux fabriquĂ©s dans le parc. Les chercheurs et les Ă©tudiants y trouveront enfin des chambres pour sĂ©journer Ă lâoccasion de leurs travaux de recherche. « Accompagner par la sensibilisation est essentiel. Aujourdâhui, la pression de lâhomme est telle que lâon considĂšre que les cinq Ă dix kilomĂštres dans le pĂ©rimĂštre dâun village sont menacĂ©s. Depuis des millĂ©naires, lâhabitant de lâAhaggar sâintĂšgre naturellement dans son milieu, relĂšve Mohamed Belghoul, chef de dĂ©partement des Ă©tudes et de dĂ©veloppement du patrimoine naturel Ă lâOPNA. Mais cet Ă©quilibre "nĂ©gociĂ©" entre lâhomme et la nature est aujourdâhui bien menacĂ©. »
[ source ]
par MĂ©lanie Matarese
Al Watan - Edition du 17 Avril 2008
# Administrateur | 17/04/2008 | Environnement
Elles ne sont pas lĂ que pour les besoins du dĂ©cor. Les plantes, hormis leur rĂŽle ornementale oĂč chimique dans la qualitĂ© de lâair, peuvent servir Ă nettoyer.
LâexpĂ©rience a Ă©tĂ© menĂ©e par le ministĂšre des Ressources en eau dans la wilaya de Ouargla, dans la localitĂ© de Temacine et a permis dâĂ©purer un volume dâeau rejetĂ© par environ 100 habitants, soit 20 habitations du vieux Ksar de Temacine. « Depuis fin 2007, le ministĂšre des Ressources en eau a procĂ©dĂ© Ă la mise en place dâun systĂšme expĂ©rimental dâĂ©puration des eaux usĂ©es basĂ© sur un procĂ©dĂ© principalement naturel, dĂ©nommĂ© ââJardin dâĂ©purationââ », explique M. Benbouaziz, chargĂ© de la communication au ministĂšre. Le systĂšme pilote, utilisĂ© en France dans la ville dâHonfleur, est une premiĂšre en AlgĂ©rie.
Le principe de fonctionnement est simple et consiste Ă reproduire les conditions des zones humides naturelles connues pour leur capacitĂ© importantes Ă traiter la pollution en gĂ©nĂ©rale et les eaux usĂ©es en particulier. Ce systĂšme de traitement signifie quâĂ aucun moment, les eaux usĂ©es ne sont en contact avec lâair, ce qui a lâavantage dâĂ©viter tout contact humain, les mauvaises odeurs, voire la prolifĂ©ration de moustiques. Grosso modo, les eaux usĂ©es passent par un bassin rempli de graviers et de sable dans lequel sont plantĂ©es des espĂšces vĂ©gĂ©tales capables de vivre en milieu aquatique avec une biodiversitĂ© plus ou moins grande. « Ces plantes, dont les racines se nourrissent des Ă©lĂ©ments nutritifs contenus dans les eaux, se dĂ©veloppent en assimilant directement les aliments nutritifs contenus dans les eaux usĂ©es, tout en Ă©liminant les matiĂšres polluantes », peut-on lire dans la communication du ministĂšre. Et dâajouter que le taux dâĂ©puration peut ĂȘtre optimal lorsque les plantes ont pleinement dĂ©veloppĂ© leur systĂšme racinaire et que la biomasse est suffisamment prĂ©sente, ce qui peut prendre plusieurs annĂ©es selon les plantes, le climat local, la charge des eaux. Lâautre avantage de ce type de procĂ©dĂ© est que lâentretien est extrĂȘmement simple et consiste en une bonne maintenance pĂ©riodique de jardinerie tout en sâassurant que le niveau de lâeau dans le bassin de traitement reste suffisant afin dâalimenter les plantes.
Pour la station pilote de Temacine, lâentretien et la gestion est assurĂ©e par lâOffice national de lâassainissement (ONA). Une convention a Ă©tĂ© Ă©tablie avec lâInstitut national de recherche agronomique de Touggourt pour le suivi des aspects agronomiques et botaniques. « Cette Ă©cotechnologie simple permet de solutionner de nombreux problĂšmes environnementaux et de pollution », explique M. Benbouaziz. « Les eaux usĂ©es peuvent Ă©galement ĂȘtre rĂ©utilisĂ©es pour lâirrigation de certaines cultures telles que lâarboriculture ou les cultures fourragĂšres », souligne le communiquĂ©.
[ source ]
par Zineb A. Maiche
Al Watan - Edition du 17 Avril 2008
algerieautrefois - Copyright 2000-2019 - zitoprod creation artwork
algerieautrefois - HAUT de la page