# Administrateur | 18/09/2009 | Info
Revenus : hausse confirmée de 0,4% au 2e trimestre des salaires mensuels de base
Le ministère de l'Emploi a confirmé vendredi une progression de l'indice du salaire mensuel de base (SMB, hors primes et éventuelles heures supplémentaires) de 0,4% au deuxième trimestre et de 2,2% sur un an, une hausse annulée sur le trimestre par l'inflation.
Les prix à la consommation (pour l'ensemble des ménages et hors tabac) ont en effet augmenté au deuxième trimestre de 0,4%, souligne le ministère.
Sur un an en revanche, le salaire mensuel de base des salariés enregistre «un gain de salaire en euros constants de +2,7 points», c'est-à -dire un gain de pouvoir d'achat car l'inflation a baissé entre juin 2008 et juin 2009 (-0,5%).
Le salaire mensuel de base reflète la variation moyenne des salaires dans les entreprises de 10 salariés ou plus mais ne tient pas compte, contrairement au salaire moyen par tête (SMPT calculé par l'Insee) des primes et extras, ou de savoir si les personnes ont des durées de travail complètes.
Entre 20.000 et 30.000 établissements sont interrogés et déclarent le salaire de base d'un poste de travail représentatif d'une catégorie au département des statistiques des ministères de l'Emploi et du Travail (Dares).
Le salaire de base peut donc augmenter mais si le salarié perd son travail, ou est au chômage partiel, cela se traduit par une perte de revenu d'activité.
De fait, le pouvoir d'achat des ménages, s'il semble avoir connu une embellie début 2009 malgré la crise, devrait être amputé cette année par la flambée du chômage et le retour de l'inflation dû notamment à la facture énergétique, et peser sur la consommation, selon les économistes et l'Insee.
Le ministère de l'Emploi a également fait état vendredi d'une hausse de 0,4% sur un trimestre et de 2,2% sur un an de l'indice du salaire horaire de base des ouvriers (SHBO), utilisé dans le calcul de la revalorisation du Smic, la prochaine devant être annoncée en décembre pour intervenir au 1er janvier.
Les augmentations salariales, selon une récente étude du cabinet Hewitt Associates, sont au plus bas depuis trente ans et resteront très faibles en 2009 et 2010 (respectivement +2,8% puis +2,6%, contre 3,3% en 2008).
Le ministère a détaillé l'évolution du salaire mensuel de base par secteurs d'activité qui dénote d'une meilleure résistance salariale dans la construction (+0,5% sur le 2ème trimestre et +2,5% entre juin 2008 et juin 2009), que dans l'industrie (+0,5% et +2,1%) et les services (+0,3% et +1,9%).
L'enquête trimestrielle du ministère relève également un effondrement du volume d'heures travaillées depuis le printemps 2008, hors heures supplémentaires exceptionnelles dont on sait par ailleurs qu'elles ont fléchi.
Au 2ème trimestre, la part des salariés en contrat à durée déterminée a réaugmenté par rapport aux trois derniers trimestres à 7,2%, mais sans atteindre le niveau au 2ème trimestre 2008 (7,4% de CDD), selon le ministère.
Faiblement utilisés dans l'industrie, sauf agroalimentaire, les CDD sont très répandus dans l'administration publique, l'enseignement, la santé, l'action sociale, et autres activités de services, restauration notamment.
Le fort développement des contrats courts, c'est-à -dire des CDD mais aussi de l'intérim prisé dans l'industrie, est le phénomène marquant de la dernière décennie en France et dont la crise actuelle a montré qu'ils sont les premiers sacrifiés.
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lalsace.fr, publié, le 18/09/2009 à 08h58
# Administrateur | 18/09/2009 | Info
Deux tiers des boulangeries ferment le jour de l’Aïd
L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) fait aussi de son mieux pour amener les commerçants, du moins ses adhérents, à assurer un service public digne de ce nom.
Mais elle se fait toujours rattraper par la réalité. Le porte-parole de l’association, El Hadj Tahar Boulanouar, a assuré que son organisation « lance des campagnes de sensibilisation en direction des commerçants afin qu’ils assurent un service minimum à l’occasion de la fête de l’Aïd. Nous devons garantir un service public en permanence, même si des raisons objectives font que certains commerçants ne peuvent pas répondre à notre appel ».
L’association cible trois catégories de commerçants, essentielles à ses yeux : les boulangers, les gérants de stations service et les chauffeurs de taxi. Pour ce qui est de la première catégorie, « sur 12 000 boulangeries, seules 4000 assurent le service minimum, insuffisant au regard du nombre de consommateurs, surtout lorsqu’on sait que la demande augmente le jour de l’Aïd », a précisé M. Boulanouar. S’agissant des stations service et des taxis, le responsable de l’UGCAA espère que son appel trouvera écho. « Nous sommes sûrs que nos adhérents respecteront à la lettre notre appel, car ils sont associés à la prise de décision. Quant aux autres, ils sont libres de suivre ou non, mais nous souhaitons que chaque commerçant prenne conscience que le consommateur soit rassuré », a-t-il ajouté.
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Par Hacen Ouali
El Watan, publié, le 18 septembre
# Administrateur | 17/09/2009 | Info
Téléphonie mobile : Bruxelles soutient une 4e licence en France
Alors que Nicolas Sarkozy s’est montré très réservé en ce qui concerne l’éventuelle arrivée d’un quatrième opérateur de téléphonie mobile, la Commission européenne a émis un avis contraire.
Elle a, en effet, réaffirmé son soutien à l'arrivée d'un quatrième opérateur en France, disant vouloir suivre « de très près » les décisions en ce domaine. « La Commission s'est prononcée à plusieurs reprises en faveur de cette idée d'une quatrième licence, mais évidemment les détails sont dans les mains des autorités nationales », a indiqué un de ses porte-parole, Martin Selmayr.
« Nous sommes toujours en faveur d'une concurrence efficace sur les marchés de télécommunications, notamment sur les marchés mobiles », a encore commenté le porte-parole.
Le 1er août, le gouvernement français avait lancé un appel à candidatures pour un quatrième opérateur de téléphonie mobile en France, qui viendrait concurrencer Orange, Bouygues Telecom et SFR. Free faisait alors figure de favori.
Cette semaine, Nicolas Sarkozy s'est toutefois dit « assez sceptique et réservé sur le choix d'un quatrième opérateur de téléphonie mobile. Car le prix le plus bas n'est pas forcément le meilleur ».
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ouest-france.fr, publié Jeudi 17 septembre
# Administrateur | 17/09/2009 | Info
Insistant sur la jonction rapide de l'autoroute Ă la bande du littoral
Amar Ghoul exige le respect des délais et la qualité des travaux
Le ministre des Travaux publics, qui a effectué hier une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Aïn Defla, a insisté sur l’achèvement des travaux routiers visant la connexion de l’autoroute Est-Ouest avec le littoral ainsi qu’avec la RN 11 au niveau de la commune de Damous relavant de la wilaya de Tipasa. Il a inspecté les travaux de l’échangeur de l’autoroute Est-Ouest et du dédoublement du chemin de wilaya n° 140 reliant la ville de Tiberkanine à celle d’El Attaf sur une distance de 13,5 km.
Ces travaux ayant coûté une enveloppe financière de 2 197 689 221,52 DA ont débuté au mois de novembre 2008, leur réception est prévue, selon les prévisions, le mois prochain. Le ministre a appelé l’entreprise réalisatrice à accélérer la cadence des travaux d’autant que ceux de terrassement sont à 95%.
Il a insisté sur le bon suivi du projet de plantation d’une bande verte qui accompagnera sur 17 km le CW 140 ainsi que l’échangeur pour une enveloppe financière de 8 912 592 DA. Au niveau de l’échangeur reliant la RN 4 à la RN 65, qui observe un taux de 80% d’avancement des travaux pour le lot route et 95% pour le lot ouvrage d’art, il a exprimé sa satisfaction d’autant que cet échangeur, ayant coûté 419 300 000 DA, sera livré le mois prochain. Par ailleurs, il a eu des explications sur les contraintes ainsi que les solutions concernant la réalisation de la pénétrante vers le littoral par Damous, laquelle se matérialise par la réhabilitation de la route reliant Souk Lethenine (Aïn Defla) à Damous (Tipasa) sur une distance de 10 km.
Notons que les travaux de cette pénétrante, avec une enveloppe financière de 505 300 000 DA, observent actuellement un taux d’avancement de 95% pour le lot route et de 5% pour les ouvrages d’art. Cette route permettra, selon le ministre, de relier le littoral par sa RN 11 et l’autoroute Est-Ouest au niveau de la wilaya de Aïn Defla, laquelle pourra par la suite être reliée à la voie express Damous-Bousmaïl, un itinéraire pouvant représenter un autre choix pour les différents voyageurs et transporteurs de marchandises. La délégation ministérielle a supervisé, au niveau de la commune de Rouina, les travaux de la trémie réalisés sur la RN 4 à l’entrée est, lesquels observent un taux d’avancement de 60% pour le lot route et de 95% pour le lot ouvrage d’art.
Amar Ghoul a insisté sur la qualité des travaux ; cette trémie, réalisée pour un montant de 354 000 000 DA, sera opérationnelle le mois prochain (octobre). Avant de terminer sa visite dans cette wilaya, le ministre a procédé à l’inauguration d’un pont au niveau du CW 43 relevant du territoire de la commune de Aïn Defla et ce, avant de superviser les travaux des 2 trémies situées dans la ville de Khemis Miliana, au niveau des cités Soufai et Boutane.Ces deux trémies permettront de supprimer deux points noirs dans la circulation routière d’autant que des bouchons sont souvent enregistrés à ces endroits faisant partie de la RN 4 reliant Alger à Oran.
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Par Madani Azzeddine, correspondant Ă AĂŻn Defla
La Tribune, publié Jeudi 17 septembre
# Administrateur | 17/09/2009 | Info
Fête de l’Aïd : Algérie Poste annonce des mesures pour satisfaire ses clients
En réponse aux appréhensions des usagers de la poste concernant le manque de liquidités dans les bureaux et GAB d’Algérie Poste, le directeur nous a fait part de la « disponibilité de son administration d’assurer une meilleure fluidité et disponibilité de l’argent liquide, soit dans les guichets, soit dans les 13 machines (GAB) dont trois pour le seul chef-lieu.
Pour sa part, la Caisse nationale des retraites, en application de directives de sa tutelle, a commencé à procéder aux virements sur comptes CCP aux 33.370 clients retraités et à 13.011 autres par le biais de mandats » fait savoir un communiqué de la wilaya. L’opération, ajoute la même source, qui a commencé mardi 15 s’achèvera le 26 du mois de septembre, c’est-à -dire bien après l’Aïd. Dans une déclaration à El Watan, le Directeur a tenu à rassurer les clients dont ceux titulaires de la carte magnétique qu’« Algérie Poste suit quotidiennement les mouvements financiers en étroite collaboration avec les responsables de la banque d’Algérie », tout en rappelant l’existence de 75 bureaux de poste.
Notre interlocuteur cite au passage « la mise en fonction de deux nouvelles machines dans l’ex-agence postale située rue Saïm Djillali, à proximité de la maison de la presse ». Au-delà des explications fournies par ce responsable, il ne faudrait peut-être pas occulter ces chaînes humaines qui se forment devant les guichets en quête d’argent frais et ces pannes fréquentes des GAB.
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Par A. F.
El Watan, publié Jeudi17 septembre
# Administrateur | 17/09/2009 | Info
Dernière semaine du mois de Ramadhan
La mercuriale toujours en folie
Les prix qui devaient être revus à la baisse, dès la deuxième semaine de Ramadhan, selon certains officiels, ont plutôt affiché une hausse vertigineuse.
70 DA la pomme de terre, 120 DA la tomate, 140 DA la salade verte, alors que la courgette, la carotte et l’aubergine affichent, pour leur part, entre 80 et 100 DA le kg, 500 DA la datte, 1600 DA le kg la viande rouge et 390 DA le kg de poulet. Ainsi sont, entre autres, les prix exorbitants affichés devant les consommateurs désemparés. Selon des pères de familles rencontrés au marché couvert du centre-ville de Annaba, les prix des fruits et légumes n’ont pas baissé, bien au contraire, la courbe a plutôt été revue à la hausse. Même avis des marchands approchés sur les lieux qui estiment que les prix de certains produits ont doublé, à l’image du poivron vert et le haricot blanc «grainier», qui de 80 DA pour le premier a grimpé à 160 DA et de 130 DA pour le second est remonté à 240 DA.
Les prix appliqués au début de Ramadhan ont été maintenus, voire doublé en dépit des multiples promesses faites par les pouvoirs publics durant les premièrs jours du mois sacré. Les prix devaient être revus à la baisse selon certains officiels, mais il n’en a rien été. Cette promesse non tenue a mis à rude épreuve les ménages à faible revenu. Lors d’une brève virée au marché d’El Hattab, le constat était éprouvant. Les consommateurs circulaient entre les étals aisément, le passage était plutôt libre en ce début d’après-midi. Quelques clients plantés devant des étals de fruits et légumes hésitants, face à des prix qui ne daignent pas descendre de leur piedestal.
Approchée, une dame nous révèle: «Chaque jour, j’appréhende la corvée du panier que j’ai du mal à remplir. En temps normal, je n’arrive pas à joindre les deux bouts, avec les 17.000 DA que perçoit mon mari chaque mois.»
Le budget de cette ménagère, mère de 3 enfants, tous scolarisés, a été destabilisé par la reprise scolaire, puis par l’arrivée de la fête de l’Aïd, à laquelle elle doit faire face bon gré mal gré. Car la hausse des prix a touché tous les produits de consommation, rendant ainsi pénible le quotidien du citoyen, surtout que le mois de Ramadhan de cette année coïncide avec la rentrée scolaire, ce qui rend la situation bien plus difficile pour les plus petites bourses.
De plus, le risque de voir les prix de ces produits de première nécessité, déjà inabordables, augmenter avec l’approche de l’Aïd fait craindre le pire.
Le citoyen tout comme les pouvoirs publics restent impuissants, pendant que les grossistes et les détaillants continuent à presser les uns et les autres comme des citrons - dont le kg coûte 320 DA - tout en se rejetant la responsabilité, les premiers prétextent que le prix de base est à l’origine de la hausse des prix de vente, les seconds, c’est plutôt du mercantilisme, aspirant au gain facile et rapide des marchands de détail qui est la principale cause de cette flambée des prix. «il faut contrôler les prix appliqués par les grossistes, nous n’avons qu’une petite marge bénéficiaire», nous dit un détaillant au niveau de souk El Lil, en ajoutant: «Vous remarquez que les prix sont identiques partout, ce qui prouve que les détaillants sont aussi victimes de la spéculation des grossistes.» L’interlocuteur rétorque: «Ces prix sont imposés par les intermédiaires et c’est toujours les détaillants qui sont montrés du doigt à chaque fois que les prix augmentent.»
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Par Wahida BAHRI
l'Expression, publié Jeudi17 septembre
# Administrateur | 16/09/2009 | Info
Modalités d’inscription à l’école de journalisme
Des filières, 7 au total, seront ouvertes aux licenciés dans l’Ecole de journalisme.
« Il s’agit du journalisme économique, réservé aux licenciés des sciences économiques et commerciales ; du journalisme scientifique ouvert de bonne logique aux ingénieurs des sciences et techniques. Les étudiants licenciés en sciences sociales et juridiques postuleront pour la filière de journalisme social ; l’autre filière sera le journalisme institutionnel et d’entreprise. S’y ajoutent deux autres filières pour les seuls licenciés de la faculté de journalisme, à savoir la filière gestion des médias et médias et société », assurent les responsables du projet en affirmant qu’une filière Maghreb avait été programmée mais comme cet espace commun n’existe pas, un séminaire Maghreb Europe sera prévu à sa place. Chacune des filières dispose de 25 places pédagogiques.
Les licenciés doivent se présenter début octobre pour déposer leur candidature. Une présélection sera faite et les 100 premiers postulants seront retenus pour chaque filière suivant leurs relevés de notes, parmi eux 50 seulement vont passer l’épreuve orale. Au final, seuls 25 candidats seront retenus.
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Par Nadir Iddir
El Watan, publié le 16 Septembre 2009
# Administrateur | 16/09/2009 | Info
Architectes et promoteurs immobiliers sont unanimes
« Le crédit immobilier ne soulagera pas l’Algérie de la crise du logement »
Le crédit immobilier ne facilitera pas l’accès au logement pour les Algériens. En tout cas, il est loin de soulager l’Algérie de sa crise lancinante du logement. C’est du moins ce que les architectes et les promoteurs immobiliers ont révélé hier lors d’une table ronde consacrée par le centre de presse d’El Moudjahid au thème de la promotion immobilière.
Rassemblant des représentants du ministère de l’Habitat, du Collège national des architectes et des promoteurs spécialisés, le débat et les interventions ont vite mis en exergue les déficiences de la politique du logement menée par le gouvernement. Et si ce dernier place tous ses espoirs dans le crédit immobilier pour répondre à la demande du logement, architectes et promoteurs rétorquent, par contre, que ce dernier ne sera qu’un simple coup d’épée dans l’eau. Et pour cause, le problème de la mise à disposition du foncier et les prix exorbitants des terrains empêchent la réalisation de nouveaux logements et encore plus l’acquisition de logements réalisés par le citoyen lambda.
« Aujourd’hui, le prix du mètre carré de terrain à Alger varie de 30 000 DA à plus de 150 000 DA. Pour réaliser un logement collectif à Alger, le prix du m2 nous revient à 200 000 DA ! C’est dire si le coût du logement demeure très élevé dans notre pays. Et c’est une réalité qui touche toutes les régions d’Algérie. Dans ce contexte, nous avons fait une étude où nous avons démontré que, pour qu’un Algérien puisse acquérir un logement, il lui faut 75 ans de travail et ce, sans toucher à son salaire », explique Abdelhamid Boudaoud, architecte urbaniste et président du Collège national des experts architectes (CNEA). Pour lui, le crédit immobilier, déjà très peu accessible au commun des citoyens, ne répondra en aucun cas à la demande en logement tant que le problème du foncier, les prix élevés des matériaux de construction et l’absence d’un plan d’urbanisme caractérisent encore le secteur de l’habitat dans notre pays.
De leur côté, les banquiers abondent dans ce sens et assurent que le crédit immobilier, en vigueur en Algérie depuis longtemps, ne peut satisfaire la demande en logements au regard de la faiblesse de la «solvabilité de la population». «Dans les pays développés, le prix du mètre carré tourne autour du SMIC. Chez nous, il est dix fois supérieur au SNMG. Dans ce contexte, le marché du logement est biaisé», souligne M. Metref, chargé du département crédit au CPA, qui nous apprend également que le crédit immobilier ne peut couvrir que « 40% au maximum du coût du logement ». Dès lors, ni l’apport initial du demandeur de logement ni les assouplissements fiscaux, exonération de la TVA, par exemple, ne pourront boucler le montage financier nécessaire à l’acquisition d’un logement. Les salaires dérisoires des Algériens ne leur permettent donc pas d’acquérir un logement décent. Pour sa part, M. Khenouche, de la CNEP, estime que c’est l’accès à la propriété qui cause problème en Algérie. « Tout le monde veut devenir propriétaire et personne n’explore les voies de la location », analyse-t-il, suggérant d’encourager les crédits dans le secteur des transactions entre particuliers et le marché du logement ancien. Le constat des experts est sans appel à ce propos.
Sur un autre chapitre, les promoteurs privés considèrent que le problème du logement ne sera pas résolu tant que leur part du marché ne dépassera pas les 5%. A peine 8 000 logements sont réalisés annuellement par la promotion libre. Pour les agences et les promoteurs immobiliers, il est important d’augmenter cette part à 20% et ce, « pour qu’il y ait une adéquation entre l’offre et la demande dans le marché », notent-ils en signalant que l’offre de logements doit être dynamisée par l’accompagnement financier des banques au profit des promoteurs. Ces derniers réclament surtout des crédits pour l’acquisition du foncier, lequel se fait de plus en plus cher et de plus en plus rare dans certaines régions. Une rareté et une cherté qui s’expliquent par les retards enregistrés dans le recensement cadastral du foncier national. Et avec seulement 100 agents de cadastre et près de 500 géomètres, l’Algérie n’est pas près de sortir de l’ornière. Ajoutez à cela la vétusté des instruments d’urbanisme, le non-respect par les collectivités locales des textes régissant le secteur des constructions et de l’habitat ainsi que la flambée des prix des matériaux de construction, et vous aurez tous les éléments constitutifs d’une crise qui dure depuis des décennies dans notre pays. Alors pourquoi nous faire croire que le crédit immobilier est la formule miracle ?
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Par Abderrahmane Semmar
La Tribune, publié le 16 Septembre 2009
# Administrateur | 16/09/2009 | Info
Selon Giplait et l’Union des boulangers
« Lait et pain seront disponibles durant les deux jours de l’Aïd »
« Il n’y aura pas de pénurie de pain ni de lait pendant les deux jours de l’Aïd El Fitr ». C’est du moins ce que nous ont affirmé les responsables de l’Union nationale des boulangers et du groupe industriel des productions laitières (Giplait). L’Union nationale des boulangers, par la voix de son président Youcef Kalafat, rassure les consommateurs sur la disponibilité du pain.
Ces derniers craignent d’ores et déjà les tensions récurrentes des jours de fête sur ce produit de large consommation. Pour ce syndicat placé sous la tutelle de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), les boulangeries seront ouvertes durant les jours de fête. Des directives ont été données dans ce sens à tous les boulangers, au nombre de 14 000 au niveau national, pour qu’ils restent ouverts et à la disponibilité du client et afin d’éviter les pressions sur le pain. « 99% des boulangers d’Alger seront ouverts. Seuls ceux qui emploient des ouvriers qui ne sont pas de la capitale devront fermer boutique », explique M. Kalafat, qui ajoute que le syndicat n’a pourtant reçu aucune demande de départ en congé de la part des boulangers le jour de l’Aïd. L’Union nationale des boulangers a, cependant, lancé un appel aux consommateurs pour qu’ils achètent le pain durant la matinée.
Certains boulangers interrogés nous indiquent qu’ils travailleront uniquement la matinée de l’Aïd. Pour ce qui est du lait, le groupe Giplait indique que des dispositions ont été prises pour atténuer les perturbations sur ce produit de première nécessité, très demandé durant ces jours de fête. Ainsi, assure-t- on du côté de Giplait, la distribution de lait se fera en quantités suffisantes la veille de l’Aïd dans toutes les épiceries. Il n’y aura pas de distribution la matinée de l’Aïd.
En revanche, le deuxième jour, la livraison se fera normalement. Le groupe compte distribuer une moyenne de 220 000 litres de lait dans le Centre, notamment à Alger, Boumerdès, Bouira et Meftah.
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Par Amel Bouakba
La Tribune, publié le 15 Septembre 2009
# Administrateur | 15/09/2009 | Info
Le ministère de l'immigration lance une carte de résident « spécial riche »
IMMIGRATION – Elle sera attribuée aux personnes contribuant de manière « exceptionnelle » à l'économie française…
Le décret créant une nouvelle carte de séjour a fait son apparition ce mardi dans le Journal Officiel.
D’une durée de 10 ans, elle concerne les résidents étrangers apportant une «contribution économique exceptionnelle» à la France. C’est-à -dire ceux qui vont «créer ou sauvegarder, ou s'engager à créer ou sauvegarder, au moins 50 emplois sur le territoire français».
Seront également concernés, les demandeurs «effectuant ou s'engageant à effectuer sur le territoire français un investissement en immobilisations corporelles ou incorporelles d'au moins 10 millions d'euros».
Près d’un millier de personnes concernées
Le décret précise que « peut être regardé comme apportant une contribution économique exceptionnelle à la France l'étranger qui, personnellement ou par l'intermédiaire d'une société qu'il dirige ou dont il détient au moins 30 % du capital, remplit l'une » de deux conditions.
Selon le ministère de l’immigration, près d’un millier de personnes seraient concernées par ce nouveau dispositif. L’objectif sera d’attribuer 200 cartes de résident de ce type d’ici 2010.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 15.09.09 à 11h36
# Administrateur | 15/09/2009 | Info
Le circaète ou l’aigle Jean Le Blanc
Découverte d’un nid à Chréa
Le Parc national de Chréa compte 121 espèces volatiles dont une douzaine de rapaces comme l’aigle royal, la buse féroce, le faucon pèlerin et le vautour fauve.
Le nid d’un circaète, aigle Jean le Blanc, un oiseau rapace originaire d’Afrique (région nord tropicale), a été découvert dans la cédraie de Ghellaie sur le massif de Chréa (Blida). Cette découverte est l’œuvre d’une équipe de vétérinaires du parc qui suit de très près les mouvements d’oiseaux migrateurs, selon le directeur du Parc, Dahal Ramdhane. Attiré par les cris du couple de circaètes, les agents du parc ont poussé leurs recherches jusqu’à découvrir sur la cime d’un cèdre d’une dizaine de mètres de hauteur le nid de ce rapace qui a vraisemblablement trouvé au niveau de ce couloir de migration les conditions de gîte et d’alimentation favorables à une nidification, a précisé la même source. Suite à cette découverte, une équipe de jeunes vétérinaires du Parc national de Chréa a pris le relais pour suivre de près les différentes étapes de reproduction de cette espèce volatile, qui se nourrit essentiellement de reptiles. La femelle, qui ne pond qu’un seul œuf, a été surveillée durant deux mois environ par cette équipe qui ci pris le soin de baguer le petit du rapace, une semaine avant son envol du nid en direction de sa zone d’habitat en Afrique tropicale.
Selon le directeur du Parc national de Chréa, c’est la première fois que cette espèce est aperçue au niveau du parc, en précisant qu’un autre oiseau appartenant à la famille des rapaces s’est échoué en avril dernier dans la région d’El Hamdania, sur les hauteurs des gorges de la Chiffa. Cet oiseau a été récupéré par les agents du parc, après avoir heurté un poteau électrique. Affaibli par la fatigue du voyage et par le choc reçu en percutant le poteau, le volatile n’a repris son envol qu’après quelques jours de soins et de « convalescence » dans les locaux du Parc qu’il a quitté le 18 avril dernier pour rejoindre ses congénères. Le circaète, aigle Jean le Blanc, est un oiseau migrateur qui passe l’hiver en Afrique et se déplace en début de printemps vers l’Europe pour nidifier. Excellent planeur, ce rapace, très vif et à la vue perçante, se nourrit exclusivement de reptiles. Pour rappel, le Parc national de Chréa compte 121 espèces de volatiles dont une douzaine de rapaces, comme l’aigle royal, la buse féroce, le faucon pèlerin et le vautour fauve.
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El Watan, publié le 15 Septembre 2009
# Administrateur | 14/09/2009 | Info
Le bilan des intempéries s’est alourdi ces dernières 24 heures
16 morts et deux personnes disparues
La pluie et l’orage continuent de plonger dans le deuil plusieurs régions du pays. Depuis mardi dernier, il ne se passe plus un jour sans que l’on dénombre de victimes, souvent des familles entières, emportées par des crues d’oueds en furie. Et pourtant, les bulletins spéciaux (BMS) de l’Office national de la météorologie se succèdent pour avertir les autorités locales quant au danger que font peser ces pluies orageuses sur les vies de nos concitoyens des wilayas des Hauts Plateaux sur lesquelles les perturbations climatiques s’acharnent sans merci.
Dans ce contexte, le bilan des intempéries s’est gravement alourdi. Malheureusement, aujourd’hui, on recense pas moins de 16 morts sur l’ensemble des wilayas touchées par les pluies orageuses de ces derniers jours alors que deux autres personnes demeurent disparues. Des enfants, des femmes et des hommes, parmi eux plusieurs jeunes, qui ont péri lors des crues de cours d’eau dans leurs régions. Il en est ainsi des deux personnes qui ont trouvé la mort, samedi, emportées, le premier, par l’oued Kebaba (wilaya de M’sila) et le second par un cours d’eau en crue sur le territoire de la wilaya de Biskra.
La première victime, Hassene Amiche (72 ans), délégué à la sécurité de la wilaya de Biskra, se trouvait en fin d’après-midi à bord d’un véhicule sur la RN 46, lorsqu’il a été surpris par la crue. Le défunt était accompagné, non loin de la commune de Beni Slimane (M’sila), d’une seconde personne, le conducteur dudit véhicule en l’occurrence, qui est indemne.
Par ailleurs, un second citoyen est également décédé, samedi peu après la rupture du jeûne, emporté par la crue d’un cours d’eau irrégulier, à l’ouest de Biskra, à proximité de la route reliant la localité de Besbes au lieu-dit Ras El Djedr. Ces deux victimes viennent s’ajouter aux quatre personnes qui ont trouvé la mort vendredi soir à El Bayadh après avoir été emportées par les crues d’oueds, a-t-on appris de la Protection civile. Trois de ces victimes ont été emportées par les eaux en furie lorsqu’elles tentaient de traverser à bord d’un véhicule léger oued Lakbour, dans la commune d’Aïn Arek, nous a-t-on indiqué. Le chauffeur (37 ans) et une adolescente de 15 ans qui était à bord du véhicule ont dû perdre connaissance suite à cet accident. Ils ont été évacués en urgence vers l’hôpital Mohamed Boudiaf d’El Bayadh pour recevoir les soins nécessaires. Un autre jeune de 25 ans est mort dans des conditions analogues à oued Chellala, situé sur la RN 47, reliant El Bayadh à la wilaya de Naâma, selon la Protection civile qui indique avoir sauvé d’une mort certaine une autre personne dont le véhicule a été « malmené » par le eaux en furie de Oued Lahmar, sur la RN 6. En revanche, à Ghardaïa, dans la commune de Metlili, les éléments de la Protection civile n’ont pas pu intervenir à temps pour sauver la vie d’un jeune qui a été emporté par les flots.
Il est à signaler que les recherches se poursuivent à El Bayadh où des personnes, un jeune de 23 ans et un nouveau-né, ont disparu suite à la crue de l’oued Meghrar.
Désormais, la Protection civile tire la sonnette d’alarme et lance un appel à la vigilance afin que les citoyens se s’y aventurent en des lieux exposés à des risques de crues. D’autre part, elle dissuade les habitants des wilayas touchées, notamment les régions rurales, par les pluies torrentielles, d’emprunter les barges des oueds car celles-ci peuvent sombrer à tout moment. Il est également déconseillé de se mettre à l’abri sous les ponts car ces édifices sont les plus menacés par les les torrents.
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Par Abderrahmane Semmar
La Tribune, publié le 14 September 2009
# Administrateur | 14/09/2009 | Info
Secteur minier : Appel d'offres pour la réalisation de levés aéro-géophysiques dans 5 périmètres concernant l'uranium et le diamant.
L'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a lancé lundi un appel d'offres national et international pour la réalisation de levés aéro-géophysiques concernant le diamant et l'uranium dans 5 périmètres situés dans le Sud de l'Algérie.
Selon l'ANPM, les levés concernent des périmètres situés à Eglab (wilaya de Tindouf), à Kseibet, Reggane et Taoudeni (Adrar) ainsi qu' à Tin Serririne (Tamanrasset).
Les levés portent sur la mise en évidence de sources primaires de diamant dans 4 périmètres et sur la mise en évidence de minéralisations uranifères dans couverture sédimentaire (périmètre de Tamanrasset), a souligné l'ANPM.
L'agence invite toutes les compagnies spécialisées dans les levés aérogéophysiques et intéressées par l'appel à retirer les cahiers des charges.
Les soumissionnaires pour ces périmètres devront déposer leurs offres avant la fin du délai prévu, le 2 novembre prochain, date de l'ouverture des offres techniques relatives à cet appel.
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Par APS
La Tribune, publié le 14 September 2009
# Administrateur | 14/09/2009 | Info
Ouverture officielle, hier, de la rentrée scolaire 2009-2010 : L’appel de Benbouzid
Plus de 8 millions d’élèves, à travers l’ensemble du territoire national, ont repris hier le chemin de l’école.
Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a procédé, hier, au Palais de la culture, à l'ouverture officielle de l'année scolaire 2009-2010. M. Benbouzid a salué "les progrès considérables réalisés par l'Algérie dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement durant cette dernière décennie", appelant le corps enseignant "à fournir davantage d'efforts pour optimiser le rendement de l'école algérienne." Après avoir indiqué que l'école algérienne "est une institution éducative assurant une production de qualité", le ministre a précisé que la réforme du système éducatif "se poursuivra dans le futur".
Il a, en outre, présenté un cours pilote sur la grippe porcine devant être donné dans tous les établissements éducatifs, répartis sur l'ensemble du territoire national, en vue de sensibiliser les élèves aux risques de cette maladie, soulignant l'importance de la prévention pour préserver la santé des élèves. L'ouverture officielle de l'année scolaire s'est déroulée en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Saïd Barkat, du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, et du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. El Hadi Khaldi.
8.113.152 élèves, tous cycles confondus, ont repris hier le chemin de l’école au titre de l’année scolaire 2009-2010. A cette occasion, le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a procédé à l'ouverture officielle de l'année scolaire 2009-2010 en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. El Hadi Khaldi, et du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Saïd Barkat, qui a eu lieu à la salle Moufdi Zakaria au Palais de la culture. Ont pris part à la cérémonie d'ouverture officielle de l'année scolaire le wali d’Alger, les trois directeurs d’éducation d’Alger, des chefs d’établissement, des enseignants et des élèves de différents établissements de la capitale.
Après avoir écouté l’hymne national exécuté dans son intégralité, il a été procédé à la présentation du cours modèle sur «la grippe A/H1N1», qui a été donné par un professeur de sciences naturelles du CEM Ben Omar avec la participation des élèves du cycle d’enseignement moyen relevant de la direction d’Alger-Centre.
Présenté d’une manière méthodique, scientifique et pédagogique, ce cours pilote sur la grippe porcine qui a porté sur les moyens de prévention contre le virus a été donné dans tous les établissements éducatifs répartis sur l'ensemble du territoire national, en vue de sensibiliser les élèves aux risques de cette maladie, soulignant l'importance de la prévention pour préserver la santé des élèves.
Auparavant, le ministre a prononcé un discours, où il a mis en exergue les grandes réalisations enregistrées depuis l’an 2000 dans le secteur de l’éducation nationale : «Ce qui a été réalisés dans le secteur depuis 2000 représente 90% des réalisations concrétisées entre 1962 et 1997.» Le ministre a précisé, à cette occasion, que la présente rentrée scolaire est caractérisée par la réorganisation de l’année scolaire. Il a indiqué que la rentrée scolaire sera fixée à partir de l’année prochaine du 1er septembre jusqu’au 4 juillet. Pour ce qui est des vacances scolaires, il a noté que l’élève a besoin «de se reposer durant les 45 jours de vacances de printemps, d’été et d’hiver afin de mieux redémarrer avec les examens de contrôle continu».
Tout en saluant "les progrès considérables réalisés par l'Algérie dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement durant cette dernière décennie", le ministre de l’Education nationale a appelé le personnel administratif et le corps enseignant "à fournir davantage d'efforts pour optimiser le rendement de l'école algérienne".
Après avoir indiqué que l'école algérienne "est une institution éducative assurant une production de qualité", le ministre a précisé que la réforme du système éducatif "se poursuivra dans le futur".
La délégation ministérielle s’est dirigée par la suite à l’Institut de formation et de perfectionnement des maîtres (ex-ITE) de Ben-Aknoun où il a présidé un atelier sur le programme de prévention de la grippe A/H1N1.
Ce programme, faut-il le rappeler, a été conçu en collaboration avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière où il a été procédé à la mise en place d’un "plan d'actions opérationnelles" en cas de fermeture des établissements scolaires pour cause de pandémie de grippe A(H1N1).
Le plan s'articule en deux phases : la première est préventive et de sensibilisation au profit des élèves et la seconde consistant en des mesures opérationnelles en cas de pandémie de la grippe A(H1N1), et ce, en collaboration avec les autorités sanitaires.
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Par Sarah SOFI
El Moudjahid, publié le 14 September 2009
# Administrateur | 13/09/2009 | Info
Boubekeur Benbouzid, ministre de l’éducation nationale
« Nous sommes passés d’une école sinistrée à une école classique »
Le projet portant ouverture de lycées d’excellence est remis une fois de plus sur la table, c’est ce qu’a confirmé jeudi le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, lors d’une discussion à bâtons rompus avec des journalistes.
Un projet exécutif relatif à la création et au fonctionnement de ce type de lycées est en cours de préparation.
Lundi dernier, M. Benbouzid a exposé dans le détail ce projet au président de la République lors d’une audition d’évaluation consacrée au secteur de l’éducation, qui a duré plus de six heures. Pour rappel, les lycées d’excellence ont été créés il y a quelques années, mais le département de Benbouzid a été dans l’obligation de les fermer, car l’enseignement supérieur qui devait accompagner cette expérience n’a pas assuré cette mission. « Aujourd’hui, avec la réforme de l’université, l’ouverture des grandes écoles ainsi que le projet de pôle d’excellence établi par le ministère de l’Enseignement supérieur, nous pouvons relancer ce projet et réaliser des résultats positifs, notamment en collaboration avec l’enseignement supérieur », a confié M. Benbouzid. Le ministre est revenu, entre autres, sur plusieurs questions d’actualité, notamment la réforme du système éducatif, la surcharge des classes, le déficit en matière d’enseignants...
Interrogé sur le mécontentement et la colère des citoyens quant à sa gestion du secteur, il regrette que « les gens » ne regardent pas un petit peu en arrière c’est-à -dire vers les années 1980 lorsque l’école algérienne était vraiment sinistrée. « Nous sommes passés d’une école sinistrée à une école classique et, personnellement, je suis satisfait des résultats de la réforme. L’école se porte bien, néanmoins je comprends ceux qui nous critiquent, car de par le monde, nul n’est satisfait du rendement de son école », a rétorqué Benbouzid. Le ministre a exhibé un rapport contenant les indicateurs qui démontrent « la bonne santé de l’école algérienne ». « Les clignotants ne sont pas au rouge et les indicateurs que nous avons en notre possession démontrent que l’école a progressé à tous les niveaux », s’est-il défendu.
Les clignotants ne sont pas au rouge
Argumentant ses propos, M. Benbouzid a précisé que dans chaque système, l’évaluation d’un secteur se fait sur la base d’indicateurs. D’après lui, depuis le début de la réforme, « des résultats impressionnants » ont été enregistrés. Chiffres à l’appui, le ministre parle de 70% d’inscriptions au préscolaire, d’un taux de scolarisation qui a atteint les 97% alors que la réussite aux examens de fin de cycles progresse d’année en année. M. Benbouzid a parlé également des enseignants en formation, du nombre d’établissements en construction et du projet quinquennal. Fier de ce qu’est devenue l’école algérienne, le doyen des ministres n’a pas manqué pas de rappeler les appréciations des organismes internationaux (notamment l’Unesco) qui, selon lui, ont cité et classé l’école algérienne parmi les exemples à suivre en matière de perfectionnement. « Si notre école est parfaite, comment expliquer le classement des Algériens à la dernière place (la 104e) lors du concours international des olympiades de mathématiques en Allemagne ? » Pour toute réponse, le ministre a avancé qu’il s’agit là d’un simple concours auquel ne participent pas souvent les meilleurs élèves ! Abordant la question de l’approche par compétence, le ministre a exclu son introduction, cette année, dans les examens. Cette méthode, qui permet à l’élève de participer à la confection du cours et de développer son esprit d’analyse, a été le cheval de bataille de Benbouzid. Seulement, il n’a pas pu la généraliser à tous les paliers faute d’enseignants formés dans ce sens. L’approche par la compétence, qui a été la colonne vertébrale de la réforme du système, signifie, selon le ministre « passer d’une tête pleine à une tête bien faite ». Cette méthode est appliquée actuellement au niveau des cycles primaire et moyen. « Il n’est pas question de programmer l’approche par la compétence aux examens tant que nous ne l’avons pas élargie au secondaire. Pour arriver à cela, nous devons former des enseignants afin de bien transmettre leur savoir. Pour l’heure, nous avons formé des inspecteurs des deux premiers cycles », a expliqué le ministre.
Manque d’enseignants dans le Sud
S’agissant du déficit en matière d’enseignants, le ministre ne nie pas que ce problème se pose avec acuité dans certaines wilayas du pays, notamment dans le Sud. Les matières concernées sont le français, les mathématiques et la philosophie. « Nous avons décidé d’ouvrir, dans les wilayas où nous avons enregistré ce déficit, des filières à l’intérieur de l’université pour la formation des enseignants. Nous allons également faire appel aux retraités, et aussi nous mettons à la disposition des enseignants qui veulent partir au Sud un logement de fonction », a expliqué le ministre de l’Education, qui a toutefois écarté l’existence d’un déficit d’enseignants dans les grandes villes du pays. Pour ce qui est de la charge des classes, le ministre rejette les critiques acerbes émanant pourtant de différentes parties concernées par cette question. « Auparavant, il y avait plus de 40 élèves par classe ; maintenant les classes fonctionnent avec 25 à 30 élèves. La surcharge se pose effectivement dans le cycle moyen et ce, à cause de la cohorte des 5e et 6e années », a expliqué le ministre. Ce problème persistera durant les deux prochaines années et ce, en dépit de la réception de plus de 100 établissements pour le cycle moyen.
Par ailleurs, pour ce qui est de la menace de boycott de la rentrée scolaires brandie par les syndicats du secteur, M. Benbouzid, très confiant, affirme que « personne ne boycottera la rentrée. J’ai rencontré à plusieurs reprises les syndicats du secteur les plus représentatifs et aucun d’eux n’a parlé de contestation ». Il est persuadé que les enseignants sont des fonctionnaires responsables, qui n’iront pas jusqu’à perturber la rentrée scolaire. Maintenant, concernant les revendications des enseignants et plus particulièrement le régime indemnitaire, le ministre a fait remarquer que les responsables de son département se sont entretenu, sur le sujet, avec les partenaires sociaux et qu’une commission mixte a été installée afin de dégager des propositions qui seront soumises, une fois le travail achevé, au gouvernement.
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Par Nabila Amir
El Watan, publié le 13 September 2009
# Administrateur | 13/09/2009 | Info
Projet tramway : Mise en place d’un nouveau plan de circulation
Quelques semaines à peine après la relance des travaux du tramway, le wali de Constantine a réuni jeudi dernier au siège de la wilaya, sis à la cité Daksi, et en présence de la presse, les membres de l’exécutif, les représentants des différentes sociétés et les groupes et bureaux chargés de la réalisation et du suivi, une manière de porter à la connaissance de l’opinion publique les nouveautés d’un projet qui a fait l’objet d’un véritable black-out durant plus d’une année.
L’on apprend de ce fait que le tracé du tramway constantinois sera long de 8,1 km avec 11 stations sur son parcours, allant, rappelons-le, du stade Benabdelmalek Ramdhane à la cité Zouaghi. L’on saura que les rames, au nombre de 27, prévues pour le transport des usagés, sont de marque CITADIS 402 avec cabine climatisée et salle réfrigérée. S’agissant des ouvrages principaux, dont la construction est imminente, les intervenants diront que les phases de terrassement sont terminées et qu’il est question, d’ici la fin de l’année 2009, de grands travaux. La démolition du pont de la Rocade, à proximité de l’unité de la Protection civile Sissaoui Slimane de la cité Fadela Saâdane, est annoncée pour les semaines à venir, tandis que la construction de l’avant viaduc, dans la zone industrielle Rhummel, qui comporte entre autres des aires de stationnement pour les bus et les taxis, se fera ultérieurement. Le viaduc prévu, qui sera long de 460 m et monté sur 4 piles, prendra forme une fois les autres ouvrages achevés.
Avec les milliers d’étudiants qui y affluent quotidiennement, l’université Mentouri de Constantine, qui sera au cœur du projet, a été dotée d’un parking d’une superficie de 4400 m2 exclusivement réservé aux bus assurant le transport universitaire. Tout un système de déviation a été étudié par une commission créée à cet effet ; cette dernière a élaboré un plan de circulation avec de nombreuses déviations et des feux tricolores par endroits. Des dispositions, nous assure-t-on, ont été prises par la société de réalisation du tramway de Constantine afin de garantir une cadence de travail soutenue avec des équipes à l’œuvre nuit et jour ; le personnel verra son nombre doubler pour atteindre les 800 employés en 2010. Néanmoins, un certain flou reste à relever concernant les délais de réalisation et le cadrage temps qui semblent très approximatifs, sachant qu’une année s’est écoulée sans qu’on ait noté pour autant une avancée palpable.
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Par Osman Chaggou
El Watan, publié le 13 September 2009
# Administrateur | 13/09/2009 | Info
La pluie et l’orage sèment la terreur dans plusieurs wilayas
Au moins 9 personnes ont été emportées par des crues
C’est une catastrophe ! Des intempéries causées par des pluies orageuses ont affecté ces derniers jours plusieurs régions du Sud et des Hauts Plateaux et semé la mort. Un trafic routier paralysé, des maisons qui se sont effondrées, des familles recasées dans des écoles et des personnes emportées par des crues d’oueds, tel est, en réalité, le tableau funeste que le mauvais temps a dessiné depuis mercredi soir dans les wilayas de Laghouat, El Bayadh, Nâama, Djelfa, Ghardaïa, Biskra, Batna, Khenchela, Tébessa, Oum El Bouaghi et Souk Ahras.
Et pourtant, des bulletins météorologiques spéciaux ont été publiés et rendus public par l’Office national de la météorologie (ONM) depuis mardi dernier.
Ces bulletins ont bel et bien averti que les cumuls estimés atteindront ou dépasseront les 50mm. Décidément, cet avertissement n’a pas été pris au sérieux par les collectivités locales qui ont été surprises par ces pluies orageuses très inattendues en cette période de l’année où la chaleur estivale demeure de mise. Une mégarde qui a coûté cher car c’est dans ce contexte que le drame est survenu à El Bayadh où trois enfants ont trouvé la mort suite aux crues de Oued Zerzour dans la commune de Arbaouet, a-t-on appris de la part de la direction générale de la Protection civile qui a annoncé un bilan effrayant des intempéries ayant prévalu dans plusieurs localités du Sud et des Hauts-Plateaux.
Il est à signaler que les corps des trois enfants repêchés par les éléments de la Protection civile ont été évacués vers l’hôpital de Labiodh Sidi Cheikh. Mais, il était, hélas, trop tard pour sauver leur vie. Dans la wilaya de Laghouat, c’est le chef de la daïra de Brida qui a trouvé la mort jeudi en fin d’après-midi emporté par la crue de oued Brida, a-t-on appris également auprès de la Protection civile. Revenant d’une tournée dans des écoles en prévision de la rentrée scolaire, Khamed Ammar a été emporté par la crue alors qu’il se trouvait à bord d’un véhicule avec son chauffeur, sorti indemne de cet incident, nous a-t-on précisé. Le corps de la victime, âgée de 58 ans, a été retrouvé vendredi matin à environ 4 kilomètres du lieu où le véhicule avait été emporté par les eaux.
Toujours dans la wilaya de Laghouat, une personne à bord d’un véhicule léger a été sauvée in extremis après avoir été emportée par les eaux d’Oued Fricha dans la commune de Gueltet Sidi Saad, située à 140 km du chef-lieu de la wilaya. Néanmoins, les intempéries ont complètement paralysé le trafic routier dans la wilaya de Laghouat d’autant plus qu’elles ont également causé les débordements de plusieurs oueds de la région, notamment oued Ettouil et oued Sebkak emportant ainsi d’importantes quantités de récoltes. Inutile de dire que les fellahs de la région sont inconsolables et espèrent seulement une main tendue de l’Etat pour récupérer un tant soit peu une partie de ces pertes. Par ailleurs, des infiltrations des eaux ont sérieusement endommagé les vieilles habitations de certains quartiers populaires à l’instar du quartier «Gharbia» dans le centre-ville de Laghouat et le quartier «Zegag El Hadjadj». Les pluies orageuses ont également gravement affecté les maisons en terre (toub) et précaires dans la commune de Hassi R’mel. A Laghouat, les rues ont été tellement submergées d’eau qu’elles se sont transformées en de véritables mares ! Il faut dire que ces précipitations coïncidaient avec les travaux de réparation des canalisations et d’aménagement urbain dans certains quartiers et l’absence des avaloirs dans d’autres.
Une faute de plus dont la responsabilité incombe d’abord aux autorités locales.
Dans la wilaya de Naama, le bilan est encore plus amer. Et pour cause, quatre personnes ont trouvé la mort dans la nuit du vendredi à samedi après que leur véhicule eut été emporté par les crues d’oued Hedjadj au niveau de la commune de Mghrar, située à 120 km au sud de la wilaya de Naama, souligne encore la Protection civile. Il s’agit de quatre membres d’une même famille à savoir une femme, sa fille et deux hommes emportés par les crues de oued Hedjadj qui a débordé sur plusieurs points de la RN 6 en raison des précipitations importantes qui se sont abattues sur la wilaya durant les dernières 24h, nous a-t-on expliqué. Il faut savoir qu’auparavant une personne avait trouvé la mort après avoir été touchée par une foudre. Cinq décès ont été donc enregistrés rien que dans la wilaya de Naâma. Fort heureusement, dans la ville de Sétif, le pire a été évité. Six personnes coincées à bord de deux véhicules, cernés par les eaux de pluie à la cité «Boumarchi», ont été dégagées et désormais leurs jours sont hors de danger.
Plusieurs opérations d’épuisement des eaux pluviales ont été effectuées également dans les établissements et les édifices publics au niveau de la ville de Sétif pour parer aux risques des inondations. Signalons enfin que 09 familles ont été recasées dans une école primaire à El Debdab (Illizi), suite à des infiltrations des eaux dans leurs habitations au village de Tamrouline. Cinq (5) autres familles ont été, également, recasées à Beni Abbès dans la wilaya de Bechar. Aujourd’hui encore, de fortes pluies sont attendues dans les wilayas du Sud et les Hauts-Plateaux. Gare donc au danger !
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Par Abderrahmane Semmar
La Tribune, publié le 13 September 2009
# Administrateur | 13/09/2009 | Info
Selon une enquête de l’ONS réalisée auprès de 553 entreprises
L’activité commerciale en hausse entre janvier et mars 2009
Au même titre que l’activité industrielle, l’activité commerciale en Algérie a connu une croissance positive au premier trimestre 2009, par rapport au dernier trimestre 2008 tant pour le commerce de gros que pour celui de détail. C’est ce que révèle une enquête sur le commerce de l’Office national des statistiques (ONS) dans 553 entreprises commerciales dont 255 publiques et 278 privées.
Les résultats de cette enquête font ressortir une hausse de l’activité commerciale, notamment, des lubrifiants et combustibles, du matériel pour équipement ainsi que du commerce divers. Cependant, les chefs d’entreprise ont fait part de difficultés dans l’approvisionnement. Et ce, en raison de l’éloignement et de la dispersion des sources d’approvisionnement. C’est aussi le résultat de la lenteur des formalités d’acquisition des marchandises en d’autres termes de la bureaucratie.
En effet, plus de 29% des grossistes et plus de14% des détaillants ont déclaré avoir enregistré des ruptures de stocks de produits durant les trois premiers mois de 2009, une rupture qui à touché principalement les combustibles, les lubrifiants, les textiles et cuirs, les produits de droguerie, quincailleries, appareils électroménagers et parfumerie (DQAEMP) et les machines et matériels pour équipement ainsi que les produits divers. Le taux de satisfaction des commandes de produits est supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés des détaillants, dont les plus concernés sont ceux des combustibles et lubrifiants ainsi que des textiles et cuirs.
D’une manière générale, la qualité des produits est qualifiée de «bonne» par la majorité des commerçants détaillants et grossistes qui ont répondu à l’enquête, à l’exception de ceux des textiles et de l’habillement, des combustibles et lubrifiants et ceux du commerce multiple jugeant la «moyenne». La demande est également à la hausse par rapport au premier trimestre 2008, selon les deux catégories des commerçants.
Cette hausse de la demande a touché particulièrement les matières premières et demi-produits, les combustibles et lubrifiants, machines et matériels d’équipements et les produits de la DQAEMP.
Pour les prix, à chacun son évaluation. Si les grossistes ont estimé qu’il y a eu baisse, les détaillants ont parlé de hausse. Les prix de vente ont connu une baisse selon les grossistes et une hausse selon les détaillants.
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Par Rafik Elias
La Tribune, publié le 13 September 2009
# Administrateur | 12/09/2009 | Info
350.000 litres de lait déversés dans les champs
Les terres agricoles ont vu le désespoir des agriculteurs laitiers se déverser ce samedi. Au total, environ 350.000 litres de lait récoltés le matin même ont été versés par leurs producteurs en signe de protestation. Du côté flamand, les agriculteurs comprennent ces actions, mais les rejettent.
La grève du lait se poursuit ce samedi en Wallonie par des actions d'épandage qui ont pour objectif de populariser le mouvement. A contre coeur, les producteurs ont jeté leur lait dans différents endroits publics. Aux alentours de 11h30, un groupe d'agriculteurs de la région de Namur a déversé dans un champ situé à Fosses-la-Ville près de 200.000 litres de lait contenu dans une quinzaine de tonneaux à lisier. Ce lait avait été récolté au cours de la matinée dans une cinquantaine d'exploitations.
En début d'après-midi, d'autres agriculteurs qui participent au mouvement de grève du lait ont vidé treize tonneaux à lisier contenant quelque 150.000 litres de lait dans un champ situé à Sprimont, en région liégeoise. Le lait avait été récolté dans la matinée chez une quarantaine d'exploitants de la région qui ont accepté de se joindre au mouvement de grève. Peu de producteurs sollicités pour donner leur lait ont refusé de le céder, ont affirmé des membres du MIG (Milk Producer Interest Group) à l'origine de la mobilisation.
Cette action s'inscrit dans le mouvement de protestation des producteurs laitiers. Jeudi soir, ceux-ci ont entamé une grève du lait, une partie d'entre eux cessant dès cet instant d'approvisionner les laiteries. Le mouvement a pris de l'ampleur depuis. Selon les organisations d'agriculteurs (MIG et FUGEA), il connaît une croissance importante en Région wallonne. Les producteurs de lait en grève espèrent pouvoir l'étendre au nord du pays. Mais, cela semble compromis.
Les Flamands rejettent les actions wallonnes
L'organisation agricole flamande Algemeen Boerensyndicaat (ABS) comprend les actions des agriculteurs wallons qui ont déversé, samedi, du lait dans plusieurs endroits de Wallonie mais estime toutefois que gaspiller du lait n'est pas une bonne solution, a indiqué son président, Hendrik Vandamme. "Les agriculteurs perdent encore plus d'argent en déversant du lait", a-t-il expliqué. L'ABS estime qu'il est préférable de discuter avec le secteur de la distribution et l'Europe.
Même son de cloche chez la puissante organisation agricole flamande Boerenbond qui a également pris ses distances vis-à -vis des actions menées en Wallonie. "Le lait est de l'alimentation et on ne joue pas avec cela. Par ailleurs, ces actions n'apportent pas de solution", a déclaré la porte-parole du Boerenbond, Anne-Marie Vangeenberghe.
"Le lait qui a été déversé ne représente qu'une fraction du lait produit aujourd'hui. Les actions n'auront aucun impact sur les prix. Par ailleurs, on peut toujours importer du lait de France ou Allemagne", a ajouté Mme Vangeenberghe. Le Boerenbond attend plus d'une concertation complémentaire avec l'Europe, le secteur de la distribution et les laiteries.
Que veulent les producteurs de lait ?
Pour rappel, les producteurs de lait s'opposent depuis plusieurs mois à la faiblesse du prix auquel ils vendent le litre de lait. Souvent proche des 19 cents, celui-ci ne couvre pas les coûts de production estimés, eux, à près de 35 cents par litre de lait produit. Les producteurs en appellent à un système de régulation performant qui permette de faire correspondre demande et production.
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rtlinfo.be, publié le 12 September 2009
# Administrateur | 10/09/2009 | Info
POUR FAIRE FACE AUX DÉPENSES DU RAMADHAN ET DE LA RENTRÉE SCOLAIRE
Des familles vendent leurs bijoux
La Banque algérienne de développement (BDL) joue un rôle social indéniable pour ces pauvres gens.
« Lahdayade lechedaid », littéralement (les métaux précieux pour les situations difficiles), un dicton bien connu chez nous qui prend ici toute sa signification. En effet, un nombre alarmant de familles, toujours croissant, se tourne vers l’ultime recours du prêt sur gage en mettant leurs bijoux «au clou» pour subvenir aux besoins et aux dépenses en cette fin de Ramadhan. Généralement sans filet social adéquat, elles sont cruellement parachutées dans ce monde particulier.
Elles hantent les points connus de tous dans la capitale: place Emir-Abdelkader, Bachdjerrah, rue Bouzrina, rue Bab Azzoun, Oued Kniss...Une virée à ce dernier point les débusque dans le square mitoyen à la Banque de développement local (BDL). Prêts sur gage (PSG). Elles sont plus nombreuses qu’on ne le pense en cette période difficile de crise. Le Ramadhan, la rentrée scolaire, l’Aïd...autant de dates «fatidiques» qui guettent ces familles. Bien que discrètes, on reconnaît assez facilement ces mères ou pères de famille par leur air pudique, gêné presque, effacé, les yeux hagards, la tête un peu basse. Elles sont enveloppées dans une «djellaba» défraîchie ou un hidjab de fortune d’une propreté douteuse...Elles sont différentes mais mêlées malgré elles aux autres femmes, les «delalate», qui constituent la «faune» d’acheteuses revendeuses, les yeux aux aguets, bardées de bijoux et rutilantes comme un présentoir de bijoux en vitrine.
Ces mères et pères de famille viennent vendre leurs bijoux à ces « delalate », souvent après un échec de la transaction avec la banque adjacente à ce « souk ». Déçus, ils sont alors vulnérables et « cueillis » comme une poire mûre par une « dellala ». Le prix qu’elles proposent est relativement alléchant par rapport à celui offert par « El banca ». Il peut atteindre 1700 DA le gramme y compris pour les déchets d’or, ou « la casse » comme appelée dans la profession de bijoutier. Le refus bancaire est signifié sine die si le bijou n’est pas frappé du poinçon de l’Etat. Il faut dire que la plupart des bijoux proposés à l’hypothèque bancaire, ont été achetés auprès des «trabendistes» qui écument le pays. Les bijoux qu’ils manipulent proviennent souvent de trafics transfrontaliers ouest, mais aussi du nord notamment d’Italie et du Proche-Orient.
Alors, attention à l’arnaque! Tout ce qui brille n’est pas or, avertit l’adage! A la BDL/PSG, (Banque de développement local - Prêt sur gage), en l’occurrence, dont une autre antenne est située à la rue Harrichet, ex-Mogador, non loin de la place Emir-Abdelkader, le bijou est évalué par un expert appréciateur ou commissaire-priseur. Le bijou en or 18 carats poinçonné en Algérie, est actuellement estimé par la banque à 500 dinars le gramme contre 250 DA auparavant: une misère! Une estimation du montant du prêt est alors faite. Après accord du vendeur, la présentation d’une simple carte d’identité et quelques signatures, un prêt financier, en argent liquide est immédiatement délivré. La durée du prêt est de 6 à 36 mois. La personne peut récupérer son bien à tout moment en payant les intérêts sur la durée du dépôt. Une disposition financière somme toute normale, qui ne saurait en rien ressembler à une «faveur» que d’aucuns estiment ainsi, est accordée. Elle permet d’effectuer des versements ponctuels ou anticipés, déductibles du montant global de remboursement. Au terme du contrat, trois possibilités sont offertes: le remboursement du prêt et des intérêts, actuellement à hauteur de 8%, le renouvellement du contrat en ne payant que les intérêts de la période écoulée ou encore la vente de l’objet. L’assurance est incluse dans tous ces calculs de prêt. Les prêts sur gage constituent pour la BDL, qui en a l’exclusivité dans le pays, une activité à caractère social héritée des ex-caisses du Crédit municipal, ou « ma tante » comme appelée familièrement à l’époque. Elle continue de promouvoir cette activité au bénéfice des particuliers, des ménages notamment. Ceux-ci, qui ne sont pas bancables, trouvent dans ce crédit, une réponse à des besoins conjoncturels de trésorerie, en contrepartie de gage d’objets en or ou tout autre objet de valeur jadis.
Chez la femme musulmane du Maghreb ou d’ailleurs, rappelle-t-on, la dot est constituée de bijoux, relativement importants en poids d’or. De plus, la femme continue à en recevoir au cours de sa vie conjugale. Quoi qu’il arrive, les bijoux restent propriété de la femme, même en cas de répudiation. Ceci explique-t-il cette exclusivité de la femme à « mettre au clou » ses propres bijoux? Cette expression fait référence aux objets donnés autrefois en gage qui étaient accrochés à des clous. Mal traduit en français, les « Crédits de Piété » ou « Monte Piéta » en « mont-de-piété », se sont développés dans le monde entier. Même la Chine d’aujourd’hui en compte plus d’un millier, si ce n’est plus, selon des statistiques anciennes. Pour beaucoup de gens sans revenus, le prêt sur gage représente une planche de salut. Ils remplacent les prêts humiliants contractés auprès de personnes physiques (parent, voisin, ami...). Ces prêts offrent surtout une discrétion toujours recherchée en pareil cas.
4 autres agences de prêts sur gage de la BDL sont implantées dans d’autres villes du pays (Oran, Constantine, Annaba et Boukadir). Abordé par L’Expression un acheteur- revendeur, la trentaine révolue, d’une tenue très propre et même présentable, regrette qu’il n’y ait plus de « rush » cette année comme les précédentes années. Un autre, acheteur-revendeur, qui épiait les éventuels clients à la sortie de la banque BDL/PSG, se plaint de sa situation. Une famille forte de sept membres qu’il arrive à peine à nourrir avec les faibles gains qu’il réalise selon ses dires. Jurant par tous les saints, il raconte qu’il vient d’ôter, avec les larmes aux yeux, des boucles des oreilles de sa fille pour en tirer quelques centaines de dinars et vivre décemment un jour de jeûne de plus.
Il se lamente de la baisse drastique des «affaires». Pour lui, les malheureuses familles algériennes n’ont «plus rien à vendre». Elles ont déjà mis au clou, ou vendu tout ce qu’elles avaient de précieux, et pis encore, pour pouvoir survivre en ces temps de «disette», quoi que l’on dise.
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Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 10 September 2009
# Administrateur | 10/09/2009 | Info
PROMOTIONS SUR LES PRODUITS DE CONSOMMATION
L’illusion de la publicité
L’art adopté par certains commerçants de vendre par réclame leurs produits, finit souvent par subjuguer les ménagères.
Dix, trente voire même 50% de réduction, c’est ce que le citoyen peut lire affiché sur les vitrines des locaux commerciaux. Il n’est plus surprenant de voir sur les devantures, des panneaux affichant une annonce de telle ou telle promotion de produits d’appel aux prix aguichants. Des produits laitiers qui subissent une baisse promotionnelle de 10%, aux produits de première nécessité tels que farine, huile de table, beurre ou margarine et bien d’autres en passant par cette autre offre sur des vêtements pour enfants qui peut atteindre les 50% de remise.
Rusés, les commerçants n’omettent pas d’exploiter l’aubaine de la campagne de promotion ou la période des soldes annuelles pour hausser leurs prix. Entre commerçants c’est la guerre des prix. Les soldes sont réglementées par un décret exécutif.
L’ouverture bi-annuelle est régie par arrêté du wali qui annonce le début et la fin de ces soldes période pendant laquelle les deux prix avant et après la réclame, doivent être affichés. Tout autour des tables et des étals, la foule s’agglutine dans l’espoir de faire une affaire et gagner quelques dizaines de dinars. Les marchés couverts, à leur tour pratiquent la même stratégie de vente en affichant mais surtout en criant les prix qui finissent par attirer la clientèle avide. Cela reste dans les limites les plus «soft».
Le plus gros travail semble être fait par le biais de la télévision, la radio et les journaux, espaces à travers lesquels l’on arrive à vendre. Simple besoin de communication pour les entreprises ou juste une illusion de mère de famille d’avoir réussi à faire quelques économies sur certains produits? Certes, ces vagues de promotions profitent surtout aux petites bourses et aux familles qui y trouvent leur bonheur. En tout cas, ce marché est en plein essor.
Les annonceurs dépensent des sommes faramineuses dans des campagnes publicitaires pour promouvoir leurs produits. Cela va du vêtement, aux produits de beauté en passant, bien évidemment, par les produits de consommation et autres électroménagers et téléphonie. Mais le marché de l’automobile demeure le plus important. Il est le plus ponctuel contrairement à d’autres produits qui sont occasionnels. De manière générale, la publicité a son impact sur les ménages et leurs dépenses. Rien que durant l’année 2008, le chiffre d’affaires global réalisé en matière de publicité a été estimé à 12,9 milliards de dinars, pendant que l’exercice 2009 a dépassé 12 milliards de dinars durant le premier trimestre 2009. La preuve que beaucoup de ménagères tombent dans le panneau et dépensent parfois dans le superflu. Durant le mois sacré, la dépense double. Même les maris se mettent de la partie.
Les ménagères sont pourchassées et «poursuivies» dans leur antre. Les spécialistes de la communication ont tout compris. Les vagues de promotions qui se suivent ressemblent à une véritable campagne d’acharnement. Et chacun vante ses produits. Tout y est, des produits d’entretien tels que la lessive et autres détergents promettant une hygiène nickel chrome et une propreté sans égale. Le beurre et la margarine sont vantés être à la base de toutes les réussites culinaires, notamment en pâtisserie. Les jus, les yaourts, les crèmes, le café, les eaux minérales et autres produits occupent notre espace audiovisuel. C’est la ruée sur ces produits de première consommation.
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Par Azzedine BELFERAG
L'Expression, publié le 10 September 2009
# Administrateur | 10/09/2009 | Info
Amar Ghoul en tournée d’inspection sur les grands chantiers de la capitale
« Une grande partie des projets sera livrée fin 2009 »
Le ministre des Travaux publics a, lors d’une visite de travail et d’inspection sur les chantiers de dédoublement de la RN 36 reliant Aïn Benian à Boufarik, en passant par Chéraga et Tessala El Merdja, sur 52 km, insisté sur le respect des délais de réalisation et de livraison de ces projets.
M. Amar Ghoul, qui a tenu inciter les entrepreneurs à augmenter la cadence et à réduire les délais de réalisation, a fait savoir que, «si à l’automne prochain, notamment au mois d’octobre, il n’y aura pas d’intempéries, une grande partie des projets sera livrée avant la fin de l’année en cours». Sur ce point, il a constaté que le taux d’avancement des travaux des grandes infrastructures est estimé à 83% du taux global d’achèvement.
Le ministre, qui s’est rendu sur la voix express Aïn Benian-Boufarik, sur un linéaire de 52 km, qui comporte des viaducs, des pénétrantes, des échangeurs et des bretelles, ne cesse de réitérer la nécessité de prendre en considération les dates fixées pour la réception de chaque projet. Comme il a appelé au respect de l’environnement en plantant des arbres et en créant aussi des espaces verts, pour plus d’harmonie. Le ministre a également appelé à la mise en place de plaques de signalisation et aussi de ne pas omettre l’éclairage tout au long des tronçons déjà réalisés et au respect des délais de livraison.
Poursuivant sa visite, Ghoul s’est rendu sur le site du grand viaduc et de la trémie, près du nouveau siège du ministère des Affaires étrangères, sur le boulevard Oulmane Khelifa. Sur ces projets de grande importance pour la capitale, le ministre a insisté sur le fait qu’il fallait raccourcir les délais et accélérer le rythme de travaux. Exigent, le ministre a affirmé que le niveau de travail de ces infrastructures est appréciable, aussi bien dans la qualité que les services.
Cependant, il a exhorté les entreprises nationales à fournir plus d’efforts car, dira-t-il, «elles peuvent encore faire mieux dans ce domaine au vu de tous les moyens mis à leur disposition». Pour ce qui est du coût de ces deux grands projets, le ministre a estimé que celui de «la voix express Aïn Benian-Boufarik avoisine les 10 milliards de dinars, tandis que le viaduc et la trémie du boulevard Oulmane Khelifa, ils sont estimés à 3,5 milliards de dinars.» Par ailleurs, le premier responsable du secteur a évoqué le sort des 172 familles expropriées qui habitaient sur le site de Oulmane Khelifa, en assurant qu’elles seront relogées et prises en charge par le wali-délégué de la capitale.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 10 septembre 2009
# Administrateur | 10/09/2009 | Info
Malgré son recul à la 136e place au classement général
Petite amélioration du climat des affaires en Algérie
Les réformes engagées par l’Algérie pour l’amélioration du climat des affaires, notamment en ce qui concerne le système fiscal des entreprises, le fonctionnement du secteur de la justice ainsi que les procédures de transfert de propriété et de construction ont été saluées dans un rapport de la Banque mondiale (BM). Le rapport mondial «Doing Business 2010 : Reforming through Difficult Times», élaboré par l’institution de Bretton Woods et la Société financière internationale (SFI, filiale de la BM) publié hier a fait ressortir que des améliorations ont été constatées.
Selon ce document, le taux d’imposition des entreprises en Algérie a été réduit de 25 à 19% pour le tourisme, la construction et les travaux publics ainsi que la production de marchandises. La BM a constaté également que l’Algérie «a adopté des réglementations pour mieux gérer le processus d’octroi des permis de construire et assurer l’achèvement en toute sécurité et dans les délais des projets de construction.
L’exécution des contrats a été améliorée par un nouveau code civil des procédures qui réduit les délais et élimine certaines démarches». S’agissant du secteur de la justice, l’institution financière internationale a souligné qu’«un processus d’informatisation des tribunaux, ainsi que leur équipement, entre autres, d’un registre électronique des cas et d’un logiciel de gestion des cas, est également en cours». Pour le système de transfert de propriété, il l’a rendu «plus simple et moins cher grâce à la réduction des frais de notaire de 0,39% de la valeur de la propriété et à l’élimination de l’impôt sur les plus-values», note le même document.
Pour ce qui est du classement général établi par la BM, l’Algérie recule de deux places par rapport à celui de 2009. Elle vient après le Maroc classé au 128e rang et la Tunisie à la 69eme position. Evoquant l’état des réformes dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dans leur globalité, la BM a souligné que cette région «donne le ton aux réformes des réglementations commerciales». En effet, ajoute la même source, «la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord est celle où le rythme des réformes des réglementations commerciales a été le plus soutenu en cette année d’incertitude financière mondiale». Concernant le climat des affaires à l’échelle mondiale, le rapport notait qu’un nombre record de 131 pays du monde ont réformé leurs réglementations des affaires en 2008-2009, soit plus de 70% des 183 pays faisant l’objet du rapport.
Doing Business 2010 a recensé 287 réformes entre juin 2008 et mai 2009, une hausse de 20% par rapport à l’année précédente. Les pays réformateurs ont concentré leurs efforts sur la facilitation de la création et de l’opération des entreprises, le renforcement des droits de propriété intellectuelle et l’amélioration de l’efficacité de la résolution des conflits commerciaux et des procédures de faillite. «Le rapport conclut que, mondialement, les pays à avoir réformé le plus sont particulièrement ceux du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, d’Europe de l’Est et d’Asie centrale.»
Il est à rappeler enfin que le rapport Doing Business, publié annuellement par la BM depuis 2004, analyse les réglementations de chaque pays qui s’appliquent aux entreprises au cours de leur cycle de vie, notamment leurs opérations de création, leurs échanges commerciaux transfrontaliers, le paiement de leurs impôts et la fermeture de l’entreprise.
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Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 10 septembre 2009
# Administrateur | 09/09/2009 | Info
Steve Jobs réapparait en public et annonce de nouveaux produits
Steve Jobs, le président-fondateur d’Apple, est réapparu aujourd’hui pour la première fois en public, après plusieurs mois d’hospitalisation et une greffe de foie. Il a présidé l’une de ses traditionnelle "keynote" à San Jose en Californie. Il a été ovationné. Steve Jobs a repris son activité professionnelle en juin dernier.
A cette occasion, la marque à la pomme a dévoilé de nouveaux baladeurs iPods dont un iPod nano doté désormais d’un appareil photo numérique et d’une radio FM. A l’inverse, contre toute attente, il n’y a pas d’appareil photo sur l’iPod Touch.
Apple a également présenté la version 9 de son logiciel de musique iTunes. Celui-ci est largement modifié. Il permet désormais d’écouter de la musique en continu grâce un système qui compose automatiquement un programme musical en fonction des goûts de l’utilisateur. Le logiciel permet aussi de synchroniser plus facilement la musique et les applications avec un iPod ou un iPhone.
Par ailleurs, Apple confirme ses prétentions sur le marché du jeu vidéo sur mobile avec l’annonce de nouveaux jeux vidéo pour iPod Touch / iPhone.
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Par JĂ©rĂ´me Colombain
france-info, publié le 09 sept 2009 - 20:06
# Administrateur | 09/09/2009 | Info
France
Paris met en place un visa de long séjour valant titre de séjour
La France mettra en place un nouveau dispositif d’entrée des étrangers sur son territoire avec le Visa de long séjour valant titre de séjour (VLSTS). Le premier document de ce genre a été remis mercredi à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, par le ministre de l’immigration, Eric Besson.
Le décret mettant en place ce visa VLSTS a été publié le 27 avril 2009. Quatre mois ont été nécessaires pour la mise en place de la procédure administrative. La réforme autorise la présence d’un ressortissant étranger sur le territoire français avec le seul visa de long séjour délivré par un consulat français, sans le soumettre à l’obligation de demander, en préfecture, un titre de séjour.
L’étranger qui aura obtenu son visa long séjour aura comme seule démarche à accomplir de se présenter à l’une des cinquante plateformes de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) pour obtenir validation de son visa après avoir passé une visite médicale et signé son CAI (contrat d’accueil et d’intégration). Le bénéficiaire devra se présenter en préfecture deux mois avant la fin de validité de son titre de séjour pour en obtenir le renouvellement.
Le ministre français a souligné "la simplification des démarches" visé par cette réforme devant concerner "l’ensemble des conjoints de Français, des salariés, y compris les salariés détachés, des travailleurs temporaires, et des étudiants, ainsi que les étrangers qui résident en France et qui bénéficient d’un titre portant la mention "visiteurs" ".
Eric Besson a toutefois exclu toute idée "d’ouvrir plus ou moins les portes à l’immigration", précisant qu’il s’agit "de faire en sorte que la décision souveraine d’autoriser ou non le séjour soit prise dans des délais qui soient respectueux de la personne qui en fait la demande". La France accueille quelque 180.000 étrangers venant de pays hors UE par an pour des longs séjours supérieurs à 3 mois.
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Par APS
El Watan, publié le 09 sept 2009
# Administrateur | 09/09/2009 | Info
Concours
LĂ©gende
Le son des Beatles replonge les fans dans l’univers des « Fab Fours »
Les Beatles en pleine gloire viennent d’être décorés par la reine d’Angleterre. AFP
Attendu depuis plus de vingt ans par les fans des « Fab’Four », l’intégralité du catalogue des Beatles en version remastérisée sort aujourd’hui dans le monde entier.
Les « Beatlesmaniaques » réclamaient depuis longtemps cette restauration, jugeant que la réédition originale des œuvres du groupe en CD en 1987 manquait de relief et n’était pas à la hauteur des vinyles.
Pour s’attaquer à ce monument, une équipe d’ingénieurs a travaillé pendant quatre ans sur les bandes originales au studio d’Abbey Road à Londres, où les Beatles ont enregistré quasiment toutes leurs chansons.
La « remastérisation » consiste à réemployer des enregistrements effectués dans le passé et à améliorer leur qualité par l’emploi de technologies de post-production numériques. Depuis l’annonce de cette réédition, les forums et blogs ont fleuri sur internet pour savoir jusqu’à quel point l’œuvre des Beatles pouvait être dépoussiérée sans être dénaturée.
Ce débat est vieux comme les Beatles. Il y a ceux qui ne jurent que par le son des « galettes » des 45 et 33 tours d’antan, quitte à en supporter les imperfections. Les adeptes du « son pur » préféreront certainement cette nouvelle mouture des voix des « Fab Fours » et du son si particulier de leur musique.
« La décision a été prise de supprimer, lorsque c’était possible et tant que l’intégrité des chansons était préservée, les clics électriques, les bruits de micro liés au chant (lors de la prononciation de la lettre « p » notamment) et les sifflantes excessives », explique la maison de disques.
525 minutes d’enregistrement
La technologie de réduction du bruit n’a été utilisée que « moins de 5 minutes » sur les 525 minutes que dure l’ensemble du catalogue des Beatles.
Celle consistant à « gonfler le son » d’un CD en augmentant son volume a été appliquée pour les versions stéréo, mais en veillant à « préserver la dynamique originale des enregistrements », souligne-t-elle.
La nouvelle édition fait ressortir les détails de l’instrumentation des classiques des Beatles sans les aseptiser.
Les CD ainsi réédités seront vendus à l’unité et en coffret. Chaque album reprendra le visuel des pochettes anglaises des disques originaux et sera accompagné d’un livret et d’un mini documentaire sur sa genèse.
La collection complète comporte quatorze albums en stéréo répartis sur 16 CD (leurs douze albums, « Magical Mister Tour » initialement paru aux États-Unis et les deux compilations « Past masters » réunies sur un seul CD). Pour les fans purs et durs, un second coffret réunira tous les albums enregistrés en mono.
Quelques mois avant Noël, cette réédition mondiale devrait provoquer une déferlante commerciale, d’autant qu’elle coïncide avec la sortie, le même jour, du jeu vidéo « The Beatles : Rock Band ».
Téléchargement plus tard
En revanche, les amateurs devront encore patienter pour pouvoir télécharger légalement des chansons des Beatles sur internet. Les négociations autour de ce projet, qui achoppent depuis plusieurs années, « n’ont pas encore abouti », a indiqué la maison de disques.
Quarante ans après le fameux « Abbey Road » et ce qui apparaît comme l’apogée du mythe des Beatles, la magie opère toujours. La tragique disparition de John Lennon, assassiné à New York, et celle de Georges Harrison, emporté par la maladie, ont définitivement clos l’un des plus grands épisodes de l’histoire de la musique.
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lalsace.fr, publié le 09 sept 2009
# Administrateur | 09/09/2009 | Info
célébration de la Journée internationale d’alphabétisation
Davantage d’efforts à déployer
à l’instar du 8 septembre de chaque année, le monde a célébré hier la Journée internationale d’alphabétisation. Cette célébration est venue, encore une fois, rappeler les efforts qui doivent être déployés par la communauté internationale en vue d’éradiquer ou tout au moins d’atténuer l’ampleur de ce phénomène. En effet, lorsqu’on sait que, dans le monde d’aujourd’hui, un adulte sur cinq (dont deux tiers de femmes) n’est pas alphabétisé et que 75 millions d’enfants ne sont pas scolarisés, il y a de quoi être inquiet. Car, il ne faut pas perdre de vue que l’alphabétisation est un enjeu de grande envergure qui touche à presque tous les aspects de la vie des gens. C’est un élément essentiel du développement personnel et des possibilités économiques, ainsi qu’un facteur important de la capacité des citoyens de participer pleinement et activement à tous les aspects de la société.
En outre, et il est utile de le rappeler, les analphabètes ont toujours constitué un enjeu lors des élections. Il est clair qu’on ne peut pas parler de développement, de progrès, de culture démocratique responsable sous le règne de l’analphabétisme, une menace qui guette la vie même.
C’est en 1990 que l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé l’année internationale de l’alphabétisation. Incontestablement, l’organisation onusienne chargée des sciences et de la culture (Unesco) joue un rôle prépondérant en matière d’alphabétisation. Elle veille résolument à ce que l’alphabétisation demeure une priorité dans les programmes nationaux, régionaux et internationaux. Cependant, l’objectif de l’alphabétisation pour tous –enfants, jeunes et adultes– n’a toujours pas été atteint, et reste, en dépit des efforts déployés çà et là , une cible mouvante. Pour d’aucuns, il y a bien des façons de fêter la Journée internationale de l’alphabétisation : faire la lecture à un enfant, aller à la bibliothèque, se délecter à lire un roman, visiter des sites d’informations sur la littérature… En Algérie, il y a quelque 6 millions d’analphabètes.
C’est surtout en milieu rural que ce phénomène est le plus présent. L’Office national d’alphabétisation et l’association Iqraa, en dépit des efforts qu’ils déploient, ne peuvent tout faire à eux seuls. Couvrir convenablement les dechras qui se trouvent dans le fin fond de nos montagnes et autres endroits enclavés n’est guère une sinécure. Et comme c’est le cas dans ce genre de situation, les premières victimes sont les femmes et les filles auxquelles les « mâles » refusent qu’elles fassent de longs trajets loin de chez elles pour une leçon.
Lors de l’une de ses récentes conférences de presse, le ministre de l’Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid a estimé le coût de l’opération de lutte contre l’analphabétisme à 6 48 milliards de dinars, dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre ce phénomène, que le gouvernement a adoptée, à condition que cela se fasse en deux phases dont la première est prévue entre 2012 et 2013. Il informera que le gouvernement a prévu de mettre définitivement fin à l’analphabétisme d’ici à 2016. Pour cela, il sera fait appel à des étudiants licenciés des universités et à des associations auxquelles une formation aura été donnée au préalable. D’ores et déjà , le moins que l’on puisse dire est que tout ce beau monde a du pain sur la planche.
A signaler, pour terminer, que quatre projets d’alphabétisation innovants en Afghanistan, au Burkina Faso, en Inde et aux Philippines ont été récompensés de prix internationaux d’alphabétisation de l’Unesco cette année.
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Par Billal Larbi
La Tribune, publié le 09 sept 2009
# Administrateur | 09/09/2009 | Info
à l’audition du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme
Bouteflika insiste sur la réalisation d’un million de logements
Le gouvernement est instruit de s’investir davantage pour garantir la livraison d’un million de logements durant le quinquennat 2010-2014. De nouveaux mécanismes d’appui au coût du crédit logement sont recommandés pour le département de l’habitat, qui doit, en parallèle, poursuivre la lutte contre l’habitat précaire. Ce sont là les trois points essentiels abordés par le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, en auditionnant, hier, le ministre de l’Habitat, Noureddine Moussa.
Après avoir écouté l’exposé présenté par le premier responsable du secteur, Bouteflika a insisté pour la réalisation d’un million de logements promis à la population lors des précédents rendez-vous électoraux. Pour le premier magistrat du pays, le gouvernement est tenu de s’investir dès à présent pour garantir la livraison d’un nouveau million de logements durant ce quinquennat. La matérialisation d’un tel projet passe, selon les orientations du chef de l’Etat, par « diverses approches complémentaires que nous devons conforter ou mettre sur pied ». « Dans ce cadre, la construction de logements sociaux locatifs doit se poursuivre au profit des seuls revenus modestes, en même temps que devra être encouragée la promotion immobilière urbaine et rurale au profit des autres catégories de revenus, notamment pour les revenus moyens », a estimé le président de la République. Abordant la question de l’habitat précaire, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de poursuivre la lutte contre l’habitat précaire, en veillant à la réalisation de logements au profit des personnes concernées recensées.
Et afin d’éviter la distribution de nouvelles unités sans que cela participe à l’éradication du phénomène, Bouteflika a prié le ministre d’appliquer la loi contre toute tentative de faire perdurer ce phénomène portant atteinte à l’intégrité urbaine des villes du pays. La question des constructions inachevées n’a pas été omise dans la séance d’évaluation du secteur.
Le chef de l’Etat dira à ce propos que les premiers résultats atteints dans ce domaine doivent nous encourager de sorte à mettre définitivement un terme aux livraisons de logements sans parachèvement de toutes les viabilisations requises, tout comme la réhabilitation du vieux bâti doit se poursuivre en intégrant la contribution financière des propriétaires publics ou privés des bâtisses. Bouteflika conclut en annonçant à son ministre que la réduction de la forte pression qui existait il y a quelques années seulement sur la question du logement ainsi que la mise en place du cadre législatif et réglementaire requis doivent nous conduire désormais à nous atteler à réhabiliter pleinement la qualité des constructions et le cachet urbanistique de nos cités. Noureddine Moussa a, par ailleurs, fait savoir au Président que les réalisations de logements durant les cinq dernières années s’élevaient à près de 920 000 jusqu’au mois de juin 2009 : 58% sont des logements urbains et 42% des logements ruraux. Le ministre a déclaré que les livraisons totaliseront près de 1 050 000 unités à la fin
de l’année.
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Par Amirouche Yazid
La Tribune, publié le 09 sept 2009
# Administrateur | 09/09/2009 | Info
Victime d’un accident qui a décimé sa famille
Sauvons le petit Salim
Salim Boudjemaï, huit ans, n’a pas profité de cette période de vacances d’été qui tire à sa fin comme le commun des enfants de son âge.
Hospitalisé au niveau de la clinique des grands brûlés à l’avenue Pasteur, au centre d’Alger, le petit Salim se remet peu à peu d’une terrible tragédie, un accident de la route qui a causé la mort de cinq personnes, dont ses parents et ses deux sœurs. L’hécatombe s’est produite le 18 juin dernier, vers 5h du matin. En route pour Tizi Ouzou afin d’assister au mariage de l’oncle maternel de Salim, le conducteur de la voiture, un voisin de la famille, a été surpris par un amas de terre qui bloquait un tronçon désormais fermé à la circulation dans le cadre des travaux de l’autoroute Est-Ouest, à Dar El Beïda (est d’Alger).
Aucune signalisation n’annonçait une quelconque déviation. En essayant d’éviter l’amas de terre, le véhicule dérape, fait plusieurs tonneaux avant de prendre feu. L’automobiliste et le passager du siège avant, qui n’est autre que le père du petit Salim, meurent carbonisés non sans avoir subi le pire des supplices. La mère de l’enfant, Djamila, 41 ans, et ses deux sœurs, Nesrine, 16 ans, Shahinez 10 ans, gravement brûlées, succomberont à leurs atroces blessures, à quelques jours d’intervalles, après avoir enduré de terribles souffrances. Salim est donc le seul rescapé de ce drame, qui a endeuillé deux familles meurtries et éprouvées par des enterrements à la chaîne. Le cas de Salim est certes moins grave que celui des autres membres de sa famille qui ont péri dans l’accident, mais l’enfant, dont 54% du corps ont subi des brûlures handicapantes, risque d’avoir une vie gâchée s’il ne fait pas l’objet d’un suivi médical qui lui permettra de retrouver le sourire. Sa famille espère qu’il bénéficiera d’une prise en charge adéquate pour qu’il puisse reprendre une existence un tant soit peu normale.
C’est ainsi qu’ils souhaitent que Salim soit transféré à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja où il y aurait des structures plus adaptées pour son cas. En attendant, sa famille n’hésite pas à pointer du doigt l’entreprise en charge des travaux de déviation estimant que sa responsabilité est entière dans cet accident en raison des graves négligences. « Ils n’ont pas jugé utile d’avertir les automobilistes du changement d’itinéraire et c’est ce qui a provoqué l’accident qui a ôté la vie à ma sœur, son mari, mes deux nièces et leur voisin », fulmine Samir, oncle maternel de Salim. Pour lui, l’entreprise en question devrait verser des compensations à Salim et sa sœur Wissam 14 ans qui n’était pas présente au moment de l’accident, mais qui est toujours sous le choc de cette affreuse tragédie qui a frappé sa famille. « Tout ce qui nous importe pour le moment, c’est la prise en charge des deux orphelins. S’ils reçoivent des indemnités, nous espérons qu’elles seront versées dans des comptes à leurs noms qu’ils pourront utiliser une fois l’âge de la majorité atteint », note, aami Amar, le grand-père maternel de Salim et Wissam. C’est, selon lui, nécessaire pour redonner espoir à ces enfants en leur assurant leur avenir, leur présent étant gâché par ce terrible malheur.
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Par N. B.
El Watan, publié le 09 sept 2009
# Administrateur | 09/09/2009 | Info
BEL ABBĂS INFO
Rentrée scolaire : Gratuité du transport scolaire pour 5 000 élèves nécessiteux
Une première tranche de 40 000 ouvrages scolaires sera remise gratuitement aux élèves issus de catégories sociales démunies.
Près de132 000 élèves, tous cycles confondus, rejoindront, dimanche prochain à Sidi Bel Abbès, les 394 établissements scolaires que compte la wilaya. Totalisant un effectif de 63 532 élèves, le cycle d’enseignement primaire, dont l’encadrement pédagogique sera assuré par 2 842 instituteurs, dispose de 269 écoles dont 3 nouvellement réceptionnées dans les communes de Sidi Chaïb, Sidi Bel Abbès et Teghalimet. Le cycle d’enseignement moyen, qui sera encadré par 4 272 professeurs, accueillera un effectif estimé à 48 870 élèves répartis entre 88 établissements éducatifs. Par ailleurs, un effectif de 19 140 élèves encadré par 2 641 enseignants regagnera le cycle secondaire dont les infrastructures pédagogiques se composent de 37 lycées répartis à travers le territoire de la wilaya. Selon M. Khedam Redouane, directeur de l’Education, « toutes les conditions techniques et organisationnelles ont été préparées à l’effet d’assurer à la population scolaire une rentrée convenable ».
S’agissant précisément de la documentation pédagogique, le responsable a fait remarquer qu’un quota de 791 675 livres et manuels scolaires « a été déjà affecté en juin et juillet derniers au profit des trois paliers de l’enseignement ». Il a indiqué, à ce propos, que la documentation, qui compte 157 titres, « est largement disponible au niveau de l’ensemble des établissements de l’enseignement scolaire ». Il a précisé, en outre, qu’une tranche de 40 000 ouvrages scolaires « sera remise gratuitement aux élèves issus de catégories sociales démunies ». En ce qui concerne l’allocation de l’indemnité d’aide à la scolarité, M. Khedam a fait savoir qu’« elle doit toucher un effectif global de 40 000 élèves issus de milieux défavorisés ».
Le directeur de l’Education a souligné, d’autre part, que 5 000 élèves nécessiteux bénéficieront cette année de la gratuité du transport scolaire. Il a ajouté, qu’à cet effet, le ramassage scolaire sera assuré par 56 bus de transport collectif affectés, en grande partie, dans les localités du sud de la wilaya. Abordant le volet relatif à la santé scolaire, notre interlocuteur a indiqué, enfin, que le dispositif de prévention sanitaire sera assuré par 41 Unités de dépistage et de suivi (UDS) implantées dans diverses zones de la wilaya de Sidi Bel Abbès.
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Par M. Habchi
El Watan, publié le 09 sept 2009
# Administrateur | 08/09/2009 | Info
Le livre Ă©lectronique Asus Eee aura un double Ă©cran tactile en couleurs
Le livre électronique d’Asus est attendu pour Noël: le Times suggère qu’il pourrait non seulement disposer d’un double écran couleurs tactile comme le prototype qu’Asus avait montré au CeBIT (en photo ci-contre), mais qu’il pourrait bien couper l’herbe sous le pied de Sony et d’Amazon au niveau du prix.
C’est essentiellement Asus qui a initié toute cette folie des netbooks, et il sera donc intéressant de voir s’ils parviennent aussi à agiter le marché des livres électroniques. Le second écran pourrait être utilisé comme clavier virtuel et pour la navigation web, venant même concurrencer les netbooks. L’entreprise envisage aussi d’intégrer des haut-parleurs et une webcam avec microphone pour pouvoir téléphoner sur Skype.
Des versions budget et premium sont probables, et le modèle haut de gamme devrait disposer de la 3G. Actuellement les deux lecteurs les moins chers sont le Kindle 2 de 6 pouces d’Amazon (300$) et le livre électronique Cool-er (250$). The Times affirme qu’Asus vise un prix plus proche de 160$. Les Eee PC avaient été proposés moins chers que la concurrence, il est donc tout à fait plausible qu’Asus réitère cette approch sur ce nouveau marché… [The Times]
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par fred
gizmodo.fr, publié le mardi le 08 sept 2009 à 5:01
# Administrateur | 08/09/2009 | Info
Restaurant Errahma
300 millions pour assurer un repas chaud aux nécessiteux
C’est la huitième année consécutive que le restaurant « Errahma » assure des repas chauds aux nécessiteux de la commune et aux passagers. Une louable initiative entreprise et financée par un groupe de bienfaiteurs de la région, qui ne se contentent pas seulement de donner de l’argent mais d’être tous les jours, à partir de 15 heures, à la cantine de l’école pour participer, avec d’autres bénévoles, à la distribution des repas aux 330 familles, soit 1230 repas chauds distribués quotidiennement.
Depuis le début du mois de Ramadhan, un repas complet, composé d’une chorba, d’un plat de résistance, de dattes, de lait, yaourt et dessert, est servi aux familles démunies. Ainsi, grâce à ces hommes bons et généreux, la meida de ces familles nécessiteuses n’a rien à envier à la table ramadhanesque. « Grâce à ces hommes, nous mangeons à notre faim et nous ne manquons de rien, on nous donne des dattes et du yaourt », dit une vieille femme d’une voix tremblotante. « Dieu est grand, et les hommes bons et généreux qui pensent à leur prochain existent encore, Dieu merci. » Le restaurant Errahma, ouvert il y a 8 ans par un groupe de bienfaiteurs (Fethi Aidouni, Ahmed Adjroudi, Saleh Khelifa, Gherici Abdenour, Ahmed Hammoumi, Farid Salah, Mohamed Aidouni et Rabah Belmokhtar), permet à des familles pauvres, notamment en ce mois de piété et de pardon, de manger à leur faim.
Selon un membre du restaurant Errahma, l’enveloppe financière consacrée cette année au restaurant Errahma est d’environ 300 millions de centimes, sans compter les autres aides qui parviennent quotidiennement sous forme de pain, yaourt, datte, lait et autres produits de consommation. Notre interlocuteur nous fait savoir qu’au vingt-septième jour de ce mois sacré, à l’occasion de laïlat El Kadr, un plein couffin d’une valeur de 3000 DA sera distribué aux familles. Par ailleurs, l’APC de Souahlia, dans le cadre de la solidarité avec les familles démunies, a procédé à la distribution de 470 couffins spécial Ramadhan. L’opération a eu lieu dans de bonnes conditions, nous dira M. A. Bouhadjeb, adjoint au maire. « Nous avons établi la liste des familles démunies et avec l’aide des transporteurs ruraux, que je remercie au passage, nous avons procédé à la distribution des couffins dans une discrétion totale ».
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Par O. El. Bachir
El Watan, publié le 08 Septembre 2009
# Administrateur | 08/09/2009 | Info
Organisation en octobre prochain du Concours national de la fonction publique : Ouverture de 16.000 postes dont 10.000 pour les enseignants
Dans le cadre de la stratégie nationale pour la résorption du chômage, l’Inspection de la fonction publique organisera en octobre prochain un concours national de recrutement pour 16.000 emplois. 10.000 postes seront réservés aux enseignants. Compte tenu du nombre important des contractuels, le ministre de l’Education nationale a décidé, pour la première fois, de leur donner la priorité. « Bien que l’organisation des concours des enseignants ne relève pas de mes prérogatives, je serais du côté des enseignants contractuels ». C’est par ces propos tenus en marge de la réunion qu’il a tenue dimanche dernier avec les directeurs de l’éducation, que M. Benbouzid a réitéré la disponibilité de son département à régler progressivement le problème des 30.000 contractuels que compte le secteur de l’éducation. Le ministre espère voir la bonification incluse dans les textes, appliquée sur le terrain.
Une bonification due à l’expérience professionnelle a été spécialement accordée l’année dernière aux enseignants qui ont postulé au concours de recrutement. Faut-il rappeler qu’en juillet 2008, plus de 80% des enseignants contractuels ont passé le concours national de recrutement des enseignants. Les lauréats de cette épreuve s’ajouteront aux nouveaux encadreurs des élèves et dont le nombre global s’élève actuellement à plus de 370.000 enseignants. Mais quel que soit l’effort mené par la tutelle, pour assurer un meilleur encadrement pédagogique, il y a lieu de relever le dysfonctionnement dans certaines régions du pays, particulièrement dans les wilayas du Sud et dans les Hauts Plateaux. M Benbouzid le confirme à chaque occasion, et affiche la détermination des pouvoirs publics à combler définitivement ce vide. Le ministre tiendra prochainement une réunion avec les syndicats du secteur et autres partenaires sociaux, à l’effet de dégager les modalités concernant le transfert des enseignants — en langue française — résidant dans les wilayas du Nord vers le Sud. Le gouvernement a réservé, comme mesure incitative, 4000 logements au profit des intéressés.
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Par Safia D.
Horizons, publié le 07 September 2009 04:00:00
# Administrateur | 08/09/2009 | Info
Bouteflika : “Relever le défi de l’autosuffisance alimentaire”
Le Chef de l’Etat préside une réunion consacrée à l’agriculture et au développement rural
M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé une réunion d'évaluation consacrée au secteur de l'agriculture et du développement rural. L'exposé présenté par le ministre a porté sur les résultats de l'année 2009 et la projection du programme quinquennal 2010-2014.
Les actions de recentrage opérées pour le renouveau agricole se sont articulées autour de :
• l'identification des objectifs et le lancement des programmes opérationnels d'intensification des filières stratégiques (céréales, viandes, lait, légumes secs, pomme de terre, etc.) ;
• l'élaboration et le lancement des programmes de renforcement du potentiel productif agricole (semences, plants et géniteurs, économie de l'eau, résorption de la jachère) ;
• la promotion d'un environnement sécurisant et incitatif et la régulation des produits agricoles;
• la modernisation de l'administration, de l'encadrement technique et des services de puissance publique.
Pour le renouveau rural, les actions entreprises ont concerné la préparation et le lancement de programmes qui visent :
• la préservation, l'extension et la valorisation du patrimoine forestier national (4,7 millions d'hectares) ;
• la protection des bassins versants (3,5 millions d'hectares) ;
• la lutte contre la désertification (20 millions d'hectares) ;
• la conservation des écosystèmes naturels. Les actions de recentrage ont également concerné les moyens d'intervention du secteur, par leur mise en synergie et/ou réorganisation, à travers notamment le renforcement des moyens nécessaires à la régulation des produits agricoles de large consommation. La campagne agricole 2008-2009 a été marquée par des résultats positifs, dans la plupart des filières, à la faveur d'une pluviométrie qui, à quelques rares exceptions, a été bonne pour l'ensemble du pays, mais aussi grâce à des mesures d'encadrement et d'incitation.
Le taux de croissance de la production agricole de 2009 reflète le caractère exceptionnel de cette dernière. Cette forte croissance a été tirée principalement par les productions suivantes :
• les céréales dont la production se situe à près de 60 millions de quintaux contre 17 millions de quintaux en 2008 ;
• les olives dont la production a atteint 4,91 millions de quintaux contre 2,5 millions de quintaux en 2008 ;
• les agrumes dont la production est passée à 8,5 millions de quintaux contre 6,97 millions de quintaux en 2008 ;
• les fourrages dont la production est passée de 19,5 millions de quintaux en 2008 à 40 millions de quintaux en 2009.
La plupart des wilayas atteindront, voire dépasseront, pour cette campagne, les objectifs fixés dans leurs contrats de performance 2009-2014. En même temps, des opérations de protection des ressources naturelles, de lutte contre la désertification, de modernisation des villages et des ksour, de diversification des activités économiques en milieu rural et de promotion du patrimoine rural matériel et immatériel ont été menées. Les premiers résultats atteints courant 2009 laissent entrevoir une action structurée qui consolidera la mise en synergie des différents efforts en milieu rural, notamment au niveau communal et infracommunal, ces opérations iront en s'amplifiant dans le cadre des "Projets de proximité de développement rural intégré" (PPDRI).
Intervenant à l'issue du débat sur ce dossier, le Président de la République a souligné la nécessité de "relever le défi de la sécurité alimentaire", rappelant à cet égard "les importantes mesures arrêtées en février dernier au bénéfice de ce secteur, qu'il s'agisse de l'effacement de la dette des agriculteurs et éleveurs" pour plus de 40 milliards de dinars ou qu'il s'agisse de multiples encouragements à la production agricole et à l'élevage, d'un coût annuel de 200 milliards de dinars. "Les bons résultats des moissons de cette année nous encouragent à poursuivre dans cette voie et à apporter tout le soutien public requis notamment aux productions stratégiques telles que les céréales, le lait, et les viandes", a ajouté le Président Abdelaziz Bouteflika, notant que "les conditions sont réunies pour engager un développement structurel à même d'asseoir les fondements d'une croissance agricole soutenue et un développement durable du monde rural". Après avoir invité le gouvernement à "poursuivre et renforcer, dans le cadre d'une politique de renouveau rural dynamique, les actions de modernisation de l'agriculture et de réserver la même attention à la prise en charge des petites exploitations agricoles et d'élevage, notamment aux niveaux des zones de montagnes, de steppes et des oasis", le Président de la République a mis l'accent sur la nécessité d'assurer une utilisation rationnelle et une valorisation des ressources en eau pour l'irrigation des terres agricoles à l'effet de sécuriser un niveau acceptable de production.
Poursuivant l'analyse de l'évaluation du secteur, le Président Bouteflika a insisté sur "la nécessaire et totale mobilisation des compétences spécialisées des universités pour mettre leur savoir-faire au service du développement de l'agriculture". "Compte tenu du constat que le développement ne peut être durable que s'il touche toutes les zones sans exclusion", le Président Bouteflika a insisté sur l'intérêt qu'il convient d'accorder à la formation et à l'implication des jeunes dans les économies du développement durable. "C'est en changeant l'image du monde rural, en développant les techniques et les technologies modernes et en assurant une formation continue que les jeunes s'impliqueront davantage dans le monde rural, participeront à son développement et l'apprécieront comme étant synonyme de progrès, d'avenir et de potentialités à découvrir et à valoriser", a souligné le Président Bouteflika, avant d'instruire le gouvernement de mobiliser les collectivités locales pour le succès du programme de renouveau rural.
Le Chef de l'Etat a également saisi cette occasion pour charger le gouvernement de consolider un ensemble de mesures destinées à concourir au renouveau agricole à savoir : En premier lieu, la finalisation du dispositif juridique encadrant l'exploitation des terres du domaine privé de l'Etat, avec la loi sur la concession agricole. "Ce texte devra compléter la loi d'orientation agricole, stabiliser l'exploitation du foncier agricole propriété de l'Etat et sécuriser l'agriculteur dans le cadre d'une concession claire", a indiqué le Président de la République. En second lieu, le renforcement des espaces de concertation et de coordination avec les agriculteurs et les éleveurs, notamment dans le cadre des chambres régionales et nationale de l'agriculture et les autres partenaires sociaux. "C'est par le biais de tels espaces que le monde rural sera davantage associé à la modernisation de l'agriculture et de l'élevage ainsi qu'à l'amélioration de la régulation au bénéfice des producteurs et des consommateurs", a ajouté le Chef de l'Etat.
En troisième lieu, la dynamisation de la formation dans les filières agricoles afin de mieux encadrer les travailleurs de la terre et les éleveurs, moderniser leurs techniques agraires et pastorales, économiser l'eau et augmenter les rendements. "En offrant des opportunités de création de revenus et d'emplois, le programme de renouveau rural vient compléter les importants efforts investis par l'Etat dans les différents segments du développement humain à travers le monde rural, qu'il s'agisse de la santé, de l'éducation, du logement ou de l'accès à l'énergie, autant d'efforts qui vont dans le sens d'une réduction sensible de l'exode rural vers les villes", a conclu le Président de la République.
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El Moudjahid, publié le 07 Septembre 2009
# Administrateur | 07/09/2009 | Info
Production d’électricité de Sonelgaz
Une capacité de plus de 12 000 MW en 2012
Le groupe public Sonelgaz compte mettre un terme au cycle intempestif des coupures d’électricité. Pour ce faire, il prévoit de porter la capacité installée en électricité de 8502 mégawatts (MW) fin 2008 à 12 771 MW à l’horizon 2012, soit une hausse de 4 269 MW, rapporte l’APS, citant un rapport du ministère de l’Energie et des Mines.
Cette capacité devrait être atteinte après la mise en service d’une trentaine de centrales électriques au cours des quatre prochaines années, ajoute la même source. Parmi ces centrales, 16, devant être opérationnelles avant fin 2009, auront une capacité de 1726 MW et 13 autres, d’une capacité globale de 2543 MW, seront réceptionnées entre 2010 et 2012.
Selon le rapport en question, la capacité nationale de production est passée de 5907 MW en 2000 à 8502 MW à fin 2008. Durant cette période, 8 centrales ont été mises en service. L’on peu citer celles du Hamma à Alger (420 MW), Fkirina à Oum El Bouaghi (292 MW), Illizi (9 MW), Arzew à Oran (321 MW), Skikda (827 MW), Naâma (176 MW), Berrouaghia (480 MW) et Hadjret Ennous à Tipaza (1200 MW). Il est souligné par ailleurs que la production nationale d’électricité a atteint 40 térawatts/heure (TWH) en 2008 contre 25 TWH en 2000. La longueur du réseau de distribution est passée de 206 203 km à 263 820 km durant la même période.
Toutefois, cela n’a pas permis d’enrayer le phénomène de délestage que subissent de nombreuses régions du pays périodiquement. La consommation nationale d’électricité a atteint 32,6 TWH en 2008 contre 20,8 TWH en 2000, soit une hausse annuelle de 5,8%. Selon ce bilan, le taux national d’électrification est actuellement de 98%, soit l’un des plus élevés de la région. S’agissant du gaz naturel, le rapport en question indique que la consommation nationale de gaz s’élevait à 25 milliards de mètres cubes en 2008, contre de 20 milliards de mètres cubes en 2000, soit une hausse moyenne de 3,1% par an.
Le nombre d’abonnés est passé de 1,39 million il y a 9 ans à 2,64 millions l’année passée, soit un accroissement de 155 600 abonnés par an. Le réseau national de distribution est d’une longueur de 42 428 km, précise ce document. Le chiffre d’affaires du groupe Sonelgaz a atteint 138 milliards de dinars en 2008 contre 65 milliards de dinars en 2000, soit un accroissement annuel moyen de 10%, alors que son effectif a atteint 25 986 agents fin 2008. Le total du programme d’investissement s’élevait à 191 milliards de dinars entre 2000 et 2008, soit une croissance annuelle de 27,7%.
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Par H. L.
El Watan, publié le 06 September 2009
# Administrateur | 07/09/2009 | Info
Pour mettre fin au différend avec l’opérateur historique
L’Eepad propose de céder une partie de son capital à AT
C’est la deuxième fois en l’espace de cinq mois que les 35 000 abonnés de l’Eepad (Etablissement d’enseignement à distance) sont privés de connexion Internet. Et pour cause, le conflit entre ce fournisseur privé d’accès à Internet et Algérie Télécom (AT) est revenu sur le tapis. Après les coupures de mai dernier, un autre différend commercial est venu perturber le réseau Internet. Comme ce fut le cas pour le mois de mai dernier, l’Eepad n’a pas réglé ses dettes pour un montant de 3,5 milliards de dinars.
L’échéancier qui lui a été fixé par Algérie Télécom n’a pas été respecté. Ce qui fait que la dette du fournisseur privé d’accès à Internet n’a fait qu’augmenter pour passer de 2,6 milliards de dinars à 3,5 milliards de dinars. Aujourd’hui, les deux parties sont à la recherche d’une solution. Si pour le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Hamid Bessalah, il y a possibilité de transférer les abonnés de l’Eepad vers l’opérateur historique, pour l’Eepad, il y a l’éventualité de céder une partie du capital de l’entreprise à AT en contrepartie de la dette.
Le PDG de l’Eepad, Nouar Harzallah, a ouvertement fait la proposition samedi dernier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. « Nous sommes prêts à céder une partie du capital de la société à AT », a-t-il déclaré, rappelant que la décision prise par le gouvernement en avril 2008 de réduire de 50% l’accès à Internet fourni par tous les providers aussi bien publics que privés est à l’origine des difficultés financières de l’entreprise. L’Eepad, par le biais de son premier responsable, n’a pas manqué de suggérer aussi la révision à la baisse de 50% du montant de la dette réclamée par Algérie Télécom pour tenir compte des coupures Internet de la non-application par l’opérateur historique de la décision du gouvernement.
Il reste maintenant à attendre la réaction du département de Hamid Bessalah. Mais qu’en est-il réellement de la faisabilité de cette mesure, sachant que l’Eepad est actuellement dans une situation financière difficile. Il reste à attendre la réaction officielle même si certains acteurs d’AT se sont déjà montrés d’accord pour l’étude d’une telle solution et d’autres sont septiques pour l’entrée dans le capital de l’Eepad, créée, faut-il le rappeler, en 1991.
Le journal officiel inaccessible sur internet
« Les ordinateurs que www.joradp.dz exécute rencontrent quelques difficultés. Généralement il s’agit juste d’un problème temporaire, donc vous pouvez essayer de nouveau en quelques minutes ». C’est le message qui apparaît sur le site du Journal officiel de la république algérienne ( www.joradp.dz ) depuis les coupures engendrées par le conflit entre l’Eepad et Algérie Télécom. Finalement, les minutes se sont transformées en jours. Les internautes désirant consulter les derniers textes parus sur le Journal officiel (JORA) sont appelés à patienter et attendre le règlement du différend commercial entre les deux parties. Et pour cause, le JORA est publié en ligne avec une connexion Eepad.
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Par Samira Imadalou
La Tribune, publié le 07 Septembre 2009
# Administrateur | 07/09/2009 | Info
Il sera alimenté à partir de la fiscalité pétrolière
Bouteflika décide d’un Fonds pour le développement des énergies renouvelables
Le président de la République a chargé le gouvernement d’« œuvrer à prolonger le plus longtemps possible la durée de vie des gisements pétroliers et gaziers du pays ». « Cela exige la poursuite de l’exploration de nouveaux gisements et de leur mise en exploitation ».
« Cela invite aussi à l’encouragement des économies d’énergie dans tous les domaines, y compris par le recours à des technologies de faible consommation dans l’éclairage domestique. Cela doit nous conduire, enfin, à nous mobiliser davantage pour le développement des énergies renouvelables », a-t-il souligné lors de la réunion d’évaluation qu’il a consacrée hier au secteur de l’Energie et des Mines. Sur le même registre, Bouteflika a ordonné de mettre sur pied un Fonds pour le développement des énergies renouvelables qui sera alimenté à partir de la fiscalité pétrolière. Il a également rappelé l’importance vitale des hydrocarbures dans le financement de l’économie nationale, soulignant la nécessité de valoriser au maximum les revenus tirés de cette ressource. Il a aussi instruit le gouvernement de veiller à bien faire progresser l’important portefeuille de projets industriels en aval qui sont en cours ou en voie de mise en chantier dans le secteur de l’énergie, qu’il s’agisse du raffinage ou des autres industries pétrochimiques.
Sur un autre plan, le président de la République a relevé les importants efforts publics déployés pour améliorer l’alimentation de la population en électricité et gaz. Il a indiqué que ces efforts devront se poursuivre durant les cinq prochaines années, avec comme objectif la généralisation de l’accès des foyers à l’électricité ainsi que la poursuite de l’amélioration du taux d’accès des familles au gaz naturel à travers toutes les localités du pays. S’agissant des entraves bureaucratiques qui perturbent la distribution d’électricité, le chef de l’Etat a ordonné de mettre un terme à ces entraves estimant que « ce genre de situation doit connaître un dénouement définitif et le gouvernement est chargé de le prendre en main dès à présent de sorte à éviter la réédition des difficultés rencontrées cet été ». Quant aux objectifs chiffrés pour les branches hydrocarbures, électricité et mine, il est question de la poursuite de l’effort d’exploration pour le renouvellement et l’extension des réserves nationales. Il est attendu pour la période 2010-2014 une croissance modérée de la production, à même de répondre aux besoins énergétiques du marché intérieur et de financement de l’économie nationale. Le taux national d’électrification est passé de 88% en 2000 à 96% en 2008 ; le taux national de pénétration moyen de gaz est passé de 29% en 2000 à 43%.
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Synthèse de Smaïl Boughazi
La Tribune, publié le 07 Septembre 2009
# Administrateur | 06/09/2009 | Info
Hydrocarbures : Sonatrach réalise un bénéfice net de 594 milliards de dinars
La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a réalisé en 2008 un bénéfice net de 594,27 milliards de dinars, une augmentation des investissements à 598 milliards de dinars et des exportations à 76,9 milliards de dollars.
Le bénéfice net a ainsi enregistré une baisse de 8% par rapport à l'année 2007 durant laquelle il s'était établi à 643 milliards de dinars, indique Sonatrach dinarsns son rapport financier 2008 publié hier sur son site internet. Quant aux exportations, elles se sont élevées à 76,9 milliards de dollars en 2008 contre 59,5 milliards de dollars en 2007.
Le document précise que ''le résultat 2008 a été impacté pour 20 milliards de dinars par la comptabilisation du différentiel fiscal entre la loi 86-14 et la nouvelle loi 05-07 relative aux hydrocarbures au titre des exercices 2006 et 2007, et pour 20 milliards de dinars par la constatation de la provision pour abandon et restitution de sites''. Mais l'effort d'investissement durant l'année 2008 a été plus important avec des réalisations d'investissement de 598 milliards de dinars contre 451 milliards de dinars en 2007, soit une augmentation de 32%, précise Sonatrach.
Le total des produits de l'entreprise s'est accru en 2008 de 21% par rapport à l'année 2007, soit une augmentation de 1.007 milliards de dinars, due exclusivement à l'amélioration de la valeur de la production vendue par la société qui s'est accrue de 20%, soit 869 milliards de dinars.
Le rapport note que cette augmentation ne tient pas compte de l'effet des opérations comptables enregistrées en 2008 dinarsns le cadre de la régularisation de la fiscalité pétrolière due au titre des exercices 2006 et 2007 en application des dispositions de la loi 05-07. Le montant y afférent a été inscrit en ''Produits hors exploitation'' pour 3.275 milliards de dinars.
Quant aux exportations, elles sont élevées à 76,9 milliards de dollars en 2008 contre 59,5 milliards de dollars en 2007, indique le rapport.
La part des associés est passée de 3,9 milliards de dollars en 2007 à 4,8 milliards de dollars en 2008, en liaison avec l'augmentation du chiffre d'affaires réalisé en association, note le rapport.
La taxe sur les profits exceptionnels (TPE), prélevée sur les droits des associés et reversée au Trésor Public, s'est élevée à 2,6 milliards de dollars.
Le document souligne que ''la hausse des prix du pétrole brut qui sont passés, en moyenne annuelle, à 99,2 dollars le baril en 2008, contre 74,7 dollar en 2007, a permis de couvrir la légère baisse dinarsns les quantités vendues (-0,3%) et de réduire l'effet de la parité du dinar par rapport au dollar (64,6 dinars pour un dollar en 2008 contre 69,4 dinars pour un dollar en 2007)''.
Les charges globales sont passées de 2.322 milliards de dinars en 2007 à 8.239 milliards de dinars en 2008, soit une augmentation de 255 %, due essentiellement au changement de méthode de comptabilisation de la fiscalité pétrolière induite par la loi 05-07 dinarsns les comptes de charges par nature alors qu'elle était, par le passé, enregistrée dinarsns le compte impôts sur les résultats.
La part de fiscalité pétrolière figurant dinarsns ces charges globales est de 6.489 milliards de dinars dont 3.296 milliards au titre de la régularisation comptable des exercices 2006 et 2007.
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El Moudjahid, publié 06 septembre 2009
# Administrateur | 05/09/2009 | Info
Marché des citadines compactes : La Geely Ray débarque en Algérie
L’habitacle de la Ray est correct et offre un intérieur accueillant et modulable avec une multitude de possibilités d’aménagement
Le représentant algérien de la marque chinoise Geely, filiale de Famoval, Sipac a lancé depuis quelques semaines un nouveau modèle dans le segment des citadines compactes. Il s’agit de la Geely Ray, un véhicule sympathique destiné à la couche moyenne de notre société.
Le groupe chinois a fait coïncider le lancement de son nouveau modèle avec l’inauguration de la nouvelle signature de la marque sous forme d’un nouveau logo frappé d’un aigle. Développée selon le concept 3S : « Small, Special and Safe » (petite, spéciale et sûre), la Geely Ray est considérée comme une « voiture sûre » avec des phares inspirés et conçus du panda et des feux arrière à diodes comme les pattes de l’animal. Dans sa présentation, le directeur général de Sipac a indiqué que la Ray est conçue selon les spécificités des routes et des conditions de roulage en Algérie avec une suspension renforcée et adaptée à nos routes. La citadine qui sera disponible en deux modèles, deux et quatre portes, bénéficie d’une conception bionique qui se traduit dans les phares et les rétroviseurs. Le design de la calandre permet le refroidissement du moteur et améliore sensiblement la sécurité de la conduite. La Ray forme un corps rond et dynamique, spécialement conçue avec des jupes latérales censées améliorer les performances.
L’habitacle de la Ray est correct et offre un intérieur accueillant et modulable avec une multitude de possibilités d’aménagement. La Geely Ray est dotée d’airbags frontaux, passagers et conducteurs, une structure renforcée pour absorber l’énergie en cas de choc. La voiture made in Geely est dotée en outre de l’ABS et de l’EBD, deux systèmes qui évitent le blocage des roues et optimisent la distance de freinage. La Geely Ray est équipée d’une motorisation essence 1,0l et d’une autre de 1,3L disponible aujourd’hui sur l’ensemble du réseau Sipac en Algérie. Elle est proposée à partir de 710 000 DA. Pour conclure, le DG de Sipac a indiqué que la politique de son entreprise est orientée sur le long terme et vise à multiplier les représentations sur le territoire national avec des infrastructures aux normes et un accent bien précis sur le service après-vente et la disponibilité de la pièce de rechange. Lors d’une prise en main de ce véhicule, nous avons pu apprécier la maniabilité de ce véhicule destiné beaucoup plus à la conduite urbaine.
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Par Nadir Kerri
El Watan, publié le 05 septembre 2009
# Administrateur | 05/09/2009 | Info
Mme Derdouri Zohra. Présidente du conseil de l’ARPT
« Aucune fraude n’a été constatée chez les opérateurs téléphoniques »
La présidente du conseil de l’ARPT (Autorité de régulation de la poste et des télécommunications) affirme que si des cas de cartes SIM non identifiées sont repérés, l’ARPT souhaiterait avoir l’information avec une identification précise du point de vente concerné afin que les mesures qui s’imposent soient prises immédiatement.
Après l’annonce de la taxe de 5% sur les rechargements prépayés, le marché a été plongé dans une grande anarchie. Pourquoi l’ARPT a-t-elle mis du temps à réagir ?
Je tiens tout d’abord à préciser que la taxe de 5% relative aux rechargements prépayés, instituée par la loi de finances complémentaire 2009, est du ressort du ministère des Finances. Cette taxe n’est pas perçue par l’ARPT, mais plutôt par les services fiscaux. L’ARPT, pour sa part, perçoit des redevances qui sont fixées par la législation et la réglementation en vigueur. L’ARPT s’est saisie du dossier dès la promulgation de la loi de finances complémentaire, donc juste après qu’elle ait été consultée par les opérateurs qui se sont enquis de l’interprétation de l’article « 32 » de ladite loi de finances complémentaire. L’implication de l’ARPT a donc été immédiate. Nous avons transmis une correspondance officielle au ministère des Finances demandant une clarification de l’application de l’article 32. La réponse des services fiscaux relevant du ministère des Finances ne s’est pas fait attendre, et dès que nous avons été destinataires de ces clarifications, nous avons immédiatement réagi en informant les opérateurs quant aux termes d’application de cet article. Les opérateurs ont par ailleurs réagi dès les précisions transmises par l’ARPT, d’une part, par voie de presse et médias et, d’autre part, par l’envoi de SMS à leur réseau de points de vente et à leurs clients les informant qu’aucune augmentation n’avait été appliquée et que par conséquent les prix demeuraient sans changement. Il est vrai cependant que les revendeurs, ayant eu vent de cette taxe de 5%, ont profité de ce laps de temps et décidé de leur propre chef d’augmenter les montants des différentes formules de rechargement. Ce à quoi les opérateurs ont immédiatement réagi en instruisant, de nouveau, leurs distributeurs et leurs points de vente de ne pratiquer aucune augmentation. Il est vrai que la situation a quelque peu perduré, mais il y a lieu de rappeler que ces infractions seront réprimées tel que précisé par les services du ministère du Commerce. Pour sa part l’ARPT a tenu, aussi, à communiquer en direction des usagers de la téléphonie mobile, en les informant des prix inchangés de tous les modes de rechargement. De même que nous avons appelé à une contribution citoyenne des utilisateurs de téléphonie mobile en leur demandant de signaler « les dépassements de tarifs » à l’opérateur concerné. L’implication des citoyens est plus que nécessaire dans ce type de situation, car elle constitue un frein aux augmentations non réglementaires.
Le gouvernement affirme que cette taxe vise à réduire la fraude dans les rechargements. Cela signifie-t-il que les opérateurs ne payent pas d’impôts sur ces rechargements électroniques ou alors étaient-ils insuffisants ?
Au niveau des services de l’ARPT, aucune fraude n’a été constatée. De plus, la TVA est déjà appliquée sur tous les modes de rechargement.
Au niveau de l’ARPT, a-t-on une idée sur le montant mensuel que représentent les rechargements électroniques et quel est le volume qui échappe au fisc ?
Pour l’ARPT et au moment où nous nous entretenons, nous ne pouvons parler de montant qui échappe au fisc puisque qu’aucun cas de fraude n’a été constaté au niveau des services de l’ARPT.
Vous avez récemment mis en demeure les sociétés n’ayant payé leurs redevances… Pourquoi maintenant et quelles sont les sanctions prévues ?
La mise en demeure de ces sociétés entre dans le cadre de l’assainissement de la liste des opérateurs détenteurs d’autorisation qui n’ont pas réglé les redevances, légalement et règlementairement, dues à l’ARPT. Il y a lieu de préciser que cette mise en demeure est l’aboutissement d’une procédure de recouvrement réglementairement définie au sein de l’ARPT. Les sanctions encourues par ces sociétés dans le cas de non-paiement de leurs redevances sont définies à l’article 35 de la loi 2000-03 du 5 août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications. Le cas extrême, défini par ladite loi, serait le retrait de l’autorisation.
Peut-on connaître le montant des créances des clients titulaires d’autorisation d’exploitation de réseau radioélectrique mis en demeure ?
Pour des questions de confidentialité par rapport aux opérateurs concernés, et à la procédure mise en œuvre, l’ARPT ne peut divulguer le montant des créances. Outre ce fait, le montant ne peut être figé, car, en fait, à l’heure actuelle, des règlements s’effectuent et d’autres peuvent encore s’effectuer dans les prochains jours.
Durant l’été et le mois de Ramadhan, des promotions et des appels gratuits sont proposés aux clients, y a-t-il à ce propos des normes que les opérateurs sont tenus de respecter ?
Le lancement de toute offre promotionnelle des opérateurs de téléphonie mobile est assujetti à un accord préalable de l’ARPT. Cet accord se fait sur la base d’un examen de l’offre conformément à la décision de l’ARPT n°01 du 6 janvier 2009, fixant les conditions et modalités applicables aux offres promotionnelles des opérateurs de téléphonie mobile de type GSM. Cependant et exceptionnellement pour le mois de Ramadhan, des avantages spécifiques ont été accordés aux opérateurs pour le lancement de leurs offres promotionnelles spécial Ramadhan 2009.
Le dossier des puces non identifiées a-t-il été définitivement clos, du moment que nous avons des informations que certaines lignes non pas été coupées bien que non identifiées et que des magasins continuent à vendre des puces sans identifier les acheteurs ?
Pour l’heure, nous pouvons affirmer que toutes les cartes SIM sont identifiées et que les trois opérateurs de téléphonie mobile appliquent les termes des décisions de l’ARPT concernant les conditions de vente des cartes SIM et les procédures appliquées en cas de vol ou de perte d’une carte SIM. Pour parler plus simplement, pour chaque carte SIM vendue correspond un détenteur identifié. Par ailleurs, si des cas de cartes SIM non identifiées sont repérés, l’ARPT souhaiterait avoir l’information avec une identification précise du point de vente concerné afin que les mesures qui s’imposent soient prises immédiatement.
Dans le domaine de la téléphonie mobile, des opérateurs se revendiquent par déclarations interposées des positions dominantes sur le marché. Peut-on savoir quelle est au jour d’aujourd’hui la physionomie de ce marché en termes de nombre d’utilisateurs et de répartition des parts de marché ?
Au terme du premier semestre 2009, les trois opérateurs de téléphonie mobile comptabilisaient 28 949 965 abonnés. Le nombre d’abonnés d’ATM était de 8 626 346, avec 29,8% de parts de marché, celui d’OTA était de 14 539 873, soit 50,2% de parts de marché et celui de WTA était de 5 783 746, soit une part de marché de 20%.
En 2009, pour absence d’activité postale, combien de certificats d’enregistrement délivrés aux personnes physiques et morales ont été retirés ?
L’ARPT a procédé au retrait de neuf certificats d’enregistrement pour absence d’activité postale. Là aussi, une procédure préalable à ces retraits a été mise en œuvre par l’ARPT. Dans ce cadre, l’ARPT a mis en demeure les opérateurs détenteurs de certificat d’enregistrement depuis plus d’une année et n’ayant pas commencé leur activité postale, de débuter ladite activité faute de retrait de leur certificat. C’est ainsi que ces neuf sociétés n’ayant pas débuté leur activité se sont vu retirer leur certificat d’enregistrement.
Bio express
Ingénieur en informatique depuis 1978 (université d’Alger), Derdouri Zohra était, il y a quelques années, l’initiatrice et chef du projet national d’automatisation des inscriptions des nouveaux bacheliers à l’université. Titulaire d’un magistère en informatique à l’USTHB, elle prépare actuellement une thèse d’Etat sur la sécurité informatique. Tout en gardant fidèlement son poste d’enseignante universitaire depuis 1978 jusqu’en 2008, Mme Derdouri a occupé plusieurs postes d’administration, notamment directrice de l’Institut national d’informatique (INI), directrice de l’Institut d’informatique à l’USTHB et du Département informatique à Oran.
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Par Nassima Oulebsir
El Watan, publié le 05 septembre 2009
# Administrateur | 05/09/2009 | Info
Tayeb Louh à Relizane : “Le système du tiers payant sera généralisé prochainement”
Le système du tiers payant sera généralisé aux assurés sociaux salariés, prochainement dans cinq wilayas pilotes, a annoncé le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh. Dans un point de presse, animé jeudi dernier en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Relizane, le ministre a indiqué "que le système du tiers payant ne se limite pas aux retraités, aux malades chroniques et aux bas revenus, mais sera généralisé aux assurés sociaux salariés des wilayas de Médéa, Oum El Bouaghi, Tlemcen, Boumerdès et Annaba". Concernant la carte "Chiffa", le ministre a souligné que l’opération de distribution de cette carte a touché 28 wilayas, soit environ 4 millions de bénéficiaires parmi les assurés et les ayants droit.
En réponse à une question sur l’emploi, M Tayeb Louh a déclaré "notre objectif est de placer, au titre du nouveau dispositif de soutien à l’insertion professionnelle, 400.000 jeunes par an et les intégrer définitivement dans le secteur économique", avant de noter qu'un grand nombre de jeunes a été intégré définitivement dans le secteur économique sans passer par le contrat s’étalant sur trois années.
Dans le cadre du renforcement du dispositif de l’emploi visant à lutter contre le chômage, le ministre a annoncé une convention entre le secteur de la formation professionnelle et son département pour permettre à 800 jeunes âgés entre 16 et 20 ans et inscrits à l’Agence nationale de l’emploi au niveau national de bénéficier d’une formation dans les filières qui accusent un déficit sur le marché de l’emploi, et ce dès la prochaine rentrée professionnelle.
Ces jeunes, a-t-il dit, percevront une prime de 3.000 DA accordée par l’agence.
D'autre part, M. Tayeb Louh a présidé, à Jdiouia, une cérémonie de remise de clés et de titres de 180 logements inscrits dans le cadre du Fonds national de péréquation des œuvres sociales "FNPOS" au profit des communes de Jdiouia, Mazouna, Oued Rhiou et Relizane, selon les explications fournies par le responsable de wilaya du FNPOS.
A noter que la wilaya de Relizane a bénéficié au titre du programme FNPOS d’un quota de 480 logements, dont 390 ont été distribués et 10 le seront avant la fin de l’année en cours.
Il est prévu également le lancement prochain de la réalisation de 80 logements.
Dans le cadre de la lutte contre le chômage, le ministre a présidé une cérémonie de signatures d’une convention entre le directeur de l’emploi et celui de l’entreprise nationale des industries mécaniques et ses accessoires relevant du groupe "BCR", sis dans la commune d’Oued Rhiou.
Conformément à cette convention, 65 jeunes ont été placés au titre du dispositif d’assistance à l’insertion professionnelle et 15 ont été intégrés définitivement dans cette entreprise économique. Cette visite a permis au ministre de s’enquérir de la situation dans les antennes CNAS des communes de Jdiouia, Relizane et Oued Rhiou, où il a insisté sur la nécessité d’améliorer la prise en charge des assurés, en exprimant sa satisfaction quant à la qualité des prestations fournies.
En réponse aux préoccupations d’un retraité, M. Tayeb Louh a indiqué que la pension des retraités a connu de 2000 à 2009 une augmentation de 50% en plus du système du tiers payant et du médecin contractuel traitant, lancé à Annaba, comme wilaya pilote.
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EM
El Moudjahid, publié le 05 septembre 2009
# Administrateur | 04/09/2009 | Info
Jusqu’à 35 % de réduction sur les voitures neuves
Les mauvais chiffres de vente du secteur automobile de ces derniers mois sont favorables au consommateur. Les concessionnaires automobiles cherchent en effet à se débarrasser de leurs stocks. Et des réductions comprises entre 15 et 35 % ne sont pas rares.
Toute personne qui n’a pas de préférences particulières en termes de couleur ou d’options, paye actuellement sa voiture facilement 20% moins cher que le prix catalogue. Des concessionnaires anversois observent même une nouvelle tendance, rapporte ce vendredi Gazet van Antwerpen.
« Des clients viennent nous demander directement ce que nous avons en stock. Une voiture de stock est en effet non seulement moins chère mais également livrée dans la semaine. »
Ivo Willems, qui travaille pour le distributeur multimarques Cardoen, pense que les petits modèles vont devenir encore meilleur marché. « Maintenant que le système de prime à la casse est épuisé en Allemagne, je m’attends à ce que la vente des petites citadines s’effondre dans les prochains mois dans ce pays », indique-t-il.
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(D’après Belga)
lesoir.be, publié vendredi 04 septembre 2009, 12:06
# Administrateur | 03/09/2009 | Info
Séisme / Indemnisation : Des crédits bancaires pour les commerçants sinistrés du séisme de Boumerdes
Quelque 1200 dossiers de commerçants sinistrés suite au séisme du 21 mai 2003 à Boumerdes sont actuellement examinés par les commissions de daïras compétentes, pour la délivrance d'un visa d'octroi d'un crédit bancaire leur permettant la reconstruction de leurs locaux, a-t-on appris de l'Union de wilaya des commerçants et artisans algériens (UGCAA). "Sur ce nombre de dossiers, 140 ont obtenu ce visa, à ce jour, et des notifications ont été adressées aux concernés afin de se rendre à la banque pour percevoir leurs crédits", a ajouté le coordinateur de wilaya.
Selon ce responsable, cette mesure est inscrite au titre de la "mise en application du décret exécutif daté du 13 janvier 2009 portant sur l'octroi de crédits bancaires aux commerçants dont les locaux à usage professionnel ou industriel ont été détruits durant le séisme du 21 mai 2003". Le montant du crédit a été fixé à 1 million de DA remboursable sur une période de 25 années, avec un taux d'intérêt ne dépassant pas les 2 %, est-il précisé. "Le nombre des commerçants bénéficiaires concernés à travers la wilaya de Boumerdes pourrait atteindre les 2000 sujets à la clôture de l'opération de recensement et collecte des dossiers, toujours ouverte au niveau des commissions communales relevant de l'Union", a estimé M. Djaknoune Brahim.
La mise en application du décret exécutif sus-cité a suscité une grande satisfaction auprès des commerçants concernés, dont certains ont exprimé leur "joie" de se voir parmi les bénéficiaires après avoir "perdu tous leurs biens suite au seime et n'avoir pas pu à ce jour reprendre leur activité". "Ce crédit nous permettra de refaire nos locaux et revenir, peu à peu, à notre profession d'origine", se sont-ils réjouis. D'autres commerçants ont joint leur voix à celle du coordinateur de la wilaya afin d'exprimer leur souhait de voir le gouvernement introduire, dans le cadre de ce même décret, pour pouvoir bénéficier de ses avantages, "les commerçants qui exploitaient ces locaux à titre de locataires, ou ceux qui sont propriétaires sans titres de propriété" car le décret actuel n'englobe "que les commerçants ayant des titres de propriété authentifiés", ont-ils déploré.
Selon un premier recensement effectué par l'UGCAA de Boumerdes, "quelque 600 commerçants et industriels sont inscrits dans cette catégorie de sinistrés non englobés par le décret en question".
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APS
La Tribune, publié le 03 Septembre 2009
# Administrateur | 03/09/2009 | Info
Marchés / Viandes : Les prix des viandes "saignent" les...consommateurs
Les prix des viandes rouges et blanches sont jugés assez chers par les consommateurs après 13 jours de jeûne, une situation attribuée à la forte demande durant ce mois de Ramadhan et au phénomène de la spéculation. Une légère baisse est observée par rapport à la première semaine de Ramadhan, où les prix des viandes rouges (ovine et bovine) ont atteint le pic de 1.000, voire 1.100 DA le kilo, a-t-on observé lors d'une tournée dans des marchés de la capitale. Au marché de Bab El Oued dit "trois horloges", les prix de la viande ovine varient entre 800 à 950 DA/kilo, alors qu'au début du mois, ils dépassaient la barre de 1.000 DA. La viande bovine est cédée, au niveau du même marché, à un prix allant de 600 à 950 DA/kilo, alors que la viande hachée, dont la demande augmente particulièrement pendant ce mois, se vendait entre 800 et 900 DA/kilo.
A quelques encablures de Bab El Oued, le marché d'Ali Mellah du 1er mai a la particularité exceptionnelle de présenter des quantités importantes et variées de tous types de viandes (ovin, bovin, chevaline, poisson, dinde, poulet, lapin),mais les prix sont approximativement les mêmes. Le foie de veau, qui enregistre une forte demande en ce mois de jeûne, est proposé à 1.500 DA/kg contre 1.800 DA pour celui d'ovin. Les viandes blanches ne sont pas en reste et suivent la même courbe ascendante. Alors qu'il se vendait autour de 260 DA kg juste avant le mois de Ramadhan, la viande du poulet fait un bond spectaculaire atteignant allègrement une moyenne de 350, voire 370 au marché de Belouizdad. Pour le poisson, également demandé en cette période et à l'exception de la sardine proposée à 50 DA kg, les prix se situent en moyenne entre 500 et 1.400 DA, selon la variété à l'exemple de la crevette royale cédée à 1.200 DA kg, le merlan 1.000 DA ou la daurade autour de 800 DA. Le seul moyen pour le simple citoyen de trouver la viande à "bon prix" est les magasins spécialisés dans la vente de la viande congelée importée, cédée aux alentours de 500 DA le kilo.
Pour contenir cette flambée de prix, les pouvoirs publics ont mis à contribution la société de gestion des participations de la production animale (SGP Proda) représentée sur le terrain par six points de ventes couvrant les régions d'Alger et de Blida. Au niveau de ces points de vente, la viande rouge est cédée à 680 DA/kg, alors que celle du poulet est commercialisée à 250 DA/kg. Ces magasins sont pris d'assaut par les consommateurs d'où la difficulté à satisfaire toute la demande."A 10h du matin, environ sept carcasses ont été écoulées", a indiqué Mohamed Flih, un boucher dans le quartier de Saïd Hamdine à Bir Mourad Raïs où est stationnée depuis trois ans, une roulotte appartenant à une filiale de Proda équipée de moyens frigorifiques.
A 14h, M. Flih attendait encore l'arrivée d'une nouvelle livraison provenant des centres d'engraissement et d'élevage appartenant à Proda, pour satisfaire la demande de ses clients en attente. Il nous est arrivé de vendre jusqu'à 20 carcasses durant les premiers jours du Ramadhan, a dit ce boucher qui regrette le nombre insuffisant de ces points de vente au niveau de la capitale. Outre les 80 points de vente dont elle dispose au niveau national, Proda compte mobiliser des camions frigorifiques ambulants pour vendre la viande rouge et blanche à des prix fixes, a indiqué à l'APS son directeur général, M. Kamel Chadi. Pour expliquer cette flambée des prix, les différents intervenants évoquent le phénomène récurrent de la spéculation, exercée sur toute la chaîne, de l'éleveur au consommateur en passant par le mandataire, le grossiste, et le simple détaillant. Ils réfutent l'idée de l'offre et de la demande qui serait à l'origine de la hausse des prix. Selon eux, les spéculateurs quelles que soient leurs activités, "guettent" le moment propice pour faire des affaires durant le mois de Ramadhan.
Pour apaiser cette tension, les pouvoirs publics tentent de mettre en place une stratégie pour réguler le marché de la viande rouge et blanche. Ainsi, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a chargé la SGP Proda pour piloter cette opération. Celle-ci, qui dispose déjà de centres d'élevage et d'engraissement, compte signer des conventions avec des éleveurs, d'abord, pour faire écouler leur cheptel, puis avec des abattoirs publics et privés en vue de leur assurer un approvisionnement régulier. Proda ambitionne également de développer la franchise avec les boucheries et les rôtisseries. Une opération pilote a déjà été entamée à Sétif, à Skikda et à Batna. Selon M. Chadi, le but recherché, à travers ces contrats, est de préserver l'activité de l'éleveur et d'assurer un produit de qualité au consommateur avec un prix fixé à l'avance.
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APS
La Tribune, publié le 03 Septembre 2009
# Administrateur | 02/09/2009 | Info
Deux espaces aux styles différents attendent les Algérois à l’hôtel Hilton
Pour des soirées ramadhanesques animées et variées
Durant le Ramadhan, les soirées s’illuminent dans l’Algérois. L’animation culturelle bat son plein dans différents espaces et pour différents goûts. Des dancings, des kheïmas, des salles de jeux, des concerts, des karaokés… de quoi offrir aux Algérois des qaadate qui allient modernité et traditions. L’hôtel Hilton n’a pas voulu être en reste. Comme chaque année, une kheïma a été programmée à la salle Tassili pour séduire les plus récalcitrants… avec un nouvel esprit et un programme riche. « Fi ouast edar » est l’appellation de cette kheïma qui se veut une parfaite rencontre entre tradition et modernité. Un espace qui s’ouvre à la contemporanéité sans tourner le dos au passé. « Nous nous sommes basés dans l’organisation de cette kheïma sur un concept traditionnel algérois, celui de la casbah pour inciter un rappel de la mémoire collective mais sans pour autant délaisser l’esprit moderne de l’hôtel Hilton », explique Celia Louas, responsable marketing rencontrée en soirée sur les lieux.
Dans un décor moderniste alliant éléments à la fois épurés et sophistiqués, des jeux de lumière nous plongent dans une atmosphère de détente aux multiples facettes. Sous des arcades qui rappellent le style mauresque algérois, elle explique avec verve que les mots d’ordre de cette année pour l’équipe du Hilton ne sont autres que le changement et le dynamisme avec un programme varié pour contenter un public de plus en exigeant. Pour ce faire, chaque soirée voit défiler sur scène plusieurs artistes de styles différents : andalous, hawzi, rock, raï, gnaoui, house, lounge, funk, flamenco et bien d’autres… mais la grande nouveauté reste les soirées destinés aux jeunes au bord de la piscine, avec au programme DJ et karaoké pour une animation plus légère et branchée avec DJ Mahmoud, connu pour avoir longtemps rythmé les soirées de « la véranda ».
Au Hilton, deux espaces différents attendent donc chaque soir les Algérois avides de relaxation et de découvertes culturelles. Sur scène, plusieurs groupes sont attendus. Ce soir, la soirée kheïma vibrera aux rythmes de sons flamencos avec Triana, Reda Sika, Yacine Dahmane et Farouk, puis ce sera Mohamed Rouane pour un moment de délice musical au luth, et, afin de finir la soirée avec un peu plus d’entrain, du gnaoui venu tout droit de Béchar (Maghrabi didane Béchar). Les groupes algérois les plus en vogue se produiront sur la scène de « fi ouast edar » : Djmawi Africa est prévu pour demain tandis que Djezma fera son show dans la soirée de vendredi prochain et Harmonica dans celle de samedi. Pour le restant du mois, d’autres noms se démarqueront, dont Camila Nour, Samir Fres, Sidali Driss, Naïma Ababsa, Samira Brahmia, Nora Gnaoua… L’accès à la kheïma « Fi ouast edar » est à 1 500 dinars en semaine et 2 000 en week-end. Tandis que l’accès aux soirées en bord de piscine est à 1 000 dinars, tarif qui ne sera appliqué qu’à partir de la semaine prochaine. Pour les premières soirées, l’accès au bord de la piscine est gratuit. A découvrir !
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Par Fella Bouredji
La Tribune, publié le 02 Septembre 2009
# Administrateur | 02/09/2009 | Info
El Watan accessible Ă©galement en .dz
Le nom de domaine www.elwatan.dz vient d’être enregistré par le CERIST (Centre de recherche sur l’information scientifique et technique).
L’enregistrement d’elwatan.dz entre dans le cadre de l’opération lancé par le Cerist, au début du mois d’août dernier, pour doter tous les organes de presse algériens de noms de domaines en .DZ. Désormais l’accès au site d’El Watan peut se faire en .com (www.elwatan.com) ou en .dz (www.elwatan.dz ).
El Watan vous donne rendez vous dans les prochains mois pour un nouveau look.
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El Watan, publié le 02 Septembre 2009
# Administrateur | 02/09/2009 | Info
Les prix de biens alimentaires et des produits agricoles frais en nette hausse
Un taux d’inflation de 5,4% entre août 2008 et juillet 2009
Le taux d’inflation est en hausse en Algérie. La moyenne annuelle enregistrée entre août 2008 et juillet 2009 a atteint 5,4%. Ce taux est engendré essentiellement par la hausse des prix des produits agricoles frais, a indiqué l’Office national des statistiques, selon une dépêche de l’APS. Ainsi, le taux qui était de 4,8% au premier semestre de cette année a connu en l’espace de quelques semaines seulement une poussée importante, atteignant plus de 5%. L’ONS nous apprend aussi que pour les sept premiers mois 2009 et par rapport à la même période de l’année écoulée, l’indice brut des prix à la consommation se situe à 6,1%. Cette tendance haussière est expliquée par une augmentation de 8,7% des produits du groupe des biens alimentaires, avec 18,1% pour les produits agricoles frais, notait l’ONS.
La tendance haussière a été relevée également s’agissant des prix des produits manufacturés, qui ont connu une hausse de 2,1% et ceux des services de 6,4%, au cours des sept premiers mois de l’année en cours. A l’exception de la baisse des prix des huiles et graisses (-12,3%) et du lait, fromages et dérivés, détaille l’organisme de statistiques, tous les autres produits du groupe alimentation s’étaient inscrits en hausse au cours des sept premiers mois de 2009 par rapport à la même période de 2008, dont notamment les œufs (30,3%), les poissons frais (25,7%), la viande de mouton (22,3%) et les légumes frais (26,1%). L’ONS nous informe aussi que l’affolement des prix a touché également la viande blanche (poulet) avec 15,4%, la viande de bœuf (13,3%), les sucres et produits sucrés (9,5%), les fruits frais (7,7%) et la pomme de terre (6,3%).
En revanche, l’organisme a fait remarquer que les prix des produits alimentaires industriels ont enregistré une légère baisse (0,5%). Au sujet de l’indice des prix à la consommation pour le mois de juillet dernier, l’organisme a enregistré une variation négative, soit -0,3% par rapport au mois de juin, une baisse de moindre ampleur que celle relevée le même mois de l’année précédente (-3,1%).Ce repli est dû principalement, au recul des prix des biens alimentaires (-1%) en juillet par rapport au mois de juin dernier. Cette évolution négative, qui intervient pour le quatrième mois consécutif, est le fait des produits agricoles frais (-2,8%) notamment les légumes (-5,2%) et les fruits (-49,5%). Cependant, les prix de la viande de poulet ont fortement augmenté avec 25,9%, les œufs 11,9% et la pomme de terre (15,5%). Les prix des produits alimentaires industriels connaissent eux aussi une augmentation de 0,9%, résultant de la hausse des prix des huiles et graisses (3,8%) et des sucres et produits sucrés (2,9%). Par ailleurs, les prix des produits manufacturés et des services évoluent respectivement de +0,3% et de +0,9%. Force est de constater que les prix des produits alimentaire en ce mois de Ramadhan ont explosé ce qui va certainement porter le taux de l’inflation les mois prochain à des niveaux plus supérieurs. Il faut dire en outre que les poussées inflationnistes sont devenues ces derniers temps récurrentes bien que sur le long terme le rythme annuel d’inflation a connu une nette baisse en passant de 29,04% en 1994 à 4,4% en 2008.
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Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 02 Septembre 2009
# Administrateur | 02/09/2009 | Info
Ouverture de la saison de la pĂŞche
La durée de repos pélagique sera-t-elle prolongée ?
La date limite de l’interdiction de la pêche pélagique a expiré le 31 août dernier. Son ouverture, prévue le 1er septembre pourrait être reportée au 30 septembre prochain si la recommandation de la chambre nationale de la pêche, proposée au mois de mai dernier, dans ce sens, au ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, venait à être retenue. Pour en savoir un peu plus, notre tentative de rencontrer sur place un responsable du ministère ou de la chambre s’est avérée vaine. Aucun interlocuteur qui puisse nous éclairer un peu plus. Toujours est-il, si du côté des gens de la profession, on est pour l’ouverture immédiate de la pêche alors que les cadres du secteur sont d’avis à ce que le repos pélagique se prolonge jusqu’au 30 septembre.
Les pêcheurs estimant que la période est assez longue. Car, selon eux, même si elle rend service à l’environnement elle influera négativement sur les revenus des pêcheurs. Ainsi, une autre période de 30 jours sans entrée d’argent mettrait à mal ces gens de la mer. «Nous sommes prêt à patienter encore si les pouvoirs publics interviennent dans une action de solidarité», nous ont déclaré des pêcheurs rencontrés au port de Zemmouri (Est d’Alger). Quand aux partisans de l’interdiction de la pêche jusqu’au 30 septembre, et non moins très qualifiés pour se prononcer sur la question, ils n’ont eu de cesse d’expliquer le bien-fondé d’un tel allongement de délai. Pour mieux expliquer l’intérêt du repos pélagique, des journées de sensibilisation ont été organisées au niveau des grands ports de pêche du pays. Des rencontres où M. Rahmani, directeur général de la chambre nationale de la pêche, avait fait remarquer aux participants :
• « Si l’on ne respecte pas le repos biologique du poisson, ce sera une véritable catastrophe dans quelques années ». Il avait également appelé l’ensemble des partenaires du secteur, professionnels, chercheurs et administration, à conjuguer leurs efforts pour faire en sorte que la réglementation soit respectée.
A propos du repos biologique, ce responsable dira qu’il demeure une condition sine qua non pour la préservation de la ressource halieutique. D’autres arguments ont été avancés en faveur du repos pélagique par les intervenants lors des journées de sensibilisation. Pour le directeur de la pêche de Tlemcen : « Une pêche massive de poisson femelle en phase de ponte influera négativement sur la biomasse, mais aussi et surtout sur le plan social, où des milliers de familles, dont le revenu est lié à la pêche, pourraient se retrouver sans ressources ». Toujours dans ce même cadre de sensibilisation, M. Bouaïcha, chercheur au niveau du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA), avait rappelé que la préservation de la ressource permettra d’assurer sa disponibilité, de préserver l’emploi et de renforcer l’économie nationale et ce, grâce à une gestion rationnelle. Pour cela, dira ce dernier, « des actions devront être entreprises comme, entre autres, la connaissance de l’état de nos ressources avec l’utilisation du navire scientifique pour estimer la biomasse totale exploitable et celle du stock reproducteur, la détection de nouvelles zones de pêche pour une exploitation rationnelle, la création d’une synergie entre l’administration, le professionnel et les scientifiques, une mise en place d’un système de collecte de données statistiques fiable, la lutte contre la pollution et l’instauration de campagnes de sensibilisation ». Non sans marteler que le respect de la réglementation en vigueur devra passer inéluctablement par la fermeture de la pêche du mois de mai jusqu’au 31 août, ainsi que l’interdiction de la pêche dans les réserves marines (Gouraya dans la wilaya de Béjaïa, Taza à Jijel et l’île de Rachgoun) et éviter aussi la pêche en utilisant les explosifs.
Il est utile de rappeler, enfin, que l’Algérie, avec ses 1 200 km de côtes, recèle une ressource halieutique très diversifiée (poisson pélagique, crustacés et mollusques), un espace maritime de 9,5 millions d’hectares et une flottille de pêche diversifiée et en perpétuelle augmentation.
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Par Ziad Abdelhadi
La Tribune, publié le 02 Septembre 2009
# Administrateur | 02/09/2009 | Info
Des bénéficiaires de logements l’accusent de tergiversations
L’AADL explique les retards et les résiliations de contrats
Assiégée à de multiples occasions et accusée de tergiversations, l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) qui s’est engagée en 2001 à livrer dans un temps record deux programmes (2001 et 2002) de 55 000 logements, n’a pas encore honoré cette promesse. Certains projets qui ont enregistré d’énormes retards dans la réalisation ne seront pas achevés avant l’année prochaine. Leur livraison se fera, néanmoins, de manière partielle et progressive et ce afin d’apaiser la colère des souscripteurs de la location-vente qui, pour certains, attendent un toit depuis plus de 7 ans ! Ces derniers organisent, presque de manière cyclique, des sit-in pour exiger de l’AADL la remise des clés de leurs logements.
La dernière manifestation en date et celle des futurs locataires du projet de 556 logements d’El Achour bis qui ont brandi des banderoles en début de cette semaine devant le siège de la maison de la presse, Tahar Djaout, dénonçant la longue attente d’un projet qui ne voit toujours pas le jour. Mais ces familles, en sus d’avoir dénoncé les retards, ont menacé de squatter leurs propres futurs logements ! Et pour cause ? « Nous avons peur que le projet soit détourné au profit d’autres bénéficiaires » ! Une peur qui paraît injustifiée du fait que ces familles détiennent des décisions d’affectation. Elle démontre néanmoins la défiance du citoyen envers ses dirigeants. Sinon comment expliquer de tels comportements au moment même où le ministre de l’Habitat et le directeur général de l’AADL ne cessent de rassurer les bénéficiaires des programmes location-vente de 2001 et 2002 que la totalité des projets seront réalisés et livrés. Avec un grand retard certes mais… livrés quand même.
Pour revenir au sit-in des souscripteurs d’El Achour bis, ces derniers ont affirmé que leur chantier est à l’arrêt à cause «d’un conflit entre l’AADL et l’entreprise réalisatrice dont le gérant soutient que l’Agence refuse de lui payer les créances dues ». C’est loin d’être le cas, explique le service de la communication de l’AADL qui assure que l’entreprise libanaise Slimane Haddad a été payée «rubis sur l’ongle» pour le travail qu’elle a accompli. Cette entreprise, qui a repris le chantier après la défection de l’entreprise chinoise COCPC, a signé un contrat avec l’AADL en 2006 pour la réalisation de 1 274 logements, dont les 556 logements d’El Achour et les 718 de Draria Ouled Bouzid. Elle s’est engagée à terminer ses travaux dans un délai de 20 mois. Au bout de trois ans, «Haddad n’a fait que parachever les travaux exécutés par la COCPC», assure-t-on au niveau de l’AADL, qui a constaté, depuis le début de l’année, une baisse de la cadence de travail au niveau de ce chantier avant son arrêt définitif. Deux mises en demeure ont été alors adressées au concerné avant la résiliation du contrat. « Slimane Haddad a remis en cause son contrat et a demandé à revoir à la hausse le coût de sa prestation. Ce qui est contraire à la loi », explique le responsable de la communication de cette agence. Slimane Haddad, qui a repris les travaux du chantier d’El Achour bis à un taux de 15%, n’a atteint, au bout de 3 ans, que 40% du taux d’avancement.
Pour terminer ce projet, un avis d’appel d’offres national et international a été lancé le 5 août dernier par l’AADL afin de choisir une nouvelle entreprise réalisatrice. Le 15 septembre prochain, l’AADL procèdera à l’ouverture des plis mais les travaux des VRD vont se poursuivre entre temps. Un temps minimal d’une année est à prévoir pour l’achèvement de ce chantier. Les bénéficiaires du projet d’El Achour bis devront donc simplement patienter pour leur remise des clés. A signaler que la majorité des chantiers AADL ont connu des résiliations de contrat et changement d’entreprises réalisatrices à l’exemple des sites de Bellevue, Dar Chabaane, Bachdjarrah ou encore Heuraoua qui, une fois relancés, connaissent un taux d’avancement appréciable. Des livraisons partielles de ces projets devront intervenir d’ici la fin de l’année en cours.
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Par Par Hasna Yacoub
La Tribune, publié le 02 Septembre 2009
# Administrateur | 01/09/2009 | Info
AĂŻd El Fitr : Rush sur les magasins de vĂŞtements
En ce onzième jour du mois sacré de Ramadhan, les magasins de vêtements sont littéralement pris d’assaut par les citoyens. M’dina Djedida et la Rue Benm’hidi sont leur lieu de prédilection. Dans le premier quartier, c’est la gent féminine qui investit les lieux. On discute, on négocie.
Le tout étant de faire la bonne affaire. Il faut dire qu’à M’dina Djedida, les habitants des wilayas avoisinantes s’y rendent eux aussi en quête de cette bonne affaire. Il faut signaler que deux évènements coïncident en ce mois de septembre : la rentrée scolaire et les fêtes de l’Aïd El Fitr. Des dépenses en perspective qui viennent s’ajouter à celles du mois de Ramadhan. Mais cela ne semble nullement décourager ces pères et mères de famille qui n’hésitent pas à faire des « folies », le tout étant de satisfaire leurs progénitures. Friperie et confection se côtoient à des prix à la portée de toutes les bourses. Si à la friperie, on peut habiller diversement ses enfants avec une moyenne de mille dinars, il en est autrement chez les commerçants de confection. Cinq cent DA pour un pantalon en provenance de Chine, mille dinars pour le produit local auquel il faudrait joindre une chemise à six cent dinars, ainsi que d’autres produits d’accompagnement. Quatre mille dinars pourraient être le montant approprié.
D’autres parents, sans être aisés pour autant, choisissent des produits de marque. La Rue Larbi Ben M’hidi étant tout indiquée. Les marques étrangères qui ont pignon sur rue exposent soigneusement leurs marchandises. Les vendeurs ou vendeuses qui arborent un sourire commercial sont là pour tenter de les faire céder à leurs propositions. Deux mille, voire trois mille pour un pantalon « griffé », trois à quatre mille DA pour une paire de baskets de marques Adidas, Nike, etc. Ainsi, dix mille DA seront nécessaires pour assouvir les caprices de son enfant. Mais qu’importe le montant, nous dira cette mère de famille, « l’essentiel étant de faire plaisir à cette partie de soi en cette période de fête ».
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Par Hadj Sahraoui
El Watan, publié le 01 Septembre 2009
# Administrateur | 01/09/2009 | Info
Selon le ministre du Travail Tayeb Louh
Les consultations sur les dossiers de la tripartite ont commencé
L’augmentation du salaire national minimum garanti sera l’une des questions principales à aborder durant la prochaine tripartite. Sans donner de date précise quant à la tenue de cette rencontre, fortement attendue par le monde du travail, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh a, en marge de la cérémonie d’installation des cellules d’orientation au niveau des établissements de la formation professionnelle indiqué, que le dossier du SNMG constitue l’un des dossiers phares de la tripartie.Son département est d’ailleurs en consultation actuellement avec les partenaires sociaux sur ce dossier et ceux à l’ordre du jour de la réunion comme c’est le cas pour les statuts particuliers de certains secteurs.
Notamment ceux qui ne sont pas encore finalisés du fait qu’ils sont en cours d’examen par les parties concernées. Pour la question des salaires et du pouvoir d’achat dont le gouvernement a, faut-il le rappeler, décidé de lancer deux enquêtes en lançant des avis d’appel d’offres, les discussions entre les différent partenaires s’annoncent chaudes d’autant que la tripartite interviendra juste après les décisions prises parle gouvernement dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009 (LFC), notamment en ce qui concerne la suppression du crédit à la consommation, un dossier sur lequel l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) tentera de proposer des solutions au gouvernement.
La centrale syndicale a également mis en place un groupe de travail pour plancher sur la question salariale, selon les déclarations du chargé de communication de l’UGTA, Abdelkader Malki dimanche sur les ondes de la Chaîne III. Mais, finalement, qu’en sera-t-il réellement de la décision et quelle sera la hauteur de l’augmentation du SNMG ? Certes, le chef de l’Etat s’était engagé lors de la campagne électorale, plus exactement le 24 février dernier, à revoir les salaires à la hausse mais ces questions s’imposent car les attentes sont exprimées par l’ensemble des salariés dont le pouvoir d’achat ne cesse de dégringoler face à des prix sans cesse en flambée. Des interrogations s’imposent aussi, sachant que les patrons ne sont pas prêts à céder.
Il est clair qu’ils émettront des propositions en fonction de leurs intérêts. Les organisations patronales se prononceront surtout sur les dernières mesures de la LFC 2009 et ils l’ont déjà fait savoir. En attendant les résultats de la tripartite, qui se tiendra cette année dans un contexte marquée par la crise économique mondiale et par la baisse des recettes algériennes en hydrocarbures, les salariés continueront à faire face à des fins de mois difficiles, surtout en cette période où les dépenses sont importantes. La rentrée scolaire avec tout ce qu’elle engendre comme frais pour les familles interviendra à quelques jours de l’Aïd, l’occasion d’une autre saignée.
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Par Samira Imadalou
La Tribune, publié le 31 Août 2009
# Administrateur | 01/09/2009 | Info
La délégation ministérielle a assisté à l’extraction de pétrole de l’un des forages
Chakib Khelil en visite d’inspection à Bouira
Le premier champ de pétrole découvert en Algérie, en 1949, est celui situé dans la région de Oued Guetrini, commune de Dirah, à 60 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira. Plusieurs années après l’indépendance, il fait l’objet d’un regain d’intérêt de la part de l’entreprise Sonatrach qui a relancé en 2006 les explorations au niveau de ce périmètre, compris entre les wilayas de Bouira, Médéa, Bordj Bou Arréridj et M’sila, d’une superficie de 41 km2.
Après une prospection réalisée par l’entreprise algérienne de géophysique Enageo, selon des méthodes scientifiques, une zone appelée Hodna-Ouest a été découverte dans la localité de Oued Guetrini de ladite commune, où le taux de sismicité est jugé très intéressant, c’est-à -dire une zone où se concentrent des volumes importants de pétrole. Dimanche dernier, le ministre de l’Energie et des Mines, M. Khelil a effectué une visite sur ce site où Sonatrach a investi près de 30 millions de dollars, dans le cadre d’un programme qui s’étale sur trois ans (2009-2011) qui consiste en la réalisation des trois nouveau forages sur les 180 existants et dont une vingtaine sont actuellement en production. La quantité de pétrole brute produite est estimée à plus de 20 m3/j. Sur le même site le ministre et les autorités de la wilaya se sont longuement entretenus avec les équipes engagées par la société, notamment sur les opérations de prospection et d’exploitation de cette ressource énergétique, capitale pour l’économie nationale et le développement de la région où elle se trouve.
La délégation ministérielle a assisté, à titre de démonstration, à l’extraction de pétrole de l’un des forages au moyen d’équipements sophistiqués.
Par ailleurs, dans la localité de Bir Ghebalou, le ministre a procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation d’un poste transformateur 60/30 KVA, qui va permettre, d’après les explications données sur place, d’alimenter en électricité les populations de plusieurs villages situés en périphérie de Aïn Bessem et Bir Ghebalou. Le coût de réalisation de ce projet, confié à une société serbe, est estimé à 1 160 millions de dinars. Dans la localité de Lakhdaria, le ministre a inauguré le nouveau siège de l’agence commerciale de Sonelgaz, qui a coûté 5,7 milliards de centimes, et permettra de rapprocher Sonelgaz de ses 27 600 abonnés de Kadiria et Lakhdaria.
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Par Nacer Haniche, correspondant Ă Bouira
La Tribune, publié le 31 Août 2009
# Administrateur | 01/09/2009 | Info
En application des dispositions de la LFC 2009
La BEA vulgarise le crédit documentaire auprès de ses clients
Afin de mieux expliquer les objectifs de l’instauration de crédit documentaire (credoc) comme seul mode paiement, la Banque extérieure d’Algérie (BEA) a organisé avant-hier soir une rencontre avec ses clients, notamment ceux versés dans l’importation. Ces derniers ont affiché scepticisme et crainte concernant les délais de l’ouverture du Credoc, son coût et son impact sur la trésorerie des entreprises.
En effet, les délais d’ouverture d’un credoc sont jugés lents par la clientèle de cette banque, et l’instauration de ce mode de payement risque d’avoir des impacts sur les entreprises, notamment en termes de coûts qu’elles génèrent, ajoutent-ils. Toutefois, tout au long de cette rencontre, qui s’est tenue à l’hôtel militaire de Béni Messous, les dirigeants de cette banque se sont efforcés de convaincre leurs clients, quant aux «vertus» de ce nouveau mode. Selon les explications fournies, l’institution du Credoc comme seul moyen de paiement des importations « préserve à la fois les intérêts de l’opérateur national et ceux du fournisseur ».
Le premier responsable de la BEA, M. Loukal, a fait savoir que ces craintes ne doivent pas avoir lieu, d’autant que la formule de paiement proposée aux opérateurs répond parfaitement à leur problème de trésorerie. Comment ? L’argument de Loukal est le suivant : le payement différé, accordé auparavant par le fournisseur au titre du transfert libre, a été reconduit dans le cadre du credoc à payement différé. Reste seulement les coûts de cet instrument de payement, également évoqué par certains intervenants. Là , le dirigeant de la BEA a tenu à préciser qu’il n’y a pas un accroissement de coûts dans le cas des credoc non confirmés, c’est-à -dire des crédits, dont le payement n’est pas garanti. « Si le fournisseur fait confiance à son client et lui accorde des transferts libres, il ne peut pas exiger dans le cadre du crédit documentaire une confirmation », a-t-il indiqué, précisant que « c’est la confirmation du crédit qui est génératrice de commission ». Il est utile d’indiquer que la BEA compte organiser d’autres rencontres de ce genre avec sa clientèle à travers le territoire national pour mieux expliquer ce dispositif et « pour les rassurer et leur démontrer les bienfaits de la politique entreprise par les pouvoirs publics et déclinée notamment dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009 », informe le P-DG. En général, ces dernières mesures visent à assainir le commerce extérieur, selon Loukal.
« Même si elles dérangent de par leur caractère de nouveauté, elles seront certainement appréciées à l’extérieur car elles seront la preuve du sérieux de notre législation et des acteurs de notre commerce extérieur », souligne la même source. Et d’ajouter que ces dispositions « encadrent les opérations du commerce extérieur afin de se débarrasser de leur opacité et d’éviter qu’elles ne soient la source d’incidents de paiement qui se traduisent pas des sinistres auprès des compagnies d’assurance-crédit étrangères, ou de véritables fuites de capitaux par le biais notamment de la surfacturation, de l’importation de biens inutiles, usagés, contrefaits, dangereux ou d’évasion fiscale ».
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Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 31 Août 2009
# Administrateur | 31/08/2009 | Info
Décriée par les opérateurs économiques et les importateurs
La loi de finances complémentaire a touché des intérêts puissants
« Les dispositions de la loi de finances complémentaire a touché des intérêts puissants ». Ce sont là le propos tenus par Mourad Preure, expert international dans un entretien accordé à La Tribune. L’analyse faite par cet expert est catégorique. Il pense en fait que « les mesures les plus importantes semblent avoir été occultées ». Il cite en vrac « l’institution de fonds d’investissements dans les 48 wilayas, l’augmentation de taux de bonification pour les jeunes entrepreneurs de 60 à 95%, le relèvement du niveau de couverture des risques pour les investissements des PME de 50 à 250 MDA, l’investissement dans la R&D déductibles de l’assiette de l’impôt jusqu’à un niveau de 100 MDA ou 10% du chiffre d’affaires et la promotion de l’agriculture par des mesures fiscales ». Pour cet expert, « d’autres mesures sont de nature à protéger l’économie nationale ». Mais, a priori, les choses ne se présentent pas de la même nature aux autres parties. L’on se souvient pertinemment des critiques et inquiétudes affichées par les organisations professionnelles suite à l’annonce de certaines dispositions. Celles qui ont fait tache d’huile et font toujours polémique sont connues.
Il s’agit de la suppression des crédits à la consommation et l’obligation de recourir aux crédits documentaires pour les opérations d’importation. Outre les organisations patronales, des importateurs sont montés également au créneau pour « dénoncer » et appeler à l’annulation de des dispositions en question. C’est ainsi que la CIPA a réagi, en adressant une lettre ouverte au président de la République, au même titre que le FCE, le CSPA, l’EGEA CNPA qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour appeler à l’annulation de certaines dispositions. Toutefois, il faut dire que d’autres parties des opérateurs économiques n’ont pas caché que cette loi encourage l’investissement national productif. C’est ce que pense, particulièrement le P-DG de Cevital Issad Rebrab.
Il est inutile de rappeler, dans ce cadre, qu’au moment où les importations algériennes sont en augmentation constante, les prix de l’or noir ont pris le descenseur. Quoi de plus grave qu’une situation qui s’approcherait de celle vécue durant les années 1990 où on a recouru dans hésitation aucune au Fonds monétaire international (FMI) pour couvrir les importations alimentaires. Le gouvernement, semble-t-il, a voulu éviter un autre dommage collatéral provoqué par une crise économique mondiale aigue. Enfin, l’invité de La Tribune a estimé que ces mesures sont de nature « à impulser un dynamisme au secteur productif à la condition express que les premiers concernés s’en emparent : le patronat, les syndicats, les commerçants et l’université ».
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Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 31 Août 2009
# Administrateur | 31/08/2009 | Info
Selon Chakib Khelil : 400 millions de dollars pour l’exploration dans le nord du pays
Alors que les cours du brut risquent une nouvelle chute due à la baisse de la demande sur les marchés mondiaux et de l’aveu même du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui était en visite d’inspection hier à Bouira, l’on est en face d’une incertitude sur les prix.
L’Algérie prévoit de nouveaux investissements, notamment en ce qui concerne l’exploration pétrolière dans le nord du pays. Selon les responsables du secteur ayant accompagné le ministre lors de sa visite d’hier, une enveloppe de 400 millions de dollars est d’ores et déjà débloquée à cet effet. L’annonce a été faite lors de l’inspection par le ministre du plus ancien champ pétrolier du pays, mis en exploitation en 1949 au lieudit Oued Guetirini, dans la région de Dirah (sud de Bouira). Sur place, on apprendra qu’un tout nouveau système d’exploitation (extraction du pétrole) a été mis en pratique et que celui-là , qui est au stade de test, sera prochainement étendu à d’autres champs pétroliers, notamment ceux de moindre importance.
Ainsi, il a été annoncé que présentement, l’on compte quelque huit périmètres d’exploration dont la superficie globale est estimée à 3200 km, en plus de l’acquisition par Sonatrach de 5000 autres kilomètres d’exploitation en offshore. Pour ce qui est du champ pétrolier de Oued Guetirini, l’on prévoit une enveloppe de 30 millions de dollars pour la poursuite de l’effort de développement et l’acquisition des moyens techniques modernes qui seraient plus rentables et même moins coûteux. A ce niveau, et à en croire certains techniciens que nous avons interrogés sur place, sur les 125 puits existants, 48 sont actuellement inaccessibles et 12 seulement sont exploités. S’agissant de l’exploitation optimale de cette nappe, l’on préconise plusieurs techniques dont, entre autres, le forage à plus de 4500 m en profondeur. Chakib Khelil, qui animait un point de presse à la fin de sa visite qui l’a conduit à travers plusieurs localités de la wilaya de Bouira, annoncera que l’Algérie table d’abord sur l’exploration de ses richesses souterraines et, bien sûr, le développement de nouvelles techniques à même d’améliorer l’exploitation de ces dernières.
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Par Lyazid Khaber
El Watan, publié le 31 Août 2009
# Administrateur | 30/08/2009 | Info
La foule Ă Mexico pour l'anniversaire posthume de Michael Jackson
A Mexico, entre 40 000 et 50 000 personnes se sont rassemblées hier, pour célébrer l'anniversaire posthume de Michael Jackson. Photo : Reuters
Dans le monde entier, des milliers de fans de Michael Jackson se sont rassemblés, hier, pour célébrer l'anniversaire du chanteur, qui aurait eu 51 ans hier.
Mexico. 13 000 personnes ont ont dansé ensemble la fameuse chorégraphie de Thriller, le succès historique de Michael Jackson en 1982. Ils ont ainsi battu pour le Livre des Records le précédent record de 242 danseurs. Le rassemblement-hommage mexicain a attiré entre 40 000 à 50 000 personnes devant le Monument de la Révolution, au coeur de la capitale.
New York. Entre 7 000 et 10 000 personnes se sont retrouvées à Prospect Park, dans le quartier de Brooklyn, malgré la pluie, pour une fête animée par le rappeur DJ Spinna. Ell était organisée par le réalisateur Spike Lee, qui avait tourné le clip de They don't care about us, figurant sur l'album HIStory de Michael Jackson.
Paris. Plus de 2 500 fans ont assisté à une soirée d'hommage avec la projection, pour la première fois, de l'intégrale des clips de sa carrière sur le plus grand écran de cinéma d'Europe, le Grand Rex. Exceptionnellement, le Musée Grévin a accepté de prêter le temps de la soirée le double de cire de Michael Jackson inauguré en avril 1997 par la star.
Inde. Certaines des plus grandes stars de Bollywood ont offert au public une vidéo gratuite en son honneur, avec des témoignages de stars du cinéma indien comme Sharukh Khan.
L'anniversaire de Michael Jackson aurait dû coïncider avec la date de son enterrement, qui aura finalement lieu jeudi 3 septembre, au prestigieux cimetière de Forest Lawn à Glendale, une banlieue de Los Angeles (Californie, ouest).
Michael Jackson est décédé le 25 juin dernier d'une surdose médicamenteuse (sédatifs, somnifères et autres analgésiques), à l'âge de 50 ans, dans sa maison de Los Angeles.
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ouest-france.fr, publié le 30 Août 2009
# Administrateur | 30/08/2009 | Info
LFC 2009 : le crédit documentaire pour freiner l’hémorragie des devises
12 questions au docteur Baghiani Abdelaziz,docteur d’Etat en économie mathématique et économétrie
Imposé, récemment, par la loi de finances complémentaire 2009 pour le paiement des importations, le crédit documentaire est connu, depuis sa création en 1926, comme une facilité bancaire accordée aux opérateurs économiques pour réaliser leurs transactions commerciales internationales. C’est, aussi, un gage de sécurité pour toutes les parties du contrat, souligne le Dr Abdelaziz Baghiani, expert financier et enseignant à l’ENA, dans sa présente contribution à l’information et à la sensibilisation des lecteurs sur ce thème d’actualité. Gros pays importateur de biens et services, l’Algérie a, aujourd’hui, grandement besoin de cet instrument pour gérer ses devises, rationnellement et en toute transparence. Ce besoin est devenu urgent, impératif, vu « l’explosion » de la facture des importations du pays à 38 milliards de dollars en 2008, contre 27 en 2007 et 18 en 2004 !
Les appréhensions de certains patrons concernant le prix de revient élevé des transactions et la longueur des délais sont surdimensionnés, estime l’expert financier avant de citer quelques avantages offerts par le crédit documentaire comme la maîtrise des prix, l’assistance des banques aux opérateurs, ainsi qu’une grande traçabilité des opérations commerciales. Nous vous invitons à lire cette brillante contribution.
Que reproche le patronat à la loi de finances complémentaire 2009 ?
La principale critique des organisations patronales concerne le paiement des importations. Trois inquiétudes principales ont été exprimées : Augmentation des commissions ; prolongation des délais ; incidence sur la trésorerie des entreprises.
- Augmentation des commissions : Pour les importateurs ces nouvelles dispositions lèseraient les entreprises algériennes au profit des banques, surtout étrangères, et des fournisseurs étrangers.
- Prolongation des délais :
Ils considèrent que le crédit documentaire implique une procédure qui exige des délais d’approbation et de notification/confirmation plus longs.
- Importance des coûts de la trésorerie : Cette procédure de paiement exige la mobilisation immédiate des ressources financières de l’entreprise créant des tensions sur son cash flow. L’entreprise doit provisionner obligatoirement l’engagement par signature pris par sa banque. Ceci réduira sa liquidité à court terme et augmentera son endettement qui, selon l’assise financière, pourrait devenir structurel par la suite. Un tel opérateur aura recours au crédit bancaire plus souvent qu’auparavant, supportant ainsi un volume d’agios sensiblement plus important.
La loi de finances complémentaire 2009 rend obligatoirement le paiement des importations par le crédit documentaire. Qu’est-ce que cela signifie ?
En effet l’article 69 stipule que le paiement des importations s’effectue obligatoirement au moyen du seul crédit documentaire.
Cela veut dire que, désormais, les autres modes de paiement internationaux, que sont le transfert libre et la remise documentaire, ne doivent plus être utilisés pour l’importation des biens.Toutefois vous remarquez que le second alinéa du même article accorde aux autorités monétaires et au ministre chargé des Finances une certaine marge d’interprétation. En cas de besoin, ces autorités prendront des dispositions complémentaires.
Qu’est-ce qui justifie cette révolution dans les modalités d’importation ?
D'après le rapport annuel de la Banque d'Algérie, l'année 2008 a été marquée par une envolée des importations des biens et services. Les importations, qui n’étaient que de 18 milliards de dollars en 2004, ont connu durant l'année 2008 une très forte expansion par rapport à 2007(+44%), passant à 38 milliards de dollars.
Les principaux postes sont :
7,3 milliards de dollars d'importation pour l'alimentaire ;
4,1 milliards de dollars d'importation des biens de consommations ;
et 26,5 milliards de dollars d'importation des matières premières et biens d'équipement.
La comparaison des seconds semestres 2007 et 2008 est encore plus inquiétante :
- Produits alimentaires : + 42%
- Biens d’équipement industriels et agricole : + 41% ;
- Demi-produits : + 42%
Une évolution aussi importante et aussi massive imposait aux pouvoirs publics une réaction rapide pour maîtriser la situation.
Aujourd’hui :
- que la solvabilité du pays n’est pas mise en doute, pourquoi devrons-nous supporter un surcoût de nos importations engendré par ce mode de paiement ?
- que les outils de communication sont très performants, pourquoi nos systèmes d’information alourdissent-ils les délais ?
- qu’une embellie financière existe en Algérie et que les institutions bancaires et financières disposent d’une surliquidité, pourquoi l’opérateur économique doit-il connaître des difficultés de trésorerie ?
Il s’agit en effet d’un paradoxe dont la résolution passe par la recherche d’un processus permettant de tirer avantage de la confiance qui n’a pas disparu tout en diminuant le coût de ce mode de paiement.
La croissance vertigineuse de nos importations, la multiplication des opérateurs, la relative faiblesse des moyens de contrôle commandent une traçabilité sans faille des flux commerciaux et financiers.
Les opérateurs économiques déclarent unanimement que le CREDOC est cher. Certains patrons d’entreprises estiment que si toutes les importations algériennes se faisaient par CREDOC, elles reviendraient 5 à 10% plus cher pour le pays. Qu’en est-il ?
• En 2008, l’Algérie a importé pour 38 milliards de dollars US, si l’affirmation de ces patrons est réaliste, le mode de paiement CREDOC aurait dû coûter à l’Algérie 2 à 4 milliards de dollars, dont 600 millions de dollars versées en devises aux banques étrangères. Ces chiffres colossaux montrent qu’il y a de l’exagération.
• Une simulation que j’ai effectuée récemment avec des données réelles d’une banque algérienne, qui pratique ce mode de paiement à une grande échelle et depuis longtemps, a conclu que le coût par mode de paiement rapporté au coût de la marchandise s’établit comme suit :
- Transfert libre : 0,27%,
- REMDOC : 0,27%,
- CREDOC sans confirmation 0,45%
- CREDOC avec confirmation : 0,95%
Cette simulation a pour hypothèses :
• Une opération d'importation de 100.000 euros pour une contre-valeur de 10 millions de dinars ;
• Le délai maximum de crédit documentaire est de 90 jours ;
• L'opérateur provisionne son crédit à 100% ;
• Les conditions de banque sont telles que réellement appliquées par une banque publique de commerce extérieur ;
• La simulation faite entre les principaux modes de paiement utilisés : transfert libre ; remise documentaire ; crédit documentaire irrévocable sans confirmation et avec confirmation.
Il y a donc deux crédits documentaires différents ?
Bien sûr, il existe une multitude de crédits documentaires basés sur un même principe mais se distinguant les uns des autres par les modalités d’application. Ces instruments sont normalisés et codifiés par la Chambre de commerce internationale dans les Règles et usances uniformes. Il convient de rappeler que ce dispositif est en usage depuis bientôt un siècle.
Les plus utilisés sont :
- Le crédit documentaire irrévocable et «straight» ;
- Le crédit documentaire irrévocable par négociation ;
- Le crédit documentaire irrévocable et non confirmé ;
- Le crédit documentaire irrévocable et confirmé ;
- Le crédit documentaire revolving ;
- Lettre de crédit stand by ;
- Le crédit documentaire transférable.
Quelle différence y a-t-il entre le transfert libre, la remise documentaire et le crédit documentaire ?
Le transfert libre est un moyen de paiement qui nécessite une confiance absolue entre le vendeur et l’acheteur. L’importateur algérien qui bénéficie de cet instrument à l’avantage de payer son fournisseur à sa volonté, la banque n’engageant nullement sa responsabilité.
Lorsque le vendeur ne fait pas confiance à l’acheteur, il utilise les autres instruments. Lorsque le vendeur doute de son client, mais fait confiance à la banque de son client, il utilise la remise documentaire. La banque garantit l’encaissement en échange de la livraison de la marchandise. Dans le cas de perte de confiance entre acheteur et vendeur et entre vendeur et banque algérienne, on a recours au crédit documentaire qui est un moyen de paiement se faisant entre deux banques : celle de l’acheteur, qui est la banque émettrice, et une banque située dans le pays du vendeur qui notifie à ce dernier sa qualité d’agent de la banque émettrice. Lorsque disparaît toute confiance, on utilise le crédit documentaire confirmé qui engage la responsabilité des deux banques.
Qu’apporte le crédit documentaire à l’Algérie ?
D’une manière générale, le crédit documentaire est une facilité bancaire pour réaliser une transaction commerciale internationale. Elle constitue un gage de sécurité pour toutes les parties au contrat. La banque émettrice ou, le cas échéant, la banque confirmante s'acquittera de ses obligations sous réserve du respect des termes et conditions du Crédit documentaire. C’est donc une garantie de paiement, sous réserve du respect des termes et conditions du Crédit documentaire. Ce mode de paiement est fondé uniquement sur des documents.
L’Algérie, pays importateur à les avantages suivants : elle peut élargir les sources d'approvisionnement pour l'acheteur.
Ce moyen peut permettre à l'acheteur d'obtenir les marchandises à meilleur prix mais avec des délais de paiement plus longs que dans le cas d'un transfert libre. Il répond aux besoins de financement du vendeur et de l'acheteur en leur offrant la qualité de la signature de la banque. L'acheteur a l'assurance que les documents exigés par le Crédit documentaire devront être présentés en conformité avec les termes et conditions du Crédit documentaire et des normes du commerce international. Il a aussi l'assurance que les documents présentés seront examinés par un personnel bancaire au courant des opérations de Crédit documentaire. Il peut être certain que le vendeur ne sera payé qu'une fois respectée tous les termes et conditions du Crédit documentaire et des normes du commerce international.
Les Crédits documentaires sont fondés sur une grande diversité de lois et réglementations, ce qui leur permet une applicabilité universelle.
Parmi tous les moyens de paiement internationaux, le Crédit documentaire est celui qui garantit la meilleure traçabilité des transactions commerciales.
Quelle différence y a-t-il entre le crédit documentaire confirmé et non confirmé ?
• Dans le cas du crédit documentaire irrévocable et confirmé, la confirmation est donnée par une banque (la banque confirmante) sur autorisation ou requête de la banque émettrice. Cette confirmation constitue un engagement ferme de la banque confirmante qui s’ajoutant à celui de la banque émettrice de payer le vendeur, sous réserve que les documents stipulés soient présentés à la banque confirmante ou à tout autre banque désignée avant, ou à la date d’expiration et que les termes et conditions du crédit documentaires soient respectés. Ce type de crédit documentaire comporte l’engagement de plusieurs banques.
• Dans le cas du crédit documentaire sans confirmation, seule la banque émettrice (la banque de l’acheteur) assume la responsabilité de payer le vendeur.
Pour vous permettre de saisir le mécanisme du crédit documentaire, je vous remets un schéma qui retrace les différentes étapes du processus.
Revenons au cas pratique, quel est le coût supplémentaire des CREDOC par rapport au transfert libre et remise documentaire ?
Certes le transfert libre et la remise documentaire sont des instruments moins onéreux que le crédit documentaire mais ils sont subordonnés à un préalable : l’existence d’une confiance qui peut disparaître comme elle est venue. Ils ne permettent pas d’élargir l’éventail de la concurrence qui est à la base de la réduction du coût de nos importations.
Le surcoût par rapport au transfert libre ou à la remise documentaire est de :
• Moins de 0,19% pour le Credoc sans confirmation ;
• Mais de près de 0,69% pour le Credoc confirmé.
Quels enseignements tirez-vous de votre simulation ?
Le Crédit documentaire irrévocable sans confirmation est largement meilleur que le crédit documentaire irrévocable et confirmé ;
• C’est la confirmation qui rend le coût du crédit documentaire supérieur à celui du Transfert libre ou de la Remise documentaire, car les coûts des notifications sont négligeables du fait que le rôle de la banque étrangère est d'informer seulement le vendeur.
• Si, les conditions de confiance qui permettent l’utilisation du Transfert libre existent, elles sont valables également pour le crédit documentaire et sont renforcées par la solvabilité de l'Algérie.
En considérant l’existence de la confiance entre fournisseur et importateur, le recours à la confirmation n’est plus justifié.
L’impact du crédit documentaire sur les importations exemple : 38 milliards de dollars pour l'année 2008 ;
• Pour les commissions supplémentaires liées aux importations des biens d'équipement sont couvertes par la baisse des taux d'IBS, passant de 25% à 19% prévue par la loi de finances complémentaire 2009 (article 7) ;
• Pour les commissions supplémentaires liées aux importations de biens de consommation et l'alimentaire et dans le cas où le secteur privé importerait 70%, le coût supplémentaire annuel est évalué à la contrepartie dinars de 14 millions de dollars composé des frais de domiciliation, d'engagements, de notification et de règlement de crédit documentaire irrévocable ;
• Ce montant n'influence en aucun cas le consommateur surtout si des mesures d'accompagnement d'ordre fiscal sont mises en place.
Que recommandez-vous ?
Mes recommandations visent trois axes : minimiser les coûts associés au moyen de paiement ; réduire les délais ; diminuer la tension exercée sur la trésorerie des entreprises.
L’atteinte de ces objectifs sera encore favorisée par des mesures d’accompagnement.
1) Pour minimiser les coûts il faut :
— éviter autant que possible le crédit documentaire confirmé ;
— négocier à la baisse les frais de notification bancaire (importateur via sa banque) ;
— en cas d’importations répétitives chez le même fournisseur, recourir au crédit documentaire « revolving » ;
En conclusion, l’objectif consiste à ce que :
- le vendeur ne soit pas enclin à augmenter le prix de la marchandise aux motifs qu’il aurait à supporter des frais bancaires supplémentaires ;
- l’acheteur d’obtenir les marchandises à de meilleurs prix et avec des délais de paiement plus longs que dans le cas d’un transfert libre ;
2) Pour réduire les délais la banque et l’importateur vont essayer :
- de ne pas dépasser le délai de 90 jours, du fait que les commissions sont calculées par trimestre mobile indivisible ;
- organisation adéquate au sein des banques avec une prise en charge immédiate des opérations du commerce extérieur en améliorant particulièrement leur système d’information ;
- si la confiance entre l’acheteur et le vendeur existe, le crédit documentaire peut être ouvert à la dernière minute (après expédition de la marchandise) réduisant ainsi les délais et donc le coût.
3) Réduire les coûts de la trésorerie
Pratique actuelle :
- la majorité des banques publiques n’exigent pas du secteur public de constituer une provision pour le CREDOC. Par contre, le secteur privé doit constituer une provision pouvant atteindre 110% ;
- la commission d’engagement pour les Credoc provisionnée à hauteur de 100% est de 2,5 pour mille, par contre elle est de 6,25 pour mille pour le Credoc non provisionnés.
Améliorations souhaitables :
- aligner le traitement du secteur privé sur celui du secteur public en matière de provision ;
La banque étant propriétaire de la marchandise jusqu'au paiement définitif, devrait proportionner sa rémunération au risque effectif qu’elle prend.
S’agissant des mesures d’accompagnement, je préconise certains allègements fiscaux dans la ligne de l’article 7 de la loi de finances complémentaire 2009 ainsi que des mesures relevant de la Banque d’Algérie et des pouvoirs publics ;
- l’Etat peut prendre d’autres mesures fiscales comme par exemple l’exonération des commissions liées au paiement par crédit documentaire irrévocable sans confirmation destinée surtout aux importations des biens et équipements ;
- concours de la Banque d’Algérie ;
L’effort de la Banque d’Algérie peut être apprécié à deux niveaux :
- réduire les coûts liés aux dépôts à vue au sein des banques, en exonérant les provisions pour Credoc au moment des paiements des charges par les banques dans le cadre des rémunérations des dépôts de garantie.
Dans l’hypothèse où le volume des importations réalisé est par CREDOCS serait provisionné à hauteur de 110% (pratique actuelle), l’impact financier pour les banques serait conséquent. Les intérêts créditeurs à servir dans ce cadre devraient venir en déduction de la commission récoltée au titre de l’ouverture des CREDOCS.
- la Banque d’Algérie disposant de l’autorité de fixer les règles générales en matière de conditions de banques applicables aux opérations de banque, devrait imposer une limite à respecter par les banques et établissements financiers pour les opérations de crédit documentaire ;
- accompagnement des pouvoirs publics :
- la trésorerie des opérateurs économiques est obérée par les délais de paiement des administrations ;
- globalement, les délais de paiement en Algérie ont dépassé les limites tolérables, pour atteindre parfois 120 jours, voire plus. Cette situation est particulièrement préjudiciable aux PME ;
- la réduction des délais de paiement des dettes de l’Etat est de nature à générer un climat favorisant le développement des PME et autres opérateurs qui, à leur tour, se satisferont de délais de paiements courts en faveur de leurs fournisseurs.
- cette considération a conduit certains pays européen à prendre une directive (n° 000-35/CE du 29 juin 2000) qui a instauré la règle générale d’un délai de règlement des sommes dues fixé au trentième jour suivant la date de réception des marchandises ou d’exécution de la prestation demandée.
Qui est Abdelaziz Baghiani ?
Doctorat d’État en Économie Mathématique et Econométrie.
Université de Toulouse I - France
Mastère en Audit Interne et Contrôle de Gestion
Ecole Supérieure de Commerce, Toulouse I - France.
D.E.A en Économie Mathématique et Économétrie.
Université de Toulouse I - France.
D.E.A en Économie de la Production.
Université de Toulouse I - France.
Licence en Sciences Économiques, Option Finances.
Expérience professionnelle
Banque Publique Algérienne :
Directeur Général Adjoint “Système d’Information et Organisation”
Banque Publique Algérienne :
Directeur Central de la Comptabilité.
Banque Publique Algérienne :
Chef de département Contrôle de gestion
Expérience professionnelle à l’étranger
Arab Bank for Investment and Foreign Trade (ARBIFT). Abu Dhabi, Émirats Arabes Unis.
Membre du Conseil d’Administration.
Groupe C.A.L France,
Direction des Ă©tudes Ă©conomiques
ELF AQUITAINE, La DĂ©fense, Paris.
Chargé d’études à la Direction Prospective, Économie et Stratégie.
Activités de conseil pour le compte du Groupe SONATRACH
Consultant ACG « Audit, Conseil et Gestion »
Expérience de gouvernance d’entreprises
ENIE Spa, SGP INDELEC
Président du Conseil d’Administration
Groupe COSIDER Spa. Holding Bâtiments & Constructions.
Membre du Conseil d’Administration
Expérience universitaire
Ecole Nationale d’Administration (ENA).
Professeur d’Analyse Financière et Contrôle de Gestion
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El Moudjahid, publié le 30 Août 2009
# Administrateur | 30/08/2009 | Info
Rentrée scolaire 2009-2010 : 61 millions de manuels scolaires disponibles
3 millions d’élèves issus de familles démunies bénéficieront cette année de la gratuité de livres et de fournitures scolaires, mais aussi d’une prime de scolarité d’un montant de 2.000 DA.
Ainsi, 4 millions de manuels scolaires seront versés gracieusement aux élèves nécessiteux.
Les élèves issus de milieux défavorisés ne seront pas les seuls concernés par ce don charitable, puisque les enfants du corps enseignant mais aussi les élèves des classes préparatoires et de la première année primaire recevront, eux aussi, des manuels scolaires gratuits.
Quant à la prime, c’est une enveloppe de plus de 6 milliards de dinars qui lui a été consacrée cette année, et qui sera distribuée aux 3 millions d’élèves nécessiteux, à raison de 2.000 DA chacun.
L’amélioration du transport scolaire et des cantines est une autre action sociale entreprise par cette institution. Ainsi, le ministère de l’Education nationale a mobilisé tous les moyens matériel et humain au profit des élèves qui seront accueillis dans 24.564 établissements éducatifs au niveau des différents cycles d’enseignement. Dans ce contexte, le secteur devra réceptionner 551 établissements dont 137 lycées. Le secteur a, également, bénéficié de 609 nouvelles cantines, 271 établissements en demi-pensionnat et 21 internats au niveau national.
Les cantines scolaires, dont le nombre a atteint en 2008 quelque 11.622 à travers toutes les wilayas du pays, ont permis de couvrir les repas de plus de 2,6 millions de rationnaires, soit un taux d’accroissement de 500%. Un budget de 12,5 milliards de dinars a été alloué à cet effet, améliorant la qualité du repas servi aux élèves, et dont le coût a atteint actuellement 30 DA le repas pour le Sud et 35 pour le Nord.
En matière de transport scolaire, la consistance du parc d’autobus à la disposition des communes est de 3.500 autobus avec l’acquisition de 1.300 nouveaux véhicules. Ces derniers serviront à transporter plus de 700.000 élèves chaque jour, habitant dans des zones déshéritées et enclavées.
155 titres édités par l’ONSP
S’agissant du manuel scolaire, le secteur couvrira pour la prochaine rentrée scolaire tous les besoins en la matière, avec la production de 57 millions de livres en plus du stock existant estimé à 4 millions de livres. Pour ce qui est des nouveautés, il s’agit de l’édition du livre et du cahier d’exercices de français pour la 5e année primaire et du livre de la langue tamazight pour la 2e année moyenne, ce qui portera le nombre de titres édités par le secteur à 155. L’année scolaire 2009-2010 sera, également, caractérisée par un allègement des programmes des cycles primaire et secondaire, outre le soutien au module informatique pour la quatrième année moyenne, l’ensemble des programmes «restructurés» dans le cadre de la réforme ayant atteint 188 programmes.
Pour la seule année scolaire 2008/2009, l’Office a produit 108% de la demande en manuels scolaires, soit près de 32 millions de livres. Lors de la rentrée écoulée, l’Office a eu une surproduction où le nombre de livres invendus a été estimé à 28.752 978 unités. Par ailleurs, pour la rentrée 2009-2010, le ministère de l’Éducation nationale a commandé 57.951.925 manuels et le nombre de livres produits a atteint 60.957.585 unités, soit 3 millions de livres supplémentaires entre les besoins et la production. Cela sans compter 203.257 livres à diffuser sur tout le territoire national.
Il y a lieu de noter que les besoins en matière de préscolaire avec ses deux manuels sont de 950.136 livres, alors que l’Office a produit 1.117.766 unités. Concernant le primaire, la demande est de 24.510.661 unités, alors que la production est de 25.405.532 manuels. Le cycle moyen, lui aussi, n’est pas en reste. Il a été mis sur le marché 25.889.652 livres, alors que la demande est estimée à 24.395.015 manuels. Pour ce qui est du secondaire, les besoins sont estimés à 8.086.113 unités, alors qu’il a été mis en vente 8.554.635 livres. L’Office a procédé à la distribution des livres avant la rentrée scolaire, comme il a été mis en place 53 centres de diffusion à travers toutes les wilayas et 8 centres régionaux. L’autre nouveauté de l’Office réside dans l’ouverture de 11 points de vente dans différentes wilayas et l’agrément de 468 librairies pour vendre ces manuels scolaires.
Baisse de 10% sur les prix du livre
L’ONSP annonce que cette année il y aura une baisse sensible de 10% sur le prix des manuels scolaires. Cette décision est prise, d’une part, pour barrer la route au marché informel et, d’autre part, aider les familles démunies. Cette nouvelle rentrée connaîtra, en revanche, la mise sur le marché du livre scolaire de 3 nouveaux manuels, à savoir deux livres de langue française pour la 5e année primaire et un livre de langue tamazight pour le cycle moyen. Bien que les livres soient au niveau de l’INRE pour homologation, le directeur de l’Office est confiant qu’ils seront prêts dès la prochaine rentrée scolaire. Devant ce dispositif mis en place par l’Office, avec autant de changements introduits cette année, le livre scolaire sera non seulement disponible, mais d’excellente qualité.
D’un autre côté, le secteur appliquera à compter de la prochaine année scolaire une série de mesures dont le soutien au dispositif d’évaluation, d’orientation et de suivi des programmes éducatifs dans tous les cycles d’enseignement, et l’annulation du redoublement pour la première année secondaire et l’élargissement de l’opération d’ouverture des classes «sport études».
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Par Sarah SOFI
El Moudjahid, publié le 30 Août 2009
# Administrateur | 30/08/2009 | Info
Des Chantiers inspectés à Béjaïa
1000 nouvelles places à l’université
Le campus universitaire d’Aboudaou sera renforcé par 1000 places pédagogiques supplémentaires dés la rentrée prochaine, nous a t-on-appris au niveau de l’administration de la wilaya.
En effet, la wilaya de Béjaïa a bénéficié du projet de l’étude et réalisation de la nouvelle faculté de 6000 places pédagogiques avec dépendances, à Aboudaou. Un programme a déjà été réalisé dans ce cadre, il s’agit de 12 amphithéâtres de 250 places, un bloc d’enseignement de 2000 places et un bloc avec une bibliothèque de 750 places et des locaux pour l’administration. Quant à ce programme de 1000 places pédagogiques, il est presque achevé. Le responsable de l’entreprise a promis au wali de Béjaïa, qui a effectué une visite d’inspection de ce projet, de livrer le projet au mois de septembre prochain pour qu’il soit prêt pour la rentrée universitaire. Des travaux d’aménagement extérieur du campus d’Aboudaou sont en cours de réalisation aussi. Le projet a coûté plus de 29 millions de dinars.
Le wali, qui a été accompagné à l’occasion de cette sortie d’inspection du président de l’APW et des directeurs de wilaya, a inspecté le projet d’aménagement de la RN 43 sur 11,5 kms. Ce projet consiste en la réalisation d’un ouvrage d’art sur 102 mètres linéaires (ML) ainsi que la réalisation de trois tunnels d’un linéaire total de 1355 ML. Le chantier d’un des trois tunnels a été l’objet d’inspection de la délégation. Ses travaux ont été entamés par l’entreprise réalisatrice et a atteint le taux d’avancement de 30 %. Sur site, le wali a demandé au responsable de l’entreprise d’accélérer les travaux pour entamer au plus vite les deux autres tunnels restants.
D’après le chef du projet, ceci est prévu dés la fermeture de la RN 43. Le chantier de la route Boulzazen qui sera aménagée pour servira de déviation lors de la fermeture de la RN43, a été aussi visité. Une enveloppe financière estimée à plus de 79 millions de dinars a été dégagé par la wilaya afin de financer ces travaux qui sont presque achevés. Le directeur des travaux publics a été instruit afin de prendre les dispositions nécessaires pour activer l’achèvement des travaux notamment la signalisation, le drainage des eaux de pluie, la réalisation de ralentisseurs à hauteur du CEM et des villages, l’aménagement d’aires de stationnement et enfin de déterminer le tonnage et le type de véhicules devant emprunter ledit axe pour permettre l’élaboration de l’arrêté de wilaya qui règlementera la circulation sur cette route après la fermeture de la RN 43.
La signature est prévue pour ces jours-ci d’ailleurs. La daïra de Souk El Tenine a bénéficié d’un projet de réalisation et équipement d’ouvrages d’épuration dont le taux d’avancement des travaux est de 20%. Le wali a annoncé que des pénalités de retards seront appliquées à l’encontre de l’entreprise en cas de non achèvement du projet dans les délais prévus. Ce projet permettra l’épuration de 5700 m2/j d’eau usée pour 12 000 habitants à Melbou et pour 15 634 habitants de la commune de Souk El Tenine, et la protection ainsi du littoral.
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Par Amina A
El Watan, publié le 30 Août 2009
# Administrateur | 30/08/2009 | Info
Les télévisions arabes comptent sur le ramadhan pour compenser leurs pertes
Le petit Ă©cran de la discorde
Pas moins de 60 feuilletons sont actuellement diffusés par 400 chaînes pendant ce mois, certes, sacré, mais synonyme de rude concurrence entre des chaînes qui se battent à coups de grosses productions et de grands noms pour attirer les annonceurs.
Le Ramadhan « est le mois le plus attractif pour les publicitaires », affirme au Caire le critique de télévision Adel Abbas, selon lequel le budget alloué à la publicité en Egypte est d’environ 500 millions de livres (100 millions de dollars) pour la seule période du jeûne, soit 40% du budget annuel. Selon des experts cités par le quotidien d’Abou Dhabi The National, 30 secondes de publicité coûtent en moyenne 3362 dollars pendant le Ramadhan cette année. Mais avec la crise, disent-ils, le marché de la publicité a baissé de 26% aux Emirats pendant le premier semestre 2009 et de 5% en Arabie Saoudite. « Etant donné que l’audimat pendant le Ramadhan est le plus élevé (...), les télévisions s’efforcent de générer le plus de revenus publicitaires possibles afin de renflouer leurs budgets, entamés par la crise financière mondiale », affirme le quotidien Egyptian Mail.
Les grandes télévisions, comme la chaîne à capitaux saoudiens MBC 1, comptent donc sur cette période pour redresser leurs recettes publicitaires, alors qu’une heure de production, tous programmes confondus, coûte 70 000 dollars. Le magnat égyptien de la publicité Tareq Nour a même créé une chaîne qui n’existera que le temps du Ramadhan. Mais cette profusion de moyens provoque la colère de certains dans la région. Ils jugent que le petit écran fait une concurrence déloyale aux aspects spirituels du mois de jeûne musulman.
« C’est un mois consacré à l’introspection, un mois de compassion, de patience et de discipline », écrit le journal Arab News, convaincu que les feuilletons, médiatisés jusque sur d’énormes pancartes dans les rues, « vont éloigner les téléspectateurs de leur foi ». « Ce marathon frénétique et cette overdose de programmes télévisés transforment ce mois et toute sa spiritualité en un moment de distraction quelconque », renchérit un prédicateur égyptien, cité par l’Egyptian Mail. « Les auteurs de ces programmes encourent la colère de Dieu parce qu’ils distraient les musulmans de la valeur sublime du Ramadhan afin de faire des gains matériels. » « Les familles doivent passer au moins 60 heures par jour à regarder la télé si elles ne veulent pas rater les feuilletons, dont la durée est allongée par le nombre de spots publicitaires », indique le critique Achraf Bayyoumi. Pour la seizième année consécutive, MBC 1 diffuse le feuilleton saoudien à succès Tach ma Tach, qui met en scène les tribulations de deux compères s’attaquant au conservatisme de la société saoudienne.
En Egypte, deux feuilletons semblent remporter la préférence du public : Ana qalbi dalili (mon cœur est mon guide), un portrait de la défunte chanteuse juive égyptienne Layla Mourad, et Matkhafouche (n’ayez pas peur), qui aborde le conflit israélo-arabe. Le célèbre feuilleton Bab al hara (la porte du quartier), qui met en scène le quotidien d’une famille damascène dans une Syrie sous mandat français, se taille aussi un franc succès, surtout chez les Palestiniens qui disent s’identifier à la lutte des héros contre l’occupation.
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El Watan, publié le 30 Août 2009
# Administrateur | 29/08/2009 | Info
Il concerne exclusivement les importateurs de matières premières
La BEA propose le Credoc à paiement différé
La Banque extérieure d’Algérie (BEA) offre, désormais, aux importateurs de matières premières des crédits documentaires (Credoc) à paiement différé et le crédit-relais.
C’est ce qu’a indiqué hier à l’APS le P-DG de cette Banque, M. Mohamed Loukal. Il a précisé qu’à travers ces instruments de paiement, décidés dans le sillage de la loi de finances complémentaire, la BEA va proposer aux importateurs des Credoc à paiement différé pour des échéances respectivement de 30, 90 et 180 jours et pouvant aller jusqu’à un an. « Il s’agit de mettre en place une ligne de trésorerie supplémentaire à l’effet de permettre aux clients importateurs de bénéficier d’une aisance de trésorerie sous forme de crédit-relais », a-t-il expliqué. Il a indiqué que si l’importateur n’est pas en mesure de payer son crédit à la fin de l’échéance, la BEA peut transformer son Credoc en un crédit-relais. Cependant, pour pouvoir bénéficier de ces techniques de financement extérieur, les sociétés doivent répondre à certaines conditions. Ainsi, les entreprises qui peuvent bénéficier de ce moyen de règlement sont essentiellement celles « importatrices de matières premières », selon le même responsable qui précise qu’elles doivent également être bancables. En revanche, les importateurs spécialisés dans la revente en l’état sont exclus, à l’exception de «certains produits stratégiques », a-t-il précisé.
Cette disposition viendra conforter l’appui de cette banque aux petites et moyennes entreprises en attendant d’autres mesures telles que le leasing et le capital-investissements qu’elle compte mettre en place prochainement. La BEA, selon lui, compte également accompagner les entreprises dans des négociations relatives aux délais, prix et frais grâce à son réseau de correspondants à l’étranger.
Par ailleurs, la BEA compte organiser une série de rencontres avec sa clientèle à travers le territoire national pour mieux expliquer ce dispositif et « pour les rassurer et leur démontrer les bienfaits de la politique entreprise par les pouvoirs publics et déclinée notamment dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009 », informe le P-DG. S’agissant des dernières mesures visant à assainir le commerce extérieur, M. Loukal a estimé que, « même si elles dérangent de par leur caractère de nouveauté, elles seront certainement appréciées à l’extérieur car elles seront la preuve du sérieux de notre législation et des acteurs de notre commerce extérieur ». Au même titre, le dirigeant de la BEA pense que les dispositions contenues dans la LFC 2009 « sont une véritable œuvre de salubrité publique ». A ses yeux, « elles encadrent les opérations du commerce extérieur afin de se débarrasser de leur opacité et d’éviter qu’elles ne soient la source d’incidents de paiements qui se traduisent pas des sinistres auprès des compagnies d’assurance-crédit étrangères, ou de véritables fuites de capitaux par le biais notamment de la surfacturation ou de l’importation de biens inutiles ou usagés ou contrefaits et dangereux, ou d’évasion fiscale ». Pour lui, l’institution du Credoc comme seul moyen de payement des importations « préserve à la fois les intérêts de l’opérateur national et ceux du fournisseur ».
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Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 29 Août 2009
# Administrateur | 29/08/2009 | Info
Pour l’équipement et la gestion de l’autoroute Est-Ouest, Ghoul annonce :
« Lancement des appels d’offres à partir d’octobre prochain »
Inaugurant officiellement le tronçon ouest de la rocade d’Alger reliant Douera à Zéralda sur une distance de 12 km, Amar Ghoul, le ministre des Travaux publics, a annoncé que les appels d’offres internationaux pour l’équipement et la gestion de l’autoroute Est-Ouest seront lancés au plus tard au mois d’octobre de l’année en cours. « Les dossiers d’équipement et de gestion de l’autoroute Est-Ouest sont finalisés et les appels d’offres seront lancés en septembre ou octobre », a indiqué à la presse, en marge de l’inauguration, le ministre des Travaux publics, en présence de M. Mohamed Kebir Addou, wali d’Alger. S’exprimant de manière explicite, le premier responsable des Travaux publics a fait savoir qu’il s’agit de la réalisation des différents espaces nécessaires à l’autoroute, notamment les péages, les maisons cantonnières, les stations-service et les aires de repos.
Il a, dans ce contexte, tenu à rappeler la décision du gouvernement de confier la réalisation des stations-service au groupe Naftal qui a déjà entamé les travaux. Evoquant le sujet relatif à la gestion et à l’exploitation de l’autoroute, le ministre a affirmé que les appels d’offres internationaux seront lancés en octobre pour choisir une société de renommée internationale qui jouit d’une grande expérience dans la gestion de ce genre d’autoroutes et d’infrastructures de travaux publics. Pour appuyer ses propos, il dira : «La société qui sera retenue conclura un accord de gestion pour une durée de 5 ans avec l’Algérienne des autoroutes.» Aux termes de cet accord, précisera-t-il, la société internationale assistera l’Algérienne des autoroutes dans le domaine de l’exploitation. Le premier responsable du secteur des Travaux publics a également tenu à souligner que l’autoroute Est-Ouest, d’une distance de 1 321 km, entre échangeurs, bretelles et ouvrages d’art compris, sera réalisée selon des standards universels et qu’elle sera dotée d’équipements de pointe et d’infrastructures nécessaires pour la sécurité et le confort des usagers eu égard à sa dimension régionale et continentale. Revenant à la date de la livraison totale de ce méga-projet, le ministre a affirmé qu’elle sera réceptionnée à terme, soit au courant 2010, en indiquant toutefois que le taux d’avancement est estimé à 90%. Il faut signaler que plusieurs tronçons de ce projet ont été livrés avant les délais arrêtés. En attendant la livraison totale de tous les tronçons et les ouvrages d’art. Pourquoi pas la réception intégrale de l’autoroute Est-Ouest, ce projet du siècle tant attendu par les usagers de la route ?
[ via ]
Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 29 Août 2009
# Administrateur | 28/08/2009 | Info
Apple se défend et affirme que les iPhones ont subi « un choc préalable »
Apple a rejeté vendredi la possibilité d'un défaut sur son iPhone après la dizaine d'explosions d'écran ces dernières semaines en France, affirmant que les téléphones concernés ont subi «un choc préalable», une version que semblent croire les autorités françaises.
« A ce jour, il n'y a aucun incident avéré lié à une surchauffe de la batterie concernant l'iPhone 3GS et le nombre de cas sur lesquels nous enquêtons s'élève à moins d'une dizaine », explique le groupe dans un communiqué transmis à l'AFP par le directeur de la communication d'Apple pour l'Europe.
« Les iPhones avec un écran cassé que nous avons analysés pour le moment montrent, dans tous les cas, que les fissures ont été causées par une pression externe exercée sur l'iPhone », ajoute-t-il.
Une dizaine de cas d'explosions d'écran d'iPhone ont été signalés récemment en France, poussant la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) à ouvrir une enquête.
Le secrétaire d'Etat à la Consommation Hervé Novelli, qui a rencontré vendredi le directeur commercial d'Apple France, Michel Coulomb, a confirmé cette version : « Les premiers résultats démontrent, selon la direction d'Apple, que les iPhones endommagés ne l'ont pas été par une défectuosité des batteries (entraînant) une explosion, mais les premiers tests montrent qu'il y a eu un choc préalable qui explique la brisure des écrans des iPhones ».
Interrogé sur la responsabilité éventuelle des utilisateurs dans ces dommages, le ministre a répondu : « Il est trop tôt pour incriminer quiconque ».
Selon M. Novelli, trois iPhones endommagés en France ont été récupérés par Apple et testés aux Etats-Unis, dans «un laboratoire extérieur» à Apple : «C'est ça qui est important».
En revanche, le premier cas recensé dans l'Hexagone, un jeune homme de 18 ans atteint à l'oeil par l'éclatement de l'écran de l'iPhone de son amie, n'a pas été étudié : « La personne propriétaire ne souhaite pas rendre l'iPhone à la direction d'Apple pour que celle-ci se livre aux tests », a dit le ministre.
« Nous avons convenu avec la direction d'Apple qu'ils nous tiennent parfaitement au courant, en temps réel dans les heures et dans les jours qui viennent, des résultats des autres tests » qu'ils mèneront sur les autres iPhones récupérés, a-t-il indiqué.
« Il n'y a pas lieu aujourd'hui de polémiquer mais plutôt de répondre aux interrogations des uns et des autres : c'est ce qu'a commencé à faire la direction d'Apple et je l'en remercie », a-t-il déclaré.
La Commission européenne avait pour sa part «invité» Apple le 14 août à lui donner des informations après le premier incident concernant un iPhone en France, demandant également des renseignements aux autorités françaises et britanniques.
Selon le groupe, quelque 26 millions d'iPhones ont été vendus jusqu'à présent dans le monde.
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lalsace.fr, publié le 28.08.09
# Administrateur | 28/08/2009 | Info
Bouteflika exige la reprise en main des marchés
La flambée des prix des produits alimentaires, surtout en ce mois sacré du Ramadhan, n’a pas laissé indifférent le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui l’a abordée, hier, en Conseil des ministres. Des instructions fermes ont été données au ministre du Commerce à l’issue de la communication présentée et du débat qui a suivi ce dossier épineux.
Selon le premier magistrat du pays, « d’autres acteurs, dont les imams qui doivent sensibiliser les citoyens, sont interpellés devant une telle situation du marché à laquelle sont confrontés nos citoyens chaque année à l’avènement du mois sacré du Ramadhan ». Il y va de même pour les producteurs agricoles et les éleveurs indique le chef de l’Etat, « qui, en contrepartie des importantes aides que leur accorde l’Etat, doivent veiller à produire plus et à concourir davantage à un approvisionnement de la population à des prix justes, y compris en s’impliquant dans la régulation et la distribution ».
Bouteflika a relevé que « dans les conditions actuelles, la maîtrise de la régulation du marché, notamment à l’occasion du mois de Ramadhan, a révélé ses limites face aux effets de la libéralisation incontrôlée des circuits de distribution, aggravés conjoncturellement, surtout par des pratiques spéculatives et parasitaires au détriment des citoyens et à l’encontre de la portée spirituelle du mois de Ramadhan ». Le président s’est montré intransigeant dans ses propos en indiquant : « J’entends qu’aucune règle de liberté du commerce ne soit invoquée à l’avenir pour justifier la limitation des capacités de l’Etat à imposer des pratiques commerciales loyales et à réprimer les spéculations qui nuisent aux citoyens ». Et d’ajouter que « les moyens requis seront mis à la disposition des services de contrôle commercial, mais ces derniers devront assumer leurs responsabilités entières et reprendre la situation en main ». Le ministre du Commerce et dans sa présentation sur la régulation et le contrôle du marché pendant le mois de Ramadhan a expliqué que « l’approvisionnement du marché pour ce qui est des produits d’épicerie, notamment les semoules, les farines, les huiles alimentaires et le lait, est garanti par la production nationale ou par les importations, avec des prix stables ».
Par ailleurs, Hachemi Djaaboub reconnaît que malgré que la production algérienne en fruits, légumes et viandes « couvre suffisamment les besoins, l’augmentation de la demande, conjuguée aux spéculations, génère des hausses conjoncturelles de prix sans aucune justification économique ».
Le ministre à charge du secteur n’a pas omis de rappeler qu’en plus de l’intensification des actions de sensibilisation des commerçants, son administration veille régulièrement à des contrôles d’hygiène et de qualité, de même qu’à la lutte contre les pratiques commerciales illégales.
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Par Badiaa Amarni
La Tribune, publié le 27 Août 2009
# Administrateur | 27/08/2009 | Info
La presse et le nouveau week-end
Les journaux seront publiés samedi
Le changement du week-end a donné lieu à un grand cafouillage dans le marché de la presse. Alors que la plupart des éditeurs de presse avaient choisi de publier leur journal le vendredi, les sociétés en ont décidé autrement.
Les journaux, qui effectuent leur tirage dans les imprimeries publiques, seront ainsi présents sur les étals le samedi au lieu du vendredi. Officiellement, les sociétés publiques d’impression n’ont donné aucun argument justifiant cette décision. Toutes les imprimeries d’Etat contactées n’ont pas souhaité répondre à nos questions. « Je ne suis qu’un imprimeur, je ne suis pas responsable d’un journal », nous a sèchement dit M. Adda, directeur général de la Société d’impression d’Oran (SIO). La décision des imprimeries publiques, prise de façon unilatérale, pénalise certains titres de presse.
Les raisons invoquées par les imprimeries auprès des journaux ne sont pas convaincantes, d’après Fouad Boughanem, directeur de publication du Soir d’Algérie : « Les responsables des imprimeries ont avancé des arguments fallacieux. Ils estiment que le travail du vendredi doit être payé double. Or, le journal doit être tiré jeudi soir et non pas vendredi. Ensuite, ils ont pris la défense des distributeurs alors qu’ils ne sont pas leurs représentants. » Pour lui, tout cela n’est que « fumisterie ». « Dans les rapports commerciaux, il y a des éléments extra-commerciaux. Il est vrai qu’il y a une bigoterie ambiante. Seules les mosquées doivent rester ouvertes le vendredi », analyse-t-il. Et d’ajouter : « La décision a été prise unilatéralement. Nous n’avons pas le choix. Auparavant, le journal avait une journée et demie pour se vendre. En tant qu’éditeur, j’ai le droit de choisir le jour de parution du journal. » Il regrette que les éditeurs de presse n’aient pas été solidaires pour tenir tête aux imprimeries. Un avis que partage Hassan Bachir Chérif, directeur de publication du quotidien La Tribune : « Si nous étions organisés, nous aurions pu préparer des solutions communes. »
« A ce que je sache, l’Etat a décrété le vendredi journée fériée et non pas le jeudi. Dans tous les cas, La Tribune, à l’instar d’autres confrères, fera tout son possible pour être présent sur les étals tout au long de la semaine », a souligné Bachir Chérif. Le patron de La Tribune ne cache pas son enthousiasme quant au lancement prochain d’une édition week-end. « C’est un projet atypique qui nécessite une mobilisation de la rédaction 7 jours sur 7 », explique-t-il. Le patron de La Tribune dénonce l’anarchie qui règne dans la diffusion des journaux. « Dans les vitrines, on impose aux lecteurs des journaux à sensation basés sur un journalisme de caniveau ayant une dangerosité à soubassement politique idéologique sous le regard passif des pouvoirs publics. Par ailleurs, je ne comprends pas les raisons pour lesquelles les tirages de certains titres se font 7j/7 sous prétexte que ce sont des éditions à caractère religieux. Comme si nous étions athées ou qu’on prônait l’hindouisme », s’indigne-t-il. Il est à souligner que la société Algérie diffusion et impression de presse (ALDP), filiale commune des quotidiens El Khabar et El Watan, gardera le même rythme de travail. La publication d’El Watan et d’El Khabar ainsi que les versions week-end des deux journaux ne sera pas chamboulée.
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Par A. B.
El Watan, publié le 27 Août 2009
# Administrateur | 26/08/2009 | Info
Dès mardi, plus d’ampoules de 100 watts
Les ampoules de 100 watts seront retirées le 1er septembre de tous les rayons de l’UE, marquant le début de la mort annoncée de toutes les ampoules classiques d’ici à trois ans, remplacées par les lampes de nouvelle génération consommant 80 % d’électricité en moins.
Le retrait progressif des ampoules traditionnelles à incandescence profitera « financièrement » aux Européens en réduisant leur consommation d’énergie, se sont félicités mercredi le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) et l’Association européenne pour la coordination de la représentation des consommateurs dans la normalisation (ANEC).
Les nouvelles ampoules sont certes plus chères à l’achat, mais elles ont une durée de vie plus longue.
Et utiliser des ampoules économiques à la place d’ampoules à incandescence permettra à un foyer moyen d’économiser 166 euros sur sa facture d’électricité en un an, selon une étude allemande citée par les organisations de consommateurs.
La Commission européenne calcule plus modestement qu’en troquant les ampoules classiques pour la génération d’ampoules « fluo-compactes », dites aussi lampes basse consommation (LBC) fabriquées en Asie, les ménages peuvent économiser 50 euros en moyenne par an.
A l’échelle de l’UE, l’économie se chiffrerait à entre 5 et 10 milliards d’euros chaque année.
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(d’après AFP)
lesoir.be, publié le mercredi 26 août 2009, 16:57
# Administrateur | 26/08/2009 | Info
Constantine
Une seule association pour défendre le consommateur
Le consommateur algérien achète sans réfléchir. Il ne résiste pas devant les étals quitte à y consacrer tout son budget, notamment pendant le mois de jeûne. C’est l’appréciation à laquelle est parvenue la présidente de l’association de consommateurs, l’unique à Constantine qui mène le combat depuis 13 ans en vue de sensibiliser beaucoup plus le citoyen aux «risques» d’achat irréfléchi. Parmi ses objectifs, la responsable évoquera le passage au peigne fin de la semoule distribuée dans le cadre de la solidarité : « On procédera à des prélèvements pour vérifier si sa qualité est vraiment supérieure », a–t-elle avancé.
Seule contre tout et tous
Toutefois, il faut avouer que la wilaya accuse un déficit en ligues s’exprimant à la place du consommateur. Au moins cinq autres associations gèlent leur activité au motif que les doléances qu’elles transcrivent restent muettes dans les tiroirs des pouvoirs publics. « Les comptes rendus de la majorité des associations ne sont pas pris au sérieux. C’est l’une des raisons évoquées par ses présidents qui ont préféré s’éloigner du domaine », répondra M. Kellil la seule présidente active à travers la wilaya. Une réalité qui appelle, selon elle, des procédures de contrôle, la mise sur pied d’une brigade mixte formée de gendarmes, du service fiscal, de contrôleurs du commerce en vue de faire des descentes au niveau des marchés de gros où se décident « la frénésie » des prix. « C’est là qu’il faudra intervenir pour barrer la route aux barons », dit-elle en croisant les doigts pour une prise de note conséquente de son message. Tout cela ne sera qu’un apport supplémentaire aux différentes brigades mixtes (pratiques commerciales et contrôle de la qualité) qui ont été dépêchées sur les lieux par la direction du commerce au début du mois sacré et même avant. Pour en revenir à l’action menée par l’association susmentionnée, elle œuvre depuis 13 ans. Elle reste la seule acquise pour la protection des consommateurs à Constantine et ne cesse de collaborer à sa manière pour interpeller les pouvoirs publics, les seuls habilités à intervenir en différents secteurs de production ou de vente afin de verbaliser aux commerçants qui font fi des règles élémentaires du marché y compris l’hygiène. Epaulé par l’Union générale des commerçants algériens de la circonscription (UGCA) en collaboration avec la direction du commerce, ce mécène du consommateur qui bat de l’aile estime être isolé de l’aire des activités que lui confère son statut d’association. « On ne nous convie jamais pour apporter notre avis sur le volet de la consommation. Aucune attention particulière n’est prêtée à notre égard », déplore la présidente, indiquant que par deux fois le ministre du Commerce s’était rendu à Constantine « sans nous alerter sur sa présence ». « En tant qu’association, on a beaucoup de propositions à étaler », soutient-elle.
Un Ramadhan très chargé
Pour ce Ramadhan, un programme d’action visera les restos où est distribué le f’tour, voire toute la chaîne précédant la présentation des plats. Ainsi, l’opération «couffins de Ramadhan» qui associe l’APC et le Croissant-Rouge sera surveillée de plus près par les sorties de ladite association dans les espaces dégagés à cet effet. «Il nous faut inspecter les aires de stockage, les cuisines de l’Onalait où se concoctent les mets», avancera-t-elle, et d’ajouter que «les fournisseurs des viandes subiront, eux aussi, des visites inopinées pour vérifier la qualité du produit et le matériel utilisé pour le hacher». En parallèle, l’association active dans les marchés de détail en quête de la moindre anomalie sur les viandes non estampillées. Dans ce cas, elle alerte immédiatement la DCP pour enclencher la procédure nécessaire à la saisie. Un cas a été signalé à la veille du mois sacré. «Vous imaginez une boucherie à l’intérieur du marché qui n’est pas dotée d’eau ? » martèle la présidente qui se dirige aussi avec son équipe bénévole vers les grandes surfaces pour vérifier les produits. «On découvre des cas où les commerçants mettent à l’arrêt leur système de froid, ce qui altère les produits sensibles comme les yaourts, les fromages, les œufs… ».
Un début de prise de conscience
Il faut savoir que la défense du consommateur s’élargit également à d’autres communes de la wilaya avec l’existence de quelques collaborateurs affiliés à l’association en question. En matière de sensibilisation du consommateur, la présidente estime que la radio locale régionale ne fait pas son travail dès lors qu’«elle ne nous convie pas pour nous exprimer et éveiller le consommateur sur les produits qu’il doit éviter non seulement durant le Ramadhan mais à longueur d’année», avise-t-elle. Activant sans ressources en dépit de la loi claire sur les subventions allouées aux diverses associations inscrites, l’administratrice rejette toute sorte de manne, arguant cela par le fait de rester « assez autonome ». «Pour preuve, nous avons refusé la bagatelle de cette année. Notre combat restera la défense du consommateur avec nos moyens du bord», fait savoir notre interlocutrice qui attire l’attention des pouvoirs publics sur un éventuel réaménagement dans ses horaires de travail du fait qu’elle active dans le secteur d’hygiène de la commune et ne peut plus être active sur le terrain. Une anomalie qui ralentit son agissement. Cette sollicitation demeure dans l’expectative car, si le responsable direct du secteur lui a accordé son feu vert, il n’en est pas de même pour le vice-président. In fine, Constantine et ses douze communes ont un nombre réduit de ce type d’association. Le consommateur devrait jouer le jeu pour ne pas se limiter à un simple «fourre-tout» mais, au contraire, être une partie prenante qui pourrait influer sur l’évolution de la mercuriale. En attendant, il continue de tourner le dos aux directives de son unique mécène…
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Par Nasser Hannachi, correspondant Ă Constantine
La Tribune, publié le 26 Août 2009
# Administrateur | 24/08/2009 | Info
Après le réaménagement du week-end
Vendredi et samedi, journées de repos dans l’éducation nationale
Deux journées de repos pour les travailleurs de l’éducation nationale : vendredi et samedi. La demi-journée de lundi sera décalée à mardi et les quatre heures de jeudi dispatchées entre les jours de la semaine. Le ministre, Boubekeur Benbouzid, a pris sa décision et l’a annoncée hier au cours d’une rencontre avec les syndicats du secteur. Deux journées de repos dont bénéficieront alors les élèves des trois paliers de l’enseignement, avec une demi-journée le mardi, mais quatre heures supplémentaires les autres jours de la semaine. Ce changement va avec le réaménagement du week-end semi-universel et sera mis en application à partir de la rentrée prochaine, le 13 septembre 2009. Le secteur de l’éducation nationale a ainsi tranché sur la question, près de dix jours après la mise en œuvre de la décision gouvernementale. C’est le seul secteur qui n’avait pas pris de position à l’annonce de la nouveauté. Une nouveauté qui, devrions-nous dire, a pris de court de nombreux citoyens mais aussi des entreprises économiques et des institutions étatiques. Le suspense est terminé, élèves et enseignants sont désormais fixés. Bonne ou mauvaise décision, c’est selon. Une chose est sûre, les syndicats approuvent.
Le ministre n’a pris de résolution définitive qu’après que les représentants des syndicats présents à la rencontre (hier, au siège du ministère) ont donné leur accord. C’est du moins ce que laissent croire le ministre et ses invités quoique les choses semblent avoir été décidées à l’avance. Il n’y a qu’à voir la manière expéditive avec laquelle le ministre a soumis la question au débat. « Nous devons prendre notre décision aujourd’hui… Nous ne partirons pas avant de trancher sur la question… Apparemment, vous êtes tous d’accord pour les deux jours de vendredi et samedi… Il reste les quatre heures de jeudi… Vous êtes tous d’accord pour le maintien de la demi-journée du mardi ?… Il ne reste plus qu’à dispatcher les quatre heures du jeudi…», lance Benbouzid. Tout porte à croire que le ministre a pris sa décision, ferme et définitive, avant même de la soumettre sous forme de proposition à ses partenaires. Les syndicats y ont facilement adhéré. Ça les arrange : deux journées entières de repos, ce n’est pas rien.
« C’est un acquis auquel nous ne renoncerons pas», souligne un syndicaliste. Quant au risque de surcharge des emplois du temps qui sont déjà assez lourds, cela ne semble pas être leur problème. Seul le SNTE (Syndicat national des travailleurs de l’éducation), aile Boudjenah, a exprimé des réserves, jugeant les conséquences pesantes sur les élèves. Il propose de travailler le vendredi matin, de 8 h à 11 h. Le ministre réagit vite et se montre intransigeant. «Le vendredi, nous ne le touchons pas. C’est un principe », dit-il, formel. Les syndicats présents à la rencontre sont le CNAPEST (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), le SNAPEST (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), le SATEF (Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation), l’UNPEF (Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation), le SNAPAP (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique) et le SNTE aile Boudjenah.
La FNTE (Fédération nationale des travailleurs de l’éducation) n’y a pas pris part. M. Benbouzid est d’autant plus satisfait que la rencontre d’hier se voulait initialement un enrichissement des propositions sur un possible réaménagement des plages horaires sur la base d’un cours d’enseignement de 45 mn seulement au lieu de 60 mn : « Nous nous sommes réunis pour débattre des 45 mn le cours et nous sommes arrivés à prendre une décision sur les horaires de travail après le réaménagement du week-end. C’est vous-mêmes qui aviez pris la décision.» Un problème de moins est réglé. Et pas n’importe lequel. Pour ce qui est des 45 mn, le ministre et les syndicats ont convenu de reporter l’examen et la mise en application des nouvelles plages horaires proposées par « les pédagogues » à la rentrée scolaire 2010/2011. Entre temps, « nous allons commencer par une expérience pilote dans quelques établissements de quelques wilayas du pays », indique le ministre. Encore une fois, les élèves deviennent des cobayes pour des projets qui risquent d’échouer. Il y a pourtant des manières de voir la faisabilité de la chose sans impliquer directement les concernés.
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Par Karima Mokrani
La Tribune, publié le 24 Août 2009
# Administrateur | 24/08/2009 | Info
HaĂŻ Nasr (chlef)
Les habitants dénoncent le massacre de la forêt
Les habitants de l’agglomération de Haï Nasr, dans la banlieue sud de la ville de Chlef, s’élèvent contre le massacre de la forêt de pins d’Alep qui entoure l’agglomération et interpellent à nouveau les autorités locales pour sauver ce qui reste de cet espace de 70 hectares.
Ils demandent à ce que les promesses du wali, quant à l’aménagement du lieu en question en parc récréatif, soient concrétisées par les services concernés. Rappelons que, dès son installation, il y a une année, le chef de l’exécutif de wilaya avait donné des instructions fermes pour la sauvegarde et la mise en valeur de cette forêt au profit des habitants de la cité et des quartiers environnants qui souffrent de l’inexistence de parcs de loisirs et de distractions.
La montée au créneau des plaignants intervient après l’affectation de plus de 8 hectares de cet espace au service de l’urbanisme et de la construction pour la réalisation de projets administratifs, selon la version officielle. Certains chantiers ont déjà vu le jour sur la partie longeant la route menant du centre-ville à l’agglomération en question. Des centaines d’arbres ont ainsi été arrachées par les engins mobilisés à cet effet.
Les protestations des riverains n’ont pas suffi pour arrêter ce massacre qui risque de s’étendre à d’autres surfaces si aucune décision urgente n’est prise par l’administration. « Nous avons peur pour le reste de la forêt et à ce titre, nous demandons au wali d’user de son autorité pour protéger le reste de la forêt dont la superficie est estimée à 60 hectares », déclarent des habitants.
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Par A. Y.
El Watan, publié le 24 Août 2009
# Administrateur | 23/08/2009 | Info
Cinq morts dans le crash d'un avion de tourisme dans le Var
Cinq personnes sont mortes ce dimanche dans l'accident d'un petit avion de tourisme qui s'est écrasé à Callas, au nord-est de Draguignan dans le Var, ont annoncé les gendarmes et les pompiers. L'appareil s'est abîmé peu avant 10 heures dans un massif boisé très proche d'habitations avant de prendre feu, tuant les cinq occupants.
Selon une source proche de l'enquête, il s'agirait d'un Socata monomoteur de type TB9 avec à son bord cinq personnes, dont deux enfants de 8 et 13 ans. Il avait décollé de l'aéroport de Cannes Mandelieu et devait se rendre à Alès. L'identité des victimes n'était pas encore connue à la mi-journée. Un périmètre de sécurité a été installé autour de l'appareil disloqué et restait sous surveillance du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) de Draguignan.
"Les murs de la maison ont vibré, c'était comme une bouteille de gaz qui venait d'exploser", a témoigné un voisin qui a entendu un grand bruit au moment de l'accident. Un autre témoin résidant au camping des Blimouses, situé à quelques centaines de mètres du crash, a entendu "un drôle de bruit de moteur. L'avion a rasé les arbres. Un peu plus bas et il était pour nous! Il a touché les arbres, est parti en vrille et a explosé" en touchant le sol, a-t-il raconté.
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ouest-france.fr, publié le 23 Août 2009
# Administrateur | 23/08/2009 | Info
Coupures d’électricité récurrente
Des pannes quotidiennes dans certains quartiers
Des coupures d’électricité fréquentes ont été enregistrées ces derniers jours dans plusieurs communes de la capitale, notamment à Baraki et à Bordj El Bahri.
Au quartier Galloul dans la commune de Bordj El Bahri, la situation tend à persister ad vitam aeternam. « Cela dure depuis une vingtaine de jour, les pannes d’électricité surviennent chaque soir », affirment les habitants des ruelles 7, 6 et 5, du quartier dont la densité en termes d’habitations se trouve être des plus élevée de la commune. Si dans certains quartiers, les services de la société de distribution de l’électricité et du gaz d’Alger (SDA) s’affairent à rétablir vite le courant électrique, dans d’autres, les habitants doivent prendre leur mal en patience. Ces coupures sont devenues à la longue pénalisantes pour ces habitants et plus particulièrement pour les commerçants qui utilisent des machines à l’énergie électrique, en plus des désagréments habituelles. « Chaque coupure de courant électrique engendre des pertes et un manque à gagner avéré », soutiennent des propriétaires de commerces. Et de poursuivre : « Nous appelons régulièrement les services de Sonelgaz de Aïn Taya, localité dont nous dépendons administrativement, en vain, car il n’y a généralement pas d’interlocuteur au bout du fil », assurent, agacés, des clients de la SDA, qui ajoutent : « Il faut se déplacer par nous-mêmes pour qu’on daigne dans le meilleur des cas envoyer une équipe réduite qui souvent répare superficiellememt la panne, en changeant uniquement un fusible ou deux, ce qui en vérité ne règle nullement le problème ».
Pour les responsables de la Société de distribution d’Alger, ce genre de pannes ne saurait être pris en charge par une agence commerciale à l’instar de celle se trouvant à Aïn Taya, mais fait en principe l’objet d’une intervention de la part des agents de la direction de distribution d’El Harrach, qui disposent de moyens adéquats. « Nous avons enregistré une seule panne, en moyenne tension à Aïn Taya, due à un dysfonctionnement technique. Le courant a été aussitôt rétablis et la coupure n’a duré que deux heure », assure le chargé de la communication au niveau de la (SDA). Et d’ajouter : « En ce qui concerne la basse tension, effectivement le quartier Galloul connaît ce genre de pannes due à des incidents enregistrés au niveau individuel, mais qui sont minimes ».
Par ailleurs, notre interlocuteur fera remarquer que la canicule qu’a connue la capitale ces derniers jours est derrière la surconsommation de l’énergie électrique due à l’utilisation à grande échelle d’appareils fonctionnant à l’électricité. Aussi, les multiples foyers de fraude (branchements illicites) sont pour beaucoup dans les coupures d’électricité constatées dans l’Algérois.
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Par K. Saci
El Watan, publié le 23 Août 2009
# Administrateur | 23/08/2009 | Info
Les usagers du train sont irrités !
La SNTF décide d’augmenter les prix des abonnements à l’automotrice
C’est de nouveau la colère et l’incompréhension dans les gares ferroviaires. Une énième décision « arbitraire » de la SNTF vient de susciter la colère des usagers du train. En effet, depuis le 18 juillet dernier, une note de la direction générale de la SNTF est parvenue à toutes les gares ferroviaires de la banlieue est et ouest d’Alger, leur ordonnant de mettre en œuvre une « nouvelle gamme tarifaire » concernant les prix des abonnements des nouveaux trains à traction électrique, l’automotrice, lesquels sont appelés à connaître désormais une substantielle augmentation alors qu’ils étaient alignés auparavant sur les prix des abonnements des anciens trains à traction diesel. Cela dit, cette note ne précise en aucun cas les nouveaux tarifs dont le citoyen doit s’acquitter pour se procurer un abonnement spécial automotrice ! Pis, tous les anciens abonnements, mêmes ceux qui sont toujours en vigueur, ne sont plus valables aux yeux de la SNTF pour emprunter les automotrices. Du coup, des milliers de citoyens ayant payé en bonne et due forme leur abonnement se retrouvent interdits d’emprunter l’automotrice avec leur abonnement habituel !
« Je viens de payer mon abonnement il y à peine deux jours et personne ne m’a avisé de cette dernière note ! On ne nous a rien affiché ! Et on ne sait même pas pourquoi ils viennent d’adopter cette mesure maintenant. Depuis la mise en service de l’automotrice, les prix des abonnements des nouveaux trains ne différaient pas de ceux des anciens trains. A quoi joue encore la SNTF ? » s’interrogent de nombreux usagers de trains que nous avons croisés dans
plusieurs gares ferroviaires de la banlieue d’Alger. Ces derniers ne cachent guère leur colère face à cette nouvelle sortie de la SNTF jugée « incongrue » par ses propres travailleurs.
En vérité, mêmes les agents de la SNTF officiant au niveau des gares n’ont pas reçu de plus amples explications concernant cette nouvelle mesure laissant ainsi ces agents désarmés face au courroux des usagers. « C’est une décision arbitraire, indique un responsable d’une gare ferroviaire à Alger, qui n’a ni queue ni tête. On supprime les anciens abonnements pour l’automotrice sans indiquer les tarifs des nouveaux abonnements !
Et puis des milliers d’usagers possèdent des abonnements encore en vigueur. Ces derniers ont payé comme il se doit. Alors va-t-on les chasser désormais de l’automotrice ? Allons-nous les rembourser ? Si c’est le cas, comment cette opération sera-t-elle dirigée ? Vous voyez, nous sommes tous dans le flou.»
Cependant, selon d’autres sources, la SNTF s’apprête bel et bien à augmenter les tarifs des abonnements de l’automotrice. « Mais pour ne pas effrayer les usagers comme c’était le cas lors de la première augmentation des billets de train, la direction générale a décidé de faire passer la pilule en douceur. Au début, les anciens abonnements ne sont plus valables. Et plus tard, on va instituer de nouveaux abonnements spécialement réservés à l’automotrice », relèvent des cadres de la SNTF qui craignent « l’impopularité » de cette mesure et ses retombées sur l’entreprise car de nombreux clients risquent de « bouder » le train. Il faut savoir qu’un abonnement El Affroun/Alger revient actuellement à près de 4 000 DA. Si la SNTF rehausse ce prix pour un abonnement à automotrice, cela risquera fort de désenchanter plus d’un usager car le train deviendrait dès lors un véritable luxe. Un luxe que le modeste citoyen ne peut nullement se permettre notamment en ce mois sacré de Ramadhan qui torture tant sa bourse. A quoi joue donc la SNTF ?
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Par Abderrahmane Semmar
La Tribune, publié le 23 Août 2009
# Administrateur | 21/08/2009 | Info
Les prix des fruits et légumes ont baissé d'environ 20% cet été
CONSOMMATION - L'abricot a notamment connu une chute de plus de 40% par rapport Ă 2008...
Alors que les producteurs de fruits et légumes multiplient les actions pour dénoncer leur situation financière, de plus en plus difficile en raison de la baisse des cours, une étude à paraître ce vendredi dans La Croix révèle que les prix ont baissé d'un peu moins de 20% cet été par rapport à la même période de l'an dernier.
Selon l'observatoire de la fédération « Familles rurales », la baisse s'est élevée à 19% pour les fruits et 18% pour les légumes. Les prix ont été relevés dans une trentaine de départements.
Les évolutions sont très contrastées selon les produits. L'abricot, qui se vendait cet été en moyenne à 2,67 euros le kilo, a connu une chute de plus de 40% par rapport à 2008. Le melon enregistre une baisse de plus de 30% et la courgette de 23%.
Plus cher dans les hyper et supermarchés
L'observatoire relève par ailleurs que les fruits et légumes sont plus chers dans les hyper et supermarchés: leurs prix sont de 23% supérieurs à ceux pratiqués dans les hard-discounts et 8% plus chers que sur les marchés.
Enfin, si les consommateurs suivent la préconisation de l'organisation mondiale de la santé (OMS), c'est-à -dire manger 400 grammes de fruits et légumes par jour, le budget s'élève à 0,95 euro par jour contre 1,17 en 2008. Un couple avec deux enfants de plus de 10 ans devrait ainsi y consacrer une somme de 110 euros par mois.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 21.08.09 à 08h19
# Administrateur | 21/08/2009 | Info
L'alerte à la canicule levée dans tout le pays
METEO - Mais en raison de la pollution à l'ozone, la vitesse reste limitée ce vendredi dans six départements du sud...
Météo France a levé ce vendredi à 6h la vigilance Orange pour les quatre derniers départements qui étaient encore concernés par le phénomène caniculaire de ces derniers jours (l'Ardèche, la Drôme, le Rhone et le Vaucluse).
« La baisse des températures, déjà observées dans le sud-ouest, va s'étendre vers l'est de la France. En effet, les pluies orageuses apporteront aujourd'hui (vendredi, ndlr) un air plus frais. La vigilance orange canicule ne se justifie donc plus», précise le communiqué de Météo France.
Limitations de vitesse
Toutefois, la vitesse restera limitée ce vendredi dans six départements du sud-est de la France en raison d'une pollution de l'air par l'ozone, a indiqué la préfecture de région. Il s'agit des Bouches-du-Rhône, des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-maritimes, du Var, du Vaucluse et du Gard
Dans ces six départements, le seuil d'information et de recommandation (180 microgrammes par m3 d'air) a été atteint ou risque de l'être. Les limitations de vitesse vont intervenir entre 6h et 21h. La vitesse des véhicules sera donc réduite de 30 km/h sur toutes les routes de ces départements, mais pas en dessous de 70 km/h.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 21.08.09 à 07h45
# Administrateur | 21/08/2009 | Info
Ramadhan 2009 : Samedi, premier jour de Ramadhan.
Le mois sacré de Ramadhan de l'an 1430 de l'hégire débutera samedi 22 août 2009, le croissant lunaire définissant le début du mois sacré n'ayant pas été observé, a annoncé la Commission nationale d'observation du croissant lunaire, réunie, jeudi soir, au siège du ministère des Affaires religieuses et des wakfs.
La Commission nationale d'observation du croissant lunaire qui compte des sous-commissions à travers les 48 wilayas du pays, est composée d'oulémas et d'experts du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG).
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APS
La Tribune, publié le 21 Août 2009
# Administrateur | 21/08/2009 | Info
Figues de Barbarie
Des primeurs qui font recette
Très friands en figues de Barbarie, les Mileviens, essentiellement la gent féminine, en consomment sans modération tous les jours et à même la rue. Les appétissantes figues de Barbarie, cultivées dans les régions rocailleuses de Ouarziz, Skikda, Stisfa, Zouabi et Meskhat, commune de Chigara, inondent ces jours-ci les placettes et les marchés publics de Mila.
Ce fruit comestible est certes disponible à profusion dans toutes les agglomérations de la wilaya, mais à Mila sa consommation est vraiment inégalée. Exposée dans des brouettes, des étals de fortune, des caisses en carton ou de simples ustensiles, la figue de Barbarie, pur produit du terroir, est très prisée par les citadins. Les Mileviennes particulièrement, qu’elles soient mères de famille, jeunes filles ou fonctionnaires dans les administrations, ne nourrissent aucun complexe et ne s’embarrassent pas, a priori, quant à la consommation de ce ragoûtant fruit en pleine rue et devant les passants. Elles en sont si friandes qu’elles en mangent à même les trottoirs et la chaussée. Vendue à l’unité, à la dizaine ou à la centaine, c’est selon, cette catégorie de primeur passe pour être un vrai régal pour les consommateurs et les connaisseurs qui, à la dégustation du fruit, savent en déceler, et la qualité et la provenance.
Selon des initiés, la figue de Barbarie, cultivée dans la région de Zeghaïa, Sidi Merouane et Chigara, est indétrônable pour sa saveur et son goût suave. Cédée à 4 DA/pièce, 5, voire 6 DA pour les plus calibrées, « la figue de Barbarie, après la pastèque et le melon, est un fruit à la portée de toutes les bourses », estiment des personnes interrogées sur place. D’aucuns s’accordent à reconnaître que le client en a pour son argent en substituant, de temps à autre, les figues de Barbarie aux fruits de saison, dont le prix demeure relativement élevé, même si l’épluchage de ce savoureux fruit vaut une petite corvée. « Pelée et conservée quelque temps au frigidaire, la figue de Barbarie est vraiment un dessert royal », ajoute-t-on. Le deuxième produit qui a la cote ces temps-ci est sans conteste la figue. Largement disponible, cette dernière n’est pas en reste puisqu’elle est très demandée malgré son prix jugé un tant soit peu cher, car oscillant entre 100 et 120 DA le kilo. Les gammes les plus renommées sont celles qui proviennent des vergers des communes de Tassala Lemtaï, Aïn Tine, Tassadane Haddada et Sidi Merouane. De prime abord, le rituel des dégustations aux quatre vents à Mila, comme un peu partout ailleurs, a encore de beaux jours devant lui. Plusieurs pères et mères de famille préfèrent cependant acheter une quantité importante de figues de Barbarie qu’ils dégustent chez eux dans la discrétion.
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Par M. Boumelih
El Watan, publié le 21 Août 2009
# Administrateur | 21/08/2009 | Info
En visite hier Ă AĂŻn Defla
Cherif Rahmani lance la mise Ă niveau de la station de Hammam Righa
« La mise à niveau des stations thermales est une priorité pour relancer le tourisme thermal demandé par les citoyens algériens.» C’est ce qu’a déclaré hier le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, Cherif Rahmani, lors d’une visite de travail et d’inspection au niveau du complexe thermal de Hammam Righa dans la wilaya de Aïn Defla. Pour le ministre, des études vont être lancées à partir du mois de septembre pour la mise à niveau et la modernisation des stations thermales du pays.
«Environ une dizaine de stations sont concernées par cette opération et la station de Hammam Righa sera la première à en bénéficier d’autant que le bureau d’études engagé entamera ses travaux le 1er septembre prochain», dira-t-il. Ce genre d’études comprend l’expertise de l’eau, l’étude géologique et topographique, l’aménagement des chambres ainsi que des propositions pour l’aménagement global de la station et de la ville.«La mobilisation des ressources financières est en cours», dira Cherif Rahmani avant d’ajouter qu’il faut s’adapter aux nouvelles mutations qu’impose le tourisme. Lors d’un point de presse, il s’est longuement étalé sur la politique engagée par son département pour relancer le secteur.En répondant à une question sur les dispositions prise dans ce cadre, il dira que la loi de finances complémentaire prévoit pour la première fois en Algérie des actions visant la redynamisation du secteur. Au total 9 ont été prises, parmi elles la réduction de la TVA de 17 à 7%, la réduction dans le prix du foncier pour l’investissement (80% dans le Sud et 50% dans les Hauts Plateaux) ainsi que d’autres actions pour les plans de mise à niveau où les crédits vont passer à 4% au lieu de 8%. «Nous voulons un tourisme durable pour la génération future et c’est pour cela que nous n’acceptons pas des projets de mauvaise conception architecturale, lesquels donnent par la suite une mauvaise image de notre littoral», a-t-il indiqué.
Il a également souligné l’importance de la formation dans ce secteur, qui doit suivre les nouvelles mutations en matière de qualité de services et d’accueil. Notons que Cherif Rahamni, lors de sa visite de travail et d’inspection au niveau de la station, a indiqué que des anomalies sont constatées mais cela est logique pour plusieurs raisons, en particulier la date de mise en service de cette structure.
Par ailleurs, il a indiqué que toutes les ligues de sport vont être saisies par correspondance pour exploiter l’ensemble des stations thermales que compte le pays.S’agissant de la ville de Miliana, le ministre a rappelé son importance historique et climatique. Elle sera classée station climatique et historique à préserver en matière de construction et de sauvegarde de sa typologie d’habitat.
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Par Madani Azzeddine, correspondant Ă AĂŻn Defla
La Tribune, publié le 21 Août 2009
# Administrateur | 21/08/2009 | Info
Benbada Ă Radio internationale
« Le crédit à la consommation pourrait être rétabli pour les produits nationaux »
« Si le gouvernement venait à rétablir le crédit à la consommation, ça sera au profit des produits nationaux. Une telle opération se fera avec la concertation des partenaires de l’Etat qui sont les établissements financiers, les banques et les opérateurs économiques.» C’est ce qu’a indiqué hier le ministre de la Petite et Moyenne Entreprise et de l’Artisanat sur les ondes de Radio internationale. Invité à expliquer davantage les mesures prises dans le cadre de la dernière loi de finances complémentaire 2009, il dira que les pouvoirs publics privilégieront désormais le produit « made in Algeria » en offrant un meilleur environnement aux entreprises nationales et algériennes. De ce fait, l’Etat, ajoute-t-il, mènera une guerre sans merci à tout ce qui nuit à l’économie nationale, dont les opérations de transfert de devises par le biais des importations. « Le crédit à la consommation est un produit qui permet aux sociétés qui l’ont appliqué jusque-là de transférer de l’argent vers l’extérieur sans pour autant créer de la richesse et des postes d’emploi », précise Mustapha Benbada. Revenant longuement sur les mesures prises dans le cadre de la LFC 2009, il dira que celle-ci n’est autre qu’un prolongement de la loi de finances 2008, laquelle a introduit plusieurs mesures pratiques à l’effet d’améliorer l’environnement entrepreneurial à travers des dispositions concrètes visant la simplification et l’allègement du système fiscal, les incitations à l’acte d’investir, la lutte contre la fraude, l’évasion fiscale et la contrefaçon, ainsi que d’autres garanties offertes aux contribuables.
« Dans le prolongement des dispositions initiées dans le cadre des lois de finances de 2008 et de 2009, la LFC 2009 est, en fait, l’aboutissement d’un processus continu et qui s’inscrit en droite ligne des orientations du président Bouteflika lors de l’audition consacrée au secteur de la PME et de l’artisanat, le 27 septembre 2008 », explique-t-il. Il s’agit de l’augmentation du niveau de garantie des crédits aux PME dont le plafond passera à 250 millions de dinars, de l’élargissement de la garantie de l’Etat au profit du FGAR, de l’amélioration du traitement des dossiers de crédits aux PME par les banques et de la création des filiales par les banques publiques, qui seront chargées du capital investissement et du leasing, « alors que la CGCI-FGAR sera chargée des projets évalués entre 1 et 50 millions DA et la CGCI-PME sera chargée des projets évalués entre 51 et 250 millions DA », ajoute-t-il.
Il indiquera également que la majorité de ces mesures trouveront leur application dans la LFC 2009. «Notre secteur a également enregistré d’autres mesures à la faveur de cette loi. Il s’agit, entre autres, de l’extension de l’exonération de l’imposition de 3 à 5 ans pour ce qui est des PME employant 5 personnes, de l’augmentation de la quote-part patronale prise en charge par l’Etat en faveur des employeurs recrutant des demandeurs d’emploi.» Cette part est réduite à 24,5% (elle était de 34,5%) dans le cas d’un recrutement dans les wilayas du nord du pays, à 20,5% dans les wilayas des Hauts Plateaux et à 16,5% pour la région sud, explique-t-il encore.
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Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 21 Août 2009
# Administration | 20/08/2009 | Info
Le programme 2010-2014 d’un million de logements sera bientôt lancé
Vers une nouvelle formule « équitable » pour l’acquisition de logement
Une nouvelle formule pour l’acquisition de logement, « équitable et transparente », sera bientôt mise en place. C’est ce qu’a annoncé hier, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Nourredine Moussa. En marge des cérémonies de remise de clés aux bénéficiaires des logements AADL de trois sites, à savoir Heuraoua, Boumati et Baba Hassen, le ministre a tenu donc à affirmer que le nouveau programme présidentiel de réalisation d’un million de logements sur le quinquennat 2010-2014 « sera bientôt lancé ».
« Toutes les formules d’acquisition de logement existantes ont été évaluées pour mettre en place une nouvelle formule qui sera équitable et transparente. Un nouveau programme pour l’AADl est également prévu avec cette nouvelle formule ». Revenant sur les retards qu’enregistre l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement au niveau de certains sites, M. Nourredine Moussa a tenu à rassurer les bénéficiaires : « Tous les projets retenus dans les programmes 2001 et 2002 seront finalisés. Et les livraisons vont se poursuivre progressivement. Les dernières interviendront au plus tard à la fin du premier semestre 2010.» A Heuraoua, où 551 logements sur un total de 1 115 en location-vente du programme 2002, ont été distribués aux bénéficiaires, le ministre a expliqué les raisons des retards enregistrés dans les délais de réalisation. Il citera alors un nouvel obstacle lié au risque sismique dans certaines régions.
M. Nourredine a expliqué qu’actuellement, il y a une carte sismique qui est préparée et prise en considération lors des constructions : «En plus, nos techniciens ont acquis de l’expérience leur permettant d’éviter tout problème dans le futur». A Boumati, où il a présidé la cérémonie de livraison de la totalité du site, à savoir 116 logements, le ministre a insisté sur la nécessité de préservation des nouvelles cités : « Ces bâtiments ont coûté un prix fort à l’Etat et il est indispensable que les acquéreurs prennent conscience de cet état de fait. Il faut, donc, que le citoyen préserve sa cité et les parties communes, notamment les ascenseurs ». Il s’agit là , à ne pas en douter, d’une réponse sibylline, du ministre aux acquéreurs des logements AADL ; qui ne cessent de se plaindre de la gestion des cités au moment où ils sont invités à participer à cette gestion. De Baba Hassan, où une deuxième livraison partielle de 195 logements sur les 1 104 programmés a été organisée, le ministre a tenu à préciser que la décision du gouvernement, prise dans la loi de finances complémentaire et visant à booster le crédit immobilier est « une très bonne chose qui va permettre d’avoir des clients solvables ». A préciser enfin que le directeur général de l’AADL a assuré que les délégués des bénéficiaires du site d’El Achour-bis -qui ont organisé un sit-in dans la matinée d’hier devant le siège de son agence- ont été informés de la décision de l’AADL de résilier le contrat avec l’entreprise libanaise Slimane Haddad et un avis d’appel d’offres national et international a été lancé le 5 août dernier pour choisir une nouvelle entreprise réalisatrice. « Les travaux des 556 logements au niveau du site d’El Achour-bis sont à un stade avancé. Dès le 15 septembre prochain, l’AADL procèdera à l’ouverture des plis pour le choix d’une nouvelle entreprise mais les travaux des VRD vont se poursuivre entre temps ».
Précisons que la résiliation de contrat avec l’entreprise Slimane Haddad concerne 1 274 logements, dont les 556 d’El Achour-bis et le reste à Draria. La livraison des deux projets retardataires interviendra, selon l’engagement du ministre, au plus tard en juin 2010. Pour Aïn Malha, où les délégués des bénéficiaires ont également été reçus hier matin, il est annoncé une livraison partielle de 618 logements sur un total de 1 516 logements. Les heureux bénéficiaires devront, à partir de dimanche prochain, se présenter devant les notaires pour récupérer leur décision d’attribution. La remise des clés de ces logements interviendra au plus tard à la fin de l’année en cours. L’AADL devra également faire d’autres livraisons d’ici la fin de 2009 au niveau des sites de Douéra et Mahelma. Des livraisons partielles seront également effectuées au niveau de Aïn Benian. Le reste sera livré au cours du premier semestre de l’année 2010.
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Par Hasna Yacoub
La Tribune, publié le 20 Août 2009
# Administration | 20/08/2009 | Info
Pour le mois de Ramadhan
L’ENTV programme des feuilletons algériens et arabes inédits
Finalement, l’ENTV a décidé de rendre public, via l’APS, son programme pour le Ramadhan. La grille comprendra des feuilletons nationaux et arabes inédits ainsi que des émissions à caractère religieux et de divertissement, a-t-on appris mercredi auprès de responsables de la télévision. Du fait que le mois de Ramadhan coïncide cette année avec la saison des vacances scolaires et des congés, un espace de diffusion a été consacré aux jeunes téléspectateurs à travers des films documentaires et des concours.
Dans le souci d’assurer un programme varié pour ce mois sacré, il a été tracé une grille spéciale pour chacune des cinq chaînes de la télévision nationale (chaîne terrestre, A3, Canal Algérie, chaîne IV d’expression amazighe et chaîne V, dédiée au saint Coran). « La grille des programmes préparée pour le mois de Ramadhan est basée, en premier lieu, sur le caractère familial, car les familles algériennes suivent énormément les programmes de la télévision nationale, avec ses cinq chaînes, durant le mois du carême », a indiqué à l’APS, M. Mustapha Khelifi, directeur de la programmation à la télévision. « Nous avons prévu une programmation diversifiée pour toutes les chaînes. Il y a même des productions qui seront diffusées uniquement dans certaines de ces chaînes, comme par exemple le feuilleton Si M’hand U M’hand qui passera uniquement sur la chaîne IV », a-t-il ajouté, précisant que la production nationale est « majoritaire » dans cette grille par rapport aux productions arabes.
M. Khelifi a souligné que « tous les feuilletons qui seront diffusés, nationaux ou arabes, sont des feuilletons inédits », ajoutant, en outre que le journal télévisé de 20h sera présenté à 20h30. Les téléspectateurs pourront, entre autres, suivre durant le Ramadhan plusieurs émissions à caractère religieux et scientifique, dont Fourssane El Cora’an (Les chevaliers du Saint Coran), Khatem Soliman, Atfal El Cora’an (Les enfants du Saint Coran) et Ouléma El Djazaïr (Les savants d’Algérie). Quatre feuilletons nationaux inédits, à savoir El Kilada (Le médaillon) de Baya El Hachemi, Weche Raykom ? (Quel est votre avis?) de Mehdi Abdelhak, Djourouh El Hayet (Les blessures de la vie) de Amar Tribèche et Yaoumiyate El Zerbout (Journée de Zerbout) de Knanecha Djillali, s’inscrivent dans la grille des programmes.
Trois feuilletons arabes seront également diffusés durant le Ramadhan. Il s’agit du feuilleton historique Belkeis, le feuilleton social égyptien El Bouaba Ethania et le feuilleton religieux Wa sadaqa wa’adouh. L’humour ne sera pas en reste avec de la caméra caché, de la deuxième saison du sit-com Djemaï Family de Djaafar Kacem et de la série Le souk d’El Hadj Lakhdar en remplacement de Imarat El Hadj Lakhdar.
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Par Rabah Iguer
La Tribune, publié le 20 Août 2009
# Administration | 20/08/2009 | Info
à l’occasion du mois de Ramadhan
Mobilis lance un forfait gratuit et illimité
Une série limitée du nouveau forfait 0661 sera lancée par Mobilis pour le mois sacré du Ramadhan avec option «gratuit et illimité» pour les soirées et le week-ends. C’est ce qu’annonce, en tous cas, un communiqué émanant de l’opérateur historique de la téléphonie mobile transmis à notre rédaction.
Ce nouveau forfait « est de 5 heures, valable vers toutes les destinations du réseau national en plus des appels et SMS illimités et gratuits en intra réseau le soir de 21h00 à 7h00 et le week-end durant toute la journée du samedi ».Pour l’acquisition de ce nouveau forfait, il faut débourser 2 500 DA pour l’abonnement mensuel, et 1 404 pour l’activation sans compter 4 000 DA pour la caution. Le communiqué explique qu’avec cette nouvelle offre de 5 heures, Mobilis, « permet d’élargir sa gamme de forfaits 0661 et permet à ses clients post-payé de choisir le forfait le plus approprié à leurs besoins en communication en bénéficiant des avantages tarifaires les plus concurrentiels ».
L’opérateur historique, le seul à ne pas avoir appliqué la taxe des 5% sur tout rechargement institué dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009, a déjà fait une offre la semaine dernière consistant en un « pack été » à 3 990 DA. Un téléphone Nokia 1662 et une Sim « Gosto », qui permet de configurer 3 numéros favoris Mobilis pour des appels à 2,99 DA/30 secondes et 1 numéro favori à l’international pour des appels à 6 DA/30 secondes, compose ce fameux pack.Beaucoup d’autres suivront, sans nul doute, dans le souci de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante.
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Par B. A.
La Tribune, publié le 20 Août 2009
# Administration | 20/08/2009 | Info
Préparatifs du ramadhan : La fièvre gagne du terrain
Les prémices du mois sacré se font ressentir depuis déjà deux semaines dans les marchés des fruits et légumes et les boucheries qui ont déstabilisé les ménagères tentées par des préparatifs à moindre coût.
A moins de quarante-huit heures du premier jour de Ramadhan, une ambiance fébrile règne à Oran, où les embouteillages dans les principales artères du centre-ville, le rush dans les magasins de commerce créent l’évènement dans ce mois d’août qui tire à sa fin, à l’orée d’une rentrée sociale un peu tendue et que d’aucuns redoutent tant les difficultés matérielles se posent avec acuité pour un père de famille qui aura à la fois à bien gérer le budget pour passer un mois de jeûne correct, honorer les dépenses de la rentrée scolaire, des factures d’eau, d’électricité et du téléphone. Les prémices du mois sacré, mauvaises habitudes s’entend, se font ressentir depuis déjà deux semaines dans les marchés des fruits et légumes et les boucheries qui ont déstabilisé les ménagères tentées par des préparatifs à moindre coût.
C’était sans compter sur la voracité des spéculateurs de tout bord, dans les carrés des halles et sur les étals des marchés illicites. Les prix prohibitifs annoncés brutalement font tourner la tête. La pomme de terre d’abord, puis les prix des autres légumes très prisés durant cette période de communion, de ferveur et de solidarité envers les plus démunis, grimpent au fur et à mesure qu’approche cet évènement qui constitue l’un des cinq piliers de l’Islam. Même le poisson et les crustacés sont proposés à des prix dépassant l’entendement, entre 800 et 1500 DA le kilo le merlan, la crevette. La viande est cédée 900 DA le kilo et le foie à 1200 DA alors que le prix du poulet a atteint la barre d 450 DA. Hier, ce sont les prix des bottes de menthe, de coriandre et de persil qui ont pris l’envol.
Une atmosphère perceptible
Le citron aussi. Dans les superettes et les épiceries, c’est le rush dans les rayons de fruits secs pour garnir, selon la coutume, les plats du premier. La farine et le lait sont également très demandés par les consommateurs qu’on voit courir d’un supermarché à l’autre, traînant leurs lourds sachets. Faire ses courses dans la précipitation n’est guère souhaité en ce moment dans la ville d’Oran, perturbée par des bouchons indescriptibles de voitures dans une ambiance de mauvaise kermesse, où les klaxons intempestifs se mêlent aux cris et injures des chauffards qui ne veulent rien céder aux autres usagers.
Il est vrai que le chantier du tramway y est pour beaucoup dans cette cacophonie, surtout que les travaux avancent au niveau des rues et boulevards du centre-ville. Dans ce sombre tableau, il va falloir aussi ajouter ces cohues qu’on remarque devant les sièges des associations caritatives qui ont l’habitude de recenser les familles vivant dans la précarité pour leur offrir, durant toute cette période, des repas chauds ou des colis de produits alimentaires de première nécessité. La même atmosphère est perceptible au niveau de certaines mosquées et le bureau du Croissant-Rouge Algérien, où les nécessiteux ont pris l’habitude d’aller se ravitailler en produits remis à l’occasion par d’anonymes citoyens en signe de bienfaisance.
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Par Abdallah Bendenia
El Watan, publié le 20 Août 2009
# Administration | 20/08/2009 | Info
Un week-end et des confusions
Est-il si difficile de décréter un jour de repos ?
Le 22 juillet dernier, le Conseil des ministres décide d’instaurer un nouveau week-end. L’Algérie passe donc à l’ère du week-end semi-universel, vendredi-samedi, au lieu du jeudi-vendredi. Un changement qui entraînera dans son sillage un grand désordre. Personne ne savait ce que ce changement engendrerait. Il a fallu attendre le communiqué de la fonction publique en date du 26 juillet pour comprendre que le vendredi comme le samedi sont des jours de repos. Mis à part les fonctionnaires, nul n’a compris de quelle manière ce nouveau week-end allait s’appliquer dans son secteur. Quelques jours s’écouleront avant que les communiqués ne commencent à pleuvoir sur les rédactions statuant des nouveaux horaires de travail des institutions, administrations et autres entreprises. A quelques jours du passage au week-end semi-universel, la confusion et le flou sont généralisés. Un vrai casse-tête turc. Les horaires du jeudi vont-ils se décaler au vendredi ou au samedi qui remplacera le jeudi de l’ancien système ? Une confusion qui obligea les membres de l’Exécutif à prendre la parole et à expliquer les nouveaux jours de repos dans chaque secteur. De Rachid Harraoubia à Tayeb Louh en passant par l’indétrônable Boubekeur Benbouzid, chacun allait de sa manière et chacun s’est échiné à expliquer que le jour « sacré » restait le vendredi et que les institutions et administrations avaient toutela « la latitude » et la « souplesse » d’aménager les horaires de travail de telle manière à ne pas toucher « la sacralité » du vendredi. La confusion et les incertitudes ont atteint un tel degré que la direction générale de la fonction publique a dû pondre un nouveau communiqué le 12 août dernier expliquant celui du 26 juillet.
A deux jours de l’entrée en vigueur du nouveau week-end, les fonctionnaires ont fini par comprendre que toutes les administrations n’assureront pas leurs fonctions les vendredis et samedis. A examiner les différents communiqués, on se rend vite à l’évidence. Décidément, le changement n’est pas conséquent, la raison économique évoquée pour le changement s’avère plutôt une uniformisation sociale du week-end. Sinon comment expliquer que le secteur financier, notamment les banques et les assurances, a gardé le même week-end qu’avant ? Ces banques et institutions financières, qui n’ont pas attendu la promulgation du décret n° 09-244 du 22 juillet 2009 modifiant le décret exécutif n° 97-59 du 3 mars 1997 relatif au repos hebdomadaire, continueront de fonctionner comme avant. Soit en décalage par rapport à la majorité des établissements financiers dans le monde. Et la cerise sur le gâteau reste le secteur de l’éducation. A ce jour, le département de Benbouzid ne sait toujours pas sur quel pied danser. Travaillera ou ne travaillera pas le samedi ? Comment aménager les horaires en ménageant le chou et la chèvre ? Et il s’est enfin résolu à démocratiser la décision en invitant les syndicats à choisir entre trois options aussi surprenantes l’une que l’autre. La décision ne sera connue que le 26 août ! Les travailleurs de l’éducation devront attendre encore une semaine pour être fixés sur leurs nouveaux emplois du temps.
N’aurait-il pas été plus simple de décréter dès le départ les jours de repos applicables à tous, chacun dans son domaine ? L’Etat est-il si incapable à imposer, dans la clarté, une décision aussi simple ? Les cafouillages et les embrouillements ont dévoilé, une fois de plus, l’incapacité des uns et l’inefficacité des autres à faire aboutir la moindre décision.
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Par Ghada Hamrouche
La Tribune, publié le 20 Août 2009
# Administration | 20/08/2009 | Info
Pour le Ramadhan
Cevital baisse les prix des produits agroalimentaires
Comme à l’accoutumée, Cevital a décidé de baisser les prix sur l’ensemble de ses produits agroalimentaires durant le mois de Ramadhan.C’est ce qu’annonce un communiqué parvenu à notre rédaction.Le communiqué explique que l’ensemble des partenaires du réseau de distribution de Cevital sont exhortés à répercuter l’intégralité de cette baisse des prix au profit du consommateur.
Ainsi, pour ce qui est des huiles Fleurial Plus et Elio, la baisse sera de :
5 dinars le litre, de 10 dinars les 2 litres et de 25 dinars les 5 litres. Le sucre blanc est concerné par une baisse de l’ordre de 25 dinars le sac de 50 kg. Pour ce qui est des margarines et smen, Fleurial 250 gr connaîtra une baisse de 0,50 DA, Matina 400 gr 1 DA, smen Medina 500 gr 1 DA, et smen Medina de 1,8 kg5 DA.
Pour l’eau minérale Lalla Khedidja la baisse :
sera de 1 DA pour la bouteille de 1,5 litre et pour l’eau minérale gazeuse.
Le communiqué rappelle que « Cevital, entreprise citoyenne, demeure au service des consommateurs et leur souhaite un agréable mois de Ramadhan ». Cette baisse sur les prix a pour objectif de soulager un tant soit peu les consommateurs en ce mois de grande ferveur où ils sont saignés à blanc.Cette initiative plus que louable gagnerait à être généralisée par les autres opérateurs économiques de même que les commerçants à même de permettre aux citoyens de passer un ramadhan dans la dignité. Ce n’est peut être pas seulement pendant le mois sacré que la solidarité doit se faire mais à longueur d’année.
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Par Badiaa Amarni
La Tribune, publié le 20 Août 2009
# Administrateur | 19/08/2009 | Info
La formule unique d’Algérie Poste
Algérie Poste a constaté un retard quant à la satisfaction de la demande en carnets de chèques postaux.
Afin de remédier à cette situation et rassurer ainsi la clientèle, notamment à la veille du mois de Ramadhan, source de beaucoup de dépenses pour diversifier la table du f’tour, un imprimé appelé « formule unique » est mis à sa disposition dans tous les guichets. Il permet un retrait d’argent à défaut de chèque sans aucune difficulté. En plus de ce formulaire, les cartes magnétiques arrivées à expiration seront renouvelées automatiquement pour deux autres années. Une opération qui sera effectuée à distance. Ainsi, le client aura le choix entre trois moyens de retrait d’argent : en plus du chèque, il a la carte magnétique et le formulaire.
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El Watan, publié le 19 Août 2009
# Administrateur | 18/08/2009 | Info
Ramadhan et bonne observance du jeûne
Les Algériens vont jeûner quatorze à quinze heures par jour
Comment synchroniser l’appel des muezzins à l’iftar, la rupture du jeûne, et à l’imsak, la reprise du jeûne, durant le mois de Ramadhan dont à peine une poignée de jours nous sépare ?
Ce n’est pas une mince affaire quand on sait que c’est sur cette base que les musulmans pratiquants organisent le rituel du siam et qu’une mauvaise appréciation du lever du jour peut compromettre religieusement la bonne observance du jeûne. C’est ce qu’a souligné en substance le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, lors d’une réunion avec les imams et les muezzins de la wilaya d’Alger, tenue hier à Dar El Imam d’El Harrach. L’objet de cette rencontre, entre autres, était de sensibiliser les personnels des 500 mosquées de la wilaya d’Alger à observer scrupuleusement les éphémérides du mois de Ramadhan et les horaires officiels de l’iftar et de l’imsak qui leur ont été communiqués, ceci, « afin de synchroniser l’adhan dans l’ensemble de nos mosquées », a insisté le ministre. Pour lui, cette synchronisation est de nature à éviter la cacophonie et l’anarchie dans les horaires du début et de la fin du jeûne. « C’est également un symbole fort de l’unité nationale », a-t-il ajouté. « Même par le passé, c’était le muezzin central d’Alger, qui officiait à Jamaâ El Kébir, qui donnait le signal aux autres muezzins afin que l’adhan soit prononcé de façon synchrone par tous les minarets d’Alger. Pour cela, il déployait un drapeau blanc qui permettait aux autres muezzins de recevoir le signal de l’adhan », explique M. Ghlamallah. Un calendrier détaillé dans lequel sont précisés les horaires de l’iftar et de l’imsak du Ramadhan 2009 a été distribué à l’assistance. Le tableau en question s’applique principalement à la ville d’Alger et ses environs. Il est par ailleurs indiqué que le Ramadhan 2009 débutera soit le vendredi 21 août, soit le samedi 22 août. L’iftar pour le vendredi 21 est prévu à 19h34 dans la wilaya d’Alger, et à 19h33 si c’est le samedi 22. L’imsak est prévu à 4h26 ou bien 4h27, toujours à Alger.
Ainsi, le premier jour de Ramadhan devrait s’étaler sur un peu plus de quinze heures. D’ailleurs, les Ramadhans estivaux sont connus pour leurs journées plutôt longues. Toutefois, la durée du jeûne ira decrescendo si bien qu’au dernier jour, l’iftar sera à 18h54 au 29e jour du Ramadhan (18 septembre) et à 18h53 au 30e jour. L’imsak, quant à lui, sera à 4h55. Il en ressort que la dernière journée du jeûne sera de quatorze heures. Le ministre des Affaires religieuses a tenu à valoriser le travail des scientifiques, notamment les astronomes du Centre de recherches en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) de Bouzaréah qui ont établi ces éphémérides en insistant sur l’entière conformité de la science à la charia. « Ces savants ont toute notre confiance », a martelé M. Ghlamallah en distillant un message subliminal aux salafistes, connus pour leur rejet épidermique du savoir profane. Nous aurions souhaité que ce même esprit s’étende au sempiternel casse-tête relatif aux méthodes de prévision du mois de Ramadhan en adoptant définitivement le calcul astronomique comme méthode cardinale au lieu de se fier à chaque fois à l’observation à l’œil nu du croissant lunaire, avec toutes les péripéties que l’on connaît et leurs fâcheuses répercussions sur la vie nationale. M. Ghlamallah a exhorté, à juste titre, les Algériens à s’inspirer de ce sens aigu de la ponctualité qui caractérise l’Islam dans son rapport au temps et qui ressort dans l’extrême minutie du calendrier régissant les rituels religieux, en particulier les horaires de la prière et du jeûne. Il n’a pas manqué de déplorer, dans la foulée, le fait que cette ponctualité ne se traduise pas dans l’organisation sociale du travail. Ce timing méticuleux, a-t-il dit, devrait déborder le cadre de la îbada pour celui de la vie. Or, on connaît l’impact du Ramadhan sur le rythme général de la nation et ses retombées négatives sur le rendement des entreprises et des services. Avec ce Ramadhan caniculaire, en plein août « crématoire », il est à craindre davantage de baisse de productivité, surtout dans les secteurs surexposés aux conditions climatiques. Les grands chantiers de la République risquent ainsi d’être sévèrement touchés.
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Par M. B.
El Watan, publié le 18 Août 2009
# Administrateur | 18/08/2009 | Info
Destinées aux bénéficiaires ayant versé la tranche de 5%
Nouvelles livraisons de logements AADL Ă partir de demain
Le programme des 55 000 logements AADL sera livré dans les délais promis par ses initiateurs, soit avant la fin de l’année en cours. Ainsi, l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) entamera à compter de demain une livraison au niveau national aux bénéficiaires ayant déjà effectué le versement de la deuxième tranche de 5% du prix du logement. En ce qui concerne Alger, l’opération de remise des clés touchera trois communes : Heuraoua, à l’est d’Alger, avec 495 logements, Boumati (109) et Baba Hassen (195). Une cérémonie officielle se tiendra demain, en présence de M. Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, et des représentants des collectivités locales.
Pour rappel, le premier responsable du département de l’Habitat avait annoncé, lors de la remise des clés aux bénéficiaires des 112 logements AADL de Zéralda, que des opérations de ce genre sont prévues avant le début du mois de Ramadhan. Chose promise chose due. C’est ce qu’a souligné d’ailleurs le directeur général de l’AADL, M. Mohamed Khebache, qui s’est engagé à livrer «entre le 10 et le 20 août, 92 logements à Boumati, 458 à Heuraoua et 195 autres à Baba Hassen». Il a également affirmé que 90% des 55 000 logements AADL seront livrés avant la fin de l’année 2009. Il faut noter que 5 000 logements ont été livrés entre janvier et février de l’année en cours, portant le total à 41 000 logements. Le reste, soit 14 000 logements, sera livré comme annoncé d’ici la fin de l’année 2010.
Pour ce qui est du retard, le responsable de l’AADL avait signalé que «des difficultés ont été constatées dans la livraison d’une partie des logements. Quelque 6 000, ayant connu des problèmes de réalisation, seront également livrés au plus tard en juin 2010».
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 18 Août 2009
# Administrateur | 18/08/2009 | Info
Il entrera en vigueur jeudi prochain
Le permis à points pour atténuer l’hécatombe routière
Encore un accident meurtrier sur nos routes, un de plus, un de trop sommes-nous tentés de dire. Le drame survenu samedi dernier à l’entrée de la ville de Ghazaouet, où dix-sept personnes appartenant à une même famille (les premières informations indiquent que ces dernières se dirigeaient vers la plage, malheureusement pour elles, c’est au cimetière qu’elles se sont retrouvées !) ont trouvé la mort, suite à la collision frontale d’un minibus et d’un poids lourd en folie, constitue assurément la goutte qui fait déborder le vase.
Il doit donner à méditer à tout un chacun. L’émoi et la consternation ont été tels que cet accident a éclipsé tous les autres événements de la journée. Une seule question revient presque sur toutes les lèvres : jusqu’où ira la folie meurtrière des chauffards que rien ne semble en mesure d’arrêter ? Ces derniers, sans conscience ni états d’âme, ne semblent pas avoir peur des sanctions, de plus en plus sévères, qu’ils encourent en cas de violation du code de la route. Pour les campagnes de sensibilisation organisées à travers le pays, mieux vaut ne pas en parler tellement elles semblent inutiles. Les « terroristes de la route » doivent certainement en rire, eux pour qui seul le plaisir d’appuyer sur l’accélérateur a droit de cité. Certaines sources estiment que le facteur humain est à l’origine de plus de 90% des accidents de la route en Algérie. Dans ce cadre, l’excès de vitesse est la cause la plus fréquente. A cette dernière, il faudra ajouter les dépassements dangereux. Le plan « Delphine » instauré depuis quelques années ne semble pas avoir eu l’effet escompté. Chaque jour apporte son lot d’accidents. Ceux qui échappent à la mort se voient handicapées à vie. « A la vue d’un agent de l’ordre ou d’un gendarme, le comportement du conducteur change. S’il roule très vite, il ralentit, s’il n’a pas mis la ceinture de sécurité, il s’empresse de la mettre, s’il parle au téléphone, il ne le fait plus. Mais, à peine s’éloigne-t-il d’un barrage qu’il se métamorphose. Il se comporte comme bon lui semble », nous dira un vieux taxieur qui semble, durant sa longue carrière, en avoir vu des vertes et des pas mûres. Pour lui, et c’est d’ailleurs l’avis de bon nombre de personnes, le volet explication et sensibilisation, notamment au sein des auto-écoles, doit, quoi qu’on en dise, être privilégié. « Mais, pour ceux qui s’entêtent à n’en faire qu’à leur tête, et qui ne comprennent que le langage de la répression, seule la politique de « al assa liman assa » (le châtiment pour celui qui désobéit) est à même de lui faire changer de comportement », nous dira un père de famille, anxieux à la veille de la reprise du chemin de l’école par ses quatre enfants. Le mot est ainsi lâché.
La résolution (du moins en partie) de l’épineux problème des accidents de la route ne peut résider que dans le durcissement des sanctions à l’encontre des « fous du volant ». C’est dans ce cadre que l’ordonnance n° 09-03 du 22 juillet 2009 modifiant et complétant la loi n°01-14 du 19 août 2001 relative à l’organisation, la sécurité et la police de la circulation routière, a été mise en application. Elle est caractérisée par l’institution de mesures coercitives en matière de non-respect des règles de la circulation routière et par l’introduction du permis probatoire ainsi que du permis à points. Ce dernier est un procédé par le biais duquel un conducteur récidiviste est sanctionné. De leur côté, les amendes ont été revues à la hausse. Elles varient de 2 000 à 6 000 dinars. En outre, les conducteurs en état d’ébriété ou sous l’effet de drogue responsables d’accidents de la route meurtriers seront sévèrement sanctionnés de peines de prison pouvant atteindre dix ans. Il est utile de signaler que l’Algérie occupe la quatrième place en termes d’accidents de la route, lesquels font annuellement 4 000 morts par an, dont 80% le sont par traumatisme crânien. Le coût annuel de ces accidents se situe autour des 75 milliards de dinars.
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Par Billal Larbi
La Tribune, publié le 18 Août 2009
# Administrateur | 17/08/2009 | Info
Les immeubles se dégradent au fil des jours
La menace des balcons vétustes
Jeudi dernier à 9h du matin, le motif décorant le balcon d’un immeuble de la rue Abane Ramdane à Alger-Centre s’est effondré dans un grand fracas sur le véhicule en stationnement.
Aucun passant ne se trouvait là et seule la voiture garée en dessous a reçu le choc qui a détruit complètement son toit (voir photo). « Quelques gouttes de pluie sont tombées ce jour-là , les façades en portaient encore les traces. Il n’en fallait pas plus pour voir toute cette partie se détacher. Heureusement qu’à cette heure-là , l’affluence n’était pas importante sur cette rue qui reçoit habituellement du monde en raison de la présence du tribunal de Sidi M’hamed », relève Kamel, riverain qui a pris son appareil pour « immortaliser » le moment. Non loin de là , dans la rue Boumendjel, c’est aussi une partie d’un balcon qui s’est détachée, les autorités n’ayant pas trouvé mieux que de le rafistoler et d’ouvrir sans avertir cette partie du trottoir. Là , aucun blessé n’est heureusement à déplorer, mais le bilan est autrement plus dramatique à Bab El Oued.
Une partie d’un balcon et les planchers d’un étage se sont affaissés à la rue Mohamed Ichallalen (ex-Jean Jaurès), causant un mort et beaucoup de frayeur parmi les habitants de l’immeuble. Les opérations d’embellissement des façades n’ont concerné, pourtant, que le boulevard Mira où des balcons ont été restaurés dans des opérations menées au pas de charge. « Des paraboles ont été enlevées comme les climatiseurs. Certes, ces objets défigurent les façades mais les balcons non restaurés génèrent des conséquences plus dramatiques », s’indigne Nabil, résidant de la rue Colonel Lotfi, boulevard principal de Bab El Oued, non concernée par les travaux. A la rue Asselah Hocine à Alger-Centre, c’est les habitants qui ont pris l’initiative de « colmater eux-mêmes les brèches », la partie donnant sur la rue est complètement défigurée. Mais les habitants ne prennent souvent pas d’initiatives, laissant se dégrader cette partie des immeubles remontant à l’époque coloniale. « Quelques habitants sont corrects, le reste est un ramassis de va-nu-pieds qui ne respectent rien. Certains ne se gênent pas pour jeter leurs ordures par les balcons. Quelqu’un n’a pas trouvé mieux que de brancher carrément sa baignoire pour évacuer ses eaux usées par le balcon. Cela se passe à Alger-Centre. Malgré les reproches, le mis en cause ne veut pas entendre raison. J’en suis arrivé à la conclusion que cette catégorie de personnes ne méritent qu’une seule chose : leur expulsion de la ville pour les jeter en rase campagne ou en plein désert car ils sont incapables de vivre en société. Si l’Etat n’intervient pas pour trouver des solutions à ces situations, on risquerait de faire justice nous-mêmes », regrette un résidant d’Alger-Centre.
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Par Nadir Iddir
El Watan, publié le 17 Août 2009
# Administrateur | 17/08/2009 | Info
Ramadhan 1430 : La nuit du doute, ce jeudi
La nuit du doute du 1er ramadhan de l’année en cours est fixée pour jeudi au soir, soulignent les services du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Le premier jour du mois sacré serait donc le vendredi 21 août ou le samedi 22, selon l’observation du croissant.
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Par Nabila Belbachir
El Moudjahid, publié le 17 Août 2009
# Administrateur | 16/08/2009 | Info
Entrée en vigueur du week-end semi-universel
Un nouveau samedi pour de nouvelles habitudes
Le passage au nouveau week-end semi-universel s’est effectué dans l’appréhension, pour ne pas dire dans la morosité totale. Un samedi qui devient un jeudi ou un vendredi, c’est tout de même étrange ! C’est tout un changement dans les habitudes. Les Algériens attendent pour voir. Une chose est sûre, le vendredi est resté un jour de repos parce que jour de culte. Beaucoup insistent sur ce point. « L’essentiel, c’est qu’ils aient préservé le vendredi qui est un jour de culte », entend-on dire de nombreux citoyens à Alger. « Pourvu qu’on ne touche pas au vendredi !» soutiennent d’autres. La décision du gouvernement d’aller vers un week-end semi-universel (vendredi-samedi) au lieu de s’aligner carrément sur le week-end universel (samedi- dimanche) est ainsi saluée par un grand nombre de citoyens. D’autres ne s’y opposent pas mais pensent qu’il y a possibilité de faire sa prière, tout en travaillant le vendredi. « La prière du vendredi ne demande pas toute une journée », disent-ils. Le premier vendredi du nouveau système est donc passé comme à l’ordinaire : grasse matinée pour les uns et marché pour les autres. Et, bien sûr, la grande prière du vendredi. Le reste de la journée, c’est le grand vide. La journée d’hier, samedi, était différente : circulation automobile réduite, quelques magasins fermés… mais ça ne ressemble pas à une journée de vendredi. C’était un peu plat le matin mais une certaine ambiance a commencé à régner dans les rues aux environs de 11 h. Aussi, comme nous avons pu le constater, les magasins ouverts étaient plus nombreux que ceux fermés. Les pharmacies étaient aussi ouvertes. Des salons de thé et des restaurants également. Il y avait même certaines librairies comme celle du « Tiers monde », contrairement à celle de la Grande Poste qui a baissé rideau.
En somme, il y avait de l’ambiance mais pas comme celle de jeudi de l’ancien système : c’est moins animé. Le nouveau samedi est une journée à part, tout simplement. Les Algériens finiront par s’y habituer. Tout est question d’habitude, sommes-nous tentés de dire.
Pour le moment, les avis divergent. Certains considèrent que c’est une bonne chose, d’autres affirment que c’est une mauvaise affaire. Les travailleurs de certains entreprises privées estiment toutefois être les plus lésés. Prendre la journée de vendredi et travailler une demi-journée le samedi, « ce n’est pas sérieux! ». Quant aux travailleurs d’Algérie Poste, rien ne changera pour eux. Ils sont déjà dans l’ambiance mais non sans exprimer une certaine frustration : « C’est un week-end pour les autres. Pas pour nous…». Le changement est brusque mais il finira par s’imposer, soutiennent de nombreux citoyens.
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Par Karima Mokrani
La Tribune, publié le 16 Août 2009
# Administrateur | 16/08/2009 | Info
Lente digestion du changement Ă Tizi Ouzou
L’administration, le secteur public et la presse pour valider le week-end semi-universel
La saison estivale aidant, l’entrée en vigueur du nouveau week-end «semi-universel» n’a pas tellement bouleversé les habitudes de la vie dans les villes et centres des localités de la wilaya de Tizi Ouzou où, à l’exception de quelques institutions publiques qui ont observé la nouvelle organisation de la semaine de travail, les commerces et autres créneaux ont ouvert comme d’habitude. Cela, alors que beaucoup de salariés et chômeurs, interrogés à propos des changements intervenus après l’officialisation du nouveau week-end, ont été incapables de répondre avec précision sur ses «conséquences», vu l’absence de sa vulgarisation. Si, jeudi dernier, le dernier du repos officiel, connu pour l’affluence record de la population dans les rues et les automobilistes sur les routes n’a pas tellement dérogé à la règle avec cependant une confusion bien apparente, notamment dans les réflexes des personnels de l’administration, connus pour leurs penchants nonchalants, ce vendredi a, en revanche, été plus animé que d’habitude.
Mais il était difficile de faire la part des choses entre la nouveauté du week-end et la vie bien rythmée de la saison estivale avec son lot de cortèges bruyants et de voyageurs estivants, à la limite d’une cure de défoulement collectif. Mais la catégorie des commerçants bien avertis du changement s’est facilement mise de la partie en travaillant comme dans un vrai et habituel jour de semaine. Les libraires et les restaurants ont bien commencé le nouveau week-end dans beaucoup de centres urbains de la wilaya de Tizi Ouzou. La presse a été par exemple distribuée comme d’habitude et des lecteurs, au fait de la chose, attendaient déjà leur journal devant les kiosques. Mais c’est probablement hier matin que la population a été pour la première fois sérieusement confrontée aux «dégâts» du nouveau week-end qu’on ne peut ignorer quand on se heurte à la porte fermée d’une pharmacie publique ou d’un dispensaire qui, la semaine dernière, accueillaient le public. Il n’y a que la poste et le service de l’état civil des APC, ouverts à la réception, qui ont sauvé le samedi d’hier, premier jour du week-end, d’un véritable sentiment de bouleversement de la vie ordinaire.
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Par Lakhdar Siad, correspondant Ă Tizi Ouzou
La Tribune, publié le 16 Août 2009
# Administrateur | 16/08/2009 | Info
Programme présidentiel : Le progrès sur rails
D’aucuns pensent, à juste titre d’ailleurs, que le programme présidentiel 2010/2014 est porteur d’une grande ambition. Les objectifs poursuivis, les montants engagés ainsi que les perspectives nouvelles offertes confirment cette ambition. Ce programme se situe dans la lignée du PSRG et du programme quinquennal de soutien à la croissance économique et des programmes complémentaires en faveur des wilayas du Sud et des Hauts Plateaux. C’est dire qu’il y a une stratégie globale de développement du pays.
En 2014, le visage de l’Algérie sera nettement différent de celui que nous connaissons aujourd’hui. Les infrastructures de base auront été achevées, d’autres barrages livrés ainsi que des unités de dessalement de l’eau de mer, un autre million de logements livrés, 6.000 km de nouvelles voies ferrées, d’autres centres universitaires verront leurs capacités s’élargir, d’autres axes routiers et l’autoroute de la rocade compléteront le réseau routier et autoroutier.
Toutes ces infrastructures donneront, à l’Algérie, un aspect radicalement différent de celui d’aujourd’hui. De 2005 à 2014, l’Algérie aura investi environ 350 milliards de dollars, uniquement dans les infrastructures. C’est une véritable prouesse.
En outre, ces infrastructures contribueront non seulement à la satisfaction des besoins de la population, mais augmenteront les atouts pour attirer les IDE. Ils ont vocation à renforcer les avantages comparatifs du pays, et ce n’est pas rien dans un monde où la concurrence est impitoyable.
L’autre grand volet du programme présidentiel est l’émergence d’une économie productive hors hydrocarbures, diversifiée et densifiée. Dans son discours d’investiture, le Président de la République a souligné la nécessité de diversifier l’économie nationale pour rompre définitivement avec la dépendance à l’égard des hydrocarbures.
Des mesures ont été prises et s’inscrivent dans cette nouvelle démarché. D’abord, la mise en place d’un fonds national d’investissement d’une montant de 150 milliards de dinars. Ce fonds a pour vocation le financement des activités relevant principalement du secteur de l’industrie. L’agriculture n’est pas en reste, puisqu’il est prévu de lui allouer une enveloppe de 1.000 milliards de dinars pour la moderniser, la mettre à niveau et augmenter son efficacité.
Comme nous pouvons le constater, le programme 2010/2014 est porteur d’une espérance certaine. Il bouleversera entièrement le paysage de l’Algérie, tout en renforçant les bases de son développement durable.
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Par E. M.
El Moudjahid, publié le 16 Août 2009
# Administrateur | 16/08/2009 | Info
PRIX DES PRODUITS ALIMENTAIRES
Un Conseil du gouvernement pour stopper la flambée
Les ministres se réuniront mardi pour débattre des nouvelles mesures qui seront prises en vue du mois de Ramadhan.
Le Ramadhan approche, les prix flambent, la spéculation fait rage et la qualité fait défaut. Cette situation complique le quotidien du simple citoyen. Ayant tiré le même constat, le gouvernement se réunira après-demain pour débattre de la situation et surtout mettre en place les mécanismes nécessaires pour éradiquer l’anarchie qui règne sur le marché national. Le gouvernement compte se mobiliser pour prendre en charge l’arrivée du mois de Ramadhan, avec tout ce que cela suppose comme hausse des prix des produits de large consommation, mais aussi l’aide destinée aux démunis. Selon une source gouvernementale, c’est le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub en l’occurrence, qui présentera les mesures que mettra en place son département dans les jours à venir. Parmi celles-ci, le ministre du Commerce compte imposer de lourdes sanctions contre les spéculateurs. Ces derniers sont, dans la majorité des cas, à l’origine de la flambée des prix des fruits et légumes et des viandes. Ayant échappé au contrôle, les spéculateurs imposent, jusque-là , leur diktat sur le marché. Le prix du poulet est une conséquence directe imposée par ces spéculateurs après avoir stocké d’importantes quantités dans les chambres froides. Ce qui a engendré un déficit dans l’offre, alors que la demande ne cesse d’augmenter. Dans ce cas, le poulet s’est fait des ailes alors que le consommateur ne cesse de se faire déplumer. Les prix ont franchi le seuil de 350 DA/kg. Pour imposer un contrôle rigoureux, le département de Djaâboub aurait décidé d’affecter sur le terrain plus de 4000 agents de commerce.
Ces derniers seront désormais investirs de larges prérogatives pour intervenir en toutes situations. Ces agents auront pour mission de protéger le consommateur contre la fraude et s’attaquer à la spéculation des prix. Ils auront également pour mission le contrôle de la qualité qui reste, entre autre, le maillon faible, du ministère du Commerce. A ce titre, les contrôleurs auront toutes les prérogatives pour sanctionner les commerçants «hors la loi». Des fermetures définitives de commerces sont également prévues. Ainsi, le département de M.Djaâboub a décidé de mettre en place tous les moyens humains et matériels, notamment l’instauration du système de brigades aux agents de contrôle pour assurer un contrôle rigoureux et une présence permanente sur le marché y compris les jours fériés et la nuit. De son côté, Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté algérienne établie à l’étranger, présentera un programme détaillé concernant la prise en charge des familles démunies. Le département de Djamel Ould Abbès prévoit la distribution de 2,5 millions de couffins durant le mois sacré, représentant quelque huit millions de repas. Enfin, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, aura à charge d’assurer la sécurité durant ce mois sacré même si le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a soutenu que «la police est prête à intervenir à tout moment, aussi bien durant le mois de Ramadhan que durant les autres mois de l’année. De ce fait, le mois de Ramadhan ne fait pas exception à la règle».
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Par Tahar FATTANI
L'Expression, publié le 15 Août 2009
# Administrateur | 15/08/2009 | Info
On a testé pour vous
Le couffin à 3000 DA du ministère de la Solidarité
Avec 3000 dinars – l’équivalent du couffin de Ramadhan distribué par le ministère de la Solidarité nationale aux familles nécessiteuses – peut-on subvenir aux besoins d’une famille pendant le mois de Ramadhan ? Evidemment non.
Impossible même de boucler une semaine du mois sacré. Mais nous sommes partis faire les courses pour voir ce que l’on peut acheter avec 3000 DA… Commençons par le plus important, la viande. Pas droit à la gourmandise, on s’est limité à 500 g de viande d’agneau et un poulet complet. Le tout est payé à 1350 DA. Voilà déjà un tiers de la somme envolé. Avec un peu d’économie, la ménagère se débrouillera pour cuisiner le plus longtemps possible, soit une semaine, la totalité de la viande. Passons à la chorba : il nous faut du frik, de la tomate fraîche et de la tomate en conserve, de la courgette et de l’oignon. Pour 500 g de frik, nous avons payé 99 DA, 100 DA pour les oignons, 65 DA le kilo de tomates fraîches, 155 DA la conserve de tomates. La courgette nous a coûté 53 DA. Nous nous sommes aussi permis d’acheter cinq citrons (moins d’un kilo) qui nous ont coûté… 220 DA ! Pas d’ingrédients pour le bourek ni encore moins de dioul, on passe directement au plat de résistance. Il serait fait essentiellement de… pommes de terre, un des aliments de base les moins chers. Pour cela, nous avons acheté près de 2 kilos à 111 dinars et un bidon d’huile de 5 litres à 640 dinars. Frites, k’bab, t a d j i n e … i l n ’ y a é v i d e m m e n t p a s l’embarras du choix. Pour la tradition, nous avons acheté 500 g de dattes à 115 dinars. S’abstenant de tout autre ingrédient, nous avons pensé à acheter un kilo de farine (35 DA) et de sucre (69 DA). Sans semoule, riz, d i o u l , n i oe u f s n i dessert… La facture s’est élevée à 3012 DA ! La somme dépensée permettrait, en principe, u n e s u r v i e d ’ u n e semaine maximum pour une famille ne dépassant pas 4 personnes ! Les seuls ingrédients qui suffiraient pour tout le Ramadhan seraient le f’rik et l’huile. Le coût de chaque couffin, qui comprenait notamment 20 kilos de semoule, autant de farine, du café, du sucre et de l’huile, était de 4 900 DA.
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Par Nassima Oulebsir
El Watan, publié le 15 Août 2009
# Administrateur | 15/08/2009 | Info
Marché de gros
Là où se décident les prix du Ramadhan
Ici, l’odeur de l’argent, des légumes et des m’hadjeb se fait sentir de loin. A Rovigo, le plus grand marché de gros de fruits et légumes en Algérie, peu importe l’heure du jour. Ou, en l’occurrence, de la nuit. La ville de Bougara, à quelque 60 km d’Alger, dans la wilaya de Blida, ne dort jamais. Chaque nuit, dès 3 h du matin, des milliers de tonnes de produits frais passent de main en main.
Des centaines de camionnettes et de camions stationnent à proximité du marché, aux abords de la route. « Ils sont là depuis 21h », nous dit-on sur place. Les fournisseurs comme les acheteurs y affluent des quatre coins du pays, pour étaler ou choisir le meilleur des produits agricoles frais. Le coup d’envoi est donné : le ballet des quelque 600 véhicules qui entrent quotidiennement au marché font la queue en silence. Un agent encaisse l’argent des tickets, en respectant, un baromètre établi par Attoum Agroalimentaire, l’entreprise qui gère les lieux depuis un an et pour encore deux ans. Les prix varient entre 100 DA et 600 DA, « Cela dépend de la quantité », nous renseigne l’agent. Attoum agroalimentaire est une entreprise familiale. Ses patrons, originaires de la région, connaissent le marché comme personne pour y faire leur business depuis son ouverture en 1980. L’entreprise emploie 38 agents de sécurité et 20 agents de nettoyage.
Aujourd’hui, les chalets faisant office d’administration se retrouvent dans l’obscurité la plus totale à cause des intempéries de la nuit. Tels des mandataires, nous pénétrons à l’intérieur du marché à ciel ouvert, escortés par quatre agents de sécurité. « La balade peut s’avérer dangereuse, car certains des jeunes commerçants passent la nuit à boire, à fumer des joints et, parfois, à prendre d e s p s y c h o - t r o - pes… », nous prévient un de nos gardes du corps. Les 5 ha du marché –avant la construction de l’autoroute Est-Ouest, il en faisait 10- ressemblent à un décor du Moyen-Âge. Les fellahs, habillés très pauvrement, poussent des charettes bringuebalantes. La chaussée est complètement défoncée. « Il ne reste rien de ce marché, les Hilux ont remplacé les vieilles 403 et 404 bâchées », regrette Boualem, nostalgique du vieux marché Rovigo. Les camionnettes entassées les unes contres les autres, les bâches levées, les enchères peuvent commencer. Ce matin, d’après les habitués, les prix sont abordables. « 26 DA le kilo de pommes de terre », propose Messaoud , un agriculteur de Aïn Defla. « Menteur !, rétorque un autre agriculteur. Il vend ses pommes de terre à 30 DA ! » Dans les allées étroites du marché, où toute circulation est impossible, les charrettes viennent s’ajouter au défilé de camions.
Les places les plus chères, dans un petit hangar, se négocient à des prix tenus secrets. Les commerçants venus chercher la marchandise stationnent à côté. « Mais 30% des commerçants qui fréquentent ce marché sont des revendeurs, clarifie le représentant de l’entreprise gérante du marché. Ils attendent les agriculteurs à l’extérieur du marché, ils achètent les fruits et les légumes, majorent le kilo de 5 DA et les revendent ici. C’est pour cela que le consommateur paie cher… » Entre les camionnettes, on n’est pas là pour faire la discussion. Les échanges s’arrêtent à « combien, fais-moi un prix, kilos, j’achète… » Pas l e temps pour causer. Hadj Brahim, agriculteur de Médéa, attend que des clients lui achètent ses pastèques. « Il n’est que 4h du matin, mes clients potentiels ne sont pas encore venus », explique-t-il. Kader, la trentaine, agriculteur de Relizane, connaît bien les entrées de Rovigo. « Les commerçants des marchés Clauzel, Meissonier et Bab El Oued sont les premiers clients. Les commerçants algérois préfèrent acheter tôt pour éviter les embouteillages. Grâce au téléphone portable, les prix sont négociés à l’avance. Ils n’ont qu’à venir chercher leur marchandise », nous explique-t-il. A quelques mètres se trouve le semblant de pavillon réservé aux légumes. Vendeurs ou acheteurs, aux « halles », chacun a ses habitudes, ses fournisseurs et ses clients attitrés. On négocie, on s’arrange entre personnes de confiance... Les jeunes ont pris la relève –les comme r - çants n’ont pas plus de 35 ans - mais depuis 29 ans, les règles du jeu sont les mêmes. « Ce sont eux qui tiennent en réalité les rênes de ce marché, personne ne peut les défier », s’énerve Salah, un ancien mandataire, qui a fait faillite. Son business maintenant, c’est la vente de sachets en plastique. « Avec les chambres froides, ils font la pluie et le beau temps. Regardez-moi ces fruits et ces légumes ! Ils sont morts… Bientôt on l’appellera Rovigo le marché des produits frigorifiés ».
Aux halles aussi la concurrence est très dure : les transactions se font en toute discrétion. Les mandataires préfèrent ne pas communiquer leurs prix de vente. Les clients venus de l’est du pays, Annaba, Tébessa, Oum El Bouaghi ou Batna trouvent les prix abordables. Le kilo de cantalou est cédé à 15 DA, les raisins à 70 DA le deuxième choix, et à plus de 90 DA le premier choix. Vers 7h, dans la zone réservée au chargement des marchandises, quelques commerçants paient les manutentionnaires et s’apprêtent à partir, laissant la place à d’autres acheteurs. Le manège va durer jusqu’à 18h, dans une routine parfois perturbée par les rivalités entre l’Union nationale des commerçants et les gérants de Rovigo. Ainsi va la vie dans le plus grand marché de gros d’Algérie où les transactions commerciales et les enjeux politiques et économiques se rangent dans les mêmes cageots.
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Par Zouheir AĂŻt Mouhoub
El Watan, publié le 15 Août 2009
# Administrateur | 15/08/2009 | Info
ENTRÉE EN VIGUEUR DEPUIS HIER DU NOUVEAU WEEK-END
Une transition dans la cacophonie
Ce nouveau rythme chamboulera, à coup sûr, les habitudes héritées de l’ancien système.
Le nouveau week-end (vendredi-samedi) est entré en vigueur officiellement depuis hier pour les Algériens laissant sur le carreau l’ancien repos hebdomadaire (jeudi-vendredi) en vigueur depuis 33 ans. Tous les travailleurs du secteur économique ont bénéficié de trois jours (jeudi, vendredi et samedi) de repos consécutif, un véritable cadeau offert par le gouvernement en ces temps de canicule.
Un nouveau rythme qui chamboulera un peu les habitudes dès l’entrée en vigueur du week-end semi-universel décidé lors du dernier Conseil des ministres. Si la journée de vendredi a été consacrée jour de repos officiel et sacrée pour cause de la prière du vendredi, celle de samedi est considérée comme jour de repos.
Depuis quelques années, un large débat s’était instauré en Algérie à propos du week-end universel. Deux tendances lourdes s’affrontaient autour du sujet. D’un côté, les partisans du retour pur et simple au week-end universel, ces derniers se recrutaient généralement dans la sphère économique, et de l’autre, les partisans du maintien du week-end algérien instauré depuis 1975.
Les défenseurs de cette dernière thèse se retrouvent exclusivement dans la sphère politico-religieuse qui refuse tout alignement systématique sur le mode occidental.
Pris entre deux feux, les pouvoirs publics ont coupé la poire en deux. Le réaménagement du week-end va créer sans doute une véritable cacophonie aux conséquences non encore mesurées. Déjà le système éducatif dans ses différents paliers a du mal à synchroniser sa démarche. Si l’enseignement supérieur a déjà tranché sur la question, le vendredi est dispensé des cours, le cycle primaire et moyen n’a pas encore résolu l’équation.
Le département de Benbouzid n’a jusqu’à présent pris aucune mesure se contentant de suivre de loin le débat instauré via la presse. Le département de l’Education va-t-il lui aussi succomber aux multiples pressions et s’aligner sur son alter ego de l’enseignement supérieur ou faire cavalier seul et laisser cette demi-journée de vendredi ouverte aux cours? Même la presse nationale a du mal à accorder ses violons.
Une partie de la presse, principalement privée, a décidé de paraître le vendredi et de faire l’impasse sur la journée de samedi et vice versa pour l’autre partie. Qui a raison qui a tort?
Les jours à venir diront qui des deux avait raison. Seuls les secteurs de la banque et des assurances et quelques entreprises privées (ArcelorMittal, NCA) ne sont pas touchés puisqu’ils avaient déjà procédé au réaménagement de leurs week-ends respectifs.
Enfin, concernant les administrations, il a fallu la publication d’un communiqué de la Fonction publique pour que le flou entretenu autour de ce week-end soit enfin dissipé.
Les modalités de fonctionnement de certaines administrations publiques et Epic travaillant directement avec le public ont été finalement levées par le dernier communiqué de la Fonction publique.
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Par Hocine ADRYEN
L'Expression, publié le 15 Août 2009
# Administrateur | 15/08/2009 | Info
EXTENSION DE LA LIGNE DU MÉTRO D’ALGER
Plusieurs édifices menacés
Les nombreuses bâtisses érigées sur ce tronçon seront rasées.
Encore une fois, le fameux métro d’Alger fait parler de lui. Cette fois-ci, ce sont des déclarations d’utilité publique relatives aux opérations d’extension de la réalisation de deux nouvelles lignes qui ont été insérées dans deux décrets exécutifs publiés dans le Journal Officiel. Il s’agit des lignes reliant Haï El Badr à Aïn Naâdja et Place Emir-Abdelkader à la Place des Martyrs. Selon les textes, des mesures sont prises en raison du «caractère d’infrastructure d’intérêt général et l’envergure nationale et stratégique de ces travaux ».
Cependant, le revers de la médaille est tout autre. Le quartier de Bab Azzoun, ainsi que les quartiers mitoyens vivront, à coup sûr, au rythme des inévitables bouleversements qui ne manqueront pas de survenir. Et pour cause. Le décret exécutif renvoyant à la ligne allant de la place Emir-Abdelkader à la place des Martyrs indique que le caractère d’utilité publique concerne les biens immeubles et/ou les droits réels immobiliers servant d’emprise pour l’extension de la réalisation de cette ligne du métro d’Alger. De ce fait, des centaines de citoyens verront s’effondrer, du jour au lendemain, tout un pan de leur vie. Des rues entières seront menacées de disparition.
Les nombreuses bâtisses érigées sur ce tronçon témoins d’un passé tumultueux portant les empreintes d’une histoire des plus riches, seront rasées. Le quartier de Bab Azzoun (ex-rue la Flèche) risque d’être rayé de la carte géographique d’Alger, et ce, au nom du développement. « Nous vivons ici depuis des générations. Ce quartier, cette rue, ces bâtisses vétustes sont une partie de notre vie », s’est désolé Ammi Hamid, un habitant de la basse Casbah. Natif de la rue Savignac, ce quinquagénaire regrette que pour réaliser « ce métro », des centaines de familles soient « déracinées ». Pour lui, même la Casbah d’Alger, classée patrimoine universel, sera, sans conteste, endommagée par les travaux. « Le vieux bâti ne pourra jamais résister aux vibrations que provoqueront les grandes machines », a-t-il estimé.
Notons que les terrains servant d’assiette à la réalisation de l’extension de la ligne place Emir-Abdelkader- place des Martyrs, s’étalent sur une superficie totale de quatre ares et quatre-vingt centiares. Ils sont situés sur les territoires de la Casbah, alors que le tracé de l’extension traverse les quartiers d’Alger-Centre, de la Casbah, de Bab El Oued et de la place des Martyrs. Pourtant, cette dernière a été classée par l’Unesco, en 1992, patrimoine mondial pour ce qu’elle recèle de vestiges historiques et de trésors archéologiques témoignant de plus de 2000 ans de l’histoire d’Alger.
D’ailleurs, des fouilles archéologiques sont menées, depuis 2008 par des archéologues algériens et français en vue de mettre au jour des vestiges de l’époque coloniale, mais aussi des époques ottomane, romaine et peut-être même phénicienne. Tout cela sous la direction des ministères des Transports et de la Culture. Mais quelle culture? Celle qui protège des édifices de renom vieux de plusieurs siècles? Sûrement pas, puisque la Grande Mosquée, entre autre, qui date du XIIe siècle, subira l’impact catastrophique de ces travaux.
Pour de nombreux riverains, les travaux du métro sont «une grande menace et pour le patrimoine, et pour les nombreuses familles qui se verront sommées de plier bagages pour être logées quelque part ailleurs». Un véritable drame est, d’ores et déjà , en train de se jouer. Il y va du patrimoine historique de toute une nation et d’un peuple qui cherche, aujourd’hui plus que jamais, à être réconcilié avec son passé et son identité.
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Par Meriam SADAT
L'Expression, publié le 15 Août 2009
# Administrateur | 14/08/2009 | Info
Hausse des tarfis de l'électricité dès le 15 août
ENERGIE - Ca y est, c'est confirmé, dès samedi le prix grimpe de 1,9%...
Elle était en discussion. La hausse a été acceptée. A partir du samedi 15 août, les particuliers verront leur facture d'électricité grimper un peu plus que d'ordinaire. Les tarifs réglementés vont augmenter de 1,9% en moyenne, a annoncé vendredi EDF dans un communiqué.
Maintenir la compétitivité
Le PS avait appelé le gouvernement a renoncer à cette hausse, en vain. Les ministères de l'Ecologie et de l'Economie avaient expliqué que la hausse des tarifs « permet de maintenir la compétitivité» de l'électricité consommée en France, au bénéfice des entreprises et des consommateurs particuliers, qui disposent en moyenne de prix de 15% à 30% moins élevés que les prix européens.
Le gouvernement avait souligné que la France était actuellement «dans un contexte de relance des investissements dans le système électrique», avec des investissements « massifs » dans les énergies renouvelables dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, « des investissements dans les réseaux de transport et de distribution » et des « investissements de maintenance et de modernisation du parc » de centrales électriques.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 14.08.09 à 08h44
# Administrateur | 14/08/2009 | Info
Sirius annonce le premier jour du Ramadhan pour le samedi 22 août
« L’observation du croissant lunaire jeudi est impossible »
Sirius d’Astronomie annonce que le premier jour du mois de Ramadhan 1430 sera le samedi 22 août 2009. Tout en soulignant que «emphatiquement», le Comité des croissants lunaires du ministère des Affaires religieuses est le seul habilité à émettre la fatwa de la date effective, l’association affirme que la conjonction du mois lunaire correspondant au début du Ramadhan aura lieu le jeudi 20 août, ce qui rendra impossible l’observation du croissant ce jour-là . Après une multitude d’explications basées sur les repères de la science astrologique, le communiqué de Sirius insiste : «La complétion du mois de Chaabane à 30 jours impose dès lors que l’on commence ce mois de jeûne le samedi 22 août.» Pour étayer ses conclusions, l’association note que «ces données sont en parfait accord avec les rapports et communiqués sur le sujet émanant des différentes instances scientifiques dans le monde». Elle cite dans ce cadre l’ICOP (Islamic Crescent’s Observation Project), l’Institut national des recherches astronomiques et géophysique du Caire, l’IMCCE de Paris, Le South Africain Astronomical Observatory (SAAO), l’US Naval Observatory (Virginia, Etats-Unis) et le CRAAG de Bouzaréah. De ce fait, il découle de l’impossibilité de l’observation du croissant lunaire le jeudi à partir de toutes les localités d’Algérie et du monde islamique que le premier jour du Ramadhan ne pourra être le 21 août 2009. Les pays pour lesquels le 19 Chaabane correspond au vendredi 21 août devront commencer à jeûner à partir du samedi 22 août ou du dimanche 23 suivant l’observation ou non du croissant lunaire le vendredi soir. Ce consensus scientifique sur l’impossibilité de voir le croissant lunaire du mois de Ramadhan va-t-il être pris en considération par les instances officielles chargées d’annoncer le début du jeûne ? Pour une fois, les pays musulmans vont-ils se mettre au diapason ? Ce miracle aura-t-il lieu ?
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Par Samir Azzoug
La Tribne, publié le 14 Août 2009
# Administrateur | 14/08/2009 | Info
Métro d'Alger : Déclarations d’utilité publique de l'opération d’extension de la ligne
Deux décrets exécutifs sont parus au Journal Officiel portant sur des déclarations d’utilité publique des opérations d’extension de la réalisation de deux lignes du métro d'Alger de la place Emir Abdelkader vers la place des Martyrs et de Hai El Badr vers Aïn Naadja.
Ces mesures sont prises en raison du "caractère d'infrastructure d'intérêt général et l'envergure nationale et stratégique de ces travaux", précisent ces textes réglementaires. Le premier décret exécutif indique que le caractère d'utilité publique concerne les biens immeubles et/ou les droits réels immobiliers servant d'emprise pour l'extension de la réalisation de la première ligne du métro d'Alger de la place Emir Abdelkader vers la place des Martyrs.
Les terrains servant d'emprise à la réalisation de l'extension et qui représentent une superficie totale de quatre (4) ares et quatre vingt (80) centiares sont situés sur le territoire de la wilaya d'Alger dans la commune de la Casbah. La consistance des travaux d’extension de la réalisation de cette ligne concerne le tracé de l’extension vers la place des Martyrs à partir de la place Emir Abdelkader, les quartiers d’Alger Centre, de la Casbah, de Bab El Oued et de la place des Martyrs. Un second décret exécutif porte également une déclaration d'utilité publique de l'opération d'extension de la réalisation de la première ligne du métro d'Alger reliant Hai El Badr à Aïn Naadja.
Les terrains servant d'emprise à la réalisation de cette extension représentent une superficie totale de deux (2) hectares et sept (7) ares et trente trois (33) centiares et sont situés sur le territoire de la wilaya d'Alger dans la commune de Gué de Constantine. La consistance des travaux d'extension de la réalisation de cette ligne concerne le tracé de l'extension vers Aïn Naadja à partir de la station multimodale de Haï El Badr vers les quartiers de Kouba, Bachdjarah, Bourouba, Gué de Constantine et Aïn Naadja.
Il est précisé que pour ces deux opérations d'extension, les crédits nécessaires aux indemnités à allouer au profit des intéressés pour les opérations d'expropriation des biens et droits réels immobiliers nécessaires à l'extension de la réalisation de cette ligne doivent être disponibles et consignés auprès du Trésor public.
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El Moudjahid, publié le 14 Août 2009
# Administrateur | 13/08/2009 | Info
Suisse. À la recherche du chocolat idéal : C’est bon à croquer !
A en croire des chercheurs suisses, le chocolat qui fond sous l’effet de la chaleur et colle désagréablement aux doigts pourrait n’être bientôt qu’un mauvais souvenir.
Ces derniers planchent en effet sur un chocolat idéal, non seulement pauvre en calories, mais surtout capable de résister à des températures allant jusqu’à 55 degrés Celsius. « Un processus spécial de production » et une contenance moindre en beurre de cacao permettent d’obtenir ce résultat, a expliqué à l’AFP le directeur du département innovations du chocolatier industriel Barry Callebaut, Hans Vriens. Ce type de chocolat résistant à la chaleur n’est pas une invention du XXIe siècle. Mais, consommé depuis des années par les militaires suisses et américains, il n’avait jamais pu être produit à échelle industrielle, ce qu’ambitionne Barry Callebaut. Le chocolatier espère bien que son nouveau produit lui permettra de faire enfler ses ventes « en Chine, en Inde, en Afrique du Sud, en Amérique latine ou dans les Etats du sud des Etats-Unis », explique le représentant de la société suisse. Car, pour l’instant, le chocolat suisse est essentiellement commercialisé au Canada, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, notamment pour des raisons de températures. Hans Vriens ne doute pas du résultat car, assure-t-il, le chocolat qui ne fond pas et garde toute sa saveur. Il est juste « croquant » et par un miracle de la science, ne se dissout qu’au contact de la salive. Cette innovation est loin d’être unique.
En plus du chocolat qui résiste au chaud, les chercheurs de Barry Callebaut travaillent sur une douceur chocolatée susceptible de rendre les gens « heureux » grâce aux bienfaits de la phényléthylamine, une molécule agissant comme un antidépresseur. « Il s’agit d’un stimulant déjà connu. Vous pouvez l’isoler et vous obtenez des chocolats heureux », explique encore Hans Vriens. Les recherches sont loin d’être finies. D’autres sont en cours sur une autre molécule, la théobromine, dont les effets sont identiques à ceux de la caféine. Pas moins de 230 molécules naturelles présentes dans la fève de cacao auraient des effets positifs sur la santé, ouvrant la voie à un vaste champ de possibilités pour les chercheurs. Du coup, les industriels du secteur multiplient les recherches destinées à conquérir de nouveaux marchés, notamment dans les régions les plus chaudes du globe. Barry Callebaut n’est ainsi pas la seule société helvétique à se lancer dans l’aventure. Un autre champion suisse du secteur, Nestlé, prévoit d’ouvrir en septembre son premier centre de recherche entièrement dédié à l’élaboration de chocolat haut de gamme.
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Par A.F.P.
El Watan, publié le 13 Août 2009
# Administrateur | 13/08/2009 | Info
Ramadhan : Les fêtes à un rythme accéléré
Le Ramadhan arrive dans quelques jours. Les citoyens se précipitent à organiser toutes leurs fêtes avant l’arrivée du mois sacré.
En effet, des cérémonies de mariage, de circoncision et autres se déroulent dans un rituel inlassablement répété, en cette saison estivale, pour laisser place au mois sacré. Les salles des fêtes sont encombrées, ainsi que les rues par les bouchons de cortèges. « Nous n’avons jamais encaissé une cagnotte pareille. En deux mois seulement nous avons récolté 4 fois plus la somme qui devrait être gagnée pendant tout l’été », nous diront certains propriétaires de salles des fêtes à Tizi Ouzou. Par ailleurs, les préparatifs pour le Ramadhan ont déjà commencé. Les citoyens se sont mis à s’approvisionner pour cette occasion. Toutefois, l’on assiste, d’ores et déjà , à la hausse des prix des fruits et légumes, notamment.
« Le mois de Ramadhan n’est pas encore arrivé et les commerçants augmentent déjà les prix. Je ne vois pas comment préparer ma table d’el f’tour avec des prix aussi élevés, ni comment inviter une famille pendant la soirée. La flambée des prix nous angoisse », appréhende une dame rencontrée dans un marché de fruits et légumes dans la ville de Tizi Ouzou. « Les fêtes et les sorties à la plage nous ont coûté énormément de dépenses et le Ramadhan est à nos portes. Cela sans parler des besoins de la rentrée scolaire », ajoute-t-elle. Par ailleurs, notons que ces jours-ci, l’on assiste quotidiennement à des ruées de citoyens dans la ville de Tizi Ouzou comme, d’ailleurs, chaque année, à la veille du mois sacré. Les bourses moyennes seront inéluctablement soumises à rude épreuve.
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Par Baya AĂŻt Belkacem
El Watan, publié le 13 Août 2009
# Administrateur | 13/08/2009 | Info
SONELGAZ-BOULANGERS
C’est la fin de la crise
Les boulangeries affectées par les dernières coupures d’électricité seront équipées de groupes électrogènes.
Heureux dénouement. Le conflit ayant opposé ces derniers temps les boulangers et la Société nationale de l’électricité et de gaz (Sonelgaz) vient de connaître son épilogue. Les pertes subies par les artisans-boulangers seront prises désormais en charge par la compagnie nationale Alliance Assurance. Ces pertes ont été causées par les perturbations dans l’alimentation en électricité et ont eu des répercussions préjudiciables sur la conservation des produits périssables, notamment la rupture de la chaîne du froid, ou encore sur le matériel électroménager....Cette opération de dédommagement intervient suite aux nombreuses réclamations émanant des boulangers. Contacté, un responsable de la Société de distribution d’électricité et de gaz d’Alger (SDA), filiale du groupe Sonelgaz, sous couvert de l’anonymat, a fait savoir qu’une réunion entre la filiale du groupe Sonelgaz et la Fédération nationale des boulangers (FNB), affiliée à l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), s’est tenue en début de semaine. « Nous avons organisé une séance de travail avec les représentants des boulangers pour examiner les dossiers et formuler les solutions adéquates », précise-t-il. Et de poursuivre, « on a invité des experts des assurances à organiser des journées d’information afin d’expliquer les procédures à suivre, notamment d’indemnisations ».
La même source ajoute que « les personnes touchées par ces incidents doivent remplir des formulaires et établir des réclamations. Ces dossiers seront établis par notre direction. Ils porteront sur les causes, les circonstances et la facture de réparation.» Pour ce faire, ils doivent adresser leurs recours dans un délai de 8 jours après la date de la survenue de l’incident pour établir leurs dossiers. Notre interlocuteur précise, cependant que les «groupes électrogènes ne seront fournis qu’aux boulangeries les plus affectés. Cette opération concernera les boulangers d’Alger, en attendant son élargissement à travers le territoire national ».
De son côté, le président de la Fédération nationale des boulangers, M.Youcef Kalafat a indiqué à L’Expression que par ce geste, «Sonelgaz a répondu favorablement à nos doléances. Elle est prête à indemniser les boulangers ayant subi des pertes suite à ces délestages ». Le président de la FNB a tenu à préciser que « l’opération débutera au premier jour du Ramadhan, et ce, en raison des procédures administratives qui se poursuivent entre le groupe Sonelgaz et la compagnie Alliance Assurance ». Concernant les pertes, aucun chiffre n’a été pour le moment avancé. « Les boulangers endommagés ont été contraints de partir en congé annuel suite aux coupures répétées de l’électricité qui leur ont causé des pertes énormes », a indiqué M.Kalafat. Sur sa lancée, il a rappelé que « les boulangers perdent, en moyenne, entre 7500 DA et 20.000 DA par jour surtout lorsque la panne électrique dure plus d’une heure », soulignant que «les boulangeries vivent une situation beaucoup plus critique dans les régions du Sud où des coupures d’électricité de près de 20 heures sont souvent enregistrées ». Ce qui a entraîné, selon lui, l’apparition d’un commerce informel du pain et la pratique de prix très élevés. Dans cette optique, M.Kalafat a précisé que «le prix du pain ne relève pas des prérogatives de la FNB qui n’est qu’un syndicat qui défend les droits des boulangers ». Quant au prix qui est censé être 8,50 DA, mais cédé à 10 DA, le syndicaliste a souligné que « le contrôle relève de la direction du contrôle des prix ».
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Par Lynda BEDAR
L'Expression, publié le 13 Août 2009
# Administrateur | 12/08/2009 | Info
Retrait du casier judiciaire Permanence vendredi et samedi
Les permanences pour le retrait du casier judiciaire et du certificat de nationalité seront assurées vendredi et samedi au lieu de jeudi et vendredi, a indiqué, hier, un communiqué du ministère de la Justice. Cette décision intervient suite à l’entrée en vigueur du nouveau week-end à partir du 14 août a ajouté la même source. Ces permanences concerneront l’ensemble des juridictions pour répondre aux demandes des citoyens relatives au retrait du certificat de nationalité et du casier judiciaire à partir du 14 août 2009. Toutefois, une permanence sera assurée jeudi 13 août. Le système de permanence se poursuivra jusqu’au samedi 26 septembre 2009.
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Par APS
El Watan, publié le 12 Août 2009
# Administrateur | 12/08/2009 | Info
Répercussions dommageables des coupures d’électricité
La CAAR indemnisera les boulangers pénalisés par Sonelgaz
La Société de distribution d’électricité et de gaz d’Alger (SDA), filiale du groupe Sonelgaz, rassure que les pertes enregistrées lors des coupures intempestives d’électricité intervenues ces derniers temps seront dédommagées. Ainsi, les perturbations dans l’alimentation en électricité ayant eu des répercussions dommageables sur la conservation des produits périssables, notamment la rupture de la chaîne du froid, ou encore sur le matériel électroménager, et enfin au niveau des boulangeries seront pris en charge par cette filiale, par le biais de la Compagnie algérienne des assurances et réassurance (CAAR). C’est ce qu’a affirmé un responsable au niveau de la SDA contacté hier par téléphone. Selon lui, cette opération de dédommagement intervient suite aux nombreuses réclamations émanant surtout des boulangers. Elle est toutefois loin d’être une « exception » d’autant que de dans le passé, ajoute-t-il, la filiale de Sonelgaz « avait déjà dédommagé ce genre de sinistres ».
De ce fait, une réunion entre cette société et la Fédération nationale des boulangers (FNB), affiliée à l’UGCAA, a été tenue au début de cette semaine. « On a organisé une séance de travail avec la FNB pour examiner les dossiers et formuler les solutions adéquates. Nous avons invité des experts des assurances à organiser des journées d’information afin d’expliquer les procédures à suivre en termes notamment d’indemnisation », précise-t-il. Pour lui, les personnes touchées par ces incidents « doivent remplir des formulaires et établir des réclamations ». « Les dossiers seront établis par notre direction. Ils porteront sur les causes, les circonstances et la facture de réparation», ajoute-t-il. « L’indemnisation des sinistrés se fera après l’aval de l’expertise des assurances, qui est, dans ce cas précis, la CAAR », soutient-il, soulignant que les boulangers affectés par ces coupures ne doivent en aucun cas dépasser le délai de 8 jours après la date de la survenue de l’incident pour établir leurs dossiers. Il indiquera que cette opération concernera les boulangers d’Alger, laissant entendre qu’elle sera étendue à tout le territoire national.
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Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 12 Août 2009
# Administrateur | 12/08/2009 | Info
Facebook prépare une version light : que voulez-vous voir disparaître ?
INTERNET - Certains utilisateurs ont été invités à tester une nouvelle version allégée...
Facebook, qui a récemment dépassé les 250 millions d’utilisateurs actifs, semble vouloir conquérir plus de personnes... avec moins de choses. Une version allégée de certaines fonctionnalités est en préparation, et certains utilisateurs triés sur le volet ont pu la tester en avant-première.
Voici le message envoyé aux heureux élus :
« Nous travaillons sur une version plus rapide et plus simple de Facebook, que nous appelons Facebook Lite. Elle n’est pas encore terminée et nous avons beaucoup de petits problèmes à régler, mais nous aimerions avoir votre opinion à propos de ce que nous avons déjà construit.» Le lien permettant de l’essayer ne semble pourtant pas fonctionner pour tout le monde, même parmi les invités.
Facebook pour les nuls ?
Dans la nuit de mardi à mercredi, le réseau social a éclairci ses motivations. Il s’agirait de tester en priorité cette nouvelle mouture « dans des pays où un grand nombre de nouveaux utilisateurs découvrent Facebook et souhaitent débuter avec une expérience simplifiée », selon un communiqué officiel. Pourtant il y a six mois, Facebook justement avait lancé une nouvelle version, plus fouillée et plus complexe que la précédente.
En attendant, une capture d’écran du service circule déjà , sans que son authenticité soit certifiée.
En fait, plutôt qu'une version destinée à ceux qui trouvent la version actuelle trop complexe, il s'agirait surtout de palier à des limitations techniques. Contacté par 20minutes.fr, Facebook a expliqué que cette version n’est pas vraiment destinée à la France, mais plutôt aux pays où l’accès à internet est plus lent. Les applications et le volet « évènements » du site ne seraient pas accessibles, pour se concentrer vers l’essentiel.
Trop fouilli? Trop de choses à la fois? Dans la maquette actuelle de Facebook, y a-t-il des fonctionnalités de Facebook qui vous énervent au point de vouloir les voir disparaître dans cette nouvelle version? Dites-le nous dans les commentaires...
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Par Vincent Matalon
20minutes.fr, publié le 12 Août 2009
# Administrateur | 12/08/2009 | Info
Plages et complexes touristiques pour les uns, ennui et système D pour les autres
Le départ vers les plages est dans d’autres régions du pays un signe annonçant le début de la saison estivale et de la canicule qui s’est installée avec des températures exceptionnelles, ayant atteint au cours de cette saison le pic des 48, un seuil insupportable pour plusieurs citoyens.
La majorité d’entre eux tentent à l’occasion des vacances scolaires de fuir la fournaise et l’ennui quotidien. Les jeunes en général sont toujours confrontés au sempiternel problème financier pour passer leurs vacances. Les plus chanceux ont mis le cap sur le bled, chez des cousins, des oncles ou des grands-parents vivant dans leurs villages natals, perchés sur les hauteurs du Djurdjura, dans la wilaya de Bouira, de Tizi Ouzou où de Béjaïa, où le congé peut rimer avec l’air de la montagne, la redécouverte de ses origines et permettre d’assister à quelques fêtes familiales, ainsi que pour goûter aux fruits du terroir très prisés.
L’important est de fuir la fournaise et la poussière estivale qui caractérisent la ville de Bouira. Mais dans la région, les citoyens sont contraints de trouver des solutions palliatives au manque de lieux de distraction et de rafraîchissement qui a transformé l’été suffocant des Bouiris en un enfer. Alors, pour goûter un peu au plaisir des baignades, les habitants, notamment les jeunes, n’ont pas un grand choix. A travers la wilaya, il n’existe que deux piscines appartenant au secteur de la jeunesse et des sports, souvent submergées par des milliers de jeunes à la recherche de fraîcheur et de détente. Mais, en dépit de l’omniprésence des gérants de ces sites pour permettre aux gens de se baigner dans de bonnes conditions, ces structures ne suscitent pas un grand intérêt auprès des Bouiris. Alors, il n’y a que les plages de Boumerdès ou de Béjaïa qui sont des destinations très prisées mais à des prix souvent inabordables pour les jeunes. Pour la saison estivale de cette année, de nombreux vacanciers ont affirmé que la période de départ sur les plages a été courte en raison de l’arrivée du mois de Ramadhan. De ce fait, les hôtels et les camps de vacances dans les trois wilayas limitrophes étaient complets, ce qui les a contraints à se contenter de petites sorties vers ces endroits. Alors que d’autres ont dû carrément annuler leurs voyages pour se consacrer à autre chose pour passer le temps. Ali, Samir et Aomar et d’autres adolescents de 16 à 19 ans, issus des quartiers populaires et démunis de la ville de Bouira, indiquent qu’ils consacrent les premières semaines de l’été à dénicher un travail saisonnier au niveau des fermes et des chantiers, pour ramasser un peu d’argent et se permettre une trempette de quelques heures à la mer sur les plages de Zemmouri, du Figuier ou de Tichy. Car ils ne peuvent pas compter sur leurs parents pour obtenir les 1 000 DA au minimum nécessaires pour faire le déplacement et se permettre la nourriture et des boissons durant le voyage.
D’autres parmi les citoyens dont les revenus sont consistants préfèrent des virées de luxe à travers le pays ou des voyages organisés à l’étranger. Un grand nombre de citoyens, notamment les jeunes, ont préféré passer leur temps libre avec les moyens du bord. «Les possibilités existent au niveau local, il faut juste avoir de l’imagination», a indiqué un jeune adulte de Bouira très passionné par la pêche au niveau des barrages. Le désir de fuir la canicule, le vacarme et l’air irrespirable de la ville durant cette période et le désir d’avoir les pieds dans l’eau, tout en pratiquant une activité distrayante, incitent ces derniers à partager leur temps entre le barrage de Oued Lakehal, situé dans la localité de Aïn Bessem à 25 km à l’ouest de Bouira, où de nombreux amateurs sont attirés par la carpe et autres poissons qui se sont développés, ces dernières années, au niveau de ce barrage. L’autre destination découverte dernièrement par les habitants est celle du barrage Tilesdit, dont la mise en eau a été effectuée au mois de décembre dernier. Implanté en pleine région forestière, son bassin se compose de plusieurs endroits où des jeunes sont attirés par la baignade, tandis que, pour des familles des localités environnantes, les promenades sur les rives de ces barrages offrent des moments de distraction préférés, en dépit du manque de moyens. Du côté de la direction de la jeunesse et des sports, nous avons appris que ce secteur s’est organisé pour cette période, en ouvrant des centres de vacances dans la localité de Souk El Tenine (w. Béjaïa), pour recevoir deux sessions de jeunes vacanciers, la première du 25 juillet au 8 août et la seconde du 8 au 24 août. Les mêmes sources ajoutent que chaque session est composée de 500 enfants dont l’âge varie entre 8 et 14 ans et issus de milieux défavorisés dans 19 communes de la wilaya.
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Par Nacer Haniche, correspondant Ă Bouira
La Tribune, publié le 12 Août 2009
# Administrateur | 11/08/2009 | Info
Après le typhon Etau, le Japon frappé par un tremblement de terre
Frappé par des pluies torrentielles née du typhon Etau lundi, le Japon a été frappé ce mardi par un violent séisme de magnitude 6,4. Selon les autorités, il a provoqué un mini-tsunami et a fait plus d'une centaine de blessés.
Une femme a été retrouvée morte à son domicile, mais les autorités japonaises n'ont pour le moment pas confirmé le lien avec le séisme. Au moins 110 personnes ont été blessées dont trois grièvement, dans les préfectures de Shizuoka, Tokyo, Kanagawa (centre-est) et Aichi (centre). La plupart des blessures a été causée par la chute d'objets, précisent des responsables locaux.
Voir la vidéo du séisme :
Secousse ressentie Ă Tokyo
Selon l'Institut géologique américain (USGS), le tremblement de terre s'est produit à 05h07 (lundi 22h07 en France) dans l'océan Pacifique, à 26,8 km de profondeur seulement et à 30 km des côtes. La secousse, très violente, a été ressentie à Tokyo, qui se trouve à 170 km plus au nord.
Une alerte au tsunami déclenchée après le séisme puis a été levée, après que l'Agence météorologique japonaise eut constaté simplement un petit raz-de-marée de 40 cm dans certains ports. Le gouverneur de la préfecture de Shizuoka, où le tremblement de terre a été le plus fort, a déclaré à la télévision publique NHK qu'il n'y avait «aucune information faisant état de dégâts importants».
Risques de glissement de terrain
Quelques dommages ont toutefois été constatés. Un pan du mur d'enceinte d'un château du 16e siècle est tombé notamment et un incendie, rapidement maîtrisé, s'est déclenché dans une usine de machines-outils.
Un responsable de l'Agence météorologique a mis en garde contre les risques de glissements de terrain en raison de la combinaison du séisme et des fortes précipitations amenées par le typhon Etau qui a fait au moins 14 morts et 18 disparus depuis le week-end dans l'ouest du Japon. Après avoir menacé l'île principale de Honshu, Etau s'est toutefois éloigné de l'archipel mardi.
Dimanche déjà , un violent séisme de magnitude 7,1 s'était produit dans le Pacifique, à 205 km au sud des côtes de Shizuoka.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 11 août 2009
# Administrateur | 11/08/2009 | Info
Les précisions de la Fonction publique
Vendredi et samedi prochains (14 et 15 août 2009) seront les journées de repos hebdomadaire pour les administrations exerçant selon les conditions normales de travail, a indiqué, hier, la direction générale de la Fonction publique dans un communiqué.
Concernant la journée du jeudi 13 août, la direction générale de la Fonction publique précise qu’elle demeure régie par les dispositions du décret exécutif n°97-59 du 9 mars 1997, ajoutant qu’elle est considérée comme une journée de repos pour les administrations dont la répartition hebdomadaire de la durée légale de travail va du samedi au mercredi. S’agissant des administrations dont la répartition hebdomadaire des horaires de travail inclut le jeudi, cette journée est travaillée.
Pour les personnels exerçant le travail posté, les administrations concernées sont tenues d’assurer la continuité du service, selon la même source. Ces précisions s’inscrivent dans le cadre de l’application du décret n°09-244 du 22 juillet 2009, modifiant le décret exécutif n°97-59 du 3 mars 1997, déterminant l’aménagement et la répartition des horaires de travail à l’intérieur de la semaine dans le secteur des institutions et administrations publiques, notamment en ce qui concerne la date d’effet de ces dispositions.
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Par APS
El Watan, publié le 11 août 2009
# Administrateur | 11/08/2009 | Info
Week-end semi-universel
Vendredi, un jour de « repos total »
Le vendredi restera invariablement un jour de repos total, et ce, même après le 14 août et l’entrée en vigueur du week-end semi-universel.
Les différentes déclarations et communiqués sont on ne peut plus explicites : personne ne travaillera le vendredi, pourtant premier jour du week-end. Les semaines de travail, telles que codifiées par la direction générale de la Fonction publique, débuteront donc le dimanche et s’achèveront le jeudi après-midi, accordant aux fonctionnaires des administrations et des institutions publiques des congés hebdomadaires de deux jours, vendredi et samedi. Pareillement pour les établissements de l’enseignement supérieur ; le ministre chargé de ce secteur, Rachid Harraoubia, a récemment assuré que le vendredi et le samedi seraient dorénavant le week-end estudiantin.
Et « le vendredi restera un vendredi », journée de prière et de « repos officiel », durant laquelle « rien ne se fera et rien ne pourra être fait ». Les commerçants ont, dès l’annonce de ce basculement de week-end, clairement fait savoir qu’ils ne changeront rien à leurs habitudes et, de ce fait, n’ouvriront pas leurs échoppes le vendredi. De même pour les transporteurs, étatiques ou privés, qui n’escomptent pas déroger à cette règle. Les APC et daïras n’ouvriront pas, elles aussi, le vendredi. Pareillement pour la plupart des entreprises, publiques ou non, commerciales ou assurant le service public, les banques, assurances ou autres établissements financiers. L’Algérie s’arrêtera-t-elle donc deux jours durant ? Non évidemment, puisque c’est le second jour de week-end, samedi, qui sera désormais ouvrable. « Traditionnellement, officiellement et constitutionnellement, c’est le vendredi qui est jour de repos. Pour le reste, tout est négociable et sujet à conventions », affirme El Hachemi Ben Mouhoub, secrétaire national à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
Samedi une journée ouvrable
Selon l’Ugta, qui applaudit ce changement de week-end, hormis les travailleurs qui relèvent de la Fonction publique « mais qui peuvent toutefois débattre de leurs jours de repos lors de l’établissement de leur statut particulier », « l’ouvrabilité » du samedi dépend entièrement des accords, négociations et tractations qui doivent impérativement avoir lieu entre les responsables et les employés. Dans ces situations, il y a lieu d’intégrer les avantages et les inconvénients engendrés à l’entité, aux responsables, aux employés, mais aussi aux citoyens, usagers ou clients. C’est d’ailleurs ce qui a poussé certains organismes d’utilité publique à ne rien changer à leur rythme de travail « anté-week-end universel », à l’instar d’Algérie Poste. Ainsi, comme annoncé dans nos précédentes éditions, les bureaux de poste seront toujours ouverts du samedi au mercredi de 8h à 19h , affirme M. Boufennara, chargé de communication au sein d’Algérie Poste. Concernant le jeudi, les « grands » centres postaux, telle la Grande-Poste, seront ouverts de 8h à 17h, les « petits » de 8h à 12h. Cette programmation est le fruit de deux jours de discussions intensives entre les directeurs et les « partenaires sociaux » représentant quelque 29 000 agents employés d’Algérie Poste. « Plusieurs combinaisons ont été étudiées, et au final, nous avons opté pour cette formule, qui semble être la plus arrangeante pour tous », explique M. Boufennara.
Particulièrement pour le million de citoyens qui se pressent quotidiennement dans l’ensemble des bureaux de poste de par le territoire national. « Certaines démarches, tel le retrait des chèques postaux, exigent impérativement des abonnés leur présence physique. En ouvrant le samedi, cela permettra aux citoyens fonctionnaires, qui ne travaillent pas en ce jour, d’effectuer toutes ces démarches. De même, cela réduira sûrement le nombre de chéquiers que nous sommes dans l’obligation de détruire mensuellement », affirme-t-il. Cet impératif « d’arranger les citoyens » semble, selon toute vraisemblance, motiver l’ouverture de nombreux commerces et magasins, agences et même les services d’état civil de certaines communes. « Au lieu de déplorer le fait que nous perdons la demi-journée du jeudi, il faut plutôt se réjouir de gagner toute une journée, celle du samedi », commente quant à lui M. Ben Mouhoub. En somme, les Algériens s’apprêtent à vivre, en sus du changement de week-end, une « inversion » du premier et du second jours de leur repos hebdomadaire, avec un samedi qui ressemblera à s’y méprendre à un jour de semaine.
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Par Ghania Lassal
El Watan, publié le 11 août 2009
# Administrateur | 11/08/2009 | Info
FONCTIONNAIRES, RETRAITÉS ET ÉTUDIANTS PIÉGÉS PAR ALGÉRIE-POSTE
« Vous aurez vos chéquiers après...l’Aïd »
En attendant la réception d’un nouveau matériel sophistiqué, Algérie Poste affirme que la pénurie de chèques postaux ne sera résorbée qu’en octobre.
Ramadhan, rentrée sociale et Aïd: trois rendez-vous cruciaux auxquels les citoyens doivent faire face. Néanmoins, en cette période de grandes dépenses, les citoyens, notamment les fonctionnaires, les retraités et les étudiants boursiers, vivent au rythme des retards enregistrés par les services d’Algérie Poste en matière de délivrance de chèques postaux.
C’est un véritable cafouillage et un mécontentement général suscités par une telle situation et aggravés par le silence affiché des responsables. Or le courroux des titulaires de chèques postaux est à son comble, aggravé par la prochaine rentrée scolaire et le Ramadhan induisant des dépenses ruineuses.
En effet, beaucoup de citoyens attendent, désespérément, leurs carnets de chèques postaux, dont la demande a été faite depuis des mois. Joint hier par téléphone, M.Bouffenara, directeur de la communication à Algérie Poste, a tenu à éclaircir certains points. Tout en reconnaissant des défaillances au niveau de la livraison des chéquiers, il a expliqué que cela est dû principalement aux pannes répétées des équipements « vétustes ».
Se voulant rassurant, il a affirmé qu’Algérie Poste a commandé un nouveau matériel sophistiqué entrant dans la confection des chèques postaux.
Sa réception au port d’Alger n’est prévue qu’à la fin du mois courant. Ce matériel, a-t-il ajouté, sera opérationnel, au plus tard, au mois d’octobre prochain.
De ce fait, des millions de fonctionnaires, de retraités et d’étudiants, ayant épuisé leurs chéquiers doivent prendre leur mal en patience en attendant de récupérer leur dû. Cette pénurie de chèques postaux, devenue récurrente, pénalise des milliers de ménages.
En effet, des parents d’élèves, en particulier ceux ayant épuisé leurs carnets de chèques ne peuvent opérer des retraits sur leurs comptes pourtant bien alimentés et leur situation est, au demeurant, intenable.
Des centaines d’entre eux attendent depuis des mois le renouvellement de leurs chéquiers bien qu’ils aient formulé la demande.
En vain. Parmi eux se trouvent aussi de simples salariés et des pensionnés. «Cela fait deux mois que je suis sans carnet de chèques. A chaque fois que je vais aux nouvelles, on me somme d’attendre que le postier vienne me le remettre comme il se doit quand il sera prêt», s’est indignée désabusée Saliha, une dame rencontrée dans un bureau de poste.
Quant à Hocine, enseignant de son état, la situation est plus grave. « N’ayant plus de chèques postaux en réserve, et attendant depuis des mois un carnet qui ne vient pas, je suis obligé d’emprunter de l’argent par-ci par-là pour entretenir mon ménage », a-t-il avancé.
Ainsi, des commandes faites depuis des mois n’ont pas été satisfaites et les titulaires de comptes courant postaux, désarmés, se retrouvent impuissants devant cette situation des plus inextricables et des plus énervantes, notamment à la veille de chauds rendez-vous sociaux. Pour résoudre ce fâcheux contretemps, M.Bouffenara préconise le recours aux cartes de retrait magnétiques avant d’admettre «malheureusement, le client algérien ne fait pas confiance à la transaction financière numérisée». Plus de 50% de la clientèle d’Algérie Poste en possession d’une carte magnétique, à savoir 5,8 millions de cartes distribuées depuis janvier 2007. Toutefois, le tiers de ces clients n’utilisent pas les cartes leur préférant les chèques postaux. Et pour cause. Le plus souvent les distributeurs automatiques ne fonctionnent pas.
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Par Meriam SADAT
L'Expression, publié le 11 août 2009
# Administrateur | 11/08/2009 | Info
à quelques jours de l’entrée en vigueur du nouveau repos hebdomadaire
Un week-end prolongé et des zones d’ombre
Les fonctionnaires auront finalement un week-end prolongé, excepté ceux qui ont l’habitude de travailler le jeudi. C’est ce qu’annonce la direction générale de la Fonction publique qui peine, par contre, à expliquer les modalités de passage au nouveau week-end décidé lors du Conseil des ministres du 21 juillet dernier, cette institution a enfoncé le clou en rendant publique, hier lundi, un communiqué encore plus confus.«Vendredi et samedi prochains (14-15 août 2009) seront des journées de repos hebdomadaire pour les administrations exerçant selon les conditions normales de travail», indique d’emblée le communiqué, repris par l’APS. Jusque-là tout est normal étant donné que le communiqué ne reprend que les termes du décret présidentiel. Quelques lignes auront suffi aux rédacteurs du communiqué pour accentuer une confusion déjà de mise depuis quelques jours. « Concernant la journée du jeudi 13 août, la direction générale de la Fonction publique précise qu’elle demeure régie par les dispositions du décret exécutif n°97-59 du 9 mars 1997, ajoutant qu’elle est considérée comme une journée de repos pour les administrations dont la répartition hebdomadaire de la durée légale de travail va du samedi au mercredi », indique le document qui ajoute ainsi une autre zone d’ombre : « S’agissant des administrations dont la répartition hebdomadaire des horaires de travail inclut le jeudi, cette journée est travaillée ».
Quelques minutes avant ce communiqué, les services d’Algérie Poste ont indiqué que leur week-end ne changera pas, c’est-à -dire qu’il restera jeudi et vendredi, puisque la poste travaillera en journées pleines de samedi à mercredi. Ceci au moment où les entreprises économiques ont la possibilité de choisir leur jour de repos. Autrement dit, à chacun son week-end. A vrai dire, la confusion autour du nouveau week-end a commencé quelques jours après l’annonce, à l’issue du Conseil des ministres du 21 juillet dernier, de l’adoption du repos hebdomadaire pour passer de jeudi-vendredi à vendredi-samedi. Le communiqué du Conseil lui-même avait déjà planté le décors en indiquant que « […] le Conseil des ministres a décidé que le repos hebdomadaire sera désormais organisé les vendredi et samedi, avec maintien de la possibilité pour les entreprises économiques d’organiser ce repos au niveau du travail posté, selon leurs plans de production ». Clair, net et précis. Ne font donc exception que les entreprises économiques qui ont toujours établi leurs congés à part, pour des nécessités de service pour la plupart d’entre elles. Les banques, y compris celles relevant du domaine de l’Etat, ont toujours fait exception en travaillant le jeudi et se reposant vendredi et samedi. C’est d’ailleurs ce rythme qu’elles ont décidé de garder.A cette confusion, il faut ajouter celle des établissements scolaires dont les horaires du travail ne sont toujours pas connus. Va-t-on vers un week-end sur mesure ?
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Par Ali Boukhlef
La Tribune, publié le 11 août 2009
# Administrateur | 11/08/2009 | Info
Industries minières
L’Algérie se met à l’uranium
L’Algérie va bientôt intégrer le club fermé des pays producteurs de l’uranium. C’est du moins ce que signifie l’appel à manifestation d’intérêt national et international mis en ligne avant-hier dimanche par l’Agence nationale du patrimoine minier. Sur vingt titres proposés, huit portent sur l’exploration de l’uranium dans différentes régions de la wilaya de Tamanrasset.
Les sites cités dans l’appel de l’Agence nationale du patrimoine minier, organisme dépendant du ministère de l’Energie et des Mines, sont respectivement In Tebareket, Tin Ezzararine Sud, Guerioun, Tillik, Nord Ouest El Bema, Tegorak, Aït Oklan El Bema et In Ouzzal Sud. L’agence a cependant précisé que l’exploration dans ces mines va se faire en partenariat avec le Holding Sonatrach, Activités Industrielles Externes SPA (AIE SPA), une filiale du groupe Sonatrach qui se spécialise essentiellement dans les activités minières.
C’est la première fois, donc, que l’Algérie, qui compte près de 1% des réserves mondiales de cette matière, se dirige vers la production de l’uranium qui reste un domaine réservé à seulement dix pays au monde qui se partagent 94% de la production mondiale. Parmi ces pays, le Niger, avec 1,5 % des réserves mondiales, est un voisin immédiat de notre pays. Ses gisements d’uranium sont situés à seulement 200 km des frontières algériennes, mais l’exploitation est assurée par le français Areva depuis une quarantaine d’années. C’est justement ce gisement qui fournit à la France presque la totalité de son uranium.A préciser que l’uranium est un métal lourd et radioactif qui se trouve partout à l’état de traces, y compris dans l’eau de mer. Il est surtout utilisé dans l’industrie nucléaire dont ne dispose qu’une dizaine de pays.
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Par Ali Boukhlef
La Tribune, publié le 11 août 2009
# Administrateur | 11/08/2009 | Info
Spéculation sur les prix, rétention des stocks de marchandises
Le ministère du Commerce menace
à quelques jours seulement du mois de Ramadhan, le ministère du Commerce compte bien mener une guerre sans merci aux commerçants ne respectant les lois en vigueur. De la conformité de la marchandise vendue à la spéculation, en passant par la rétention des stocks de marchandises, les différents services du département de Djaaboub ne veulent visiblement pas lésiner sur les moyens juridiques que leurs confèrent la loi pour punir lourdement les coupables. Jugeons en : plus de 300 000 procès verbaux ont été dressés, au niveau national, par le ministère du Commerce, ainsi que plus de 80 000 commerçants verbalisés. Pis, pas moins de 500 magasins et autres lieux de commerce ont été fermés. C’est en tout cas ce qu’a révélé hier le représentant du Djaaboub, lors de son passage à la radio nationale. La volonté des pouvoirs publics de mettre fin à ce genre de dépassements, et bien d’autres, vient à point nommé, d’autant que ces commerçants, il faut le dire, sans âme ni foi, imposent leur diktat (en matière de prix), notamment durant le mois de Ramadhan, censé être le mois de pitié, de charité et de clémence...
Le département de Djaaboub vient mettre en place, dans ce registre, des agents de contrôle qui auront, pour principale tâche, de veiller sur les prix affichés dans les nombreux lieux de vente (marchés hebdomadaires, marchés couverts, ainsi que les traditionnels espaces de vente). Pour ce faire, le ministère du Commerce, a recruté pas moins de 1 500 cadres universitaires, pour les opérations de contrôle trois dernières années. Pour ce qui est de la période allant de 2010 à 2014, pas moins de 7 000 cadres universitaires seront recrutés dans les différents services du contrôle, ajoute le ministère du Commerce. Pour mémoire, le secrétaire général du ministère du Commerce, M. Telli, a indiqué, la semaine passée, qu’en prévision du mois du sacré, une guerre sans merci sera menée contre toute forme de spéculation qui influe d’une manière négative sur les prix des produits, notamment de large consommation. « La priorité de l’Etat est de lutter par tous les moyens contre la rétention des stocks des marchandises et avertit que tout contrevenant qui sera attrapé la main dans le sac sera sévèrement sanctionné », assène-t-il. « Nous savons que ce genre de pratiques se multiplient à la veille du mois de Ramadhan afin de provoquer la hausse des prix », avoue la même source, pour qui, « la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ». Incombant les retards mis par les directions du commerce au niveau de chaque wilaya pour l’exécution des arrêtés de fermeture des locaux commerciaux, le représentant de Djaaboub a instruit les services concernés pour une grande célérité dans le traitement des dossiers.
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Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 11 août 2009
# Administrateur | 10/08/2009 | Info
Les fabricants de PC à l’assaut de la forteresse Apple
Les fabricants de PC qui convoitent depuis longtemps la part de marché et la clientèle d’Apple ne manqueront pas de saisir la chance qui leur est offerte avec l’avènement d’ordinateurs portables plus puissants, plus légers, plus fins et surtout moins coûteux qu’un Mac.
Tout dépendra cependant de leur capacité à rivaliser avec l’aura chic de la firme à la pomme et sa réputation de fiabilité. Les analystes estiment que la prochaine génération de « notebooks », ces ordinateurs portables dédiés principalement à internet, pourrait rapidement devenir une alternative crédible aux portables Apple en termes de prix et de performance, grâce aux plate-formes de processeurs « CULV » d’Intel. Les puces CULV, pour "Consumer Ultra-Low Voltage" (consommation énergétique ultra-basse), permettront en effet aux PC portables d’être plus petits et plus légers, pouvant dès lors rivaliser notamment avec le modèle ultrafin MacBook Air. Les processeurs Intel sont aujourd’hui beaucoup moins gourmands en énergie. Ils n’ont donc plus besoin d’autant d’espace pour leur système de refroidissement et peuvent être beaucoup plus fins tout en étant assez puissants pour gérer les fonctions multimédias que les utilisateurs demandent. Les fabricants de PC, d’ASUStek à Hewlett-Packard en passant par Acer, mettent les bouchées doubles pour concevoir des notebooks qui feraient moins de 2,5 centimètres d’épaisseur, seraient dotés d’une autonomie améliorée de 60% et pourraient être vendus moitié moins cher que les 1.000 euros d’un MacBook Air. Apple règne sur le marché haut de gamme. En juin, en base dollars, le groupe de Cupertino détenait 91% du marché des ordinateurs coûtant plus de 1.000 dollars aux Etats-Unis, selon les estimations du cabinet NPD.
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El Watan, publié le 10 août 2009
# Administrateur | 10/08/2009 | Info
Programme présidentiel : Un rythme de développement sans précédent
Jamais sans doute égalé, l’effort national d’investissement fourni lors de cette dernière décennie a provoqué une grande mutation et redynamisé une activité socio-économique permettant au pays de renouer avec les tâches de développement et de s’inscrire dans l’option de la modernité surtout de par cette imposante infrastructure de base instaurée et de nature à susciter une forte dynamique avec l’ensemble des incidences et répercussions sur la promotion de la collectivité et l’épanouissement de l’être. Des enveloppes financières d’une rare consistance ont été mobilisées pour les besoins de cette reconstruction nationale et l’équipement pratiquement de tout un territoire, de manière à offrir l’opportunité à chaque zone ou région les conditions d’un véritable décollage grâce à une exploitation de ses ressources.
Il est incontestablement évident que des défaillances et lacunes sont éventuellement relevées dans l’exécution de ce programme d’édification nationale et de modernisation d’un système de fonctionnement, mais sans pour autant occulter l’expression forte d’une volonté politique manifestée par un artisan et sa foi en la construction d’une Algérie guidée par les valeurs de sa nation et menée vers des destinations du progrès et de la modernité par l’engagement et l’implication de ses propres enfants particulièrement une élite.
En amont comme en aval, cette approche de reconstruction nationale s’est mise en application sur la base d’un constat et d’une réalité d’un terrain pour obéir ensuite aux normes économiques et revêtir un caractère de globalité et d’efficacité au gré de projets structurants initiés et métamorphosant tout le paysage et attribuant de la dimension à une Algérie dans son ère nouvelle, une Algérie de la paix, de la solidarité, de la tolérance et de la modernité.
Un aéroport de classe internationale, un métro pour la capitale, une autoroute Est-Ouest d’une distance de 1.200 km, des barrages, des unités de dessalement de l’eau de mer, des logements, des universités, de l’électricité, du gaz et autres commodités favorisant l’investissement productif, aucun secteur n’a été épargné pour bénéficier d’opérations d’équipement ayant contribué à sa remise à niveau, à l’effet de son utilisation et son exploitation. La tendance de la réalisation de ce travail de base a été encore accompagnée par une relance du développement local dans la perspective d’améliorer les conditions et le cadre de vie du citoyen, de fixer les populations et de promouvoir les richesses et potentialités régionales.
C’est dire toute la portée de cette œuvre qui s’inscrit dans le temps et l’espace, car ayant jeté les fondements du développement durable et stratégique et balisé la voie du progrès et de la modernité. Une œuvre de nature à assurer cette pérennité et à préserver le pays des courants du contexte et des conjonctures, tant qu’elle repose fondamentalement sur un esprit d’universalité. Le lancement du quinquennat intervient pour la perfection de toute l’action entamée et la récolte des fruits de cet effort qui a pour le moins relancé un appareil économique en attendant sa rentabilisation. Absolument et abstraction faite de toutes les difficultés d’un quotidien marqué parfois par la précarité, il y a de quoi garder et maintenir cet espoir devant l’impact et les retombées des perspectives assignées et la vision futuriste d’un Président de la République préoccupé par la réalisation de sa stratégie et soucieux de la concrétisation de sa devise : “Une Algérie sereine et forte”.
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Par A. BELLAHA
El Moudjahid, publié le 10 août 2009
# Administrateur | 10/08/2009 | Info
Fiscalité de la Téléphonie mobile : La DGI apporte des précisions sur la taxe applicable aux rechargements
La Direction générale des impôts (DGI) a indiqué hier, que la taxe applicable aux rechargements prépayés, instituée par l'article 32 de la loi de finances complémentaire pour 2009, ''est due exclusivement mensuellement par des opérateurs de téléphonie mobile quelque soit le mode de rechargement".
"Le taux de la taxe est fixé 5%. Il s'applique sur le montant du rechargement au titre du mois", a précisé la DGI dans un communiqué.
La même source a ajouté qu'"en aucun cas, le montant de la taxe ne doit être répercuté en sus des prix affichés par les opérateurs de téléphonie sur le prix de la carte ou sur le coût du rechargement".
"En conséquence, tout montant prélevé par des personnes autres que les opérateurs de téléphonie concernés, expose leurs auteurs à l'obligation de reversement du montant du prélèvement majoré de pénalité, et ce, conformément à la législation fiscale en vigueur", avertit la DGI.
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El Moudjahid, publié le 09 août 2009
# Administrateur | 09/08/2009 | Info
Crash aérien dans le ciel de New York
Un hélicoptère de tourisme est entré en collision samedi avec un petit avion au-dessus de l’Hudson river à New York, faisant neuf morts, dont cinq Italiens.
Dans la soirée, les secours avaient récupéré trois corps, avant de suspendre pour la nuit leurs recherches au fond du fleuve qui longe la rive ouest de l’île de Manhattan. Au cours d’une conférence de presse, le maire de la ville, Michael Bloomberg, avait précisé que cinq touristes italiens et leur pilote se trouvaient à bord de l’hélicoptère qui est entré en collision vers midi locales avec le petit avion qui transportait trois personnes, dont un enfant.
Contredisant des informations antérieures des Garde-côtes qui avaient indiqué dans un communiqué que les pompiers avaient sauvé un passager, M. Bloomberg s’est dit convaincu que personne n’avait survécu à la tragédie.
« Nous sommes passés d’une opération de secours à une opération de récupération » des épaves, a-t-il dit. La carcasse d’un des appareils a été localisée par environ 10 mètres de profondeur, a précisé le maire.
Des bateaux se sont rapidement dirigés vers l’endroit où les appareils ont heurté l’eau, au niveau de la banlieue d’Hoboken, dans le New Jersey.
Le maire a précisé que l’hélicoptère, qui assurait des vols touristiques au-dessus de la ville, avait décollé de la 30e rue à Manhattan. L’avion, quant à lui, venait de l’aéroport de Teterboro, dans la banlieue de New York. Citant des témoins, M. Bloomberg a indiqué que l’avion semblait avoir heurté l’hélicoptère par l’arrière et que l’une de ses ailes aurait été coupée par les pales de l’hélicoptère.
L’avion « est tombé dans l’eau comme une pierre », a déclaré une femme à la télévision locale NY1. « Il n’y a eu ni bruit, ni fumée ni flammes ». « Les deux appareils ont plongé dans la même direction et ont touché l’eau puis j’ai entendu une explosion », a déclaré un autre témoin qui a dit avoir assisté à la scène depuis la fenêtre de son appartement.
En janvier dernier, un Airbus A320 de la compagnie USAirways avec 155 personnes à son bord s’était posé dans l’Hudson à deux pas des tours de Manhattan, à la suite d’une collision avec un vol d’oiseaux quelques minutes après son décollage de l’aéroport de La Guardia. Tous les passagers et membres d’équipage avaient survécu après avoir été recueillis par des bateaux qui s’étaient immédiatement portés à leur secours.
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(afp)
lesoir.be, publié le dimanche 09 août 2009, 09:27
# Administrateur | 09/08/2009 | Info
Des soins gratuits pour un million de retraités
La rémunération des consultations médicales et les prestations liées au suivi et à la coordination des soins seront prises en charge par l’Etat.
Environ un million de retraités, assurés sociaux à 100%, vont bénéficier de consultations médicales gratuites. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’application de la convention signée entre le médecin traitant et la Sécurité sociale. «Des retraités, assurés sociaux, ont choisi leurs médecins traitants conventionnés avec la Sécurité sociale, dont des assurés sociaux à 100%, leur permettant de bénéficier de consultations gratuites. D’autres retraités, assurés à 80%, sont tenus de verser directement à leur médecin traitant 20% du tarif réglementaire après une consultation», a indiqué le directeur des études, des statistiques et de l’organisation à la Caisse nationale d’assurance sociale (Cnas), M.Benhadouga Abdelali dans une déclaration à l’Agence APS.
Ladite mesure entre dans le cadre du système du tiers-payant. Elle a été lancée, faut-il le rappeler, comme opération pilote en mars dernier au niveau de l’agence Cnas de la wilaya de Annaba qui compte 17.000 retraités. Au 23 juillet dernier, Annaba a enregistré quelque 9200 bénéficiaires et l’adhésion de 115 médecins qui ont signé cette convention, dont 82 généralistes et 33 spécialistes. Ce qui a permis d’effectuer 3500 consultations médicales. Le conventionnement du médecin traitant a pour principal objectif l’amélioration de la qualité de service en direction des assurés sociaux. Ces derniers bénéficieront d’un meilleur suivi au plan médical ainsi que du système du tiers-payant pour les actes médicaux. « La rationalisation des dépenses de remboursement par le recours au médecin spécialiste sur orientation du médecin généraliste, figure également parmi les objectifs tracés de ce conventionnement. Le médecin traitant est tenu de mentionner la consultation médicale sur la facture électronique signée au moyen de sa clé électronique du professionnel de la santé et de la carte électronique de l’assuré social », selon les clauses de la convention publiée dans le Journal officiel n°23 du 19 avril 2009. « Lorsque le médecin traitant réalise, au cours d’une consultation, des actes techniques, qui ne sont pas compris dans son contenu ou des prestations non couvertes par la présente convention, il est tenu de les inscrire sur la facture électronique », souligne le décret exécutif. Pour sa part, l’organisme de sécurité sociale s’engage à rémunérer les consultations médicales et les prestations liées au suivi et à la coordination des soins prévus. Le paiement est effectué au choix du médecin traitant par virement postal ou bancaire, précise le texte. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M.Tayeb Louh avait déclaré auparavant que « cette opération sera élargie vers la fin de l’année 2009, à quatre autres agences Cnas dans d’autres wilayas, là où la carte Chifa est déjà opérationnelle et que l’opération concernera toujours les retraités dans une première étape ». Pour une meilleure vulgarisation de cette mesure, des campagnes de sensibilisation ont été organisées afin d’informer le grand public sur les différents volets de cette opération.
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Par Lynda BEDAR
L'Expression, publié le 09 août 2009
# Administrateur | 08/08/2009 | Info
Nette hausse des accidents durant le 1er trimestre 2009
Pas de trĂŞve pour le terrorisme routier
Décidément, rien ne semble en mesure de mettre un terme aux accidents de la route dans notre pays. Ces derniers ont atteint un seuil alarmant. Ils sont si nombreux que l’Algérie occupe le quatrième rang mondial et le deuxième rang au Maghreb et dans le monde arabe en matière d’accidents de la route. Les dizaines de séminaires et de campagnes de sensibilisation, organisés chaque année aux quatre coins du pays, semblent ne servir à rien. L’effet escompté à la faveur de l’organisation de ces manifestations n’a malheureusement pas été atteint. Même l’alourdissement des peines à l’encontre des chauffards (des peines de prison de six mois à cinq ans, et des amendes pouvant atteindre 150 000 dinars, est-il nécessaire de le signaler) n’a pas dissuadé ces derniers à appuyer d’avantage sur l’accélérateur, endeuillant des familles entières, handicapant à vie d’innocents citoyens. Bien évidemment, il serait inutile de dire que c’est le facteur humain qui se trouve derrière ce phénomène que d’aucuns n’ont hésité à qualifier, à juste titre d’ailleurs, de terrorisme routier.
Les dépassements dangereux, le refus de céder la priorité, la conduite en état d’ébriété (auxquels il faudra ajouter le manque d’entretien des routes, l’insuffisance de l’éclairage public et les milliers de tonnages -des bombes ambulantes- traversant le centre des agglomérations) sont autant de facteurs à l’origine d’accidents mortels. Selon le dernier numéro de la revue trimestrielle de la police, une nette hausse des accidents de la route a été enregistrée en Algérie par les services de la Sûreté nationale au cours du 1er trimestre de l’année en cours. C’est ainsi que les 4 251 accidents enregistrés durant ce laps de temps ont causé la mort de 189 personnes et la blessure de 4 761 autres. Comparé à toute l’année 2008, durant laquelle pas moins de 7 534 accidents ont été enregistrés (qui ont causé 760 décès et 20 499 blessés), l’on peut affirmer, sans risque de se tromper, que le bilan enregistré durant les trois premiers mois de l’année 2009 est important et qu’il atteste de manière tangible que les accidents de la route sont en croissance. Pour les services de police, le code de la route ne suffit pas, à lui seul, à réduire ce taux alarmant d’accidents.
Il faut impérativement insister sur le volet sensibilisation du conducteur dans la mesure où c’est le facteur humain qui est incriminé dans ces accidents. Ces derniers, outre les décès, blessés et handicapés dont ils sont à l’origine, causent un préjudice financier colossal au pays. Selon la revue de la police, ce dernier peut atteindre les 100 milliards de DA, une somme astronomique qui aurait pu être utilisée à d’autres fins et Dieu seul sait qu’elles sont nombreuses. Face à cette situation des plus inquiétantes, les services de la Sûreté nationale sont passés à l’action. C’est ainsi que la direction de la prévention routière, travaillant sous la coupe de la DGSN, a procédé à l’augmentation du nombre de barrages de contrôle routier. Dans ce cadre, 100 radars supplémentaires ont été déployés quotidiennement dans de nombreuses wilayas du pays. En outre, 1 550 motards supplémentaires ont été mobilisés par la direction de la Sûreté nationale en vue d’assurer la sécurité routière. L’installation de radars s’est avérée concluante dans la mesure où elle a, durant le premier trimestre de l’année en cours, permis de relever 1 084 infractions, dont la conduite en état d’ébriété et sous l’effet de la drogue. De nombreux cas de retrait de permis de conduire ont été relevés suite à cela.
Il s’avère que ce sont les jeunes conducteurs titulaires d’un permis de conduire de moins de cinq ans qui constituent la catégorie la plus exposée aux accidents de la route avec 1 210 accidents. En vue de mettre le holà à ces accidents meurtriers ou, tout au moins, en atténuer la proportion, les services de police proposent le recours aux archives pour faciliter l’identification des conducteurs dont le permis de conduire a déjà été retiré.
De même, on propose que la mise en place du système de permis de conduire à points soit instaurée. Sur un autre volet, l’intensification de la collaboration des services de la Sûreté nationale avec les ministères des Transports, des Travaux publics et des Collectivités locales s’impose plus que jamais. Il est à signaler que durant la période comprise entre le 25 et le 31 juillet 2009, la Protection civile fait état d’un bilan de 52 personnes décédés et de 1 145 autres blessées. Emboîtant le pas à la première institution, la Gendarmerie nationale fait état de 96 personnes décédées et 1 244 autres blessées dans 650 accidents survenus entre le 29 juillet et le 4 août de l’année en cours. C’est dire que le phénomène inquiète au plus haut point…
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Par Billal Larbi
La Tribune, publié le 08 août 2009
# Administrateur | 06/08/2009 | Info
La Fédération nationale des boulangers l’a déclaré hier
« Les pannes d’électricité nous pénalisent »
Environ 40% des 1500 boulangers exerçant à Alger ont été contraints de partir en congé annuel suite aux coupures intempestives d’électricité, révèle Youcef Kalafat, président de la Fédération nationale des boulangers, affiliée à l’UGCAA (aile Souilah). Intervenant lors d’une conférence de presse animée hier à Alger, M. Kalafat a affirmé que les boulangers ont subi « des pertes énormes » en raison de ces coupures d’électricité des plus pénalisantes.
Il y a quelques jours, des files de citoyens ont été signalées devant certaines boulangeries de plusieurs quartiers de la capitale. Avec ce départ en congé forcé, les Algérois redoutent une tension, voire une rupture en certains endroits de ce produit « essentiel », notamment à l’approche du Ramadhan. M. Kalafat affirme encore que des coupures d’électricité de près 20 heures sont souvent enregistrées dans les régions du sud du pays. Cette situation contraignante pour beaucoup de boulangers a provoqué, a-t-il souligné, l’apparition d’un commerce informel du pain et la pratique de prix très élevés. Pour sa part, Djemaâ Bellal, président de la commission nationale des viandes rouges et blanches, a expliqué que la hausse actuelle des prix des volailles tire son origine de « la canicule, le manque de climatisation dans les lieux d’élevage et la cherté des médicaments et des graines ». En outre, il a relevé le faible niveau de consommation de volailles en Algérie : 3 à 4 kilos par citoyen. « La consommation devait être près de 18 kilos », commente-t-il. Par ailleurs, Salah Souilah, secrétaire général contesté de l’UGCAA, a rassuré les citoyens quant à la disponibilité de « tous les produits alimentaires » durant le Ramadhan. Chiffres à l’appui, il a estimé à 300 000 t la production nationale annuelle de viandes rouges alors que celle des viandes blanches est évaluée à 250 000 t. La consommation nationale mensuelle d’huile est de 35 000 t et celle du café de 80 000 t, a-t-il ajouté.
Il a indiqué également que 130 000 t de pommes de terre sont stockées jusqu’à présent, que 40 000 t de viandes rouges sont disponibles et que 65 000 t de café sont en réserve. Concernant l’envolée des prix enregistrés dans les marchés du pays, l’intervenant a pointé du doigt le marché informel et l’absence de règles qui définissent les marges bénéficiaires. Il appelle les pouvoirs publics à la mise en place d’une loi drastique à même de sonner le glas de ces dépassements itératifs.
Cinq fédérations menacent de porter plainte contre l’ancien SG de l’UGCAA
Réunies mardi dernier, cinq fédérations du conseil national de l’Union générale des artisans et commerçants algériens (UGCAA) menacent de porter plainte contre Salah Souilah, « ancien » secrétaire général de cette organisation, précise un communiqué de l’UGCAA parvenu hier à notre rédaction. La missive en question porte les signatures des présidents des commissions nationales des transporteurs, des boulangers, des propriétaires d’auto-écoles, de salles des fêtes et des représentants des marchés de gros affiliées à ladite organisation. Entériné depuis la réunion du conseil nationale tenue le 11 juillet dernier, le retrait de confiance à M. Souilah est justifié par « ses dangereux dépassements de la loi et les scandales dans lesquels il s’est empêtré », ajoute la même source. Les rédacteurs de la missive reprochent, entre autres, à M. Souilah « la falsification de documents et l’usage de faux, l’imitation de signatures de chèques bancaires, l’abus et l’escroquerie, le détournement des biens de l’UGCAA, etc. ». Les signataires du communiqué exigent, en outre, l’ouverture d’une enquête judiciaire concernant les dépassements sus-cités.
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Par H. L.
El Watan, publié le 06 Août 2009
# Administrateur | 06/08/2009 | Info
Exploitation minière : Appel à la concurrence pour l’uranium
L’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a lancé un appel à manifestation d’intérêt national et international pour la mise en adjudication de 20 titres miniers dont 2 pour l’exploration et 18 pour la prospection. Selon l’ANPM, les titres concernent des sites miniers d’or et d’uranium situés dans les wilayas de Tamanrasset et d’Illizi.
C’est la première fois que des sites d’uranium sont mis en avis d’appel d’offres. Les réserves prouvées d’uranium de l’Algérie sont estimées à près de 30 000 t, selon le ministère de l’Energie, qui ajoute qu’elles peuvent alimenter deux centrales nucléaires de 1000 mégawats durant une soixantaine d’années. Ce qui est appréciable mais pas très important. L’avis d’appel lancé pour les sites à uranium devrait contribuer à augmenter les réserves prouvées. Dans cet appel, l’ANPM invite toutes les personnes morales étrangères ainsi que les personnes morales privées ou publiques algériennes intéressées à exprimer leurs intérêts pour être préqualifiées à participer aux appels d’offres pour l’exercice des activités de prospection et/ou d’exploration minière en Algérie, en partenariat avec le Holding Sonatrach activités industrielles externes Spa (AIE Spa).
Les personnes intéressées doivent introduire une demande de préqualification auprès de l’ANPM qui leur communiquera, à partir du 9 août, les renseignements nécessaires pour la procédure de préqualification et notamment les informations relatives aux aspects juridiques, techniques et financiers.La date limite de dépôt de la demande de préqualification a été fixée au 22 octobre 2009 à 16h. Après le dépôt des demandes, « l’ANPM déterminera, sur la base de l’analyse des documents et informations fournis par le candidat, si ce dernier possède les capacités requises pour être préqualifié ». « Si le candidat est jugé qualifié, l’ANPM délivrera une attestation de préqualification permettant à la personne préqualifiée de soumissionner aux appels d’offres. Les candidats préqualifiés seront invités à participer à l’appel d’offres national et international qui sera lancé le 6 décembre 2009. » Parmi les sites qui sont proposés à la prospection de l’or, 2 sont situés dans la wilaya d’Illizi et les 8 autres dans la wilaya de Tamanrasset.Un site contenant de l’or et de l’uranium, proposé aussi à la prospection, est situé dans la wilaya de Tamanrasset. Sept sites contenant de l’uranium et proposés à la prospection sont situés dans la wilaya de Tamanrasset.
Concernant l’exploration, l’ANPM propose deux sites contenant de l’or, situés dans la wilaya de Tamanrasset. Les conditions de préqualification sur le plan technique sont très sévères. Ainsi, l’opérateur candidat doit « fournir une description détaillée de ses capacités et expériences en qualité d’opérateur minier, laquelle doit inclure une liste, en ordre décroissant en termes d’importance, des projets d’exploration et de prospection dans lesquels il a travaillé comme opérateur minier durant ces dix dernières années, en indiquant pour chacun le lieu, la dimension de la zone d’activité, une description du programme d’exploration ou de prospection effectuée en termes de programme, travail et coût, les résultats réalisés, les défis particuliers sur le plan environnemental ou autre relatif au projet, les noms des partenaires s’il y en a et le pourcentage d’intérêt de chacun ainsi que la période d’exercice du candidat en tant qu’opérateur minier ». La même liste est exigée pour les projets de développement et d’exploitation. Concernant l’uranium, « les opérateurs intéressés (...) doivent justifier de plus de cinq ans d’activité dans l’exploitation de cette substance », en plus d’autres critères sur leurs capacités et leur expertise et les projets auxquels ils ont participé. Les opérateurs préqualifiés seront connus avant le 6 décembre, date du lancement officiel de l’avis à la concurrence.
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Par Liès Sahar
El Watan, publié le 06 Août 2009
# Administrateur | 06/08/2009 | Info
l’UGCAA déclare n’avoir aucun pouvoir répressif
Flambée attendue des prix des fruits et légumes durant le Ramadhan
à quelques jours du début du mois de Ramadhan, les prix des fruits, légumes et autres denrées alimentaires connaissent une hausse spectaculaire, donnant le tournis aux uns et aux autres. Cette situation, qui se répète chaque année et à laquelle personne ne semble être en mesure de mettre le holà , pénalise en premier lieu les faibles bourses qui ne savent plus où donner de la tête. Et dans le but de faire le point de la situation, M. Salah Souilah, secrétaire général de l’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA), a animé hier, au siège de son organisation, une conférence de presse. « Les fruits et légumes sont disponibles et en grande quantité. Il n’y a pas lieu de se faire d’inquiétude de ce côté-ci. Le mois de Ramadhan se déroulera dans de bonnes conditions, inchallah », tentera de rassurer, en guise d’introduction, l’orateur, non sans donner des chiffres relatifs à la consommation annuelle de certains produits et des quantités stockées. Mais le SG de l’UGCAA ne fait-il pas le marché comme le commun des Algériens ? N’a-t-il pas remarqué que les prix de certains produits ont doublé en l’espace de quelques jours ? En guise d’explications à cette flambée, M. Souilah mettra en avant l’anarchie régnant sur le marché, laquelle est exacerbée par le comportement des citoyens « dont la frénésie, qui ne peut être expliquée, contribue à aggraver les choses ». « L’informel est à son comble et le commerçant légal [celui qui paie les impôts, ndlr] éprouve toutes les peines du monde à joindre les deux bouts », argumentera-t-il. Au sujet des mesures que son organisation compte prendre pour empêcher la hausse des prix pendant le mois de Ramadhan, le SG de l’UGCAA, évasif, superficiel et loin d’être convaincant, insistera sur l’aspect lié à la sensibilisation des commerçants. « Nous n’avons pas de pouvoir répressif. Nous ne sommes qu’une organisation syndicale dont la mission est la défense des droits moraux et matériels de ses adhérents. Les prix des produits ne peuvent être déterminés ».
« C’est la loi de l’offre et de la demande qui régule le marché », signalera-t-il, jetant la balle aux pouvoirs publics. Il fera allusion, sans les citer, aux ministères du Commerce et de l’Agriculture, qui, à ses yeux, ne font pas preuve de la fermeté et de la rigueur qui s’imposent en pareille situation. De leur côté, les présidents de la Fédération nationale des boulangers et de la Commission des viandes blanches et rouges ont tenu à prendre la parole. Le premier nommé insistera pour dire que les récentes coupures d’électricité ont contraint quelque 600 boulangers à baisser rideau au moment où le second imputera la récente envolée du prix du poulet à la canicule, au manque de climatisation dans les lieux d’élevage et à la cherté des médicaments et des graines.
Enfin, s’agissant de la dernière loi portant mesures répressives contre les commerçants (amendes et emprisonnements), le SG de l’UGCAA estimera que la loi en question est allée un peu trop loin. « Nous avons fait un écrit dans ce sens au président de l’APN et nous attendons sa réponse », conclura M. Souilah.
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Par Billal Larbi
La Tribune, publié le 06 Août 2009
# Administrateur | 05/08/2009 | Info
Création du réseau national des associations de développement rural avec intégration du genre
Pour la promotion et la sensibilisation de la femme rurale
La formation et la sensibilisation de la femme rurale, l’amélioration de ses conditions sociales ainsi que la revalorisation de ses revenus sont les objectifs premiers du réseau national des associations de développement rural avec intégration du genre. Un réseau créé hier à Alger en présence de 18 associations nationales. Cette organisation, dont les membres activent dans différents domaines, travaillera pour l’amélioration des conditions socioéconomiques des populations rurales, particulièrement des femmes pour leur permettre d’accéder à leurs droits en matière de développement. Selon ses fondateurs, le réseau s’attellera, en outre, à mettre en place les fondements du mouvement associatif activant dans le genre et le développement rural et œuvrera au renforcement de ses capacités.
Ses programmes seront principalement axés sur la formation et la sensibilisation de la femme rurale, l’amélioration de ses conditions sociales ainsi que la revalorisation de ses revenus. A cet effet, la présidente de l’Association nationale pour la promotion de la femme rurale, Mme Baya Zitoune, a souligné que les sessions de formation sur la gestion administrative et financière du mouvement associatif, organisées auparavant, outre les visites de caravanes en milieu rural, en faveur de la femme rurale, ont «contribué à l’amélioration du rendement de ces associations». Mme Zitoune a par ailleurs rappelé l’importance du genre dans le développement rural. La femme rurale, note-t-elle, travaille dans de pénibles conditions durant 17 à 18 heures par jour afin d’assumer toutes les tâches qui lui sont confiées, ajoutant que le réseau viendra l’accompagner pour le lancement de projets à même d’améliorer son niveau de vie. De son côté, la représentante de la direction générale des forêts a cité les différents projets de développement et de proximité dont a bénéficié la femme rurale, regrettant toutefois leur caractère souvent éphémère induit par certaines mentalités. Le représentant du Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement (CNEAPD) M. Saïd Benmerad a mis en exergue le rôle du mouvement associatif durant la dernière décennie en matière de développement social et rural.
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Par Rami Narimane
La Tribune, publié le 05 Août 2009
# Administrateur | 05/08/2009 | Info
Centres d’appel : Un salon au mois d’octobre
La troisième édition du Salon des centres d’appel en Algérie aura lieu le 10 octobre prochain à Alger. Un événement qui vise à rassembler tous les acteurs du secteur : pouvoirs publics, donneurs d’ordre, prestataires nationaux et étrangers et susciter des vocations pour la création de centres d’appel « inshore » et « offshore ».
Les centres d’appel se développent en Algérie mais restent peu attractifs aux étrangers. Notre pays compte aujourd’hui 39 centres d’appel contre 6 en 2006, selon le site web de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Ce sont des services de télécommunications dont l’établissement et l’exploitation sont subordonnés à l’octroi d’une autorisation. Les opérateurs titulaires d’autorisations pour l’établissement et l’exploitation de réseaux de télécommunications et/ou la fourniture de services de télécommunications doivent s’acquitter d’un montant de la redevance annuelle fixé à 10 000 DA. Fathi Madani, patron du groupe PhoneControl, a déclaré à un magazine spécialisé : « Il est clair qu’une culture de relation client se développe chez une grande partie des entreprises algériennes. A l’instar des opérateurs mobiles qui ont franchi le pas, les grands comptes locaux adoptent de plus en plus une démarche client qui s’en suit d’un besoin de création de centres d’appel internes ou de sous-traitance. » Les communications téléphoniques sont soit « entrantes », lorsque c’est le client qui appelle, soit « sortantes », lorsque l’initiative de l’appel revient au conseiller.
Historiquement présents au niveau mondial dans les banques, l’assurance, avec ses services d’assistance ou la vente par correspondance, car ils assuraient des missions de prise de commande, de renseignements, d’enregistrement de réclamations, les centres d’appel suscitent à présent l’intérêt d’autres secteurs d’activité comme les télécommunications et le tourisme, en raison de l’extension de leurs activités : conseils, enquêtes, collectes d’informations et réservations. Algérie Télécom a mis en place un centre d’appel qui a pour mission de maintenir un contact permanent avec sa clientèle et pour objectif, la satisfaction des besoins de celle-ci. Les opérateurs de la téléphonie mobile peuvent se targuer d’être les pionniers dans ce segment d’activité, sachant qu’ils gèrent une clientèle qui s’élève à des millions d’abonnés.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, publié le 05 Août 2009
# Administrateur | 04/08/2009 | Info
Le PDG de Google quitte le Conseil d'administration d'Apple
CONCURRENCE - Une décision qui intervient alors que le gendarme des télécoms américains demande des explications sur le rejet de Google Voice sur l'iPhone...
L'entente cordiale, c'est fini. Depuis plusieurs années, Apple et Google cultivaient une relation relativement amicale. C'était en quelque sorte le couple franco-britannique, tandis que Microsoft –pour les besoins de la métaphore uniquement– était l'Allemagne à la veille de la Première Guerre mondiale. Mais alors qu'un conflit couve entre tous les acteurs, le PDG de Google va quitter son poste au conseil d'administration d'Apple.
Dans le communiqué officiel, Apple salue le « temps, le talent, la sagesse et la passion» investis par Eric Schmidt «pour participer au succès d'Apple ». Mais tout ça, c'est du passé. Apple parle de «conflits d'intérêts» croissants, notamment avec «Android», le système d'exploitation pour téléphones de Google, ou son vaporeware projet Chrome OS qui vise à faire du web le cœur d'un système d'exploitation open source pour netbooks –dans un premier temps, et pour PC plus généralement si l'expérience est concluante.
Le clash Google Voice
Deux visions s'affrontent. D'un côté Apple et Microsoft, partisans d'un monde informatique centralisé, propriétaire et fermé. De l'autre, Google qui veut une ouverture totale via le nuage Internet (l'open source jusqu'à une certaine mesure, Google garde évidemment les algorithmes de son moteur de recherche secrets).
Contacté par 20minutes.fr, Apple s'en tient au communiqué de presse. On ne sait pas si c'est Steve Jobs qui a demandé à Schmidt de quitter le board ou si ce dernier a pris la décision tout seul. Pour certains, il est difficile de ne pas faire la lien avec le refus d'Apple de valider l'application Google Voice pour l'iPhone, clash dont vous nous parlions mercredi dernier.
Pour ajouter aux tensions, la FCC, le gendarme des télécoms américains, a envoyé ce week-end une lettre à Google, Apple et AT&T (l'opérateur qui a l'exclusivité de l'iPhone aux Etats-Unis), demandant des explications sur ce refus. Via l'app store, Apple possède en effet un droit divin et décide quel logiciel est autorisé sur l'iPhone et lequel est jeté aux orties, parfois au détriment de l'intérêt du consommateur. Si HP ou IBM agissait de la sorte avec un PC, les tribunaux crouleraient sous les class-actions.
Par Philippe Berry, Ă Los Angeles
Google fait sa pub
De son côté, Google poursuit son offensive contre Microsoft. Une campagne publicitaire a été lancée sur quatre autoroutes américaines. Pendant un mois, un message changera chaque jour sur des panneaux géants pour expliquer toutes les bonnes raisons de passer à la suite bureautique de Google.
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20minutes.fr, publié 04.08.09 à 02h25
# Administrateur | 04/08/2009 | Info
Parmi les mesures facilitant l’accès au logement
Des prĂŞts bancaires Ă faibles taux pour les fonctionnaires
Le gouvernement a introduit une série de mesures censées faciliter l’accès au logement aux ménages ayant de faibles revenus. Désormais, le Trésor est invité à mettre la main à la poche.
La loi de finances complémentaire prévoit l’octroi d’un prêt du Trésor à un taux d’intérêt de 1% aux fonctionnaires pour l’acquisition, la construction ou l’extension d’un logement. Cette mesure remplace celle relative au crédit bancaire à taux bonifié, qui n’a jamais été appliquée. Ces dispositions pourraient participer à endiguer le problème du logement qui touche une grande partie de la population. Seulement voilà : la bonification par le Trésor des taux d’intérêt des prêts accordés par les banques pour l’acquisition d’un logement concerne uniquement les personnes dont les revenus ne dépassent pas les 12 000 DA (Snmg). La mesure est salutaire pour les fonctionnaires qui ne peuvent accéder aux crédits bancaires à cause de leurs salaires extrêmement bas. Cette mesure vient remplacer l’article 77 de la loi de finances 2008 qui prévoyait une bonification de 3% du taux d’intérêt sur les prêts accordés par les banques aux fonctionnaires.
Les textes d’application sont restés dans les tiroirs des services de la chefferie du gouvernement pendant plus d’un an. Aucune note officielle obligeant les institutions financières à mettre en œuvre ces dispositions n’a été diffusée. La donne a peut-être changé aujourd’hui que le gouvernement invite les banques à se concentrer sur le crédit immobilier. La loi de finances complémentaire aspire à faire réduire les coûts des loyers en décrétant que « les revenus provenant de la location de logements collectifs d’une superficie qui ne dépasse pas 80 m2 sont exonérés de l’impôt sur le revenu global (IRG) ». Cette décision vise, selon l’explication du ministère des Finances, à « augmenter les offres de location par les particuliers au profit de particuliers ». Le gouvernement espère influencer à la baisse des montants les loyers à travers « l’offre complémentaire » et « l’exonération ». Pour des raisons de lutte contre la spéculation, explique-t-on, l’exonération est limitée aux logements collectifs de petite et moyenne superficies. La LFC prévoit également d’octroyer une aide dite « frontale » pour l’acquisition d’un logement locatif ou dans le cadre de la location-vente aux personnes dont les revenus n’excèdent pas le Snmg. Le texte fourni par le ministère des Finances n’apporte pas plus de détails. Il est dit que les plafonds de cette aide « frontale » seront définis ultérieurement.
Ces mesures ne peuvent être effectives avant la publication des textes d’application. Mais il faut dire que toutes les dispositions qui ont été prises jusque-là n’ont pu endiguer la crise du logement. Les efforts de l’Etat, principal promoteur immobilier, n’ont pas pu répondre aux besoins. Les aides accordées par la Caisse nationale du logement (CNL) se sont révélées insuffisantes. La bureaucratie aggrave les choses. L’aide de la CNL est conditionnée par un contrat qui doit être conclu avec un promoteur immobilier agréé par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. L’accès au logement social est soumis à une série de conditions, impliquant, entre autres, l’ancienneté de la demande, le nombre d’enfants à charge et la durée de résidence du postulant dans la commune concernée. Les mesures prises par le gouvernement ne changeront rien au fait que la flambée des prix de l’immobilier anéantit les espoirs d’une grande partie de la population algérienne.
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Par Amel Bouakba
La Tribune, publié 04 août 2009
# Administrateur | 04/08/2009 | Info
La direction des forĂŞts Ă©tablit son bilan hebdomadaire
6 800 hectares ravagés par les flammes en une semaine
Depuis le début de l’été, les incendies ont fait rage dans plusieurs régions du pays. Dans son bilan hebdomadaire, du 25 au 31 juillet, la direction générale des forêts (DGF) fait part d’un total de 323 foyers d’incendie. Les flammes ont réduit en cendres une superficie de 6 800 hectares, dont 3 750 ha de forêts.
La DGF a ainsi recensé, durant cette période, une moyenne de 46 foyers par jour. S’agissant de la période allant du 1er juin au 31 juillet, les services des forêts estiment à 1 477 le nombre de foyers enregistré. Ces derniers ont réduit en fumée une superficie totale de 17 100 ha, dont 8 160 ha de forêts, soit une moyenne de 24 foyers par jour. Ces incendies ont été causés essentiellement, selon la DGF, par la canicule à laquelle ont été confrontées les wilayas du nord du pays où les températures ont oscillé entre 42 et 46 degrés. Pour les services des forêts, la vigilance est de mise pour faire face à ces feux de forêt. La DGF lance à cette occasion un appel aux citoyens, notamment les populations riveraines, afin de faire preuve de plus de vigilance.
La population est également sollicitée pour apporter sa contribution en matière de prévention et de contacter les services des forêts et de la Protection civile les plus proches en cas de départ d’un feu. La mobilisation des services de la Protection civile se poursuit pour parer à toute nouvelle menace d’incendie. Dans ce cadre, les pompiers ont pu maîtriser, dimanche dernier, 18 feux de forêt qui ont ravagé 310 hectares à travers le territoire national, dont les plus importants ont eu lieu à Bordj Bou Arréridj et Bouira, a indiqué de son côté la direction générale de la Protection civile. Ces deux wilayas ont, en effet, enregistré chacune d’elles trois feux de forêt, alors que deux autres incendies se sont déclarés dans les wilayas de Tizi Ouzou. En ce moment même, des opérations d’extinction sont en cours dans les régions de Kimel (Batna), Zribat El Oued (Biskra) et Berouaguia (Médéa), souligne cette même source. La canicule a provoqué depuis le début de l’été d’importants incendies, notamment celui qui s’est déclenché la semaine dernière, à M’senou, dans la commune de Bouarfa, dans la wilaya de Blida.
Cette dernière a connu, ces dernières semaines, un enchaînement d’incendies de forêt qui ont ravagé 650 ha de végétation, dont 88 ha de forêt, selon un bilan de la conservation des forêts de la wilaya. Les incendies de forêt sont de plus en plus fréquents cette année par rapport à la même période de l’année écoulée où l’on a déploré la destruction de 22 ha de forêt seulement contre près de 700 ha cette année.
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Par Amel Bouakba
La Tribune, publié 04 août 2009
# Administrateur | 04/08/2009 | Info
La canicule, les départs en congé et la fermeture pour travaux en sont la cause
Le pain peu disponible au niveau des boulangeries
La vague de chaleur qui a affecté récemment plusieurs régions du pays a influé négativement sur la disponibilité du pain chez les boulangers. Beaucoup d’entre eux baissaient rideau dès l’entame de l’après-midi et ce, en raison de la désaffection des apprentis chargés de confectionner le pain. Face à cette situation, il fallait vraiment se lever tôt pour avoir sa baguette de pain. Cet état de fait a engendré d’interminables queues aux abords des boulangeries. « Je défie quiconque pourrait pénétrer à la salle jouxtant les fours. Une température avoisinant les 60 degrés y règne. Croyez-moi, travailler dans ces conditions n’est guère une promenade de santé. Nous vivons l’enfer au quotidien », s’écriera un boulanger à l’adresse de personnes qui attendaient d’être servies, depuis une bonne heure, dans l’une des boulangeries de l’avenue Belouizdad.
Mais, s’il est vrai que la hausse spectaculaire du thermomètre de ces derniers jours a influé de manière considérable sur la disponibilité du pain, il n’en demeure pas moins que d’autres facteurs, tels la fermeture pour travaux ou le départ en congé de nombreux boulangers a exacerbé cette situation. Sur l’axe menant de la rue Belouizdad au Champ de manœuvres, il nous a été donné de constater que de nombreuses boulangeries étaient fermées. C’est à croire que tout le monde s’est donné le mot pour procéder à des aménagements ou partir en congé. En l’absence de données chiffrées, il n’est guère aisé de dire combien, sur les quelque 1 200 boulangeries que compte la capitale, activent réellement durant les mois de juillet et d’août. « ans notre pays, cela fait bien longtemps que la notion de service public a été renvoyée aux calendes grecques. Pour les partisans du moindre effort, tous les prétextes sont bons pour ne pas travailler.
Rappelez-vous les jours de l’Aïd, les boulangeries ferment sans aviser personne. Certes, les boulangers sont confrontés à des difficultés en tout genre (augmentation des prix de l’électricité, du gaz, des impôts, faiblesse de la marge bénéficiaire...), outre la concurrence déloyale engendrée par leurs collègues travaillant au noir. Mais cela ne doit en aucun cas justifier leurs dérobades », s’insurgera un sexagénaire, un couffin à la main. Mais, ce qui aura suscité l’étonnement des uns et des autres a incontestablement trait à la disponibilité du pain sur les trottoirs et au niveau de certains épiciers. Pour l’écrasante majorité des personnes interrogées, cet état de fait n’aurait pas eu lieu n’était la complicité (et la complaisance) de certains boulangers dans la mesure où ce sont eux qui cèdent leurs pains aux revendeurs. L’autre facteur à l’origine de la pénurie du pain au niveau des boulangeries a trait au fait que de nombreuses personnes se rendant sur les plages emmènent, très tôt le matin, de grandes quantités de pain avec eux. Cette situation fait que le pain devient de moins en moins disponible. On ne le dira jamais assez : le pain est un produit extrêmement sensible. A peine une crise ou une pénurie de pain se profile-t-elle à l’horizon que c’est le branle-bas. La même chose peut être dite dans le cas d’une augmentation du prix du pain. C’est semblable à un qui souffle sur le front social. « L’hiver dernier, le prix de la pomme de terre a frôlé les 120 dinars. En dépit de cela, les gens ont trouvé cette hausse presque normale, convaincus qu’ils étaient par les justifications économiques des officiels, acceptant aussi le diktat des spéculateurs. Mais, s’agissant du pain, surtout pour nous autres Algériens, les choses sont complètement différentes », nous dira un père de famille. A l’approche du mois de Ramadhan, beaucoup appréhendent une pénurie de pain. Mais, là , c’est une tout autre paire de manches.
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Par Billal Larbi
La Tribune, publié 04 août 2009
# Administrateur | 03/08/2009 | Info
Sept des neuf plages de Marseille rouvertes
POLLUTION - De violents orages avaient entraîné une pollution ponctuelle des plages...
Les vacanciers qui espéraient se baigner après les longues heures de route seront sans doute déçus. Neuf plages de Marseille ont été interdites dimanche à la baignade, à la suite de violents orages qui ont « entraîné une pollution ponctuelle », a indiqué la mairie de Marseille, dans un communiqué. L'interdiction a été partiellement levée lundi en fin d'après-midi pour sept de ces plages.
Les plages visées étaient celles de Bonneveine et Vieille Chapelle ainsi que celles de Prado sud et nord, de la Pointe rouge, celle des Goudes, et enfin, celle des Catalans, la plus proche du centre-ville, à quelques centaines de mètres du Vieux Port.
Les plages de Borély et de l'Huveaune restent interdites à la baignade jusqu'à nouvel ordre et de nouvelles analyses sont en cours, a précisé la mairie.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 03.08.09 à 14h21
# Administrateur | 03/08/2009 | Info
Loi de finances complémentaire : Des conditions propices pour attirer les investissements
La loi de finances complémentaire pour 2009 est, comme son intitulé le suggère, une loi rectificative. Ses rédacteurs justifient les mesures rectificatives prises par les bouleversements sur la scène économique internationale qui ont vu la modification de plusieurs données. Pour un pays comme le nôtre, les répercussions de la crise internationale apparaissent dans la chute du prix du baril et donc dans nos recettes d’exportation revues à la baisse et des produits de fiscalité pétrolière, d’où répercussion sur l’état du budget public. En une année, de mars 2008 à mars 2009, ces recettes sont passées de 20,2 milliards de dollars à 10,3 milliards de dollars. La bonne tenue de nos réserves de change sert en de telles occasions d’amortisseurs (près de 140 milliards de dollars à fin mars 2009).
S’agissant des produits de la fiscalité pétrolière, la chute est là aussi significative. Ces produits sont passés de 1.026 milliards de dinars au 1er trimestre 2008 à 695 milliards de dinars pour la même période en 2009. On doit tenir compte du fait qu’en dépit de ces contractions budgétaires, les priorités qui sont celles de l’Etat sont maintenues.
Ainsi, les mesures en faveur de l’emploi, de l’encouragement et le renforcement des mesures prises en faveur de l’investissement, la réduction des importations, la lutte contre la fraude et la spéculation, la réforme fiscale. Les mesures relevées dans la loi de finances complémentaire vont à l’exonération ou à l’extension de l’exonération au profit d’entreprises créatives d’emploi. S’agissant de l’investissement, on note des mesures d’encouragement et relèvement de garanties, exonérations fiscales au profit de promoteurs et mention spéciale faite pour le secteur touristique, avec là aussi des mesures d’exonérations et de réduction de droits de douane.
On note un renforcement du Fonds national de l’investissement, doté désormais d’une capacité financière suffisante. Les mesures visant à la protection de l’économie nationale se déclinent elles en obligation de réinvestissement des montants équivalents en exonérations pour les sociétés concernées, l’introduction du partenariat national pour les investissements étrangers bénéficiant des dispositions Andi, la mobilisation exclusive sur le marché financier local des crédits requis pour la réalisation des investissements extérieurs directs ou en partenariat. L’avis du CNI est en outre requis pour les projets d’investissements nationaux ou étrangers excédant 500 milliards de dinars. La lutte contre la fraude fiscale se trouve renforcée avec certaines mesures phares, comme l’exclusion du bénéfice d’avantages fiscaux ou douaniers et autres facilitations à l’égard de toute personne inscrite au registre des fraudeurs, l’obligation d’une identification fiscale pour la réalisation d’opérations du commerce extérieur.
Ce que l’on peut remarquer au titre de la loi de finances complémentaire, c’est que dans le cadre de la régulation de l’activité économique, il y a des mesures tendant à la limitation des importations, à l’encouragement de la production locale, l’encadrement des investissements extérieurs, l’introduction de la notion de partenariat national pour les investissements extérieurs, formule d’ailleurs en cours dans d’autres pays, notamment dans la région du Golfe. On note aussi au titre des nouveautés fiscales l’obligation de réinvestissements des avantages obtenus au Fonds national d’investissement. Ce qui reste visible à travers les mesures prises, c’est cette volonté d’offrir au secteur productif, créateur d’emploi, les moyens de son redéploiement. Il y a aussi cette volonté d’établissement de conditions macro-économiques stables déjà apparentes dans les autres textes de lois de finances. La loi de finances complémentaires pour 2009 y apporte son tribut avec un paquet de mesures phares. Le but est de créer un cadre attrayant pour le développement des entreprises. Ce qui est recherché, c’est la création d’un climat de confiance propice à l’investissement. Les mesures prises montrent des progrès indéniables. La nécessité de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales, la lutte contre la corruption qui en est le pendant sont reconnues comme nécessaires à renforcer et à intensifier.
Tahar Mohamed
Al Anouar
Ce qu’il faut savoir
En matière d'appui aux petites et moyennes entreprises (PME)
Dans le cadre de l'appui aux PME, la loi de finances complémentaire prévoit notamment:
• la création au niveau de chaque wilaya d'un fonds d'investissement chargé de participer au capital social des PME créées par les jeunes entrepreneurs. (La dotation globale des 48 fonds est fixée à 48 milliards de dinars).
• Le relèvement de 20 à 40 milliards de dinars de la dotation du fonds de caution mutuelle de garantie risques/Crédits jeunes promoteurs.
• Le relèvement de la quote-part des bonifications des taux d'intérêts des crédits accordés par les banques aux jeunes promoteurs.
• Le relèvement de 50 à 250 milliards de dinars du niveau maximum de la garantie financière accordée par la CGCI - PME - Spa en couverture des crédits contractés par les PME au titre du financement de leurs investissements.
• L'élargissement du champ de couverture de risques crédits d'investissements à travers l'habilitation de la Caisse des Garanties des
Crédits d'Investissement pour les Petites et Moyennes Entreprises à créer des entités dédiées à couvrir ces risques dans des secteurs spécifiques (tourisme, agroalimentaire, nouvelles technologies...).
L'assimilation à une garantie de l'Etat, de la garantie accordée par le «Fonds de Garantie des crédits aux Petites et Moyennes Entreprises» aux banques et aux établissements financiers pour couvrir les crédits d'investissement qu'ils accordent aux petites et moyennes entreprises.
En matière de développement de la recherche scientifique et des activités de recherche-développement
Dans le cadre du développement de la recherche, la loi de finances complémentaire comprend:
• Le bénéfice de la déductibilité de l'assiette de l'impôt sur le revenu (IRG ou IBS) à raison de 10% du chiffre d'affaires dans les limites de 100 millions de dinars, des dépenses engagées dans le cadre de la recherche développement au sein de l'entreprise.
• Le bénéfice de l'exonération des droits et taxes (droits de douanes, taxe sur la valeur ajoutée, ...) pour les équipements acquis par les centres habilités et agréés, les établissements et les autres entités de recherche et destinés aux activités de la recherche scientifiques et du développement technologique.
En matière d'encouragement à l'accession au logement
Dans le cadre de l'encouragement à l'accession au logement, la loi de finances complémentaire comprend :
• Le bénéfice de l'exonération de l'IRG au titre des loyers des locaux collectifs à usage d'habitation d'une superficie n'excédant pas 80 m2. Cette disposition vise d'une part à augmenter les offres de location par les particuliers au profit de particuliers et d'autre part à influencer à la baisse les montants des loyers à travers l'offre complémentaire et l'exonération. Toutefois, pour des raisons de lutte contre la spéculation et d'équité, l'exonération est limitée aux logements collectifs de petites et moyennes superficies.
• L'octroi d'un prêt du Trésor à un taux d'intérêt de 1% aux fonctionnaires pour l'acquisition, la construction ou l'extension du logement. Cette mesure remplace celle relative au crédit bancaire à taux bonifié.
En matière de régulation de l'activité économique
Dans le cadre de la régulation de l'activité économique, la loi de finances complémentaire comprend des mesures tendant à la limitation des recours à l'importation, à l'encouragement de la production locale, à l'encadrement des investissements étrangers, aux conditions de partenariat des entreprises publiques, à l'obligation de réinvestissement des avantages obtenus et au Fonds national d'Investissement.
a) mesures tendant à réduire les importations :
Outre, les mesures visant à encourager l'acquisition de matériels, équipements et produits fabriqués en Algérie, la loi de finances complémentaire comprend entre autres les mesures ci-après
• La possibilité pour l'administration algérienne de mettre en place à l'égard d'exportateurs de certains pays les mêmes procédures et formalités auxquelles sont soumis les exportateurs algériens dans ces pays et ce, dans le cadre de la mise en oeuvre du principe de la réciprocité.
• La limitation des modes de paiement des importations au crédit documentaire.
• L'extension du champ d'application de la taxe de domiciliation bancaire aux prestations de services. En effet, la taxe de domiciliation bancaire ne concerne actuellement que les importations de marchandises destinées à la revente en l'état. Le projet de loi propose son extension aux services au même titre que les marchandises.
• Les normes constituent un instrument non négligeable dans les politiques de limitation des importations. Aussi et pour permettre à l'Institut algérien de normalisation (IANOR) de jouer pleinement son rôle de mise en place des normes algériennes, la loi prévoit l'affectation de 10% du produit des taxes parafiscales perçues au titre de la protection des marques par l'Institut National Algérien de la Propriété Industrielle (INAPI).
• L'extension de l'obligation d'importation à l'état neuf, aux biens d'équipement, y compris les engins de travaux publics, matières premières et pièces de rechange. La possibilité d'importation à l'état usagé, même rénové sous garantie, n'est plus autorisée.
b) mesures de soutien à l'activité économique et d'encouragement de la production locale :
Dans le cadre du soutien à l'activité économique et d'encouragement de la production locale, la loi de finances complémentaire comprend :
• Pour encourager la formation de grands pôles économiques et la concentration d'entreprises, les lois de finances précédentes ont mis en place un régime préférentiel pour les groupes de sociétés. Ce régime est complété dans la présente loi par deux nouvelles mesures
la première concerne l'IBS, elle prévoit la possibilité de consolidation au taux de 19%, lorsque le chiffre d'affaires total du groupe relève pour sa moitié ou dans sa majorité de la taxation à ce taux. A défaut, le groupe conserve la possibilité d'une consolidation séparée, l'une au taux de 19% et la seconde au taux de 25%.
La seconde institue le principe de consolidation en matière de TVA afin de permettre aux sociétés membres du groupe de réduire sensiblement les précomptes de cette taxe, notamment ceux liés aux cessions intra-groupe.
c) mesures d'encadrement des investissements Ă©trangers :
Dans le cadre des mesures d'encadrement des investissements étrangers, la loi de finances complémentaire comprend :
La généralisation de la procédure de déclaration auprès de l'agence nationale de développement des investissements (ANDI) à tous les investissements étrangers. En effet, actuellement seuls les investissements pour lesquels il est sollicité l'octroi d'avantages sont actuellement déclarés auprès de l'agence.
• La limitation de l'actionnariat étranger dans tous les investissements réalisés en Algérie à 49%. Les 51% doivent être détenus par des résidents algériens (un ou plusieurs).
• Pour les sociétés constituées à partir de la promulgation de la loi de finances complémentaire pour 2009 en vue de l'exercice des activités de commerce extérieur, la participation algérienne minimum est fixée à 30%. Les sociétés nouvelles d'importation en vue de la revente en l'état ne peuvent donc, à partir de la promulgation de la loi de finances complémentaire, détenir un maximum de 70 % dans le capital. Les 30% au moins de leur capital social doivent être détenus par des résidents algériens.
• Dans ce contexte, l'algérianisation de cette participation peut être assurée par des fonds publics. A ce titre, la possibilité de création d'une société de gestion des participations chargée de l'acquisition de parts est introduite par la loi de finances complémentaire.
• La généralisation de l'obligation de présentation au Conseil National de l'Investissement (CNI) de tous les dossiers relatifs aux investissements étrangers, directs ou en partenariat.
• L'obligation pour les investissements étrangers, directs ou en partenariat, de dégager une balance devises excédentaire au profit de l'Algérie pendant toute la durée de vie du projet.
• L'obligation de mobilisation exclusive sur le marché financier local des financements requis pour la réalisation des investissements étrangers agréés, directs ou en partenariat, à l'exception de la constitution du capital. Cette mesure est décidée à chaque fois par la voie réglementaire.
• La mise en place d'un droit de préemption en faveur de l'Etat et des entreprises publiques sur les cessions d'actions par des porteurs étrangers ou au profit de porteurs étrangers.
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El Moudjahid, publié le 03 Août 2009
# Administrateur | 03/08/2009 | Info
Ă€ QUELQUES JOURS DU RAMADHAN
Plus de 3000 boulangeries ont baissé rideau
Délestages récurrents, hausse des factures d’électricité, congés incontrôlés sont autant de facteurs avancés pour justifier ces fermetures.
Sur les 12.000 à 15.000 boulangers environ qui exercent au niveau du territoire national, plus d’un quart ont baissé rideau, a-t-on appris auprès de l’Union générale des commerçants et des artisans algériens (Ugcaa).
Contacté par nos soins, le porte-parole de l’Union, El Hadj Tahar Boulenouar, a indiqué que les boulangers ainsi que les pâtissiers ont fermé, soit pour congé annuel, soit par crainte des coupures d’électricité qui grèvent sérieusement le capital de fonctionnement de ces professions qui en ont ras-le-bol des incidences de ces coupures.
Après des délestages récurrents, nombre d’entre ces artisans se sont trouvés dans l’obligation de mettre en congé leurs mitrons et fermer purement et simplement leur commerce, ce qui risque de perturber quelque peu la commercialisation du pain avant le début du Ramadhan si cette situation de coupures n’est pas réglée dans l’immédiat.
D’aucuns craignent une raréfaction du pain, voire une pénurie. Ils peuvent être rassurés, il n’en sera rien, insiste le syndicat des boulangers qui écarte toute pénurie.
Le Syndicat national des boulangers rappelle, pour sa part, par la voix de son président Amar Hantouri, qu’«il n’y a jamais eu de pénurie de pain à Alger pendant le mois sacré de Ramadhan». D’ailleurs, la consommation de pain produit par les quelque 1500 boulangers de la capitale, diminue énormément pendant cette période, souligne Hantouri à L’Expression. Cette affirmation est fort plausible et vérifiable pendant le mois de jeûne. En effet, moult ménages algériens s’adonnent à la confection du pain traditionnel en ville comme en campagne. Certes, l’Algérien sera condamné à consommer plus de viande, blanche ou rouge, plus de légumes et plus de fruits durant cette période Mais à quel coût, sachant que la flambée des prix est à nos portes...Questionné sur le calendrier des congés annuels des boulangers, Hantouri a indiqué qu’« il n’appartient pas au comité de planifier ces périodes mais aux autorités locales, APC ou wilaya.»
Pour rappel, le syndicat revendique, entre autres, la baisse de la facture périodique d’électricité qui coûte au maître boulanger, la bagatelle de 10 à 12 millions de centimes.
L’attention de l’Union des commerçants et artisans algériens, (Ugcaa) se focalise sur ces problèmes d’énergie électrique qui pénalisent fortement tous les commerces, notamment les bouchers, les boulangers et pâtissiers, les marchands de produits laitiers ou de volailles et autres encore.
Le porte-parole de l’Union, Boulenouar, estime avec insistance que «si Sonelgaz venait à émettre un communiqué attestant qu’il n’y aura plus de coupures d’énergie électrique, tous les commerces fermés pour cette raison rouvriront, y compris les boulangeries fermées provisoirement»
Les pertes sont en effet trop importantes pour se hasarder à rouvrir sans garantie, ajoute Boulenouar. Il a annoncé, par ailleurs, que « l’Ugcaa va proposer à Sonelgaz d’indemniser les commerçants qui ont subi des pertes importantes suite aux délestages ».
Un certain nombre d’entre eux sont certes assurés, mais la procédure de remboursement est longue et ardue et limitée dans le temps pour constater les pertes subies séance tenante. Tous ces aléas du métier de boulanger n’ont pas empêché la tenue prochaine d’une exposition sur le pain traditionnel.
Cette manifestation sera organisée par la Chambre des métiers et de l’artisanat de la wilaya d’Oran au courant du mois de Ramadhan.
Des boulangers de la wilaya animeront cette exposition, la première du genre, qui contribuera certainement à améliorer ce produit de large consommation.
Une amélioration de la qualité et de la variété, mais qu’en est-il de la production de la simple baguette de pain?
Cette exposition, aussi encourageante soit-elle, ne nous a toutefois pas empêché de nous questionner justement sur la production, la commercialisation et la consommation de cet aliment de base pendant le mois de Ramadhan.
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Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 03 Août 2009
# Administrateur | 02/08/2009 | Info
Neuf plages de Marseille interdites Ă la baignade
POLLUTION - De violents orages ont entrîné une pollution ponctuelle des plages...
Les vacanciers qui espéraient se baigner après les longues heures de route seront sans doute déçus. Neuf plages de Marseille ont été interdites dimanche à la baignade, à la suite de violents orages qui ont «entraîné une pollution ponctuelle», a indiqué la mairie de Marseille, dans un communiqué.
Les plages visées sont celles de l'Huveaune, Borély, Bonneveine et Vieille Chapelle ainsi que celles de Prado sud et nord, de la Pointe rouge, celle des Goudes, et enfin, celle des Catalans, la plus proche du centre-ville, à quelques centaines de mètres du Vieux Port.
Une décision concernant l'éventuelle réouverture de toutes ces plages doit être prise lundi, a-t-on précisé de même source, ajoutant que de nouveaux prélèvements doivent être effectués dimanche après-midi.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 02.08.09 à 15h25
# Administrateur | 02/08/2009 | Info
L’accès à la piscine trop cher
En ces temps de canicule et de chaleur infernale, le citoyen se trouve coincé entre les algues toxiques qui envahissent la mer et les prix trop élevés affichés par les piscines, pour se rafraîchir. Il est sommé de débourser 200 DA pour avoir accès aux piscines pendant une heure, un prix exorbitant surtout pour la majorité des citoyens qui ont deux ou trois enfants à leur charge. La piscine est devenue un luxe inaccessible au grand public. Une situation déplorable, surtout lorsqu’on sait que l’objectif principal de leur création est de permettre aux petites bourses de faire profiter leurs enfants du loisir de la natation, et d’offrir aux jeunes une possibilité d’éviter la rue et tous ses dangers. ` Devant cette situation, le citoyen n’a guère le choix, que de chercher la fraîcheur sous les quelques arbres des jardins ou sous sa douche s’il en possède une.
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Par F. O.
El Watan, publié le 02 aout 2009
# Administrateur | 02/08/2009 | Info
Elle concerne l’Algérie, le Mali, le Maroc, le Niger et la Tunisie
La délivrance des visas Schengen de court séjour temporairement prolongée à 7 jours
La présidence suédoise de l’UE a indiqué vendredi dernier que la procédure de délivrance des visas de court séjour permettant l’entrée dans l’espace Schengen est «nprolongée temporairementn» à 7 jours environ, pendant la période allant du 30 juillet au 31 octobre 2009. Cette procédure concerne l’Algérie, le Mali, le Maroc, le Niger et la Tunisie, a encore précisé la présidence suédoise dans un communiqué cité par l’agence MAP. Il est également indiqué que «ncette procédure temporaire ne modifie en aucun cas les conditions d’examen des demandes de visas de court séjour, seule la durée de délivrance étant affectéen». Le communiqué précise enfin que les ambassades des pays membres de l’espace Schengen regrettent les retards qui résulteront de la mise en œuvre de cette procédure et mettront tout en œuvre pour limiter les inconvénients causés aux demandeurs de visas. Aucune autre information n’est donnée sur les raisons de cette décision. A préciser que le visa de court séjour permet de se rendre dans un ou plusieurs des Etats Schengen pour une durée inférieure à 90 jours, et cela pour divers motifs (tourisme, achats, voyage d’affaires, visite familiale...). Sa durée est de 1 à 90 jours sur une période de 6 mois et il peut être délivré pour une entrée pendant ce laps de temps ou des entrées multiples. Rappelons enfin que l’espace Schengen comprend l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, le Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède et la Suisse.
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Par Hasna Yacoub
La Tribune, publié le 02 aout 2009
# Administrateur | 02/08/2009 | Info
La suppression des crédits à la consommation inquiète les citoyens
« Comment vais-je faire… ? »
Les citoyens s’interrogent. Ils sont de plus en plus dans l’expectative. « Il y a trop de nouveautés en un temps réduit », s’étonne M. Ali, quinquagénaire, abordé sur la rue Hassiba Ben Bouali, à Alger. « Week-end semi-universel, suppression des crédits à la consommation, c’est un peu trop en moins d’un mois », poursuit-il.
L’intervention du M. Ali a trait aux décisions prises lors du dernier Conseil des ministres, l’une relative au changement des jours de repos hebdomadaire (vendredi et samedi à partir du 14 août au lieu de jeudi et vendredi) et l’autre concernant l’article 75 de la loi de finances complémentaire de 2009, ôtant aux banques l’autorisation d’accorder des crédits aux particuliers sauf pour l’acquisition de bien immobilier.
« Le jour où le gouvernement à décidé d’autoriser le crédit à la consommation personne ne nous a consultés, maintenant qu’il a décidé de le supprimer, il ne nous a toujours pas consultés. Alors cela ne doit certainement pas nous concerner », répond avec aigreur Mohamed, jeune chômeur dont les yeux épient avec soin tout ce qui se passe à la place du 1er Mai. « De toutes les façons, ce n’est pas des zaoualis [pauvres] comme moi qui ont accès à ces crédits. Donc, rien ne va changer pour nous », dira-t-il. Plus loin, dans un café algérois, un groupe de jeunes tombent des nues. « Moi qui prévoyais de contracter un crédit pour acheter une voiture. Je suis vraiment choqué. Depuis des mois je me serre la ceinture. J’ai entamé les démarches nécessaires puis j’ai hésité. Et apparemment, chez-nous, il ne faut jamais hésiter », déplore Rachid, cadre moyen dans une entreprise publique. Et son voisin de renchérir : « C’est malheureux que des décisions aussi importantes soient prises à quelques jours du mois sacré de Ramadhan. Les petits crédits, permettaient au moins, aux petites bourses de décorer la meida [table] du f’tour [repas].» Mourad, le plus avertis du trio, a plutôt versé dans les interrogations : « Pourquoi a-t-on décidé de supprimer les crédits à la consommation ? Si cela à une relation avec le surendettement des ménages, il doit sûrement y avoir un autre moyen pour l’empêcher. Comment font les Occidentaux dans ce cas ? Au contraire, on n’arrête pas d’entendre sur les médias étrangers que la relance de l’économie dépendait de celle de la consommation. Ou alors, est-ce l’Etat qui est en difficulté ? Je ne pense pas, car la bonne santé financière du pays fait la une de toute la presse nationale. Dans tous les cas, je ne pense pas que les crédits impayés aient atteint les 3 000 milliards de DA détournés à la BEA ». Une vielle dame en hayek (voile traditionnel algérien, devenu assez rare il faut le signaler) passe devant les étals du marché « Tnache », elle tâte des doigts la marchandise exposée. « Le crédit à la consommation, je connais. Mon mari travaille dans une entreprise publique depuis plus de 35 ans. Et ce n’est que depuis quelques années qu’on s’est permis d’acquérir le nécessaire en électroménager. Sans le crédit, cela aurait été impossible. Acheter un réfrigérateur, une cuisinière ou une télévision était un projet de plusieurs années. Maintenant, on s’est même permis un climatiseur. Et puis, c’est toujours grâce au crédit que j’ai pu marier mon fils », énumère-telle. En lui annonçant la nouvelle de la suppression de ce genre de crédit, el hadja sursaute : « Comment vais-je faire pour mon second fils ? ». La question restera sans réponse.
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Par Samir Azzoug
La Tribune, publié le 02 aout 2009
# Administrateur | 02/08/2009 | Info
La protection civile tire la sonnette d’alarme
Quand les plages interdites à la baignade se transforment en plages autorisées…
Le littoral de Mostaganem qui recèle des sites féeriques fait face ces dernières années à un phénomène qui met en péril la vie de milliers d’estivants. Il s’agit d’une trouvaille, le moins que l’on puisse dire, diabolique dont font preuve certains énergumènes sans scrupule qui n’hésitent pas à « légaliser » plusieurs plages interdites à la baignade et à les transformer en plages autorisées pour la baignade. Au diable la sécurité et le bien-être des estivants. Pour ce faire, les auteurs de ces agissements criminels confectionnent des plaques et autres signalisations de fortune dans lesquelles on peut lire sous forme d’écriteau « Plages familiales » ou « Plages autorisée pour la baignade ». Résultats des courses, Mostaganem occupe chaque année le premier rang au triste palmarès des wilayas qui enregistrent le plus grand nombre de victimes par noyades et bien évidemment, la quasi-majorité décèdent dans les plages interdites à la baignade, au nombre de 11 cette année contre 21 plages autorisées. Pour cet été encore, on ne semble pas déroger à la règle car l’antique Salamandre occupe provisoirement la première place en Algérie et les statistiques de la protection civile font état du 1er juin au 27 juillet de 15 noyades mortelles, dont un seul cas a été observé dans une plage autorisée à la baignade. Les autorités concernées ont été avisées de ce phénomène et sont au courant mais tardent à intervenir de peur, nous dit-on, de provoquer des émeutes et autres formes de mécontentement du fait que des cas de ce genre de protestation ont eu lieu par le passé lorsque la gendarmerie nationale a tenté de remédier à cet état de fait.
Mais qui sont ces nouveaux décideurs qui jouent avec la vie des autres ? Il s’agit, apprend-on sur place, des jeunes parfois des gamins même de la région en quête d’argent qui profitent de cette opportunité pour se remplir les poches.
On pense aux gardiens des parkings, aux loueurs de parasols ou encore aux simples commerçants qui plantent des baraques de fortune pour vendre les boissons et la nourriture avec l’afflux des estivants qui se font avoir ainsi. « C’est très dangereux ce que font ces personnes car les conséquences sont dramatiques sur la vie des estivants qui tombent dans le piège, notamment les baigneurs qui viennent des autres wilayas », s’insurge un officier de la protection civile de la wilaya de Mostaganem qui espère que les autorités concernées (wilaya, gendarmerie nationale…) réagissent rapidement pour mettre fin à ces pratiques qui commencent, paraît-il, à s’étendre vers les autres wilayas.
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Par S. A. M.
El Moudjahid, publié le 02 aout 2009
# Administrateur | 02/08/2009 | Info
Le citron à 300 DA ! Un goût… acide
L’envolée des prix des fruits et légumes en ces derniers temps n’est certes pas un secret pour qui que ce soit…, mais il n’en demeure pas moins que les tarifs affichés frôlent parfois les limites de l’inimaginable. Hier, au niveau des marchés de la capitale, le citron a clairement fait son show en se plaçant en haut du «hit-parade» des fruits les plus chers de la période actuelle. Vendu à 300 DA, et parfois même plus, il a été boudé par beaucoup d’Algérois qui préfèrent s’en passer… pour le moment !
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El Moudjahid, publié le 02 aout 2009
# Administrateur | 01/08/2009 | Info
Chassé-croisé: Samedi a vraiment été une journée noire
VACANCES - Bison Futé a enregistré jusqu'à 866 km de bouchons cumulés...
Bisons Futé avait prévenu: ce samedi noir de chassé-croisé entre les juilletistes et les aoûtiens allait être particulièrement chargé sur les routes. Le trafic a confirmé les prévisions. Le pic des difficultés de circulation a été enregistré vers 13h10, avec 866 km de bouchons et de ralentissements cumulés. La journée a également été marquée par un grave accident qui s'est soldé par la mort de cinq personnes, sur l'A20, au nord de Limoges.
Pic
Les difficultés de circulation ont débuté en tout début de matinée. Dès 7h30, le Centre national d'information routière (CNIR) avait déjà recensé 338 km de bouchons sur l'ensemble du réseau routier national.
En début d'après-midi, on pouvait noter un léger mieux dans la Vallée du Rhône: on ne comptait plus que 120 kilomètres de ralentissements, contre plus de 220 km en fin de matinée. En fin de journée, la tendance était à la baisse avec 224 km de bouchons enregistrés à 19h.
En outre, les automobilistes ont dû composer avec de fortes chaleurs dans l'après-midi. Les températures attendues ayant atteint jusqu'à 35°C dans le sud-est.
Comment avez-vous vécu cette journée? Donnez-nous votre trucs et vos conseils pour patienter et occuper les enfants en voiture en laissant vos commentaires sous l'article.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 01.08.09 à 19h18
# Administrateur | 01/08/2009 | Info
Clermont-Ferrand, capitale du rock français
MUSIQUE - Elle a soufflé le titre à Bordeaux...
La réputation musicale de deux villes françaises se jouait, vendredi soir. Le titre de « ville la plus rock de France », décerné par le festival Fnac indétendance, a finalement été remis à Clermont-Ferrand qui devance donc Bordeaux.
Clermont-Ferrand était défendu par le collectif Kütü Folk et ses poulains The Delano Orchestra, Leopold Skin, St Augustine, Mustang, The Elderberries et Cocoon. « Ils sont bons, certes, mais le seront-ils assez pour contrer, Bordeaux, avec les Magnetix, Kid Bombardos et Adam Kesher, parrainés par Denis Barthe (NoirDez) et les Hyènes, et coachés par Éric Roux de la Rock School Barbey? » s’interrogeait encore vendredi « Sud Ouest », dont le cœur balançait forcément en faveur de Bordeaux. Apparemment oui.
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Sa. C.
20minutes.fr, publié le 01.08.09 à 13h16
# Administrateur | 01/08/2009 | Info
Université: découvrez le montant de votre inscription
SCOLARITE - Le ministère de l'Enseignement supérieur a publié samedi, au Journal officiel, les frais auxquels les étudiants doivent s'attendre pour la rentrée...
Pour les étudiants de l’université, la rentrée est aussi synonyme de frais d’inscription. Samedi, le ministère de l’Enseignement supérieur a publié au Journal officiel les montants fixés pour chaque niveau d’étude pour l’année 2009-2010. Voici le détail.
Pour «les diplômes conduisant au grade de licence», le taux annuel est fixé à 171 euros (114 euros au taux réduit). Cela concerne donc les étudiants préparant une «capacité en droit, un diplôme d’études universitaires générales (DEUG), un diplôme universitaire de technologie (DUT), DAEU, un diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) et un diplôme national de technologie spécialisé (DNTS)» ainsi qu’une licence et licence professionnelle, détaille le décret du 30 juillet dernier.
Pour les diplômes conduisant au master, ils passent à 231 euros (taux réduit fixé à 153 euros). Ça augmente encore pour les étudiants inscrits en doctorat: 350 euros (233 euros à taux réduit). De leur côté, les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) factureront les droits 231 euros en première année. Mais certains cursus sont beaucoup plus coûteux. Ainsi les étudiants préparant un diplôme d’Etat de psychomotricien dans un établissement public devront débourser 1.188 euros.
Cette mise au point intervient après que l’Unef, syndicat étudiant, a fustigé dans rapport les «frais d'inscription illégaux» que pratiqueraient certains établissements.
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Sa. C.
20minutes.fr, publié le 01.08.09 à 12h06
# Administrateur | 01/08/2009 | Info
Inscriptions universitaires : 37,44% des bacheliers satisfaits dans leur premier choix
132.866 bacheliers sur un total de 134.890 soit 98,49 %, ont déposé leurs fiches de vœux via internet.
37,44 % des bacheliers ont été satisfaits dans leur premier choix et 76,50% dans leur 5 premiers choix.
Le nombre de nouveaux bacheliers s’élève à 132.866 sur un total de 134.890 soit 98,49 %, a indiqué hier matin M. Mohamed Gharas secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu au siège de l’Institut national d’informatique (INI) à Oued Smar. Le nombre de bacheliers n’ayant pas déposé de fiches de vœux et qui ont opté pour d’autres instituts de formation se rapporte à 2024 reçus soit à peine 1,51 %. Le conférencier a insisté sur le mode de pré inscription en line qui a connu des améliorations cette année et qui a démontré encore une fois de plus son efficacité. « Grâce à cet institut, qui a mis à contribution les TIC, et au soutien direct du ministre de l’Enseignement supérieur, l’opération Bac 2009 s’est déroulée avec beaucoup d’aisance aussi bien pour les établissements universitaires que pour les bacheliers eux-mêmes». Pour M. Gharas ce mode a permis de garantir à la fois une plus grande transparence et une équité dans le traitement des fiches de vœux des bacheliers, une rationalisation des choix de l’étudiant, une augmentation du taux de satisfaction des demandes, une économie de temps et une réduction des dépenses liées aux déplacements des étudiants et de leurs parents.
Pour ce qui est des traitements des fiches de vœux et les résultats d’orientation des nouveaux bacheliers, le conférencier a souligné que le traitement informatique des vœux a permis de satisfaire 92,46 % des bacheliers dans l’un de leurs 10 choix. Ce qui confirme l’efficacité et la performance du système d’orientation mis en place.
Le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a fait remarqué que 37,44 % des bachelier ont été satisfaits dans leur premier choix et 76,50 % dans leur 5 premiers choix. Par contre le taux de bacheliers n’ayant pas obtenu l’un de leurs 10 premiers choix ne représente que 7,54 %. A cet effet, et selon le conférencier, une orientation conforme aux résultats obtenus au Bac leur est proposée et ceux parmi eux qui ne sont pas satisfaits de cette orientation proposée conservent la possibilité d’introduire un recours entre le 29 juillet et le 03 août prochain. Pour ce qui est des classes préparatoires aux grandes écoles, nouvellement créées, dans le cadre de la démarche qualité et de promotion de l’excellence du ministère, le conférence a souligné que cette démarche a connu l’adhésion d’un nombre appréciable de nouveaux bacheliers qui dépasse les 26.500 postulants. Cependant, et compte tenu du nombre de places ouvertes dans ces classes au titre de l’année universitaire 2009-2010, les moyennes minimales d’admission dans ces écoles préparatoires ont été fixées à 12,02/20 pour les classes préparatoires en sciences techniques, à 12,81/20 pour les classes préparatoires en sciences économiques, commerce et de gestion, 12,65/20 pour les classes préparatoires intégrées en architecture et 12,96/20 en classes préparatoires intégrées en informatique. S’agissant des filières à recrutement national et qui s’inscrivent dans la même démarche qualité, le conférencier a indiqué que ces dernières totalisent près de 3.000 étudiants qui y sont inscrits. Pour les filières de sciences médicales qui connaissent habituellement, une forte demande les moyennes d’accès ont été limitées à 13,30/20 pour la filière pharmacie, 12,73/20 pour chirurgie dentaire et 12,66/20 pour médecine. Le conférencier n’a pas manqué de préciser que pour toutes ces filières les moyennes sont nationales et applicables à tous les candidats au niveau de tous les établissements supérieurs du pays. Quant à la répartition globale des nouveaux étudiants par régime, le conférencier a noté que le système LMD englobe 70.371 inscrits soit 52,97 % et le système classique regroupe 62.495 étudiants soit 47,03 % répartis entre le cycle long (60.813 étudiants) et le cycle court (1664 inscrits). Enfin le conférencier a annoncé que les inscriptions définitives auront lieu du 29 juillet au 6 août prochain.
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Par Sarah SOFI
El Moudjahid, publié le 1er aout 2009
# Administrateur | 01/08/2009 | Info
Malgré le manque de commodités et d’animation
Bab El Oued revit la nuit
En cette période de canicule, les habitants de Bab El Oued, de La Casbah et d’Alger-Centre se retrouvent dans l’espace d’El Kettani pour s’adonner à des soirées très longues parfois pour oublier les problèmes du quotidien.
Sur l’esplanade El Ketani, d’autres groupes de personnes s’adossent aux balustrades en papotant avec les voisines, les enfants jouant au ballon sur l’espace non occupé. Il faut dire que Bab El Oued manque d’espaces de détente. Les seuls encore ouverts sont des jardins mal éclairés qui des personnes d’un certain âge. « Surtout les joueurs de dominos invétérés qui ne trouvent pas où aller. Ils préfèrent se regrouper là pendant une partie de la nuit », assure Malik qui habite à rue Bouzrina de La Basse Casbah et qui préfère, le soir, partir rejoindre ses copains du boulevard Mira.
Mais pour s’installer où ? « Des endroits restent interdits aux jeunes en raison de la saleté et des travaux qui n’en finissent plus », regrette-t-il en montrant le chantier du jardin Taleb-Abderrahmane dont la partie inférieure est occupée par des joueurs de dominos. Le boulevard Mira a été pris en charge dans le cadre de l’opération-pilote d’enlèvement des paraboles des façades des immeubles. L’opération a provoqué des grincements de dents mais elle a pu être néanmoins menée à son terme, du moins sur les quelques immeubles qui bordent le grand boulevard de Bab El Oued. A part les quelques travaux de badigeonnage entrepris à la hâte sur les axes « principaux », à l’intérieur des quartiers, c’est toute une autre physionomie qui s’offre aux habitants et aux visiteurs : rues dégradées et réseaux d’assainissement éclatés partout, des immeubles avachis et qui n’ont jamais connu de travaux de réhabilitation. Il ne se passe pas de un jour sans voir des habitations qui menacent ruine et des planchers d’immeubles sur le point de s’effondrer. Bab El Oued se meurt mais ce quartier populeux et populaire revit la nuit, la misère n’est pas visible, cachée par l’obscurité.
Certains commerces - surtout des gargotes - et quelques grill-rooms du centre-ville restent ouverts jusqu’à une heure tardive de la nuit. Le jeudi, le nombre de ceux qui les fréquentent devient important. Chacun rejoignant son endroit préféré, qui pour aller déguster un en-cas, qui pour piquer une tête dans l’eau d’El Ketani et de R’mila. Les familles s’installent sur les quelques bancs badigeonnés de graisse par les riverains du boulevard Mira. Quelques-uns proposent des cacahuètes ou du thé maison. Un agent de police est en faction pour surveiller l’endroit où se mélangent les cris des enfants et le brouhaha de la rue voisine. Passé les festivités du Panaf’ qui avaient occupé l’espace pendant quelques jours, rien n’est apparent dans cette partie basse de Bab El Oued. Toute la scène a été déboulonnée et les nombreux citoyens qui descendent du vieux quartier retrouvent la moiteur de leur maison mais surtout l’angoisse des jours sans animation. Sur l’autre esplanade, celle du millénaire où des manèges ont été installés et gérés par un particulier, l’ambiance est fébrile.
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Par Nadir Iddir
El Watan, publié le 1er aout 2009
# Administrateur | 01/08/2009 | Info
Sondes Thales sur les Airbus
Air Algérie non concernée
Alors que le constructeur Airbus recommande de remplacer les sondes Pitot Thales sur ses modèles A330 et A340 par des sondes Pitot Goodrich, américaines de facture, Air Algérie rassure et affirme que les cinq Airbus A330 de sa flotte aérienne sont d’ores et déjà équipés de ces sondes américaines.
Lors du crash de l’Airbus d’Air France et lorsque les premières hypothèses incriminant les Pitot Thales ont été avancées, la première opération effectuée par nos équipes a été de procéder au contrôle de tous nos avions. Nous avons relevé les numéros de série de l’ensemble des sondes Pitot pour vérification », rapporte M. Merrouch, directeur technique de la compagnie aérienne. Il s’avère que la totalité de la flotte d’Air Algérie ne présente aucun danger puisque les sondes Pitot Goodrich « fonctionnent selon un concept complètement différent des Thales et de ce fait, elles sont exemptes de tout soupçon », affirme-t-il.
Qu’est-il reproché à ces sondes Pitot Thales ? « Tout est question de diamètre des alvéoles d’évacuation à l’intérieur de la sonde, qui servent de drain pour l’eau et l’humidité accumulée. Lorsqu’ils sont trop petits, comme c’est le cas pour les Pitot Thales, le liquide n’est pas entièrement vidangé. Et si les sondes Pitot, qui permettent de mesurer la pression subie par l’avion pour en déduire sa vitesse sont encrassées, une mesure incorrecte de vitesse peut être fournie aux pilotes, ce qui risque d’entraîner des défaillances techniques et des accidents », explique le directeur technique. D’ailleurs, ajoute M. Merrouch, les sondes Pitot Thales, dans leur nouvelle version, présentent des diamètres d’alvéoles beaucoup plus importants, à l’instar des Goodrich, pour lesquelles aucun accident ou incident n’a été, jusqu’à ce jour, répertorié. Cependant, l’avance d’Air Algérie ne semble être que le fruit du hasard, puisque, selon Airbus, les sondes Pitot Goodrich sont l’équipement « standard » sur ses A330 et A340, les modèles fabriqués par Thales constituant une « option » alternative. Ce qui explique que la grande majorité des compagnies aériennes soit d’ores et déjà équipée des produits américains, à l’instar de la flotte algérienne.
Les appareils concernés par ce renouvellement ne représentent qu’à peu près deux cents long-courriers ; nombre d’entres eux sont utilisés par la compagnie aérienne française Air France, dont l’un des vols avait connu une telle défaillance le 1er juin, faisant 228 morts. Cette dernière est la seule compagnie à répondre « officiellement » à ces instructions. Elle n’a d’ailleurs pas tardé à réagir aux recommandations émises, hier, par Airbus, et qui préconisent de remplacer « au moins deux sur trois des sondes installées sur chaque appareil ». Dans une déclaration faite seulement quelques heures après celle d’Airbus, Air France affirme qu’elle procédera à ces modifications dès la semaine prochaine. De même, l’Agence européenne de sûreté aérienne (AESA) a annoncé qu’elle allait ordonner le remplacement des sondes incriminées, et ce, par le biais d’une proposition de texte contraignant, en cours d’élaboration, qui devrait être publié dans la quinzaine à venir.
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Par G. L.
El Watan, publié le 1er aout 2009
# Administrateur | 31/07/2009 | Info
Hausse prévue des importations, baisse des recettes pétrolières
L'Algérie a revu à la hausse le coût de ses importations pour cette année qui s'élèveront à 37,5 milliards de dollars, prévoit la loi de Finances complémentaires 2009 présentée mercredi qui fixe également à 45 dollars en moyenne annuelle le prix du baril de pétrole.
Ce texte réajuste certains indicateurs macroéconomiques par rapport à la loi de Finances initiale, comme la prévision "des importations de marchandises, qui de 33,7 milliards de dollars, a été actualisée pour s'établir en 2009 à 37,5 milliards de dollars", a déclaré le directeur général des politiques et des prévisions au ministère des Finances Abdelmalek Zoubeidi, cité par l'agence APS.
"Le retournement" de la conjoncture économique sur le marché pétrolier apparu à partir du 4ème trimestre 2009 a également "conduit à la révision du prix du baril de brut pour le situer, en moyenne annuelle, à 45 dollars le baril", contre une estimation à 100 dollars dans la loi initiale, a-t-il poursuivi au cours d'une conférence de presse.
La loi complémentaire prévoit également que le taux de change passe de 65 à 73 dinars (DA) pour un dollar.
M. Zoubeidi a souligné "la bonne situation des finances publiques" malgré la crise économique et financière et ses incidences sur l'économie algérienne, les réserves de changes officielles étant estimées à 144 milliards de dollars à fin juin 2009.
Le Fonds de régulation des recettes (FRR) d'autre part s'établit à 4.280 milliards de DA (58,6 milliards de dollars avec le nouveau taux de change).
Le FRR est alimenté par les différences entre le prix du pétrole vendu sur le marché et le prix de référence (37 dollars le baril) retenu par la loi de Finances.
L'Algérie, qui tire des hydrocarbures près de 98% de ses recettes, a réalisé 19,9 milliards de dollars de recettes pétrolières durant le premier semestre 2009, contre plus de 32 milliards de dollars en 2008 durant la même période.
La loi de Finances complémentaire 2009 prévoit aussi une augmentation de 5,5% des dépenses budgétaires (5.474,6 milliards de DA - 75 milliards de dollars), les projections des recettes budgétaires étant de 3.178 milliards de DA (43,5 milliards de dollars) contre 2.597 milliards (35,6 milliards de dollars) précédemment.
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El Khabar
# Administrateur | 30/07/2009 | Info
Petits conseils pour un voyage en voiture réussi
ETE 2009 - L'été sur les routes, les heures passées en voiture peuvent être longues. Les conseils de la rédaction pour que le voyage ne tourne pas au cauchemar...
Les vacances approchent, tout est prêt pour le grand départ? Voici quelques conseils et astuces pour réussir cette longue transhumance vers la destination de vos vacances.
VĂ©rifier que sa voiture est en bon Ă©tat
Pour préparer sa voiture, il est conseillé de s’y prendre une semaine à l’avance. Si un long trajet est prévu, une visite chez le garagiste est préconisée. Si votre garagiste n’a pas de rendez-vous disponibles, il existe quelques points que l’on peut vérifier soi-même sans être un grand mécanicien. Par exemple le niveau d’huile (le réservoir doit être rempli au moins à moitié) et la visibilité: nettoyer les phares et glaces et contrôler le bon fonctionnement des lumières. Sur l’autoroute, de nombreuses stations de gonflage vous proposent de vérifier la pression de vos pneus.
Préparer l’itinéraire du voyage
Maintenant que la voiture est remise à neuf, ce serait dommage de prendre la route et de se perdre en chemin. Le GPS est de plus en plus utilisé lors des départs en vacances – rentrer l’itinéraire avant le départ, et pas en roulant, mais une bonne carte et un petit guide touristique ne sont jamais de trop. Surtout pour allier la pause réglementaire toutes les deux heures à de petites visites de châteaux ou étapes gastronomiques présents sur la route de vos vacances. Ou faire face à une panne, un gros bouchon, un changement d’itinéraire. Conseil important: prévoir quelques pièces de monnaie pour les péages (pour les plus organisés: prévoir à l’avance le budget total).
Tout faire rentrer dans le coffre
Les bagages sont souvent source de problèmes lors des départs en voiture. Le meilleur moyen de ne pas oublier les choses indispensables sans surcharger son coffre est de faire une liste. Prendre deux minutes pour réfléchir au meilleur moyen de réussir à tout mettre dans le coffre – vu la forme des bagages, leur fragilité - plutôt que de se lancer directement dans un casse-tête chinois.
Surveiller sa forme
Il est recommandé de manger léger la veille du départ et de dormir au moins 8 heures (surtout pour le conducteur). Et les conseils évidents, à rappeler tout de même : tenue confortable, chaussures non glissantes, lunettes de soleil. Et ne pas oublier d’emporter de l’eau.
Et pendant le voyage
La route est souvent longue pour les enfants. Il est donc impératif de pouvoir les distraire. Outre le classique portrait ou «ni oui ni non», on peut encourager ses enfants à chercher quelque chose dans le paysage commençant par telle lettre de l’alphabet… Mais ce qui demande le moins d’efforts aux parents reste les consoles vidéos en tout genre, et les jeux de société en version portable.
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Par Chloé Le Guével
20minutes.fr, publié le 30.07.09 à 14h14
# Administrateur | 30/07/2009 | Info
IMMIGRATION EN ITALIE
Près de 40.000 étrangers seront régularisés
L’Italie est le pays d’Europe qui emploie le plus de gardes-malades et domestiques. Pratiquement dix fois plus qu’en Angleterre.
Pour des raisons purement économiques, des milliers d’immigrés clandestins vivant en Italie, soit entre 35.000 et 40.000, devraient être régularisés au cours des prochaines semaines par le gouvernement Berlusconi.
Les concernés par cette régularisation « sélective » adoptée par la Chambre des députés, pour la plupart des domestiques philippins, somaliens ou d’Europe de l’Est, doivent leur «salut» aux réalités du système économique.
L’Italie est le pays d’Europe qui recrute le plus de gardes-malades et d’employés de maison. Pratiquement, dix fois plus nombreux qu’en Angleterre, ils sont victimes d’intolérance extrémiste distillée par quelques parties les considérant comme des «ouvrières du sexe et des courriers de la drogue», donc, pas question de les régulariser.
Les services de ces immigrés sont de fait une exigence exprimée par la société civile, en premier lieu par les familles de la bonne bourgeoisie angoissées à l’idée de les perdre. Pour Elena, septembre marquera la fin de sa clandestinité en Italie. Cette Russe de 34 ans est employée comme garde-malade dans une famille romaine.
Six jours sur sept, elle assure une permanence de tous les instants auprès d’un couple d’octogénaires qui ont perdu leur autonomie. Cela fait deux ans qu’elle est à leur service.
Avec l’entrée en vigueur, le 8 août prochain, de la nouvelle loi sur la sécurité qui durcit les conditions de séjour des immigrés et prévoit l’expulsion immédiate des clandestins, elle craint de devoir rentrer dans son pays. Comme Elena, ce sont 35.000 à 40.000 domestiques et gardes-malades étrangers qui devraient bénéficier de la régularisation «sélective» adoptée par la Chambre des députés.
L’initiative du gouvernement Berlusconi n’est pas identique à la première amnistie décidée en 2002 par le deuxième gouvernement Silvio Berlusconi juste avant l’entrée en vigueur de la première législation restrictive sur l’immigration, la loi Fini/Bossi. Elle ne ressemble pas non plus aux nombreuses « mesures d’assainissement » décidées entre 2006 et 2007 par le gouvernement de gauche présidé par Romano Prodi.
Carlo Giovanardi, secrétaire d’État à la Présidence du Conseil responsable de la famille, a le premier mis l’accent sur l’urgence de trouver une solution à un problème qui risquait de devenir un drame pour nombre d’employés de maison et un risque pour leurs employeurs, désormais passibles de prison pour avoir employé un clandestin.
Dans un premier temps, la Ligue du Nord a cherché à s’opposer à cette régularisation.
La nouvelle loi met des garde-fous: l’employeur doit verser 500 euros d’amende au titre d’arriérés de contributions et devra déclarer au fisc un minimum de 20.000 euros de revenu par an s’il est célibataire et 25.000 s’il vit en famille.
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Par Mohamed BOUFATAH
L'Expression, publié le 30 juillet 2009
# Administrateur | 30/07/2009 | Info
En raison de fouilles archéologiques : Transfert de la station place des Martyrs vers d'autres stations
La wilaya d'Alger informe les usagers du transport urbain, du transfert de la station place des Martyrs vers d'autres stations, en raison des travaux de fouilles archéologiques et de la réalisation du Métro d'Alger dans cette zone, indique mercredi un communiqué de la wilaya.
La station place des Martyrs sera ainsi transférée vers la station d'Angkor (à proximité de la pêcherie) pour la direction Alger-Est, à destination de Baraki, El Harrach, Bachdjerrah, Dar El Beïda, Bab Ezzouar, Kouba, Ben Omar.
Elle sera également déplacée vers la station rue de Bab El Oued (en face de la place des Martyrs) pour la direction des hauteurs d'Alger menant vers Bouzareah, Ben Aknoun, El Biar, Chevalley et enfin, vers l'arrêt avenue du 1er Novembre (ancien arrêt de bus de Baraki) pour la direction Alger-Ouest menant vers Raïs Hamidou et Aïn Benian, précise la même source.
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El Moudjahid, publié le 30 juillet 2009
# Administrateur | 30/07/2009 | Info
SÉISME À BÉJAÏA, GUELMA ET TIZI OUZOU
L’Algérie tremble
L’activité sismique a connu, ces dernières quarante huit heures, un pic inquiétant. Après Guelma qui a été secouée par une secousse tellurique d’une magnitude de 4 sur l’échelle ouverte de Richter, Tizi Ouzou fut, à son tour, secouée, dans l’après-midi d’hier, par un séisme d’une quasi même magnitude.
Le Craag (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique) a en effet relevé que la ville des Genêts a été, ce mercredi, ébranlée par un tremblement de terre de magnitude 3,3 sur l’échelle ouverte de Richter.
Le tremblement de terre s’est produit à 15h22 et son épicentre a été localisé à 4 km au nord-ouest de la ville de Aïn El Hammam, précise le Craag.
Ce phénomène géologique a donc immédiatement succédé à deux précédentes secousses telluriques recensées à l’est du pays, dont l’une de magnitude 4. Elles se sont produites mardi à l’aube dans la région de Guelma, à environ 540 km à l’est d’Alger, sans faire de victimes.
Selon le Centre algérien de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique, l’épicentre du premier séisme, de magnitude 4 et qui s’est produit à 03h51 (locales, 02h51 GMT) a été localisé à 27 km au nord-est de Guelma.
La seconde secousse, de moindre amplitude, avait quant à elle, son épicentre à 22 km au nord-ouest de cette ville, située à une centaine de km de la frontière algéro-tunisienne.
Ces séismes n’ont fait ni victimes ni dégâts matériels, ils attestent néanmoins que l’Algérie tremble.
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Par Salim BENALIA
L'Expression, publié le 30 juillet 2009
# Administrateur | 29/07/2009 | Info
Portables: les prix des SMS, des appels et de l'Internet mobile revus Ă la baisse Ă l'Ă©tranger
TELECOMMUNICATION – Les tarifs sont plafonnés à partir de ce mercredi...
Envoyer un SMS, appeler ou utiliser Internet sur votre mobile vous coûtent moins cher depuis l'étranger à partir ce mercredi. Selon une décision de la Commission européenne, les tarifs sont désormais plafonnés.
Tout d’abord les SMS: l'envoi d'un SMS depuis l'étranger coûtera au maximum 11 centimes d'euros hors TVA dans l'Union Européenne, contre 28 centimes en moyenne aujourd'hui.
En ce qui concerne les appels émis et reçus à l’étranger: le plafond passe à 0,43 euro la minute hors TVA pour les appels émis (contre 0,46 euro jusqu'ici) et à 0,19 euro pour les appels reçus (contre 0,22 euro).
L’Internet mobile n’est pas en reste: les téléchargements et le courrier électronique sont à 1 euro hors TVA par mégaoctet téléchargé contre 1,68 en moyenne aujourd'hui.
Dernière bonne nouvelle: les opérateurs devront par ailleurs désormais facturer la durée d'appel à la seconde près à compter de la 31e seconde. Jusqu'ici, ils pouvaient compter une minute complète même pour des appels de quelques secondes, et ainsi gonfler les factures de jusqu'à 24%.
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Par Chloé Le Guével (avec agence)
20minutes.fr, publié le 29.07.09 à 14h54
# Administrateur | 29/07/2009 | Info
Elle lancera une campagne de sensibilisation une semaine avant le début du mois de Ramadhan
L’UGCAA cible les commerçants
C’est désormais un réflexe bien ancré dans notre société : à peine le mois de Ramadhan pointe-t-il le nez que les prix des fruits, légumes et autres produits alimentaires s’envolent. Des prix sont doublés, voire triplés sans que personne s’en inquiète outre mesure. Une certaine anarchie règne sur les marchés, aidée en cela, il faut le dire, par la frénésie des citoyens qui se ruent littéralement sur les étals, achetant tout ce qui leur tombe sous la main. Pour expliquer cet état de fait, certains analystes attribuent la hausse des prix des produits en question pendant le mois sacré à l’inadéquation entre l’offre et la demande, d’autres à la prédominance de l’informel au moment où une troisième catégorie attribue cette flambée aux réseaux de spéculateurs qui échappent à l’autorité de régulation. Et comme le commerçant constitue une pièce importante dans ce labyrinthe lié à la hausse des prix, l’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA) compte lancer, une semaine avant le début du mois de Ramadhan, une campagne de sensibilisation au profit des 1,3 million de commerçants en activité sur le territoire national.
Selon El Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA, cette campagne de sensibilisation vise à assurer pour le consommateur le déroulement d’un Ramadhan normal, avec notamment une mercuriale stable. Pour ce faire, les commerçants seront invités à respecter les directives inhérentes au marché de la consommation, avec la nécessité de prendre en ligne de compte le pouvoir d’achat du consommateur algérien. Pour l’UGCAA, l’objectif principal de cette campagne de sensibilisation est de tout faire pour éviter la flambée prix des produits de large consommation. «Pour une meilleure transparence, nous allons procéder, deux jours avant le début du Ramadhan, à l’annonce des prix des fruits et légumes au niveau des marchés de gros. Cela permettra au consommateur de connaître les tendances de la mercuriale», dira le porte-parole de l’UGCAA. Mais avant d’en arriver là (lancement de la campagne de sensibilisation), il sera procédé à l’installation d’une commission qui regroupera en son sein les représentants des distributeurs des fruits et légumes, des boulangers ainsi que des commerçants en alimentation générale. Selon M. Boulenouar, la principale mission de cette commission peut se résumer en la coordination entre les représentants de l’activité commerciale au niveau des bureaux de wilaya éparpillés à travers le territoire national.
Un appel est lancé aux commerçants pour qu’ils contribuent à faciliter les choses comme par exemple ne pas augmenter les prix et ne pas fermer boutique. En outre, il leur est demandé de ne pas profiter de ce mois de piété pour saigner les citoyens. Pour ces derniers, les recommandations de l’UGCAA ne doivent nullement rester au stade de «vœu pieux». Pour preuve, ils prennent l’exemple du système de régulation des produits de large consommation (Syrpalac), lancé en juillet dernier, avec pour but de réguler le marché de la pomme de terre en maintenant le prix de vente au détail à 25 DA le kilo. «Mais, une année après son lancement, ce système s’est avéré inefficace», nous diront des pères de famille rencontrés au marché, non sans insister sur le fait que les réseaux d’intermédiaires (les seuls à tirer profit de cette situation) doivent être combattus.
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Par Billal Larbi
La Tribune, publié le 29 Juillet 2009
# Administrateur | 29/07/2009 | Info
CANICULE ET COUPURES D’ÉLECTRICITÉ
Sonelgaz n’a pas tenu ses promesses
Quotidiennement, des coupures d’électricité sont enregistrées à travers les quatre coins du pays.
Sonelgaz n’a pas tenu ses promesses envers ses clients. Quotidiennement, des coupures d’électricité sont enregistrées à travers les quatre coins du pays. A Alger, Oran, Bejaia, Tizi Ouzou...,pour ne citer que ces wilayas, les citoyens expriment leur mécontentement envers cette entreprise nationale. Pourtant, le premier responsable de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, a promis publiquement que cette année il n’y aura pas de délestage. «Les Algériens devront passer un été sans problèmes. L’équilibre entre l’offre et la demande en électricité, en particulier lors de pics de consommation en hiver et en été sera assuré» a déclaré, le premier responsable de Sonelgaz, il y a quelques mois. Cependant, la distribution de l’énergie électrique posera toujours problème.
Selon les déclarations des citoyens, « les coupures d’électricité ne posent pas de problème quand c’est une fois par mois mais quand elles deviennent récurrentes bonjour les dégâts.» Sonelgaz a pourtant rassuré que le réseau du groupe sera plus consolidé cette année et que la nouvelle centrale de Relizane sera totalement mise en service en juillet 2009. Celle-ci viendra renforcer le système électrique en général et sécuriser l’alimentation de la région ouest, en particulier et faire face à l’augmentation des besoins en énergie électrique, notamment en période de canicule. Pourtant, plusieurs délestages ont été enregistrés au niveau de plusieurs régions et quartiers, notamment au niveau de la capitale. Un état de fait expliqué par une source au sein de la société de distribution du gaz et de l’électricité, « les délestages répétitifs de l’électricité sont dus à l’augmentation de 20% de la consommation en énergie électrique, et ce en l’espace d’une année ». Pour mettre un terme à ces délestages, la même source a précisé: La réalisation des centres de production en énergie électrique est devenue une nécessité. La même source a averti que « si ces centres ne sont pas construits dans un futur proche, le réseau de distribution risquera d’être perturbé », affirmant que « la qualité de la distribution se dégrade davantage et de plus en plus ».
Toujours dans le même contexte, le président-directeur général du groupe Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, a expliqué que les coupures d’électricité signalées à travers le territoire national en cette période de canicule sont « dues à une défaillance des réseaux de distribution moyenne et basse tensions». Aussi, le premier responsable de Sonelgaz a ajouté que «l’utilisation "excessive" des systèmes de conditionnement de l’air (climatiseurs, ventilateurs...) entraînent une augmentation "importante" de la consommation d’énergie, conjuguée aux actes de piratage et d’agression, fragilisent ainsi considérablement les réseaux de distribution, particulièrement les postes de transformation qui, sous l’effet de la hausse des températures, perdent de leur capacité nominale ».
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Par Smail DADI
L'Expression, publié le 29 Juillet 2009
# Administrateur | 29/07/2009 | Info
FLAMBÉE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES ET DE LA VIANDE ET...PÉNURIE DE PAIN
De quoi sera fait le Ramadhan 2009 ?
La mercuriale inquiète déjà les ménages les plus modestes, hantés par le spectre de la flambée des prix des deux dernières années.
Censé être celui de la piété, le mois sacré de Ramadhan est le plus redouté par les Algériens. Ils se tiennent déjà le ventre. Aucun signe encourageant ne se profile à l’horizon. Que d’appréhensions! Après une période éphémère de stabilité, les prix des fruits et légumes reprennent leur hausse vertigineuse.
La mercuriale inquiète déjà les ménages les plus modestes, hantés par le spectre de la flambée des prix des deux dernières années. Que ce soit au niveau des marchés de gros ou de détail, ces prix sont excessivement élevés. Etant un tubercule qui est à la base des plats les plus prisés par les familles algériennes, la pomme de terre se vend d’ores et déjà à 50DA le kilo dans certains quartiers d’Alger. C’est un avant-goût de ce que sera le mois de jeûne qui portera certainement un grand coup à nos bourses. La hausse n’épargne aucun légume de large consommation. Pour la tomate, le poivron et les aubergines, vendus entre 10 et 20 dinars en pareille saison, on en est à 70DA. C’est la folie des prix qui connaîtront certainement d’autres pics au fil des jours.
A trois semaines du Ramadhan, on imagine la réponse des ministres concernés, ceux du Commerce et de l’Agriculture, une fois interrogés sur cette lancinante question. « Ce sont les spéculateurs qui sont derrière l’augmentation des prix », ont-ils pour habitude de se justifier ou de se voiler la face. La tare pèse uniquement sur le consommateur. Avec un pouvoir d’achat dérisoire, un salaire insignifiant, parfois largement en dessous du Snmg, le salarié aura une lourde tâche sur ses épaules. Comment gérer son argent laborieusement économisé, si économie il y a, est loin d’être une sinécure. C’est un vrai casse-tête qui attend tout responsable de famille. Les indices annonçant un Ramadhan difficile sont nombreux, alors qu’il approche à grands pas avec son «cortège» de hausses des prix où la viande rouge ou blanche est hors de portée de la bourse de la plupart des ménages.
L’importation des viandes décidée par le département du commerce en ces moments pénibles ne semble pas pousser les prix à la baisse. Le kilo de viande rouge est cédé à 950 DA. Les bouchers promettent « un enfer » dès le début du mois de Ramadhan.
Le prix annoncé peut selon leurs dires atteindre les 1.200 DA, soit l’équivalent d’une journée de salaire d’un fonctionnaire bien rémunéré. Etouffées, les petites bourses ne pourront jamais s’en sortir, sauf avec endettement. En sus des prix élevés, plane le spectre de la consommation d’une viande « non halal ». On se souvient tous des abattoirs et boucheries inondés par de la viande d’âne...que les Algérois ont consommée un mois durant. Pour la viande blanche, le problème persiste: plusieurs dizaines de poulets ont péri ces derniers jours sous l’effet d’une canicule sans précédent. Cette perte ne sera pas sans conséquences sur la disponibilité du poulet ni sur son prix. Si l’Algérien peut se priver de viande, de pomme de terre, de chorba, il ne peut en faire de même pour le pain. Pourtant, les coupures d’électricité peuvent conduire à une pénurie. Vivre sans pain durant le Ramadhan semble être possible. Sans électricité plusieurs fois par semaine, les 1500 boulangeries de la capitale seront obligées à mettre en congé leur boulangers, et cela juste avant le début du Ramadhan. Si cette situation n’est pas réglée dans l’immédiat, l’achat du pain nécessitera quotidiennement des heures de chaîne. Comme la facture du Ramadhan, le pain sera également salé. Ce qui inquiète le consommateur, c’est que le syndicat des boulangers insiste sur nombre de points avant le mois de jeûne. Entres autres revendications, la baisse de la facture d’électricité qui leur revient entre 10 et 12 millions de centimes.
Le Ramadhan approche, les interrogations des Algériens se multiplient.
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Par Fouad IRNATENE
L'Expression, publié le 29 Juillet 2009
# Administrateur | 29/07/2009 | Info
Mardi à 3h 51 à Guelma : Secousse tellurique de 4 sur l’échelle ouverte de Richter
Une secousse tellurique d’étude de 4 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée mardi à 3 heures 51 minutes dans la wilaya de Guelma, a-t-on appris du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) de Bouzaréah (Alger).
Cette secousse tellurique dont l’épicentre a été localisé à 27 km au nord-est de la ville de Guelma a été ressentie par des habitants résidant dans ce rayon, selon des déclarations de certains d’entre eux. Aucun dégât humain ni matériel n’a été cependant déploré à la suite de cette secousse, ont indiqué de leur côté les services de la protection civile qui ont fait état d’une "deuxième secousse, de moindre amplitude", qui s’est produite dans la même journée.
L'épicentre de cette dernière a été localisé à 22 km au Nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Guelma.
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# Administrateur | 29/07/2009 | Info
Le nouveau code de la route pourra-t-il arrêter la folie routière ?
Il n’y a jamais eu autant de lois dans notre pays en matière de circulation routière. Des lois qui souffrent d’un manque d’application. Le gouvernement vient d’adopter un arsenal répressif d’une rare ampleur dans le but de freiner l’hécatombe. Avec plus de 4 000 victimes annuellement des accidents de la route, l’Algérie est l’un des pays où l’on risque le plus sa vie au volant et sur la route en tant que piéton. Nos routes n’ont jamais été aussi meurtrières que ces dernières années, faisant de plus en plus de morts, de blessés, de personnes estropiées, paralysées à vie… Pour arrêter ce génocide routier, l’Algérie passe à plus de fermeté pour sanctionner les contrevenants. Il n’y aura désormais aucune clémence envers ceux qui font des excès de vitesse ou toute autre infraction, selon le nouveau code de la route. Qu’on en juge. Des amendes et des peines d’emprisonnement sont prévues et le système du permis à points sera instauré. A titre d’exemple, dans le nouveau code de la route, la sanction est passée de 1 mois à 3 mois de suspension du permis avec une amende de 2 000 à 4 000 DA pour la non-utilisation du casque, de la ceinture de sécurité et pour l’usage du portable au volant. L’amende quant à elle est portée de 10 000 à 50 000 DA pour ce qui est de l’excès de vitesse. De même, le conducteur contrevenant perd des points en fonction du nombre de fautes qu’il commet.
Ainsi, son permis lui sera définitivement retiré, après 12 ou 16 points perdus. Mais un code de la route plus sévère suffit-il à arrêter le massacre sur nos routes ? Il est permis d’en douter, sachant que les mesures répressives prises ces dernières années n’ont rien donné. Les différentes mesures coercitives n’ont pas réussi à dissuader les chauffards. Aucune n’a, semble-t-il, réussi à venir à bout de la folie meurtrière des automobilistes qui usent de leurs bolides comme d’une arme à tuer. Il ne se passe pas un jour sans que l’on enregistre des accidents monstrueux qui mettent fin à des vies et endeuillent des familles entières. Des jeunes à la fleur de l’âge, des enfants et des familles sont emportés par la folie de conducteurs avides de sensations. Le terrorisme routier ne peut pas être réglé par un code de la route durci, mais plutôt par un changement des mentalités.
Même en France où le permis à points existe, on constate une nette augmentation des accidents alors qu’en Finlande, avec un code souple, les gens roulent à moins de 80 kilomètres même en dehors des villes. Nul ne doit être au-dessus des lois. Pour être crédible, un code de la route doit être appliqué par tous, sans exception. Il est temps que les dispositifs de sécurité routière prennent toute leur place dans notre mode de vie. L’insécurité routière n’est pas une fatalité. Les accidents de la route ont des causes scientifiquement identifiées sur lesquelles il demeure encore possible d’agir avec efficacité. Seule une action cohérente et équilibrée, qui tiendrait compte d’aspects liées à la prévention, à la formation, au contrôle et à la répression sera à même de porter ses fruits.
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Par Amel Bouakba
La Tribune, publié le 29 Juillet 2009
# Administrateur | 29/07/2009 | Info
LE MINISTĂRE DE L’INTÉRIEUR A LANCÉ UN APPEL D’OFFRES
Les passeports biométriques pour bientôt
Les soumissionnaires devront déposer leurs offres au plus tard le 5 septembre prochain, date fixée pour l’ouverture des plis.
Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a lancé un avis d’apel d’offres national et international pour la réalisation des passeports et cartes d’identité biométriques et électroniques (Cnibe). Les soumissionnaires devront déposer leurs offres au plus tard le 5 septembre prochain au niveau du ministère, date à laquelle les plis seront ouverts lors d’une séance publique.
Ainsi, le ministère de l’Intérieur a donné son feu vert pour ce projet ambitieux, dicté par le contexte international, notamment américain et européen, qui n’est revenu à l’ordre du jour qu’en mai 2008. En effet, le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni avait, alors annoncé la mise en route prochaine de ces importantes pièces d’identité.
M.Zerhouni avait alors indiqué qu’il ne restait plus que quelques détails pratiques à étudier avant l’exécution de ce plan de numérisation des cartes d’identité et des passeports. Détails desquels, il semble être venu à bout aujourd’hui. Ce qui sans doute explique la lenteur inusitée avec laquelle il est procédé au renouvellement et à l’acquisition de nouveaux passeports, causant beaucoup de désagréments aux citoyens, en attendant la mise en circulation des documents biométriques attendue avant 2010 si l’on s’en tient au calendrier fixé.
Ce dernier est conditionné par les instructions de l’organisation internationale de l’aviation civile (Oiac) fixant la date du 1er avril 2010 comme dernier délai pour la mise en circulation des passeports biométriques et électroniques pour l’ensemble de ses Etats membres.
Par ailleurs, cette opération entre dans le cadre des réformes au niveau national qui touche les grandes structures de l’Etat et l’économie du pays, initiées par le Président de la République afin de moderniser la société.
Ainsi, les autorités algériennes s’attellent désormais à la mise en circulation de ces documents numériques. Mieux, ces derniers sont, a priori, l’un des plus importants projets sur lesquels travaillent certaines entreprises algériennes qui ont massivement investi dans des équipements de dernière génération et fabriquent la carte électronique au même titre que le permis de conduire électronique, la carte grise électronique ou le passeport biométrique.
Le tout en exploitant le système américain d’identification digitale Afis (Authentifing Finger System) développé par le FBI. Signalons enfin que l’avènement de ces documents modernes a, jusque-là , souffert de quelques lenteurs. Particulièrement la problématique de l’autorité de sécurité qui s’est posée à un moment avec acuité. L’Algérie n’avait pas alors désigné l’autorité de sécurité en charge de ces procédures.
Cette autorité aura pour rôle de garder le code secret que renferme chaque document. En effet, chaque pièce aura une sorte de clé informatique ou PKI (Public Key Informatique) qui est un code secret et qui assure la conformité du document.
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Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, publié le 29 Juillet 2009
# Administrateur | 28/07/2009 | Info
Sécurité et accueil des voyageurs au port et à l’aéroport d’Alger
Ali Tounsi exprime sa satisfaction du dispositif sécuritaire
Au terme de la visite de travail qu’il a effectuée, hier, au port d’Alger et à l’aéroport international Houari Boumediene, le directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Tounsi, a dressé un bilan positif des conditions d’accueil et de prise en charge des passagers.
« Nous sommes très satisfaits de l’application des dispositifs de sécurité mis en place au niveau de l’aéroport et du port d’Alger. Cela ne veut pas dire que nous allons nous arrêter à ce niveau de services et de vigilance. J’ai remarqué de l’entrain et du dynamisme chez tous les intervenants au niveau de l’aéroport », a-t-il dit à ce sujet. Le DG de la Sûreté nationale a soutenu que « les conditions d’accueil, de prise en charge et de facilitation accordées aux passagers empruntant les voies maritimes et aériennes ont connu une nette amélioration comparativement à celles des années précédentes ».
M. Tounsi a ainsi passé en revue les structures de la police aux frontières en matière de sécurité, de facilitation et d’accueil des voyageurs. Concernant le renforcement des effectifs, le patron de la police nationale fera savoir qu’environ 1 250 agents ont été mobilisés pour assurer la sécurité de l’aéroport durant cette saison estivale qui se caractérise par une très grande affluence. Au niveau du port, entre 750 et 800 agents veillent à la sécurité des lieux. Toujours au niveau du port, il est indiqué que 40 caméras thermiques pour la surveillance et la détection d’éventuels porteurs du virus de la grippe porcine ont été installées. Pour M. Tounsi, « l’objectif est d’atteindre plus de cent caméras ».
Il y a lieu de rappeler que la question de l’accueil et celle de la prise en charge des passagers ont été souvent au centre de l’intérêt des populations, particulièrement les gens qui effectuent des déplacements fréquents vers d’autres pays. La préoccupation s’est accentuée manifestement depuis l’apparition du virus de la grippe porcine. Une situation qui a imposé un nouveau comportement aux agents de ces structures d’accueil. Ce qui se vérifie quotidiennement sur les lieux où les agents directement liés par les premières procédures administratives sont soumis à de nouvelles règles de prévention. Il est à signaler que des visites d’inspection similaires ont été également, hier, effectuées sur les sites portuaires et aéroportuaires d’Oran, de Béjaïa et de Constantine par les responsables des inspections régionales.
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Par Amirouche Yazid
La Tribune, publié le 28 Juillet 2009
# Administrateur | 28/07/2009 | Info
Alors que le week-end des banques et des administrations sera vendredi-samedi
La poste et l’éducation nationale en attente d’une décision
Désormais, les Algériens se reposeront les vendredis et samedis au lieu des jeudis et vendredis, comme c’est le cas depuis plus de trente ans. Cette décision gouvernementale entrera en vigueur à partir du 14 août prochain. De quelle manière ce week-end mixte est-il conçu par les citoyens ? S’il est bénéfique pour la sphère économique, qu’en est-il de la sphère sociale ? Les avis convergent vers le mécontentement, affiché du reste par rapport à cette décision. La plupart des personnes s’interrogent sur la journée du vendredi : travaillée ou chômée ? Notre virée, hier au niveau de certaines banques, services des assurances, pharmacies et autres types de commerces dans la capitale démontre l’insatisfaction, le mécontentement et surtout l’inquiétude de ces derniers quant au nouveau rythme de leur repos hebdomadaire.
La population, mis à part les économistes, reste réticente aux changements qui vont être introduits dans leur mode de vie et habitudes. Quant au personnel des banques, il estime que ce changement n’aura aucun impact ni sur l’activité professionnelle ni sur les habitudes sociales, mais émet toutefois le souhait de l’introduction du vrai week-end universel, samedi et dimanche, au lieu du vendredi et samedi. «Le secteur bancaire continuera à fonctionner comme il le fait, du dimanche au jeudi», indique le directeur d’une agence de la Banque extérieure d’Algérie, qui a voulu garder l’anonymat. Idem pour les services des assurances : «Du dimanche au jeudi, aucun changement dans notre rythme de travail et de vie», dira un responsable d’une agence nationale des assurances à Alger. S’agissant du secteur éducatif, aucune décision n’a été encore prise à ce sujet. «Pour le secteur de l’éducation, rien n’est encore arrêté», selon une source dans le domaine. D’ailleurs, apprend-on, une réunion est prévue dans les prochains jours afin de fixer le nouveau calendrier. Pour le cycle du primaire, rien ne devrait changer dans la mesure où depuis déjà une année, il n’y a pas cours le jeudi. Et la reprise sera pour le dimanche. Tandis que pour les cycles moyen et secondaire, il est possible qu’il y ait cours le vendredi matin. Reste à savoir qu’en sera-t-il du repos du lundi après-midi ?
Y aura-t-il du nouveau ? Pas de réponse pour le moment. On attend la réunion décisive à ce sujet pour avoir plus d’explications et de détails. Pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, c’est trop tôt pour déterminer quels seront les changements qui vont être introduits.
Le secteur de la poste et des technologies de l’information et de la communication, quant à lui, et selon le personnel d’une poste au niveau d’Alger, on apprend qu’aucune note n’a été prise en ce sens, mais l’on s’interroge, toutefois, sur l’emploi du temps du vendredi. «Travaillera-t-on seulement la matinée du vendredi ou toute la journée en sachant que la plupart sécheront l’après-midi ?», s’interroge le personnel, d’autant que «l’Algérien s’est habitué à se reposer après la prière du vendredi». Mais selon un responsable d’Algérie Poste, «la poste ouvrira ses portes dorénavant le vendredi matin et sera fermée à l’heure de la prière jusqu’à dimanche». Quant aux pharmacies et autres commerces rien n’est encore décidé. Ce qui est sûr c’est que la majorité est d’accord pour ne pas ouvrir vendredi et s’ils ouvrent c’est juste pour la matinée. Il y a lieu de noter que l’aménagement et la répartition des horaires de travail dans les institutions et administations publiques, fixés du dimanche à jeudi ont été déterminés par le décret exécutif n°09-244 du 22 juillet 2009, modifiant le décret exécutif n°97-59 du 09 mars 1997. Les horaires dans les conditions normales de travail sont fixés de 8h00 à 12h00 et de 13h00 à 16h30. Il est prévu une heure de pause entre 12h00 et 13h00. Alors que pour le sud du pays, à savoir les wilayas d’Adrar, Tamanrasset, Illizi, Tindouf, Béchar, Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, Biskra et El Oued, l’aménagement des horaires de travail est fixé, durant la période allant du 1er juin au 30 septembre, les horaires de travail sont fixés de 7h00 à 12h00 et de 12h30 à 15h00.
Par ailleurs, en optant pour les journées de vendredi et samedi comme week-end, l’Algérie devient ainsi le treizième pays arabe à adopter cette décision. A titre d’information, avant l’Algérie, les Emirats arabes unis, la Syrie, le Soudan, la Mauritanie, le Qatar, Bahreïn, le Koweït, l’Irak, la Jordanie, la Libye et l’Egypte avaient adopté le week-end semi-universel (vendredi et samedi). L’Arabie saoudite reste ainsi le dernier pays arabe à maintenir les jeudi et vendredi comme week-end hebdomadaire. Dans le monde arabe, seuls le Maroc et la Tunisie ont un week-end universel, à savoir samedi et dimanche.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 28 Juillet 2009
# Administrateur | 28/07/2009 | Info
concernant une dizaine de périmètres pétrolifères
Les détails du 2ème appel d’offres de recherche et d’exploitation présentés hier
Les données techniques et les principales dispositions contractuelles pour les dix périmètres proposés à la concurrence dans le cadre du deuxième avis d’appel d’offres ont été présentées hier aux compagnies intéressées lors de la cérémonie organisée par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) à l’hôtel Sheraton. D’emblée, les responsables de cette agence ont pris le soin de rappeler les dispositions de la loi et des textes réglementaires régissant les appels à la concurrence concernant chaque projet. Présent à cette rencontre, le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, a affirmé que les projets offerts en compétition constituent « indéniablement de réelles opportunités d’investissement rarement vues ». Et de préciser que « sur les dix périmètres proposés, trois sont actuellement opérés par Sonatrach et seront donc proposés au titre d’un transfert partiel ». « Le 2ème appel à la concurrence est un autre départ dans le développement des ressources algériennes d’hydrocarbures et c’est un nouveau jalon dans la stratégie partenariale de Sonatrach », note la même source, pour laquelle « la compagnie nationale d’hydrocarbures ajoutera aux incitations et avantages fournis par la loi des facteurs clés qui garantissent le succès des collaborations futures ».
Rappelant les objectifs visés par ces avis d’appel d’offres, en l’occurrence « l’élargissement et le développement de la base de réserve, la mise en évidence de nouvelles richesses et par suite de nouvelles sources d’approvisionnement des marchés », le P-DG de Sonatrach attend de ses partenaires « une forte contribution en matière d’apport technologique ». Abondant dans ce sens, le secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, M. Fayçal Abbas, a indiqué que les projets offerts « reflètent toute la volonté du secteur d’asseoir un réel développement du partenariat dans le domaine de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures ».
Mettant en exergue le potentiel du domaine minier algérien, la même source a fait savoir que pas moins de 20 découvertes sont enregistrées chaque année. De son côté, le président du comité de direction d’Alnaft, M. Sid Ali Betata, a indiqué que le 2e appel d’offres intervient après que l’agence eut analysé et étudié les propositions émanant des compagnies pétrolières. « Alnaft, ajoute-t-il, a intégré un certain nombre de points soulevés par les compagnies et il a été tenu compte de leur intérêt dans le choix et la sélection des périmètres offerts en compétition ».
Il est utile de souligner que pas moins de 74 compagnies pétrolières de différents pays sont pré-qualifiées pour participer à l’appel d’offres. Ce dernier concerne les périmètres situés dans différents bassins sédimentaires pétrolifères algériens : Gourara, Illizi, Amguid Messaoud, Berkine et Reggane, présentant « un haut potentiel en ressources pétrolières », selon Alnaft. L’ouverture publique des offres est prévue le 20 décembre 2009 alors que la signature des contrats est programmée le 16 janvier 2010. La présentation d’hier vient après la signature des quatre contrats octroyés suite au premier appel à la concurrence lancé en 2008.
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Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 28 Juillet 2009
# Administrateur | 28/07/2009 | Info
NOUVELLES DÉCISIONS RELATIVES AU CODE DE LA ROUTE
Les auto-écoles relèvent des insuffisances
Les lois sévères introduites dans le nouveau Code de la route adopté mercredi dernier par le Conseil des ministres, sont jugées incomplètes par la commission nationale des auto-écoles. Le nouveau Code de la route, qui se veut répressif, ainsi que toutes les décisions prises par le gouvernement afin de juguler la mortalité routière «nécessitent des mesures supplémentaires», à se fier à Sid-Ahmed Ben Sghir, président de la Cnae. La problématique des accidents devient de plus en plus complexe. Des textes sont révisés et le nombre de morts va paradoxalement crescendo. Plus de 4000 personnes périssent chaque année sur nos routes, soit 12 victimes par jour. Deux chiffres qui font de l’Algérie l’un des leaders mondiaux le plus piètre, bien entendu. Dans son intervention, M.Ben Sghir a interpellé le département du transport à trouver une meilleure solution pour les candidats libres du poids lourd qui subissent l’examen sans passer par les auto-écoles. Plus explicite, il explique pour tout un candidat aspirant à avoir un permis du poids lourds, l’importance du passage dans une auto-école. Cette insistance est étroitement liée au nombre croissant des accidents causés par cette catégorie.
Il ne se passe pas une journée sans qu’un camion ne cause des dégâts matériels et humains et faire de nos routes un cimetière. Le problème se pose également pour les bus. Malgré le durcissement des conditions d’obtention du permis de conduire de bus, décidé l’année dernière par Amar Tou, un travail qui pourrait figurer parmi les douze travaux d’Hercule, attend le ministère du Transport. L’intervenant juge qu’il est grand temps de s’inspirer du droit international gérant la circulation routière. A l’instar des pays du Vieux Continent, l’Algérie doit revoir à la baisse l’âge d’obtention du permis et le ramener à 21 ans au lieu de 25 ans. Dans une autre optique, M.Ben Sghir s’est dit étonné par certaines décisions prises par le ministères des Transports. La privation des postulants à l’ouverture d’une auto-école d’une formation de deux ans en est la plus flagrante.
Par ailleurs il convient de rappeler que parmi les peines introduites, le conducteur risque une peine allant jusqu’à 10 ans de prison, une amende de 100 millions de centimes et 4 ans de retrait de permis. Cela concernera les chauffeurs de poids lourds, transportant notamment de la matière dangereuse et inflammable, qui se trouvent sous l’effet de l’alcool et/ou de stupéfiants. Le retrait de permis pour une période de trois mois sera appliqué dans 10 infractions sur un ensemble de 60. Ne faisant qu’accroître le nombre de morts, l’utilisation du téléphone portable, la non-utilisation de la ceinture de sécurité et du casque pour les motocyclistes seront également lourdement sanctionnés. Les services concernés du ministère des Transports sont formels. Ils ont même décidé d’augmenter les amendes. Pour non-utilisation de la ceinture de sécurité, le chauffeur encourt une amende allant de 2000 à 4 000 DA, et ce en plus du retrait du permis.
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Par Fouad IRNATENE
L'Expression, publié le 28 Juillet 2009
# Administrateur | 28/07/2009 | Info
RÉDUCTION DES TARIFS DE TRANSPORT MARITIME
Près de 9000 émigrés bénéficiaires
L’opération touchera 14.000 personnes tout au long de la période estivale.
Près de 9000 membres de la communauté algérienne établie à l’étranger ont bénéficié de l’opération de réduction de 50% du tarif des billets de transport maritime. C’est ce qu’a indiqué, hier à l’agence APS, Ikbel Chérifi, directeur commercial à l’Entreprise nationale du transport maritime des voyageurs (Entmv). Cette procédure s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la convention signée en avril dernier entre l’Entmv et le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger.
La réduction, faut-il le noter, concerne uniquement les personnes âgées et les familles algériennes de plus de 5 membres résidant à l’étranger. Elle touchera un chiffre global, selon les clauses de la convention, de 14.000 bénéficiaires tout au long de la période estivale.
« Des listes des familles en difficulté ou à faible revenu seront mises au point par les consulats de l’Algérie à l’étranger et envoyées au ministère qui se chargera de ces ressortissants dès leur arrivée à Alger pour les aider à rejoindre leurs wilayas d’origine par les différents moyens de transport, terrestre et aérien, ainsi que par des réservations d’hôtel», avait affirmé à ce propos le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès. Selon le ministre, cette opération n’est pas « provisoire », elle est appelée à être renouvelée. Il est à rappeler que le nombre global de la communauté nationale établie à l’étranger qui vient en vacances en Algérie s’élève à quelque 900.000 personnes d’où l’impossibilité de les faire bénéficier tous de cette mesure, selon le ministre.
Lancée en juin dernier, cette mesure qui s’étalera jusqu’à la fin du mois de septembre, vise à faciliter aux ressortissants algériens, notamment ceux vivant en France, leur déplacement vers l’Algérie, particulièrement en période estivale. Des agences de l’Entmv, implantées au niveau de trois régions de France, à savoir Paris, Lyon et Marseille, ont été mobilisées pour la réussite de cette disposition, notamment en matière d’information des membres de la communauté concernés. Une enveloppe de 500 millions de dinars a été consacrée à cet effet, dont une première tranche de 300 millions de DA a été débloquée suite à la signature du premier accord avec la compagnie Air Algérie. Cette enveloppe permettra également la prise en charge des ressortissants après leur arrivée en Algérie pour leur transport vers leurs wilayas d’origine, avait-il encore ajouté.
Dans le même contexte, Ould Abbès avait annoncé que trois paquebots de l’Entmv transporteront, l’été prochain depuis la France, 1500 enfants de 8 à 14 ans issus de familles défavorisées pour passer des vacances dans leur pays d’origine à la charge de son département.
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Par NaĂŻma HAMIDACHE
L'Expression, publié le 28 Juillet 2009
# Administrateur | 28/07/2009 | Info
Dimanche à 19h 46 : Secousse tellurique de magnitude 4° sur Richter à Tazmalt (Béjaïa)
Une secousse tellurique de magnitude 4,0 sur l'échelle ouverte de richter a eu lieu, dimanche dernier, à 19h 46 (heure locale) dans la wilaya de Bejaïa, annonce un communiqué du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG).
L'épicentre de la secousse a été localisé à 11 km au sud-est de Tazmalt (w. Béjaïa), ajoute la même source.
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El Moudjahid, publié le Mardi 28 Juillet 2009 à 17:36
# Administrateur | 27/07/2009 | Info
Organisée par l’association des apiculteurs de Blida
Foire du miel Ă Hammam Melouane
Le miel et autres produits de la ruche sont à l’honneur à Hammam Melouane, du 22 au 31 du mois en cours. En effet, une exposition-vente de ces produits (miel, pollen, gelée royale…) y est organisée par l’association des Apiculteurs de la wilaya de Blida dénommée Mitidja.
Elle est à sa sixième édition et se déroule comme d’habitude, au niveau de l’annexe du parc de Chréa, à Hammam Melouane. Cette localité touristique, connue surtout pour sa station thermale, draine beaucoup de monde en ces jours de vacances. C’est l’occasion aussi pour les nombreux curistes, en quête d’eau sédative et lénifiante, d’entamer une autre forme de cure, laquelle est aussi très recommandée par la médecine, qu’elle soit ancienne ou moderne. « Après avoir acheté une bonne quantité de miel, je compte entamer une cure à base de ce produit miraculeux. Je souffre d’une anémie et on m’a conseillé le miel du jujubier mélangé avec un peu de pollen afin d’améliorer mon état de santé », nous dira une dame rencontrée jeudi, sur place. Pour un quinquagénaire, rencontré aussi lors de cette expo-vente, le miel constitue pour lui un produit naturel préventif contre plusieurs maladies et sa consommation ne doit surtout pas être occasionnelle. « Il est désolant de voir la majorité des citoyens n’acheter le miel que lorsqu’ils sont malades. Ce produit doit être consommé à longueur d’année, quitte à sacrifier un peu de son budget. Avec du miel, on renforce notre système immunitaire et on évite, par ricochet, plusieurs maladies », insistera-t-il.
Pour Mohamed Hamzaoui, président de l’association Mitidja pour le développement de l’apiculture, la concurrence déloyale du miel étranger cédé à bas prix et qui ne répond même pas aux critères de qualité porte énormément préjudice aux apiculteurs locaux. « Avec la promotion de l’apiculture nationale et en contrecarrant l’importation non contrôlée, nous pourons alors proposer du miel national avec des prix bas », nous informera M. Hamzaoui. Lors de cet événement, une chercheuse dans l’apiculture et en même temps directrice d’une maison d’édition appelée El Aourassia, située à Djelfa expose une encyclopédie élaborée localement et entièrement consacrée aux mystères de l’abeille. « L’abeille demeure une solution d’une grande importance pour notre sécurité alimentaire. A titre d’exemple, les superficies agricoles qui sont concernées par le butinage d’abeilles demeurent plus fertiles par rapport aux autres, non butinées. D’ailleurs, les agriculteurs dans certains pays européens payent les apiculteurs pour qu’ils installent leurs ruches dans leurs champs. Malheureusement, c’est le contraire qui se fait chez nous », regrettera notre interlocutrice.
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Par Mohamed Benzerga
El Watan, publié le 27 Juillet 2009
# Administrateur | 27/07/2009 | Info
DURCISSEMENT DES LOIS DANS LE NOUVEAU CODE DE LA ROUTE
10 ans de prison et 100 millions d’amende
Le texte prévoit 60 infractions. Le contrevenant sera puni selon le degré de gravité de l’infraction commise.
De lourdes sanctions sont réservées aux mauvais conducteurs. Des lois sévères ont été introduites dans le nouveau Code de la route adopté mercredi dernier par le Conseil des ministres. Parmi les peines introduites, le conducteur risque une peine allant jusqu’à 10 ans de prison, une amende de 100 millions de centimes et 4 ans de retrait de permis. Telle est la sanction maximale dictée par les services concernés au ministère des Transports. Cette peine concernera les chauffeurs de poids lourd, transportant notamment de la matière dangereuse et inflammable, qui se trouvent sous l’effet de l’alcool et/ou de stupéfiants. Le texte dans sa globalité prévoit 60 infractions.
Le conducteur sera puni selon le degré de gravité de l’infraction commise. Un retrait de permis pour une période de trois mois sera appliqué dans 10 infractions. Il s’agit, entre autres, de l’utilisation du téléphone portable, la non-utilisation de la ceinture de sécurité et du casque pour les motocyclistes. La même sanction pour une durée de six mois est appliquée dans 17 infractions et pour une période d’une année dans 13 violations. Le nouveau document prévoit, également, des hausses dans les amendes qui seront imposées. Pour le même exemple évoqué, pour non-utilisation de la ceinture de sécurité, le chauffeur encourt une amende allant de 2000 à 4000 DA et ce, en plus du retrait du permis. Pour ce qui est de l’excès de vitesse l’amende peut aller jusqu’à 50.000 DA. L’autre nouveauté de ce texte réside dans le fait que le traitement des dossiers se fera au niveau des tribunaux au lieu des commissions de wilayas. Pourquoi un tel changement? Autrement dit, pourquoi les autorités concernées ont jugé plus utile d’étudier les dossiers au niveau de la justice et de faire l’impasse sur les autorités locales? La question est loin d’être d’ordre organisationnel.
Il n’est un secret pour personne que les Algériens sont au-dessus de la loi dans le sujet en question. Sur un simple appel téléphonique ou l’intervention d’un supérieur, le chauffard peut récupérer son permis en quelques minutes et, ce quelle que soit la faute commise. Il est évident qu’il y a des permis restitués avant même que le dossier ne soit étudié. Ce n’est pas automatiquement que chaque dossier étudié est sanctionné. Car, «les pots-de- vin» ont, aussi, leur mot à dire. Ce nouveau Code de la route, on ne peut le condamner avant sa mise en oeuvre prévue pour le mois prochain. Mais, on sait au moins qu’un arsenal juridique ne servira absolument à rien, s’il n’est pas suivi d’une application rigoureuse. Car, le problème en Algérie ne s’est jamais posé dans les textes de lois, mais plutôt dans l’application de ces textes qui fait toujours défaut. Les exemples ne manquent pas. Le Code de la route mise en oeuvre en mars 2005 a montré ses limites. Il n’a pas atteint les objectifs visés à l’origine de sa révision. La police et la Gendarmerie nationales n’ont pas cessé d’annoncer des retraits de permis en cascade pour diverses infractions. Cela n’a pas empêché d’enregistrer une augmentation dans les accidents de la route provoquant la mort de milliers d’Algériens. Rien que pour l’année écoulée on a enregistré 4000 morts sur nos routes! Ce n’est pas pour rien qu’on appelle les accidents de circulation le terrorisme routier. Ce qu’on peut reprocher, par contre, au ministère des Transports est le fait de ne pas avoir fixé les objectifs à atteindre dans le cadre de ce nouveau Code de la route. Et de ne pas fixer une échéance pour procéder à l’évaluation de cette politique. Quel est le taux de baisse compte-t-on atteindre dans le cadre de cette nouvelle méthode de prévention? Aucune réponse n’a été avancée pour l’instant par les services concernés. Une politique sans objectif ne pourra en aucun cas être efficace.
En outre, le ministre des Transports propose la mise en oeuvre, prochainement, du permis à points. En vertu de ce dispositif, le conducteur est sanctionné graduellement jusqu’au retrait définitif du permis de conduire. Des points sont soustraits du permis à chaque fois que le chauffeur commet une infraction. Faute de fichier national informatisé, cette politique ne sera appliquée qu’une fois le fichier créé. Au-delà de la modification des textes de loi et l’introduction de nouveaux textes, il est impératif de procéder d’abord à l’application et au respect des textes existants. Il ne s’agit pas de changer juste pour changer.
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Par Tahar FATTANI
L'Expression, publié le 27 Juillet 2009
# Administrateur | 27/07/2009 | Info
La rentrée scolaire 2009-2010 fixée pour le 12 septembre
La rentrée scolaire 2009-2010 est fixée pour le 12 septembre prochain pour les 8.113.152 élèves inscrits dans les différents cycles d’enseignement.
L’ouverture des établissements scolaire aura lieu le 1er septembre avec la reprise du personnel administratif. Les enseignants pour leur part rejoindront leurs postes de travail le 5 du même mois.
Cette rentrée, qui se caractérise par la généralisation totale de la réforme du système éducatif, connaîtra une augmentation du nombre d’élèves, estimée par les responsables du ministère de l’Education nationale à 315.282 élèves encadrés par 370.259 enseignants et assimilés éducatifs.
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El Moudjahid, publié le 27 Juillet 2009
# Administrateur | 27/07/2009 | Info
Effacement de dettes et confusion dans la gestion
L’opération de l’effacement des dettes des agriculteurs est effective depuis hier. Une première liste a été établie au niveau du ministère des Finances, en collaboration avec les chambres de commerce locales, regroupant une première tranche. Si les premiers bénéficiaires de la décision du président de la République d’éponger les dettes des agriculteurs sont connus au niveau de cette corporation, le flou règne encore sur la mise en œuvre, vu que les modalités pratiques de cette opération n’ont pas encore été arrêtées et semblent même ne pas être encore maîtrisées à ce jour. Cette manière de procéder pêche par la confusion, il faut le dire. La liste a été conçue sans qu’il y’ait une enquête sur la destination des crédits contractés et sur l’identification réelle des agriculteurs. Pourtant, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a justifié le retard mis dans l’application de la décision du chef de l’Etat par l’étude cas par cas des concernés. Un retard qui grève les caisses du Trésor public et qui profite à la BADR dont la certitude est non seulement de recouvrer totalement ses crédits mais aussi de prendre des intérêts colossaux. Il pénalise dans le même temps les fellahs qui se retrouvent face à l’injonction de rembourser, tant qu’ils n’ont pas obtenu un document officiel.
En somme, plusieurs points souffrent d’incohérence. La lenteur que connaît le traitement de ce dossier n’est pas mise à profit pour une gestion adéquate et sans zones d’ombre comme c’est le cas actuellement. Les responsables en charge de ce dossier semblent maintenant pressés d’en finir pour mettre un terme à l’attente et échapper aux récriminations, quitte à le bâcler. Il ne faut pas oublier que la décision a été prise par le président le 28 février dernier. Même s’il n’a pas fixé de délai pour sa mise en œuvre, il n’en demeure pas moins que toute tergiversation mettrait à mal une telle initiative. Il semble toutefois que l’on ne maîtrise pas tout à fait les paramètres qui doivent entrer en ligne de compte dans la gestion de cette opération. Mieux encore, l’on constate un flottement, les critères paraissent vagues.
On s’interroge sur la priorité donnée aux bénéficiaires de crédits contractés auprès de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) au détriment de ceux qui ont opté pour la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA). Et entre le ministère de tutelle et l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), c’est la controverse en ce qui concerne le nombre d’agriculteurs concernés par cette mesure.
Pendant que le premier énonce le chiffre de 110 000 paysans dont l’ardoise sera effacée, la seconde parle de 180 000. Il semblerait que l’UNPA voudrait faire bénéficier d’anciens débiteurs dont les prêts n’ont pas été remboursés. L’attente de ces derniers est sans commune mesure avec le mécontentement de leurs pairs dont le mérite est de s’être acquittés de leurs dettes et qui sont écartés de cette décision. En guise de compensation, ils pourront contracter des crédits sans intérêt. L’initiative prise par les pouvoirs publics tend à minimiser leur déception.
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Par Rachida Merkouche
La Tribune, publié le 27 Juillet 2009
# Administrateur | 27/07/2009 | Info
Malgré un climat international morose
Les finances algériennes en bonne santé
Le secteur financier se développe lentement mais sûrement. Malgré une crise aiguë au niveau mondial, force est de constater que ce secteur tient le coup en Algérie. Ce n’est pas fortuit, assure le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci. Pour ce dernier, qui a accordé, hier, un entretien à l’APS, « l’Algérie est actuellement l’un des rares pays émergents à faible vulnérabilité externe ». Pourquoi ? Pour Laksaci quatre éléments constituent cette résilience de l’économie algérienne face aux chocs externes : un faible taux d’endettement extérieur, des réserves de changes élevées, un taux d’inflation faible et des moyens considérables de financement, notamment à travers le Fonds de régulation des recettes. La Banque d’Algérie constate aussi qu’« après huit années de gestion macroéconomique saine en Algérie, l’année 2008 s’est caractérisée par des performances financières historiques à en juger notamment par la solidité marquée de la position financière extérieure nette ». Les chiffres parlent d’eux même : la croissance hors hydrocarbures s’est située au-dessus de 6% pour la deuxième année consécutive, les réserves de changes ont atteint un niveau record à 143,1 milliards de dollars à la fin 2008, la dette extérieure est maintenue à un niveau très bas soit 2,5% du PIB, les finances publiques enregistrent un excédent global de 7,6% du PIB. Mais également l’inflation qui est restée sous contrôle à 4,4% contre 3,5% en 2007 malgré un contexte d’inflation importé et des ressources accumulées au niveau du Fonds de régulation des recettes (FRR) ont atteint 4 280,1 milliards de dinars à la fin 2008. Cette solidité financière est confirme par ailleurs par des performances qu’enregistrent régulièrement les différents organismes et institutions du secteur.
C’est ainsi que le P-DG de la Banque extérieure d’Algérie s’est permis de qualifier le bilan de la BEA de « performance spectaculaire ». Cette Banque, classée la première au Maghreb et deuxième en Afrique, a enregistré un total bilan en 2008 de plus de 33,5 milliards de dollars. Elle a accordé près de 500 milliards de dinars de crédits à l’économie nationale. Le fait saillant dans tous cela est l’expansion de la BEA, qui aura dans les prochains mois deux nouvelles filiales qui ne feront qu’accompagner encore les entreprises en quête d’appui financier. En sus du secteur des banques, celui des assurances n’est pas en reste. Son chiffre d’affaires (CA) a augmenté de 4,9% durant le premier trimestre 2009 comparativement à la même période de l’année précédente. A travers cette armada de chiffres, il ressort que le secteur financier reflète sans nul doute une activité économique dense. Reste à dire qu’après les infrastructures de bases qui se sont taillées dans le cadre des différents programmes la part du lion, les banques pourraient maintenant accompagner, appuyer et soutenir les investissements productifs. Il était temps.
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Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 27 Juillet 2009
# Administrateur | 27/07/2009 | Info
aménagement du repos hebdomadaire
Un décret exécutif fixe les horaires de travail du dimanche au jeudi
L’aménagement et la répartition des horaires de travail dans les institutions et administrations publiques sont fixés du dimanche au jeudi à partir de 14 août prochain. C’est ce qu’a indiqué hier un communiqué émanant de la direction générale de la fonction publique. Selon cette source, cet aménagement entre dans le cadre des dispositions du décret exécutif n°09-244 du 22 juillet 2009, modifiant le décret exécutif n°97-59 du 09 mars 1997, déterminant l’aménagement et la répartition des horaires de travail au courant de la semaine dans le secteur des institutions et administrations publique. « Les horaires de travail dans les conditions normales de travail sont fixées de 8h00 à 12h00, le matin, et de 13h00 à 16h30, le soir», précise le communiqué qui ajoute qu’il est prévu une heure de pause de 12h00 à 13h00.
Par ailleurs, s’agissant des wilayas d’Adrar, Tamanrasset, Illizi, Tindouf, Béchar, Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, Biskra et El Oued, l’aménagement des horaires de travail est fixé, durant la période allant du 1er juin au 30 septembre, du dimanche au jeudi. Les horaires de travail sont fixés de 7h00 à 12h00 et de 12h30 à 15h00.Pour rappel, l’aménagement du week-end a été décidé en Conseil des ministres mardi dernier. « A l’issue du débat, le Conseil des ministres a décidé que le repos hebdomadaire sera désormais organisé les vendredi et samedi, avec maintien de la possibilité pour les entreprises économiques d’organiser ce repos au niveau du travail posté, selon leurs plans de production », avait annoncé un communiqué officiel.
Cette décision a suscité de nombreuses réactions. L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a salué cette mesure, « se félicitant du consensus obtenu pour aider à une meilleure performance économique et pour s’adapter au contexte international dominé par les lois universelles de la concurrence et de la compétitivité ». De leur côté, les responsables d’organisations patronales et des chefs d’entreprise ont considéré le nouveau régime de repos, décidé en remplacement du repos hebdomadaire en vigueur (jeudi-vendredi), comme «une exigence économique incontournable ». Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), M. Reda Hamiani, s’est dit « satisfait de la décision prise par le gouvernement, soutenant que le repos hebdomadaire appliqué actuellement est à l’origine de nombreux dysfonctionnements constatés dans les échanges économiques et commerciaux de l’Algérie avec l’étranger ».
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Par Amel Bouakba
La Tribune, publié le 27 Juillet 2009
# Administrateur | 26/07/2009 | Info
La qualité de la vie, une exigence à prendre en charge
La qualité de la vie s’affirme de jour en jour comme étant une exigence incontournable. Portée par la société civile encore en gestation, cette revendication s’est imposée parmi les préoccupations fondamentales des populations au même titre que l’emploi et le logement.
Sa prise en charge requiert la contribution de tous les secteurs d’activités sans exception, ainsi que l’existence d’une culture du service public. Cependant, l’aspiration à une qualité de vie meilleure semble être un objectif difficile à atteindre, en dépit des investissements colossaux injectés dans le but de promouvoir divers secteurs, dont les plus importants sont la santé, le transport, l’habitat, l’environnement, les travaux publics, l’hydraulique, et le commerce, en raison de leur impact sur le vécu au quotidien.
Faut-il indiquer dans ce cadre que les populations se plaignent de l’absence d’hygiène dans leur cité, des insuffisances en matière de transport collectif, de la mauvaise qualité des prestations dans les établissements publics hospitaliers, des ruptures fréquentes du courant électrique et de l’alimentation en eau potable, sans parler de la prolifération du commerce informel ? D’aucun constatent amèrement le degré de dégradation du cadre de vie de la ville de Annaba et de ses communes environnantes malgré les actions conjoncturelles et sporadiques destinées à lutter contre les moustiques, les fuites d’eau, les animaux errants et à rafistoler certains tronçons de routes dégradés. La qualité de la vie est une affaire sérieuse, et tous les secteurs d’activités sont dans l’obligation de se mettre au diapason des exigences des populations : la promotion et l’épanouissement des cités. Pour appuyer cette revendication, des actions exprimant le mécontentement sont constatées de temps à autre.
Les populations recourent à la fermeture des routes à la circulation et aux sit-in et aux rassemblements devant les sièges des municipalités ou autres lieux stratégiques, réclamant l’amélioration des conditions de vie, le logement, l’eau potable, le transport public et scolaire, les structures de soins, l’emploi, etc. La réhabilitation du cadre de vie et les prestations de service dans tous les domaines ne feront que consacrer l’intérêt général, lequel a été sérieusement atteint du fait des dysfonctionnements continus dans divers secteurs d’activités, sans parler du laisser-aller et du peu d’intérêt pour la chose publique. Cependant, l’exigence d’une qualité de la vie nécessite un nouvel état d’esprit collectif qui renoncerait à l’égoïsme et à la fuite devant les responsabilités. Tout le monde doit y souscrire, à commencer par les pouvoirs publics, les élus et bien sûr les citoyens.
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Par T. G.
El Watan, publié le 26 Juillet 2009
# Administrateur | 26/07/2009 | Info
Baromètre des marques au Maghreb
Les préférences des Algériens
Dans le top 5 des marques locales en Algérie, on trouve Hamoud Boualem (35,5%), Cevital (29,6%), Soummam (21,1%), Djezzy (17,5%) et Mobilis (16,5%) l Avec un taux de pénétration de 75% de la téléphonie mobile dans le Maghreb, le finlandais Nokia est propulsé première marque.
Initiée par Sigma Groupe, une étude sur les marques au Maghreb a révélé les différentes sensibilités des consommateurs au Maroc, en Algérie et en Tunisie. L’échantillon est constitué de 2000 personnes par pays qui habitent dans les milieux urbains. L’étude a été réalisée du 15 mai au 10 juin derniers auprès de la population maghrébine âgée de 12 ans et plus. Les résultats de ce baromètre renseignent sur les tendances, les aspirations et l’évolution notoire des modes de consommation de ces dernières années (télécoms, cosmétiques, prêt-à -porter). Il traduit un changement de mentalités et un penchant à adopter des codes vestimentaires et comportementaux universels dopés par un pouvoir d’achat en évolution et une propension à consommer plus de produits de qualité et des marques à forte notoriété et valeur ajoutée. Dans le top 5 des marques locales en Algérie, on trouve Hamoud Boualem (35,5%), Cevital (29,6%), Soummam (21,1%), Djezzy (17,5%) et Mobilis (16,5%). Ainsi, il a été démontré que les marques locales qui ont adopté des stratégies de communication agressives (usage de la publicité TV notamment), s’apparentant aux politiques des multinationales disposent d’un fort capital marque.
La fonction marque au Maroc est plutôt aspirationnelle, en Algérie et surtout en Tunisie est davantage fonctionnelle (usage). Avec un taux de pénétration de 75% de la téléphonie mobile dans le Maghreb, la marque finlandaise Nokia est propulsée première marque. Avec un taux de 60% de jeunes de moins de 30 ans, les marques sportwear Adidas et Nike jouissent d’un capital marque appréciable. Coca- Cola demeure une marque forte dans le Maghreb. Les marques sud-coréennes d’électroménager Samsung et LG ont pris la place des Sony et autres Thomson ou Philips. L’absence des services et autres produits bancaires, financiers, informatiques est notoire, malgré l’effort en communication et publicité sur ce type de produits. L’élément essentiel du capital marque est la fidélité de la clientèle qui dépend de la satisfaction des consommateurs, des « coûts » de passage d’une marque à une autre et de la relation affective entre la marque et ses clients. La notoriété de la marque se réfère à sa mémorisation, son attribution et sa place dans la mémoire des consommateurs. La qualité perçue permet d’augmenter les prix, les parts de marché et le retour sur investissement. La marque a pour principale fonction de guider les choix de l’acheteur potentiel dans un univers d’offre multiple. Elle est un signe de différence qui permet d’identifier le produit concerné. L’impact d’une marque se juge à sa notoriété, à son image et à sa capacité de modifier un comportement d’achat.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, publié le 26 Juillet 2009
# Administrateur | 26/07/2009 | Info
Selon le bilan de la Protection civile
305 feux de forêt enregistrés depuis le début du mois de juillet
Comme chaque année, la chaleur étouffante de l’été sévit en dévastant nos forêts. Plus de trois cents feux y ont été enregistrés à travers le territoire national depuis le début du mois de juillet. C’est ce qui a été annoncé hier par la Protection civile. «Trois cent cinq feux de forêt, générant des dégâts évalués à deux mille trois cent vingt et un hectares ont été enregistrés depuis début juillet à travers le territoire national», précise un bilan communiqué hier en fin de journée. Quelque 1 542 hectares de maquis sont partis en fumée suite aux 152 feux enregistrés durant la même période, selon le bilan de la Protection civile qui fait également état de 1 220 feux de récolte déclarés ayant ravagé 3 750 hectares de blé. Par ailleurs, 4 100 hectares d’orge, 97 000 arbres fruitiers et 4 150 palmiers dattiers ont subi aussi les dommages des incendies déclarés à travers différentes régions du pays, précise la même source citée par l’agence de presse nationale. Le dernier bilan fourni par la Protection civile concernant la période du 22 au 24 juillet fait état de 76 foyers d’incendie enregistrés à travers 3 wilayas, Tizi Ouzou, Bejaïa et Tipasa, provoquant des dégâts évalués à 909 hectares. Les incendies, au nombre de 22 dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont ainsi ravagé 197 hectares de forêt, a précisé la Protection civile qui a dénombré 8 foyers d’incendie dans la wilaya de Béjaïa concernant une superficie de 236 hectares. La wilaya de Tipasa a, quant à elle, enregistré 8 incendies détruisant 58 hectares de forêt. Aucun dégât humain ou matériel n’a été enregistré, a assuré cependant la même source mais l’inquiétude est de mise au vu des fortes chaleurs enregistrées ces derniers jours et qui se poursuivront jusqu’à la fin de la semaine. Ce bilan s’ajoute à celui dressé depuis le 1er juin dernier qui fait état de près de 6 000 hectares, dont 2 772 de forêt, affectés par des incendies.
Trente feux de forêt ont éclaté ces derniers jours dans différentes wilayas du nord du pays. Dans la wilaya de Aïn Defla, il a été fait état de sept foyers d’incendie enregistrés durant les quatre derniers jours à travers six communes de la wilaya de Aïn Defla.
Dans la wilaya de Jijel, quatre foyers d’incendie de forêt, jugés «importants», se sont déclarés, jeudi dernier. Dans les communes d’El Aouana, d’Oudjana et de Sidi Marouf, la Protection civile a dû déployer tous ses moyens d’intervention pour y faire face.
Trois autres foyers ont pu être circonscrits mais après avoir tout de même détruit quelque 10 hectares dans la commune d’Oudjana.
Plusieurs autres régions du pays sont confrontées à ces menaces, la Protection civile est donc mobilisée avec tous les moyens qu’elle possède.
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Par Fella Bouredji
La Tribune, publié le 26 Juillet 2009
# Administrateur | 26/07/2009 | Info
Permis à points, de fortes amendes et jusqu’à 10 ans d’emprisonnement y sont prévus
Le code de la route se durcit
Le nouveau texte de loi relatif au code de la route, adopté mardi dernier en Conseil des ministres, se veut plus restrictif, puisque l’ensemble des sanctions ont été revues à la hausse : durée de suspension, amendes et emprisonnement. De nouvelles sanctions sont également prévues comme la rétention du permis de conduire ou le retrait systématique qui pourrait aller jusqu’à la suspension. Les nouvelles dispositions répriment durement la conduite en état d’ivresse, qui est passible d’une peine allant jusqu’à cinq années d’emprisonnement ainsi que de fortes amendes. Désormais, les automobilistes n’ont qu’à bien se tenir.
Des peines d’emprisonnement ont même été particularisées pour certaines catégories d’usagers, dont les conducteurs des véhicules de transport en commun, de transport de marchandises et de matières dangereuses, qui sont impliqués à hauteur de 15% dans les accidents de la route. Selon le directeur de la circulation routière, Messaoud Tahar Nasser, invité de la Chaîne III, ces peines ont été particularisées surtout lorsqu’il s’agit de conduite en état d’ivresse. Ainsi, il a été retenu une peine d’emprisonnement de deux ans et une amende de 100 000 DA pour ceux qui conduisent des véhicules de tourisme. En revanche, ceux qui conduisent des véhicules lourds (camions) ou de transport en commun (bus), il est prévu 500 000 à 1 million de dinars d’amende et 5 à 10 ans de prison. Autre nouveauté, le projet de loi introduit un mode opératoire qui permet de s’assurer que le contrevenant paie sa dette envers la société et s’acquitte de son amende dans les délais impartis, comme l’a souligné le représentant du ministère des Transports.
Alors qu’elles étaient de l’ordre de 300 à 800 DA, ne dépassant pas les 5 000 DA, les amendes forfaitaires ont, elles aussi, été revues à la hausse. Elles varient désormais entre 2 000 et 6 000 DA. Deux mille dinars est donc le minimum à payer en cas d’infraction au nouveau code de la route. Soixante contraventions ont été listées, auxquelles des amendes ont été affectées, selon l’invité de l’émission, ajoutant que le principe de la rétention systématique du permis de conduire a été également introduit. Il a indiqué que certaines d’entre elles sont passibles de suspension, précisant qu’elles sont toutes passibles de rétention. «Dès que l’automobiliste commet une infraction, son permis de conduire est retenu par les services de police et de Gendarmerie nationale», dira-t-il. Il a affirmé qu’une dizaine d’infractions sont passibles de trois mois de suspension du permis de conduire et dix-sept autres de six mois. Pour les délits, les services du ministère des Transports ont également listé douze qui feront l’objet d’un retrait pour une durée d’une année, trois pour deux ans, un passible d’un retrait de trois ans, et trois délits graves pour une durée de quatre années. L’annulation du permis de conduire est également prévue. Parmi les autres dispositions introduites, le permis à points et le permis probatoire. Selon Messaoud Tahar Nasser, le retrait du permis probatoire est applicable mmédiatement en place et lieu de l’attestation provisoire de conduite qui existait auparavant.
En revanche, l’application du permis à points est subordonnée à la mise en place d’autres éléments, notamment le fichier national des infractions, le fichier national des cartes grises et des immatriculations, conclut le directeur de la circulation routière au ministère des Transports.
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Par Amar Rafa
La Tribune, publié le 26 Juillet 2009
# Administrateur | 26/07/2009 | Info
La mesure est effective jusqu’au 25 octobre prochain
Certificats de nationalité et extraits de casier judiciaire seront délivrés 7 jours sur 7
Le ministère de la Justice a décidé d’assurer du 16 juillet au 25 octobre prochain la délivrance des certificats de nationalité et des extraits de casier judiciaire tous les jours de la semaine y compris les week-ends. Cette mesure vise à répondre à la demande des citoyens durant les vacances judiciaires, a précisé hier le procureur général adjoint près la cour de justice d’Alger, M. Mouhoubi Abdelkader, dans une déclaration à l’APS.
Evoquant la forte demande pour ce type de documents, il fera savoir que, pour le seul week-end du 16 au 17 juillet derniers (jeudi, vendredi), 500 documents (certificats de nationalité et extraits de casier judiciaire) ont été délivrés aux citoyens. Ces deux pièces, notons-le, sont souvent indispensables pour la constitution de dossiers administratifs. Tout en soulignant l’écho positif que cette mesure a recueilli auprès des citoyens, M. Zitouni Mokhtar, greffier près la cour d’Alger, permanencier chargé de la préparation et de la délivrance de ces documents, a fait savoir, de son côté, qu’entre 600 et 1 000 documents sont délivrés quotidiennement. M. Mouhoubi a indiqué que, conformément aux instructions du ministre de la Justice, garde des Sceaux, ces prestations ont été généralisées au niveau de tous les tribunaux et de toutes les cours de justice à travers le territoire national pour satisfaire la demande croissante des citoyens. Le procureur général adjoint près la cour de justice d’Alger (permanencier), M. Othman Moussa, a souligné, pour sa part, que les cours de justice assurent seulement la délivrance des extraits de casier judiciaire alors que les tribunaux prennent en charge la délivrance des extraits de casier judiciaire ainsi que les certificats de nationalité. «La signature des documents est assurée durant les week-ends au niveau des cours de justice par un procureur général adjoint permanencier», a-t-il indiqué, ajoutant que «la signature des certificats de nationalité et des extraits de casier judiciaire est assurée respectivement par un juge d’instance permanencier et un magistrat du parquet permanencier». La conseillère du ministre de la Justice, Mme Sonia Bisker, a souligné, quant à elle, que ces documents sont délivrés directement à la personne concernée, précisant que le citoyen peut retirer plusieurs certificats de nationalité et extraits de casier judiciaire à la fois.
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Par Mekioussa Chekir
La Tribune, publié le 26 Juillet 2009
# Administrateur | 26/07/2009 | Info
Un nouveau bulletin de l’ONM indique que les températures resteront élevées
Il fera encore chaud jusqu’à la fin de la semaine
Alors que l’on s’attendait hier et pour les prochaines journées à une baisse de la température, comme annoncé auparavant par l’Office national de la météorologie, le mercure continuera à s’affoler. Selon un nouveau bulletin rendu public hier par les mêmes services, la vague de chaleur qui sévit depuis quelques jours sur les régions du Nord et de l’intérieur du pays «persistera jusqu’à la fin de la semaine», avec des températures élevées et des pics pouvant atteindre 45° aujourd’hui (dimanche) et 47° pour le reste de la semaine dans certaines wilayas. Les températures maximales varieront aujourd’hui entre 33 et 45° près des côtes (Annaba et Skikda 33°, Béjaïa 34°, Alger 37°, Tizi-Ouzou 41°, Chlef 45°), de 37° à 44° à l’intérieur (Sétif 37°, El Bayadh 38°, Djelfa 39°, Médéa 40° et Bou Saada 44°), et de 40 à 43° sur le sud (Béchar 40°, Laghouat 41° et Biskra 45°). Ce sera donc un temps chaud qui se poursuivra et qui marquera certaines régions de l’Algérie, durant le reste de la semaine. Un temps chaud et dégagé pour aujourd’hui sur le Nord du pays et vers l’intérieur, avec une tendance orageuse probablement en fin d’après-midi sur les reliefs de l’intérieur et des Hauts Plateaux. La région du Sud (de l’extrême Sud vers le Hoggar) sera quant à elle marquée par des nuages, ainsi que des orages dans l’après-midi et des vents qui pourront être assez forts avec soulèvement de sable. Pour le reste de la semaine, à compter de demain et jusqu’à mercredi, le soleil restera dominant en général, puis une hausse à nouveau des températures sera enregistrée, notamment demain et mardi.
Dans le Nord, les températures maximales varieront entre 33° et 37° sur les régions du littoral avec des pics de 40° dans certaines villes du littoral d’Ouest en Est, et entre 38° à 42° à l’intérieur avec des pics de 45° sur Relizane, Mascara, Chlef, Blida, Bouira, Bou Saada, Tizi Ouzou et Guelma. Les prévisions de l’ONM pour les régions du Sud parlent de températures oscillant entre 40 et 44° en général avec des pics de 47° à Adrar et In Salah, tandis que dans le Hoggar et le Tassili, elles varieront entre 33 et 36°. Comme on le constate, le thermomètre est encore au rouge pour de longues journées jusqu’à la fin de la semaine. On se surprendra à compter les jours et à guetter une baisse des températures et un retour à celles de saison. Encore quelques jours de canicule où il sera question de continuer à appliquer les consignes telles que boire beaucoup d’eau, s’asperger, fermer les fenêtres et ne pas sortir pendant les heures où la chaleur est à son summum. Mais ce qui retient l’attention depuis quelques jours, c’est cet engouement pour les climatiseurs chez des familles qui semblaient jusque là dédaigner cet équipement pour son prix jugé élevé et pour sa «forte consommation d’énergie électrique». Du coup, ces appareils sont nombreux sur les façades, à côté des antennes paraboliques. Ce que l’on semble ignorer, c’est que plus on a chaud, plus on se rue sur les climatiseurs, et plus on fragilise la couche d’ozone qui nous le rend bien.
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Par Rachida Merkouche
La Tribune, publié le 26 Juillet 2009
# Administrateur | 25/07/2009 | Info
Windows: Microsoft capitule et devrait proposer le choix entre plusieurs navigateurs
CONCURRENCE - L'entreprise a fait une proposition à la Commission européenne...
Une victoire pour les consommateurs. Après sa proposition ridicule de fournir Windows 7 sans navigateur Internet, Microsoft a finalement cédé et accepté de laisser le choix entre plusieurs navigateurs sur le vieux continent –ceci afin de répondre aux griefs de la Commission européenne. C'est cette dernière qui l'a annoncé dans un communiqué publié vendredi soir.
La Commission « se félicite » de cette proposition, sans formellement l'accepter. Comme promis, Microsoft publie tous les détails ici.
L'entreprise s'oriente vers un «ballot screen», un écran qui proposera plusieurs choix de navigateurs à l'utilisateur, une fois sa connexion détectée. Comme montrée sur ce document PowerPoint, seront proposés: Internet Explorer, Firefox, Safari, Chrome et Opera. Une brève description (a priori choisie par chaque société et pas par Microsoft) accompagnera le tout, avec un lien «installer».
Windows XP et Vista également concernés
Pour rappel, les constructeurs de PC ont déjà la possibilité de customiser les versions de Windows qu'ils préinstallent sur leurs machines –avec, par exemple Firefox déjà préinstallé. Mais si Microsoft met en application sa proposition, le choix du navigateur devrait alors également concerner les dvd de Windows 7 vendus dans le commerce.
Problème, Windows 7 est passé en version RTM cette semaine, et est en cours d'acheminement chez les constructeurs... dans une version 7E spéciale Europe, dépourvue de tout navigateur. Si la Commission donne sa réponse rapidement, Microsoft devrait avoir le temps de travailler avec les constructeurs pour intégrer ce choix multiple. Dans le cas contraire, pas de souci: il sera toujours possible d'installer le petit logiciel via Windows update.
C'est d'ailleurs cette solution qui sera utilisée pour étendre ce choix de navigateurs à Windows XP et Vista. Microsoft promet de déployer cette mise à jour pour ces anciens systèmes d'exploitation « entre trois et six mois après la validation de l'UE ».
Si l'acharnement de la Commission européenne peut surprendre, il faut se rappeler que la bataille a commencé il y a bien longtemps. A une époque où Internet explorer dominait le marché de manière hégémonique. Mais de 95% en 2004, la part de Microsoft a fondu à 60-70% (selon les statistiques) aujourd'hui.
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Par Philippe Berry
20minutes.fr, publié le 25.07.09 à 00h23
# Administrateur | 25/07/2009 | Info
JOURNÉES APOCALYPTIQUES À CONSTANTINE
Si la canicule est là , les moyens d’y faire face ne le sont pas
La canicule est bien réelle à Constantine, qui ne saurait déroger évidemment aux prévisions faites par les services concernés. Elle n’en est pas moins décuplée par les nombreux feux réputés domestiques parce qu’allumés par les agriculteurs dans ce qu’appellent les spécialistes «les feux de chaume» et qui viennent donc en rajouter à l’enfer ambiant.
Bien entendu, la quantification de cette canicule est allègrement avancée par les habitants qui, en l’absence de repère sérieux, sans être sérieux le moins du monde des « 45, 46 degrés » et excusez du peu «… à l’ombre ».
Il n’en demeure pas moins toutefois que si la canicule est visible, compte tenu de ce qui a été précédemment évoqué, elle est facilement confirmée à hauteur des services d’urgence des différentes structures sanitaires et plus particulièrement le CHU qui reste le seul à disposer des moyens adéquats de prise en charge des sujets sensibles ou plus prédisposés que d’autres la montée du thermomètre.
Ainsi, les malades chroniques sont les plus exposés au même titre que les personnes âgées mais également les nourrissons. Une situation qui, obligatoirement, fait déserter les rues et autres artères urbaines, voire suburbaines habituellement engorgées à partir de dix heures du matin et ce jusqu’au crépuscule. Les rares personnes continuant à vaquer à leurs occupations prennent le soin de déambuler, lestés toutefois d’une bouteille d’eau sans cesse renouvelée alors que des commerçants n’hésitent pas à faire bonne charité en mettant à quelques mètres de l’huis de leur boutique un contenant de l’eau… tiède, mais qui n’en désaltère pas moins dans des conditions hygiéniques douteuses tous ceux qui y recourent.
L’un des points positifs est sans doute les sorties très limitées des éléments de la Protection civile pour intervention sur de grands feux, notamment de forêt, même si les spécialistes estiment que la vraie canicule (elghchatt) n’a lieu qu’à la fin du mois de septembre sinon au début du mois d’octobre quand «tout ce qui est vert sera vraiment sec», donc susceptible de prendre feu à n’importe quel moment et n’importe quel artifice aidant au-delà de l’acte volontaire même.
Quoi qu’il en soit, la température a été telle depuis une semaine que les coupures de courant ont été plus que fréquentes dans certains quartiers de la ville, plus particulièrement des cités entières des villes périphériques avec parfois une suspension de fourniture qui dépasse les 8 heures (cas de la cité des 1 600 logements au Khroub) incitant les familles à déserter leurs foyers et à veiller à la pleine lune jusqu’au lever du jour. Une autre image évidente, celle des véhicules dont les conducteurs n’ont pas eu la présence d’esprit de «se garer», dont le moteur chauffe et tarit le… radiateur pour aboutir à des conséquences encore plus graves comme celle de couler la… culasse. Ceux qui ont pâti de cette mésaventure sont surtout les conducteurs qui font partie des cortèges nuptiaux lesquels, est-il besoin de le souligner, ne roulent pas à l’allure d’un grand prix de formule 1.
Les noceurs qui ne risquent pas de l’être plus, compte tenu de la fournaise qui prévaut dans les salles des fêtes où ils sont conviés et dans lesquelles les climatiseurs sont systématiquement arrêtés face au risque de… cramer. Pis encore, la majorité de ces installations sont rarement mises à contribution dans les domiciles privés même en raison des chutes de courant. Ils servent plus au décor qu’à leur fonction normale.
Au cours de ce week-end, le rush vers les plages était donc prévisible et il l’a été avec, forcément, sa cohorte de désagréments, à savoir les longues files de voitures, le peu de civisme de la majorité des conducteurs, l’obstination des chauffeurs de véhicules industriels à rouler à un train de tortue et de ne pas libérer un tant soit peu le flux et enfin une multiplication de barrages fixes des services de sécurité qui compliquent plus la situation qu’ils ne la règlent. Soulignons enfin qu’il n’existe qu’un seul bassin d’eau… public s’entend. Les deux ou trois restants appartenant à des privés ne sont pas accessibles à ceux qui en ont le plus besoin.
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Par A. Lemili, correspondant Ă Constantine
La Tribune, publié le 25 Juillet 2009
# Administrateur | 25/07/2009 | Info
Les pics de chaleur Persisteront aujourd’hui
Indisposition des personnes vulnérables et incendies suite à la canicule
Des températures caniculaires ont affecté les régions Nord d’ouest en est, durant ce week-end, et seront encore effectives aujourd’hui, selon les prévisions de l’Office national de météorologie dans un bulletin spécial (BMS). Ces températures ont atteint localement 40° dans certaines villes côtières et jusqu’à 42° et 46° dans les régions intérieures. Vingt-deux wilayas sont concernées par ces températures caniculaires. Il s’agit de Mascara, Relizane, Tissemsilt, Mostaganem, Chlef, Aïn Defla, Tipasa, Alger, Blida, Médéa, Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba, El-Tarf, Mila, Constantine, Souk Ahras et Guelma. Les effets de la canicule sur la santé touchent beaucoup plus les personnes âgées, dépendantes et atteintes de maladies chroniques ainsi que les enfants en bas âge et les femmes enceintes. Au moins une dizaine de personnes souffrant de diverses maladies respiratoires et cardiaques ont été évacuées en urgence, durant ce week-end, au niveau du service pneumologie et autres services de différents CHU de la capitale. Cette frange vulnérable affectée par cette chaleur a été reçue et prise en charge surtout par le personnel médical et paramédical du service des urgences médicochirurgicales de chaque hôpital. Ces désagréments sanitaires sont dus, dans leur majorité, au pic de température qui a marqué le début de cette semaine. Au niveau du service des urgences du CHU Mustapha Pacha d’Alger, les cas les plus affectés et touchés par cette chaleur, selon une source médicale, sont les personnes du troisième âge et les femmes enceintes. «Ce sont principalement les asthmatiques et les cardiaques qui sont les plus vulnérables aux grosses chaleurs et à l’humidité. Les femmes enceintes aussi, notamment celles sujettes à l’hypertension artérielle [HTA]», explique un médecin rencontré sur les lieux. Celui-ci ajoute que les jeunes enfants, également affectés dans le cas d’une alimentation insuffisante et irrégulière en eau potable, sont exposés au risque de déshydratation qui peut sérieusement mettre leur vie en danger.
Par ailleurs, le même médecin fait part d’une prise de conscience de plus en plus important de la population. Dans la plupart des cas, renchérit-il, les patients ayant des maladies chroniques et souffrant de cette canicule contactent leur médecin traitant pour avoir des conseils, alors que d’autres préfèrent se déplacer au niveau des structures sanitaires les plus proches de chez eux. «La famille algérienne commence à prendre conscience et prendre soin de sa petite personne notamment de sa santé et de celle de ses enfants. Ce qui est intéressant et bénéfique pour la santé publique», estime notre source. En ce qui concerne les mesures préventives, notre interlocuteur en a sérié plusieurs : il s’agit notamment d’éviter de sortir durant la période où la chaleur atteint des pics (de 11 heures à 16 heures), et il faut boire suffisamment d’eau et éviter les boissons très sucrées. Rester à l’ombre, afin d’éviter une exposition prolongée au soleil, penser à prendre plusieurs douches par jour sont vivement recommandés par le corps médical.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 25 Juillet 2009
# Administrateur | 25/07/2009 | Info
25 lycéens algériens aux Etats-Unis dans le cadre d'un voyage d'étude
Vingt-cinq lycéens algériens accompagnés de trois enseignants de langue anglaise se sont rendus, mercredi dernier, aux Etats-Unis pour participer à un voyage intitulé Programme de leadership pour les jeunes", a indiqué l'ambassade des Etats-unis d'Amérique dans un communiqué.
Le voyages des lycéens entre dans le cadre des échanges culturels entre l'Algérie et les Etats-Unis et en collaboration avec le Centre international du nord du Nevada et le Club scientifique de la facultés des sciences médicales de Sétif, ajoute la même source. Ce programme a débuté le 13 juillet dernier, quand les jeunes lycéens représentant pas moins de sept wilayas du pays se sont rendus à Sétif pour la première étape de leur programme durant laquelle ils ont bénéficié de cours intensifs de langue anglaise.
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El Moudjahid, publié le 25 Juillet 2009
# Administrateur | 25/07/2009 | Info
Sellal est formel : " Pas d'augmentation du tarif des eaux "
Le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, a réaffirmé, mercredi dernier à Oran, en réponse à des questions des journalistes, qu'il "n'existe aucune augmentation du tarif des eaux".
Le ministre a évoqué, en marge de sa visite d'inspection de la dernière phase du projet " MAO ", que la wilaya d'Oran dispose actuellement d'un important volume de stockage des eaux pour avoir bénéficié de quatre réservoirs d'une capacité chacune de 75.000 m3 pouvant contribuer à améliorer la situation dans cette région qui accusait un déficit en matière d'alimentation en eau potable.
Dans ce contexte, M. Sellal a appelé à l'économie de ce précieux liquide, tout en assurant un meilleur approvisionnement en l'eau de la wilaya d'Oran, notamment avec la réception de la future station de dessalement de l'eau de mer de Marsat El Hadjadj (Oran), d'une capacité de 500.000 m3 par jour, en cours de réalisation.
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El Moudjahid, publié le 25 Juillet 2009
# Administrateur | 25/07/2009 | Info
UNE QUARANTAINE DE FOYERS ENREGISTRÉS DANS VINGT WILAYAS
Nos forêts brûlent
De l’est à l’ouest en passant par le centre, les feux de forêt ont ravagé des centaines d’hectares. Des maisons calcinées, des arbres fruitiers carbonisés, des terrains agricoles brûlés et des familles sinistrées.
Au secours! La forêt brûle! Une quarantaine de feux de forêt ont été enregistrés au cours de ces dernières 72 heures. Ces incendies ont touché une vingtaine de wilayas à travers le territoire national. De l’est à l’ouest en passant par le centre, les feux de forêt ont ravagé des centaines d’hectares. Des maisons calcinées, des arbres fruitiers carbonisés, des terrains agricoles brûlés et des familles sinistrées. La canicule, qui a frappé le pays depuis mardi dernier, où des températures dépassant 42° ont été enregistrées sur le littoral, est dans la majorité des cas à l’origine de ces sinistres. C’est, d’ailleurs, l’explication avancée par le premier responsable de la Protection civile, le colonel El-Habiri. Les wilayas de Jijel et de Aïn Defla sont les plus touchées par ces feux. Pas moins de sept incendies ont été enregistrés à Jijel rien que pour la journée du jeudi. Selon les services de la Protection civile de cette wilaya, quatre importants incendies se sont déclarés au niveau des communes d’El Aouana, Oudjana et Sidi Marouf. Les éléments de la Protection civile ont déployé « d’importants moyens d’intervention, dont la colonne mobile ».
Dans la même wilaya, on signale trois départs de feu. Après avoir ravagé quelque 10 hectares dans la commune d’Oudjana, ces trois foyers ont été maîtrisés par les sapeurs-pompiers. En l’espace de 72 heures, la wilaya de Aïn Defla a recensé sept feux de forêt. Environ une centaine d’hectares ont été dévastés dans les localités de Aïn Bouyahia, Miliana, Aïn Torki, Djellida et Aïn Lechiakh. A noter qu’en raison de la vague de chaleur exceptionnelle qui frappe souvent cette wilaya, Aïn Defla a enregistré 61 foyers qui ont ravagé plus de 650 hectares en ce mois de juillet. Les autres wilayas concernées par ces feux de forêt sont Tipasa (4 incendies), Bordj Bou Arréridj (3), Sidi Bel Abbès (1), Mascara (1), Tébessa (1), Tlemcen (1), Sétif (1), Mostaganem (1), Aïn Defla (1), Tizi Ouzou (3), Boumerdès (1), Béjaïa (2), Skikda (1), Bouira (1), Relizane (1), Blida (3), Chlef (1) et El Tarf (1). Dans une déclaration à la presse, le colonel El Habiri a fait savoir que ses services enregistrent depuis le début de la saison estivale, une moyenne journalière de 20 à 25 feux de forêt. Cet embrasement touche aussi, selon le premier responsable de la Protection civile, des vergers et des palmeraies. Par la même occasion, la même source est revenue sur les moyens déployés par son institution afin de faire face à ces situations. Il a tenu à rendre hommage, d’abord, à ses services qui, selon lui, peuvent «maîtriser n’importe quel feu de forêt». M.El Habiri a souligné que les effectifs de ces brigades sont entraînés par des officiers formés en France, et ce, dans le cadre d’une convention de coopération signée en 2006 entre les deux pays. Dans le même sens, il a tenu à relever l’existence d’une douzaine de brigades mobiles, fortes de quelque 6000 officiers et sapeurs-pompiers «hautement entraînés», et dotés d’équipements spécifiques à la lutte contre les incendies de forêt, qui sont chargées de venir à la rescousse des services de la Protection civile des différentes wilayas en cas de nécessité. Revenant sur la lutte aérienne contre les incendies, M.El Habiri a jugé que cette méthode nécessitera à l’Algérie une flotte composée d’au moins quinze à vingt canadairs, des pilotes qualifiés et une accessibilité à l’eau. Et d’expliquer que l’utilisation des moyens aériens n’est pas rentable pour un pays comme l’Algérie, qui ne recèle pas de grandes forêts, alors pourquoi acquérir des canadairs qui ne seront utilisés que quinze à vingt jours par an. Soulignant le rôle majeur joué par l’Armée nationale populaire, M.El-Habiri estime qu’il est urgent de reboiser la forêt tout en prévoyant des pistes qui serviront, plus tard, de coupe-feu et permettront aux services concernés de pénétrer la forêt et de lutter contre d’éventuels incendies.
Le responsable de la Protection civile indique que ses services ambitionnent de doubler leurs effectifs d’ici 2013. Ils sont estimés aujourd’hui à 35.000 éléments et passeront à 70.000 dans les quatre prochaines années.
La Protection civile forme des bénévoles
Vous qui désirez apprendre les techniques des sapeurs-pompiers, la Protection civile vous offre cette chance. Sans être engagé officiellement sous les couleurs jaune et rouge, vous avez, désormais, la possibilité de lutter contre les feux de forêt. Ainsi, le directeur général de la Protection civile, M.El Habiri a déclaré jeudi que ses services sont prêts à participer à la création de groupes de bénévoles capables de contribuer à la sensibilisation sur l’importance des forêts et à lutter contre les sinistres dans ce milieu naturel. «Il est important d’encourager la création, dans les différentes wilayas, de groupes de militants (volontaires ou bénévoles) pour aider les services de la Protection civile dans la sensibilisation des populations locales quant à l’importance des forêts et lutter contre les incendies dans ces espaces boisés», a expliqué le colonel El Habiri dans un entretien accordé à l’APS. Il a affirmé, dans ce contexte, que les services de la Protection civile sont disposés à former ces groupes de volontaires.
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Par Tahar FATTANI
L'Expression, publié le 25 Juillet 2009
# Administrateur | 24/07/2009 | Info
80% des Belges se moquent des dates de péremption
Alors que certains spécialistes déconseillent de manger un produit au-delà de la date de péremption indiquée sur l’emballage qui le contient, 80% des Belges ne respectent pas les délais indiqués et consomment l’aliment périmé.
D’après une étude réalisée par « Gezondweb », seul un Belge sur cinq ne mange jamais de nourriture une fois la date limite de consommation dépassée. Pourtant, d’après la même étude, les trois quarts des sondés sont attentifs à cette date lors de l’achat de leurs produits. D’après certains, pas de danger, selon d’autres, il faut éviter ce genre de comportement. « Il ne faut jamais consommer un produit après la date », explique Isabelle Aulit au quotidien La Capitale. La diététicienne au Grand Hôpital de Charleroi prévient : « Les produits se détériorent et on risque des problèmes de digestion ou d’allergie. Les bactéries se multiplient avec la température », explique-t-elle.
La date limite de consommation est fixée par le producteur. « Consommer des produits après cette date comporte des risques surtout pour certains produits, comme les viandes, les poissons, les salades et tous les produits travaillés », explique Pierre Cassart, porte-parole de l’AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la chaîne Alimentaire). Ces produits-là sont donc bien plus fragiles que les fromages, le café ou le sucre, par exemple. A ce propos, parmi une liste de plusieurs produits à consommer tardivement, vous êtes nombreux à choisir les produits laitiers.
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rtlinfo.be, publié le 24.07.09 à 8:58
# Administrateur | 24/07/2009 | Info
Les incendies menacent le sud de l'Europe
FEU - De l'Espagne à la Turquie, des dizaines de milliers d'hectares sont partis en fumée...
En France, ces derniers jours, 1.300 hectares de garrigue ont brûlé aux portes de Marseille, et près de 4.000 hectares de maquis et de forêts ont été incendiés en Corse du Sud. Mais la France n’est pas le seul pays à être touché par les incendies.
L’Espagne très touchée
En Espagne, les incendies estivaux ont déjà fait six morts et emporté plus de 17.000 hectares de végétation depuis le début de la semaine. Le travail des pompiers est d’autant plus difficile que les vents forts, combinés à la forte chaleur, multiplient les foyers d’incendies. Un nouveau feu s’est d’ailleurs déclaré jeudi soir dans la Sierra de Cabrera, dans la province touristique d'Almeria en Andalousie, entraînant l'évacuation de 1.500 personnes. Ce vendredi, l'incendie était en voie d'extinction et les habitants rentraient progressivement chez eux.
D’autres provinces espagnoles sont touchées, notamment l’Aragon (nord-est), la Catalogne (nord-est), la Castille-et-Leon (nord) et la région de Valence (est).
Deux morts en Italie
En Italie, 10.000 hectares de maquis auraient été détruits. En Sardaigne, un berger et un éleveur ont été tués par les flammes alors que la protection civile a dû évacuer quelque 120 baigneurs cernés par le feu, par hélicoptère et à l’aide de vedettes.
Six incendies étaient toujours actifs sur l’île et un autre incendie s’est déclaré en Toscane (centre de l’Italie) ce vendredi à la mi-journée.
Des flammes en Grèce et en Turquie
En Grèce, plusieurs petits incendies ont éclaté sans faire de blessés ou de dégâts graves. Les plus récents ont eu lieu mercredi et jeudi, en Attique (près d'Athènes) ainsi que dans l'ouest de la péninsule du Péloponnèse et sur l'île d'Evia (est).
En Turquie, un incendie s'est déclaré jeudi soir dans la décharge de Bodrum, importante ville balnéaire du sud-ouest du pays, et s'est propagé dans une zone boisée. Il a pu être maîtrisé et a fait disparaître dix hectares de forêt.
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E.L. avec agence
20minutes.fr, publié le 24.07.09 à 19h03
# Administrateur | 24/07/2009 | Info
Un nouveau week-end chargé sur les routes
CIRCULATION - Bison futé voit rouge samedi dans le sens des départs et annonce du monde sur les routes de vendredi à dimanche...
Ce n’est pas encore le grand chassé-croisé du premier août, mais il faudra s’armer de patience sur les routes ce week-end. Bison futé a classé la journée de samedi en rouge dans le sens des départs. La circulation s’annonce par ailleurs chargée vendredi et dimanche, classés orange dans le sens des départs.
Selon le Centre national d'information routière (Cnir), cette «quatrième vague de départs, provoquera une circulation dense pendant ces trois jours et d’importants bouchons dans tous les secteurs sensibles du réseau routier, particulièrement samedi».
Du monde sur le littoral méditerranéen et la côte atlantique
Dans le sens des départs, les points les plus sensibles seront le littoral méditerranéen et la côte atlantique en direction de l'Espagne.
Dans le sens des retours, Bison futé prévoit des difficultés de circulation sur les grands axes du pays, notamment en direction du nord et de Paris.
Rappelant le chiffre du nombre de morts sur les routes au mois de juin (408, +33,3% par rapport à 2008), le Cnir appelle à « ne pas relâcher la vigilance » au volant « en cette période de grandes migrations estivales ».
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 24.07.09 à 14h16
# Administrateur | 24/07/2009 | Info
Alger-Béjaïa : Clim’, sandwiches et musique à bord de l’autorail
« Mon week-end commence dès que je mets les pieds à l’intérieur, tellement c’est classe ! » Hakim travaille à Alger et chaque mercredi, c’est en autorail qu’il rentre chez lui, à Lakhdaria, retrouver sa femme et ses deux enfants.
Bercés par de la musique classique, ravitaillés par un restau-rail sans se soucier des températures caniculaires grâce à la clim’ : depuis le 2 mai, les passagers de l’autorail Alger-Béjaïa-Alger, découvrent… le confort ! « Et puis on voyage sans stress », ajoute Hakim. 14h15, départ de la gare d’Alger. Jamais de retard. Le train effectuera huit arrêts avant la destination finale (Agha, Boumerdès, Bouira, Tazmalt, Akbou, Beni Mensour, Sidi Aïch, El Kser). Le train, complet, devait arriver à 18h10 mais fait finalement son entrée en gare de Béjaïa à 18h45. A l’origine du retard : les ralentissements du train à chaque passage à niveau non gardé, contraint de rouler à 70 km/heure au lieu de 110 ! Vers 15h lorsque nous entamons le tunnel d’Ammal, dit tunnel d’enfer, Salhi, El Hadi et les autres ne peuvent s’empêcher d’évoquer le malheureux souvenir de mars 2008 où les wagons de fuel d’un train de la SNCF et un autre de la marchandise étaient entrés en collision. Dans le couloir, Nadir, 2 ans et demi, se promène. Fini les voyages cloué par une ceinture de sécurité à l’arrière de la voiture. Dans l’autorail, il a droit à plusieurs balades sans restriction. Pour voir du pays avec sa petite famille, Omar a préféré « laisser sa voiture à la maison ». « Nous aurions pu venir à Béjaïa en avion mais j’avais entendu parler de cet autorail et je voulais vraiment l’essayer, confie-t-il. Nous avons préféré découvrir l’Ouest par les transports en commun. Depuis Tlemcen, nous n’avons pris que le bus et le train ! »
Depuis dimanche dernier, un autre train de voyageurs a repris du service après dix ans d’absence : celui relie Alger à Tizi Ouzou. La reprise de la circulation sur cette ligne se fait aussi en deux rotations par jour desservant les gares de Drâa Ben Khedda, Tadmait, Naciria, Bordj Menaïel, les Issers, Si Mustapha, Thenia, Boumerdès et l’Agha. Le départ de Tizi Ouzou est programmé à 5h25, arrivée à Alger, à 7h23. arrivée à Tizi à 18h01. Deux heures Le retour d’Alger se fait à 16h05, plus tard, lorsque nous arrivons à la gare de Tazmalt, qui n’a de gare que le nom, l’équipage doit redoubler de vigilance et de rigueur. De Tazmalt jusqu’au terminus, c’est le tronçon le plus dangereux et le plus fatigant. Il y a en effet 88 passages non gardés et seulement 9 gardés entre Beni Mansour et Béjaïa (quelque 75 kilomètres du chef-lieu de wilaya). A chaque passage, le mécanicien doit ralentir et klaxonner à plusieurs reprises pour alerter les automobilistes qui n’hésitent pas à s’engager sur leur chemin. « Depuis la mise en service de cet autorail, je n’ai pas pu éviter deux accidents à cause des passages à niveau non gardés à Alaghène et Akbou, nous confie le conducteur du train. En plus de la panique chez les passagers, j’étais contraint de laisser le train et de suivre les services de sécurité pour une prise de sang ! »
Au niveau de Sidi Aïch, c’est encore la panique, cette fois à cause des jets de pierre. Si les vitres sont incassables, celles de secours, cassables, ont déjà fait les frais des caillasseurs… Un peu plus loin, au calme, des passages lovés dans leur siège bleu nuit et orange, protégés du soleil par le store de la fenêtre, se sont endormis. Un docteur en psychiatrie, accompagné par son fils, nouvellement bachelier, sont plongés en pleine lecture. Malgré un malentendu autour des places en gare de Béni Mansour, le voyage en train est pour eux synonyme de confort et de tranquillité. « Je viens à Alger pour rendre visite à la famille, raconte-t-il. Personnellement, j’ai choisi l’autorail par conviction. Au retour, je prendrai le même transport. C’est mieux que la route où ne règnent qu’intolérance et manque de civisme. » Il craint toutefois que d’ici quelques mois, le voyage ne se passe pas aussi bien, que le train ne soit pas aussi bien entretenu. « Il faudrait des campagnes de sensibilisation. De temps à autre, lancer des appels à bord pour sensibiliser les passagers pour qu’ils préservent leur train. » Ses habitants avaient menacé Amar Tou, lors de sa visite sur les lieux en avertissant que si la ville n’était pas desservie, ils n’hésiteraient pas « à brûler le train ».
A Tazmalt, Akbou, Bouira, Sidi Aich ou ailleurs, il faut dire que la majorité des stations sont dépourvues de plateforme ou de gare proprement dite. « Pour les personnes handicapées ou les personnes âgées, ce n’est pas facile d’accéder ou de descendre du train », témoigne le contrôleur. Affaires, visite touristique ou familiale, études, rendez-vous chez le médecin ou fête : il faut dire que tout le monde est susceptible de prendre cette ligne, à l’image de ammi Mohamed Améziane. Cet ancien cheminot a aussi choisi le train pour se rendre à une fête familiale. « Nous sommes à l’aide et en sécurité », témoigne-t-il en regardant ses deux filles, en talons aiguilles, habillées très chic et parées de leurs bijoux. Ici, pas de première ni de deuxième classe. Tout le monde paie le même prix : 690 DA pour la totalité du voyage entre les deux villes. Du côté des passagers, le tarif est jugé un peu excessif. « Je ne peux pas prendre l’autorail tous les jours car il est au-dessus de mes moyens, reconnaît Hakim. Nous habitons à 75 km d’Alger et je ne comprends pas pourquoi ce sont les tarifs supérieurs à 100 km qui sont appliqués. Si pour Lakhdaria, la SNTF appliquait la tarification de banlieue, tous les travailleurs pourraient rentrer chez eux chaque soir. Alors le restant de la semaine, je trouve refuge chez ma sœur. »
Les passagers aimeraient aussi que les horaires soient revus. Ou qu’un autre autorail soit ajouté pour mieux desservir le début et la fin de journée. Les Boujiotes aimeraient par exemple que le premier train puisse partir en milieu de matinée – l’unique train part à 6h25 – de sorte que les habitants des villages autour aient le temps d’arriver jusqu’à la gare. Mais les habitants de Lakhdaria, de Bouira et de Boumerdès souhaiteraient, eux, que l’autorail arrive avant 10h21 pour arriver à temps à leur travail. Pour les passagers comme pour l’équipage, la demande est telle que pour plus de confort, un autre train ne serait pas du luxe. Car depuis Alger, de nombreux passagers ont fait le voyage debout. D’une capacité de 200 passagers, l’autorail a transporté, le jour où nous l’avons pris, une trentaine de personnes en plus. 18h45, terminus Béjaïa, la seule ville où le chef de gare est une femme. Tout le monde descend dans le calme. Omar et sa petite famille partent à la recherche d’un hôtel. Des familles viennent retrouver les leurs sur le quai. Il ne reste que quelques heures à l’autorail avant de reprendre, le lendemain matin, sa route vers Alger...
Du nouveau pour Alger-Béjaïa : Après la protestation de ses habitants, la ville d’Ighzar Amokrane sera prochainement desservie. Ce qui portera le nombre des arrêts de l’autorail à dix. Autre nouveauté : le carnet à coupons pour une durée illimitée. Le client payera seulement 350 dinars s’il achète 30 billets au lieu de 690 dinars. Il est également question de lancer prochainement le carnet d’abonnement qui coûtera 3 200 dinars pour une durée d’une année, valable sur tout le réseau de la SNTF.
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Par Nassima Oulebsir
El Watan, publié le 24 Juillet 2009
# Administrateur | 24/07/2009 | Info
Planète-Système M3 : pour que le dessalement devienne mobile
À l’inverse de la population mondiale et de l’industrie qui ne cessent de croître, les ressources en eau s’amenuisent de plus en plus, inquiétant de nombreux pays, à l’image de l’Algérie, où la pluviométrie fluctuante se raréfie dans les zones arides.
Le dessalement des eaux saumâtres ou de mer constitue une alternative inévitable. Cependant, la mise en place de nouvelles installations de dessalement est coûteuse et nécessite en outre beaucoup de temps. Généralement, de petites stations immobiles, par ailleurs onéreuses, sont implantées pour déterminer la faisabilité du dessalement. Pour pallier tout cela, des chercheurs en ingénierie biomoléculaire et sciences appliquées de l’Université de Californie de Los Angeles (UCLA) viennent d’innover en mettant au point un système de désalinisation mobile beaucoup moins coûteux, disponible en cas d’urgence. Baptisé M3 (mini-mobile-mudular), ce nouveau système mobile, révèle le site web de l’UCLA, peut être utilisé pour tester n’importe quelle source d’eau à exploiter. M3 mesure en temps réduit le pH de l’eau, sa température, sa turbidité et sa salinité. De plus, il permet aux systèmes membranaires de s’adapter efficacement et rapidement aux changements de la qualité de l’eau pour optimiser le recouvrement de l’eau. Donc, une seule unité est requise pour tester de multiples installations potentielles. Selon les auteurs américains, sous l’égide du professeur Yoram Cohen, ce système M3, plus performant que la technique membranaire de l’osmose inversée, bouleversera le développement technologie hydrique, car il peut être déployé dans des localisations diverses pour produire de l’eau potable en situations d’urgence. Ainsi, le système M3 est si compact qu’il peut être transporté à l’arrière d’un camion, peut générer 23 m3 par jour à partir de l’eau de mer ou 34 m3 à partir de l’eau saumâtre. Selon les estimations des chercheurs, cela suffira pour alimenter en eau potable entre 6000 et 12000 personnes. Enfin, l’équipe du professeur Cohen imagine un jour piloter à partir d’une seule centrale tous les systèmes M3 installés dans une région donnée.
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Par Belkacem Meghzouchène
El Watan, publié le 24 Juillet 2009
# Administrateur | 23/07/2009 | Info
Belgique - La E40 rouverte dans les deux sens
L’autoroute E40 entre Louvain et Bruxelles a été complètement rouverte à la circulation vers 19 heures. Un camion s’était encastré dans le pilier d’un pont de l’autoroute en début d’après-midi. L’accident a coûté la vie au conducteur du poids lourd.
L’accident s’est produit peu avant 13h00 sur la E40 en direction de Bruxelles. Pour une raison encore inconnue, un camion transportant deux containers s’est encastré dans le pilier d’un pont puis a pris feu. Vu qu’on ne savait pas si le camion transportait des matières dangereuses, l’autoroute a été fermée dans les deux sens. Les pompiers ont pu constater que le camion ne transportait aucune matière dangereuse.
La E40 a été partiellement rendue à la circulation peu avant 16h00, puis les quatre bandes ont été rouvertes vers 18h30.
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avec belga
lesoir.be, publié jeudi 23 juillet 2009, 20:16
# Administrateur | 23/07/2009 | Info
Un militaire suspendu après l'incendie de Marseille
INCENDIE - Le feu, qui a ravagé 1.300 hectares, est sous contrôle...
Le feu est maintenant sous contrôle, mais les habitants ont eu peur. Un vaste incendie est arrivé dans la nuit aux portes de Marseille, brûlant près de 1.300 hectares. « La situation est bien plus calme et apaisée depuis 6 heures. Vers 7 heures, il y avait encore quelques foyers mais le feu est circonscrit et sous contrôle », a assuré le contre-amiral Philippe Pancrazi, commandant des marins-pompiers de Marseille, sur la radio France Bleu Provence.
« Nous gardons tous nos moyens sur place », en l'occurrence 480 pompiers et une centaine de véhicules répartis sur huit kilomètres, en raison du vent. Ce dernier devrait cependant baisser ce soir et demain vendredi, a-t-il expliqué. Deux avions bombardiers « chiens de garde » effectuaient également jeudi matin des rotations, prêts à intervenir.
François Fillon et les ministres de l'Intérieur Brice Hortefeux et de la Défense Hervé Morin étaient attendus sur place en début d'après-midi.
Des essais militaires Ă l'origine
Le feu a démarré accidentellement mercredi en début d'après-midi après des tirs d'essai de militaires dans le camp de Carpiagne au-dessus des calanques, selon les gendarmes. Sautant de crête en crête, les flammes ont d'abord menacé les quartiers est de Marseille avant de progresser vers le sud alors que le vent restait soutenu et gênait, en plus d'un relief escarpé, l'intervention des pompiers.
Un chef de section du premier régiment étranger de la Légion à Aubagne, responsable des tirs de balles traçantes à l'origine de l'incendie qui a ravagé plus de 1.000 hectares dans la nuit près de Marseille, a été suspendu de ses fonctions, a annoncé jeudi le service de communication de l'armée.
Maison de retraite évacuée
Quelque 120 pensionnaires d'une maison de retraite du quartier de La Panouse (sud) ont été évacués dans la nuit vers un gymnase, certains parfois encore en pyjama, d'autres en fauteuil roulant. Dans le même quartier, 90 personnes ont quitté un centre pour handicapés. Selon les marins-pompiers, plusieurs dizaines de maisons à La Barasse et aux Trois-Ponts (est) ont été «léchées » par les flammes et leurs habitants ont été « mis en sécurité » dans la nuit. Certains ont pu depuis regagner leur domicile depuis. Une seule villa, située dans le quartier de la Panouse, a été détruite par les flammes et cinq cabanons brûlés.
Trois établissements scolaires ainsi que deux gymnases ont été ouverts pour accueillir les évacués et 135 policiers et CRS ont été dépêchés sur place pour surveiller les habitations, éviter les pillages et garantir l'accès aux pompiers.
Incommodées par la fumée, deux personnes âgées ont été admises à l'hôpital de Sainte Marguerite ainsi qu'un marin-pompier, qui a été transporté à l'hôpital de la Timone pour contrôle médical.
« L'imbécilité du geste »
Ce jeudi matin, la polémique sur l'origine de l'incendie ne désenflait pas. Le préfet de région Michel Sappin a évoqué « l'imbécilité du geste » des militaires à Carpiagne et s'est dit «excédé». «L'an dernier, c'était la même chose près du camp de Canjuers (Var, ndlr), ça avait été le plus grand feu de l'été. Aujourd'hui c'est à Carpiagne, j'ai téléphoné au gouverneur militaire pour leur dire qu'il est inadmissible et scandaleux que les militaires, comme si de rien n'était, continuent leurs activités alors qu'il y a du vent et que les conditions sont dangereuses», a-t-il dit, précisant qu'une enquête de commandement avait été ouverte.
Le député UMP des quartiers sud de Marseille Guy Teissier, président de la commission de la défense à l'Assemblée nationale et promoteur du futur parc national des Calanques, a lui réclamé une enquête administrative au sein des armées et une enquête de police judiciaire, évoquant une « catastrophe humaine et écologique ».
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 23.07.09 à 13h02
# Administrateur | 23/07/2009 | Info
Bouteflika invite les Algériens établis à l’étranger à contribuer au développement de leur pays
« Nous souhaitons que l’Algérie puisse tirer profit des compétences dans les domaines de la recherche scientifique, de l’expertise et des découvertes technologiques ainsi que de l’investissement financier dans divers secteurs », a déclaré hier le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans un message aux participants à l’université d’été de la communauté nationale à l’étranger, lu en son nom par M. Habba El-Okbi, secrétaire général de la présidence de la République. Tout en estimant que les jeunes instruits sont « redevables » envers leur patrie pour y avoir suivi leurs études, le chef de l’Etat a ajouté que « l’Algérie s’enorgueillit et tire fierté de la réussite des compétences établies à l’étranger et plus précisément dans les pays industrialisés ». Il souhaitera, à ce propos, leur apport dans les domaines de la bonne gestion, de la prise de décisions et de la rationalisation dans la conduite des affaires et ce, grâce aux opportunités qu’offrent la connaissance et les nouvelles technologiques de communication.
Le chef de l’Etat a, en outre, rappelé qu’en Algérie, plusieurs secteurs présentent aujourd’hui « les meilleurs conditions » aux opérateurs et investisseurs nationaux d’abord, et l’Etat veille à garantir un environnement économique et social favorable à la production nationale et à sa diversification. Tout en affirmant que l’Etat s’attelle à assurer une meilleure prise en charge de ses enfants à l’étranger, à travers le suivi et la valorisation de leurs activités, il conviera les compétences à toujours faire mieux et donner le meilleur d’elles-mêmes pour être les dignes ambassadrices de l’Algérie à travers le monde. « De notre côté, nous œuvrons sans relâche à mettre fin à la fuite des cerveaux, des compétences et des créateurs algériens », a-t-il promis avant de les inviter à rentrer pour « contribuer efficacement, chacun à sa manière, aux côtés de leurs frères, à construire le développement durable du pays ». S’agissant de l’université d’été, le président Bouteflika a estimé qu’elle représente «une occasion propice pour faire connaissance, débattre et tirer profit des opportunités offertes, tout autant que le moment idéal pour s’adonner aux joies du tourisme et apprécier un pays que Dieu a gratifié d’une grande beauté et de merveilles ». Evoquant le renouveau de l’Algérie, il a rappelé que « grâce au soutien du peuple, nous avons pu venir à bout du fléau du terrorisme aveugle en optant pour la concorde civile et pour la réconciliation nationale ».
Ce qui a permis, selon lui, au pays de renouer avec la paix et la sécurité, critères indissociables de tout développement. Il citera par la suite, entre autres réalisations à l’actif de ses précédents mandats, le renforcement du réseau routier par des milliers de kilomètres et par la création et l’élargissement de réseaux de transport ; le décollage d’autres secteurs, comme l’habitat, l’enseignement, la santé, les loisirs culturels, le sport et l’artistique, le tourisme, l’agriculture… « Nous misons aujourd’hui sur l’ensemble des enfants de ce pays, à l’intérieur et à l’étranger, mais nous parions beaucoup sur ceux qui se distinguent par le savoir et la technologie moderne, ainsi que par la maîtrise des connaissances et l’expertise de pointe, notamment dans les pays avancés », a conclu le chef de l’Etat.
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Par Mekioussa Chekir
La Tribune, publié le 23 Juillet 2009
# Administrateur | 23/07/2009 | Info
La loi de finances complémentaire les instaure pour financer le déficit
De nouvelles taxes sur les véhicules et la téléphonie mobile
La loi de finances complémentaire adoptée mardi dernier en Conseil des ministres prévoit, selon le communiqué rendu public par la Présidence, une hausse de 68 milliards de dinars pour les crédits de fonctionnement. Pour leur part, les crédits d’équipement voient leur enveloppe accroître de 216 milliards de dinars. Ces deux enveloppes serviront à financer, entre autres, la hausse des bourses des étudiants et des stagiaires de la formation professionnelle. Cela, en plus des mesures fiscales annoncées par le chef de l’Etat, notamment pour les agriculteurs. Pourtant, il faudra trouver les ressources pour financer toutes ces dépenses. Pour ce faire, de nouvelles taxes ont été instaurées par le texte adopté en Conseil des ministres.
Il s’agit de l’institution d’une taxe de 0,5% sur le chiffre d’affaires des opérateurs de téléphonie mobile (Mobilis, Djezzy et Nedjma), dont les modalités d’application feront l’objet d’un arrêté interministériel entre le secteur des finances et celui de la culture. Cette taxe ira directement dans les caisses du Fonds national pour la promotion et le développement des arts et des lettres. L’instauration de cette taxe vise la restitution des droits au secteur de la culture en termes d’exploitation de la production musicale par les trois opérateurs qui ont lancé des sons sur les mobiles moyennant paiement par leurs clients. Ce qui a généré des gains considérables pour ces opérateurs. Lesquels, estiment les pouvoirs publics, ne versent aucun sou pour l’encouragement du secteur de la culture et, par ricochet, de celui de la créativité. Mobilis, Djezzy et Nedjma devront également, aux termes de la loi de finances complémentaire, verser une taxe de 5% sur les produits Flexy, Storm et Arsilly et les différentes recharges (prépayées ou post-payées). Là aussi, les trois opérateurs ont généré des gains mirobolants « profitant du vide juridique en la matière ».
Toutefois, cette mesure prendra effet à partir de la publication de l’ordonnance au Journal officiel. Elle n’a donc pas d’effet rétroactif. Le texte adopté par le Conseil des ministres prévoit également l’augmentation de la taxe sur les véhicules neufs. Une hausse de pratiquement 100%. Une hausse motivée, selon le texte, par la volonté des pouvoirs publics de mettre un terme à ce qu’ils qualifient d’anarchie au niveau des concessionnaires. Ainsi, la taxe pourrait atteindre jusqu’à 30 millions de centimes pour les véhicules utilitaires et de tourisme utilisant le gasoil. En revanche, les véhicules à carburant essence verront la taxe atteindre les 20 millions de centimes. Une mesure qui est loin de satisfaire les concessionnaires automobiles qui estiment, par la voix du président de leur association, «que le marché ne pourra pas supporter une hausse de la taxe, parce qu’elle pénaliserait l’investissement, l’emploi, les volumes de vente. Le marché va s’effondrer», a notamment déclaré Mohamed Baïri sur les colonnes de notre confrère El Watan. Cette taxe ne manquera certainement pas de faire les beaux jours du marché de l’occasion. En revanche, la loi de finances complémentaire a favorisé le secteur de l’agriculture. D’abord par l’effacement des dettes des agriculteurs, ensuite par l’exonération de la TVA pour tout achat de matériel agricole fabriqué localement. Une manière d’encourager la production nationale.Il va sans dire que cette ordonnance sera soumise aux deux chambres du Parlement, même si elle entre en vigueur dès sa publication au Journal officiel. L’APN devra l’adopter ou la rejeter sans aucun débat.
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Par Faouzia Ababsa
La Tribune, publié le 23 Juillet 2009
# Administrateur | 23/07/2009 | Info
LE PATRONAT SATISFAIT DE LA NOUVELLE FORMULE DU WEEK-END
« L’Algérie vient de gagner 24 heures »
Pourtant cet acquis ne suffit pas à lui seul à remettre l’entreprise sur les rails.
« L’Algérie vient de gagner 24 heures dans le domaine des relations économiques avec ses partenaires, notamment avec l’Union européenne.» C’est ce que nous a déclaré hier Brahim Bendjaber, président de la Chambre de commerce et d’industrie et membre du Forum des chefs d’entreprise. Le même responsable pense aussi que les entreprises auront la latitude de fonctionner pendant six jours quitte à établir des permanences les jeudis et vendredis.
Selon le président du Forum des chefs d’entreprise, Réda Hamiani, ce retour à la normale évitera à l’Algérie des pertes annuelles entre 150 et 700 millions de dollars. «Les chefs d’entreprise ont réclamé depuis longtemps l’adoption d’une nouvelle formule pour le repos hebdomadaire et ils sont satisfaits de voir cette revendication aboutir après plusieurs années d’attente.» C’est ce que nous a déclaré pour sa part un pionnier du mouvement syndical patronal, Sid Ali Abdellaoui, qui est actuellement vice-président de la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea).
Pourtant cet acquis ne suffit pas à lui seul à remettre l’entreprise sur les rails. Si les pouvoirs publics ont entendu les appels du patronat, il appartient à ce dernier de prouver qu’une fois l’écueil du week-end levé, la productivité et autres gains pourraient suivre. Notre interlocuteur estime également que l’emploi et la conquête de nouvelles parts du marché sont des exigences qui devraient être réalisés en mettant à profit la nouvelle donne.
C’est que cette dernière est loin de viser uniquement la performance de l’économie en relation avec le marché extérieur. Le vice-président de la Cgea refuse d’ailleurs une segmentation entre les différents secteurs de l’économie, entre la production interne et les échanges avec l’étranger vu que l’entreprise demeure toujours un acteur de premier plan dans les deux cas. Invité à commenter le chiffre de 700 millions de dollars de pertes occasionnées annuellement pour l’Algérie, notre source répond qu’une fois que le week-end est établi selon le voeu des gestionnaires, il leur appartient de prouver qu’ils sont en mesure de relever le défi et de mettre fin à ces lacunes.
Emploi et productivité ne sont pas les seules pistes à explorer pour améliorer le contexte économique puisque la bonne gestion de l’entreprise est un autre moyen pour arriver à cette fin. Des carences sont constatées dans ce cadre par la Cgea. Mais des actions sont entamées pour renverser peu à peu la vapeur. L’une de ces actions réside dans le projet d’incubateurs d’entreprises censé apprendre aux jeunes les rudiments de la gestion. Cet incubateur sera effectif à partir d’octobre prochain, une fois le cycle de formation terminé. Ce sera chose faite dès le lundi prochain. Une autre organisation patronale, à savoir la Confédération des industriels et des producteurs algériens (Cipa) ne manque pas, elle aussi, d’exprimer sa satisfaction quant à la nouvelle décision du gouvernement. Son président, Abdelaziz Mehenni, trouve que le réaménagement du repos hebdomadaire est une bonne initiative qui répond à des objectifs précis.
Il met en avant le fait que cette décision est de nature à rendre leur équilibre à un certain nombre de variables économiques. Selon son président, cette organisation n’a pas cessé de porter la revendication du retour au week-end universel pour des impératifs économiques et de synchronisation de activités avec l’économie mondiale.A titre d’exemple, certains avancent que les relations avec l’étranger ne peuvent être effectives que de lundi à mercredi. Les jeudis et les vendredis sont fériés en Algérie alors que les samedis et les dimanches sont des jours de repos dans des pays occidentaux et certains pays d’autres continents. On a souvent donné l’exemple des bateaux qui soufrent de cette organisation du travail.
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Par Ahmed MESBAH
L'Expression, publié le 23 Juillet 2009
# Administrateur | 23/07/2009 | Info
PASSAGE AU NOUVEAU REPOS HEBDOMADAIRE
Ce qui se passera le 14 août
Poste et APC devront adapter leurs journées d’activité au nouveau week-end.
Le citoyen lambda se demande certainement ce qu’il fera le vendredi 14 août. Il devra penser à changer ses habitudes car c’est à cette date que le nouveau week-end sera appliqué. La première question pour laquelle il a besoin d’une réponse est celle de savoir si le travail est exigé le jeudi 13 août. Rien ne vient dispenser les travailleurs de rejoindre leur poste le jeudi. Le flou sera donc entretenu jusqu’au jour J
Le samedi est une source d’inquiétude car il n’y a pas encore, à l’heure actuelle, de détails sur les modalités pratiques du basculement vers le nouveau week-end.
Même le Conseil des ministres qui a décidé ce changement n’a pas donné de précision sur cet aspect des choses. Le Conseil promet qu’un texte réglementaire sera rendu public pour mettre à disposition de l’opinion des éclaircissements à ce sujet. C’est ce qu’attendent aussi les institutions concernées par ce changement.
A la lecture du communiqué de la Présidence, on comprend que le nouveau week-end ne sera effectif que le vendredi. Cela veut dire qu’il n’y a pas de changement à l’organisation du travail avant cette date. Jusqu’à jeudi à minuit, c’est l’actuelle réglementation qui va s’appliquer et les travailleurs sont tenus de rejoindre leur poste le jeudi. Vendredi et samedi étant les nouvelles journées de repos. Mais là aussi, se pose un problème pour tous ceux qui ont pour obligation de se présenter jeudi, soit pendant une demi-journée, soit pendant toute la journée au travail.
Toujours selon le communiqué du Conseil des ministres, aucun changement ne doit intervenir. Le jeudi restant un jour de travail puisqu’il faut attendre le vendredi pour appliquer le nouveau week-end.
Certaines institutions comme les banques et les assurances accordent déjà du repos à leur personnel pendant le vendredi et le samedi. Ils reprennent le travail le dimanche. Même si le samedi deviendra un jour de repos pour tous les autres travailleurs, il est fort probable que ces institutions ne changent pas leur planning d’activité. Les guichets sont ouverts jusqu’à présent à partir de dimanche et il n’y aura pas de changement de ce côté, selon certaines sources.
Samedi et dimanche ne seront donc pas des journées de week-end pour les banques et les assurances.
Outre ces institutions, il y a aussi la Poste ainsi que les services des APC qui ont pour habitude de recevoir le public le jeudi.
Cette journée est choisie pour permettre aux citoyens de mettre à profit leur jour de congé afin de solliciter les administrations pour diverses raisons. Mais dès lors que le jeudi ne sera plus un jour de repos pour ces citoyens, ils perdent l’avantage qui leur est offert pour se rapprocher de l’administration. Cette dernière devra alors s’adapter à la nouvelle organisation.
La Poste sera ouverte le vendredi mais uniquement la matinée. Le texte réglementaire évoqué lors du Conseil des ministres devra peut-être préciser si les autres administrations resteront ouvertes vendredi.
Les citoyens doivent avoir les yeux rivés sur le calendrier pour bien fixer leur agenda. Il se peut très bien que leur horloge interne qui est réglée sur un week-end hérité depuis des années n’ait besoin d’un temps d’acclimatation pour s’adapter à la nouvelle manière de concevoir la variante du temps. La période des congés sera peut-être mise à profit pour se livrer à un round d’observation pour voir comment les choses vont évoluer. D’ailleurs, le fait que la mi-août soit retenue pour transiter vers le nouveau régime témoigne de cette volonté d’éviter au maximum de causer des désagréments aux entreprises et aux administrations étant donné que la période des congés bat son plein.
Chaque jeudi, il y a aussi les chefs de famille qui vont au marché pour faire leurs emplettes. S’ils travaillent cette journée, ils ne seront plus dans la possibilité de poursuivre ce rituel. Il devra être décalé au vendredi.
Comme ce jour coïncide avec celui de la prière du vendredi, il y a de fortes chances que toute la logistique soit perturbée.
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Par Ahmed MESBAH
L'Expression, publié le 23 Juillet 2009
# Administrateur | 22/07/2009 | Info
Une Ă©clipse solaire totale plonge l'Asie dans le noir
Pendant 6 minutes et 39 secondes, l'Inde, la Chine et plusieurs pays d'Asie ont été plongés dans le noir ce mercredi matin, lorsque la lune a obscurci le soleil. La plus longue éclipse solaire totale du 21e siècle a déclenché l'enthousiasme de centaine de millions de personnes.
La plus longue éclipse solaire totale du 21e siècle a plongé mercredi dans le noir une grande partie de l'Asie, déclenchant l'enthousiasme de centaine de millions de personnes en Chine et en Inde.
Potentiellement, deux milliards de terriens ont pu observer cette éclipse de Soleil "monstre", selon des astrophysiciens. Un record dans l'histoire de l'humanité.
Une éclipse partielle était visible dès O heure 30 GMT dans l'océan Indien au large des côtes ouest de l'Inde, avant d'être totale dans l'Etat du Gujarat (ouest) à 0 heure 53 GMT, puis à l'intérieur d'un corridor de 15 000 kilomètres de long sur 258 km de large, traversant d'ouest en est l'Inde, le Népal, le Bhoutan, le Bangladesh, la Birmanie, la Chine et jusqu'aux îles méridionales japonaises Ryukyu.
Le Soleil a été complètement masqué par la Lune pendant six minutes et 39 secondes dans une zone peu habitée du Pacifique, un record de durée qui ne sera pas battu avant l'année 2132. L'obscurité a duré moins longtemps en Inde (trois à quatre minutes) et sur la mégapole chinoise Shanghaï (environ cinq minutes), où le temps couvert a gâché une partie du spectacle.
A l'autre bout de l'Asie, à Bombay, des astronomes amateurs étaient massés au planétarium Nehru, mais ont troqué leurs lunettes de soleil spéciales pour le parapluie et l'imperméable. Des pluies torrentielles se sont abattues sur Bombay au moment où l'éclipse commençait.
"On ne voulait pas la regarder à la télévision, mais on aurait dû rester au lit", s'amuse Dwayne Fernandes, un étudiant. "On va peut-être devoir dire aux gens qu'on l'a vue", plaisante son amie Lizanne De Silva.
Malgré le mauvais temps et les pluies de la mousson sur le sous-continent indien, la sixième éclipse totale du siècle a dopé l'activité commerciale et touristique en Extrême Orient.
A Shanghaï, où ont afflué ces derniers jours des hordes de touristes, l'hôtel Hyatt sur le célèbre Bund a fait le plein pour son petit-déjeuner spécial éclipse. "Cela arrive seulement une fois tous les 300 ans", a dit la porte-parole de l'établissement Meg Zhang. "Les nuages arrivaient, se dissipaient et puis, tout d'un coup, je l'ai vue", a raconté Glenn Evans, un homme d'affaires américain résidant à Shanghaï.
En Inde, l'agence Cox and Kings a affrété un Boeing 737-700 qui a décollé de New Delhi avant l'aube pour "intercepter" l'éclipse totale à une altitude de 41 000 pieds (12 500 mètres) et voler plein Est jusqu'à l'Etat du Bihar.
Les 21 sièges de l'avion côté Soleil levant se sont vendus pour 1200 euros.
Un million de pèlerins hindous ont afflué dans la ville sainte de Kurukshetra, dans le nord de l'Inde, pour se baigner pendant l'éclipse dans des eaux purifiées devant contribuer à la libération de l'âme. Des milliers d'autres ont assisté au phénomène céleste dans la ville sainte de l'hindouisme Bénarès (nord).
En Inde et en Chine, les contes et mythologies évoquent les éclipses comme l'annonce d'heureux présages, mais aussi de néfastes augures.
Celle de ce mercredi est "un moment très dangereux dans l'Univers", a prévenu Raj Kumar Sharma, un astrologue védique de Bombay. "Si le Soleil, le maître des étoiles, est malade, alors il va se passer quelque chose de grave dans le monde", a-t-il prédit.
Des Indiennes enceintes qui avaient programmé une césarienne ont repoussé l'intervention, selon l'hôpital Fortis de New Delhi. Dans la Chine impériale, les éclipses étaient annonciatrices de catastrophes naturelles ou de la mort d'un empereur. Ces croyances et superstitions n'ont pas disparu.
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Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 22/07/2009 08:39
# Administrateur | 22/07/2009 | Info
Incendies en série dans la région marseillaise
Trois incendies se sont déclarés cet après-midi dans la région marseillaise. L’un d’eux, autour du Mont Lantin, a déjà ravagé près de 120 hectares de garrigue. D’importants moyens sont mobilisés, mais le feu avance vers une forêt et des habitations.
Après une matinée habituelle, l’emploi du temps des marins-pompiers de Marseille s’est subitement accéléré. Trois incendies se sont déclarés dans la région.
Le premier, vers 13 h 30, aux abords du camp militaire de Carpiagne, entre Marseille et Cassis, a pour l’instant détruit 120 hectares de végétation. Il aurait été déclenché par des militaires, lors d’une séance d’entraînement au tir de balles traçantes.
Situé dans une zone désertique mais escarpée et difficile d’accès, il mobilise une centaine de pompiers et de gros moyens aériens : quatre Canadairs, trois Trackers, trois hélicoptères et un Dash. Une dizaine de pompiers a été héliportée en amont du feu pour tenter de l’arrêter avant qu’il n’atteigne une forêt de pins et des habitations.
Quasiment simultanément, un autre feu s’est déclenché à l’ouest, au bord de l’autoroute A55, près de Châteauneuf-les-Martigues. 250 pompiers et là aussi de gros moyens aériens ont été envoyés pour le maîtriser. La trentaine de personnes qui avait fui a pu regagner les habitations.
Un troisième départ de feu a été signalé aux alentours de Gémenos.
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A Marseille, les précisions de Delphine Nougayrède
france-info, publié le 22 Juillet 2009 à 17:45
# Administrateur | 22/07/2009 | Info
Malgré l’existence de textes de loi
Protection des consommateurs : il reste beaucoup Ă faire
La qualité demeure la condition sine qua non pour pouvoir commercialiser un produit. De ce fait, l’entreprise a intérêt à respecter un certain nombre de normes entrant dans la confection de tel ou tel produit. Sous d’autres cieux, vous ne pouvez pas activer dans certains créneaux si vous n’êtes pas en possession de la certification inhérente au produit en question. L’unanimité est acquise au sujet de la nécessité de procéder à des opérations de contrôle périodiques. Mais, en Algérie, le moins que l’on puisse dire est que le reflexe répressif l’emporte sur le reflexe préventif. C’est ce qui est ressorti du débat organisé hier à la faveur du forum du quotidien El Moudjahid. Lors de son intervention, M. Acheli, responsable d’une association de défense des droits des consommateurs, indiquera qu’une loi visant la protection du consommateur existe depuis 1989. « Mais, vu qu’un certain nombre de données nouvelles sont apparues, il était tout à fait logique de réfléchir à une nouvelle loi », soulignera-t-il. Celle-ci a vu justement le jour au mois de février dernier. Sa particularité est qu’elle a donné aux agents de contrôle la possibilité d’intervenir dans n’importe quelles conditions. En outre, la nouvelle loi s’intéresse aux conditions de fabrication des produits. Pour l’intervenant, il est on ne peut plus vital de multiplier le nombre d’associations de protection des droits des consommateurs actuellement au nombre de cinquante. « D’ailleurs, la nouvelle loi encourage la création d’associations de protection des consommateurs », soulignera M. Acheli, ajoutant que « si le consommateur ne se protège pas, l’Etat ne peut rien faire pour lui ». Pour sa part, M. Belkacem, chef de la division qualité au ministère de l’Industrie, soulignera l’étroite relation entre le département de l’Industrie et celui du Commerce. « Dès qu’un produit donné quitte l’usine, c’est le département du Commerce qui s’en charge. Ce dernier veille à la conformité du produit en question aux exigences de la norme », insistera-t-il.
Au Cours de son intervention, Mme Labkiri, chargée du contrôle économique et de la répression des fraudes au niveau du ministère du Commerce, indiquera que des inspecteurs principaux du contrôle sont sur le terrain. Ces derniers maîtrisent parfaitement leur sujet dans la mesure où ce sont, pour la plupart, des ingénieurs dans différentes spécialités. Intervenant pour le compte de la PME qu’il représentait lors de ce forum, M. Bensaci insistera pour dire que des efforts devaient être déployés dans le domaine de la certification des produits. « C’est d’ailleurs ce sur quoi ont insisté les responsables du programme Meda 2 avec lesquels j’ai discuté tout récemment », fera-t-il remarquer. De son côté, le Dr Benbahmed, pharmacien d’industrie, mettra en exergue les préoccupations de qualité pour les médicaments. «Très souvent, les gens n’appréhendent le médicament que sous l’angle commercial ou par rapport aux enjeux économiques qu’il induit. Mais dans tout cela, le côté médical est relégué au second plan », indiquera-t-il. Intervenant à son tour, M. Allami, consultant international, insistera sur le fait que la responsabilité du produit industriel incombe à trois parties, en l’occurrence le producteur, l’Etat et le consommateur. Au cours de ce débat, le rôle que peut jouer la douane pour juguler le phénomène de la contrefaçon a été mis en exergue. En outre, la nécessité de mettre en place des laboratoires accrédités a été rappelée.
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Par Billal Larbi
La Tribune, publié le 22 juillet 2009
# Administrateur | 22/07/2009 | Info
Selon le P-DG du groupe Sonelgaz Noureddine Bouterfa :
« Les coupures d’électricité sont dues à une défaillance des réseaux de distribution »
Les coupures d’électricité signalées à travers le territoire national, en cette période de canicule, sont dues à une défaillance des réseaux de distribution moyenne et basse tension, a expliqué le P-DG du groupe Sonelgaz, M. Noureddine Bouterfa, dans un entretien accordé hier à l’APS. « Si le système de production transport fonctionne dans de très bonnes conditions, ce n’est pas le cas pour le réseau de distribution », a-t-il indiqué. La même source a cependant détaillé les « causes » de ces défaillances : l’utilisation « excessive » des systèmes de conditionnement de l’air (climatiseurs, ventilateurs…), entraînant une augmentation « importante » de la consommation d’énergie, et les actes de piratage et d’agression fragilisent considérablement les réseaux de distribution, particulièrement les postes de transformation, lesquels sous l’effet de la hausse des températures, perdent de leur capacité nominale. Chiffres à l’appui, il dira qu’un appel de puissance record a été enregistré dans la soirée du 14 juillet, atteignant les 6 838 MW, en évolution de 8% par rapport à la même période de l’année 2008. Il fera remarquer que cette évolution équivaut à l’alimentation d’une ville de la dimension du Grand-Alger. Il a précisé dans ce sens que « plus de 2 000 MW ont été consommés entre avril et juillet 2009 par les clients industriels et domestiques uniquement pour se refroidir ». La consommation électrique, a-t-il dit, a augmenté de plus de 20% de 2008 à 2009 dans le Grand-Alger, et de 35% dans le Sud. Afin de faire face à cette forte demande, un plan d’urgence portant sur la production de 2 000 MW ayant mobilisé un investissement de 2 milliards de dollars a été lancé en 2009, a rappelé le P-DG de Sonelgaz. Ce plan d’urgence a permis d’« éviter un black-out » suite à l’incident survenu le 15 juillet 2009 à Alger et qui a mis hors service trois groupes de production d’une puissance de 400 MW chacun au niveau de la centrale de Hadjret Enouss (Tipasa), provoquant un déficit de 1 200 MW dans un laps de temps ne dépassant pas une vingtaine de secondes, a-t-il souligné.
Sur un autre registre, la même source a annoncé que le groupe Sonelgaz lancera vers la fin de l’année 2009 un nouvel emprunt obligataire ouvert au grand public dont le montant se situera entre 15 à 20 milliards de dinars, a indiqué hier à l’APS le P-DG du groupe, M. Noureddine Bouterfa. « L’emprunt sera opéré après la finalisation du dossier actuellement à l’étude pour définir certains aspects financiers de l’opération », a-t-il ajouté. Selon lui, les perspectives économiques augurent une évolution croissante de la consommation d’énergie ainsi qu’une hausse substantielle du nombre d’abonnés.
Sonelgaz lancera à la fin de l’année un emprunt obligataire ouvert au grand public
Sonelgaz lancera vers la fin de l’année 2009 un nouvel emprunt obligataire ouvert au grand public dont le montant se situera entre 15 et 20 milliards de dinars, a indiqué hier le P-DG du groupe, M. Noureddine Bouterfa. « L’emprunt sera opéré après la finalisation du dossier qui est actuellement à l’étude pour définir certains aspects financiers de l’opération », a-t-il ajouté. Selon le premier responsable du groupe, les perspectives économiques augurent d’une évolution croissante des consommations d’énergie ainsi qu’une hausse substantielle du nombre d’abonnés électricité et gaz. Les emprunts obligataires souscrits précédemment par Sonelgaz, rappelle-t-on, avaient été lancés respectivement en décembre 2004 pour un montant levé de 20 milliards de dinars, en mars 2005 (10 milliards), en mai 2005 (15,9 milliards), en mai 2006 (11,65 milliards) et en juin 2008 pour 30 milliards de DA. Dernièrement, Sonelgaz a obtenu le feu vert de la COSOB pour l’émission d’un emprunt obligataire destiné aux investisseurs institutionnels, d’un montant de 20 milliards de dinars pouvant être porté à 25 milliards de dinars.
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Par Rafik Elias
La Tribune, publié le 22 juillet 2009
# Administrateur | 22/07/2009 | Info
Nouvelles mesures pour la sécurité routière
Un régime de sanctions plus sévère
Du nouveau dans le secteur des transports. Le texte de la nouvelle réglementation a été adopté hier par le Conseil des ministres. La révision du texte régissant la sécurité routière vise à faire reculer davantage le nombre encore élevé des accidents de la circulation qui causent chaque année plus de 400 morts et plus de 60 000 blessés. Elle vise à adapter le cadre juridique aux nouveaux instruments de contrôle routier. C’est dans cet objectif que de nouvelles mesures ont été introduites dans le régime des sanctions.
La nouvelle réglementation s’articule sur l’introduction du permis de conduire à points, l’instauration du permis probatoire – à la place de l’attestation provisoire de conduite- ainsi que l’introduction de brevets professionnels pour les transports publics de voyageurs et de marchandises.Il faudrait rappeler, à cet effet, que depuis longtemps qu’on évoque une réforme du code de la route sans qu’on parvienne vraiment à concrétiser tout projet dans ce sens à cause du volet juridique. Le projet de texte législatif a ainsi adopté le principe de la rétention de permis de conduite, réviser à la hausse les paliers d’amendes forfaitaires, introduire de nouvelles infractions et requalifier certaines infractions en délits. Les plus graves infractions seront soumises au code pénal.Concernant le fonctionnement de la commission de suspension du permis de conduire, le nouveau texte a apporté des réaménagements dans l’objectif de lui permettre d’accomplir en toute transparence son travail.
La nouvelle réglementation qui va régir dorénavant la sécurité routière, n’est pas exclusivement répressive et dissuasive. « Outre les nouvelles dispositions que nous venons d’adopter, nous devons également accorder la plus grande attention aux conditions dans lesquelles sont dispensées les cours de conduite, de sorte à veiller à ce que soient garantis le niveau et les moyens requis, tout comme nous devons veiller à sanctionner fermement toute corruption concussion dans la délivrance du permis de conduire », a ordonné le chef de l’Etat.Ce point est venu également rappeler que la formation des futurs candidats à la conduite est à l’origine de la grande partie des accidents de la route qui se produisent sur nos routes. C’est pour cette raison qu’il était urgent de revoir le cycle de formation des candidats.
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Par Amirouche Yazid
La Tribune, publié le 22 juillet 2009
# Administrateur | 22/07/2009 | Info
Sur décision du Conseil des ministres
Le week-end vendredi-samedi à partir du 14 août.
Les éléments du service national victimes du terrorisme pris en charge par la loi de finances complémentaire.
Réuni hier sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika, le Conseil des ministres a annoncé une série de mesures. Des mesures liées au monde économique et social. La nouveauté réside dans l’adoption du week-end intermédiaire (semi-universel), une disposition applicable à partir du 14 août 2009, soit à une semaine du Ramadhan. « Le repos hebdomadaire sera désormais organisé les vendredi et samedi », indique le communiqué sanctionnant la réunion du Conseil des ministres.
Lequel a adopté un projet d’ordonnance portant loi de finances complémentaire 2009 (LFC 2009). Au total, le budget de cette année établi, pour rappel, sur un prix de 37 dollars le baril évoluera en recettes de 2 786 milliards de dinars à 3 178 et les dépenses évolueront de 5 191 à 5 428 milliards de dinars. Cette loi prévoit ainsi une augmentation de près de 68 milliards de dinars au niveau des crédits de fonctionnement qui passent de 2 593 à 2 661 milliards dinars pour cette année. C’est pour mettre en œuvre les hausses annoncées avant l’élection présidentielle d’avril 2009 notamment les bourses universitaires que cette augmentation a été décidée. Par ailleurs, les crédits ont été réévalués de 216 milliards DA passant de 2 597 milliards à 2 813 milliards de dinars. A préciser aussi que la LFC 2009 prévoit une hausse dans les autorisations de programmes avec plus de 442 milliards de dinars. Comme déjà annoncé par le ministre des Finances, Karim Djoudi, des mesures d’allègements fiscaux sont prévues. « Favoriser la création d’emplois ; encourager l’investissement dans la PME et dans les secteurs de l’agriculture et du tourisme en particulier ; promouvoir la recherche scientifique ; encadrer davantage l’investissement étranger au profit de l’économie nationale et pour la sauvegarde de la balance des paiements ; et renforcer la lutte contre la fraude économique…», est-il mentionné dans le même document.
Dans son intervention, le Président a insisté sur la nécessité de réduire la facture des importations mais « sans remettre en cause les besoins du développement de la population ». En d’autres termes, il s’agit de poursuivre la politique de rationalisation des dépenses de l’Etat particulièrement en cette période de crise internationale dont « les contours demeurent encore incertains et qui n’épargne pas notre pays ». Sur un autre plan, le conseil a débattu des mesures appliquées dans le cadre de la politique nationale de l’emploi visant à réduire le chômage. Dans ce sillage, le chef de l’Etat a mis en exergue la nécessité de promouvoir les filières scientifiques. Et ce, pour réduire la part des diplômés rencontrant des difficultés à trouver un emploi. Le Conseil a également examiné les mesures de financement des PME. Lesquelles seront touchées par de nouvelles dispositions légales en matière de crédits. Aussi, un second dossier sur la rénovation de la politique nationale de mise à niveau des PME est en phase de finalisation. De même pour la démultiplication des zones industrielles. De nouvelles mesures de sécurité routière ont été adoptées pour faire reculer le nombre des accidents de la route.
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Par Samira Imadalou
La Tribune, publié le 22 juillet 2009
# Administrateur | 22/07/2009 | Info
Algérie-Espagne : L'ENTMV affrète un car-ferry pour les voyageurs bloqués au port d'Alicante
L'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) a entrepris, "en toutes urgences", des démarches pour affréter un car-ferry afin de répondre à la forte demande des voyageurs souhaitant se rendre en Algérie à partir du port espagnol d'Alicante, indique mardi un communiqué de l'ENTMV. Cette action a été entamée par l'entreprise "afin de faire face à la forte affluence de passagers souhaitant se rendre en Algérie à partir du port d'Alicante et ne disposant ni de billet, ni de réservation", explique le communiqué.
L'ENTMV a entrepris cette opération pour "satisfaire cette demande imprévisible, habituellement assurée par un armateur espagnol absent de cette ligne cette année", ajoute la même source. L'Entreprise maritime rappelle également qu"elle à déjà affrété un gros porteur d'une capacité de 1.850 passagers et de 664 véhicules, en fonction de ses prévisions de transport".
Un car-ferry de la compagnie avait été mobilisé pour assurer le transport des passagers du navire "Al Djazair II", bloqué au port d'Alicante suite à une avarie occasionnée à sa coque lors d'une man£uvre d'accostage, vendredi soir.
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El Moudjahid, publié le 22 juillet 2009
# Administrateur | 21/07/2009 | Info
Le cornet de frites, emblème de la Belgique à l’étranger ?
Le cornet de frites aurait-il détrôné l’Atomium et le Manneken Pis comme emblème de la Belgique à l’étranger ? Oui, à en croire un récent concours/sondage sur internet auquel ont participé plus de 2.000 Belges pour le second plus grand parc d’attractions d’Europe, Europa-Park.
Europa-Park, dont le thème concerne les États membres de l’Union européenne, avait lancé un concours pour déterminer quel emblème, de l’Atomium, du Manneken Pis, de la praline ou du cornet de frites, représentait au mieux « le visage de la Belgique ».
Les résultats, collectés auprès de 2.320 participants, ont été dévoilés le jour de la Fête nationale : 44,85 % pour le cornet de frites, 35,41 % pour l’Atomium, 10,95 % pour le Manneken Pis et 8,78 % pour la praline.
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Par belga
lesoir.be, publié mardi 21 juillet 2009, 15:25
# Administrateur | 21/07/2009 | Info
AMBASSADE D’ITALIE À ALGER
2260 visas d’affaires octroyés en six mois
Le climat des affaires s’améliore entre Alger et Rome. Les opérateurs algériens sont de plus en plus nombreux à se rendre en Italie.
Rien que pour le premier semestre 2009, 2260 visas de type affaires ont été délivrés aux Algériens. C’est ce qu’a confié à L’Expression une source de l’ambassade d’Italie à Alger. Le nombre total des visas, toutes catégories confondues, accordés durant cette période a atteint 5200 titres de séjour.
Les visas d’affaires occupent la première classe suivis des visas touristiques avec 1360 titres et 255 titres pour le regroupement familial. Pour la formule des visas de travail, celle-ci a connu une amélioration relative par rapport à 2008 avec 193 titres accordés, soit une augmentation de 25%.
Il y a lieu de rappeler que dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, l’Italie réserve un quota de 1000 titres de séjour qu’il a instauré en 2007 au profit de travailleurs algériens désirant s’installer en Italie.
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Par Nadia BENAKLI
L'Expression, publié le 21 Juillet 2009
# Administrateur | 20/07/2009 | Info
Universités: Valérie Pécresse annonce 16 millions d'euros pour le numérique
TECHNOLOGIE - Face au retard des universités françaises en la matière, la ministre annonce une intensification du recours au numérique...
Elle annonce un «bond en avant». La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, a annoncé ce lundi matin, sur France Info, que 16 millions d'euros du plan de relance seraient consacrés au développement du numérique dans les universités. Une annonce qui intervient un an et demi après la remise du premier rapport sur l'intégration du numérique à l'université.
« La progression de l'espace numérique de travail » est l'un des objectifs de ce projet, a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. La mise en place du « wifi dans toutes les universités (réseaux sans fils, ndlr), des podcasts c'est-à -dire de cours filmés passant de 2% à 10% », sont les objectifs affichés par la ministre.
Rattraper le niveau des universités étrangères
Podcast des cours d'amphi, vote électronique pour les élections étudiantes, lutte contre le plagiat, programmes de recherche sur les jeux vidéo pédagogiques, développement des équipements: les universités doivent passer à l'heure du numérique, selon le rapport rendu par Henri Isaac, maître de conférence en sciences de gestion à Paris IX-Dauphine. Le document dressait un constat sévère sur le retard des universités françaises en la matière.
L'objectif global d'une intensification du recours au numérique, préconisé dans le rapport, était double. Tout d'abord « améliorer la qualité de service aux étudiants pour faciliter leur réussite dans le parcours universitaire ». Mais aussi « mettre l'université française au niveau des meilleures universités étrangères ».
Les frais d'inscription font débat
Répondant sur le dossier sensible des frais d'inscription universitaire, la ministre a par ailleurs assuré « être très vigilante depuis deux ans et vérifier que les universités n'imposent pas des frais supplémentaires » à ceux fixés par décret. Dans sa dernière étude annuelle, l'Unef, premier syndicat des étudiants, a affirmé que 29 universités, dont Grenoble 2, Chambéry et Aix-Marseille 3 en tête, gonflaient illégalement les droits d'inscriptions moyennant une série de frais supplémentaires auxquels les étudiants sont astreints. Accusation que certaines universités ont contestées.
Alors que l'Unef avait menacé de déposer des recours contre les universités concernées auprès des tribunaux administratifs, Valérie Pécresse a affirmé qu'elle étudierait la liste des établissements fournis par le syndicat au cas par cas et saisirait le recteur si nécessaire.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 20.07.09 à 11h27
# Administrateur | 20/07/2009 | Info
Les négociations sont en cours : Un nouveau gazoduc transméditerranéen en 2015
L’Europe a appris la leçon après l’épisode russe et l’objectif de l’UE doit être celui d’augmenter ses sources de gaz. » C’est en substance la déclaration d’Antonio Llardén Carratala, président de l’entreprise espagnole Enagas, gestionnaire technique du réseau gazier espagnol, dans un entretien accordé hier au quotidien espagnol ABC.
Le président d’Enagas a déclaré que l’Espagne négocie actuellement « la viabilité d’un nouveau grand gazoduc entre l’Espagne et la France ». « Les négociations ont lieu au sein du groupe de travail European South Gaz Regional », affirme M. Llardén, qui souligne que l’initiative est présidée par le directeur général de l’énergie de l’UE et étroitement suivie par les gouvernements français, espagnol et portugais. Le projet en question longerait la côte méditerranéenne et permettrait d’établir « une capacité d’interconnexion de 7 à 7,5 milliards de mètres cubes de gaz dans les deux directions, relié avec Medgaz », a précisé le patron d’Enagas. « Pour le moment, nous avons un accord ferme pour doubler la capacité du gazoduc qui traverse la frontière jusqu’à 5 milliards de mètres cubes de gaz par an dans les deux sens », a encore affirmé M. Llardén. A une question sur les réticences françaises à établir une interconnexion avec l’Espagne en matière de transport de gaz, le président d’Enagas a déclaré que « les autorités espagnoles en charge de l’industrie et de l’énergie et Enagas s’investissent pour que la France, qui a fait preuve de "lenteur" dans ce dossier, accède à la demande espagnole ». « La France négocie avec intérêt depuis l’accession à la présidence de Sarkozy. » « Je crois que la prochaine présidence espagnole de l’Union européenne (premier semestre 2010) nous aidera à obtenir un accord », souligne encore le président d’Enagas. A propos de la date de la mise en marche du gazoduc, le responsable espagnol estime que des travaux devraient être finalisés en 2015.
« L’interconnexion de Medgaz avec la France nous couvrira en cas de problème avec l’Algérie »
A propos de Medgaz, M. Llardén a estimé que « le projet en cours de finalisation aura tout son sens pour l’Europe lorsqu’il sera doublé d’une interconnexion avec la France ». Un objectif à la réalisation auquel s’attellent les autorités espagnoles, note M. Llardén, pour « permettre ainsi à l’UE d’avoir une nouvelle source d’approvisionnement et aux entreprises énergétiques qui opèrent en Espagne d’avoir des clients au-delà des Pyrénées ». « Cela nous couvrira également en cas de problèmes avec l’Algérie », a déclaré encore le président d’Enagas. A une question justement sur ce que le journal qualifie de « dépendance » de l’Espagne vis-à -vis de l’Algérie en ce qui concerne son approvisionnement en gaz et les risques de survenue d’un malentendu entre les deux pays, le président d’Enagas répond : « J’espère que non. » « Notre degré de dépendance est beaucoup moindre que celui de l’Europe vis-à -vis de la Russie et grâce aux usines de regazéification, nous avons une diversification de l’origine du gaz », déclare M. Llardén, qui ajoute : « Si nous n’avions pas ces installations c’est sûr que la situation serait problématique. » Il conclut : « Notre unique antidote contre ce genre de situation est de pouvoir compter sur encore plus de capacités de regazéification et plus d’usines de stockage. »
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Par Zhor Hadjam
El Watan, publié le 20 Juillet 2009
# Administrateur | 20/07/2009 | Info
ILS PRODIGUENT LEUR EXPÉRIENCE DANS LE DOMAINE SISMIQUE
Les Chinois cherchent les failles en Algérie
La prévention des risques sismiques continue d’être une préoccupation en Algérie, comme en témoigne la collaboration avec les Chinois dans ce domaine. La finalisation de stations sismologiques, entrant dans le cadre de cette coopération dans le domaine de la sismologie, a été effectuée hier à Alger en présence de Noureddine Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. C’est au Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) de Bouzaréah, qu’a eu lieu cette cérémonie. La nouvelle centrale sismique vient en complément du réseau algérien de surveillance sismique déjà existant. La combinaison des deux réseaux a pour objectif majeur de permettre une détection, en temps réel, des événements et une réduction du temps d’intervention des secours. Le directeur général du Craag, M.Abdelkrim Yellès, a présenté au ministre des explications sur la nouvelle centrale pour mettre en exergue son rôle dans le domaine de la détection.
Une présentation de l’expérience de la Chine en matière de prévention des risques sismiques, a été effectuée alors. Un autre exposé a fait état des efforts consentis par l’Algérie dans ce domaine. Yellès a expliqué que des stations sismologiques ont été installées dans plusieurs régions du pays, connues pour leur activité sismique, ajoutant que cela permettra de faire des recherches à même de détecter les failles pouvant déclencher des séismes. Il a, en outre, fait état de l’existence d’un grand projet qui sera lancé à l’avenir pour pouvoir disposer d’éléments d’informations plus précis sur l’activité sismique en Algérie. Le même responsable a insisté sur la nécessité du respect des mesures qui sont prises dans le cadre des préventions des risques sismiques, notamment en ce qui concerne l’application du règlement parasismique au nouveau bâti, le renforcement des capacités de prévention des catastrophes naturelles et la sensibilisation de la population sur ces risques. D’autres explications ont été données par Liu Yuchen, directeur adjoint de l’administration chinoise des séismes (CEA). Il a indiqué que la finalisation du réseau d’installation de stations sismologiques traduit les grandes avancées réalisées par l’Algérie dans le domaine de surveillance et de prévention des catastrophes naturelles.
C’est au lendemain du séisme de 2003 à Boumerdès qu’une coopération entre les deux pays a été lancée. L’administration chinoise de la CEA a fait don au Craag d’un équipement scientifique d’un montant d’un million d’euros, composé de 20 stations sismologiques et d’une centrale de surveillance sismologique.
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Par Ahmed MESBAH
L'Expression, publié le 20 Juillet 2009
# Administrateur | 20/07/2009 | Info
Le car-ferry Al DjazaĂŻr II reprend le large
Le car-ferry Al Djazaïr II de l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv), bloqué depuis vendredi dernier au port espagnol d’Alicante à cause d’une avarie, reprendra son programme commercial demain à 12h, a annoncé hier la compagnie. Les passagers du navire devaient être, quant à eux, transportés, dès hier par un autre car-ferry de la compagnie. Evoquant par ailleurs « des débordements » provoqués au port d’Alicante durant les journées des10 au 13 juillet, la compagnie note que ceux-ci « ont été causés par des groupes de voyageurs provenant en majorité de France et habituellement transportés par un armateur espagnol n’activant plus sur la ligne d’Alicante », précisant que la « majeure partie de ces voyageurs, restés en attente, se sont présentés au port d’Alicante sans billets de réservation ou avec une modification de leurs dates de départ ».
Le navire Al Djazaïr II a été bloqué au port d’Alicante suite à «une avarie occasionnée à sa coque par de fortes rafales de vent imprévisibles lors de sa manoeuvre d’accostage, vendredi 17 juillet à 21h», rappelle enfin l’Entmv.
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Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, publié le 20 Juillet 2009
# Administrateur | 20/07/2009 | Info
15 INGÉNIEURS ET ARCHITECTES CLAQUENT LA PORTE
Malaise « souterrain » au métro d’Alger
Ces derniers ont fait part des multiples dépassements de la part de leur hiérarchie d’où la démission collective.
Derrière l’image bien vernie du grand projet du métro d’Alger se cachent des coulisses bien sombres où les employés « sont quotidiennement harcelés, insultés et maltraités ». C’est en effet ce qu’ont indiqué à L’Expression quelques employés de « Vinci construction » bureau d’études chargé de la première étape, ligne1, du projet métro d’Alger. Ces derniers ont fait part des multiples dépassements de la part de leurs supérieurs hiérarchiques qui les ont contraints à présenter une démission collective.
Selon leurs témoignages, ce bureau d’études a vu défiler quatre responsables, en l’espace de deux années. Le dernier en date est arrivé à la tête de ce bureau le 1er avril 2009 avec une politique pour le moins « brutale » selon eux.
« En deux ans, nous avons eu quatre supérieurs, chacun installe son autorité et sa politique, les conditions de travail changent, mais le dernier responsable est le pire de tous », a indiqué un des architectes de ce bureau.
Donnant plus de détails sur cette politique dite « tyrannique », il a ajouté: « Il nous harcèle quotidiennement, nous insulte, ne respecte pas notre dignité dans sa façon de nous donner des ordres, de nous parler (..) il nous fait travailler les jeudis sans nous payer. Même chose pour les heures supplémentaires et il ne nous donne pas le droit de prendre notre congé.»
Encore plus fort, cette source est allée jusqu’à dire qu’il existe même un phénomène de discrimination contre les employés algériens, notamment dans le système de rémunération.
Cette source explique qu’«il y a un écart, je dirai même un fossé entre ce que nous percevons et ce que perçoivent les employés expatriés».
Autant d’arguments qui ont donc poussé une quinzaine d’ingénieurs et d’architectes de ce bureau d’études à présenter une démission collective, démission qui a tout de suite été acceptée par la direction des ressources humaines, sans faire aucun effort pour calmer la crise qui secouait cette administration, comme si l’effet était attendu, avec cette particularité de faire pression sur ces employés afin d’éviter que les bruits de cette crise n’arrivent à la direction générale à Paris.
Il leur a été d’abord exigé de présenter des démissions individuelles, prétextant qu’une démission collective serait irrecevable. Par contre, « la DRH a menacé d’établir des mises à pied et a ramené un huissier de justice dans le but, soi-disant, d’arranger les choses et surtout couvrir la réaction des responsables de peur que l’affaire ne remonte à Paris », nous a-t-on indiqué. Voulant vérifier la véracité de ces témoignages, nous avons joint par téléphone la direction des ressources humaines, laquelle s’est refusée à tout commentaire sur cette affaire.
Au niveau de cette direction on s’est même offusqué que des journalistes aient eu l’idée de les solliciter pour la position de l’employeur dans ce conflit.
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Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, publié le 20 Juillet 2009
# Administrateur | 19/07/2009 | Info
La visite-Ă©clair de Madonna Ă Marseille, pour les victimes
La chanteuse devait se produire ce soir, au stade vélodrome. Mais l’effondrement de la scène, vendredi, a conduit la mairie à annuler le concert. L’accident a fait deux morts et huit blessés. Madonna a tout de même décidé de passer quelque temps sur place, pour rendre visite aux victimes de l’accident.
Elle aurait dû rester à Marseille un peu plus longtemps - se produire, même, devant un public conquis d’avance, au Stade Vélodrome.
Las... Un accident, vendredi, a tout remis en cause. La scène s’est effondrée, tuant deux personnes et en blessant huit autres. Madonna ne chantera pas à Marseille.
La mairie a immédiatement annulé le concert ; Madonné s’était dite anéantie par le drame. Les choses auraient pu en rester là ... sauf que Madonna a décidé de venir quand même à Marseille.
Pas pour chanter, non ; pour rendre visite aux victimes. Elle est donc arrivée en fin d’après-midi, à l’aéroport de Marignane, accompagnée de deux de ses enfants. Toute de noir vêtue, la chanteuse s’est engouffrée dans une grosse berline noire qui l’attendait.
Elle devait se rendre d’abord à Aix-en-Provence, dans la famille de Charles Criscenzo, un technicien décédé dans l’accident, puis dans deux hôpitaux marseillais, la Timone et la Conception, où se trouvent des blessés.
A Marseille, les précisions d’Isabelle Dor (0'53")
Une visite dans la plus grande discrétion, avait souhaité Madonna... Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a saisi l’occasion pour l’accompagner. Et saluer publiquement “le geste d’humanité” de la chanteuse...
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Guillaume Gaven, avec agences
france-info, publié le 19 Juillet 2009 à 18:45
# Administrateur | 19/07/2009 | Info
Inauguration du centre opérationnel de sûreté des navires et des installations portuaires par Amar Tou
Un nouveau système de sécurité et de gestion des ports en 2012
Visant à optimiser et renforcer la sécurité dans les ports algériens, un nouveau système de gestion de la sécurité maritime et portuaire et d’échange d’informations sera mis en place d’ici 2012. C’est ce qu’a indiqué hier M. Amar Tou, ministre des Transports, à l’inauguration du Centre opérationnel de sûreté des navires et des installations portuaires (COSS).
Celui-ci est chargé, notamment, selon le ministère, de veiller en permanence à la sécurité des infrastructures portuaires et maritimes conformément aux notifications et normes de l’Organisation maritime internationale (OMI) et de recevoir les messages de détresse des navires. Située au siège du ministère, cette structure, qui est dotée d’importants équipements de surveillance du port et de la baie d’Alger, et de moyens de communication modernes, a également pour missions d’établir une banque de données relatives aux incidents qui pourraient survenir dans les infrastructures portuaires, selon la déclaration d’un responsable du ministère. Le COSS est aussi équipé d’un outil d’identification automatique des navires en rade ou sur les quais permettant de reconnaître ces navires à distance et la nature de leurs cargaisons. D’ailleurs, ce nouveau mécanisme, intitulé Système intégré de la gestion de la sûreté et de la sécurité maritime et portuaire et d’échange de données informatisées (VTMIS), pour lequel un financement de l’ordre de 160 millions d’euros a été dégagé, « devra réunir toutes les conditions de sécurité dans les eaux territoriales nationales, les côtes et les ports en Algérie », explique le premier responsable du secteur à cette occasion.
Ce système, VTMIS, dont la réalisation a été confiée à un groupement composé de deux entreprises suédoises et une entreprise coréenne, permettra, également, une fois mis en service, selon le ministre « l’accomplissement de toutes les formalités commerciales au niveau des ports par voie électronique ». En outre, ce dispositif, d’après les explications de M. Abdelkrim Rezal, directeur de la marine marchande auprès du ministère, assurera la gestion du trafic des navires algériens et étrangers longeant les côtes nationales, jusqu’à une distance de 40 milles nautiques (70 km).
«Outre le renforcement de la surveillance des quais et des rades au niveau des ports et leurs zones sensibles, ainsi que leurs accès à travers un réseau de caméras, le VTMIS assure aussi la gestion du trafic des navires algériens et étrangers», explique, M. Rezal. Par ailleurs, et pour bien accomplir ces missions, ce système sera doté d’un centre opérationnel national, basé à Alger, ainsi que trois centres régionaux, à savoir le centre, l’est et l’ouest. Ces derniers travailleront en collaboration avec les différentes institutions nationales de sécurité, à l’instar, des gardes-côtes, la Gendarmerie nationale, la DGSN et, enfin, la Protection civile.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 19 Juillet 2009
# Administrateur | 19/07/2009 | Info
Selon un premier bilan de la Protection civile
Nette baisse de la fréquentation des plages à Béjaïa
Dans un bilan provisoire rendu public hier, les services de la Protection civile (PC) ont estimé la fréquentation des 34 plages surveillées à travers la wilaya de Béjaïa à plus de 500 000 baigneurs au cours des 18 premiers jours de ce mois de juillet. Un chiffre qui serait en baisse par rapport à la même période de l’an dernier où l’on avait largement franchi le seuil de 2 millions d’estivants. Rien qu’au cours du mois de juin 2008, la PC avait, pour rappel, recensé plus 200 000 baigneurs, et les statistiques avaient connu, ensuite, un rebond spectaculaire pour dépasser la barre de 5 millions de baigneurs à la fin du mois de juillet de la même année. Cette baisse serait due, selon les opérateurs touristiques, à un calendrier désavantageux qui poussent les ménages à réduire au maximum leur budget consacré aux vacances. La proximité du mois de Ramadhan et celle de la rentrée scolaire, deux occasions d’exception qui exigent de grosses dépenses, incitent visiblement les familles à tirer un peu plus sur les cordons de la bourse.
A ces raisons s’ajoutent, peut-être, d’autres considérations en relation avec le contexte socioéconomique du pays. Dans le même rapport portant sur la période allant du 1er au 18 juillet, la Protection civile a également comptabilisé 2 373 interventions en mer, dont le sauvetage in extremis de 112 personnes en danger de noyade. A ce sujet, on déplore la mort de 3 baigneurs qui fréquentaient des zones non autorisées. On a également enregistré 64 accidents de la circulation faisant 5 morts et 127 blessés. Concernant les feux de forêt, les pompiers ont éteint dans le même espace temps 118 foyers d’incendie qui ont touché quelque 400 hectares de maquis et de broussailles.
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Par Kamel Amghar, correspondant Ă BĂ©jaĂŻa
La Tribune, publié le 19 Juillet 2009
# Administrateur | 19/07/2009 | Info
M. Zerhouni présidera aujourd’hui une cérémonie de finalisation du projet d'installation de stations sismologiques au CRAAG
Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, présidera aujourd’hui au siège du CRAAG-Bouzaréah, une cérémonie de finalisation du projet d'installation de stations sismologiques, a indiqué samedi un communiqué du ministère.
La cérémonie se déroulera en présence d'une délégation conduite par M. Liu Yuchen, Directeur-adjoint de l'administration chinoise des séismes (CEA), précise-t-on. Cette cérémonie marquera également, la finalisation de l'installation de la nouvelle centrale sismique ADSN, en complément du réseau algérien de surveillance sismique déjà existant.
La coopération scientifique entre l'Algérie et la Chine a été lancée après le séisme de Boumerdes du 21 mai 2003, rappelle-t-on.
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El Moudjahid, publié le 19 Juillet 2009
# Administrateur | 19/07/2009 | Info
Air Algérie : Les passagers conviés à confirmer la réservation de retour
La compagnie aérienne Air Algérie a invité ses passagers rentrant cet été d’Europe en Algérie et dont le vol sur lequel ils ont embarqué est différent du vol sur lequel ils ont réservés de reconfirmer leurs réservation de retour. Dans un communiqué, Air Algérie a affirmé que cette recommandation est valable quelle que soit l’escale de départ.
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El Moudjahid, publié le 19 Juillet 2009
# Administrateur | 19/07/2009 | Info
Coup d’envoi de la Foire du midi à Bruxelles
Comme chaque année, la Foire du midi a pris ses quartiers dans le centre de la capitale. Avec une nouveauté : la "stratosphère", une attraction vertigineuse. Un million de personnes sont attendues cette année jusqu’au 23 août, date de fermeture de la kermesse.
La Foire du midi a ouvert ses portes samedi après-midi en fanfare. Ses chars et ses attractions ont envahi le boulevard du midi à Bruxelles pour divertir petits et grands pendant un mois. Une tradition estivale qui dure depuis 129 ans.
Cette année, une nouvelle attraction fait son apparition : la "stratosphère", une tour de 60 mètres de haut qui emmène le public dans les airs et tournoie à toute vitesse. Plus haute que la grande roue, cette attraction peut accueillir 24 personnes.
Outre l'arrivée de la "stratosphère", les autorités communales ont également annoncé comme nouveauté la conclusion d'un partenariat avec le groupe Interparking qui permet aux visiteurs de stationner leur véhicule au parking de la Porte de Hal pour 4 euros entre 15h et 0h30.
Mesures importantes de sécurité
Pour la 129e édition de cet événement incontournable, des mesures importantes ont été prises par les autorités communales pour en assurer la propreté et la sécurité. Un poste de police mobile est ainsi installé sur le boulevard du midi et une équipe de 24 policiers assure la surveillance du champ de foire. A ce dispositif s'ajoutent également 4 inspecteurs qui surveillent le champ de foire entre 10h et 16h, des patrouilles de maîtres-chiens qui circulent dans les rues environnantes pour prévenir les vols dans les voitures ainsi que les fameux "trekkers" pour lutter contre les pickpockets.
Enfin, sachez que deux journées à tarif réduit sont prévues : les mercredi 5 août et le dimanche 23 août, date de fermeture de la foire.
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rtlinfo.be, publié le 19 Juillet 2009
# Administrateur | 19/07/2009 | Info
POUR DÉSAMORCER LA CRISE QUI COUVAIT À AIR ALGÉRIE
Bouabdallah a rencontré les syndicalistes
Les pilotes de ligne ont repris leur travail hier matin. Tous les vols programmés pour la journée d’hier ont été assurés normalement.
Pour désamorcer une crise qui couvait depuis quelques jours, le président-directeur général d’Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah a rencontré hier matin à la salle des opérations de l’aéroport international d’Alger les représentants de deux syndicats des pilotes: ceux affiliés à l’Ugta et ceux du Spla. La rencontre a duré presque une demi-journée, selon une source syndicale. Les pilotes de ligne ont normalement repris leur travail hier matin. Tous les vols programmés pour la journée d’hier ont été assurés normalement. Aucune action n’a été enregistrée selon des témoins présents sur place. Selon cette source syndicale, les deux syndicats ont mis sur la table des négociations les deux décrets exécutifs promulgués récemment pour réglementer la profession. Les deux textes, notamment celui réglementant la durée du travail, « ont été élaborés sans que nous soyons consultés » soutient la même source syndicale.
Le décret exécutif n°09-205 du 11 juin 2009, complétant le décret exécutif n°02-89 du 2 mars 2002 relatif à la durée de travail au titre du régime spécifique des relations de travail du personnel navigant professionnel de l’aviation civile, est également mis à l’index par les représentants des deux syndicats. Pour rappel, ce décret stipule que dans le cas d’une exploitation avec un équipage renforcé composé au moins de deux commandants de bord et d’un copilote et où l’exploitant met à la disposition des membres d’équipage de conduite des facilités de repos séparées du cockpit et isolées des passagers, « la limitation de temps de vol est de douze heures, sous réserve que la période de service de vol ne dépasse pas seize heures si la facilité de repos est constituée d’un siège inclinable, et dix-huit heures si la facilité de repos est constituée d’une couchette ».
Les membres d’équipage de conduite doivent se reposer pendant au moins une heure trente minutes en continu au cours du temps de service de vol. Le temps de service de vol au-delà des limites fixées ci-dessus ne peut être prolongé que par l’obtention d’une autorisation délivrée par l’autorité chargée de l’aviation civile. Mais, selon le président du Spla, ces dispositions sont « en contradiction avec les directives de l’Organisation internationale de l’aviation civile (Oiac) dont l’Algérie est membre » qui recommande de limiter les heures de vol à cause du stress et de la fatigue qui peuvent être fatals pour la sécurité de l’équipage et des passagers.
Un autre point de discorde concerne la période de service de vol (PSV).
Celle-ci commence une heure avant le décollage du vol programmé et se termine une demi-heure après l’arrivée du vol.
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Par Hocine ADRYEN
L'Expression, publié le 19 Juillet 2009
# Administrateur | 18/07/2009 | Info
Station de Chréa : Une zone touristique en berne
La station de Chréa, située à plus de 1500 m d’altitude, n’est plus ce lieu privilégié pour les vacanciers comme c’était le cas, avant les années 1990. En dépit de l’amélioration de la situation sécuritaire, cette station, connue pour son climat agréable en été, ne suscite l’engouement que durant les week-ends.
Conséquence : l’activité commerciale est au ralenti et les habitants de Chréa ont du mal à trouver des moyens de subvenir à leurs besoins. Le phénomène du chômage y est ainsi aggravé, alors que les commerçants sont pénalisés par cette situation. « Nous sombrons dans le chaos alors que les services des impôts nous imposent des taxes qui dépassent parfois notre chiffre d’affaires », nous dit un commerçant exerçant à Chréa. « Avant, notre commune était très animée, surtout avec le marché des fruits et légumes proposant des produits bio provenant de la montagne. Les colonies de vacances, dont le nombre dépassait les 30 sites, appartenant notamment à des établissements financiers ou autres institutions publiques, contribuaient aussi au développement de notre commune. Les visites fréquentes des familles et les va-et-vient de citoyens généraient même de l’emploi », se souvient un quinquagénaire rencontré à Chréa et qui dit espérer le retour de ces colonies de vacances afin de faire profiter les enfants des bienfaits de la montagne tout en favorisant le développement la commune.
Selon le gérant de l’hôtel des Cèdres, une bâtisse complètement saccagée durant les années 1990 et rénovée récemment, la clientèle devient très rare en dépit du fait qu’il soit le seul établissement opérationnel au niveau de la station. Il considère que l’argent investi pour la réhabilitation de l’hôtel des Cèdres n’a pas eu le résultat escompté. « Nos 20 chambres demeurent souvent vides et notre restaurant est peu fréquenté vu le manque de touristes. Certes, nous recevons de temps à autres des diplomates de diverses nationalités accrédités en Algérie, des hommes d’affaires ou des familles, mais cela reste occasionnel si l’on tient compte des paysages paradisiaques de Chréa », nous dit le gérant de cet hôtel. Et d’ajouter : « L’interdiction de vente de boissons alcoolisées au sein de notre établissement est considérée comme un important manque à gagner. D’ailleurs, beaucoup de clients refusent de manger chez nous à cause de cette interdiction. » Des habitants de Chréa reprochent à l’APC de ne guère se préoccuper des questions liées au développement local. « On a le sentiment que les responsables locaux ne sont présents que lorsqu’il y a des visites de hautes personnalités qui viennent séjourner dans le chalet présidentiel, comme c’était le cas il y a quelques semaines avec la visite du fils du président libyen. Chréa a alors été bien relookée, sinon, il n’y a jamais rien », nous dit un groupe de jeunes.
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Par Mohamed Benzerga
El Watan, publié le 18 Juillet 2009
# Administrateur | 18/07/2009 | Info
Après Flexy Beach et Djezzy control 800, lancement de la promotion « 3ich »
Djezzy renforce sa présence sur le marché de la téléphonie mobile
Les dernières promotions et offres commerciales lancées à des intervalles très courts, en cette période estivale, et qui visent l’ensemble des catégories de ses clients, par l’opérateur leader de la téléphonie mobile en Algérie, Orascom Telecom Algérie (OTA), témoignent, encore une fois, de la volonté d’OTA de fidéliser sa clientèle en tout temps et en tout lieu. Ainsi, après le Flexy Beach 2009 et le Djezzy Control 800, c’est au tour de la promotion «3ich» de faire son apparition sur le marché national de la téléphonie mobile. Selon un communiqué de l’opérateur, cet été les communications des abonnés Djezzy carte seront gratuits et illimitées après la troisième minute d’appel vers Djezzy et Allo OTA, tous les jours de minuit à 19h.
En outre, Djezzy informe les abonnés qu’ils peuvent bénéficier du tarif le plus bas du marché vers tous les réseaux nationaux, et communiquer à prix unique à 8,98 DA/min pour les trois premières minutes, et à seulement 3 DA/30 secondes après la troisième minute et ce, vers tous les réseaux nationaux fixes et mobiles. Pour souscrire à cette promotion et d’en bénéficier immédiatement, sans attendre, il suffit simplement à l’abonné d’appeler le 720 depuis son portable puis choisir l’option «Profil du mois». Le coût de la souscription est de 150 DA pour 30 jours à partir du jour de la souscription. Une opération possible durant toute la période de la promotion (du 16 juillet 2009 au 7 août 2009). Voilà donc une troisième offre qui s’inscrit dans la même optique que les deux précédentes. En effet, pour rappel, OTA a pensé à ses abonnés en vacances puisqu’il a reconduit la formule Flexy Beach, donnant ainsi la possibilité d’alimenter le crédit d’appel plus facilement et aussi de pouvoir s’acquitter des factures sur place, c’est-à -dire sur les lieux de vacances des abonnés. Par conséquence, un Flexy Beach plus présent et accompagné d’autres commodités.
Deuxième offre : l’opérateur a répondu favorablement à la demande incessante de ses clients de reconduire la formule Djezzy control. Celle-ci a d’ailleurs connu auparavant un succès retentissant de par les avantages qu’elle offre aux abonnés. Une promotion tout à fait innovante dans la mesure où elle permet des appels gratuits pour un déboursement de la part du client, symbolique, de 800 DA.
En clair, une possibilité de communiquer gratuitement de 00h à 18h pendant 30 jours vers tout le réseau Djezzy.
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Par Ziad Abdelhadi
La Tribune, publié le 18 Juillet 2009
# Administrateur | 18/07/2009 | Info
Pour la période restante de la saison estivale 2009
Air Algérie et Aigle Azur autorisés à effectuer des vols supplémentaires
Les compagnies Air Algérie et Aigle Azur ont été autorisées à effectuer des programmes équilibrés de vols supplémentaires pour la période restante de la saison estivale 2009. C’est ce qui est affirmé dans un communiqué du ministère des Transports parvenu hier à notre rédaction. L’accord a été donné simultanément par les autorités de l’aviation civile algérienne et française, suite aux demandes respectives introduites par les deux compagnies, Air Algérie auprès de la direction générale de l’aviation française, et Aigle Azur auprès de la direction de l’aviation civile algérienne. Les deux requêtes sollicitaient une demande de vols supplémentaires et de changement d’avions pour une plus grande capacité (IRGAV).
Pour la partie algérienne, il s’agit là d’« une solution équitable de ce dossier qui servira à établir des relations saines et mutuellement avantageuses pour les pavillons algérien et français ». La réponse favorable des autorités de l’aviation civile algérienne et française vient mettre un terme à un épisode de perturbations entre le ministère des Transports algérien et Aigle Azur qui étaient engagés dans un bras de fer suite à l’annulation de 3 vols de la compagnie française. Pour rappel, Aigle Azur avait effectué une demande de vols supplémentaires d’un total d’environ 1 400 places sur la période s’étalant du 15 juillet au 2 août 2009. Les autorités algériennes de l’aviation civile avaient accepté d’examiner la demande d’Aigle Azur, conditionnant toutefois un éventuel accord sur la réciprocité. En contrepartie, la compagnie nationale Air Algérie devait donc naturellement bénéficier de la même capacité en termes de vols supplémentaires ou d’IRGAV durant cette même période. Le ministère des Transports avait motivé la nécessité d’une réciprocité par «le déséquilibre flagrant entre les deux pavillons clairement à l’avantage des compagnies aériennes françaises».
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Par Rachida Merkouche
La Tribune, publié le 18 Juillet 2009
# Administrateur | 17/07/2009 | Info
RESTAURATION
Devedjian : "La baisse des prix ne va pas assez vite"
Le ministre de la relance, Patrick Devedjian, déplore que pour l'instant seulement "30% des restaurants indépendants ont mis en œuvre" la baisse des prix consécutive au passage dans la restauration de la TVA à 5,5%.
Le ministre de la relance Patrick Devedjian a souligné que la baisse des prix dans la restauration après le passage de la TVA au taux réduit de 5,5% au 1er juillet "ne va pas assez vite", dans une interview au Parisien et à Aujourd'hui en France parue vendredi 17 juillet.
"Je trouve que la baisse des prix dans la restauration ne va pas assez vite. Aujourd'hui, seulement 30% des restaurateurs indépendants l'ont mise en oeuvre, contre 90% des grandes chaînes", a déploré Patrick Devedjian.
"La profession s'était engagée à baisser les prix et à effectuer des embauches. Cette promesse doit également être respectée, il en va de la crédibilité du secteur", a-t-il ajouté.
Il a souligné qu'"au delà de la baisse de TVA, les restaurateurs indépendants peuvent bénéficier du dispositif 'zéro charges' à destination des très petites entreprises (TPE) embauchant un salarié".
"Le gouvernement fait confiance Ă la profession"
Un peu plus de la moitié des restaurateurs a baissé ses prix depuis le 1er juillet, estime le secrétaire d'Etat au Commerce Hervé Novelli sur la foi de relevés dans plus de 3.750 restaurants entre le 6 et le 10 juillet.
Patrick Devedjian a affirmé qu'il "aimerait entendre un peu plus la voix de l'ancien président de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière, André Daguin, qui a réclamé au gouvernement pendant des années cette baisse de la TVA".
"Le gouvernement fait confiance à la profession, mais il ne faut pas perdre de temps en raison de la situation économique", a déclaré le ministre, qui "voit une sortie de crise pour le deuxième semestre 2010".
Selon lui, "même si nous ne sommes pas encore sortis d'affaire, il existe d'ores et déjà de nombreux signes de reprise".
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nouvelobs.com, avec AFP
nouvelobs.com, avec AFP, publié le 17.07.09 à 07h39
# Administrateur | 17/07/2009 | Info
Madonna pleure en rendant hommage aux victimes du VĂ©lodrome
ACCIDENT - Son concert, prévu à Marseille dimanche, a été annulé...
Madonna devait se produire dimanche 19 juillet au stade vélodrome de Marseille, mais jeudi en fin d’après-midi, le toit de la scène s’est effondré au moment du montage de la structure, faisant un mort et neuf blessés. Sans surprise, « le concert est annulé » dans la cité phocéenne. La porte-parole de Madonna, Liz Rosenberg, a confirmé l’information à 20minutes.fr.
Madonna anéantie
La chanteuse a semble-t-il été très touchée par cet accident: « Je viens d'apprendre cette nouvelle tragique et je suis anéantie. Mes prières vont à ceux qui ont été blessés et à leur famille, et j'exprime ma sympathie la plus profonde à tous ceux qui sont concernés par cette nouvelle déchirante », indique Madonna dans un communiqué transmis par Live Nation France, branche hexagonale de la multinationale qui organise ses concerts.
Sur la scène d'Italie où elle jouait le soir du drame, elle a pris quelques minutes pour rendre hommage aux victimes. Et s'est mise à pleurer, comme on le voit dans cette vidéo.
Les informations concernant le remboursement des tickets seront communiquées par l'organisateur français. A priori, les spectateurs devront se rendre là où ils ont acheté leur billet.
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20minutes.fr, publié le 17.07.09 à 13h06
# Administrateur | 16/07/2009 | Info
Le jour où Michael Jackson a été brûlé
VIDEO - C'était en 1984, et cela aurait été le point de départ de sa dépendance aux médicaments anti-douleurs...
Le Net est un ressac permanent de vidéos qui apparaissent et disparaissent. Le site d'«Us magazine» vient de sortir une séquence inédite de Michael Jackson lors du tournage d’une publicité pour Pepsi le 27 janvier 1984. Alors qu’il danse devant un public en délire au Shrine Auditorium de Los Angeles, les feux qui animent la scène tombent malencontreusement sur la star et enflamment sa chevelure.
Dans un premier temps, celui-ci ne se rend compte de rien et continue à danser, pendant une dizaine de secondes, jusqu’à ce que plusieurs personnes de la sécurité bondissent pour éteindre les flammes sur son crâne. A la fin de la vidéo, on voit Michael Jackson sérieusement amoché au niveau capillaire, et sonné.
Diagnostic
A cause de cet accident, la star a souffert de brûlures du deuxième et troisième degré, le contraignant à porter une perruque lorsqu’il s’était montré en public, six semaines plus tard, pour recevoir un Grammy Award, rappelle CNN.
Mais pour « US magazine », cet événément a été le point de départ de l'addiction de Bambi aux médocs. « Cet incident a été l'élément déclencheur de sa dépendance aux narcotiques et à la chirurgie plastique », écrit le journal, qui refuse de dire d'om provient cette vidéo.
[ via ]
AA
20minutes.fr, publié le 16.07.09 à 10h48
# Administrateur | 16/07/2009 | Info
Le réseau électrique soumis à rude épreuve : Sonelgaz sous haute tension
Plusieurs quartiers d’Alger ont subi des coupures d’électricité intermittentes pendant la journée d’hier. Ces incidents ont été handicapants aussi bien pour les ménages que pour les entreprises. Les employés de ces dernières ont été contraints au chômage technique. Si pour le commun des abonnés, il s’agit de délestage, au niveau de l’Entreprise nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz), on évoque plutôt des « petites coupures de quartier » nées d’un problème « de restructuration du réseau de distribution ». Sonelgaz, explique la chargée de communication de l’entreprise, Amel Aït Mekidèche, n’arrive pas à restructurer le réseau à cause du manque d’assiettes de terrain pour installer des transformateurs de moyenne et basse tensions afin de répondre à la demande exceptionnelle cette année qui est en constante croissance. »
La demande aurait augmenté de 20% depuis le début du mois en cours par rapport à la même période de l’année dernière alors que d’habitude on constate une hausse de 8 à 9% en moyenne par an, a souligné notre interlocutrice jointe par téléphone. Sonelgaz avait anticipé sur ces problèmes bien avant, relève-t-elle, et avait de ce fait introduit des requêtes auprès des collectivités locales pour qu’elles mettent à sa disposition des terrains afin de renforcer le réseau mais elle n’a pas eu de réponse. « Il ne s’agit pas de délestage », insiste-t-elle. « Nous n’avons pas de problèmes de transport et de production justifiant de telles opérations. Nous sommes confrontés à des difficultés en matière de distribution », ajoute-t-elle.
« Les transformateurs à Alger sont actuellement sousdimensionnés et ne répondent pas correctement à la demande. Quand il y a des pics de consommation comme ces jours-ci, il y a des problèmes », note-t-elle encore. Selon elle, Sonelgaz avait prévu de placer des centaines de transformations moyenne et basse tensions et une dizaine en haute tension mais n’a pas pu le faire faute de terrains. Les équipes de cette entreprise nationale sont sur le terrain, a-t-elle assuré, pour tenter de « trouver des solutions alternatives ». Les collectivités locales ont pris conscience de l’importance de réponde aux demandes pressantes de Sonelgaz en matière de foncier et des discussions sont en cours pour remédier à ce problème, fera savoir Mlle Aït Mekidèche. En attendant, « les abonnés doivent essayer d’avoir une consommation rationnelle notamment en période de pointe », estime-t-elle. Ils doivent en outre appeler les services techniques de Sonelgaz dès qu’il y a une panne afin qu’ils interviennent promptement.
Selon un bilan présenté récemment par les responsables de l’entreprise, la capacité installée totale de Sonelgaz pour la production d’électricité a atteint 8041 MW en 2008, contre 8412 en 2007, en baisse de 4,41%. La capacité des sociétés de production d’électricité du groupe (SPE) a atteint l’année passée 6381 MW contre 6752 MW en 2007, en recul de 5,5%. Quant aux capacités installées des producteurs indépendants, elles se sont stabilisées à 1660 MW durant les deux dernières années. Le niveau de production totale s’est établi en 2008 à 39 993 GWh en hausse de quelque 8% par rapport à 2007. Le parc de production prévu sur la période 2009-2019 totalisera une puissance de 11 800 MW pour le réseau interconnecté national et 500 MW pour les réseaux isolés du Sud. Une quinzaine de centrales électriques de Sonelgaz et d’autres producteurs entreront en production entre 2009 et 2015.
[ via ]
Par Nora Boudedja
El Watan, publié le 16 Juillet 2009
# Administrateur | 16/07/2009 | Info
Informatique : Les entrepôts de données en débat à l’USTHB
Avec l’informatisation généralisée au sein des centres de décision au niveau des gouvernements et des multinationales, mais aussi dans les grands pôles économiques nationaux, le volume des données et d’informations à traiter et à stocker est devenu gigantesque, de l’ordre du téraoctet (1012 mille milliards d’octets).
Depuis, on ne parle plus, à cette échelle de grandeur, de base de données mais d’entrepôts de données. Et ce qui ne facilite pas non plus la tâche, c’est que ces données emmagasinées sont issues de sources hétérogènes. Alors quelle est la méthode la plus efficace à même de permettre une gestion rationnelle d’une telle quantité d’informations, tout en ayant un temps de réponse le plus court possible à toute requête ? C’est la question à laquelle a répondu Kamel Boukhalfa, jeudi 10 juillet, à l’USTHB (Bab Ezzouar), dans le cadre d’une soutenance pour le grade de docteur et ayant pour thème « l’optimisation de la gestion d’un entrepôt de données. »
L’orateur, enseignant-chercheur au Laboratoire des systèmes informatiques (LSI) de l’USTHB, a exposé les conclusions d’un laborieux travail de recherche, mené également au Laboratoire d’informatique, scientifique et industriel (LISI) de l’ENSMA de Poitiers, et a argumenté, devant un jury relevé, pour l’option choisie. M. Boukhalfa propose « un ensemble de méthodes d’optimisation et de gestion d’un entrepôt de données relationnel modélisé par un schéma en étoile ».
L’approche préconisée permet de fragmenter un schéma d’un entrepôt de données en un ensemble de fragments, ce qui donne aux concepteurs la possibilité d’en contrôler le nombre. Il a été également question des techniques proposées « pour optimiser les requêtes de jointure en étoile », où il en a été proposé deux : « la fragmentation horizontale (technique non redondante) et les index de jointure binaires (technique redondante) ». Ce travail de recherche poussée pour résoudre un épineux problème ne manquera certainement pas de susciter l’intérêt de managers d’entreprises, ce qui lui permettra de sortir du laboratoire universitaire et d’être mis à l’épreuve de l’implacable réalité économique.
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Par M. S. OussaĂŻdane
El Watan, publié le 16 Juillet 2009
# Administrateur | 15/07/2009 | Info
Au moins 700.000 spectateurs au concert de Johnny Hallyday
14 JUILLET - Johnny fait mieux que Michel Polnareff...
Les estimations avaient vu juste. 700.000 spectateurs se sont rassemblés mardi soir au Champ de Mars à Paris pour le concert gratuit de Johnny Hallyday, selon préfecture de police. Les forces de l'ordre attendaient entre 600.000 à 800.000 personnes pour ce concert, suivi du feu d'artifice célébrant les 120 ans de la Tour Eiffel.
Le rocker national est entré en scène peu après 20h30. Il a joué la quasi intégralité du spectacle Tour 66 créé spécialement pour sa tournée d'adieu. « Ça, c'est un concert que je n'oublierai jamais! Merci de m'avoir suivi tout au long de ces années. Oh Dieu, que je vous aime ! Nous sommes dans un sacré beau pays. Vive la France !», a lancé Johnny, avant que le public ne prolonge le show, en reprenant a capella « Que je t'aime ».
L'acteur américain Mickey Rourke, la comédienne Mireille Darc, les chanteurs Alain Chamfort et Dani étaient en coulisses. Parmi les invités du ministère de la Culture et de la présidence de la République, on pouvait croiser de nombreuses personnalités et autres fans de Johnny Hallyday dont Xavier Bertrand, Luc Chatel, Valérie Pécresse, Nadine Morano, Jean-Marie Bockel, Henri Guaino et Jean Sarkozy. Le chef de l'Etat n'était pas présent
1,9 million d'euros
Avant l'entrée en scène du rocker, le producteur de sa tournée avait fait état d'un million de spectateurs. Dans tous les cas, Johnny fait mieux que les 600.000 personnes rassemblées par Michel Polnareff, le 14 juillet 2007.
Si le concert était gratuit pour les spectateurs, il aurait coûté 1,9 million d'euros, selon France Info. Sans compter d'éventuels dommages aux pelouses du Champs de Mars, que le ministère de la Culture s'est engagé à payer si besoin.
Vers 23H45, près d'une demi-heure après le tir de la dernière fusée du feu d'artifice, la foule se dispersait sans incident, encadrée par les 2.130 policiers déployés sur le site pour assurer la sécurité.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 15.07.09 à 00h18
# Administrateur | 15/07/2009 | Info
En raison d’une demande constante de ce matériau
Vers le report de la loi portant interdiction d’extraction du sable des oueds ?
Compte tenu des différents projets de construction lancés au niveau national, les pouvoirs publics sont dans la mesure de revoir, encore une fois, leur position concernant la loi sur l’extraction du sable des oueds. Alors que la loi portant interdiction d’extraction des matériaux alluvionnaires (sable) des oueds sera effective début septembre prochain, après un report de deux ans, le département de Sellal compte trouver une solution « transitoire » à cette problématique d’autant que les besoins de cette matière sont immenses. En d’autres termes, laisser les spécialistes extraire du sable des oueds au détriment de tous les dangers portés à l’écosystème. « Logiquement, on n’a plus le droit d’y toucher, mais il y a des gens qui ont investi dans des projets de construction. C’est vrai, il y a eu un développement des carrières, mais, apparemment, c’est insuffisant. De ce fait, on va essayer de trouver une autre solution moyenne, car il n’y aura pas un autre projet de loi sur ça», c’est ce qu’a indiqué, lundi dernier, le ministre des Ressources en Eau depuis Sétif où il a visité plusieurs chantiers relevant de son secteur.
La même source a, à ce propos, indiqué qu’afin de faire face à l’immense demande, notamment de la part des chantiers relevant du secteur de l’Habitat, ainsi que les barrages programmés durant cette année, son département est en train de réfléchir à cette question, sans pour autant contourner la loi en vigueur. « Nous sommes en train de réfléchir là -dessus avec le ministère de l’Habitat, le principal concerné. Compte tenu des projets lancés [5 barrages pour cette année, ainsi que d’autres tel que le nouveau million de logements, ndlr], on va se concerter et tenter de trouver une solution transitoire afin de satisfaire cette demande », ajoute-t-il plus loin. En d’autres termes, le ministère des Ressources en eau va trouver la solution idoine pour permettre de poursuivre l’extraction de sable des oueds, sans pour autant violer la loi en vigueur. Comment ? Le ministre dit ne pas connaître, à présent, sous quelle forme.
Par ailleurs, concernant la visite de lundi dernier, M. Sellal a indiqué que le projet des transferts hydrauliques vers les hautes plaines sétifiennes sera livré en 2012. C’est en effet, dans la commune d’El Ouricia que le ministre s’est enquis de l’avancement de ce projet, qui regroupe deux aménagements distincts dénommés « systèmes Est et Ouest ». Le but recherché par la construction de ce projet est d’alimenter en eau potable et en eau d’irrigation, selon Sellal, l’ensemble de la région de Sétif. « Il s’agit d’un projet destiné à consolider le développement social et économique de toute la région à travers l’alimentation en eau potable d’une population totale évaluée à 1,7 million d’habitants et l’extension de l’irrigation à grande échelle sur une superficie de plus de 36 000 hectares », nous ont expliqué les responsables locaux. En clair, le « transfert Est », se fera à partir du barrage d’Erraguene (Jijel) vers celui projeté à Draa Eddis, permettra, au moyen d’un volume transféré de 189 millions de m3 par an, de renforcer l’AEP de 9 agglomérations totalisant une population de 920 000 habitants et favorisera l’irrigation des plaines d’El Eulma, essentiellement céréalières, sur une étendue de 20 000 hectares, précisent les mêmes sources. Le second transfert, dit « système Ouest », depuis le barrage d’Ighil Emda (Kherrata) vers les Hauts-Plateaux, à l’Ouest, permettra, au moyen d’un volume de près de 120 millions de mètres cubes par an, via un barrage projeté à Mahouane, dans la commune d’El Ouricia, le renforcement de l’AEP de 10 agglomérations pour une population de 780 000 habitants, ainsi que l’irrigation des hautes plaines sétifiennes sur une superficie de plus de 16 000 hectares, ajoutent-elles plus loin. Un projet de la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées de 37 000 mètres cubes de débit et d’une capacité de traitement de 230 000 équivalent-habitants, doté d’une autorisation programme de 1,2 milliard de DA, a également été inspecté par Sellal. Les travaux, à 95 % de réalisation, devraient être réceptionnés en septembre prochain.
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Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 15 Juillet 2009
# Administrateur | 15/07/2009 | Info
Annuaire des exportateurs algériens : L’édition 2009 disponible au niveau de librairie de la CACI
Il s’agit de l’édition 2009 de l’Annuaire des exportateurs algériens. Réalisée dans trois langues (anglais, arabe et français) et présentée sous forme de CD, cette nouvelle édition est beaucoup plus étoffée et plus attrayante que les éditions précédentes.
Avec une page d’accueil dynamique et un diaporama pour dérouler les nombreuses annonces publicitaires, l’annuaire ne recense pas moins de 1456 produits exportés par quelque 611 entreprises. Les données se rapportant à chaque entreprise sont classées par secteur d’activité, par entreprise ou par produit. Et I’accès à ces renseignements est facilité grâce à l’intégration d’un moteur de recherche qui permet, en quelques clics seulement, d’atteindre l’information désirée. Son élaboration a nécessité le lancement d’une vaste opération d’identification et de recensement des différents exportateurs nationaux en recourant à quatre principaux canaux d’Information : les données de la précédente édition de l’annuaire, les archives de fa CACI et notamment les doubles des certificats d’origine établis lors de l’exportation des produits, le fichier « exportateurs » du CNIS (Douanes) et les CCI régionales. Après la mise à jour et la consolidation de la liste des opérateurs ayant réellement réalisé des opérations d’exportation, la CACI a Invité chacun d’entre eux à lui fournir par le biais d’un questionnaire, transmis par voie postale et par fax, les données se rapportant à leurs opérations d’exportation.
Les informations ainsi collectées ont ensuite été classées en 20 rubriques : élevage, produits de l’élevage et produits agricoles, produits agroalimentaires et agro-industriels, produits de la pêche produits miniers, produits énergétiques et produits pétrochimiques, produits plastiques, produits en caoutchouc et produits en verre, produits chimiques, cosmétiques, pharmaceutiques et vétérinaires, produits sidérurgiques et métalliques, déchets ferreux et non ferreux, équipements, matériels et produits de l’industrie mécanique, équipements et articles électriques, électroniques et électroménagers, matériaux .de construction et céramique, liège et articles en bois, papier et cartons, édition et arts graphiques, textile et articles de confection, produits de la maroquinerie, cuirs et peaux, produits de l’artisanat, services, commerce multiple, import-export. Le contenu de I’annuaire a été complété par l’intégration de nombreuses informations utiles susceptibles d’intéresser les partenaires étrangers telles que les adresses, les numéros de téléphone et les e-mails des Chambres de commerce algériennes, des Chambres de l’artisanat et des métiers, les grands hôtels, quelques repères sur l’Algérie, les représentations diplomatiques étrangères en Algérie et les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger... Outil de travail et de référence par excellence, l’annuaire contribuera certainement à une meilleure connaissance des potentialités nationales en matière d’exportation et par-là même à encourager les entreprises nationales à déployer plus d’efforts pour placer les produits algériens sur les marchés internationaux. A noter enfin que cet annuaire sera largement diffusé en Algérie et à l’étranger à travers notamment les Chambres de commerce étrangères, les associations d’importateurs étrangers et les ambassades algériennes à l’étranger.
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El Watan, publié le 15 Juillet 2009
# Administrateur | 15/07/2009 | Info
Alors que 40 sont déjà retirés à leurs propriétaires
26 titres miniers attribués hier par l’ANPM
M. Abdelkader Benyoub, président du conseil d’administration de l’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM), a déclaré que le début de l’année 2009 a été marqué par une campagne d’assainissement du domaine minier national lancée par cet organisme.
Il en a résulté jusqu’à présent le retrait de quarante (40) titres miniers à leurs bénéficiaires et ce en raison de l’expiration des délais d’exploitation ou d’exploration qui leur ont été accordés. Toujours selon ce même responsable, près de 150 titres miniers risquent être retirés à l’avenir. Il faut savoir que la législation accorde au bénéficiaire du titre un délai d’une année pour démarrer l’exploitation de son titre, soit par l’exploration ou l’exploitation des substances.
Les agents de l’ANPM ont déjà inspecté 715 sites miniers octroyés dans 14 wilayas de l’est. L’opération d’inspection se poursuit actuellement et touchera l’ensemble des wilayas. C’est en marge de la séance publique de la 30e session d’adjudication de titres miniers qui a eu lieu, hier, au siège de l’Agence que M. Benyoub a fait savoir que le montant total des recettes engrangées par l’attribution des titres miniers est de 8,94 milliards de dinars, et ce depuis la promulgation de la loi sur les mines, représentant ainsi 1 057 titres miniers octroyés à ce jour. Lors de cette session d’adjudication de 70 petites et moyennes mines, l’agence a attribué 26 titres miniers, dont 23 concernent l’exploration et 3 l’exploitation, pour une enveloppe financière de l’ordre de 943 millions de DA.
Les sites attribués sont concentrés dans une trentaine de wilayas et concernent dans leur majorité le calcaire (16 sites), la dolomie, l’argile, le sable, le gypse et le fer. Précisant que c’est la deuxième session d’adjudication de la petite et moyenne mine pour l’année 2009, M. Benyoub dira que ces opérations d’adjudication, en plus de relancer l’activité minière, ont donné l’occasion d’augmenter la production de toutes les matières nécessaires pour répondre aux besoins, sans cesse en augmentation, des différents programmes inscrits dans le cadre de la relance de la croissance et des projets initiés par les pouvoirs publics.
Cela a aussi permis de créer de la richesse et de l’emploi dans des régions pauvres et éloignées. Le président du conseil d’administration de l’ANPM a, par ailleurs, exhorté les investisseurs d’aller vers l’exploitation et l’exploration des substances dont le marché national a besoin, à savoir les matériaux de construction, sables de carrière entres autres, pour contrecarrer l’importante hausse prévue dès août prochain, en raison de l’entrée en vigueur de l’interdiction d’extraction de sable des oueds et des plages.
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Par Badiaa Amarni
La Tribune, publié le 15 Juillet 2009
# Administrateur | 15/07/2009 | Info
Recherche et développement en Algérie : Le renouveau
L’Algérie passe à une vitesse supérieure dans le domaine de la recherche scientifique, et plus précisément dans le R et D, ou ce que l’on appelle communément, partout dans le monde la Recherche et le Développement, deux éléments d’une même équation et auxquels les pays dit émergents, qui ont compris le sens du développement, consacrent une moyenne de 1,5 % du PIB, et même 2,5 % comme c’est le cas de la Chine, soit 45 milliards de dollars.
Désormais donc, à la faveur d’une politique orientée vers des systèmes de développement de la recherche inscrits plutôt dans une logique de réalisation des objectifs nationaux définis dans le programme du Président de la République, le processus de développement de la recherche, est bien engagé, cette fois-ci, sur de nouvelles bases plus fiables et porteuses d’une nouvelle dynamique pour le secteur. C’est donc, dans ce cadre, que la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique, relevant du MESRS, a initié, hier, au centre de l’UDES de Bousmail les assises nationales sur la recherche scientifique , une manifestation marquée par la présence du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, qui a prononcé un discours d’ouverture à cette occasion. Selon le Pr Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, il s’agit, là , du premier regroupement des chercheurs permanents des divers ministères et institutions nationales. Aussi, une nouvelle tradition est née, en ce sens que, pour la première fois, l’on fait prévaloir les normes reconnues mondialement pour primer les chercheurs et les centres de recherche pour leur mérite d’être distingués à l’échelle mondiale.
La tenue des assises nationales sur la recherche scientifique se conçoit comme un forum national pour mettre en relief l’état des lieux du secteur et, notamment l’aspect réglementaire qui a longtemps souffert de vides juridiques et donc de législation conséquente. Nourrissant un souci majeur pour cet aspect, l’équipe de M. Aourag a, d’ailleurs, soigneusement mis à la disposition des participants et à la presse l’ensemble des projets de décrets portant création de l’équipe mixte de recherche, la contractualisation de l’activité de recherche, les modalités de création, organisation et fonctionnement des réseaux de recherche scientifique et autres. Pour peu que la législation fasse sa mue en la matière, il est certain que les nouveaux mécanismes qui s’installeront à la faveur des dispositifs réglementaires y afférents, engageront, à ne point en douter, notre pays vers de bien meilleures perspectives, pour le bonheur du chercheur et de notre économie nationale.
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Par Amel B.
El Moudjahid, publié le 15 Juillet 2009
# Administrateur | 14/07/2009 | Info
NOUVEAUX BACHELIERS
Les choix Ă Ă©viter sur la fiche de voeux
Parmi les nouveautés introduites par le département de l’Enseignement supérieur, l’ouverture de quatre grandes écoles préparatoires dans divers domaines qui sont: le journalisme, les sciences politiques, le management et la technologie.
Après le sacre qui leur a permis d’achever leur cursus scolaire en apothéose, les nouveaux bacheliers font face à l’embarras du choix. Un choix qui s’annonce d’ores et déjà déterminant pour la suite du parcours universitaire. Une liste contenant une kyrielle de filières sera proposée à chaque nouvel étudiant. Ce dernier ne peut opter que pour dix spécialités classées selon la moyenne obtenue à l’examen du Bac. La patience doit être de mise pour ne rien laisser au hasard.
Si pour les meilleurs lauréats, la question de choisir ne constitue pas un problème, il n’en est pas de même pour ceux ayant des moyennes moins rassurantes. A ce niveau, ils sont plusieurs dizaines de nouveaux bacheliers qui se retrouvent, chaque année, orientés vers des spécialités ne figurant pas dans leurs choix. Même ceux ayant obtenu leur Bac avec une mention honorable (assez bien) risquent de vivre pareille situation.
«Je n’ai pas le pouvoir de choisir les filières correspondant à mon profil. Faute d’une moyenne élevée (10, 02 /20), mon inscription dépend totalement de la décision de la commission concernée, je n’ai aucun mot à dire ni un recours à formuler.» Un tel aveu émane de Lounès, rencontré dimanche dans un centre universitaire réquisitionné pour la pré-inscription on line.
Cette nouvelle formule obligeant tous les nouveaux bacheliers à d’abord s’inscrire sur le Net, a été décidée par Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors d’une conférence de presse animée samedi au siège de son département. Hamid, quant à lui, ne voit pas les choses de la même manière. Titulaire d’un baccalauréat Sciences expérimentales décroché avec une moyenne très honorable de 12,98/20, le jeune d’El Biar craint le mauvais sort. Pour éviter toute surprise pouvant l’empêcher de s’inscrire en première année pharmacie à la fac centrale, il avoue faire de cette année celle du secours. «J’ai demandé les meilleures filières correspondant à mes capacités intellectuelles. Si l’un de mes trois premiers choix est accordé, je suivrai mes études dans mon pays que je porte dans mon coeur, sinon...je serais "condamné" à partir ailleurs pour des études d’un niveau meilleur», dit-il en toute franchise. Et combien sont-ils ceux ayant préféré l’autre rive de la Méditerranée à cause de la non-satisfaction de choix formulés après le succès au Bac? Parmi les nouveautés introduites par le département de l’Enseignement supérieur, l’ouverture de quatre grandes écoles préparatoires dans divers domaines qui sont: le journalisme, les sciences politiques, le management et la technologie. D’une capacité de 2500 étudiants, ces écoles assureront des cours et des formations de premier rang, comme l’a affirmé le ministre lui-même. Chaque étudiant rêve d’y accéder. Approchés, Salim et Hayet, sont de deux avis divergents. Pour le premier, admis avec mention bien, il compte figurer parmi les étudiants qui feront le bonheur de l’une des écoles spécialisées en technologie.
«Ce genre d’écoles préparatoires permettra, peut-être d’endiguer le phénomène de la fuite des cerveaux», estime le lycéen d’Alger. Sa copine n’a qu’un seul rêve: entrer par les grandes portes l’Ecole de médecine militaire de Aïn Naâdja. Les craintes d’être déçus sont multiples au premier jour des pré-inscriptions sur le Net.
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Par Fouad IRNATENE
L'Expression, publié le 14 Juillet 2009
# Administrateur | 14/07/2009 | Info
La Conférence nationale sur la formation professionnelle a débuté hier
Cap sur l’évaluation des programmes
La première Conférence nationale sur la formation et de l’enseignement professionnels se tient depuis hier à Alger. Le rendez-vous, qui s’étalera jusqu’au 15 juillet, s’inscrit dans le prolongement de la 2ème réunion des six conférences régionales où les principales réformes initiées par le secteur ont été explicitées et enrichies. La conférence est aussi l’occasion d’évaluer le déroulement de l’année professionnelle 2008/2009 et de préparer le prochain exercice. Les organisateurs de cette conférence estiment que c’est une opportunité pour accélérer la mise en œuvre des recommandations des premières assises nationales de la formation et de l’enseignement professionnels et le plan d’action du secteur.
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, M. El Hadi Khaldi, a indiqué dans le message d’ouverture des travaux de la conférence que « cette rencontre vient couronner les conférences régionales organisées dernièrement au niveau de six circonscriptions régionales et vise à examiner certaines questions importantes, notamment les mesures nécessaires pour assurer une bonne rentrée professionnelle, ainsi que la série de réformes initiées par le secteur depuis 2005, outre la présentation du plan d’action quinquennal 2009-2013. Il est attendu, selon les déclarations du premier responsable du secteur, que les participants à cette rencontre se penchent sur la préparation de la 4ème session des olympiades professionnelles nationales au niveau local et régional. « Les programmes élaborés dans chaque établissement concernant les activités culturelles et sportives seront examinés lors des ateliers prévus et la création d’associations dans le cadre de ces olympiades », a indiqué un participant. Le ministre a évoqué par ailleurs la nécessité de moderniser le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels à travers l’élargissement de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) et la formation de la ressource humaine.Dans l’objectif d’avancer dans cette optique, on annonce de nouvelles mesures et dispositions. Elles visent à « garantir de nouveaux moyens permettant d’ancrer les règles d’une formation intensive et la mise en place de cellules de proximité, outre la révision des spécialités dont la demande a reculé ». A souligner que la réunion des conférences régionales a permis d’engager l’élaboration des plans d’action des wilayas afin de coordonner l’activité de formation au niveau local.
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Par Amirouche Yazid
La Tribune, publié le 14 Juillet 2009
# Administrateur | 14/07/2009 | Info
Transport : Mise en service le 19 juillet du train de voyageurs Tizi Ouzou-Alger
Le train de transport de voyageurs sur l'ancien tracé de la ligne Tizi-Ouzou-Alger entrera en service le 19 juillet, a annoncé hier, à Tizi-Ouzou le ministre des Transports, M. Amar Tou.
La wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié d'une seconde ligne moderne (électrifiée) la reliant à la ville de Thenia (Boumerdès), dont les travaux de réalisation sont pris en charge par quatre entreprises algériennes et étrangères, selon le ministre des transports.
Il a indiqué que ce nouveau tracé sera électrifié dans sa totalité, en vue de l'amélioration des prestations de cette ligne et d'assurer plus d'attractivité pour ce moyen de transport, considéré comme une option certaine dans la fluidification du trafic routier au niveau du réseau routier de la capitale, notamment.
Par ailleurs, M. Tou s'est engagé à "revenir à Tizi-Ouzou dans un délai maximum de 03 mois", afin d'inspecter les travaux de parachèvement du projet de la ligne ferroviaire Tizi-Ouzou - Oued Aissi, sur une distance de 14 km.
Les travaux restants de ce projet, ayant consommé à ce jour 11 milliards de DA, concernent l'axe entre le pont de Beni Douala, jusqu'au village Chemlal, à l'entrée de Oued Aissi.
Cette ligne est considérée d'un intérêt économique et social certain pour la wilaya de Tizi-Ouzou, selon les responsables du secteur, notamment pour le transport des étudiants vers le nouveau pole universitaire en réalisation à Tamda, et l'approvisionnement des opérateurs en activité dans la zone industrielle "Aissat Idir" de Oued Aissi.
Ce train transportera une moyenne quotidienne de 10.000 voyageurs, selon les prévisions de la même source, qui estime sa capacité en matière de transport de marchandises à 800.000 tonnes/an.
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El Moudjahid, publié le 14 Juillet 2009
# Administrateur | 13/07/2009 | Info
La ligne ferroviaire Tizi Ouzou-Alger réactivée dans les prochains jours
La ligne ferroviaire Tizi Ouzou-Alger sera réactivée dans les «prochains jours», a annoncé hier le directeur des transports de Tizi Ouzou. « Les essais techniques réalisés la semaine dernière sur cette ligne ont été concluants », a affirmé ce responsable dans un point de presse animé au siège de sa direction. Il a ajouté qu’une enveloppe de près de 43 milliards de dinars a été nécessaire pour le parachèvement des travaux de modernisation de l’itinéraire de cette Ligne qui s’étend de la ville de Thenia à Boumerdès jusqu’à Tizi Ouzou. S’agissant de la nouvelle ligne reliant Tizi Ouzou à la banlieue de Oued Aïssi, sur une distance de 14 km, le directeur des transports a signalé que sa mise en service est attendue pour la « fin du mois d’octobre prochain ». Le taux d’avancement des travaux de réalisation de cet investissement de 13 milliards de dinars est estimé à 78%, selon la même source.
Cette ligne englobe deux ouvrages d’art, actuellement en cours de concrétisation. Par ailleurs, il a fait part de l’étude, en cours du dossier relatif au projet de réalisation d’une nouvelle ligne ferroviaire qui reliera Oued Aïssi à la ville d’Azazga, pour une enveloppe prévisionnelle de 10 milliards de dinars. Parallèlement, une réunion est prévue le 26 courant en vue de décider du mode de transport à adopter, soit le téléphérique ou le télécabine, pour rallier le village de Redjaouna, à partir de la gare ferroviaire Kef Naadja, en passant par la ville de Tizi Ouzou, a-t-il indiqué. Selon ce responsable, «les circuits d’entraînement pour la conduite automobile seront soumis, dès septembre prochain, à une opération d’homologation pour les aligner sur les normes en vigueur ».
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# Administrateur | 11/07/2009 | Info
Une école en phase avec les réalités du monde d’aujourd’hui
L’école ne doit pas être formellement égale, mais également efficace partout. C’était là le sens de la lettre de mission adressée à l’époque par le Président de la République aux membres de la commission de réforme de l’éducation nationale qui venaient d’être installés. Dans l’esprit du Chef de l’Etat, le bond qualitatif souhaité était affaire de volonté et de dynamisme politiques, dès lors que le cadre juridique n’y faisait pas obstacle. On a longtemps évoqué l’idée d’une école algérienne sinistrée, avant que la réforme n’introduise les changements d’orientation propres à la replacer dans sa mission essentielle. Cette mission, c’est celle de former l’homme de demain à travers un enseignement de qualité, instruit de ses origines, respectueux des traditions et de la personnalité qui en émerge. L’école, c’est aussi le respect des valeurs républicain, la citoyenneté, l’amour du pays, le respect de l’autre et l’esprit de tolérance. Ce sont des principes qui sont ancrés dans la nature même de l’école et que certains ont cherché à travestir pour un temps. Les valeurs républicains se définissent aussi par l’ouverture à l’universel, la lutte acharnée contre une volonté d’enfermement qui se dégage des agissements de certains. Asphyxier l’école en l’enfermant dans un corset étroit, c’est porter atteinte à des principes de vie fondamentaux de l’institution. L’action du gouvernement va, bien entendu, dans le sens d’une école qui répond aux canons de la modernité, une école intégrée dans son environnement et en phase avec les réalités telles que vécues, avec une fenêtre d’opportunité que représente le monde d’aujourd’hui.
Ce monde avec ses bouleversements, ses apports, l’influence qui ne manque pas d’affecter l’école, que représentent l’intrusion de la technologie et celle phénoménale des technologies de la communication et d e l’information et du bénéficie à en tirer. L’école algérienne commence à s’imprégner de toute cette problématique. Le budget, qui est consacré à l’institution, demeure, on l’a souvent rappelé dans ces colonnes, l’un des plus importants du pays et l’un des plus importants également dans le monde. C’est dire l’intérêt qui est accordé à un secteur qui, à travers les pays, a été le plus touché par la politique de libéralisation et de privatisation, déclenchée dès les années 90, politique qui a coïncidé avec des cycles réguliers de crise économique et financière que de nombreuses nations ont eu à gérer. L’Algérie comme pour les secteurs vitaux a su conserver un certain équilibre. L’école algérienne est ainsi restée dans son accès et durant tout le cursus gratuite ou pratiquement gratuite, la contribution des familles demeurant de toute façon dans des proportions relativement modestes, quand elle existe. Reste la problématique de la pédagogie et de la formation des formateurs. Là aussi, des progrès substantiels ont été accomplis. Les outils pédagogiques essayent d’épouser les tendances modernes en la matière. Ils subissent régulièrement le test du vécu et de l’adaptation aux besoins recensés. S’agissant de la formation des formateurs, il faut signaler l’appel des services de l’éducation nationale aux institutions spécialisées en la matière et, notamment, aux structures tout à fait en phase de l’université de la formation continue.
De nombreuses promotions ont bénéficié ainsi d’une formation qui a assuré des mises à niveau et recadrages des compétences.
Ce redéploiement a été une bouffée d’air pur pour une institution, l’école, souvent accusée de ne pas accorder l’intérêt suffisant à la formation des formateurs.
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Par Tahar Mohamed Al Anouar
El Moudjahid, publié le 11 Juillet 2009
# Administrateur | 11/07/2009 | Info
GRENELLE 2
Les sénateurs interdisent l'usage des portables dans les écoles
La commission des affaires économiques du Sénat a décidé, dans le cadre du projet de loi Grenelle 2, d'interdire l'usage des téléphones portables dans les écoles et collèges.
Dans le cadre du projet de loi Grenelle 2, la commission des affaires économiques du Sénat, a décidé jeudi 9 juillet d'interdire l'usage des téléphones portables dans les écoles et collèges. La commission a adopté cette mesure d'interdiction d'"utilisation par un élève de son portable dans les écoles maternelles et élémentaires et dans les collèges" dans le cadre du titre V du Grenelle 2 consacré aux "risques, santé et déchets". Les sénateurs de la commission ont voté l'ensemble du Grenelle 2 après 35 heures de discussion et l'examen de 1.089 amendements. Elle a achevé dans la nuit de mercredi à jeudi les titres V (Risques, santé, déchets), VI (gouvernance) et VII (Dispositions complémentaires).
Suivi des travailleurs
Le Grenelle 2 met en application les dispositions de la loi d'orientation Grenelle 1 encore en discussion à l'Assemblée nationale. Il devrait être examiné en séance en septembre. Dans le titre V, au chapitre des ondes électromagnétiques, la commission a également "relevé de 12 à 14 ans le seuil d'interdiction de la publicité" pour les mobiles à destination des enfants. Elle a aussi prévu "un meilleur suivi des travailleurs amenés à utiliser quotidiennement les portables". Elle a "intégré les publicités et les enseignes lumineuses au dispositif législatif encadrant les pollutions lumineuses".
Le dispositif de "responsabilité élargie des producteurs (REP)" en matière de déchets médicaux à risques infectieux a été "précisé", et une REP a été mise en place pour la filière d'ameublement des ménages.
La commission a également voté "l'obligation pour les distributeurs de reprendre gratuitement les équipements électriques et électroniques usagés lorsque les consommateurs les ramènent".
"En finir avec les allégations trompeuses"
Au titre de la gouvernance, la commission a "précisé le contenu du cadrage préalable qui permettra au maître d'ouvrage de connaître très en amont les caractéristiques environnementales d'un territoire avant de lancer son projet". Les sénateurs ont prévu "l'obligation pour certains maîtres d'ouvrages de diffuser sur internet des dossiers d'enquête publique" avec, "entre autres, le résumé non technique de l'étude d'impact".
Ils ont renforcé "la normalisation et la standardisation des informations à destination du consommateur en matière d'affichage environnemental des produits, afin d'en finir avec les allégations trompeuses". Ils ont enfin "limité l'obligation de réaliser un rapport de développement durable aux communes de plus de 50.000 habitants.
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Nouvelobs.com avec AP
Nouvelobs.com, publié le 10.07.2009 | 09:42
# Administrateur | 11/07/2009 | Info
Ghoul inspecte plusieurs chantiers dans la capitale
L’esthétique et la préservation de l’environnement mises en évidence
Poursuivant ses sorties sur le terrain en vue d’inspecter et d’évaluer le taux d’avancement d’un certain nombre de chantiers faisant partie de son secteur, le Dr Amar Ghoul, ministre des Travaux publics était jeudi dernier en tournée au niveau de la capitale. Le premier point visité par la délégation ministérielle a été la RN 41 reliant Aïn Bénian à Chéraga dont les travaux de dédoublement sont en voie d’achèvement. Il donnera des directives fermes concernant les délais d’achèvement des travaux en question. Au niveau de la RN 36 reliant Chéraga à Boufarik (en passant par Baba Hassen et Douéra), l’accent a été mis sur la nécessité de réaliser des ouvrages d’art dans les plus brefs délais, tout en respectant les normes en vigueur. Il y a lieu de préciser que la RN 36 se rencontre avec la 2ème rocade sud d’Alger au grand échangeur de Douéra.
Par la suite, ce fut autour de la trémie de Chateauneuf de constituer le point de mire du premier responsable du secteur des travaux publics dans notre pays et de la délégation qui l’accompagnait. Outre l’aspect inhérent aux finitions du projet, M. Ghoul s’est montré intransigeant au sujet du volet embellissement et espaces verts de façon générale. La proposition portant sur la construction d’un jet d’eau construit a été retenue. A Bab Ezzouar, l’échangeur de la RN 5 E a été inspecté. Ce dernier reliera la cité du 5 Juillet à l’aéroport Houari Boumediene. Cela ne pourra que soulager les automobilistes empruntant cet axe connu pour sa grande circulation. Au niveau de Oulmene Khelifa, l’aménagement de la trémie reliant Kouba au plateau des Anassers a été au menu de la visite. Eu égard à l’importance et à l’emplacement du site, le ministre exhortera les responsables du projet de tout faire pour terminer les travaux tout en prenant en ligne de compte le double plan qualité et esthétique.
Au niveau de Fernane Hanafi, le ministre a évalué le taux d’avancement des travaux de la trémie reliant Hamma à Oued Ouchayeh. La particularité qu’a cette dernière est qu’elle a été conçue sous forme de voie express. Pour le proche avenir, il est prévu la construction d’un grand tunnel entre Ksar Echaab et le ministère des Finances via la Colonne.
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Par Billal Larbi
La Tribune, publié le 11 Juillet 2009
# Administrateur | 11/07/2009 | Info
PUY-DE-DÔME
Deux morts dans une collision entre deux avions de tourisme
Les avions de tourisme se sont percutés dans le département du Puy-de-Dôme, pour une raison encore inexpliquée. L'un d'entre eux a pu atterrir, mais le second a chuté.
Deux avions de tourisme se sont percutés en plein vol, samedi 11 juillet, au-dessus du département du Puy-de-Dôme, faisant deux morts, un père et son fils d'une dizaine d'années, d'après les pompiers.
"Il s'agit de deux avions de tourisme qui venaient de Biscarrosse, dans les Landes. Ils se rendaient à un meeting aérien à Vichy", dans le département de l'Allier, voisin du Puy-de-Dôme.
Les deux avions, "qui volaient en parallèle, ont fini par se percuter", pour une raison encore inexpliquée. L'un d'entre eux a chuté près du village de Vitrac. Les deux occupants ont été tués. L'autre a réussi à se poser à l'aéroport. Les occupants sont indemnes.
"Les enquêteurs sont sur place. Ils ont établi un cordon de sécurité", a précisé la gendarmerie, en charge de l'enquête.
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Nouvelobs.com, publié le 11.07.2009 | 18:05
# Administrateur | 10/07/2009 | Info
Urbanisme / contrat : SNC-Lavalin remporte un contrat de 508 millions de dollars pour la nouvelle ville de Hassi Messaoud.
Le géant montréalais de l'ingénierie SNC-Lavalin (TSX:SNC) a confirmé jeudi avoir obtenu l'un des plus importants contrats de services de son histoire, en vue de l'aménagement en Algérie de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, dont la construction devrait s'étendre sur huit ans.
Le contrat, attribué ces derniers jours, devrait être signé dans quelques semaines, a affirmé Gillian MacCormack, porte-parole de la société.
"Nous sommes ravis de cette annonce, a indiqué Mme MacCormack lors d'un entretien. Nous allons signer le contrat d'ici à quelques semaines et nous aurons alors plein de détails à donner."
SNC-Lavalin a mis la main sur le contrat au terme d'un processus d'appel d'offres auquel ont pris part quatre autres entreprises. La firme a fait une offre de 31,2 milliards de dinars, soit quelque 508 millions $, Des offres ont également été soumises par un consortium algéro-tunisien de même que des entreprises de la Corée du Sud, de l'Espagne et de France.
Le processus d'appel d'offres avait été relancé en octobre dernier, après que la société américaine Aecom eut porté plainte auprès d'une agence du gouvernement algérien, affirmant que sa rivale canadienne ne respectait pas la procédure. Curieusement, Aecom n'a pas soumis de nouvelle offre.
Mme MacCormack a indiqué que ce contrat de services était l'un des plus importants de l'histoire de la firme d'ingénierie.
L'entreprise fondée il y a 98 ans, qui compte 21 300 employés, est l'une des sociétés canadiennes les plus présentes à l'étranger, avec des activités en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique et en Amérique latine.
SNC-Lavalin possède également des infrastructures telles que des usines et des pipelines, et elle a tiré profit de la croissance du secteur de l'énergie de l'Algérie, où des champs de pétrole et de gaz naturel ont été découverts ces dernières années.
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Presse canadienne
La Tribune, publié le 10 Juillet 2009
# Administrateur | 10/07/2009 | Info
Le coût réel des stations de dessalement de l’eau de mer
En dehors des problèmes environnementaux liés aux rejets de saumures, une polémique enfle sur le coût des stations de dessalement d’eau de mer, dont l’Algérie prévoit 13 unités à terme.
Les stations algériennes sont-elles chères ? A titre de comparaison, la Libye vient d’inaugurer une station d’une capacité de 40 000 mètres cubes/jour, qui a coûté 134 millions de dollars, deux fois moins chère que la station d’Alger (250 millions de dollars annoncés) mais pour un débit 5 fois inférieur (200 000 mètres cubes/jour). Sur ce marché très en vogue dans le monde, on estime entre 2500 et 3000 dollars le mètre cube produit, soit entre 50 et 150 millions de dollars l’usine de 50 000 mètres cubes/jour. Les stations algériennes ne sont donc pas aussi chères qu’on le dit, même si celle prévue à Magtaâ (à l’Ouest) rafle le record avec 468 millions de dollars pour un débit énorme de 500 000 mètres cubes/jour, qui va poser des gros problèmes de coûts d’entretien. Autre élément récent de comparaison, la station de Djerba en Tunisie. Un appel d’offres vient d’être lancé pour un coût moyen indiqué dans le cahier des charges de seulement 50 millions de dollars, pour une capacité de 50 000 mètres cubes/jour. Alors que la station de Ténès coûtera 231 millions de dollars pour une capacité de 200 000 mètres cubes/jour (selon l’AEC, Algerian Energy Company, qui s’occupe des stations de dessalements), soit un différentiel de 30 millions de dollars en mètres cubes produits, voire plus puisque des experts liés au RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) affirment qu’elle aurait coûté 280 millions de dollars.
L’AEC qui dépend du ministère de l’Energie et non de celui des Ressources en eau, et qui avant la polémique, n’avait pas jugé utile de publier les coûts de ses stations de dessalement, s’est défendue. D’abord, en niant un quelconque impact sur l’environnement en précisant que les stations ne rejetaient que des saumures (de l’eau très concentrée en sel) alors qu’aucune étude au niveau mondial n’a encore démontré leur caractère inoffensif, d’autant que des réactifs chimiques sont utilisés en amont. Pour les coûts, l’AEC a nié l’argument avancé à propos de l’usine de Djerba, se contentant de rappeler qu’elle était encore au stade de l’appel d’offres. La guerre de l’eau a-t-elle commencé ? Le prix de revient de l’eau de mer dessalée oscille dans le monde entre 0,7 et 1 dollar le mètre cube, mais l’Algérie la commercialise autour de 50 DA le mètre cube, soit plus chère que l’eau conventionnelle, autour de 30 DA le mètre cube. Pour l’instant, l’Etat paye la différence avec les prix réels de revient mais Sonelgaz, qui assure la production d’énergie dont le dessalement est gourmand, demande une augmentation des tarifs d’électricité. Que va-t-il se passer ? Personne ne le sait vraiment, d’autant que chacun jongle avec les chiffres. En haut lieu, Abdelmalek Sellal, chargé des ressources en eau, parlait le 15 juin dernier à l’occasion du Salon international des équipements et services de l’eau, de 18 milliards de dollars investis dans le secteur durant la période 2005-2009. Quelques jours plus tard, dans un entretien accordé à la publication Mutations, le même ministre parlait de 15 milliards de dollars investis. Qu’est-ce que 3 milliards de dollars ? Une goutte d’eau. Dans la mer.
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Par Chawki Amari
El Watan, publié le 10 Juillet 2009
# Administrateur | 10/07/2009 | Info
Mohamed Naboussi Farsi. Chef de département au Centre national de recherche appliquée en génie parasismique
« L’hôpital Mustapha Pacha et la Protection civile du port doivent être déclassés »
Que deviendraient les sièges de la présidence de la République, de la chefferie du gouvernement, de l’APN, du Sénat, de la direction générale de la Protection civile et de la DGSN en cas de nouveau séisme ? L’Etat vient de commander une étude de vulnérabilité. Alors que le rapport alarmant de 1997 faisant état de l’urgence de déclasser l’hôpital Mustapha Pacha et l’unité de la Protection civile du port, qui ne résisteraient pas à un nouveau séisme, n’est toujours pas pris en considération. Mohamed Naboussi Farsi, chef de département au Centre national de recherche appliquée en génie parasismique, s’en alarme (CGS) : les sites stratégiques d’Alger ne pourraient pas faire face à un tremblement de terre de la même puissance que celui de Boumerdès.
En 2006, nous parlions déjà du déclassement de l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger qui ne résisterait plus à un fort séisme. Qu’a-t-on fait depuis ?
L’hôpital avait attiré notre attention depuis le séisme d’El Asnam en 1980. A cette époque, en imaginant un scénario en cas de séisme, nous avions buté sur le problème d’accès à l’hôpital, site stratégique en cas de tremblement de terre. Cette problématique était posée dans le cas où l’hôpital tiendrait le coup et ne céderait pas à la secousse. Mais l’étude approfondie que nous avions effectuée en 1990 - dont les résultats ont été connus en 1997 - menée par le CGS avait montré que 80% des salles ne résisteraient pas à un séisme de même magnitude que celui de Boumerdès en 2003. Les réaménagements effectués depuis des années n’ont pas été faits dans l’idée de garantir une tenue antisismique. Nous avions donc constaté qu’il était important de déclasser la majorité des services et que cet hôpital ne pouvait plus être un bâtiment stratégique.
Quels sont les autres bâtiments stratégiques appelés à être déclassés ?
L’étude a également porté sur d’autres bâtiments stratégiques, appelés à fonctionner normalement et de manière continue en cas de catastrophe. L’étude a montré que le central téléphonique Aïssat Idir d’Alger, le noyau de la capitale en matière de communications, peut résister et peut même être sauvé si quelques renforcements sont opérés. En revanche, le siège de la Protection civile basée au port d’Alger, premier intervenant sur le terrain, ne répond pas aux normes et ne résistera pas à un autre tremblement de terre. Le siège de la wilaya d’Alger pourrait également être sauvé avec quelques renforcements nécessaires. Les Chèques postaux de la place des Martyrs et le Centre de calcul de Ben Aknoun nécessitent également quelques renforcements mais ne sont pas en danger. L’hôpital Mustapha Pacha et la Protection civile ne doivent plus servir en principe à leur mission stratégique. Leurs espaces pourraient être récupérés pour une autre activité moins importante en cas de catastrophe. Il est donc nécessaire de transférer les malades ailleurs, à l’exception de quelques services, à l’exemple du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) qui avait fait l’objet de calculs parasismiques dans les années 1980.
Le rapport sur ces résultats alarmants a-t-il été remis aux autorités ?
Oui, le rapport a été remis à qui de droit. Toutes les tutelles concernées sont au courant. Mais depuis, rien n’a été fait, malheureusement. Sauver les bâtiments stratégiques est une démarche indispensable et les autorités en sont parfaitement conscientes. A tel point que l’Etat (ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme) vient de commander au CGS une deuxième tranche d’étude portant sur la présidence de la République, le Palais du gouvernement, le Sénat, l’APN et la DGSN. Il s’agit de bâtiments qui assureront la sécurité publique en cas de catastrophe. La convention a été signée récemment.
Avez-vous entamé l’étude ?
La première phase de l’étude est difficile. Elle consiste à faire un travail de documentation minutieux et de recherche d’éventuels plans de ces bâtiments. Nous avons pratiquement entamé nos recherches. Mais en l’absence de toutes ces pièces, nous serons dans l’obligation d’effectuer des relevés sur place, ce qui prendrait beaucoup de temps.
Pourquoi vous intéressez-vous seulement à Alger alors que toute la région du Nord présente un risque ?
D’abord, je tiens à vous dire qu’en cas de catastrophe, toutes les décisions importantes se prennent au niveau de la capitale. Il faudrait alors sécuriser Alger avant de penser aux autres régions. N’empêche que d’autres études d’une autre nature sont entamées dans diverses wilayas. A Boumerdès, Tipaza, Blida, des études sont en cours. Nous effectuons une étude d’aléa sismique sur la région d’Oran et d’Arzew. Deuxième ville importante après la capitale avec le plus grand pôle industriel de l’Algérie, elle présente le même risque sismique que la capitale. C’est pour cette raison qu’il faudrait rapidement entamer des études de microzonage, de risque sismique et de vulnérabilité de bâtiments stratégiques dans ces deux villes, comme nous l’avons fait pour Alger. La ville de Constantine fait aussi l’objet, en ce moment, d’une étude de vulnérabilité et d’adaptation antisismique de bâtiments stratégiques (hôpital Ben Badis, siège de wilaya, hôpital El Khroub, etc.). Certaines villes comme Alger, Oran, Constantine, Blida, Annaba, Arzew, Skikda, etc., du fait de plus grandes concentrations d’infrastructures économiques et de population, requièrent une attention particulière pour les protéger, à un niveau acceptable, contre le phénomène sismique qui les menace. Dans ces villes, les études de vulnérabilité et d’évaluation de risque sismique ont pour objectif fondamental l’évaluation des dommages et des pertes qui pourraient se produire en imaginant des scénarios catastrophes avec des séismes probables. Les résultats de ces études sont présentés sous forme de carte qui serviront aux décideurs pour prendre les mesures préventives nécessaires. Deux études de ce type ont été réalisées à Alger en 1998 (CGS) et en 2006 (JICA). Actuellement, deux villes font l’objet de ce type d’étude : Blida et Constantine.
Et qu’en est-il du nouvel aéroport international ?
C’est un bâtiment construit selon les normes, mais en cas de séisme assez fort, il pourrait subir quelques dommages qui entraîneront l’arrêt du trafic pendant quelques jours, peut-être une semaine.
Selon vous, Alger est-elle capable de subir le mĂŞme choc que celui de 2003 ?
L’ancien tissu urbain est très dense, cela pourrait poser problème en cas de nouveau tremblement de terre, d’autant que toutes les études faites sur la sismicité de la ville d’Alger ont montré que celle-ci est assez élevée. Il faut donc se préparer pour limiter les dommages importants. La population, par exemple, doit en être consciente et devrait peut-être suivre l’exemple de la Turquie, à Istamboul où, dans chaque quartier, un comité est chargé de l’organisation des habitants et dispose d’une maisonnette sécurisée, équipée du matériel nécessaire aux premiers secours en cas de séisme. Les études effectuées depuis 1998 portant sur le risque sismique du tissu urbain de la ville d’Alger montrent que les infrastructures de base peuvent également poser problème. Les ponts, par exemple, doivent faire l’objet d’une étude de vulnérabilité approfondie. En 1998, nous avions déjà effectué une étude sur une trentaine de communes. Avec ce scénario, nous avons pu avoir une image de ce qui doit être fait avant que la catastrophe n’arrive.
De quoi traitent les Ă©tudes de microzonage sismique ?
Les études de microzonage sismique permettent aux autorités et aux agences concernées par le développement urbain de contrôler l’aménagement des zones concernées en tenant compte des aléas géologiques et géotechniques définis par microzones. En combinant les résultats de l’étude de l’aléa sismique avec les conditions locales des sites (notamment géologiques, géotechniques, hydrogéologiques et topographiques), l’étude vise à définir le comportement des sols en délimitant les zones sujettes à différentes manifestations (glissement, tassement, liquéfaction, amplification, apparition de failles en surface, etc.). De manière générale, le mouvement sismique du sol en surface est influencé à la fois par la source (faille), la propagation des ondes à travers la croûte terrestre et les effets dus aux conditions de site. Dans une wilaya, les sites ciblés sont ceux urbanisés : chef-lieu de wilaya et chefs-lieux de daïra. Outre Chlef, Aïn Defla, Alger 1re phase (qui incluait l’hôpital et le port), Mascara, Aïn Témouchent de 1985 à 2003, d’autres sont en cours, à savoir Alger 2e et 3e phases (qui incluent la Présidence, l’APN, le Sénat, la DGSN…), Boumerdès, Blida, Tipaza, Constantine, Tizi Ouzou (Azzazga).
Il est certainement moins coûteux de conforter le bâti actuel que de subir tous les dégâts d’un éventuel séisme ?
Absolument. Car l’important est de sauver les vies humaines. Le D 15 de Réghaïa où 600 habitants ont été sauvés lors du séisme de 2003 en est un exemple. Le bâtiment a résisté à la première secousse. Les habitants ont eu le temps de s’enfuir, et il a cédé à la première réplique. Nous pouvons alors réduire le risque de la catastrophe de 20 à 30%, si nous appliquons plus de rigueur sur la qualité du béton utilisé. L’ampleur du drame de Boumerdès est due en grande partie justement à la mauvaise qualité du béton. Les particuliers ne font pas d’étude et ne se soucient pas plus de la qualité de leur construction. Ils utilisent souvent un très mauvais béton sans qu’ils le sachent. Et l’Etat ne peut pas intervenir dans tous les chantiers particuliers. Un guide de construction antisismique a été élaboré par le CGS où les particuliers peuvent trouver des conseils pratiques afin de limiter les dégâts dans leurs maisons.
Bio express
Mohamed Naboussi Farsi, ingénieur en génie civil à l’Ecole nationale polytechnique d’Alger, a également obtenu un doctorat d’Etat à l’université Joseph Fourier de Grenoble, en France. Ingénieur contrôleur et chef de département au CTC de 1979 à 1987, il est, depuis 1987, chercheur et chef de département au CGS, directeur de recherche en spécialité de génie sismique, président du conseil scientifique du CGS et enseignant associé à l’Ecole nationale supérieure d’architecture (ex-EPAU).
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Par Nassima Oulebsir
El Watan, publié le 10 Juillet 2009
# Administrateur | 09/07/2009 | Info
LEUR TAUX DE RÉUSSITE AU BAC A ÉTÉ DE 58%
Les filles poursuivent leur révolution
Une conférence de presse sera organisée, ce samedi, sur les résultats officiels du Bac.
Les résultats du baccalauréat 2009 ont été donnés par la presse nationale. Différents taux de réussite ont été avancés. Certains parlent de 45%, d’autres publient un taux de 46%. Les chiffres publiés révèlent, par ailleurs, une prédominance des filles par rapport aux garçons, avec 58% de taux de réussite. Encore une fois donc, les filles ont réussi, mieux que les garçons.
Ce constat est relevé depuis quelques années sur tous les niveaux scolaires, aussi bien dans le primaire, le moyen, le secondaire qu’universitaire. Plus studieuses, les filles ont de plus en plus accès au système éducatif. Les statistiques le confirment. L’année dernière, les résultats du baccalauréat ont affiché la prédominance des filles aussi bien au niveau des inscrits que du total des admis et des bénéficiaires de mentions avec un taux de 67,35%.
A l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM), les filles étaient largement en tête cette année avec un taux de 58,37% tout comme l’année écoulée d’ailleurs où leur taux de réussite avait atteint 59,55%. A l’université, les filles représentent aujourd’hui 52% des effectifs étudiants. Et l’écart se creuse d’une année à l’autre. Les observateurs expliquent dans ce sens que les filles redoublent et abandonnent moins leurs études contrairement aux garçons. Elles espèrent atteindre des niveaux très élevés dans leur cursus, chose qui s’est logiquement traduite par leur forte présence aujourd’hui partout et même dans certains domaines réservés jusque-là au sexe masculin. S’agissant du champ politique, domaine qui reste verrouillé pour la femme, la Constitution algérienne, dans l’un de ses articles, lui donne plus de droits politiques. Il s’agit pour la femme de relever le défi pour garantir sa promotion sociale.
L’excellence des filles dans les études est ainsi devenue un «phénomène» qui annonce, comme l’a noté le journal américain New York Times, dans l’une de ses éditions, « une révolution tranquille au sein de la société algérienne ».
Par ailleurs, et selon les résultats donnés par la presse, Tizi Ouzou se voit sacrée wilaya de l’éducation pour la deuxième année consécutive. L’année dernière, elle a enregistré un taux de réussite de 74,74% pour la catégorie nouveau Bac. Cela s’explique éventuellement par la rigueur dans le cursus scolaire dont font preuve les élèves mais aussi les parents qui attachent beaucoup d’importance aux études. Il est relevé, par ailleurs, un léger recul des résultats par rapport à l’année 2008 où le pourcentage de reçus était de 53,19%. Pourtant, le ministre de l’Education nationale avait tablé sur un taux dépassant les 50%.
Enfin, le département de Benbouzid n’arrive apparemment toujours pas à contrôler le phénomène de la fuite des résultats du Bac.
Pourtant, il avait assuré, lors de ses différentes sorties médiatiques, que cette opération sera bien maîtrisée cette année et les résultats seront connus au même moment et à travers tout le territoire national la veille du 10 juillet 2009. Un centre avait même été mis en place pour éviter toute fuite. «C’est un centre unique à l’échelle nationale. Il est chargé de proclamer les résultats et de délivrer toutes les attestations provisoires, les diplômes ainsi que les différentes statistiques», selon Boubekeur Benbouzid.
Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Boubekeur Khaldi, organise, ce samedi, une conférence de presse sur les résultats officiels du baccalauréat 2009 qui seront donnés aujourd’hui à partir de 00h00 par SMS sur le réseau de Mobilis.
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par NaĂŻma HAMIDACHE
L'Expression, publié le 09 Juillet 2009
# Administrateur | 09/07/2009 | Info
Tramway de Brest : une surprise explosive
Six tonnes de munitions ont été découvertes sur le terrain du terminal du futur tramway.Première mauvaise surprise dans une ville où l'on découvre des bombes à chaque coup de pelle.
« Quel chantier ! On en a jusqu'à la fin du mois d'août ! » Armés de râteaux et de pelles, sept démineurs de la Sécurité civile attaquent prudemment un énorme monceau de terre. Dedans, des balles et des obus. Du petit au très gros calibre : 20, 37, 75, 88, 90 et 105 mm. Des munitions allemandes.
Sur ce vaste terrain en friche, à l'est de Brest, doit être implanté l'un des deux terminaux de la ligne du tramway. La mise en service est prévue avant l'été 2012. L'endroit comportait de nombreux bunkers construits par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.
Un dépotoir
« Deux bunkers avaient un trou sur le sommet, percés probablement par une bombe, explique Sylvère Damour, le chef adjoint du centre de déminage de Brest. À la fin de la guerre, ils ont servi de dépotoirs pour les munitions non explosées trouvées dans le secteur. »
Soixante ans après, plus personne ne savait que les deux abris avaient servi de poubelles. Les entreprises de travaux publics ont démoli le toit des bunkers. Et vidé l'intérieur rempli de terre. Jusqu'à ce que des ouvriers aperçoivent, dans la terre, un objet suspect. Voilà quinze jours, les démineurs étaient appelés pour « un obus ».
Tout de suite, les spécialistes ont compris qu'ils avaient affaire à « un gros problème ». « Le tas de terre est truffé de munitions. En onze jours, on en a trouvé six tonnes. » Les démineurs travaillent comme des archéologues. Ils ratissent la terre. Ils ont l'oeil : les plus petites munitions ressemblent à des cailloux enrobés de terre.
Les démineurs ont tamisé les deux tiers du contenu d'un bunker. Ils en ont un deuxième à traiter. Les travaux ont été arrêtés, sans trop de conséquences pour l'instant. Les chantiers du futur tramway ne manquent pas ailleurs.
Brest est une ville qui fut, en France, l'une des plus bombardées durant la Seconde Guerre mondiale. Les bunkers, devenus dépotoirs d'explosifs, protégeaient la base des sous-marins allemands, cible privilégiée des bombardiers anglais et américains. À chaque grand chantier, Brest s'est habituée à la découverte de grosses bombes enfouies sous la terre. À chaque fois, il a fallu évacuer la population, le temps de neutraliser ces bombes. La mauvaise surprise des bunkers truffés de munitions n'est sans doute que la première de ce chantier de trois années.
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Yannick GUÉRIN
ouest-france.fr, publié le 09 Juillet 2009
# Administrateur | 09/07/2009 | Info
Des concerts sont donnés sur la place centrale de Birtouta
Le Panaf illumine la Mitidja
C’est une première. La Mitidja rurale et paysanne n’a pas été oubliée par les organisateurs du Panaf 2009. Elle aussi a eu sa part du gâteau festif africain. A cette occasion, pour la première fois de son histoire, la ville de Birtouta, l’une des plus importantes de la plaine de la Mitidja, abrite une série de concerts donnés par plusieurs troupes folkloriques venus des quatre coins du pays pour semer la joie de vivre. Naguère ville morne et maussade, Birtouta se transforme, par la grâce du Panaf 2009, en une scène de musique qui fait vibrer ses habitants aux rythmes folkloriques enchanteurs de ces troupes nourries des sons ancestraux de l’Algérie profonde. Le coup d’envoi de cette série de concerts organisés sur la place centrale de la ville, restaurée et réaménagée pour la circonstance, a été donné lundi dernier avec la prestation remarquable de deux troupes folkloriques, l’une originaire de Biskra et l’autre d’Oued Souf.
Karkabou et bendir ont déchaîné le public qui apporta sa contribution à l’ambiance en dansant et chantant jusqu’au bout de la nuit. Chant, chekwa cornemuse, karqabou, crotales et tablas ont produit un curieux mélange musical qui a sorti toute la ville et ses environs de leur habituelle torpeur nocturne. Entonnant des chants mystiques et soufis, les troupes ont su enflammer la place centrale de la ville qui ne tardera pas à être envahie par une foule immense, curieuse et assoiffée de fête. Durant toute la nuit, elle découvrira un véritable cocktail festif haut en couleur, un pur délice rarement savouré dans une petite ville de la Mitidja. Historique, elle l’est à bien des égards cette louable initiative consistant à porter le Panaf jusqu’au cœur d’une modeste ville de l’Algérois.
Les citoyens, jeunes comme adultes, ont trouvé là une magnifique occasion de rompre avec la sinistrose. « Ça remonte le moral des concerts comme ça. Au moins, on a où se défouler et s’amuser. D’habitude, nous n’avons nulle part où aller en été car nous sommes des zawalis. A chaque été, on passe nos nuits dans les cafés à jouer aux dominos. Cette fois-ci, c’est différent. Et nous sommes vraiment contents », confient des jeunes que nous avons rencontrés sur place en train de faire la fête. Une charmante placette dédiée à la scène, un dispositif sécuritaire qui veille au grain, un establishment communal soucieux de la réussite des ces concerts, des habitants avides de moments de joie, décidément tous les ingrédients de la fiesta sont réunis à Birtouta. Pourvu que cela dure !
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Par Abderrahmane Semmar
La Tribune, publié le 09 Juillet 2009
# Administrateur | 09/07/2009 | Info
Autoroute Est-Ouest
Inauguration du tronçon El Hamiz-Larbatache
Initialement prévue pour juillet 2010, la livraison du tronçon autoroutier relatif à la section M4 reliant El Hamiz à Larbaatache, d’une longueur de 41 kilomètres, a été effectuée une année à l’avance. Cette réalisation, intervenue quelques jours après la fête de l’indépendance, atteste des colossaux efforts déployés par le département des travaux publics en vue de mener à bon port le «projet du siècle» lancé il y a quelques années.
Il est attendu que cette réalisation permette, d’une part, d’assurer une certaine fluidité du transport au niveau d’Alger et, de l’autre, doter la capitale d’un réseau routier moderne digne des grandes villes du monde. Il y a lieu de signaler que s’agissant du tronçon en question, l’aspect environnemental n’a pas été omis, dans la mesure où un mur antibruit et des bassins de rétention ont été prévus. C’est le Dr Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, lequel était accompagné de l’ambassadeur de la République populaire de Chine (dont le pays a apporté son aide en matière d’encadrement et de main d’œuvre, particulièrement pour la réalisation de ce tronçon) qui a procédé à la mise en service du tronçon autoroutier en question.
Dans un bref discours prononcé en la circonstance, le ministre des Travaux publics, tout en rendant hommage à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce tronçon, fera savoir que le taux d’avancement des travaux de l’autoroute Est-Ouest est de 86%. « Pareil projet n’a pas été une promenade de santé. Nous avions du pain sur la planche. Il fallait indemniser les familles résidant sur le tracé de l’autoroute, procéder à leur relogement, baliser le terrain… Ce qui est certain, c’est que pareille infrastructure ne pourra que se répercuter positivement sur l’aspect socioéconomique de la région Est d’Alger.
Il y a lieu de noter qu’à la faveur du lancement de ce projet de très grande envergure, nous avons sollicité les services de 3 000 cadres algériens. En outre, il est certain que le nombre d’accidents enregistrés ça et là ne pourra que diminuer puisque les statistiques, de par le monde, attestent de manière claire que, à chaque fois qu’une autoroute est mise en service, le nombre d’accidents diminue de 6 fois », dira en substance M. Ghoul, lançant dans la foulée un message aux automobilistes afin qu’ils fassent preuve de civisme et qu’ils ne dépassent pas la vitesse maximale autorisée par la réglementation en vigueur. De son côté, son excellence l’ambassadeur de Chine en Algérie exprimera son souhait que ce projet permettra la consolidation des relations entre son pays et l’Algérie. A signaler que les résultats des visites et des inspections des travaux de la section autoroutière en question par un bureau canadien de contrôle et de surveillance ont conclu à la conformité aux normes internationales et aux spécifications techniques contractuelles du tronçon mis en service.
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Par Billal Larbi
La Tribune, publié le 09 Juillet 2009
# Administrateur | 08/07/2009 | Info
Le certificat de décès ne révèle pas grand chose, la dernière demeure de Michael Jackson toujours un mystère
FUNERAILLES - Finalement, le cercueil ne retournera pas au cimetière de Forest Lawn...
TMZ s'est procuré une copie du certificat de décès de Michael Jackson. Il y est confirmé que les conclusions sur la cause de la mort ont été « reportées ». Dans le champs « race », il y est inscrit « noir ». Et le cimetière de Forest Lawn, où la famille était rassemblée mardi matin avant d'aller au Staples Center est listé comme temporaire.
La cérémonie achevée, les frères du chanteur ont soulevé le cercueil, doré à l'or fin (estimé à 25.000 dollars) et couvert d'un lit de fleurs, et ont quitté la salle. Les hélicoptères des chaînes de télévision qui suivaient le convoi funèbre ont perdu la trace du corbillard alors que les limousines de la famille du chanteur bifurquaient, pour se rendre dans un hôtel de luxe de Beverly Hill, où elle se réunissait avec les amis du chanteurs.
Plusieurs médias envisagent que Michael Jackson soit incinéré et ses cendres répandues sur les terres de son ranch californien de Neverland.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 08.07.09 à 08h55
# Administrateur | 08/07/2009 | Info
Ouverture officielle du 2ème Festival panafricain d’Alger
Un spectacle à la mesure de l’événement, grandiose
Chaleur étouffante. Pas le moindre brin d’air. La Coupole s’est transformée en étuve. Pourtant, les gens prennent leur mal en patience, et pour cause, ils savent qu’elle payera. On a promis un beau spectacle. En attendant, on se perd dans la contemplation de la salle devant accueillir ce spectacle qui ouvrira officiellement la 2ème édition du Festival culturel panafricain qu’accueille l’Algérie du 5 au 20 juillet. Au milieu de la Coupole, sur le terrain tapissé de sable, une scène centrale à laquelle on accède par une piste cavalière qui part du premier accès des artistes. Elle est flanquée d’une petite scène d’où deux escaliers s’enfoncent vers le deuxième accès des artistes. De l’autre côté, la fosse de l’orchestre. Deux structures métalliques en arc surmontent les deux scènes. L’aménagement est en soi prometteur.Ce n’est qu’à 18h qu’on annoncera les hymnes de l’Algérie et de l’Union africaine (UA). Tout le monde se lève. Après les hymnes, la parole est donnée au président de la commission de l’UA, Jean Ping. «Chacun comprendra aisément que mes remerciements aillent en premier à M. Bouteflika, au gouvernement et au peuple algériens pour la chaleur et l’hospitalité de l’accueil. Et chacun comprendra aisément que ce Panaf ne pouvait être organisé ailleurs qu’à Alger, qui a accueilli la première édition il y a quarante ans […]», dira d’emblée M. Ping qui rappellera que le premier festival a eu lieu au moment où certains pays africains luttaient encore pour leur indépendance. «Aujourd’hui, le Panaf est organisé sous le signe de la renaissance» de l’Afrique qui fait face à de multiples défis pour l’instauration d’une identité africaine, ajoutera-t-il. «Les pays africains sont aujourd’hui engagés dans d’autres combats pour la modernité et le développement socio-économique dans un monde secoué par une crise globale […]. Le monde a changé et l’Afrique a changé aussi», ajoutera-t-il, indiquant que ce 2ème Panaf intervient alors que le continent «fait sa marche vers une Afrique unie et vers une identité commune aux Africains dans le sillage de la naissance de l’UA». Plaidant pour la pérennisation du Panaf qui constitue une nouvelle page à écrire pour l’Afrique, M. Ping soulignera le rôle que la culture pourrait jouer dans le développement du continent et la promotion de sa place dans le monde dans un contexte de globalisation accélérée. Il laissera la parole à Abdelaziz Belkhadem, le représentant du président de la République dont il lira le discours avant de déclarer officiellement ouverte la 2ème édition du Festival panafricain d’Alger. Un tonnerre d’applaudissements accueille l’annonce.
Les lumières s’éteignent. Le faisceau d’un projecteur perce la semi-pénombre éclairant une femme tenant un enfant. Sur la scène centrale, des flammèches dessinent les contours de l’Afrique. Une voix off raconte l’Afrique volée, violée, trahie et vampirisée tandis que la femme et l’enfant font le tour du continent. Quatre cavaliers, sabre au clair, surgissent et font le tour de la scène tandis que sur l’autre scène des guerriers Massaïs armés de sagaies exécutent, au son d’une flûte, une danse guerrière accompagnée de chants africains. Une deuxième troupe monte sur la scène centrale. Sur le mur de la salle sont projetées des images de motifs décoratifs et de masques africains. Un troisième groupe de danseurs en tenue traditionnelle rejoint la scène tandis que les deux précédents en descendent pour s’aligner sur le bord. Encore une troupe de pygmées et arrivent les Touareg. C’est un échantillon de cultures originelles de l’Afrique.
La musique se fait martiale, accompagnant l’invasion de soldats en uniforme blanc et portant un étendard de guerre. En formation ordonnée, les soldats exécutent, impeccablement, une chorégraphie admirablement structurée. Des Africains poussant ou traînant des balles de coton arrivent sur la scène. Ils sont hués par un des leurs qui les appellent à se révolter contre leur sort d’esclaves. Les balles deviennent barricades. D’autres balles, meurtrières, les abattront, le tout dans des mouvements de danse corporelle fort suggestifs. Changement de tableau. Un duo de danseurs, dont un unijambiste qui fera des exploits avec son unique jambe et ses deux béquilles. Il exécutera son numéro avec son partenaire avec une perfection qui forcera l’admiration.
Les chorégraphies se succèdent sans se ressembler, si ce n’est en beauté, en harmonie et en synchronisation, parfaites, dans l’exécution. On a droit à un numéro de claquettes, des danses sur de la musique jazz et disco, pour dire l’apport de l’Afrique à la culture du monde. Et pour le dernier tableau, les danseurs, près d’une centaine, accompagneront tour à tour Cesaria Evora, Yousou N’Dour, la voix de Miriam Makeba, Larbi Dida et Ouarda El Djazaïria. Le bouquet final sera tout simplement admirable. Et le public le dira avec une standing ovation à toute la troupe quand elle se présentera avec son chorégraphe, Kamel Ouali, au milieu des chanteuses et chanteurs. Dehors, les compliments seront à la mesure du spectacle qui, lui-même, a été également à la hauteur de l’événement, grandiose.
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Par Hassan Gherab
La Tribune, publié le 07 Juillet 2009
# Administrateur | 07/07/2009 | Info
Une nouvelle faille sur Internet Explorer
Le groupe informatique américain Microsoft a averti qu’une nouvelle faille de sécurité détectée sur son logiciel de navigation sur internet, Internet Explorer, pouvait permettre à des personnes mal intentionnées de prendre à distance le contrôle d’un ordinateur.
La faille réside dans le module ActiveX Video Control, qui permet de lire des contenus audio et vidéo, sur les systèmes d’exploitation Windows XP et Windows Server 2003, a précisé le groupe dans une note de sécurité mise en ligne à l’intention de ses usagers.
« Un pirate informatique capable d’exploiter cette faille avec succès serait susceptible de s’octroyer les mêmes droits que l’utilisateur principal. Nous avons été mis au courant d’attaques visant à tirer profit de ce défaut », a indiqué Microsoft. Les pirates peuvent notamment utiliser ce défaut de conception lorsque les internautes visitent des sites au préalable piégés. Une fois en mesure de prendre le contrôle d’un ordinateur, un pirate peut y consulter ou supprimer des données, y installer des programmes, ou même créer de nouveaux comptes utilisateurs, explique Microsoft.
Le groupe américain a annoncé qu’ » il travaillait actuellement à développer une mise à jour pour Windows pour remédier à la faille » du module ActiveX, qui est également un composant principal de Windows Media Center.
Par mesure de précaution, Microsoft demande cependant aux usagers d’Internet Explorer sur Windows XP et 2003 de désactiver la fonction ActiveX Video Control jusqu’à ce qu’une résolution puisse être apportée au problème.
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Par AFP
lesoir.be, publié le mardi 07 juillet 2009, 15:20
# Administrateur | 07/07/2009 | Info
VISITE DE PROSPECTION DE L’AMBASSADEUR DE FRANCE à BEJAÏA
Les entreprises françaises s’intéressent de très près au marché algérien
L’ambassadeur de la République française en Algérie a effectué hier une visite de travail et de prospection dans la wilaya de Béjaïa. Son excellence Xavier Driencourt et la délégation qui l’accompagnait ont été accueillis, à cette occasion, par le wali, en présence des représentants du patronat et des membres de la chambre de commerce et d’industrie de la Soummam. Des échanges d’information et de points de vue ont eu lieu entre les deux parties au sujet des opportunités d’investissement, d’affaires et de partenariat offertes par la région. Driencourt a également profité de son déplacement pour visiter le port de Béjaïa et nombre d’entreprises économiques locales. Intervenant au cours d’un point de presse, l’ambassadeur français a souligné « la forte motivation » des opérateurs économiques de son pays à vouloir investir et s’installer en Algérie. Mettant l’accent sur l’attractivité du marché algérien, l’hôte de Béjaïa a rappelé la forte présence des entreprises françaises en Algérie dans diverses filières comme les travaux publics, l’hydraulique, l’agroalimentaire et les services.
« Il y a 430 sociétés qui exercent aujourd’hui en Algérie et l’effort d’incitation se poursuit encore », rappelle-t-il en annonçant qu’au titre de l’année 2008 les investissements français en Algérie ont atteint le seuil appréciable des 350 millions d’euros. Abordant les relations algéro-françaises, l’ambassadeur les a qualifiées d’« excellentes », avant de noter la volonté partagée des deux Etats à les améliorer et à les approfondir davantage. La sortie médiatique du diplomate français intervient au moment même où les déclarations d’un ancien attaché militaire de la même ambassade devant la justice de son pays entretiennent le doute et la suspicion au sujet des actes terroristes qui ont visé les moines trappistes de Tibhirine et l’ancien évêque d’Oran durant l’année 1996. Les propos de Driencourt sonnent en effet comme un désaveu aux allégations extrêmement dangereuses de son compatriote, le général François Buchwalter. Insistant sur la bonne santé des rapports entre Alger et Paris, Xavier Driencourt illustre son argument par les facilités accordées dans l’attribution de visas aux Algériens et les progrès enregistrés dans la restitution des archives de la période ottomane, et celles en rapport avec l’Etat civil et l’administration du gouvernement français pendant lapériode coloniale.
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Par Kamel Amghar, correspondant Ă BĂ©jaĂŻa
La Tribune, publié le 07 Juillet 2009
# Administrateur | 07/07/2009 | Info
Ils prennent connaissance des résultats plusieurs jours avant la date officielle
Des candidats au baccalauréat doublement récompensés
Au moment où de très nombreux candidats attendent les résultats de l’examen du baccalauréat 2009, le cœur serré et le regard inquiet, des félicitations dans les pages des petites annonces de certains quotidiens nationaux se succèdent. Bien sûr, des félicitations de la famille, des proches et des amis pour le lauréat ou la lauréate, avec nom, prénom, filière d’examen et mention. Sans oublier la photo. Des écrits et des photos qui évoquent la réussite et la joie et qui ne peuvent donc susciter qu’un sentiment de satisfaction chez n’importe quel lecteur.
Est-ce toutefois le moment de faire montre de sa joie de manière ostentatoire ?
Alors qu’officiellement les résultats du baccalauréat sont annoncés pour le 10 du mois en cours. Ces candidats sont doublement récompensés pour ne pas dire triplement : réussite à l’examen (bravo!), connaissance du résultat avant tous les autres et une belle annonce de félicitations dans un journal ou plus. Leurs camarades, très nombreux, jettent un regard interrogateur sur ces pages singulières : comment se fait-il que ce candidat a le résultat et moi non ? «C’est parce que son père à le bras long», réplique un autre. Voilà que le ministère de l’Education nationale récidive par de nouvelles fuites dans l’annonce des résultats. Chose qu’il avait condamnée, il y a de cela deux ou trois années sans pourtant qu’il ne donne des explications convaincantes. L’Office national des concours et examens (ONEC) serait-elle à l’origine de ces fuites ? Lui qui tient les résultats définitifs avec tous les détails et les lectures qui suivent.
Les enseignants correcteurs et autres techniciens et ingénieurs qui valident les corrections seraient-ils les réfractaires à la règle ? Le problème est assez sérieux du moment que le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, avait déjà donné des consignes pour que ce genre de dérapages ne se reproduise plus. L’annonce de ces résultats à travers les médias en fait un problème plus grave. Des parents d’élèves dénoncent cet état de fait et
réclament un traitement équitable de tous les candidats au niveau national.
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Par Karima Mokrani
La Tribune, publié le 07 Juillet 2009
# Administrateur | 07/07/2009 | Info
Boeing et Embraer retenus pour la fourniture de 7 avions Ă Tassili Airlines
Les avionneurs "Boeing" et "Embraer" ont été retenus hier par la compagnie aérienne Tassili Airlines (TAL) pour la fourniture de 7 appareils jets moyen-porteurs pour un montant total de plus de 333 millions de dollars.
La firme américaine Boeing va ainsi fournir à TAL quatre (4) avions de 150 places chacune pour un montant global de 228,49 millions de dollars grâce à son offre jugée meilleure par rapport à celle présentée par son concurrent européen Airbus. De son côté, le groupe brésilien Embraer va fournir trois (3) autres avions d'une capacité de 100 places chacun pour un montant de 104,68 millions de dollars à la faveur de son offre la moins-disante par rapport aux trois autres soumissionnaires (Airbus, Boeing et Bombardier), a-t-on constaté à l'issue d'une séance d'ouverture des offres commerciales de l'appel d'offre international lancé par TAL et portant sur l'acquisition de neuf (9) aéronefs.
En outre, deux offres relatives à l'acquisition de deux (2) avions de 70 places, présentées par Embraer et Airbus, ont été, quant à elles, déclarées infructueuses en raison de "non conformité aux spécifications de la directive commerciale de TAL", selon une explication fournie par le président de la commission d'ouverture des plis de cette compagnie aérienne.
Un nouvel appel d'offre relatif à ce lot sera prochainement lancé, a-t-on précisé. Au total, quatre firmes ont soumissionné pour la fourniture de neuf (9) avions, dont quatre (4) de modules 150 places, trois (3) de 100 places et deux (2) de 70 places. Il s'agit des avionneurs Airbus (France), Boeing (Etats-Unis), Bombardier (Canada) et Embraer (Brésil).
La séance publique d'ouverture et d'évaluation des offres commerciales relatives à ces acquisitions a été ouverte en présence, notamment, du ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, et des Pdg du groupe Sonatrach et de TAL respectivement MM. Mohamed Meziane, et Hocine Chekired. Les protocoles d'accord liés à ces marchés doivent être conclus mercredi prochain à Alger, tandis que les délais contractuels de livraison des appareils ont été fixés entre 18 et 36 mois en fonction de chaque appareil, a-t-on précisé.
Dans une déclaration à la presse, M. Chekired a affirmé que cette opération s'inscrit dans un programme global portant sur l'acquisition de 43 appareils, dont un hélicoptère, d'une capacité allant de sept (7) à 150 places.
Ce programme, a-t-il poursuivi, devrait permettre Ă TAL et ses trois filiales (Naftassili Air, Tassili Airlines et Tassili Agro AĂ©rien) de renforcer sa flotte en vue de bien accomplir ses missions.
Outre le transport du personnel des compagnies opérant dans le secteur de l'énergie et des mines, TAL a élargi ses activités à d'autres domaines comme le transport public domestique et international (vols réguliers ou charter) de passagers et de marchandises, ainsi que le secteur agricole notamment dans la lutte anti-acridienne et la lutte contre les feux de forêts. Concernant le transport international, cette compagnie assure déjà une desserte entre Hassi Messaoud et Paris au profit des travailleurs étrangers opérant dans le sud du pays, a affirmé M. Chekired.
Ce redéploiement des missions de TAL permettra à cette compagnie de contribuer, aux côtés de l'autre transporteur public national Air Algérie, à assurer une meilleure couverture du réseau domestique en desservant, entre autres, des destinations qui ne sont pas assurées par Air Algérie, a expliqué M. Chekired.
Employant quelque 620 salariés, TAL devrait enregistrer une croissance de 195% de son chiffre d'affaires en 2009 par rapport à l'année précédente à la faveur, essentiellement, de la conclusion de 24 contrats avec différents partenaires (transporteurs aériens, délégations...) au cours du premier trimestre 2009 contre 12 contrats signés pour toute l'année 2008, a souligné son patron. Cette compagnie, qui dispose actuellement de 27 avions, ambitionne également de porter à 30% sa part du marché de transport aérien domestique à la fin de l'année 2009, contre 17% en 2008.
Le capital social de Tassili Airlines est de 33,8 milliards de dinars, a-t-on ajouté de même source.
TAL a été créée en mars 1998 dans le cadre d'une jointe-venture entre la Sonatrach (51%) et la compagnie nationale Air Algérie (49%) avant de devenir à partir d'avril 2005 une filiale détenue à 100% par le groupe Sonatrach.
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Par Mohamed TOUATI
El Moudjahid, publié le 07 Juillet 2009
# Administrateur | 07/07/2009 | Info
BACCALAURÉAT 2009
Les résultats avant l’heure
Alors que les résultats ne doivent être connus qu’à partir du 10 juillet, certaines familles ont commencé depuis quelques jours à adresser des messages de félicitations publiés dans certains quotidiens nationaux.
Qui donc a bien pu vendre la mèche? «La famille C félicite son fils D pour l’obtention du Bac 2009 et lui souhaite d’autres succès dans ses études ainsi qu’une longue et heureuse vie pleine de bonheur et de santé. Bravo D.» Ces félicitations parues dans un grand quotidien national en ce début de semaine a révolté plus d’une famille. «Ce n’est pas possible, ma fille passe des nuits blanches depuis la fin des examens. Elle est angoissée à l’idée de rater son Bac alors que d’autres connaissent les résultats, annoncés officiellement pour le 10 juillet, depuis plus d’une semaine. C’est scandaleux!» s’insurge légitimement notre interlocuteur qui nous brandit les annonces de félicitations. Des preuves du «crime» comme s’il avait pris un voleur la main dans le sac.
Au fait, existe-t-il une loi dans la législation algérienne qui punisse le viol du secret des résultats d’examens? Il faut bien l’admettre que les rendre publics plusieurs jours à l’avance alors qu’ils sont censés être gardés bien au chaud jusqu’à la date de leur publication fixée et annoncée officiellement par le ministère de l’Education nationale pour le 10 juillet, relève de la forfaiture (tout crime commis par un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions nous dit le Larousse) et d’une injustice flagrante qui est loin de mettre les candidats et leurs familles respectives sur le même pied d’égalité.
En ce sens, les services de Boubekeur Benbouzid sont interpellés pour faire toute la lumière sur cette péripétie que vient de vivre le plus populaire des examens, celui qui couronne la fin du cycle scolaire. Le seul fonctionnaire du ministère de l’Education nationale que l’on a pu joindre dans la matinée d’hier au téléphone semblait tomber des nues. «Ce n’est pas possible, les délibérations ne sont pas encore terminées. Tout ce que je peux vous assurer, c’est que nous ne disposons, à l’heure actuelle, d’aucun résultat» nous a très aimablement répondu notre interlocutrice, qui visiblement, était loin d’imaginer un tel scénario pour la cuvée du Bac 2009.
Et l’on a vraiment du mal à s’imaginer que ce type d’annonce fasse partie d’un aussi terrible et mauvais canular. En tout cas, tous les parents de candidats qui nous ont contactés auraient plutôt tendance à crier à l’injustice, au piston, aux passe-droits...Des réflexes qui continuent à miner la société algérienne par la faute d’une administration qui n’a pas encore réussi à surmonter les archaïsmes qui la caractérisent. Faire fonctionner ses connaissances ne serait-ce que pour obtenir le moindre document administratif est devenu monnaie courante dans une Algérie que tout le monde espérait juste et équitable.
Dans un de nos reportages consacré au Bac 2009 intitulé Stress et inquiétudes à 10 jours des résultats du Bac, un lycéen s’est confié en ces termes à notre journaliste: «Je crains que mon coeur ne cesse de battre le 10 juillet. Me concernant, c’est vaincre ou périr, car je n’aurais jamais le courage de refaire mon Bac après deux tentatives.» Tandis que certains se tiennent le ventre depuis un mois, d’autres font apparemment déjà la fête, et passent probablement les plus belles vacances de leur jeune existence grâce à des parents, qui comme on le dit vulgairement, ont le bras très long.
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Par Mohamed TOUATI
L'Expression, publié le 07 Juillet 2009
# Administrateur | 05/07/2009 | Info
RSA: premiers versements lundi pour 1,3 millions de foyers
Près de 1,3 million de foyers vont percevoir à partir de lundi, pour la première fois, le revenu de solidarité active (RSA), un peu plus d'un mois après l'entrée en vigueur de l'allocation qui a succédé au RMI. Sur ces 1,3 million de foyers, 1,1 million sont d'anciens titulaires du RMI et de l'Allocation parent isolé (API) et environ 185.000 sont des "travailleurs modestes", selon le Haut commissariat aux solidarités actives.
Les "RSAistes", comme les appelle le haut-commissaire Martin Hirsch, percevront un montant identique au RMI s'il s'agit d'anciens RMistes (454 euros pour un célibataire) et pour les actifs, le montant variera selon les ressources, la situation familiale et l'âge des enfants. Par exemple, pour une personne seule avec un salaire de 1.000 euros, qui ne touche pas d'allocation logement, le montant du RSA sera de 74,63 euros.
Ceux qui percevront le RSA lundi se sont inscrits avant le 15 juin. Ceux inscrits avant le 30 juin toucheront le premier versement en août. Les autres ont perdu leur droit pour le mois de juin.
En juin, 500.000 personnes en activité ont déposé un dossier. C'est "un peu plus que le rythme que nous attendions", a assuré M. Hirsch.
A terme, 3,1 millions de foyers devraient percevoir le RSA qui permettra à 700.000 personnes de passer au-dessus du seuil de pauvreté (880 euros). Aujourd'hui, environ 7,9 millions de personnes sont au-dessous de ce seuil. L'objectif du RSA est en effet de lutter contre la pauvreté. En plus de permettre un cumul revenus et allocation, il veut encourager les reprises d'emploi en garantissant aux titulaires de minima sociaux qu'ils ne perdront pas un euro s'ils retravaillent.
La critique la plus fréquente concerne le risque d'une augmentation et d'une "institutionnalisation" des "petits boulots", marqués par temps partiel et bas salaires. M. Hirsch a assuré qu'il serait "vigilant" pour éviter les effets pervers, reconnaissant que du "mauvais temps partiel, ce serait une situation dans laquelle on passerait d'un emploi à plein temps à un emploi à temps partiel".
Un élargissement du RSA aux jeunes de moins de 25 ans est de plus en plus souvent demandé. La commission de concertation sur la jeunesse, présidée par M. Hirsch, réfléchit à un "RSA jeune", pour permettre à ceux qui travaillent mais ont des revenus modestes de ne pas être exclus de cette prestation.
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Par Philippe Renault
Ouest-France.fr, publié le Dimanche 05 Juillet 2009
# Administrateur | 05/07/2009 | Info
TV5 Monde.Partenaire du Panaf’ 2009 : « Rendre l’Algérie visible à l’antenne »
Marie-Christine Saragosse, directrice générale de TV5 Monde, n’a pas pu retenir ses larmes, hier à l’hôtel El Aurassi, à Alger, lors d’une rencontre avec les journalistes. Native de Skikda, elle s’est rappelée des souvenirs lointains de son enfance algérienne. Elle est émue par Alger, « la ville blanche » comme elle l’appelle, qu’elle considère comme « la plus belle du monde »
Assise face à la baie bleu azur de la capitale, elle a parlé du projet de partenariat entre cette chaîne généraliste francophone et les organisateurs du 2e Festival culturel panafricain (Panaf’ 2009) qui s’ouvre aujourd’hui. Partenariat établi à la demande de l’Algérie. « Nous avons été séduits par le projet qui nous a été proposé. Il s’agit d’un renouveau de la culture africaine dans tous les domaines. Pour nous aussi, il s’agit d’un renouveau de notre lien avec l’Algérie qui doit s’inscrire dans le long terme. Nous voulons rendre visible l’Algérie à l’antenne », a précisé Mme Saragosse. Depuis 2003, avec la fameuse émission 24 heures à Alger de Frédéric Mitterand, la chaîne n’a pas eu de grand projet en Algérie, à part la participation aux Rencontres du film documentaire de Béjaïa. « TV5 Monde est la chaîne de plusieurs pays. Elle est multinationale et elle fonctionne avec des partenariats. A Alger, nous allons travailler avec l’ENTV », a indiqué M.-C. Saragosse.
A la faveur du partenariat pour le Panaf’ 2009, deux émissions ont été « délocalisées » à Alger. Il s’agit de L’invité de Patrick Simonin et de Et si vous me disiez toute la vérité de Denise Epoté. Patrick Simonin, qui vient pour la première fois en Algérie, recevra sur son plateau, installé sur la terrasse du Palais de la culture, le compositeur Safy Boutella, le chanteur sénégalais Youssou N’dour, le musicien guinéen Mory Kanté, le chanteur algérien Kateb Amazigh et un directeur de journal. L’invité sera diffusé chaque jour jusqu’au 10 juillet à 17h20 (heure locale). Denise Epoté a accueilli Khalida Toumi, ministre de la Culture, à son émission, diffusée à partir d’aujourd’hui sur les réseaux de TV Monde. Canal Algérie diffusera également cette émission de 26 minutes. Estelle Martin assurera, chaque jour à 17h, un reportage à partir d’Alger sur les activités du Panaf’. Ce reportage sera repris par les neuf éditions de la chaîne. Elle fera également des duplex en direct à partir de plusieurs endroits d’Alger.
Le Panaf’ marque le début d’une « saison méditerranéenne » sur TV5 Monde, partenaire de la Saison de la Turquie en France (jusqu’à mars 2010) et des 6es Jeux de la francophonie de Beyrouth (septembre 2009). A partir de la rentrée, la chaîne va lancer TV5 Monde Maghreb-Orient (signal capté sur NileSat et ArabSat). « Ce n’est pas un acte anodin. C’est un engagement. Nous voulons marquer sur nos antennes que le Maghreb est une région privilégiée de notre chaîne. Le sous-titrage en arabe va monter en puissance. La langue française est une signature, jamais une barrière. Il s’agit d’actes que nous prenons à l’occasion de la célébration de nos 25 ans et l’inauguration de nos nouveaux studios », a indiqué Mme Saragosse.
A la rentrée, le jeune cinéaste algérien Lyès Salem animera une émission. « Il a carte blanche dans Lumières et caméras, une émission qui va à la découverte des nouvelles cinématographies francophones du Sud en particulier. Le Maghreb est riche par ses créateurs. Nous voulons repérer les jeunes talents et leur donner leur chance », a expliqué la responsable de TV5 Monde, qui a révélé que la chaîne négocie l’achat des droits de Mascarades, la comédie à succès de Lyès Salem. Des projets de coproduction avec l’ENTV seront également discutés dans les prochains mois. « Nous voulons être partenaires d’autres manifestations à l’avenir », a-t-elle ajouté. Soulignant le caractère multiculturel de la chaîne, M.-C. Saragosse a évoqué la rudesse de la concurrence. « Nous pensons offrir une voix différente, une voix qui n’est pas hégémonique, qui n’est pas en repli et qui offre la diversité », a-t-elle noté. Selon elle, TV5 Monde revendique 3,2 millions de téléspectateurs en Algérie sur les 54 millions qui regardent la chaîne chaque semaine dans les cinq continents, où elle est reçue dans 190 millions de foyers. En Algérie, elle est captée par 70% des foyers. « Dernièrement, nous avons gagné 3 points d’audience en Algérie, l’équivalent de 400 000 nouveaux téléspectateurs », a appuyé la responsable de TV5 Monde.
Le site www.tv5.org est visité, chaque année, par 4,2 millions d’internautes algériens. « Nous voulons être sur tous les supports de ce que nous appelons le média global : écrans géants, mobile, internet, etc. », a-t-elle relevé. TV5 Monde va lancer en 2010 une « web TV » africaine à laquelle la télévision algérienne sera associée.
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Par Fayçal Métaoui
El Watan, publié le Dimanche 05 Juillet 2009
# Administrateur | 05/07/2009 | Info
27000 demandes de visas déposées au consulat de France depuis janvier
Quelques 27 000 demandes de visas ont été déposées au niveau du Consulat Général de France à Oran depuis le début de l’année 2009, a indique M. René Levary, le consul présent à la cérémonie de remise des diplômes. Selon le diplomate, ce chiffre est en hausse de plus de 3000 demandes par rapport à la même période de l’année 2008. Il a annoncé en outre que l’effectif au sein du consulat a été renforcé pour faire face à la demande durant la saison estivale.
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Par Par T. K.
El Watan, publié le Dimanche 05 Juillet 2009
# Administrateur | 05/07/2009 | Info
MÉTRO D’ALGER
L’inauguration encore reportée
Les conducteurs de rames sont toujours en formation.
« Le métro d’Alger sera bientôt fonctionnel », c’est du moins ce qu’a laissé entendre le ministre des Transports, Amar Tou, sans que celui-ci veuille avancer une date de l’inauguration officielle. Celle-ci semble encore reportée alors qu’elle était prévue pour aujourd’hui 5 juillet.
Intervenant au cours d’une exposition sur le métro d’Alger qu’il a inaugurée hier à Alger au niveau de la commune de Sidi M’hamed, M.Tou a indiqué que « la mise en service technique de la première ligne reliant la Grande-Poste à Haï El Badr aura lieu aujourd’hui ».
Quant aux conducteurs des rames, « ils sont encore en formation », a précisé le ministre en charge du secteur. Lors de cette exposition ouverte au public jusqu’au 30 du mois courant, les visiteurs auront l’occasion de découvrir une maquette représentant un fourgon du métro. Visiblement, cela est un avant-goût de leur futur moyen de transport longtemps désiré. Le métro d’Alger sera deuxième en importance en Afrique après celui du Caire.
Au fil des ans, les Algérois l’ont oublié: certains n’y croyaient même plus. Trop de retard, trop d’argent gaspillé. Les premières études de ce projet remontent à 1983. Ce projet a été secoué par les crises financières et sécuritaires des années 1990 qui ont ralentit l’évolution de ses travaux dans un sous-sol algérois rocheux et à la topographie difficile. Aujourd’hui, les travaux ont atteint leur phase finale avec le lancement aujourd’hui des essais dynamiques de la rame du métro. M.Tou a réaffirmé au passage que « la mise en exploitation commerciale du métro est prévue au cours de l’été 2009 après la conclusion de ces essais ».
Lancement des essais dynamiques aujourd’hui
L’intégralité du projet du métro d’Alger fera l’objet d’une visite de travail qu’effectuera aujourd’hui le ministre des Transports, Amar Tou. Il procèdera de ce fait au lancement des essais dynamiques du métro sur l’ensemble de la ligne, de la première à la dernière station, jusqu’aux ateliers de maintenance de Bachdjarah. Au programme de cette visite : l’inspection du poste central de commande, la visite de la station de la Grande-Poste à partir de laquelle la rame prendra son départ, ainsi que la visite des ateliers de maintenance de Bachdjarah.
S’agissant des extensions de la ligne du métro à de nouvelles stations, le premier responsable des Transports a souligné que « les travaux relatifs au tronçon Haï El Badr-El Harrach sont bien avancés ».
Pour les autres tronçons à savoir ceux de Bab Ezzouar, Aïn Naâdja et Baraki pour l’est de la capitale, ainsi que la Place des Martyrs, Bab El Oued, Chevalley, Dely Brahim, Draria et Ouled Fayet pour l’ouest, le ministre a expliqué que «les appels d’offres pour le choix de bureaux d’études ont été lancés pour certaines parties alors que les autres sont déjà en phase d’étude». D’une longueur de 109 mètres, chacune des 14 rames du métro d’Alger se compose de 6 voitures d’une capacité de 1200 personnes.
Le métro d’Alger devra desservir, sur dix stations, les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M’hamed et Alger-Centre. La demande prévisionnelle moyenne de transport par métro est estimée en heure de pointe à 21.000 passagers/heure dans le sens Place des Martyrs-Haï El Badr, avant d’atteindre par la suite les 41.000 voyageurs/heure, soit un total de 150 millions par an, et les rames auront une fréquence de moins de deux minutes. Il circulera de 5h à 23h.
S’agissant des tickets, ils coûteront entre 25 et 30 dinars. Sur les 14 rames programmées initialement pour la première ligne (Haï El Badr-Grande-Poste), « 12 ont déjà été réceptionnées alors que les deux restantes doivent l’être avant la fin du mois courant », a fait savoir le ministre. Huit autres rames sont également prévues pour l’extension du projet de Haï El Badr à Bab Ezzouar et Baraki, et de la Grande-Poste jusqu’à Ouled Fayet, nous dit-on.
Au plan sécuritaire, M.Tou a indiqué qu’« une première équipe de 250 agents a été formée en collaboration avec les services de la Protection civile, tandis qu’une deuxième promotion devrait achever sa formation dans les prochaines semaines ».
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Par Lynda BEDAR
L'Expression, publié le Dimanche 05 Juillet 2009
# Administrateur | 04/07/2009 | Info
Michael Jackson continue de battre des records : 500 millions de connexions pour la cérémonie au Staples Center ! Avec ou sans le cercueil ?
C'est incroyable mais complètement vrai, le Roi de la Pop, Michael Jackson, qui nous a malheureusement quittés le 25 juin dernier, continue de battre des records extraordinaires... Lisez plutôt !
Un hommage sera organisé le 7 juillet (mardi prochain), comme nous vous l'avions confirmé, au Staples Centers à Los Angeles, là où MJ s'entraînait pour ses concerts londoniens (dont nous vous avons proposé la vidéo), avant sa mort tragique.
Malheureusement, seules 11 000 places sont disponibles, un chiffre dérisoire comparé aux nombre de fans dans le désarroi (qui espèrent tant assister aux adieux) et à la contenance du stade qui est de 20 000 personnes.
6 500 autres places sont aussi disponibles pour assister au même hommage mais au Nokia Theatre, situé à quelques encablures du Staples centers, via des écrans géants...
Question : à qui sont donc réservés les 8 000 tickets restants pour remplir le fameux stade ?
Le patron de AEG, promoteur des concerts que devait donner MJ à Londres, a fait une conférence de presse, hier matin (11h30 heure locale, 18h30 GMT), afin de donner des détails et a annoncé aux fans qu'ils pouvaient dès à présent s'inscrire et ce jusqu'à dimanche, et ainsi participer au fameux tirage au sort qui offrira aux chanceux des billets qui iront par paire ! Les chanceux se verront alors remettre (on ne sait pas par quel moyen) leurs tickets et un bracelet nominatif pour éviter le marché noir. Mouais...
Ni une ni deux, le site www.staplescenter.com a été carrément pris d'assaut avec un demi-milliard de connexions, deux heures seulement après l'annonce de la mise en ligne des tickets. Hallucinant, vous avez bien compris, 500 millions de connexions, soit 120 000 à la seconde, pour espérer assister à cet événement.
Le serveur du site est même tombé en panne à cause d'une trop grande surchauffe, et un serveur supplémenteur a été mis en place pour gérer le volume du trafic qui s'annonçait pharaonique ! D'après des informations concordantes, ce ne seront que les citoyens américains qui seront tirés au sort. Exit tous les fans européens et surtout japonais qui espéraient gagner le gros lot.
Les autorités de Los Angeles exhortent dès maintenant, les admirateurs de Mickael Jackson à ne pas se rendre au Staples Center sans être muni d'un précieux ticket !
Earl Paysiner, le chef adjoint de la police de Los Angeles, a bien insisté sur le fait que les environs seront bouclés, les organisateurs ont même rajoutés qu'il n'y aurait pas de cortège funèbre, ni de retransmission de la cérémonie sur des écrans géants à l'extérieur du Staples Center. Il n'y aura aucun écran extérieur. Le conseil aux fans " Restez chez vous, et regardez la télévision, tout sera retransmis".
De nombreux fans ont été mécontents de cette annonce...
Cependant, plusieurs personnes n'en reviennent pas du choix du Staples Center pour cet hommage, en effet, ce stade est relativement modeste, alors que la ville de Los Angeles dispose de lieux pouvant accueillir beaucoup plus de monde, comme par exemple le Memorial Coliseum, un stade de 90 000 places.
Différentes chaînes couvriront l'événement et diffuseront la cérémonie en direct, dont MTV, ce qui devrait peut-être combler (rien n'est moins sûr), les fans à travers le monde, et ainsi rassurer, un peu, les autorités.
Les service de police de L.A. ont de vraies et réelles raison d'être inquiets, car rien ne pourra arrêter une foule de fans en délire et tous les débordements sont possibles ! On peut s'attendre à un déferlement ingérable...
Sachez aussi, que si la date et le lieu des funérailles du chanteur mythique, ne sont toujours pas définis, son cercueil lui, est déjà prêt : tout en or massif 24 carats, "poli à la main", avec un intérieur en velours bleu, au prix situé, d'après différents médias américains entre 25 000 et 35 000 dollars... Le même modèle que son ami, feu le Roi de la Soul, mister James Brown, qui avait quant à lui un intérieur en velours blanc. Michael continue, même mort à ne jamais faire les choses à moitié !
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Par Nadia Benleulmi
purepeople, publié le 04 Juillet 2009
# Administrateur | 04/07/2009 | Info
Visite du wali, mercredi dernier, dans la capitale
6 000 logements distribués avant la fin 2009
De nombreuses infrastructures de proximité, urbanistiques et routières ont été officiellement inaugurées, mercredi dernier dans la capitale, par le wali d’Alger, M. Mohamed El Kebir Addou, en compagnie d’une délégation de cadres de la wilaya d’Alger. Ces projets concernent le secteur routier et autres projets de proximité, dont des bibliothèques communales, des maisons des jeunes, des pouponnières et nombre de jardins publics.
Le wali a mis l’accent en premier lieu sur les projets routiers qui nécessitent une révision des plans de circulation pour une meilleure efficacité routière. Le chef de l’exécutif de la wilaya a ainsi procédé à l’inauguration de la trémie de Châteauneuf dans la commune d’El Biar, dont les travaux de finition sont en cours, à l’ouverture à la circulation de la route reliant Ouled Fayet à Bouchaoui, de l’évitement de Ouled Fayet et du carrefour de Bab Ezzouar au niveau de la route nationale N°5. Il s’est ensuite dirigé vers Draria, Baraki et Heraoua où il a effectué une halte au niveau de plusieurs projets d’aménagement urbain. à ce propos, M. Mohamed El Kebir Addou a souligné que « le programme du président de la République pour la wilaya d’Alger est riche et ne se limite pas aux grands axes mais porte sur pas moins de 140 projets routiers, notamment des infrastructures dont la majorité ont été réceptionnées ». Tous ces projets, précisera-t-il, devront permettre de fluidifier la circulation dans la capitale et faciliter le déplacement aux citoyens. D’ailleurs, dans ce contexte, le wali a rappelé que le choix d’implantation des chantiers d’Alger « n’est pas le fait du hasard et fait partie du plan de développement de la capitale ». Il a cité l’exemple du chantier de réalisation de la faculté de médecine à Châteauneuf qui, à titre de rappel, a été contestée par l’opinion publique : « La création de ce pôle universitaire a donné lieu à de nouveaux aménagements routiers et urbains », a–t-il précisé. Ces aménagements nécessitent cependant une révision du plan de la circulation de la capitale. « Il faut se concerter avec les services des transports pour établir un nouveau plan de circulation afin que ce projet soit réellement efficace.»
Quant à la question majeure qui préoccupe le citoyen au quotidien, notamment l’encombrement que vivent les routes d’Alger, le wali a tenu tout de même à expliquer que cette situation est causée par l’ampleur du parc roulant dans la capitale, et par les quelques 5 500 000 mouvements quotidiennement, qui se renforcent annuellement par 100 000 véhicules. « La wilaya d’Alger compte à elle seule 1 300 000 immatriculations », a-t-il, indiqué à ce propos. Concernant le dossier du logement, il a affirmé que la wilaya d’Alger réceptionnera près de 6 000 logements sur les 50 000 prévus au titre du programme de la wilaya avant la fin de l’année en cours. Ceux-ci concerneront en premier lieu l’éradication de l’habitat précaire et l’hébergement des occupants des chalets. Le wali a également procédé à l’inauguration de deux marchés communaux à El Hammamet et à Rouiba, de deux centres culturels à Al Makaria et à Oued Smar, d’une maison des jeunes à Heraoua, de deux bibliothèques communales à Bachdjarah et à Bab Ezzouar, de trois pouponnières à Heraoua, à Hydra et à Birkhadem, d’une salle omnisports à Bordj El Bahri ainsi que d’une unité de Protection civile à Aïn Taya. La visite a été entamée du territoire de la wilaya de Baraki à Chéraga en passant par Rouiba, Dar El Beida, El Harrach et Bouzaréah. Les grands chantiers du wali sont ainsi implantés de façon à répondre à une nouvelle stratégie basée sur « l’éclatement de l’épicentre vers les zones périphériques ». Par ailleurs, le wali a estimé nécessaire de sensibiliser et de responsabiliser les citoyens à la préservation de l’environnement et de l’aspect urbanistique de leurs villes, mission qui, a-t-il noté, ne devrait pas se limiter aux autorités locales. .
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 04 Juillet 2009
# Administrateur | 04/07/2009 | Info
Premiers départs en vacances, ça bouchonne
CIRCULATION - Une augmentation de la circulation ce week-end...
Les enfants ne vont plus à l’école, les parents ont déposé leurs congés, les vacances sont enfin là , pour quelques-uns. Ce week-end est le premier d’une longue série à connaître une forte affluence sur les routes.
Selon Bison Futé, l’ensemble de la France est classé orange dans le sens des départs ce samedi. L’alerte de niveau rouge est prévue dans l’Est et la vallée du Rhône, pour samedi. Le dimanche sera classé vert sur l’ensemble du territoire dans le sens des départs.
Globalement, dans toutes les grandes villes, le créneau le plus sensible sera celui de 16h00 à 20h00. Les principales difficultés de circulation sont attendues, ce samedi, tout le long du corridor nord-sud menant des frontières du nord vers la Méditerranée.
Des mesures de régulation de la vitesse sont mises en place sur certains tronçons entre Vienne et Orange. La régulation consiste à prescrire un abaissement de la vitesse (de 130 km/h à 110 ou 90 km/h) avant que le trafic ne s'engorge. Donc si vous le pouvez, décalez votre départ.
En Provence, Alpes et Côte d’Azur, le passage du Tour de France, le 4 juillet, va ajouter au cauchemar des automobilistes qui arrivent sur la Côte, de nombreuses routes étant bloquées. Mieux vaut regarder l’itinéraire de près avant de se lancer sur les routes.
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Par Chloé Le Guével (avec agence)
20minutes.fr, publié le 04.07.09 à 11h32
# Administrateur | 04/07/2009 | Info
Un accident « invraisemblable » et « jamais vu »
ACCIDENT - Le train qui a déraillé assurait la liaison Limoges-Cahors avec 450 passagers à son bord...
Selon le bilan définitif de la préfecture de la Haute-Vienne, treize personnes ont été blessées, dont deux très gravement, dans le déraillement d'un train qui assurait la liaison entre Paris et Cahors.
La locomotive et deux voitures ont déraillé après que ce train a heurté une remorque chargée de foin qui est tombée par accident sur la voie au niveau de la commune de Boisseuil, à une quinzaine de kilomètres au sud de Limoges. Le train Corail, qui assurait la liaison entre Paris et Cahors, sur la ligne Paris-Toulouse, avec environ 450 passagers à son bord, avait quitté la gare de Limoges à 20H30 et le choc s'est produit vers 20H45, selon la SNCF. Le train avait pris le départ de la gare d'Austerlitz à Paris à 17H32 et était attendu à Cahors à 22H39. La SNCF a mobilisé plusieurs autocars pour permettre d'acheminer les passagers vers Brive et Cahors.
Entre la vie et la mort
Samedi en milieu de matinée, un homme de 42 ans était toujours entre la vie et la mort et deux autres, moins gravement blessées, étaient encore hospitalisées au CHU de Limoges. L'homme le plus gravement blessé, victime de «polytraumatismes» et dont «l'enjeu vital n'est toujours pas écarté», était en réanimation après avoir été opéré en neuro-chirurgie dans la nuit, a indiqué une responsable du CHU de Limoges.
L'état de santé d'une femme de 48 ans, également considérée comme «très gravement» blessée vendredi soir, était quant à lui «stabilisé» alors qu'une troisième victime, souffrant d'une fracture de la mâchoire, était opérée samedi matin, selon la même source.
Deux des cinq personnes, légèrement blessées, hospitalisées après l'accident de train avaient en revanche déjà pu quitter l'hopital.
Du jamais vu
« C'est un accident absolument invraisemblable puisque la charrette de foin qui est venue tomber entre la locomotive qui tirait le train et la première voiture de ce train Paris-Cahors a semble-t-il dévalé plus de 600 mètres», a expliqué samedi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, sur LCI. Cette remorque «a roulé tranquillement sur 600 mètres, évité un petit bois, défoncé un grillage et est venue se mettre à l'à -pic du train (...) C'est absurde mais ça entraîne que la charrette tombe sur le train et donc évidemment un gros choc et des blessés graves ».
Selon le procureur de la République de Limoges, un agriculteur chargeait des balles de foin dans la remorque, pourtant calée, quand celle-ci se serait mise à dévaler sur plusieurs centaines de mètres la forte pente menant aux voies.
« En vingt ans de SNCF, je n'ai jamais vu un accident de cette nature », a affirmé Guillaume Pepy, le président de la SNCF.
EnquĂŞte
« J'étais dans la deuxième voiture. Seule la première a été littéralement éventrée par l'essieu de la remorque agricole », a raconté l'une des passagères, Jennifer Guibert, 24 ans. « On a tous été secoués mais les gens sont sortis dans le calme », a-t-elle ajouté. Selon un photographe de l'AFP sur place, les voitures ayant déraillé ne se sont pas couchées sous le choc, qui a eu lieu dans un endroit encaissé.
Une enquête judiciaire a immédiatement été ouverte et l'agriculteur propriétaire de la remorque a été entendu par les gendarmes, ont indiqué ces derniers. « Il faudra que l'enquête établisse pourquoi cette remorque de foin qui était stationnée dans un champ a dérivé pendant plusieurs centaines de mètres avant d'aller chuter sur la voie au moment où le train passait », a repris Guillaume Pepy.
L'agriculteur prévient la gendarmerie, trop tard
D'après les premiers éléments de l'enquête, sa remorque « a dévalé la pente s'est retrouvée sur la voie ». « L'agriculteur nous a prévenus (...) mais on n'a pas eu le temps de prévenir le train qui a alors heurté la remorque et l'a traînée sur quelques centaines de mètres », a expliqué le colonel Eric Langlois, de la gendarmerie de la Haute-Vienne.
Dans la nuit, environ 150 techniciens de la SNCF étaient mobilisés pour commencer à réparer les dégâts occasionnés par l'accident sur les caténaires et préparer la remise du train sur les voies, a indiqué la SNCF. La circulation devait être encore perturbée samedi, pour le premier week-end des congés scolaires d'été.
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20minutes.fr, publié le 04.07.09 à 12h21
# Administrateur | 03/07/2009 | Info
L'hommage Ă Michael Jackson aura lieu mardi au Staples Center de Los Angeles
PEOPLE - C'est officiel...
L’annonce a été faite par la famille: l'hommage public à Michael Jackson, décédé brutalement le 25 juin, se tiendra mardi au Staples Center de Los Angeles.
Cet hommage public, destiné à « célébrer la vie de Michael Jackson, le roi de la Pop », commencera à 10h00 locales (19h00 à Paris). Onze mille tickets seront distribués gratuitement au grand public pour assister à l'hommage, précise le communiqué de l'agence de relations publiques Sunshine, Sachs & Associates, qui représente la famille Jackson..
Jusqu'Ă 20.000 personnes
La salle du Staples Center, qui a accueilli les répétitions des concerts que devait donner Michael Jackson à Londres à partir du 13 juillet, peut accueillir jusqu'à 20.000 personnes. Les détails de l'hommage seront précisés dans la matinée de ce vendredi, au cours d'une conférence de presse donnée par les responsables d'AEG, promoteur des concerts londoniens et propriétaire du Staples Center.
Ni la date ni le lieu des funérailles du chanteur ne sont pour l’instant connus. L'annonce met fin aux multiples spéculations sur les intentions de la famille Jackson, après la décision de cette dernière de ne rien organiser à Neverland, le ranch californien du chanteur.
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(avec agence)
20minutes.fr, publié le 03.07.09 à 09h30
# Administrateur | 02/07/2009 | Info
Archéologie / Découverte : Repérage d'un site archéologique richissime à Fenaia à Bejaia.
Un site archéologique, contenant des vestiges remontant à la période romaine, (an 28 avant JC) a été découvert à Fénaia, situé à 35 km à l'ouest de Bejaia, par des employés municipaux, qui fortuitement, en creusant au fond d'un ravin, ont déterré une multitude de pierres d'époque, indique une source communale.
Parmi les objets trouvés figure une pierre gigantesque, de forme arrondie d'un diamètre de près de 1,50 m et portant une ostensible inscription latine, a-t-on précisé soulignant que ce vestige a été aussitôt transféré au musée du chahid de la localité mitoyenne, en attendant que les spécialistes en fasse l'identification approprié.
Ce site se trouvant à cheval entre deux villages, Taourirt- Nait-Gana et Tighilt Nait Ziane est un prolongement naturel de la ville antique de Tiklat, une garnison paramilitaire Romaine, fondée en l'an 28 avant JC, par Octave, et qui encore à ce jour, malgré quelques fouilles parcellaires, et un patrimoine visible des plus impressionnant, notamment un aqueduc et du mobilier urbain n'a pas encore livré tous ses secrets.
La légende locale fait cas d'un trésor caché en son sein dont la croyance pousse régulièrement des cohortes de chercheurs du vendredi à s'aventurer dans ses entrailles avec l'espoir d'y faire d'heureuses découvertes.
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Par APS
La Tribune, publié le 02 juillet 2009
# Administrateur | 02/07/2009 | Info
Ramadhan / Solidarité : Attribution d'une allocation de 3000 DA aux familles nécessiteuses pour le mois de Ramadhan.
Le ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la communauté nationale à l'étranger, M. Djamel Ould Abbes a affirmé jeudi que son secteur propose un projet d'attribution de 3000 DA aux familles nécessiteuses durant le mois de Ramadhan prochain.
Dans une déclaration en marge de la session plénière du Conseil de la Nation, M. Ould Abbes a indiqué que le ministère propose l'attribution de 3000 DA au profit des familles défavorisées durant le mois de Ramadhan prochain.
Le nombre total des nécessiteux inscrits sur la liste des bénéficiaires de l'action de solidarité nationale durant le mois sacré de Ramadhan est de un (01) million de familles défavorisées, a-t-il souligné.
Le ministre de la Solidarité a précisé par ailleurs, que le nombre total des familles nécessiteuses devant bénéficier de cette initiative est de 150.000 familles possédant la carte du nécessiteux (ministère de la Solidarité nationale) et 700.000 autres familles inscrites dans le filet social outre 150.000 handicapés.
Cette action se substitue au couffin de Ramadhan distribué les années précédentes aux familles nécessiteuses dans le cadre du programme Solidarité durant le mois de Ramadhan, a ajouté M. Ould Abbes tout en faisant remarquer que les restaurants resteront ouverts pendant ce mois.
Il a indiqué à cet égard que l'enveloppe financière totale consacrée à cette action durant le mois sacré est de 3 milliards de DA.
Ce projet sera présenté au gouvernement la semaine prochaine pour examen, a-t-il ajouté.
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Par APS
La Tribune, publié le 02 juillet 2009
# Administrateur | 01/07/2009 | Info
Le Walkman de Sony a 30 ans
Le 1er juillet 1979, le fleuron de l’électronique japonais Sony bouleversait le quotidien des passagers excédés du train bondé de 7 heures, en glissant dans leur poche un boîtier et en mettant sur leurs oreilles un casque: calme, musique, le Walkman était né.
Ce jour d’été 79 est à jamais gravé dans l’histoire industrielle nippone et dans les annales de Sony.
Avec le TPS-L2, référence de son « premier Walkman », nom générique d’une interminable lignée de lecteurs stéréo nomades de musique, Sony s’est immédiatement offert un prestige planétaire… et des critiques à l’étranger sur les « générations d’autistes et de sourds à venir ».
« J’avais découpé un morceau de bois de dimensions un peu supérieures à celles d’une cassette audio, en me disant que l’objet final ne devrait pas dépasser cette taille », confiait il y a quelques années l’un des pères du premier Walkman. « Il fallait que j’y parvienne à tout prix ». Et l’homme, visiblement ému, avait sorti de sa poche son impérissable maquette-souvenir et l’avait posée à côté du TPS-L2, tout fier : « C’est pareil, non ? ».
En interne pourtant, certains doutaient, persuadés que « sans fonction d’enregistrement, ça ne se vendrait pas ». In fine, l’objet, bleu métallisé, couleur en vogue à l’époque, fit un malheur. On se l’arracha pour parader casqué dans les rues de Ginza, Akihabara ou Shibuya à Tokyo, à Paris ou New York. Malins, les « sonymen » avaient prévu deux prises jack 3,5 mm pour que les couples puissent se promener à l’unisson.
Ils en avaient rêvé, « Sony l’a fait », et s’en vantait.
Le mot Sony, contraction des vocables « sonus » (son en latin) et « sonny » (jeune homme en anglais), signait d’ailleurs la vocation de cette dernière à créer ce genre d’appareils audio de poche qu’adoraient déjà les « salarymen » (employés) nippons. D’abord utilisé comme marque de ses produits, Sony fut adopté en 1958 comme nom de l’entreprise, fondée en 1946 sous la raison sociale « Tokyo Tsushin Kogyo ».
Mais Sony n’a pas créé ex-nihilo le premier baladeur à cassette du monde.
Dès l’origine, la firme avait posé les jalons de cette innovation, en se spécialisant depuis plus de trois décennies dans la fabrication de postes de TV, de radios et magnétophones qu’elle avait commencé de miniaturiser.
Le modèle inaugural de récepteur radio de poche à transistor Sony, le TC-55, un objet inédit ailleurs, a été lancé en 1955. Quant au premier dictaphone de la maison, le TC-1010, enregistreur mono à cassette, il était déjà dans la sacoche des « businessmen » tokyoïtes en 1970, suivi par le « pressman », en 1977.
Le Walkman, objet de loisir, découlait logiquement de cette longue expertise. La gamme n’a cessé de muer par la suite, s’enrichissant au gré des évolutions techniques et des nouveaux supports, de la cassette au CD et au MD… jusqu’à ce jour de 2001 où Sony a réalisé, un peu tard, que le monde avait changé de siècle.
L’iPod de l’américain Apple, condensé inattendu et bien pensé de technologies, a ravalé le Walkman au rang d’antiquité, blessant à jamais son créateur.
Depuis, le groupe nippon se bat, non sans résultats, pour reprendre une place qui, pense-t-il, lui revient de droit. Plus de 385 millions de « Walkman », tous types confondus ont été écoulés en 30 ans dans le monde.
« L’iPod n’est jamais qu’une évolution du Walkman », répète à l’envi le PDG de Sony, Howard Stringer. Certes, acquiescent les fans de la marque, mais il aurait été préférable qu’elle fut signée Sony.
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Par AFP
lesoir.be, publié le mercredi 01 juillet 2009, 14:07
# Administrateur | 01/07/2009 | Info
Michael Jackson va-t-il sauver l'industrie du disque?
MUSIQUE - Les ventes de ses albums et chansons, physiques et virtuelles, s'envolent...
Michael Jackson va-t-il sauver l’industrie musicale? Alors que ce marché est en crise, ayant perdu la moitié de sa valeur depuis 2002, la mort de la star dope les chiffres de ventes de ses disques et de ses singles.
Aux Etats-Unis, 415.000 exemplaires des albums solos de la star décédée ont été achetés la semaine dernière contre seulement 10.000 exemplaires la semaine d'avant, qui s'est achevée le 21 juin. Cette ruée des fans de Michael Jackson représente quasiment le double du nombre d'albums vendus du 1er janvier au 21 juin (297.000 exemplaires).
RĂ©assorts massifs
En France, chez Virgin, des réapprovisionnements de la discographie de Bambi ont été faits dans les magasins du réseau dès vendredi, lendemain de sa disparition, puis lundi et encore ce mercredi matin. Du côté des fans, le besoin d'accumuler la discographie de Jackson ressemble à une collecte de reliques. «On veut tout acheter, tout, pour tout garder », disait une mère de famille béninoise sur l'antenne de France Inter.
Même topo pour la Fnac, qui n’en finit plus de vendre du Michael Jackson. Celui-ci a envahi les cinq premiers rangs du classement des ventes de CD depuis l’annonce de sa mort. En tête: l’album « King of pop ». Quant au coffret édité à l’occasion des 25 ans de «Thriller», il est deuxième des meilleures ventes. Mais tous les stocks sont écoulés, explique la Fnac, interrogée par 20minutes.fr. Au moment où l’on publie cet article, Jackson squatte aussi le top 10 des ventes musicales d’Amazon.fr.
Gigantisme
En face, Sony, la maison de disques de Michael Jackson, peut se frotter les mains. Le pain est béni, même si le rush est ingérable. En interne, on sue à grosses gouttes devant l’afflux de demandes de fans et de magasins pour obtenir des objets mémoriels du roi de la pop depuis sa disparition. Un afflux qui rappelle le bon vieux temps, quand la star faisait carton sur carton. « Les succès du type de Michael Jackson échappent complètement à leur maison de disques, se souvient Henri de Bodinat, ancien patron de Sony Music France. Ce n'est pas la maison de disques qui fait son succès, c'est un succès qui déferle. La maison de disques ne fait que constater une espèce de tsunami qui balaie la planète.»
Contacté par 20minutes.fr, Sony n'a pas souhaité donner de chiffres sur le tsunami post-mortem.
Dans sa liste publiée mercredi, Billboard indique que la compilation « Number Ones » arrive en tête des ventes avec 108.000 exemplaires vendus la semaine dernière outre atlantique. Suivent «The Essential Michael Jackson» et «Thriller» dont les ventes atteignent respectivement 102.000 et 101.000 exemplaires pour cette même semaine qui s'est achevée le dimanche 28 juin et durant laquelle Michael Jackson est décédé.
En coulisses, on sait pourtant qu’il en faudrait encore beaucoup pour que Michael Jackson rattrape les pertes records d’une industrie du disque déclinante. «Tout cela, c’est le début de la fin et même si Michael Jackson vend encore ses disques par millions, c’est à chaque fois un peu moins et son déclin créatif correspond aussi à celui de l’industrie qu’il a portée», peut-on lire sur bienbienbien.net.
Il n’y a pas que les ventes de disques physiques qui se sont envolées. Les téléchargements — sur les plates-formes légales — de Michael Jackson aussi. On note ainsi une hausse exponentielle avec, en une semaine, 2,6 millions de téléchargements numériques de titres du chanteur et du groupe les « Jackson 5 », contre 48.000 chargements la semaine d'avant, relève Billboard pour les Etats-Unis. Sur le site de la Fnac, qui vend 1,8 million de produits, 5% des recherches concernent Michael Jackson. Lequel trône aussi dans le top 5 des titres téléchargés
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Par Alice Antheaume
20minutes.fr, publié le 01.07.09 à 19h48
# Administrateur | 01/07/2009 | Info
L’Algérie opte pour la solution du dessalement
L’Algérie s’est engagée dans un important programme d’investissement pour dessaler l’eau de mer.
Ce programme est destiné à la sécurisation des villes côtières et verra une nouvelle affectation de la ressource. Selon Abdelmalek Benbouaziz, le chargé de la communication au ministère des Ressources en eau, le programme de dessalement en cours comptera, à la fin de l’année 2010, un total de 13 stations avec une production de près de 2,5 millions de mètres cubes par jour, soit 825 millions de mètres cubes par an. Le même responsable, contacté hier par nos soins, a expliqué que 2 des 13 stations prévues sur le long littoral algérien sont déjà en production.
Il s’agit de la station d’Arzew, d’une capacité de 90 000 m3/jour, et de celle d’Alger qui produit, elle, 200 000 m3/jour. La station de Beni Saf, à l’ouest du pays, devrait être mise en service d’ici septembre prochain, tandis que les 10 autres, en construction, devraient être opérationnelles avant la fin 2010, a-t-on appris également. La livraison de cette pépinière de 13 stations de dessalement permettra « la sécurisation des villes côtières du pays et l’utilisation des eaux des barrages pour l’alimentation en eau potable des autres région, mais aussi pour le développement de l’agriculture », précise M. Benbouaziz qui ajoute qu’il s’agit d’une nouvelle stratégie d’affectation de la ressource.
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Par Ali Titouche
El Watan, publié le 1er Juillet 2009
# Administrateur | 01/07/2009 | Info
CONSTRUCTIONS INACHEVÉES
Un recensement se fera prochainement
L’Etat a mis en place tous les moyens pour accompagner les services de la commune dans cette opération, selon M.Naït Saâda.
Le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme lancera prochainement une opération de recensement des constructions inachevées à l’échelle nationale. «Nous sommes en train de recenser tous les cas d’espèce qui peuvent se poser. Une instruction ministérielle sera donnée incessamment à cet effet», a annoncé, hier, Makhlouf Naït Saâda, directeur de l’urbanisme au département de Noureddine Moussa. Il s’exprimait lors d’une table ronde organisée au centre de presse d’El Moudjahid sur ce dossier et sur l’applicabilité du décret exécutif du 6 mai 2009, concernant l’achèvement de ce type de construction. L’Etat a mis en place tous les moyens humains pour accompagner les services de la commune dans cette opération, a affirmé M.Naït Saâda qui ajoute aussi que les différents dossiers seront traités au niveau de chaque daïra. Selon les statistiques du Collège national des experts architectes (Cnea), près de 1.175.000 bâtis sont inachevés à l’échelle nationale. La nouvelle loi du 20 juillet 2008 fixant les règles de mise en conformité des constructions et de leur parachèvement est promulguée donc pour faire face à ce phénomène qui «nécessite une thérapie urbanistique», selon le ministre de l’Habitat, Noureddine Moussa. Cependant, ce texte de loi est critiqué par les professionnels du domaine.
Le professeur Abdelkrim Chelghoum, spécialiste en génie sismique estime que la loi en question « est nécessaire mais incomplète ». «Elle aurait du reposer sur le socle de la cartographie des risques. Il faut donc une classification des zones où sont érigées des constructions à haut risque», précise-t-il. M.Chelghoum tire ainsi la sonnette d’alarme sur le risque qui peut en découler.
«On ne peut pas construire sur n’importe quel terrain. Il faut exclure les agglomérations à haut risque», souligne-t-il et suggère de s’organiser sous forme de cabinet pour faire face à cet enjeu. Le président du Collège national des experts architectes (Cnea), Abdelhamid Boudaoud a, de son côté, tiré sur les présidents de l’APC. «Nous ne les voyons pas sur le terrain. A Alger, par exemple, les chefs des 57 communes ne se sont pas réunis pour pouvoir discuter cette loi et sensibiliser la population sur ce problème», déplore-t-il. A rappeler que la loi du 20 juillet 2008 fait obligation à tout constructeur de disposer d’un permis de lotir et d’un permis de construire préalablement à toute création de lotissement ou d’édification d’une construction. Il lui est fait également obligation d’achever les travaux de construction durant le délai de validité du permis de construire délivré à titre d’achèvement ou de mise en conformité pour l’achèvement. Enfin, tout citoyen doit obligatoirement disposer d’un certificat de conformité de la construction pour le branchement définitif aux réseaux de viabilité publics, l’occupation ou la mise en exploitation. Par ailleurs, la problématique du vieux bâti a été également évoquée lors de cette rencontre. Le représentant du ministère de l’Habitat a rappelé, dans ce cadre, que depuis septembre 2008, l’Etat a fait bénéficier le citoyen de 700.000 dinars en matière de réhabilitation du vieux bâti et 70.000 logements ont été diagnostiqués à cet effet.
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Par NaĂŻma HAMIDACHE
l'Expression, publié le 1er Juillet 2009
# Administrateur | 01/07/2009 | Info
A CNEP LANCE UN NOUVEAU PRODUIT
Une assurance contre l’invalidité et le décès
Après le financement des entreprises et de l’immobilier, la Cnep se lance dans des services d’assurance aux particuliers.
Le partenariat entre la Cnep et Cardif, assureur français, a débouché sur la mise sur le marché de nouveaux produits. De l’âge de 19 à 60 ans, et moyennant un prélèvement sur le compte chèque, à partir de 130 dinars par mois, effectué directement sur votre compte, vous bénéficiez de la formule totale prévoyance vous donnant droit à un capital d’invalidité absolue et définitive alors que votre famille pourra percevoir le capital décès.
Ce produit d’assurance, lancé après la mise en place de la formule bancassurance, est disponible auprès des guichets de la Cnep et il offre deux variantes. La première formule, toutes causes, protège contre les risques de décès et d’invalidité absolue et définitive. Quelle que soit la cause de ces événements, le produit garantit des capitaux de 500.000 à 5.000.000 de dinars. Il y a même la possibilité de doublement du capital en cas de décès/IAD (invalidité absolue et définitive).
La deuxième formule, nommée «accidentels», protège contre les risques de décès et d’invalidité absolue et définitive accidentels avec des capitaux de 1.000.000 à 10.000.000 de dinars. La Cnep explique que ces contrats d’assurance sont résiliables à tout moment. La cotisation est fixe et n’évolue pas avec l’âge du client qui y souscrit. La banque énumère d’autres avantages de son nouveau produit. La souscription est possible même sans examen médical afin de n’exclure aucun membre de la société. Des réductions sont aussi consenties au bénéfice du conjoint. Cette offre est valable lorsqu’il y a une souscription à la première formule. La banque a aussi voulu faire un effort en simplifiant les formalités de souscription. Il est expliqué qu’il suffit pour le client de choisir la formule et le capital et de désigner les bénéficiaires en cas de décès. Les bénéficiaires peuvent changer à tout moment si le souscripteur le décide. Si le sinistre intervient, la banque a aussi pensé à des modalités d’indemnisation rapides. Les sommes garanties sont versées dans un délai de 72 heures. Il suffit pour cela de déclarer le sinistre et de fournir quelques justificatifs. Cette promesse est une première du genre puisque les délais s’étalent bien au-delà dans les autres compagnies d’assurance et pour les autres produits.
Les autres avantages sont de nature fiscale. Le capital perçu est effectivement exonéré d’impôt et de droits de succession.
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Par Ahmed MESBAH
l'Expression, publié le 1er Juillet 2009
# Administrateur | 30/06/2009 | Info
Apple confirme le retour au travail de Steve Jobs
CONGE MALADIE - Après cinq mois d'arrêt, il reprend ses activités de PDG...
« Steve est revenu travailler .» Un porte parole d'Apple l'a annoncé lundi. « Il vient en ce moment à Apple quelques jours par semaine et travaille de chez lui le reste du temps », a-t-il ajouté, sans préciser depuis quelle date le patron de la firme à la pomme avait fait son retour sur le campus de Cupertino, dans la Silicon Valley –des témoins l'avaient vu la semaine dernière, et il était cité dans un communiqué sur le succès du lancement de l'iPhone 3G S.
Le PDG charismatique, inspirateur du succès mondial des baladeurs iPod, smartphones iPhone et ordinateurs Mac, considéré comme un visionnaire de l'informatique, avait annoncé en janvier qu'il se mettait en congé maladie jusqu'à fin juin.
Greffé du foie
Il avait expliqué que son état de santé s'était avéré plus grave que le déséquilibre hormonal dont il avait d'abord fait état, alors que sa maigreur avait attisé les rumeurs depuis l'été 2008.
Un médecin de Memphis (Tennessee, sud-est) a révélé la semaine dernière que Steve Jobs avait subi une greffe du foie, pour une raison non précisée, et souligné que son pronostic était «excellent». Steve Jobs, 54 ans, avait été opéré d'un cancer du pancréas en 2004.
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Avec agences
20minutes.fr, publié le 30.06.09 à 03h44
# Administrateur | 30/06/2009 | Info
Emploi féminin et participation des femmes à la décision économique et politique
En matière d’accès à l’emploi, les femmes ont investi tous les secteurs d’activité, accédant massivement à certaines professions.
Ainsi, et à titre d’illustration, elles représentent plus de 30% de l’effectif global des fonctionnaires en 2008.
Outre leur présence sans cesse renforcée dans le secteur privé, leur intervention est particulièrement forte dans les secteurs sociaux (éducation, santé) et au sein de la magistrature, Elles constituent en effet :
- plus de 60% des effectifs d’enseignants de l’éducation nationale ;
- plus de 60% des effectifs des professions médicales ;
- près de 50% des effectifs des enseignants universitaires ;
- plus de 35% de l’effectif des magistrats.
L’intégration des femmes à la responsabilité économique s’apprécie, par ailleurs, à travers les chiffres publiés par le Centre National du Registre du Commerce qui donnent 100.000 femmes inscrites en 2008 (commerçantes, entrepreneures), et qui illustrent un phénomène nouveau d’accès des femmes à l’entrepreneurship.
En dépit de ces évolutions, la participation des femmes à la décision politique et dans les Assemblées élues est restée modeste.
La volonté politique de corriger cet écart, déjà manifestée à travers la pratique de désignation de femmes au sein du tiers présidentiel des membres du Conseil de la Nation -les seules femmes siégeant au Conseil au titre de la mandature actuelle étant celles ainsi désignées- s’est traduite en 2008, également à l’initiative du Président de la République, par un amendement de la Constitution, à l’effet d’impulser de manière plus vigoureuse l’intégration des femmes et leur participation à la décision politique.
Cet amendement a été immédiatement suivi d’effet, à travers la mise en place d’une commission chargée d’élaborer l’avant-projet de loi organique définissant les conditions et modalités d’application de cette nouvelle disposition constitutionnelle, avec échéance à fin mai 2009, délai de rigueur.
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El Moudjahid, publié le Mardi 30 juin 2009
# Administrateur | 30/06/2009 | Info
POUR RENFORCER LE SECTEUR DE LA SANTÉ PUBLIQUE
6800 médecins recrutés avant fin 2009
Les médecins contractuels ayant exercé deux années seront prioritaires.
Bonne nouvelle! « 6800 nouveaux médecins seront recrutés avant la fin de l’année 2009 dans le secteur de la santé publique à travers le territoire national», a annoncé, avant-hier, le ministre de la Santé, de la Population et la Réforme hospitalière. S’exprimant en marge d’une visite d’inspection effectuée à travers plusieurs structures relevant de son département dans la wilaya d’Oran, M.Barkat a également souligné que le secteur de la santé publique a bénéficié de 5000 postes budgétaires au profit des diplômés des facultés de médecine du pays, alors que 1800 autres sont destinés à cette même catégorie dans le cadre de la loi de finances complémentaire. M.Saïd Barkat a rappelé que « la priorité en matière de recrutement est accordée aux médecins contractuels ayant exercé dans des hôpitaux et des unités de santé publique pour une durée de deux années ».
Dans ce sens, il a ajouté que le volume des postes offerts dans ce cadre est important en signalant que cela contribuera à la stabilisation des médecins contractuels ayant rallié dernièrement les établissements et les centres hospitaliers publics.
Le représentant du gouvernement a souligné que ce plan intervient dans le cadre des mécanismes de renforcement de la couverture médicale du pays et de développer la qualité en plus du plan de développement de la santé de proximité qui touchera prochainement l’ensemble des zones éloignées en butte à un déficit en ressources humaines, en moyens matériels et en équipements sanitaires.
Par ailleurs, le ministre s’est exprimé sur la spectre de la grippe porcine.
A ce sujet, le ministre a précisé que le dépistage sur les deux cas de grippe porcine déclarés en Algérie, une Algérienne établie à Miami (USA) et un de ses enfants, s’est effectué deux jours après son entrée en Algérie via Frankfurt (Allemagne). Il a expliqué que les symptômes de la maladie se sont déclarés une semaine après la contamination par ce virus. M.Saïd Barkat a ajouté que le dépistage de ces deux cas s’est effectué en leur domicile, en Algérie, avec une rigueur et en temps opportun et que les deux personnes atteintes bénéficient d’une bonne prise en charge.
Dans ce sens, il convient de rappeler que les deux personnes atteintes de grippe AH1N1 confirmées en Algérie sont à présent totalement guéries et complètement rétablies.
Ainsi, les deux malades ont quitté l’hôpital au cours de la matinée d’hier.
La décision a été prise à la suite d’une série d’examens cliniques et paracliniques, dont les résultats se sont avérés négatifs.
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Par Smail DADI
L'Expression, publié le Mardi 30 juin 2009
# Administrateur | 29/06/2009 | Info
Durant 2 mois, pas d'accès à Bruxelles via les Quatre Bras
Les automobilistes seront privés de l'accès au centre de la capitale par l'avenue de Tervuren depuis le carrefour des Quatre Bras, du lundi 6 juillet au vendredi 28 août prochains.
Cette décision a été prise par le collège des bourgmestre et échevins de la commune de Woluwe-Saint-Pierre, en concertation avec la commune d'Auderghem en raison des deux chantiers qui vont se dérouler avenue de Tervuren : celui de prolongation de la ligne de tram 94 au carrefour Tervuren/Souverain, et celui des réparations à effectuer au tunnel « Tervuren » sous le square Montgomery.
Le cabinet du bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre a dès lors invité lundi les automobilistes arrivant de l'extérieur de Bruxelles soit à emprunter le ring et à gagner le centre par l'E411, le viaduc Hermann-Debroux et le carrefour Delta, soit à entrer dans Bruxelles par l'E40 Liège-Bruxelles, via le boulevard Reyers et le tunnel en direction du Rond-Point Schuman.
Sur l'avenue de Tervuren, la ligne de tramway 44 de la STIB fonctionnera normalement durant toute la durée du chantier.
L'avenue de Tervuren sera quant à elle virtuellement réduite à une voirie locale durant toute cette période.
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D'après Belga
lesoir.be, publié le lundi 29 juin 2009, 13:13
# Administrateur | 29/06/2009 | Info
Le prix de votre petit noir ou de votre plat du jour va-t-il baisser?
DEBAT - La TVA à 5,5% entre en vigueur mercredi. Aidez-nous à vérifier si la restauration joue le jeu...
La présidente du principal syndicat patronal de la restauration, Christine Pujol, a fait état samedi à Carcassonne d'une « forte mobilisation des restaurateurs », pour appliquer la baisse de la TVA à compter du 1er juillet, de 19,6% à 5,5%. Les restaurateurs s'arrachent les autocollants bleu et orange indiquant « La TVA baisse, les prix aussi ». « C'est bon signe », a-t-elle fait valoir.
Pour vérifier si les professionnels de la restauration jouent le jeu, 20minutes.fr est allé repérer les prix des cafés, sandwichs, formules ou plats du jour dans plusieurs établissements.
Faites de même et dites-nous, mercredi, si vous avez constaté une baisse des prix. Elle devrait être de 12% environ…
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Par C. F.
20minutes.fr, publié le 29.06.09 à 17h22
# Administrateur | 29/06/2009 | Info
EN DÉPIT DE LA CRISE
L’Internet reste une dépense prioritaire
Les services haut débit jouent un rôle central dans la vie économique et sociale de toute la population mondiale. Les habitants des pays émergents voient au contraire l’avenir avec davantage d’optimisme que ceux des pays développés.
Selon une récente enquête, les services haut débit restent une dépense prioritaire des consommateurs, même en période de crise économique. Selon cette étude réalisée en France par Alcatel-Lucent, et dont les résultats ont été ensuite extrapolés sur des pays émergents, notamment l’Algérie, les consommateurs ne veulent pas se passer des services haut débit à domicile et ce en dépit de l’ambiance de récession ambiante.
Ces citoyens préfèrent ainsi réduire leurs dépenses en sorties au restaurant ou en voyages, par exemple, plutôt que de compromettre leur utilisation régulière des télécommunications et de l’Internet en général. C’est ce que révèle donc une série d’études récentes lancées par Alcatel-Lucent (Euronext Paris et Nyse: ALU). Ces conclusions ont été présentées dans le cadre d’une étude globale concernant l’impact de la récession économique sur les dépenses de services de télécommunication et le rôle des services haut débit dans la croissance économique mondiale et le bien-être social. Cette étude réalisée sous les auspices du programme MAP (Market Advantage Program) d’Alcatel-Lucent - en coopération avec le cabinet d’études Penn & Schoenn Berland Associates et Ipsos MediaCT - s’appuie sur une analyse statistique pour déterminer les dépenses prioritaires des consommateurs dans un contexte de récession, par rapport à la valeur relative d’un large éventail de services payants spécifiques. Dans cette approche, les services haut débit semblent à peine ressentir les effets de la crise: 84% des consommateurs considèrent le haut débit comme un service réseau indispensable pour lequel il est fort peu probable qu’ils réduisent leurs dépenses.
Les études révèlent par ailleurs que d’autres consommateurs envisagent de s’abonner à des services haut débit et/ou de passer à des services plus modernes, même s’ils réduisent leurs dépenses dans d’autres domaines.
Cette préférence a notamment pour origine la volonté de réduire les coûts et les temps de trajet pour se rendre au travail, ainsi qu’un choix en faveur d’alternatives plus écologiques.
Dans les pays développés, les personnes interrogées remarquent également qu’elles utilisent de plus en plus le Web comme source d’information, outil professionnel, réseau social et lieu de divertissement. « Ceci montre clairement que les services haut débit jouent un rôle central dans la vie économique et sociale de toute la population mondiale », a déclaré Tim Krause, directeur marketing d’Alcatel-Lucent.
« À l’heure où le monde cherche comment gérer le double défi de la croissance économique et du changement climatique, notre étude indique que le haut débit et l’économie numérique doivent impérativement être portés à l’ordre du jour des décisions prioritaires.»
L’étude révèle cette même attitude vis-à -vis des dépenses de haut débit dans toutes les régions et classes socio-économiques, mais elle relève également des différences entre les consommateurs des marchés à forte croissance et ceux des marchés plus développés. Sur des marchés tels que la France, par exemple, les ménages ressentent plus durement la crise financière que dans d’autres pays. 86% des Français interrogés déclarent que l’Internet haut débit est chez eux le principal moyen de communication via la ligne terrestre ou les services mobiles - contre 84% dans le monde entier.
Les habitants des pays émergents voient au contraire l’avenir avec davantage d’optimisme que ceux des pays développés.
Alors que deux tiers d’entre eux déclarent réduire leurs dépenses, 85% des consommateurs des pays émergents pensent que la situation économique de leur ménage sera identique ou meilleure dans un an - contre 64% dans les pays développés. Rappelons que l’équipementier en télécommunications Alcatel Lucent a été retenu par Algérie Télécom, l’opérateur historique, pour poursuivre le développement de son réseau d’accès haut débit.
Cet équipementier a été chargé de fournir également des services de conseil complets afin d’aider l’opérateur à faire face à la très forte demande d’abonnements ADSL.
Les solutions de cette équipementier permettant généralement aux abonnés d’Algérie Télécom d’accéder plus facilement à l’Internet haut débit, y compris dans les régions faiblement peuplées et les zones rurales isolées.
Notons enfin que l’opérateur historique a, dans un souci de généraliser l’accès haut débit, réduit de 50% les prix de l’Internet en Algérie.
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Par Salim BENALIA
L'Expression, publié le 29 Juin 2009
# Administrateur | 28/06/2009 | Info
Mort de Michael Jackson : Des réglement de comptes sordides commencent... on cherche un coupable !
La mort de Michael Jackson à l'âge de 50 ans jeudi 25 juin a provoqué une immense chagrin dans le monde entier mais s'est aussi accompagnée de nombreuses interrogations. Les conditions de son décès demeurent à l'heure actuelle encore floues bien que certains détails abreuvent petit à petit l'affaire.
Michael Jackson est décédé d'un arrêt cardiaque à Los Angeles. Après qu'un personne encore non identifiée ait passé un coup de téléphone aux services des urgences, il a ensuite été transporté à l'hôpital mais n'a pas pu être réanimé. Il était apparemment déjà mort avant l'arrivée des secours. Selon l'auteur de l'appel, un médecin était présent lors du drame et lui a fait un massage cardiaque, en vain. Celui-ci était le docteur Conrad Murray.
Le docteur Murray, témoin ou coupable ?
Depuis trois ans, Michael Jackson avait un médecin personnel, le docteur Conrad Murray. Cardiologue, il avait été ensuite sollicité pour suivre à temps plein la star dans le cadre de la tournée This is it à Londres. Selon Le Journal du dimanche, les organisateurs des concerts souhaitaient un spécialiste mais Michael Jackson a insisté pour le docteur Murray assure son suivi. Une aubaine pour le docteur dont le contrat s'élevait à près d'un million de dollars, lui qui s'était déclaré en faillite dns les années 90.
Peu après le décès, la presse américaine avait affirmé que le docteur avait disparu. Aujourd'hui, la police de Los Angeles déclare que Murray les a contactés de son plein gré. Le porte-parole du médecin a déclaré qu'il n'était pas considéré comme un suspect mais comme un témoin de la tragédie. Il était dans l'ambulance quand le King de la pop a été transporté à l'hôpital. Il y est resté ensuite, auprès de la famille.
La polémique serait née de témoignages accusant Murray d'avoir administré l'antalgique Demerol peu avant sa mort. Sans citer le docteur lui-même, la famille Jackson veut trouver des réponses à la mort de Michael. Elle s'est dite "sans voix et dévastée" depuis ce drame inattendu qui l'a fait partir "beaucoup trop tôt". Si elle remercie les fans de la star pour leur soutien, elle a fait procéder une seconde autopsie indépendante pour trouver d'autres réponses et définir le rôle du médecin. Une première a eu lieu et a affirmé que la mort de Michael Jackson n'est pas le résultat d'un crime. Les résultats des analyses toxicologiques sont néanmoins en attente, et ne seront pas connus avant plusieurs semaines.
Jesse Jackson, révérend proche - mais sans lien de parenté - de la famille du défunt, partage cette opinion et s'interroge sur ce médecin. Ce célèbre activiste pour les droits politiques des Noirs de 67 ans s'est présenté à plusieurs reprises aux élections présidentielles, dernièrement en 2004. On se souvient avec émotion de ses larmes lors de l'élection de Barack Obama. Il a aussi soutenu publiquement Michael Jackson lors de son procès - auquel il a assisté chaque jour - pour pédophilie. Conseiller spirituel de la famille Jackson, sa prise de position crédibilise les interrogations sur son décès. Négligence, empoisonnement, abus de pouvoir du médecin ? L'enquête devrait bientôt apporter des réponses.
Il faut savoir que pour la famille Jackson et particulièrement pour son père Joe, cete mort tragique leur permet de revenir sur le devant de la scène et de reprendre les choses en mains. Il y a longtemps que Michael avait coupé les ponts avec tous (un peu moins avec ses deux soeurs) et qu'ils n'étaient plus au courant de rien. Ils étaient "out" de sa vie, de ses affaires et encore plus de ses finances.
L'ancienne nounou des enfants de Michael Jackson s'exprime Ă son tour
Cependant, la nourrice des trois enfants, dont on s'inquiète pour l'avenir, de Michael, Prince Michael, 12 ans, Paris, 11 ans et Prince Michael II surnommé Blanket (depuis que son père l'a inconsciemment présenté à ses fans à Berlin par la fenêtre de son hôtel et recouvert d'une serviette) a apporté son témoignage à la presse, rapporté dans People et parle d'une personne ayant créé une véritable addiction aux médicaments. Grace Rwaramba, 42 ans, s'est occupée de ses enfants durant une décennie. Elle dit avoir fait régulièrement des lavages d'estomac à la star qui prenait trop de médicaments, les mélangeait et mangeait très peu. Un jour, elle a dû empêcher ses enfants de le voir tellement il était mal en point. Chacun va maintenant y aller de ses "confessions", rénumérées ou non !
Comme nous l'avons dit, l'artiste prenait un cocktail de huit médicaments. Le docteur de Mondenard, médecin du sport interrogé par le JDD fait judicieusement le rapport entre le monde du spectacle et celui du sport dans lequel on doit se dépasser, mais à la différence du sport, il n'y a pas de contrôle. Il décrit les substances qu'utilisait Michael Jackson : le fameux Demerol, du Dilaudid, du Vicodin - que le docteur House prend constamment et l'on sait que ce n'est pas bon ! -, du Soma, un décontractant musculaire, des anti-dépresseurs, du Paxil et du Zoloft, du Prilosec contre les brûlures d'estomac et du Xanax. Ce dernier permet de lutter contre le stress et de ne pas voir les obstacles. C'est d'ailleurs ce que l'homme-araignée qui escalade les immeubles Alain Robert prend !
Grace Rwaramba a été brutalement licenciée en décembre par Michael lorsqu'elle a tenté de lui faire suivre un traitement contre son addiction en passant par l'intermédiaire de sa mère. La nounou en profite pour critiquer sa famille. Katherine, la mère de Michael l'aurait appelée après le décès de son fils pour lui demander où celui-ci cachait son argent liquide. Avidité de la famille ou rancoeur de la nourrice ?
Ses concerts : un challenge vital pour la star mais irréalisable ?
Les organisateurs du concert, AEG, ne sont pas non plus exempts de critiques comme l'indique le JDD. Cette société a proposé à Michael l'immense défi de revenir sur scène sachant que le King of Pop était empétré dans d'innombrables problèmes financiers. Avec This is It, il pouvait tenter d'éponger ses terribles dettes. L'engouement des fans a poussé le promoteur a augmenté le nombre des concerts de dix à cinquante. Michael Jackson pouvait-il refuser ?
La veille de sa mort, le chanteur se trouvait en pleine répétition. Interrogé après le décès, Randy Phillips le responsable d'AEG Live dit que l'homme était en pleine forme et fantastique. Cependant, l'un de ses proches a déclaré le 16 juin toujours selon le JDD que Michael était toujours en retard, amaigri et les mains calleuses. Sa volonté d'assurer ses concerts, lui qui était au bord du suicide financier, l'aurait-elle pousser à aller trop loin pour être en forme ?
Les hypothèses sont nombreuses. Il n'y a sûrement pas qu'une seule réponse au décès de Michael Jackson et les contours des explications se dessinent progressivement... Parallèlement, la planète entière rend honneur à son talent, que ce soit en visionnant ou écoutant ses titres, dévalisant les magasins de disques, ou en déposant d'innombrables fleurs et déclarant à quel point il était un artiste exceptionnel.
La suite de toute cette triste histoire va se finir dans des réglements de compte sanglants, dans des déballages sordides, l'image de cet enfant quinquagénaire va se ternir au fil des jours. Son immense talent que personne ne peut remettre en cause s'en trouvera amoindri et ses fans seront tristes.
Trouver un coupable à tout prix est le credo de la famille de Michael Jackson aujourd'hui. Les plus grands coupables sont pourtant eux, ceux qui ont volé l'enfance de cette star planètaire. De savoir que les trois enfants - qui sont ses héritiers - sont pour le moment avec leur grand-mère, n'est pas lde bon augure... pour eux !
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Par SY
purepeople.com, publié le Dimanche 28 Juin 2009 à 14:15
# Administrateur | 28/06/2009 | Info
TĂ©bessa
Une maladie « mystérieuse » menace 8 000 plants d’oliviers
Les services agricoles de la wilaya de Tébessa, saisis au sujet de la présence d’une « mystérieuse maladie » affectant les oliviers, ont dépêché une équipe phytosanitaire pour « identifier le phénomène et prendre les mesures de traitement », a-t-on indiqué hier à la direction des services agricoles (DSA). Cette maladie méconnue, qui vient d’être détectée dans la région de Guergara, près de la commune de Oum Ali (50 km au sud de Tébessa), menace, selon les oléiculteurs de la région, quelque 8 000 oliviers productifs.
Causée par un parasite dont les origines sont inconnues dans cette région, la maladie qui a déjà affecté «quelques oliviers », pourrait en atteindre d’autres « si des mesures n’étaient pas rapidement prises par les services concernés », ont estimé des agriculteurs. L’un d’eux a signalé que les agriculteurs ne se sont rendus compte de la présence du phénomène qu’après avoir constaté le «changement de couleur» des feuilles de leurs oliviers, celles-ci devenant « jaunâtre pour virer vers le marron, tandis que les troncs des arbres se constellent de tâches blanches ».
La culture de l’oliveraie, exploitée essentiellement dans la partie sud de la wilaya de Tébessa, s’est intensifiée durant cette dernière décennie, sa superficie passant de 300 à 6 000 hectares pour produire, notamment, les variétés Ferkani et Chemlel, très appréciées pour leur qualité. La dernière récolte d’olives avait été évaluée à 100 000 quintaux dont les deux tiers ont été destinés à la consommation et le reste à l’extraction d’huile de table.
[ via ]
Par Rafik Elias
La Tribune-Online, publié le 28 Juin 2009
# Administrateur | 27/06/2009 | Info
"Moonwalk" géant à Oberkampf
Parmi les hommages rendus à travers la planète à Michael Jackson, cette danse à plusieurs organisée cet après-midi dans le XIè arrondissement de Paris...
Depuis l’annonce, dans la nuit de jeudi à vendredi, de la mort de Michael Jackson, la nouvelle a vécu une situation médiatique presque sans précédent, déchaînant également la toile au passage via les outils sociaux que sont Facebook ou Twitter (voir nos articles).
Et depuis deux jours maintenant, hommages - tristes ou joyeux, mais toujours Ă©mus - fleurissent un peu partout.
(Vidéo envoyée par Dafrd)
Aujourd’hui, rue Oberkampf dans le 11e arrondissement de Paris, était organisé un "moonwalk" géant pour permettre aux fans de la star de lui rendre un dernier hommage plutôt festif et coloré, sous le soleil de la capitale.
Ils Ă©taient plusieurs centaines, sur place.
(Vidéo envoyée par Dafrd)
Le "moonwalk" est ce pas de danse à valeur de signature pour Michael Jackson, qui donne l’impression d’avancer tout en reculant, que l’artiste avait réalisé pour la première fois pour la soirée-anniversaire des 25 ans du label Motown, pendant une interprétation devenue culte de Billie Jean.
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Par Matteu Maestracci, Reportage signé Cyril Graziani (1'22")
france-info.com, publié le samedi 27 juin 2009, 17:32
# Administrateur | 27/06/2009 | Info
Deux plaintes contre Mobistar concernant l'iPhone
Un détaillant a déposé plainte contre Mobistar, furieux de n'avoir reçu que 26 appareils, dont 10 de l'ancienne version. Une association de consommateurs a déposé une autre plainte, dénonçant l'augmentation des tarifs data.
Une enseigne "Apple Premium Resseller" (APR) a décidé de porter plainte contre Mobistar devant le tribunal de commerce de Bruxelles pour publicité mensongère et pratiques commerciales déloyales. La plainte devrait être introduite lundi matin au plus tard, écrit samedi L'Echo. Pour le lancement du nouvel Iphone, ce détaillant n'a reçu de la part de l'opérateur que 26 appareils, dont 10 sont de l'ancienne version, à savoir des iPhone 3G (et non pas 3GS). L'APR en question se nomme Abelsys. Son administrateur-délégué, Alain Marsily, n'y va pas par quatre chemins : "Mobistar nous avait déjà fait le coup l'année dernière avec le lancement de l'iPhone 3G. Ils favorisent clairement les Mobistar Center au détriment des APR. Nous ne savons plus quoi dire à nos clients. Cette fois, c'est une question de principe car l'opérateur nous avait dit que ce problème ne se reproduirait pas."
La réponse de Mobistar est très claire, mais tend à confirmer les griefs formulés par Abelsys, selon L'Echo. "En fonction des stocks disponibles, nous avons décidé d'une stratégie. Nous avons ouvert 7 points de vente de 7h à 9h pour le lancement de l'iPhone. Nous voulions faire un geste envers nos clients. Environ 150 personnes étaient présentes à l'ouverture", a précisé la porte-parole de l'entreprise. Pas question de connaître les stocks disponibles par contre. "Si nous avons plus de livraison, nous pourrons approvisionner plus", ajoute Mobistar.
Selon L'Echo et La Libre Belgique, une autre plainte a par ailleurs été déposée par Test-Achats auprès du SPF Economie concernant l'augmentation des tarifs de la filiale de France Télécom. Les griefs de l'association de consommateurs portent essentiellement sur l'augmentation de tarifs data, particulièrement populaires auprès des possesseurs d'iPhone.
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d'après Belga
lesoir.be, publié le samedi 27 juin 2009, 09:50
# Administrateur | 27/06/2009 | Info
Le ring fort bouché à la suite de travaux
Les travaux de placement d'un pont Ă Machelen provoquent de gros embarras de circulation sur le ring de Bruxelles, ainsi que sur les nationales autour de Vilvorde.
Si la circulation sur la A12 et la E19 était fluide ce samedi matin, les bouchons sont de mise sur le réseau des routes secondaires entre Machelen et Bruxelles, ainsi que sur le ring de Bruxelles. La E19 est complètement fermée ce week-end entre Zemst et le ring de Bruxelles. Un pont pour vélos doit en effet être placé à Machelen.
Le placement du pont est en cours. Les équipes ont même pris 5 heures d'avance sur le programme. En principe, la E19 restera fermée jusque lundi matin à 6 heures.
Sur les nationales et les petites routes entre Machelen et Vilvorde, c'est en effet le chaos.
« C'est très mal indiqué », dit ce témoin. « Je n'ai vu aucun panneau. Il n'y a pas de policier pour régler la situation, un vrai désorde ! »
Ces embarras ont des répercussions directes sur le ring de Bruxelles, où les bouchons s'allongent en ce week-end de départ en vacances.
« Tout le monde est pris au piège, sans trop savoir comment en sortir », peste ce même témoin.
L'autoroute est fermée dans les deux sens entre la jonction avec le ring de Bruxelles et les bretelles d'accès de Zemst. Un autre entrepreneur profitera de l'occasion pour poser un nouveau revêtement d'asphalte sur les voies lentes de cette portion de la E19.
Un nouveau revêtement d'asphalte sera également posé à la jonction entre la E19 et le ring de Bruxelles. Le trafic entre Bruxelles et Anvers sera dévié via la A12.
Enfin, ce week-end, il y aura Ă©galement des travaux sur la partie occidentale du ring (en direction de la Wallonie). Ces travaux se poursuivront durant le week-end des 4 et 5 juillet.
Il est conseillé aux automobilistes qui circuleront de la Flandre vers la Wallonie de prendre le ring en direction de l'aéroport de Zaventem/Liège/Namur (et pas Mons/Charleroi). Aux vacanciers qui circuleront via Anvers vers la France, il est conseillé d'éviter le ring de Bruxelles et de prendre plutôt la E17.
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d'après Belga
lesoir.be, publié le samedi 27 juin 2009, 16:08
# Administrateur | 27/06/2009 | Info
Algériens du Canada
La fête nationale du Québec aux couleurs du Maghreb
La vague de chaleur et d’humidité qui s’abat sur Montréal ces derniers jours n’a pas empêché les Montréalais d’origine maghrébine de célébrer en masse la 175e Fête nationale du Québec.
Ils étaient plus de 5000 à s’être déplacés en majorité en famille au parc François Perrault qui se trouve au cœur du quartier le Petit Maghreb de la métropole québécoise. Malik Hadid, président de l’association le Petit Maghreb, rappelle que son regroupement en est à sa deuxième célébration de la Saint Jean Baptiste (l’autre nom de la fête) dans le quartier. « L’année dernière, nous étions à près de 2500 participants. Cette année, la participation a plus que doublé », a affirmé à El Watan, cet homme d’affaires d’origine algérienne. « La participation à la célébration de la Fête nationale du Québec est notre façon à nous, originaires du Maghreb, d’exprimer notre appartenance à cette société au même titre que les autres communautés : Italiens, Grecs, Haïtiens... », explique-t-il. La fête que les organisateurs ont voulue familiale a été ponctuée des prestations des Magiciens sans frontières, une troupe de folklore québécoise, un groupe latino et des chanteurs maghrébins dont des raiman algériens.
La présence remarquée des enfants issus de l’immigration maghrébine qui constituaient la majorité des présents et leur interaction avec la troupe folklorique québécoise, fera dire à certains observateurs que les stratèges de la politique d’immigration du gouvernement du Québec savent que la vraie intégration des Maghrébins si elle ne s’amorce pas avec les parents se fera certainement avec les enfants. Plusieurs élus et politiciens municipaux, provinciaux et fédéraux étaient présents. Les mœurs politiques canadiennes et québécoises font que les acteurs politiques sont proches de leurs électeurs. Et à propos d’élections, le Québec organisera des élections municipales le 1er novembre prochain. Pour Anie Samson, la mairesse de Saint Michel, arrondissement où se trouve le quartier le Petit Maghreb « le quartier Saint Michel est multiculturel à l’image du Québec d’aujourd’hui ». A propos des Maghrébins du quartier qui ne seraient pas intéressés par les élections, Anie Samson trouve que ceci démontre l’absence de confiance des électeurs dans le système.
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Par Samir Ben, correspondant à Montréal (Canada)
El Watan, publié le 27 Juin 2009
# Administrateur | 27/06/2009 | Info
Accord en vue dans l’affaire Aigle Azur
Le différend qui oppose Aigle Azur au ministère des Transports serait sur le point d’être réglé.
Les deux parties seraient, dit-on, proches d’un accord final. « Tout devrait rentrer dans l’ordre à compter de lundi », a confié, hier, à El Watan, une source proche de la compagnie Aigle Azur. « Tous les vols s’effectueront normalement et des autorisations sont déjà accordées à la compagnie », précise-t-elle. « Il y a eu une incompréhension qui a été à l’origine de cette polémique. Les deux parties, algérienne et française, se sont expliquées et les choses sont rentrées dans l’ordre », nous révèle la même source, préférant s’exprimer sous couvert d’anonymat. Cette source confirme que des pourparlers responsables et objectifs ont eu lieu et ont permis de tirer les choses au clair et de dissiper les derniers malentendus. A rappeler que les rapports entre les deux parties se sont quelque peu tendus, lundi dernier, après l’annulation de deux vols de la compagnie d’Aigle Azur à destination de Béjaïa et Alger.
Environ 400 passagers étaient bloqués à l’aéroport international parisien d’Orly, mais leur nombre s’était élevé, mardi, à près de 600 après l’annulation d’un troisième vol de la compagnie Aigle Azur à destination d’Oran. Ces trois vols annulés étaient « non autorisés » par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), si l’on tient compte des informations rapportées, mercredi, dans un communiqué rendu public par le ministère des Transports. La page de cette « incompréhension » semble déjà tournée puisque des autorisations pour des vols supplémentaires pour cette saison estivale ont été accordées par l’autorité algérienne de l’aviation civile. Une source de la compagnie Aigle Azur a assuré, hier, que le programme des vols établi pour les prochains jours est maintenu et ne souffre d’aucune perturbation. La même source affirme que « Aigle Azur garde toujours ses bons rapports de confiance avec les autorités algériennes ». Grâce à ce programme établi par Aigle Azur, plus de 7000 passagers ont été transportés du 22 au 24 juin 2009 entre la France et l’Algérie sur les vols de cette compagnie.
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Par Ali Titouche
El Watan, publié le 27 Juin 2009
# Administrateur | 27/06/2009 | Info
Marché parallèle des devises : Hausse sensible du cours
Depuis quelques jours, le marché parallèle des devises a enregistré une hausse sensible. Les cambistes évoluant à la place du 1er Novembre et la place Benmadi (ex-Rahbet Ladjmel) proposent, en effet, les 100 euros à 12 500 DA contre 12 000DA il y a à peine un mois.
Certains d’entre eux affirment que « c’est le départ de nombre de Constantinois, en ce début de période estivale, notamment vers la Tunisie, qui a provoqué cette hausse ». D’ailleurs, le marché reste ouvert, selon le jargon utilisé par les cambistes, mais la tendance est à la hausse et cela risque de durer encore pendant quelques semaines. D’autres cambistes déclarent, pour leur part, que « en ce moment, il y a un fort mouvement de devises ».
La plupart des commerçants de la ville, versés dans l’importation, se sont, d’après leurs dires, arrangés pour revenir aux affaires après une période de vaches maigres, et ce suite à l’adoption, il y a un peu plus d’une année, de la loi définissant les conditions liées à l’exercice de cette activité. Celle-ci contraint les importateurs à disposer d’une garantie bancaire de 20 MDA (millions). A noter que la loi en question qui, pour rappel, a fait couler beaucoup d’encre lors de son application, a été abrogée. La création, par ailleurs, de la zone arabe de libre échange (ZALE) et les facilités douanières accordées aux importateurs de produits fabriqués dans les pays arabes, en particulier la Syrie et la Tunisie, ont contribué à accentuer la demande en devises sur la marché parallèle.
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Par F. Raoui
El Watan, publié le 27 Juin 2009
# Administrateur | 26/06/2009 | Info
Madonna n'arrête pas de pleurer, Quincy Jones et Elizabeth Taylor « bouleversés »
REACTIONS - Les artistes et personnalités américaines pleurent Michael Jackson...
Un électrochoc. De nombreuses personnalités, célébrités et stars de la scène se sont déclarées bouleversés ce jeudi par le décès soudain du roi de la pop Michael Jackson, qu'ils ont salué comme « un très grand » de la musique, préférant oublier les controverses sur sa vie privée.
« Je ne peux plus m'arrêter de pleurer... J'ai toujours admiré Michael Jackson. Le monde a perdu l'un de ses très grands, mais sa musique vivra pour toujours», a écrit la chanteuse Madonna dans un communiqué cité par l'édition en ligne de l'hebdomadaire « People ».
« Talent, grâce et professionnalisme »
L'actrice Elizabeth Taylor, proche amie de longue date de la pop star a affirmé être « trop bouleversée » pour publier un communiqué, selon sa porte-parole citée par « People ».
« Je suis totalement bouleversé par cette nouvelle », a déclaré le producteur et musicien Quincy Jones, qui avait supervisé l'album « Off the Wall » du chanteur en 1979, après l'annonce de la mort de la star d'un arrêt cardiaque, à l'âge de 50 ans, à Los Angeles (Californie, ouest).
Sa musique «est jouée dans tous les coins de la planète, et c'est parce qu'il avait tout - talent, grâce et professionnalisme. J'ai perdu mon petit frère aujourd'hui et une part de mon âme s'en est allée avec lui», a-t-il ajouté.
Bien avant Tiger Woods, Barack Obama et Oprah Winfrey...
L'acteur Jamie Foxx a appris le décès du musicien, dont l'album « Thriller » reste le plus vendu de tous les temps, alors qu'il était interviewé sur la chaîne NBC. Il a dit espérer que le monde se souviendrait de lui comme d'un « musicien brillant », et non pour le « numéro de cirque » qu'était devenu sa vie.
« Michael Jackson a fait en sorte que la culture accepte une personne de couleur bien avant (le golfeur) Tiger Woods, bien avant (la diva de la télévision) Oprah Winfrey et bien avant (le président) Barack Obama, a affirmé pour sa part le révérend Al Sharpton, militant des droits civiques des Noirs, lors d'une conférence de presse improvisée à Harlem au nord de Manhattan (New York). «Michael a été à la musique ce qu'ils ont été au sport, à la télévision et à la politique. Et aucune controverse ne pourra effacer cet impact historique», a-t-il ajouté.
Schwarzy salue l'artiste
« Aujourd'hui le monde a perdu l'une des figures les plus influentes et les plus emblématiques de l'industrie de la musique », a souligné pour sa part dans un communiqué le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger. « Même s'il y avait de sérieuses questions sur sa vie personnelle, Michael était sans conteste un grand artiste et sa popularité a touché des générations et l'ensemble de la planète», a ajouté l'ancien comédien à propos du chanteur, acquitté en 2005 après un procès retentissant où il était accusé d'attouchements sexuels sur un adolescent.
« La danse qu'il a interprété pour "Thriller" est encore interprétée, utilisée et imitées constamment », a indiqué à l'AFP le co-directeur artistique de la compagnie de danse BodyVox, dans l'état de l'Oregon. Il a été une source d'inspiration pour beaucoup de gens, moi y compris ».
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 26.06.09 à 08h15
# Administrateur | 26/06/2009 | Info
La mort de Michael Jackson en direct de Times Square
REPORTAGE - Aux pieds des écrans géants de Times Square, les gens sont sous le choc et célèbrent la musique du King de la pop...
Ce chauffeur de pousse-pousse pour touristes a tout de suite appris la nouvelle: il lui a suffit de lever le nez sur les écrans géants de Times Square. Devenue une zone piétonne depuis un mois, l’artère la plus passante de New York s’est transformée en « newsroom » après la mort de Michael Jackson.
Choqués
Assis dans les chaises longues qui caractérisent désormais Times Square, les touristes ont pu regarder les écrans démesurés et les bandeaux lumineux branchés sur les grands networks comme ABC News. Ce policier posté là raconte qu’il en a avalé son sandwich de travers quand il a vu la nouvelle.
« Michael Jackson était l’homme le plus célèbre du monde », répète à tue-tête un crieur de rue. Faisant la réclame pour une comédie qui se joue à Broadway, il a mis de côté son discours habituel et a saisi l’opportunité de la mort du King du pop pour appâter le chaland. «Je suis blessé», dit un Américain dans la trentaine. « J’ai grandi avec lui mais c’est la vie. Il n’était ni le pape, ni Jésus ».
Rassemblements spontanés
Les fans n’ont pas encore eu le temps de se mobiliser. Au coin de la 42e Rue et 7e avenue, un groupe de personnes s’est formé avec bougies et pancartes. Il s’agit d’une manifestation de soutien pour l’Iran. Dans la soirée, la page d’accueil d’un site de fans est toujours sur le compte à rebours pour le concert de Londres prévu en Juillet. On assiste néanmoins à des rassemblements spontanés à l’Apollo Theater, une scène mythique d’Harlem où Michael Jackson a fait ses débuts. Ce serveur de bar affirme : « J’imagine qu’il y aura aussi des quelque chose à Central Park ; commme pour la mort de John Lennon ».
Place Ă la musique
Un bus de touristes Ă deux Ă©tages passe Billie Jean Ă fond. A Tasti D-Lite, une chaĂ®ne de yoghourts glacĂ©s, on a poussĂ© le volume de la radio qui diffuse les chansons de Michel Jackson. Dans les pubs, Michael Jackson a Ă©clipsĂ© le match de football. Un agent de la patrouille de sĂ©curitĂ© regrette de devoir travailler ce soir: «Dans les clubs new yorkais, ce sera â€Thriller’ toute la nuit».
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Par Laure Guilbault
20minutes.fr, publié le 26.06.09 à 07h51
# Administrateur | 26/06/2009 | Info
Michael Jackson est mort
PEOPLE - Il a fait un arrêt cardiaque et n'a pu être réanimé...
Le roi de la pop n'est plus. Michael Jackson, 50 ans, est décédé jeudi à Los Angeles, après avoir fait un arrêt cardiaque. Les secours n'ont pas réussi à le réanimer. Le décès a été prononcé à 14h26 (23h26 en France).
En fin d'après-midi, l'institut médico-légal de Los Angeles a confirmé l'information révélée par TZM.com Un peu plus tôt le Los Angeles Time et l'agence AP avait également cité des services de secours.
Il ne respirait plus en arrivant Ă l'hĂ´pital
Un responsable des pompiers de Los Angeles a déclaré à CNN que Michael Jackson était bien la patient ayant fait l'objet d'un appel au 911 à 12h26 (21h26 à Paris). Il a fallu environ 10 minutes pour transporter le chanteur depuis la résidence qu'il occupait, dans les collines de Beverly Hills jusqu'à l'hôpital de l'université UCLA.
Selon un médecin interrogé par CNN, en cas d'arrêt cardiaque, 10 minutes est le seuil critique et les chances du survie diminuent grandement après seulement quelques minutes. D'après KTLA, qui cite une employée de l'hôpital, Michael Jackson « ne respirait pas à son arrivée ».
Des images de la télévision montrent des centaines de fans se rassemblant aux portes de l'hôpital.
A Paris, les Black Eyed Peas étaient en showcase au VIP room, et selon une journaliste de 20minutes.fr, Will i am n'a passé que des morceaux de Michael Jackson.
Le stress de la tournée?
En décembre dernier, des rumeurs persistantes disaient Michael Jackson très malade. Son entourage le disait très faible, frêle. Mais alors que sa grande tournée avait été repoussée en mai dernier, son agent affirmait qu'il avait une forme «fantastique». Un avocat de sa famille a toutefois affirmé quelques heures après sa mort que Michael Jackson prenait des médicaments pour se remettre en forme en vue de sa tournée. «Les gens de son entourage lui ont permis d'avoir accès (à des médicaments). Si vous pensez qu'il y a eu des abus dans l'affaire d'Anna Nicole Smith, ce n'était rien à côté de ce que nous avons vu dans la vie de Michael Jackson», a-t-il ajouté.
Uri Geller, un ami proche du chanteur, a quant à lui estimé que son arrêt cardiaque avait peut-être été provoqué par le stress engendré par les concerts qu'il devait donner cet été à Londres.
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Philippe Berry, Ă Los Angeles
20minutes.fr, publié le 26.06.09 à 08h04
# Administrateur | 25/06/2009 | Info
Le Champ-de-Mars en fĂŞte pour la fin du bac
En attendant les résultats du baccalauréat, les lycéens sont allés fêter la fin des épreuves au Champ-de-mars, une tradition depuis une décennie.
Les étudiants américains ont leur bal de promo, les lycéens franciliens ont leur fête du Champ-de-mars. C'est devenu une tradition; chaque année depuis près de dix ans, des milliers de jeunes s'y réunissent pour fêter la fin des épreuves du baccalauréat.
20h00. Les jardins de la Tour Eiffel sont encore clairsemés, les pelouses propres et les lycéens peu nombreux. Impossible pour eux d'échapper à la tolérance zéro alcool instaurée pour la soirée. Il faut dire que le dispositif de sécurité est impressionnant (une centaine d'hommes) pour éviter tout débordement. Une conséquence de la fête de 2008 qui avait viré au cauchemar. Des affrontements avaient eu lieu entre la police et 300 jeunes, dont 23 avaient été placés en garde à vue. Alors cette année, les agents veillent au grain et demandent gentiment aux lycéens de jeter leurs bouteilles d'alcool dans des bacs mis à disposition ou d'aller boire en dehors du parc. "Il y a trop de flics ici. On va peut-être bouger aux Invalides. Au moins, on peut boire tranquille là -bas", explique Amel, 18 ans. Pour des terminales du lycée Pasteur à Neuilly, "c'est rassurant". "D'ailleurs on ira boire un coup avec eux après", disent-ils en plaisantant. Mais les amabilités entre policiers et lycéens ne vont pas durer très longtemps.
21h00. Plusieurs centaines de futurs bacheliers envahissent les pelouses du Champ-de-Mars et les parties de cache-cache avec la sécurité commencent. L'alcool est dissimulé discrètement dans les sacs en dos, sous les manteaux et le tout est versé rapidement dans des verres en plastique avant l'arrivée des agents. Pour Charles, "la tolérance zéro c'est stupide! C'est ingérable avec le monde qui va arriver". Une bouteille de jus d'orange dissimule un punch des caraïbes, un soda devient un cocktail détonnant et certaines cannettes de bière sont même customisées pour tromper l'ennemi. D'un coup, des cris retentissent des quatre coins du parc. Il est 22 heures et le scintillement de la dame de fer fait son petit effet. L'ambiance monte d'un cran. Les jongleurs de feu font le spectacle, un djembé donne le rythme au centre de l'immense pelouse et les petits pas de danse se synchronisent bouteilles à la main.
22h30. Il devient difficile de circuler dans les allées du Champ-de-Mars. Les téléphones portables se greffent à l'oreille des étudiants perdus dans la masse. Chaque groupe s'organise pour retrouver le copain égaré. Les grands axes, le mur de la paix et la Tour Eiffel deviennent des points de rendez-vous pour les milliers de lycéens.
23h00. Nouveaux hourras pour fêter le traditionnel scintillement. Beaucoup moins d'engouement en revanche à la vue des CRS et policiers équipés de flashballs. Ces derniers viennent de se poster aux abords du grand parc et tentent de rester discret. Mais le déploiement des forces de l'ordre n'empêche pas la fête de continuer. À vrai dire, la plupart des lycéens ne s'en aperçoit pas. Beaucoup d'entre eux dansent et boivent, certains s'amusent à pronostiquer leurs notes du bac, d'autres encore refont le monde pendant que quelques uns commencent à subir douloureusement les effets de l'alcool.
00h00. Certains lycéens commencent à se diriger vers les bars, discothèques et autres soirées privées. Mais la majorité restera une bonne partie de la nuit pour se relâcher en attendant la terrible épreuve des résultats qui débutera le 7 juillet. L'occasion, pour certains, de fêter cela à nouveau.
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Par Sacha Nokovitch
lexpress.fr, publié le 25/06/2009 12:12
# Administrateur | 25/06/2009 | Info
La qualité des glaces de plus en plus mauvaise
Test-Achats s’est intéressé aux conditions de vente et à la qualité hygiénique des glaces en cornet et des soft-ices dans 69 points de vente. Les conditions hygiéniques sur le lieu de vente ont également été évaluées. Les résultats de cette enquête ne sont guère rassurants.
Quatre soft-ices sur dix (43 %) renferment trop de bactéries, selon les premiers résultats d’une enquête de l’organisation de défense des consommateurs Test-Achats rendue publique jeudi.
L’enquête a été réalisée durant l’été 2008 par des visites anonymes de 69 points de vente de glaces et de soft-ices, principalement dans des endroits touristiques.
Par l’examen de cinq paramètres bactériologiques spécifiques, les enquêteurs de Test-Achats ont détecté des Escherichia coli (pouvant entraîner des entérites ou diarrhées) dans trois cas et des staphylocoques dans deux cas.
« Trente-cinq pour-cent des glaces en cornet et 61 % des soft-ices sont mauvais à médiocres », d’après les résultats de l’enquête. Pour Test-Achats, le constat est clair : la qualité hygiénique des glaces s’est dégradée depuis les derniers contrôles effectués par l’organisation de défense des consommateurs en 2003.
Les enquêteurs en ont profité pour évaluer l’hygiène du point de vente et du personnel. Ils ont accordé une attention toute particulière à l’appareil distributeur de soft-ices et aux conditions de rinçage de la pince à glace.
Seuls 18 points de vente sur les 69 évalués ont obtenu une bonne appréciation pour la propreté apparente du lieu. Et dans huit cas, « l’hygiène générale du point de vente était inacceptable ».
La pince à glaces, par exemple, n’était rincée sous eau courante que dans six points de vente. Ailleurs, elle était juste trempée dans une eau manifestement impropre, selon Test-Achats.
Autre lacune pointée par les enquêteurs : le fait que le comptoir à glaces ou la machine à soft-ices se trouvent en plein soleil et exposés à l’air extérieur.
C’était le cas à onze reprises.
Test-Achats a demandé à l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) de renforcer les contrôles sur le respect des règles minimales d’hygiène et d’appliquer des sanctions dissuasives en cas d’infraction.
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D’après Belga
lesoir.be, publié le jeudi 25 juin 2009, 12:48
# Administrateur | 25/06/2009 | Info
Les écoles supérieures à nouveau ouvertes aux non-résidents ?
Les portes des écoles supérieures vont-elles être à nouveau grand ouvertes aux étudiants français ? L’avocat général de la Cour européenne de justice a rendu jeudi un avis en ce sens en estimant illégal de limiter à 30 % des inscrits le nombre de « non-résidents ».
Dans la plupart des cas, les avis de l’avocat général sont ensuite suivis par la Cour de justice européenne.
Le magistrat, la Britannique Eleanor Sharpston, a estimé que le « droit communautaire s’oppose » à un décret mis en place en 2006 par la Communauté française de Belgique pour endiguer l’afflux d’étudiants étrangers, principalement français, en particulier dans certaines filières paramédicales.
Contrairement à la France, la Belgique francophone n’organise généralement pas de concours d’admission.
Dans les écoles et universités belges délivrant des diplômes d’accoucheuse, d’ergothérapeute, de kiné ou encore d’éducateur, le nombre de ressortissants européens ne résidant pas en Belgique est passé de moins de 10 % en 2003 à environ 80 % en 2005.
Dans les facultés vétérinaires, il frôlait même les 90 %, essentiellement des Français n’ayant pas réussi à intégrer les écoles de leur pays, où prévaut un strict « numerus clausus ».
En réponse à cette déferlante, les autorités belges ont instauré en 2006 un décret limitant à 30 %, sur la base d’un tirage au sort, le nombre des étudiants « non-résidents ».
En août 2006, 44 étudiants étrangers ont demandé une annulation du décret à la Cour constitutionnelle belge, qui a elle-même saisi la justice européenne.
Ne niant pas les difficultés de cette « mobilité estudiantine » massive, l’avocat général suggère aux autorités belges et françaises de « négocier activement une solution » conforme aux règles européennes.
Jusqu’ici, les contacts entre les deux pays n’ont rien donné.
Pas question pour la France d’ouvrir ses filières à plus d’étudiants ou d’aider financièrement la Belgique à former une partie de ses ressortissants. De même, côté belge, on n’envisage pas d’instaurer des concours d’entrée, contraires à la tradition d’ouverture des écoles belges.
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D’après AFP
lesoir.be, publié le jeudi 25 juin 2009, 12:34
# Administrateur | 25/06/2009 | Info
Mise en œuvre de l’instruction du gouvernement Ouyahia
1846 entreprises étrangères d’importation doivent ouvrir leur capital
Deux semaines après l’entrée en vigueur du décret exécutif fixant aux sociétés étrangères de droit algérien de nouvelles conditions d’exercice des activités d’importation des matières premières ou des produits destinés à la vente en l’état, on ne se bouscule pas au « portillon » des services rattachés au Centre national du registre du commerce (CNRC).
Seules 8 sociétés étrangères se sont conformées aux conditions de cette nouvelle mesure sur un nombre de 1846 sociétés d’importation implantées en Algérie enregistré fin mai, révèle El Hadi Bakir, directeur du registre du commerce au CNRC, dans une déclaration à El Watan. Il s’agit de 3 entreprises d’importation qui ont changé leurs anciens statuts et 5 autres nouvellement créées, ajoute-t-il. Le décret exécutif n° 09-181 du 12 mai 2009, dont nous détenons une copie, impose aux sociétés étrangères activant dans l’importation des matières premières ou des produits destinés à la vente en l’état de contracter un partenaire algérien à hauteur de 30% du capital. Elles ont jusqu’au 31 décembre 2009 pour s’y souscrire. « Après deux semaines, on ne peut pas dire qu’il y a un engouement », constate M. Bakir.
Ce dernier reste toutefois optimiste. « Nous recevons quotidiennement des visites et des courriers électroniques surtout des anciennes sociétés en quête d’éclairage sur cette mesure. Beaucoup de sociétés veulent s’adapter à cette mesure », affirme-t-il, tout en observant que cette mesure « gênerait » certaines sociétés d’importation de grande envergure implantées en Algérie. M. Bakir rappelle que la mesure en soi « n’est pas faite pour décourager ces sociétés ou remettre en cause le principe du libre commerce ». D’après lui, il s’agit d’une mesure de défense de l’économie nationale et d’assainissement du commerce extérieur, dont la facture d’importation a atteint 40 milliards de dollars en 2008. Dans le cadre de ses missions, M. Bakir souligne que les services du CNRC ne statueront sur aucun dossier d’addition d’une nouvelle activité commerciale, tant que ces mêmes sociétés étrangères ne se conforment pas à la nouvelle mesure. « Nous avons instruit nos 49 agences afin de nous joindre un fichier hebdomadaire comportant un état des lieux explicatif et détaillé sur le déroulement de l’opération », indique le directeur du CNRC, en précisant que les sociétés qui feront fi de ces conditions de cette mesure seront « sanctionnées ». « Le décret est très clair. Il n’y aura aucune dérogation. Après le 31 décembre, le registre du commerce est déclaré caduque. Le contrevenant verra son registre du commerce radié avant de payer ses charges fiscales », avertit-il.
Il y a lieu de noter que l’annonce de cette mesure par Ahmed Ouyahia est tombée tel un couperet pour les sociétés étrangères de droit algérien, agissant dans le circuit de l’importation. La réaction des représentants des intérêts des opérateurs économiques étrangers ne s’est pas fait attendre. Ils ont exercé une véritable pression pour forcer la main aux autorités algériennes afin d’annuler ou du moins revoir les dispositions de cette mesure. Un forcing qui a volé en éclats face à l’intransigeance du gouvernement. Pour mémoire, environ 25,2% des opérateurs économiques étrangers exercent dans les services et l’import-export sur un total de 6454 commerçants étrangers et sociétés ayant pour gérant ou dirigeant un étranger, selon les chiffres du CNCR établis au 31 décembre 2008.
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Par Hocine Lamriben
El Watan, publié le 25 Juin 2009
# Administrateur | 25/06/2009 | Info
Amélioration considérable par rapport à l’année 2008
Les taux de réussite aux examens du 6ème et du BEM sont de 83,98 et de 58,98%
Le taux de réussite à l’examen de la fin du cycle primaire (ex-6ème) est de 83,98%. 5 points de plus par rapport à l’année dernière. Celui du brevet d’enseignement moyen (BEM) est de 58,68%. 10 points de plus par rapport au BEM 2008. Le taux d’admission en première année secondaire a atteint les 70,06%, soit un écart positif de près de 6 points en comparaison de l’année 2008. Ces chiffres définitifs des deux examens nationaux ont été donnés par deux responsables du département de Boubekeur Benbouzid, au cours d’une conférence de presse tenue hier au siège du ministère : Boubekeur Samir, directeur de l’enseignement secondaire et Abassi Brahim, directeur de l’enseignement fondamental. Les deux responsables relèvent que 69,91% des lauréats à l’examen de la fin du cycle primaire ont réussi avec mention (excellent, très bien, bien et assez bien).
Les lauréats avec mention au BEM sont au nombre de 147 273, soit un taux de 45,77%. Parmi ces lauréats, 34 ont une moyenne supérieure à 19/20. L’année dernière, ils n’étaient que 10. Les filles, comme d’habitude, détrônent les garçons, avec un taux de 58,37% face à 41,63% (examen du BEM). Les représentants du ministère de l’Education nationale considèrent que ces résultats dénotent une amélioration quantitative et qualitative assez importante. Selon eux, cette réussite est le fruit de la bonne application des mesures introduites dans le cadre de la réforme du système éducatif. Entre autres mesures qui ont contribué à cette amélioration du rendement scolaire, ils citent « la formation et le perfectionnement des enseignants, ainsi que le recrutement d’enseignants qualifiés depuis l’année 2005 qui a engendré 80 000 enseignants licenciés qui encadrent au niveau du cycle obligatoire », «la mise en place de nouveaux programmes et de manuels scolaires de qualité répondant aux normes universelles », « la remédiation pédagogique au profit des élèves présentant des difficultés d’apprentissage », « les cours de soutien et de perfectionnement dispensés gratuitement grâce à l’apport de l’administration et des associations des parents », etc.
Les deux responsables omettent de dire que les parents d’élèves ont dû débourser beaucoup de leur salaire médiocre pour aider à la réussite de leurs enfants. Les mesures citées par les deux responsables du ministère ne suffisent pas à elles seules pour amener le succès souhaité. Certains les rejettent même, jugeant qu’elles sont mal appliquées sur le terrain.Pour ce qui est de l’examen du baccalauréat, les résultats seront connus le 10 juillet prochain.
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Par Karima Mokrani
La Tribune, publié le 25 Juin 2009
# Administrateur | 25/06/2009 | Info
En plus de la prochaine mise à niveau des coopératives agricoles
De nouvelles mesures d’octroi de crédits aux agriculteurs
Parmi les causes qui font que nos rendements en céréales sont encore faibles (une moyenne nationale de 10 à 15 q/ha), on peut citer, entre autres, et comme le soutiennent de nombreux céréaliers, le retard des livraisons des semences, des engrais de fond et désherbants. Des intrants qui ne doivent subir aucun retard d’épandage lors de la campagne de labour-semailles. Pour que cela ne se répète plus, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement, a tenu à rassurer cette catégorie d’agriculteurs en annonçant lors d’une réunion de consultation avec des représentants de l’UNPA de la wilaya de Tiaret où il était dernièrement en visite de travail qu’il sera procédé, de fin août à début septembre, à la distribution d’engrais et de semences, à la faveur de la création d’une filière spéciale des semences au sein de l’Office national algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).
Selon l’APS qui rapporte l’information, le ministre a aussi avisé les agriculteurs que l’octroi des subventions accordées par l’Etat pour encourager la production céréalière se fera dans les délais fixés.M. Benaïssa a également annoncé lors de cette réunion, dans le cadre de la préparation de la prochaine saison agricole, l’acquisition de 500 moissonneuses-batteuses du complexe industriel de Sidi Bel Abbès qui viendront s’ajouter aux 8 600 moissonneuses-batteuses déjà mobilisées pour l’actuelle campagne agricole.
Par ailleurs, dans la perspective d’améliorer les rendements ou du moins assurer un minimum de production quel que soit le déficit pluviométrique, le ministre a informé que l’irrigation complémentaire, une technique qui a démontré toute son efficacité, sera étendue à une plus grande échelle, lors de la prochaine saison agricole. Le ministre a aussi fait savoir que l’important taux de pluviométrie enregistré, cette année, a permis de réaliser une production céréalière record. Il a aussi signalé des projets de production et de stockage pour une période de trois ans, de produits consacrés à l’alimentation du bétail (son) pour assurer le fourrage au bétail et réduire les terres arides, en les exploitant dans la culture des fourrages. Notons que, lors de cette réunion de consultation entre le ministre et les représentants de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), il a été examiné le système des coopératives, organismes qui offrent des prestations de service, et auxquelles Benaïssa a indiqué : « Certaines n’appartenaient plus aux fellahs, alors que d’autres sont négligées », et de signaler : « Elles connaissent de grosses difficultés financières et auxquelles le gouvernement tente de trouver des solutions.»
Dans cette optique, le premier responsable du secteur a déclaré que le gouvernement entamera bientôt une opération de mise à niveau de 1 000 coopératives pour ensuite faire l’objet de concession au profit des paysans, comme l’autorise la loi d’orientation agricole. Toujours au sujet des coopératives, le ministre a révélé : « Les services de mon département œuvreront pour la relance de l’activité coopérative, une condition sine qua non pour la réussite de la politique du secteur.» Rachid Bennaissa s’est aussi prononcé en fin de consultation sur le crédit « Rfig » sans intérêts mis en place en 2008 au profit des agriculteurs et des éleveurs de bétail. Annonçant à ce sujet que de nouvelles mesures vont être introduites en vue d’améliorer et de rendre plus souples les conditions d’octroi de crédit « Rfig ». Autant d’initiatives qui s’inscrivent dans la stratégie du renouveau agricole lancé par le ministère depuis exactement un an.
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Par Ziad Abdelhadi
La Tribune, publié le 25 Juin 2009
# Administrateur | 25/06/2009 | Info
OUVERTURE DU CAPITAL D’ALGÉRIE TÉLÉCOM
Orange et Vivendi aux aguets
« Ce dossier n’est pas à l’ordre du jour », avait déjà déclaré le ministre Hamid Bessalah.
Même si l’ouverture du capital d’Algérie Télécom (AT) n’est plus à l’ordre du jour, les opérateurs français se bousculent pour participer à cette privatisation. Récemment, ce sont Orange et Vivendi qui ont manifesté cet intérêt, rapporte le quotidien Le Figaro. En fait, ils sont 45 géants mondiaux des télécommunications, notamment France Télécom et Qatar Telecom (Qtel), à s’intéresser à l’ouverture du capital de l’opérateur historique. Cependant, ce processus, évoqué depuis plusieurs années, est actuellement gelé. Le premier responsable du secteur, Hamid Bessalah est catégorique.
«Ce dossier n’est pas à l’ordre du jour.» «Notre souci actuellement est la mise à niveau d’Algérie Télécom, aussi bien au niveau de la gouvernance que de la gestion des ressources humaines et du marketing», avait-t-il encore précisé. Le président-directeur général d’AT, Moussa Benhamadi, allant dans le même sens, a clairement annoncé que le capital de son entreprise ne sera pas ouvert au privé.
Pour Benhamadi, la privatisation ne se justifie plus pour l’opérateur historique qui compte investir 100 millions d’euros d’ici à 2013 pour développer la fibre optique. En 2008, Algérie Télécom a réalisé un chiffre d’affaires d’un peu plus de 60 milliards de dinars. Entre 2003 et 2008, pas moins de 80 milliards de dinars ont été investis par AT dont 20 milliards consacrés au renouvellement de son réseau de téléphonie fixe. AT est actuellement en train de se restructurer et d’améliorer ses procédures de gestion en matière de management, avait expliqué le patron de l’entreprise.
Ainsi, et malgré toutes ces affirmations de la part des responsables du secteur quant à l’ajournement de l’opération de privatisation, les opérateurs français s’y intéressent toujours et cherchent des opportunités au Maghreb alors que la croissance du marché des télécoms ralentit en Europe. Orange vient de marquer un point en Tunisie.
Dans ce pays, qui compte déjà deux opérateurs mobiles et deux opérateurs fixes, le français est en pole position pour remporter la troisième licence fixe et la troisième licence mobile que va attribuer le gouvernement tunisien. Déjà en 2006 Orange et Vivendi avaient souhaité être présents sur le marché tunisien. Ils avaient tous deux été candidats malheureux à la privatisation de Tunisie Télécom, finalement remportée par un fonds de Dubaï. Persévérant, Orange a donc retenté sa chance avec succès. Vivendi, lui, n’était pas candidat cette fois-ci alors qu’il était arrivé jusqu’en finale en 2006.
Dans le mobile, Orange sera en concurrence avec Tunisie Telecom (4 millions de clients). Il retrouvera surtout une vieille connaissance: Orascom Telecom qui détient 50% de Tunisiana, le deuxième opérateur avec 4,5 millions de clients.
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Par NaĂŻma HAMIDACHE
L'Expression, publié le 25 Juin 2009
# Administrateur | 24/06/2009 | Info
Jusqu’à 675 € pour l’iPhone 3GS
Ca y est ! Mobistar a enfin révélé le prix du dernier-né des téléphones Apple. Les prix oscillent entre 575 € pour la version 16Go et 675 € pour celle de 32Go. Les prix des iPhone 3G 8Go (modèle précédent) chutent à 475 euros.
Ca y est ! Mobistar a enfin daigné dévoiler les prix des derniers iPhone 3GS. Première nouvelle, ce n’est pas avec l’arrivée du nouveau téléphone « pommé » que l’opérateur (qui en a l’exclusivité) va baisser substantiellement ses prix. Certes, la version 16 Go du nouveau 3GS est en baisse de 50 euros par rapport au prix originel de l’iPhone 3G (précédente version) mais il faudra tout de même se délester de 575 euros pour se procurer le téléphone tant convoité. Pour la version avec 32 Go de mémoire, les prix grimpent jusqu’à 675 euros.
La deuxième nouvelle réside dans la chute des prix des iPhone 3G. Ces derniers, uniquement disponibles en version 8Go seront désormais vôtre pour la « modique » somme de 475 euros.
Last but not least, le téléphone sera disponible dans toute la Belgique dès le 26 juin.
Ruée sur ebay
Depuis quelques jours déjà , on relève l’arrivée de plus en plus d’iPhone 3G sur le site de vente aux enchères ebay.be. Côté prix, ils oscillent entre 200 et 300 euros pour les versions 8Go et entre 300 et 350 euros pour les versions 16 Go.
Pour rappel, le salaire moyen net en Belgique équivaut à deux iPhone 3GS 16 Go…
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Jérémy Chauche (St.)
lesoir.be, publié le mercredi 24 juin 2009, 17:44
# Administrateur | 24/06/2009 | Info
ContrĂ´le de vitesse ce matin : 3.000 infractions
La police de la route a effectué mercredi matin une opération de contrôle de vitesse de grande envergure dans l’ensemble du pays, indique la police fédérale. Au total, 68.766 véhicules ont été contrôlés et près de 3.000 infractions constatées. La vitesse maximum constatée était de 188 km/h.
L’opération baptisée « Ops Speed » a été menée de 4h30 à 9h00 mercredi matin. Une action de sensibilisation a également été organisée en collaboration avec l’IBSR.
Différents dispositifs ont contrôlé la vitesse des automobilistes de manière simultanée à 19 endroits dans toutes les provinces : radars fixes et mobiles appuyés, dans certaines provinces, par des équipes d’interception. Lors de son déplacement, chaque automobiliste était donc susceptible d’être contrôlé à plusieurs reprises.
Au total, 68.766 véhicules ont été contrôlés par les radars mobiles et 2.949 infractions ont été constatées par ces radars, soit plus ou moins 4,3 %. Les chiffres des radars fixes n’étaient pas encore disponible mercredi midi.
Septante-cinq véhicules ont été interceptés et cinq permis de conduire retirés. La vitesse maximum constatée était de 188 km/h. Au total, 50 policiers de la police de la route ont participé à cette action de contrôle.
Si l’aspect répressif a été mis en avant au cours de l’opération Ops Speed, le volet préventif n’a pas été oublié. En effet, en collaboration avec l’IBSR, une action de sensibilisation a été menée sur le parking de Bierges (E411) de 4h30 à 9h00. Les automobilistes en infraction étaient interceptés par les motards de la police fédérale de la route et dirigés vers le parking où des volontaires de l’IBSR ont tenté de sensibiliser les contrevenants aux dangers et aux conséquences de la vitesse excessive.
« Pour rappel, la finalité de ce type d’opérations reste de faire diminuer le nombre d’accidents mortels sur nos routes en vue d’atteindre les objectifs fixés par les états généraux de la sécurité routière, à savoir moins de 750 tués à l’horizon 2010 et moins de 500 d’ici 2015 », souligne la police fédérale.
La vitesse excessive reste une des principales causes des accidents graves et mortels. On estime généralement qu’un accident avec lésions corporelles sur trois a notamment pour cause une vitesse excessive ou inadaptée, rappelle encore la police.
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(d’après Belga)
lesoir.be, publié le mercredi 24 juin 2009, 14:02
# Administrateur | 24/06/2009 | Info
Les soldes démarrent dans un climat morose
Pour faire face à la crise, les commerçants vont proposer d'entrée de gros rabais. Mais il n'est pas sûr, vu la conjoncture, que la clientèle suive.
Une chose est sûre : les soldes d'été qui démarrent ce matin à 8 h (sauf en Corse et dans les Alpes-Maritimes, où ils sont prévus en juillet) et qui vont durer cinq semaines, risquent de se dérouler dans un climat morose.
Déjà , ceux de janvier-février n'ont pas été formidables. Depuis, la crise et sa cohorte de plans sociaux, de chômage, de pouvoir d'achat en berne n'a fait que plomber climat et porte-monnaie.
Gros rabais les premiers jours
Pour les commerçants, les cinq semaines qui viennent revêtent une importance vitale. Surtout pour les magasins spécialisés dans l'habillement (les plus concernés). Ils réalisent dans cette période un tiers de leurs ventes annuelles (41 milliards d'euros, soit l'un des premiers postes de dépenses des Français). Depuis le début de l'année, ce secteur souffre. D'après la Fédération des enseignes de l'habillement, il a même enregistré une baisse de 15 % de son chiffre d'affaires en mai.
Pour se rattraper, les enseignes et commerces indépendants vont proposer d'importants rabais : entre 40 et 60 %. Certains prévoient même des démarques sur des milliers de produits pouvant atteindre - 70 %, - 80 %.
Trop de soldes...
Reste à savoir si ces prix défiant toute concurrence suffiront à attirer - en masse - une clientèle inquiète et perturbée par la situation économique actuelle. D'après un sondage réalisé par le cabinet Benchmark Group, 72 % des Français sont prêts à tailler dans leurs dépenses d'habillement pour contrer la baisse de leur pouvoir d'achat.
Des Français qui, par ailleurs, ne savent plus où donner de la tête à force de se voir proposer soldes officiels, opérations de promotion et soldes flottants, qui permettent aux commerçants de proposer deux semaines de soldes aux dates de leurs choix. Cette possibilité offerte depuis le 1er janvier par la Loi de modernisation de l'économie (LME), est vécue diversement.
Certaines enseignes en ont bien profité. D'autres moins. Quant aux magasins indépendants, réunis sous la bannière de la Fédération nationale de l'habillement (45 000 boutiques et 150 000 emplois), ils l'ont carrément boycottée. Faut pas solder les soldes.
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ouest-france.fr, publié le 24.06.09 à 11h49
# Administrateur | 24/06/2009 | Info
Les soldes d'été, c'est parti
CONSOMMATION - Les ristournes dureront jusqu'au 28 juillet...
Les soldes d'été ont démarré ce mercredi à 8h en France métropolitaine, pour durer jusqu'au 28 juillet. En Corse et dans les Alpes-Maritimes, les soldes commenceront le 8 juillet. Un rendez-vous incontournable pour les commerçants de prêt-à -porter qui ont de plus en plus de mal à vendre en raison de la crise.
Les commerçants promettent en moyenne des rabais entre 20% et 50%, alors que des sites tentent d'allécher les internautes avec des « jusqu'à » -80%.
Repérer les articles
Tous les secteurs jouent le jeu des réductions, à commencer par le prêt-à -porter et la chaussure, mais aussi l'ameublement, le high-tech, le tourisme ou l'automobile. Seuls les produits alimentaires ne peuvent pas être soldés.
Les associations de consommateurs préviennent que la seule solution efficace pour éviter les arnaques, fréquentes pendant les soldes, est le repérage des articles quelques jours avant le coup d'envoi.
Certains magasins ont d'ailleurs permis aux clients de réserver la veille les articles qui seront soldés le premier jour. Sur Internet, les clients ont pu remplir à partir de lundi leurs paniers virtuels, notamment pour éviter les bugs informatiques liés à une grande affluence dès 8h.
Multiplication des promotions toute l'année
Véritable fête de la consommation il y a quelques saisons, le phénomène des soldes de saison a toutefois tendance à s'estomper, tant en raison de la multiplication des promotions que de la mise en place des soldes «flottants».
Depuis le début de l'année, les commerçants sont autorisés à déstocker plus facilement et à choisir deux semaines supplémentaires de soldes, en plus des deux périodes fixes de cinq semaines, ce qu'ils n'hésitent pas à faire en ces temps de crise et de météo capricieuse.
Allez-vous profiter des soldes d'été pour remplir vos placards? Ou préférez-vous profiter des ristournes tout au long de l'année? Dites le nous ci-dessous...
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 24.06.09 à 11h49
# Administrateur | 24/06/2009 | Info
Desserte Oran/Alicante
Les voyageurs ont attendu plus de 16 heures pour embarquer
Les passagers de « l’Adriane » en partance pour Alicante ont attendu plus de 16 heures pour enfin embarquer. « L’embarquement a été prévu le dimanche à 18 heures.
Une fois arrivés, le représentant l’ENMTV nous a déclaré que le bateau n’est pas encore rentré au port. L’embarquement était fixé pour lundi à 6 heures du matin ». En effet, le navire n’est rentré au port qu’au petit matin d’avant-hier. Les passagers des wilayas de l’intérieur du pays ont passé la nuit dans leur voiture, à la belle étoile. « J’ai passé la nuit dans ma voiture avec ma femme et mes enfants, c’était horrible. Je n’ai pas trouvé un hôtel décent », déclare un passager. Interrogé, un interlocuteur auprès de l’ENTMV a répondu que les voyageurs ont tous été indemnisés ; ils ont reçu une ristourne de 2 500 DA. « 2 000 DA dinars seulement pour le retard enregistré hier », rétorqueront les passagers. En fait, ces derniers ont été amassés dans le hall de la gare maritime. « La Police des frontières et les Douanes ont fait leur travail, vers 7 heures 30, tout le monde était prêt pour embarquer.
Nous avons attendu jusqu’à 9 heures, sans voir apparaître le responsable de l’ENTMV. Les nerfs lâchaient et le brouhaha commençait alors à tonner », selon des déclarations de voyageurs rencontrés au port. « Vers les 9 heures et quelques minutes, le représentant de l’ENTMV nous demanda de sortir sur le quai pour embarquer. De 9 h à 14 heures 30, nous avons été livrés au soleil de plomb de cette journée. Il n’y avait ni eau ni téléphone. Et personne ne pouvait sortir du quai. Les enfants et les personnes âgées commençaient à donner des signes de fatigue et de réclamer l’eau qui manquait. C’était comme une prison », dira un client. Vers 14 heures 30, des échauffourées verbales se sont déclarées entre les voyageurs et le responsable de l’ENTMV. Les voitures commençaient à klaxonner sans arrêter pendant une demi-heure. Un vrai capharnaüm. Approchés, les employés de l’ENTMV nous ont déclaré qu’ils ne sont pas habilités à nous répondre, le DG n’étant pas présent.
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Par B. Zaoui
El Watan, publié le 24 Juin 2009
# Administrateur | 23/06/2009 | Info
Nissan Concept car Infiniti Essence
Le coupé superluxe du futur
L’essence est équipée de moteurs hybrides, aussi bien à essence qu’électrique. Elle permet un maximum de vitesse quand les conditions le permettent et zéro émissions polluantes quand elles ne le permettent pas.
L’essence même de la marque Infiniti est concentrée en une seule voiture dans le seul but de satisfaire les férus de l’automobile les plus exigeants, c’est ce qui fait l’Essence d’Infiniti. Présentée comme concept-car au cours du 79e Salon de l’automobile de Genève, elle constitue une exploration grandiose du futur de la marque. Infiniti fête, en effet, ses 20 ans d’histoire en tant que créateur de voitures de performance. Ce concept-car incarne l’essentiel des valeurs d’Infiniti en tant qu’inspiration du futur et célébration du passé. L’Essence d’Infiniti est dotée de diverses technologies de pointe, à savoir l’hybridation et un design qui distinguera l’Infiniti dans les années à venir. En orientant les principes de « Inspired performance » vers la « superperformance » et, pour la première fois sur le marché des coupés superluxe, la place d’Infiniti est ainsi réaffirmée parmi les marques de voitures de luxe. L’Essence est équipée de moteurs hybrides, aussi bien à essence qu’électrique, permettant ainsi un maximum de vitesse quand les conditions le permettent, et zéro émissions polluantes quand elles ne le permettent pas. Les quatre roues arrière sont motrices pour une adhérence maximale. Vous y trouverez même un set de valises.Louis Vuitton, fabriquées sur mesure pour le coffre, dans le plus pur esprit transcontinental et du « luxe nouveau » qui correspond aux traditions de l’artisanat et du savoir-faire à la Japonaise.
Confort et élégance
L’habitacle intérieur de l’Essence est minimaliste et ergonomique afin de donner au conducteur un sentiment de contrôle absolu. Mais toute cette concentration sur le conducteur va de pair avec un espace de confort, de calme et d’élégance pour le passager. Les concepteurs d’Infiniti pensent que la meilleure forme de fonctionnalité ne devrait apparaître qu’en cas de besoin. Ils appellent cela « hidden tech », la technologie cachée, et c’est là la clef du minimalisme fonctionnel qui domine ce concept-car. Le système hybride est l’extension logique des engagements écologiques innovants des concepteurs d’Infiniti. Le véhicule allie force et efficacité, tout en garantissant une performance optimale avec zéro émissions. Dans les zones urbaines embouteillées, par exemple, c’est le moteur électrique, seul, qu’il faut à l’Essence pour glisser doucement entre les feux sans émission d’échappement.
Une voiture sûre
La différence capitale, par rapport aux autres systèmes hybrides, est que le V6 et le moteur électrique ne fournissent leur énergie qu’aux roues arrières. Ce qui rend la performance plus linéaire, la réaction est plus vive et le plaisir de conduite s’en trouve augmenté. L’Essence présente certaines caractéristiques de sécurité de la prochaine génération qui devront assurer que les voitures Infiniti demeurent parmi les plus sûres sur la route. Le bouclier de sécurité correspond aux rêves des ingénieurs d’Infiniti de réussir une voiture sans collision. Le bouclier de sécurité ajoute deux nouvelles technologies aux systèmes d’assistance de contrôle de distance (DCA) et de la prévention de franchissement de lignes (LDP) qui existent déjà chez Infiniti. La prévention de collision de côté (SCP) et la prévention de collision arrière (BCP) élargissent le bouclier anticollision tout autour de la voiture.
Avec le système SCP, quand le conducteur décide de changer de voie, un détecteur déclenche une alarme si un véhicule est détecté dans l’angle mort. Un mécanisme d’orientation est alors déclenché à travers : le contrôle des freins des roues individuelles pour aider à prévenir une collision potentielle. La prévention de la collision arrière fonctionne de la même manière, détectant un véhicule se trouvant derrière l’Infiniti et donnant l’alarme au conducteur ; si l’alarme n’est pas prise en compte, les freins s’activent automatiquement. Le système d’alarme et les caractéristiques de sécurité préventives sont conçus pour aider le conducteur d’une manière intuitive avec le minimum d’intervention.
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Par R. A.
El Watan, publié le 23 Juin 2009
# Administrateur | 23/06/2009 | Info
Un blessé et une toiture partiellement détruite
Incendie au Théâtre national algérien
Un feu s’est déclenché au Théâtre national algérien Mahiedine Bachtarzi, hier, aux environs de 15 h, faisant un blessé et occasionnant des dégâts partiels à la toiture. Alors qu’une troupe artistique était en pleine répétition au dernier étage de la bâtisse, une fumée noire a envahi l’espace et s’est propagée vers l’extérieur, alertant tous les employés du TNA et les citoyens se trouvant aux alentours de l’édifice. Les jeunes de l’équipe artistique présente sur les lieux, aidés par les employés du TNA, ont mobilisé une soixantaine d’extincteurs pour circonscrire le feu. Un employé du TNA a été incommodé par la fumée et acheminé vers l’hôpital Mustapha. Le reste des personnes présentes sur les lieux a réussi à éteindre partiellement le feu mais il a fallu attendre l’arrivée des sapeurs pompiers pour l’extinction définitive de l’incendie. «Le feu s’est propagé entre deux parois de la toiture et il était donc impossible d’y accéder avec de simples extincteurs.
Fort heureusement, nous avons été contactés très vite par la cellule de trafic de la police et avons réussi à circonscrire le feu en une dizaine de minutes. Une fois l’extinction faite, la soixantaine de pompiers présente s’affaire au déblayage». C’est ce qu’a expliqué le lieutenant Bakhti Sofiane rencontré une demi-heure après le déclenchement de l’incendie sur les lieux. La mobilisation a été forte. Sur place, quatre camions anti-incendie, une échelle mécanique et quatre ambulances médicalisées ont été dépêchés. Une mobilisation accentuée par le lancement prochain du Festival panafricain qui aura lieu dans moins de deux semaines. En présence du wali d’Alger, Brahim Noual, un des éléments de l’administration du TNA a expliqué que l’incendie s’était déclenché suite aux travaux d’étanchéité effectués sur la toiture de la bâtisse. Mais il faudra attendre les résultats de l’enquête pour établir les véritables causes de l’incendie. En attendant, une équipe de surveillance est toujours sur place.
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Par Fella Bouredji
La Tribune, publié le 23 Juin 2009
# Administrateur | 23/06/2009 | Info
Selon le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci
Coopération algéro-japonaise : des avancées et des perspectives
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a déclaré que les relations algéro-japonaises ont connu des avancées encourageantes ces derniers mois. S’exprimant à la fin de l’audience accordée, hier, à Mme Seiko Hashimoto, secrétaire d’Etat japonaise, chargée des Affaires étrangères, M. Medelci a déclaré que la coopération algéro-japonaise a avancé, notamment dans le domaine économique où la compétitivité des entreprises de ce pays a permis à ces dernières de remporter des marchés importants, entres autres, dans le secteur de l’énergie.Le ministre a affiché sa volonté de voir cette coopération se renforcer et les entreprises plus nombreuses à venir et s’intéresser à différents autres secteurs. Car, actuellement les entreprises nipponnes, note le ministre, évoluent dans le secteur de l’énergie et sont implantées au niveau de la raffinerie d’Arzew. Toujours selon le ministre, la technologie japonaise est de plus en plus présente au sein des entreprises algériennes depuis le lancement des projets de dessalement de l’eau de mer.
La réalisation de la moitié du tronçon de l’autoroute Est-Ouest par des entreprises japonaises a été également évoquée par M. Medelci, qui les a appelées à venir investir dans les secteurs où elles excellent. Cela, dans le cadre d’un partenariat avec des entreprises publiques et privées algériennes.Pour sa part, Mme Hashimoto rejoindra M. Medelci et émettra le souhait de renforcer les liens économiques entre les deux pays et de les étendre à d’autres secteurs d’activité, considérant que « l’Algérie demeure un grand pays en Afrique et dans la région du Moyen-Orient ».Le ministre n’a pas manqué de rappeler les mesures prises par le gouvernement algérien dans ce domaine qui « permettront à l’Algérie d’ouvrir plus largement les bras aux investisseurs étrangers ».Par ailleurs, les deux partenaires ont évoqué ensemble la qualité des relations entre l’Algérie et le Japon au plan politique. M. Medelci a souligné que les deux pays travaillent « pour un objectif commun, celui du recouvrement de la paix dans le monde ». Mme Hashimoto affirmera quant à elle que cette visite est intervenue « à l’instigation du ministre des Affaires étrangères du Japon dans le but d’intensifier la coopération bilatérale ».
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Synthèse de Badiaa Amarni
La Tribune, publié le 23 Juin 2009
# Administrateur | 23/06/2009 | Info
FLUCTUATION DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES
Ce que préconise le ministère de l’Agriculture
Cette opération, deuxième du genre depuis l’adoption de la politique du renouveau agricole et rural, arrive à un moment où les prix des produits agricoles subissent une fluctuation sans précédent.
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Madr) a enclenché pour la deuxième fois, le système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac). Ce dispositif permettra de constituer des stocks d’intervention à partir de la surproduction nationale en pomme de terre en ce début de saison qui s’annonce « excellente ».
Cette opération, deuxième du genre depuis l’adoption de la politique du renouveau agricole et rural, arrive à un moment où les prix des produits agricoles subissent une fluctuation sans précédent. En effet, le prix de la pomme de terre, produit de base de la consommation algérienne, a atteint le pic des 100 dinars et est redescendu jusqu’à 15 dinars et même 6 dinars dans certaines régions du pays en l’espace de trois mois seulement.
Selon Djamel Barchiche, chargé de la communication au niveau du Madr, « cette opération, vise aussi bien à éponger les surplus de production et protéger les revenus des agriculteurs, qu’à mettre les quantités stockées sur le marché à des moments étudiés afin de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs ». Elle est ainsi perçue comme une opération d’intérêt général, où tout le monde gagne selon M.Barchiche.
En outre, elle permettra de sécuriser le secteur et garantir les productions futures, en assurant aux agriculteurs des prix en rapport avec leurs efforts, mais aussi à assurer des prix abordables pour les consommateurs algériens tout au long de l’année. Et contrairement à la précédente opération, celle-ci est pilotée par la SGP /Proda, en collaboration avec les services techniques et administratifs du Madr. Cette dernière se chargera du stockage de la pomme de terre, en intégrant les différents stockeurs potentiels, que ce soient des coopératives ou des agriculteurs, disposant de capacités de stockage de froid.
Une collaboration qui se fera à travers des conventions signées entre les deux parties.
Une opération d’envergure donc, qui permettra à l’Algérie de subvenir à ses propres besoins sans avoir recours aux marchés internationaux et par la même, de réduire sa facture d’importation en ces temps de crise. Il a ainsi déclaré que « l’expérience a été faite durant les mois d’octobre, novembre et décembre 2008, une période dite de soudure, où l’Algérie n’a pas importé ce tubercule, grâce au Syrpalac. Le citoyen a, de ce fait, consommé une production locale et à des prix abordables, oscillant entre 33 et 39 dinars le kilogramme », des prix tout à fait dans la moyenne, selon lui. Quant aux augmentations enregistrées durant les mois de mars et avril derniers, M.Barchiche les a d’abord attribuées à la spéculation qu’il a liée ensuite à la période dite de « soudure ». Cette période est décrite comme la fin d’une saison et le début d’une autre, caractérisée par une baisse nette de production. « Avec la pomme de terre, il y a un problème de soudure, c’est-à -dire qu’à la fin d’une saison et le début d’une autre, il y a un creux de 15 à 20 jours. Et dans ce vide-là il y a eu des problèmes qui ont été encouragés par la spéculation », a-t-il expliqué.
Par ailleurs et concernant le désormais rituel de l’envolée des prix à l’approche du mois sacré du Ramadhan, qui, soit dit en passant, n’est plus qu’à deux mois, M.Barchiche a tenu à rassurer en indiquant que « la production existe, nous sommes en pleine saison (...) toutes les dispositions ont été prises pour qu’il y ait tous les fruits et légumes ».
Il a également appelé dans ce contexte à « décourager la spéculation (...) Il faut qu’on arrive à organiser nos marchés, les filières de distribution et commercialisation pour décourager la spéculation ».
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par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, publié le 23 Juin 2009
# Administrateur | 22/06/2009 | Info
Après une greffe du foie, Steve Jobs bientôt de retour ?
BRĂVE BUSINESS INFORMATIQUE
Après avoir cédé les rênes d'Apple en janvier 2009 pour raisons de santé, Steve Jobs aurait reçu une greffe du foie il y a deux mois et s'apprêterait à reprendre le travail, a indiqué le Wall Street Journal samedi.
L'entrepreneur, soigné en 2004 pour un cancer du pancréas, aurait subi en avril dernier une transplantation dans une clinique de l'Etat du Tennessee. « Steve souhaite toujours revenir à la fin juin. Il n'y a rien d'autre à dire », a déclaré au quotidien financier Katie Cotton, vice-présidente en charge de la communication du groupe. La santé des entrepreneurs est-elle un tabou ? Apple, concepteur américain du Mac, de l'iPod et de l'iPhone, pourrait-il survivre à un départ prématuré de Jobs ?
Si l'homme âgé de 54 ans reprend effectivement les rênes d'Apple, il pourrait être invité par ses médecins à travailler « à temps partiel pendant un mois ou deux », d'après le journal. Tim Cook, directeur des opérations qui assure l'interim pendant l'absence du président (CEO), pourrait se voir confier un rôle plus important au sein de la société et intégrer son conseil d'administration.
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par Ariane Beky
clubic.com, publié le Lundi 22 Juin 2009
# Administrateur | 22/06/2009 | Info
Des TGV intégralement à prix réduits durant l'été
TRANSPORT - L'offre « Prem's » de la SNCF est étendue...
La SNCF a lancé ce week-end une offre « 100% Prem’s » sur 800 TGV. Cette offre a pour but de proposer l’intégralité des places en tarif réduit, pour les personnes de tout âge confondus. Cette opération a lieu du 15 juillet au 31 août sur une trentaine de trains par jour, du lundi au jeudi. Mais pour l’instant, il n’est possible de réserver que pour le mois de juin.
Cette offre a pour objectif d'inciter les Français à continuer de voyager malgré la situation économique en France. Selon le baromètre Ipsos/Europ Assistance publié mi-juin, le budget vacances des Français a été revu considérablement à la baisse cette année.
Cette opération devrait aussi permettre à la SNCF d’augmenter son taux de remplissage pour les trains en semaine, qui ne sont pleins qu’à 60% en moyenne. Elle concerne aussi les acheteurs de dernière minute qui pourront bénéficier de cette offre en fonction des places encore disponibles.
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Par Chloé Le Guével (avec agence)
20minutes.fr, publié le 22.06.2009, 13h14
# Administrateur | 22/06/2009 | Info
Nouvelle réglementation de l’activité
Les grandes surfaces commerciales soumises Ă des conditions
L’aménagement et la création d’espaces commerciaux, notamment les supermarchés et hypermarchés, seront soumis à une nouvelle réglementation.
Il sera donc demandé à leurs propriétaires de disposer d’aires de stationnement pour les clients. «Des parkings d’une capacité minimale de 200 véhicules pour les supermarchés et 1 000 pour les hypermarchés», a précisé M. Yahiaoui, cadre auprès du ministère du Commerce, lors de son intervention faite au colloque sur la grande distribution en Algérie organisé hier à l’hôtel Hilton d’Alger par le Centre international du management et de la distribution (Formadis).
Ce dernier, citant le décret exécutif n° 09-182 du 12 mai 2009, paru au Journal officiel n°30, fixant les conditions et les modalités d’implantation et d’aménagement des espaces commerciaux et d’exercice de certaines activités commerciales, donnera d’autres indications sur les nouvelles réglementations qui n’auront pas « d’effet rétroactif », a-t-il précisé. Les débats autour de ce décret exécutif ont permis de mettre à nu quelques ambiguïtés. Un intervenant fera savoir au représentant du commerce que ce nouveau dispositif n’est pas sans désenchanter les promoteurs de projets d’espaces commerciales sommer de réserver des espaces pour le stationnement des véhicules des clients. En ce sens qu’il sera difficile à ces derniers d’acquérir et d’aménager de tels espaces compte tenu du coût élevé du foncier dans les grands centres urbains. « C’est en tout cas une entrave au développement de la grande distribution dans notre pays », a lancé un importateur présent au colloque qui soulignera aussi dans la foulée : « Ce décret devrait être revu dans sa forme». Yahiaoui a répondu que «toute loi n’est pas immuable et du coup peu connaître des rectificatifs ».
Ce dernier s’est aussi prononcé sur d’autres nouvelles conditions pour la création de grandes surfaces. Celles-ci, telles que définies dans le décret comprend deux types de magasins de vente : le supermarché et l’hypermarché. Ces grandes surfaces doivent dorénavant réserver au moins trente pour cent (30%) de leur surface de vente à la commercialisation des produits nationaux.
En outre, les supermarchés devront disposer d’une surface de vente comprise entre 300 et 2 500 mètres carrés. Soulignons aussi que les marchés de gros vont faire l’objet d’une nouvelle réglementation visant à diminuer le circuit informel. Ceux-ci vont faire aussi l’objet d’autres directives dans l’intérêt des acteurs des lieux. Pour en revenir au colloque, les communications données par le professeur agrégé, Jacques Drouet suivi de celle de Kourichi du groupe Numidis ont laissé entrevoir un essor certain de la grande distribution en Algérie, à condition « que le commerce informel soit moins important que ce qu’il est actuellement », ont rétorqué les deux conférenciers. Non sans souligner aussi que la société Numidis compte dans un proche avenir ouvrir de grandes surfaces à l’intérieur du pays, notamment à Bouira, Aïn Defla et Mostaganem.
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Par Ziad Abdelhadi
La Tribune, publié le 22 Juin 2009
# Administrateur | 22/06/2009 | Info
Le retour du permis blanc
Une vingtaine d’automobilistes ont obtenu la suspension de l’annulation de leur permis de conduire grâce à un arrêt du Conseil d’Etat, qui ressuscite le permis blanc.
Conduire en toute légalité après avoir perdu la totalité des douze points de son permis ? C’est désormais possible. Dans un arrêt du 13 mars, dont nous avons obtenu copie, le Conseil d’Etat a donné raison à un chauffeur de taxi de Bobigny (93), sous le coup d’une annulation de permis après une série de onze petites infractions, qui demandait à pouvoir conduire le temps que son cas soit jugé par un tribunal administratif.
Cette décision augure un virage dans la manière dont la justice se prononce à l’encontre des conducteurs privés de leur permis. « Depuis la loi de 2003 supprimant le principe du permis blanc, un automobiliste qui déposait un recours devant un tribunal administratif ne pouvait pas reprendre le volant jusqu’à son jugement, explique Rémy Josseaume, président de la commission juridique de l’association 40 Millions d’automobilistes. Il attendait jusqu’à deux ou trois ans en moyenne. »
Raisons professionnelles
Le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative, estime désormais, qu’indépendamment des infractions commises, l’invalidation d’un permis peut être suspendue si elle « porte une atteinte grave et immédiate » à l’exercice de la profession ou à la situation financière de l’intéressé. Les sages du Conseil d’Etat remettent donc au goût du jour le permis blanc et l’aménagement pour ceux dont le métier est lié à la conduite automobile.
« C’est une première, car le Conseil d’Etat sacralisait les enjeux de sécurité routière au détriment des impératifs professionnels et sociaux. » L’arrêt s’impose comme jurisprudence à toutes les décisions des tribunaux administratifs saisis. Pour en bénéficier, un automobiliste doit, par l’intermédiaire d’un avocat, déposer une requête en référé pour demander à un juge de suspendre l’annulation de son permis. La décision intervient en moyenne un mois après. Une vingtaine de conducteurs ont ainsi obtenu gain de cause. En 2008, 98 057 permis ont été invalidés pour solde de points nul, soit une augmentation de 11 % par rapport à 2007.
L’année dernière, 4 275 personnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulation en France, soit une baisse de 7,5 % par rapport à l’année 2007, selon les statistiques définitives présentées, vendredi, par Jean-Louis Borloo, le ministre des Transports.
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Par Aymeric Renou
leparisien.fr, publié le 22.06.2009, 07h00
# Administrateur | 22/06/2009 | Info
Noureddine Moussa au Forum de l’ENTV
275 000 logements seront livrés avant la fin de l’année en cours
Le ministre de l’Habitat, M. Noureddine Moussa, a déclaré que les retards dans la réalisation de certains chantiers, notamment pour ce qui est de la formule LSP (logement social participatif) sont étroitement liés aux problèmes de financement.
Lors de son passage au forum de l’ENTV, il a soutenu que le non-payement de l’apport initial par le postulant pénalise les chantiers. « Beaucoup de ceux qui crient aux retards sont ceux qui, malheureusement, ne payent pas.» En ce qui concerne le seuil du salaire maximum des postulants au LSP, le ministre a fait savoir que ses services se penchent sur ce dossier, ajoutant qu’il pourrait être revu à la hausse pour atteindre les 80 000 DA par mois au lieu de 72 000 DA actuellement.
Sur les projets en cours, il dira que le million de logements inscrit dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009 sera réalisé dans les délais, les capacités de réalisation ayant nettement été améliorées ces trois dernières années, passant de 110 000 unités en 2004 à 220 000 en 2008.
Selon lui, 275 000 logements seront livrés avant la fin de l’année en cours. Et d’ajouter que « 869 000 unités d’habitation ont déjà été livrées au 31 mars dernier ». Interrogé sur la disponibilité des assiettes de terrain pour réaliser le prochain programme annoncé par le président de la République pour le quinquennat 2009-2013, il a indiqué que le plan d’orientation de l’urbanisme est en train d’être réalisé par un bureau d’études portugais et sera prêt en juillet 2010. Il permettra de définir les espaces aptes à recevoir les futurs projets d’habitat.
Interrogé sur la pénurie de ciment, ce qui a poussé le gouvernement à importer 1 million de tonnes, M. Moussa dira que cette démarche démontre la dynamique que connaît le secteur et ses nombreux chantiers. «Cela permettra d’avoir ce produit vital en abondance et d’augmenter par là même la cadence des livraisons.» Il a en outre précisé que le secteur de l’habitat et de l’urbanisme consomme près de 80% de la production de ciment et la capacité annuelle est estimée à 17,5 millions de tonnes, dont 11,5 millions de tonnes produites par le secteur public.
S’agissant des agences immobilières, il a déclaré qu’elles sont complémentaires aux efforts consentis par l’Etat dans le domaine du logement. Seulement, il fallait mettre un cadre juridique pour mieux les organiser et les encadrer. Le ministre reconnaît qu’avant cela « beaucoup de spéculateurs s’étaient emparés de cette profession et les transactions se faisaient dans l’opacité la plus totale ». Pour ce qui est de la loi interdisant l’exploitation des sables des oueds dont l’entrée en vigueur est prévue dans les prochains jours, il a expliqué que cette question est prise en charge, n’excluant pas « une autre prolongation des délais de mise en œuvre de cette loi jusqu’à la finalisation des programmes actuels et le lancement de l’exploitation effective des sables de carrières ».
Le vieux bâti était aussi au menu du forum et le ministre de l’habitat a souligné qu’une opération d’identification a été effectuée. Elle a permis de recenser 166 000 habitations au niveau national, dont plus de 77 000 à Alger, 55 000 à Oran, 35 000 à Constantine et 3 800 à Annaba. « Elles seront traitées au cas par cas ».
Enfin, au sujet des terrains sur lesquels ont été construits les chalets destinés aux sinistrés du séisme de Boumerdès, M. Moussa a affirmé qu’une fois leurs locataires relogés, ils seront dédiés à des programmes futurs d’habitat.
« La mission de l’AADL n’est pas la location vente »
Sur le sort réservé à l’Agence algérienne pour l’amélioration et le développement du logement (AADL), le ministre de l’Habitat dira qu’elle existe depuis 1991 et sa survie ne dépend pas des logements en location vente, programme qui lui a été confié en 2001. Selon lui, «c’est un organisme de l’Etat qui accompagne tous les programmes». D’ailleurs, elle a eu à sa charge en plus du programme location vente, l’amélioration urbaine, et bien d’autres programmes.
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Par Badiaa Amarni
La Tribune, publié le 22 Juin 2009
# Administrateur | 22/06/2009 | Info
CONFLIT AVEC L’EEPAD, MODERNISATION DES P et T
Les aveux de Bessalah
Actuellement, il y a 7 millions de cartes de paiement à l’échelle nationale.
Est-il chimérique d’envisager de construire une société d’information en Algérie? Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de communication croit dur comme fer que l’objectif est réalisable. Du moins c’est ce qui ressort des déclarations que ce dernier a faites lors d’une visite d’inspection qu’il a effectuée, hier, au niveau des établissements de la poste et des télécommunications à Alger.
En effet, le ministre a affirmé sans ambages que «notre objectif est de construire une société d’information. Cet objectif, nous pouvons l’atteindre à l’horizon 2013». Ainsi, le processus de modernisation de la vie publique passe par « l’accélération du processus de la mise en place d’une administration centrale informatisée. Ce processus doit être généralisé à l’administration locale ainsi qu’aux différents établissements de la Fonction publique ».
Cette démarche vise selon le ministre à améliorer la prestation des services au profit des citoyens. Aussi, l’amélioration du niveau de vie et de la performance économique sont autant d’objectifs assignés à cette démarche moderniste imprégnée de volontarisme. Le propos n’est point exagéré d’autant plus qu’en matière de disponibilité des bureaux de poste, notre pays est en conformité avec les normes internationales requises. Pour une moyenne internationale de 6000 habitants par bureau, les bureaux de poste algériens enregistrent une densité variant entre 30.000 et 70.000 clients. A ce titre, le ministre a avoué que «des difficultés liées à la réalisation des différents projets sont signalées». Cela dit, le ministre a assuré que « ce chapitre sera pris en charge ». En termes de réalisation, la wilaya d’Alger dispose actuellement de 162 bureaux des P et T. Ce nombre sera augmenté par la réalisation de 30 autres bureaux durant l’année en cours.
A l’échelle nationale, le ministre a prévu « l’installation de 1000 terminaux à paiement électronique (TPE), de 700 bureaux automatiques de billetterie (BAB) et l’installation de guichets polyvalents ». Sur ce dernier point, Hamid Bessalah a insisté sur l’impératif « d’équiper les 3400 bureaux de poste que compte le pays en guichets, lesquels bureaux sont appelés à être informatisés dans un délai n’excédant pas l’année 2013 ».
Actuellement, le marché national compte 7 millions de cartes de retrait. Désormais, l’une des préoccupations du ministère est de mettre à la disposition des citoyens « des cartes de paiement », a révélé Hamid Bessalah. Tout ce programme est destiné à répondre aux besoins des citoyens. Surtout que ces besoins s’accroissent au rythme de la révolution introduite par le multimédia dans les différents domaines de la vie sociale. Cela dit, quid du conflit opposant le ministère à l’Eepad?Les négociations sont en cours. Du moins c’est ce qui ressort des déclarations de Hamid Bessalah.
En effet, ce dernier a signalé que « le ministère a proposé des solutions à l’Eepad. Cette dernière est en train de les étudier. Entre-temps, les négociations évoluent et tout porte à croire que le problème est en phase d’être résolu ». Par ailleurs, le ministre a indiqué que « Algérie Télécom est appelée à être la locomotive de ce processus de modernisation ». Durant sa visite, le ministre a eu à visiter le Centre national de maintenance et soutien logiciel (Cnmsl), sis à Bouzaréah. S’en est suivie la visite du bureau de poste de Ben Aknoun (IBP). Puis, le ministre s’est rendu à Baraki où il a inauguré un bureau de poste. Après l’inauguration d’une autre agence postale à Bordj El Kiffan, le ministre a effectué une visite au Centre de gestion des informations du réseau (Cgir) complexe Aïssat Idir, sis au Champ de manoeuvres.
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Par Mohamed Sadek LOUCIF
L'Expression, publié le 22 Juin 2009
# Administrateur | 21/06/2009 | Info
La Manche, premier département à passer à la télévision numérique
Le 18 novembre prochain, tous les foyers du Nord-Cotentin pourront se connecter à la TNT. © DR
Le déploiement de la télévision numérique terrestre (TNT) vient véritablement de commencer. Département par département, le territoire français devrait être entièrement couvert en 2011. C'est la Manche qui a eu les honneurs de ce débarquement.
La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, a lancé jeudi 18 juin à Cherbourg (Manche) la dernière opération pilote de passage à la télévision numérique terrestre (TNT), mais la première à l'échelle départementale.
D'ici le 18 novembre 2009, l'ensemble des foyers du Nord-Cotentin passera ainsi à la TNT. La fin de la diffusion analogique gagnera ensuite les autres régions, avant un arrêt national fin 2011. Après les deux pilotes expérimentaux lancés dans les communes de Coulommiers (Seine-et-Marne) et Kaysersberg (Haut-Rhin), la Manche deviendra donc le premier département français entièrement couvert par le réseau de télévision tout numérique.
Basculements progressifs
Programmé sur une période de cinq mois, ce premier passage à la TNT à l'échelle départementale concerne pas moins de 200.000 habitants du Nord-Cotentin, dont 20% dépendent exclusivement de la réception analogique hertzienne. Il doit notamment permettre d'exécuter les dernières retouches du dispositif avant le basculement progressif de l'ensemble des régions françaises.
Après la Manche, ce sera au tour de l'Alsace (2 février 2010), de la Basse Normandie (9 mars 2010), des Pays-de-la-Loire (18 mai 2010) et de la Bretagne (8 juin 2010) de basculer à la télévision tout numérique.
Pour rappel, la télévision numérique terrestre offre une diffusion en qualité numérique de 18 chaînes gratuites et une dizaine par abonnement. Depuis 2005, les fabricants sont par ailleurs légalement contraints de vendre des téléviseurs avec un récepteur TNT intégré.
Le basculement national vers la télévision numérique aura lieu le 30 novembre 2011. A cette date, tous les foyers français ne pourront plus recevoir le signal analogique.
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Par Relaxnews
futura-sciences.com, publié le 21 Juin 2009
# Administrateur | 21/06/2009 | Info
Un salon virtuel sur le web pour visiter le SIRRHA 2009
Un salon virtuel sur le web permettant aux internautes de visiter le Salon international du recrutement et des ressources humaines en Algérie (Sirrha), prévu du 27 au 28 juin, sera disponible durant la semaine allant du 23 au 30 juin, rapporte l’APS, citant les organisateurs.
Les surfeurs pourront contacter, à travers « www.sira-algerie.com », les partenaires présents au salon, prendre connaissance des conférences présentées et vivre à distance l’événement, a-t-on expliqué. L’internaute, qui le souhaite, profitera ainsi et à distance, du Sirrha, dont les organisateurs ont prévu la remise de tous les fichiers aux exposants et partenaires.
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El Watan, publié le 21 Juin 2009
# Administrateur | 21/06/2009 | Info
Bilan Salon du Bourget 2009: moins de professionnels, plus de public
Le 48e salon aéronautique du Bourget a reçu un peu moins de visiteurs professionnels en raison de la crise mais enregistre un beau succès public, ont annoncé dimanche les organisateurs, qui considèrent l'édition 2009 comme un "bon" cru.
Pour les journées professionnelles, qui se déroulaient de lundi à jeudi, "nous avons eu 140.000 visiteurs professionnels pour 150.000 en 2007, ce qui prouve que les sociétés ont fait quelques économies", a dit le commissaire du salon, Louis Le Portz.
En revanche, pour les journées grand public à partir de vendredi "on a plus de monde que prévu" et plus que lors de la dernière édition du salon bisannuel.
360 000 visiteurs
Pour la journée de dimanche, qui a débuté sous le beau temps, "on s'attend à peut-être 100.000 visiteurs, ce qui fera un total global de 360.000 visiteurs, ce qui est à peu près du même niveau que le salon 2007", a-t-il ajouté. "On considère que c'est un bon salon".
Parmi les attractions publiques, l'édition 2009 du salon est en particulier marquée par le grand retour de la Patrouille de France, qui est au Bourget après 36 ans d'absence. Dimanche, 42 avions doivent encore voler.
Quelque 140 aéronefs, civils et militaires, s'exposent aux yeux des visiteurs: avions de combat, hélicoptères, avions d'affaires, avions à hélice ou encore le très gros porteur A380 d'Airbus et le long courrier 777 de Boeing.
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ouest-france.fr, publié le 21 Juin 2009
# Administrateur | 21/06/2009 | Info
Importation d’un million de tonnes de ciment
Les appels d’offres lancés
Un appel d’offres international a été lancé hier par les entreprises des ciments de l’Est, de l’Ouest et du Centre en vue d’importer un million de tonnes de ce produit stratégique.
Les entreprises relevant de la SGP-GICA industries des ciments ont fixé la date limite de dépôt des offres au siège du groupe, situé à Meftah (Blida), au lundi 20 juillet 2009. Une démarche accélérée qui confirme le souci exprimé la semaine dernière par le ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, Hamid Temmar, qui a fait part, lors d’une visite de la Société des ciments de la Mitidja située à Meftah, de l’intention du gouvernement d’importer un million de tonnes de ciment pour faire face à la « grande spéculation », que connaît le marché national. Une décision qui intervient alors que les prix de ce matériau sont en hausse dans un marché qui, selon M. Temmar, est pourtant approvisionné normalement, en l’absence de pénurie de ciment. « La production nationale de ciment couvre totalement les besoins des projets inscrits dans le programme du président de la République », a-t-il dit, ajoutant que le gouvernement a décidé de plafonner les prix de ce produit et les marges des différents intervenants sur le marché national du ciment à travers l’élaboration d’un décret qui sera publié prochainement.
Actuellement, les prix du ciment semblent donc augmenter artificiellement, sans aucune relation avec la disponibilité de la matière première sur le marché. Cédé à 500 DA (prix d’usine), le ciment est revendu jusqu’à 700 DA par le fait d’un jeu spéculatif qui crée des tensions fictives sur le marché. Les prévisions de production sont au contraire très encourageantes, selon M. Temmar qui avait indiqué, lors de son inspection de l’unité de Meftah, que la production nationale de ciment sera appelée à augmenter à travers, notamment, la réalisation d’une nouvelle usine à Djelfa d’une capacité de 3 millions de tonnes par an d’ici à 2011 et ce, dans le cadre d’un investissement étranger (Egypte), ainsi que le lancement de deux autres à Relizane et à Bechar par le groupe Sonatrach.
Il est à noter que le secteur du ciment public a atteint la capacité nominale globale fixée à 11,5 millions de tonnes en produisant près de 11,6 millions de tonnes. Avec les extensions des capacités de production, la production de l’ensemble des cimenteries publiques devrait dépasser 18 millions tonnes à partir de l’année 2012. Malgré ces perspectives d’abondance dues à un effort d’investissement et de partenariat, le gouvernement décide de recourir à l’importation comme « ultime solution » pour faire échouer la spéculation sur un produit dont la disponibilité et le prix ne connaissaient plus, depuis un certain temps déjà , une quelconque tension malgré les projets de construction de logements et d’infrastructures de base, à l’image de l’autoroute Est-Ouest.
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Par Zhor Hadjam
El Watan, publié le 21 Juin 2009
# Administrateur | 20/06/2009 | Info
Le musée de l’Acropole ouvre ses portes
Le nouveau musée de l’Acropole sera inauguré en grande pompe aujourd’hui à Athènes. Le bâtiment, situé au pied de la célèbre colline, est prêt à recevoir sa pièce maîtresse : les fragments de frise du Parthénon que le British Museum refuse toujours de restituer à la Grèce.
C’est un bâtiment de marbre et de béton ultra-moderne situé en bas du rocher de l’Acropole. Conçu par l’architecte franco-suisse Bernard Tschumi, il est aéré de verre pour jouer avec la lumière du soleil et les éclairages artificiels selon les heures du jour ou de la nuit.
Ce symbole à 130 millions d’euros, qui était initialement censé ouvrir ses portes pour les Jeux olympiques à Athènes en 2004, sera finalement inauguré aujourd’hui. Plus de 200 personnalités ont été invitées pour l’occasion, dont des chefs d’Etats, ministres et directeurs de musées.
Les précisions d’Angélique Kourounis (0'37")
D’une superficie de 25.000 m2, le musée comporte trois niveaux et accueille plus de 4.000 oeuvres. La salle vedette est celle dite "salle du Parthénon", conçue spécialement pour accueillir les frises du Parthénon, datant du 5ème siècle avant notre ère.
Des frises appelées aussi "marbres d’Elgin", du nom du diplomate britannique Lord Elgin qui les fit arracher au monument phare de la civilisation grecque au début du 19ème siècle, et dont la grande partie se trouve actuellement au British Museum.
"Le nouveau musée était l’un de plus importants dans le monde et un endroit idéal, conçu pour permettre l’exposition appropriée des sculptures dans leur configuration d’origine en permettant en même temps une vue sur le Parthénon, ce que la Duveen Gallery au British museum ne peut offrir", a souligné David Hill, président de l’Association pour le regroupement des sculptures du Parthénon (IARPS), qui demande à Londres de faire un geste symbolique en rendant ces frises à leur terre d’origine à l’occasion des Jeux Olympiques de 2012.
Jusqu’ici la Grande-Bretagne a toujours refusé de restituer ces précieux vestiges du passé, affirmant que les frises vieilles de 25 siècles ont été "légalement acquises auprès des autorités représentant la Grèce".
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CĂ©cile Mimaut, avec agences
france-info.com, publié le 20 Juin 2009 | 12:21
# Administrateur | 20/06/2009 | Info
Projet Aida de la maison Nedjma
Des guichets pour aider les femmes en difficultés
L’accueil, l’écoute psychologique, juridique et sociale sont les principales fonctions assurées par cet espace.
La Maison Nedjma, fruit d’une fusion bénévole entre l’association « Rachda » et la représentation des « Femmes travailleuses de l’UGTA », dont le siège se trouve à la rue Meriem Bouattoura, se veut un espace d’écoute psychologique, juridique et sociale, accueillant les femmes en difficultés de samedi à mercredi. Le projet Aida, subventionné par l’Union européenne, avec l’aide de l’IMED, dans le cadre de l’initiative européenne pour la démocratie et les droits de l’Homme, perpétue l’action engagée dans la lutte et la prévention contre la violence, sous toutes ses formes, à l’égard des femmes. Cet espace, réparti et conçu en 5 guichets : accueil, écoute psychologique, écoute juridique, social et mobile, est animé par un personnel féminin incluant les présidentes de « Rachda » et des « Femmes travailleuses de l’UGTA ». A titre illustratif, en 2008, 221 femmes ont bénéficié d’une prise en charge afférente à l’une ou l’autre fonction des guichets. Soixante-dix (70) d’entre elles ont été orientées vers le social, 60 vers le juridique, 27 vers l’écoute psychologique et 8 ont été assistées par le guichet social, notamment pour l’aide à l’insertion professionnelle.
Les quarante-sept (47) femmes restantes, jugées cas complexe, car faisant face à des problèmes multiples, et donc relevant des 5 options, ont été tour à tour prises en charge par la totalité des guichets. Jusqu’à mai 2009, la maison aura accueilli 82 femmes, dont 12 dirigées vers le social, 30 (plus un homme) vers le juridique, 19 vers l’écoute psychologique et zéro en matière de travail. Les cas complexes, au nombre de 20, ont concerné tous les services cités. Ces derniers cas, (dits complexes), combinent des profils de grande détresse, notamment des femmes répudiées, s’étant retrouvées sans toit, sans ressources, complètement effondrées, dans un tel désarroi qu’elles ne savent plus quelle voie emprunter. « Cependant, nous ne sommes pas une institution caritative, nous sommes à l’écoute de ces femmes pour les orienter, leur apporter un soutien moral, les aider à trouver un travail, et autant que faire se peut, un abri », tient à préciser Malika Chettouh, la présidente de Rachda.
L’espace a eu à accueillir, dans le cadre de ses activités, des mères célibataires, des victimes de viol, d’inceste, de harcèlement, sous toutes ses formes, des enfants issus de l’adoption et qui se retrouvent, une fois adultes, sans repères ni identité, des personnes suicidaires…tous font l’objet d’un suivi psychologique par une équipe formée dans « l’écoute active », souvent couronné de résultats probants. Zohra Mimèche, la présidente des Femmes travailleuses de l’UGTA explique ainsi le concept du guichet mobile : « Nous nous déplaçons vers les institutions où il est signalé des cas de femmes en difficultés ; pour ce faire, nous entretenons des relations avec l’hôpital, notamment la médecine légale, l’association des psychologues, les urgences médicales, la DAS, l’institut islamique… » D’autre part, il est à rappeler qu’il était question, dans le projet Aida, de « l’ouverture d’une maison-refuge » pour ces femmes en danger d’errance. Il est à espérer qu’il y sera donné suite !
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Par Farida Hamadou
El Watan, publié le 20 Juin 2009
# Administrateur | 20/06/2009 | Info
ORAN INFO : Travaux du futur tramway
De grandes artères du centre-ville seront partiellement fermées à partir de juillet
Les boulevards Larbi Ben M’hidi et Adda Benouada seront interdits carrément au stationnement des véhicules du fait qu’ils vont vivre, durant plus d’une année et demie, une tension dans la circulation automobile jamais égalée, occasionnée par le flux de voitures déviées vers ces longues artères pour ces mêmes travaux.
En prévision des travaux de terrassement et de l’emplacement des rails sur lesquels doit passer le futur tramway d’Oran, plusieurs grandes artères du centre de la ville seront, à partir du mois de juillet prochain, fermées partiellement et interdites au stationnement des véhicules, selon une source intéressée par ce grand projet. Il s’agit, selon elle, du boulevard de l’ALN (du siège de la sûreté de wilaya jusqu’à la Sénia), d’une partie du boulevard Emir Abdelkader (de la place du Premier Novembre jusqu’au siège du FLN), du Bd Maata Mohamed Habib, Houha (Ex-Mascara) et du Bd de Mostaganem alors que les boulevards Larbi Ben M’hidi et Adda Benouada seront interdits carrément au stationnement des véhicules du fait qu’ils vont vivre, durant plus d’une année et demie, une tension dans la circulation automobile jamais égalée, occasionnée par le flux de voitures déviées vers ces longues artères pour ces mêmes travaux. Ces derniers, considérés comme étant un mal nécessaire, sont effectués avec un rythme soutenu afin de livrer le futur tramway dans les délais impartis, à savoir avant la fin de l’année 2011.
Contournements et déviations
D’après la même source et dans le cadre du nouveau plan de circulation adapté en fonction des travaux de réalisation de l’itinéraire du tramway, il est prévu la réfection et le bitumage de 126 kilomètres de rues et ruelles se trouvant à l’intérieur du tissu urbain d’Oran choisies pour les contournements et les déviations des véhicules. C’est par le boulevard Mouloud Feraoun que les travaux de réfection seront entamés du fait qu’il présente une priorité absolue dans le cadre de ce plan de circulation qui, il faut le rappeler, coïncide avec celui adopté pour les besoins de la saison estivale qui a débuté le premier juin courant. Depuis le début des travaux et jusqu’à l’heure actuelle, aucun problème majeur d’ordre technique ou autre n’a été signalé, fait remarquer notre source qui annonce que les rames du futur tramway sont en cours de fabrication dans les usines barcelonaises (Espagne). L’entreprise réalisatrice affiche, sur tous les chantiers qu’elle ouvre, un slogan suivant lequel elle présente à la population oranaise « mille excuses aujourd’hui pour …mille avantages demain. »
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Par A. Belkedrouci
El Watan, publié le 20 Juin 2009
# Administrateur | 20/06/2009 | Info
transport aérien
Aigle Azur commande son premier A319 directement auprès d’Airbus
à l’occasion du Salon du Bourget, la compagnie Aigle Azur a signé avec Airbus un contrat pour l’acquisition d’un nouvel Airbus A319. C’est la première fois que la compagnie fait l’acquisition d’un appareil neuf directement auprès d’Airbus, indique un communiqué d’Aigle Azur parvenu à notre rédaction.
Aigle Azur exploite actuellement une flotte de dix mono couloirs Airbus, dont trois A319, trois A320 et quatre A321 pour relier plusieurs villes de France à diverses destinations en Algérie, au Mali, au Maroc, au Portugal et en Tunisie.La compagnie est, pour rappel, devenue un utilisateur Airbus en 2003 et exploite une flotte tout Airbus depuis 2005. « Cette première acquisition d’avion neuf s’inscrit dans une politique de rajeunissement de la flotte visant tout à la fois la satisfaction de notre clientèle, le respect de l’environnement, la régularité technique en exploitation et la maîtrise de nos coûts de maintenance », a déclaré Arezki Idjerouidene, président d’Aigle Azur et de GoFast Group. « Je suis heureux qu’Aigle Azur accorde sa confiance à notre famille A320 best-seller », a souligné pour sa part John Leahy, chief operating officer customers d’Airbus.
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La Tribune publié le 20 Juin 2009
# Administrateur | 20/06/2009 | Info
Le coût des accidents de la route est estimé à 1,3 milliard de dollars
L’amendement du code de la route soumis au Parlement avant la fin de cette année
Très attendue par les professionnels du secteur des transports et les citoyens de divers horizons, la mouture finale du projet d’amendement du code de la route sera soumise au Parlement avant la fin de cette année. C’est du moins ce qu’Amar Tou, ministre des Transports, a révélé en réponse à une question orale d’un membre du Conseil de la nation réuni jeudi dernier en séance plénière.
A ce titre, le ministre a affirmé que les amendements proposés visent à mettre un terme aux accidents de la circulation en infligeant des peines plus sévères à leurs auteurs. Pour ce faire, ces amendements prévoient la création de sections spécialisées au niveau des tribunaux en vue d’examiner en urgence les affaires portant sur des accidents de la circulation. Elles devront également prendre les sanctions qui s’imposent à l’encontre des mauvais chauffeurs, poursuivre les moniteurs d’auto-écoles et les ingénieurs des examens ayant remis le permis de conduire à des non méritants, élargir la formation en conduite de manière à couvrir tout le centre-ville, et, enfin, introduire certains aspects théoriques et pratiques dans l’apprentissage de la conduite.
Sur ce registre, Amar Tou a tenu à annoncer également que le gouvernement va mettre au point un fichier national concernant le permis de conduire, la carte grise et les contraventions, et recourra dans un proche avenir au permis à points tout en élargissant les activités du Centre national de prévention et de sécurité routières au niveau des wilayas de manière à associer toutes les structures concernées par la prévention et la sécurité. Toutefois, Amar Tou n’a pas omis d’insister dans ce sillage sur la nécessité de renforcer les auto-écoles en équipements modernes, d’utiliser des moyens plus récents dans les examens du code de la route, et de faire preuve de rigueur dans les examens de conduite. Sans une telle mesure, il sera très difficile de diminuer le nombre de victimes d’accidents de la route dont la moyenne est aujourd’hui de 82 morts pour 100 000 véhicules. A ce sujet, le ministre a précisé aux sénateurs que les jeunes ne sont pas les seuls à l’origine de ces accidents. Pour preuve, 28,55% des accidents ont été causés en 2008 par les conducteurs âgés entre 30 et 39 ans contre 19,73% par les 25-29 ans et 16,5% par les 18-24 ans. Par ailleurs, le taux de décès dans les campagnes est plus élevé que celui enregistré dans les villes, a enchaîné Amar Tou en soulignant au passage que l’année 2008 a enregistré 83% de décès en zone rurale contre 17% dans les villes. La région est du pays vient en tête avec 38,86% suivie du Centre 28,7%, de l’Ouest 23,4% et, enfin, du Sud avec 8%.
Il est à signaler en dernier lieu que le coût des accidents de la route est estimé à 100 milliards de dinars en 2007, soit l’équivalent de 1,3 milliard de dollars.
Parmi les facteurs à l’origine de ces accidents en Algérie, le non-respect du code de la route figure en bonne place. Son amendement permettra-t-il de mettre un terme à l’hécatombe routière ? Seul l’avenir nous le dira.
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Par Abderrahmane Semmar
La Tribune publié le 20 Juin 2009
# Administrateur | 19/06/2009 | Info
Fête de la musique… et de 50 ans de chanson française
Comme tous les 21 juin depuis 1982, des milliers d’artistes amateurs ou professionnels prennent possession de la rue dimanche pour la Fête de la musique. La 28e édition, qui a pour thème officiel "50 ans de chanson française", coïncide avec le cinquantenaire du ministère de la Culture…
A Paris, où quelque 2.600 policiers et gendarmes sont mobilisés pour assurer la sécurité des 450 animations prévues dans tous les arrondissements, le ministère de la Culture fête son anniversaire dans les jardins du Palais-Royal dès 19 heures, avec les jeunes Yodelice et Carmen Maria Vega, ainsi que Daniel Darc.
Point d’orgue de la soirée : le plateau du Château de Vincennes – où France Info plante son studio. Il accueille Anaïs, Emily Loizeau et l’Ecossais Paolo Nutini qui remplace, au pied levé, l’Anglais Pete Doherty, récemment inculpé dans son pays pour plusieurs infractions.
Côté classique, de grandes formations symphoniques et des chefs renommés investissent des lieux inattendus : Kurt Masur dirige l’Orchestre national de France dans "Le Sonde d’une nuit d’été" de Mendelssohn, dans la nef du musée d’Orsay, et l’Orchestre de Paris interprète, sous la pyramide du Louvre, "L’oiseau de feu" de Stravinsky, sous la baguette de Pierre Boulez.
L’Elysée et Matignon ouvrent leurs portes au public pour des concerts gratuits. Dans les jardins du Palais de l’Elysée, du swing, du jazz et des grands airs de la variété française avec la Garde Républicaine, de la musique tzigane et un hommage à la musique d’Outre-mer avec Dédé Saint-Prix. Quant à la résidence du Premier ministre, elle offre un programme essentiellement de musique classique, retransmis sur France Musique entre 17h et 18h30.
De nombreux autres concerts sont annoncés dans toute la France, dont ceux des Ogres de Barback à Caen, de La Grande Sophie à Fourmies ou de Zaza Fournier à Aix-en-Provence.
CĹ“ur, talent et fausses notes
Mais l’esprit de la Fête de la musique telle que l’a voulue Jack Lang en 1982, c’est une multitude de musiciens, chanteurs ou groupe plus ou moins amateurs, qui prennent la rue pour inonder de leur art badauds et riverains. Lesquels écouteront ces Stones ou ces Kinks improvisés reprendre "Paint it black" ou "You really got me", avec plus ou moins de talent, de fausses notes mais toujours énormément de cœur. Le 21 juin est d’ailleurs le seul jour où les interprètes sont exonérés de droits Sacem.
Vingt-sept ans après sa création, la Fête de la musique est maintenant célébrée dans 120 pays, dont 19 en Europe autour des représentations culturelles françaises.
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Par Gilles Halais, avec agences
france-info.com, publié le vendredi 19 juin 2009, 16:22
# Administrateur | 19/06/2009 | Info
L’Olivier donne la priorité à l’enseignement et la formation à Bruxelles
Le formateur bruxellois Charles Picqué, entouré d’un représentant de chacune des formations appelées à négocier un accord de majorité (PS, Ecolo, CDH, Open VLD, CD&V, Groen), a entamé vendredi matin une série de consultations. Il a rencontré les partenaires sociaux et les employeurs du secteur non-marchand.
Une constante, certes, avec des accents propres, parmi les représentants des syndicats et du patronat : la nécessité de miser en priorité sur l’enseignement, matière communautaire, la formation et l’emploi pour relever le défi démographique de la Région-capitale qui devrait accueillir 150.000 nouveaux habitants, jeunes pour la plupart, d’ici 2020.
Ont été reçus, les représentants des syndicats (FGTB, CSC, et CGSLB), des Classes Moyennes (UCM) et du monde des entreprises (BECI), ainsi que des employeurs du secteur non-marchand.
La plupart des interlocuteurs du jour sont venus défendre et remettre le mémorandum qu’ils ont rédigé durant la campagne électorale.
Selon Charles Picqué, ceux-ci se sont montrés très conscients des difficultés à affronter, et des problèmes budgétaires de la Région, dans un contexte de crise économique.
D’après lui, les syndicats n’ont pas masqué une certaine inquiétude de voir la Région viser un équilibre budgétaire au détriment des services rendus à la population, et des moyens consacrés aux outils de relance de l’activité économique.
En matière d’emploi et de formation, tous ont selon lui insisté sur le rapprochement de Bruxelles-formation et d’Actiris, l’opérateur bruxellois de placement des demandeurs d’emploi.
Les représentants des employeurs ont pour leur part demandé que l’on se prépare dès maintenant à la reprise économique en formant du personnel qualifié, en accompagnant systématiquement tous les demandeurs d’emploi, et en poursuivant le travail entamé pour rendre Actiris plus performant. Ils souhaitent que la Région accentue ses efforts au profit de l’innovation.
Parmi d’autres demandes, la CSC a souhaité que l’on s’attelle très rapidement à la préparation du nouveau Plan Régional de Développement, dans le cadre d’une très large concertation avec les principaux acteurs de la société bruxelloise, pour intégrer les moyens à mettre en œuvre afin de faire face au défi démographique.
Le FGTB veut que l’on y intègre une dimension sociale. Elle prône la mise sur pied d’une alliance emploi-environnement dans le domaine de la rénovation énergétique du bâti bruxellois.
Environnement et emploi au programme de lundi
Les consultations seront poursuivies lundi. L’Environnement et son articulation avec l’emploi sera le premier thème du jour. Les négociateurs recevront ensuite les représentants des secteurs sociaux et culturel.
Mardi, séance de rentrée parlementaire oblige, il ne devrait pas y avoir de consultations officielles. Les négociateurs entreront dans le vif du sujet, en réunion élargie, mercredi. Ils commenceront par éplucher les différentes hypothèses chiffrées du dérapage budgétaire de la Région lié à la crise économique. Selon des estimations à peaufiner, la colonne des recettes pour l’année en cours serait amputée de 200 à plus de 400 millions d’euros.
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Par Belga
lesoir.be, publié le vendredi 19 juin 2009, 16:48
# Administrateur | 19/06/2009 | Info
Passage assuré au primaire : Les réserves de la famille éducative
Une note émanant du ministère de l’Education précise l’obligation de faire passer tous les élèves de première année du cycle primaire en deuxième année sans évaluation, à partir de l’année scolaire 2008-2009.
Cette instruction est tombée comme un couperet dans le milieu éducatif. « Je me demande si le ministre de l’Education, M. Benbouzid consulte des conseillers dans la prise de décisions concernant le système éducatif de nos élèves et enfants », a attesté Abdelkrim Boudjenah, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE). Ladite note, qui a été adressée aux différentes directions de l’éducation, aux inspections de l’enseignement et de l’éducation nationale ainsi qu’aux directeurs des écoles primaires, stipule que tous les élèves en première année primaire passeront sans évaluation en année supérieure, quelques soient leurs résultats. « Cette instruction a été prise à notre insu, même si, selon les dires du ministre, elle fait l’objet d’une instruction pédagogue et non politique. Le ministre nous a mis devant le fait accompli », regrette Hadj Dellalou, président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves. Même son de cloche du côté des enseignants, dont la plupart ont corrigé les copies d’examen de leurs élèves et même arrêté la liste des admis et des non admis en deuxième année avant de prendre connaissance de cette instruction qui octroie le passage aux élèves quelque soit leur niveau. Un maître d’école s’alarme : « Quel sera le niveau d’un élève en deuxième année qui n’a pas pu assimiler les bases fondamentales du programme ? » Et d’ajouter : « Si l’on se réfère à l’enquête menée récemment dans la partie est d’Alger, concernant les conditions de travail des travailleurs de l’éducation, on comprend mieux les résultats brossant le tableau sombre de la situation des enseignants. Ces derniers sont privés de leurs droits majeurs, dont la participation dans la prise de décisions concernant le système éducatif », a-t-il déploré.
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Par LamiaTagzout
El Watan, publié le 19 Juin 2009
# Administrateur | 19/06/2009 | Info
Djemai Family, nouvelle saison
Djemai Family saison 1 - Ramadan 2008 - SD-BOX
Djemai Family, le sitcom algérien revient cette année avec un nouveau décor.
Cette fois-ci, les histoires de la série se passeront à la maison, mais aussi dans un hôpital. Le tournage de cette série, inspirée largement des sitcom américains, a demandé deux mois de tournage dans un hangar situé à l’intérieur du parc zoologique de Ben Aknoun. La série serait en postproduction (montage). Djemai Family est réalisée par Djaffar Gacem et produite par SD BOX. En tête de l’affiche, Salah Ougrout, Mohamed Bouchaïb (lauréat du prix du meilleur jeune espoir de l’Académie des Lumières de Paris – l’équivalent français des Golden Globes – pour son rôle de Khliffa dans Mascarades de Lyes Salem). Une nouvelle tête dans cette famille de fous : le comédien Djamel Bouakez. Le sitcom sera diffusé pendant le prochain Ramadhan.
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El Watan, publié le 19 Juin 2009
# Administrateur | 19/06/2009 | Info
Marie Heuclin, journaliste pour le site ladiz-club.com
"Notre site est d’abord un site de réseau professionnel"
Le Ladies Business, club fédérant des femmes cadres et chefs d’entreprise, développe sur son site, ladiz-club.com, des infos à la fois économiques et féminines. Original et alternatif.
Le site du Ladies Business Club propose un suivi de l’actualité. Comment triez-vous les informations pour qu’elles intéressent votre cible ?
En fait, nous n’avons pas une pure logique de suivi de l’actualité. Nous essayons plus de traiter des sujets « dans l’air du temps » et le plus souvent sur un aspect économique ou qui concerne le monde de l’entreprise. Par exemple, nous avons traité un sujet intitulé « Quand les marques draguent les femmes » pour montrer que le pouvoir d’achat des femmes est de plus en plus significatif et que les grandes marques l’ont bien compris dans leur stratégie de communication. Ou encore, nous avons réalisé un reportage dans un centre de formation continue pour sensibiliser nos lectrices cadres à l’importance de la formation et au fait que cela est un droit de tout salarié.
Vous diffusez également « l’actualité » de vos adhérentes…
Oui, les adhérentes du club peuvent nous contacter pour nous parler de leur actualité dans leur vie professionnelle ou dans leurs activités extraprofessionnelles, galas de charité ou autres. Une gérante d’agence de voyages a par exemple proposé de communiquer sur les week-ends tout compris qu’elle organise en Algérie, en pensant que cela pourrait intéresser les adhérentes. On retrouve ces informations dans les rubriques « Vos infos » ou « Loisirs ».
Vos visiteuses peuvent-elles aussi trouver ce qu’elles cherchent dans un magazine féminin ?
Nous avons en effet des articles similaires à ceux de la presse féminine, sur la mode, la forme, la beauté, parce que nous essayons d’être aussi complets que possible. Mais comme le site a d’abord une vocation professionnelle, nous développons plutôt des sujets relatifs à la vie pratique en entreprise – par ailleurs les plus lus – en faisant intervenir des experts. Car nous savons que nos adhérentes, qui voyagent ou lisent régulièrement la presse étrangère, ont d’autres sources d’information. Le plus du ladiz-club.com, c’est vraiment de constituer un site de réseau professionnel.
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Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, publié le 19 Juin 2009
# Administrateur | 19/06/2009 | Info
Publicité : du mouvement dans le top 10
JWT en tête, Karoui & Karoui déchu, Alpha Design en progression : les nouveaux mouvements dans le marché de la publicité algérien bouleversent le top 10 des entreprises qui gagnent le plus.
En perdant Nedjma, l’un des plus gros clients du secteur, l’agence de communication Karoui & Karoui (Tunisie) cède sa première place aux groupes américains JWT et BBDO. Ces derniers, avec plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, arrivent en tête des entreprises qui gagnent le plus d’argent sur le marché des médias et de la communication en Algérie. Et pour cause : les deux se partagent le budget de Djezzy, JWT ayant par ailleurs Hyundaï et Nestlé Waters, et BBDO, Renault. Derrière, on retrouve les agences MMC DDB et FP7 Mc Cann, qui partagent le budget de tous les producteurs de l’agroalimentaire (Sim, Cevital, Soummam…). Chacune d’entre elles gère un budget de plus de 25 millions d’euros. Dernièrement, MMC DDB a également pris une part du portefeuille Djezzy. En cinquième position, suivent Euro RSCG (France), qui s’occupe de Mobilis et Peugeot, Publicis (France), avec comme budget Renault. JAZ RP (Canada) vient en septième position grâce à Nissan. La huitième place est occupée par l’agence conseil Robincom (Maroc) avec un budget équivalent à 25 millions d’euros (Mahindra étant son principal client). La neuvième place revient à l’agence Grey (Magenta), qui gère la communication de Nokia. A la dixième place, plusieurs agences arrivent ex aequo avec des portefeuilles similaires, à titre d’exemple Rubicube (Maroc) et Drive.
Il ressort donc de ce classement que les dix agences, qui se partagent le jackpot publicitaire en Algérie, sont toutes des représentantes de grands groupes de communication étrangers. D’après les indiscrétions du milieu, il semblerait que ce top 10 sera renversé l’an prochain avec un nouveau-né : le designer algérien Farid Seddiki avec son agence Al Bayazin (éditrice du guide sur Tipaza). En novembre 2008, il aurait négocié un budget de plus de 500 000 euros avec un fabricant de jouets et serait actuellement en train de négocier avec cinq concessionnaires automobiles et sept laboratoires pharmaceutiques. A prévoir aussi l’entrée en force d’agences de communication algériennes (comme Alpha Design), qui devraient voir leurs portefeuilles s’épaissir grâce au dernier appel d’offres des grands groupes tels que Sonatrach et Sonalgaz. « Le marché de la publicité en Algérie pèse 280 millions d’euros », nous a déclaré un publicitaire, démentant ainsi le chiffre de 160 millions d’euros rendu public lors des journées euro-maghrébines sur la communication publicitaire, qui se sont tenues à Alger en avril dernier.
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Par Zouheir AĂŻt Mouhoub
El Watan, publié le 19 Juin 2009
# Administrateur | 18/06/2009 | Info
RESTAURATION
L'Assemblée vote la TVA à 5,5% dans la restauration
Les députés ont adopté la TVA à 5,5% dans la restauration sur place à compter du 1er juillet. Une mesure chiffrée à "2,35 milliards d'euros".
L'Assemblée nationale a adopté, mercredi soir 17 juin, le taux de TVA à 5,5% dans la restauration sur place -contre 19,6% actuellement- à compter du 1er juillet. Selon Hervé Novelli, secrétaire d'Etat au Tourisme, le coût serait de "2,35 milliards d'euros".
Déjà promise par Jacques Chirac lorsqu'il était à l'Elysée, elle avait été autorisée, fin mai 2009, par une directive européenne.
Elle a été transposée en droit français par un amendement du gouvernement au projet de loi de développement et de modernisation des services touristiques, actuellement examiné à l'Assemblée.
Déjà en vigueur pour la restauration à emporter, le taux de 5,5% ne vaudra pas pour les boissons alcoolisées.
Baisse des prix et emplois
En contrepartie, les représentants de la restauration se sont engagés à une baisse des prix qui devra atteindre 11,8% dans la restauration traditionnelle.
Hervé Novelli souligne qu'ils se sont également engagés à créer 40.000 emplois en deux ans.
Ces engagements ont été pris dans le cadre d'un "contrat d'avenir" signé le 28 mars dernier lors des Etats généraux de la restauration entre l'Etat et les représentants du secteur.
Un "fonds de modernisation" de la restauration, destiné à accompagner les restaurateurs dans leurs efforts d'investissement", est aussi prévu.
La gauche s'est montrée hostile à la baisse de la TVA en raison des "lourdes conséquences pour les finances publiques". "C'est une décision à 3 milliards d'euros", a dénoncé le socialiste Jérôme Cahuzac.
Le président PS de la commission des Finances, Didier Migaud, a proposé en vain de limiter à quatre ans cette baisse de la TVA ou de trouver des compensations.
"Seuls les ânes ne reculent pas. Limiter à quatre ans une telle mesure, ce serait faire un mauvais coup à la profession et mettre un frein net à l'embauche", a rétorqué le rapporteur UMP Jean-Louis Léonard.
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nouvelobs.com, publié le 18.06.2009 | 07:50
# Administrateur | 18/06/2009 | Info
Crash du vol AF 447: Des « restes de corps » et des débris repêchés au large du Brésil
RECHERCHES - En France, le BEA déplore que son médecin ne soit pas autorisé à participer aux autopsies...
Des restes de corps des victimes du vol AF 447 Rio-Paris ont été repêchés au large des côtes brésiliennes, ainsi que de nombreux débris de l'Airbus et des bagages, a indiqué, dans la nuit de mercredi à jeudi, un porte-parole militaire.
«,Quand nous n'avons pas de précisions, nous employons l'expression "restes de corps" et c'est la police fédérale qui dira s'il s'agit d'un corps » entier ou non, a précisé le lieutenant-colonel Henry Munhoz, lors de son point de presse quotidien.
Ces restes et débris ont été recueillis par le navire amphibie Mistral de la Marine française à quelque 950 km de l'Archipel de Fernando de Noronha et à 1.450 km de Recife. Par ailleurs, la corvette brésilienne Caboclo, chargée «d'une importante quantité de débris et bagages» arrivera vendredi à Recife d'où sont dirigées les opérations de recherches.
La France pas autorisée à participer aux autopsies
Les autopsies sont effectuées à l'Institut médico-légal (IML) de Recife. Quarante-neuf corps sont déjà à l'IML. A Paris, Paul-Louis Arslanian, directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), a d'ailleurs regretté mercredi que le médecin enquêteur français «,n'a pas été autorisé à participer aux autopsies,».
Pour l'heure, les enquêteurs se refusent à évoquer des scénarios possibles. Paul-Louis Arslanian a mis en garde «tout ceux qui bâtissent des explications et des scénarios et qui, en se trompant, risquent d'augmenter la confusion», et a rappelé que «la règle internationale était que ceux qui mènent l'enquête communiquent ».
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Par J.M. avec agence
20minutes.fr, publié le 18.06.09 à 08h40
# Administrateur | 18/06/2009 | Info
Agriculture
La CNMA lancera une assurance sécheresse l’année prochaine
La Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) devrait lancer l’année prochaine une assurance sécheresse, une opération qui nécessite le soutien des pouvoirs publics vu les grandes capacités financières qu’elle exige, a indiqué mercredi le responsable chargé des assurances au niveau de cet établissement financier, M. Cherif Benhabilès. « Si toutes les conditions sont réunies, l’assurance sécheresse sera mise en place dès la campagne agricole 2009-2010 », a déclaré M. Benhabilès en marge d’un séminaire sur les risques agricoles et les aléas climatiques. Selon ce responsable, l’opération concernera, en premier lieu, la céréaliculture, considérée comme une filière stratégique par l’Etat. La mise en place de cette micro-assurance « repose sur des capacités financières importantes nécessitant une implication des pouvoirs publics en amont et en aval pour subventionner la prime, qui coûtera cher », a-t-il souligné.
Abondant dans le même sens, un expert en réassurances a affirmé que « l’implication des pouvoirs publics dans l’assurance contre les aléas climatiques dans le domaine agricole, notamment contre la sécheresse, est une condition sine qua none », a-t-il ajouté. Outre la subvention publique, ce mécanisme repose également sur les réassureurs pour mobiliser des fonds importés capables de financer les dégâts causés par la sécheresse, qui peuvent se chiffrer à des milliards de dollars. M. Benhabilès a fait savoir qu’un comité mixte (CNMA-CCR) « est en train de travailler sur la possibilité de participer à cette opération et ensuite aller sur le marché international pour ramener d’autres fonds nécessaires ». Ce responsable a suggéré également d’associer le Fonds national contre les calamités agricoles dans le financement de cette assurance.
Pour lui, « il est temps de passer à une autre étape de sécurisation de l’agriculteur », en lui offrant des produits d’assurance en mesure de répondre à ses besoins sans pour autant faire appel aux subventions directes de l’Etat pour assurer son rendement. « Malgré les investissements lourds réalisés par le secteur agricole en Algérie, l’agriculteur n’arrive toujours pas à pérenniser son exploitation », a-t-il regretté, affirmant qu’« aucun pays dans le monde n’a réussi son développement agricole sans l’assurance ».Malgré une légère progression, le taux de souscription des agriculteurs algériens aux polices d’assurance au niveau de la CNMA ne dépasse pas 5%. Pour attirer plus d’agriculteurs, la Caisse a opté pour la modernisation de ses produits d’assurance en les adaptant à chaque type de filière comme l’assurance multirisque pour la pomme de terre ou l’assurance rendement pour la tomate industrielle. La CNMA vient de lancer une opération d’identification du cheptel ovin par une puce électronique, « une première en Afrique », selon M. Benhabilès.
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Par Ramy Narimane
La Tribune, publié le 18 Juin 2009
# Administrateur | 17/06/2009 | Info
15e Journée mondiale de lutte contre la désertification
L’avancée du désert continue
Aujourd’hui est célébrée la Journée mondiale de lutte contre la désertification. Pour fêter le 15e anniversaire de la ratification par les Nations unies de la convention sur la lutte contre ce phénomène, la direction générale des forêts (DGF) présente son programme. Expositions de photos, projection de films vidéo, visites sur le terrain des réalisations de reboisement et de fixation des dunes et animations d’émissions radio, ainsi que des publications d’articles de presse sur les problèmes sont prévus, en association avec les administrations, les collectivités locales et la société civile. Adoptée à Paris le 17 juin 1994, la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification a été ratifiée par plus de 170 pays dont l’Algérie qui y a souscrit en 1996 (date à laquelle la Convention est entrée en vigueur). Ce traité définit les moyens de lutte contre ce phénomène par « la mise en valeur intégrée des terres dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches, en vue d’un développement durable et qui visent à prévenir et/ou réduire la dégradation des terres, remettre en état les terres partiellement dégradées et restaurer les terres désertifiées ». La désertification est un problème planétaire sérieux auquel peu d’importance est accordée. En tous les cas, pas autant que le réchauffement climatique, les bébés phoques ou la crise économique. Alors que c’est un phénomène environnemental qui handicape la lutte contre la pauvreté et risque de faire naître des crises économiques et politiques sérieuses, à long terme, si la lutte s’avère inefficace.
Deux milliards (plus de 40% de la population mondiale) de personnes habitant les zones arides ou semi-arides, (la moitié des populations les plus pauvres vit dans ces zones) sont menacés par ce fléau naturel. En matière de chiffres, selon l’ONU, quelque 250 millions de personnes sont directement affectés par la désertification.
En Algérie, selon une étude réalisée en 2005 par M. Benslimane, A. Hamimed, W. El Zerey, A. Khaldi et K. Mederbal, intitulée «Analyse et suivi du phénomène de la désertification en Algérie du nord», 74,81% des parcours steppiques sont au seuil de la désertification. L’évolution du phénomène s’accélère de 40 000 ha/an durant ces 20 dernières années.
L’exemple de la wilaya de Naama reflète cette tendance. Une étude réalisée par la direction locale de l’environnement en 2007, fait état de la menace de désertification sur 74% de la superficie globale, soit 3 millions d’hectares, alors que 5% se transforment en désert (plus de 16 000 hectares sont engloutis par les dunes de sable). Le taux d’envahissement des dunes représente 20%. Les répercussions sont immédiates et quantifiables : les espaces réservés aux plantes fourragères destinées au bétail sont passés de 190 ha dans les années 1980 à 26 ha actuellement outre la régression des pâturages et des plantations alfatières.
Quelles sont les causes de la désertification ?
Il s’agit de facteurs climatiques et d’autres liés à l’activité humaine. Surpopulation, pâturage excessif, cultures agricoles irraisonnées, mauvaise utilisation de l’eau…Il y a donc urgence à prendre à bras le corps ce fléau sous peine de voir s’accentuer l’exode des populations et la perte de plusieurs hectares de terres habitables. Un plan d’aménagement des territoires doit être élaboré, muri et rapidement appliqué en plus de la sensibilisation des citoyens sur des questions telles que la rationalisation de la consommation de l’eau… Pour revenir à la Journée mondiale de lutte contre la désertification en Algérie, notons que la wilaya de Laghouat a été désignée pour accueillir la célébration officielle. Le thème de cette 15e édition est «Préserver terre et eau = Protéger notre avenir à nous».
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Synthèse Samir Azzoug
La Tribune, publié le 17 Juin 2009
# Administrateur | 17/06/2009 | Info
Révision de l’accord d’association
Mise en place imminente d’un groupe de travail Algérie-UE
L’Algérie et l’Union européenne ont conclu à la nécessité de mettre rapidement en place un groupe de travail pour examiner les entraves et les contraintes qui découragent les opérateurs économiques algériens exportant vers l’Union européenne. C’est ce qu’a affirmé hier le chef de la diplomatie algérienne Mourad Medelci à Luxembourg lors de la quatrième session du conseil d’association UE-Algérie. « L’UE a accepté évidemment de constituer ce groupe de travail que nous allons mettre en place rapidement », a précisé le ministre des Affaires étrangères, M. Medelci, selon l’APS.
Rappelons que l’accord d’association qui lie les deux parties a fait l’objet d’innombrables critiques de la part notamment du patronat. Ces derniers soulèvent les carences existant dans l’accord chaque fois que l’occasion se présente. Même son de cloche du côté des officiels, qui parlent eux aussi des inégalités perçues dans le document mis en œuvre en 2005. Selon M. Mohamed Zaaf, directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce, «pour 1 dollar exporté vers l’UE, l’Algérie importe pour 20 dollars». Selon les chiffres officiels, les importations algériennes de l’UE ont augmenté de près de 80%, passant de 11,2 milliards de dollars à 20,8 milliards de dollars en 2008 alors que les exportations algériennes hors hydrocarbures vers les pays de l’UE restent insignifiantes, s’établissant à un milliard de dollars en 2008. Outre cette question nodale, les deux parties ont décidé hier de donner une «dimension opérationnelle» à leur coopération économique.
L’autre volet abordé lors de cette session qui s’est tenue au Grand Duché du Luxembourg, en marge du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE, est l’investissement, considéré par l’Algérie comme l’un des premiers problèmes qui se posent à ce partenariat.
« Parce que c’est le problème le plus important, nous avons décidé d’impliquer davantage l’Union européenne dans la mobilisation des acteurs européens sur le territoire économique algérien et, ensemble, pour la première fois de l’histoire, nous allons organiser un forum des opérateurs économiques européens à Alger », a confié M. Medelci à l’issue de cette réunion.
Il dira que « ce forum aura lieu en octobre ou, au plus tard, en novembre de cette année, et je dois dire que nous travaillons sur ce projet depuis plusieurs mois ». C’est un événement qui « se penchera sur un sujet d’importance pour l’Algérie, celui de la relance des investissements directs des européens », a affirmé la même source.
Par ailleurs, les deux parties se sont penchées sur les volets concernant la coopération institutionnelle et l’accompagnement de l’UE dans la mise en œuvre des réformes en Algérie. Le ministre a évoqué à cet effet le programme national PIN (Programme indicatif national) qui se décline sur la période de 2007 à 2011.
«Nous sommes en train de préparer la prochaine période 2011-2013», a rappelé le ministre, lequel estime que le premier programme sur 4 ans se déroule « dans des conditions que nous avons évaluées et que nous considérons comme perfectibles ». Il explique qu’« il y a dans le dispositif actuel de fonctionnement du système budgétaire avec l’Union européenne une procédure extrêmement lourde qui fait qu’on n’arrive pas à bien consommer nos crédits, dans les délais requis ». Après avoir examiné cette question, sur proposition de l’UE, les deux parties ont donné leur accord, pour la prochaine période de planification, pour le changement du système afin de mettre en place des budgets globaux au lieu de budgets par projet. « Nous appelons cela des systèmes d’appui budgétaire et ce sont des sommes [d’argent] qui rentreraient donc au niveau du Trésor et qui seraient utilisées sur la base d’un programme global arrêté d’un commun accord », a précisé le ministre, estimant que « c’est une expérience développée par l’UE avec d’autres partenaires et qui donne de bons résultats ». Medelci a souligné dans le même sillage que « les Européens ont bien compris cela. Ils l’ont admis et il nous appartient, nous Algériens, évidemment, de développer l’ingénierie pour concrétiser toute cette démarche sur le terrain et d’obtenir des résultats, dans la mesure où l’on travaillerait, cette fois-ci, sur des procédures d’utilisation de ces crédits qui sont des procédures algériennes et non des procédures communautaires ».
Par SmaĂŻl Boughazi
Un sous-comité sécurité, défense, droits de l’Homme pour l’accord d’association
Le cadre de négociations de l’accord d’association sera « bientôt renforcé » par un sous-comité sécurité, défense, droits de l’Homme, a annoncé hier à Luxembourg le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. « Sur le terrain des droits de l’Homme, nous avons proposé que cette question soit examinée à la faveur de consultations qui ont trait à la fois à de questions sécuritaires, de défense et à celles concernant les droits de l’Homme », a déclaré M. Mourad Medelci à l’issue de la quatrième session du Conseil d’association UE-Algérie. Il a ajouté à ce sujet que l’UE a accepté la proposition de l’Algérie d’ajouter un nouveau sous-comité pour traiter ces trois questions ensemble à la série des sous-comités qui existent déjà et sont opérationnels. Pour rappel, la demande de l’UE de mettre en place un sous-comité « droit de l’Homme » remonte à 2005 et avait été évacuée de l’agenda bilatéral en raison d’une différence d’approche entre les deux parties. La partie algérienne a proposé la mise en place d’un sous-comité politique, droits de l’Homme, PESD (politique européenne de sécurité défense), tandis que la Commission européenne ne voulait qu’un sous-comité des droits de l’Homme.
Par R.E.
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La Tribune, publié le 17 Juin 2009
# Administrateur | 17/06/2009 | Info
DANS UNE MISSION DE PROSPECTION DU MARCHÉ
22 hommes d’affaires belges à Alger
Ils sont en Algérie pour nouer des contacts et rechercher des partenaires.
Représentant les principales entreprises dans différents secteurs, 22 d’hommes d’affaires belges visitent Alger et Oran du 15 au 22 juin dans le cadre d’une mission économique multisectorielle. Cette présence en force traduit l’intérêt que portent les hommes d’affaires belges au marché algérien qui ne cesse de croître en importance. Les représentants de ces entreprises sont en Algérie dans le but de nouer des contacts et de rechercher des partenaires dans les secteurs de l’energie, distribution de l’électricité, fabrication de machines et câbles, traitement des eaux usées, protection des logiciels, sidérurgie, e learning, etc...Cette mission a été rendue possible grâce à l’appui de partenaires nationaux tels que les ministères des Ressources en eau et des Transports, les wilayas d’Alger et d’Oran et la Chambre de commerce et d’industrie. Placée sous le haut patronage de l’ambassadeur de Belgique en Algérie, Christiaan Van Driessche et organisée par le Bureau économique et commercial de la Région de Bruxelles-Capitale et de l’Agence wallonne à l’exportation, cette mission se place dans la continuité de la mission économique que le prince Philippe de Belgique avait conduite, en octobre 2004, en Algérie. La Belgique qui croit en le marché algérien, a adopté une stratégie qui consiste à participer « plus activement » à des foires très spécialisées afin de cibler un public professionnel, a précisé l’ambassadeur de Belgique en Algérie, Christiaan Van Driessche soulignant sa présence au Salon Batimatec et la forte participation de son pays à la FIA.
Cette année, a encore ajouté l’ambassadeur, la mission belge prend une nouvelle envergure puisque pas moins de 22 entreprises belges sont présentes en Algérie contre 14 l’année précédente, « ce qui confère à la mission, un caractère nettement multisectoriel », a indiqué le diplomate. La gestion des ressources en eau est également un domaine de pointe dans lequel l’expertise des Régions bruxelloise et wallonne sont internationalement reconnues. Plusieurs participants auront ainsi l’occasion d’exposer leur savoir-faire dans le secteur de l’eau et la société Idrabel, pour sa part, exposera, dans le cadre de la Foire Pollutec, sa contribution au traitement des eaux usées municipales, le cas des réseaux d’égouts dans la Région de Bruxelles capitale. Cette mission a été organisée grâce à l’appui de partenaires algériens incontournables tels que les wilayas d’Alger et d’Oran, les Chambres de commerce et d’industrie d’Alger et d’Oranie, le ministère des Ressources en Eau et le ministère des Transports, le Forum des chefs d’entreprise. Le programme sera principalement consacré à des activités de « réseautage » au travers de rencontres entre des entreprises belges et algériennes. Un programme personnalisé a, par ailleurs, été conçu à la demande de chaque entreprise. Pour sa part, la délégation Wallonie-Bruxelles à Alger a collaboré avec le Bureau économique et commercial pour accompagner cette mission d’un volet ciblé sur la formation professionnelle, principalement, au service des petites et moyennes entreprises.
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Par Nabil BELBEY
L'Expression, publié le 17 Juin 2009
# Administrateur | 17/06/2009 | Info
Trois élèves arrêtés pour avoir tenté de voler les sujets du bac à Argenteuil
POLICE - Laissés libre après avoir été placés en garde à vue, ils pourront passer les épreuves mais pourraient voir leurs résultats invalidés...
Un joli cambriolage fail. Trois élèves de terminale du lycée Romain-Rolland d'Argenteuil (Val-d'Oise) ont manifestement tenté de dérober des sujets du bac en s'introduisant vendredi dans le bureau de la proviseure. Non seulement ils ont échoué, mais ils se sont fait pincer et ont été placés en garde à vue, a-t-on appris mardi soir de sources concordantes.
Vendredi dans la soirée, alors que deux élèves faisaient le guet, un troisième est entré par la fenêtre dans le bureau du proviseur du lycée. Il a volé un trousseau de clés dont certaines permettent d'accéder à l'endroit où étaient entreposés depuis quelques jours les sujets du baccalauréat.
« Ils ont pris un risque énorme et inutile »
«Un élève s'est introduit dans mon bureau, il a volé des clés mais pas toutes les clés qui permettent d'avoir accès aux sujets. Les sujets du bac sous scellés, qui ne se trouvent pas dans mon bureau, n'ont jamais été en danger», a expliqué la proviseure, Marie Lebras. « Ce ne sont pas des élèves qui sont sûrs d'avoir le bac. Ils ont pris un risque énorme et inutile puisqu'ils n'avaient aucune chance d'avoir accès aux sujets sans qu'on s'en rende compte ».
Les trois élèves, qui ont été reconnus par la gardienne de l'établissement, ont été interpellés entre vendredi et mardi. Ils ont été placés en garde à vue, puis laissés libres mardi, après avoir fait l'objet d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ), selon une source policière.
Ils pourront se présenter aux épreuves
Au cours de leur garde à vue les élèves ont nié avoir voulu dérober les sujets du bac, selon une source policière. L'un d'entre eux a dit qu'il voulait mettre la main sur un document le concernant. Selon la proviseure, cette version ne tient pas car l'élève pouvait normalement consulter le document.
En attendant d'être convoqués devant la justice, les trois cambrioleurs en herbe pourront cependant se présenter aux épreuves du bac. Avec toutefois le risque de voir les résultats invalidés, les faits étant (de fait) antérieurs à l'examen. Ils risquent par ailleurs une interdiction de se présenter à tout examen pendant une durée de cinq ans. Les antisèches, c'était quand même moins risqué.
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Par J.M. avec agence
20minutes.fr, publié le 17.06.09 à 10h44
# Administrateur | 16/06/2009 | Info
Monde des affaires
Les femmes chefs d’entreprise représentent 3,2%
La place qu’occupe la femme dans la vie économique n’est plus à démontrer. Les femmes algériennes ont su capitaliser leurs compétences, au même titre que les hommes, au service du développement économique.
Si elles occupent tous les secteurs d’activités à différents postes de responsabilité, elles restent toutefois peu nombreuses à tenter l’entreprenariat. Les femmes chefs d’entreprise ne représentant que 3,2% du total des femmes actives qui est de l’ordre de 18%. Pourquoi tant de réticences à devenir chef d’entreprise ? C’est pour répondre à cette interrogation que deux associations féminines, AME (Algériennes managers et entrepreneurs) et Afcare (Association des femmes cadres d’entreprises), ont organisé hier au Hilton, une conférence sur l’entreprenariat féminin. Mme Remaoune Nouria, directrice du centre de recherche en anthropologie sociale révèle les résultats d’une enquête sur les difficultés de l’entreprenariat féminin. Elle indique qu’en sus des difficultés rencontrées par tout les opérateurs économiques en Algérie, les femmes font aussi face à « la faiblesse du soutien et de la qualité de l’accueil et de la prise en charge de la petite enfance en Algérie, les empêchant de se consacrer pleinement à leur activité professionnelle ».
Cette sociologue souligne en outre le problème « du marché des appels d’offres qui est insuffisamment structuré pour favoriser l’entreprenariat féminin ». La même enquête dévoile que sur un échantillon de 100 femmes, 51,8% ont répondu que l’idée du projet de créer une entreprise émane de la formation qu’elles ont reçue ainsi que de l’expérience professionnelle acquise au bout de quelques années. Alors que 28,2% ont révélé que le montage financier de l’entreprise a été monté et réalisé grâce au soutien familial, contre 16,5% qui ont bénéficié d’un crédit bancaire en plus du fonds propre. L’enquête montre aussi que 67% des femmes chefs d’entreprise sondées n’ont pas bénéficié du soutien de l’Ansej (Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes), alors que 98% n’ont pas eu accès à l’aide de l’ANDI (Agence nationale de développement de l’investissement). Mme Remaoune indique par ailleurs que 57% des femmes ont choisi le secteur des services dont 90% préférant gérer elles-mêmes leurs entreprises.
Alors qu’elles sont 53% à se consacrer entre 8 et 10 heures par jours à leur affaire, 50,6% ont estimé que la compétence est la seule garante de la réussite d’une entreprise contre 48,2% à considérer que le réseau relationnel y joue un rôle important. Contrairement aux idées reçues, elles ne sont que 17,6% à considérer les responsabilités familiales comme un frein à une meilleure gestion de l’entreprise. La conférence organisée hier a été aussi un cadre pour mettre sous les feux de la rampe, les expériences de femmes qui ont bravé les difficultés qu’encourt tout créateur d’entreprise, pour lancer leurs propres affaires. Elles ont fait état pour certaines de la difficulté d’accéder aux crédits bancaires, et pour d’autres au foncier. Le fait d’appartenir à un réseau de patronat ou de relations ouvre, semble-t-il, des portes, soulignent les femmes chefs d’entreprise.
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Par Nadjia Bouaricha
El Watan, publié le 16 Juin 2009
# Administrateur | 16/06/2009 | Info
Examen de 5ème : La première place pour la wilaya
La wilaya de Annaba a décroché la première place au niveau national à l’examen d’entrée en 1ère année moyenne en réalisant un taux de réussite de 92,98 %.
L’exploit a fait l’objet d’une conférence de presse du directeur de l’éducation. Ce dernier n’a pas manqué d’attribuer « un bon point » au secteur « pour les efforts consentis durant toute l’année scolaire par l’ensemble des enseignants et des travailleurs de l’administration qui se sont distingués par la qualité du travail fourni ». Le même directeur a aussi relevé que ces résultats ont été atteints du fait que les élèves « manifestent de l’intérêt aux réformes engagées dans le secteur de l’éducation ». Ils sont 714 candidats sur les 9 612 qui n’ont pas réussi les épreuves, mais qui pourront se rattraper lors de la 2ème session, prévue vers la fin du mois. Selon l’orateur, beaucoup d’établissements ont placé la barre haute avec un taux de réussite de 100 %.
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Par A. S.
El Watan, publié le 16 Juin 2009
# Administrateur | 16/06/2009 | Info
Cet après-midi, à 16h à la forêt de Rich, Tikjda : Ouverture du Camp national des routiers et des éclaireurs
Dans le cadre de la célébration de la Journée africaine de l’enfance, les SMA organisent du 15 au 19 juin à Tikjda, le camp national des routiers et des éclaireurs, sous le slogan « l’aventure et la découverte ».
Le camp abritera plus de 500 scouts des différentes wilayas avec la participation des scouts sahraouis et tunisiens.
Le commissaire général des SMA, M. Noureddine Benbraham, présidera la cérémonie d’ouverture officielle de cette manifestation, cet après-midi à 16h dans la forêt du Rich, wilaya de Bouira.
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El Moudjahid, publié le 16 Juin 2009
# Administrateur | 15/06/2009 | Info
3ES JOURNÉES EURO-MAGHRÉBINES DE LA COMMUNICATION PUBLICITAIRE
L’événement qu’il ne fallait pas rater
Les 3es Journées euro-maghrébines de la communication publicitaire ont été clôturées ce 7 juin dernier à l’hôtel El Aurassi Alger, après avoir réuni experts, directeurs d’agences et médias. Quelle leçon ou quel bilan faire de cette manifestation? Rachid Hessas, organisateur de ces journées, relève tout d’abord un intérêt de la part de certaines agences. Les intervenants nationaux ou étrangers se sont exprimés, quant à eux, en toute liberté sur ce que la publicité doit aux agences ou l’inverse. L’absence de certaines agences et annonceurs est à déplorer.
L’occupation du marché par des agences étrangères n’est que le fruit d’une négligence, la chaise libre laisse des cicatrices et réveille les consciences. Lors des débats, l’ensemble des experts ont insisté sur l’urgence de respecter les critères qui mènent vers de bons résultats. Il faut savoir, selon le représentant de M. le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Communication, que le développement de la communication a ouvert les portes à un nombre important d’agences pour se baptiser rapidement « agence de communication ». Elles sont près de 2256 agences de communication, 1336 personnes morales et 920 personnes physiques. L’investissement annuel de la publicité, qui était de 12,9 milliards de dinars en 2008, pour atteindre au premier trimestre 2009, 11,4 milliards, alors que « les investissements mondiaux en communication sont de l’ordre de 1500 milliards de dollars, équivalent au PIB de la France, 5e puissance mondiale...et qu’il existe une corrélation entre les investissements publicitaires et la croissance économique », souligne Luc Laurentin qui alerte les professionnels sur la dégradation continue de la relation entre les consommateurs et la communication. Ces journées ont profité à ceux qui étaient présents et ont certainement pris note des réactions des experts qui soulignent que les annonceurs ont besoin d’améliorer l’efficacité de leurs plans de communication, dans un environnement qu’ils maîtrisent mal...Les agences renvoient une image brouillée de leur savoir-faire. Tout le monde prétendant savoir tout faire. Une situation que subissent les annonceurs « C’est comme pour le consommateur qui se retrouve face à plus d’infos, donc plus de doutes.» Un élément de distanciation qui peut amener les annonceurs à avancer seuls. « Une agence qui est bonne en tout, c’est très difficile, c’est un peu comme un élève qui aurait d’excellentes notes partout, c’est très rare.» Le conférencier va plus loin dans ses analyses qui reflètent la même préoccupation de notre marché.
Il y a un déficit d’écoute en agences, elles ont plus un souci de vendre que d’écoute, et si elles écoutaient plus leurs annonceurs, elles seraient plus performantes. « On veut travailler avec des partenaires qui soient des entrepreneurs qui ont une approche pas "fonctionnaire" du métier, qui se remettent en cause tous les matins.» Ces journées ont été l’un des espaces où la communication a mis en relief « cet aspect positif de la publicité sur l’économie qui n’est plus à démontrer, mais en même temps, on ne peut nier ses effets néfastes si elle n’est pas encadrée par une législation et une réglementation appropriées. 48 heures pour rappeler l’impérieuse nécessité de compléter l’encadrement juridique de l’activité par des règles d’éthique et de déontologie établies par des organisations professionnelles et respectées par l’ensemble des opérateurs qui l’animent », souligne M.Chaâbani du secrétariat d’Etat. En attendant de maintenir la flamme publicitaire allumée, RH. International annonce déjà les « 2es Journées du marketing sportif » pour novembre prochain.
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Par R.N
L'Expression, publié le 15 Juin 2009
# Administrateur | 15/06/2009 | Info
SALON DU RECRUTEMENT
Un job par le Net, c’est possible
Un salon virtuel sur le Web permettant aux internautes de visiter le Salon international du recrutement et des ressources humaines en Algérie (Sirha), prévu du 27 au 28 juin prochains, sera disponible durant la semaine allant du 23 au 30 juin, a-t-on indiqué auprès des organisateurs. Les surfeurs pourront contacter, à travers « www.sira-algerie.com », les partenaires présents au salon, prendre connaissance des conférences présentées et vivre à distance l’événement, a-t-on expliqué. L’internaute qui le souhaite profitera, ainsi et à distance, du Sirha, dont les organisateurs ont prévu la remise de tous les fichiers aux exposants et partenaires. En plus de ce site Web, un « pack PME » a été conçu afin d’aider les petites et moyennes entreprises à bénéficier des services du Sirha, de les encourager à formaliser leurs besoins et à mieux communiquer sur la gestion des ressources humaines.
A noter qu’en parallèle au Sirha, se tiendra la 2e édition d’« Entreprendre en Algérie » qui vise à valoriser la création d’activités. « Plus de 500 porteurs de projets sont d’ores est déjà inscrits et ont exprimé des attentes pour des conseils, de la formation, ou un accompagnement financier. Des experts en création d’entreprises et en accompagnement assureront des permanences tout au long du salon », a-t-on relevé.
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Par R.N
L'Expression, publié le 15 Juin 2009
# Administrateur | 15/06/2009 | Info
Provoquée par le sirocco
La vague de chaleur persistera jusqu’à la fin de la semaine
Il fera chaud jusqu’à la fin de la semaine. Un bulletin météo émanant de l’Office national de météorologie (ONM) annonce que la vague de chaleur qui sévit ces derniers jours sur les régions nord et de l’intérieur du pays « persistera jusqu’à la fin de la semaine ». Hier, à 10h du matin, les thermomètres enregistraient des températures élevées. 39°C à Alger, 27 à Oran et 29 à Constantine. Selon l’ONM, la dilatation rapide du mercure est due au sirocco.
Un vent du sud-ouest chaud et sec provoqué par une dépression au niveau du proche Atlantique. Cette situation engendrera des pics de température dépassant les 40°C dans les régions de Mascara, de Chlef et de Relizane. Petite satisfaction pour les gens qui ne supportent pas la chaleur, aujourd’hui, au niveau du littoral, un léger adoucissement sera observé. 36° à Alger, 30° à Oran, 35° à Béjaïa et 34° à Annaba. Alors que les habitants de Mascara, de Constantine et de In Salah auront très chaud avec des températures respectives de 40°, 38° et 43°C.
Pour la période allant de demain à vendredi prochain, l’office prévoit la persistance du temps chaud et dégagé avec le développement de cellules orageuses locales sur les reliefs, dans les régions nord du pays. Les températures varieront entre 27° et 32°C sur les côtes et entre 32 et 41°C sur les régions proches côtières et des Hauts Plateaux. Les régions sud bénéficieront d’un temps partiellement voilé avec des tendances nuageuses. La saison chaude n’est pas encore entamée que les citoyens commencent à subir les contraintes des températures élevées et de l’humidité, particulièrement au niveau des grandes villes côtières. Mais les pensées vont spécifiquement aux personnes qui souffrent de problèmes allergiques ou respiratoires. Selon le professeur Habib Douaghi, président de la Société algérienne d’immunologie clinique, d’allergologie et d’asthmatologie, le taux des Algériens souffrant de rhinite allergique serait de 10%, soit près de 3 millions, et celui des asthmatiques est de 3 à 4%, ce qui représente près d’un million d’Algériens.
Rappelons que l’utilisation abusive des climatiseurs et des réfrigérateurs provoque des maladies respiratoires et favorise les réactions allergiques. Une bonne douche tiède est, parfois, le bon remède contre chaleur et transpiration. Les personnes âgées et les petits enfants doivent faire l’objet d’une attention particulière. A ne pas oublier, l’hydratation.
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Par Samir Azzoug
La Tribune, publié le 15 Juin 2009
# Administrateur | 15/06/2009 | Info
Ghoul annonce de nouvelles mesures pour le secteur des travaux publics
Une loi-cadre en cours d’élaboration
La préparation d’une loi-cadre sur le secteur des travaux publics, afin de prendre en charge non seulement les textes au niveau national qui sont en vigueur mais aussi les perspectives du secteur à travers l’amélioration de tous ces textes législatifs, est en cours d’élaboration, selon M. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, qui s’est exprimé hier à l’issue d’une rencontre d’évaluation avec les directeurs des DTP, et des chefs d’entreprises publiques et privées, tenue au Cercle national militaire de Beni Messous, à Alger.Dans l’objectif d’identifier les contours du plan du programme quinquennal 2010-2014, le premier responsable du secteur a invité les responsables des entreprises publiques et privées qui coopèrent avec le secteur à réfléchir, proposer des suggestions et participer à l’élaboration de cette loi-cadre. Le ministre a appelé également les opérateurs économiques à booster la relation de travail et ce, à travers l’amélioration de tous les textes réglementaires, sans omettre, dira-t-il, de prendre aussi en compte les procédures, à savoir les appels d’offres, les soumissions, les octrois du marché, la réalisation du projet en lui-même, etc. Dans ce contexte, le ministre a mis l’accent sur l’amélioration des relations entre les entreprises et l’administration centrale ou communales. Par ailleurs, le ministre a soulevé les insuffisances du secteur en spécialités et filières telles que l’entretien, l’équipement, la maintenance, la signalisation, l’aménagement de surface, c’est-à -dire du point de vue de la conception et de l’embellissement de l’environnement. A ce sujet, M. Ghoul a appelé à la privatisation de quelques entreprises pour se spécialiser dans les filières déjà citées, car, expliquera-t-il, «nous avons des entreprises de réalisation, et aujourd’hui nous avons aussi besoin d’entreprises pour entretenir et aménager les projet déjà réalisés». De plus, le ministre a plaidé pour la création de bureaux d’études et d’un laboratoire de contrôle de qualité et de conformité, en précisant que «notre patrimoine est en hausse et malgré cela nos besoins en la matière demandent plus d’efforts et de moyens. Nous possédons plus de bureaux d’études, soit 650 en 2009 en comparaison de 2003 où il n’y avait que 100 bureaux». Et de souligner, dans ce contexte, la nécessité d’encourager les jeunes diplômés et universitaires à créer leurs propres bureaux d’études et à s’installer au niveau des différentes wilayas du pays pour encadrer, selon lui, les projets qui sont en cours et, pourquoi pas, les futurs. A une question relative à l’enveloppe financière de l’autoroute Est-Ouest qui va bénéficier de 5 milliards de dollars supplémentaires en plus des 11 milliards de dollars fixés dans les contrats, le ministre s’est contenté de répondre : «Sur le terrain, tout est chiffré par le dinar. On ne joue pas. Il faut qu’on se respecte !» Par ailleurs, des travaux ont été poursuivis, hier à huit clos, en atelier, séparant entreprises privées et publiques, leur permettant ainsi de débattre et de réviser leurs lacunes. Cette rencontre est placée sous le thème «la consolidation de l’outil national de réalisation».
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 15 Juin 2009
# Administrateur | 15/06/2009 | Info
Le ministre donne des instructions pour améliorer la distribution
Sellal rassure sur la disponibilité de l’eau durant la saison estivale
Les services du ministère des Ressources en eau rassurent sur la disponibilité de l’eau durant la période estivale et appellent à une collaboration efficace des citoyens pour signaler les fuites et autres problèmes. « Il n’y aura pas de pénurie d’eau. Bien au contraire, des mesures seront prises pour aller dans le sens d’une meilleure alimentation des foyers au quotidien », a indiqué hier le ministre, Abdelmalek Sellal, en marge d’une rencontre des 48 directeurs de l’hydraulique de wilaya. Les statistiques du ministère font état d’un taux de remplissage de 73% des 60 barrages du pays. Un taux record jamais atteint depuis les années 1970 où il y avait à peine 35 barrages. Des instructions fermes ont donc été données pour assurer la continuité du service et améliorer la qualité des prestations. Cela amène le ministre à revenir sur le problème récurrent des fuites d’eau et des branchements illicites. Il rappellera à ses collaborateurs la nécessité de continuer la lutte contre ces deux phénomènes qui continuent à porter préjudice à tout le secteur. Cette lutte ne saura toutefois donner des résultats sans qu’il n’y ait un véritable travail de proximité. « Il faut aller vers les citoyens, discuter des problèmes posés et… les amener à s’impliquer dans nos projets de développement. Les fuites d’eau doivent être signalées à temps et réparées immédiatement », dira-t-il. Autre point sur lequel est revenu le ministre, celui de l’assainissement: « J’insiste sur le bon fonctionnement des stations d’épuration mises en service et la réutilisation des eaux épurées dans l’agriculture, dans la céréaliculture en particulier… Nous devons contribuer à assurer notre sécurité alimentaire ». Il a également appelé à l’élimination des rejets en mer pour l’ouverture d’un maximum de plages à la baignade. Des choses ont été faites mais d’autres doivent suivre.
Le cas d’Alger est cité par Amirouche Smaïl, le directeur des ressources hydrauliques et de l’économie de l’eau. Ce dernier indiquera qu’en 2002, il y avait uniquement 36 plages ouvertes à la baignade, 47 en 2008. « Nous tablons sur 54 plages ouvertes à la baignade cette année », soutient le responsable de la wilaya d’Alger. Pour ce qui est de l’éradication des fosses septiques (lutte contre la pollution et les MTH), notamment en milieu urbain, le même responsable indique que sur un ensemble de 25 000 fosses septiques recensées, 15 000 ont été éradiquées entre 2007 et 2008 (Dar El Beïda, Bordj El Kiffan, Baraki, les Eucalyptus…). Il y en aura 20 000 d’ici à la fin 2009 et le reste au cours de l’année 2010. Par ailleurs, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, fait état d’un problème de financement des projets dus à des faiblesses dans l’évaluation des projets. Le ministre déplore donc le fait que « plusieurs
projets inscrits par le secteur des ressources en eau durant la période 2000-2009 faisaient l’objet de plusieurs réévaluations de leurs coûts en raison d’études insuffisantes ». Il appellera, par conséquent, à « la maturation des études relatives aux projets inscrits par le secteur en vue d’améliorer la maîtrise du coût et de la qualité de ces projets ».
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Par Karima Mokrani
La Tribune, publié le 15 Juin 2009
# Administrateur | 14/06/2009 | Info
Pour mieux sensibiliser la femme Ă ses droits professionnels
L’association Rachda provoque le débat
Une journée de formation et de sensibilisation aux droits de la femme dans la législation du travail en Algérie s’est tenue hier au niveau du siège de l’Union générale des travailleurs.
Initiée par l’Association du rassemblement contre la « hogra » (Rachda), qui est aussi la créatrice de la maison Nedjma à Constantine, un espace voué à la détresse des femmes, la rencontre a vu la participation des membres de l’UGTA, du directeur de l’Inspection du travail, outre la présence de Mme Abbas Houria, juriste qui a présenté un thème ayant un lien avec la discrimination en milieu professionnel, et de maître Zouli Sihem, avocate, qui s’est penchée sur la problématique taboue, celle « du harcèlement sexuel dans la législation algérienne ». Sur ce dernier point, l’oratrice mettra en relief l’existence d’un seul amendement mais qui souffre de déficit. D’autre part, elle insistera sur le fait que la personne lésée devrait matérialiser sa plainte par autant de preuves tangibles « souvent difficiles à récolter ».
Une situation qui met en relaxe la majorité des accusés près les parquets faute de témoignages palpables. Pourtant, ce phénomène existe bel et bien dans des entreprises ou autres organismes. Le secrétaire de l’Union des travailleurs algériens n’a pas manqué de rappeler que «sa section syndicale accueille quotidiennement des dizaines de plaintes soulevant ce sujet», soit une raison parmi d’autres qui, selon lui, devraient pousser la femme travailleuse à chercher ses droits en usant des prérogatives que lui confère le code du travail. D’ailleurs, dans ce chapitre, M. Koureiche, directeur de l’Inspection du travail, éclairera sur les lois en faveur des travailleuses, notamment la 90/11 quand il s’agit de droit à « l’intégrité physique et morale avec ce droit à une protection contre toute discrimination pour occuper un poste autre que celle fondée sur son aptitude et son mérite tout en ayant droit à la promotion dans son travail ». D’autres points étaient également épluchés, comme les congés de maternité, le travail de nuit, la surveillance médicale, l’hygiène et la sécurité, le droit syndical. Par cette batterie de mesures, « la femme est prémunie à 100% en milieu professionnel », a-t-il soutenu. Cependant, la direction du travail ne détient pas de chiffres concernant d’éventuels dépassements causés à cette frange de travailleurs en milieu professionnel. Pourtant, la réalité est tout autre, révèle l’UGTA, qui accuse le secteur privé d’user de la sueur de la gent féminine pour des rétributions dérisoires en deçà du salaire minimum garanti.
« Il appartient aux femmes de consolider leurs rangs en s’organisant davantage dans différentes sections syndicales pour mieux défendre leur avenir », réitère le secrétaire général de l’Union.
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Par Nasser Hannachi, correspondant Ă Constantine
La Tribune, publié le 14 Juin 2009
# Administrateur | 14/06/2009 | Info
Salon international des équipements et services de l’eau
60% des participants sont des Ă©trangers
Dans une conférence de presse animée hier, les organisateurs du 5ème Salon international des équipements et services de l’eau (SIEE- Pollutec 2009) ont présenté les grandes lignes de cette manifestation, qui se tiendra du 15 au 18 juin prochains à la Safex.
D’emblée, Mme Sylvie Fourn, directrice de Pollutec a expliqué que cette nouvelle édition ouvre avec une croissance à nouveau forte puisqu’il est enregistré 12% d’augmentation des surfaces d’exposition qui atteignent cette année 9000 m2. Ce développement des surfaces est dû au fait que, d’année en année, ce salon fait l’objet d’une forte demande.
Pour cette édition 2009, pas moins de 302 exposants sont attendus dont 60% sont étrangers et 40% des nationaux. La conférencière dira qu’il est absolument indispensable que ce salon apporte des techniques et des technologies adaptées aux contraintes climatiques, voire au stress hydrique. « On arrive chaque année avec des expériences nouvelles à présenter et des thèmes d’actualité à traiter », explique Mme Fourn qui ajoute que « plusieurs sociétés viennent pour s’implanter ou trouver des distributeurs ou encore des partenaires ». Le salon continue à répondre aux préoccupations des professionnels du secteur de l’eau et aussi à celles des responsables qui en ont la charge. Commentant la situation de l’Algérie, la directrice de Pollutec souligne que de par son contexte économique favorable, avec un taux de croissance important et une politique d’investissement qui donne confiance, le marché de l’eau intéresse de plus en plus les opérateurs économiques.
« En matière d’investissement, l’hydraulique est l’un des secteurs les plus importants du quinquennat », déclare la conférencière. Mais, selon elle, « il ne suffit pas d’investir, il est aussi important d’entretenir et de verser dans la formation de la ressource humaine ». Mme Fourn n’a pas omis d’évoquer la question de l’environnement et la nécessité de respecter la réglementation et d’instaurer une politique avec le principe pollueur-payeur. « Beaucoup d’efforts restent encore à faire dans ce sens», estime-t-elle. Plusieurs thèmes seront traités au cours d’un colloque en parallèle qui se déroulera sur trois jours, explique pour sa part Cristiana Rabusin, directrice du développement international. Le premier thème a trait à l’optimisation des services de distribution publique de l’eau en milieu urbain. S’ensuivront d’autres thématiques relatives à la durabilité des investissements dans les équipements hydrauliques, l’approvisionnement en chlore et le traitement de l’eau potable… Il faut savoir que les thèmes traités sont validés par le ministre des Ressources en eau, lequel fait des propositions, à l’exemple de celui du chlore cette année. Les organisateurs du salon proposent eux aussi des thèmes qu’ils considèrent utiles.En termes de visitorat, l’annéedernière a enregistré une très forte progression, soit plus de 60% avec un nombre de 5 500 visiteurs professionnels. SIEE Pollutec 2009 sera inauguré par le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal et ses proches collaborateurs, selon Nabil Bey Boumezrag, directeur de Promosalons Algérie.
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Par Badiaa Amarni
La Tribune, publié le 14 Juin 2009
# Administrateur | 14/06/2009 | Info
Au cours d’une réunion d’évaluation du programme sectoriel avec les directeurs des travaux publics
Ghoul présente les projets du quinquennat 2010-2014
« Le prochain programme est aussi ambitieux que l’actuel. Il vise à consolider davantage les résultats positifs enregistrés par le secteur, et ceci par la poursuite des actions engagées, ainsi que l’engagement de nouvelles actions, dont l’objectif est de contribuer de manière durable à la mise en place d’un réseau infrastructurel de qualité conformément aux orientations des schémas directeurs sectoriels 2005-2025.»
« C’est donc, dans la logique de la continuité que s’inscrit le plan de développement national 2010-2014 », a indiqué, le premier responsable des travaux publics, hier, lors d’un regroupement national des directeurs des travaux publics des 48 wilayas, tenu au cercle national militaire d’Alger. Cette rencontre est organisée en vue d’évaluer le programme sectoriel 2005-2009 et de présenter le futur programme du troisième quinquennat 2010-2014. Après la première rencontre, qui s’est tenue au mois de février dernier, M. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, a dressé le programme du deuxième quinquennat 2005-2009, avant de présenter le futur programme. Concernant ce dernier, la ministre a annoncé le lancement prochain des travaux de 34 nouvelles voies express pour ainsi relier 34 chefs-lieux de wilaya. En outre, ce futur programme verra également le lancement des travaux de la Rocade des Hauts-Plateaux, les pénétrantes sur l’autoroute Est-Ouest de Béjaïa et Jijel, les 3e et 4e rocades autoroutières Bordj Bou Arréridj-Khemis Miliana et, enfin, les travaux du tracé nord-sud, reliant Alger à Tamanrasset. La réalisation de plusieurs infrastructures routières, aéroportuaires et maritimes ainsi que la sauvegarde et l’entretien intensif des plusieurs infrastructures.
En présentant le bilan du quinquennat écoulé, le ministre a estimé le taux d’avancement des travaux à 90%, tout en exhortant les directeurs des travaux publics à augmenter la cadence pour atteindre les 95%. Il a, dans ce sillage, porté à connaissance les projet réalisés : l’aménagement et l’entretien de 162 000 km, dont 44 000 ont été inscrits dans l’opération d’entretien et de réhabilitation et 22 000 km dans la cadre du développement et de la modernisation du réseau routier. De 2005 à mai 2009, 3 000 projets ont été réalisés, a indiqué le ministre, en précisant que 2 000 ponts ont été construits à travers le réseau routier national. Celui-ci a connu, selon Ghoul, l’achèvement de 112 000 km, entre routes nationales (29 000 km), communales (59 000 km) et de wilaya (24 000 km). Quant à la signalisation, 60 000 km sont dotés d’unités de signalisation horizontale alors que 90 000 km sont dotés de signalisations verticales. Pour la sécurité routière, le ministre a également ajouté qu’au cours du programme précédent 1 000 km ont vu l’installation des glissières métalliques et en béton, sans omettre l’élimination de 320 points noirs à l’échelle nationale. Sur un autre chapitre, le ministre a insisté sur la formation, laquelle, dira-t-il, est essentielle pour le secteur, notamment dans l’application de nouvelles techniques de construction. « 7 000 formations on eu lieu au cours du programme précédent et 4 000 consacrées à l’autoroute est-ouest », a précisé le ministre.
Par ailleurs, cette rencontre se poursuivra aujourd’hui, en présence d’entreprises publiques et privées, pour évaluer les travaux réalisés et la présentation de leur futur programme.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 14 Juin 2009
# Administrateur | 14/06/2009 | Info
LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION, À PROPOS DU BAC
« Le taux de réussite dépassera les 50% »
Bonne nouvelle pour les élèves de la terminale! Les résultats du baccalauréat session 2008/2009 seront meilleurs que ceux de l’année précédente. A peine l’examen ayant pris fin, que le ministre de l’Education nationale, M.Boubekeur Benbouzid, affiche déjà son optimisme quant au taux de réussite aux épreuves du Bac. « Nous sommes convaincus que le taux de réussite au Bac sera important. Il dépassera du moins celui enregistré ces dernières années », a-t-il annoncé, hier lors de son intervention au Sénat à l’occasion de la Journée parlementaire de l’enfant. Concrètement parlant, et à la faveur des déclarations du premier responsable du secteur, plus de 50% des candidats ont déjà assuré leur place à l’université. Un record jamais égalé depuis la réforme du secteur.
Quel est le secret de cet optimisme? Le ministre se réfère à la réforme de l’école qui commence déjà à porter ses fruits, à l’école primaire où le taux de réussite à la 5e année a frisé le seuil des 90%, «un autre record», tient à souligner le ministre qui a transformé son intervention hier en une véritable plaidoirie en faveur des réformes, bien évidemment en signe de riposte contre ceux qui doutent de son efficacité. « Le secteur de l’éducation, ajoute-t-il, est la priorité numéro un de l’Etat depuis 1999. Le Président, poursuit-il, lui consacre plus de 20% du budget de l’Etat.Rien que pour cette année, nous avons débloqué 7,5 milliards de dollars pour le secteur, ce qui est équivalent au budget de 4 pays voisins.»
Sur le terrain cela s’est traduit pas la construction de centaines d’écoles, la scolarisation de plus de 97% des enfants. 50% des élèves bénéficient de la gratuité des livres scolaires, 3000 bus sont mis à la disposition des écoles, etc. La liste est longue. Et les chiffres sont crédibles, note le ministre qui rappelle que ces statistiques sont contenues dans les rapports des organisations internationales. Toujours dans le chapitre des réformes, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé hier la création des classes préparatoires au niveau de l’université dans les filières scientifiques pour encadrer les meilleurs élèves. Il sera aussi question pour la prochaine rentrée universitaire de créer de nouvelles branches (sans citer lesquelles) qui seront destinées à une catégorie bien déterminée d’étudiants.
Par ailleurs, le ministre a réitéré le fait que l’Etat n’a pas l’intention de privatiser l’université publique. « Le projet de loi adopté par les deux chambres parlementaires est clair sur ce dossier. Les structures publiques ne seront pas cédées », a-t-il rassuré. Le ministre reconnaît que la tragédie nationale et la mal-vie ont poussé des centaines d’universitaire à quitter le pays.
Mais la situation a changé, poursuit-il sur sa lancée grâce «au retour de la paix». «Certains d’entre eux sont rentrés les autres intensifient ces dernières années leur contribution avec la famille universitaire en Algérie en vue de participer au développement du pays», a-t-il conclu.
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Par Achira MAMMERI
L'Expression, publié le 14 Juin 2009
# Administrateur | 13/06/2009 | Info
Airbus A330: six nouveaux corps repêchés
CRASH - Selon la presse brésilienne, l'examen des 16 premiers corps renforce l'hypothèse selon laquelle l'appareil se serait désintégré avant de toucher l'eau...
Un navire français a repêché vendredi six nouveaux corps, portant le total à 50 sur les 228 victimes du vol AF 447 Rio-Paris qui s'est abîmé en plein Atlantique, a annoncé un porte-parole militaire brésilien.
Ces nouveaux corps ont été récupérés par le «Mistral», qui participe aux recherches de corps et de débris de l'Airbus A330 d'Air France disparu dans la nuit du 31 mai au 1er juin.
Les victimes ne seraient pas mortes noyées
Le porte-parole, le général de l'armée de l'air Ramon Cardoso, a précisé que les six corps ne seront officiellement comptabilisés que lorsqu'ils auront été transférés à bord d'un navire brésilien.
Il a réaffirmé que les recherches ne s'arrêteront que «lorsqu'il n'y aura plus aucune possibilité de repêcher des corps ou des débris» de l'avion. « Cela ne va pas s'arrêter le 19 juin », a-t-il ajouté. Mais il a souligné, que à partir de cette date, une évaluation sera faite tous les deux jours sur la poursuite de cette opération. Les courants peuvent en effet compliquer les recherches à partir de cette date.
Selon l'express.fr, qui cite la presse brésilienne, l'examen des 16 premiers corps renforce l'hypothèse selon laquelle l'appareil se serait désintégré avant de toucher l'eau. L'absence de traces de brûlures prouverait que l'avion n'a pas explosé. Par ailleurs, les victimes retrouvées ne seraient pas mortes noyées et souffraient de multiples fractures.
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Par C .F. (avec agence)
20minutes.fr, Publié le 13.06.09 à 15h16
# Administrateur | 13/06/2009 | Info
En prévision de l’ouverture de deux hypermarchés
Les étudiants en sciences commerciales courtisés
En prévision de l’ouverture de deux hypermarchés à Oran et Mostaganem, la cellule de l’emploi, animée par une dizaine d’étudiants des départements des Sciences économiques de gestion et celui des Sciences commerciales ont organisé, hier, à l’IGMO, une journée de prise de contact entre les représentants de l’investisseur de ce projet et plus de deux cents cinquante étudiants relevant des trois départements dans le but de trouver des débouchés à ces futurs cadres au sein de l’une des deux grandes unités de distribution.
Selon le représentant de NUMIDIS, filiale du groupe Cevital, promoteur de ce grand projet, les deux unités prévues dans l’Ouest du pays auront besoin, dès leur ouverture, prévue vers la fin de 2009 pour Mostaganem et la fin 2010 pour celle d’Oran, de 400 cadres dont 20 adjoints directeurs d’hypermarché, 60 chefs de secteur (alimentaire et non alimentaire), 200 chefs de rayon, 20 chefs de caisse, 15 chefs de sécurité. Dans leurs interventions, les étudiants postulants à des postes de hautes responsabilités ont exprimé leur souhait de voir leur dossier traité de la façon la plus transparente qu’il soit.
Cette rencontre, la première du genre à être organisée par la cellule de l’emploi (une organisation étudiante autorisée par l’université), est une opportunité pour les étudiants des trois départements de proposer leurs services en fonction du diplôme qu’ils auront en fin de leur cursus. Pour ce faire, des fiches de renseignements et de CV leur ont été distribuées pour être éventuellement étudiées par le département des Ressources humaines du groupe investisseur. Auparavant, la celle de l’emploi avait organisé des séances de formation pour les étudiants intéressés pour que ces derniers sachent comment remplir un curriculum vitae et savoir rédiger une lettre de motivation.
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Par A. Belkedrouci
El Watan, Publié le 13 Juin 2009
# Administrateur | 13/06/2009 | Info
Un déficit de 150 établissements
Manque de salles des fĂŞtes
Les Algérois auront de la peine à trouver un lieu pour faire la fête cet été. Sur les 253 salles qui existent au niveau de la capitale, 10% d’entre elles sont fermées et 80% ne disposent pas d’agrément.
Seules 24 salles sont conformes à la loi et une bonne partie d’entre elles trouvent des difficultés pour renouveler leur agrément. Cette situation n’est pas nouvelle. Durant les deux dernières années, le manque de ces espaces était tel que des citoyens pris de court parlaient d’une « crise ». Pour prétendre disposer d’une salle des fêtes au moment voulu, il faudrait réserver plusieurs semaines à l’avance. Une réalité que nous confirment des habitants qui se disent pénalisés par cette situation. Du côté des professionnels, ce « manque est attendu » et « les autorités publiques sont les seules responsables de ce problème ». Selon Hadj Ahmed, président de l’Union nationale des gérants des salles des fêtes : « La wilaya d’Alger aurait dû temporiser et discuter avec les propriétaires afin d’éviter une pénurie dont les premières victimes sont les simples citoyens. » En fait, selon l’orateur, outre le manque enregistré en ces espaces, il y a aussi l’augmentation des tarifs de location. D’un prix moyen de 20 000 DA, la location d’une salle des fêtes simple revient, actuellement, à 70 000 DA, voire plus… Les daïras les plus touchées par la décision d’interdiction sont notamment les circonscriptions de Bouzaréah, Bir Mourad Raïs et Chéraga. Dans d’autres communes, explique-t-il, la décision du wali « n’a pas été respectée », des salles des fêtes fermées au début ont été rouvertes. M. Hadj Ahmed parle d’un « accord tacite », conclu entre les gérants et les autorités locales, mais cela est loin de régler le problème, puisque ces établissements risquent la suspension à tout moment.
En cas d’application stricte de la loi, ce sont 90% des salles des fêtes de la capitale qui baisseront rideau. C’est pourquoi, pense-t-on, les services de la wilaya d’Alger reculent et évitent une sanction collective. Du côté de l’Union des gérants des salles des fêtes il s’agit « bel et bien d’une politique du deux poids, deux mesures ». « Il est inconcevable de rouvrir des salles situées à l’intérieur des agglomérations et fermer celles se trouvant sur les grandes voies ». Pourtant, ajoute-il : « Le premier reproche qu’ils retiennent est celui de générer du bruit et de nuire au voisinage ». M. Hadj Ahmed dit que la solution existe et demande au wali de la capitale d’octroyer un peu plus de temps aux propriétaires pour se mettre en conformité avec la loi. « Nous avons saisi le wali d’Alger, mais il a refusé de nous recevoir », se plaint-il, soulignant au passage que « rien ne devrait se faire sur le plan juridique sans l’implication effective des professionnels ». Une revendication susceptible d’éviter aux citoyens des désagréments inutiles, estime l’orateur. D’ailleurs, pour bien le dire, il est difficile d’appliquer la loi dans les conditions actuelles. En fait, pour pouvoir répondre à la demande, « il faudrait construire entre 100 et 150 nouvelles salles ». Faute de quoi, les citoyens, résignés, auront recours à des salles des fêtes enclavées, des espaces non adaptés ou carrément à des hangars et garages pour célébrer leurs fêtes. Un scénario à craindre, notamment en cette saison d’été où les risques d’intoxications et d’incendies sont très fréquents.
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Par Djamel G.
El Watan, Publié le 13 Juin 2009
# Administrateur | 13/06/2009 | Info
Farid Cherbal à l’école de formation du FFS
« L’université algérienne doit être reliée à la cité »
L’université algérienne est en crise. Pour analyser le mal qui ronge depuis des années, voire des décennies l’université, l’enseignant chercheur et le syndicaliste Farid Cherbal a répondu favorablement hier à l’invitation de l’école de formation du FFS.
« L’université a été victime de l’absence de politique nationale de la recherche et de l’enseignement supérieur. Nous n’avons pas su lier l’université à la cité. Résultat : nos diplômes n’ont plus l’équivalence qu’ils avaient il y a quelques années avec ceux d’autres pays plus développés », souligne Farid Cherbal en précisant qu’en 1971 la réforme de l’enseignement supérieur a été l’unique révision mais a été stoppée en 1981. Une date durant laquelle « la crise est devenue endémique ». « C’est bien de faire des réformes, mais il faut aussi faire une évaluation de cette réforme. Durant les années soixante-dix, l’université a accueilli le premier flux d’étudiants représentant la génération post-indépendance, il aurait fallu prévoir un budget de formation digne de ce nom », a soutenu l’invité du FFS. « Ce budget est la base de la formation de l’étudiant, il s’agit d’un budget devant prendre en charge l’envoi de l’étudiant en stage de travaux pratiques dans des entreprises ou des institutions, et lui fournir des bourses d’études. Ce budget n’existe pratiquement plus chez nous, alors qu’il est de l’ordre de 10 000 euros en Europe par étudiant », indique le conférencier. Ce dernier évoque également, comme élément de la crise, l’absence de stratégie.
« Pourquoi forme-t-on dans ce pays ? L’université doit être au cœur de l’économie nationale et non produire des chômeurs », dit-il en relevant qu’à partir des années 1980 la remise en cause du système économique a été faite dans l’opacité, « ce qui a eu des conséquences sur l’université qui a perdu ses liens avec la vie économique ». Autre facteur fragilisant l’enseignement supérieur, celui de la mauvaise prise en charge de la question des langues. « Il ne faut avoir aucun complexe à utiliser les langues nationales, arabe et tamazight, en sus de l’anglais et du français, notamment dans les filières technologiques », a-t-il dit. M. Cherbal a également pointé d’un doigt accusateur la dissolution de l’Organisme national de la recherche scientifique (ONRS).
« On a dissous dans l’opacité totale le seul organisme qui encourageait la recherche scientifique et qui était un lieu de formation et de débat », a indiqué M. Cherbal avant de critiquer la désignation de l’encadrement des universités au lieu de son élection. « Il faut une démocratisation de la gestion de l’université, il est inadmissible de ne pas élire le recteur, les chefs de département et autres membres de l’encadrement universitaire. Selon les normes de l’Unesco, il faut des élections sur la base de programmes », a noté Cherbal Farid. Evoquant, par ailleurs, la fuite des cerveaux, le conférencier estime qu’il ne faut pas perdre de vue aussi, en sus de la fuite vers l’étranger, l’exil économique interne « des milliers d’étudiants ont choisi de travailler dans des entreprises étrangères établies en Algérie. Il faut garantir aux étudiants en post-graduation une bonne bourse, un logement et des conditions adéquates de travail », dit-il. Farid Cherbal ajoute que l’université privée n’est pas la solution à cette crise « la privatisation va échouer comme en Tunisie et en Egypte. Les Etats-Unis sont le seul pays à avoir réussi cela, car c’est en totale conformité avec sa formation sociale historique. Ce n’est pas le cas de l’Algérie ».
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Par Nadjia Bouaricha
El Watan, Publié le 13 Juin 2009
# Administrateur | 13/06/2009 | Info
RELIZANE
Une secousse tellurique de 4,5
Fort heureusement, aucune victime, ni dégâts matériels n’ont été enregistrés.
La terre a tremblé. Une secousse tellurique de magnitude 4,5 sur l’échelle de Richter a été ressentie jeudi dernier à 6h 42 mn (heure locale), dans la wilaya de Relizane, a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) dans un communiqué. L’épicentre de la secousse a été localisé à 6 km au nord-est de la même wilaya, a précisé la même source. Passée la peur, une deuxième secousse tellurique de magnitude 4,2 sur l’échelle de Richter s’ensuivit à 9h 26mn dans la même wilaya, a indiqué le Craag dans un communiqué. L’épicentre de la secousse a été localisé à 30 km à l’est du chef-lieu de la wilaya, a précisé la même source. Fort heureusement, aucune victime, ni dégâts matériels n’ont été enregistrés. Rappelons que l’Algérie enregistre 50 microsecousses par mois. Autrement dit, l’Algérie, au même titre que les autres pays méditerranéens, est sujette à une activité sismique importante. De ce fait, il est urgent de protéger les ouvrages stratégiques par une nouvelle technologie qui est l’isolation parasismique. Celle-ci est actuellement au stade de la vulgarisation et en application progressive en Algérie. L’isolation sismique à la base consiste à désassocier le mouvement du sol du mouvement de la structure afin de réduire les forces transmises à cette dernière. Selon des spécialistes en la matière, « la carte sismique de l’Algérie se dessine beaucoup plus au nord ». A ce propos, les zones sismiques sont toutes répertoriées. En général, ce sont les zones côtières sur le littoral, sachant que plus on descend vers le sud, plus la sismicité diminue. Pour mieux éviter les risques qui résultent des séismes, le Dr Yellès, chercheur dans le domaine, a insisté récemment sur « l’application du Code sismique qui doit être l’outil de référence dans toutes les constructions ».
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Par Smail DADI
L'Expression, publié le 13 Juin 2009
# Administrateur | 13/06/2009 | Info
RÉGULATION DU MARCHÉ DES LÉGUMES ET DES VIANDES
Deux offices seront créés prochainement
Selon M.Benaïssa, l’Etat s’engage à encourager et à financer l’élevage de l’espèce cameline.
Le marché des légumes et des viandes sera maîtrisé. Un office interprofessionnel des légumes et un autre pour les viandes seront créés prochainement. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, en marge d’une séance plénière des questions orales tenue jeudi dernier à l’APN. « Ces deux offices seront mis en place dans les meilleurs délais », a-t-il assuré. Ainsi, les dysfonctionnements que connaît le marché des légumes et des viandes seront réglés. S’exprimant sur le but de ces offices, M.Benaïssa précise qu’ils vont « participer au renforcement des systèmes de régulation du marché local, à l’instar de l’Office interprofessionnel du lait (Onil) et de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic) ».
Le gouvernement a mis en place, en juillet 2008, le Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac). Sa mission principale était de stocker la surproduction de la pomme de terre. Outre l’absorption du surplus de la production, le Syrpalac était conçu pour protéger les revenus des agriculteurs et mettre les quantités stockées sur le marché à des moments étudiés afin de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs. Ce dispositif, qui sera élargi cette année à l’oignon et à l’ail, a permis de développer et de redynamiser l’industrie du froid dont le secteur agricole a pu récupérer environ 400.000 m3 inexploités.
Par ailleurs, M.Benaïssa a annoncé le lancement de projets de recensement de l’espèce cameline dans les régions sahariennes et steppiques pour une meilleure prise en charge de cette espèce. Répondant aux députés, il a indiqué que « plusieurs projets de recherche pour le recensement de l’espèce cameline ont été lancés au niveau des régions réservées à l’élevage camelin ». Le ministre a même évoqué la création d’unités spéciales pour l’élevage camelin, qui va résorber le chômage dans les régions sahariennes et encourager les éleveurs à créer de petites exploitations des produits dérivés de cette richesse animale.
Selon lui, le ministère compte accompagner et appuyer tous les projets proposés visant l’amélioration de la reproduction cameline et la valorisation des produits dérivés de cette espèce. M.Benaïssa assure que l’Etat prendra en charge tous les aspects liés à la protection de cette espèce. Cette richesse animale était de 290.000 têtes en 2008 réparties sur 17 wilayas sahariennes et steppiques, « d’où la nécessité de lui accorder un intérêt particulier et de trouver des moyens susceptibles de la préserver, tout en tenant compte de la spécificité de chaque région ». Le ministre a indiqué, par ailleurs, que l’élevage camelin concerne, de façon directe, 8000 personnes et de façon indirecte, 50.000 personnes et que cette activité produit 12.000 tonnes de viande/an.
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Par Nadia BENAKLI
L'Expression, publié le 13 Juin 2009
# Administrateur | 12/06/2009 | Info
Les khefaf, victimes de l’hygiène de vie et des croissants
Croustillants et dorés, gonflés, gras, luisants, salés ou sucrés, ces spécialités tunisiennes que l’on appelle les f’tair, sfenj ou khefaf ont de moins en moins de succès. Tournée auprès des khfafji d’Alger.
« Je crains que cette tradition ne disparaisse et que les khfafjia ne restent qu’un souvenir qui a marqué des générations d’Algériens », déplore El Hadi Tounsi, quinquagénaire de la rue de Tripoli, Hussein Dey, destiné à exercer le métier que les Tunisiens perpétuent dans le monde, dans la pure tradition familiale des années 1940. En effet, bon nombre de Tunisiens installés en Algérie depuis la période coloniale ont ouvert des locaux faisant office de cuisine. On trouve une liste de spécialités maghrébines et orientales, préparées dans ces petits locaux, peints de motifs traditionnels et ornés de faïence, pour la plupart en jaune et vert. « Je n’ai pas voulu changer de faïence, de peinture ni de matériel de travail pour garder l’aspect ancien et original qui attire encore les plus de 50 ans ! », confie Omairi, khfafji tunisien qui a pris la relève de son père et de son grand-père dans ce domaine. « Ce métier est un héritage dans notre famille comme chez tous les Tunisiens. Les recettes des différents gâteaux qu’on propose sont transmises de génération en génération. » La confection de beignets appelés f’taier ainsi que plusieurs autres gâteaux (makrout El Kiraouane, zlabia,) sont les spécialités des habitants de Ghomrassen, ville tunisienne. Ce métier de ftayri est pratiqué depuis des siècles à travers la Tunisie, voire dans le monde entier. Même les célèbres gâteaux au miel de Béja (zlabia) ont été introduits et fabriqués dans la ville par les habitants originaires de Ghomrassen qui y ont ajouté des spécificités et des produits de la ville de Béja, tels que smen, pour en faire les beignets les plus célèbres de Tunisie.
« Nous somme à Hydra, place El Qods, depuis 1963. Nous avons une clientèle fidèle qui revient fréquemment, mais j’avoue que la demande a diminué ces dernières années car le croissant et la pizza ont volé la vedette au khefaf et au makrout », affirme Numri, un jeune Tunisien, petits-fils du propriétaire. Le manque de clients et la rentabilité peu séduisante ont poussé certains khefafjia à se convertir en fast-food ou magasin de prêt-à -porter, ou à baisser rideau et à s’envoler vers d’autres cieux, à l’instar du khefafji de la rue Ali Khodja d’El Biar. « J’ai bien l’intention de changer d’activité même si cela va à l’encontre des projets de ma famille qui vit de ce commerce depuis 1930 », se désole Abdelaziz, 25ans, aux Trois Horloges de Bab El Oued. Et d’ajouter : « Les gens demandent des petites quantités de khefafs car, à mon avis, ils sont plus conscients de l’effet pernicieux des sucreries et des matières grasses sur la santé. En revanche, les recettes les plus fructueuses, on les récolte au mois de Ramadhan. » Côté prix, les coûts diffèrent d’un quartier à un autre. Le khefaf que l’on achète 10 DA à Bab El Oued, grimpe jusqu’à 15 DA à Hydra. Même logique pour la zlabia dont le kilogramme est de 160 DA et 200 DA dans les deux quartiers respectifs.
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Par LamiaTagzout
El Watan, Publié le 12 Juin 2009
# Administrateur | 11/06/2009 | Info
Vol AF 447 : la mort a rattrapé les deux miraculés
Kurt et Johanna Ganthaler avaient eu la chance de rater le vol Rio-Paris qui s’est abîmé dans l’Océan Atlantique. Mais sur le chemin du retour, le couple italien a été victime d’un grave accident de la route. Johanna est décédée et son mari est toujours hospitalisé dans un état critique, rapporte 20minutes.ch.
Dimanche 31 mai, le couple devait embarquer à bord de l’airbus A330 d’Air France reliant Rio à Paris. Mais ils se sont présentés quelques minutes trop tard à l’enregistrement et ont finalement embarqué pour Munich avant de prendre la route vers l’Italie.
Ils avaient donc échappé au pire, pouvait-on imaginer. Mais non ... Comme dans le film « Destination finale », le couple a été rattrapé par le destin. Sur la route qui relie la capitale bavaroise au nord de l’Italie, ils ont été victimes d'un grave accident de la route.
Selon le quotidien Alto Adige, leur voiture a fait une embardée sur l'autoroute en Autriche, non loin de Kufstein. Johanna est morte sur le coup, son mari a été hospitalisé dans un état grave.
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MONDE - INTERNATIONAL 12:42
rtlinfo.be, Publié le 11 Juin 2009
# Administrateur | 11/06/2009 | Info
RÉHABILITATION DES ESPACES VERTS
Le wali d’Alger inaugure la forêt du Paradou
L’objectif est d’atteindre 12% de couverture végétale alors qu’elle est de 7% à présent.
Poursuivant ses activités pour la réhabilitation des espaces verts, le wali d’Alger, M. Mohamed Kebir Addou, a procédé hier à l’inauguration de la forêt du Paradou relevant de la commune d’Hydra à Alger. S’étalant sur 10 ha, cet espace vert a été aménagé pour un budget de 51 millions de DA. Ce site a vu des travaux d’entretien de points d’eau, pistes, routes goudronnées, électrification, une maison verte, une bibliothèque et une médiathèque pour enfants, un petit zoo et un poste de sécurité regroupant 30 agents.
Ce nombre est appelé à la hausse atteignant celui de 70 agents afin d’assurer la protection de cet espace contre toute action malveillante. « La capitale est en phase de subir un grand lifting qui la propulsera au rang des grandes métropoles du Bassin méditerranéen.» C’est ce qu’a déclaré le wali d’Alger au cours d’un point de presse qu’il a animé à cette occasion. L’orateur a rappelé, au passage, que « depuis 4 ans et dans le cadre de la réhabilitation des espaces verts, nous avons déjà inauguré le lac de Réghaïa, la forêt de Baïnem en 2006, le jardin de Sfindja à Alger-Centre, le jardin de Tunis à El Biar puis le jardin d’Essai ». M.Addou a souligné que « ce programme de réhabilitation des espaces verts est complémentaire et touchera la forêt de Baulieu à Oued Smar, Beni Merad à Bordj El Kiffan, la Prise d’eau à Bourouba...Bref, notre objectif est d’atteindre 12% de couverture végétale alors qu’elle est de 7% à présent ».
Longtemps privée d’oxygène, Alger respire à nouveau. Et ce, grâce à ce programme mis sur pied depuis 2004 par les autorités de la wilaya d’Alger. Le programme de réhabilitation des bois et forêts de la wilaya d’Alger consiste essentiellement à relooker, réaménager et à prendre le plus grand soin des espaces: la wilaya d’Alger en compte une centaine avec une superficie totale de plus de 5000 ha. Une centaine de sites forestiers répartis à l’Est comme à l’Ouest, et qui demandent un entretien et une gestion impeccable.
Des massifs forestiers répartis à travers communes et circonscriptions de la ville d’Alger forêt de Mahelma, Baïnem, les Planteurs (forêt réservée à la chasse), Ben Aknoun, Sidi Fredj et la forêt de Bouchaoui. Concernant les principaux bois urbains, la wilaya d’Alger en compte huit (Bois des Arcades, forêt du Ravin de la Femme sauvage, forêt du Kaddous, forêt du Paradou qui vient d’être inaugurée, forêt de Beni Merad à Bordj El Kiffan, forêt de Beaulieu, Bois des Cars et Bois de Ben Omar à Kouba).
Ces projets grandioses, dont une partie a été déjà mise en oeuvre, sous l’impulsion du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M.Noureddine Yazid Zerhouni, intéressent les Algériens soucieux et préoccupés de l’air qu’ils respirent.
Ce plan stratégique découle d’une vision globale appuyée sur deux études fondatrices, liées à la révision du Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme de la capitale et celui de l’aménagement de la baie d’Alger.
Pour rappel, dans son programme de réhabilitation, la wilaya d’Alger a établi une liste des principaux bois et forêts urbains ayant bénéficié d’une feuille de route alléchante, et qui repose sur différentes sources de financement, ainsi que sur le concours financier d’autres secteurs. Le coût global de ce programme est estimé à 586.500.000,00 de DA. Il existe au total huit principaux sites: forêts de Bouchaoui, Baïnem, Sidi Fredj, Bois des Cars, Ben Aknoun, Paradou, Ben Omar, Beaulieu et enfin la forêt du Kaddous.
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Par Lynda BEDAR
L'Expression, Publié le 11 Juin 2009
# Administrateur | 11/06/2009 | Info
Selon un rapport publié hier par un groupe d’institutions internationales
L’Algérie parmi les quatre premiers pays émergents de l’Afrique
Selon un rapport publié hier à l’occasion de l’ouverture du Forum économique mondial sur l’Afrique (du 10 au 12 juin) au Cap (Afrique du Sud), par un groupe d’institutions internationales, l’Algérie figure parmi les quatre premiers pays émergents en Afrique. L’économie nationale est classée juste après celle de l’Afrique du Sud et suivie par celles du Nigeria et de l’Egypte. Ces quatre pays constituent, selon l’appellation donnée par les rédacteurs du rapport publié hier par la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement (BAD) et le Forum économique mondial (FEM), le groupe SANE. Et ce, en référence aux initiales des pays le composant (Afrique du Sud, Algérie, Nigeria et Egypte). Ce nouveau concept du groupe SANE s’ajoute ainsi à celui de l’autre groupe des plus grands pays émergents BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). Selon ce rapport qui fait le point sur la compétitivité africaine, les analyses affirment que les pays du groupe SANE, dont l’Algérie fait partie, sont ceux qui « sont prêts à rebondir de la crise » financière et économique internationale. Les explications fournies dans le rapport à cet effet sont les réformes financières engagées depuis le début des années 1990 et des systèmes de régulation financière. Pour le cas de l’Algérie, les indicateurs de performance des banques, sa politique monétaire, son marché des capitaux et son secteur des assurances sont jugés positifs. « La réforme du secteur financier algérien a généré des effets positifs non seulement pour le secteur financier mais aussi pour le reste de l’économie », indique le rapport dont les grandes lignes ont été reprises par l’APS. Aussi, toujours selon la même source, le Programme d’évaluation du système financier algérien (FSAP) mené par le FMI et la BM a soutenu dans ses conclusions que « le système bancaire algérien ne constitue pas une menace à la stabilité macroéconomique de l’Algérie en raison des ressources financières du propriétaire prédominant [Etat] des banques et des progrès dans la supervision bancaire et dans la gouvernance des banques publiques ».
Mais, toujours est-il, la réforme devrait être poursuivie, particulièrement en matière de marché des capitaux. Lequel « reste encore faible ». Le même constat est dressé pour les autres pays où l’accès limité aux services financiers demeure un « obstacle de taille » pour les entreprises africaines. Les autres obstacles qui se présentent dans cette région du monde « sont le faible développement des infrastructures des services de soins de santé et d’éducation limités et de l’insuffisance des cadres institutionnels ». Allant dans les détails, le document présente des profils détaillés de la compétitivité et du climat d’investissement, récapitulant de manière exhaustive les facteurs déterminants de la compétitivité dans chaque pays africain. Il indique également que les pays SANE
regroupent les deux tiers des plus grandes compagnies africaines, trente des cinquante grandes banques du continent et drainent plus de la moitié des investissements directes étrangers (IDE) en Afrique.
Ce rapport est à titre indicatif le résultat d’une évaluation faite sur la base d’études élaborées «par plusieurs experts internationaux qui ont passé en revue les grandes réformes du secteur financier de chacun de ces quatre pays africains».
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Par Samira Imadalou
La Tribune, Publié le 11 Juin 2009
# Administrateur | 11/06/2009 | Info
Les collégiens plancheront en 2010 sur un nouveau brevet
EDUCATION - Prévu par la loi sur l’école de 2005, le brevet ressemblera à un mini-baccalauréat avec 4 épreuves écrites et 2 épreuves orales, organisés sur deux jours...
Selon la circulaire de rentrée 2009, publié le 21 mai, « à compter de la session 2010, le diplôme national du brevet comportera deux séries (enseignement général et professionnel) et permettra d'attester, comme l'exige la loi, la maîtrise des sept compétences du socle commun. Il comprendra une épreuve d'histoire des arts ».
Pour simplifier, les élèves de 3e devront bientôt passer 4 écrits (français, histoire-géo/éducation civique, mathématiques, et une nouvelle épreuve « Science et technologie ») et deux oraux (langue vivante et histoire de l’art de 15 minutes chacun) contre seulement trois écrits actuellement.
« Note de vie scolaire »
De même, seront pris en compte pour l'obtention du brevet les points au-dessus de 10 obtenus en contrôle continu dans l'ensemble des disciplines, ainsi que la « note de vie scolaire ».
Pour l’heure, les discussions se poursuivent d'ailleurs encore entre le ministère et les principaux syndicats d'enseignants.
Selon le « Monde.fr », les syndicats SE-UNSA et SGEN-CFDT jugent le projet laborieux, mais positif. Pour sa part, le SNES (FSU) estime qu'il est « inacceptable et imposé dans la précipitation ».
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Avec agences
20minutes.fr, publié le 10.06.09 à 17h52
# Administrateur | 11/06/2009 | Info
Un Airbus A330 atterrit d'urgence Ă Guam
TRANSPORT AERIEN - Personne n'a été blessé, malgré un départ de feu dans le cockpit...
L'Airbus A330 appartenait à Jetstar, une compagnie à bas prix australienne. Il qui reliait le Japon à l'Australie et a été contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence sur l'île de Guam, dans l'océan Pacifique, dans la nuit de mercredi à jeudi.
Aucun des 203 passagers et membres d'équipage n'a été blessé.
Le même modèle que le Rio-Paris
La vitre droite du cockpit a commencé à fumer puis s'est enflammée après environ quatre heures de vol, contraignant l'appareil à effectuer un atterrissage d'urgence à environ 2h20 du matin (heure locale).
Selon Reuters, l'avion avait été construit il y a deux ans. Il s'agit du même modèle (un A330-200) que l'appareil d'Air France qui reliait Rio de Janeiro à Paris et s'est abîmé dans l'Atlantique début juin, tuant les 228 personnes à bord. Un accident toujours inexpliqué......
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Avec agences
20minutes.fr, publié le 11.06.09 à 03h23
# Administrateur | 10/06/2009 | Info
Bac 2009 : pas de grandes surprises mais quelques nouveautés
Quelque 622.322 candidats, dont le benjamin est âgé de 13 ans et le doyen de 77 ans, s’apprêtent à passer leur bac. Dans une semaine, les inscrits aux filières générale et technologique plancheront sur les sujets de philosophie, première épreuve d’un examen qui cette année débutera plus tard pour ne pas empiéter sur la fin du programme. Bonne nouvelle aussi du côté des bac pro, avec la mise en place d’une épreuve de rattrapage...
Les épreuves écrites du baccalauréat commenceront cette année le jeudi 18 juin, soit deux jours plus tard qu’en 2008 et sept jours plus tard qu’en 2007. Cette nouvelle organisation des épreuves, déjà expérimentée l’an dernier dans 15 départements pilotes, va donc être généralisée à toutes les académies "pour que les élèves de seconde, notamment, puissent continuer à avoir cours pendant le déroulement des épreuves", s’est félicité le ministre de l’Education nationale Xavier Darcos, qui a présenté ce matin lors d’une conférence de presse les grandes lignes de ce crus 2009.
Précisions de Celia Quilleret, avec Marie Bernardeau. (1'46")
Le nombre des centres d’examens, 4.428 cette année, a par ailleurs été augmenté
L’objectif est double. Là encore, il s’agit d’abord d’éviter de fermer des établissements entiers et donc de permettre la poursuite des cours parallèlement aux épreuves. Ensuite, un plus grand nombre d’élèves pourra ainsi passer les tests dans son établissement, évitant ainsi un dépaysement souvent synonyme de stress dans ce genre de circonstances.
Pour veiller au bon déroulement des épreuves, les académies feront appel, dans la mesure du possible, à des personnels non-enseignants afin de ne pas prendre sur le temps de cours des enseignants. Au total, 149.500 examinateurs et correcteurs seront mobilisés.
L’épreuve LSF proposées à toutes les filières technologiques
Jusqu’ici uniquement proposée aux élèves des classes terminales des séries générales et de la série technologique "Hôtellerie", l’épreuve facultative de langue des signes française (LSF) s’adresse désormais à toutes les séries technologiques (STG, ST2S, STI, STL, TMD et Hôtellerie).
Les résultats en un clic
Verdict attendu à compter du mardi 7 juillet. Et plus besoin de se déplacer. Les candidats pourront en effet consulter leurs résultats gratuitement de chez eux en se connectant au site internet du ministère de l’Education nationale, qui met en place une page dédiée avec une carte de France donnant accès à tous les résultats.
Rattrapage
Du côté du baccalauréat professionnel, les candidats pourront bénéficier à partir de cette année d’une épreuve de rattrapage, dite "épreuve de contrôle", comme leurs camarades des filières générale et technologique.
- Toutes les nouveautés du bac 2009 ainsi que le calendrier des épreuves sont sur le site de l’Education nationale
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Par CĂ©cile Mimaut.
france-info, Publié le 10.06.2009 | 14:25
# Administrateur | 10/06/2009 | Info
TELECHARGEMENT ILLEGAL
Le Conseil constitutionnel censure le pouvoir de sanction de l'Hadopi
Saisis par les députés PS, les Sages ont censuré la riposte graduée prévue par le texte de loi anti-téléchargement illégal.
Le Conseil constitutionnel a censuré, mercredi 10 juin, la notion de "riposte graduée" contenue dans la loi Hadopi contre le téléchargement illégal. Le Conseil a en effet retiré à l'Hadopi le pouvoir de couper l'accès internet.
Le site internet lemonde.fr affirme que les Sages ont considéré qu'"Internet est une composante de la liberté d'expression et de consommation", et qu'"en droit français c'est la présomption d'innocence qui prime".
Toujours selon lemonde.fr, le Conseil rappelle que "c'est à la justice de prononcer une sanction lorsqu'il est établi qu'il y a des téléchargements illégaux". "Le rôle de la Haute autorité (Hadopi) est d'avertir le téléchargeur qu'il a été repéré, mais pas de le sanctionner", conclurait enfin le Conseil constitutionnel.
DĂ©bats houleux
Après des débats houleux et de nombreux rebondissements, la loi "Création et Internet" (aussi appelée Hadopi) avait été définitivement adoptée le 13 mai dernier. Mais les députés socialistes avaient déposé un recours devant le Conseil constitutionnel le 19 mai. "Nous avons soulevé onze points d'inconstitutionnalité d'importance variable", avait alors indiqué le député Patrick Bloche, responsable du groupe socialiste à l'Assemblée nationale sur le projet de loi "Création et internet".
Après avoir été saisis, les 11 Sages (neuf permanents et les deux anciens chefs d'Etat Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing) avaient un mois pour se prononcer sur la concordance du texte avec les principes constitutionnels.
Plusieurs points mis en cause
Le projet de loi prévoyait de sanctionner le téléchargement illégal par une suspension de l'accès internet, après deux mises en garde. La sanction doit être prononcée par une nouvelle Haute autorité de diffusion des oeuvres et protection des droits sur internet (Hadopi).
Or, les députés socialistes dénonçaient plusieurs points, qui, selon les experts, pourraient être bel et bien retoqués par le Conseil constitutionnel :
-"Une double peine", puisque l'abonné puni devra continuer de payer son abonnement pendant la suspension. Interrogé sur ce point par nouvelobs.com, Pascal Jan, professeur à l'Institut d'études politiques de Bordeaux, estime que "cette sorte d'amende ira directement enrichir des sociétés privées, alors que le régime des sanctions doit revenir aux autorités publiques".
- "Une sanction disproportionnée". "L'avertissement se fera par mail et non par lettre avec accusé de réception", indique Pascal Jan.
-"Des compétences et des pouvoirs exorbitants reconnus à l'Hadopi" "qui induisent l'arbitraire"
- "Une présomption de culpabilité" pesant sur l'internaute.
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nouvelobs.com, Publié le 10.06.2009 | 18:07
# Administrateur | 10/06/2009 | Info
Un Airbus atterrit d’urgence avec un moteur en feu
Un Airbus A320 avec 180 passagers norvégiens à bord a dû effectuer un atterrissage d’urgence sur l’île espagnole de Grande Canarie mercredi après qu’un de ses réacteurs eut pris feu. Personne n’a été blessé.
« Peu après le décollage de l’aéroport de Las Palmas, l’avion a été contraint de rebrousser chemin en raison d’indications que tout n’était pas en ordre », a déclaré à l’AFP Christian Groenli, un responsable du voyagiste Ving.
Plusieurs passagers cités par les médias norvégiens ont fait état d’un réacteur en feu et de petites détonations.
« C’était très effrayant. Des flammes sortaient du moteur. On a entendu plusieurs ’bangs’ », a déclaré l’un d’eux au site électronique du journal norvégien Verdens Gang (VG).
L’incident n’a pas fait de blessé.
L’appareil, qui devait relier Las Palmas à Oslo, est la propriété de la compagnie Iber World, a précisé M. Groenli.
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Par afp
lesoir.be, Publié le mercredi 10 juin 2009, 11:46
# Administrateur | 10/06/2009 | Info
AU TROISIĂME JOUR DU BAC
Erreur, crise d’hystérie et pleurs
Cette « erreur » n’aura aucun impact sur les résultats de l’exercice, selon une source du ministère de l’éducation.
Les épreuves avaient pourtant bien démarré. Mais au deuxième jour, les choses se sont corsées pour ne pas dire qu’elles ont dégénéré. Des problèmes, et pas de simples exercices, ont surgi. En effet, ce deuxième jour lundi, a été marqué par une erreur dans le sujet des mathématiques au point que les candidats sont sortis consternés. Et pour cause, ces derniers ont eu la mauvaise surprise de trouver une « erreur » dans le deuxième sujet de la série sciences de la gestion et de l’économie. « On a commencé normalement, mais au bout d’une demi-heure, un prof est venu nous dire de corriger une erreur dans le deuxième sujet (...) précisément celui que j’ai choisi: là , la panique s’est installée (...), ça m’a embrouillé la tête », explique Salim, candidat de la filière gestion..Une erreur qui n’a pas manqué de troubler les candidats au point que certains ont même décidé de renoncer à poursuivre le reste des épreuves. C’est le cas de Narimène, candidate pour la 4e fois au baccalauréat. « A quoi bon continuer le reste de l’examen si les maths vont annuler toutes mes chances de réussir » a-t-elle lancé, dépitée de l’épreuve qu’elle venait de passer. Pourtant, cette dite « erreur » n’a aucun impact sur les résultats de l’exercice, selon une source proche du ministère de l’Education nationale. « Ce n’est pas une erreur. C’est juste une confusion, et on a voulu réparer cela pour que les élèves ne soient pas perturbés en voyant ça », a-t-elle révélé. Et d’ajouter: « On a demandé aux élèves de remplacer un petit f par un grand F, c’est tout, ce n’est pas une erreur.» Ceux, épargnés par ces « confusions », n’ont pas été en revanche épargnés par la difficulté des exercices proposés. Pour la filière scientifique issue du nouveau programme, l’épreuve de lundi matin était très difficile.
Ainsi, c’était la même scène qui défilait à la sortie de chaque établissement. Des candidats franchissent le portail de leur centre d’examen, le regard inquiet, à la recherche d’autres candidats et camarades pour les rassurer. « Le sujet était très difficile, je ne pensais pas qu’il allait être comme ça », pouvait-on entendre un peu partout. Concernant les épreuves d’hier, c’était autour des sciences naturelles et du français d’être au menu de cet examen stressant.
Et les sentiments étaient mitigés à l’issue de la première épreuve. « Mitch, mitch », a indiqué Nassima, candidate en série sciences au lycée Ibn Khaldoun, qui a ajouté que le sujet était « un peu long, il faut avoir bien révisé et bien intégré les leçons pour bien travailler ». D’autres étaient en revanche moins optimistes. C’est ce qu’a expliqué Nassima: « On a eu des scènes d’hystérie, des crises de panique et de pleurs », a-t-elle affirmé.
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Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, Publié le 10 Juin 2009
# Administrateur | 09/06/2009 | Info
Moins de CRS pour surveiller les plages cet été
La surveillance des plages sera assurée en juillet et août par 559 personnes au lieu de 600 l'été précédent, avec 155 CRS en moins mais l'arrivée de 66 maîtres nageurs sauveteurs de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
Recentrage sur leur cœur de métier
Malgré cette diminution de la surveillance, le ministère de l'Intérieur certifie qu'il n'y a "pas d'abandon de plages, là où il y avait des CRS l'année dernière il y en aura encore cette année".
Dans un courrier adressé au président des élus du littoral, Yvon Bonnot (également maire de Perros-Guirec), la ministre Michèle Alliot-Marie indiquait qu'elle avait "engagé une réflexion privilégiant un recentrage des activités (policières) sur leur cœur de métier: la tranquillité publique et la lutte contre la délinquance".
A cet égard, treize compagnies de CRS, quatre-vingt motocyclistes, 500 membres de la Sécurité publique et des gendarmes seront envoyés en renfort des effectifs locaux dans les villes balnéaires, des villes de montagne et des lieux touristiques, pour un total de 5 000 personnes.
Compétence des communes
"Il faut trouver un équilibre entre l'aspect sécurité et celui du secours", insiste le ministère de l'Intérieur, en rappelant que la surveillance des plages et baignades est de la compétence des maires des communes concernées.
16 surveillants en moins dans l'Ouest
Au cours de la saison estivale 2009, ce seront au total 493 CRS et 66 maîtres nageurs sauveteurs (MNS) de la SNSM qui seront déployés sur les plages.
Par régions, le déficit en nombre de personnels surveillants sera de 3 personnes sur le littoral nord, de 16 sur le littoral ouest et de 22 sur le littoral sud.
En revanche, compte-tenu de la dangerosité de ses plages le littoral aquitain (sud-ouest) bénéficiera du même nombre" de surveillants que l'été précédent: 225, souligne l'Intérieur, dont 183 CRS et 42 MNS de la SNSM.
Plan de formation des maîtres nageurs sauveteurs
Afin d'organiser le remplacement des CRS partants par des MNS civil, l'Intérieur a entrepris depuis huit mois un travail de concertation avec la SNSM.
Celle-ci instruit "de 500 à 600 jeunes gens chaque année, dans nos trente centres de formation", a indique son directeur de la communication.
Une fois leur diplôme d'Etat obtenu, ils peuvent prétendre surveiller des plages dans l'un des 240 postes de secours de la SNSM, qui surveille "40% des plages de France" .
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ouest-france.fr, Publié le 09 Juin 2009
# Administrateur | 09/06/2009 | Info
2E JOUR DU BAC ET VICTOIRE DE L’ALGÉRIE FACE À L’EGYPTE
Quand l’euphorie dilue le stress
Et ce n’est pas seulement une histoire d’hommes, puisque même les candidates ont voulu partager leur satisfaction et leur joie quant à la victoire des Verts hier.
Les candidats à l’examen du baccalauréat ont entamé hier la deuxième journée d’épreuves. Une journée de stress donc, toutefois mélangée à un grande euphorie résultat de la victoire écrasante de l’Algérie au match qui l’opposait à l’Égypte la veille. C’est l’impression qui a été recueillie hier à la sortie des établissements abritant les épreuves du Bac. « J’ai pu penser à autre chose que le Bac pendant un bon moment lorsque j’a regardé le match (..) le stress est parti de ma tête pendant quelque temps », a expliqué hier Ryad, à l’issue de l’épreuve de mathématiques.
Quant à son camarade Mehdi, il a indiqué: « Aujourd’hui je me suis réveillé en forme, tout content de nos joueurs, on n’aurait pas dit que j’allais affronter les maths ». Ainsi, le foot s’est mêlé aux sujets d’examens dans les conversations des candidats à la sortie des établissements. Et ce n’est pas seulement une histoire d’homme, puisque même les candidates ont voulu partager leur satisfaction et leur joie quant à la victoire des Verts hier. C’est le cas de Samia, candidate au Bac série littéraire, qui a déclaré: « Hamroulna oudjahna, même les youyous ne suffiraient pas pour exprimer ma joie (...) je suis tellement contente que j’ai failli oublier que je passais le Bac ».
D’autres en revanche ne perdent pas leur objectif de vue et n’oublient pas qu’ils sont là pour un but majeur, celui de décrocher le sésame qui leur ouvrira les portes de l’université. Et Soumya en fait partie. « Non, je n’ai pas regardé le match (...) c’est le Bac avant tout » a-t-elle dit avant d’ajouter: « Il ne reste plus que deux journées, je suis concentrée sur les épreuves et puis le reste viendra plus tard (...) je pourrais regarder le match une autre fois tout simplement ». Et concernant les épreuves justement, les candidats ont affronté hier celle des mathématiques de l’histoire et géographie. Et selon les dires de certains d’entre eux, elles étaient «abordables». « Le sujet des maths n’était pas difficile (...) il était abordable » a noté Souemya. Par ailleurs et quant aux épreuves du premier jour, il s’agissait de la langue arabe et langue anglaise. S’agissant de cette dernière, les candidats sont sortis avec des sentiments mitigés. Puisque selon Wassim, les sujets de l’anglais étaient quelque peu « difficiles ». Il explique: « On avait bien commencé la journée avec l’arabe qui était plutôt facile, mais l’après-midi était moins bien avec le sujet d’anglais (...) il était un peu difficile, il y’avait beaucoup de pièges ».
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Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, Publié le 09 Juin 2009
# Administrateur | 09/06/2009 | Info
Rencontre des pays maghrébins sur les TIC
Pour un guide sur la cybernétique au Maghreb
Pour développer la culture numérique et pour mieux utiliser les nouvelles technologies de la communication et de l’information, les pays du Maghreb doivent d’abord adapter leur législation, pour mieux lutter contre la cybercriminalité et toutes formes de piratage.
Ce sont là les recommandations-clés adoptées par les participants à la rencontre ayant eu pour thème les expériences des pays de la région dans le développement de la culture numérique, abritée, dimanche dernier et hier, par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Les mêmes participants ont aussi suggéré la généralisation de cette culture et l’encouragement du commerce électronique au sein et entre les pays du Maghreb, de même que l’adaptation de l’environnement général dans ces pays afin d’améliorer l’usage des TIC, ainsi que l’organisation de rencontres pour évaluer les besoins dans ce domaine.
Une autre recommandation tout aussi importante concerne la mise en place «d ’un guide sur la cybernétique au Maghreb et d’un autre guide répertoriant les différentes entreprises et compagnies du Maghreb dans l’objectif d’accélérer le processus de développement du commerce électronique ». Lors des travaux, les participants à cette rencontre ont regretté le retard accusé dans le domaine de la généralisation des TIC et de l’utilisation de l’Internet, les emmenant à encourager « les échanges de visites entre les experts de ces pays, la généralisation de l’enseignement des TIC, ainsi que la lutte contre l’analphabétisme numérique ».
Par ailleurs, il a été mis en avant la nécessité de « relier les institutions, les entreprises et les instituts de recherche scientifique de ces pays et même la création d’une école virtuelle dans le but de perfectionner la formation et les expériences dans le domaine des TIC ». Ces recommandations seront remises aux hautes instances maghrébines pour qu’elles les entérinent et les mettent à exécution.
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Par Badiaa Amarni
La Tribune, Publié le 09 Juin 2009
# Administrateur | 09/06/2009 | Info
Espace de rencontre entre entreprises et jeunes diplômés
Salon des carrières « Jincent-2009 » à Alger
Jincent-2009 s’est ouvert, hier, à Alger avec la participation d’une vingtaine d’entreprises en recherche de compétences.
Ce Salon des carrières, organisé par le centre de carrière de l’Institut national de commerce (INC), en partenariat avec l’Institut William Davidson de l’Université du Michigan, se tient pour la troisième année consécutive, a indiqué l’APS.
Il constitue, selon le directeur de centre de carrière de l’INC, M. Ali Belkhiri, un espace de rencontres entre les entreprises et les jeunes en quête d’emploi.
Il s’adresse non seulement «aux jeunes diplômés et demandeurs d’emploi mais aussi aux entreprises en recherche de compétences, aux directeurs des ressources humaines, consultants et formateurs, aux cadres en recherche d’emploi ou de mobilité, ainsi qu’à tout manager en recherche d’informations et de contacts en ressources humaines», a-t-il expliqué.
Cet événement de l’emploi et du recrutement vise, selon la même source, « à diffuser les besoins des entreprises et les attentes des candidats et à faciliter la mobilité professionnelle ».
Le salon a également pour objectif de servir de passerelle entre les universités et les entreprises et à promouvoir les compétences locales.
Selon le même responsable, cette rencontre est organisée «dans le but ultime d’apporter une assistance aux nouveaux diplômés en les préparant à s’insérer dans la vie professionnelle en leur prodiguant les conseils nécessaires pour faire le meilleur choix».
Il a mis l’accent, dans ce contexte, sur la nécessité d’officialiser les centres de carrière en Algérie et de leur donner les moyens de fonctionnement, plaidant dans ce sens pour la création de centres de carrière régionaux. M. Belkhiri a fait savoir à ce propos qu’un centre de carrière sera créé à l’Université de Constantine et qu’un appel d’offres international sera lancé prochainement pour sélectionner le meilleur partenaire.
Par ailleurs, outre les stands qu’occupent les participants pour exposer leurs offres et se mettre en contact avec les demandeurs d’emploi pour leur donner l’opportunité de s’enquérir des méthodes de recrutement et des besoins du marché de l’emploi, des conférences et des ateliers autour de l’emploi, des ressources humaines et méthodologies de recrutement sont prévus au programme de Jincent-2009.
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Par Rafik Elias
La Tribune, Publié le 09 Juin 2009
# Administrateur | 09/06/2009 | Info
Vol AF 447: 24 corps repêchés et la dérive de l'appareil retrouvée
CATASTROPHE - Des sièges, des masques à oxygène, des objets personnels tels un sac à dos, une mallette, ont déjà été collectés...
Les recherches se poursuivent. La flottille internationale déployée en plein Atlantique poursuit avec acharnement ses opérations de recherches. Les Marines brésilienne et française ont repêché, de samedi à lundi soir, vingt-quatre corps, a annoncé le porte-parole de l'armée de l'air, le lieutenant-colonel Henry Munhoz. Le précédent décompte faisait état de seize corps repêchés.
Une mer de débris
Au 8ème jour de la traque aux débris, les forces brésilienne et française, qui ont déjà repéré des centaines d'objets et des «dizaines de composants structurels» de l'avion, commençaient à collecter des pièces importantes, dans cette zone située à 1.150 km de la côte du Brésil. « Nous naviguons sur une mer de débris », a déclaré un membre de l'équipage de la frégate Constituiçao au quotidien O Globo.
Le porte-parole de l'armée de l'air, le lieutenant-colonel Henry Munhoz, a présenté aux journalistes des photos montrant un zodiac de la marine brésilienne se préparant à remorquer la dérive, un des éléments de l'empennage vertical, barré en grand par les couleurs bleu, blanc, rouge d'Air France. Huit marins étaient visibles sur la photo participant à cette délicate opération de repêchage.
Un sous-marin nucléaire pour retrouver les boîtes noires
Le président Luiz Inacio Lula da Silva a affirmé lundi que le Brésil «n'épargnerait aucun effort» pour récupérer tout ce qui est possible de l'Airbus d'Air France, en priorité les corps des victimes. Seize corps ont été transférés à bord de la frégate «Constituiçao» qui fait route vers l'archipel de Fernando de Noronha où elle devait arriver ce mardi. Une expertise préliminaire des corps sera faite sur l'île avant leur transport par avion jusqu'à l'Institut médico-légal de Recife où une morgue a été installée.
Douze appareils brésiliens et deux français participent aux recherches, ainsi que six navires dont une frégate française. Ce dispositif devait recevoir un renfort de taille avec l'arrivée prévue mercredi du sous-marin nucléaire d'attaque français Emeraude. Avec ses sonars ultra-sensibles, il aura pour tâche de tenter de localiser les deux boîtes noires.
Leur récupération est considérée comme primordiale pour élucider le mystère de la disparition soudaine du vol AF 447 au milieu de l'Atlantique, dans la nuit du 31 mai au 1er juin. Les premiers éléments de l'enquête divulgués à Paris se sont concentrés sur le mauvais fonctionnement des capteurs de vitesse ou sondes Pitot.
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Par MD (Avec agence)
20minutes.fr, publié le 09.06.09 à 07h43
# Administrateur | 08/06/2009 | Info
AVION D'AIR FRANCE
Un syndicat de pilotes refuse de voler sur des A330
"Refusez tout vol sur A 330/A340 n'ayant pas au moins deux sondes pitots modifiées". Tel est le message du syndicat de pilotes ALTER, après la disparition du vol AF447. La compagnie a accéléré le remplacement de ces sondes anémométriques "sans préjuger d'un lien" avec l'accident.
Un syndicat de pilotes d'Air France a appelé, lundi 8 juin, à "refuser" de voler sur les A330 et A340, tant que des modifications techniques sur les sondes de vitesse n'auront pas été effectuées sur ces avions, rapporte le site internet du Monde.
"Refusez tout vol sur A 330/A340 n'ayant pas au moins deux sondes pitots modifiées". Tel est le message du syndicat ALTER, troisième force syndicale de la compagnie aérienne après le SNPL et SPAF, après la disparition du vol AF447 entre le Brésil et la France le 1er juin.
Remplacement des pilots en cours
Alors qu'Air France a indiqué samedi avoir accéléré un programme de remplacement de sondes anémométriques (Pitot) sur ses A330 et A340, "sans préjuger d'un lien" avec l'accident du vol AF447, le syndicat déplore que la direction n'"ait pas pris la décision d'immobiliser les A330 et A340 non encore équipés de nouveaux modèles de pitots" et dont le remplacement complet n'est prévu que "dans les prochaines semaines".
Ce programme de remplacement a été lancé le 27 avril, selon la compagnie. Depuis mai 2008, "des incidents de pertes d'information anémométrique en vol en croisière" sur des A340 et des A330 ont été constatés, a-t-elle révélé.
La direction d'Air France a indiqué au Monde que la compagnie exploitait actuellement quinze A330 et dix-neuf A340. Sur cette flotte, a-t-elle ajouté, tous les avions disposent d'au moins un pitot de dernière génération et neuf avions en "ont au moins deux ou trois".
Dès 1996
Selon le Journal du Dimanche, de tels problèmes avaient été identifiés sur l'A330 dès 1996. Un document daté de novembre 1996 indiquait que les paramètres mesurés par les sondes Pitot "pourraient être sévèrement dégradés même si le dégivrage de la sonde fonctionne correctement" lorsque l'avion se trouve dans "de puissants cumulo-nimbus", "particulièrement dans la zone de convergence intertropicale".
Ce sont précisément les conditions qu'auraient rencontrées le vol AF447. Un nouveau type de sonde Pitot avait donc déjà été développé fin 1996, ajoute le JDD.
Par ailleurs, des avocats britanniques cherchent à rapprocher l'accident du vol AF447 avec celui d'un avion de la compagnie australienne Qantas qui avait dû atterrir d'urgence en octobre dernier après une perte soudaine d'altitude.
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nouvelobs.com, publié le 08.06.2009 | 19:12
# Administrateur | 08/06/2009 | Info
Examen de fin de cycle primaire
Benbouzid : « Des résultats extraordinaires ! »
Le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a qualifié hier les résultats de la première session de l’examen de fin de cycle primaire d’« extraordinaires ».
Le ministre a donné l’exemple d’Alger-Centre où le taux de succès dépasse largement, selon lui, les 90% Il a précisé que les wilayas de Constantine et de Annaba arrivaient en tête avec plus 98% de taux de succès. Le premier responsable du secteur, qui a souhaité que les résultats du bac puissent connaître le même succès, a souligné que cela est « le fruit des réformes engagées dans le système éducatif ». M. Benbouzid a, en outre, salué les efforts déployés par la famille de l’éducation qui, a-t-il souligné, « n’a ménagé aucun effort » pour garantir le succès à cet examen. Selon lui, il y a eu plus de 50% des élèves qui ont suivi les cours de soutien, ce qui a contribué à l’amélioration du taux de succès à cet examen.
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Par R. Bel
El Watan, Edition du 08 Juin 2009
# Administrateur | 08/06/2009 | Info
L'identification des victimes va pouvoir commencer
CATASTROPHE- Des spécialistes français, en liaison avec les familles et les autorités brésiliennes, vont examiner les corps repêchés afin de pouvoir leur donner un nom…
Seize corps des victimes du crash du vol AF 477 ont été retrouvés dans l’Atlantique. La plupart d’entre eux, tout comme les débris de l’avion, ont été recueillis dans un lieu situé à environ 1.150 km de la ville de Recife, sur la côte nord-est du Brésil. Selon un porte-parole de l’armée brésilienne, neuf corps ont été recueillis par la frégate brésilienne Constitucao et huit par la frégate française Ventôse. Quatre sont des corps de femmes, quatre d’hommes, les autres ne sont pas encore identifiables. Les dépouilles arriveront mardi sur l'archipel de Fernando de Noronha, où elles seront examinéss par une équipe de huit experts de la police.
Commencera alors le long travail d’identification des victimes. C’est la section de recherche de la gendarmerie des Transports aériens, en charge de l’enquête judiciaire, qui s’en occupera. «L’enquête est divisée entre trois groupes de travail, chacun ayant en charge une mission et un objectif précis», explique Pierre Bouquin, lieutenant-colonel et chef du bureau de presse du Service d'informations et de relations publiques des armées (SIRPA).
Une première équipe travaille sur les documents pouvant apporter une explication sur les causes du drame. Une deuxième vient d’entrer en action. Actuellement basée au Cap Vert, cette équipe se dirige ce lundi vers la zone de recherche pour recenser les matériaux qui ont refait surface.
Enfin, avec le repêchage de corps, la troisième cellule, «cellule d’identification», entre également en jeu ce lundi. Gérée par l’UNIVC (l’Unité Nationale d’Identification des Victimes de Catastrophes), elle est divisée en deux sections, Ante Mortem et Post Mortem. L’équipe Ante Mortem contacte les familles de victimes afin d’obtenir le plus de renseignements possibles aidant à l’identification des corps (panoramique dentaire, détails vestimentaires…). En contact avec les proches dès le premier jour, c’est elle qui est notamment chargée de prélever l’ADN des familles.
Les familles des victimes travaillent actuellement avec la police judiciaire. «Dès mardi, certaines familles ont accepté de donner leur ADN, mais d’autres avaient refusé. Elles estimaient que cette procédure n’avait pas de sens sans corps. Aujourd’hui, avec des corps, la donne a changé. Les familles envisagent de se soumettre aux tests. L’identification des corps sera plus rapide avec l’ADN », explique Guillaume Denoix de Saint-Marc, porte-parole d’une association française des victimes.
La cellule Post Mortem «travaille directement sur les corps», essaie de les identifier, de relever des particularités. En étroite collaboration avec ses homologues brésiliens, elle n’aura recours à l’ADN que «si les corps sont trop abîmés pour être identifiés», affirme Jean Bouquin.
Le temps nécessaire à l’identification n’est pas connu. «Cela dépendra du nombre de corps que l'on retrouvera et de leur état», explique le lieutenant-colonel Bouquin.
A la fin des investigations, une commission sera chargée de faire la synthèse entre les données des trois cellules. «Ce n'est qu'à ce moment là qu'on pourra mettre un nom sur un corps», conclut le lieutenant-colonel.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 08.06.09 à 18h18
# Administrateur | 08/06/2009 | Info
UN NOUVEAU PRODUIT D’ASSURANCE POUR LES ÉMIGRÉS
Le rapatriement des corps sera l’affaire de la SAA
Un nouveau produit d’assurance de personnes, appelé « assistance au rapatriement des corps », destiné à la communauté nationale établie à l’étranger, sera lancé à la fin juin par la Société nationale d’assurance (SAA), a indiqué dimanche le président-directeur général de cette compagnie, M.Amara Latrous. Comme son nom l’indique, l’ assistance au rapatriement des corps offre à ses souscripteurs la possibilité de «transférer un corps du pays où la personne est décédée pour l’inhumer en Algérie», a expliqué le premier responsable de la SAA. Sur le plan pratique, l’assuré souscrit un contrat auprès de la SAA en versant une prime de quelque 25 euros (2500 DA) pour bénéficier de cette assurance.
Le contrat d’assurance peut être souscrit par toute personne établie à l’étranger sans limitation d’âge et sans visite médicale préalable, a encore précisé M.Latrous, faisant remarquer que le produit sera commercialisé en Algérie et à l’étranger grâce à l’assistance d’un opérateur étranger, l’IMA (Inter mutuelle assistance), assistant du groupe Macif. Un accord de partenariat stratégique, rappelle-t-on, a été signé entre la SAA et le groupe d’assurance français Macif en avril 2008.
Expliquant l’objectif de cette opération, M.Latrous a indiqué que la compagnie publique d’assurance a introduit ce produit à la demande du ministère des Finances dans un souci de solidarité avec la communauté algérienne établie à l’étranger.
Les intéressés pourront, par ailleurs, trouver prochainement toutes les informations nécessaires pour contracter cette police d’assurance, notamment sur le site Internet de la SAA.
Ce produit, a-t-il poursuivi, est proposé en complément à d’autres prestations offertes par la compagnie, à l’instar de «assistance véhicule» et « assistance personne ». Créée en 1963, la SAA détient actuellement 28% du marché algérien des assurances et emploie plus de 3600 agents à travers son réseau composé de 460 agences.
Cette compagnie a procédé en 2008 à l’augmentation de son capital qui est passé de 4,5 milliards de DA à 16 milliards de DA.
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Par R.N
L'Expression, publié le 08 Juin 2009
# Administrateur | 08/06/2009 | Info
Crash du A330
Un Tlemcénien parmi les victimes
Les services des Affaires étrangères algériens n’en ont pas fait état. Une attitude jugée « scandaleuse » par la famille de la victime.
Jeudi dans la cité Sidi Mohamed de Bensekrane (localité située à 30 km à l’est de Tlemcen), la famille Benotmane a organisé une cérémonie religieuse à la mémoire de son fils Abdelkader, victime du crash de l’Airbus qui assurait la liaison Rio de Janeiro-Paris. Selon ses oncles, Abdelkader, âgé de 37 ans, divorcé et agent de sécurité dans une agence bancaire dans la capitale française, était parti au Brésil pour quelques jours de vacances. La mort l’avait fauché dans les circonstances que tout le monde connaît, alors qu’il revenait en France.
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Par C. B.
El Watan, Edition du 06 Juin 2009
# Administrateur | 08/06/2009 | Info
Vol AF 447: 17 corps retrouvés ce week-end
RECHERCHES - Dix-sept corps au total ont été repêchés au cours du week-end, ainsi que « des dizaines de composants structurels » de l'Airbus d'Air France, a annoncé dimanche soir un porte-parole militaire brésilien.
La récupération de six corps du vol AF 447 d'Air France avait été précédemment annoncée samedi et dimanche. Ce vol Rio-Paris s'st abîmé en plein Atlantique il y a une semaine.
Le porte-parole de l'armée de l'air, le lieutenant colonel Henry Munhoz, a précisé que neuf corps avaient été recueillis par la frégate brésilienne Constitucao et huit par la frégate française Ventôse.
Parmi les onze nouveaux corps récupérés dimanche, quatre sont des femmes et quatre des hommes.
La plupart des corps et des débris ont été recueillis en un lieu situé à environ 1.150 km de la ville de Recife, sur la côte nord-est du Brésil.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 08.06.09 à 00h41
# Administrateur | 07/06/2009 | Info
Vol AF 447: trois nouveaux corps repêchés
RECHERCHES - Samedi, ce sont deux corps d'hommes que l'armée brésilienne a retrouvés...
Trois nouveaux corps de victimes de l'Airbus d'Air France ont été repêchés dimanche matin par l'armée brésilienne, a annoncé un porte-parole militaire. « Il ne fait aucun doute que les débris repêchés proviennent de l'avion, ainsi que les corps », a dit le porte-parole des forces aériennes, le lieutenant colonel Henry Munhoz.
Cette nouvelle découverte porte à cinq le nombre de corps récupérés, après deux premiers corps repêchés samedi. Ces cinq corps sont à bord d'une frégate brésilienne en route vers l'archipel de Fernando de Noronha, à un peu plus de 800km du lieu du crash de l'Airbus A330 qui s'est abîmé avec 228 personnes à bord.
Le porte-parole a ajouté que d'autres corps avaient été repérés et seraient repêchés dans la journée. Il a précisé que la météo était « défavorable » dimanche sur la zone des recherches.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 07.06.09 à 16h08
# Administrateur | 07/06/2009 | Info
Algérie Télécom satellite : La géolocalisation proposée aux entreprises
De plus en plus d’entreprises cherchent à suivre leurs chauffeurs, livreurs ou convoi de transport de matériel sensible et à pouvoir les localiser à tout moment sur leur ordinateur.
C’est désormais possible avec les nouveaux services proposés par Algérie Télécom Satellite (ATS) qui a organisé hier à Alger en partenariat avec Thuraya une journée ayant pour thème « La technologie de pointe au service de l’entreprise de demain ». Cette manifestation a été accompagnée de présentations et de démonstrations de solutions innovantes relatives à la vidéo conférence haute définition (HD), à la géolocalisation, aux applications VSAT et à Thuraya IP (premier matériel satellitaire mobile). Cette dernière solution dédiée aux entreprises permettra d’améliorer leurs performances par la satisfaction de leurs besoins en termes d’échanges de données, de navigation sur internet et de vidéoconférence en utilisant un modem IP. Ainsi, les entreprises resteront connectées en permanence tout en ayant une maîtrise optimale de leurs coûts. Les participants représentent plusieurs secteurs dont l’énergie, l’hydraulique et les banques. « Depuis sa création en juillet 2004, ATS est devenue un partenaire des banques, des administrations et des clients corporate offrant des services voix, données et vidéo. Grâce à son téléport de Lakhdaria, nous ambitionnons de devenir un partenaire avec une dimension internationale et d’accompagner les clients pour soutenir leurs activités », a déclaré Mahieddine Maâche, président-directeur général d’ATS. Cette filiale d’Algérie Télécom veut se faire une place honorable parmi les 23 sociétés titulaires d’une autorisation d’exploitation des récepteurs GPS de localisation, habilitées à faire des prestations de géolocalisation. Logitrans, une société de logistique et de transport, filiale de la SNTR, a acquis cette solution. La vidéoconférence est une solution de communication stratégique en période de ralentissement économique et de pression sur les coûts. Elle permet d’organiser des réunions de travail, de coordination de projet et de suivi d’activité sans aucun déplacement. Aujourd’hui, le marché de la communication visuelle connaît un véritable essor en raison du rôle essentiel que cet outil joue dans les échanges inter et intra entreprise. convergence voix-données-vidéo est un nouvel outil de communication qui trouve un écho très favorable au sein des entreprises.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, publié le 07 Juin 2009
# Administrateur | 07/06/2009 | Info
Les débris d'avion sont bien ceux du Rio-Paris
Deux cadavres d'hommes ainsi qu'une mallette contenant un billet du vol AF447 d'Air France ont été récupérés dans l'Atlantique, confirmant avec une quasi-certitude que le vol Rio-Paris disparu lundi avec 228 personnes à bord s'est abîmé dans la zone de recherches initialement définie.
Les corps ont été remontés samedi matin par à environ 70km au sud de l'endroit d'où l'avion a émis ses derniers signaux, à quelque 640km au nord-est de l'île de Fernando de Noronha, elle-même située au large de la côte nord du Brésil. Tous les éléments doivent être examinés à terre pour déterminer avec certitude leur provenance, mais cette fois, avec le billet, il semble peu probable qu'il puisse s'agir d'une méprise avec des débris d'autres avions ou bateaux.
L'amiral brésilien Edison Lawrence a ajouté samedi qu'un sac à dos contenant un ordinateur portable et un carnet de vaccination avaient aussi été retrouvés, ainsi qu'un siège d'avion bleu qui reste à identifier.
Ces découvertes devraient permettre de circonscrire plus précisément la zone de recherche des boîtes noires cruciales pour comprendre pourquoi l'avion a plongé. La profondeur (jusqu'à 4.600 mètres) et un relief sous-marin montagneux risquent de beaucoup compliquer l'éventuelle récupération des enregistrements des conversations du cockpit (CVR) et des données de vol (DFR).
Pour aider au repérage des deux boîtes noires -en réalité orange –, la Marine américaine, à la demande de la France, va prêter aux navires français deux gros détecteurs de balises très sophistiqués, des Towed Pinger Locators (TPL) qui peuvent détecter les signaux à une profondeur allant jusqu'à 6.100 mètres environ. Encore faut-il que la balise soit toujours attachée aux boîtes noires. Les TPL doivent arriver par avion au Brésil lundi, selon un responsable américain ayant requis l'anonymat.
Le Bureau d'enquêtes et d'analyse (BEA) de l'Aviation civile française a déclaré samedi que l'Airbus A330-200 d'Air France avait émis 24 messages d'anomalie dans les dernières minutes de vol connues, dont un signalant la perte du pilote automatique, qui a été désengagé en raison d'« incohérences » dans les relevés de vitesse. On ignore si l'arrêt a été volontaire ou non, et si le pilote automatique a été remis en marche après ces messages, a souligné Paul-Louis Arslanian, directeur du BEA.
Par ailleurs, le BEA a confirmé que les détecteurs de vitesse (pitots) n'avaient pas été remplacés sur l'appareil disparu, en dépit de la campagne de modification lancée par le constructeur, Airbus, après le signalement de dysfonctionnements concernant ces pièces sur l'A330. M. Arslanian a affirmé que les avions restaient cependant pilotables « avec des systèmes dégradés ».
Sur le plan météorologique, la disparition de l'Airbus s'est produite dans la zone de convergence intertropicale, aussi appelée « pot au noir » par les navigateurs, alors que les conditions étaient « normales pour un mois de juin », selon Alain Ratier, directeur adjoint de Météo France.
Le navire de l'IFREMER, le « Pourquoi pas », et le sous-marin nucléaire « Emeraude » doivent rejoindre les différents bâtiments français et brésiliens déjà engagés dans les recherches sur place.
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ASSOCIATED PRESS, 07 juin 2009, 09:13
lesoir.be, publié le 07 Juin 2009
# Administrateur | 06/06/2009 | Info
Vol AF 447: deux corps et des débris repêchés
Deux corps et des débris appartenant à l'Airbus d'Air France qui s'est abîmé dans l'Atlantique ont été récupérés samedi, a annoncé le colonel Jorge Amaral, un porte-parole de l'Armée de l'air.
"Ce matin, nous avons eu la confirmation du repêchage dans l'eau de débris et de corps qui appartenaient au vol 447 d'Air France", a dit l'officier lors d'un point de presse à Recife.
Le porte-parole a ensuite précisé qu'il s'agissait de deux corps de sexe masculin. L'Airbus A330 d'Air France a disparu au milieu de l'Atlantique avec 228 personnes à bord dans la nuit du 31 juillet au 1er juin.
Il s'agit des premiers corps et débris retrouvés après cinq jours de vaines recherches. L'armée brésilienne avait annoncé de manière erronée jeudi qu'elle avait récupéré les premiers débris de l'appareil, avant de les avoir identifiés.
Le colonel Amaral a expliqué samedi que le premier objet à avoir été récupéré à 08H14 (13H14 heure belge) a été un fauteuil d'avion.
"A 09H10 (14H10 HB), le premier corps a été repéré par un avion et à 09h30 (14H30 HB) le corps a été repêché par l'équipage de la corvette Caboclo", a expliqué le colonel Amaral.
Un sac à dos en nylon avec un ordinateur portable et une malette en cuir avec un billet d'Air France à l'intérieur ont ensuite été récupérés à 09H50 (14H50 HB).
Le fauteuil repêché est de couleur bleu "avec un numéro de série mais nous attendons la confirmation d'Air France pour savoir si c'est un siège de l'Airbus bien que la couleur semble indiquer que oui", a indiqué le porte-parole militaire.
Le repêchage des corps et des objets a eu lieu à environ 450 milles nautique au large de l'archipel de Fernando de Noronha, situé à 360 km de la côte brésilienne.
Une bombe n'est "pas exclue Ă 100%"
L'hypothèse d'une bombe n'est "pas exclue à 100%", mais n'apparaît pas "très cohérente" avec les éléments dont disposent les enquêteurs, a également estimé Paul-Louis Arslanian, directeur du BEA, lors d'un point de presse, alors que des moyens aériens et maritimes de recherche de débris de l'avion sont déployés dans la zone.
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MONDE - INTERNATIONAL 19:35
rtlinfo.be, publié le 06 Juin 2009
# Administrateur | 06/06/2009 | Info
Crash de l'A 330 : des corps retrouvés selon l'armée brésilienne
Ce bâtiment de la marine brésilienne, près de l'île Fernando de Noronha, participe aux recherches des corps et des débris de l'avion.
L'armée de l'air brésilienne vient d'annoncer la découverte, par les sauveteurs, des premiers corps provenant de l'Airbus A 330 d'Air France qui s'est abîmé dans l'Atlantique.
Les corps, dont le nombre n'est pas précisé pour le moment, ont été retrouvés en début de matinée, a indiqué à Recife Jorge Amaral, porte-parole de l'armée de l'air. "Ce matin, à 8H14 (13H14 heure française), nous avons eu la confirmation du repêchage dans l'eau de débris et de corps qui appartenaient au vol 447 d'Air France", a dit l'officier lors d'un point de presse à Recife.
L'accident s'est produit le 1er juin lors d'un vol entre Rio de Janeiro et Paris. Le biréacteur transportait 228 passagers et membres d'équipage.
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ouest-france.fr, publié le 06 Juin 2009
# Administrateur | 06/06/2009 | Info
Vol AF 447: le point sur l'enquĂŞte
RASH - Six jours après la disparition de l'avion, le mystère demeure...
Alors que les spéculations et les théories sur les causes de la disparition du vol Air France 447 vont bon train, l’enquête se poursuit, sans grandes avancées. Samedi, le Bureau enquêtes et analyses (BEA), chargé de l'enquête technique française, a fait le point sur l'enquête.
Les conditions météorologiques
« Rien n'indique » que l’avion ait rencontré sur son trajet « un amas orageux d'une intensité exceptionnelle » pour un mois de juin, a indiqué Alain Ratier, directeur général adjoint de Météo France, samedi lors d'un point presse. Le vol aurait donc eu lieu dans des conditions normales, même si le temps était à l’orage.
Anomalies
L'avion a envoyé au total 24 messages d'anomalies en moins de cinq minutes, a annoncé samedi Alain Bouillard, chargé de mission auprès du BEA. Les messages d'anomalies ACARS (Aircraft Communications Adressing and Reporting System), dont 14 en une seule minute, ont été envoyés par l'avion entre 02H10 et 02H14 GMT. Le dernier message de position a été donné à 02H10 GMT, a-t-il précisé.
Attentat
L'hypothèse d'une bombe n'est « pas exclue à 100% » mais n'est pas « très cohérente » avec les éléments dont disposent les enquêteurs.
Les boîtes noires
Ces précieux enregistreurs, nécessaires pour reconstituer ce qui s’est passé dans l’avion, pourraient ne jamais être retrouvées. « Nous n'avons absolument pas la garantie que la balise (des boîtes noires de l'avion, ndlr) soit toujours attachée à l'enregistreur. Elle peut s'être détachée », a déclaré samedi Paul-Louis Arslanian, le directeur du BEA. Mercredi déjà , il avait reconnu «ne pas être très optimiste» sur la possibilité de retrouver les boîtes noires.
Radars
Alors que les débris de l’avion n’ont toujours pas été retrouvés, le BEA va intensifier les recherches sous-marines à l’aide de sous-marins et de radars. « Des moyens acoustiques prêtés par les Etats Unis seront mis à bord de deux navires qui sont en train de se positionner », a précisé Paul-Louis Arslanian. Trois types de moyens vont ainsi être mis en oeuvre: le navire de l'Ifremer, le sous-marin nucléaire d'attaque français Emeraude et les outils acoustiques pour « couvrir le plus vite possible de façon systématique la plus grande surface possible », selon le BEA.
« Nous n'allons pas taper au hasard », a encore souligné le directeur du BEA, précisant que la zone de recherche se situait à cent miles nautiques à l'est de la dorsale médio-océanique. Une zone où la profondeur des fonds sont estimés à 4.606 mètres.
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PAR Sa. C. avec agence
20minutes.fr, publié le 06.06.09 à 13h51
# Administrateur | 05/06/2009 | Info
Vol AF 447: "Toutes les lumières se sont éteintes à bord"
Pour percer le mystère de la disparition de l'Airbus, navires et avions cherchent des débris en mer. Et des enquêteurs recueillent des témoignages sur terre.
Alors qu'avions et navires continuent à chercher des débris au milieu de l'océan Atlantique (les débris retrouvés ne provenaient finalement pas de l'Airbus disparu), d'autres mènent l'enquête sur terre auprès des passagers d'autres vols passés dans la même zone que l'Airbus A330 du vol AF 447 Air France, peu de temps avant ou après sa disparition. "À ce stade, les enquêteurs ont recensé une petite dizaine d'avions qui, affrétés par diverses compagnies, ont traversé cette nuit-là une zone de référence située sur la route du vol AF 447 et marquée par de violentes turbulences", précise une source proche du dossier, qui ajoute : "Pour mettre toutes les chances de leur côté, ils travaillent sur une période de temps large, qui s'étend entre 23 heures et 03h30 GMT" pouvait-on lire sur LeFigaro.fr.
> L'INCROYABLE HYPOTHESE D'UNE SECOUSSE SISMIQUE
Certains témoignages sont troublants et confirment les conditions climatiques difficiles prévalant dans la zone traversée par l'Airbus disparu et déjà laissées supposées par certaines messages automatiques envoyés par l'appareil peu de temps avant son évanouissement (Les derniers messages de l'AF 447). C'est le cas d'un couple sur un vol de la compagnie portugaise TAP (aussi un Airbus) passé quelques heures avant celui d'Air France qui s'est exprimé dans le journal brésilien O Globo: "Toutes les lumières se sont éteintes à bord durant une heure à une heure et demie. L'avion semblait en panne".
Il y a quelques jours, un commandant de bord de la compagnie Air Comet qui effectuait un vol Lima-Madrid et se trouvait apparemment au nord de la route empruntée par l'AF 447 affirmait dans les médias avoir vu "au loin un éclat fort et intense de lumière blanche, qui a suivi une trajectoire descendante et verticale, et qui a disparu en six secondes". La prudence s'impose toutefois, l'avion se trouvant à une distance importante du lieu de la tragédie, selon des experts.
Les enquêteurs vont donc interroger le plus grand nombre possible de passagers ou membres d'équipages afin d'obtenir des précisions. Celles-ci permettront peut-être d'éclaircir les circonstances toujours mystérieuse de la disparition de l'avion et ses 228 passagers dans la funeste du dimanche au lundi 1er juin.
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MONDE - INTERNATIONAL 19:39
rtlinfo.be, publié le 05 Juin 2009
# Administrateur | 05/06/2009 | Info
Baccalauréat : La vie top secret d’un faiseur de sujets
Ils disent à leur famille qu’ils partent en voyage mais en réalité, ils restent enfermés pendant deux mois dans le plus grand secret. Un petit dej’ servi à 7h, un coup de téléphone une fois par semaine et la télé pour seule distraction… Un enseignant nous raconte le quotidien des membres de la Commission chargée d’élaborer les sujets du bac, qui commence ce dimanche.
« La préparation des sujets de baccalauréat ressemble à une opération commando ! ». Ce dimanche 7, près de 450 000 jeunes Algériens débutent les épreuves les plus importantes de leur scolarité. Stressés, concentrés, préparés, ils ne savent sans doute pas comment sont élaborés les sujets sur lesquels ils devront plancher. Nous avons rencontré Boualem*, ancien enseignant de l’éducation nationale, qui, un jour, s’est vu convoqué pour participer à une cellule détentrice d’un des secrets les mieux gardés du pays. Deux mois avant et durant les épreuves, une quarantaine de professeurs (environ trois par matière) et des inspecteurs de l’éducation sont enmmenés dans un lieu tenu secret, et tenus isolés de tout contact avec l’extérieur. Interdiction de voir la famille, les amis, les collègues. S’ils ont besoin d’un médecin, ce dernier se déplacera sur les lieux. Ces professeurs forment ce qu’on appelle la Commission de la préparation du baccalauréat. Un dispositif sécuritaire digne de celui du Pentagone est mis en place. Dans leurs bunkers de béton aux murs épais, sous l’air conditionné à 20°C qui souffle jour et nuit, les professeurs ne connaissent plus la vie sur Terre. Mais comment vivent ces élus ? « Moi, je me levais à l’aube pour la prière du sobh pendant que les autres continuaient à ronfler, se souvient Boualem. A 7h, nous nous retrouvions tous autour d’un café crème pour les fumeurs ou de thé, servi avec des Bimos. » A 8h, comme à l’école, commencent le tri et le traitement des sujets.
Car bien des mois avant que cette commission ne soit mise en quarantaine, le ministère de l’Education nationale sollicite des enseignants dans toutes les régions de l’Algérie pour qu’ils soumettent des propositions de sujets d’examen. « Pour la Commission, le séjour est composé de trois étapes, explique Boualem. La première dure environ trois semaines pendant lesquelles nous discutons sur la pertinence des thèmes. L’étape la plus importante est la seconde, au cours de laquelle nous fixons les sujets, pendant quatre semaines. Cette étape est la plus cruciale de tout le processus car nous recevons des "instructions" venues d’en haut deux semaines avant les examens. Elles portent sur les sujets et les thématiques choisies pour la session et obéissent à des choix idéologiques en rapport avec les décisions politiques prise au sommet de l’Etat, parfois à caractère dogmatique. Cela concerne uniquement les sujets de philosophie, d’histoire, l’épreuve de littérature arabe et de langues étrangères. » Enfin, la dernière étape, de cinq jours, correspond aux épreuves de l’examen à l’issue duquel les membres de la Commission sont autorisés à sortir et retrouver leurs proches. Pendant presqu’un mois, donc, les professeurs se réunissent chaque jour dans une grande salle et s’organisent en ateliers pour faire le tri des sujets.
Frites omelette
A 10h, récréation. « On se raconte des blagues. Comme celle de l’inspecteur qui demande à un candidat : pouvez-vous me donner trois raisons qui vous motivent à devenir instituteur ? Et le candidat de répondre : " juin, juillet et août" ». Une pause-café est nécessaire pour se détendre. Parce que les débats sont parfois virulents ou l’ambiance trop lourde. Comme tout jury, les membres ne sont pas toujours d’accord… « Sur le mur, je me souviens d’une plaque indiquant : "Silence, on travaille" », plaisante Boualem. Les professeurs de français, « marginalisés car non arabophones », débattent parfois passionnément sur verbes et citations. Réglé comme au lycée, le travail s’arrête à midi pour le déjeuner. Destination la cantine, un autre compartiment de l’immeuble entièrement consacré aux repas qui se déroulent sous la surveillance de mystérieux agents de sécurité. Au menu parfois : salade jardinière et sardines. « Une année, une erreur s’est glissée dans l’épreuve de maths. Je crois, se souvient Boualem, que nous avions mangé un sandwich frites-omelettes avarié… »
Pendant le quartier libre –jusqu’à 14h- certains font la sieste pendant que d’autres lisent. Puis le travail reprend jusqu’à 17h. « Toutes les conditions sont réunies pour passer un séjour agréable, reconnaît l’enseignant. Le lieu est doté d’installations sportives, d’une bibliothèque et les profs peuvent même regarder la télévision. A 20h, personne ne rate le journal télévisé de l’ENTV, seule fenêtre sur l’extérieur avec la radio ». Avant de se coucher –à 22h comme à l’armée- tous se réunissent à nouveau au réfectoire pour le dîner. Le couscous au poulet provoque même la bousculade ! « Le soir venu, chacun se retrouve seul avec son choix, confie Boualem. Car il faut admettre que ces deux mois sont contraignants. Un jour, un professeur a même voulu se suicider car il ne pouvait pas supporter l’enfermement. » Le plus dur ? L’éloignement des proches à qui les élus de la Commission sont obligés de mentir. « Nous prétextons un voyage ou un stage prolongé à l’étranger. Un coup de fil par semaine, de courte durée, sur écoute, est toléré. Je sais que c’est un choix, personne ne nous a obligés à venir, mais une fois sur place, nous le regrettons parfois. Les premières semaines, on apprend à se connaître entres collègues, d’horizons, de cultures et d’opinions différents. Mais les derniers jours, conclut-il, nous apprenons à nous connaître nous-mêmes. »
Le prénom a été changé car les enseignants ayant participé à l’élaboration des sujets sont tenus au secret professionnel.
Le bac, c’est …
444 514 inscrits. Dont 59% de lycéens et lycéennes scolarisés, 41% de candidats libres. 1 560 centres d’examen et 40 centres de correction sont réquisitionnés. 85 679 surveillants, 23 000 correcteurs et 5 430 observateurs sont mobilisés.
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Par Zouheir AĂŻt Mouhoub
El Watan, publié le 05 Juin 2009
# Administrateur | 05/06/2009 | Info
Vol AF447: l'Airbus A330 introuvable... Ouverture d'une information judiciaire
RECHERCHES - Aucune pièce de l'avion n'a encore été retrouvée...
Le mystère demeure entier. Alors que le Brésil a admis que la Marine n'avait encore récupéré aucun débris de l'appareil, le procureur de la République de Paris a ouvert ce vendredi une information judiciaire contre X sur la disparition de l'Airbus pour «homicides involontaires», a annoncé le parquet dans un communiqué.
L'enquête a été confiée à la juge d'instruction Sylvie Zimmerman. Le parquet avait ouvert une enquête préliminaire mardi soir dans cette affaire tout en annonçant qu'une information judiciaire serait « rapidement ouverte ».
Procédure pénale: un numéro pour les familles
L'information judiciaire a été privilégiée car « il va y avoir de nombreuses commissions rogatoires internationales à lancer (des actes d'enquête à effectuer à l'étranger, ndlr) et de nombreuses victimes », a-t-on expliqué au parquet. Un courrier doit par ailleurs être envoyé à chacune des familles des 228 victimes « afin des les informer de cette procédure pénale, de la désignation d'associations d'aides aux victimes et de l'engagement de la procédure civile appropriée auprès du tribunal de grande instance de Paris », ajoute le parquet.
Un autre courrier de la section civile du parquet sera également envoyé aux familles afin de leur « donner tous les renseignements utiles sur cette procédure civile », ajoute le parquet qui invite les familles à joindre la section civile du parquet au :
01.44.32.67.00 ou au 01.44.32.57.04
De l'huile et pas du kérosène
Dans la matinée de jeudi, le général Ramon Cardoso, directeur du département de contrôle de l'espace aérien brésilien, avait annoncé que la Marine avait récupéré une première pièce provenant de la soute à bagages de l'Airbus. Mais quelques heures plus tard, il a dû faire machine arrière: « Jusqu'à présent, aucune pièce de l'avion (d'Air France) n'a été récupérée », a-t-il dit à la presse.
Il a expliqué que la pièce remontée par un hélicoptère était « en bois » et qu'il « n'existait pas de pièces en bois sur cet avion ». Le général Cardoso a aussi affirmé que l'huile découverte à la surface de la mer était celle « d'un navire, pas d'un avion » car il s'agissait d'huile et pas de kérosène.
Ces explications jettent un doute sur le fait que les débris repérés jusqu'à présent par les avions brésiliens soient bien ceux du vol AF 447, bien que le ministre de la Défense Nelson Jobim comme les experts français eurent affirmé n'avoir « pas de doute » à ce sujet.
Les familles attendues dans la zone de recherches
Pour la cinquième journée consécutive, une flottille d'avions et de navires devait ainsi reprendre sa chasse pour récupérer les débris de l'Airbus - et si possible localiser les boîtes noires -.
C'est aussi pour tenter de comprendre, que les familles devaient se rendre dans la zone des recherches. Une dizaine de personnes sont parties de Rio pour rejoindre Recife dans un avion de l'armée de l'air. Elles ont quitté un hôtel de Rio un peu avant 06h00 heure locale (11h00 heure française). Leur avion a décollé de la base aérienne moins d'une heure plus tard.
« Nous voulons aller voir comment avancent les opérations de recherche, comment sont faites les recherches, c'est important pour nous de pouvoir voir », avait déclaré jeudi Nelson Farias Marinho, père d'une victime, et qui souhaitait aller au plus près de la catastrophe sur l'île de Fernando de Noronha.
« Il faudra du temps »
Le ministre français des Affaires étrangères, venu pour quelques heures à Rio exprimer sa solidarité aux familles endeuillées, a affirmé « qu'il faudra du temps» pour connaître les causes de la catastrophe. A Rio, dans l'ancienne cathédrale, Brésiliens et Français se sont unis dans le deuil lors d'une cérémonie religieuse oecuménique en hommage aux victimes du vol Rio-Paris.
Vitesse Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a confirmé ce vendredi que l'enquête sur la disparition du vol d'Air France Rio-Paris montrait « l'incohérence des différentes vitesses mesurées » par l'avion, comme l'avait révélé « Le Monde » jeudi. L'avion possède différents calculateurs afin de mesurer la vitesse et « il s'avère qu'il y avait une incohérence entre ces vitesses » mesurées, a expliqué une porte-parole du BEA, en charge de l'enquête technique sur la catastrophe.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Airbus a envoyé à toutes les compagnies utilisant ses avions un rappel sur les procédures à appliquer en cas de mesures de vitesse incohérentes.
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Avec agence
20minutes.fr, mise Ă jour le 05.06.09 Ă 16h47
# Administrateur | 05/06/2009 | Info
Bab El Oued shopping : le retour des prix bas !
Les Algérois avaient pris l’habitude de faire leurs achats dans les banlieues. C’était sans compter sur le retour de Bab El Oued, qui avec des marges très serrées, s’est rappropriée sa clientèle. Imbattable.
9h du matin. La mer est toute proche et une quiétude iodée flotte encore dans ce quartier populaire. Café, thé, jus de citron, à cette heure-ci, on a du mal à croire que Bab El Oued est un quartier surpeuplé. Mais ça va très vite, quelques minutes de temps mort et les premiers camions débarquent leurs fruits et légumes, les premiers prix tombent. Le kilo de cerise est à 220 DA, la pêche à 60, la sardine est à 100 DA, les escargots à 120 DA la grosse douzaine. Au marché Nelson ou aux Trois Horloges, les marges se serrent, comme les vendeurs et les clients, tous dans le même sachet. Les bouchers démarrent leur journée et affichent les prix directement sur leurs viandes. Le mouton est à 600 DA, les côtes de veau 499 DA. 10h. Les marchés spécialisés dans l’alimentation sont déjà pleins tandis que les autres vendeurs s’installent dans toutes les ruelles. Des baskets chics, fausses Diesel à 600 DA, le khimar est à 100 DA tandis que le string est à 200, on fait comme on veut. Il est déjà midi, il faut manger, et là aussi, Bab El Oued est imbattable. Le « frites-omelette », Dow Jones du fast-food et plat national est à 60 DA, imbattable. La tranche de pizza est à 20 DA, le plat de sardines à 100 DA et celui de rougets ou merlans à 200, les mhadjebs se font sur place, 20 DA, et se vendent comme des petits pains. Même le chawarma est moins cher, 75, voire 70 DA dans des échoppes moins chics.
Il est déjà 14h et l’informel a envahi le quartier, pas une ruelle sans tables, présentoirs, des vendeurs qui vendent de tout, à même le sol, se disputent les places. C’est le moment d’acheter autre chose, sans aller jusqu’au Hamiz ou au marché Dubaï de Bab Ezzouar. Un four électrique à 3500 DA, une petite machine à laver à 7000. De superbes perruches bleues ou vertes, vivantes, sont cédées à 850 DA. La fièvre acheteuse s’est emparée tout le monde, un jeune homme vend des films en DVD à 50 DA tout en criant « Tahia el Djazaïr ». Tout le monde vend d’ailleurs quelque chose et tout le monde achète. Une rue s’est spécialisée dans le high tech ; par terre, sur le trottoir, un ordinateur portable Sony Vaio, un caméscope dernière génération, avec graveur DVD incorporé. A côté, une Mazda rouillée vend des pommes de terre, 25 DA le kilo, quelques mètres plus loin, d’énormes marteau-piqueurs, neufs, sont en vente directe au consommateur. Un vendeur de serviettes de plages a tout vendu, il est parti s’acheter un maillot chic et un parasol avec son bénéfice. La journée est finie, chacun remballe sa marchandise et tout le monde est épuisé. Aujourd’hui encore, on a joué très serré et attiré beaucoup de monde. Même les mendiants, qui sont nombreux à occuper des emplacements stratégiques, serrent leurs marges. 5 ou 10 DA suffisent, eux aussi jouent aussi sur le nombre.
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Par Chawki Amari
El Watan, publié le 05 Juin 2009
# Administrateur | 05/06/2009 | Info
La question de la semaine
Les marques étrangères ont-elles intérêt à investir en Algérie ?
Les « franchisés » de prêt-à -porter ferment les uns après les autres. D’autres envisagent de stopper leur politique de développement. Baux commerciaux inadaptés, interdiction de transférer les royalties, absence de législation… Pour de nombreux distributeurs de marques étrangères, une franchise en Algérie devient difficile à rentabiliser.
Alors que Naf-Naf, rue Mohammed V à Alger, a baissé rideau tout comme les deux boutiques Etam de la rue Didouche, suivies par celle de Sidi Yahia, où Célio s’apprête aussi à fermer et où Quick n’arrive même pas à ouvrir son troisième restaurant, les chaînes étrangères ont-elles un intérêt à investir en Algérie ? « Une franchise devient difficile à rentabliser car le protectionnisme ambiant freine les affaires, dénonce l’un d’entre eux. La réglementation est devenue plus stricte. On passe notre temps à faire de la paperasse ! Le ministère du Commerce exige par exemple une étiquette en arabe sur chaque produit. Or, les marques n’ont pas le personnel pour le faire. Nous devons faire nous-mêmes les étiquettes et les envoyer, ou nous déplacer nous-mêmes car certaines marques ne veulent pas le faire ! Imaginez un peu les retards dans la livraison… » Autre problème : les loyers, qui atteignent 700 000 DA pour 200 mètres carrés à Sidi Yahia, et l’impossibilité de signer des baux commerciaux de longue durée.
« Il faut absolument changer la loi qui stipule que le contrat de location est libre, souligne un distributeur. Car notre investissement est beaucoup plus important que celui d’un commerce classique. Nous devons donc avoir plus de sécurité. » Les commerçants, encore associés au regard de la loi à des importateurs-distributeurs, attendent donc beaucoup de la législation en préparation qui devrait organiser leur activité mais qui tarde à venir. Enfin, certains se demandent si les mentalités sont réellement prêtes. « Ceux qui peuvent s’acheter des marques étrangères, en particulier pour l’habillement ou le linge de maison, préfèrent faire leurs courses à Paris », remarque un franchisé. Reste que l’ouverture du futur centre commercial de Bab Ezzouar, à l’est d’Alger, provoque un enthousiasme débordant de la part des marques telles que Marèse, Repetto, Guy Degrenne, les meubles Gautier, Lacoste… et même Zara, encore en négociations. Hind Benmiloud, présidente de l’Association algérienne de la franchise, aussi distributrice de Guy Degrenne, Geneviève Lethu et Carré Blanc, elle, en est sûre : « Le marché algérien est prêt pour la franchise, une garantie de qualité, de traçabilité et de sécurité pour le consommateur. Nous ne sommes pas LA solution au marché parallèle mais une alternative. »
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Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, publié le 05 Juin 2009
# Administrateur | 05/06/2009 | Info
Vol AF447: les débris retrouvés ne sont pas ceux de l'Airbus A330
RECHERCHES - Les familles sont attendues près du lieu de la catastrophe...
Le mystère de la disparition en plein océan Atlantique de l'Airbus d'Air France est relancé ce vendredi après que le Brésil a admis que la Marine n'avait encore récupéré aucun débris de l'appareil.
Dans la matinée de jeudi, le général Ramon Cardoso, directeur du département de contrôle de l'espace aérien brésilien, avait annoncé que la Marine avait récupéré une première pièce provenant de la soute à bagages de l'Airbus. Mais quelques heures plus tard, il a dû faire machine arrière: « Jusqu'à présent, aucune pièce de l'avion (d'Air France) n'a été récupérée », a-t-il dit à la presse.
De l'huile et pas du kérosène
Il a expliqué que la pièce remontée par un hélicoptère était «en bois» et qu'il «n'existait pas de pièces en bois sur cet avion». Le général Cardoso a aussi affirmé que l'huile découverte à la surface de la mer était celle « d'un navire, pas d'un avion » car il s'agissait d'huile et pas de kérosène.
Ces explications jettent un doute sur le fait que les débris repérés jusqu'à présent par les avions brésiliens soient bien ceux du vol AF 447, bien que le ministre de la Défense Nelson Jobim comme les experts français eurent affirmé n'avoir «pas de doute» à ce sujet.
Les familles attendues dans la zone de recherches
Pour la cinquième journée consécutive, une flottille d'avions et de navires devait ainsi reprendre sa chasse pour récupérer les débris de l'Airbus - et si possible localiser les boîtes noires -.
C'est aussi pour tenter de comprendre que les familles devaient se rendre dans la zone des recherches. L'armée de l'air a indiqué qu'elles devaient se rendre à Recife, sur la côte nord-est, à quelque 1.000 km de la zone de recherche. Mais un membre des familles a déclaré que celles-ci voulaient se rendre sur l'île de Fernando de Noronha, à 360 km de la côte, où est située la base avancée des opérations.
« Il faudra du temps »
« Nous voulons aller voir comment avancent les opérations de recherche, comment sont faites les recherches, c'est important pour nous de pouvoir voir », a expliqué Nelson Farias Marinho à la presse, après avoir rencontré dans un hôtel de Rio Bernard Kouchner.
Le ministre français des Affaires étrangères, venu pour quelques heures à Rio exprimer sa solidarité aux familles endeuillées, a affirmé «qu'il faudra du temps» pour connaître les causes de la catastrophe. A Rio, dans l'ancienne cathédrale, Brésiliens et Français se sont unis dans le deuil lors d'une cérémonie religieuse oecuménique en hommage aux victimes du vol Rio-Paris
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 05.06.09 à 07h33
# Administrateur | 04/06/2009 | Info
JOURNÉES EURO-MAGHRÉBINES DE LA COMMUNICATION PUBLICITAIRE
La publicité face aux agences et annonceurs
La problématique de la publicité en Algérie et la réglementation du marché, deux thèmes qui figurent au programme des 3es Journées euro-maghrébines de la communication qui se tiendront dès ce samedi 6 juin à l’hôtel El Aurassi.
Deux questions qui ne manqueront pas de mettre des couleurs lors de cette rencontre où sont attendues plus de 15 interventions de la part des sommités du monde de la communication venues du Maghreb et d’Europe.
Les nationaux interviendront eux aussi pour éclairer la salle sur les différents axes qui manquent pour que la publicité puisse s’imposer sur le terrain. RH. International société organisatrice de cet événement et qui bénéficie du patronage du secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication et du parrainage, du ministre du Commerce, offrira aux participants un espace de confrontation d’idées et d’expériences pour mesurer, il faut le souligner, le niveau d’intervention de nos agences sur le terrain et aussi le niveau de créativité made in Algeria.
Des questions qui ne sont malheureusement pas souvent invitées sur le terrain pour mettre en valeur cette compétence.
Un opérateur dira: «Chez nous, les agences travaillent en vase clos...Personne ne connaît personne, sauf à l’étranger pour visiter un Salon ou participer à des conférences...» Réaction intelligente de ce professionnel qui salue cette initiative et espère enregistrer une forte participation parce que c’est dans des occasions pareilles que l’on peut évoquer nos problèmes et renforcer nos relations avec les Maghrébins et Européens.
Une chose est certaine, ces journées vont aider à voir plus clair et surtout à provoquer la discussion autour de la création d’une association des agences conseils en communication.
Faute de quoi, la publicité restera orpheline et personne ne pourra la comprendre, encore moins faire sa pub au-delà de nos frontières, contrairement à ce qui se développe chez nos voisins. Attendons le 8 juin pour le bilan de ces journées qui se veulent exceptionnelles.
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Par Nabil BELBEY
L'Expression, publié le 04 Juin 2009
# Administrateur | 04/06/2009 | Info
Les circonstances du crash de l'Airbus A330 se précisent mais restent controversées
CATASTROPHE - Explosion? Dépressurisation? Vitesse «erronée»? Les révélations se succèdent dans la presse...
On en sait un peu plus sur les circonstances du crash de l'Airbus A330 d'Air France, même si les différentes hypothèses demeurent controversées. Selon le ministre de la Défense brésilien, Nelson Jobim, «la présence d'huile ou de carburants» à la surface de l'océan «signifie qu'il est improbable qu'il y ait eu un feu ou une explosion» en vol, «mais cela n'est qu'une hypothèse».
Pourtant, un commandant de bord de la compagnie espagnole Air Comet qui volait entre Lima et Madrid non loin de la zone du crash du vol Rio-Paris d'Air France, a témoigné avoir vu un «intense éclat de lumière blanche», rapporte ce jeudi le quotidien «El Mundo». «Soudain, nous avons observé au loin un éclat fort et intense de lumière blanche, qui a suivi une trajectoire descendante et verticale et qui s'est dissipé en six segments», a écrit le pilote dans un rapport transmis à la direction de sa compagnie.
L'hypothèse d'une dépressurisation relancée
L'hypothèse d'une dépressurisation, qui aurait pu provoquer une désintégration - et non une explosion - en vol est quant à elle de nouveau évoquée dans la presse brésilienne. Un quotidien de São Paulo, le Jornal da Tarde, retranscrit en effet les dernières minutes du vol, à partir des messages envoyés par l'avion et dont le contenu complet aurait été transmis par une source d'Air France au journal, selon «Libération». A 23h14, le dernier message indiquerait «Cabin Vertical Speed», signifiant que de l'air extérieur est entré dans la cabine.
L'avion aurait volé à la mauvaise vitesse et pas assez haut
Toujours selon «Libération», qui cite la «Folha de São Paulo», le principal quotidien brésilien, l'AF 447 ne volait pas à l'altitude prévue par le plan de vol au moment où il a disparu des radars brésiliens. A 22h48 (heure brésilienne), l'Airbus volait toujours à 35 000 pieds, alors qu'il aurait déjà dû être passé à 37.000 pieds selon le plan de vol.
On apprend par ailleurs sur le monde.fr, qui cite une source proche de l'enquête, l'AF 447 évoluait à une vitesse «erronée». Le site Internet du quotidien ne précise pas si la vitesse de l'appareil était au dessus ou en dessous de la limite conseillée. Airbus devrait publier, jeudi 4 juin, une recommandation destinée à toutes les compagnies utilisant ses A330 pour rappeler qu'en cas de conditions météorologiques difficiles, les équipages doivent conserver la poussée des réacteurs et l'assiette correctes.
Interrogé sur la possibilité d'un attentat, le ministre de la Défense brésilien a enfin déclaré qu'«il n'y a aucun signe» pouvant le laisser penser. Nelson Jobim a par ailleurs souligné qu'«aucun corps n'a été trouvé et on n'a vu aucun indice de survivants».
Une pièce de 7 mètres de diamètre
Une flottille d'avions et de navires de plusieurs pays ont convergé mercredi vers le lieu de la catastrophe pour récupérer des débris de l'appareil et tenter de localiser les boites noires qui pourraient aider à expliquer les raisons de sa chute, à environ 1.000 km de la côte brésilienne.
Plusieurs débris, dont une pièce «apparemment métallique» de 7 mètres de diamètre, ont déjà été repérés par les avions brésiliens depuis mardi. Les recherches se concentrent sur un rayon de 200 km.
Le minuscule aéroport de Noronha, l'archipel sur lequel la base opérationnelle avancée pour les recherches a été installée a été le théâtre d'un défilé incessant de journalistes venus du monde entier mais en particulier d'Allemagne, du Brésil et de France, les pays dont sont originaires la majorité des victimes de la tragédie.
Une liste de 53 passagers diffusées
Air France a divulgué dans la nuit de mercredi à jeudi une liste de 53 des 59 passagers brésiliens du vol AF 447 disparu dans l'Atlantique avec 228 personnes à bord. La France a rendu mercredi un hommage solennel à ces victimes avec un office oecuménique en la cathédrale Notre-Dame de Paris (>> Pour retrouver notre reportage cliquez, ici).
Une cérémonie similaire devait être organisée ce jeudi à Rio de Janeiro. Les ministres français et brésilien des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et Celso Amorim, devaient y assister, alors que le Brésil a décrété trois jours de deuil national.
[ via ]
Par C. F. (avec agence)
20minutes.fr, publié le 04.06.09 à 11h38
# Administrateur | 04/06/2009 | Info
Vol AF447: une explosion de l'Airbus semble « improbable »
CATASTROPHE - La présence de carburant à la surface de l'océan éloigne cette thèse, selon le ministère de la Défense brésilien...
L'Airbus A330 d'Air France n'aurait pas explosé. Selon le ministre de la Défense brésilien, Nelson Jobim, « la présence d'huile ou de carburants » à la surface de l'océan « signifie qu'il est improbable qu'il y ait eu un feu ou une explosion, mais cela n'est qu'une hypothèse ».
Interrogé sur la possibilité d'un attentat, le ministre de la Défense a déclaré qu'«il n'y a aucun signe» pouvant le laisser penser. Nelson Jobim a par ailleurs souligné qu'« aucun corps n'a été trouvé et on n'a vu aucun indice de survivants ».
Une pièce de 7 mètres de diamètre
Une flottille d'avions et de navires de plusieurs pays ont convergé mercredi vers le lieu de la catastrophe pour récupérer des débris de l'appareil et tenter de localiser les boites noires qui pourraient aider à expliquer les raisons de sa chute, à environ 1.000 km de la côte brésilienne.
Plusieurs débris, dont une pièce «apparemment métallique» de 7 mètres de diamètre, ont déjà été repérés par les avions brésiliens depuis mardi. Les recherches se concentrent sur un rayon de 200 km.
Le minuscule aéroport de Noronha, l'archipel sur lequel la base opérationnelle avancée pour les recherches a été installée a été le théâtre d'un défilé incessant de journalistes venus du monde entier mais en particulier d'Allemagne, du Brésil et de France, les pays dont sont originaires la majorité des victimes de la tragédie.
Une liste de 53 passagers diffusées
Air France a divulgué dans la nuit de mercredi à jeudi une liste de 53 des 59 passagers brésiliens du vol AF 447 disparu dans l'Atlantique avec 228 personnes à bord. La France a rendu mercredi un hommage solennel à ces victimes avec un office oecuménique en la cathédrale Notre-Dame de Paris (>> Pour retrouver notre reportage cliquez, ici).
Une cérémonie similaire devait être organisée ce jeudi à Rio de Janeiro. Les ministres français et brésilien des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et Celso Amorim, devaient y assister, alors que le Brésil a décrété trois jours de deuil national.
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Par C. F. (avec agence)
20minutes.fr, publié le 04.06.09 à 08h04
# Administrateur | 03/06/2009 | Info
Crash du vol AF 447: Et maintenant?
ENQUÊTE - Les autorités françaises et brésiliennes ont fait des deux boîtes noires de l'airbus A330-200 leur priorité. Un important dispositif a été mis en place pour y parvenir...
« C'est une course contre la montre qui est engagée dans des conditions météorologiques extrêmement difficiles et dans une zone où les fonds marins peuvent atteindre 7 000 mètres.» C'est ce que déclarait mardi le Premier ministre français, François Fillon. Depuis, la zone du crash de l’Airbus A330-200 d'Air France a été clairement identifiée, des débris ayant été retrouvés sur une bande 5 km. Mais le temps est compté pour retrouver les deux boites noires. Dans un peu moins d'un mois, elles n'émettront plus de signal. Côté français, le navire « Pourquoi Pas » de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), équipé d'un mini-sous-marin Nautile et d'un robot de recherche pouvant intervenir jusqu'à 6 000 mètres de fond, doit appareiller ce mercredi de l'archipel des Açores. Il lui faudra au moins huit jours pour rejoindre la zone de recherches.
Peu d’espoir de retrouver les boîtes noires
« On estime qu'on est probablement dans une zone à 3.600-3.700 mètres, il faut savoir qu'on n'a jamais récupéré de boîtes noires à cette profondeur et que par ailleurs les courants sont puissants au fond, donc c'est une opération qui sera extrêmement délicate », déclarait dans la matinée le ministre chargé des Transports, Jean-Louis Borloo au micro de RMC. Durant la conférence de presse qu’il a tenu ce mercredi matin, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) a reconnu «ne pas être d’un optimisme total» sur la possibilité de retrouver les boîtes noires.
«Ne laissez pas croire à qui que ce soit que nous sommes devant la question suivante: si nous avons les enregistreurs, nous saurons ce qui c'est passé, si nous ne les avons pas, nous ne saurons pas. C'est faux», a demandé aux médias le directeur du BEA, Paul Louis Arslanian, ajoutant que les boîtes noires ne sont «pas le seul outil». En attendant, le BEA a sollicité lundi l’aide d’une entreprise des Bouches-du-Rhône spécialisée dans la localisation sous-marine par GPS. C’est la même qui était intervenue lors du crash du Boeing 737 à Charm-El-Cheikh en 2004. « On nous a demandé d’être mobilisés et on attend confirmation pour le départ », a confirmé à l'AFP Yann Lepage, responsable du département robotique sous-marine de Acsa. Bémol, le système de localisation mis au point par l’entreprise est inopérant au-delà de 3.000 mètres de fonds.
« Ramasser les débris »
Avec respectivement 72 et 59 ressortissants disparus sur les 228 passagers du vol AF447, la France et le Brésil dirigent logiquement les opérations de recherche. La base principale des opérations a été installée dans l'archipel de Fernando de Noronha, à 350 km des côtes brésiliennes et à 650 km du lieu de la catastrophe.
Depuis mardi, plusieurs appareils brésiliens font des recherches conjointement avec la France, les Etats-Unis et l'Espagne, au milieu de l'Atlantique. Trois navires marchands présents dans le secteur ont également été déroutés afin de participer aux recherches. Ils ont depuis été rejoints par un patrouilleur de la marine brésilienne, puis par une frégate et une corvette.
Les navires marchands et militaires présents sur place « vont maintenant ramasser les débris » flottant en surface avant que ne soit engagée la phase sous-marine des recherches pour localiser l'épave, dans les prochaines semaines, a expliqué ce mercredi le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major.
Airbus offre sa «pleine assistance technique »
Des avions de patrouille maritime français participent activement aux recherches. Conçu pour traquer et détruire les sous-marins, un Atlantique 2 survole à basse altitude la zone où l'armée de l'air brésilienne avait découvert mardi les débris de l'A330 d'Air France. D'autres vols militaires français sont prévus dans la journée, dont celui d'un avion radar Awacs qui doit effectuer une « cartographie » des débris. Cette dernière permettrait, par recoupement, de déterminer le lieu de l'accident et faciliter ensuite le repêchage des boîtes noires. Cette cartographie sera complétée par un Falcon 50 qui décollera de Natal, au Brésil, et par un nouveau vol d'Atlantique 2.
Ce mercredi est en quelque sorte «une journée de transition » pour le capitaine de vaisseau Prazuck, expliquant que l'on « allait passer d'une opération aérienne couvrant une large zone à une opération navale sur une zone restreinte ».
Autre soutien de poids, celui du constructeur de l'avion. Dès lundi, Airbus s’est dit prêt à offrir sa « pleine assistance technique » aux investigations. «Si le BEA a besoin de nous pour des précisions techniques sur l'appareil, on est là pour leur donner les informations», explique-t-on au siège du constructeur à Toulouse. Concrètement, le constructeur peut par exemple aider à la reconnaissance des parties de l'avion éparpillées lors de l'accident. «Si l'on trouve une pièce, nous sommes à même de dire qu'elle est positionnée à tel endroit de l'avion», précise Airbus.
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Par R.G avec agence
20minutes.fr, publié le 03.06.09 à 19h00
# Administrateur | 03/06/2009 | Info
Suis-je protégé si j'achète sur Internet dans un autre pays de l'UE?
CONSOMMATION - Si vous faites vos courses sur un site web européen, l'UE vous garantit un minimum de droits, comme un délai de rétractation de 7 jours...
Acheter en ligne auprès d’un commerçant étranger est tentant, les prix sont parfois avantageux. Mais attention: en cas de problème, vous êtes soumis aux règles du pays en question, pas forcément aussi protectrices que celles prévues par la loi française.
En matière de e-commerce, il existe toutefois, au niveau européen, une série de droits qui s’appliquent dans les 27 pays de l’Union européenne. Ils sont notamment imposés par la directive de 2000 sur le commerce électronique et par celle de 1997 sur la vente à distance. Ils s’appliquent uniquement si vous achetez auprès d’un vendeur professionnel.
Les principales obligations du vendeur
- Il doit faire apparaître certaines informations: nom de l’entreprise, adresse, numéro de téléphone, prix TTC frais d’envoi inclus, etc. «Attention, si une info n’apparaît pas et que vous achetez quand même, ça ne vous donne pas le droit d’annuler l’achat», précise Bianca Schulz, responsable du Centre européen des consommateurs France.
- Il doit vous laisser un délai de rétractation de 7 jours ouvrables à partir de la livraison - nul besoin de vous justifier. Après avoir reçu votre avis de renonciation, il doit vous rembourser dans les 30 jours. Mais les frais de renvoi du produit restent à votre charge. Attention pour les CD et DVD, si vous ôtez l’emballage, vous ne pourrez pas vous rétracter.
- Il doit vous livrer maximum dans les 30 jours après avoir reçu votre commande, sauf s’il en a été convenu autrement. Sinon, vous pouvez annuler et demander le remboursement.
- Il est responsable de la conformité du bien. Si une télé vous est livrée cassée, elle doit être changée. «Si cette télévision est défectueuse au moment de la livraison, par exemple si un pixel ne s’allume pas dans un coin de l’écran, vous avez 6 mois pour vous en apercevoir et demander la réparation ou l’échange», ajoute Bianca Schulz. Enfin, la garantie est de 2 ans pour les produits neufs.
Une nouvelle directive?
Ces droits du consommateur pourraient être revus: la Commission a proposé en 2008 une nouvelle directive . Pour le commerce en ligne, le délai de rétractation serait par exemple porté à 14 jours. Et si le bien n’est pas livré à temps, le consommateur devrait être remboursé maximum 7 jours après la date de livraison prévue.
Cette proposition ne devrait toutefois pas être votée par le Parlement et le Conseil avant les européennes et pourrait même ne jamais aboutir car elle est très critiquée. Explication: alors que pour l’instant il ne s’agissait que de garantir à l'acheteur un minimum de garanties communes, la Commission souhaite une harmonisation complète.
Cela signifie que les Etats ne seraient plus libres d’aller, s’ils le souhaitent, plus loin dans la protection du consommateur. « Les consommateurs français sont parmi les premiers concernés », déplore Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir, sur son blog.
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Par Aurélie Blondel
20minutes.fr, publié le 02.06.09 à 18h08
# Administrateur | 03/06/2009 | Info
Je pars vivre ailleurs dans l'UE, quels sont mes droits?
MOBILITE - Vous comptez vous installer dans un pays de l'Union européenne? Tour d'horizon de vos droits...
En tant que citoyen français, donc européen, vous pouvez vous rendre sans aucune condition dans un pays de l’Union européenne pour un séjour de moins de 3 mois. Au-delà , il faut répondre à certains critères.
Droit de séjour. Vous pouvez vous installer dans un pays de l’UE si vous exercez une activité économique dans le pays d’accueil, qu’elle soit salariée ou non (vous pouvez aussi emmener votre famille – conjoint et enfants ou parents à charge). Si vous n’avez pas de travail, vous devez disposer de « ressources suffisantes » et d’une assurance maladie pour « ne pas devenir une charge » pour le pays, indique une directive de 2004. Cette condition vaut aussi si vous êtes étudiant.
Si vous êtes demandeur d’emploi et que vous touchez en France des allocations chômage, vous pourrez continuer à les percevoir dans le pays d’accueil pendant 3 mois.
Droit de travailler. Aucun permis de travail n’est requis. En tant que citoyen européen, vous pouvez postuler à toutes les offres d’emploi du pays d’accueil, même dans le secteur public. Vous ne devez subir aucune discrimination. Une exception: les Etats peuvent réserver à leurs nationaux «certains emplois touchant à l’exercice de la puissance publique ou dont l’objet est la sauvegarde des intérêts généraux de l’État – forces armées, police, justice, administration fiscale, diplomatie, etc.».
Valeur des diplômes. Est-ce que vous aurez des difficultés à faire valoir votre diplôme? Tout dépend du métier. Certaines professions réglementées, par exemple architecte, médecin, infirmier ou pharmacien, bénéficient d’une reconnaissance automatique. Dans d’autres cas, vous pourrez être amené à prouver votre expérience professionnelle.
Droits sociaux. Si vous travaillez, vous avez droit, dans le pays d’accueil, aux mêmes prestations sociales que les nationaux, par exemple en cas de maladie, maternité, invalidité ou accident du travail. Vous avez aussi droit aux mêmes allocations familiales et aux mêmes prestations chômage, si vous perdez votre emploi. Vous pouvez aussi bénéficier d’un logement social et vos enfants de bourses d’études, aux mêmes conditions que les nationaux.
Droits civiques. Vous pouvez enfin voter aux municipales et aux européennes dans votre pays d’accueil, et même vous présenter.
Plus de détails sur le site du Parlement européen
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Par Aurélie Blondel
20minutes.fr, publié le 02.06.09 à 18h11
# Administrateur | 03/06/2009 | Info
> ENVIRONNEMENT
RĂ©serve steppique de Nofikha : Du dinosaure Ă la gazelle
L’Association scientifique des jeunes Découverte de la nature se bat pour préserver ce site hors du commun et en faire une réserve steppique qui pourra permettre avant tout à la population locale de l’exploiter économiquement et à la biodiversité de la zone de croître à l’abri de toute agression.
Situé dans la wilaya de Naâma et ave l’aide de la commission européenne, la réserve steppique de Nofikha dans la commune de Sfissifa voit le jour. Pourquoi le choix de ce site ? De quelle richesse dispose-t-il ? Une longue étude, menée par l’ingénieur en écologie végétale, a mis la lumière sur l’incroyable patrimoine floristique, faunistique, mais également paléontologique de cette réserve. Un site à voir et à découvrir. Un lieu à protéger.
Les dinosaures en Algérie
Plus particulièrement dans la région de Sfissifa, en 1989, en contrebas du mont de Rouis El Djir, a été découvert un dinosaure du Jurassique moyen appelé : le Géant des Ksour. Mais là n’est pas la seule trouvaille : en 2000, découverte d’un autre dinosaure, herbivore, mort au stade juvénile et que les paléontologues algériens appelèrent Chebsaurus algeriensis. Les dinosaures, de la famille des reptiles et ancêtres des mammifères actuels, ont vécu lors des trois périodes géologiques : le trias, le jurassique, le crétacé, soit 235 à 65 millions d’années avant notre ère. Aujourd’hui, c’est dans la réserve de Nofikha que leurs restes sont exposés dans un musée dressé à leur effigie, avec en plus d’autres éléments paléontologiques constitués de fossiles des animaux de différentes familles. Le site abrite également, sur une centaine d’hectares, les vestiges d’une forêt fossilisée ou pétrifiée au niveau de la zone de Ruis El Djir, à quelques kilomètres du musée.
La Flore
C’est le stipa tenacissima qui règne en maître, même si aujourd’hui il disparaît sous les ravages du surpaturage de la région et de la désertification. Communément appelé l’alpha, tout comme l’armoise blanche, il est progressivement remplacé par le sparte et par des espèces de dégradation, telles que atractylis serratuloides, peganum harmala et noaea mucronata. L’étude rapporte à ce propos que « la réduction de la superficie occupée par les nappes alphatières est de 50%, soit de 4 millions d’hectares à 2,025 millions d’hectares, selon l’inventaire réalisé par le Centre national des techniques spatiales et marque la dégradation ». Et d’ajouter : « L’éradication d’une espèce telle que le stipa tenacissima, qui est une espèce endémique de la Méditerranée occidentale, bien adaptée à la sécheresse, peut avoir de graves conséquences sur l’équilibre de l’ensemble et l’écosystème, ce qui se traduit notamment par l’appauvrissement de la diversité spécifique et la dégradation des attributs édaphiques. » Le phénomène est dû du fait que ces bonnes espèces pastorales sont consommées avant d’avoir eu le temps de se fructifier ou d’avoir des repousses.
La faune
Il est fort à parier que le lion de l’Atlas et la panthère ont transité par la réserve de Nofikha. Depuis le début du siècle, environ 30 espèces animales ont disparu du territoire national. Aujourd’hui, il subsiste quelques espèces, mais qui sont menacées de disparition. Différents facteurs ont amené à ce constat, telle que la mutation des milieux naturels en de vastes domaines pastoraux ainsi que la pression cynégétique ajoutée à la désertification. Un autre facteur : le braconnage disproportionné effectué par des nationaux ou des étrangers qui pratiquent la course poursuite jusqu’à l’épuisement de l’animal. Le rapport précise que l’avifa, une actuelle de la région, comprend 110 espèces recensées appartenant à 33 familles dont 74 espèces sont nicheuses et 25 protégées par la législation algérienne. Deux espèces sont particulièrement menacées : la gazelle et l’outarde. L’ensemble de ces paramètres ajoutés à une population aujourd’hui alertée ont permis de constituer et de donner un statut à la réserve de Nofikha. Un travail auquel s’attelle l’association qui compte former des jeunes dans la région, afin de faire de cette réserve un exemple en matière de conservation de la nature et un atout culturel exploité. Un initiative qui, promet le président Bouzenoun Ferhat, va faire des petits.
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Par Zineb A. Maiche
El Watan, publié le 03 Juin 2009
# Administrateur | 03/06/2009 | Info
Airbus A330: Un hommage religieux oecuménique à Notre-Dame de Paris pour les proches des victimes
CRASH - Le gouvernement et Air France se mobilisent pour la prise en charge des familles...
Alors que les premiers débris de l'Airbus d'Air France qui s'est abîmé en mer ont été retrouvés mardi, la prise en charge des proches des passagers se poursuit. Un hommage religieux oecuménique sera rendu ce mercredi à partir de 16h à Notre-Dame de Paris pour les familles et les proches des disparus, ainsi que pour les personnels d'Air France. Le Président Nicolas Sarkozy s'y rendra, ainsi que Martine Aubry (Première secrétaire du PS).
De son côté, la Grande Mosquée de Paris organise à 14h une prière en mémoire des passagers du vol, en coordination avec le Conseil français du culte musulman (CFCM).
Aller sur la zone
Les proches des disparus pourront par ailleurs, s'ils le souhaitent, se rendre sur la zone de la catastrophe aérienne, a annoncé ce mardi le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, également chargé des Transports.
« Le président (Nicolas Sarkozy) a indiqué que de toute façon un déplacement sur zone sera organisé pour ceux (des proches) qui le souhaitent », a déclaré Jean-Louis Borloo, qui devait se rendre à nouveau ce mardi à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle où des familles des passagers disparus sont toujours présentes, selon lui.
Le ministre a également annoncé que le chef de l'Etat, qui a déjà rencontré les familles lundi à Roissy, voulait « les revoir », peut-être « lundi prochain ou à un autre moment avec l'ensemble des ministres en charge » du dossier.
Une centaine de volontaires d'Air France mobilisés
Air France a par ailleurs mobilisé une centaine de volontaires de la compagnie dans le cadre du programme qu'elle a mis sur pied en 1998 « pour accompagner les familles et les proches des victimes » en situation de crise.
« Au total, 4.000 salariés d'Air France font partie du programme de volontariat de la compagnie pour être mobilisés en situation de crise », a expliqué la compagnie aérienne qui précise que « ces volontaires ont quatre missions principales : l'accueil des familles et des proches, le soutien logistique, le renfort dans les escales et l'assistance au téléphone ».
Des proches se plaignent d'un manque d'informations
Les parents d'une passagère de l'Airbus A330 d'Air France Rio-Paris ont malgré tout déploré ce mardi le manque d'informations après la disparition de l'appareil à bord duquel se trouvaient leur fille et son mari qui vivaient à Saint-Martin-de-Sescas (Gironde). Sandrine Artiguenave accompagnait son mari Stéphane pour un voyage de quatre jours à Rio, gagné dans le cadre d'un concours destiné aux commerciaux de la société CGED. Dix d'entre eux étaient à bord de l'avion, accompagnés de neuf proches.
« On était paniqués. On a été chercher nous-mêmes une psychologue » lundi soir pour savoir comment annoncer la nouvelle de la disparition de leurs parents à leurs deux enfants, âgés de 9 et 4 ans, a indiqué Liliane Pawlak, 56 ans. « On a appelé tous les numéros. On a contacté le numéro qui passait en boucle à la télévision, mais ils ne savaient rien, ils ne pouvaient pas nous répondre », a-t-elle indiqué.
Une porte-parole d'Air France Aquitaine, contactée par l'AFP, n'a pas souhaité commenter les propos de la famille.
Numéros Air France rappelle les numéros de téléphone réservés aux seules familles et aux proches:
0800 800 812 depuis la France,
0800 881 20 20 depuis le Brésil, et
+ 33 1 57 02 10 55 depuis les autres pays.
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C. F. (avec agence)
20minutes.fr, publié le 03.06.09 à 11h47
# Administrateur | 02/06/2009 | Info
Qu'a-t-il pu se passer sur le vol AF 447..?
DECRYPTAGE - L'accident de l'Airbus d'Air France survenu lundi au large des côtes brésiliennes laisse beaucoup de questions en suspens...
La foudre a-t-elle provoqué le crash? Une erreur humaine est-elle envisagée? Un pilote de ligne, qui a souhaité garder l'anonymat, François Grangier, expert auprès de la cour de cassation, et un ancien commandant de bord, Gérard Feldzer, nous éclairent sur les multiples éléments techniques entourant le drame.
1) L'airbus A 330 est-il un avion sûr?
Sans aucun doute. L’A330-200 fait partie de la dernière génération d’avions sorti des usines Airbus. «Les pilotes l’adorent. Plus moderne, plus fiable que son petit frère l’A320, il vole en toute sûreté», assure le pilote. L’airbus A330-200 du vol AF447 a effectué son premier vol le 18 avril 2005. Il totalisait 18.870 heures de circulation aérienne. Le dernier contrôle technique en date, réalisé le 16 avril 2009, n’avait rien détecté d’anormal.
2) Le foudroiement, envisagé par Air France, peut-il expliquer à lui seul l’accident?
Pour le pilote de ligne, « le foudroiement n’a jamais empêché de voler, il ne peut être la cause seule du drame. C’est en tout cas très improbable. On n’a encore jamais vu un coup de foudre déclencher une panne électrique totale, qui mettrait en danger la sécurité d’un vol ». Avérée, la panne électrique à bord « n’est sans doute que la partie émergée de l’iceberg. Un élément extérieur est forcément survenu ». Un avion comme l’A330-200 possède trois alternateurs, dont un sur chacun des deux moteurs, et un troisième intégré à la queue de l’avion. « Même si l’un venait à tomber en panne, les autres prendraient immédiatement le relais.» Et même dans le pire des scénarios, l'arrêt des trois alternateurs électriques, une petite éolienne sortirait automatiquement pour alimenter l'avion et le maintenir en vol.
Autre hypothèse envisagée, celle de la «dépressurisation explosive» de l'appareil. En d'autres termes : «le vide se fait d'un coup dans l'avion. Par exemple, un hublot ou le pare-brise du cockpit explosent, le trou provoqué entraîne une raréfaction immédiate d'oxygène et une baisse de température jusqu'à -60°. Il est quasiment impossible de réagir», explique Gérard Feldzer, ancien commandant de bord et actuel directeur du Musée de l'air du Bourget.
François Grangier, pilote de ligne et expert de la Cour de cassation, soutient une autre hypothèse, celle de la «cascade de pannes.» « Que l'A330 ait été foudroyé ou pas, ça m'importe peu », explique l'intéressé, « l'important, c'est l'accumulation de messages automatiques envoyés par l'avion avant le crash ». En cas de dysfonctionnement majeur, l'avion envoie un message au service de maintenance, comme un email. Dans ce cas précis, une dizaine de messages ont été émis, pour sûrement autant de pannes.
3) Et l'erreur humaine?
« On ne peut écarter formellement cette piste, ni celle de l’attentat.» Selon cet habitué de l’A330, «une multitude d’éléments peuvent venir expliquer un crash. Nous n’en sommes encore qu’aux prémices de l’enquête.» De son côté, l’Aviation civile présente l’équipage du vol AF447 comme « très expérimenté ». Le commandant comptait 11.000 heures de vol, dont 1.700 aux commandes d’un A330. Quant aux deux copilotes, ils totalisaient respectivement 3.000 et 6.600 heures dans les airs.
4) Le vol Rio-Paris traverse-t-il des zones climatiques Ă risque?
Comme tout trajet passant dans une zone intertropicale, à l’instar de certaines régions africaines, le vol Rio-Paris doit faire face à de fortes turbulences liées au climat. Dans la zone de disparition de l'Airbus, les conditions météorologiques étaient particulièrement dangereuses. Des masses d'air chaud et humides se rencontrant à très haute altitude créent un amas de cumulonimbus qui empêchent les avions de les survoler, phénomène appelé « pot au noir ». Mais, équipés de radars météo, les appareils peuvent choisir de les contourner plusieurs centaines de kilomètres à l'avance sans incident. Mais dans son interview au Parisien, François Grangier n'exclut pas que, avec sa radio UHF-VHF et son radar météo en panne, l'équipage ait pu alors « naviguer à l'aveugle et se diriger vers les orages sans le savoir ».
« Tous nos avions sont conçus pour résister aux pires conditions météorologiques et survivre aux pires scénarios », défend pour sa part le pilote sous anonymat.
5) Pourquoi l’avion n’a-t-il pas essayé d’amerrir?
Parce qu’il n’a pas pu. L’hypothèse d’un amerrissage d’urgence a tout de suite été exclue par les experts. « L’avion aurait forcément envoyé ses coordonnées une fois posées sur l’eau », explique le pilote. Déjà délicate dans le cas de l’amerrissage exceptionnel effectué dans les eaux de l’Hudson à New York le 15 janvier dernier, la manœuvre devient impossible lorsque l’appareil traverse de très fortes turbulences à plus de 10.000 mètres d’altitude.
6) Doit-on s’inquiéter lorsqu'un avion disparaît des écrans radars?
Les zones sans couverture radar existent, et en nombre. Après qu'il ait émis une série de messages automatiques de défaillance, alors qu’il survole l’océan Atlantique, l’AF 447 n’apparait plus sur aucun radar. Sur ce dernier point, rien d’anormal: « Des milliers d’avions traversent ces zones tous les jours », rassure le pilote. Même s’il disparaît des écrans, l’avion peut toujours communiquer avec la tour de contrôle: « De la fréquence traditionnelle, VHF, le contact s’effectue alors par radio HF (de moins bonne qualité) ou par message satellite.» Dans le cas du vol AF 447, aucun message de détresse n’a été reçu, aucune fréquence d’urgence n’a été utilisée. « S'il y a un véritable problème, un "mayday" peut-être envoyé. Il faut environ 15 minutes pour le recevoir. Rien n'a été transmis », a assuré à 20minutes.fr la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Ce qui fait dire au pilote que « le drame s’est probablement déroulé de manière très violente et très rapide. Probablement entre 30 secondes et une minute ».
7) Des débris ont semble-t-il été retrouvés, comment va évoluer l'enquête?
La priorité reste la même aux yeux de François Grangier, « trouver des survivants ». Le pilote de ligne et expert auprès de la Cour de cassation ne perd pas espoir, « il y a toujours des miraculés, il peut y en avoir ». Les enquêteurs devront ensuite s'assurer de manière formelle « qu'il s'agit bien du bon endroit » et « trouver des éléments précis qui permettent d'identifier l'avion ». Enfin, « on pourra tout ramasser et localiser les restes de l'épave ». Mais le gros du travail reste à faire. Retrouver et remonter les boîtes noires pourrait poser problème. « Si elles reposent à 4.000 ou 4.500 mètres de fond, c'est jouable. Au delà , on ne sait pas faire » explique François Grangier. Auquel cas, l'examen de l'épave devra trouver, seul, une explication au crash du vol AF 447.
8) L'avion, le moyen de transport le plus sûr au monde?
« Il y a plus de morts sur les routes en une journée pendant le week-end de pentecôte, qu’en dix années de vol. C’est de loin le transport le plus sûr, devant le train, la voiture et le bateau », rappelle le pilote. De par leur caractère spectaculaire, les accidents aériens bénéficient d’une couverture médiatique plus importante. Ils restent, pourtant, extrêmement rares. «Les accidents ont été divisés par 5 depuis une vingtaine d'années », assure l'ancien commandant de bord.
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Par C.B et R.G
20minutes.fr, publié le 02.06.09 à 18h02
# Administrateur | 02/06/2009 | Info
Les recherches s'intensifient ce mardi matin pour localiser l'Airbus A330
CATASTROPHE - Le seul indice relevé jusqu'à présent sont des taches orange dans la mer signalées par un pilote de la compagnie brésilienne TAM...
Les recherches se sont poursuivies toute la nuit de lundi à mardi pour tenter de localiser l'Airbus d'Air France qui s'est mystérieusement abîmé en plein milieu de l'Atlantique, entre Rio de Janeiro et Paris, avec 228 personnes à bord, dont 73 Français.
Deux appareils de l'armée de l'air brésilienne dotés d'équipements électroniques, de radars et d'infrarouges ont tenté de trouver une trace de l'Airbus A330, à quelque 1.100 km au large des côtes brésiliennes.
Des « tâches oranges » dans la mer
Les recherches aériennes se concentrent sur une zone située à plus de 1.100 km des côtes brésiliennes, au nord et nord-est de la ville brésilienne de Natal, a déclaré à l'AFP un porte-parole des Forces aériennes brésiliennes.
Aucune trace de l'appareil n'a été repérée dans la nuit de lundi à mardi, alors qu'aucune de ses trois balises de détresse n'avait émis de signal. Cela «tendrait à prouver que la catastrophe a été très rapide», a indiqué le Centre national d'études spatiales (Cnes).
Le seul indice relevé jusqu'à présent sont des taches orange dans la mer signalées par un pilote de la compagnie brésilienne TAM dont l'avion volait en direction du Brésil peu après que l'Airbus eût émis son dernier message, a indiqué le colonel Jorge Amaral, chef adjoint de la communication de l'armée de l'air du Brésil. Il est impossible de savoir si ces taches orange détectées depuis l'espace aérien sénégalais étaient des bouées ou du feu.
Les recherches concentrées sur « quelques dizaines de miles près »
L'avion a disparu non loin du Cap Vert, à 4h20, heure française. Son dernier contact remonte aux heures précédentes, avec l'aéroport brésilien de Recife. En fin de journée, Pierre-Henri Gourgeon, le PDG d'Air France, a déclaré que la zone où a disparu l'avion a été localisée à «quelques dizaines de miles près», un mile nautique étant l'équivalent de 1.800 mètres.
Plusieurs pays sont engagés dans les opérations de recherche. Outre le Brésil, la France a dépêché deux avions de reconnaissance partis de Dakar. Ceux-ci devaient reprendre dès l'aube leurs opérations interrompues pendant la nuit.
Six avions brésiliens mobilisés
Le Brésil a mobilisé de son côté six avions, deux hélicoptères ainsi que trois navires qui faisaient route vers la zone où l'avion a disparu, à 1.100 km de la ville de Natal, sur la côte nord-est du Brésil, et à 100 km de l'espace aérien du Sénégal, selon les autorités brésiliennes.
Les Etats-Unis ont envoyé un avion militaire d'observation et une équipe de sauvetage qui devait se joindre mardi aux recherches après que Paris a fait appel aux moyens du Pentagone pour aider à localiser l'appareil.
Numéros Air France rappelle les numéros de téléphone réservés aux seules familles et aux proches: 0800 800 812 depuis la France, 0800 881 20 20 depuis le Brésil, et + 33 1 57 02 10 55 depuis les autres pays.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 02.06.09 à 07h35
# Administrateur | 01/06/2009 | Info
A Roissy, entre tension et désolation
REPORTAGE - Le pire n'est pas encore annoncé mais les proches des passagers ont été pris en charge...
« Vol AF 447 en provenance de Rio, retardé ». « From Rio, delayed ». C'est ce qu'on pouvait lire sur le panneau d'affichage des arrivées de l'aérogare 2E de Roissy. Il est pourtant 12h45 ce lundi de Pentecôte et cela fait déjà une heure et demi que l'airbus A330-200 aurait dû atterrir. Le pire n'est pas encore officiellement annoncé mais il est déjà perceptible dans la salle des arrivées, pleine de journalistes, de policiers, de secouristes, de responsables d'Air France et d'Aéroports de Paris (ADP). Des gens attendent des passagers d'autres vols, sauf celui en provenance de Sao Paulo, autre ville brésilienne, «transféré» prudemment au terminal 2C. Les proches des victimes, elles, ne sont déjà plus visibles. «Elles sont prises en charge dans un local près d'ici», apprend-on. Personne ne se risque à donner davantage d'informations. Devant le bâtiment prennent position de nombreux cars-régies des télévisions. L'ambiance est lourde.
« foudroyé »
En tout début d'après-midi, une conférence de presse est improvisée au siège d'Air France. Le directeur général, Pierre-Henry Gourgeon, est nerveux. Il ne répondra pas aux questions des journalistes devant les caméras et se contente d'énumérer la chronologie des faits (lire page 5). Quelle que soit la cause de la «catastrophe aérienne», à l'heure où il parle, «l'avion n'a plus suffisamment de réserve de pétrole pour pouvoir voler». Les responsables d'Air France évoquent clairement, en aparté, que l'avion a été «foudroyé» par un orage.
A partir de 14h, c'est au terminal 2D que les proches des passagers du vol AF447 sont acheminés par autocars pour rejoindre une cellule d'aide pyschologique, loin des caméras. Ils sont assistés par des pompiers et des médecins. Les uns ont les yeux rougis par les larmes, les autres portent des lunettes de soleil. D'autres encore ont le visage fermé, inexpressif. Une jeune fille, aux grands cheveux blonds, manque de défaillir. Un homme la soutient par le bras mais lui aussi a l'air perdu. Tous marchent rapidement, le long d'un cordon de sécurité, pour échapper aux regards scrutateurs des caméras mais aussi des nombreux badauds qui les croisent, valises à la main. Une journaliste radio se désole de la situation: «qu'est-ce que l'on fait là ? On va quand même pas leur demander s'ils sont tristes...»
« Il faut prier et espérer »
Puis, c'est au tour de Dominique Bussereau, ministre des Transports, d'arriver. Existe-t-il encore des chances de retrouver des vivants? « Il faut prier et espérer», répond-il prudemment. Vers 17h arrive Nicolas Sarkozy, en provenance du Cap Nègre (Var). « Nous n'avons aucun élément précis sur ce qui s'est passé », déclare le président de la République qui a passé une trentaine de minutes avec les proches des disparus, «dignes et courageux». « Chacun peut bien imaginer ce que peut penser une mère qui a perdu sa fille, une fiancée qui a perdu son futur mari. Je leur ai dit la vérité : les perspectives de retrouver des survivants sont très faibles.» Le chef de l'Etat a précisé qu'il reverra les familles la semaine prochaine pour leur dire « tout ce que nous savons ». Mais il a d'ores et déjà prévenu que les recherches seraient difficiles car «la zone est immense, des centaines de kilomètres».
Lundi soir, les activités à Roissy se poursuivaient normalement. Le vol Air France de 23h20 à destination de Rio, «presque plein», n'était par exemple pas annulé. Ce qui n'interdit pas une certaine tension. A l'image de Caroline, 21 ans, qui s'apprêtait à prendre un vol transatlantique Air France à destination de New York. « Ce n'est pas rationnel d'être inquiet vu qu'il y a peu de risque qu'un accident survienne le même jour. Mais j'ai préféré malgré tout ne pas regarder la météo. Mine de rien, j'ai une petite boule dans le ventre.»
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Par Alexandre Sulzer, Ă Roissy
20minutes.fr, publié le 01.06.09 à 21h08
Numéros d'urgence
Deux numéros d'urgence pour les familles ont été ouverts : un numéro vert pour la France 0.800.800.812 et un autre pour l'étranger 00.33.1.57.02.10.55.
Le ministère des Affaires étrangères a activé son centre de crise et mis en place un autre numéro vert: 0.800.174.174.
Dans l'aérogare, un message était diffusé à l'attention des proches des passagers: "nous demandons à toutes les personnes qui attendent les passagers du vol AF447 de se présenter au comptoir à l'arrivée du terminal 2E".
# Administrateur | 01/06/2009 | Info
Disparition d'un avion Air France: « aucun espoir », le PDG évoque l'hypothèse de la foudre
CATASTROPHE- Il assurait la liaison Rio-Paris avec 228 personnes Ă bord. Selon Air France, la foudre pourrait ĂŞtre Ă l'origine de l'accident...
Le vol Airbus AF447 d'Air France, transportant 216 passagers selon la compagnie, et qui assurait la liaison Rio de Janeiro-Paris-Charles-de-Gaulle a disparu des écrans radars lundi au large des côtes brésiliennes. Il faut également ajouter à ce chiffre les 12 membres de l'équipage, ce qui porte à 228 personnes le nombre de disparus. Selon une source Aeroports de Paris, il n'y a « aucun espoir », de retrouver l'avion.
« L'appareil a traversé une zone orageuse avec fortes turbulences à deux heures du matin, soit 4h heure de Paris. Un message automatique a été reçu à 02h14 (04h14 heure de Paris) indiquant une panne de circuit électrique », écrit-elle dans un communiqué.
En milieu de journée, le directeur de la communication d’Air France a déclaré que l’hypothèse la plus vraisemblable était que l’avion ait été « foudroyé ». L'avion avait subi un contrôle technique sans problème le 7 avril.
Une éventualité qui correspond au scénario décrit un peu plus tôt par le directeur général d’Air France. Pierre-Henri Gourgeon a reconnu être face à une « catastrophe aérienne ». L’avion a décollé de Rio à 00h19 heure française, et des contacts normaux avec les autorités brésiliennes ont eu lieu jusqu’à 3h30. « A 4 heures, l’avion est entré dans une zone de fortes perturbations et orages », a indiqué le dirigeant de la compagnie aérienne. « Quelques temps après, des messages automatiques font part de défaillances de plusieurs composants de l’avion qui prouvent que l’avion était dans une situation difficile.»
L'avion a disparu non loin du Cap Vert, à 4h20, heure française. Son dernier contact remonte aux heures précédentes, avec l'aéroport brésilien de Recife.
Interrogé par France Info, Thierry Oriol, secrétaire général du syndicat des pilotes de ligne, note qu'« étant donné l'autonomie dont il dispose, l'avion se serait déjà posé quelque part ». Une analyse corroborée sur la même radio par le ministre Jean-Louis Borloo, qui évoque « l'hypothèse la plus tragique ». Meteo-France a également observé une « grosse barrière d'orage à haute altitude » sur la route de vol du crash. A Roissy, les familles des passagers ont été isolées. Les familles, très éprouvées arrivent en bus et sont transférées sous bonne escorte, nous précise notre journaliste sur place.
Nicolas Sarkozy se rendra à Roissy pour les rencontrer à 16h45. Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux transports, a précisé qu'on «ne sait pas encore le nombre de français présents à bord, c'est trop tôt». Quant aux chances de retrouver des survivants, il s'est contenté de répondre: « il faut prier et espérer ». A 18h20, le ministère de la Défense a déclaré que la France demandait l'aide du Pentagone.
L'armée de l'air brésilienne a lancé tôt lundi matin des recherches au large de de ses côtes pour rechercher l'avion. Un avion français a décoll de Dakar participer aux recherches.
L'airbus A 330 devait se poser à 11h10 à l'aéroport parisien de Roissy. Un PC de crise a été ouvert à Roissy dans la matinée. Le secrétaire d'Etat aux transports Dominique Bussereau est arrivé sur place. Dans un communiqué, l'Elysée a appellé à « tout faire » pour retrouver l'avion.
« L'inquiétude est très grande à Roissy. L'avion a disparu des écrans de contrôle il y a plusieurs heures. Il peut s'agir d'une panne du transpondeur mais ce genre de panne est très rare et l'avion ne s'est pas posé à 11h10 comme prévu », a déclaré la même source aéroportuaire.
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Par E.J., avec agence. et Alexandre Sulzer, Ă Roissy
20minutes.fr, publié le 01.06.09 à 18h30
# Administrateur | 01/06/2009 | Info
Sellal au Forum de l’ENTV
« L’augmentation des tarifs de l’eau concerne les industriels et les agriculteurs »
Les pouvoirs publics n’envisagent pour le moment aucune augmentation du prix de l’eau. Toutefois, en cas d’augmentation, celle-ci ne touchera pas les petits consommateurs et les ménages. Seuls les industriels, les gérants des hammams et les agriculteurs seraient concernés. C’est, en tout cas, ce qu’a indiqué samedi dernier soir le ministre des Ressources en eau Abdelmalek Sellal, durant son passage au forum de l’ENTV. La même source a justifié ce choix par le fait que l’agriculture, à elle seule, consomme une proportion de l’ordre de 70% des eaux emmagasinées dans les barrages. Indiquant que la future marge imposable à l’ADE et à l’ONID ne serait pas du tout importante, M. Sellal a affirmé que les prix actuels ne reflétaient pas le véritable coût de l’eau. « Le citoyen ne payait en moyenne que 19 DA/m3 alors que le véritable coût est de l’ordre de 150 DA/m3 dans certaines régions montagneuses ou du Sud.» explique-t-il. Interrogé sur le prochain programme quinquennal (2009-2014), l’invité de l’ENTV, a fait savoir qu’il portait sur la poursuite des efforts visant à assurer l’approvisionnement en eau de toutes les régions du pays et l’amélioration des réseaux de transfert d’eau potable et des réseaux d’assainissement. « Les stations d’épuration d’eaux usées devront atteindre le nombre de 75 vers la fin 2009 d’une capacité globale de 500 millions de m3/an puis 700 millions de m3 en 2011. Des quantités importantes des eaux de l’oued El Harrach seront prochainement récupérées à travers le transfert de son cours, au niveau de la région de Bouinan dans la wilaya de Blida, vers le barrage de Douéra [sud ouest de la capitale] en vue d’approvisionner la population de la Mitidja en eau potable et d’irrigation », a expliqué plus loin la même source. Dans le même sillage, le premier responsable chargé de ce département au niveau du gouvernement, a indiqué que la réalisation des grands projets du secteur de l’hydraulique, dans le cadre du quinquennat 2005-2009, a nécessité une enveloppe financière de l’ordre de 15 milliards de dollars. « Les fonds dégagés ont permis le lancement de la réalisation de plusieurs projets tels le complexe Mostaganem-Arzew-Oran [MAO], qui sera mis en exploitation à partir de la mi-juin prochain, et le projet de transfert des eaux souterraines de In Salah à Tamanrasset sur une distance de près de 750 km », soutient-il. Continuant dans sa lancée, l’orateur s’est montré satisfait de la cadence des travaux initiés jusque-là . Ce qui a permis, ajoute-t-il, de résoudre le problème de la crise d’eau au niveau national. «Grâce aux différents projets réalisés ou en cours de réalisation, tels les barrages de Beni Haroun à l’Est du pays, Koudiet Acerdoun au Centre, le complexe MAO et le projet In Salah-Tamanrasset dans le Sud, notre pays est en mesure de régler définitivement la crise de l’eau au niveau national», s’est-il félicité. « La politique appliquée nous a permis d’atteindre une moyenne de 175 litres/jour par habitant alors que le taux de couverture nationale quotidienne en eau potable a atteint 75% à la fin 2008 contre 40% il y a 10 ans », renchérit-il.
Des avis d’appels d’offres pour la réalisation de cinq nouveaux barrages seront lancés? selon Sellal
Le ministre des Ressources en eau a annoncé, durant son passage, samedi dernier, au forum de l’ENTV, le lancement prochain d’avis d’appels d’offres pour la réalisation de cinq nouveaux barrages à travers différentes régions du pays. « Ces barrages seront réalisés dans les wilayas de Mascara, Laghouat, Médéa, M’sila et Skikda », a ajouté la même source, pour qui une grande partie des eaux de ces barrages soit consacrée au secteur de l’agriculture et ce, pour augmenter la superficie des surfaces irriguées dans ces régions.
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Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 1er Juin 2009
# Administrateur | 01/06/2009 | Info
Edith Cresson, ancien Premier ministre et ancien commissaire européen, à la journée française de la Foire internationale d'Alger
“Les entreprises françaises sont de très loin les plus actives sur les Salons spécialisés algériens”
Mme Edith Cresson, ancienne Premier ministre et ancienne commissaire européenne, est arrivée hier à Alger pour une visite de travail de trois jours, au cours de laquelle elle aura des entretiens avec les autorités algériennes, notamment la chefferie du gouvernement, le ministère du Commerce et la wilaya d'Alger.
Mais c'est surtout en tant que présidente de la commission économique de l'Association France-Algérie qu'elle visitera le pavillon algérien de la Foire internationale d'Alger (où elle sera accueillie par M. Brahim Bendjaber, président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie CACI), ainsi que le pavillon français où exposent, cette année, près de 135 entreprises françaises qui présentent leur savoir-faire et leurs technologies.
« Ce chiffre témoigne de l'intérêt toujours très fort des sociétés françaises, en particulier des PME, pour le marché algérien, et de leur désir de nouer des partenariats avec des opérateurs algériens », a indiqué Mme Edith Cresson. « D'autant que la participation aux Salons spécialisés (hors FIA) est en forte croissance, au total, ce sont 750 entreprises françaises qui participeront aux différentes expositions et manifestations professionnelles prévues en Algérie sur l'année 2009, soit 20% de plus qu'en 2008 ». Et l'ancienne Premier ministre de préciser : « Ce chiffre est le plus élevé jamais enregistré et dépasse de très loin celui de nos principaux concurrents. Rien que lors des deux derniers Salons qui se sont déroulés dernièrement à Alger (Djazagro et Med-It), il y avait plus de 200 sociétés françaises qui étaient présentes.»
La venue de Mme Cresson intervient dans un contexte particulièrement porteur. Au cours de l'année 2008, les échanges entre la France et l'Algérie ont progressé de 41%, excédant pour la première fois le seuil des 10 milliards d'euros, selon les Douanes françaises.
Mais c'est surtout dans le domaine des investissements que la progression a été la plus spectaculaire : d'après la Banque d'Algérie, les IDE en provenance de France ont crû de 50% en 2008. Une étude réalisée récemment par la mission économique de l'ambassade de France en Algérie mettait en évidence que les 430 sociétés françaises installées en Algérie employaient directement 35.000 personnes (100.000 avec les emplois indirects) et que leurs efforts de formation avaient été multipliés par 5 depuis 2005.
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Par EM
El Moudjahid, publié le 1er Juin 2009
# Administrateur | 31/05/2009 | Info
Elle a ouvert ses portes hier
Bouteflika inaugure la 42ème Foire internationale d’Alger
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a inauguré, hier, la 42e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA). En compagnie du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, des membres du gouvernement ainsi que d’autres responsables de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika a entamé sa courte visite à la Safex en visitant le pavillon de ce pays, où il a reçu quelques explications de la part des exposants italiens. Le premier magistrat du pays a, ensuite, visité quelques stands du pavillon français, avant de se diriger vers le pavillon G qui abrite les stands des entreprises américaines, canadiennes et mexicaines.
Placé sous le slogan « un moment fort pour l’émergence d’une économie compétitive et performante », l’édition de cette année est caractérisée par une présence chinoise particulière. Avec 141 sociétés, le 3e fournisseur commercial de l’Algérie en 2008, la Chine, est le pays le plus représenté lors de cette édition. Outre le géant asiatique, la France est présente avec 135 entreprises, l’Italie (79), l’Allemagne (33) et les Etats-Unis (26). Le Maroc, lui aussi, est venu en force, puisqu’il vient en tête des pays arabes avec 39 sociétés, suivi de la Tunisie (31), de la Jordanie (30) et de l’Egypte (25). Force est de constater sur un autre registre que des partenaires de l’Algérie, et non des moindres, l’Espagne et la Grande-Bretagne, n’ont pas pris part à cet événement. Les raisons ? Cette absence est justifiée par les effets de la crise sur les économies de ces pays. Cette manifestation, qui durera six jours, verra, par ailleurs, une participation massive du privé national avec 378 entreprises contre 69 pour le secteur public. Les entreprises algériennes qui exposeront activent dans plusieurs secteurs. Il est fait état notamment de l’énergie-pétrochimie, l’agroalimentaire, des grands travaux et du bâtiment, des industries électriques et électroniques, des industries mécaniques, sidérurgiques et métallurgiques, des services ainsi que des activités d’artisanat. Les exposants nationaux occuperont près de la moitié de la surface totale, soit 35 000 m2. Les nationaux seront simultanément présents à la première édition du Salon Djazair export qui se tiendra également au même lieu et qui ouvrira ses portes aujourd’hui. Le choix de la date et du lieu n’est pas fortuit, précise-t-on. Ainsi, il est facile de deviner que ce qui manque aux producteurs nationaux c’est, justement ce contact avec les étrangers.
Cette édition vient, à juste titre, offrir l’opportunité aux opérateurs algériens de nouer des contacts et de jeter des passerelles avec le marché international. Selon les organisateurs de cette première édition, « ce salon spécialisé sera réservé aux professionnels et vise à favoriser la rencontre des opérateurs économiques nationaux et étrangers en vue de promouvoir les exportations algériennes, notamment les exportations hors hydrocarbures, qui demeurent une question d’actualité, représentant des enjeux majeurs pour l’économie nationale». Il verra, selon la même source, la participation des différents fournisseurs de services logistiques impliqués dans le processus de l’opération export, tels que les transitaires, les compagnies d’assurance, les banques, les laboratoires de contrôle, les transporteurs, les organismes de conseil, etc. Il est à signaler enfin que les organisateurs tablent sur un demi-million de visiteurs, entre grand public et professionnels.
La 42ème FIA par les chiffres
• Nombre total d’exposants : 1 317 dont 870 étrangers représentant 42 pays et 447 nationaux.
• Superficie totale de l’exposition : 67.217m² dont 16 469m² pour la participation étrangère (31,69%) et 35 237m² pour la participation nationale (68,31%).
• Sur les 42 pays présents, 37 participent à titre officiel, à savoir : Chine, France, Italie, Maroc, Argentine, Allemagne, Tunisie, Jordanie, Etats-Unis, Egypte, Portugal, Pakistan, Libye, Cuba, Indonésie, Inde, Iran, Belgique, Sénégal, Canada, Syrie, Palestine, Brésil, Suisse, Japon, Vietnam, Suède, Bosnie-Herzégovine, Turquie, Pologne, Chili, Mexique, Roumanie, Pays-bas, Malaisie, Venezuela et Mauritanie.
• Cinq autres pays sont représentés par des entreprises qui participent à titre individuel, à savoir Emirats arabes unis, Grande-Bretagne, Corée du Sud, Liban et Espagne.
• La Chine est le pays le plus représenté à cette Foire avec 141 sociétés, suivie de la France (135), de l’Italie (79) et du Maroc (39).
• La participation arabe est dominée par le Maroc, présent à travers 39 sociétés, suivi de la Tunisie (31), de la Jordanie (30) et de l’Egypte (25).
• Le Sénégal est le seul représentant de l’Afrique noire à cette manifestation.
• La participation nationale est dominée par le secteur privé avec 447 sociétés contre 69 pour le secteur public.
• La participation nationale est représentée par les secteurs suivants :
agroalimentaire, énergie, chimie et pétrochimie, matériels pour collectivités, matériaux de construction, industries électriques et électroniques, textiles cuirs et ameublement, services, mécanique, sidérurgie, métallurgie, et artisanat.
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Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 31 Mai 2009
# Administrateur | 30/05/2009 | Info
TRANSPORT MARITIME
Panne technique du navire Tariq Ibn Ziyad
Une panne technique est survenue mercredi dernier sur le car-ferry Tariq Ibn Ziyad devant relier Marseille à Alger avec à son bord près de 500 passagers. Cet incident, survenu au niveau du moteur tribord, s’est produit une heure après que le navire eut quitté le port de Marseille.
Pour des raisons de sécurité, il a été décidé de ramener le navire au port de Marseille et de faire embarquer, jeudi, ses passagers sur le navire Méditerranée de la Société française de transport maritime de voyageurs (Sntm). Quant aux voyageurs, ils ont été acheminés hier par le navire Méditerranée et indemnisés à raison de 2000 DA par personne pour les frais occasionnés par le retard de départ, souligne l’Entmv qui précise qu’une cellule de crise a été mise en place pour prendre en charge les passagers. Le car-ferry algérien devra reprendre ses traversées aujourd’hui après les travaux de réparation sur son moteur.
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Par R.N
L'Expression, publié le 30 Mai 2009
# Administrateur | 29/05/2009 | Info
> AUJOURD’HUI
La foire, c’est toute une histoire !
C’est en 1934 qu’un comité composé de diverses personnalités algériennes du commerce et de l’industrie prit l’initiative, avec l’appui des autorités françaises, de créer à Alger une foire annuelle.
Après des succès consécutifs durant plus de huit ans, la Foire officielle d’Alger obtint le titre de foire métropolitaine et il fallut deux autres années pour qu’elle s’inscrive au calendrier des grandes foires internationales. Dès ses débuts, la Foire d’Alger a donc eu le caractère d’une foire « d’importation » où étaient présentés les produits manufacturés offerts à l’agriculture en particulier, et au grand public en général : machines agricoles, tracteurs, batteuses, moissonneuses, charrues, silos, moteurs fixes, pompes, puis réfrigérateurs, TSF, matériaux de construction, automobiles, camions, cycles, sans oublier l’aviation et la construction nautique « Foire d’importation, foire d’équipement », tel était le sens logique de cette manifestation annuelle qui voyait défiler des milliers de personnes qui venaient aussi trouver une documentation abondante, assister à des présentations ou à des démonstrations. Des affaires s’engageaient et des contacts entre vendeurs et acheteurs se poursuivaient longtemps après la Foire.
La manifestation était organisée les premières années sur les terre-pleins du nouveau port d’Alger. Lorsque l’emplacement du nouveau port fut rendu indisponible, la ville d’Alger proposa les terrains de l’ancien Champ de manœuvre. On vit alors autour du Foyer civique englobé dans la manifestation, les pavillons des grandes marques, les pavillons officiels des territoires du sud, de l’Ofalac, des chemins de fer, la Cité coloniale, la Tunisie, I’AOF, la Ville d’Alger, Le Méditerranée-Niger, Air France, les Chantiers de jeunesse… Après une interruption d’une année en 1941 à cause de la Seconde Guerre mondiale, la Foire reprit timidement. On y a vu dans le domaine de l’industrie de remplacement des gazogènes - une participation d’ailleurs très importante - des fours à carboniser, des pièces de fonderie, de nombreux échantillons de produits de l’artisanat indigène (ficelles et cordages en alfa et palmier nain), des travaux du cuir, etc. Mais aussi des ventes de produits coloniaux, rhum, vanille, bananes séchées, ananas. Enfin, tout un programme de manifestations était prévu : conférences techniques, projections cinématographiques, compétitions sportives et galas artistiques.
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Par Zouheir AĂŻt Mouhoub
La Tribune, publié le 29 Mai 2009
# Administrateur | 29/05/2009 | Info
637 330 candidats ont passé, hier, les examens de passage en 5ème
« Les sujets étaient abordables »
Les Examens de fin de cycle primaire ont eu lieu, hier, sur tout le territoire national. Trois épreuves étaient au programme. Dans la matinée, les candidats ont traité les sujets de mathématiques et de langue arabe avant de revenir aborder le sujet de langue française en début d’après-midi. Au sortir des établissements, les futurs collégiens donnaient l’impression d’être satisfaits aussi bien des sujets proposés que des conditions de déroulement de l’examen. A l’école Aïssat Idir, dans la circonscription de Sidi M’hamed, les écoliers étaient optimistes après les deux épreuves matinales. « Les sujets étaient à notre portée.»
« Ils n’étaient pas compliqués et avec un minimum de révision et de concentration, tout le monde peut avoir une bonne note », estime M. Belkateb. Du côté de l’école Halima Saadia, l’ambiance ne diffère pas puisque les élèves qui y ont subi les épreuves, ainsi que les enseignants, étaient unanimes à dire que les sujets étaient abordables. Ce qui augure, annonce le responsable de l’établissement, « un taux de réussite satisfaisant, à l’image de celui de l’année scolaire précédente, sinon mieux ». La confiance était aussi de mise chez les parents venus attendre leurs enfants. Il faudrait souligner qu’une note interdisant le téléphone mobile par les candidats a été affichée devant le portail d’accès aux établissements. Les responsables des centres d’examen ont souligné le « cadre agréable » dans lequel s’est déroulée la session. L’appréciation était similaire chez les encadreurs qui ne se sont plaints d’aucune anomalie. A propos de la correction des copies d’examen, des représentants du ministère de l’Education nationale déclarent que l’opération va durer une semaine avant que les résultats ne soient communiqués de manière officielle. Il ne s’agit pas de l’ultime chance de passage au cycle moyen : les élèves qui n’ont pas atteint la moyenne de passage auront l’opportunité de sa rattraper lors de la seconde session d’examen de l’année solaire 2008/2009 est prévue le 24 juin. Il faudra souligner que le nombre de candidats inscrits à la présente session sur l’ensemble du territoire national est estimé à 637 330. Un chiffre nettement inférieur à celui de la précédente. Le nombre réduit de candidats a manifestement facilité la tâche aux responsables qui, visiblement, n’ont pas rencontré de contrainte que cela soit dans la phase de préparation ou durant le déroulement des épreuves.
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Par Amirouche Yazid
La Tribune, publié le 29 Mai 2009
# Administrateur | 29/05/2009 | Info
Cette forêt paradisiaque est abandonnée à son triste sort par l’OREF
Bois des Arcades ou bois de la honte ?
Indigne, honteux, déshonorant, abject, ignominieux, les adjectifs les plus exécrables ne sont en réalité que de simples euphémismes lorsqu’on veut les employer pour décrire la saleté qui a transformé le bois des Arcades en un dépotoir à ciel ouvert. Sacs en plastique, cannettes de sodas et de bière, tessons de bouteilles et emballages en tous genres jonchent le sol de cette forêt, enlaidissant ce site qui, il y a quelques années, était un paradisiaque coin de villégiature et de verdure. Les poubelles installées à et là dégagent des odeurs pestilentielles, à telle enseigne que les promeneurs doivent presser le pas pour éviter de s’asphyxier. La si belle forêt qui a fait la réputation d’Alger durant des générations entières tombe ainsi en décrépitude et sans que cela émeuve aucunement les pouvoirs publics !
Surplombant le jardin d’Essai du HammaLe Jardin d'Essai du Hamma et faisant face au centre commercial de Riadh El Feth, le Bois des Arcades abrite en vérité une décharge que l’Office Riadh El-Feth (OREF) a « planté » il y a de cela plus de dix ans pour contenir tous les déchets et les ordures que pas moins de 13 restaurants et salons de thé, ils étaient naguère plus de 20, lesquels sont implantés au sein même de la forêt, rejettent au quotidien. Or, par manque de bennes à ordures et de clôtures pour les séparer de la forêt, les ordures sont larguées à même le sol et sous les arbres. Cette atteinte inqualifiable à l’environnement, qui date depuis des années, a fini par écorcher la beauté et le charme d’antan de ce site merveilleux. Offrant un panorama à couper le souffle aux regards des visiteurs qui s’aventurent dans les entrailles de ce bois ombragé dont les majestueux arbres et l’air frais bercent les visiteurs bucoliques et les amoureux qui s’y promènent, et s’y reposent, le temps d’une journée dédiée à l’évasion, le site subit continuellement des dégradations de plus en plus importantes. Aujourd’hui, les amoureux du Bois des Arcades tirent la sonnette d’alarme et appellent les pouvoirs publics à agir en urgence pour sauver cette forêt de sa déchéance programmée.
Longtemps accusés de polluer la superbe forêt, les restaurateurs du coin, les plus chics et les plus réputés de toute la capitale, rejettent la responsabilité sur l’OREF, pour lequel ils versent chaque mois des millions de centimes en guise de loyer. «Nous ne sommes pas responsables de la dégradation de la forêt.
Sa protection et sa propreté incombent à l’OREF. Mais, avez-vous remarqué ses agents en train de nettoyer ou de balayer ? Eh bien, vous avez la réponse. Ils se contrefichent de l’environnement. L’OREF n’assume jamais sa responsabilité», confie tout go Cherif Laradi, patron du célère restaurant «Au bon gibier», dont la façade en bois et le décor intérieur conçu en harmonie avec l’espace verdoyant est une invitation à la sérénité. «Nous payons 19 millions de centimes chaque mois en guise de loyer. Cette somme comprend également les charges relatives à la sécurité et à la propreté des lieux que l’OREF doit assurer.
Mais, malheureusement, chaque jour des couples prennent d’assaut le bois et laissent derrière eux des sacs de déchets. Nous n’avons jamais vu les agents de l’OREF nettoyer les lieux de ces immondices. Ils sont tout simplement aux abonnés absents. Nous avons dû donc construire des clôtures pour préserver la propreté de notre restaurant. Même notre sécurité, c’est nous qui l’assurons grâce à nos gardiens, car l’OREF n’a jamais inquiété les voyous des quartiers avoisinants qui, chaque jour, s’adonnent à tous les trafics ici», témoigne notre interlocuteur. Celui-ci nous apprend également que son loyer ne cesse d’augmenter chaque année. Lorsqu’il s’est installé au bois des Arcades, il y a six ans de cela, il payait pour sa concession, une surface exploitable de 400 m2, un loyer de 3 millions de centimes. Aujourd’hui, ce loyer atteint pratiquement les 20 millions de centimes. Mais, en contrepartie, le restaurateur affirme n’avoir jamais bénéficié de l’assistance ou de l’aide de l’OREF. «Croyez-moi, c’est moi qui paie les frais du désherbage des espaces mitoyens du restaurant alors que cette tâche est du ressort de l’OREF. Je n’admets pas que mes clients, des étrangers pour la plupart,
subissent le spectacle hideux de la saleté des lieux. Même la route, très étroite pour accueillir les véhicules des clients, c’est moi qui ai entrepris les travaux de son agrandissement. L’OREF ne nous a jamais tendu la main», regrette Cherif Laradi.
Au restaurant El-Boustane, l’autre célèbre restaurant du Bois des Arcades, assurément le mieux loti grâce à sa terrasse qui surplombe toute la baie d’Alger, on entend le même son de cloche. Son gérant, Smaïl Belkheir, tient à nous montrer son livre d’or, où des personnalités célébrissimes ont laissé d’affectueux témoignages, pour nous convaincre de la réputation et du sérieux du coin. «Ici on n’accepte pas n’importe qui. C’est pour cela que tout le monde avoue que nous ne sommes guère un établissement à problèmes.
Mais, nous aussi, nous subissons à nos dépens la pollution de la forêt. Pourtant, nous avons, à maintes reprises, saisi l’OREF. Ces équipes de nettoyage n’accomplissent pas leur mission. En plus, implanter une décharge dans la forêt est vraiment une mauvaise idée. Ils nous obligent à déverser nos poubelles dans cette décharge. Toutefois, ils ne transfèrent pas après les déchets ailleurs. Croyez-moi, des délégations ministérielles viennent manger chez nous en passant juste à côté de ce dépotoir. Des délégations étrangères et des diplomates y viennent également. J’ai vraiment honte de cette situation. L’OREF doit vraiment se ressaisir et intervenir en urgence», relève notre interlocuteur. De son côté, la direction de l’OREF n’a pas souhaité nous accueillir pour éclairer notre lanterne sur l’état lamentable du bois des Arcades. Sur place, le DG de l’office nous a orientés vers le directeur de l’animation. Celui-ci n’était pas souvent dans son bureau. Quelques agents nous ont indiqué que le ramassage des ordures du bois des Arcades est effectué par Netcom de 21 h à minuit. « Mais les restaurateurs ne respectent nullement les horaires et attendent toujours la fin de leur soirée, vers 3 ou 4 h du matin, pour déposer leurs poubelles », expliquent-ils. Chacun renvoient la balle dans le camp de l’autre. En attendant un sursaut d’orgueil des autorités, le Bois des Arcades se meurt lentement sous les déchets…
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Par Abderrahmane Semmar
La Tribune, publié le 28 Mai 2009
# Administrateur | 28/05/2009 | Info
Une prime pour les familles modestes, versée le 9 juin
PRECARITÉ - C'est ce qu'a annoncé le ministre du Travail, Brice Hortefeux.
La prime exceptionnelle de 150 euros aux trois millions de familles modestes ayant des enfants scolarisés sera versée le 9 juin, selon le ministre.
La prime sera «automatiquement» versée «par les caisses d'allocation familiales et de mutualité sociale agricole» sur leur compte en banque à 3 millions de familles modestes avec des enfants scolarisés de plus de 6 ans, a précisé Brice Hortefeux, dans un communiqué.
Cette prime «constitue avant tout une mesure de solidarité et de justice à l'endroit des Français les plus fragiles et donc les plus exposés à la crise économique mondiale», selon Brice Hortefeux.
Elle avait été promise par Nicolas Sarkozy lors du sommet social du 18 février.
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Avec agence
20minutes.fr, publié le 28.05.09 à 12h15
# Administrateur | 28/05/2009 | Info
Environnement : Pour des plages propres
L'Office national de l'assainissement (ONA) a lancé jeudi une opération de nettoyage des plages à travers ses unités situées sur la bande côtière, sous le slogan "plage propre", indique un communiqué de cet organisme.
A quelque jours de la saison estivale 2009, les travailleurs de l'ONA, premier organisme d'assainissement en Afrique à être certifié ISO 14001, et leur familles, armés de pelles, râteaux, sacs poubelle, camions à bennes, ont été à pied d'oeuvre pendant la journée afin de nettoyer les plages et susciter le réflexe éco-citoyen parmi la population et les associations locales.
Comme chaque année, rappelle le communiqué, un dispositif spécial a été mis en place par toutes les unités de l'ONA, situées sur la bande côtière, afin de protéger les plages autorisées à la baignade.
A cet effet, rassure l'ONA, "une permanence 7 jours sur 7 des équipes de maintenance et d'exploitation est assurée afin de garantir un entretien permanent des ouvrages d'assainissement (réseau, déversoirs, d'orage, chambres à sable) de sécuriser l'exploitation des stations de relevage et des stations d'épuration et de surveiller les points noirs sur le réseau d'assainissement.
La 6ème opération "Eboueurs de la mer" a été lancée jeudi matin par la radio nationale avec la collaboration de Sonelgaz.
Cette opération consiste à nettoyer simultanément 15 sites éparpillés sur quatorze wilayas du pays.
Elle concerne les plages de Tamentfoust, Djemila, R'Mila de Bab El-Oued (Alger), plage Missida (Tarf), plage Chapui (Annaba), plage Market (Skikda), plage Kotama (Jijel), plage Souk Letnine (Béjaïa), plage Caroubier à Azzefoun (Tizi-Ouzou), plage Chenoua (Tipasa), plage du port de Ténès (Chlef).
Les Sablettes (Mostaganem), les Andalouses (Oran), Terga (Aïn Temouchent), Marsa Ben-M'Hidi (Tlemcen ) et Rocher-Noir (Boumerdès), figurent également parmi les plages ciblées par cette opération de nettoyage.
Le directeur général de l'ENRS, M. Tewfik Khelladi, avait souligné l'"importance d'une telle opération, d'où la nécessité d'organiser ce genre de campagnes et "aider, avec l'ensemble des partenaires, les associations éco-citoyennes dans leur travail de sensibilisation".
Saluant la contribution de Sonelgaz, qui est "un partenaire privilégié" dans l'opération "Eboueurs de la mer", il avait indiqué que la radio algérienne a "mis en place les moyens nécessaires" afin de donner un effet optimal à cette opération et "créer aussi un réseau national de liens entre les mouvements et associations de préservation de l'environnement.
L'objectif de l'opération "Eboueurs de la mer" consiste à montrer aux enfants que des "gestes simples peuvent être déterminants pour la protection de l'environnement", et invite les citoyens, de tout âge, à contribuer à cette action pour un "lendemain vert".
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Par APS
La Tribune, publié le 28 Mai 2009
# Administrateur | 28/05/2009 | Info
Benbouzid l’a affirmé hier à Bouira : “Les recalés du baccalauréat 2009 peuvent refaire l'année”
Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a annoncé, hier, à Alger, que son département assurera aux recalés du baccalauréat, session juin 2008-2009, des places pédagogiques pour refaire l'année.
Le ministre a précisé lors de l'émission "Tahaoulat" de la Chaîne I de la Radio nationale, que la décision qui permet aux recalés du Baccalauréat de refaire l'année scolaire a été prise en raison de la suppression du rachat et la moyenne égale ou supérieure à 10/20 exigée pour l'admission au Baccalauréat.
Cette décision, a ajouté le ministre, offre une deuxième chance aux recalés, d'autant plus que les examens du Baccalauréat se déroulent en Algérie en une seule session.
Par ailleurs, le ministre a souligné que tout candidat admis aux examens du Baccalauréat aura une place pédagogique garantie à l'université, annonçant la création de 120.000 nouvelles places pédagogiques pour la prochaine année universitaire. Après avoir rappelé que les examens de l'enseignement primaire ont débuté, hier, au niveau national, M. Benbouzid a indiqué que le nombre des candidats, dans les trois cycles, dépasse les 1,6 million d'élèves. Il a souligné, dans ce contexte, que son département a mobilisé tous les moyens humains et matériels en vue du bon encadrement des examens.
Ainsi, pas moins de 350.000 enseignants et employés ont été mobilisés pour l'encadrement des examens auxquels 5 milliards de DA ont été consacrés, a-t-il précisé. Il a ajouté, par ailleurs, que tous les établissements scolaires ont pu terminer les programmes arrêtés, soulignant que les questions des examens seront dans le cadre des programmes enseignés. A cette occasion, M. Benbouzid a souligné que le groupe chargé de la préparation des questions du Baccalauréat, qui se déroulera du 7 au 14 juin prochain, est sans contact avec l'extérieur depuis le 20 mai pour éviter la fuite des sujets. "Aucun cas de fuite de sujets n'a été enregistré depuis 1991", s'est félicité le ministre qui a ajouté que ceci n'a été possible que grâce "aux moyens et mesures pris par le ministère et l'Etat pour lutter contre la triche". A une réponse sur les pronostics des résultats des examens, M. Benbouzid a fait savoir qu'il ne prévoyait rien mais oeuvrerait à "donner la chance pour une large réussite à travers les cours de rattrapage et de soutien et le suivi et l'évaluation quotidiens des résultats enregistrés par les établissements à la fin de l'année".
Le ministre a souligné, par ailleurs, que les chiffres montrent "clairement" que la réformes des méthodes et programmes et la construction d'établissements scolaires a permis de réaliser de "meilleurs résultats", citant à titre d'exemple le taux de réussite au Baccalauréat qui "ne dépassait pas les 20 pc en 2000 contre plus de 50 pc l'année dernière". D'autre part, le ministre a évoqué les cours de soutien et les cours surveillés adoptés depuis trois ans par le ministère à l'effet d'"aider les élèves à mieux se préparer au examens décisifs", réaffirmant que les cours de soutien particuliers payants sont "strictement interdits".
A cette occasion il a qualifié la réforme du secteur de "révolution perpétuelle", ajoutant que la commission nationale des méthodes et programmes est "permanente" car, a-t-il dit, le but de la réforme est de "doter l'école de tous les moyens de changements susceptibles de la mettre au diapason du progrès enregistré dans le domaine de l'enseignement de par le monde". S'exprimant sur la vulgarisation de l'informatique au sein des établissements scolaires, le ministre a précisé que l'ensemble des lycées, soit 1700 lycées sont dotés d'un laboratoire informatique et devront bénéficier d'un deuxième à la prochaine rentrée scolaire.
Il a ajouté que les CEM, au nombre de 5000 seront dotés de micro-ordinateurs, dans l'attente de l'équipement des écoles primaires, estimées à plus de 18 500 écoles. 71% des élèves bénéficient des cantines scolaires auxquelles un montant de 30 milliards de DA a été consacré, a-t-il relevé, ajoutant que le livre scolaire est disponible et que 40 % des élèves bénéficieront de ce livre à titre gracieux à la prochaine rentrée. Aussi, a-t-il indiqué que 97,5 % des enfants âgés de 6 ans sont scolarisés en Algérie, précisant que le taux des enfants inscrits en préscolaire est de 80 %, contre 95,5 % d'enfants scolarisés âgés entre 6 et 15 ans.
Les résultats de la réforme sont "très satisfaisants et encourageants mais restent en deçà de nos aspirations" a ajouté le ministre, précisant que son secteur "ne ménage aucun effort pour améliorer davantage la situation". Répondant à une question sur la situation des enseignants contractuels, M. Benbouzid a fait savoir que la création de postes budgétaires "est une opération qui ne concerne pas uniquement le ministère de l'Education", avant d'ajouter que les règles et lois de la fonction publique sont appliquées à tous les secteurs". Cependant le ministre s'est prononçé en faveur du recrutement d'enseignants contractuels eu égard à leur expérience qui revêt de nos jours une importance, compte tenu des notes accordées lors des tests de recrutement.
Concernant le phénomène de la violence dans les établissements scolaires, le ministre a affirmé qu'il "n'est pas aussi grave que celle enregistrée dans les pays développés comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou la France", rappelant que son ministère s'attelle à la création de nouvelles lois pour l'ouverture de nouveaux postes budgétaires destinés à des agents accompagnateurs chargés d'aider à lutter contre la violence.
Enfin, le ministre a appelé les parents d'élèves à aider les établissements
scolaires dans la lutte contre la violence dans le milieux scolaire, soulignant que l'"école n'est pas génératrice de violence".
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El Moudjahid, publié le 28 Mai 2009
# Administrateur | 28/05/2009 | Info
Fnac.com débarque sur le marché de l'occasion
INTERNET - Dix ans après sa création, le site Internet de la Fnac s'attaque au marché de la vente entre internautes...
Cela a failli passer inaperçu mais le site de la Fnac vient de lancer sa «marketplace». Une plateforme, intégrée au site habituel, sur laquelle les internautes peuvent mettre à vendre des produits neufs ou d’occasion. Comme Alapage ou Amazon avant elle, la Fnac.com se met donc sur le créneau.
Lancement
Pour le moment, le statut de «vendeur» n’est accessible qu’aux professionnels mais devrait s’ouvrir aux particuliers à partir de septembre.
La « marketplace » de la Fnac.com ressemble beaucoup à ce que l’on peut trouver sur les sites concurrents. Le principe est simple: la fiche produit (livre, DVD, CD) affiche en gras le prix de la Fnac.com et en plus petit, sur le côté, celui proposé par les internautes. En outre, on peut savoir si le produit est neuf ou d’occaz’.
Pour l’instant, pas vraiment d’affaire du siècle sur cette « marketplace ». Prenez par exemple le tome I du très célèbre livre «Twilight». La Fnac.com, qui le vend à 17,10 euros, le propose vendu par d’autres professionnels au même prix. Sur le concurrent Amazon, on trouve ce produit d’occasion à partir de 14,98 euros. Sans doute faut-il donc laisser un peu de temps au site Internet pour développer une offre semblable.
L’offre devrait d’ailleurs bientôt s’étoffer. Dans les prochaines semaines, quelque 2 millions de livres, 40.000 jeux vidéo d'occasion, 300.000 CD et DVD seront être mis en ligne. D’ici 18 mois, le site espère réaliser 15% de ses ventes via ce canal. Un enjeu de taille pour le plus grand marchand culturel de France, sachant que le marché de l’occasion est en plein essor sur le Net et pèserait, selon « Challenges », 3 milliards d’euros en France.
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Par Elodie Lestrade
20minutes.fr, publié le 28.05.09 à 16h17
# Administrateur | 27/05/2009 | Info
à quatre mois de la rentrée scolaire 2009/2010
Risque de retards dans la réception des structures éducatives
Les projets de réalisation de nouvelles structures éducatives pour la rentrée scolaire 2009/2010 enregistrent des taux très peu satisfaisants : 20% au maximum pour la plupart d’entre eux, selon les chiffres donnés par le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, lors d’une conférence nationale commune des directeurs de l’éducation et de ceux du logement et des équipements publics de wilaya, tenue hier à Alger. Le ministre se retrouve devant un défi majeur. Lui et son confrère de l’habitat, Nourredine Moussa. Il s’agit de réceptionner toutes les structures en chantier avant la fin de l’année en cours.
Un engagement mutuel difficile à tenir, semble-t-il. Benbouzid s’inquiète mais ne se fâche pas : « Le président de la République a mobilisé de grands moyens, les entreprises de réalisation ont beaucoup fait… mais il y a encore des insuffisances », dit-il sur un ton qui interpelle le ministre de l’Habitat sur la nécessité de multiplier les efforts dans la réalisation des projets. « Irons-nous réceptionner ces projets dans les temps avec seulement un taux d’avancement de 20% ? Nous devons redoubler d’efforts et mobiliser un maximum de moyens pour assurer une bonne rentrée scolaire », demande-t-il. Nourredine Moussa approuve mais semble toutefois contrarié.
Le problème est assez sérieux. Il s’agit de livrer un maximum d’infrastructures dans les trois paliers de l’enseignement, dans un contexte on ne peut plus difficile : fluctuation des coûts des matières premières et de la main-d’œuvre, procédures administratives très lourdes pour dégager les budgets nécessaires et… surenchère des chiffres. « Nous aurons 260 nouveaux CEM en septembre, 297 d’ici le mois d’octobre et 300 d’ici la fin de l’année.
Pour ce qui est des lycées, nous prévoyons la réception de 119 en septembre, 126 d’ici le mois d’octobre et 149 d’ici la fin décembre », indique le ministre de l’Habitat. Celui de l’Education nationale en donne d’autres : «Mes chiffres indiquent que nous allons réceptionner 274 CEM en septembre et 392 avant la fin de l’année. Pour les lycées, nous en aurons 138 en septembre ». Les chiffres de Benbouzid indiquent des livraisons plus importantes, notamment pour le mois de septembre. « Il n’y a pas de différence dans les chiffres. La différence est dans la programmation », affirme Nourredine Moussa. Et ce dernier de soulever un problème de financement des projets en question: « Les retards dans le financement des projets nous bloquent sérieusement. On se retrouve avec des insuffisances, des risques d’interruption des projets. Ce sont des retards qu’on pourrait éviter. Je le dis en toute responsabilité…». Le ministre s’adressera à ses collaborateurs et réclame : « Je demande maintenant à tous les DLEP de poser les vrais problèmes. Pour ce qui marche, Dieu merci. Pour ce qui ne marche pas, il faut situer les blocages et trouver les solutions. Posons les vrais problèmes !» En parallèle, juge le ministre, il est primordial d’améliorer l’organisation du travail et d’accélérer la cadence : « Nous devons aller vers le 2x8 et même le 3x8. Nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour être dans les temps ». Les deux ministres donnent des instructions fermes à leurs collaborateurs pour achever les travaux dans les délais. Chacun appelle toutefois l’autre à assumer avec lui la responsabilité d’assurer une bonne année scolaire. S’il y a donc des perturbations à la rentrée scolaire, le ministre de l’Education nationale n’en assumera pas seul la responsabilité. C’est ce qui s’est dégagé de ses propos.
Le programme terminé à 100%
Le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a assuré hier que les candidats au baccalauréat ont terminé leur programme scolaire dans toutes les matières. Les retards signalés dernièrement ont tous été rattrapés, selon ses dires.
« Le programme est terminé à 100% », a-t-il insisté.
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Par Karima Mokrani
La Tribune, publié le 27 Mai 2009
# Administrateur | 27/05/2009 | Info
Temmar à la réunion de la Task Force algéro-sud-coréenne :
« L’Algérie veut aller plus loin que le montage de voitures »
« Dans le domaine de l’industrie automobile, l’Algérie veut aller plus loin que le montage, idée à laquelle nous avons longtemps résisté.» C’est en ces termes que le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements M. Abdelhamid Temmar, s’est adressé à l’assistance de la Task Force algéro-sud-coréenne qui s’est tenue, hier, au Sheraton Club des Pins.
Le premier responsable du secteur a appelé les participants à cette sixième session à faire aboutir leurs discussions sur des engagements concrets. « Je souhaite que, dans les années à venir, nous puissions faire ensemble de l’Algérie un pays développé par la connaissance et que les entreprises sud-coréennes trouvent chez nous un terrain de développement de leurs affaires », dira M. Temmar. « L’Algérie veut aller vers plus d’investissements et surtout de partenariats technologiques », affirmera-t-il en rappelant la volonté de faire de l’Algérie une plate-forme pour les entreprises sud-coréennes et d’aller dans ce cadre de partenariat vers les marchés européens et africains. « Nos gouvernements sont mobilisés et nous souhaitons la mobilisation des entreprises coréennes pour aller ensemble vers les marchés internationaux », dira le ministre. « Nous sommes en train de rectifier et de redéployer notre politique d’investissement pour la rendre plus efficace puisqu’il est difficile pour les grandes entreprises internationales de se déployer là où elles ne peuvent pas développer leurs affaires », déclare M. Temmar. « Grâce à l’assistance technique que nous apporte la Corée du Sud, nous avons avancé dans beaucoup de domaines et nous souhaitons continuer, car le modèle sud-coréen dans l’industrie est extrêmement important pour nous », ajoutera-t-il en précisant que « certains secteurs importants à développer avec nos partenaires sont identifiés, à savoir la mécanique, l’électronique et la pétrochimie et nous pensons aussi au médicament ». Le vice-ministre de l’Economie et de la Connaissance sud-coréen a, pour sa part, déclaré : « Nous avons accompli déjà pas mal de choses et ce qui est important, c’est d’identifier de nouvelles perspectives […].
Il existe beaucoup de domaines où la Corée du Sud excelle, telles l’informatique, la construction, les installations industrielles des usines…». « Nous ne sommes pas là pour faire des profits rapides et faciles mais pour avoir des avantages mutuels et transférer nos technologies à l’Algérie dans les domaines où la Corée excelle, à savoir l’informatique, la pétrochimie », affirme-t-il. Interrogé sur la construction automobile, il soulignera qu’« aucun projet n’est encore concrétisé dans ce domaine et que ce genre de commission mixte est une occasion pour explorer d’autres perspectives». « Il est sûr qu’il faut explorer plus de possibilités dans ce domaine puisqu’un partenariat serait bien pour permettre à la Corée d’aller conquérir d’autres marchés au sein du continent africain en se servant de la plate-forme qui est l’Algérie », conclut-il. Soulignons qu’en marge des travaux de la Task Force algéro-sud-coréennes, un accord de coopération a été signé entre le FCE (Forum des chefs d’entreprise (FCE) et la Fédération des industries coréennes (FKI).
Cet accord renforcera les relations de partenariat entre les entreprises algériennes et sud-coréennes.
L’organisation de séminaires, de visites et le transfert de technologies sont prévus dans ce cadre.
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Par Badiaa Amarni
La Tribune, publié le 27 Mai 2009
# Administrateur | 27/05/2009 | Info
LES ALGÉRIENS ET L’IMMIGRATION EN ITALIE
1000 visas de travail chaque année
L’ambassadeur d’Italie à Alger a déclaré que la politique de l’immigration choisie ne s’applique pas du tout à l’Italie.
L’Italie offre aux Algériens la possibilité de travailler régulièrement sur son sol. Un quota de 1000 visas de travail est proposé annuellement depuis 2007. C’est ce qu’a annoncé, hier, l’ambassadeur d’Italie à Alger, Giampaolo Cantini, lors d’une rencontre avec la presse.
« Les candidats doivent décrocher un contrat de travail avec une entreprise italienne qui effectuera les démarches au niveau de la préfecture », a-t-il expliqué. Sur la base d’un certificat délivré par la préfecture, le candidat peut introduire sa demande au niveau du consulat d’Italie à Alger. Ces titres sont d’une durée d’une année à deux ans renouvelable.
Un guichet unique est disponible pour le dépôt et le traitement des dossiers. Mise en oeuvre depuis 2007, cette procédure n’a pas enregistré un afflux remarquable. « Le quota de 1000 visas de travail n’a jamais été totalement exploité », a indiqué le représentant diplomatique.
Sur un quota de 1000, seulement 415 visas de travail ont été délivrés. C’est ainsi que M.Cantini manifeste l’intérêt du gouvernement italien à renforcer la présence de la communauté algérienne qui reste très faible par rapport au Maroc et à l’Egypte. Selon les chiffres avancés par l’ambassade, la communauté algérienne représente 4% de l’immigration en règle provenant du nord de l’Afrique et 0,8% du total.
Les Algériens présents en Italie sont précisément au nombre de 18 735 résidents. Parmi eux, il y a 1000 chefs d’entreprise qui activent dans le commerce, représentant plus de 48% des entreprises algériennes enregistrées.
L’ambassadeur reconnaît que les pays européens ont besoin de la main-d’oeuvre étrangère. « Il y a une reconnaissance partagée sur la nécessité de l’immigration », a-t-il affirmé. La contribution des immigrés à l’économie productive en Italie est remarquable et représente 9% du PIB national.
Concernant les secteurs d’embauche, l’ambassadeur n’exclut aucun secteur en citant entre autres l’industrie et le bâtiment. Sur la question de l’immigration choisie, l’ambassadeur apporte cet éclairage: «Ce principe ne s’applique pas du tout à l’Italie.»
Lors de la rencontre, il est revenu également sur le phénomène de l’immigration clandestine qui touche énormément son pays. Vu sa position géographique, l’Italie a enregistré des flux importants de clandestins. En 2008, 34.000 personnes ont débarqué surtout à Lampedusa.
L’immigration illégale, estime-t-il, est étroitement liée au réseau criminel de blanchiment d’argent et de drogue. « Ce phénomène ne peut pas être géré comme un problème sécuritaire, il y a des raisons sociales et économiques », a-t-il précisé.
Interrogé sur les accords de réadmission signés avec l’Algérie en 2006, l’ambassadeur rassure: « Il y a une très bonne coopération entre le gouvernement italien et l’Algérie.» En 2008, 46 cas de rapatriement ont été effectués. M.Cantini souhaite l’installation de mécanisme de patrouille avec l’Algérie pour contrôler le mouvement des flux migratoires comme cela a été le cas avec la Libye.
A propos du projet du gazoduc Galci, il a affirmé qu’il est toujours en cours. Par ailleurs, nous apprenons que le ministre italien du Commerce et de l’Industrie et de l’Energie, M.Scajola, sera le 31 mai prochain à Alger pour prendre part à la Foire internationale d’Alger.
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Par Nadia BENAKLI
L'Expression, publié le 27 Mai 2009
# Administrateur | 27/05/2009 | Info
SPAINAIR INAUGURE ALGER-PALMA
Les îles Baléares à des prix de rêve
Les prix des billets varieront de 20.000 Ă 38.000 DA en aller-retour.
Vacanciers à vos bourses! La perle de la Méditerranée qu’est Palma de Majorque, sera désormais desservie à partir d’Alger. Spainair, la compagnie aérienne ibérique, inaugurera officiellement cette ligne le 21 juin prochain, avec un vol par semaine. Elle sera ensuite renforcée, dès le 2 juillet, par deux vols supplémentaires, respectivement les jeudis et les dimanches, une fréquence qui sera maintenue jusqu’à octobre. Cette consolidation se limitera donc à la période estivale puisque le retour à un vol par semaine s’effectuera dès l’hiver. Selon Réda Benyounès, directeur général de la compagnie aérienne espagnole en Algérie, et le responsable commercial de cette dernière, M.Ramon Ferré, ce choix s’explique par le profil des voyagistes vers cette destination hautement touristique.
En effet, la clientèle en partance vers les îles Baléares est généralement constituée d’Algé-riens qui ont des résidences secondaires, des vacanciers, des habitués de la classe économique et, dans une moindre mesure, des hommes d’affaires.
Il faut dire que les tarifs consentis pour ces vols font rêver. Pratiquement alignés sur ceux d’Air Algérie, ils commencent à partir de 20.000 DA, la classe affaires coûtant 38.000 DA. De son côté, la directrice des ventes de Spainair, Mme Rocio Blazquez, rappelle qu’en parallèle, la ligne Alger-Barcelone vient d’être consolidée.
A partir de septembre, la compagnie aérienne ibérique augmentera le nombre de vols entre Alger et Barcelone.
De six vols par semaine, ils passeront à sept, à raison d’un vol par jour. Spainair ayant obtenu de la direction générale de l’aviation civile algérienne l’autorisation pour voler avec deux fréquences additionnelles entre l’Espagne et l’Algérie. « Actuellement nous assurons six vols par semaine à l’exception de la journée de samedi », a-t-elle précisé. Les prix des billets pour Barcelone sont également très étudiés et reviennent à 18.500 DA (aller-retour). L’on signale enfin que la liaison Alger-Alicante est à l’étude.
Ces inaugurations font partie du programme de développement de Spainair qui entend renforcer sa présence en l’Algérie et dans les grandes villes d’Afrique du Nord en général. Elles renseignent surtout sur l’attractivité du ciel algérien qui assure à de nombreuses compagnies européennes des taux de remplissage satisfaisants.
Spainair, dont la présence est récente en Algérie, a été créée en décembre 1986, elle effectuait ses premiers vols charters, transportant en Espagne des touristes venus de plus de cent aéroports européens. Depuis lors, plus de 104 millions de passagers ont volé avec elle.
En 2008, 10,2 millions de personnes ont opté pour cette compagnie. Durant la même année, le chiffre d’affaires de Spainair a été de plus d’un milliard d’euros, avec plus de 10 millions de passagers, 48 aéronefs et 3161 salariés. En 2003, Spainair était déjà devenue membre de plein droit de Star Alliance, la plus grande et plus prestigieuse alliance des compagnies aériennes au monde.
Cette compagnie qui entend pérenniser son succès n’a de cesse d’améliorer la flexibilité du service dispensé à ses passagers. Elle offre Spanairx4, une proposition qui représente l’unification de l’offre sur tous les vols de la compagnie aérienne en quatre classes: Business, Avant, Economy plus et Economy.
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Par Salim BENALIA
L'Expression, publié le 27 Mai 2009
# Administrateur | 26/05/2009 | Info
BACCALAURÉAT
La « peur » de l’échec
Ils sont 444.514 candidats Ă passer, le 7 juin prochain, cet examen.
Plus que deux semaines et les élèves passeront le baccalauréat. Les candidats mènent en ce moment des révisions en profondeur. Une période durant laquelle la majorité des prétendants à un visa d’accès à l’université est en proie au stress, à l’angoisse et à beaucoup d’appréhension. La peur de ne pas réussir au Bac s’accentue au fur et à mesure que le jour J approche. Les élèves avouent que cette épreuve est la raison première qui les met sous tension. « J’ai une folle envie de décrocher ce fameux sésame aux études supérieures. Je me suis mise à travailler et à me préparer à cet examen depuis le début de l’année. Mais j’ai peur de la feuille blanche, des questions, d’oublier tout ce que j’ai révisé...», confie Malika qui se présente pour la première fois au Bac dans la filière gestion et économie. Le même sentiment est ressenti par d’autres candidats qui cherchent le succès et appréhendent l’échec. « Je stresse beaucoup et la nuit j’ai du mal à dormir. Pour manger c’est dur. J’ai peur de rater cet examen », s’inquiète Nawel, candidate en filière mathématiques. D’autres, par contre, parviennent « difficilement » à maîtriser leur angoisse. Le stress des examens est un sentiment naturel et normal pour eux. Ils essayent d’y penser le moins possible et de se détendre pour arriver en forme le jour J.
« Il n’y a aucune raison de stresser si l’on est bien préparé avec une bonne concentration. Il faut surtout éviter les révisions de la veille et penser à faire autre chose, du sport par exemple. C’est important. Une bonne alimentation durant la période des révisions n’est pas aussi à négliger », estime Amine, élève en langues étrangères. L’entourage familial accompagne aussi les candidats lors des dernières révisions. Les parents se disent confiants en la capacité de leurs enfants à relever le défi.
Cette année, ils sont 444.514 candidats dont 263.330 scolarisés et 181.184 libres à subir, le 7 juin prochain, cette épreuve. Ce nombre est en baisse par rapport à l’année dernière où il a dépassé 550.000. Cette baisse est due à la réforme dans le secteur. Les élèves de l’ancien système ne sont plus en course. Selon les statistiques fournies par le ministère, le nombre de filles est comme toujours beaucoup plus important par rapport à celui des garçons et représente un taux de 59%.
Les candidats seront répartis sur 1578 centres d’examen à travers le territoire national. Les mesures prises l’année dernière pour cette épreuve seront encore maintenues pour cette session. Il s’agit de la formule de deux sujets au choix dans chaque épreuve, de l’absence de l’approche par compétence pour la présente session.
Les candidats dont le temps réglementaire s’avérera insuffisant, auront droit à une demi-heure supplémentaire pour chaque épreuve. Pour toute la durée des examens, le département de M.Benbouzid compte placer 3 surveillants dans chaque salle, à savoir deux enseignants du cycle secondaire et un enseignant du cycle moyen.
Les correcteurs, quant à eux, au nombre de 23.000, débuteront leur travail à compter du 21 juin. Les résultats de cet examen seront connus au même moment et à travers tout le territoire national la veille du 10 juillet 2009.
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Par NaĂŻma HAMIDACHE
L'Expression, publié le 26 Mai 2009
# Administrateur | 26/05/2009 | Info
> ECONOMIE
Le ministre de la Poste et des TIC l’a affirmé hier
Les prix d’accès à l’internet ne seront pas augmentés
Le gouvernement n’est pas près de revenir sur la décision relative à la réduction de 50% des tarifs de l’ADSL ou l’internet haut débit. C’est ce qu’a laissé entendre Hamid Bessalah, ministre de la Poste, des Technologies de l’information et de la Communication. « La diminution des prix de 50% a permis aux usagers d’accéder facilement à l’internet. Nous sommes encore loin du compte. Il y a encore des efforts à faire », a estimé Hamid Bessalah hier lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.
M. Bessalah est plutôt animé d’une volonté de consolider cette décision. « Tout ce qui a été fait était au bénéfice de l’usager. Il faudra le maintenir et le consolider. La société de l’information, c’est d’abord le citoyen », a-t-il martelé. Entrée en vigueur à partir d’avril 2008, la réduction de 50% des tarifs ADSL a fait beaucoup de mécontents parmi les providers. A en croire leurs chiffres, l’application de ladite mesure a poussé 20 providers à mettre la clé sous le paillasson, avec des pertes de 5 milliards de dinars et de 1000 postes d’emploi. Les autres, soit 15 providers, sont en difficulté financière. « La bande passante d’Algérie Télécom est achetée à l’international avec un prix. Elle est revendue aux distributeurs avec un certain prix avant que ceux-ci ne la revendent aux usagers avec un autre prix. Lorsque on parle de la diminution des prix, il faut prendre en compte toute la chaîne », précise le ministre, en rappelant qu’un comité de travail, mis en place, s’échine à la définition d’un « tarif business modèle ». « C’est à ce moment qu’on va tenir compte des charges d’Algérie Télécom et des providers », rassure-t-il.
A la question de savoir pourquoi le fonds, institué dans le cadre de la loi de finances 2009, doté d’un budget de 5 milliards de dinars, ne pourrait pas compenser les providers, le ministre a écarté d’un revers de la main cette option, en soulignant que ledit fonds est destiné essentiellement à la formation et au soutien des PME qui se lancent dans la production des contenus. Interrogé sur le bras de fer opposant l’Eepad à Algérie Télécom, l’invité de la radio a rappelé que le conflit « doit se terminer par l’engagement du paiement de l’Eepad par rapport à Algérie Télécom et aussi par l’assainissement de la situation entre ces deux entreprises concernant les frais liés à la coupure des lignes internet, des frais liés aux 50% de réduction des tarifs et les frais de la double facturation ». Pour rappel, le conflit entre les deux parties remonte à décembre 2007. A cette date, AT avait décidé avec l’Eepad de mettre en place un échéancier de paiement de la dette, estimée à 1,384 milliard de dinars au 31 octobre 2007.
Les responsables de Eepad avaient suggéré l’adoption d’une nouvelle tarification sur les liens en faveur des fournisseurs d’accès à internet dans l’espoir de rattraper les pertes engendrées par la réduction de 50% des tarifs d’accès à internet. Algérie Télécom a opposé une fin de non-recevoir à cette requête et vite fait de couper le réseau internet. Décision d’autant plus justifiée par la résolution prise par le conseil d’administration de recouvrer ses dettes, évaluées à 42 milliards de dinars, dont 2,3 milliards de dinars détenus auprès de l’Eepad. S’en est suivi une guerre de déclarations acerbes avant que les deux protagonistes ne conviennent de fixer un échéancier de paiement des dettes qui expire aujourd’hui.
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Par Hocine Lamriben
El Watan, publié le 26 Mai 2009
# Administrateur | 26/05/2009 | Info
LA LOI VIENT DE PARAĂŽTRE AU JOURNAL OFFICIEL
Chasse aux constructions inachevées et illicites
De lourdes amendes et même des peines de prison sont prévues à l’encontre des citoyens qui refusent de se conformer aux injonctions des autorités.
Le coup de colère du Président Bouteflika alors en tournée en 2007 dans certaines wilayas du pays, à propos des constructions anarchiques ou illicites qui défigurent totalement le paysage urbanistique des villes et villages, semble porter ses fruits aujourd’hui puisque la loi récemment adoptée par le Parlement et appelée « déclaration de mise en conformité des constructions », vient d’être définie dans deux décrets exécutifs parus récemment au dernier Journal Officiel, en application d’une loi datant de juillet 2008. Cette loi est d’ores et déjà applicable dès l’instant où elle est publiée au JO. Dorénavant, tout propriétaire d’un terrain en construction sera obligé, en application de cette loi, de «finir» le chantier qu’il a entamé. L’objectif de cette mesure est de résoudre le problème des constructions inachevées qui poussent comme des champignons dans nos villes. Un « désordre » caractérisant le tissu urbain qui « nécessite une thérapie urbanistique », selon le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa.
Le phénomène des constructions inachevées a pris une ampleur démesurée ces dix dernières années avec le boom économique. Le nombre des constructions inachevées en Algérie a atteint le seuil de 1.175.000. L’annonce a été faite par le président du Collège des experts architectes, Abdelhamid Boudaoud, lors d’une conférence de presse sur la « loi 08-15 du 20 juillet portant mise en conformité des constructions en vue de leur achèvement ». Désormais, il est fait obligation à tout constructeur de disposer d’un permis de lotir et d’un permis de construire préalablement à toute création de lotissement ou d’édification d’une construction. Il lui est fait également obligation d’achever les travaux de construction durant le délai de validité du permis de construire délivré à titre d’achèvement ou de mise en conformité pour l’achèvement. Enfin, tout citoyen doit obligatoirement disposer d’un certificat de conformité de la construction pour le branchement définitif aux réseaux de viabilités publique, l’occupation ou la mise en exploitation. Il faut noter, par ailleurs, qu’à travers ce projet de loi, l’État compte également mettre fin à cette pratique du fait accompli qui consiste à amener les autorités à régulariser des situations foncièrement illégales. Le durcissement de la loi sur les constructions inachevées vise l’amélioration du cadre urbanistique de nos villes. La loi prévoit également des sanctions contre tout constructeur qui viendrait à violer les obligations induites par le nouveau dispositif. À ce propos, on croit savoir que sur le chapitre des sanctions, de lourdes amendes et même des peines de prison sont prévues à l’encontre des citoyens qui refusent de se conformer aux injonctions des autorités.
Selon le premier décret exécutif, les propriétaires, les maîtres d’ouvrage ou les intervenants « sont tenus de faire une déclaration de mise en conformité de leur construction » au président de l’APC territorialement compétent. Dans le cas d’une demande d’un permis d’achèvement de construction, le dossier à fournir « diffère » selon qu’il s’agisse d’une construction non achevée et conforme au permis de construire délivré (état descriptif des travaux à réaliser, prises de vues photographiques des façades, délai d’achèvement de la construction établi par un architecte...) ou d’une construction non achevée mais non conforme au permis de construire (même dossier que le cas précédent mais auquel s’ajoutent notamment des pièces écrites et graphiques établies non seulement par un architecte mais aussi par un ingénieur en génie civil). Ce texte réglementaire précise aussi les dossiers à fournir pour les cas des demandes respectivement de certificat de conformité d’une construction achevée mais non conforme au permis de construire (les pièces graphiques, un plan de masse de la construction telle qu’achevée, des plans de chaque étage et des façades, des plans de génie civil des travaux tenant compte des caractéristiques physiques et mécaniques des sols et des prises de vues photographiques des façades et des espaces extérieurs...). Dans les 8 jours qui suivent le dépôt de la déclaration de mise en conformité d’une construction auprès des services de l’urbanisme de l’APC, les agents communaux doivent « procéder à la visite de la construction au regard des informations et documents fournis par le déclarant ».
Le décret précise les modalités de traitement de ces déclarations par les autorités compétentes et les suites à prendre. Le second décret fixe la composition et les modalités de fonctionnement des commissions de daïra et de recours chargées de se prononcer sur la conformité des constructions. Il est à rappeler que la loi sur la mise en conformité des constructions et leur achèvement a pour objectif de mettre un terme à l’état de non-achèvement des constructions, de mettre en conformité les constructions réalisées ou en cours de réalisation antérieurement à la promulgation de la présente loi et de fixer les conditions d’occupation et d’exploitation des constructions. Elle vise également à promouvoir un cadre bâti esthétique et harmonieusement aménagé et à instituer des mesures coercitives en matière de non-respect des délais de construction et des règles d’urbanisme.
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Par Hocine ADRYEN
L'Expression, publié le 26 Mai 2009
# Administrateur | 25/05/2009 | Info
> MULTIMEDIA
UIT : Des directives pour protéger les enfants
L’Union internationale des télécommunications (UIT) veut établir des directives pour protéger les enfants et adolescents de contenus nocifs sur l’internet et notamment des prédateurs sexuels, a annoncé, mercredi dernier, l’agence onusienne.
« Nous devons tout mettre en œuvre pour créer un environnement internet sain pour nos enfants », a déclaré le secrétaire général de l’UIT, Hamadoun Touré, cité dans un communiqué.
L’UIT veut également préserver la confiance dans l’internet en tant qu’outil pédagogique, source de savoir et plateforme pour le commerce, qui a été consulté en 2009 par 1,5 milliard de personnes dans le monde, selon l’agence. Environ 60% des jeunes surfant sur le web se connectent à des forums de discussion, trois quarts sont prêts à partager des informations personnelles et 20% pourraient être la cible de « prédateurs » (pédophiles), d’après une série d’études citées par l’Union internationale des télécommunications. Selon une étude, 15% à 20% des enfants en Europe ont été intimidés, harcelés ou importunés sur internet et un quart a reçu des commentaires non sollicités à connotation sexuelle. Le projet de directives – destiné aux autorités, au secteur de l’internet, aux parents et à leurs enfants – prévoit d’accorder suffisamment de pouvoir et de ressources au législateur pour combattre notamment les contenus pédophiles et établir une liste des criminels sexuels qui limiterait leur accès à l’internet. Ces directives, qui ne seraient pas obligatoires, doivent être finalisées en octobre lors d’une conférence sur le sujet à Tokyo.
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El Watan, publié le 25 Mai 2009
# Administrateur | 25/05/2009 | Info
> CONSTANTINE INFO
Journée d’étude sur l’enfant : La rue et les conduites à risques
Une semaine durant, la salle des conférences de la mairie de Didouche Mourad abrite des journées d’études articulées autour du thème de « l’enfant, la rue et les conduites à risques ».
Le rendez-vous, qui se tient à un rythme soutenu du 24 au 31 mai, verra le défilé d’une pléiade de médecins, psychologues et sociologues pour animer ces journées dont la clôture coïncidera avec la célébration de la journée de l’enfance, le 1er juin. La journée d’hier a été consacrée au phénomène de la maltraitance de l’enfant qui n’est plus uniquement liée aux conditions sociales et économiques, car n’épargnant plus de nos jours aucune couche sociale.
A ce propos, le Dr Amrane et Mlles Boudrioua et Bendjaballah, respectivement psychologue praticien à l’établissement psychiatrique à Oued Athmania et sociologues, ont souligné dans leurs interventions que « pour entamer une prévention contre les violences, qu’elles soient physiques ou sexuelles dont sont victimes les mineurs, il faut d’abord en parler et commencer par briser le mur du silence qui s’installe au sein des familles victimes, surtout que le phénomène prend, depuis quelques années, des propositions alarmantes ». On notera lors des débats, par ailleurs, que la prise en charge des victimes, notamment en bas âge, demeure complexe. Plusieurs cas ont été signalés au sein des familles, particulièrement concernent les agressions d’ordre sexuel, où l’auteur n’était autre que le père ou un proche parent.
Mlle Bendjaballah rappellera à ce propos que « parler de l’inceste reste un tabou difficile à briser, et faire parler un enfant est une tâche délicate car la révélation doit obéir à plusieurs démarches ». La journée a été clôturée par des recommandations émises par les différents intervenants, notamment par l’élaboration d’une stratégie de lutte contre le phénomène de la violence envers les enfants. Les objectifs majeurs, qui devraient être assignés à cette stratégie, sont d’abord apaiser les angoisses des enfants victimes, favoriser l’écoute en évitant les conduites à risque, motiver les enfants, les aider à s’intégrer dans des groupes d’activités et, enfin, donner aux enseignants et pédagogues des conseils quant au comportement à adopter vis-à -vis des enfants selon les méthodes psychologiques.
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Par F. Raoui
El Watan, publié le 25 Mai 2009
# Administrateur | 24/05/2009 | Info
Le palmarès du festival de Cannes 2009
CANNES - Les noms des récompensés ont été dévoilés dimanche soir...
C'est la fin du suspens. Après douze jours de festival, Michael Haneke a raflé la PALME D'OR pour "Le Ruban blanc", un film en noir et blanc sur les origines du fascisme à la veille de la Première Guerre mondiale.
"Parfois ma femme me pose une question très féminine: es-tu heureux?", a confié le cinéaste dans un français parfait sur la scène du Grand Théâtre Lumière, au palais des festivals de Cannes. "C'est difficile d'y répondre, mais là , j'en suis sûr, c'est un moment où je suis très heureux".
GRAND PRIX > "Le Prophète" de Jacques Audiard. Longue salve d'applaudissements. "Je suis saisi d'un syndrôme d'imposture", dit Audiard, derrière ses lunettes noires.
PRIX EXCEPTIONNEL DU FESTIVAL DE CANNES > Alain Resnais, 87 ans, qui vient de réaliser "Les Herbes folles". Pas question pour lui d'arrêter, a-t-il assuré cette semaine à Cannes: il écrit actuellement un autre long-métrage. Une longue ovation le salue. Le cinéaste se dit "supris" de cette "catégorie tout à fait surprenante". Et demande à ses acteurs, Sabine Azéma et André Dussollier, habitués à jouer en duo, de se lever. "Car on ne fait pas un film tout seul", insiste Alain Resnais.
PRIX D'INTERPRETATION MASCULINE > Christoph Waltz, le chasseur de juifs du film "Inglorious Basterds", de Quentin Tarantino. "C'est un moment unique dans la vie d'un comédien", dit l'acteur en français. Waltz était notre chouchou pour ce prix. Sa performance, n'ayons pas peur de le dire, est hallucinante.
PRIX D'INTERPRETATION FEMININE > Charlotte Gainsbourg, dans "Antichrist" de Lars Von Trier. "Je voudrais remercier avant tout madame la présidente... et Thierry Frémaux, qui a eu l'audace de sélectionner un tel film", dit l'actrice qui décroche son premier prix à Cannes. Après avoir remercié son metteur en scène, sa mère, Yvan Attal, son compagnon, et ses deux enfants, Charlotte Gainsbourg a confié: "Je pense à mon père".
PRIX DE LA MISE EN SCENE > Bingo pour Brillante Mendoza, pour "Kinatay", un film très noir, son sixième long-métrage.
PRIX DU SCENARIO > Il est attribué à Mei Feng, le scénariste de "Nuits d'ivresse printanière", réalisé par Lou Ye.
DOUBLE PRIX DU JURY > Ex-aequo "Fish Tank", de la britannique Andrea Arnold et "Thirst, ceci est mon sang", de Park Chan-wook, une histoire plutĂ´t gore de vampires.
Entre temps, tout le jury est arrivé sur la scène, dont James Gray, Asia Argento, etc. Et, bien sûr, la présidente du jury, Isabelle Huppert. "Voilà , la fête est finie, regrette-t-elle, mais elle commence pour certains d'entre vous". Huppert confie avoir eu des sentiments ambivalents en ce dernier jour de festival, ayant eu à la fois envie que ça s'arrête et envie que cela continue, ces deux semaines passées à juger des films à Cannes.
CAMERA D'OR > "Samson et Delilah", premier film aborigène de Warwick Thornton.
PRIX DU COURT METRAGE > "Arena" de Joao Salaviza.
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Par Alice Antheaume, Ă Cannes
20minutes.fr, publié le 24.05.09 à 20h41
# Administrateur | 24/05/2009 | Info
Centres d’enfouissement technique des déchets et incinérateur
Polémique et actions citoyennes autour de l’environnement
L’abandon par les responsables locaux du projet d’incinérateur pour la décharge d’El Kerma a mis le feu aux poudres. Des citoyens excédés par les émanations et les odeurs nauséabondes qui proviennent de la décharge, notamment en période de fortes chaleurs, n’arrivent pas à s’expliquer une telle décision. Dans une déclaration rendue publique hier, les membres du Groupe de travail et de réflexion sur l’environnement à Oran, GTREO, ont mis en garde contre « les complications que pourrait engendrer une telle décision ». La décharge d’El Kerma traite quotidiennement 140 tonnes de déchets ménagers, dont 15 tonnes de déchets dangereux provenant de l’exploitation des centrales électriques, de l’industrie, laboratoires et autre matériel médical. La polémique fait rage à Oran puisqu’il y a quelques mois à peine, une association à El Kerma, El Fadjr en l’occurrence, avait fait des mains et des pieds pour faire annuler la décision d’implantation de ce centre.
L’association avait estimé que « la concentration des installations telles que la station de traitement des eaux usées, la décharge publique et l’incinérateur vont compliquer la situation de l’environnement et de l’écosystème pour les 25 000 âmes de cette localité ». Pourtant, l’Agence nationale de l’environnement, AND, avait annoncé au cours du mois de janvier dernier qu’elle avait trouvé la solution : un grand centre d’enfouissement technique CET qui sera achevé avant la fin de l’année en cours. Doté d’une capacité de 1 200 tonnes de déchets par jour, ce méga-centre devra assurer le traitement de 70% des déchets de la wilaya. Le CET sera implanté dans la zone de Hassi Bounif sur une superficie de 8 hectares. Une fois opérationnel, ce grand CET permettra la fermeture des petits centres d’enfouissement situés à El Kerma, Aïn El Beida et Bir El Djir qui ne répondent pas aux normes internationales requises, nous dit-on.
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Par Mohamed Ouanezar, correspondant Ă Oran
La Tribune, publié le 24 Mai 2009
# Administrateur | 24/05/2009 | Info
> TIPAZA INFO
Des journées de dégustation de poissons et de fraises
La Chambre de l’agriculture de la wilaya de Tipaza compte organiser, au mois de juin, une journée de dégustation de fraises, au niveau de son siège.
Les fraisiculteurs seront mis à contribution pour faire des démonstrations sur leur savoir-faire en matière de production de fraises, tant sur la qualité que les variétés de fraises produites dans la wilaya de Tipaza. Ce délicieux fruit enregistre un développement particulier dans la wilaya. Beaucoup de jeunes, en quête d’emplois, se voient offrir une opportunité d’intégrer la filière grâce aux contacts avec les services agricoles et les éléments de la chambre de l’agriculture présents sur les lieux, aux côtés des producteurs de fraises, durant cette journée de dégustation de la fraise. La direction de la pêche et de l’aquaculture de Tipaza, quant à elle, compte, à son tour, organiser la journée de dégustation de poissons d’eau douce. L’initiative entreprise par la direction de la pêche se veut d’abord une action de vulgarisation et de sensibilisation sur l’intérêt et les conséquences positives relatives à l’exploitation des poissons d’eau douce dans les volets écologique, social et économique (tourisme, restauration). La direction de la pêche renouvelle cette expérience pour donner l’occasion aux consommateurs et aux opérateurs d’apprécier le poisson d’eau douce, une fois bien assaisonné et mariné. Ces journées de dégustation représentent des issues pour la création de richesse au niveau des zones rurales notamment. La direction du tourisme de Tipaza, pour ne pas rester en marge de cet élan inhérent aux animation0 s en faveur de la promotion de l’activité touristique dans la wilaya, s’apprête à organiser une série de rencontres au niveau des communes côtières, qui sont au nombre de 14, pour mettre l’accent sur l’hygiène des plages et des milieux urbains, notamment à l’aube de la saison estivale.
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Par M’hamed H.
El Watan, publié le 24 Mai 2009
# Administrateur | 23/05/2009 | Info
> ORAN INFO
Sonelgaz
Les abonnés pourront payer leurs factures à la poste
A compter du mois de juillet prochain, les abonnés au réseau de la Sonelgaz pourront s’acquitter de leurs factures d’électricité et gaz à travers n’importe quelle recette ou bureau de poste du territoire national, a indiqué M. Bensid Djelloul, Président-directeur général de la Société de Distribution de l’électricité et du Gaz de l’Ouest (SDO) lors de la conférence de presse tenue à Oran relative à la présentation du bilan ainsi qu’aux comptes de gestion 2008 de cette structure commerciale.
Il a été décidé, à la suite d’une convention avec la Direction Générale d’Algérie Poste qui dispose de quelque 3 000 recettes et agences postales, qu’à partir de cette année, les abonnés au réseau de l’entreprise sont autorisés à s’acquitter de leurs redevances auprès de ces structures postales. Pour la réussite de cette opération, des aménagements ont été apportés dans une première étape à travers un grand nombre de structures postales.
L’opération pilote lancée dernièrement dans la wilaya de Mostaganem a connu un succès. Les résultats obtenus ont motivé la SDO à lancer, à partir du mois de juillet prochain, sa généralisation pour les 16 autres wilayas qui lui sont territorialement rattachées. D’ailleurs, pour la wilaya d’Oran, l’information pour l’application de cette mesure a été confirmée par le responsable local d’Algérie Poste, M. Kotni.
Il a indiqué que les 104 structures postales en exercice dans la wilaya sont prêtes, à partir de la date arrêtée, à recevoir la clientèle de la Sonelgaz. L’on saura, lors de la rencontre, que la SDO, qui a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 34 milliards de dinars pour 2008, a engendré des bénéfices de 77 millions de dinars, malgré des créances qui s’élèvent à plus de 5 400 millions de dinars. Les bénéfices réalisés dans le cadre des activités de la Société en 2008, a indiqué son responsable, seront injectés dans des actions de recrutement ou de formation du personnel ainsi que les équipements, la construction ou l’aménagement des structures commerciales pour améliorer l’accueil du grand public et l’image de marque de la société.
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Par Tegguer Kaddour
El Watan, publié le 23 Mai 2009
# Administrateur | 22/05/2009 | Info
> MAGAZINE
Planète : Ce vendredi, Journée internationale de la biodiversité
Ce vendredi sera vert, il fête la biodiversité. En effet, et afin d’accroître la compréhension et la sensibilisation sur les questions de la biodiversité, les Nations unies ont déclaré le 22 mai Journée internationale de la diversité biologique.
Et pour cette fois, la Convention sur la diversité biologique a porté son choix sur les espèces exotiques envahissantes. Dans le même ordre d’idée, un protocole d’accord portant sur la « vague verte » a été signé entre le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme et le secrétariat de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique. A travers ce protocole, « le ministère s’engage à encourager les élèves des écoles des différentes wilayas à planter le 22 mai de chaque année, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la diversité biologique, un arbre au sein ou à proximité de leur établissement scolaire. » L’autre thème de sensibilisation cette année concerne les espèces exotiques. Il faut savoir que ces espèces invasives, introduites dans un milieu qui n’est pas le leur, peuvent porter préjudice aux espèces et à la biodiversité locales. L’invasion biologique est désormais reconnue comme la deuxième cause, après la destruction des habitats, du déclin de la biodiversité.
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Par Zineb A. Maiche
El Watan, publié le 22 Mai 2009
# Administrateur | 20/05/2009 | Info
> ACTUALITÉ
« Les véhicules importés doivent répondre aux exigences... »
Comme toutes les entreprises étrangères de droit algérien, les concessionnaires automobiles doivent, eux aussi, se conformer à la nouvelle réglementation. C’est ce qu’a affirmé, hier, le directeur de la réglementation au ministère du Commerce, Ouali Yahyaoui.
Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, l’orateur explique les nouvelles mesures prises pour réglementer davantage l’activité des concessionnaires automobiles en Algérie. Ces mesures sont contenues dans le décret exécutif, publié en décembre 2007. « Dans ce décret, il y a deux volets : le premier contient des dispositions applicables immédiatement, telles que les conditions des acomptes qui ne doivent pas dépasser les 10%, les conditions de facturation et celles relatives à la mise à disposition des utilisateurs des véhicules conformes à leurs exigences. Le second volet concerne des dispositions applicables, avec délai, en particulier la mise en place des show-rooms, du service après-vente, de cahiers des charges devant lier ces opérateurs économiques aux clients et utilisateurs », souligne-t-il.
Selon lui, ce texte intervient pour combler le vide juridique existant en matière d’organisation de cette activité et pour mettre un terme aux défaillances techniques qui ont des impacts négatifs aux plans économique et social et sur la santé des utilisateurs. Deux textes de loi interviennent désormais pour réglementer ce secteur. En plus du décret de 2007, les pouvoirs publics ont élaboré un nouveau dispositif législatif, en l’occurrence la loi 09-03 visant à affermir, dit-il, les conditions de protection du consommateur et réprimer les fraudes. Ainsi les 70 concessionnaires activant sur le marché doivent-ils revoir leurs critères dans l’importation des véhicules. « Le décret est très clair : le véhicule importé doit répondre à certains référentiels. Il s’agit notamment des normes existantes au niveau national et des règlements techniques algériens. A défaut, on fait référence à celles appliquées à travers le monde », précise-t-il.
L’orateur réaffirme par la même occasion la volonté du ministère de lutter contre la contrefaçon de la pièce de rechange à travers le renforcement des grands ports (Skikda, Béjaïa et Alger) et l’augmentation des effectifs des agents de contrôle. Soulignant que la facture consacrée à l’importation de la pièce de rechange s’élève à 500 millions de dollars/an, Ouali Yahyaoui annonce la tenue, dimanche prochain, d’une rencontre-débat pour examiner les moyens de lutter contre la contrefaçon.
[ source ]
Par M. M.
El Watan, publié le 20 Mai 2009
# Administrateur | 19/05/2009 | Info
> TLEMCEN INFO
Saison estivale : Sidi Youchâa se fait une beauté pour accueillir les estivants
Faute d’investissement, cette plage souffre d’un manque flagrant en matière d’infrastructures d’accueil. Dans le cadre de la préparation de la saison estivale, pour garantir aux estivants (les habitués de Sidi Youchâa) un été agréable, une réunion s’est tenue au siège de la daïra et ce, afin de situer les lacunes pouvant entraver le bon déroulement de la saison estivale et faire de l’unique plage de la région un véritable pôle d’attraction touristique.
Ce qui a conduit à l’entame des travaux qui concernent essentiellement le nettoyage de la plage, le renforcement de l’éclairage public et l’aménagement des lieux publics : aires de stationnement, places publiques, aires de jeux. En outre, l’APC procédera à la réhabilitation des infrastructures, à savoir le poste de la Protection civile, celui de la Gendarmerie et la salle de soins. Une opération d’embellissement à travers le ravalement des façades pour donner un peu de gaîté à un ensemble dégradé a été aussi inscrite. Il est question, en plus, de matérialiser la nouvelle route menant à la plage ainsi que les placettes publiques, par la mise en place de plaques de signalisation et d’orientation. Des efforts devraient être consentis également dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie dans le seul camping qui existe à Sidi Youchâa.
Faute d’investissement, cette plage souffre d’un manque flagrant en matière d’infrastructures d’accueil. A noter que ces travaux seront pris en charge, du point de vue financier, par la commune bien que les moyens financiers de cette dernière soient très limités. Néanmoins, dans le cadre de la solidarité intercommunale, une louable initiative entreprise par les pouvoirs publics, une opération de volontariat de grande envergure à laquelle y prendront part les quatre communes qui composent la daïra, aura lieu le jeudi prochain à Sidi Youchâa. La population compte participer à cette opération pour donner à son village un nouvel aspect, un aspect accueillant bien conforme aux attentes des estivants.
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Par O. El. Bachir
El Watan, publié le 19 Mai 2009
# Administrateur | 18/05/2009 | Info
Coopération algéro-britannique
Le prince Andrew depuis hier Ă Alger
Pour renforcer la présence commerciale du Royaume-Uni en Algérie, le Duc d’York, prince Andrew -deuxième fils de la reine Elizabeth II- est en visite à Alger depuis hier, selon l’APS. Le prince, également responsable du commerce extérieur de son pays, a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport Houari Boumediène d’Alger par Karim Djoudi, ministre des Finances. Dans une déclaration à la presse, le prince Andrew s’est dit « heureux » de revenir en Algérie, exprimant le souhait que sa visite « puisse contribuer au renforcement des relations entre l’Algérie et le Royaume-Uni ».
Pour sa part, M. Djoudi a indiqué que la visite du prince Andrew vient « renforcer davantage les relations entre les deux pays qui sont déjà fortes sur les plans politique et économique ». Ces relations, a précisé le ministre, se traduisent par le fait que « nos échanges commerciaux se sont fortement accrus durant les dix dernières années, passant de 500 millions de dollars à près de 3 milliards de dollars ». M. Djoudi a précisé que cette coopération se traduit également par un mouvement d’investissement dans un certain nombre de secteurs, notamment dans la chimie, la pharmacie et le bâtiment.
« Cette visite va permettre d’évaluer un peu ce mouvement d’affaires et de l’intensifier », a-t-il souligné, selon toujours la même source.A rappeler que le prince Andrew -qui termine sa visite demain- a déjà effectué une visite similaire dans notre pays en 2006.
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Par Rabah Iguer
La Tribune, publié le 18 Mai 2009
# Administrateur | 17/05/2009 | Info
Salon international sur les technologies de l’information
Med-It Alger 2009 du 18 au 20 mai
La sixième édition du Salon international sur les technologies de l’information (Med-It Alger 2009) se déroulera à partir de demain, le lundi 18 mai, jusqu’au mercredi 20 mai, au palais de la Culture d’Alger.
Organisée au lendemain de la Journée mondiale des technologies de l’information et de la communication célébrée chaque 17 mai, l’événement qui s’étend sur 3 jours, au lieu de 2 les éditions précédentes, comprend trois volets distincts, à savoir une exposition réunissant 150 stands algériens et étrangers, des conférences et ateliers ainsi que des rendez-vous d’affaires.
Pour la partie exposition, la nouveauté de cette année réside dans la présence d’une dizaine d’entreprises marocaines, d’une autre dizaine d’entreprises tunisiennes en plus de celles algériennes (60% des exposants) et françaises. « Nous avons tenu à donner la priorité aux sociétés algériennes, puis celles venues de France et après pour les tunisiennes et marocaines. Et nous envisageons pour l’année prochaine d’inclure des entreprises espagnoles et italiennes pour que la manifestation prenne sa dimension méditerranéenne », expliquait hier, lors
d’une conférence de presse, Sylvie Reforzo, DG de XCOM, l’agence organisatrice.
S’agissant du deuxième volet, le programme du salon compte 100 conférences et ateliers en accès libre. «Les thèmes abordés et traités par une trentaine d’experts ont été choisis après une enquête menée dernièrement sur un échantillon de 700 entreprises, tous secteurs confondus», informe Mme Reforzo. « L’administration électronique et le e-commerce sont les principalesthématiques », poursuit-elle. Les autres sujets sont relatifs, entre autres, à la mise à niveau des infrastructures, aux réseaux à très haut débit, à la G3/G4 et à l’offshoring. L’autre nouveauté du Salon Med-It 2009 est la formation offerte à 150 directeurs de systèmes informatiques, se déroulant sur les trois jours, « sur des thématiques répondant aux attentes des professionnels comme la sécurité informatique et ERP ».
Concernant les rendez-vous d’affaires, 800 rencontres sont prévues, mettant en relation les professionnels algériens avec des exposants à la recherche de partenaires dans le pays. Par ailleurs, trois trophées seront décernés aux meilleurs sites algériens.
Sur 65 postulants, 40 sites, tous secteurs confondus, ont été retenus. Le salon est organisé sous la tutelle du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, par l’agence de communication française XCOM spécialisée dans ce genre de salon dans les pays du Maghreb et en Afrique sub-saharienne, en association avec l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications, Algérie Poste et l’association Algerian Information Technologie Association (AITA : rassemble plus d’une cinquantaine des plus importantes entreprises dans le domaine des TIC) et le Med-It Alger 2009.
L’édition 2008 du Salon Med-It a vu la participation de 100 exposants, drainé 2 300 visiteurs et enregistré l’organisation de 600 rendez-vous d’affaires. Pour la 6ème édition, les organisateurs espèrent accueillir plus de 3 000 visiteurs professionnels du secteur. «60% des entreprises françaises qui cherchaient un partenaire local, l’année dernière, l’ont trouvé grâce au salon», affirme Mme Reforzo, pour marquer la réussite de la version précédente.
Demain, lundi, le Salon Med-It sera inauguré par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et celui du Commerce.
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Par Samir Azzoug
La Tribune, publié le 17 Mai 2009
# Administrateur | 17/05/2009 | Info
Les avis d’appel d’offres lancés par l’EMA
Extension est et ouest du réseau du métro d’Alger
Après l’adjudication du projet de la nouvelle ligne de métro d’Alger entre la place Emir Abdelkader et la place des Martyrs , longue de 1,7 kilomètre à un groupement international d’entreprises, à savoir Andrade Guttierez (Brésil), Zagope (Portugal), Texeira (Portugal) et Gesi-Tp (Algérie), l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) a lancé hier un avis d’appel d’offres national et international restreint pour les prestations d’études de conception et d’ingénierie des extensions de la ligne 1 du métro d’Alger. Selon un communiqué de l’EMA repris par l’APS, ces
extensions concernent quatre lignes El Harrach-Bab Ezzouar, place des Martyrs-Bab El Oued, Bab El Oued-Chevalley et, enfin, Aïn Naadja-Baraki. Dans cet appel à soumission au marché, l’EMA précise qu’elle s’adresse aux bureaux d’études ou groupements de bureaux d’études nationaux ou internationaux présentant une longue expérience dans le domaine de réalisation de projet de métro. Rappelons que les travaux de l’extension du réseau pour le raccordement de la station Haï Badr (ex-lotissement Michel) à la gare ferroviaire d’El Harrach en
traversant le quartier de Badjarah avancent à un rythme soutenu. Concernant le raccordement de Haï El Badr à Aïn Naadja, d’une longueur de 5 km, cette même source précise que les études techniques ont été achevées. Pour en revenir à la future ligne de métro qui va de la place Emir AEK à la place des Martyrs, le groupement qui a remporté le contrat d’un montant de 11,4 milliards de dinars (110 millions d’euros) s’est engagé à livrer le projet dans un délai de 42 mois après l’attribution définitive du marché qui doit être validé par la Commission nationale des marchés publics dans les prochains jours, selon la réglementation algérienne. D’après l’Entreprise du métro d’Alger qui gère le projet, cette ligne de métro, en plein centre de la capitale, traverse des terrains difficiles, entourés d’habitations vétustes datant de l’époque coloniale. Les travaux sur cette ligne seront extrêmement délicats, selon les spécialistes des travaux publics. Rappelons enfin que la première ligne du métro d’Alger, entre la Grande-Poste et Haï El Badr, sur 9 kilomètres, devrait être ouverte avant fin 2009, selon le gouvernement.
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Par Ziad Abdelhadi
La Tribune, publié le 17 Mai 2009
# Administrateur | 16/05/2009 | Info
CONCOURS
La finale de l'Eurovision a lieu ce samedi Ă Moscou
C'est la chanteuse Patricia Kaas qui représente la France. La finale du concours est retransmise en direct ce soir sur France 3.
C'est ce samedi 16 mai qu'a lieu la finale de l'Eurovision 2009. Quarante-deux pays étaient engagés au début de cette 54e édition qui sera retransmise en direct par France 3. Le concours est pour la première fois organisé en Russie, qui en était sortie vainqueur l'année précédente. "Je suis très fière de représenter la France. Je défends la chanson française depuis plus de 20 ans à travers le monde", a récemment déclaré Patricia Kaas. Très appréciée dans ce pays, elle défendra les couleurs françaises en interprétant "Et s'il fallait le faire".
"Que cela se passe dans un pays que je connais bien est une bonne chose. Je m'y sentirai bien, en confiance", avait ajouté l'interprète de "Mademoiselle chante le blues", qui connaît un grand succès en Russie et fait salle comble à chaque spectacle au Kremlin.
La chanteuse se "battra pour gagner" après la série de mauvais résultats enregistrée par la France ces dernières années à ce concours.
Norvège et Turquie favoris
Dix pays se sont qualifiés lors de la première demi-finale disputée mardi soir à Moscou. Dix autres pays ont réussi jeudi l'épreuve de la seconde demi-finale.
Cinq nations étaient qualifiées d'office : la Russie, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Espagne et la France.
Arrivée en tête des dix premiers finalistes, la Turquie figure parmi les favoris avec le titre "Dum Tek Tek", interprété par la chanteuse populaire Hadise.
Autre favori, la Norvège, avec la chanson "Fairytale", interprétée par Alexander Rybak, un adepte du piano et du violon né au Bélarus.
Outre la Turquie, la Suède, Israël, le Portugal, Malte, la Finlande, la Bosnie-Herzégovine, la Roumanie, l'Arménie et l'Islande ont décroché leur billet pour la finale samedi dans le complexe sportif Olympiïski, au centre de la capitale russe.
Le concours est organisé par l'Union européenne de Radio-Télévision (UER). Son mode de scrutin change cette année : cette année, les votes des téléspectateurs européens seront pondérés à 50/50 avec ceux d'un jury professionnel par pays.
La Russie a frôlé le record, en consacrant 32 millions d'euros au concours, ce qui en fait l'un des plus chers de l'histoire de l'Eurovision.
Polémiques
Des militants pour la cause homosexuelle ont choisi d'organiser leur gay pride le jour de la finale de l'Eurovision. Ils espèrent profiter de la médiatisation pour tenter de manifester, en dépit de l'interdiction de la mairie de Moscou.
Autre sujet controversé qui a émaillé cette édition du concours, la Géorgie a renoncé à participer après le rejet de sa chanson par les organisateurs au motif qu'elle raille le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, moins d'un an après la courte guerre qui a opposé les deux pays.
Des voix se sont aussi élevées en Russie contre le choix d'une artiste ukrainienne pour représenter le pays au concours.
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Par Nouvelobs.com, publié le 16.05.2009 | 09:35
# Administrateur | 16/05/2009 | Info
NUIT DES MUSEES
Les musées gratuits pour tout le monde le temps d'une nuit
41 pays participent à cette 5e édition de "la Nuit des musées". L'entrée sera libre dans plus de 2.200 musées en Europe, dont la moitié en France.
A l'occasion de la 5e édition de la "Nuit européenne des musées", les musées seront gratuits samedi soir 16 mai pour tout le monde et les visiteurs pourront parcourir les collections à la lampe de poche, voir de la danse contemporaine et même dormir.
Plus de 2.200 musées de 41 pays dont 1.100 en France, participent à cette manifestation destinée à permettre de "poser sur ce patrimoine historique un regard neuf", d'une manière "inattendue, surprenante, bouleversante ou drôle", avec pour thème le dialogue entre les arts, selon le ministère de la Culture. La Nuit des musées a démarré en France en 1999 et s'étend désormais à l'échelle européenne depuis 2005. Elle avait attiré en 2008 1,5 million de visiteurs en France.
Visite Ă la lampe ou contes libertins
A l'occasion de l'événement, les musées rivalisent d'imagination pour proposer des animations insolites, parcours originaux, ateliers, concerts, visites à la bougie.
Des manifestations en langue régionales, occitan, alsacien, créole, sont également proposées alors que l'Observatoire de l'Espace du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) s'associe à la Nuit par un dialogue entre scientifiques et oeuvres d'art.
A Paris plusieurs musées feront preuve d'originalité pour attirer les visiteurs. L'amateur des sculptures d'Auguste Rodin se verra proposer la visite du musée éponyme à la lumière de la lampe de poche. Le féru de langues pourra faire un jeu de jeu de cartes géants sur ce thème à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris. On pourra aussi écouter de la musique traditionnelle vietnamienne au musée Cernuschi ou des contes libertins au Musée Cognacq-Jay.
Au musée Gustave-Moreau, ce sont deux artistes agents de surveillance de nuit au musée qui ont créé pour l'occasion un spectacle mêlant projection vidéo et intervention en direct, alors que les enfants pourront faire du Warhol en marge de l'exposition consacrée au Grand Palais à l'artiste américain.
Le musée de l'Armée aux Invalides en profite pour rouvrir au public ses nouveaux espaces consacrés à la période de Louis XIV à Napoléon Ier. L'Unesco, pour la première fois participante et partenaire, ouvre ses portes au public et montre ses oeuvres d'art.
Dégustation de brioches ou de beurre en région
En région, à Tours, au CCC (Centre de création contemporaine), les noctambules pourront marcher sur une oeuvre de Kader Attia qui reconstitue les toits de bidonvilles.
Le conseil général du Bas-Rhin propose une navette en gare de Selestat pour visiter le château du Haut-Koenigsbourg, admirer de l'art contemporain et les gourmands pourront déguster des brioches à la Maison du pain. En Isère les gastronomes auront également de quoi faire, puisqu'ils pourront déguster du beurre à La Combe-de-Lancey.
Auch, dans le Gers, sera le temps d'une nuit, le terrain d'une chasse au trésor et l'on pourra s'initier au tir à l'arc à Crépy-en-Valois dans l'Oise, ou au jazz à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne.
Procès de sorcellerie en Suisse
En Europe, la République de Saint-Marin, troisième plus petit état européen, se joindra pour la première fois à cette Nuit des musées. Pendant que certains seront occupés à décorer une grotte paléolithique à Altamira, en Espagne, d'autres assisteront à un procès de sorcellerie à Délémont en Suisse. Les plus épuisés pourront dormir au Musée de la vie rurale de Reading en Grande-Bretagne.
La Nuit des musées est placée sous le haut patronage du Conseil de l'Europe, qui fête cette année son 60e anniversaire en ouvrant le Palais de l'Europe à Strasbourg. Elle est également partenaire de la Journée internationale des musées de l'ICOM (Comité international des musées).
En France c'est la première fois qu'elle a lieu depuis que la gratuité des collections permanentes a été instaurée dans les musées nationaux en France pour les moins de 26 ans de l'Union européenne et les enseignants français.Créée il y a dix ans à l'initiative du ministère de la Culture, elle proposait aux musées de France d'ouvrir gratuitement leurs portes au public un dimanche de printemps. Trois ans plus tard la manifestation s'ouvre à 39 pays européens et en 2005 elle se réincarne en Nuit des musées.
Le programme est disponible sur le site dédié à l'évènement.
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Par NOUVELOBS.COM, publié le 16.05.2009 | 09:31
# Administrateur | 16/05/2009 | Info
Plan d’action du Premier ministère
La sécurité alimentaire et les investissements productifs, des priorités
Le plan d’action du gouvernement, qui sera présenté dans les prochains jours au Parlement, prévoit une panoplie de mesures en vue «de promouvoir le développement économique et d’accroître sa diversification et sa productivité».En effet, ce plan a balisé le terrain de l’action économique du gouvernement durant la prochaine mandature.Le plan s’appuiera sur programme quinquennal d’investissements publics à hauteur de l’équivalent de 150 milliards de dollars, offrant un plan de charge exceptionnel aux opérateurs, qui tirera également profit de l’amélioration de l’environnement de l’activité au bénéfice des investisseurs. Ceci devrait aboutir notamment à la création de 200 000 nouvelles petites et moyennes entreprises durant les cinq années et 3 000 000 d’emplois.
Pour ce qui concerne la sécurité alimentaire et la promotion du développement agricole, le plan parle d’un certain nombre d’actions qui seront entreprises. Entre autres, le gouvernement entend, dans ce cadre, lever les contraintes liées au régime juridique des terres agricoles du domaine privé de l’Etat. Pour cela, «un projet de loi sera introduit cette année pour codifier les conditions de la concession agricole». Il est fait état également de la mise en place d’un important appui financier à l’activité agricole, le lancement d’un programme de régulation des circuits de distribution et le développement des mécanismes d’encadrement et d’appui à l’agriculture.
Le secteur de la pêche de figure aussi en bonne place dans le plan.Ce secteur bénéficiera de l’extension du réseau des ports et la multiplication des abris de pêche ainsi que l’incitation à l’investissement productif. D’autres actions ont été également énoncées en vue de jeter les véritables bases d’un essor du secteur.
Pour l’industrie, le gouvernement a réservé tout un programme afin de canaliser la remise à niveau de l’outil productif en place et promouvoir l’investissement nouveau. Le gouvernement, qui ne cite pas la stratégie industrielle, entend améliorer l’offre du foncier, l’accès au crédit pour l’investissement et les conditions de mise à niveau des entreprises. Outre d’autres actions en faveur du développement du secteur public marchand, le gouvernement poursuivra les négociations en cours autour de projets de partenariat dans divers secteurs, y compris celui de l’industrie mécanique. Pour ce qui concerne les IDE, le plan d’action du gouvernement comporte des mesures dans l’objectif d’attirer les investissements destinés à participer à développer localement les capacités réelles de production et les transferts technologiques. Et pour l’avènement d’une base économique productive locale, le gouvernement entend aménager la législation et la réglementation en la matière. Concernant l’industrie du tourisme, le plan d’action envisage de mettre au point des mesures pouvant attirer l’investissement et mettra en valeur les gisements et les potentiels touristiques à forte attractivité en se basant sur le schéma directeur d’aménagement touristique. Ce dernier comporte particulièrement des mesures destinées à l’adresse des établissements hôteliers. Dans le même sillage, le gouvernement entend encourager l’activité artisanale à travers la formation, la mise en place de facilitations et l’investissement dans l’artisanat. Pour les hydrocarbures, qui occupent une place stratégique dans l’économie nationale, le plan prévoit l’accroissement de la recherche, l’exploitation et l’exploration des ressources disponibles, la valorisation de la rente à travers des investissements et la poursuite du programme national de maîtrise de l’énergie. Le domaine minier, souligne le gouvernement, connaîtra un accroissement de sa mise en valeur. Enfin, le gouvernement, dans son plan d’action, entend amorcer un développement véritable des nouvelles technologies par la poursuite des actions déjà en cours.
Grosso modo, le programme économique du gouvernement, qui s’inscrit, selon le Premier ministère, dans la continuité, mettra en avant la production locale et la mise en valeur des investissements productifs, outre la lutte contre le chômage puisque l’objectif est de créer 3 000 000 d’emplois.
[ source ]
Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 16 Mai 2009
# Administrateur | 16/05/2009 | Info
2ème Salon du véhicule utilitaire et industriel à Oran
40 exposants et des ambitions
Le coup d’envoi de la 2ème édition du Salon du véhicule utilitaire et industriel a été donné jeudi dernier au Palais des expositions d’Oran, avec la participation de quarante marques automobiles (européennes, coréennes et chinoises) commercialisées sur le marché algérien.
Exclusivement destiné aux professionnels (bâtiment, transport, construction…), ce salon marque la commercialisation sur le territoire national de la gamme de véhicules industriels hollandais DAF avec l’ambition annoncée de prendre la seconde place du marché du poids lourd d’ici à 2010. La commercialisation de ces camions et engins est assurée par Diamal. Cette société de droit algérien, créée par le groupe algérien Hasnaoui en partenariat avec CFAO, filiale du groupe français PPR, est également importatrice et concessionnaire officielle des marques Chevrolet, Opel et Isuzu.
L’organisateur de ce salon, la Société maghrébine des expositions internationales (Somex), espère satisfaire l’intérêt des professionnels et susciter la curiosité des particuliers durant les quatre jours que durera le salon, dont la clôture est prévue lundi prochain. D’autant que ce genre de manifestations offre souvent des opportunités d’affaires pour les différents types de visiteurs. Des facilités de payement, des ristournes et des avantages sont ordinairement accordés par les concessionnaires aux potentiels acheteurs.
Des expositions-vente de pièces détachées d’origine sont également organisées dans ce salon pour tenter de contrecarrer la contrefaçon qui s’est généralisée dans ce segment, au détriment de la qualité et de la sécurité routière. Avec tout ce déploiement d’arguments commerciaux, les exposants espèrent voir leurs produits séduire les visiteurs qui ne manqueront pas de se rendre en nombre à cet important rendez-vous de l’automobile en Oranie.
[ source ]
Samir Ould Ali, correspondant Ă Oran
La Tribune, publié le 16 Mai 2009
# Administrateur | 15/05/2009 | Info
Eurovision: ce qui vous attend samedi soir
TELEVISION - Paillettes, folklore et casseroles, le triptyque habituel de l'émission devrait encore faire merveille, samedi soir à Moscou…
Avec 25 pays en compétition, le temple du ringard qu’est l’Eurovision devrait, une fois de plus, proposer son lot de bêtes curieuses et d’excentriques de la scène musicale européenne, samedi soir, à Moscou. Coup d’œil sur les temps forts qui vous attendent lors de l'émission, diffusée à 20h35 sur France 3.
Du folklore boosté à l’électro
Ça commence comme une polyphonie corse avant d’enchaîner sur des cuivres enfiévrés, la chanson de la Moldavie est un hymne aux nattes calibré pour les chorés.
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20minutes.fr, publié le Vendredi 15 Mai 2009
# Administrateur | 14/05/2009 | Info
Le directeur général de l'ENTMV l'a annoncé hier sur les ondes de la radio
La ligne maritime Alger-Tunis sera ouverte l’année prochaine
Bonne nouvelle pour les touristes algériens qui préfèrent passer leurs vacances en Tunisie. L’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs ouvrira une ligne vers Tunis à partir de l’année prochaine. C’est M. Grainia, premier responsable de cette entreprise économique de développement, qui l’a annoncé hier sur les ondes de la Chaîne III, dont il était l’invité de la rédaction. Selon M. Grainia, l’étude de faisabilité a été faite.
Ainsi, à partir de l’été 2010 et si tout fonctionne bien, ce sont pas moins de 300 000 véhicules à destination de Tunis qui pourraient emprunter le car-ferry. L’ouverture de cette ligne permettra les désengorgements des autoroutes, la réduction des files d’attente (souvent de 5 heures) aux postes frontières. « Cela encouragera les gens à prendre le bateau, à effectuer une croisière. En un mot, à voyager », a indiqué l’invité de la radio. Si ce projet n’a pas été rendu possible cet été, c’est parce que l’essentiel des marchés se trouvent à Marseille et Alicante. Aussi, l’ENTMV n’a pas voulu se disperser au risque de les perdre. Le patron de l’ENTMV a précisé que l’entreprise a même pensé ouvrir une ligne Annaba-Gênes (Italie), dès lors que nos compatriotes sont au nombre de 20 000.
Ce qui leur aurait permis d’emprunter la ligne à moindre coût que le transport aérien. Cette ligne aurait même permis de faire bénéficier les ressortissants tunisiens vivant en Italie. Toutefois, a expliqué M. Grainia, son entreprise s’est rendu compte qu’il y avait un armateur qui assurait 4 traversées par jour sur la Goulette (Tunisie). C’est une concurrence à laquelle l’ENTMV n’est pas encore en mesure de faire face. L’invité de la rédaction est revenu sur le lancement de la ligne Alger-Barcelone qui se fera mercredi prochain. Elle aura pour but d’alléger la pression sur les ports de Marseille et d’Alicante (Espagne). Ce sera autant de gain de temps et d’argent pour les touristes et/ou ressortissants algériens vivant dans ces villes, notamment en termes de frais de péage (il y a 570 km entre Barcelone et Alicante), de plein de carburant (4 en aller-retour).
Le directeur général de l’ENTMV reconnaît que l’entreprise est en sous-capacité et ne peut faire face avec seulement 3 navires à la pression, notamment entre le 15 juin et le 15 septembre période pendant laquelle pas moins de 250 000 passagers et 5 000 véhicules devront être transportés. Aussi, a-t-elle décidé d’affréter un navire de grande capacité, au lieu d’acquérir une nouvelle embarcation qui exigerait 5 ans, en termes de négociations et de choix, et coûterait plus cher à l’entreprise. « Je préfère de loin l’acquisition d’un navire en deuxième main », a précisé M. Grainia. Lequel a fait son mea culpa quant aux mauvaises prestations constatées par les clients à bord des navires. Il dira que tous les espaces passagers ont été refaits et leur entretien a été confié à l’entreprise algérienne de rénovation des navires qui, reconnaîtra M. Grainia (enfin quelqu’un qui témoigne de la performance de l’entreprise publique algérienne) est compétente en la matière. D’ailleurs, il assurera que, désormais, l’ENTMV fera appel à l’ERENAV pour les travaux de chaudronnerie et de peinture, à chaque fois que de besoin. Cela évitera les arrêts techniques sur les quais étrangers qui reviennent à pas moins de 3 000 euros. Le directeur général de l’ENTMV abordera également les perspectives de l’entreprise qui se résument déjà dans la consolidation de ses acquis, c’est-à -dire maintenir les lignes déjà ouvertes, comme Marseille, Alicante et, dans une semaine, Barcelone, améliorer les prestation de service à bord des car-ferries. Au sujet de la promotion « Tadamoun », il dira qu’elle consiste en la réduction du prix des billets pour les périodes plus ou moins creuses ou de flottement, y compris en été, et elle concernera nos compatriotes âgés de 60 ans et les familles nombreuses.
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Par Faouzia Ababsa
La Tribune, publié le 14 Mai 2009
# Administrateur | 14/05/2009 | Info
La race autrichienne « Fleckvieh » est la plus prisée par les éleveurs
L’importation de vaches laitières en augmentation
La 9ème édition du Salon international de production et de santé animales (SIPSA) a ouvert ses portes hier au Palais des exposions des Pins maritimes (Alger). De par le nombre d’exposants étrangers et la participation sans cesse croissante d’opérateurs nationaux, il ne serait pas faux de qualifier le SIPSA comme étant un grand rendez-vous professionnel du secteur de l’agriculture. Pour preuve, l’édition 2009 accueille 268 exposants, dont 85 nationaux. L’audience internationale de ce 9ème SIPSA est confortée par 183 exposants parmi lesquels 73 sont des exposants internationaux directs et 110 des exposants indirects originaires d’une vingtaine de pays, ayant une longue expérience dans le domaine mais aussi très au faut des dernières techniques d’élevage et de production végétale.
A propos de cet événement, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Sid Ahmed Ferroukhi, dira, au cours d’une allocution prononcée avant l’ouverture officielle du salon, que « c’est là une initiative à encourager, comme nous encourageons toutes celles qui s’inscrivent dans notre stratégie qui vise à développer l’agriculture en Algérie ». Ce responsable indiquera également que « c’est à travers de tels rendez-vous que nos agriculteurs et éleveurs peuvent s’enquérir des dernières et meilleures techniques au moyen desquelles ils peuvent réaliser des performances et réussir à produire en qualité, en quantité et à moindre coût ». Mettant à profit cette manifestation, M. Ferroukhi a annoncé l’organisation du premier Salon international de l’agriculture (SIFIA) qui se tiendra en mai 2010 à Alger. Après son allocution, le responsable, accompagné des organisateurs du SIPSA, a fait le tour des stands où des explications lui ont été fournies sur l’activité des exposants.
Notons au passage que le stand de la société Bouabid, versée dans l’importation et la vente de génisses pleines, jumelé avec l’entreprise Fleckvieh Austria a attiré un bon nombre de visiteurs. Cet afflux s’explique par les dernières dispositions d’encouragement à l’élevage de vaches laitières prises par le ministère de l’Agriculture. M. Bouabid Kaddour, responsable de la société du même nom, nous confirme qu’« effectivement, notre carnet de commandes est assez fourni et le gros de la demande se fait sur la race autrichienne Fleckvieh (pie rouge), une espèce qui s’adapte très vite aux conditions climatiques de l’Algérie et qui, par ailleurs, donne du lait en quantité (jusqu’à 28 litres/jour lorsque les conditions d’un bon élevage sont réunies, et de la viande d’excellente qualité). Nos éleveurs sont satisfaits des performances des Fleckvieh ce « qui explique l’intérêt porté à cette race de vache laitière », a souligné M. Bouabid. De son côté, le représentant de la société autrichienne dira que la Fleckvieh a vite été adoptée par les éleveurs algériens car cette race possède toutes les caractéristiques recherchées par eux et non sans nous rappeler que l’Algérie a importé entre 2000 et 2008 une quantité importante de bovins de cette race, soit 15 000 bêtes.
Un chiffre qui va certainement augmenter sensiblement eu égards aux mesures d’encouragement à la production de lait cru. Nous citerons en exemple que pour chaque « vêle » (jeune vache) il est accordé une aide financière de 4,5 millions de centimes. C’est dire l’intérêt d’élever les jeunes vaches et de ne pas les envoyer à l’abattoir.
Notons enfin que le forum du lait a débuté hier et durera deux jours, au cours desquels des conférences seront données autour de deux thèmes principaux : les expériences dans la filière lait et les aspects économiques de cette filière.
[ source ]
Par Ziad Abdelhadi
La Tribune, publié le 13 Mai 2009
# Administrateur | 14/05/2009 | Info
Le ministre de l’Habitat sur les ondes de la Chaîne 1
« 250 000 logements seront réceptionnés cette année »
« Nous allons poursuivre nos efforts visant à permettre à de nombreux pans de la société d’accéder au logement social. Dans cette optique, l’ensemble des cadres du ministère de l’Habitat, forts de l’expérience acquise ces dernières années, s’apprêtent à relever le défi relatif à la construction du second million de logements annoncé par le président de la République [à Arzew le 24 février dernier, ndlr], inhérent au programme quinquennal 2009-2014. Nous ferons tout pour que ce dernier profite à ceux qui en ont vraiment besoin, pas à ceux qui s’adonnent au mercantilisme sur le dos des citoyens. Le logement social est financé par le Trésor public et nous ne permettrons à personne d’en ternir l’image.» C’est, entre autres, ce qu’a déclaré Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat, hier, sur les ondes de la Chaîne I de la radio nationale, à la faveur de l’émission hebdomadaire « Tahaoulet » (mutations).
Il a annoncé qu’avant la fin de l’année 2009 son département compte construire 250 000 autres logements. Insistant pour dire que l’expression « lorsque le bâtiment va, tout va» est plus que jamais d’actualité, il affirmera que, si pour le citoyen le fait de disposer d’un logement est un gage de stabilité, pour le secteur de l’économie le nombre d’emplois qu’induit cette opération de construction à grande échelle ne peut que contribuer à l’atténuation du chômage. Parlant des critères en vertu desquels le citoyen pourra bénéficier d’un logement social, il indiquera que, désormais, le citoyen qui ne justifie pas d’une période de résidence de 5 ans ne peut en aucun cas aspirer à un logement social. « Par le passé, le règlement exigeait du potentiel postulant un minimum d’une année de résidence dans un endroit donné. Mais, dans le but de barrer la route aux opportunistes, nous avons revu les choses à la hausse. Les temps où les gens érigeaient des gourbis à la périphérie des villes, pensant que cela leur ouvrait droit à un logement social, sont désormais révolus », lancera Noureddine Moussa, rappelant qu’à l’aide du fichier national toutes les données relatives aux demandeurs étaient à portée de la main. Pour lui, l’autre défi que son département doit relever est celui relatif à l’aspect qualitatif et esthétique.
« Il n’est pas normal que le citoyen, au lendemain de la réception de son logement, transforme ce dernier en un chantier. Il est impératif que les entrepreneurs exécutent leurs travaux selon les règles de l’art et, de surcroît, avec les finitions qu’impose pareille situation », insistera-t-il. Au sujet des ex-EPLF, M. Moussa dira qu’il a été jugé opportun de rassembler les 19 entités formant cet organisme en une seule. Cette dernière s’appellera désormais Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI). « Nous avons décidé d’unir les potentialités de toutes les EPLF. En principe, les citoyens qui ne peuvent aspirer ni à la formule du logement social ni à celle du logement de type LSP y auront recours.» En guise de conclusion, il indiquera que l’Office de gestion et de promotion immobilière (OPGI) avait des arriérés de loyers impayés de l’ordre de 16 milliards de dinars, soit l’équivalent de 19 mois de loyer. En outre, le montant représenté par les cessions de logements au profit des citoyens s’élève à 1,7 milliard de dinars. En conclusion, Noureddine Moussa, évoquant le fait que le code des marchés publics (CMP) algérien accordait un grand intérêt aux entreprises algériennes, dira : « Certes, nous avons, de temps à autre, recours aux étrangers dans le cadre des expertises. Nous vivons au sein d’un environnement mondial caractérisé par un certain nombre de données. Mais il faut que nos opérateurs sachent que la priorité leur est donnée.»
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Par Billal Larbi
La Tribune, publié le 14 Mai 2009
# Administrateur | 14/05/2009 | Info
La croissance démographique se maintient
35,7 millions d’Algériens au 1er janvier 2008
L’Algérie comptera 35,7 millions d’habitants au 1er janvier 2010. Ce pronostic émane de l’Office national des statistiques (ONS) qui s’est basé sur le taux d’accroissement naturel de la population enregistré en 2008, en valeur absolue, fixé à 1,91% (soit 663 000 personnes), en augmentation par rapport à l’année précédente (1,86%). Le fait marquant rapporté par l’ONS, qui se réfère au bilan démographique issu de l’exploitation des bordereaux numériques de l’état civil, est que l’évolution de la population algérienne se maintient à un rythme croissant caractérisé par une augmentation continue des naissances, des mariages et des décès. Selon le bilan de l’OMS, 817 000 naissances vivantes, 331 000 mariages et 153 000 décès ont été enregistrés en 2008. Quant au nombre d’Algériens recensés au 1er janvier 2008, il serait de 35,1 millions, dont 34,7 millions résidents. Comment est constituée la population algérienne en 2008 ? D’après la même source, l’Algérie garde toujours sa caractéristique de pays de jeunes. La population âgée de moins de 15 ans constitue 28%. Celle comprise entre 15 et 59 ans 64,4% et le troisième âge (plus de 60 ans) 7,6%.
L’étude montre également que la part des enfants de moins de 5 ans reste plus importante que celle de ceux dont l’âge varie entre 5 et 9 ans, conséquence de la reprise de la natalité observée ces dernières années, dépassant la barre des 800 000 enregistré au plus fort de la croissance dans les années 1980.
La croyance qui veut que les bébés de sexe féminin sont plus nombreux se révèle fausse. Ainsi, les naissances sont réparties comme suit : 419 000 masculines contre 398 000 féminines, soit un rapport de 105 garçons pour 100 filles. Une maigre avance.
La bonne nouvelle révélée par le rapport a trait au taux de mortalité infantile qui connaît, pour la seconde année de suite, une légère diminution (25 pour mille en 2008 contre 26,2% en 2007).
Autre information agréable, l’espérance de vie à la naissance se stabilise à 75,7 ans, soit 74,9 ans pour les hommes et 76,6 ans pour les femmes.
Pour ce qui est de la mortalité, un accroissement de 2,7% a été enregistré par rapport à 2007. Ce qui se répercute par une augmentation en volume de 4 000 décès. Un petit recul est, en revanche, enregistré au niveau de la nuptialité. Malgré une augmentation sensible ces dernières années –le nombre de mariages est passé de 158 000 en 1998 à près de 332 000 en 2008-, il reste que l’ONS enregistre un ralentissement en 2008 par rapport à 2007. «Nous assistons à un accroissement de près de 2% en 2008 alors qu’il a connu des taux d’accroissement plus importants les années précédentes», explique-t-on. Ils sont ainsi 331 190 couples à s’être fait passer la bague au doigt contre 325 485 en 2007.
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Synthèse de Samir Azzoug
La Tribune, publié le 13 Mai 2009
# Administrateur | 13/05/2009 | Info
Visa : une nouvelle carte bleue plus sécurisée
BRĂVE SÉCURITÉ
La BBC rapporte que la société Visa est en train de tester une nouvelle carte bancaire plus sécurisée, notamment contre la fraude sur Internet. Baptisée Emue, cette carte embarque un petit écran générant un code aléatoire unique à chaque fois qu'elle est utilisée. Cette nouvelle technologie rendrait donc la tâche plus difficile pour le fraudeur tentant d'effectuer une transaction illégale.
Actuellement en phase de test auprès de 500 personnes, cette technologie pourrait être déployée à la fin de l'année. Si la mise en place d'une puce électronique et d'un mot de passe a permis de réduire les transactions illégales, les spécialistes observent de plus en plus d'usages illicites au travers d'Internet. S'il souhaite effectuer un achat sur un site e-commerce, l'utilisateur doit fournir le numéro à 16 chiffres de sa carte de crédit, sa date d'expiration ainsi que les 3 chiffres inscrits au dos de la carte. A l'avenir, il faudra préciser le code aléatoire généré par la carte Emue pour finaliser la transaction.
« La carte doit faire preuve d'une grande compatibilité, c'est-à -dire présenter des chiffres gaufrés (...) conserver une bande magnétique pour les système nécessitant une signature, ainsi que le code de sécurité à trois chiffres », précise Sandra Alzetta, en charge du département innovation chez Visa. Elle ajoute : « nos cartes fonctionnent dans le monde entier et tous les pays ne possèdent pas le niveau de technologie auquel nous sommes habitués ».
L'un des défis majeurs de cette nouvelle carte concerne la solidité de l'écran affichant le code de sécurité ainsi que le cycle de vie la batterie intégrée qui devrait normalement durer trois années, c'est-à -dire un an de plus que la validité de la carte plafonnée à 24 mois.
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par Guillaume
20minutes.fr, publié le Mercredi 13 Mai 2009
# Administrateur | 13/05/2009 | Info
> EPOQUE
La fraisiculture dans la wilaya de Tipaza
Il y a de la bonne fraise
« C’est l’unique fruit que l’Algérie n’a jamais importé. Il est disponible et de bonne qualité », nous déclare fièrement Amari Bouzid, fraisiculteur installé dans la commune de Douaouda, à l’extrémité est de la wilaya de Tipaza.
Accompagné de ses 5 enfants, tous des agriculteurs, notre interlocuteur, qui vient d’effectuer une livraison de fraises au marché de gros d’Eucalyptus, tient à nous préciser que le cours de ce fruit enregistre une baisse. Amari Bouzid a entamé sa production de fraises dans une superficie d’un demi-hectare au début des années 1980 pour se retrouver aujourd’hui en train de produire de la fraise sur une superficie globale de 7,5 ha. Il a investi beaucoup d’argent pour atteindre le niveau de production actuelle de ce fruit, tant sur le plan de la qualité, que de la quantité. Il dispose de plus de 136 chapelles et de plusieurs dizaines de petits tunnels, tous consacrés à la fraise. La production annuelle de la fraise de la wilaya de Tipaza varie entre 33 et 35 t.
Amari Bouzid qui loue les terres agricoles avait importé des équipements sophistiqués (2 machines, ndlr) conçus pour effectuer une multitude de fonctions, pour améliorer la qualité et la production de la fraise, notamment la désinfection du sol et la mise en place automatique par ces mêmes machines qui servent à l’irrigation aux goutte-goutte. Amari Bouzid a pu créer 50 emplois permanents et 30 emplois saisonniers. Le fraisiculteur de Douaouda voyage et participe à ses frais aux événements et manifestations qui concernent le secteur agricole, notamment la fraise, afin de s’enquérir des nouvelles technologies. Notre interlocuteur exhibe les fraises parfumées produites dans ses champs et précise le faible taux de sucre que contient ce fruit. « J’envisage d’exporter la fraise, en raison de sa précocité, sa bonne qualité et son goût exceptionnel », indique-t-il. Malheureusement, il évoque le manque de soutien dans l’investissement en matière de stockage, de conditionnement, d’emballage et de barquettes en plastique alimentaire. La wilaya de Tipaza compte de très nombreux fraisiculteurs, dont une bonne partie ne figure pas sur la liste des adhérents à la chambre de l’agriculture de la wilaya. « Tout dépendra de la volonté de l’Etat dans le soutien des petits fellahs, précise Amari Bouzid, autrement l’Algérie est en mesure d’exporter ce fruit à l’instar de nos voisins », conclut-il. Le plus grand producteur de fraises du bassin méditerranéen est un Marocain.
Sa production annuelle personnelle représente aujourd’hui 10 fois la production annuelle nationale de la fraise. La concurrence sur le marché international est impitoyable, l’ensemble des fraisiculteurs algériens doivent s’aguerrir pour s’adapter à tous les mécanismes de production et de commercialisation de la fraise, un créneau du secteur de l’agriculture qui reste à développer.
[ source ]
Par Par M’hamed H.
El Watan, publié le 13 mai 2009
# Administrateur | 12/05/2009 | Info
> ECONOMIE
Raffinerie de Skikda
Samsung remporte un contrat de 1,279 milliard de dollars
La compagnie sud-coréenne Samsung Engineering & Construction a remporté hier le projet EPC de la réhabilitation, l’adaptation et la modernisation de la raffinerie de Skikda pour un montant de 93 milliards de dinars (environ 1,279 milliard de dollars).
Le délai de réalisation du contrat a été fixé à 36 mois. Les capacités de la raffinerie de Skikda qui sont actuellement de 15 millions de tonnes par an, vont passer à 16,8 millions de tonnes par an. Samsung était en compétition avec le groupement Hyundaï Engineering & Construction avec ses partenaires Hawha Engeneering & Construction et Daewoo Ltd (Corée du Sud) qui a offert 97,9 milliards de dinars (1,347 milliard de dollars), la compagnie espagnole Technica Réunidas qui a offert 105,5 milliards de dinars (1,451 milliard de dollars) et la compagnie italienne Saïpem qui a offert 103,8 milliards de dinars (1,428 milliard de dollars.Le projet a pour objet la réalisation complète de l’ouvrage par le constructeur et comprend notamment la conception, la fourniture des équipements et du matériel banalisé (Bulk Materiel).
Selon Sonatrach, l’attribution de ce projet, conjuguée à celui similaire relatif à la raffinerie d’Arzew, actuellement en phase d’exécution et de réalisation, et le lancement incessamment de l’EPC Global concernant la raffinerie d’Alger, consacre l’aboutissement progressif du vaste programme de réhabilitation et de rénovation de l’outil de raffinage pétrolier planifié par le Groupe Sonatrach. nIntervenant au cours de la cérémonie, le PDG de Sonatrach a indiqué à propos du raffinage : « Nous affichons aujourd’hui de grandes ambitions pour cette activité aussi bien en termes d’augmentation de capacités des unités existantes qu’en termes d’unités nouvelles, avec dans tous les cas, une attention particulière portée à la valorisation et à l’amélioration de la qualité des produits raffinés. Nous voulons demeurer fiables et actifs sur tous nos marchés. Nous respectons les exigences de qualité et nous sommes en mesure de répondre aux spécifications et aux normes environnementales. Nous nous conformons notamment aux nouvelles et sévères réglementations européennes en la matière.
L’industrie nationale du raffinage pétrolier qui est prête, a entamé une nouvelle phase de production. »A propos du contrat d’aujourd’hui, M. Meziane a indiqué qu’il « fait suite d’ailleurs à la signature, le 12 novembre 2008, d’un important contrat EPC pour la raffinerie d’Arzew ». Et d’ajouter : « Je confirme également que la raffinerie d’Alger contractera, à son tour, un important EPC pour augmenter sa capacité de production et se doter d’unités nouvelles de reforming, de craquage du fuel, d’isomérisation de naphta et de désulfuration de gasoil. » Pour sa part, le vice-président aval de Sonatrach, Abdelhafid Feghouli, a indiqué qu’au-delà des programmes de mise à niveau et d’augmentation des capacités des raffineries existantes, Sonatrach s’apprête à lancer la mise en service d’une raffinerie de condensât de 5 millions de tonnes par an et que le projet de raffinerie de Tiaret d’une capacité de 15 millions de tonnes par an est en phase de choix de partenaires pour l’élaboration des Feed et la rédaction du cahier des charges.Le ministre de l’Energie et des mines, Chakib Khelil, présent à la cérémonie, s’est félicité de la transparence qui a prévalu hier lors de l’ouverture des plis des offres commerciales.
[ source ]
Par T. G.
El Watan, publié le 12 Mai 2009
# Administrateur | 12/05/2009 | Info
Les participants au 1er Forum des hommes d’affaires maghrébins l’affirment :
« L’intégration économique du Maghreb n’est plus un choix, c’est une nécessité »
Au dernier jour du premier Forum des hommes d’affaires maghrébins qui s’est déroulé à Alger, les participants ont, à l’unanimité, affirmé l’impératif de construire ce bloc sur des bases économiques solides, en l’absence d’une vision politique claire. C’est ce qui ressort des déclarations des uns et des autres. Outre les différents opérateurs économiques, le représentant du FMI pour la région MENA, M. Amor Tahari, a affirmé, en marge de la rencontre, que « l’intégration économique régionale n’est plus un choix, c’est une nécessité». Au sujet des blocages politiques qui pourraient compromettre des initiatives émanant du secteur privé, il dira que, même s’« il ne faut pas négliger les aspects politiques -il faut laisser ça aux politiciens- c’est possible d’avancer sur les dossiers économiques parce que ça va bénéficier à tout le monde ».
Il pense que « l’intégration régionale économique, -laisser les entrepreneurs décider d’eux-mêmes des projets communs entre les pays- bénéficiera à tout le monde et créera de l’emploi ».Le président de l’Union maghrébine des employeurs (UME), M. Eladi El Djilani, abonde dans le même sens : « Les facteurs en faveur d’un processus d’intégration sont forts et variés. Les éléments qui entravent un tel processus sont aussi importants.» Selon lui, les facteurs de rapprochement en tant que leviers importants de l’intégration économique maghrébine résident dans le fait que les pays du Maghreb constituent « une véritable unité géographique remarquable avec l’absence de toute frontière naturelle qui peut gêner les échanges ». L’autre facteur en faveur de l’intégration économique de la région a trait à « l’histoire commune des peuples des cinq pays qui ont connu un même destin sous l’impulsion de diverses invasions », a-t-il poursuivi. Il a indiqué dans le même sens que les nouvelles orientations et les convergences constatées au niveau des politiques économiques de ces pays ne font que renforcer le processus d’intégration. Pour ce qui est des facteurs qui ralentissent l’intégration entre les pays du Maghreb, le président de l’UME a relevé « la faible complémentarité économique entre les pays de la région, les antagonismes politiques, la faiblesse de l’infrastructure ferroviaire et maritime, le manque de financement des échanges régionaux, et la lourdeur des procédures au niveau des administrations maghrébines ». Pour cela il a préconisé que « cette union doit se construire progressivement sur une longue période selon un processus volontaire ». Selon le président de la CGEM, les économistes de la Banque mondiale affirment que l’intégration régionale dans le Maghreb pourrait contribuer à une croissance supérieure, estimée à 2% de son produit intérieur brut (PIB) par an et à la création de 100 000 emplois.M. Boualem M’rakach résume : « L’intégration économique maghrébine offrirait un marché de 90 millions de personnes qui pourrait atteindre 107 millions en 2025. Un tel espace ouvert géographiquement serait un facteur important de drainage des investissements directs.»
[ source ]
Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 12 Mai 2009
# Administrateur | 11/05/2009 | Info
BANDE DESSINEE
Prix de vente record pour des originaux de Tintin
Une vente aux enchères de près de 600 lots signés Hergé en Belgique, a battu tous les records de vente, rapportant 1.172 millions d'euros.
Une vente aux enchères de près de 600 lots signés Hergé ou relatifs à Tintin, organisée dans le cadre des 80 ans du personnage, a battu tous les records dimanche 10 mai en Belgique, a annoncé un expert. Des acheteurs venus de toute l'Europe mais aussi de Chine et des Etats-Unis s'étaient rendus à Namur, dans le sud de la Belgique, pour assister à la vente.
Au milieu des albums et plaques émaillées se trouvaient également des pièces plus prisées. Figuraient notamment une affiche de théâtre de décembre 1941 pour une pièce jouée en pleine occupation allemande et co-signée par Hergé: "M. Boullock a disparu ou les nouvelles aventures de Tintin", mais aussi trois planches crayonnées et deux encrées. Ces cinq planches originales constituaient la pièce maîtresse de la vente.
Le montant des recettes a atteint 1,172 million d'euros (1,57 million de dollars), battant le record mondial pour des objets liés à Hergé et le record pour une bande dessinée vendue en Belgique, a indiqué Thibaut Van Houtte, un expert de la salle de vente Rops. "Cela a dépassé largement même notre estimation haute de 650.000 euros", a-t-il dit.
Les plus grosses pièces restent en Belgique
L'expert s'est néanmoins réjoui que les deux planches qui ont atteint les enchères les plus élevées aient été achetées par un collectionneur belge anonyme.
Le lot le plus cher acheté par cet amateur de bandes dessinées est une page dessinée de la main de l'artiste montrant Tintin, son chien Milou et le capitaine Haddock, réalisée en 1963 pour "Les Bijoux de la Castafiore". L'homme a déboursé 312.5000 euros pour cet objet, soit plus de trois fois le montant estimé dans le catalogue, a indiqué Thibaut Van Houtte. Il a également acquis une page de dessins originaux avec le spectaculaire accident de voiture, que l'on voit dans "L'affaire Tournesol" de 1956.
Prochaine ouverture du musée Hergé
Moulinsart SA, société chargée de l'exploitation commerciale de l'oeuvre d'Hergé et co-organisatrice de la vente, avait lancé un appel en février à une collecte d'objet pour organiser cet évènement.
Le 2 juin marquera l'apogée d'une série de manifestations organisées autour du plus célèbre personnage de la BD belge et de son créateur. Le musée Hergé, conçu par l'architecte français Christian de Portzamparc, pour le compte de la Fondation Hergé ouvrira ses portes à Louvain-la-Neuve, près de Bruxelles.
La première apparition de Tintin remonte à 1929. On avait pu découvrir le jeune reporter dans l'album "Tintin au pays des Soviets", publié initialement par épisodes dans un supplément de l'hebdomadaire catholique belge Le Vingtième Siècle. Les descendants de Georges Remi, alias Hergé, père spirituel de Tintin et mort en 1983, ont toujours refusé de céder les droits.
[ source ]
Par Nouvelobs.com
nouvelobs.com, publié le 11.05.2009 | 11:48
# Administrateur | 11/05/2009 | Info
Boy George libéré... Enrique Iglesias poursuivi...
PEOPLE - Toute l'actualité des stars, c'est par ici...
Boy George sort de prison
Le chanteur et fondateur de Culture Club doit être libéré pour bonne conduite de la prison d'Edmunds Hill dans le Suffolk cette semaine. Il avait été condamné à 15 mois de prison ferme en janvier 2009 pour avoir enchaîné un escort-boy dans son appartement londonien.
Qui veut jouer avec Tom Hanks?
Le Shakespeare Festival/LA, offre – via eBay - un rôle dans l'adaptation de «The Comedy Of Errors» de William Shakespeare, pour la représentation du 18 mai prochain. Le gagnant participera aux répétitions et jouera dans la pièce. Egalement sur scène à ses côtés: Rita Wilson, Christina Applegate ou encore Peter Graves («Mission Impossible»). Mais attention, vous n’avez que jusqu’à ce soir pour surenchérir.
Une nouvelle tête pour « Grey's Anatomy »
Jeudi dernier, l'actrice Chyler Leigh, qui joue le Dr Lexie Grey dans la série, a accouché d’une petite fille. Anniston Kae, c’est son prénom, vient agrandir la petite famille de l’actrice, qui compte déjà Noah Wilde, 5 ans, et Taelyn Leigh, 2 ans.
Enrique Iglesias poursuivi
Une plainte a été déposée contre le chanteur et son manager. En 2007, alors qu’ils quittaient une station de radio de Los Angeles en voiture, ils ont écrasé le pied de Susan Bonilla, une fillette de 11 ans. Sa mère, Lizette Torres, demande 25.000 dollars de dommages (18.400 euros), ainsi que le paiement des futurs frais médicaux. La mère affirme avoir également souffert d’un traumatisme, un «choc émotionnel à son système nerveux», du fait de l'accident.
Mia Farrow Ă©choue
L’actrice n’a tenu que douze jours sans manger, alors qu’elle avait annoncé vouloir tenir trois semaines. A 64 ans, Mia Farrow , très affaiblie, a dû arrêter vendredi sa grève de la faim pour les populations du Darfour. L’ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef a perdu près de 6kg depuis le 27 avril dernier.
Victoria Principal contre-attaque
L'ancienne Pamela Ewing de «Dallas» ne compte pas se laisser faire. La semaine dernière, une plainte était déposée à son encontre par sa femme de ménage, Maribel Banegas, qui affirmait qu’elle avait été menacée de mort avec une arme par l’actrice. Cette dernière répond par une autre plainte: c’est en fait la femme de ménage qui l’a agressée et a tenté de lui extorquer de l’argent. Victoria Principal aurait eu peur pour sa sécurité et se serait emparée d’un fusil. L.A., ton univers impitoyable…
Amy Winehouse rate sa rentrée.
Après des mois d’inactivité artistique, la chanteuse était vendredi en concert live à Sainte Lucie, son nouveau «home sweet home». Un retour pour le moins raté: un vilain orage a stoppé le concert, pour cause de «difficultés techniques», selon son agent. Problème: pour les spectateurs, le live était «douloureux» à entendre, et Amy a oublié les paroles d’une de ses chansons.
Paris Hilton en vacances sur Twitter.
La starlette ne cache toujours pas grand chose de sa vie privée. En vacances avec son petit ami, Doug Reinhardt, Paris a décidé de faire vivre soleil et plage paradisiaque à ses followers sur Twitter. Tenterait-elle de rattraper miss Kardashian et son bronzage particulier, qui avaient fait le tour de la Twitter-sphère?
Madonna remariée?
La star serait en train d’organiser une cérémonie d'engagement au centre de la kabbale de New York. Elle compte ainsi s’unir avec Jesus Luz, son boyfriend brésilien de 22 ans. Cependant, aucune union civile ne serait planifiée pour le moment.
Ashton Kutcher se fait avoir
Ah! Le classique arroseur arrosé… Le blagueur mari de Demi Moore a été piégé par Jonah Peretti, le co-fondateur du site internet Buzzfeed. Ce dernier lui a fait croire par vidéo interposée qu’il était un fan déçu après qu’Ashton ne lui a pas répondu à un message Twitter. Le mari de Demi Moore a pris la vidéo au sérieux et a même appelé Jonah Peretti pour lui présenter ses excuses.
Heidi Klum et Seal se marient.
Ca ne fait jamais que quatre fois. La top model et le chanteur ont réitéré leurs vœux ce week-end comme lors de chacun de leur anniversaire de mariage. Ces deux-là , le bonheur, ils connaissent: ils attendent une petite fille pour l’automne.
Deuxième bébé pour Spider Man
Tobey Maguire et sa femme ont accueilli un petit garçon vendredi dernier. Le couple, qui s’est marié en 2007 après quatre ans de relation, a déjà une fille, Ruby Sweetheart, âgée de deux ans.
[ source ]
Par B.D.
20minutes.fr, publié le 11.05.09 à 15h54
# Administrateur | 11/05/2009 | Info
Etes-vous prêt à changer de métier?
DEBAT - Selon un sondage, les Français envisagent une reconversion professionnelle en cas de licenciement. Et vous?
Les Français sont prêts à changer de métier pour sortir de la crise, selon un sondage Ipsos pour l'Association pour la formation des adultes (Afpa) publié ce lundi. Pas moins de 83% d'entre eux envisagent effectivement une reconversion s’ils devaient devenir chômeurs. Dans les commentaires de ce débat, certain voient le changement d'un bon oeil, comme Vodka: « Je suis pour, de plus, c'est un enrichissement personnel et professionnel. Aujourd'hui il y a beaucoup de moyens pour les reconversions. Bilan de compétences, centre de formation pour adultes...» Et Stephen d'ajouter ceci: « Je l'ai déjà fait plusieurs fois et je le referais si ça s'avérait nécessaire un jour. Mais ce n'est pas forcément possible pour tout le monde, sans même parler de la personne qui a fait toute sa vie dans la même boite et qui doit se reconvertir à 50 ans.»
Pour d'autre, c'est plutôt un effort: « Obligés de faire des sacrifices face à cette crise, écrit par exemple Captain Flynt, mais pour la plupart, ce serait une régression. C'est pas comme s'il était possible de le faire devant un nouvel essor économique, une création de nouveaux métiers, avec de nouvelles technologies.» Ouionpeut va encore plus loin: « Se reconvertir dans quoi? Dans les métiers dont personne ne veut tant ils sont pénibles et sous-payés? Genre restauration et services à la personne? Moi je veux bien me reconvertir, mais comme député ou équivalent. Comme ça j'aurai un gros salaire, plein d'avantages et je vivrai vieux.»
[ source ]
Par Paul Ackermann
20minutes.fr, publié le 11.05.09 à 13h43
# Administrateur | 11/05/2009 | Info
Recettes fiscales
Baisse de 19% par rapport à l’année dernière
Les recettes fiscales ont enregistré une baisse de 19% durant le 1er trimestre de l’année en cours par rapport à la même période de 2008. Ainsi, elles ont régressé de 1 203,2 milliards de dinars à 977,4 milliards de dinars, soit un manque à gagner de 225,8 milliards de dinars. Ce constat a été établi par la Direction générale des impôts (DGI) qui minimise quelque peu cette chute, l’imputant à la baisse des cours du pétrole dont la fiscalité a connu une chute logique. Toutefois, estime la DGI, les recettes engrangées représentent la globalité du recouvrement de la fiscalité, englobant, outre les impôts, les douanes et les domaines.
L’institution dirigée par M. Raouiya précise cependant que ces recettes dépassent les objectifs qu’elle s’est assignés, ayant préalablement tablé sur des rentrées fiscales de l’ordre de 643,6 milliards de dinars pour le premier trimestre de cette année. Le taux de réalisation, selon la DGI, est de 152%. Disséquant ces rentrées par catégorie, les services des impôts indiquent que la fiscalité ordinaire a atteint 282,7 milliards de dinars, contre 233 milliards de dinars pour la même période de l’année dernière, soit un taux d’évolution de 21%. Cette catégorie comprend les contributions directes d’un montant de 108,1 milliards de dinars (MDS), dont 42,6 représentant l’impôt sur le revenu global (IRG) prélevé à la source sur les salaires des travailleurs qui ne peuvent, contrairement aux non-salariés, échapper au fisc, ce qui fait d’eux d’ailleurs les meilleurs payeurs, puisque les employeurs et/ou commerçants n’ont fait entrer dans les caisses des impôts que 15,3 MDS. L’impôt sur les bénéfices des sociétés est à peine plus élevé que celui de l’IRG avec seulement 49,9 MDS.
La fiscalité pétrolière, pour sa part, et comme souligné plus haut, a accusé un déficit puisque, pour les trois premiers mois de cette année, la DGI n’a fait rentrer que 694,6 MDS contre 970,2 en 2008, même si elle estime que cette somme dépasse ses prévisions. Pour sa part, la fiscalité d’Etat budgétisée « et réellement réalisée », selon la DGI, est arrivée à 2 699 MDS l’année dernière contre 1 759,7 en 2007, soit une augmentation de 53%, les prix de l’or noir à cette époque ayant atteint le pic des 150 dollars le baril.
[ source ]
Par Faouzia Ababsa et APS
La Tribune, publié le 11 Mai 2009
# Administrateur | 11/05/2009 | Info
L'entrée en vigueur de ce service est prévue en juillet
Le paiement par Internet bientôt opérationnel
La Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (SATIM) lance le paiement par Internet en Algérie au moyen de la carte CIB à partir du mois de juillet 2009. Une plate-forme de paiement dédiée au commerce en ligne vient d’être mise en place par cette société. Ce nouveau service est offert aux clients détenteurs de la carte à puce interbancaire CIB, qui permet déjà d’effectuer le retrait d’espèces sur distributeurs automatiques de billets (DAB), et le paiement électronique sur Terminal de paiement électronique (TPE) auprès des commerçants.
Dans un communiqué de presse rendu public hier, la SATIM annonce qu’un pilote technique et commercial sera lancé au cours de ce trimestre, en étroite collaboration avec une entreprise à grand réseau et une banque publique. Il aura pour rôle de mener à bien cette opération de paiement par Internet.Toujours selon ce communiqué, la SATIM, l’opérateur technique interbancaire en Algérie, sera l’interface entre le commerçant et le porteur de la carte CIB à travers la plate-forme e-commerce. Il faut savoir qu’un traitement de transaction sécurisé avec authentification du porteur sera ainsi assuré. La sécurisation des transactions sera similaire à celle utilisée par les grands organismes de paiement internationaux pour contrecarrer les différentes formes de tentative de fraude ou de piratage.Les objectifs assignés à cette opération, la première du genre sur le territoire national, sont d’introduire de nouveaux modes de paiement en Algérie et de diversifier ces moyens immatériels universels, « sachant que le nombre des internautes augmente de manière significative d’année en année et qu’Internet est devenu un canal incontournable pour les grandes enseignes et ce, partout dans le monde », signale la SATIM dans son communiqué.Faut-il le rappeler, l’Algérie est en train de moderniser son système bancaire et les modes de paiement en le hissant aux standards internationaux. La SATIM est la filiale de huit banques algériennes : BADR, BDL, BEA, BNA, CPA, CNEP, CNMA, et Al Baraka. Elle représente l’un des instruments techniques d’accompagnement du programme de développement et de modernisation des banques et particulièrement de promotion des moyens de paiement par carte. Elle est aussi l’opérateur monétique interbancaire en Algérie pour les cartes domestiques et, dans un futur proche, internationales. L’activité principale de la SATIM porte sur le développement et la gestion d’un système monétique interbancaire basé sur l’utilisation d’un réseau de transmission de données et de personnalisation de chèques au profit des banques.
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Par Badiaa Amarni
La Tribune, publié le 11 Mai 2009
# Administrateur | 10/05/2009 | Info
7ème édition du Festival de jazz de Constantine du 14 au 21 mai
DimaJazz se bonifie et se perfectionne
La ville des Ponts suspendus deviendra bientôt la capitale algérienne du jazz et cela pour la 7ème édition du Festival DimaJazz du 14 au 21 mai 2009, un événement qui depuis sa création s’est distingué par la qualité des prestations artistiques et des performances de grandes pointures de la musique jazz.
Devenu le rendez-vous incontournable pour les férus de la musique, le festival monte en cadence et se bonifie au fil des éditions. Pour cette année encore, il revient avec de grosses cylindrées dans le genre. Cette 7ème édition du DimaJazz verra la participation de 15 groupes de musiciens, dont 4 de nationalité algérienne. L’Allemagne, la France, les Etats-Unis et la Colombie seront présents en force. Parmi les têtes d’affiche du DimaJazz 2009, on compte le percussionniste indien Trilok Gutru connu pour avoir travaillé avec de grands noms à l’instar de Robert Miles, d’où l’album Miles Gutru (2004), et John McLaughlin. Il y aura également le groupe français Post Image qui a collaboré avec le grand trompettiste et la référence mondiale du jazz Miles Davis, le guitariste américain Bernard Allison qui n’est autre que le fils du grand bluesman Luther Allison, ou encore le bassiste français Dominique Di Piazza qui présentera son dernier opus Princesse Sita. En ce qui concerne les musiciens algériens, rien n’a été encore dévoilé sauf le nom d’Aminoss qui partagera la scène avec Trilok Gutru.
Nouveauté cette année, les concerts auront lieu au Théâtre régional de Constantine, ce qui n’a pas trop enchanté les organisateurs. Ces derniers ont relevé la modeste capacité d’accueil de cet établissement. «Le théâtre est trop petit et limité à 450 places et, comme il est classé monument historique, on ne pourra pas se permettre de laisser les gens s’installer dans les halls», nous dira un membre du staff organisateur, Kamel Belkacem, rencontré à Alger. Mais afin de compenser le manque de places, les organisateurs prévoient l’installation à l’extérieur d’un écran géant de 24 m² « afin de permettre aux moins chanceux d’assister en direct aux concerts », dira notre interlocuteur. Rappelons que l’entrée sera payante pour le public.
En marge de l’activité de scène, le festival maintiendra la tradition des masters class qui seront animés par les musiciens participants et qui auront lieu durant toute la durée de la manifestation, de 10h à 12h au conservatoire de Constantine. Autre particularité cette année, le DimaJazz s’étalera sur 8 jours sans aucun « day off », reflétant ainsi l’envie de faire de ce festival un rendez-vous musical à la hauteur et capable d’assouvir la passion du public pour le jazz. Aussi, une exposition retraçant les éditions précédentes sera installé « histoire de rappeler aux gens nos modestes débuts », dira M. Belkacem. Rappelons que le festival DimaJazz qui a été institutionnalisé en juillet 2007, est subventionné par le ministère de la Culture avec la collaboration des institutions culturelles locales. Le compte à rebours pour sa 7ème édition est donc lancé et rendez-vous est fixé au 14 mai prochain.
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Par Wafia Sifouane
La Tribune, publié le 10 Mai 2009
# Administrateur | 10/05/2009 | Info
Djaaboub en visite d’inspection au port d’Alger
Le scanner contrĂ´le seulement 30% des conteneurs
Le ministre du Commerce a effectué hier une visite d’inspection au port d’Alger. Accompagné de responsables de la direction du port et de la wilaya d’Alger, le ministre a pu s’enquérir de visu du déroulement des opérations de contrôle des containers ainsi que des procédures de contrôle de qualité au niveau de l’inspection aux frontières. Il faut préciser que cette visite vient à quelques jours
de l’annonce par le même département de la mise en place d’un dispositif de contrôle des importations, lesquelles ont pris ces derniers mois une envolée considérable.Après avoir visité le siège de l’inspection aux frontières du port, El Hachemi Djaaboub a assisté ensuite à l’opération de contrôle d’un conteneur du Henni ainsi qu’un autre contenant des livres. Par la suite, il a procédé à l’ouverture d’un autre container de lait en poudre et a eu à avoir des explications beaucoup plus précises concernant cette opération de contrôle.
En marge de cette visite, le ministre a affirmé que le port d’Alger reçoit la part la plus importante du trafic conteneurs du pays, à savoir 50% des marchandises. Et c’est pourquoi le ministre a demandé à ce que les importateurs utilisent les autres ports du pays pour réduire les délais de séjour de leur marchandises. Selon M. Djaaboub, les équipes d’inspecteurs aux frontières se sont renforcées ces derniers temps, passant de 15 à 35 inspecteurs au niveau du port d’Alger. Malgré la réduction du délai de séjour des containers, le ministre a estimé que d’autres mesures doivent être prises afin d’améliorer les services de cette structure portuaire. C’est ainsi qu’il annoncera le recrutement de pas moins de 7 000 universitaires pour les besoins du contrôle de la qualité et la possibilité d’ouvrir les services de contrôle les vendredis. Chose qui dépend, selon le ministre, de la réponse de la Sûreté et des Douanes nationales.
Au même titre, le ministre a indiqué également qu’un laboratoire d’essai est actuellement en cours de réalisation à Mahelma. Cette nouvelle structure, dont la réalisation se fera dans 18 mois et qui coûtera quelque 30 milliards de centimes, aura pour mission principale le contrôler des produits électroménagers et industriels importés.Dans le même sillage, le premier responsable du département du commerce a évoqué également la question des normes au sujet de laquelle il affirmera : «En attendant la mise en place par l’IANOR de normes algériennes, les services de contrôle et d’inspection se réfèrent aux normes européennes.» En ce qui concerne la question des pièces de rechange, le ministre n’a pas mâché ses mots : «Nous allons barrer la route devant ces produits qui ne cessent de nuire à la sécurité des citoyens et à l’économie nationale.» Ainsi, a-t-il annoncé, une réunion sera organisée cette semaine avec les concessionnaires automobiles pour trouver les voies pouvant mener à une lutter implacablement contre ce fléau. En visitant le siège des opérations de contrôle via le scanner, le ministre a assisté au contrôle d’un conteneur. A la fin de la démonstration, il a précisé à la presse que ce scanner contrôle actuellement 30% des conteneurs débarquant au port. Donc, 70% des flux sont contrôlés manuellement.
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Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 10 Mai 2009
# Administrateur | 10/05/2009 | Info
Selon la Banque d’Algérie
Les réserves de changes de l’Algérie dépassent les 143 milliards de dollars en 2008
En dépit de la crise financière survenue au deuxième semestre de l’année dernière, les réserves de changes de l’Algérie se maintiennent à un niveau élevé. Selon le dernier bulletin de conjoncture de la Banque d’Algérie repris hier par l’APS, le montant des réserves à fin 2008, s’établissaient à 143,10 milliards de dollars contre 110,18 milliards à la même période de l’année 2007, soit
33 milliards de dollars de plus.
Ce chiffre représente, selon la même source, un taux de couverture des importations de près de trois ans (36 mois) contre trois ans et quatre mois (40 mois) en 2007. L’Algérie a donc les moyens financiers de couvrir ses importations pour les trois prochaines années même si les exportations composées essentiellement d’hydrocarbures poursuivent leur chute. L’autre élément positif de la note de conjoncture de la Banque d’Algérie est l’augmentation des crédits à l’économie et de l’épargne budgétaire.
Les crédits à l’économie ont en effet augmenté de 17,84% en 2008 pour s’établir à 2 615,51 milliards de dinars dont la plus grande part a été allouée au secteur privé (52,14%). Au sujet des recettes budgétaires, leur montant a dépassé les prévisions de la loi de finances complémentaire (LFC) 2008 grâce notamment aux recettes fiscales des hydrocarbures et même hors hydrocarbures. Ces recettes ont atteint 5 110,7 milliards de dinars (contre 3 679,9 milliards de dinars en 2007) alors que la LFC 2008 prévoyait des recettes budgétaires de 2 763 milliards de dinars. L’excédent global du Trésor est resté appréciable en 2008 représentant 7,6% du PIB contre 4,9% en 2007. Ce renforcement de la capacité de financement du Trésor est matérialisé par l’accumulation d’importantes ressources dans le Fonds de régulation des recettes qui a atteint 4 280,1 milliards de dinars à fin 2008. L’encours global des dépôts du Trésor auprès de la Banque d’Algérie a atteint 4 359,8 milliards de dinars à fin 2008 contre 3 295,2 milliards de dinars à fin 2007.
Ce qui confirme selon la Banque centrale, « la viabilité des finances publiques dans le contexte du choc externe en cours ». Car, explique le document de la Banque «la capacité d’autofinancement immédiate couvre plus de deux ans de dépenses d’équipement au rythme de l’année 2008». L’autre élément qui permet à l’Algérie de faire face à la crise financière est l’excédent du compte capital et opérations financières.
« C’est la première année où le compte capital et opérations financières réalise un solde positif qui contribue à la viabilité de la balance des paiements, sous l’effet d’une augmentation significative des IDE en 2008 », ont relevé les rédacteurs de la note de conjoncture pour le deuxième semestre de l’année 2008. Et de préciser : « Ce phénomène nouveau d’excédent du compte capital et opérations financières représente une performance particulière qui permet à l’Algérie de faire face au «choc externe » de grande ampleur inhérent à la situation de très forte contraction des financements extérieurs pour les pays émergents et de durcissement de leurs conditions », a noté la BA. Et ce tout en rappelant que ce solde positif est le résultat de la stratégie de désendettement extérieur conduite entre 2004 et 2006.
Au sujet de la dette extérieure à moyen et long terme, l’encours a encore reculé à la fin 2008 pour atteindre 4,282 milliards de dollars contre 4,889 milliards de dollars à fin 2007.
2,31 milliards d’IDE en 2008
Le montant des investissements directs étrangers nets engagés en Algérie a enregistré une hausse en 2008 pour s’établir à 2,31 milliards de dollars. Ce chiffre indique le montant des investissements directs étrangers (IDE) nets effectivement mobilisés dans le pays. Durant l’année 2008, les IDE nets réellement engagés ont été de 590 millions de dollars au cours du 1er trimestre, de 480 millions de dollars au 2e trimestre, de 240 millions de dollars au 3e trimestre et de 1 milliard de dollars au 4e trimestre.
En termes de montant des IDE, l’année 2008 a ainsi enregistré une nette hausse par rapport à celle de 2007 durant laquelle les IDE nets s’étaient chiffrés à 1,37 milliard de dollars.
Les banques invitées à améliorer la gestion des risques
Relevant le caractère structurel de l’excès de liquidité sur le marché monétaire avec un encours de liquidité bancaire de 2 597,8 milliards de dinars à fin décembre 2008 contre 2.001,2 milliards de dinars à fin 2007, la Banque d’Algérie invite les banques à améliorer la gestion du risque de liquidité. « Le rôle de la politique monétaire dans la régulation du marché monétaire doit être accompagné par un progrès de la part des banques quant à la gestion du risque de liquidité, sachant que la persistance du contexte d’excès de liquidité en Algérie contraste avec l’acuité de la crise de liquidité qui a été la première manifestation de la crise financière internationale dès 2007 », indique la BA. Laquelle plaide par ailleurs pour l’amélioration de l’évaluation et la gestion et la maîtrise des risques de crédits.
Et ce «vu l’acuité de cette question au niveau international», allusion faite au contexte actuel de crise financière. Cela est nécessaire, selon la BM, pour une « contribution effective des banques à l’amélioration de l’allocation des ressources financières dans l’économie nationale, ancrée sur un renforcement des fonds propres des banques », explique le document de la BA.
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Par Samira Imadalou
La Tribune, publié le 10 Mai 2009
# Administrateur | 10/05/2009 | Info
> MASCARA INFO
Examens BAC, BEM et EFEP : Diminution du nombre de candidats
« L’État prendra en charge les candidats pensionnaires et demi-pensionnaires en matière de restauration et d’hébergement comme il assurera le transport des candidats éloignés des centres d’examens du baccalauréat et du BEM ».
Le nombre des candidats inscrits au baccalauréat de la session 2009 est très inférieur à celui enregistré l’année précédente qui a vu l’inscription de 7 070 candidats. Selon le responsable de la cellule de communication de la wilaya de Mascara, le nombre de candidats pour la présente session est de 4 625 inscrits dont 3 570 scolarisés et 1 055 libres, tout en précisant que « les candidats inscrits dans l’enseignement secondaire technologique sont au nombre de 3 895, ceux de l’enseignement secondaire et de l’enseignement technique sont respectivement de 704 et 26 ». Les candidats pour cette session du bac, qui aura lieu du 07 au 11 juin prochain, seront répartis sur les 24 centres d’examens réquisitionnés pour cette importante épreuve. Quant aux corrections des copies de l’épreuve, elles se dérouleront au niveau du lycée Djamel Eddine Al-Afghani de Mascara. Pour les examens du brevet d’enseignement moyen (BEM), qui auront lieu le 1er juin prochain, le nombre de candidats est de 10 322 inscrits dont 35 libres. Les candidats seront répartis à travers les 44 centres d’examen réquisitionnés et les corrections des copies devront se dérouler au lycée de jeunes filles de Mascara.
Pour l’EFEP (examen de fin d’études primaires, ex-sixième), qui aura lieu le 27 du mois en cours, ils sont 14 201 candidats inscrits. Quelque 75 centres d’examens on été réquisitionnés et les corrections des copies auront lieu au niveau du collège d’enseignement moyen (CEM) de Khessibia à Mascara. « Cette année, ils sont 44 candidats détenus au niveau des différents établissements pénitentiaires inscrits aux épreuves du baccalauréat et du brevet d’enseignement moyen (BEM). Il s’agit de 14 candidats au baccalauréat et 30 au brevet d’enseignement moyen », nous a précisé notre interlocuteur. Au sujet du transport, de l’hébergement et de la restauration, le responsable de la cellule de communication précisera que « l’État prendra en charge les candidats pensionnaires et demi-pensionnaires en matière de restauration et d’hébergement comme il prendra en charge le transport des candidats éloignés des centres d’examens du baccalauréat et du BEM ».
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Par S. M. Fawzy
El Watan, publié le 10 Mai 2009
# Administrateur | 10/05/2009 | Info
> ALGER INFO
Jardin d’essai du Hamma : Modification de la réglementation
Le jardin d’Essai du Hamma semble être victime de son succès. « L’espace a accueilli des visiteurs plus que de raison. Presque trois fois plus que ses capacités d’accueil.
D’ailleurs, les visiteurs nombreux, ne pouvant circuler dans les allées réservées, se bousculaient sur les espaces qui leur sont pourtant interdits. La direction du jardin a été dans l’obligation de fermer la caisse à 14 h jeudi dernier », souligne M. Zeriat, directeur de l’EPA, jardin d’Essai. Aussi, un communiqué a été rendu public, hier, par la direction, dans lequel il est mentionné les « modifications » apportées à l’arrêté n°2434 du 29 octobre portant règlement de police dans l’enceinte du jardin d’Essais. « Le jardin ne sera désormais ouvert au grand public que durant les journées de dimanche, mardi, mercredi et jeudi. Le lundi, seules les visites des groupes d’élèves, d’association ou des œuvres sociales sont acceptées dans l’enceinte du jardin. L’effectif de ces groupes, qui ne pourra avoir accès que sur rendez-vous pris une semaine à l’avance, ne doit pas dépasser 15 personnes. Le vendredi, seuls les chercheurs et les universitaires ou toute autre délégation officielle, avec rendez-vous, sont admis. Le jardin ferme le samedi. Les horaires d’ouverture sont modifiées suivant cette nouvelle donne : le jardin ouvre de 10 h à 19 h (horaire d’été) et de 10 h à 17 h (horaire d’hiver) alors que le zoo ouvre ses portes de 11 h à 17 h durant l’été et de 11 à 16 h en hiver. La direction se réserve le droit de fermer temporairement le jardin ou le zoo dans les cas d’intempéries ou de vents violents ; si l’affluence est trop importante par rapport aux capacités d’accueil, ou encore en cas de « danger particulier » comme lors des rencontres sportives qui risqueraient de dégénérer. Heureuse annonce. Le directeur M. Zeriat nous a affirmé que ces jours-ci, le zoo a vu le nombre de ses pensionnaires augmenté. Une panthère et une gazelle sont désormais parmi les animaux du zoo.
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Par Nadir Iddir
El Watan, publié le 10 Mai 2009
# Administrateur | 09/05/2009 | Info
Algérie Poste : Les avoirs CCP dépassent les 500 milliards de dinars
700 distributeurs automatiques de billets seront installés en 2009.
Secteur bénéficiaire de la nouvelle stratégie des Tic en Algérie «e-Algérie 20013», la poste prévoit plusieurs actions de modernisation visant à améliorer l’efficacité de son réseau secoué par les multiples détournements et à étendre la densité postale couvrant mal les grandes agglomérations.
Face aux longues files d’attentes au niveau des guichets des grandes villes qui affectent la relation avec la clientèle, une campagne de sensibilisation et de formation permanente en direction des agents des guichets et des receveurs a été déclenché dans le cadre des nouvelles orientations portant également renforcement de la densité postale et amélioration de la distribution du courrier. Les dernières statistiques font ressortir une baisse de 8% du trafic du courrier en 2008 contre une augmentation de 5% du courrier accéléré pour la même période.
La poste qui a eu également à affronter le manque de liquidité au niveau de certains de ses bureaux compte poursuivre les mesures prises à cet effet. Premier organisme financier avec des avoirs et des épargnes qui ont énormément augmenté de 2000 à 2008 pour dépasser les 500 milliards de dinars, Algérie poste tend aussi à moderniser davantage son réseau monétique au profit de ses 11 millions de clients CCP.
Le déploiement des guichets automatiques de billets de banque qui a atteint les 700 GAB et des terminaux de paiement électroniques au nombre de 50 TPE a été accompagné par la confection et la distribution de cartes magnétiques de retrait, dont le nombre a atteint les 6 millions de cartes.
En prenant part à la fameuse marche des facteurs marquant chaque année la journée mondiale des travailleurs, le 1 mai dernier, M. Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a annoncé qu’Algérie Poste prévoit l'élargissement de son réseau avec l'ouverture de nouveaux bureaux dans chaque wilaya, dont une vingtaine de bureaux à Alger d'ici la fin du mois de juillet prochain ainsi que l’informatisation des guichets de près de 53 autres bureaux.
Et dans le cadre du déploiement de la monétique et de la généralisation de l'utilisation des cartes magnétiques, le ministre a fait part également de l’installation au cours de l’année de près de 700 appareils automatiques.
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Par Hamida B., 08-05-2009 Ă 21:40
El Moudjahid, publié le 09 Mai 2009
# Administrateur | 09/05/2009 | Info
Johnny Hallyday a entamé sa tournée d'adieu
MUSIQUE - Vendredi soir à Saint-Etienne, le chanteur a proposé une rétrospective musicale un rien nostalgique. Pour le plus grand bonheur de ses fans...
Première étape de sa tournée d’adieu, la ville de Saint-Etienne a découvert vendredi soir le spectacle réservé par Johnny Hallyday pour son ultime tour de piste. Un show résolument tourné vers l’Amérique, qui l’a toujours fait fantasmer.
Nostalgie
De « Ma gueule », avec laquelle il ouvre son concert, à « L’envie » en passant par « Allumer le feu », le chanteur, 65 ans, revisite ses titres emblématiques pour une rétrospective musicale de 50 ans qui a ravi ses fans. Ses anciennes chansons constituent d’ailleurs l'essentiel du spectacle, qui ne contient que très peu de titres de son dernier album. Une façon de jouer sur la nostalgie de son public, déjà attristé par l’annonce de sa retraite prochaine.
Et pour confirmer qu’il n’envisage pas de revenir sur sa décision, Johnny Hallyday clôt ce nouveau spectacle sur une reprise de la chanson « Et maintenant », de Gilbert Bécaud.
2010
Outre un son et lumière imposant, le passage le plus impressionnant du spectacle arrive lorsque le chanteur et six musiciens passent au-dessus de la foule, en marchant sur une passerelle, et s'installent sur une plateforme dans la fosse, devant les gradins.
Jonhhy Hallyday donnera six autres concerts à Saint-Etienne jusqu'au 16 mai dans le cadre du « Tour 66 », sa tournée d’adieu baptisée ainsi en référence à la mythique route 66 aux Etats-Unis et au fait que le chanteur aura 66 ans le 15 juin.
Le dimanche 17, il montera les marches du Festival de Cannes pour la présentation en compétition du film « Vengeance », du réalisateur hong-kongais Johnnie To, dans lequel il tient le premier rôle. La tournée reprendra dans la foulée pour s'étaler au moins jusqu'à fin novembre et probablement jusqu'à 2010.
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Sa. C. avec agence
20minutes.fr, publié le 09.05.09 à 11h59
# Administrateur | 09/05/2009 | Info
Les ménages rassurés, les gros consommateurs avertis
Même si une augmentation du tarif de consommation est exclue pour les ménages, du moins pour le moyen terme, le ministère des
Ressources en eau a engagé une réflexion pour trouver un mécanisme qui ne sanctionnerait pas les ménages durement éprouvés par la vie chère. Le département de Abdelmalek Sellal, qui a effectué mercredi passé une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Bouira a ainsi révélé les contours de ce qui serait la solution. Elle consiste en effet à faire payer « les consommations excessives » par d’autres catégories que les ménages.
Autrement dit, ces dernières ne subiront pas une éventuelle augmentation des tarifs de la consommation. Cette dernière sera assumée par les gros consommateurs. Par les chiffres, tout consommateur qui dépasserait 80 m3/jour aura à un payer un dinar de plus. Il est manifestement clair que l’objectif recherché à travers ce mode s’apparente à une incitation à une rationalisation de la consommation. Il faudrait néanmoins se poser la question sur la réaction de cette catégorie qui aura à assumer toute consommation dépassant le seuil défini. Le ministre a par ailleurs déclaré qu’il n’est pas normal que l’Algérienne des eaux (ADE) et l’Office national d’irrigation et de
drainage (ONID) continuent à recevoir de l’eau gratuitement auprès de l’ANBT (Agence nationale des barrages et transferts).
Le ministre des Ressources en eau a indiqué que l’Algérie ne vivra pas de crise de l’eau potable d’ici au moins trois eau. Circonstance oblige et devant les responsables locaux de la wilaya et communes, Sellal dira que wilaya de Bouira sera à l’abri d’une rareté de l’eau cet été. Une déclaration qui n’a pas manqué de rassurer les présents au dernier point de sa tournée dans la commune de Guemgouma. Auparavant, Abdelmalek Sellal s’est rendu au barrage de Koudiet Acerdoune où il a procédé à la mise en service du transfert des eaux vers les localités du Sud de la wilaya de Tizi Ouzou et Bouira. Le barrage de Koudiet Acerdoune, étant le deuxième au niveau national, avec une capacité de 650 millions de m3, alimentera quatre wilayas (Bouira, M’sila, Médéa, Tizi Ouzou) et une partie de la wilaya de Djelfa. Des stations d’assainissement et d’épuration des eaux usées ont été également inspectées par le ministre. A Koudiet Acerdoune, le ministre a exprimé sa satisfaction aussi bien pour la qualité de l’infrastructure que sur le taux de remplissage en eaux. «Le projet a été difficilement réalisé au début puisque nous étions tenus de surmonter certaines contraintes, mais aujourd’hui nous avons dépassé ces obstacles. L’infrastructure sera utilisée vers le mois de février 2010 », a souligné le ministre devant les responsables des réalisations. Il ajoutera que le taux de remplissage, estimé à 74%, est en mesure de satisfaire la demande.
Le ministre a évoqué, dans le même sillage, l’impact de cette conjoncture positive sur l’agriculture. La wilaya de Bouira compte bien un grand potentiel agricole qui se cherche encore une utilisation maximale. Abordant la problématique de l’eau potable dans la région ouest, le ministre a indiqué que le taux de remplissage des barrages est évalué à 80% et que le système MAO (Mostaganem-Arzew-Oran) sera opérationnel à partir du 15 juin. « Il sera d’un apport considérable pour la sécurisation de la région en eau potable », estime Sellal. Le ministre conclut que l’Algérie aura 80 barrages d’ici à 2014
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Par Amirouche Yazid, envoyé spécial à Bouira
La Tribune, publié le 09 Mai 2009
# Administrateur | 08/05/2009 | Info
> Edition Web
La question de la semaine
Les agents de sécurité peuvent-ils protéger l’université de la violence ?
Armes blanches, drogue, alcool : des vocables très répandus dans nos universités. On trouve de tout sur ce milieu de savoir en plus de l’intrusion d’extra universitaires, au vu et au su des dizaines d’agents de sécurité censés assurer la sécurité à la communauté universitaire. A se demander ce que font ces agents de …sécurité.
« Celui qui veut faire ses courses aux alentours de la fac n’aura pas de problèmes de stationnement, car le parking accueille n’importe qui », se plaint Soumeya, étudiante à Ben Aknoun. C’est un sujet de discussion récurrent entre étudiants et enseignants : les parkings des universités n’accueillent plus uniquement les voitures des étudiants... « Non seulement nous n’avons pas assez de places mais en plus, cela nous expose à de nombreux dangers… », poursuit l’étudiante. A l’université d’Alger, une étudiante dénonce : « Qui ne connaît pas le jardin de la fac centrale ? On y trouve des cannettes de bière, des joints… Il n’est pas difficile d’y faire entrer sa voiture. Surtout si on est une fille… » Soumeya ajoute : « Ils ne vérifient ni la carte d’étudiant, encore moins le coffre du véhicule. En revanche, s’ils ont une dent contre un étudiant, ils ne le laissent pas entrer sans carte, même si cela lui fait rater ses heures de cours. » Interpellé au sujet de l’agression récente d’un étudiant lors d’un tournoi de football au sein de son école, Ahmed Zakane, le directeur de l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquées, affirme que l’incident n’est pas le fait de l’intrusion d’étrangers. « Et de toute manière, les agents de sécurité font correctement leur travail », avant de nuancer : « Je vous mentirai si je vous disais qu’il n’y a pas de personnes étrangères qui arrivent à se faufiler dans le campus. Nous avons trente agents pour 7000 étudiants, ce qui est ingérable. Et puis, nous avons une cité universitaire de garçons au sein de l’Ecole, où les étudiants ont le droit de recevoir leurs familles et leurs amis. Cela ne nous facilite pas la tâche, car nous ne faisons plus la différence entre résidents de la cité U et les étrangers. » Pour cela, la vérification des cartes d’étudiant et de résident suffirait. A l’Institut des sciences politiques et de l’information de Ben Aknoun, elle ne semble pas systématique : notre photographe y a récemment garé sa voiture sans pour autant avoir montré ses papiers et son véhicule n’a été soumis à aucun contrôle.
[ source ]
Par LamiaTagzout
El Watan, publié le 08 Mai 2009
# Administrateur | 07/05/2009 | Info
Lancement du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association (P3A)
L’Union européenne au chevet des administrations et organismes publics algériens
Les grands contours du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association (P3A) ont été dévoilés, hier, par le directeur de gestion du projet (UGP) M. Zelmati Aïssa, lors d’une rencontre avec la presse. Il sera lancé officiellement le 12 mai prochain lors d’un séminaire qui sera organisé à Alger. Ce programme, qui entre dans le cadre de la politique européenne de voisinage, vise selon
M. Zelmati, d’accompagner l’accord d’association entre l’Algérie et l’UE dans toutes ses dimensions. Il a pour objectif également d’« analyser les difficultés liées au processus de mise en œuvre de l’Accord d’association et la diffusion des informations utiles à la
mobilisation et à la participation de toutes les instances pour une mise en application harmonieuse de l’Accord d’association dans l’objectif ultime d’établir à l’horizon 2017 une zone de libre-échange », affirme le directeur de l’UGP. D’un coût de 10 millions d’euros et prévu dans une durée de 30 mois, ce programme comporte deux instruments qui seront présentés lors du la prochaine rencontre.Il s’agit, selon le conférencier, de « jumelages institutionnels » et « Taiex » qui seront introduits en Algérie pour la première fois. Pour le premier outil, M. Zelmati a précisé que le jumelage institutionnel est un instrument de coopération entre un service public d’un pays
partenaire et l’institution équivalente dans un Etat membre. Ainsi, à partir d’un domaine de coopération prévu par l’Accord d’association (AA), une administration algérienne peut bénéficier de l’appui d’une institution d’un Etat membre pour améliorer ou moderniser les lois et réglementations ainsi que son organisation. S’agissant de «;Taiex », cet instrument permettra de fournir une assistance technique aux administrations des pays bénéficiaires. Les types d’assistance peuvent aller de missions d’experts aux visites d’études dans les Etats membres. Pour cette première phase, M. Zelmati a indiqué qu’une pléiade d’activités a été déjà prévue. Il citera, entre autres, la réalisation de 5 jumelages entre administrations algérienne et européenne, la mise en œuvre de 30 opérations d’assistance publique et d’échange d’informations. En outre, dans le même cadre, M. Zelmati a indiqué qu’une étude d’impact de la mise en œuvre de l’AA sera élaborée.Par ailleurs, M. Zelmati a précisé que le programme sera à la demande des bénéficiaires et peut être utilisé de « façon flexible » même si des obstacles bureaucratiques pourraient freiner quelques organismes. Grosso modo, le directeur de l’UGP a fait remarquer que la feuille de route de la mise en œuvre de l’Accord d’association a défini les domaines d’actions prioritaires pour 2009-2010. Il s’agit de l’accompagnement aux réformes économiques et des politiques commerciales, notamment le cadre macro-économique, les réformes structurelles ainsi que les échanges commerciaux et la réglementation.
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Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 07 Mai 2009
# Administrateur | 06/05/2009 | Info
Retour vers le futur
CINEMA - J. J. Abrams, créateurs des séries « Lost » et « Alias », signe le meilleur « Star Trek »...
Comment satisfaire à la fois les fans de Star Trek et ceux qui ne le sont pas? Avec sa saga futuriste à 100 millions de dollars, J. J. Abrams s'est donné les moyens de ses ambitions pour ce dixième épisode de la saga. Comment a-t-il réussi à raconter la genèse du mythe ? En mêlant références cultes et nouvelles trouvailles.
L'héritage de Gene Roddenberry Le créateur de Star Trek doit sourire dans sa tombe. Avec dix films, 756 épisodes de cinq séries (dont une animée), Star Trek lui a survécu de façon flamboyante. Les « Trekkers » (le terme Trekkies, souvent utilisé à tort, est très péjoratif et pourrait être traduit par «boutonneux à grosses lunettes ») n'ont pas condamné cette nouvelle version.
Des gars en pyjamas Eh oui, les uniformes des héros de Star Trek ressemblent toujours à des tenues de nuit fortement ajustées. Comme les effectifs ont été rajeunis, les nouveaux venus sont plutôt moins ridicules que les acteurs originaux, dont certains avaient du mal à caser leurs bourrelets dans les costumes.
Des effets très « spaciaux » Le vaisseau Enterprise ne connaît pas la crise. Tout rutilant, il est un héros à part entière d'une fresque aux combats éblouissants. Des barres de sécurité ont été installées sur son pont, clin d'oeil à la série originale dont les héros étaient ballottés dans tous les sens au moindre coup de laser.
L'humour dans les étoiles J. J. Abrams a pris soin de satisfaire « Trekkers » et néophytes en offrant des références savoureuses à la mythologie Star Trek, indétectables pour les uns, évidentes pour les autres. Des répliques cultes comme « Il est mort, Jim » ou « Longue vie et prospérité » font passer d'agréables frissons dans le dos des fans. Quant aux rapports entre les personnages, taillés au cordeau, ils sont particulièrement savoureux pour les amoureux du feuilleton.
Une franchise est née J. J Abrams est un malin: il jongle avec les dimensions parallèles pour créer son propre Star Trek avec de nouveaux codes qui lui permettent d'assaisonner la légende à sa sauce. Si la recette convainc, les déclinaisons sont infinies, ce que le réalisateur de « Mission: Impossible 3 » ne peut ignorer!
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Par Caroline Vié
20minutes.fr, publié le 06.05.09 à 11h15
# Administrateur | 06/05/2009 | Info
3E JOURNÉES EURO-MAGHRÉBINES SUR LA COMMUNICATION PUBLICITAIRE
La publicité, sponsor de la communication?
La troisième édition euro-maghrébine sur la communication publicitaire se tiendra comme prévue les 6 et 7 juin prochains à Alger à l’Hôtel El Aurassi sous le thème général « La publicité au secours de l’économie ». Selon le directeur général de la société RH. International communication, (www.rhexpo-evenementiel.com), organisateur de ce rendez-vous, « cette manifestation sera tournée vers l’extérieur.» La mondialisation, la fragmentation des médias dans le monde et les nouvelles technologies ont fait considérablement évoluer les habitudes des consommateurs, donc les défis des annonceurs et agences du monde entier. Une sommité du monde de la communication publicitaire disait qu’«en 2016, chaque groupe médiatique intégrera des marques dans son contenu. Le flux annonceur-agence-consommateur étant inversé, un parfait inconnu pourra prendre le contrôle. Ainsi, les alliés pourraient devenir des concurrents, les consommateurs de nouveaux canaux, les annonceurs, des fournisseurs et les agences, des médias ». Cette analyse est encouragée par le comportement de certaines agences qui refusent de se plier aux exigences de l’évolution de la communication. Nombreuses sont celles qui préfèrent travailler sans se faire distinguer au risque d’être concurrencées, dira un annonceur; il faut arrêter de faire de l’habillage parce que ce sera toujours l’idée qui fera la différence entre le rien et ce qui fait avancer...Un partenaire de ces journées, en l’occurrence Interac-Technologie, une jeune agence, nous dira: Cette troisième édition va nous permettre de communiquer nos impressions - bonnes ou mauvaises - livrer nos avis, voire confronter nos stratégies et surtout nouer des relations pour encadrer la profession et veiller à son développement. Qu’en est-il chez nous? Beaucoup à dire et beaucoup à faire lorsqu’on sait que «le marché de la publicité en Algérie a connu une expansion rapide ces dernières années. Il est passé de 4 milliards de DA en 2004 à 9,8 milliards de DA en 2006.» Une occasion pour tracer un portrait de l’industrie pour mieux décrypter les enjeux de la publicité de demain. Le ministère du Commerce interviendra à travers une communication qui porte sur les pratiques déloyales de la publicité - un sujet d’actualité. Stéphane Martin, directeur délégué à la Sntpv, nous invitera à un débat sur les entreprises, marques: comment être «vues à la télé»? Un sujet qui intéresserait l’auditoire, délivrer une vision sur les manières de concilier les différents modèles économiques de la Télévision. Luc Laurentin, auteur du livre No pub, traitera de: «La communication, incontournable outil au service de la création de valeur.» Un sujet qui suscitera un débat à la dimension de la valeur du thème. «La publicité et pluralisme de la presse - La vente: coeur de métier de la régie publicitaire». Une conférence qui sera animée par Ali Bakkali, doyen de la publicité dans son pays, le Maroc: 40 années de combat au quotidien. Directeur général du Groupe plurimédia New Publicity. Joseph Besnaïnou, directeur général de Arpp (ex-BVP), introduira un thème qui intéresse la pub et l’écologie. Il sera suivi de Nacer Gasmi, maître de conférences en sciences de gestion: « La communication publicitaire, un levier d’action incontournable pour développer le capital marque.» Ensuite lever de rideau sur « La publicité sur Internet: quelle efficacité? Comment la réussir? » Par Taoufik Habaïeb, T.H.COM Tunisie. Philippe Cartailier, expert marques et marketing, mettra quant à lui sur scène l’interdépendance croissante entre vitalité de l’économie (de marché), entreprises et marques publicitaires. Les sites Internet identitaires peuvent-ils constituer une alternative en termes d’investissement publicitaire par rapport aux médias traditionnels? par Abbas Bendali de Solis, conseil validation des messages publicitaires télévisés par l’Arpp (historique/ efficacité du système/ les outils en ligne) par Mohammed Mansouri Arpp. Autant de thèmes qui nous sont proposés en compagnie d’entreprises nationales et d’agences de com., comme Air Algérie, Entv, L’Expression, médias nationaux, Interac-technologie, MMC BDD, Medialgeria, Media Stratégie, Premium, pour un voyage à travers les grandes questions qui caractérisent le développement de la publicité en Algérie et dans le monde.
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Par R.N
L'Expression, publié le 06 Mai 2009
# Administrateur | 06/05/2009 | Info
LE SIPSA-AGRISIME, UN SALON D’ÉLEVAGE DE HAUTE FACTURE TRĂS ATTENDU
22 pays confirment leur présence
73 nationaux et 181 étrangers seront présents à cette 9e édition.
La crise économique que le monde vit actuellement ne semble point affecter les entreprises mondiales du secteur de l’agriculture pour lesquelles l’Algérie demeure un pays attractif. C’est du moins ce que montrent les chiffres éloquents de 71 exposants internationaux directs et 110 indirects qui sont attendus à cette 9e édition du Salon international de l’élevage (Sipsa 2009) dont le succès se confirme d’année en année.
Une conférence de presse s’est tenue hier pour présenter cet événement, le Sipsa-Agrisime-Fiplait 2009, durant laquelle des exposés ont été dispensés. Le volet de la production de lait a été largement abordé par le représentant de l’Office national interprofessionnel du lait (Onil). Il en est sorti du débat qu’une nouvelle approche du secteur doit «sécuriser et pérenniser la filière lait». Le riche débat qui s’ensuivit a fait dire au conférencier que «96% des exploitations ont moins de 6 vaches laitières dans leur étable et les 4% restants ne possèdent que 12 vaches». Il a fait également savoir que 17% des industries agroalimentaires appartiennent à la filière «lait», ce qui représente en valeur 82 milliards de dinars. Dénonçant l’agressivité de l’importation de la poudre de lait qui concurrence déloyalement la production de lait cru, il a précisé que la subvention accordée par l’Etat aux éleveurs est de 7 dinars/litre et celle revenant aux collecteurs est de 4 dinars/litre. Les professionnels du lait ont fixé un prix plancher de 30 DA/litre destiné à l’éleveur et que doivent payer les laiteries en plus de 12 DA que l’Etat doit leur verser.
Un bilan des mesures prises quant aux subventions étatiques en direction des opérateurs du secteur est attendu au mois de juin prochain. Il a été rappelé que l’Etat subventionne à hauteur de 25% l’achat d’une vache laitière et 4 dinars de prime par litre sont accordés aux laiteries.
Un autre conférencier traitant du secteur avicole a déclaré que ce secteur a besoin d’une «nouvelle dynamique» pour réguler un marché cahoteux qui produit cependant 340.000 à 400.000 tonnes de viande blanche par an. Il a regretté que 90% de l’alimentation du cheptel avicole soient importés. Ainsi, «2 millions de tonnes de maïs sont importées annuellement tout comme environ 500.000 tonnes de soja», a-t-il relevé. Il n’a pas manqué de signaler «une perte de 40% sur la productivité» due aux aléas divers de l’alimentation du cheptel avicole qui est consommé par le citoyen à hauteur de 10 à 12 kilos/an par habitant.
Concernant les oeufs, il a indiqué que 5 milliards d’unités sont produites par an avec une moyenne de 150 oeufs consommés par an et par habitant.
Une vingtaine de pays, 22 plus exactement, ont déjà confirmé leur participation à ce Salon international de l’élevage et du machinisme agricole qui se déroulera du 12 au 15 mai courant à Alger au Palais des expositions des Pins maritimes.
Placé sous le patronage du Dr Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, cette 9e édition se tiendra sous le signe de la « Relance et de l’innovation de l’économie des élevages ».
Il est utile de relever que depuis 2001, plus d’une trentaine de sociétés internationales opérant dans le secteur, et fidèles au rendez-vous du Sipsa, s’est investie en Algérie dans le secteur des productions, de la santé et de la nutrition animale à travers cet événement.
Ce Salon a généré des mises en relation d’affaires qui se sont souvent traduites par des partenariats solides, des «joint-ventures» mais aussi, et surtout, par des accords relatifs aux transferts de technologie.
Les pays participants confirmés sont quatre pays arabes à savoir, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et le Liban, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Autriche, la Belgique, le Canada, la Chine, Chypre, le Danemark, l’Espagne, la France, la Grèce, les Pays-Bas, la Hongrie, l’Inde, l’Italie, la Suède et la Turquie. A ces pays s’ajoutent les Etats-Unis d’Amérique (USA).
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 06 Mai 2009
# Administrateur | 06/05/2009 | Info
La décision a été publiée hier au Journal officiel
Les banques étrangères autorisées à ouvrir des comptes en devises en Algérie
L’ouverture des comptes en devises est désormais autorisée pour les étrangers et les sociétés étrangères. Selon le règlement n° 09-01 du 17 février 2009 de la Banque d’Algérie, publié hier au Journal officiel, l’autorisation concerne les résidents et les non résidents en Algérie. Le règlement précise également que ces comptes pourront recevoir des virements de l’étranger, d’un autre compte en devises, d’une banque de droit algérien et même de la contre-valeur de toute somme en dinars. Cette dernière (la somme) doit, au moment de son dépôt ou de son virement, remplir toutes les conditions requises pour son transfert à l’étranger, ajoute le décret.
Selon le même règlement, «les titulaires de ces comptes pourront effectuer des transferts à l’étranger, retirer ou effectuer des virements en dinars pour des paiements en Algérie». En attendant que la Banque d’Algérie précise aux banques primaires les modalités pratiques d’ouverture des comptes devises aux étrangers, certains milieux bancaires algérois ont laissé entendre que seraient exclues du champ d’application du règlement les personnes morales ou physiques de nationalité d’un pays non reconnu par l’Algérie. « Le compte devises est ouvert pour toute monnaie étrangère librement convertible, régulièrement cotée par la Banque d’Algérie », ajoutent les mêmes sources, pour qui ces comptes devraient fonctionner exclusivement en situation créditrice et ne peuvent, en aucun cas, présenter un solde débiteur. Par l’application de ce nouveau règlement, les dispositions du règlement n°91-02 du 20 février 1991, fixant les conditions d’ouverture et de fonctionnement des comptes devises au profit des personnes de nationalité étrangère, résidentes ou non en Algérie, ainsi que celles contraires au nouveau règlement, sont ainsi abrogées.
[ source ]
Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 06 Mai 2009
# Administrateur | 05/05/2009 | Info
> EPOQUE
Organisée par le Sofitel : Semaine des arts culinaires français à Alger
Le Sofitel Algiers Hamma Garden a inauguré, samedi dernier, la Semaine des arts culinaires français qui se tiendra jusqu’au 8 mai.
Une soirée marquée par l’intervention de Jean-Pierre Bonnet, directeur général du Sofitel Algiers Hamma Garden, puis de celle des frères Pourcel, propriétaires du restaurant Le Jardin des Sens à Montpellier, heureux de présenter la collaboration entre leurs équipes à Montpellier et les chefs du Sofitel pour créer une nouvelle carte, reflet des saveurs du sud de la France alliées au meilleur de la gastronomie algérienne. Dominique Colliat, directrice générale de Sofitel Europe du Sud et Maghreb a salué le gouvernement algérien pour son soutien dans le cadre de la rénovation du Sofitel, propriété de l’EGT Centre. Sur une immense scène, montée près de la réception, se sont produites deux sublimes danseuses, l’une orientale et l’autre classique de l’Opéra de Paris.
Les invités ont pu assister, en exclusivité, au concert privé de Faudel qui coïncide avec la sortie de son l’album. Faudel a été l’une des étoiles filantes de cette soirée. Visiblement très stressé, il a vite été applaudi par un public très mélangé qui s’est laissé aller au rythme des sons entraînants du raï. Un beau moment d’échange et de convivialité. Tellement je t’aime, je pense à toi, tellement je t’aime, je rêve de toi fait fureur. Il chante pour l’Algérie, cette terre des ancêtres qui est toujours dans les cœurs, malgré l’éloignement et l’exil. La Semaine des arts culinaires français est également l’occasion d’accueillir l’écrivain Akli Tadjer, dans le cadre du projet des « Nouvelles inspirées par Sofitel », dont il est le second protagoniste après l’académicien Jean-Marie Rouart. Sa plume ne cesse de séduire le public et la critique, qui saluent unanimement chacune des nouveautés de l’écrivain. L’organisation de cette semaine gastronomique rentre dans le cadre de l’animation de l’hôtel qui consiste à organiser deux à trois rendez-vous similaires par an dans le but de promouvoir l’art culinaire avec toute sa richesse et sa diversité à travers le monde.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, publié le 05 Mai 2009
# Administrateur | 05/05/2009 | Info
> AUTOMOBILE
yundai Motors : Ouverture d’une concession à Adrar
Le représentant exclusif du géant coréen de l’automobile en Algérie et leader par marques sur le marché national, Hyundai Motors Algérie vient d’inaugurer, samedi dernier, « Général Touat Service », sa 51e agence. Cette cérémonie s’est déroulée dans une ambiance de fête et de gaieté en présence des autorités civile et militaire de la région.
Située en plein centre-ville de Adrar, dans la belle région du Touat, cette représentation, qui s’inscrit dans le programme de développement tracé par les responsables de HMA, devra répondre aux attentes de la clientèle de ce concessionnaire en termes de disponibilité de la pièce de rechange et du service-après vente. Les consommateurs, affirme-t-on du côté de HMA, n’auront plus à faire le déplacement vers Ouargla ou Ghardaïa pour acquérir un véhicule Hyundai ou commander une pièce de rechange. « Être concessionnaire, ce n’est pas uniquement vendre des véhicules, c’est assurer aussi le service après-vente, la disponibilité de la pièce de rechange de qualité et un personnel qualifié », dira Omar Rebrab, PDG de HMA, lors de la cérémonie d’inauguration. Accompagné d’une importante délégation, le patron de Hyundai Algérie ajoutera que cette inauguration « nous a permis de découvrir la région et de participer au développement du marché de l’automobile en Algérie ». Omar Rebrab fera part des « excellents » chiffres réalisés par ses représentants dans la région du sud où 1200 véhicules de la marque ont été vendus à Ouargla et 850 à Ghardaïa en 2008. A El Oued, la petite citadine Atos s’est vendue comme des petits pains, alors que l’Accent continue d’occuper le haut du tableau en termes de vente S’étalant sur une superficie de 1500 m2, le showroom de cette concessionnaire s’étale sur 800 m2 de superficie.
Une extension supplémentaire de 1200 m2 est prévue pour cette représentation qui devra accueillir des utilitaires et des camions de petit tonnage, comme le HD 72. Installé selon la charte graphique de la marque sud-coréenne, le showroom donne accès à des espaces de services supplémentaires tels que l’assurance, les banques et la location voitures. Un comptoir donne directement accès au magasin de pièces de rechange et au service après-vente. Ce dernier est également aménagé aux normes de Hyundai. Ponts élévateurs, fosse pour poids lourds sont présents sur un sol revêtu d’une matière adaptée. Général Touat Service emploiera en premier temps une cinquantaine de personnes, un chiffre qui devra atteindre les 120 personnes dans les prochains moins, nous dit-on Dans un point de presse, Omar Rebrab annoncera l’ouverture cette année de 12 représentations à travers le territoire national. La prochaine sera celle de la wilaya de Djelfa, probablement d’ici à la fin du mois en cours. Il sera question également du lancement, ce mois-ci, de la Hyundai i30, la concurrence directe de la nouvelle Mégane, la Golf 6, la Ford Focus et la Toyota Auris. La Hyundai i20, la remplaçante de la Getz sera dévoilée en octobre, à l’occasion du Salon de l’automobile ainsi que le SUV Vercruz. Signalons que ce 4x4 a été exposé, en avant-première nationale au showroom à Adrar. Doté d’une motorisation 3.8 l essence, ce « monstre » est équipé de toutes les commodités en termes de sécurité et de confort. Son prix est de 6 millions de dinars. Ce SUV existe également en motorisation 3.0 diesel. « Nous avons demandé au constructeur de nous le proposer en motorisations inférieures », affirme Omar Rebrab. A une question sur les engins de travaux publics et les poids lourds, le patron de HMA dira que son entreprise compte investir dans cette catégorie dans la région du sud du pays. Cela demande énormément de moyens financiers.
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Par Nadir Kerri, envoyé spécial à Adrar
El Watan, publié le 05 Mai 2009
# Administrateur | 04/05/2009 | Info
Blé : Les importations ont baissé de 50% au 1er trimestre 2009
Quatrième grand importateur mondial de blé après l’UE, le Brésil et l’Egypte, l’Algérie qui a engagé un plan d’intensification de la production céréalière pour la période 2010-2014 a réduit de 50 % ses importations de blé dur et tendre durant le premier trimestre de l’année en cours.
Les statistiques douanières indiquent, en effet, que les achats de blé ont atteint 1,383 million de tonnes pour un montant de 539,4 millions de dollars au courant des trois premiers mois de l’année contre 2,7 millions de tonnes au 1er trimestre 2008 pour 1,37 milliard de dollars.
Le record aura été enregistré en 2008 avec une quantité achetée de 6,35 millions de tonnes en raison du déficit dans la production pour la saison 2007-2008 contre 4,85 millions de tonnes durant l’exercice précédent. Cette baisse dans la production a enregistré un niveau très important par rapport aux quatre dernières années où la production avait dépassé 4 millions de tonnes/an. Par ailleurs, l’Algérie importe de grandes quantités de maïs pour les besoins de l’alimentation du bétail.
En 2008, 2,19 millions de tonnes ont été importées pour 671 millions de dollars. Durant le premier trimestre 2009, les achats de maïs ont atteint 284,36 quintaux pour 52,38 millions de dollars sachant que la facture des céréales pour 2008 a été de l’ordre de 3,96 milliards de dollars.
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Par D. Akila, le 03-05-2009 Ă 21:30
El Moudjahid, publié le 04 Mai 2009
# Administrateur | 04/05/2009 | Info
ELLE PASSERA DE 750 À 350 MILLIONS DE DOLLARS
La facture du lait baisse en 2009
La réduction des importations de poudre de lait se conjugue avec une meilleure gestion des opérations d’importation et la réorganisation de la filière lait.
La baisse du prix du lait en poudre sur le marché international se répercute favorablement sur la facture des importations algériennes de ce produit. Ainsi, selon Abdelhafidh Henni, directeur général de l’Office national interprofessionnel du lait (Onil), « la facture, qui a atteint 750 millions de dollars en 2008, ne devrait pas dépasser 350 millions de dollars cette année ».
L’importation de la poudre de lait destinée à la production de lait pasteurisé en sachet, va donc baisser de quelque 400 millions de dollars en 2009. Ces prévisions de l’Onil découlent de plusieurs facteurs dont la baisse du prix de la matière première sur le marché international, qui est passé « de 5000 dollars la tonne en 2008 à 2200 dollars cette année », a expliqué M.Henni à l’APS.
Cette baisse des importations de la poudre de lait se conjugue également avec une meilleure gestion des opérations d’importation. Celle-ci tient compte aussi de la baisse sensible de la demande nationale sur la poudre de lait. Elle est le fruit d’une politique soutenue d’intégration du lait cru dans l’approvisionnement des laiteries, a ajouté M.Henni. Il a, en outre, souligné que cette maîtrise des importations a permis à l’Algérie d’économiser la quantité non négligeable de 40.000 tonnes de poudre cette année.
L’Algérie, qui dispose de près d’un million de vaches laitières (900.000), importe environ 60% de sa consommation en poudre de lait. Cette quantité couvre des besoins estimés à plus de 3 milliards de litres/an. La production nationale est de 2,2 milliards de litres/an dont 1,6 Md/l de lait cru. Créé en 2007, l’Onil a été en charge, initialement, d’importer et de distribuer la poudre de lait aux différentes laiteries du pays, touchées alors de plein fouet par le renchérissement de son coût sur le marché international. Pour soutenir le prix public du lait, vendu à 25 DA le sachet d’un litre, l’Etat consacre une subvention de 15 milliards de dinars à ce produit.
A partir de juillet 2009, l’Onil prendra en charge le processus de subvention accordée par l’Etat, gérée jusqu’à maintenant par la Caisse nationale de mutualité agricole (Cnma). Cette gestion sera appliquée selon le nouveau dispositif promotionnel dit « de développement de la filière lait, production nationale », mis en place en mars dernier. Cette subvention est distribuée par la Cnma à travers les directions des services agricoles des wilayas (DSA). La caisse a achevé le 21 avril, l’opération d’affectation de cette aide, d’un montant de 311 millions de DA, pour le 1er trimestre 2009, a précisé son directeur général, Kamel Arba.
Cette aide est répartie à travers une prime de 12 DA/litre accordée à l’éleveur (contre 7 DA/l en 2008), 5 DA/l pour le collecteur et une prime d’intégration de 4 DA/l accordée au transformateur. M.Henni a indiqué que les opérateurs ont jusqu’au 30 juin prochain pour s’adapter au nouveau dispositif et constituer le dossier nécessaire pour leur adhésion. Pendant la période charnière, comprise entre mars et juin, la Cnma continuera à gérer la subvention de l’Etat avant de se retirer définitivement à partir du 1er juillet prochain au profit de l’Onil. Il a encore fait savoir que l’Office, à travers son guichet unique, installé au niveau de la Badr, procèdera à partir d’aujourd’hui au paiement des primes du mois de mars, pour le compte de 113 opérateurs ayant déjà rejoint le nouveau dispositif. Cette subvention trimestrielle se fera désormais mensuellement et en aval, a-t-il été précisé. La décision du ministère concerné de confier cette mission à l’Onil permettra un paiement «plus rapide» des opérateurs appelés à adhérer massivement au programme national d’intensification de la production laitière. La subvention, a indiqué M.Henni, sera revue à la hausse. Elle prendra en compte l’importance de la production, qui augmente durant le printemps (mars à juin) et diminue en été avant de reprendre en automne.
Selon lui, environ 20.000 opérateurs (producteurs, collecteurs et transformateurs) sont concernés par cette aide et l’Onil table sur 40.000 adhérents d’ici la fin de l’année.
En vertu d’un accord signé en février avec le ministère de l’Agriculture, l’Onil s’est engagé à porter la collecte de lait à 400 millions de litres en 2009 contre 150 millions en 2008, soit presque le triple du volume.
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 04 Mai 2009
# Administrateur | 04/05/2009 | Info
Au-delĂ du secteur Ă©conomique
Sonatrach investit dans l’agriculture, la santé et l’environnement
Entreprise citoyenne, Sonatrach consacre une partie de son budget à des actions sociales en faveur des populations des contrées reculées. Elle soutient également certains secteurs comme l’agriculture, la santé, l’environnement. Dans le domaine agricole, les plans de développement qu’elle a initiés tiennent compte des « spécificités naturelles de chaque région », écrit Sonatrach sur son site Internet. Les types de projets retenus, entre autres au profit des wilayas d’Adrar, de Biskra, d’El Oued, de Tamanrasset et de Ghardaïa, visent à développer tout ce qui a trait à l’irrigation ; l’idée étant de permettre l’extension des superficies agricoles et des espaces oasiens.
Les demandes exprimées par les wilayas en question concernent particulièrement la réalisation de forages, de djoubs (réservoirs souterrains de stockage des eaux pluviales), l’ouverture de pistes agricoles, la fourniture de groupes motopompes et, enfin, l’installation de serres «Tunnels».S’agissant des wilayas d’El Bayadh, Djelfa et Laghouat, situées en zone steppique semi-aride et à vocation agro pastorale, les besoins exprimés tournent autour de la réalisation de points d’eau pour abreuver le cheptel et la mise à la disposition des nomades transhumants, à la recherche de pâturages, d’eau potable. La compagnie nationale des hydrocarbures a mis en œuvre ce qu’est appelé le «projet management de l’investissement social». Elle a introduit, dans le cadre de ce projet, la pompe éolienne comme expérience pilote en matière d’exploitation des eaux souterraines dans la wilaya d’Adrar. Le recours à ce type d’énergie renouvelable répond aux «spécificités climatiques de la région concernée», note Sonatrach. Le reste des actions programmées consiste en la réalisation de forages équipés de pompes fonctionnant à l’énergie électrique pour les besoins d’alimentation en eau potable.
La compagnie nationale est présente aussi dans le domaine de la santé. Elle a ainsi équipé des salles de soins en matériel médical, en climatiseurs pour permettre aux personnels médicaux et aux malades hospitalisés d’évoluer dans de meilleures conditions, notamment en période de chaleur. Ces dotations répondent aux besoins exprimés par les communautés démunies implantées dans des sites reculés, éloignés des centres de vie et dépourvues de moyens adéquats de transport pour l’évacuation immédiate des malades vers les centres de soins les plus proches. Pour ce qui concerne l’environnement, le groupe a mis en place une série de mesures dont l’objectif est d’aider certaines régions pour se prémunir contre les vecteurs de transmission de tout type de maladie. Les wilayas de Biskra et de Béchar ont exprimé des besoins à ce sujet. Les opérations inscrites dans ce cadre sont, essentiellement, la fourniture de compresseurs et d’engins de travaux publics (rétrochargeurs) au profit de la commune de Laghrous, dans la wilaya de Biskra, destinés à la réalisation et à l’entretien d’un canal de refoulement des eaux usées vers un exutoire naturel situé en aval de la ville. S’agissant de la commune de Ksabi, dans la wilaya de Béchar, le projet management de l’investissement social a prévu la réalisation de bassins de décantation pour le recyclage des eaux usées destinées, d’une part, à l’irrigation et, d’autre part, à la sauvegarde des nappes phréatiques de toute pollution éventuelle.
[ source ]
Par Youcef Salami
La Tribune, publié le 04 Mai 2009
# Administrateur | 03/05/2009 | Info
Annaba : Journées de Bouna : une opportunité pour valoriser le livre
Les "Journées de Bouna" consacrées au livre et aux arts prévues à partir de lundi prochain à Annaba sont activement préparés, a indiqué hier, le directeur de wilaya de la culture.
Cette manifestation culturelle permettra à la ville de "renouer, l’espace de quelques jours, avec l’art, en général, et plus particulièrement avec l’univers de la lecture", a indiqué M. Driss Boudiba.
Un intérêt particulier a été accordé aux enfants, a-t-il précisé. "Une bonne partie de cette exposition leur sera consacrée afin de les inciter à lire et faire en sorte que ce geste devienne une habitude, voire un réflexe".
Près de 20.000 livres sur un total de 50.000, prévus pour cette exposition, sont destinés aux enfants, a-t-il ajouté, soulignant qu’un café-théâtre "spécial enfants" sera au menu de cette manifestation qui verra les potaches repartir avec un livre gracieusement offert par les animateurs des "journées de Bouna".
Plus de 20 maisons d’édition, exposant des titres traitant de divers domaines (scientifique, littéraire, historique...) prendront part à cette exposition qui s’étalera sur une dizaine de jours. Des conférences dont les thèmes seront articulés autour de "la réalité du livre et du lectorat", "le rôle de la musique dans l’épanouissement des capacités esthétiques" et "le parcours du conte algérien", sont également au menu de ces journées culturelles, a ajouté le directeur de la culture.
Plusieurs rencontres et des lectures littéraires, animées par des hommes de Lettres et des conteurs représentant plusieurs régions du pays, sont également au programme, a indiqué M. Boudiba, précisant que ces activités seront agrémentées de morceaux de musique et de chansons engagées.
Douze bibliothèques sont en cours de réalisation à travers les différentes agglomérations de la wilaya de Annaba qui compte s’enrichir, a rappelé le responsable de la culture de la wilaya, d’un "nouvel espace pour la lecture" avec la réception dans les tous prochains jours, de la bibliothèque de wilaya d’une capacité de 500.000 titres.
Les capacités de cette bibliothèque, initialement destinée à abriter une bibliothèque de moindre envergure, ont été revues à la hausse "pour atteindre un million de livres dans les quatre prochaines années", a affirmé M. Boudiba avant de souligner qu’en plus d’un cybercafé disposant de 40 postes, la nouvelle bibliothèque, d’une capacité de 1.500 places, disposera aussi d’une salle de lecture, dont une aménagée pour les personnes à besoins spécifiques et une autre pour les enfants.
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Par El Moudjahid, 02-05-2009 Ă 21:49
El Moudjahid, publié le 03 Mai 2009
# Administrateur | 02/05/2009 | Info
Portes ouvertes sur l'orientation scolaire et professionnelle : La pédagogie de Benbouzid
L'opération portes ouvertes sur l'orientation scolaire et professionnelle sera généralisée à l'ensemble des établissements scolaires au niveau national, a indiqué, jeudi dernier à Alger, le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid.
Intervenant à la clôture de ces journées, organisées depuis samedi dernier à Riad El Feth, M. Benbouzid a affirmé que cette manifestation, première du genre, sera généralisée à l'ensemble des établissements scolaires, dès l'année prochaine, dans le but de "revaloriser" l'information et la sensibilisation sur le processus d'orientation scolaire et professionnelle.
Selon le ministre ces portes ouvertes ont pour objectif d'informer les élèves sur les nouveautés du système éducatif, les mécanismes de suivi et d'évaluation et les conditions de passage d'un niveau à un autre et d'un palier à un autre. "Les élèves, avec l'aide de leurs parents, auront ainsi la possibilité de choisir leurs parcours scolaires en toute responsabilité, que ce soit au niveau du secondaire, de la formation professionnelle ou de l'université", précise t-il tout en soulignant que cette démarche est à même de "faciliter l'orientation au niveau du système éducatif".
Le ministre n’a pas omis de faire observer que l'orientation vers la formation professionnelle ne doit pas être considérée comme une "déperdition scolaire". Il a estimé qu’actuellement la déperdition est de moins en moins importante dans la mesure où elle ne dépasse pas les 200.000 élèves sur l'ensemble des 8 millions d'élèves, soit un taux de 2,5 %".
OrganisĂ©e par le ministère de l’Education nationale, la semaine dâ€information sur lâ€orientation scolaire et professionnelle a durĂ© de cinq jour. Cette semaine pĂ©dagogique et informative qui a attirĂ© un nombre important de visiteurs, prend en charge toutes les Ă©tapes du « cursus » scolaire et les conditions dâ€admission annĂ©e par annĂ©e. Autre objectif visĂ© par le ministère, est de « montrer aux visiteurs les diffĂ©rents parcours scolaires et de formation ainsi que les diffĂ©rentes opportunitĂ©s qui sâ€offrent aux Ă©lèves Ă lâ€issue du cycle obligatoire et après obtention du baccalaurĂ©at ». Ces diffĂ©rentes « voies dâ€enseignement et de formation, offertes durant le cycle post-obligatoire et au-delĂ , concernent lâ€enseignement secondaire et technologique, lâ€enseignement professionnel, la formation professionnelle, lâ€enseignement et la formation Ă distance. Plusieurs secteurs ont participĂ© aux diffĂ©rentes expositions prĂ©sentĂ©es au cours de ces journĂ©es.
Ces dernières touchent à plusieurs thèmes à savoir la réforme du système éducatif, l’orientation poste obligatoire, l’enseignement secondaire général et technologique, l’enseignement professionnel, la formation professionnelle, l’enseignement et la formation par correspondance, les examens de fin d’année, l’orientation après le baccalauréat, le système LMD, la formation du personnel, l’enseignement privé, l’INTIC, l’alphabétisation, la documentation éducative, la sûreté nationale, la gendarmerie et la protection civile. Outre des représentants du secteur de l'éducation nationale, des institutions qui contribuent à la formation de l'élève après la 4ème année moyenne telles que la gendarmerie nationale, la sûreté nationale et la Protection civile, ont pris part à cette manifestation pédagogique.
Un cycle de confĂ©rences a Ă©tĂ© programmĂ© quotidiennement au cours de ces journĂ©es au niveau de la salle Frantz Fanon. Ces confĂ©rences ont portĂ© sur la rĂ©forme du système Ă©ducatif, lâ€orientation scolaire, les technologies de lâ€information et de la communication dans le domaine de lâ€Ă©ducation, lâ€enseignement et la formation professionnels et lâ€enseignement supĂ©rieur.
Cette rencontre a permis aux élèves et à leurs parents de mieux comprendre et connaître le système national de l’orientation scolaire et professionnelle et les nouvelles procédures. C’est un espace privilégié pour le ministère de l’Education nationale et celui de l’Enseignement et de la Formation professionnels pour exposer les opportunités d’enseignement des métiers les plus demandés sur le marché du travail. Il a permis, d’une part, d’orienter les élèves auxquels la chance n’a pas souri en termes d’études et d’autre part de faire le point sur le système d’évaluation et de suivi du parcours scolaire des élèves, ainsi que sur les conditions d’admission d’une année à une autre et d’un palier à un autre. Préparant le cycle post-obligatoire pour les élèves qui n’iront pas à l’université, les deux ministères souhaitent encadrer ces derniers afin qu’ils ne se dispersent pas et ne prennent pas les voies de la délinquance.
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Par Sarah SOFI, 01-05-2009 Ă 20:39
El Moudjahid, publié le 02 Mai 2009
# Administrateur | 02/05/2009 | Info
Message du président de la République aux travailleurs à l’occasion du 1er Mai
« L’amélioration du pouvoir d’achat au cœur de l’action publique »
« L’amélioration du pouvoir d’achat constitue une dimension fondamentale des conditions de travail et sera une préoccupation permanente de l’action publique.» C’est en ces termes que le président de la République s’est adressé aux travailleurs algériens à l’occasion de leur fête, dont le message a été lu par son conseiller M. Ali Boughazi, dans la wilaya de Jijel qui a abrité, cette année, les festivités officielles relatives à cet évènement.M. Bouteflika a noté l’amélioration de la situation dans son ensemble, au cours de ces dernières années, en prenant en compte « les exigences collectives essentielles ». Il ajoutera que notre pays, « se devait de reconstituer les moyens de sa souveraineté économique et ceux lui permettant de faire face à d’éventuels retournements du marché pétrolier ». D’ailleurs, cette orientation lui a permis d’appréhender «avec une certaine sérénité une prolongation de la crise économique qui sévit gravement à l’échelle planétaire ». Les remerciant vivement «pour leur sens élevé de responsabilité et de leur vision claire des intérêts supérieurs de la nation et des exigences de son devenir », le chef de l’Etat a félicité les travailleurs pour leur degré « de maturité, notamment lors de la tripartite ». Et d’affirmer, à cet effet, sa volonté « d’associer les travailleurs de façon plus large et systématique pour préparer toute décision qui pourrait affecter le monde du travail ». Selon lui, « les questions liées au travail resteront au cœur de la politique déjà mise en place ». Celle-ci repose, entres autres, sur la résorption du chômage avec pour objectif la création de 3 millions d’emplois dans les cinq années à venir. Le premier magistrat du pays précise, à ce sujet, que l’Etat « encouragera les activités à fort coefficient de valeur ajoutée et accordera toute l’attention nécessaire à la protection du travailleur ». Et de souligner
que « le travail au noir pénalisant des milliers de travailleurs sera combattu avec force ».
Bouteflika rappellera les assouplissements « du code du travail favorisant la flexibilité dans l’entreprise dictés par les nouvelles conditions de l’économie mondiale ». Cela ne doit en aucun cas « signifier recul dans la protection du travailleur par l’Etat », souligne encore Bouteflika, insistant sur le fait que «les services spécialisés de l’Etat seront renforcés pour y veiller».
La revalorisation du travail, fera remarquer le premier magistrat du pays, est une preuve que l’Etat œuvre à ce que « l’effort et le mérite soient les seuls critères de la promotion sociale », ajoutant toute la nécessité de lutter contre « le favoritisme et les passe-droits qui alimentent le plus souvent la démobilisation professionnelle et la frustration sociale de même que l’élimination de la spéculation et du parasitisme social ».
Au sujet de sa réélection à la présidence de la République, Bouteflika se dit honoré de la confiance que le peuple a placée en lui et de son adhésion à son programme. Confiance qui l’a poussé « à aller de l’avant », dit-il.
En se saisissant de cette occasion pour adresser l’hommage, la considération, et la reconnaissance de la nation aux travailleurs, le président de la République a affirmé leur « mobilisation pour répondre aux appels du devoir patriotique toujours conscients des enjeux nationaux ». M. Bouteflika n’a pas manqué de signaler que les travailleurs « mesurent pleinement l’importance de leur rôle dans la période à venir qui peut être celle d’une avancée décisive sur la voie de notre développement ». Et de rappeler que, durant les années passées, ils ont «apporté leur soutien à notre politique, centrée sur le retour à la paix civile et à la stabilité et à replacer le pays dans le sens du progrès ».
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Par Badiaa Amarni
La Tribune, publié le 02 Mai 2009
# Administrateur | 01/05/2009 | Info
Mariages : attention à la pénurie de salles des fêtes 70 000 DA
Minimum pour une salle des fêtes contre 20 000 il y a encore quelques mois : si les salles des fêtes se louent si cher c’est parce qu’elles sont de plus en plus nombreuses à fermer.
« Je vais me marier au mois d’octobre et… je n’ai toujours pas trouvé de salle des fêtes !, s’inquiète Fatma, en panique devant les tarifs pratiqués à la location. La salle des Crêtes à Draria ou El Walimate à El Bia m’ont proposé 150 000 DA. Et ce ne sont pas les plus chères : Les Grands Vents à Dély Ibrahim et la salle Rayan à Chéraga louent à 170 000 DA ! Même la salle étatique du terrain de golf de Dély Ibrahim revient à 100 000 DA… sans boisson ni service ! » D’après Laïd Mouloudj, président de l’Union nationale des salles des fêtes, les prix à la location d’une salle des fêtes à Alger « ont été multipliés par deux, voire par trois ! Vous n’en trouverez pas à moins de 70 000 DA l’après-midi. Quant à celles qui se louaient avant à 70 000, elles se louent maintenant à 220 000 DA ! Pour une soirée, il faut prévoir en moyenne 300 000 DA ! » Bref, si vous vous mariez cet été ou si vous prévoyez la circoncision du petit dernier cet automne, il faudra donc y mettre le budget. Et compter sur la chance. Car si les salles sont si chères, c’est parce qu’elles sont plus rares. « Il y a un mois, sur les 280 salles de la capitale, il n’y en avait plus que 24 ouvertes, ajoute-t-il. Autrement dit, quasiment 90% d’entres elles sont fermées. » A l’origine de cette crise : le certificat de conformité de la bâtisse exigé par le décret du 4 juin 2005. « Mon terrain m’a été attribué suite à une décision de l’APC, explique Laïd Mouloudj, propriétaire de la salle des fêtes Rehane à Aïn Naâdja. Mais la direction de l’urbanisme, de la construction et de l’habitat ne reconnaît pas cette procédure. Je ne peux donc pas fournir de certificat. » Hadj Ahmed, de la salle des fêtes Dar El Ahbab à Beni Messous reconnaît : « Si la majorité des salles a fermé aujourd’hui, c’est parce que les propriétaires n’ont pas été en mesure de fournir ce document.
Nous avons discuté avec plusieurs présidents d’APC pour demander la réouverture de quelques salles et l’examen de leur situation au cas par cas, mais la wilaya a refusé. » Nos tentatives pour joindre un interlocuteur à la wilaya sont restées vaines.Les gérants sanctionnés, eux, se plaignent d’être pris en otages. « Nous sommes obligés de nous désengager auprès des clients qui avaient déjà fait leur réservation, s’inquiète Hadj Ahmed. Et surtout, de rembourser les acomptes. Mais pendant ce temps, nos charges continuent de courir. Certains propriétaires ont bénéficié d’un agrément Ansej et des trois ans d’exonération fiscale qui vont avec. Mais puisque leur activité est interrompue, ils devront donc payer des impôts. » Du côté des gérants toujours en activité, l’ambiance n’est pas plus optimiste. « L’agrément n’est donné que pour deux ans mais comme il faut redéposer un dossier six mois avant, nous n’en profitons réellement que pendant 18 mois, témoigne un propriétaire algérois. Notre situation est d’autant plus précaire que la moindre plainte d’un client nous met à la merci d’une fermeture administrative du jour au lendemain. » Pour cette raison, l’Union réclame la révision du statut des salles des fêtes. « Notre activité ne devrait pas être assimilée à une activité de spectacle au même titre que les cabarets et les nights-clubs, revendique Laïd Mouloudj. D’autre part, nous aimerions savoir pourquoi nous ne pouvons pas bénéficier de la loi du 20 juillet 2008 qui accorde 5 ans aux propriétaires pour mettre leur construction en conformité… »
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Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, publié le 1er Mai 2009
# Administrateur | 30/04/2009 | Info
Retraités pensions : Prochaine revalorisation annuelle des retraites selon Tayeb Louh.
Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a annoncé jeudi à Alger qu'il sera procédé dans les tout prochains jours à la revalorisation annuelle des retraites en fonction des moyens financiers de la Caisse nationale des retraites.
Cette mesure intervient sur instruction du président de la République, a déclaré M. Louh au terme d'une visite d'inspection à l'entreprise de collecte des ordures ménagères de la wilaya d'Alger "NETCOM" à l'occasion de la fête des travailleurs, célébrée le 1er mai.
Le ministre a, dans ce cadre, évoqué les mesures prises au profit des retraités, notamment la création récemment de la Caisse nationale d'épargne pour les retraités qui sera financée par la fiscalité pétrolière à hauteur de 2%.
M. Louh a rappelé la décision, prise en janvier 2009, relative à l'augmentation des pensions au profit des retraités percevant une pension inférieure à 11.000DA à travers le budget de l'Etat, outre l'exonération d'impôts aux retraités percevant une pension inférieure à 20.000 DA/mois.
Le ministre a également souligné l'engagement de l'Etat à aider les catégories sociales précaires et moyennes afin d'améliorer leur pouvoir d'achat, précisant qu'il (l'Etat) continuera à subventionner les produits de base comme le lait, le sucre et le pain malgré la hausse de leurs prix sur le marché mondial.
Concernant la fonction publique, M. Louh a rappelé les réformes mises en oeuvre dans ce secteur, notamment la révision de la grille des salaires qui a permis d'augmenter les salaires des travailleurs.
Il a aussi rappelé le nouveau statut de la fonction publique, entré en vigueur en 2006, soulignant que les statuts particuliers de chaque secteur étaient en cours d'élaboration.
Le ministre a, par ailleurs, précisé que la prochaine tripartite (ministère, patronat, UGTA) sera notamment consacrée à la révision du système d'indemnisation en vue de réhabiliter les travailleurs.
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Par APS
La Tribune, publié le 30 Avril 2009
# Administrateur | 30/04/2009 | Info
GOOGLE
Bibliothèque virtuelle de Google : l'accord avec les éditeurs examiné
Les autorités américaines de la concurrence veulent discuter de l'accord entre Google et les associations de droits d'auteur. Cet accord prévoit un partage des bénéfices tiré de la consultation en ligne des ouvrages.
Les autorités américaines de la concurrence s'intéressent à la bibliothèque virtuelle de Google, et à l'accord que le géant de l'internet a passé avec des associations d'éditeurs et d'auteurs pour la réaliser, a-t-on appris jeudi 30 avril, de source proche des signataires de cet accord.
"Le ministère de la Justice a contacté les parties impliquées dans l'accord de règlement et a demandé à discuter de ses clauses", a déclaré cette source à l'AFP, précisant qu'à ce stade elle n'avait pas plus de détails.
4 mois de délai
Cette déclaration, qui confirme des informations de presse, intervient au lendemain d'une décision de justice allongeant de quatre mois le délai de la mise en oeuvre de l'accord conclu par Google. Il vise à mettre fin à des poursuites de l'association des éditeurs américains (AAP) et du syndicat des auteurs (Authors Guild).
Cet accord, annoncé en octobre, prévoit que Google partagera l'argent tiré de la consultation en ligne des ouvrages, financera un "répertoire" des droits d'auteur et prendra à sa charge les frais liés à des poursuites en nom collectif intentées contre lui en 2005, moyennant 125 millions de dollars.
Il doit désormais être examiné par la justice le 7 octobre (au lieu de la date initiale du 11 juin). Les ayant-droit ont jusqu'au 4 septembre (au lieu du 5 mai) pour se déclarer et choisir ou non de bénéficier de cet accord.
Pas d'enquĂŞte formelle
L'accord a été critiqué par des spécialistes estimant qu'il permet à Google de publier et tirer profit de livres "orphelins" dont les ayant-droit ne se sont pas déclarés. Parmi ces critiques figure une organisation à but non lucratif, Internet Archive, qui a son propre projet de publication en ligne.
Le New York Times a précisé que l'intérêt exprimé par les autorités de la concurrence ne signifiait pas qu'une enquête formelle ait été ouverte, et encore moins que l'administration s'opposerait à un accord qui n'a pas encore été validé par la justice.
Les autorités de la concurrence ont déjà entravé des projets de Google par le passé. C'est ainsi que le groupe avait renoncé l'an dernier à un partenariat avec son concurrent Yahoo! dans la publicité, estimant que le coût d'un contentieux contre l'antitrust serait trop élevé. (Nouvelobs.com avec AFP)
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NOUVELOBS.COM | 30.04.2009 | 09:53
# Administrateur | 29/04/2009 | Info
Bruxelles, 14ème ville la plus agréable à vivre
Bruxelles occupe, comme l'année dernière, la 14ème place dans le classement des villes les plus agréables à vivre, selon les résultats de l'enquête annuelle sur la qualité de vie dans les villes du monde réalisée par Mercer. La première ville est Vienne et la dernière Bagdad.
VOTRE RÉGION - BRUXELLES mar 28 avr, 21:45
Le top 10 de la liste est dominé par des villes européennes, Vienne arrivant en tête des villes offrant la meilleure qualité de vie. Vienne s'inscrivait l'année dernière en deuxième position, mais a dépassé cette année Zurich. Le top 3 est complété par Genève. Bruxelles occupe la quatorzième position, après Amsterdam.
En bas de classement des 215 villes, figure Bagdad. Sa position reste inchangée depuis quelques années.
Lors de la composition de la liste, Mercer tient compte d'une dizaine de facteurs, dont notamment l'économie, l'enseignement, les transports publics et les loisirs. Le bureau d'étude a également mis au point cette année, pour la première fois, une liste reprenant les villes disposant des meilleures infrastructures. Singapour arrive en première position, suivi par Munich et Copenhague. Bruxelles figure en 24e position.
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rtlinfo.be, publié le 29.04.09
# Administrateur | 29/04/2009 | Info
TVA réduite dans la restauration: le café et le plat du jour bientôt moins chers
FISCALITE - Les Etats généraux de la profession se sont ouverts ce mardi matin, la baisse de à 5,5 % s'appliquera à partir du 1er juillet 2009...
Les glaces seront-elles un poil moins chères cet été? «Compte tenu des engagements pris, le chef de l'Etat a demandé à Mme Christine Lagarde de proposer au Parlement de fixer le taux de la TVA sur la restauration à 5,5 % à partir du 1er juillet 2009, dès le début de la saison touristique», explique la présidence dans un communiqué. Cette proposition sera incluse «dans le projet de loi Tourisme» en cours d'examen au Parlement, a précisé le secrétaire d'Etat au Commerce Hervé Novelli.
Parmi les autres annonces majeures de cette matinée, les restaurateurs se sont engagés à créer 40.000 emplois (20.000 pérennes et 20.000 en contrat d'apprentissage ou de professionalisation) et à baisser de 11,8% les prix de certains produits comme le café, l'eau minérale ou le plat du jour, en contrepartie de cette baisse. Ce second volet va dans le sens des concessions demandées en mars par Nicolas Sarkozy aux restaurateurs: une baisse du prix du plat du jour et le petit noir du comptoir ramené à 1 euro.
La baisse de prix est «une véritable opportunité pour les restaurateurs, dont l'activité a baissé de 10 à 20% en province, de redonner aux consommateurs l'envie de retourner au restaurant», a confié Philippe Labbé, président du syndicat de la restauration thématique et des chaînes, et président des restaurants Courtepaille. Novelli va entamer dès mercredi «un tour de France de la restauration pour expliquer ce contrat d'avenir et engager tous les restaurateurs à le suivre».
Une initiative qui ne sera pas une gageure. Beaucoup de professionnels ont fait part de leurs réticences à s'engager sur les prix. «Je ne baisserai pas les prix car je ne peux pas», a ainsi lancé Andres Sanchez, patron du Sélect Bourse, à Paris (2e arrondissement), et participant des Etats Généraux. «La baisse de prix, on va la faire, mais pas forcément sur le menu», a renchériexplique également Véronique Gaulon, restauratrice à Châteauroux.
« Etre très attentifs au respect de ces engagements »
Sarkozy a répété ce mardi matin qu'il serait vigilant sur les modalités de l'application de la TVA réduite. «Le président de la République salue la signature d'un contrat d'avenir entre l'État et les organisations professionnelles, prévoyant des engagements en matière de baisse des prix, des objectifs de créations d'emplois, une augmentation de 20.000 places d'apprentis pour les jeunes, l'amélioration de la situation des salariés et la modernisation du secteur», a confié l'Elysée.
Nicolas Sarkozy a demandé à Lagarde et à Novelli «d'être très attentifs au respect de ces engagements et de prendre toutes les mesures nécessaires à leur stricte application». Les restaurateurs ont promis d'ouvrir dès mercredi des négociations sur la rémunération, la protection sociale et les conditions de travail.
Promesse de Jacques Chirac en 2002, l'entrée en vigueur du taux de TVA réduit à 5,5% dans la restauration était initialement programmée pour le 1er janvier 2010. «Dans la conjoncture actuelle, cela va permettre d'éviter une hécatombe parmi les professionnels», a estimé Jean-François Girault du Conseil professionnel de l'industrie hôtelière.
[ source ]
Avec agence
20minutes.fr, publié le 28.04.09 à 15h09
# Administrateur | 29/04/2009 | Info
OPTIMAL
Autres temps, autres priorités
Elle est bien révolue, la période des Aswak el fellah et des Galeries. Et ils sont bien nombreux, les citoyens qui les évoquent avec nostalgie. Ces lieux ne sont plus qu’un souvenir et il est courant que l’on voie d’autres types d’activités à leur place. Le paysage
a bien évolué avec toutes ces supérettes qui font le plaisir d’une clientèle nantie ou qui cible plutôt les faibles budgets, selon qu’elles soient bien approvisionnées et bien situées ou non. Généralement, ce sont plutôt les grandes surfaces luxueuses où l’on propose des
produits «made in», de l’électroménager et autres articles de haut standing qui se sont érigées sur les cendres de ces espaces commerciaux d’une autre époque. Rares ont été les locaux cédés aux travailleurs qui ont soit maintenu la même activité, soit cédé à la tentation de bradage. Mais la majorité des repreneurs sont souvent des particuliers qui se sont empressés de donner un autre cachet à ces commerces, hissant très haut la barre pour cibler un type de consommateurs possédant un fort pouvoir d’achat.
C’est pratiquement le cas sur tout le territoire, où ceux qui ont investi ces lieux ont opté pour le business et le prestige, privilégiant le gain au souci d’accessibilité pour les couches aux faibles moyens. Le secteur privé est en tout cas le grand gagnant de la liquidation des Galeries et des Aswaks. Des «investisseurs» algériens et étrangers en ont bénéficié, souvent de manière douteuse, pour y installer des entreprises. Les exemples sont nombreux. Ici une entreprise d’import-import, là une société de commercialisation de tel ou tel produit… Et, ici et là , des chantiers en souffrance pour des projets qui n’arrivent pas à voir le jour, faute de bonne volonté. Notamment pour la création de microentreprises en faveur de chômeurs. D’autres locaux restent désespérément fermés à ce jour, poursuivant leur décrépitude par une dégradation que les pouvoirs publics ne semblent pas vouloir arrêter.
[ source ]
Par Rachida Merkouche
La Tribune, publié le 29 Avril 2009
# Administrateur | 29/04/2009 | Info
Les Galeries d’Azazga cédées au privé depuis novembre 2008
Projet de construction du plus important supermarché de Kabylie
Bâtir le plus grand et le meilleur supermarché de la Kabylie est le projet en fin de concrétisation des cinq principaux repreneurs des ex-Galeries de la ville d’Azazga, à 37 kilomètres à l’est de Tizi Ouzou. Construire fort et haut sur les ruines d’une entreprise en mal de persévérance est le vœu du nouveau personnel de la Spa. Les cinq actionnaires majeurs de cette dernière dénommée « Prix Bas » comptent se faire une place au soleil dans la grande distribution des produits de large consommation « à partir de la troisième semaine du mois de mai prochain ». Le repêchage de cette ancienne infrastructure de 2 500 m2, dont 1 700 m2 pour la vente, 800 m2 pour les stocks et un parking de 3 000 m2 pouvant contenir 200 véhicules, n’a pas été facile sachant les nombreuses convoitises qu’elle a suscitées en raison essentiellement de la caractéristique de ville tampon propre à Azazga, véritable carrefour interwilayal pour la région est du pays. Mais l’expérience professionnelle et les volontés conjuguées de la nouvelle équipe dirigeante ont eu le dessus même si les « autorités à tous les niveaux n’ont pas montré beaucoup d’enthousiasme à l’égard de notre projet malgré son ampleur. Nous n’avons même pas arraché un petit encouragement du côté des officiels à l’exception de la BDL, banque qui nous a énormément accompagnés dans les travaux d’aménagement et d’embellissement par l’octroi rapide d’un crédit », affirme Amer Yahia Nasser, directeur de « Prix Bas ». La Spa Galeries d’Azazga dépendait depuis 1986 de l’Entreprise de distribution des galeries de Bouira (EDGB) qui gérait ses structures situées à Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira. Avec la libéralisation du commerce, en 1998, une circulaire avait décidé la dissolution de toutes les entreprises de grande distribution et ex-Aswak el fellah. En 1999, la quarantaine de travailleurs des Galeries d’Azazga décident de reprendre l’affaire. « Les travailleurs de cette Spa ont tenu le coup jusqu’à novembre 2008 où nous avons racheté les actions mises en vente suite à des problèmes de gestion et à des difficultés financières. L’assemblée générale des travailleurs a décidé de passer à une cession d’actions. C’était une Sarl en déficit que nous avons entrepris de reprendre », ajoute le directeur, diplômé supérieur du commerce et ayant à son actif quatorze ans d’expérience dans la grande distribution après un bref passage dans l’administration. « C’est au bout de dix-sept mois de négociations avec les représentants des travailleurs que les choses sont devenues plus claires pour nous et pour nos vis-à -vis qui ont bataillé pour arracher le maximum d’avantages en contrepartie de la cession d’actions.» Il devait préciser que les deux parties avaient aussi buté sur l’application des textes qui régissent les phases d’abandon et de vente d’actions en l’absence de Bourse spécialisée pour l’estimation des valeurs des actions. « La majorité des travailleurs étaient de la retraite, ce qui nous a quelque peu facilité la tâche qui a tourné, surtout, autour des indemnités de départ », rappelle M. Amer Yahia dont l’établissement sera dédié à la grande distribution en détail de produits alimentaires frais, boucherie, détergents, articles de ménage, articles d’électroménager, cosmétiques… avant d’élargir la gamme aux produits de quincaillerie et de meubles, « étape qui nécessitera dans cette perspective l’exploitation en surface de vente de la partie stocks de "Prix Bas" », affirme le directeur.
Pour se faire une meilleure place sur le marché, « Prix Bas » fera de la disponibilité des marchandises et des prix abordables ses priorités. « Nous ferons en sorte que toute la diversité de la demande des clients sera satisfaite, un service de qualité avec l’introduction du code barre pour cinq caisses en plus des prix abordables puisque nous allons acheter à la source y compris chez les importateurs. En fait, nous allons essayer de reproduire ce qui se fait dans les grandes surfaces, en Europe.» La nouvelle Spa a fait des investissements pour l’aménagement interne et externe des galeries, avec embellissement de la façade qui donne sur la RN 12, l’acquisition d’un matériel frigorifique et des moyens de transport.S’agissant du volet professionnel, la Spa a recruté, pour débuter son activité, cinquante travailleurs «avec possibilité d’augmenter cet effectif suivant le volume du travail», indique-t-il.
[ source ]
Par Lakhdar Siad, correspondant Ă Tizi Ouzou
La Tribune, publié le 29 Avril 2009
# Administrateur | 28/04/2009 | Info
En vue de moderniser les systèmes budgétaires
Le département des Finances recrute deux consultants seniors nationaux
Un appel à candidature pour le recrutement de deux consultants seniors nationaux a été lancé hier par la direction générale du budget au ministère des Finances. Il s’agit, selon l’APS, d’un recrutement entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet de modernisation des systèmes budgétaires (MSB).
Adressé aux personnes physiques ayant une expérience avérée dans le domaine, pour une durée de 2 ans, cet appel à candidature porte sur deux principales missions, à savoir la mission de coordination interne et celle de coordination externe, a précisé cette institution.
Cette dernière, note également que le projet du MSB porte « sur la réforme du processus de budgétisation de la dépense publique depuis son inscription englobant tout le circuit de la dépense jusqu’au processus de comptabilisation impliquant la mise en place de nouvelles nomenclatures budgétaires et comptables ». « Les nouveaux processus budgétaires et comptables devant tourner en réseaux informatiques hiérarchiques et relationnels [transversaux] avec mise en place des systèmes logiciels et matériels des bases de données s’y rattachant », signale-t-on par ailleurs. Pour ce qui concerne la mission de coordination interne de mise en œuvre du projet au sein de la direction générale du budget et autres structures du ministère des Finances, elle concerne quatre grandes familles de fonctions économiques, à savoir le développement humain, l’action économique et sociale de l’Etat, les infrastructures publiques, le développement administratif et de régulation. Une cinquième structure intervenant dans la synthèse budgétaire est chargée de l’élaboration de l’ensemble des documents budgétaires nécessaires à la présentation des lois de finances au Parlement.
Pour la mission de coordination externe, il s’agit de la mise en place des nouveaux processus et s’effectuera au sein de l’ensemble des ordonnateurs centraux et locaux de la dépense du budget de l’Etat. Elle concerne leurs services techniques de préparation et d’exécution du budget de fonctionnement et d’équipement. Il y a lieu de souligner qu’une réforme profonde a été entamée l’année dernière dans l’objectif de moderniser la gestion des budgets. Une réforme, devant entrer en vigueur en 2012, qui a apporté de nouveaux éléments qui pourraient contribuer à un meilleur rendement dans la gestion des ressources de l’Etat. On peut citer, entre autres avantages de cette réforme, une plus grande orientation vers la réalisation des programmes et la quête de résultats au lieu d’une dotation par institutions comme cela se fait actuellement, l’efficacité dans l’engagement des finances publiques et une meilleure circulation de l’information.
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Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 28 Avril 2009
# Administrateur | 28/04/2009 | Info
> ALGER INFO
Alger en bref
Jardin d’Essais du Hamma : Mort d’une autruche
Alors que le Jardin d’essais est inexplicablement toujours fermé au public, la mort des animaux se poursuit au zoo de ce mythique jardin. Après la mort de deux kangourous, d’un ours, d’un cobe, d’un crocodile, c’est au tour d’une autruche qui vient de subir le même sort. A ce rythme, l’hécatombe de la faune n’est pas prête de s’arrêter.
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El Watan, publié le 28 Avril 2009
# Administrateur | 28/04/2009 | Info
> MULTIMEDIA
RĂ©seaux dans le tiers-monde : Internet Ă ses premiers balbutiements
En 20 ans d’existence, internet a révolutionné le quotidien de millions de gens dans le monde. Mais la Toile n’en est encore qu’à ses balbutiements, estiment ses principaux créateurs réunis à Madrid.
L’accès au web dans le tiers-monde, le développement de ses applications dans la téléphonie mobile et sa croissance tentaculaire inachevée représentent les nouvelles frontières de la Toile, selon ces chercheurs participant au 18e congrès international World Wide Web qui s’achève vendredi. « Le web que j’ai envisagé n’a pas encore vu le jour. L’avenir est encore beaucoup plus vaste que le passé », a déclaré le Britannique Tim Berners-Lee, l’un des fondateurs du web, à un séminaire sur le futur d’internet. A peine 23% de la population mondiale utilisent actuellement internet et son usage est beaucoup plus élevé dans les pays développés, selon l’Union internationale des télécommunications (UIT). En Afrique par exemple, à peine 5% de la population utilisent internet, selon un rapport publié le mois dernier par cet organisme des Nations unies. Mais cette situation change déjà , en particulier dans les pays en développement, où l’accès à internet par téléphone mobile décolle ne rendant plus nécessaire d’utiliser un ordinateur pour surfer, relève l’Américain Vinton Cerf, autre père fondateur d’internet.
Dans le futur « nous aurons plus d’internet, plus d’usagers, plus d’accès via la téléphonie mobile, plus de vitesse, plus de contenus en ligne et plus d’appareils domestiques contrôlables par internet », déclare Vinton Cerf, un des vice-présidents de Google. Le Belge Robert Cailliau, qui a conçu le web avec Berners-Lee en 1989, il y a tout juste 20 ans, estime que l’augmentation future du volume d’informations en ligne et du nombre de personnes y ayant accès aideront à développer de nouvelles technologies et à apporter des solutions à des problèmes globaux. « Quand toutes les données seront en ligne, l’humanité aura franchi un pas formidable pour régler ses nombreux problèmes », estime ce scientifique. L’internet a déjà permis de développer des modes de commerces qui n’auraient jamais vu le jour sans lui, il a dopé l’alphabétisation et l’apprentissage et rapproché les gens grâce à des modes de communication moins chers, s’enorgueillissent ses chers parents.
« Nous n’avons jamais, jamais dans l’histoire de l’humanité eu accès à tant d’informations, si rapidement et si facilement », relève Vinton Cerf. Avec l’aide d’autres chercheurs du Centre européen de physique des particules (Cern), Berners Lee et Cailliau ont mis en place le web en 1989 pour permettre à des milliers de scientifiques à travers le monde de partager leurs données. La technologie « www » (world wide web) qui simplifie le processus de recherche d’informations sur la toile a connu un succès fulgurant à partir du moment où le Cern a décidé, au début des années 90, de ne pas en percevoir de royalties. « Nous n’imaginions pas alors un réseau de personnes, mais un réseau de documents », se rappelle Dale Dougherty, fondateur du Global Network Navigator (GNN), le premier portail web de l’histoire et premier site internet soutenu par la publicité. Le nombre de sites internet a ensuite explosé, passant d’à peine 500 en 1994 à plus de 80 millions actuellement, avec une croissance fulgurante des blogues, ces sites personnels auto-alimentés par des usagers de la Toile.
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Par A.F.P., S. B.
El Watan, publié le 28 Avril 2009
# Administrateur | 27/04/2009 | Info
Trois questions à M. Mohamed Salah Bouzeriba, DG de l’APRUE : « L’utilisation d’un million de lampes LBC équivaut à une centrale électrique de 50 MW »
En fait, notre objectif est d’introduire l’éclairage performant dans les ménages, et non pas une pâle contrefaçon qui ne va durer que l’espace de quelques mois.
M. Bouzeriba, après toutes ces années d’attente, de ce million de lampes basse consommation, pouvez-vous nous dire quelle est leur utilité, étant donné que ce genre de lampes existe déjà sur le marché ?
En fait, notre objectif est d’introduire l’éclairage performant dans les ménages, et non pas une pâle contrefaçon qui ne va durer que l’espace de quelques mois.
Il s’agit pour nous de faire réduire aux ménages leur facture d’électricité, avec des lampes performantes qui peuvent durer 12 ans, et de favoriser, à terme, l’émergence d’un marché national de lampes à basse consommation.
Bien sûr, comme cette opération est assez importante, elle se fera en plusieurs tranches, en diffusant à chaque fois, 250.000 lampes dans différentes wilayas, jusqu’à atteindre le nombre d’un million, et toutes les régions du pays bien sûr.
Pensez-vous que l’opération va marcher ?
Pour vous démontrer l’importance de cette opération, je vous dirais que la diffusion de ce type de lampes aura un impact direct sur la consommation d’électricité. A titre d’exemple, l’utilisation d’un million de lampes LBC, équivaut à une centrale électrique de 50 MW, soit une économie de 50 millions de dollars, sans compter les économies d’énergie qui sont évaluées à 2,5 millions de dollars annuellement.
Vous savez, le marché national est estimé à 30 millions de lampes environ, et à 1,2 million de ménages. Nous prévoyons de revoir à la hausse les objectifs assignés à ce programme afin d’introduire massivement les lampes économiques au niveau des ménages.
M. Bouzeriba, depuis quelques années déjà , votre Agence a lancé une série de programmes liés à la rationalisation et à la promotion de l’utilisation de l’énergie. Quel bilan faites-vous de ces actions ?
Je pense qu’il est prématuré, aujourd’hui, de tirer un quelconque bilan. Je peux vous dire qu’on a franchi une étape très importante qui nous a permis de définir une stratégie, de mobiliser des acteurs, et d’assurer une concertation la plus large, autour des programmes de maîtrise de l’énergie.
Il s’agit pour nous maintenant, de concrétiser ces projets, d’amplifier leur impact et mettre en place les mécanismes de financements appropriés, pour assurer leur pérennité dans le temps.
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Propos recueillis par Amel Z., 26-04-2009 Ă 22:16
El Moudjahid, publié le 27 Avril 2009
# Administrateur | 27/04/2009 | Info
12e Salon international du 4 au 7 mai Ă Alger
A la recherche des nouveautés dans l’équipement médical
Quatre jours pour s’informer des nouvelles réalisations à travers le monde dans le domaine de l’équipement médical : du 4 au 7 mai prochain, au palais de la culture Moufdi Zakaria, à Alger. L’occasion de s’y rendre est offerte aux professionnels de la santé et aux étudiants –le grand public n’y est pas admis- à l’invitation des organisateurs de la 12e édition du Salon international du médicament et de l’équipement médical (SIMEM) qui y ont déjà invité 213 firmes représentant 24 pays différents. Un rendez-vous annuel à ne pas rater pour ses nombreuses opportunités de nouer davantage de relations entre les fabricants et les importateurs de l’équipement médical.
Car, devrions-nous insister, le gros de la participation algérienne et étrangère à ce salon concerne l’équipement médical, le mobilier en particulier, plus que le médicament. La 12e édition du SIMEM est en plus répartie, cette année, en deux sessions : celle du printemps et une autre à l’automne prochain. Pourquoi deux sessions ?
La réponse est toute simple.
C’est une question d’espace. «L’espace qui nous est réservé au palais de la culture ne nous permet pas de répondre à toutes les demandes», a expliqué, hier, Mustapha Chaouch, le président du comité d’organisation du SIMEM, lors d’une conférence de presse à la bibliothèque du Palais. Insistant sur le problème de l’espace, le représentant du salon indique que ce sont des stands de 3 à 6 m2 seulement qui seront mis à la disposition des exposants. Certains de ces derniers seront même obligés de se regrouper dans des stands communs. « Certains stands accueilleront jusqu’à dix exposants. Le nombre des exposants dépassera donc celui des stands », prévient M. Chaouch. A l’instar des éditions précédentes, celle de cette année verra une participation assez importante des firmes françaises : 22 exposants ainsi que des entreprises représentées par des Algériens. Des firmes allemandes, italiennes, espagnoles, autrichiennes, hollandaises, tchèques et slovaques seront également présentes à ce rendez-vous. Dans ce salon, on y trouvera aussi des produits japonais, chinois, coréens, indiens, américains, brésiliens et pakistanais. La participation arabe et africaine est, en revanche, très faible : «En dehors d’une modeste présence tunisienne et marocaine, aucun autre pays d’Afrique ne figure au tableau des participants.» Tous les équipements utilisés dans le domaine de la santé y seront présentés : matériels et instruments de chirurgie, de radiologie et d’imagerie médicale, équipements et produits dentaires, consommables médicaux, réactifs de laboratoire, matériel d’hygiène hospitalière… etc, Pour ce qui est de l’Algérie, tient à souligner M. Chaouch, on note une amélioration continue de la participation algérienne au SIMEM : « Nous constatons un retour en force des producteurs en pharmacie qui viennent de différentes régions du pays exposer les médicaments qu’ils fabriquent ici même en Algérie ».
[ source ]
Par Karima Mokrani
La Tribune, publié le 27 Avril 2009
# Administrateur | 27/04/2009 | Info
> CHLEF INFO
AĂ©roport international
Renforcement du dispositif d’accueil
Les services aéroportuaires, police des frontières, douanes, EGSA, ENNA, Air Algérie, Aigle Azur, ont tenu récemment une réunion de coordination pour offrir les meilleures conditions d’accueil aux passagers et faciliter leur transit par cet aéroport à dimension régionale.
Selon les informations que nous avons pu recueillir à ce propos, tous les intervenants se sont engagés à renouveler et à renforcer le dispositif de l’année dernière, dans le but d’améliorer davantage les prestations aux passagers, surtout que leur nombre est appelé à évoluer sensiblement après la mesure prise par le Gouvernement de réduire les prix des billets d’avion. Pour sa part, la compagnie nationale a décidé d’ajouter un vol supplémentaire à partir de juin prochain, ce qui portera à trois les rotations hebdomadaires entre Chlef et Marseille. La nouvelle a été favorablement accueillie par les usagers qui utilisent cette infrastructure depuis sa mise en service en juin 2006. En effet, ils sont de plus en plus nombreux à transiter par cet aéroport baptisé au nom de l’ex-ministre et personnalité nationalité, Aboubakr Belkaïd. Au total, on a dénombré 24 106 passagers durant l’année passée, en particulier dans le sens Marseille- Chlef, à raison de deux vols réguliers hebdomadaires assurés par les compagnies Air Algérie et Aigle Azur.
Les binationaux représentent 15% de ce chiffre, alors que les étrangers de différentes nationalités totalisent 10% du mouvement global. Ce dernier va sans doute connaître un bond quantitatif important durant la prochaine campagne, puisqu’il a été enregistré, durant le seul trimestre écoulé, pas moins de 7 107 passagers. Ces statistiques renseignent assez bien sur la place qu’occupe cet aéroport dans le transport aérien des personnes. Situé à mi-chemin entre Alger et Oran, il dessert aussi bien la région de Chlef que des wilayas du centre-ouest du pays. Cependant, le nombre de vols internationaux reste, de l’avis de tous, en deçà des besoins et des capacités techniques de cet aéroport qui dispose, notamment, d’une piste de 3 000 mètres. En plus de la destination Marseille, la demande est exprimée aussi sur celle de la capitale française, pour différentes considérations.
[ source ]
Par A. Y.
El Watan, publié le 27 Avril 2009
# Administrateur | 26/04/2009 | Info
Université : LMD : appel à une stratégie nationale pour les travaux pratiques
Des opérateurs économiques et experts ont souligné hier, à Boumerdès "l’urgence de développer une stratégie nationale pour les travaux appliqués dans une optique de mettre le système Licence-Mastère-Doctorat (LMD) au service de l’économie nationale".
Intervenant en marge des portes ouvertes sur les travaux appliqués dans le système LMD tenues à l’université de Boumerdès, ces opérateurs ont rappelé le "rôle précurseur et majeur joué par l’université dans la formation des futurs cadres dans différents domaines".
L’expert économique Kazitani Omar a déploré, à cet effet "le manque de volonté des secteurs économique et industriel à s’adapter à l’évolution de l’université algérienne".
C’est cette carence qui a conduit, selon lui à cet "écart entre l’université et tout ce qu’elle représente comme savoir et sciences et le monde économique et son pendant en terme d’applications et empirisme pour les travaux universitaires", a t-il estimé.
Pour remédier à cette situation, il a appelé à "un partenariat réel entre le ministère de tutelle et le secteur économique visant à travers cette stratégie à passer d’une logique d’enseignement théorique à une logique d’application et expérimentation par la promotion et le développement de l’investissement", a-t-il souhaité.
"A travers ces portes ouvertes, nous voulons faire passer un message à tous les concernés stipulant clairement que l’université algérienne dispose actuellement de moyens importants (parmi lesquels le système LMD) par le biais desquels elle peut garantir une formation de qualité et à la carte à l’ensemble des cadres économiques nationaux", a affirmé pour sa part, M Sid Ahmed Dennouni, DG d’une entreprise publique, et co-organisateur de cette manifestation avec l’université de Boumerdes.
Il a lancé, à cet effet un appel à "l’ouverture des entreprises économiques tant privées que publiques aux étudiants algériens pour servir de cadre à leurs stages pratiques".
La rectrice de l’université de Boumerdès a abondé dans le même sens, en suggérant la nécessité de l’ouverture de "perspectives de contractualisation avec ces mêmes entreprises en vue du recrutement des nouveaux diplômés universitaires".
Des expositions de divers outils et équipements technologiques d’importation et de production locale utilisés par différentes entreprises nationales sont exposés à l’intention des étudiants qui peuvent assister à des séances d’expérimentation de ces machines suivies de débats sur différents domaines d’application, indique t-on.
[ source ]
El Moudjahid, publié le 25-04-2009 à 22:10
# Administrateur | 26/04/2009 | Info
Evènement
Qui décrochera le marché algérien ? Deux milliards d'euros pour des frégates
Américains, Russes, Asiatiques, Allemands, Britanniques, Italiens et Français sont en compétition pour vendre à l'Algérie quatre frégates. Un juteux contrat de 2 milliards d'euros. Chancelleries et chefs d'Etat s'activent car rien n'est encore joué !
En toile de fond, la marine algérienne exprime de plus en plus des besoins d'armement grandissants. En face, de coriaces concurrents sont en lice. L'Algérie veut continuer à avoir une marine moderne. Le développement de la force de dissuasion sous-marine est confirmé ainsi que les grands programmes structurants : acquérir des frégates FREMM. Les Européens qui sont déjà en compétitions entre eux doivent aussi faire face à la concurrence des Etats-Unis ainsi que de nouveaux acteurs du sud-est asiatique et russes. Une chose est sûre : les Algériens veulent un contrat d'Etat à Etat et des garanties solides. Premier vendeur potentiel en lice : Berlin. Une source bien informée sur ce dossier est fortement persuadée que les Algériens sont fortement intéressés par le produit allemand F125 du géant TKMS, numéro deux européen. Depuis la visite de la chancelière Angela Merkel à Alger, des discussions sont menées par la Bendesmarine avec les autorités militaires algériennes pour la livraison de nouvelles frégates Meko de type 125. Livrables entre 2014 et 2017, ces unités de 143 mètres et 6.800 tonnes embarqueront 8 missiles antinavires Harpoon, 2 systèmes RAM, 7 mitrailleuses de 12,7 mm et un canon de 127 mm. Elles sont spécialement conçues pour l´action vers la terre mais peuvent voir leur système de défense aérienne renforcé. Cela dit, rien n'est gagné pour les Allemands.
Face au produit allemand, on trouve aussi l'américain Lockheed Martin et son LCS, l'espagnol Navantia et le F100, ou encore l'italien ORIZZONTE (Fincantieri/Finmeccanica) avec sa propre version de la FREMM. Dans ce contexte concurrentiel exacerbé, les Russes, qui tiennent jusqu'à présent une place prépondérante dans la coopération militaire avec l'Algérie, sont aussi pressentis pour remporter le marché des frégates, comme l'indiquait il y a peu la revue Kommersant.
Face à cette forte concurrence, Nicolas Sarkozy s'active pleinement. Le chef d'Etat français a invité le président Abdelaziz Bouteflika pour une visite officielle à Paris à la mi-juin. Au centre des discussions, figurent bien évidemment la libre circulation des personnes et bien d'autres volets, mais ce sera sur l'armement que se focaliseront les entretiens entre les deux chefs d'Etat. En visite en novembre 2007, en Algérie, Sarkozy avait longuement fait la promotion de l'armement français dont notamment quatre frégates de type FREMM (Frégate européenne multimission).
La visite de Bouteflika à Paris pourrait agir comme un catalyseur à opter pour le marché français. Le groupe naval français, qui réalisera 11 FREMM pour la marine française, a déjà vendu une frégate de ce type au Maroc pour 500 millions d'euros. Lors de la visite de François Fillon à Alger, l'an dernier, il a été fortement question d'éventuels contrats d'armement entre la France et l'Algérie.
L'Algérie souhaite «un véritable transfert de technologie» en ce sens qu'elle propose une fabrication dans les chantiers algériens d'une frégate. Les Algériens exigent, enfin, que ce soit la marine nationale qui forme leurs équipages. Tout ceci s'inscrit en droite ligne avec la volonté algérienne de se doter d'une marine moderne, tout en se rapprochant de l'Otan.
[ source ]
par Amine L.
Le Quotidien d'Oran, publié le 26 Avril 2009
# Administrateur | 26/04/2009 | Info
> ORAN INFO
ForĂŞt de Canastel
Lancement prochain des travaux de réalisation d’un parc animalier
Dans le but de préparer le terrain pour la réalisation du futur parc animalier de la forêt de Canastel, la Conservation des forêts a entamé une opération de nettoyage du site devant abriter cette future forêt urbaine récréative.
Plus de sept cents navettes effectuées par des camions de dix tonnes chacun ont été nécessaires pour déblayer plus de 21 hectares qui offraient un visage hideux par le comportement d’énergumènes inciviques. Une fois le nettoyage terminé, une clôture esthétique, répondant aux normes qu’exige une forêt urbaine récréative, est prévue autour du futur parc. Selon le Conservateur des forêts de la wilaya d’Oran, l’opération est sur le point d’être exécutée puisque l’enveloppe budgétaire pour ce projet a été dégagée par les services compétents de la wilaya. Revenant à l’incivisme, seul facteur de détérioration de l’environnement, le même responsable a déclaré que dix camions ayant déversé des ordures et autres détritus dans cet endroit protégé ont été mis en fourrière pour une période de trois mois, a-t-il rappelé.
Les travaux de réalisation du parc animalier seront entamés dans moins d’un mois, a estimé le même responsable. Le nombre et les races des animaux qui seront les futurs « pensionnaires » du parc n’ont pas encore été arrêtés. Pour rappel, la Direction de l’environnement s’apprête elle aussi à réaliser un parc zoologique sur le site longeant l’extension du Front de mer, a-t-on appris de bonnes sources.
[ source ]
Par A. Belkedrouci
El Watan, publié le 26 Avril 2009
# Administrateur | 25/04/2009 | Info
Evènement :
Consulat de France: Les visas pour l'été dès maintenant !
Le Consulat général de France à Alger « suggère » aux demandeurs de visa pour la période d'été à déposer leurs dossiers dès à présent, pour éviter « l'engorgement des guichets en juin, juillet et août ». Dans un communiqué diffusé hier, le consulat se dit en effet, «en mesure de délivrer dès maintenant des visas valables pour l'été ».
Le Consulat de France à Alger semble ainsi vouloir anticiper une situation qui pourrait être difficile à gérer aussi bien pour ses services que pour les demandeurs, à cause de la forte demande enregistrée habituellement en cette période des congés.
Dans son communiqué, le consulat précise que « les demandes de visa à destination de la France doivent être déposées en personne, par chaque demandeur sur rendez-vous auprès du Centre VisasFrance », soit par Internet ou en téléphonant.
Pour rappel, c'est en 2006, que le Consulat général de France à Alger a mis en place une organisation qualifié de « la plus réactive possible » et dont l'objectif premier était « la suppression de la file d'attente devant le consulat, rendue possible grâce à un centre d'appel mis en fonction en février de la même année ».
S'en est suivie, deux ans plus tard, la mise en place de ce qu'on qualifie du côté du Consulat général de « système bien plus important par la redéfinition de l'organisation d'octroi du visa ». Il s'agit du visa biométrique qui a fait son entrée en octobre 2008.
Le Consulat de France à Alger a ainsi fait appel à un prestataire privé chargé de la réception du public. Par la mise en place de cette nouvelle organisation, le consulat avait comme objectif de faciliter l'accès au consulat justement par le biais de son prestataire de services VisasFrance. La démarche a également comme but de donner au demandeur la possibilité de suivre l'évolution du traitement de la demande de visa par Internet. La nouvelle organisation offre surtout l'avantage d'effectuer un traitement du dossier le plus rapide possible, puisque, « théoriquement », la durée a été divisée par trois. Elle est passée de 30 à 10 jours.
[ source ]
par Houari Barti
Le Quotidien d'Oran, publié le 25 Avril 2009
# Administrateur | 25/04/2009 | Info
15ème Assemblée de l’Union européenne de Radio-Télévision (UER)
Trouver les financements pour la préservation des radios publiques
Comment faire face à la crise financière mondiale qui menace de détruire les radios publiques ? Les participants à la 15e assemblée de l’Union européenne de radio-télévision (UER), tenue ce week-end à Alger, posent le problème avec beaucoup de sérieux et engagent des discussions pour une véritable sortie de crise. Et pour cause ! « La crise financière mondiale n’épargne pas les médias publics. Nous avons vu le cas de la radio publique de Lituanie mais aussi d’Espagne dont les subventions gouvernementales ont chuté de façon brutale. Le mal risque de se propager partout ailleurs si les Etats ne prennent pas les dispositions nécessaires à temps. Et si cela arrive, ce sera une véritable catastrophe pour les citoyens », a rappelé jeudi dernier, au cours d’une conférence de presse tenue à Alger, Jean Réveillon, le directeur général de l’UER. Le représentant de cette organisation professionnelle qui regroupe 75 membres actifs, issus de 56 pays d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, appellent les Etats aussi bien que les citoyens à la préservation de ces radios : « Nous avons le devoir de préserver ces radios publiques dont les programmes doivent être définis selon les besoins des sociétés et non du marché. Nos gouvernants doivent faire en sorte d’assurer les financements nécessaires pour leur maintien et leur développement.» En plus des subventions de l’Etat et des ressources publicitaires, Jean Réveillon estime nécessaire que le citoyen contribue lui aussi au financement de ces radios : « Le financement permettra à l’auditeur de devenir le meilleur actionnaire dans son service public et ce, en versant des redevances adaptées.» Aborder la question de financement de ces radios publiques n’est pas sans passer par celle qui concerne le droit de diffusion des grands événements, principalement ceux sportifs. « Une réflexion est en cours. Nous avons engagé des discussions pour l’accès libre du citoyen aux grands événements sportifs », affirme le DG de l’UER, sans plus d’informations sur l’aboutissement des discussions engagées. Soutenant les déclarations de son invité, le directeur général de la radio algérienne, Tewfik Khelladi, a insisté sur la nécessité de « faire de la radio algérienne un véritable service public concurrentiel ». La numérisation de ce moyen radiophonique est une étape indispensable pour y arriver. « L’UER a une grande expérience dans le domaine de la numérisation. Ses membres sont là pour nous accompagner dans cette opération qui doit toucher toutes nos chaînes de radio.» Interrogé sur l’ouverture du champ de l’audiovisuel au privé, M. Khelladi a répondu que cela est « inéluctable » mais qu’il ne peut se faire sans « une véritable organisation de la profession ». Le premier responsable de la radio algérienne estime nécessaire la régulation du marché de la publicité, la mise en place d’un système de validation des sondages… pour la création de chaînes privées. « Nous devons mettre des balises », a-t-il insisté.
[ source ]
Par Karima Mokrani
La Tribune, publié le 25 Avril 2009
# Administrateur | 24/04/2009 | Info
Deux euros par jour pour faire le tour du monde
Le projet « tout en marchant » fête son premier anniversaire. Piloté par l'association « Décuvore », acronyme de Découverte, Culture et voyage dans le Respect de l'environnement (respirez), « tout en marchant » ambitionne de faire le tour du monde en suivant les préceptes d'une véritable philosophie du voyage.
Partis de Grenoble en avril 2008, Sylvain Alleg, Thierry Montaner et Killian Blais ont déjà parcouru beaucoup de kilomètres à pied qui usent les souliers. Les trois Français, membres du projet « tout en marchant », sont en plein périple mondial. Après avoir traversé les Balkans, ils foulent à présent le sol asiatique.
Leur motivation ? Découvrir le monde autrement. Leurs moyens ? 2 euros par jour. Et ce n'est que pour les transports ! Une somme dérisoire… Même pas, car c'est sans compter sur la sollicitude des personnes qu'ils rencontrent au hasard de leur route. « Notre éthique est simple : voyager différemment implique de le faire sans argent. Bien entendu, la limite entre l'autonomie à laquelle nous aspirons et la volonté d'aller à la rencontre des autochtones sans privilégier les échanges mercantiles est ténue » expliquent les nomades sur leur site internet.
Leurs objectifs
Les trois voyageurs recherchent la découverte et l'innovation. Pour mener à son terme leur tour du monde, ils proposent leur aide aux autochtones en échange d'un toit et d'un repas. Ils alimentent leur site de documents, textes, photos ou vidéos qui relatent leur périple. Une sorte de carnet de bord d'ethnographes en herbe.
Pour aller plus loin dans cette optique, Sylvain, Thierry et Killian envisagent de compiler leurs séquences vidéos pour réaliser un documentaire voire un film. D'aventure ? D'action ? Comique ? A la lecture des anecdotes des trois pèlerins, leur film potentiel pourrait cumuler les genres.
Lors de leur passage à Thessalonique, en Grèce, les trois Français ont été confrontés à la présence de chiens errants. « La plupart du temps ils ne sont pas agressifs, même si croiser une meute d'une dizaine de clebards au détour d'un chemin ne s'avère guère rassurant. Détail amusant, dans la ville de Thessalonique, les chiens errants attendent patiemment au passage piéton et ne traversent que lorsque le bonhomme devient vert, même quand il n'y a personne au passage clouté, ni même de voitures dans les parages. »
Gag de la même trempe, toujours en Grèce, les aventuriers ont communiqué avec les habitants grâce à leurs notions rudimentaires d'allemand datant du lycée. Comme quoi… Leur technique pour obtenir de la nourriture pourrait aussi devenir une scène classique. « En gros, cela consistait à se rendre à deux dans un commerce (pas trop gros) et de réciter en langue autochtone que nous étions français, que nous faisions un tour du monde à pied pendant cinq ans, que nous étions partis de France x mois auparavant, que nous n'avions que deux euros par jour pour nous nourrir et que donc nous cherchions du pain de la veille, des produits arrivés à péremption ou des fruits et légumes abîmés ou trop mûrs… etc. Dans plus de la moitié des cas, les commerçants donnaient gratuitement, et presque systématiquement, des produits frais. »
Encore faut-il trouver des commerces. Perdus au milieu de certaines contrées, se nourrir peut relever de l'épreuve de force. Manger des figues ou de la farine avec de l'eau chaude a été le quotidien des trois aventuriers. On comprend mieux le sens de « voyager autrement » !
D'autant que les trois itinérants ont eu leur compte d'aventure. En Turquie, ils devaient se plaquer contre les parois des tunnels pour éviter d'être écrabouillés par les trains. « C'était un peu comme la roulette russe, même les locaux flippaient quand ils franchissaient ces tunnels ! », racontent-ils.
Et ainsi de suite… Pour vous tenir au courant des aventures de Sylvain, Thierry et Killian, surfez sur www.toutenmarchant.com.
[ source ]
lesoir.be, publié le 24 avril 2009, 15:07
# Administrateur | 24/04/2009 | Info
La 16e Dictée des Amériques aura lieu ce samedi à Québec
La finale internationale de la 16e Dictée des Amériques aura lieu samedi à l'Assemblée nationale du Québec.
C'est l'auteure-compositrice-interprète Ariane Moffatt qui lira aux participants la dictée qu'elle a rédigée.
Cette année, 24 résidents du Québec seront de la finale où se retrouveront quelque 113 champions d'orthographe d'une trentaine de pays d'Afrique, d'Amérique, d'Asie et d'Europe.
Comme les années précédentes, la Dictée des Amériques couronnera cinq grands champions; trois provenant de pays dont le français est la ou l'une des langues officielles (juniors, seniors amateurs et seniors professionnels), et deux provenant de pays dont le français n'est pas une langue officielle (juniors et seniors).
Dans chacune de ces catégories, les participants qui arriveront en deuxième et troisième positions seront sacrés champions argent et bronze. En tout, 15 lauréats se partageront donc les honneurs de cette célébration de la richesse de la langue française.
Les internautes pourront également faire la dictée en direct en ligne depuis le site officiel www.dicteedesameriques.com.
La Dictée des Amériques a été créée par Télé-Québec en 1994. L'édition 2009 est produite par Télé-Québec en collaboration avec plusieurs partenaires, dont le Gouvernement du Québec, qui est le partenaire majeur de l'événement.
La dictée sera diffusée à Télé-Québec samedi à 19h dans le cadre d'une émission spéciale animée par Stéphan Bureau. Elle sera rediffusée par TV5 Québec Canada le lendemain, soit dimanche, à 9 h et ultérieurement sur TV5 Monde.
[ source ]
Le Journal du Quebec, publié le 24/04/2009 09h33
# Administrateur | 23/04/2009 | Info
Confiserie : attention aux colorants !
Les industriels du bonbon respectent mal les normes en vigueur sur les colorants artificiels. Beaucoup ne les indiquent pas tous sur l'Ă©tiquette et certains mentionnent des produits inexistants.
Plus de quatre fabricants européens de confiserie sur dix (42%) ne respectent pas la législation en matière de colorants. Les deux tiers des cas de non-conformité relevés par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) sont liées à l’étiquetage.
L’Agence européenne de la Sécurité des Aliments réévalue actuellement les colorants autorisés dans l’Union européenne (UE). De nouvelles dispositions d’étiquetage seront très prochainement adoptées, et la DGCCRF enquête dans ce contexte.
Etiquetage hésitant
« Le taux de non-conformité de 42% montre que les fabricants de confiserie, français ou étrangers, ne maîtrisent pas parfaitement l’emploi des colorants artificiels », souligne la DGCCRF. Cette dernière précise que la majorité des problèmes observés sont liés soit « à l’absence sur l’étiquetage de certains colorants, [soit] au contraire à l’absence dans le produit analysé de colorants mentionnés sur l’étiquetage ».
Ces résultats alarmants appellent à une refonte en profondeur de la législation en vigueur. Rappelons enfin que les seuls colorants autorisés dans l’UE sont les suivants : E 102, E 104, E110, E 122, E124, E129, E131, E 132, E133, E 142, E 151 et E 155. A bon entendeur….
Appétissants... Mais l'étiquette mérite un détour. © Claire Cordier / Fotolia
[ source ]
Par Destination Santé. futura-sciences, publié le 23-04-2009
# Administrateur | 23/04/2009 | Info
Sécurité sociale : Clôture à Alger des portes ouvertes sur la CNAS.
Les journées portes ouvertes sur la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) qui ont débuté dimanche au niveau national sous le thème "modernisation, humanisation et accompagnement", ont pris fin jeudi à Alger.
Ces journées ont été consacrées à la sensibilisation à l'importance de l'utilisation de la carte électronique "Chifa" au niveau des différentes agences de la CNAS pour faciliter la prise en charge des soins et garantir le droit au remboursement.
Lors de cette rencontre de sensibilisation organisée sous l'égide du ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, l'accent a été mis sur le rôle de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés et l'Agence de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés d'Alger dans la prise en charge des maladies, accidents de travail et consultations médicales ainsi que la maternité et les décès.
Mme Tamim Leila, coordonatrice de l'Agence d'Alger a affirmé que celle-ci assure l'assurance sociale de 1 006 663 personnes parmi les travailleurs salariés, les retraités et les malades chroniques.
Concernant la carte "Chifa", la même responsable a indiqué que l'utilisation de cette carte sera lancée prochainement au niveau de son agence pour faciliter les opérations de paiement et de prise en charge des assurés.
De son côté, la chargée des études à l'Agence CNAS d'Alger, Mme Benaich Nessrine a déclaré que le nombre d'assurés relevant de son agence est estimé à 875.789 assurés.
L'Agence prend en charge les travailleurs salariés relevant de la fonction publique et l'utilisation de la carte "Chifa" à été lancée fin décembre dernier, a affirmé Mme Benaich qui a ajouté que 2020 cartes "Chifa" ont été distribuées parmi les 15350 convocations.
Dans le cadre de l'utilisation de cette carte, l'Agence est conventionnée avec 26 pharmacies au niveau d'Alger et avec les différents Laboratoires d'analyses médicales et de médecins.
La carte "Chifa" permet, a-t-elle ajouté, de prendre connaissance du dossier médical du malade et contribue au diagnostic précoce des maladies.
[ source ]
Par APS. La Tribune, publié le 23-04-2009
# Administrateur | 23/04/2009 | Info
Naissance d'une nouvelle unité de réparation navale à Béjaia
Une nouvelle unité de réparation navale "Béjaia Maintenance" a été mise en exploitation mardi à Bejaia à l’issue d’une cérémonie solennelle à laquelle ont pris part les professionnels de la mer.
Ont pris part également à la cérémonie d'inauguration de cette unité de réparation navale, qui a vu le jour en 1991 sous forme d'atelier prosaïque, les autorités portuaires et une délégation de l’ambassade du royaume de Belgique en Algérie, au titre de son parrainage du projet, réalisé en partenariat avec une firme Belge.
Située, en bordure de mer à hauteur du môle "Abdelkader" et sur un site relevant de l’EGPP (entreprise de gestion du port de pêche), cette unité qui s’étale sur quelque trois hectares entend, dans un premier temps, assurer la réparation mécanique de tout type d’embarcation nautique et, à terme, développer tout type d’intervention navale, qu’il s’agisse de carénage, chaudronnerie, ou de menuiserie.
Réalisée, en partenariat avec la société Belge SKD, qui va assurer la formation de ses cadres et sa fourniture en pièce de rechange, "Bejaia Maintenance" ambitionne d’aller loin, avec comme objectif avant la fin de l’année, assure-t-on, la construction et la fabrication d’embarcations marines.
"Nous allons créer une société mixte de droit algérien qui aura pour objectif la construction navale", a dit M.Peter Delien, attaché économique et commercial à l’ambassade de Belgique, qui fixe le mois d’octobre pour sa création et la fin de l’année pour son entrée en exploitation.
Il s'est félicité de cette collaboration qu’il estime participant d’un "modèle de partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties". "Bejaia Maintenance", qui emploie 28 travailleurs, a pour mission majeure la révision et la maintenance des bateaux ayant des puissance pouvant aller jusqu'à 15.000 chevaux.
Avec le savoir acquis et l’amélioration de sa technicité, elle se donne de nouvelles ambitions, d’autant que tous ses cadres se recrutent parmi les anciens d’entreprises nationales notoires, notamment la SNTM/CNAN, HYPROC et l’ERENAV.
Le dossier de son extension a transité par l’ANDI, l’agence nationale du développement de l’investissement. Elle bénéficie, à ce titre, de tous les avantages accordés dans le cadre de ce dispositif, notamment les exonérations douanières et TVA ou celles inhérentes à son exploitation, dont l’IBS et la TAP, selon le directeur local de cette agence.
[ source ]
Par APS. El Moudjahid, publié le 22-04-2009 à 21:41
# Administrateur | 22/04/2009 | Info
Constantine sera dotée d’un palais des congrès de haut standing
M. Abdelmalek Boudiaf, wali de Constantine, a annoncé à l’occasion de l’ouverture de la première session 2009 de l’APW, la construction d’un palais, en sa qualité de capitale de l’Est algérien, a besoin. Un « 5 Etoiles » apprend-on.
Ce projet qui sera réalisé dans le cadre de l’aménagement du quartier du Bardo, qui verra pour sa part le prolongement de l’assiette de modernisation vers le côté «Est» de la ville, sera implanté sur le site de l’actuelle gare routière « Est », à proximité du stade «Hamlaoui», qui sera, elle, transférée à Zouaghui, sur la route reliant Constantine à la nouvelle ville « Ali Mendjeli ».
Précisions à l’intention des citoyens qui qualifient la facture gare routière de Zouaghi « d’excentrée » par rapport au centre-ville, que celle-ci sera voisine de la future gare multimondale du tramway et que de ce fait, toutes les distances seront temporellement, raccourcies de manière considérable.
En outre, le wali de Constantine, faisant montre d’une détermination inébranlable dans la réalisation des projets inscrits dans le cadre du programme ambitieux de modernisation de la «ville des ponts», annoncé par ailleurs, la réception progressive d’hôtels de haut standing dont le nombre atteindra, en 2014, les 8 grandes infrastructures hôtelières, appelées à combler le retard de la ville de Constantine en matière de structures d’accueil et à lui offrir les moyens de développer son tourisme, entre autres secteurs d’activité. Son tourisme, entre autres secteurs d’activité. Rappelons enfin, toujours dans le même cadre de modernisation, que le wali s’est engagé de manière solennelle à éradiquer tous les bidonvilles constantinois, à la date butoir de 21010. Un challenge impressionnant et un pari presque «fou» que M. Abdelmalek Boudiaf entend tenir, coûte que coûte, contre vents et marées.
[ source ]
Par Mohamed KAMMAS. El Moudjahid, publié le 21 Avril 2009 à 21:41
# Administrateur | 21/04/2009 | Info
Sous le signe de la maîtrise du confort thermique
La 2ème édition du Salon Coldfair s’ouvre aujourd’hui à la Safex
Le Salon des professionnels du froid et de la climatisation Coldfair ouvrira ses portes Ă la Safex (palais des Expositions des Pins
Maritimes) aujourd’hui jusqu’au 24 avril. Cette deuxième édition se déroulera sous le signe de «la maîtrise du confort thermique». Après la première édition de l’année dernière qui a duré trois jours et a réuni 15 exposants, cette deuxième édition, « strictement professionnelle », connaîtra quelques nouveautés, indique un communiqué qui émane des organisateurs. Ces derniers estiment que « depuis que le monde est confronté à de multiples menaces climatiques, dues pour l’essentiel au rejet des gaz à effet de serre, les professionnels du froid et de la climatisation, tout en gardant leur optique de nous offrir le meilleur confort thermique qui soit, développent et recourent à de nouvelles technologies qui préserveraient non seulement notre environnement et la couche d’ozone, mais nous permettraient aussi de faire de substantielles économies en matière énergétique ».
Dans ce sillage, ils estiment que « bien que disposant encore d’importantes ressources d’énergies fossiles, l’Algérie s’investit de plus en plus dans la recherche et le développement des énergies renouvelables et plus particulièrement dans le solaire qui est aussi une autre de ses richesses naturelles ». Et c’est dans cet objectif que ce salon, selon la même source, « se propose d’être d’abord la vitrine de tous les nouveaux équipements et matériel nés de cette dynamique, ceci en réunissant les principaux opérateurs du marché, et ensuite, un espace d’échange et de discussions entre initiés ». Outre le volet exposition, on indique que « de nombreux experts et autres chercheurs du domaine, se succèdent dans un espace aménagé à cet effet pour présenter leurs nouvelles approches lors de séances publiques ». La deuxième nouveauté de cet événement a trait à la mise en place d’une bourse de l’emploi, en marge du salon, et ce, afin de répondre aux besoins éventuels des participants.
[ source ]
Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 20 Avril 2009
# Administrateur | 21/04/2009 | Info
GÉNÉRALISATION DU GPL CARBURANT
Est-ce vraiment une bonne affaire?
Beaucoup voient en l’utilisation de ce nouveau dispositif moult inconvénients puisque l’accès aux véhicules munis du kit GPL dans certaines institutions est interdit.
La généralisation de l’utilisation du GPL comme carburant pour véhicules n’est pas pour demain. Et les réticences des citoyens algériens se confirme de jour en jour.
Et pour cause, beaucoup voient en l’utilisation de ce nouveau dispositif plutôt écologique et économique d’autres inconvénients et pas des moindres, outre le fait que l’accès aux véhicules munis du kit GPL dans différentes institutions devient de plus en plus restreint et problématique. Au points où même les parkings sont maintenant interdits d’accès à ces véhicules.
C’est ce dont se plaignent beaucoup d’usagers comme Habib, un jeune homme venu stationner dans un parking réglementé du centre de la capitale et qui témoigne: « J’ai fait le tour du centre-ville, j’ai essayé quatre parkings et aucun ne m’a laissé entrer pour garer, j’ai dû me rabattre sur un parking clandestin à l’arrière d’un bâtiment.». Et il y a de quoi l’être, puisque le gouvernement, et principalement les ministères du Transport, de l’Energie et des Mines et même celui du Tourisme et de l’Environnement ont plus d’une fois plaidé pour la généralisation de ce type de carburant.
Les responsables du secteur de l’Energie affirment que l’Algérie a mené depuis les années 1980 une politique de développement du GPL carburant en substitution des carburants traditionnels et notamment les essences, en raison de ses réserves importantes en GPL et pour lutter contre la pollution. Cette politique a actuellement atteint sa maturité du fait de l’existence d’un parc plus ou moins important de véhicules convertis au GPL, la mise en place à travers tout le territoire national d’installateurs de kits GPL sur véhicules, la disponibilité d’un réseau important de distributeurs de GPL, mais aussi et surtout par la croissance de la demande de ce produit dont le prix à la pompe est, rappelons-le, très attractif et dont le différentiel est très important par rapport aux essences. Ceux de l’environnement indiquent de leur côté que GPL/C, communément appelé « Sirghaz », est une énergie qui a démontré son efficacité partout dans le monde. C’est un carburant propre qui ne contient ni soufre, ni plomb, ni eau. Et ses gaz d’échappement renferment cinq fois moins d’oxyde de carbone et deux fois moins d’oxyde d’azote que n’en dégage l’essence.
Le secteur des transports figurant parmi les plus grands consommateurs d’énergie en AlgĂ©rie, c’est dans ce sens que son utilisation est « Ă©nergiquement » soutenue par les pouvoirs publics qui vont mĂŞme jusqu’à subventionner la reconversion des vĂ©hicules. Des mesures qui restent insuffisantes au regard de l’anarchie qui règne et les critiques qui fusent, rebutant ainsi de plus en plus de citoyens Ă faire usage de ce système. Ils sont des centaines Ă se plaindre du manque de structures et infrastructures pour leurs vĂ©hicules, notamment les parcs de stationnement. Les parkings de stationnement, qu’ils soient publics ou privĂ©s, sont de plus en plus nombreux Ă interdire lâ€accès aux vĂ©hicules roulant au GPL carburant sans que des explications ne soient apportĂ©es Ă cette interdiction. Les parkings souterrains des hĂ´tels, sociĂ©tĂ©s et mĂŞmes ceux ouverts au public sont dĂ©sormais interdits d’entrĂ©e aux vĂ©hicules GPL. Certains ont mĂŞme installĂ© des panneaux indiquant l’interdiction de stationnement pour ces vĂ©hicules par « mesure de sĂ©curitĂ© » dit-on. Des mesures restrictives auxquelles les citoyens n’arrivent pas Ă trouver une « explication logique ».
En effet, après avoir dépensé plus de 50.000 dinars pour l’installation d’un kit, agréé qui plus est par les pouvoirs publics et passé sous la loupe d’une dizaine d’ingénieurs, les automobilistes, dont le véhicule est muni de ce dispositif, se voient contraints de faire le tour d’Alger pour garer leurs voitures. Un kit GPL est munis de plusieurs accessoires qui assurent la sécurité des usagers, dont un clapet anti-retour, un limiteur de remplissage à 80% de la capacité totale du réservoir, un limiteur de débit, une électrovanne, soupape de sécurité pour éviter l’explosion au moindre choc ou flamme, ainsi qu’un extincteur. Les usagers estiment que ces mesures «anarchiques» (l’interdiction de stationner) n’ont aucune raison d’être et montent au créneau. « Je me suis ruiné pour installer ce kit, pensant faire une bonne affaire, et le rentabiliser en peu de temps; je me retrouve aujourd’hui à garer ma voiture dans des parkings clandestins où je ne suis pas sûr de la retrouver en revenant (...) Ce n’est pas vraiment une bonne affaire », s’est indigné un citoyen. Un autre dira: « J’ai garé ma voiture dans un parking clandestin, un jour où il y avait un match de foot et je me suis retrouvé avec deux vitres cassées.» Voilà un problème qui interpelle, à l’évidence, l’administration locale chargée de la circulation et les pouvoirs publics plus généralement pour dire ce qu’il en est en réalité et si un texte en ce sens, mentionnant l’interdiction de stationnement pour ce genre de véhicules, existe.
[ source ]
Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, publié le 21 Avril 2009
# Administrateur | 20/04/2009 | Info
Journée d’étude sur les dangers menaçant les richesses patrimoniales
Pour une exploitation optimale des NTIC dans la protection du patrimoine
Au cours d’une journée d’étude et de sensibilisation sur la protection du patrimoine à Constantine, le professeur d’archéologie et de civilisation maghrébine à l’université Mentouri de Constantine, Mohamed Seghir, a plaidé pour une exploitation optimale des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) pour une meilleure protection du patrimoine archéologique. L’universitaire dira que le recours aux NTIC permettra également de «faciliter aux citoyens l’accès à ce patrimoine pour s’imprégner de son importance», et donc s’investir dans sa préservation.
Il faut espérer que le plaidoyer de l’universitaire trouvera écho chez les responsables. Car, l’apport des nouvelles technologies n’est plus à démontrer dans ce domaine. Pour s’en convaincre, il suffirait de voir les résultats auxquels sont parvenus les archéologues dans le déchiffrement de papyrus complètement illisibles. Ces rouleaux, qui tombaient en poussière, ont été mis au jour dans «la villa aux papyrus» de Pompeï. Grâce à l’usage de la technologie de l’image spectrale, les caractères jusque-là invisibles sont apparus, comme par magie. Les images sont ensuite gravées sur CD et dès lors les scientifiques pouvaient mettre définitivement à l’abri les papyrus qu’ils n’avaient plus besoin de manipuler. Les nouvelles technologies ont trouvé d’autres applications en archéologie, et il ne tient qu’à nos responsables qu’elles soient mises à contribution en Algérie, comme l’a demandé M. Ghanem.
Auteur de quelque 18 ouvrages sur la préhistoire et les vestiges archéologiques de la région Est du pays, M. Ghanem s’exprimera ès qualités et parlera de nombreux objets, stèles épigraphiques et pièces de monnaie en argent ou en bronze à l’effigie des rois qui se sont succédé dans la région, à l’image de Massinissa, Jugurtha, Micipsa et Syphax. Ce patrimoine, qui constitue «un inestimable creuset de références sur l’histoire ancienne et la civilisation millénaire de l’Algérie», mérite «davantage d’attention et de protection par une meilleure sensibilisation des citoyens et une formation de qualité de cellules de recherche à l’intérieur même des musées», dira-t-il. La rencontre a permis à des universitaires et à des représentants d’institutions impliquées dans la préservation du patrimoine, telles la police, la Gendarmerie nationale et les Douanes de débattre du thème «Patrimoine et sécurisation» retenu cette année pour le Mois du patrimoine. Le commissaire Salim Mansouri, de la police des frontières, a fait état de la législation algérienne en vigueur en matière de protection du patrimoine et de la lutte contre la contrebande, indiquant que les brigades spécialisées de la police ont traité, depuis leur création en 1996, pas moins de 62 affaires liées à des tentatives de trafic de pièces et objets patrimoniaux. Ces interventions, effectuées à l’échelle nationale, ont permis de récupérer quelque 560 objets archéologiques datant de la préhistoire et 5 472 pièces de monnaie, dont 1 227 en argent et en bronze, qui étaient sur le point d’être exportés de manière illégale, a-t-il précisé. Le représentant de la Sûreté de wilaya a insisté, pour sa part, sur l’importance de dresser l’inventaire de ce patrimoine «qui gagnerait beaucoup à être répertorié et classé afin de mieux le préserver et de faciliter sa protection». D’autres communications se rapportant au thème ont été données par les représentants de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile et des Douanes algériennes au cours de cette rencontre organisée au palais de la culture «Malek Haddad» à l’initiative du musée national Cirta de Constantine. Rappelons que le Mois du patrimoine s’étend du 18 avril, qui coïncide avec la Journée arabe des monuments et des sites archéologiques, au 18 mai, la Journée mondiale des musées.
[ source ]
Par Hassan Gherab
La Tribune, publié le 20 Avril 2009
# Administrateur | 20/04/2009 | Info
Le bureau sélectionné sera connu dans quatre semaines
Cinq postulants pour l’étude de la ville nouvelle de Hassi Messaoud
Cinq groupements d’études internationaux sont en lice pour l’obtention du marché de réalisation des études et d’exécution des prestations de suivi, de contrôle et de coordination du projet de construction de la ville nouvelle de Hassi Messaoud.
Il s’agit, selon l’APS, du groupement algéro-tunisien (Urbaco -CNIC-GIC), du groupement canadien (SNC Lavalin INC- SNC Lavalin groupe), du sud-coréen (KLC-Saman-Kun Won), de l’espagnol (Arnaiz-ERV), et du français (Iosis-Egis). Il faut préciser que c’est le troisième appel d’offres lancé par l’Etablissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH), après deux infructueux lancés en octobre 2007 et juin 2008.
Le deuxième appel d’offres, remporté provisoirement par le canadien SNC Lavalin, a été déclaré infructueux suite au recours introduit par le groupement américain AECOM auprès de la commission nationale des marchés qui a déclaré le recours fondé, explique le directeur général de l’EVNH, M. Mourad Zeriati. Selon lui, SNC Lavalin avait utilisé les références (critères d’éligibilité) de la maison mère alors que le groupe n’était pas membre du groupement. Le projet devait revenir au deuxième du classement qui est l’américain AECOM, mais comme la différence dans l’offre financière entre lui et SNC Lavalin était importante (environ 10 milliards DA), l’EVNH a préféré relancer l’appel d’offres, a affirmé M. Mourad Zeriati.
Pour ce qui concerne les offres financières, proposées au titre de ce troisième appel d’offres, le groupement algéro-tunisien Urbaco- CNIC-GIC a proposé 7,40 milliards de DA, suivi de SNC Lavalin (31,21 milliards), du sud-coréen KLC (32,98 milliards DA), de l’espagnol Arnaiz (38,37 milliards DA), et du groupement français Iosis (40,17 milliards DA). Ces offres financières sont «nettement meilleures» que celles proposées au deuxième appel d’offres, estime M. Zeriati qui attribue cette baisse aux effets de la crise mondiale. Selon lui, la moyenne des nouvelles offres tourne autour de 35 milliards DA, contre 42-43 milliards DA pour les offres précédentes. Par ailleurs, la commission d’évaluation des offres devra donner ses résultats dans quatre semaines après étude et vérification des propositions techniques et financières des soumissionnaires suivant un barème de 100 points, dont 75 pour l’offre technique et 25 pour l’offre financière, avec un seuil minimal de 53 points que doit cumuler le soumissionnaire pour l’offre technique. Le bureau sélectionné sera chargé d’exécuter les prestations relatives à la réalisation d’études d’avant-projet détaillées (APD) et l’exécution des voiries et réseaux divers (VRD) du site de cette ville pétrolière et assistance à la passation des contrats de travaux du lot VRD. Il aura également pour mission de réaliser des études d’avant-projet sommaires (APS) et d’APD des ouvrages des bâtiments (logements individuels, logements collectifs et équipements d’accompagnement) de la future ville nouvelle ainsi que l’assistance à la passation des contrats des études d’exécution et des travaux du lot ouvrage de bâtiments.
L’opérateur prendra en charge aussi l’élaboration du plan d’aménagement, du plan d’occupation des sols (POS) et des études d’ADP et d’exécution des VRD de la zone d’activité logistique ainsi que l’assistance à la passation des contrats de travaux du lot VRD.
Le suivi, le contrôle et la coordination de l’exécution des travaux du projet de la ville nouvelle (VRD et ouvrages de bâtiments) et de la zone d’activité logistique (VRD) seront aussi confiés au bureau sélectionné.
Pour rappel, la ville nouvelle de Hassi Messaoud, dont le coût avoisine six milliards de dollars, devrait être réalisée dans un délai de 96 mois (8 années) dont 16 mois pour les travaux d’engineering. Elle sera destinée à une population de 80 000 habitants et comprendra un «îlot énergie» qui constituera le quartier général des compagnies pétrolières opérant sur les champs pétrolifères avoisinants. Outre des zones d’activité destinées à la production de biens et services liés aux activités énergétiques et universitaires, cette ville comprendra aussi des immeubles administratifs, des instituts universitaires, des centres de formation, de recherche et de développement, des lieux et centres de culte, des infrastructures, équipements et établissements du sport et de la jeunesse.
[ source ]
Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 20 Avril 2009
# Administrateur | 19/04/2009 | Info
Après la promotion en faveur des émigrés
Air Algérie réduit ses tarifs à l’international pour les nationaux
Air Algérie vient d’élargir son offre promotionnelle en procédant à des baisses substantielles sur les prix des billets. Voulant faire mieux que les autres intervenants, concurrence oblige, la compagnie que dirige Bouabdellah a prévu des réductions allant de 50 à 60% pour toute personne désirant se rendre dans les pays d’Europe occidentale. Cette offre promotionnelle, qui entrera en vigueur dès le mois de mai prochain, s’étendra jusqu’au mois d’août, soit durant la période estivale. Selon M. Adjrid, directeur commercial d’Air Algérie, contacté hier, cette promotion concernera la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni. « Cette opération permettra aux Algériens de voyager durant l’été à l’étranger », a-t-il précisé. Il citera certaines destinations : Alger-Londres à 24 000 DA hors taxes (HT), Alger-Paris (14 000 DA HT), et Alger-Madrid (10 430 DA HT).
Quant à la ligne Alger-Milan, rouverte depuis une semaine, le tarif est affiché à 15 800 DA. D’autres villes du Vieux Continent ont également bénéficié de cette offre alléchante : Alger-Lyon, dont le prix ne dépassera pas 13 000 DA HT, ainsi que Constantine-Mulhouse à 15 000 DA HT. N’en restant pas là , les dirigeants de la compagnie aérienne nationale veulent bien marquer cet été en procédant également à une promotion destinée aux vols domestiques. En effet, explique à titre indicatif M. Adjrid, toute personne qui prendra le vol Tamanrasset-Alger pour se rendre ensuite à l’étranger, ne payera que le billet d’Alger vers la destination finale. En d’autres termes, tous les billets sont gratuits via tout le réseau local à condition de continuer vers l’étranger. Avec ces deux offres promotionnelles, Air Algérie semble vouloir ratisser large en termes de flux de voyageurs, d’autant que celles-ci viennent quelques jours après l’annonce par son P-DG d’une convention signée avec le département de Ould Abbes, qui prévoit des réductions allant de 30 à 58% pour les familles, les salariés gagnant moins de 1 200 euros par mois et les personnes âgées de plus de 60 ans ayant des revenus modestes.
[ source ]
Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 19 Avril 2009
# Administrateur | 19/04/2009 | Info
> CULTURE
Oran
1er Colloque international sur les langues
Plus de cinquante spécialistes en linguistique venus des universités arabes et occidentales participent, depuis hier, à l’auditorium Talahite Bakhlouf de l’université d’Es Senia, à un colloque international sur « Les langues et analyses du discours ».
Cette rencontre qui est organisĂ©e par la facultĂ© des lettres, des langues et des arts, vise, selon ses organisateurs, à « essayer de placer la langue dans ce monde de globalisation, d’intercommunication et d’interculturalitĂ© dans le contexte qui lui sied par des approches touchant de près ou de loin la langue en tant que phĂ©nomène social et partie prenante d’une sociĂ©tĂ© donnĂ©e ». Les axes principaux des travaux de ce premier colloque du genre a ĂŞtre organisĂ©s Ă Oran tournent autour du « mot et de son sens », de la didactique des langues, de la traduction et du discours, de l’hermĂ©neutique, de l’interprĂ©tariat et enfin de la sĂ©miologie de la communication poĂ©tique, sĂ©miotique et esthĂ©tique. Dans sa communication prĂ©sentĂ©e au cours des travaux de la matinĂ©e d’hier, le professeur Bouhadiba Farouk de la facultĂ© des lettres d’Es Senia a estimĂ© que « la question abordĂ©e dans le cadre de ce colloque sur les langues et l’analyse du discours portent essentiellement sur l’apprĂ©hension et la comprĂ©hension de la culture de la langue cible (l’anglais dans ce cas) pour voir quelle devrait ĂŞtre la portĂ©e du contenu culturel dans les programmes actuels. » Cela contribuera, d’une part Ă la rĂ©flexion sur la connaissance de â€â€l’autre’’ chez l’apprenant algĂ©rien et Ă stimuler le dĂ©bat actuel sur la place des langues (y compris la langue arabe) en AlgĂ©rie, d’autre part.
Parlant de la place de l’anglais dans le « marché des langues actuel au niveau mondial », il expliquera que cette place de choix est le résultat des efforts soutenus dans la diffusion de cette langue à travers le monde. Un travail mené en avant-garde et surtout en commun accord et concertation par les décideurs politiques, les linguistes, les éducateurs, les éditeurs de manuels scolaires, etc. en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis d’Amérique, entre autres. Ce qui n’est malheureusement pas le cas en Algérie quant aux décisions concernant ce qu’il faut apprendre comme langue(s). Avant l’ouverture des travaux qui doivent se clôturer cet après-midi, le comité scientifique de cette rencontre internationale avait désigné six ateliers pour la rédaction d’un certain nombre de recommandations devant être adressées aux instances compétentes, avons-nous appris en marge du colloque.
[ source ]
Par A.Belkedrouci
El Watan, publié le 19 Avril 2009
# Administrateur | 19/04/2009 | Info
COOPÉRATION MARITIME ALGÉRO-AMÉRICAINE
L’USS Robert G. Bradley accoste au port d’Alger
Dans le cadre de la coopération maritime entre l’Algérie et les Etats-Unis d’Amérique, le missile guidé-frégate USS Robert G. Bradley (FFG 49) a accosté hier à Alger pour une escale de deux jours. Lors de cette visite, l’équipage de l’USS Robert G. Bradley (FFG 49) sera l’hôte de ses homologues de la marine algérienne et recevra plusieurs responsables algériens à bord.
Les deux parties discuteront des moyens d’amélioration de la formation et de l’interopérabilité entre les deux marines pour inclure la prochaine manoeuvre multilatérale Phoenix Express. «Les matelots de l’USS Robert G. Bradley sont ravis d’être ici. Nous avons fait le tour du continent africain dans ce déploiement et avons eu l’occasion de rencontrer et d’interagir avec plusieurs de nos partenaires en Afrique», a dit Clinton Carroll, commandant du Robert G.Bradley. «Cette visite en Algérie est une formidable occasion pour poursuivre notre partenariat naval de longue date avec la Marine algérienne.» Outre la rencontre avec leurs homologues militaires algériens, l’équipage du Bradley profitera de la visite de quelques sites culturels durant son séjour.
Le USS Robert G.Bradley est une frégate de classe Oliver Hazard Perry, ayant son port d’attache à Mayport en Floride.
Le navire est en déploiement programmé régulier à la zone de responsabilité de la VIe Flotte, en appui au commandement des Forces navales américaines en Afrique. Le navire a été en déploiement depuis novembre de l’année dernière.
[ source ]
Par R.N
L'Expression, publié le 19 Avril 2009
# Administrateur | 19/04/2009 | Info
L’EAU, UN ENJEU MAJEUR DE PAR LE MONDE
Le 5e Salon en juin prochain
Quelque 4000 professionnels du secteur sont attendus pour visiter cette Ă©dition.
Largement plébiscité par les quelque 300 exposants attendus, dont 63% d’étrangers, le 5e Salon international des équipements et services de l’eau «Siee Pollutec 2009» se tiendra cette année du 15 au 18 juin prochain. Organisée par Promosalons, cette manifestation économique, quelque peu retardée par l’élection présidentielle, se tiendra au Palais des expositions des Pins maritimes de la Safex.
Les entreprises étrangères affichent un intérêt croissant pour le marché algérien de l’eau. Ainsi, selon des chiffres encore provisoires et arrêtés au 16 avril courant, 63% des exposants sont des étrangers. Une croissance de 15% est enregistrée par rapport à l’édition 2008. Parmi les 16 nationalités participantes, la France viendra en tête avec plus d’une cinquantaine d’entreprises (57) suivie de l’Espagne avec 14 sociétés, l’Italie (11), l’Allemagne (10). L’Arabie Saoudite, l’Autriche, la Belgique, le Canada, le Danemark et l’Egypte seront également présents. Les Emirats arabes unis ont opté pour une participation directe, tout comme l’Inde. On compte aussi la présence de la Principauté de Monaco, du Portugal, du Royaume-Uni et de la Suisse. Ces informations ont constitué l’essentiel d’une conférence de presse animée hier par Mme Sylvie Fourn, directrice de Pollutec, Alain Lundhall, expert formateur et Nabil Bey-Boumezrag, directeur de Promosalons Algérie, organisateur de salons. Deux conférences et deux ateliers techniques sont programmés en marge du Salon. Les conférences porteront notamment sur le dessalement de l’eau de mer, le traitement des eaux usées et les pollutions industrielles.
L’objectif est d’initier le débat entre les autorités publiques et les entreprises dans la gestion de ce problème. Parmi les thèmes qui seront abordés, relevons celui ayant trait à l’approvisionnement en chlore pour la désinfection de l’eau potable en Algérie.
Cette substance pourrait être soit importée sous forme gazeuse, soit issue du chlore déjà utilisé dans l’industrie papetière, « déclinante » pour l’heure. L’autre thème intéressant est celui des coûts d’exploitation des équipements de l’eau, lorsqu’on sait qu’une pompe à eau consomme 25% de l’énergie produite. Aussi, des cours de perfectionnement continus dans la maintenance sont-ils prévus après accord d’affaires en vue « d’assurer un transfert de technologie qui pourrait s’insérer dans la feuille de route d’un développement durable », a-t-on expliqué.
Une offre diversifiée d’équipements, de services et de solutions technologiques, couvrant l’ensemble du secteur de l’eau, sera présentée. Près de 4000 visiteurs professionnels issus de l’administration, des collectivités locales et de l’industrie sont attendus à ce carrefour économique de grande envergure. L’occasion est donnée aux professionnels d’exposer et échanger leurs expériences dans le domaine de l’eau en Algérie qui demeure un problème majeur pour les responsables.
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 19 Avril 2009
# Administrateur | 18/04/2009 | Info
Port d'Alger : Hausse du trafic conteneurs au 1er trimestre 2009
L'Entreprise du port d'Alger (EPAL) a enregistré une hausse de 7,2 % du trafic conteneurs au cours du premier trimestre 2009 par rapport à la même période de l'année précédente, a indiqué à l'APS son P-dg, M. Abdelhak Bourouai.
Au total, 156.161 boîtes à conteneurs ont été traitées durant les trois premiers mois de l'année en cours, dépassant les prévisions de cette entreprise qui tablait sur 152.000 boîtes.
"Cette performance a été réalisée en dépit des délais de séjour assez longs qui dépassent la moyenne de 25 à 30 jours'', a précisé ce responsable soulignant que ''les délais de séjour au port ne devraient pas dépasser huit jours, un objectif que l'EPAL s'attelle à atteindre dans le futur", a-t-il souligné.
Pour l'ensemble de l'année 2009, l'EPAL a prévu une hausse de près de 10% du trafic conteneurs qui connaît un essor important dans le monde en tant que mode de transport.
En 2008, l'EPAL a traité 606.000 EVP (Equivalent vingt pieds), soit une augmentation de 14% par rapport à 2007: "La même tendance devrait se poursuivre en 2009 faisant du port d'Alger le premier port du pays", selon M. Bourouai expliquant cette tendance par les surcoûts de transport vers les autres ports. Concernant les marchandises, le port de la capitale a traité 12,33 millions tonnes (MT) en 2008 dont 10,20 MT a l'importation et 2,15 MT à l'exportation, soit une hausse de 9% par rapport à l'exercice 2007.
Dans la perspective de faire du port d'Alger un port compétitif, une opération assainissement, entamée en août 2008, a permis de gagner 2,5 hectares d'espaces grâce à l'évacuation du matériel vétuste et la démolition du vieux bâti et l'évacuation de 2.300 tonnes de marchandises avariées.
Cette action a permis de transférer 2.000 conteneurs vers Sidi Moussa, la destruction de 150 bo$tes, le transfert de 600 engins et de véhicules "ZH" et la délocalisation de plusieurs entreprises n'ayant aucun lien avec l'activité portuaire. Grâce aux espaces récupérés sur l'ancien siège de la direction générale de la Cnan à titre d'exemple, "l'EPAL lance aujourd'hui le projet d'extension de la gare maritime tandis que les autres espaces seront dédiés à la marchandise", a affirmé le même responsable expliquant que 32 familles ont été relogées dans le cadre de cette opération d'assainissement qui a permis de "réduire les fréquentations du port et d'améliorer nettement la sécurité", a-t-il ajouté.
De plus, le nettoyage du port permettra d'améliorer les rendements par l'abaissement des durées de séjour des marchandises et, par conséquent, des surcoûts de transport, explique le premier responsable du port relevant à ce propos, que "la seule solution à long terme serait d'élaborer un schéma directeur qui prendrait en charge le développement des ports sous tous leurs aspects".
L'EPAL, qui emploie quelque 3.000 ouvriers, a réalisé un chiffre d'affaires de 7,8 milliards de ^dinars en 2008.
[ source ]
Par El Moudjahid., 17-04-2009 Ă 20:46
El Moudjahid, publié le 18 Avril 2009
# Administrateur | 18/04/2009 | Info
à une année de sa tenue, Chakib Khelil accentue les préparatifs
La 16e Conférence mondiale sur le GNL organisée à Oran
à une année exactement de la tenue de la 16e conférence sur le GNL, les préparatifs s’accentuent et les visites dans la capitale de l’Ouest algérien se multiplient à un rythme de plus en plus rapide. A ce sujet, des émissaires et des officiels du ministère de l’Energie et des Mines s’attellent, dans le cadre du suivi des opérations engagées et des évaluations préliminaires, aux préparatifs de cette conférence. On croit savoir également que des réunions conjointes avec l’encadrement du comité de préparation du LNG16 de la direction des activités Aval de Sonatrach, le wali et les membres de l’exécutif de wilaya ont eu lieu tout au long de ces dernières semaines. Celle qui vient de s’écouler a vu également la tenue de réunions conjointes avec les membres du comité local de préparation du LNG16, notamment le wali et les membres du comité local. A Oran, la compagnie nationale des hydrocarbures est notamment représentée par le vice-président de la direction Aval, M. Abdelhafid Feghouli, qui est également président du comité national de préparation du LNG 16. Il est fort probable que les réunions de travail qui ont eu lieu au cours des semaines écoulées ont eu pour objet le contrôle de la cadence des travaux dans les chantiers engagés, notamment celui du Centre des conventions d’Oran (CCO), une structure d’envergure à l’échelle de toute la région du Maghreb. Le CCO est une structure qui sera construite sur un site stratégique de plus de 8 hectares. Il comprendra un auditorium d’une capacité de 3 000 places, un palais des expositions, un hôtel de 300 chambres classé 5 étoiles, un restaurant de 2 000 couverts et un parking de plus de 500 places.
Sonatrach met les bouchées doubles
Pour réussir ce pari difficile, la compagnie pétrolière nationale a mis les bouchées doubles et n’a rien laissé au hasard. Tout d’abord, d’imposants projets sont engagés partout à travers la ville dans la perspective de ce sommet qui s’annonce également important. Le président du comité national de préparation du LNG16, M. Feghouli, se dit « satisfait de l’état d’avancement des préparatifs de l’événement », a-t-il déclaré, faisant allusion aux « réunions de suivi conjointement avec le comité local de pilotage, les élus locaux et les responsables de l’entreprise portuaire d’Oran ainsi que ceux de l’EGSA ». Feghouli Abdelhafid a également estimé que « toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement de la Conférence internationale sur le GNL à Oran, que ça soit sur le plan de l’infrastructure ou des conditions d’accueil des hôtes de la ville ». il y a lieu de signaler que pour l’organisation de la conférence et de l’exposition internationales du LNG16, deux gros contrats ont été signés avec deux géants mondiaux spécialisés dans le domaine, notamment l’anglais «International Trade and Exhibitions» (ITE) et l’australien « Exhibitions and Trade Fairs » (ETF). «Ces deux contrats nous associent aux meilleurs experts internationaux en matière d’organisation de manifestations économiques, et traduisent la volonté de l’Algérie de faire du LNG 16 une réussite totale», a souligné M. Feghouli.
Deux hôtels flottants pour les invités
Les hôtes du LNG16 seront certainement ravis d’apprendre que deux hôtels flottants mis en rade seront à leur disposition. C’est une firme espagnole qui a été choisie pour l’exploitation de ces deux bateaux-hôtels prévus dans le cadre du GNL 16. Deux navires de luxe, en rade au niveau du port d’Oran, qui seront dotés de 1 200 lits chacun. Ces deux hôtels flottants offriront aux invités
d’El Bahia des prestations dignes d’un établissement 5 étoiles, a affirmé M. Feghouli Abdelhafid.
La ville bénéficie de gros projets structurants
La circulation étant devenue problématique dans la wilaya d’Oran, il était indispensable de songer à une structure pouvant alléger le trafic routier dans cette partie de la ville. Pour faciliter l’accès au CCO, la réalisation d’une trémie mitoyenne est devenue nécessaire. Projeté au niveau du giratoire de l’axe routier menant d’Oran à Canastel, l’ouvrage d’art comportera une double voie de 90 mètres linéaires de long, 18 mètres de largeur et 5,5 mètres de hauteur. Le coût de ce projet s’élève à près de 834 millions de DA pour un délai d’exécution de six mois.
Réalisation d’une aérogare en chapiteau
Un terminal aéroportuaire va être réalisé dans l’enceinte de l’aérodrome d’Oran. Le terminal devra fournir des prestations de services d’envergure internationale. Il sera doté de toutes les commodités afin de répondre convenablement aux besoins des usagers.
Le montant de cette transaction a été évalué à 9 millions d’euros, le projet prévoit la réception provisoire du terminal en décembre 2009. D’une superficie de 5 000 m², l’aérogare sera dotée d’une zone de départ et d’une autre d’arrivée, incluant tous les services et équipements afférents, notamment des salons publics 1re classe, un sas équipé d’un scanner et de portiques de détection des métaux, un bureau d’accueil, un autre d’enregistrement, une zone de distribution des bagages et des magasins, des espaces de contrôle douanier et de police des frontières, etc. M. Feghouli a insisté, lors de la cérémonie de signature du contrat sur le caractère « durable » de cette nouvelle infrastructure dont «la durée de vie sera comprise entre 15 et 20 ans», selon M. Christian Rognone, directeur général adjoint d’EGIS Avia. D’une capacité d’accueil de plus de 3 millions de passagers/an, le terminal devra donner une dimension internationale à l’aéroport d’Es Senia, a-t-on ajouté. L’opération lifting de l’aérogare est en bonne voie et l’on y prévoit la mise en place de nouveaux tapis à bagages et d’un système de téléaffichage.
[ source ]
Par Mohamed Ouanezar, correspondant Ă Oran
La Tribune, publié le 18 Avril 2009
# Administrateur | 18/04/2009 | Info
En visite d’inspection et de travail
Chakib Khelil aujourd’hui à Oran
Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection à Oran. La visite du ministre sera marquée par une cérémonie de lancement du compte à rebours à une année exactement de la date fatidique du 16e Sommet mondial du GNL à Oran. A l’agenda de travail du ministre, une réunion conjointe avec les membres du comité local de préparation du LNG16 sera présidée par le wali d’Oran.
L’objectif étant d’évaluer les dispositifs mis en place et le niveau des préparatifs entamés durant les mois écoulés. Chakib Khelil animera également au siège de la direction Aval une conférence de presse avec les représentants de la presse nationale et locale autour de l’état d’avancement des préparatifs du sommet. Le ministre tiendra également une réunion conjointe avec les membres du Comité national de l’organisation de la conférence (CNOC) pour établir un état des lieux des préparatifs lancés depuis le début de l’année. Le ministre de l’Energie et des Mines vistera ensuite sur les chantiers en relation avec le LNG16 lancés depuis quelques mois déjà . Le ministre a estimé au cours de ces récentes visites à Oran qu’il était « impératif de respecter les délais impartis ».
La délégation ministérielle se rendra sur le chantier de réalisation du Centre des conventions d’Oran CCO où elle devra s’enquérir de l’état d’avancement du projet ainsi que celui de la trémie en cours de réalisation. Par ailleurs, M. Khelil et la délégation qui l’accompagne, se rendront au port d’Oran ainsi qu’à l’aéroport international d’Es Senia où le ministre posera la première pierre pour la réalisation du terminal aéroportuaire destiné aux hôtes de l’Algérie.
[ source ]
La Tribune, publié le 18 Avril 2009
# Administrateur | 18/04/2009 | Info
BACCALAURÉAT 2009
Les élèves dispensés de l’épreuve de français
Boubekeur Benbouzid a été catégorique en affirmant que les élèves n’ayant pas étudié le français au cours de l’année en seront dispensés.
Décidément, la langue de Molière pose toujours problème dans le secteur de l’Education nationale. En effet, en marge de le célébration de la Journée du savoir, qui a eu lieu jeudi au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, le ministre de l’Education nationale a énuméré une fois de plus les problèmes auxquels fait face l’enseignement de la langue française.
Réagissant aux réactions plutôt houleuses des uns et des autres, Boubekeur Benbouzid précisera que les 4000 logements réquisitionnés sont destinés aux enseignants du nord du pays pour les encourager à aller enseigner à l’intérieur et au Sud. « Nous avons décidé cette année de réserver des logement spécialement pour ces enseignants qui n’existent pas au Sud et nous avons ouvert la porte à tous les Algériens qui souhaiteraient se déplacer à l’intérieur de leur pays pour enseigner la langue française. On nous a dit que ce sont des logement qu’il faut donner en priorité aux enseignants du Sud (...). Ce n’est pas sérieux! », s’est-il indigné. Avant d’ajouter: «On nous a donné 4000 logements dans le cadre de la directive du chef de l’Etat pour régler le problème de la langue française (...). On a trouvé une solution, et comme vous voyez, ils disent que nous sommes en train de donner des logements (...). Nous ne sommes pas en train de régler les problèmes des gens. On ne fait pas dans le social, on fait dans la pédagogie».
Par ailleurs, et toujours à propos de l’enseignement de la langue française, et à quelques semaines des examens de fin d’année, le ministre a indiqué que « si par malheur, et c’est le cas malheureusement dans beaucoup de wilayas, il y a des élèves qui n’ont pas étudié le français, on ne va pas leur faire passer l’examen de français, on va les dispenser en attendant qu’ils étudient cette langue, on ne va pas les punir doublement ». Quant aux préparatifs du reste des examens, le ministre a indiqué qu’il reste encore beaucoup de temps avant la fin des cours et l’évaluation de la réalisation des programmes.
«Nous avons convenu d’une réunion vers le 20 mai pour évaluer le taux d’avancement de la réalisation des programmes (...); nous allons attendre la mi-mai pour décider de l’arrêt des cours et en fonction de cela, nous déciderons des sujets, bien sûr», a-t-il indiqué.
Concernant la cérémonie que le ministre a présidé, il s’agissait de la célébration de la Journée du savoir. Au cours de cette dernière, différentes distinctions et prix ont été remis aux lauréats des concours des meilleures récitations de l’hymne national, ainsi qu’à ceux des meilleurs dessins sur la Palestine.
Cette cérémonie a également été rehaussée par la présence de Yassef Saâdi, aux côtés du ministre.
[ source ]
Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, publié le 18 Avril 2009
# Administrateur | 16/04/2009 | Info
L'indemnisation du chômage partiel sera revalorisée
L'assurance chômage a approuvé la convention sur l'activité partielle qui va porter l'allocation versée aux salariés à 75% du salaire brut (contre 60% actuellement), soit 90% à 95% du salaire net.
Les entreprises devront aussi proposer aux salariés un entretien de professionnalisation (Reuters)
L'Unedic a approuvé mercredi 15 avril le texte sur l'amélioration de l'indemnisation du chômage partiel en France, annonce le ministère de l'Economie et de l'Emploi.
"Conformément à l'annonce du président de la République à l'issue du sommet social du 18 février, cette convention va permettre de mieux indemniser l'activité partielle, en portant l'allocation versée aux salariés à 75% du salaire brut (contre 60% actuellement) soit 90% à 95% du salaire net", peut-on lire dans un communiqué de Christine Lagarde et Laurent Wauquiez.
L'Etat prendra en charge le surcoût moyen engendré par cette majoration pendant les 50 premières heures et l'Unedic prendra le relais au-delà .
"La participation de l'assurance chômage se justifie car l'activité partielle permet d'éviter des licenciements", soulignent la ministre de l'Economie et le secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi.
Contreparties des entreprises
"C'était un équilibre difficile à trouver entre notre responsabilité de gestionnaires d'un régime en déficit et le fait que tous les partenaires sociaux pensent que c'est un investissement car l'activité partielle de longue durée peut éviter le chômage définitif", a souligné pour sa part le président de l'Unedic Geoffroy Roux de Bézieux (Medef).
En contrepartie de ce soutien financier, les entreprises et les branches devront s'engager Ă maintenir l'emploi et mettre en place des formations.
Les entreprises devront aussi proposer à ces salariés un entretien de professionnalisation.
RĂ©serves de certains syndicats
"Très satisfaite", la vice-présidente de l'Unedic, Annie Thomas (CFDT), a salué l'exigence "pour la première fois" de contreparties des entreprises en matière d'emploi et de formation et jugé que "si cela ne fonctionne pas bien nous verrons s'il faut peut-être 30 ou 40 millions supplémentaires".
Elle a déploré une attitude "à reculons" du patronat, notamment de secteurs comme les services ou les banques.
D'autres syndicats ont émis des réserves sur le dispositif.
La CGT a jugé que "les 150 millions d'euros en 2009 vont être très vite dépensés avant de bénéficier aux entreprises en ayant le plus besoin". La CFTC trouve, elle, le dispositif peu attractif pour les entreprises au risque que "la hausse généralisée de l'indemnisation du chômage partiel se limite à un effet d'annonce et que les salariés se retrouvent les dindons de la farce".
Le PS salue l'accord mais reste "vigilant"
Le PS a, de son côté, salué l'accord, mais il entend rester "vigilant" sur les contreparties demandées aux entreprises et demande à l'Etat de porter sa participation au financement de cette mesure à 300 millions d'euros.
Cet accord "est une bonne nouvelle pour les salariés et pour l'emploi. Les licenciements doivent à tout prix être évités pour des raisons sociales autant qu'économiques", affirme dans un communiqué Alain Vidalies, secrétaire national PS en charge de l'emploi,. Au passage, il rappelle qu'il s'agit d'une mesure avancée par le PS dans son contre-plan de relance.
Mais, ajoute-t-il, "le Parti socialiste reste vigilant, notamment sur les contreparties demandées aux entreprises", et "regrette que les contreparties en termes de formation des salariés ne soient pas plus fortes".
Le PS regrette aussi que "cet accord ait abouti à une enveloppe limitée à 150 millions d'euros, à cause notamment de l'opposition d'une partie du patronat". Il "demande à l'Etat de prendre ses responsabilités" et de "s'engager à porter cette enveloppe à 300 millions d'euros".
[ source ]
(Avec Reuters)
NOUVELOBS.COM | 16.04.2009 | 15:55
# Administrateur | 16/04/2009 | Info
La station de dessablement d’eau à El Hamma constitue un danger permanent
Le club grandes catastrophes a demandé aux autorités publiques d’arrêter la réalisation de grands projets anarchiquement parce qu’elle ne se basent pas sur des études relatives à l’impact de l’environnement, les dangers et le coût, et il a considéré que la réalisation de la station de dessalement d’eau d’El Hamma est l’une des bévues, tout comme le lancement du projet de la réalisation de la faculté de médecine à Château neuf et la faculté de droit à Saïd Hamdine.
Le professeur Abdelkrim Chelghoum, président du club grandes catastrophes, a declaré à « El Khabar » que la réalisation de grands projets en Algérie a été planifiée généralement par l’administration sans consulter les bureaux d’étude indépendants et des experts privés et que les projets sont lancés d’une manière anarchique. Il a, notamment, cité l’exemple de la station de dessalement d’eau d’El Hamma à Alger, qui n’est pas loin, 400 mètres, de la station centrale de générateur de l’énergie électrique, qui fonctionne avec du gaz, ce qui représente un danger permanent notamment en cas d’accident dans la station de dessalement d’eau, et il a indiqué que le projet ne se base sur aucune étude sur l’impact de l’environnement et l’estimation du danger.
Le professeur Chelghoum a reproché aux autorités publiques d’avoir suivi la méthode conception de la réalisation lors de la réalisation de l’autoroute Est-ouest, mis en vigueur aux Etats-Unis d’Amérique. Il a declaré que la réussite de cette méthode n’est possible que dans les pays ayant une administration forte en terme technique, sur le plan de contrôle et de poursuite des projets, alors que l’administration en Algérie est très faible, mais malgré cela elle a fait abstraction sur les études et s’est basée sur la méthode.
[ source ]
Par : N. S / Traduit par H. Benyahia
El Khabar, publié le 16 Avril 2009
# Administrateur | 15/04/2009 | Info
PME
La méthode Nucleus livre ses premiers résultats
Les premiers résultats de la méthode appelée Nucleus appliquée à des PME dans une dizaine de wilayas-pilotes ont été présentés hier à Alger lors d’une rencontre inscrite dans le cadre du programme de développement économique durable (Deved) initié par le ministère de la PME et de l’Artisanat, en collaboration avec l’Agence allemande de coopération technique GTZ. Tel que l’a expliqué le ministre de la PME et de l’Artisanat, M. Mustapha Benbada, l’approche Nucleus consiste à «encourager les entrepreneurs et les artisans à se rassembler en groupe dans le but, notamment, d’échanger des expériences et du savoir-faire avec l’assistance d’un expert mis à leur disposition par la Chambre d’artisanat et de métiers». Selon le ministre, cette nouvelle approche a donné de «bons résultats» depuis son lancement à la fin 2007. Précisant que cette approche est inspirée d’une expérience «réussie» menée par la GTZ au Brésil durant les années 1990, le ministre a expliqué qu’elle ambitionne notamment de «créer une dynamique de changement dans le comportement des entrepreneurs et artisans vis-à -vis de leur corporation et de leur environnement». Pour les experts algériens et allemands présents à cette rencontre, ce rassemblement d’opérateurs appartenant au même secteur dans des groupes organisés semble être une «méthode efficace» pour développer leurs entreprises. «Se rassembler en groupe permet aux entrepreneurs et artisans de s’organiser et de mieux s’imposer sur le marché», ont-ils indiqué. De son côté, le directeur général de l’artisanat au ministère, M. Ahmed Ben Abdelhadi, a indiqué que l’approche Nucleus a été appliquée jusqu’à présent dans une dizaine de wilayas avant d’être généralisée à l’ensemble du territoire national à l’horizon 2010-2011. Les wilayas pilotes sont Alger, Blida, Béjaïa, Jijel, Mostaganem, Oran, Sétif, Tipasa, Tizi Ouzou et Tlemcen. M. Ben Abdelhadi a fait savoir que cette approche a permis la création de 120 Nucleus (noyaux ou groupuscules) comprenant quelques 1 500 entrepreneurs et artisans activant dans 48 activités différentes. Dans son intervention, M. Stitz Winfried, responsable auprès de GTZ et chargé de la mise en application de cette méthode en Algérie, a affirmé que les nombreux entrepreneurs et artisans qui se sont organisés en groupe «ont pu sortir de leur isolement et avoir plus facilement accès aux marchés publics et aux financements». Cette méthode a également permis, selon lui, d’améliorer la relation entre ces opérateurs économiques et l’administration et d’augmenter la longévité des chambres d’artisanat et de métiers «qui commencent à s’autofinancer grâce aux revenus engendrés par les conseils et assistance qu’elles dispensent au profit des différents Nucleus». Elle est également à l’origine de la mise en place de stratégies et de plans propres à chaque Nucleus en fonction du secteur d’activité, des préoccupations et des intérêts professionnels de ses membres et de la réduction des prix des matières premières en favorisant les achats groupés.
[ source ]
Synthèse de Rabah Iguer
La Tribune, publié le 15 Avril 2009
# Administrateur | 14/04/2009 | Info
Sonelgaz : Des milliers de nouveaux foyers raccordés à Djelfa et Laghouat
Le taux national de raccordement au réseau de gaz naturel atteindra 57% en 2011, selon le PDG du groupe, Noureddine Boutarfa.
« L’actuel taux national de couverture avoisine les 42% et il atteindra les 57% en 2011 », c’est ce qu’a indiqué la semaine dernière à Laghouat, le PDG de l’entreprise Sonelgaz.
Précisant que le taux de raccordement de la wilaya de Laghouat est de 83%, Noureddine Boutarfa expliquera que ce taux la place en tête des wilayas en matière de couverture par cette énergie vitale.
Commençant par la wilaya de Djelfa, le PDG du Groupe a mis en service deux distibutions publiques gaz et un branchement électrique.
La première distribution publique (DP), située à Sidi Laâdjal à 145 km au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Djelfa, est inscrite dans le cadre du Programme complémentaire de soutien à la croissance 2008 (PCSC) et permettra le raccordement de 1000 foyers, dont une partie a déjà été raccordée.
Au lotissement El Moustakbal, au centre-ville de Djelfa, le PDG du Groupe a inauguré une DP gaz et un branchement électrique. Ces deux projets, inscrits dans le cadre du Programme des quartiers et logements sociaux (PQLS), permettent le raccordement de 277 foyers en gaz et en électricité. Il a également inspecté l’avancement des travaux de la DP gaz de la ville de Zaâfrane dans le cadre du Programme Hauts Plateaux 2008 (PHP), ce projet permettra le raccordement de 1.430 foyers.
Avec une longueur de 28,5 km, le réseau de transport a été entamé le 22 juillet 2008 pour un délai de réalisation de 15 mois et dont le taux d'avancement a déjà atteint 33%. Concernant le réseau de distribution, les 34,24 km de réseau ont été amorcé le 14 février 2009 pour un délai de réalisation de 9 mois. La situation actuelle des travaux est à 45%.
Il a aussi donné le coup d'envoi des travaux de branchement gaz naturel à Selmana, réalisé également dans le cadre du PHP 2008. Ce programme alimentera 600 foyers. D’autres points ont fait l’objet de la visite du PDG : le poste 220/60/30 kV, interconnecté par 3 lignes 220 kV aux postes de M’sila, Laghouat et Aïn Oussara et en 60 kV avec le poste de Laghouat. Il alimente aussi en 60kV la cabine mobile d’Aflou.
Egalement le système de télésurveillance des ouvrages électriques SCADA, situé au niveau de la direction de distribution de Djelfa, a fait l'objet d'une visite d'inspection. Ce système permet de signaler à distance 41 postes MT/BT et de manœuvrer à distance 29 postes MT/BT.
Dans la wilaya de Laghouat, le président-directeur général du Groupe Sonelgaz a mis en service deux DP gaz ainsi que deux réseaux d'électricité, tous inscrits dans le cadre du Programme complémentaire de soutien à la croissance 2005/2009.
Les deux mises en service gaz ont touché la localité de Chékala, commune de Sidi Bouzid, daïra d'Aflou, et la commune d'El Houita, daïra de Aïn Madhi qui permettront d'alimenter 410 foyers, dont 376 en bénéficient déjà .
La mise en service des deux réseaux d'électricité qui a touché le quartier M'hafir à Laghouat-ville et la commune de Aïn Madhi, qui permettra le raccordement de 302 foyers, dont 68 branchements ont été déjà effectués.
Le PDG du Groupe a également assister à la pose inaugurale de la première pierre pour lancer la construction du nouveau siège des services commerciaux et techniques de gaz et de l'électricité dans la daïra d'Aflou.
M. Boutarfa a clôturé sa visite à Laghouat avec l'inauguration du service commercial du centre-ville de Laghouat ayant fait l'objet de travaux d'aménagement.
Il est à signaler que pour toutes les DP gaz, les abonnés, nouvellement raccordés, participeront à hauteur de 10.000 DA, dont les délais de paiement sont de 12 mois.
Tout au long de sa visite, Noureddine Boutarfa n'a cessé d'attirer l'attention des citoyens présents, spécialement ceux ayant bénéficié des raccordements gaz, sur la nécessité de respecter les consignes de sécurité quant à l'utilisation de cette énergie.
Les projets du groupe pour 2009
Sonelgaz va produire 2.000 mégawatts d’électricité supplémentaires avec la création de nouvelles stations de production et d’extension à travers le pays dans le cadre des exercices 2009 et 2010,
Sonelgaz va produire 2.000 mégawatts d’électricité supplémentaires avec la création de nouvelles stations de production et d’extension à travers le pays dans le cadre des exercices 2009 et 2010,
La capacité de production de l’électricité augmentera d’ici à 2010 de 1.400 mégawatts une fois les nouvelles stations implantées dans les localités de Terga, Koudiet Edraouche et Larbâa réceptionnées.
Ce volume s’ajoutera à une production de 600 mégawatts au cours de cette année, grâce aux projets en cours portant l’extension d’autres stations de ce genre.
Par ailleurs, Sonelgaz n’investira plus à l’avenir dans la réalisation de stations de production de gaz propane pour son coût excessif, lesquelles seront remplacées par un mégaprojet portant sur la réalisation d’un pipeline de transport de gaz, sur une longueur de 3000 km, pour approvisionner les zones du grand Sahara, comportant des réseaux de distribution publique de gaz.
Cette conduite débutera de la localité de Labiodh Sidi Cheikh dans la wilaya d’El Bayadh en passant par la wilaya de Naâma en direction de Béchar et Beni Abbas, jusqu'à Aoulef et In Salah en plein désert. Ce projet, dont l’étude technique a été ficelée, sera lancé au cours du deuxième semestre 2010.
En matière de raccordement au réseau électrique, le retard accusé dans le lancement de l’ensemble des opérations inscrites au titre du programme d’extension des infrastructures électriques au cours des exercices 2007 et 2008 a été rattrapé, selon le PDG du groupe, M. Noureddine Boutarfa.
Il s’agit de la réalisation de 115 km pour alimenter 41 foyers et cités à l’intérieur du tissu urbain, s’ajoutant à 71 km inscrits au titre du programme d’électrification rurale 2006 en voie d’achèvement, lequel va raccorder 51 centres ruraux.
Un programme portant sur l’alimentation électrique par le biais de l’énergie solaire a été également lancé à travers cinq communes au profit de 22 centres éparses et 9 points frontaliers.
Au titre du programme national de couverture électrique des zones rurales, inséré dans les opérations de soutien à la relance économique 2006/2009, il est prévu le lancement, vers la fin de ce mois d’avril, d’un projet de réalisation de 58 km pour un coût de 160 millions de dinars.
Pour ce qui est du programme des Hauts Plateaux 2009, près de 25 km seront réalisés à travers les zones rurales pour un coût de 110 millions de dinars dans le but de doter 49 périmètres agricoles en énergie électrique.
Pour rappel, un projet de réalisation de 100 km de réseau a été confié, le mois de mars dernier, à 12 entreprises pour un délai de 6 mois.
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Par Amel Zemouri, 13-04-2009 Ă 23:00
El Moudjahid, publié le 14 Avril 2009
# Administrateur | 14/04/2009 | Info
Prise en charge des victimes des accidents de la route
Plus de 75 milliards de dinars versés chaque année par l’Etat
75 milliards de dinars est le montant minimum déboursé chaque année par l’Etat pour la prise en charge des victimes d’accidents de la route. Cette information communiquée par la Direction de la valorisation, de l’innovation et du transfert technologique, relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, révèle l’ampleur de la gravité de la situation. La liste des morts sur les routes ne cesse de s’allonger, entraînant des coûts considérables pour l’Etat. «Le coût annuel des accidents de la circulation a été estimé par le ministère des Transports à plus de 75 milliards de dinars. Chaque jour, une moyenne de 100 accidents corporels, dus aux accidents de la route, sont enregistrés», a indiqué à l’APS la directrice de la valorisation, de l’innovation et du transfert technologique, Fatiha Youcef Ettoumi. En moyenne, 15 personnes sont tuées et 200 blessés sont admis aux hôpitaux, a-t-elle dit, ce qui démontre «l’ampleur et la gravité des accidents de la route, les insuffisances de la gestion de la sécurité routière actuelle et la nécessité de mettre en place un système de collecte de données». Ces révélations inquiétantes sont intervenuesà l’ouverture d’une rencontre sur la conception et la mise en œuvre d’un système national d’information sur la sécurité routière. Un projet qui «ne coûtera pas plus de 250 millions de dinars», a-t-elle souligné, insistant sur l’urgence des mesures de prévention à entreprendre. Et d’ajouter : «La politique en matière de sécurité routière passe par l’établissement d’un programme efficace pour organiser et mettre en œuvre des mesures de prévention de la sécurité de la circulation qui dépendront de la nature et de la fiabilité des données collectées.» Le P-DG du groupe Algérie Télécom, Moussa Benhammadi, et le recteur de l’université de Mostaganem, Salah Eddine Seddiki, ont précisé de leur côté que la mise en place du système en question pourrait permettre d’établir une base de données «accessible aux décideurs et aux simples citoyens». Il s’agit, selon eux, de «mieux cerner» le phénomène de l’accident de la route, par l’étude et la recherche et, de sensibiliser et éduquer, avec la collaboration de tous les secteurs, afin d’assurer une meilleure sécurité routière.
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Par Fella Bouredji
La Tribune, publié le 14 Avril 2009
# Administrateur | 14/04/2009 | Info
> BEJAĂŹA INFO
Piratage d’électricité Béjaïa
Une invention pour contrer les fraudeurs
« J’ai inventé un dispositif révolutionnaire pouvant lutter efficacement contre le piratage électrique ! ». Arab Hamid qui vient fraîchement de déposer à l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) son dossier pour l’obtention d’un brevet d’invention assure que son produit va révolutionner bien des choses dans notre pays s’il est convenablement exploité.
Augmentation sensible des recettes de la Sonelgaz, facilitation du travail des agents de la société, standardisation des installations électriques des habitations dans tout le pays, économie d’énergie avec impact heureux sur l’écologie, création de l’emploi … les avantages promis par l’inventeur de la mise en service de son produit sont innombrables et d’une importance considérable. « Même vaguement, chacun peut se faire sa petite idée sur les pertes occasionnées pour l’entreprise par les opérations de piratage ; on ne peut pas les chiffrer, mais on sait que les pertes sont très élevées ; mon produit mettra définitivement un terme à toute consommation illégale » affirme avec conviction l’inventeur. Pour lui, baguer les compteurs d’électricité ne sert pas à grand-chose puisque même avec le « baguage », le piratage continue. « D’ailleurs, ajoute-t-il, je suis prêt à une confrontation avec tous les techniciens du domaine pour leur démontrer l’efficacité de mon dispositif anti-piratage mais à condition qu’on me le pirate pas ! ».
Sûr et confiant, Arab Hamid garantit que les perturbations qui affectent actuellement les réseaux électriques seront réduites sinon totalement supprimées. Car les centrales de productions, avec ce système, sauront avec exactitude les taux de consommation réelle, ce qui leur permettra de régulariser le transport de l’énergie et de faire des prévisions exactes à court, à moyen et à long terme. « Ce produit pourrait même être exporté, une fois ses preuves faites dans notre pays » prévoit Arab Hamid. En attendant la remise de son brevet, Hamid Arab est à la recherche d’un partenariat soit avec la Sonelgaz elle-même ou avec d’autres opérateurs économiques pour que son invention ne soit pas rangée comme beaucoup dans le rayon des curiosités.
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Par Boualem B.
El Watan, publié le 14 Avril 2009
# Administrateur | 14/04/2009 | Info
> CULTURE
Musée National du Bardo d’Alger
La dinanderie traditionnelle à l’honneur
L’exposition a été étrennée, dimanche en fin d’après-midi, dans une des magnifiques ailes du musée du Bardo. Intitulée « La dinanderie, un art de vivre citadin », cette exposition donne un large aperçu sur la richesse et la diversité de la dinanderie algérienne entre le XIXe et le xxe Siècle.
La directrice du musée national du Bardo, Fatima Azzoug, estime que cette exposition n’a pas la prétention de vouloir exhiber toutes les facettes de la dinanderie algérienne mais de mettre en évidence, d’une part, un patrimoine matériel vivant, d’autre part, de tisser des liens entre l’institution muséale et les collectionneurs. Ces derniers contribuent, à leur manière, à la préservation et à la sauvegarde de notre patrimoine. Plus de quatre-vingt pièces ethnographiques classées par thématique dans des vitrines, se laissent voir avec un réel ravissement. Cette collection appartient, en fait, à Mohamed Saddek Messikh. Un fervent collectionneur privé qui a toujours mis au service de la culture ses imposantes collections d’une valeur inestimable. La plupart de ces pièces usuelles renvoient à un passé lointain où la population de l’époque, algéroise, constantinoise ou encore tlemcienne, s’en servait dans la vie courante avec un réel plaisir. Parmi ces objets travaillés avec précision et ingéniosité, nous retrouvons des bassines de bain « tassa », des écuelles « setla », de petits seaux à puiser « kolla », un seau de hammam « mahbas el hammam », une aiguière « wadhaya », des coupes pour ablutions, des écuelles prophylactiques, des pyxides « tefaye », un fait-tout « tadjine », un plat à dessert « tebsi », une assiette à couvercle « tabsi achawat », des cafetières à manche « djezoua », des encensoirs « bekhara », des moulins « rihiwa ».
Le visiteur est comme ensorcelé par les lignes élancées et souples et le décor sombre et complexe de ces objets, renfermant des siècles d’histoire. Pour l’attachée de conservation,Farida Bakouri, la vaste gamme d’ustensiles représente un patrimoine mobilier et un art de vivre commun aux maghrébins dont la similitude de leur mode d’existence et leurs besoins matériels requièrent les mêmes ustensiles de cuisine et de ménage. « Le travail du cuivre en Afrique du Nord s’est généralisé à la faveur de l’arrivée des Ottomans (XVIe) suite à l’annexion de l’Algérie et la Tunisie comme provinces de leur empire. L’usage du cuivre s’est répandu à partir de constantinople où dans les palais des sultans et les demeures des notables on utilisait d’innombrables ustensiles dans les cuisines lors des cérémonies ». Par ailleurs, il est important de mentionner que le musée national du Bardo possède une collection de dinanderie comptant environ trois cents pièces. Chaque année, le musée essaie d’acquérir de nouvelles pièces ethnographiques datant d’avant 1960. « La dinanderie, un art de vivre citadin » est un voyage auquel, Mohamed Saddek Messikh convie plus d’un. Ce collectionneur averti nous fait remonter dans le temps et l’espace, pour découvrir la diversité des modes et des traditions citadines et rurales algériennes. Un détour du côté du musée national du Bardo s’impose.
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Par Nacima Chabani
El Watan, publié le 14 Avril 2009
# Administrateur | 14/04/2009 | Info
HABITAT RURAL EN KABYLIE
Les jeunes émigrés ouvrent-ils droit?
« Je me suis heurté au problème d’un certificat de résidence, je croyais que c’était en France qu’on devait me demander ce genre de choses, ici, c’est mon pays.»
Les jeunes émigrés algériens ouvrent-ils droit aux aides de l’Etat dans le cadre de l’habitat rural? Au vu de leur regard étonné, nous avons compris que la question n’a jamais effleuré l’esprit de leurs interlocuteurs dans les différentes administrations et institutions en charge de ce dossier. En fait, ces derniers temps, la question se pose de plus en plus dans le milieu de ces Algériens résidant essentiellement en France. De nombreux témoignages font état d’obstacles au niveau des communes et des daïras pour bénéficier des 700.000 DA d’aide dans le cadre de l’habitat rural.
Pour apporter une ébauche de réponse, nous avons, d’un côté, recueilli des témoignages de cette frange de la société algérienne. De l’autre, ce sont les différentes institutions qui sont apparues aptes à donner des réponses à cette question. Aussi, convient-il de signaler que le caractère saugrenu de ce questionnement est vite démenti par la réalité du terrain. Car la question se pose avec plus d’insistance et les sollicitations des demandeurs rencontrent bien des obstacles. D’où l’autre constat qui établit que les rédacteurs des lois n’ont jamais pris en considération l’importance de la communauté algérienne à l’étranger du point de vue numérique et sociologique.
Mohammed, jeune émigré de trente ans, s’est rapproché des services concernés au niveau de sa commune. « Je me suis heurté au problème du certificat de résidence », raconte-t-il avant d’ajouter que pour sa délivrance, le demandeur doit justifier qu’il réside sur le territoire algérien depuis au moins six mois. « Je croyais que c’était en France qu’on devait me demander ce genre de choses, ici, c’est mon pays », s’est-il étonné. En effet, questionné au sujet du terrain sur lequel il devait bâtir, notre interlocuteur exhibera un certificat de possession. La parcelle était enregistrée en son nom. Il s’avère, derrière les propos de Mohammed et de beaucoup d’autres, que le problème n’est pas uniquement perçu par cette frange sociale du point de vue administratif. Ce fait est également ignoré par les autorités économiques et juridiques. Ces jeunes émigrés qui ont un attachement vis-à -vis de leur pays, en font une question d’appartenance. C’est là un autre point qui doit interpeller les responsables politiques quant à un traitement plus sérieux de la question de la communauté algérienne à l’étranger. « Nous avons toujours participé à la gestion de nos villages», affirmait Saïd, un émigré à la retraite. « On se rappelle de nous juste en cas de besoin et vous n’ignorez sans doute pas que nous payons nos cotisations au comité du village chaque mois », continua-t-il. Ghania, fonctionnaire diplômée de l’université, nous a raconté l’histoire de son frère émigré depuis dix ans. « Il a fait des dizaines de demandes d’emploi et de logement, il voulait rentrer au pays, mais il n’a reçu aucune réponse », affirmait-elle avant de révéler que ce n’est que depuis un mois qu’il a reçu un courrier administratif l’invitant à se présenter pour récupérer sa carte d’électeur. Saïd, un émigré étudiant en France, a vécu la même aventure en demandant à bénéficier des 700.000 DA de l’habitat rural. « Je croyais que c’était une demande légitime, tout le monde veut avoir une maison, dans son pays », dira-t-il. « Je vis en France depuis des années et j’ai toujours ma carte d’identité algérienne avec mon adresse au village. J’aurais pu la présenter et ils ne sauront jamais que je suis un émigré. Vous savez, on m’a conseillé d’utiliser du piston pour pouvoir arracher ce certificat de résidence », continuait-il voulant surtout mettre le doigt sur les pratiques qui entachent les documents administratifs dans notre pays.
Autre lieu, autre son de cloche. Si cette doléance des jeunes émigrés n’est pas encore sur la liste des préoccupations des responsables, elle ne laisse cependant pas indifférentes les populations d’ici. « Ils ont de l’argent pour construire, pourquoi veulent-ils qu’on les aide », nous dit Ali, jeune ingénieur au chômage. La réplique ne tardera pas à venir. « Et, pourquoi pas? ce sont des Algériens comme toi », répondit Ahmed, père de quatre enfants nés en France. « A quoi bon les aider à construire alors qu’ils ne vivent pas ici? », s’interrogea, de son côté, Mourad, avant de conclure qu’il est plus judicieux de donner cet argent à ceux qui en ont vraiment besoin et qui habitent dans les villages.
Du côté de l’administration, les réponses de nos interlocuteurs convergeaient toutes sur le fait que la question ne s’est jamais posée ni pour les élus, ni pour les responsables des institutions en charge, ni même pour les pouvoirs juridiques. L’absence d’une réflexion plus sérieuse et plus scientifique sur l’habitat et la population n’a pas eu uniquement comme résultat l’oubli de la communauté algérienne à l’étranger. La situation de ce secteur est plus dramatique. Au-delà du sentiment de non-appartenance et de la fracture qu’engendrera cette ignorance subie par les jeunes émigrés, la gestion de ce secteur dans la wilaya est catastrophique. D’après les chiffres et les données recueillis, il s’avère que la wilaya de Tizi Ouzou souffre affreusement d’un problème qui n’aurait pas dû se poser. Autrement comment expliquer que l’évolution démographique de la population est 16 fois inférieure à la moyenne nationale alors que la demande en est supérieure. En effet, sur un total de 273.241 logements, seuls 184.285 sont occupés, donnant ainsi à la wilaya, le taux d’occupation le plus faible à l’échelle nationale avec uniquement 67% de TOL. Au sujet de la communauté vivant à l’étranger, il convient également de rappeler un autre chiffre révélateur. Les services concernés ont recensé quelque 88.956 logements de propriété privée inoccupés à travers les communes et dont l’écrasante majorité appartient à des émigrés.
Enfin, avant que les pouvoirs publics ne se mettent à consulter les spécialistes pour la gestion de la cité, la devise à présent ne peut que confirmer l’adage selon lequel celui qui « est loin des yeux est loin du coeur.» Mais nos émigrés sont plutôt loin des caisses.
[ source ]
Par Kamel BOUDJADI
L'Expression, publié le 14 Avril 2009
# Administrateur | 14/04/2009 | Info
POMME DE TERRE
La flambée persistera jusqu’à mai
Quand au mois de mai, sonnent les clochettes, Quand sous le soleil fleurissent les muguets, le pauvre consommateur pourra enfin goûter aux biens de la pomme de terre. En avril n’ôte pas un fil, en mai fais ce qu’il te plaît. En dépit des déclarations rassurantes des responsables, la flambée que connaissent les prix de la pomme de terre ne s’estompera pas de sitôt. Les citoyens doivent prendre encore leur mal en patience. Le retour à la normale des prix du tubercule n’interviendra qu’au mois de mai prochain. Selon le président de l’Association des mandataires, «les prix de la pomme de terre baisseront au mois de mai prochain». Ce qui contredit de facto les déclarations des responsables du ministère de l’Agriculture qui soutenaient mordicus que la baisse des prix interviendra au plus tard à mi-avril. Les raisons sont multiples. Pour le président de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, (Ugcaa) Belnouar Hadj Tahar, cette flambée injustifiable des prix des légumes, notamment de la pomme de terre, est d’ordre économique, climatique et surtout spéculatif. Invoquant, en premier lieu, la loi de l’offre et de la demande, le conférencier rendra responsable la nature de par ses perturbations climatiques.
Mais ce que feint d’ignorer l’intervenant, c’est que dans d’autres pays, plus la pluviométrie est bonne, moins les prix s’envolent. En Algérie, c’est le contraire. Enfin, il aborde le vrai problème, le sport national par excellence, la spéculation et la mauvaise gestion du réseau de distribution. Sur ce dernier point, le conférencier a souligné qu’un bon réseau de distribution contribuerait largement à réduire les frais des agriculteurs. Ce qui, par ricochet, se répercutera sur les prix à la consommation. Et de pointer d’un doigt accusateur sur les détaillants.: «Ce sont les détaillants qui exagèrent sur la marge bénéficiaire.» C’est toujours la faute à Voltaire et à Rousseau. Ils sont morts, ils ne peuvent s’en plaindre. Sur un autre registre, le conférencier attribue cette flambée des prix à l’inexistence de marchés de proximité et à la prolifération des marchés informels. Pour la régulation du marché des fruits et légumes notamment, le président de l’Ugcaa préconise l’intervention de l’Etat, particulièrement les ministères du Commerce et de l’Agriculture et les autorités locales, pour contrôler les marchés, d’une part, et développer les marchés de proximité, d’autre part.
[ source ]
Par Smail DADI
L'Expression, publié le 14 Avril 2009
# Administrateur | 13/04/2009 | Info
EL OUED
Il vend son rein pour soigner ses yeux
Au volant, la vue, c’est la vie. Pour sauver sa vue, il faut risquer sa vie. C’est le prix que doit payer K.A. pour subir une intervention chirurgicale au niveau des yeux.
Né le 30 janvier 1982 à El Oued, le jeune malade a indiqué avoir sillonné les centres hospitaliers les plus performants que compte le pays.
A chaque consultation, l’espoir d’une prise en charge s’estompait un peu plus.
L’urgence de son cas l’a obligé à recourir à la solution extrême: la vente d’un de ses organes (rein), pour éviter la cécité. Selon des spécialistes que K.A. a sollicités, le coût de l’opération varie entre 80 et 100 millions de centimes. Voyant sa situation empirer, le malheureux a voulu annoncer, par voie de presse, son désir de mettre en vente son rein pour toute personne dont l’état de santé nécessite cet organe.
Ayant quitté l’école prématurément, il a été dans l’obligation de subvenir aux besoins de sa famille. Ainsi, K.A. s’est retrouvé otage de travaux forcés ayant provoqué sa maladie. Le travail du jeune homme consistait en le ramassage de sacs de ciment.
L’effet nocif du produit sur ses yeux a été à l’origine de son mal qu’il vit actuellement. «Après avoir constaté que toutes les portes étaient fermées, j’ai pensé vendre l’un de mes deux reins. Suite aux analyses effectuées, j’étais satisfait du fait que mes organes étaient sains. D’après mes connaissances, je peux vivre avec un seul rein. Cependant, je ne peux négliger mes yeux.» L’aveu de K.A. renseigne sur l’état de précarité en Algérie.
[ source ]
Par R.N
L'Expression, publié le 13 Avril 2009
# Administrateur | 13/04/2009 | Info
IMMATRICULATION
Un nouveau document est exigé
La wilaya d’Alger impose, désormais, une nouvelle mesure pour l’immatriculation des véhicules neufs. Cette dernière prévoit que les personnes qui achètent un véhicule chez un concessionnaire sont tenues de faire passer ce dernier par un ingénieur des mines pour les besoins d’un examen spécifique. Suite à quoi, un document est délivré.
Ce document doit être joint au dossier à fournir aux services de la daïra chargés de l’établissement de la carte grise définitive. Cette opération appelée dans le milieu professionnel «homologation en RTI», a semble-t-il été décidée afin de contrecarrer un trafic de véhicules dans lequel ont versé des personnes employées chez des concessionnaires. Selon des indiscrétions, ces aigrefins, qui avaient accès aux dossiers sensibles (cartes jaunes, clés des véhicules etc.) étaient de mèche avec des associations de malfaiteurs spécialisées dans le vol des véhicules.
[ source ]
Par R.N
L'Expression, publié le 13 Avril 2009
# Administrateur | 12/04/2009 | Info
Patrimoine public
Prochaine création d’une pépinière de microentreprises à Tébessa
La bâtisse des ex-galeries algériennes de Tébessa sera prochainement transformée en «pépinière d’entreprises» en faveur des jeunes désireux d’investir dans une micro-entreprise, a-t-on indiqué samedi à la direction de la PME de la wilaya. La même source a souligné que le coût du projet, actuellement en phase d’études techniques par un bureau étranger, est évalué à 27 millions de dinars qui seront pris en charge par le programme sectoriel de cette année.
L’immeuble des ex-galeries algériennes sera aménagé en R+1 pour abriter des stands et autres ateliers de fabrication, dont une partie sera réservée aux activités liées à l’artisanat. Plus de 4 400 petites et moyennes entreprises, employant un total d’environ 17 000 travailleurs, sont opérationnelles dans la wilaya de Tébessa, a rappelé la même source, précisant que 90% de ces unités emploient, chacune, «entre 1 et 50 travailleurs». Les secteurs du bâtiment et des matériaux de construction, de l’agroalimentaire, des services, du commerce, de l’agriculture, de la santé, du transport et de la menuiserie boiserie constituent l’activité de 65% de ces entreprises, a-t-on fait savoir. Quatre PME activant dans la wilaya ont bénéficié, jusqu’à aujourd’hui, d’une formation de mise à niveau en marketing et en management, dans le cadre du programme européen Meda II qui apportera également son assistance technique aux PME de la wilaya pour une mise à niveau dans les domaines de l’information et de la communication, a-t-on encore indiqué. Pour sa part, le Bureau international de travail (BIT) a fait bénéficier d’une formation technique spécialisée dans la gestion, durant ces quatre dernières années, quelque 120 gérants d’entreprise. Par ailleurs, la wilaya de Tébessa dispose d’environ 1 400 unités opérant dans l’artisanat, gérées par 2 600 artisans spécialisés notamment dans la forge, la tapisserie, le tissage, la couture et le travail de la laine et du cuir.
[ source ]
Par La RĂ©daction nationale
La Tribune, publié le 12 Avril 2009
# Administrateur | 12/04/2009 | Info
Logement public locatif
Un arrêté ministériel fixe le montant de la caution
Un arrêté du ministère de l’Habitat, publié dans le dernier Journal officiel, fixe le montant de la caution payée préalablement à l’occupation d’un logement public locatif (LPL). La nouveauté : le texte réglementaire fixe cette caution à un montant de dix mille dinars (10 000 DA) par pièce. Un autre arrêté du département de Noureddine Moussa a approuvé un nouveau modèle-type de quittance de loyer LPL.
Ce modèle stipule que le loyer est exigible à terme échu, et les loyers non réglés deux mois après leurs échéances seront majorés de 5% par mois. Cette nouvelle réglementation n’a pas oublié les loyers impayés.
Il est ainsi précisé que dans le cas de cumul de six mois de loyers impayés et après trois mises en demeure restées sans effet, le contrat de bail sera résilié de plein droit sans préjudice des poursuites judiciaires.
Concernant le traitement de la demande d’un logement public locatif, une fiche de synthèse définira l’accessibilité de chaque candidature. Cette fiche renseignera sur certains éléments liés à l’auteur de toute demande. Il s’agit des revenus du postulant et ceux du conjoint, des conditions d’habitat, de la situation familiale et personnelle ainsi que l’ancienneté de la demande. L’arrêté ministériel exige de tout candidat de signer une déclaration sur l’honneur certifiant qu’aussi bien lui que son conjoint ne possèdent en toute propriété un bien à usage d’habitation ou un lot de terrain à bâtir et qu’il n’a jamais bénéficié d’un LPL, d’un logement acquis dans le cadre de la location vente (AADL), d’une aide de l’Etat dans le cadre de l’achat, de la construction d’un logement, de l’aménagement d’un logement rural et n’avoir jamais déposé un dossier d’attribution d’un LPL dans une autre daïra.
Le document de déclaration sur l’honneur attestera que toute personne qui commet ou tente de commettre un faux en écritures privées, sera passible d’une peine d’emprisonnement dont la durée varie entre 1 an et 5 ans, assortie d’une amende allant de 500 à 2 000 DA.
L’arrêté ministériel s’est attaqué à toute tentative de falsification de document à tous les niveaux, puisque tout individu qui établit «une attestation ou un certificat relatant des faits matériellement inexacts, falsifie ou modifie une attestation ou un certificat conforme à l’original, ou fait usage d’une attestation ou d’un certificat inexact ou falsifié sera passible d’un emprisonnement de 6 mois à 2 ans et d’une amende de 600 à 6 000 DA.
[ source ]
Par Amirouche Yazid
La Tribune, publié le 12 Avril 2009
# Administrateur | 12/04/2009 | Info
> BLIDA INFO
Formation de pilotes de ligne : Une option Ă favoriser
La formation de nos pilotes d’avion civils se fait toujours à l’étranger à coups de millions, alors qu’elle peut être assurée chez nous à moindre coût et avec un cursus qui répond aux normes internationales. C’est ce que nous a affirmé M. Berghel, enseignant universitaire et ex-directeur de l’Institut d’aéronautique de Blida (IAB).
Selon lui, l’expérience acquise de cet institut en matière de formation touchant les sciences de l’aéronautique, depuis sa création en 1986 à ce jour, (constructions aéronautiques, navigation aérienne, structure, propulsion et avionique) peut être exploitée pour la formation des pilotes de ligne au niveau local. « A l’IAB, qui demeure l’unique institut civil en Algérie spécialisé dans les sciences de l’aéronautique, nous pouvons facilement assurer les cours théoriques vu que les compétences requises y existent. D’ailleurs, nous comptons lancer une formation théorique de pilotage d’avions bientôt à notre niveau. Concernant la pratique, l’on a déjà choisi un site adéquat pour l’apprentissage du pilotage qui est situé à Ghardaïa », indique notre interlocuteur. Dans ce sens, il fera savoir que des avions monoplaces et biplaces ainsi que des formateurs qualifiantes, entre autres, sont déjà mis à disposition. Au cas où cette formation réellement assurée au niveau local, l’Algérie pourrait économiser d’importantes sommes en devises. Pour le moment, la formation au pilotage se fait toujours à l’étranger, notamment à Toulouse (France) et à Oxford (Grande-Bretagne) et cela revient excessivement cher au Trésor public. Et comme il y a un début à tout, l’Institut d’aéronautique de Blida qui forme annuellement 30 techniciens et 25 ingénieurs dans ce domaine, a eu l’aval des autorité, ces quelques dernières années, pour former les contrôleurs aériens au profit de l’Etablissement national de la navigation aérienne (ENNA).
A ce jour, 140 contrôleurs ont été ainsi formés alors que la première promotion féminine sortira dans quelques mois. D’autres formations sont assurées à la carte pour des clients comme Air Algérie et Tassili Airlines. « Un contrôleur formé à l’étranger coûte un million de dinars. Avec la même somme, on peut former 25 contrôleurs à notre niveau », insistera M. Berghel. L’Institut de l’aéronautique de Blida, qui se bat pour son autonomie puisqu’il dépend toujours de la faculté des sciences de l’ingénieur, forme en dehors des étudiants algériens, des bacheliers venus notamment des pays du Maghreb, du Yémen, de la Palestine ainsi que de plusieurs pays africains (Madagascar, Mali…). La plupart d’entre eux exercent dans des compagnies aériennes. Beaucoup d’Algériens ont préféré aller travailler sous d’autres cieux, soit , à titre d’exemple, chez Air France, Boeing, Bombardier ou dans des universités. Le cas de M. Abdelkader Kherrat, un Algérien responsable des essais au sol chez Bombardier mérite d’être cité puisqu’il a réussi à convaincre ses supérieurs d’offrir un spécimen d’avion à l’IAB, et ce pour les besoins de la pratique des étudiants. D’autres ont trouvé leur vocation ailleurs. Les moins chanceux, sont ces anciens étudiants algériens de l’IAB qui disent ne pas avoir du piston pour « bénéficier » d’une place à Air Algérie ou à Tassili Airlines.
« Nous avons carrément sollicité le président de la République pour qu’il se penche sur notre cas puisque nous avons terminé nos études il y a de cela plus de 10 ans, sans pour autant bénéficier d’un quelconque emploi dans la compagnie aérienne locale », s’est plaint un groupe d’anciens étudiants qui se sont présentés à notre bureau de Blida. Enfin, des étudiants de l’IAB de Blida ont déjà « mis au monde » un petit avion baptisé « Chirad », répondant aux normes et qui peut voler jusqu’à 1500 mètres d’altitude. C’est bon signe en attendant le jour où l’Algérie formera ses pilotes.
[ source ]
Par Mohamed Benzerga
El Watan, publié le 12 Avril 2009
# Administrateur | 12/04/2009 | Info
> DERNIĂRE
D’autres wilayas de l’est du pays seront affectées
Sétif recouverte d’un manteau de neige
Des chutes de neige devaient affecter les reliefs de l’Est dépassant les 800 mètres d’altitude à partir de la soirée de samedi, a indiqué hier l’Office national de la météorologie (ONM) dans un bulletin spécial (BMS).
Les wilayas concernées sont Batna, Khenchela, Tébessa, Oum El Bouaghi, Souk Ahras et Guelma, précise-t-on de même source. L’épaisseur des neiges prévue atteindra localement les 20 cm jusqu’à aujourd’hui (dimanche) à 9h, ajoute encore l’ONM dans un communiqué repris par l’APS. A signaler, cependant, que des flocons de neige ont commencé dès hier à voltiger au-dessus de la ville de Sétif recouvrant, en quelques minutes, d’une épaisse couche de poudreuse toitures de maisons, trottoirs, voitures en stationnement et branches d’arbres.
Qualifiant l’événement d’« exceptionnel » en cette période de l’année, les services de la météorologie nationale basés à l’aéroport du 8 Mai 1945 avaient indiqué, dans un premier temps, que ces chutes de neige qui « affectent les zones de la wilaya situées à plus de 1000 m d’altitude », allaient être circonscrites à la seule ville de Sétif. Cela avant de revoir leurs prévisions. Ces chutes s’expliquent, a-t-on fait savoir, par une baisse brutale de la température. Ce phénomène, qui n’a pas manqué d’interloquer aussi bien les habitants de Sétif que les automobilistes de passage, ne devrait toutefois durer qu’une partie de la journée », selon la même source qui a également précisé que les quantités de pluie enregistrées depuis samedi à partir de 20h (32 mm) ont « dépassé la moyenne mensuelle » .
[ source ]
Par R. N.
El Watan, publié le 12 Avril 2009
# Administrateur | 11/04/2009 | Info
La DSi, du neuf et du fun
Après avoir vendu cent millions d’exemplaires de la DS, Nintendo sort la DSi, clairement chargée de mordre les mollets de la PSP de Sony (50 millions d’exemplaires) et l’iPhone d’Apple.
Fin 2004, Nintendo, lançait une nouvelle petite console de jeu : 149 mm au garrot, un écran tactile, un utile port permettant de lire les jeux GameBoy Advance, baptisée DS, DS pour Dual Screen. A l’époque, malgré un accueil très favorable du public, certains experts ne cachaient pas leur scepticisme quant à l’avenir de cette machine, peu baraquée et aux écrans rikiki. Face à la course à la puissance que se livraient les principaux fabricants de consoles, que venait faire cet alien dans l’univers musclé des jeux vidéo ? Cent millions d’exemplaires vendus plus tard, la société kyotoïte met à jour sa petite merveille qui, entre-temps, a perdu un peu de poids avec la version DS Lite. Et voilà la DSi, prononcez « di-èss-aïe », clairement chargée de mordre les mollets de la PSP de Sony (50 millions d’exemplaires) et l’iPhone d’Apple.
Du neuf ? Un peu, pas trop. Et quelques éléments qui devront prouver leur utilité au-delà d’un incontestable aspect gadget. Plus fine, plus lisible (des écrans plus larges) et d’une autonomie moins importante que sa devancière, la DSi est équipée de deux appareils photos – un objectif tourné vers le joueur, l’autre vers l’extérieur. L’intérêt de ces deux optiques d’à peine 0,3 mégapixels ? Elles s’accompagnent de logiciels ludiques permettant de déformer les photos un peu à la manière d’une galerie des glaces. Franchement un peu futile – comme le lecteur audio qui déforme les sons – une fois passé le réflexe de curiosité. Mais Nintendo qui confirme son parti pris de chatouiller la fibre fun du joueur espère le développement de logiciels utilisant la détection de mouvements. Un premier d’entre eux, WarioWare, est déjà disponible.
En l’absence de port pour les jeux GBA, la DSi dispose d’un « slot » pour des cartes SD, qui peuvent accueillir des jeux, du son ou des photos. Mais la principale innovation est d’avoir doté la console d’une connexion internet via wi-fi. Equipée d’un navigateur Opera sommaire, la DSi permet de surfer sur le Net, de consulter ses mails (même d’y répondre, via un clavier virtuel, mais pas d’ajouter de pièce attachée) et de télécharger, via le DS shop et contre des « points » payants, des logiciels et des jeux.
Sortie chez nous le 3 avril dernier, la DSi a déjà capté près d’un million d’amateurs. En blanc ou en noir, elle est vendue au prix de 169 euros, contre 149 pour la DS classique. Alors que la Wii semble s’essouffler quelque peu au Japon, Nintendo injecte une nouvelle dose de nouveautés dans le monde des jeux vidéo. Reste à savoir si les développeurs se saisiront des opportunités que leur offre la nouvelle console.
[ source ]
Par MICHEL DE MUELENAERE
LeSoir.be, publié le 11 Avril 2009
# Administrateur | 11/04/2009 | Info
> TENDANCES
Marathon des dunes :
courez utile !
Après deux reports dus aux inondations et aux élections, la 9e édition du Marathon des dunes se tiendra finalement du 16 au 23 avril à Kerzaz (Béchar). L’occasion de découvrir de superbes paysages et d’aider les populations locales.
Courir en rendant service aux populations du Sud : voilà l’objectif de l’agence Sporting Management qui organise, du 16 au 23 avril, le Marathon des dunes à Kerzaz dans la wilaya de Béchar. La course en pleine nature de 42 km se déroule dans les environs de Kerzaz et Timoudi en trois étapes et en allure libre sur une distance de 14 km pour chacune des étapes sur trois demi-journées de compétition. Le camp des sportifs est implanté dans la localité de Kerzaz, située à 330 km de Béchar et 200 km d’Adrar. L’ensemble des participants seront logés dans un établissement scolaire, récemment inauguré, en bivouac (sur demande) avec toutes les commodités nécessaires, à savoir les sanitaires et les douches. L’organisation mettra à la disposition des participants des bus de cinquante places pour le transport interne. « Nous allons recevoir 150 participants étrangers et locaux qui veulent avant tout découvrir les villes du Sud », précise Abdelmadjid Rezkane avant d’ajouter : « L’objectif principal est de faire découvrir par le sport des régions qui ne resteraient pour beaucoup qu’un point sur une carte. Et contribuer à promouvoir le tourisme dans des contrées où vit une population qui n’a pour seule ressource que sa maigre production locale pour survivre. Cela contribue également à encourager les autorités locales à mettre tout en œuvre pour améliorer les infrastructures, celles-ci profitant ensuite à la population. » Selon notre interlocuteur, cette manifestation, qui se veut plus humanitaire qu’autre chose, vise aussi à faire bénéficier les hôtes des participants, à savoir les habitants des localités de Kerzaz et Timoudi : « Un petit geste qui peut paraître anodin pour nous peut être très précieux pour les établissements scolaires qui manquent encore de l’essentiel.
Si vous désirez faire un don, il vous suffit d’emmener dans vos bagages, un cadeau symbolique : un coupon de tissu, un produit, des vêtements, des chaussures, des livres. Des équipements sportifs seraient aussi les bienvenus. » Par ailleurs, les participants doivent avoir plus de 18 ans pour pouvoir s’y inscrire. Pour assurer un bon déroulement des événements, l’organisation se charge de l’approvisionnement des deux points prévus en eau minérale, dattes et oranges. Pour les soins, une équipe médicale est mise en place pendant toute la durée du marathon et des ambulances suivront les athlètes durant les trois étapes. Les organisateurs qui ne font pas les choses à moitié ont tout mis en œuvre pour la sécurité des concurrents, assurée 24h/24 par les services de police, gendarmerie, santé et Protection civile durant toute la période du marathon. Il est conseillé pour les concurrents de se doter de chaussures conçues pour le sable, le terrain battu et la route. Pour l’habillement, prévoir des vêtements chauds pour les soirées, un duvet (montagne) et une lampe de poche. Quant aux récompenses, les lauréats et d’autres athlètes classés au niveau du classement général (les deux sexes) recevront des primes en dinars et des cadeaux. En collaboration avec le comité local de Kerzaz, plusieurs visites touristiques sont programmées avec des guides. Un village expo est ouvert durant toute la période du 9e marathon pour la vente d’articles et de souvenirs. Ne ratez pas les soirées sous les kheïmate animées par des troupes et orchestres de la région…
Contact : 021.36.61.25/ 0661.55.96.46 0663.14.52.56
E-mail : sportingmanagement@yahoo.fr www.marathondunes.com
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Par ltagzout@elwatan.com
El Watan, publié le 10 Avril 2009
# Administrateur | 10/04/2009 | Info
MUSIQUE EN LIGNE
YouTube et Universal music s'associent
Le site internet et le producteur vont lancer un site spécialisé dans la diffusion en ligne de clips musicaux.
Le site de partage de vidéo en ligne et Universal Music Group ont conclu un accord pour diffuser cette année l'ensemble du catalogue d'Universal, soit près de 10.000 vidéos musicales. Les deux compagnies se partageront les recettes du site Vevo.com, du canal Vevo sur YouTube, et proposeront un lecteur de vidéo sur mesure pour les réseaux sociaux. Les envois seront visibles gratuitement, mais agrémentés de publicités, avec des spots de 15 secondes précédant la diffusion de la vidéo musicale demandée par l'internaute.
"Nous estimons que la vidéo offre les meilleures perspectives de générer des revenus pour le moment" a expliqué Rio Caraeff, vice-président exécutif pour la stratégie numérique d'Universal.
L'utilisateur pourra également acheter facilement des titres numériques sur iTunes d'Apple ou Amazon.com. Universal a précisé qu'il investissait des millions de dollars dans cette association.
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NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 07:49
# Administrateur | 10/04/2009 | Info
Jeudi 09 Avril à 11 h 58 : Secousse tellurique de 3,8 à Médéa
Une secousse tellurique d'une magnitude de 3,8 sur l'échelle de Richter a eu lieu jeudi à 11h58 (heure locale) dans la wilaya de Médéa, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
L'épicentre de cette secousse a été localisé à 10 km au sud de Berrouaghia, précise la même source.
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Par El Moudjahid., 09-04-2009 Ă 22:46
El Moudjahid, publié le 10 Avril 2009
# Administrateur | 09/04/2009 | Info
Oran :
Une nouvelle société de taxis recrute 1.000 chauffeurs
Une société de taxis vient d'être créée par un opérateur privé basé à Oran, avec un parc annoncé de 1.000 véhicules. Dans cette perspective et après avoir lancé par voie de presse un avis d'appels d'offres restreint ouvert à la concurrence nationale et internationale portant fourniture de 1.000 véhicules ainsi que l'assurance collective de personnel ainsi que celle des risques entreprises pour son parc, l'investisseur a lancé un appel pour le recrutement de 1.000 chauffeurs ainsi que 100 autres agents administratifs et autres contrôleurs. Selon M. Bezzaz, le premier responsable de cette entreprise, le marché ciblé s'étend sur toute la wilaya d'Oran à partir du chef-lieu de wilaya. En clair, un citoyen se rendant dans une localité voisine paiera sa course en fonction du prix marqué par le compteur, contrairement à ce qui se fait actuellement. Notre interlocuteur nous apprend également que dans le but de développer son propre label, l'entreprise compte se différencier des autres transporteurs en optant pour une couleur qui sera définie en commun accord avec la direction des transports de la wilaya. A ce sujet, il a été retenu l'idée d'une couleur identique à celle du futur tramway d'Oran. Au plan des ressources humaines, M. Bezzaz précise que toutes les demandes, notamment pour les chauffeurs, seront étudiées conjointement avec les services spécialisés de la direction des transports ainsi que ceux de la Sûreté nationale. Ainsi, il ne sera retenu que les seuls candidats ayant un permis de place et de diplômes reconnus par la direction des transports. L'objectif est de professionnaliser l'activité de taxis avec un retour aux normes universelles par le port d'une tenue notamment. Enfin, notre interlocuteur indique que des agents contrôleurs seront sur le terrain avec pour mission de relever d'une manière inopinée tout dépassement ou manquement de la part des chauffeurs de taxis, qui «doivent être exemplaires car il y va même de l'image de marque de l'entreprise».
[ source ]
Par par Salah C.
Le Quotidien d'Oran, publié le 09 Avril 2009
# Administrateur | 09/04/2009 | Info
Alger à l’ombre des chants d’El Anka
Malgré l’importance du rendez-vous électoral, la capitale ne se dépare pas de sa convivialité printanière.
C’est le jour « J ». Alger est prête à accueillir l’élection présidentielle. Mais, dans quelles conditions?
« Vue de haut, la beauté d’Alger paraissait fragile et contradictoire ». Ces mots de Mouloud Feraoun glissent sur les cordes du mandole du « Cardinal ». Les vocables fécondent la mélodie fertile d’El Anka. Sur le « jardin de la liberté » les «Qssaid » éclosent comme des fleurs. Celles de ce fleuriste de la place Audin, au pied des hauteurs d’Alger.
Une femme, la cinquantaine passée, s’arrête, attirée par la splendeur des plantes. Elle choisit un bouquet somptueux. Le printemps qu’il sent lui rappelle celui de sa jeunesse. Une jeunesse que portent Lynda B. et sa copine Cherifa M. comme le soleil levant à l’horizon de la mer. Lynda a 28 ans et elle est portraitiste.
« C’est le calme plat », dit-elle à propos du climat qui prévaut dans la capitale à quelques poussières du test politique que s’apprête à vivre le pays. Un test décisif pour l’avenir de la nation. A la main de la portraitiste est suspendu un dessin. Les traits et les couleurs représentent des êtres célestes qui entourent un bébé. Le tableau est plein de tendresse. « Ces anges gardiens protégent les enfants qui sommeillent en nous » explique Lynda, en toute humilité. Les «Anges gardiens» fredonnent des airs. Mais...ce sont les chants d’El Anka qu’ils reprennent en choeur! Les chants se répandent dans le ciel. Une pluie fine de poésie commence à s’abattre. La coupe juvénile est remplie. Le vin de la fleur d’âge est servi. Cherifa le prend. Son visage s’illumine d’un sourire. «Alger est sereine. La circulation est fluide et les citoyens vaquent à leurs occupations dans le calme», assure la jeune fille. En effet, les mines n’affichent aucune appréhension quant au déroulement du scrutin. D’ailleurs les propos de M.A. le confirment. Pour ce commerçant, « la capitale a conjugué la psychose des échéances précédentes au passé. Comme vous le constatez vous-mêmes, les commerces sont ouverts. Le printemps s’est installé sur les artères et ruelles d’Alger ».
En effet, les rues et ruelles «respirent mieux» en cette fin de semaine. «Peut-être qu’ une grande partie de la masse des employés qui travaillent dans la capitale sont rentrés chez eux pour accomplir leur devoir électoral», a supposé F.D. la trentaine. «Pas sûr» rétorque son compagnon S.B. étudiant à la fac centrale.
Ainsi, chacun est allé de son propre commentaire pour décrire les conditions qui précédent le rendez-vous des électeurs avec l’urne et du pays avec son destin politique. Nous descendons le long de la rue Hassiba-Benbouali. Il est environ midi. C’est l’heure des braves, comme on dit. Le restaurant Samarkand accueille ses clients dans la convivialité caractéristique des férus du chaâbi et...du football. Les commentaires vont bon train. Les uns prédissent une victoire du CRB contre le MCA à la prochaine journée du championnat. Les autres misent sur le sursaut d’orgueil du doyen des clubs d’Alger. Les menus servis alimentent les discussions. La politique s’invite aux débats. Des voix plaident pour la victoire de Bouteflika, d’autres estiment que « Louisa Hanoune est la seule candidate parmi les autres qui est en mesure de concurrencer le président-candidat ». Salhi Mohamed Salah est artisan de son état. Du haut de ses cinquante ans, ce sénior qui est loin d’être «né de la dernière pluie» a estimé que « les indices plaident pour la confirmation de la thèse de la continuité durant ces élections. D’autant plus que les candidats qui prônent le changement sont loin de traduire une aspiration profonde de la société en un projet politique à même de contrebalancer le cours des choses ».
Cette analyse trouve son échos chez Ben Baïbèche Amine. Rencontré au café «Hussein Dey», ce commerçant a estimé que « les conditions qui prévalent actuellement sont favorables au bon déroulement de l’élection présidentielle ».
Le café servi prend le goût de la nostalgie à l’écoute de la musique qui émane du transistor. « El Meqnine Ezzine » chante la beauté de la mer qui berce une trentaine de bateaux en partance vers des rêves insoupçonnés. Comme quoi, il est toujours permis de rêver...
[ source ]
Par Mohamed Sadek LOUCIF
L'Expression, publié le 09 Avril 2009
# Administrateur | 09/04/2009 | Info
> DERNIĂRE
Le phénomène risque d’accroître la pauvreté dans les pays émergents
La moitié de la population active mondiale travaille au noir
Le secteur informel emploie 1,8 milliard de personnes, soit plus de la moitié de la population active mondiale, un niveau jamais atteint et qui risque d’accroître la pauvreté dans les pays émergents, selon une étude de l’OCDE publiée hier.
« 1,8 milliard d’individus, soit plus de la moitié de la population active mondiale, travaillent sans contrat de travail ni prestations sociales. Ce chiffre devrait augmenter pour atteindre les deux tiers de la population active en 2020 » et même davantage si l’impact de la crise sur l’emploi s’aggrave, révèle l’étude. L’organisation explique ce niveau « record » par le fait que « dans les pays en développement où l’assurance chômage n’existe pas, ceux que la crise financière prive de leur emploi déclaré sont obligés d’accepter des emplois informels ». Hors activité agricole, le travail informel représente les trois quarts des emplois en Afrique subsaharienne, plus des deux tiers en Asie du Sud et du Sud-Est, la moitié en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et près du quart dans les pays en transition, ajoute l’étude reprise par l’APS.
L’étude explique également le boom du travail au noir par « des salaires et (des) revenus plus faibles dans les pays pauvres » alors que 1,2 milliard de travailleurs informels vivent déjà avec moins de 2 dollars par jour. Les femmes, les jeunes et les personnes âgées « seront particulièrement touchés », prédit l’OCDE, qui estime que les bas salaires et l’absence de protection sociale amenuisent les chances d’atteindre l’Objectif de développement du millénaire, fixé par l’ONU, de diminuer de moitié la pauvreté avant 2015.
[ source ]
Par R. N.
El Watan, publié le 09 Avril 2009
# Administrateur | 09/04/2009 | Info
> ACTUALITES
Port d’Alger
Les dockers mécontents
Affectés auprès du nouveau partenaire Dubaï Port World (DPW) de l’Entreprise portuaire d’Alger (Epal), qui gère et exploite le port à conteneurs, les travailleurs refusent de se soumettre au nouveau programme de travail. Ils craignent la perte de leur emploi, du fait que les contrats à durée indéterminée promis n’ont pas été signés. Le PDG de l’Epal s’est montré rassurant en rappelant la garantie de préserver la main-d’œuvre. Officiellement, Dubaï Port World, le nouveau partenaire (50%) de l’Entreprise portuaire d’Alger a pris les commandes de la gestion et de l’exploitation du terminal à conteneurs depuis le 17 mars dernier en vertu d’une nouvelle joint-venture, créée le 15 février de l’année en cours.
Mais sur le terrain, tout n’est pas rose. Le personnel conteste le programme de travail établi par Djazaïr Port World (DPW) et craignent pour l’avenir de leurs postes de travail eu égard à la volonté affichée par le partenaire étranger d’opérer un délestage, notamment parmi les journaliers, en dépit de son engagement officiel à maintenir la main-d’œuvre existante. Hier, ils étaient nombreux à exprimer leur préoccupation, notamment après être entrés en conflit avec le partenaire émirati. « Le nouveau patron nous a imposé un programme de travail impossible à respecter. Nous lui avons clairement expliqué que nous ne pouvions accepter une telle situation et de ce fait nous avons refusé le nouveau programme », a souligné un travailleur. Pour lui et ses collègues, les engagements des responsables à garantir le maintien de l’emploi et des conditions de travail « semblent compromis », arguant du fait que les contrats à durée indéterminée du personnel transféré vers DPW qui devaient être établis avant la fin du mois de mars dernier ne sont toujours pas signés. « La note d’information affichée par le PDG, le 21 mars dernier, faisait état de la garantie pour les agents transférés vers DPW du maintien de tous les droits dont ils jouissaient à l’Epal. Les contrats devaient être signés avant la fin mars 2009. Ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent. De plus, ce partenaire n’a même pas ramené son matériel. Il travaille avec les équipements de l’Epal », a expliqué un docker.
A ce titre, les travailleurs ont exigé la mise en application des recommandations du groupe de travail chargé de l’examen du dossier des journaliers, notamment le point lié au personnel, à savoir : « la mise en application d’un plan de recrutement annuel et pluriannuel en vue d’arriver à l’extinction progressive de ce corps à travers le recours à cette main-d’œuvre pour le remplacement des départs à la retraite et pour satisfaire les besoins nouveaux en main-d’œuvre qualifiée dans la filière de manutention ». En effet, les travailleurs journaliers, au nombre de 770 (selon le syndicat), qui exercent en tant que dockers, treuillistes, hommes de chaîne figurent dans l’organigramme de l’Epal et dans la nomenclature des postes de travail depuis leur recrutement au sein de l’entreprise, en remplacement des dockers mis à la retraite. Ils travaillent sur la base de contrats à durée déterminée renouvelables pour certains après trois mois et pour une année. Bon nombre d’entre eux cumulent une ancienneté de 4 à 8 ans au moins.
Des contrats, qui à en croire les syndicalistes, établis en contradiction avec la convention collective de l’entreprise, qui garantit l’égalité des rémunérations et interdit la discrimination dans la classification professionnelle et dans l’octroi des primes et indemnités y afférentes. De ce fait, le syndicat a milité pour que le déficit en dockers (758 au niveau des sept môles), « soit comblé par le recrutement de ces journaliers, d’autant qu’ils ont la qualification requise ». Contacté, le PDG de l’Epal, M. Bourouaï, a voulu être plus rassurant en affirmant que « les actionnaires ont garanti l’ensemble des acquis du personnel affecté à DPW. Ils ont privilégié les jeunes, notamment à travers une meilleure formation et une mise à niveau ». Pour le premier responsable de l’Epal, il est clair que l’organisation ne peut se faire qu’avec le partenaire social, dans le strict respect des lois qui régissent le travail et la garantie du maintien de tous les acquis professionnels. « Tous les travailleurs affectés à DPW seront permanisés avec des contrats à durée indéterminée. Nous leur avons même donné la possibilité d’exercer pendant une durée de 2 ans au-delà de laquelle, s’ils estiment ne pas pouvoir y travailler, ils peuvent retourner à l’Epal. Néanmoins, durant cette période, ceux qui n’arrivent pas à s’adapter à cette nouvelle situation qui exige une gestion et des capacités professionnelles plus modernes ne peuvent espérer garder leur poste de travail. Il faut que tout le monde soit conscient de la nouvelle réalité. Les nouvelles technologies de management ne s’encombrent pas d’une main-d’œuvre inutile. Elles sont basées sur le professionnalisme », a expliqué le PDG de l’Epal.
Ce dernier a beaucoup insisté sur le « souci permanent » des actionnaires à « préserver coûte que coûte » les postes d’emploi. « L’engagement a été clairement exprimé au partenaire social lors de nos différentes réunions, y compris avec DPW. Ce dernier a accepté ces clauses ; de ce fait, nous pensons que la crainte, même si elle est légitime, n’a pas lieu d’être d’autant que le volet recrutement est du ressort de l’Epal », a indiqué, M. Bourouaï. Pour ce qui est du recours de DWP aux équipements de l’Epal, le PDG a affirmé qu’il est question d’accompagner le partenaire durant au moins les premiers mois de son entrée. « Nous avons mis à sa disposition 6 chariots seulement puisque les autres nous les utilisons pour nos activités. DWP loue une vingtaine d’autres auprès du privé en attendant qu’il ramène son propre équipement. Nous avons estimé qu’il fallait l’accompagner durant ses premiers pas pour une période limitée, le temps qu’il s’adapte à la situation », a-t-il noté.
[ source ]
Par Salima Tlemçani
El Watan, publié le 09 Avril 2009
# Administrateur | 08/04/2009 | Info
8e Rapport national sur le développement humain 2008 en Algérie
Les bons points du CNES
Elaboré en collaboration avec le PNUD, le 8e rapport national sur le développement humain 2008 (RNDH) en Algérie, a été rendu public hier par le Conseil national économique et social (CNES). Ce rapport souligne d’emblée que l’indice de pauvreté humaine (IPH) dans notre pays a reculé de près de 1/3 sur la période intercensitaire. De ce fait, le recul de l’IPH est traduit, selon les experts du CNES, par l’amélioration des 4 indicateurs de mesure correspondants. Il s’agit de la probabilité de décéder avant 40 ans, de l’insuffisance pondérale chez l’enfant de 0 à 5 ans, du taux de l’analphabétisme chez les adultes, et enfin l’accès à l’eau potable.
Pour ce qui est de la probabilité de décès avant 40 ans, le document en question précise qu’elle est passée de 9% en 1998 à 6% en 2008, d’où une baisse de plus d’un tiers sur la période intercensitaire. «Cette évolution conforte celle de l’espérance de vie à la naissance, et cette probabilité connaît une baisse plus importante chez les femmes, reflétant pour partie la baisse de la mortalité maternelle», peut-on lire plus loin. En clair, l’indice de l’espérance de vie à la naissance en Algérie a gagné durant la même période de référence, ce qui traduit un gain de longévité. Autre indice passé sous la loupe des spécialistes de l’institution que préside Mohamed Seghir Babès est le taux d’analphabétisme. En effet, pour ce qui est de la tranche d’âge oscillant entre 15 ans et plus, le taux d’analphabétisme a connu un recul de 1/3 sur la période étudiée. Sa répartition par tranches d’âge indique une réduction considérable pour la tranche 15-24 ans, résultat incontestable, selon le CNES, des progrès substantiels enregistrés dans la scolarisation massive des jeunes générations. «Ceci contraste singulièrement avec des taux d’analphabétisme beaucoup plus élevés chez les personnes âgées de plus de 50 ans, reflet du stock résiduel provenant des déficits de scolarisation enregistrés durant la période pré-indépendance», note le rapport.
Le troisième indice a trait à la proportion de la population privée d’accès à l’eau potable. Celle-ci a diminué de plus de 2/3 entre 1998 et 2008, passant de 17 à 5%. Cette baisse drastique est le résultat d’un programme particulièrement intensif de valorisation des ressources en eau initié par l’Etat, incluant la réalisation de barrages dans toutes les régions du pays, les transferts d’eau potable, la réalisation de stations de dessalement d’eau de mer et autres extensions de réseau d’alimentation en eau potable, justifie la même source. Enfin, le dernier indice a trait à la proportion des enfants souffrant d’insuffisance pondérale. Un recul a été également enregistré, en ce sens que cette proportion a diminué de 3/4, passant de 13% à 4%. Comme revers de la médaille, ce 8e rapport fait remarquer que le pourcentage d’enfants souffrant de surpoids a atteint environ 10% en 2008.
La cause a trait à la modification notable des régimes alimentaires et un déséquilibre de la ration alimentaire. «Ceci est de
nature à rapprocher la situation de l’Algérie de celle existant au niveau de pays plus avancés, et peut constituer à terme un
véritable problème de santé publique», note-t-il plus loin.
Femmes : une présence forte dans les secteurs sociaux et modeste en politique
Les femmes constituent plus de 60% des effectifs d’enseignants dans l’éducation nationale et le même taux dans les professions médicales. Elles représentent aussi plus de 50% des enseignants universitaires et ont une place importance dans le corps de la justice. L’effectif des magistrats compte, en effet, plus de 35% de femmes alors que l’administration en compte 30%. Ce sont là les chiffres contenus dans le dernier Rapport national sur le développement humain (RNDH) rendu public hier par le Conseil national économique et social (CNES). Ce document fait ressortir que les femmes sont particulièrement présentes dans les secteurs sociaux même si leur présence se fait plus sentir dans le secteur privé de manière particulière et dans tous les secteurs d’activité de manière générale. Les chiffres publiés par le Centre national du registre du commerce et qui font part de 10 000 femmes inscrites en 2008 témoignent de cette intégration.
« Ils illustrent un phénomène nouveau d’accès des femmes à l’entrepreneurship », note le rapport du CNES dans lequel il est relevé par ailleurs la modeste participation de la femme à la décision politique. D’où la nécessité de corriger cet écart. « La volonté est déjà manifestée à travers la pratique de désignation de femmes au sein du tiers présidentiel des membres du Conseil de la nation », a noté le CNES avant d’ajouter : « Elle [ndlr, la volonté] s’est traduite en 2008, également à l’initiative du président de la République, par un amendement de la Constitution, à l’effet d’impulser de manière plus vigoureuse l’intégration des femmes et leur participation à la décision politique.»
[ source ]
Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 08 Avril 2009
# Administrateur | 08/04/2009 | Info
Selon les résultats du dernier rapport du CNES
Le PIB par habitant est passé en Algérie de 1 555 dollars en 1998 à 5 034 dollars en 2008
Selon le Conseil national économique et social (CNES), le PIB par habitant en Algérie est passé de 1 555 dollars en 1998 à 5 034 dollars en 2008, soit une progression supérieure à 12% en moyenne annuelle. Ce sont les conclusions du dernier rapport de cette institution, intitulé « Résultats globaux du rapport national sur le développement humain RNDH », publié hier. Ce document, qui s’est focalisé beaucoup plus sur l’indice de développement humain entre 1998 et 2008, a été élaboré, précisent ses rédacteurs, selon la méthodologie du PNUD. Le rapport attire l’attention en premier lieu sur l’indice du PIB en parité de pouvoir d’achat qui a connu une progression de 14% sur la même période.
Cette évolution est expliquée, selon les experts du CNES, par «l’impact d’une action forte qui a traduit les choix stratégiques de l’Etat, à travers la mise en œuvre d’importants programmes de développement économique et social durant cette période». L’institution que préside M. Babes explique aussi cette tendance par une amélioration de la situation économique des ménages, grâce au retour de la croissance, combiné avec des transferts sociaux massifs, (les dépenses sociales de l’Etat ayant enregistré un taux de croissance de l’ordre de 18% en moyenne annuelle sur la période).
Le document indique également que, parmi les facteurs qui illustrent cette tendance générale à l’amélioration des conditions sociales, figure l’augmentation du nombre de mariages, passé de 158 000 en 1998 à 332 000 en 2008, se traduisant par un taux de nuptialité de 9,55 pour mille, alors que même au plus fort du pic démographique, survenu en 1977, ce taux n’a pas dépassé 7,29 pour mille. De même, note le document, « la consommation des ménages s’est accrue à un rythme annuel moyen de près de 8% sur la période, tandis que le taux d’épargne des ménages est passé de 5,3% en 1998 à plus de 35% en 2008, d’autant que le modèle de consommation du pays a tendance à opérer des translations le rapprochant graduellement de celui des pays développés ».
Quant à l’indice de développement humain national IDH, il a connu durant les deux dernières années (2007-2008) une progression de plus de 1% sur une année, passant de 0,767 en 2007 à 0,778 en 2008, pour une augmentation de près de 1% entre 2006 et 2007. Cette évolution a été portée, explique le document, entre 2006 et 2008, « par une progression importante de l’indice du PIB, supérieure à 1% entre 2006 et 2007, et de près de 2,5% entre 2007 et 2008, ainsi que par l’amélioration de l’indice du niveau d’instruction, qui s’est consolidé entre 2006 et 2007, augmentant de près de 2%, et qui a poursuivi une augmentation du même ordre entre 2007 et 2008 ». Il convient de souligner que le RNDH a introduit cette année une évolution majeure, à travers l’exploitation des résultats comparés des deux derniers travaux portant «Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH)» et ce, aux deux bornes de leur production respective, soit 1998 et 2008.
Une nouveauté qui a permis de dresser une rétrospective sur la période intercensitaire (1998-2008), offrant ainsi la possibilité d’apprécier les évolutions intervenues dans le domaine du développement humain sur cette période. Le CNES compte aussi publier ce rapport au niveau d’un certain nombre de campus universitaires à travers le pays.
Pour cette institution consultative, cela aura un triple avantage, à savoir la possibilité de disséminer les avancées cognitives construites à la faveur de cet exercice majeur et d’en débattre avec les enseignants-chercheurs concernés, les étudiants, particulièrement ceux engagés dans la post-graduation, et d’impliquer les parties prenantes les plus directement concernées par les champs de
pratique spécifiques au «développement humain».
Espérance de vie à la naissance :
un accroissement annuel de près de 1% Selon le rapport du CNES, l’indice d’espérance de vie à la naissance est passé de 0,778 en 1998 à 0,847 en 2008, soit une progression de 9% et un accroissement annuel moyen de près de 1%. Les experts du CNES expliquent, en fait, que l’espérance de vie à la naissance a enregistré des gains considérables et atteint une valeur des plus élevées parmi les pays de la région MENA. Cela se traduit, selon la même source, par un gain de longévité supérieur à 4 ans pour les 2 sexes (72 ans en 1998), soit 4 ans et demi pour les hommes et 3 ans pour les femmes. L’espérance de vie se situe à 76 ans en 2008, ce qui place l’Algérie au niveau de certains pays à développement humain élevé.
Taux de scolarisation : de 59% en 1998 Ă 72% en 2008
Le rapport du CNES relève que l’indice du niveau d’instruction est passé de 0,643 en 1998 à 0,740 en 2008, soit un accroissement de 17% et une croissance moyenne annuelle de 2%. Le CNES estime que «ces chiffres traduisent une progression significative et rendent compte d’un effort intense en direction de l’accès à l’éducation des populations, à travers les différentes régions du pays. Le même rapport précise que «le taux de scolarisation des 6-24 ans est ainsi passé de 59% en 1998 à 72% en 2008, soit un gain de 13 points, ce qui se traduit par une évolution des effectifs scolarisés, passant de 8 200 000 en 1998 à 9 300 000 en 2008. Par ailleurs, les experts du CNES affirment que l’enseignement supérieur est le secteur qui connaît la plus forte progression, puisque les effectifs d’étudiants sont passés de 430 000 en 1998 à 1 160 000 en 2008.
[ source ]
Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 08 Avril 2009
# Administrateur | 07/04/2009 | Info
Elles concernent la comptabilisation des actifs, passifs, charges, produits et règles générales d’évaluation
Les dispositions du nouveau système comptable financier fixées par arrêté ministériel
Les dispositions du nouveau système comptable financier (NSCF), qui devra entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2010, viennent d’être fixées dans un arrêté ministériel publié dans le dernier numéro du Journal officiel, a indiqué, hier, l’APS. Ce texte, émanant du ministère des Finances, définit, en application de la loi de 2007 portant système comptable financier, les règles d’évaluation et de comptabilisation des actifs et passifs des charges et produits, le contenu et le mode de présentation des états financiers ainsi que la nomenclature et les règles de fonctionnement des comptes. Selon l’arrêté ministériel en question, le NSCF prévoit la comptabilisation des actifs, passifs, charges et produits ainsi que les règles générales d’évaluation. S’agissant des règles spécifiques d’évaluation et de comptabilisation, le texte aborde les immobilisations corporelles et incorporelles, les stocks et encours, les subventions, les emprunts ainsi que l’évaluation des charges et produits financiers. Pour ce qui concerne les modalités particulières d’évaluation et de comptabilisation, le texte traite des opérations faites en commun ou pour le compte de tiers, des sociétés en participation et des concessions de services publics. Le texte a défini également les contrats à long terme, les impôts différés, les contrats de location et de financement, les avantages octroyés au personnel, ainsi que les opérations effectuées en monnaies étrangères. Outre les états financiers, souligne le document, le NSCF aborde le bilan, le compte des résultats, le tableau de flux de trésorerie (méthode directe et indirecte) ainsi que l’état de variation des capitaux propres. D’autre part, le NSCF regroupe la nomenclature et le fonctionnement des comptes et la comptabilité simplifiée applicable aux petites entités. Dans ce cadre, un second arrêté ministériel, publié dans le même numéro du JO, fixe les seuils du chiffre d’affaires, d’effectif et l’activité applicables aux petites entités pour la tenue d’une comptabilité financière simplifiée. Selon le texte, la comptabilité financière simplifiée est applicable pour les petites entités commerciales dont le chiffre d’affaires et l’effectif ne dépassent pas, respectivement, 10 millions de dinars et 9 salariés à temps plein et ce, durant deux exercices successifs.Pour l’activité de production et artisanale, le chiffre d’affaires est fixé à 6 millions de dinars pour un effectif de 9 salariés à temps plein alors que pour les activités de prestation de service et autres, ils sont de l’ordre de 3 millions de dinars pour un effectif de 9 salariés à temps plein. Le chiffre d’affaires englobe l’ensemble des activités principales et/ou accessoires, précise encore le texte.
[ source ]
Par Rafik Elias
La Tribune, publié le 07 Avril 2009
# Administrateur | 07/04/2009 | Info
FORMATION DANS LE DOMAINE DES TIC
Algérie Télécom débloque 400 millions de dinars
Cette somme devrait bénéficier à la formation cette année de quelque 8 000 employés de l’entreprise.
400 millions de dinars. C’est le montant que consacre Algérie Télécom à la formation de ses employés.
L’annonce a été faite hier, par le président directeur général du groupe, Moussa Benhamadi, en marge de la cérémonie de remise de certification aux ingénieurs d’Algérie Télécom, première du genre pour le groupe. « En plus des 2% qui nous sont imposés par le gouvernement et imputés du budget salarial, 400 millions de dinars sont consacrés à la formation des employés d’Algérie Télécom » a déclaré M.Benhamadi.
Cette somme devrait bénéficier cette année à la formation de quelque 8000 employés de l’entreprise.
A propos des employés du groupe en l’occurrence, ce responsable a indiqué que la ressource humaine constitue l’épine dorsale de sa nouvelle stratégie de développement. Une stratégie basée sur un long et profond processus dit de « transformation ».
En effet, selon M.Benhamadi, le groupe a toujours oeuvré, et ce, depuis sa création, dans la fonction de la téléphonie. Il a estimé à ce juste titre, qu’il est temps de changer de stratégie pour aller vers la diversification économique. « Il faut qu’on change de stratégie et aller vers un groupe avec plus d’entités économiques (...) Pourquoi, pas faire dans le conseil, la formation et le consulting, tout en continuant à assumer ce que nous faisons? », a-t-il expliqué. L’autre ambition d’Algérie Télécom est, selon l’orateur, de devenir un groupe au statut régional et même international. «La concurrence dans le secteur est nationale, mais elle peut devenir régionale et même internationale (...) Nous voulons aujourd’hui aller vers le statut de groupe régional», a-t-il dit dans ce sens. Pour ce faire, Algérie Télécom dispose d’un atout majeur, selon ce responsable, et qui est la ressource humaine, à l’honneur lors de la cérémonie d’hier. Cette ressource humaine, Algérie Télécom est prête à aller la chercher dans les universités dans le cadre de différentes conventions à l’image de celles établies avec l’université Usthb de Bab Ezzouar ou encore celle de Sétif. Ce qui constitue, selon M.Benhamadi, le meilleur moyen de créer un lien permanent avec les universités, et de travailler sur des programmes de développement communs, prenant en ligne de compte, les besoins du groupe. M.Benhamadi a cité à titre d’illustratif, la convention devant être signée le 13 avril prochain, entre l’université de Mostaghanem et Algérie Télécom. Les deux institutions devront travailler sur un projet opérationnel à savoir, le système national d’information sur la sécurité routière. Quant à la cérémonie en question, 68 ingénieurs de l’entreprise ayant suivi une formation de différents niveaux, se sont vu remettre des certifications de leurs sponsors et partenaires de l’entreprise.
45 d’entre eux ont suivi une formation qui leur a été prodiguée par le groupe Cisco de renommée internationale. 20 autres ont été formés par Stonesoft et les 3 derniers par Juniper.
[ source ]
Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, publié le 06 Avril 2009
# Administrateur | 07/04/2009 | Info
ILS PRÉFĂRENT LE CHĂQUE POUR RETIRER LEUR ARGENT
Les Algériens ne marchent pas à la carte
Le citoyen entretient une relation quasi charnelle avec l’argent et peine à s’habituer aux moyens modernes de paiement.
5,8 millions de cartes de retrait sont détenues par les clients d’Algérie Poste mais seulement un tiers d’entre eux les utilisent, ce qui fait dire à Noureddine Boufennara, le directeur de la communication de cette institution que les autres cartes « arrivent à expiration dans les poches des citoyens ». Invité à s’exprimer sur ce refus des détenteurs de cartes à les utiliser, notre interlocuteur a eu cette réflexion: « Les Algériens ne sont pas encore numérisés mentalement.»
Il estime qu’Algérie Poste a été en avance sur le comportement des Algériens en lançant cette carte dès 2007. Il a fallu 20 mois pour que les cartes soient livrées à leurs propriétaires à travers les 48 wilayas. D’une validité de deux ans, elles sont arrivées à expiration cette année. Algérie Poste a alors procédé à une campagne pour leur renouvellement avec, cette fois, une durée de vie de 4 ans, en commençant par la wilaya d’Alger dès le début d’avril et l’opération ne sera étendue au reste du pays que dans 20 mois. Dans l’intervalle, les anciennes cartes peuvent être utilisées uniquement dans les guichets à l’intérieur des bureaux de poste et non dans les 400 guichets automatiques de billets (GAB).
La désaffection des clients vis-à -vis des cartes a poussé l’entreprise à reprendre la confection des chéquiers même si la situation est loin d’être satisfaisante sur ce chapitre. Chaque jour, ce sont 2000 chéquiers non récupérés par les demandeurs qui sont détruits. Généralement, ce sont les propriétaires ayant changé d’adresse qui sont à l’origine de cette situation.
Ce ne sont pas ces problèmes qui empêchent Algérie Poste de constater que la masse monétaire ayant transité par ses 3300 bureaux a été de 25.000 milliards de DA en 2008.
Ce n’est pas étonnant lorsqu’on sait que la poste a ouvert des comptes CCP pour 11 millions de citoyens, souligne Boufenara. Parmi ces clients, il y a 1,6 million de fonctionnaires, 1,5 million de retraités, et environ un million d’étudiants. A ceux-là , il faut ajouter les assurés de la sécurité sociale et les bénéficiaires des allocations familiales qui prennent possession de leurs prestations à travers la Poste sans oublier les clients titulaires de compte pour diverses raisons.
Un million de citoyens s’adressent à la poste quotidiennement dont 800.000 pour des opérations financières liées au CCP alors que les autres s’y rendent pour l’affranchissement du courrier, l’envoi ou la réception de mandat, le paiement des factures de Sonelgaz ou d’Algérie Télécom ou encore pour solliciter les services de Western Union. Conséquence de cette fréquentation, Algérie Poste se retrouve en deçà des normes internationales en matière de couverture qui est d’un bureau pour 6000 habitants alors qu’elle n’est que d’un bureau pour 10.000 habitants en Algérie.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce ne sont pas les zones rurales qui sont défavorisées mais plutôt les zones urbaines à cause d’une augmentation rapide de leurs populations suite à l’exode enregistré lors des années marquées par des actions terroristes, selon Boufenara. Un programme d’ouverture de nouveaux bureaux est élaboré par la poste pour éponger ce déficit mais l’absence d’assiettes foncières handicape ce projet. A Alger, des difficultés sont rencontrées par exemple, pour construire de nouveaux bureaux à Bab Ezzouar, Aïn Naâdja, Les Eucalyptus, ou encore Baraki qui compte 250.000 habitants, soit un quart de million. La qualité de service en a d’ailleurs grandement pâti face à cette situation. Quelquefois, les préposés aux guichets ne disposent même pas de petites pièces pour rendre la monnaie à un usager qui veut par exemple acheter un timbre. A Alger, l’objectif est de doubler le nombre de bureaux qui est actuellement de 162.
[ source ]
Par Ahmed MESBAH
L'Expression, publié le 06 Avril 2009
# Administrateur | 07/04/2009 | Info
POMME DE TERRE
« Les prix vont baisser dans quelques jours »
« Nous allons avoir un excédent de l’ordre de 1.4 M tonnes de pomme de terre, et avec cette grande production les prix vont baisser inéluctablement.»
Le directeur de la production et de la régulation des produits agricoles auprès du ministère de l’Agriculture, Amar Assabah a affirmé que « les prix de la pomme de terre vont connaître bientôt une baisse significative. Aussi, cette tendance haussière ne va pas durer longtemps et commencera à baisser graduellement ». M.Assabah qui intervenait, hier, à l’émission L’invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, se veut rassurant quant à la réduction des prix du tubercule ainsi que pour les autres légumes à large consommation, tels que la tomate.
D’ailleurs, au sujet de la production de la pomme de terre, le directeur de la régulation prévoit un excédent par rapport à l’année dernière. Ainsi, la production serait de l’ordre 1.4 M tonnes, alors que durant l’année 2008, elle était de près d’un 1,2 M tonnes. D’autre part, concernant le dispositif de stockage mis en place par le ministère de l’Agriculture, il devrait se faire ces jours-ci, et dont l’objectif est de permettre d’avoir des quantités suffisantes jusqu’à l’hiver prochain. Dans ce volet, l’invité de la Chaîne III a ajouté que « la capacité de stockage est de 2,2 M tonnes dans l’ensemble du territoire national ». Et d’ajouter: « Nous encourageons à ce qu’il y ait plus de stockage au niveau de certaines wilayas déficitaires.»
Selon le chiffre communiqué par le directeur de la production et de la régulation des produits agricoles auprès du ministère de l’Agriculture, nous devrons avoir une abondance de la production et donc on n’aura plus besoin d’importer la pomme de terre.
Par ailleurs, concernant les causes de cette envolée des prix, le directeur de la régulation a avancé trois raisons. Tout d’abord cela est dû au fait que nous sommes à la fin de la récolte d’hiver, d’arrière-saison, et donc la production arrive à terme. Aussi, suite aux dernières pluies enregistrées dans l’ensemble du territoire, cela a entravé l’entame de la récolte du fait de la difficulté d’accès aux champs.
La troisième raison est due aux spéculations des intervenants et les marges excessives pratiquées par ces derniers. Face à ce genre de situations, la mission que se donne le ministère de l’Agriculture est de mettre en place régulièrement des mécanismes pour réguler les prix sur le marché et mettre fin aux spéculations.
Le dispositif est relatif au système de régulation des produits alimentaires de large consommation (Syrpalac).
En outre, ce mĂ©canisme mis en oeuvre a permis, entre autres, de protĂ©ger les revenus des producteurs en prĂ©servant leurs activitĂ©s, et concernant les consommateurs ils n â€ont pas vu passer la pĂ©riode difficile d’octobre, gĂ©nĂ©ralement connue pour ĂŞtre une pĂ©riode de soudure.
Par ailleurs, le département de l’agriculture déploie autant d’efforts afin de maintenir un certain équilibre ou bien de rééquilibrer le marché.
A cet effet, le ministère encourage les agriculteurs et l’organisation des producteurs à travailler ensemble dans le circuit de distribution pour qu’il y ait plus de prestations de service, et à moindre coût. Il faut savoir que selon M.El Salah, le problème réside principalement au niveau des intervenants de détail car les prix au niveau des champs sont de moitié inférieurs à ceux qu’on trouve sur le marché. D’où la nécessitée à ce que les agriculteurs se regroupent en associations et en coopératives pour un intérêt commun et en même temps afin que les prix soient plus abordables pour les consommateurs.
En somme, le fait est là : puisqu’il y a eu une bonne pluviométrie cette année, il y a bon espoir d’avoir une grande production des produits de saison et le corollaire, les légumes redeviendraient accessibles aux petites bourses.
[ source ]
Par Chahinez BENZAGHOU
L'Expression, publié le 06 Avril 2009
# Administrateur | 06/04/2009 | Info
Février 2009 : près de 33 millions d'internautes en France
Les derniers chiffres de l'institut Médiamétrie montrent que le nombre de personnes se connectant régulièrement à Internet poursuit sa progression. Les sites proposant des films rencontrent un bon succès et la proportion de lignes à haut débit dépasse désormais 95%.
Pas moins de 32,6 millions d'internautes, soit 61,7% de la population française, se sont connectés à la Toile en février, selon les dernières données publiées lundi 6 avril par l'institut Médiamétrie. En l'espace d'un an, la population internaute française a progressé de 3%. Cette croissance est toutefois plus faible qu'entre février 2007 et février 2008 (+13%).
Selon Médiamétrie, 93,6% des internautes à domicile sont connectés en haut débit en février 2009, contre 95,3% en février 2008.
Achats sur le Web : fleurs, cadeaux et films
Saint Valentin oblige, ce sont les sites de cadeaux et fleurs qui ont enregistré les plus fortes progressions en audience par rapport à janvier, avec 4,4 millions de visiteurs uniques pour cette catégorie, soit une croissance de 87% en un mois. Au total, plus d'un internaute sur dix (13,1%) ont visité un de ces sites en février.
En temps passé, ce sont les sites vidéos et cinéma qui enregistrent les plus fortes croissances avec plus de 13,1 millions d'heures consacrées par les internautes, contre 12,9 millions d'heures en janvier. En moyenne, un internaute a passé 38 minutes et 26 secondes sur ces sites en février, soit 16 secondes de plus en un mois.
Près de 68% des Français surfent... © DR
[ source ]
Par Relaxnews
Futura-Sciences, Le 6 avril 2009 Ă 17h39
# Administrateur | 05/04/2009 | Info
Oran :
Algérie Poste: Cherche désespérément un carnet de chèques
Des retards dans l'émission des carnets de chèques CCP continuent d'être enregistrés et dénoncés par des usagers.
Le renouvellement d'un carnet de chèques peut s'avérer pour ces derniers une véritable épreuve.
Les promesses d'Algérie Poste de réduire au maximum les délais de l'émission des nouveaux carnets de chèques sont confrontées sur le terrain à certains écueils.
«J'ai introduit deux demandes pour avoir un nouveau chéquier. Je me suis même déplacée au centre régional pour réclamation mais sans suite », confie une retraitée de l'éducation nationale qui attend depuis un mois son nouveau carnet de chèques. De nombreux abonnés affirment devoir attendre deux à trois mois pour avoir le fameux carnet de chèques, indispensable pour encaisser le pécule à la fin de mois. Contacté, à ce propos, le directeur de communication d'Algérie Poste affirme que les retards dans l'émission des nouveaux carnets de chèques étaient dus au problème du « dépôt d'adresse ». Se voulant plus explicite, il affirme que de nombreux usagers gardent encore leurs anciennes adresses, « ce qui complique le travail des services d'Algérie Poste ». « Le carnet de chèques n'est remis à son propriétaire qu'après signature. Le bureau de poste ne peut garder le chéquier au-delà de 15 jours. Passé ce délai, il est systématiquement réexpédié au centre national des chèques. La demande du client est considérée ainsi comme servie », soutient notre source. Après son expédition au centre national des chèques, le carnet est automatiquement détruit pour éviter toute utilisation frauduleuse.
Devant la persévérance de ce problème, Algérie Poste a opté pour la carte magnétique CCP afin, d'un côté, mettre un terme au retard dans l'émission des chéquiers et de l'autre sécuriser davantage les opérations de retrait. Près de 6 millions de cartes magnétiques CCP avaient été ainsi émises ces deux dernières années par Algérie Poste, mais les cartes réellement utilisées ne dépassent guère la moitié (3 millions). Algérie Poste se fixe comme objectif de porter à l'avenir à 10 millions le nombre des cartes utilisées pour les retraits et les paiements.
Il y a lieu de noter que le ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Hamid Bessalah, a annoncé mardi à Oum El Bouaghi que des équipements capables d'imprimer 120.000 carnets de chèques postaux quotidiennement au lieu de 40.000 actuellement, « sont en voie d'être acquis ». En plus de cet équipement performant, les services postaux, au niveau des centres régionaux, fonctionneront avec le système horaire « des trois fois huit », a déclaré le ministre. Il a estimé que cela « devrait mettre un terme définitif à la problématique des chèques postaux à partir de juin prochain ».
[ source ]
par Sofiane M.
Le Quotidien d'Oran, publié le 05 Avril 2009
# Administrateur | 05/04/2009 | Info
Transport : Essai technique réussi de la première automotrice Alger-El Affroun
La Société nationale des transport ferroviaire (SNTF) a effectué, hier, les premiers essais techniques d'une des automotrices de la ligne électrifiée Alger-El-Affroun, en présence du ministre des Transports, M. Amar Tou.
Le trajet direct entre ces deux stations (69 km) a été parcouru en 35 minutes, mais sa mise en service sera effectuée en 70 minutes avec les 11 stations prévues, selon des responsables de la SNTF, soit un gain de temps de pas moins de 20 minutes par rapport à la distance habituellement parcourue par les trains fonctionnant au diesel. Dans un point de presse à bord de cette automotrice dotée d'équipements modernes à même d'assurer davantage de sécurité et de confort aux passagers, M. Tou s'est dit "satisfait" de la réussite de cet essai qui va s'étendre aux 63 automotrices restantes qui seront destinées au transport des voyageurs sur les lignes Alger-Thénia (54 km) et Alger-El Affroun. Selon des responsables du ministère, la Sntf a déjà réceptionné une vingtaine de rames acquises auprès du constructeur suisse Stadler, dont une quinzaine ont déjà fait l'objet d'essais similaires sur la ligne Alger-Thénia (Boumerdes) entamés depuis novembre dernier.
L'acquisition de ces appareils s'inscrit dans le cadre du programme du secteur des transports, entamée en 2004, visant l'électrification des deux lignes de la banlieue algéroise avant de la généraliser à l'ensemble du réseau ferroviaire national, a fait savoir le ministre.
A cet effet, il est prévu la réalisation de plusieurs lignes au sud du pays dont une ligne devant relier Touggourt à Hassi Messaoud, et Béchar à Adrar en passant par Beni-Abbas, selon lui. Doté d'une enveloppe de 14 milliards de dinars, le projet de modernisation du réseau ferroviaire du centre du pays prévoit des travaux d'électrification, l'adaptation de la signalisation et des télécommunications et la création de nouvelles lignes Tizi-Ouzou -Oued Aïssi et Birtouta-Staouéli, a-t-il ajouté. S'agissant de la tarification devant être appliquée une fois ces nouveaux trains opérationnels, M. Tou a souligné que cette question était en cours d'examen mais tout en précisant que le prix du billet tiendra compte du montant des investissements engagés par la SNTF sans négliger, toutefois, l'aspect de service public pour cette catégorie de prestations.
[ source ]
Par El Moudjahid., 04-04-2009 Ă 22:43
El Moudjahid, publié le 05 Avril 2009
# Administrateur | 05/04/2009 | Info
Assurances : Trois nouvelles sociétés de courtage d'assurances agréées en Algérie
Le ministère des Finances vient d'agréer trois nouvelles sociétés de courtage d'assurance, selon des arrêtés publiés dans le dernier numéro du Journal Officiel.
Il s'agit de trois sociétés ayant le statut d'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), "Wafassurances", "Niar global consulting" et "General golden insurance", agréées en qualité de société de courtage d'assurance, précise le texte.
Dans le cadre de leurs missions, ces entreprises sont autorisées à pratiquer les opérations d'assurance liées notamment aux "accidents, maladies, corps de véhicules ferroviaires, aériens ou maritimes ainsi que l'assurance des marchandises transportées."
Figurent également parmi leurs missions d'assureur "les crédits, la protection juridique, l'assistance aux personnes en difficultés notamment en cours de déplacement, la capitalisation, les assurances liées à des fonds d'investissements et la gestion de fonds collectifs."
Le ministère a également procédé par arrêté publié dans le même journal officiel au retrait de l'agrément à la société de courtage d'assurance "SARL. ASGEN", délivré en octobre 2006.
Le taux de pénétration des assurances en Algérie représente moins de 1% de l'ensemble du PIB et d'une moyenne de couverture de l'ordre d'un point de vente pour 28.000 habitants contre un taux mondial d'un point de vente pour 5.000 habitants, rappelle-t-on.
Les prévisions de clôture du chiffre d'affaires réalisé par le secteur des assurances durant l'année 2008 tablaient sur un montant de 65,8 milliards de dinars contre de 52 milliards en 2007 soit une hausse de 22,9%, selon le Conseil national des assurances (CNA).
[ source ]
Par El Moudjahid., 04-04-2009 Ă 22:44
El Moudjahid, publié le 05 Avril 2009
# Administrateur | 05/04/2009 | Info
Télécompensation des instruments de paiement de masse : Un taux d’application de 94,88% à fin janvier 2009
Mis en œuvre en mai 2006, le système de télécompensation initié dans le secteur bancaire qui a concerné le chèque, dans une première étape pour englober ensuite l’ensemble des instruments de paiement de masse, s’inscrit dans le sillage de la réforme financière.
Sa conception devait répondre à ce souci premier de réduire les pratiques frauduleuses d’émission des chèques sans provision, mais aussi celui de réduire les délais de traitement des opérations bancaires.
Ce nouveau mode devrait permettre, en outre, un maximum de sécurité au client. Il consiste ainsi à la mise en place de circuits d’échanges interbancaires dématérialisés et totalement automatisés. Aussi, des dispositions ont été prévues à l’effet de mettre en œuvre un système anti-intrusion à toutes les banques. Selon des données officielles, le système en question a enregistré un taux d’application de 94,88% à fin janvier 2009. Il aura connu une croissance de 44,76% en 2006, date de son entrée en vigueur pour atteindre 89% en 2007 et 93% l’année suivante.
Concernant le chèque normalisé imposable depuis le 1er avril de cette année, le chèque non normalisé n’étant plus traité depuis cette date, des règles ont été introduites dans le cadre de l’opération de dématérialisation, de normalisation et de sécurisation du document. Il s’agit de l’instauration d’un chèque normalisé et sécurisé dont les modalités de fabrication sont similaires à celles du billet de banque. Le processus de fabrication est pris en charge par le Banque d’Algérie avec le concours de la Société d’automatisation des transactions interbancaires (SATIM). Il a été également décidé l’échange pour le règlement interbancaire sous forme d’enregistrement numérisé auquel s’ajoute la transmission complémentaire, d’une image scannée pour les chèques dont le montant est égal ou supérieur à 50.000 dinars.
Aussi, il est fait mention de la disponibilité des chèques pour les clients des banques, d’Algérie Poste et du Trésor public qui est assurée par une série de mesures visant à satisfaire la demande de chéquiers à travers une planification des commandes auprès de BA/HM (Banque d’Algérie-Hôtel des monnaies), à même de garantir la régularité de l’approvisionnement. Pour rappel, en avril 2006, une instruction devait autoriser le traitement du chèque non normalisé en compensation manuelle jusqu’à l’entrée en vigueur du système de compensation interbancaire (ATCI) pour tous les instruments de paiement de masse. Cette mesure devait marquer le début de la mise en place progressive du nouveau mode de télécompensation du chèque qui concerne toutes les agences bancaires, d’Algérie Poste et du Trésor. Ce système de paiement dématérialisé s’appuie sur deux dispositifs, à savoir le paiement de masse par télécompensation (ATCI) et le système de règlement en temps réel (ARTS).
Avec la mise en place de ce nouveau système, (ATCI) soit “Algérie télécompensation interbancaire”, qui permet de réduire le délai de traitement du chèque à 3 jours, le recours à l’escompte ne doit plus être justifié par la banque, la durée étant suffisante pour vérifier la situation bancaire de l’émetteur.
[ source ]
Par D. Akila., 04-04-2009 Ă 22:45
El Moudjahid, publié le 05 Avril 2009
# Administrateur | 04/04/2009 | Info
> REGIONS
AĂ©roport de Chlef
Aigle Azur change d’horaires
En prévision de la saison estivale, la compagnie française de navigation aérienne Aigle Azur a apporté des changements aux horaires de sa desserte régulière entre Marseille et Chlef, qui est assurée, rappelons-le, tous les samedis.
Ainsi, à partir d’aujourd’hui 4 avril, l’Airbus en provenance de la cite Phocéenne atterrira à 8 h du matin à l’aéroport Aboubakr-Belkaid et repartira une heure plus tard vers celui de Marignane. Jusqu’ici, ce vol s’effectuait à 11 h 30 pour l’aller et 12 h 30 pour le retour. On croit savoir que, pour des raisons pratiques, ce changement a été accueilli favorablement par les nationaux établis dans cette région de la France. Signalons que l’aéroport de Chlef est également exploité par la compagnie nationale Air Algérie à raison d’un vol régulier tous les jeudis à la mi-journée. Une desserte supplémentaire avec Marseille est prévue par le même transporteur à partir de juin prochain, afin de faire face à l’afflux considérable de voyageurs qui transitent par cette infrastructure à dimension régionale.
Cependant, pour ce qui est de la desserte sur Paris, aucune information officielle n’a filtré pour le moment, malgré les engagements des responsables de la compagnie nationale. Ceux-ci avaient, dès l’ouverture de l’aéroport en juin 2006, assuré que deux vols étaient programmés sur Paris et Lyon, comme le souhaitaient les nombreux nationaux établis dans ces deux régions françaises. Mais rien de tout cela n’a encore vu le jour, alors que la saison estivale approche à grands pas.
[ source ]
Par A. Yechkour
El Watan, publié le 04 Avril 2009
# Administrateur | 04/04/2009 | Info
Les jeunes filles en surpoids sont à risque plus élevé de maladies cardiovasculaires
Les nouveaux résultats provenant du National Heart, Lung, and Blood Institute (NHLBI) Growth and Health Study aux Etats-Unis suggèrent que les filles âgées de seulement neuf ans qui sont en surpoids sont à risque de problèmes à court et long terme. Une conséquence de ces problèmes est d'augmenter leurs risques de développer des maladies cardiovasculaires.
Plus de 2.300 filles de neuf et dix ans furent enrôlées dans l'étude et suivies pendant plus de dix ans. Les chercheurs ont mesuré la taille, le poids, la tension artérielle et le cholestérol chaque année jusqu'à l'âge de dix-huit ans puis les mesures personnelles à l'âge de 21 et 23 ans furent ajoutées. Le rapport sera publié dans le journal médical Pediatrics de janvier 2007.
Les chercheurs ont trouvé que les filles étaient plus enclines à devenir en sur poids entre l'âge de neuf et douze ans plutôt que plus tard au cours de l'adolescence. Plus important celles qui étaient en sur poids avaient plus de chances d'avoir une tension artérielle et des taux de cholestérol élevés en comparaison avec les filles qui n'étaient pas en sur poids. De plus les filles qui étaient en sur poids pendant la période de l'enfance eurent de 11 à 30 fois plus de chances de devenir obèses dans la période adulte jeune (21 à 23 ans).
Selon le NHLBI, ce rapport souligne l'importance d'aider les enfants à adopter des comportements qui vont maintenir un poids corporel sain et prévenir le sur poids dès l'âge de neuf à douze ans. Pour répondre aux besoins un programme national d'éducation pour les familles et les communautés, appelé - We Can! - (Ways to Enhance Children's Activity and Nutrition - Moyens pour augmenter l'activité des enfants et améliorer leur nutrition ) été mis au point par le NIH. Ce programme offre des ressources pour cibler les enfants de 8 à 13 ans ainsi que leurs parents et les pourvoyeurs de soins. Plus de 125 communautés dans 34 états ont déjà adopté ce type de programme.
[ source ]
Par El Moudjahid., 03-04-2009 Ă 20:40
El Moudjahid, publié le 04 Avril 2009
# Administrateur | 04/04/2009 | Info
L’AFDA organise son traditionnel déjeuner
“Toujours très impliquée dans la vie associative et caritative algérienne, l’Association des femmes de diplomates en poste en Algérie a organisé, hier, son traditionnel déjeuner international, à l’hôtel El-Aurassi".
Le repas, composé des différentes cuisines du monde, élaboré par les représentations diplomatiques présentes en Algérie, a été présidé par une trentaine d’épouses de diplomates et d’ambassadeurs étrangers chacune arborant la tenue traditionnelle de son pays.
C’est donc dans un bel étalage de couleurs et de saveurs qu’une assistance nombreuse a pu goûter à des spécialités des cinq continents où une trentaine de pays ont pu faire connaître la palette de plats ayant fait leur renommée. Bien sûr, cette rencontre, sponsorisée par plusieurs grands producteurs algériens, avait pour objectif de réunir des fonds destinés à des associations algériennes de protection de l’enfance et de personnes handicapées, comme l’expliquera la présidente de l’Association des femmes diplomates, Mme Belfak Khadidja, épouse de l’ambassadeur de la République croate, qui a précisé dans le contexte que les fonds collectés serviront à acquérir divers équipements pédagogiques et de loisirs à ces organismes.
“Notre action, aussi petite soit-elle, se veut une contribution à la vie associative algérienne dont nous sommes partie intégrante désormais, puisque cela fait plusieurs années déjà que nous entreprenons des actions de ce genre sur le terrain”, a-t-elle dit.
De ce fait, les invités à ce déjeuner si spécial ont dû débourser la somme de 2.500 DA/personne et quelque 550 billets ont été vendus hier.
Reste à préciser que cette Association, créée il y a une quinzaine d’années déjà , organise quatre grands événements chaque année en Algérie, pour collecter des fonds en faveur des démunis.
Le prochain événement programmé est prévu au mois de juin prochain où une grande kermesse sera organisée au centre commercial de Chéraga et où plus de 40 pays exposeront à la vente leurs produits d’artisanat à des fins caritatives.
[ source ]
Par Amel Z., 03-04-2009 Ă 22:50
El Moudjahid, publié le 04 Avril 2009
# Administrateur | 04/04/2009 | Info
MIGRATION
Les Algériens à l’étranger commencent à voter
Hormis Abdelaziz Bouteflika, les autres candidats sont quasiment méconnus de la communauté algérienne établie à l’étranger.
Les Algériens établis à l’étranger sont convoqués dès aujourd’hui aux urnes. Ils sont estimés à 941.455 ressortissants répartis sur les différents continents. Ces derniers ont cinq jours pour élire, parmi les six candidats en lice, le futur chef de l’Etat. Conformément à la loi électorale, les bureaux de vote seront ouverts durant une semaine dans les différents pays de résidence des membres de la communauté algérienne. Leur participation à la vie politique nationale occupe une place prépondérante dans la stratégie électorale. Voulant à tout prix décrocher un taux de participation élevé, les états-majors ont actionné un peu partout leurs antennes. Ambassades, consulats, toutes les représentations diplomatiques sont investies à fond dans le projet électoral. Une vaste campagne de sensibilisation quant à l’importance du prochain scrutin a été lancée en direction des Algériens établis à l’étranger. Meetings, actions de proximité, lettres personnalisées adressées aux électeurs, et plusieurs autres actions ont été menées par des personnalités invitant les ressortissants algériens à participer massivement au scrutin. Dans un souci d’éviter à la communauté nationale établie à l’étranger les longs déplacements les jours du vote et permettre ainsi à un maximum d’électeurs de participer à ce scrutin, les services consulaires ont opté pour la délocalisation de certains bureaux de vote. L’opération a donné des résultats satisfaisants. Depuis le lancement, en février, de la révision exceptionnelle des listes électorales, une forte affluence a été constatée au niveau des représentations consulaires.
Les émigrés sont nombreux à se rendre aux ambassades et aux consulats pour s’enquérir des modalités pratiques leur permettant de figurer sur les listes additives, pour exercer leur droit de vote et devoir civique, selon les témoignages de représentants diplomatiques.
Des instructions ont été données aux services consulaires afin de garantir un scrutin «transparent» et «régulier», qui répercutera le choix des urnes. Toutes les dispositions ont été prises dans ce sens pour veiller scrupuleusement à la mise sur rails du dispositif nécessaire à la tenue d’un scrutin répondant aux conditions requises en matière de neutralité, de transparence et d’intégrité, conformément à l’instruction présidentielle qui enjoint aux parties concernées par l’organisation et le déroulement de cette consultation électorale, de veiller à la légalité, à la neutralité et au bon déroulement du scrutin. Par ailleurs, il y a lieu de souligner qu’hormis le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, les autres candidats en lice ont été quasiment absents à l’étranger. Faute de moyens financiers, les candidats ne se sont pas déplacés à l’extérieur de l’Algérie pour faire la promotion de leur programme électoral.
[ source ]
Par Nadia BENAKLI
L'Expression, publié le 04 Avril 2009
# Administrateur | 02/04/2009 | Info
> Oran :
Seul un tiers utilisé: Les nouvelles cartes CCP à partir de samedi
La carte magnétique CCP n'arrive pas, deux ans après son lancement, à séduire les Oranais. Sur les 230.000 cartes CCP retirées par les clients d'Algérie Poste en 2007 à Oran, seulement le tiers (environ 73.000) a été réellement utilisées, a regretté hier Nourredine Boufenara, directeur de la communication à la direction générale d'Algérie Poste. «A peine le tiers des cartes magnétiques éditées par nos service en mars 2007 ont été utilisées ces deux dernières années», déplore notre interlocuteur joint par téléphone. Ce scepticisme d'une partie des clients d'Algérie Poste à l'égard de la carte CCP s'explique par une méfiance excessive vis-à -vis des distributeurs automatiques (DAB). «L'opération de retrait effectuée avec la carte CCP est largement plus sécurisée que l'utilisation du chèque», rassure notre source. Les assurances renouvelées des responsables d'Algérie Poste n'arrivent toutefois pas à convaincre les clients et notamment les retraités. Nombreux fonctionnaires se font une image noire des DAB. Les mésaventures de certains malchanceux avec les distributeurs automatiques ont fini par marquer les esprits.
Questionné sur le lancement de l'opération de renouvellement des cartes CCP à Oran, le directeur de la communication d'Algérie Poste a dévoilé que l'opération sera entamée samedi prochain à Oran. «Nous allons commencer la distribution des nouvelles cartes, avec une validité de quatre ans, ce samedi à Oran. Les clients qui n'arrivent pas à retirer leurs nouvelles cartes ne doivent pas paniquer, puisque les anciennes cartes CCP restent toujours valables à l'intérieur des bureaux de poste pour toutes les opérations de retrait», confie notre source. Les premières cartes magnétiques sont arrivées à expiration le 31 mars à Oran. Elles sont ainsi automatiquement rejetées par les DAB pour non-validité. Questionné sur la circulation d'informations sur le prolongement de la validité des anciennes cartes CCP par les services d'Algérie Poste, notre source est catégorique. «Il n'a jamais été question de prolongement de la validité des anciennes cartes», rétorque le directeur de la communication d'Algérie Poste. Il ajoute que la priorité dans le renouvellement des cartes magnétiques sera donnée aux cartes ayant été effectivement utilisées par leurs propriétaires. Les concernés peuvent s'adresser directement aux bureaux de postes pour retirer leurs cartes. La généralisation de l'opération de renouvellement des cartes magnétiques de retrait à Oran initialement prévue pour fin février 2009 avait été reportée, à la dernière minute, au début du mois d'avril. A noter que la durée de validité des nouvelles cartes de retrait a été portée à 4 ans au lieu de 2 actuellement.
[ source ]
par Sofiane M.
Le Quotidien d'Oran, publié le 02 Avril 2009
# Administrateur | 02/04/2009 | Info
CENTRE INTERNATIONAL DES CONFÉRENCES
Il sera réalisé au Club des Pins
L’entreprise publique Résidence d’Etat du Sahel va réaliser un nouveau centre international des conférences (CIC) au Club des Pins (Alger), a-t-elle indiqué mercredi dans un avis à manifestation d’intérêt pour la présélection d’entreprises réalisatrices.
Le projet consiste en la réalisation d’un centre international des conférences dont la conception générale et la construction doivent répondre à certaines conditions. Il s’agira de l’utilisation des plus hauts standards permettant notamment l’organisation de conférences et congrès de différents types et de rang mondial, de la réalisation d’une salle de conférences devant accueillir au moins 6000 personnes, d’un salon d’honneur et de toutes les zones complémentaires aux exigences des réceptions protocolaires de rang de chefs d’Etat et de halls d’exposition, précise-t-elle.
Ce projet sera implanté sur un terrain d’une superficie globale de 270.000m² qui comprendra un bâtiment principal -le Palais-, un bâtiment pour le centre administratif et les services, des espaces et aménagements extérieurs, des parkings ainsi que des halls d’exposition en sous-sol.
Afin de postuler pour la présélection, l’entreprise candidate doit être classée parmi les 50 premières entreprises du classement TOP 225, avoir réalisé au moins deux centres de conférences similaires d’une superficie bâtie égale ou supérieure à 200.000 m² et avoir comme activité principale le bâtiment en tous corps d’état (TCE).
[ source ]
Par R.N
L'Expression, publié le 02 Avril 2009
# Administrateur | 01/04/2009 | Info
La société algéro-saoudienne d’investissement Asicom lance son activité en Algérie
Reprise de 32% du capital d’une entreprise d’impression
Créée par une convention signée en 2004 entre l’Arabie saoudite et l’Algérie, dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays, la Société algéro-saoudienne d’investissement Asicom a réalisé sa première opération en Algérie. Cette première institution mixte à capitaux publics, opérationnelle depuis juin 2008, a entamé son activité par une prise de participation dans le capital d’une société privée spécialisée dans l’impression.
C’est ce qu’a rapporté hier l’APS, citant le directeur général de cette société d’investissement, M. Abdelkrim Bouzred. A travers cette décision, prise lors de son dernier conseil d’administration en janvier 2009, Asicom reprend 32% du capital de la société concernée, dont le nom n’a pas été divulgué, pour un montant de 60 millions de dinars. Parallèlement à cette prise de participation, Asicom a alloué à l’entreprise d’impression un crédit de 70 millions de dinars remboursable sur cinq ans, selon la même source.
Ce financement, dont le coût total est de 130 millions de dinars et qui est le premier du genre en Algérie, permettra à la société concernée d’assurer son programme, lequel se traduira par l’impression des livres scolaires pour le compte d’un organisme public. En effet, grâce à cette opération, la société bénéficiaire pourra acquérir des équipements modernes «afin de pouvoir répondre à son nouveau plan de commande», a expliqué le DG d’Asicom à l’APS.
Par ailleurs, Asicom étudie à l’heure actuelle la possibilité de prendre des participations dans trois autres projets. Deux seront discutés lors de la prochaine réunion de son conseil d’administration, selon la même source. Il s’agit, pour la première opération, d’une entrée dans le capital social d’un centre commercial à Alger. Dans le deuxième cas, des discussions sont en cours avec un investisseur saoudien en vue d’une souscription dans le capital d’Asicom en contrepartie de la contribution de cette dernière dans le financement d’un projet immobilier dans la ville nouvelle de Sidi Abdellah. Et ce, pour un montant total de 800 millions de dollars étalé sur dix ans. Ce dossier sera débattu demain par les membres du conseil d’administration de la société algéro-saoudienne.
«La société a également reçu des demandes de la part d’inventeurs à la recherche de financement pour concrétiser leurs projets», a assuré dans le même sillage M. Bouzred. Et de préciser qu’Asicom intervient financièrement selon une fourchette oscillant entre 100 et 500 millions DA. Les règles d’intervention d’Asicom en matière de prise de participation sont celles appliquées par les sociétés d’investissement ou de capital risque. «Elles sont fondées sur des participations minoritaires avec une représentation au sein de l’organe de gestion de la société financée», expliquera encore le représentant d’Asicom, avant d’ajouter : «L’accompagnement financier accordé par cette société aux porteurs de projets se fait à travers trois possibilités : dans de nouveaux projets, dans des investissements de développement ou enfin dans la valorisation et l’exploitation du patrimoine foncier de l’investisseur.»
A titre indicatif, Asicom, qui a pour objectif de promouvoir l’investissement entre les deux pays, est dotée d’un capital déclaré de 8 milliards DA, dont un montant de 4 milliards DA souscrit, à parts égales, par les deux Etats actionnaires.
[ source ]
Par Samira Imadalou
La Tribune, publié le 1er Avril 2009
# Administrateur | 01/04/2009 | Info
Selon les prévisions d’un rapport de la Banque mondiale
La croissance de l’Algérie dépasserait celle de l’Afrique du Sud en 2009
En dépit d’un climat économique morose dans une bonne partie de la planète, l’Algérie demeure parmi les pays qui semblent «tirer le mieux leur épingle du jeu» en maintenant un taux de croissance positif en 2009 et 2010. Ce sont les conclusions du dernier rapport actualisé de la Banque Mondiale, Perspectives économiques mondiales 2009, publié, hier mardi. Selon l’institution multilatérale, le taux de croissance de l’Algérie dépasse de peu le taux de croissance moyen de l’ensemble des pays en développement, lequel devrait s’établir, selon ses prévisions, à +2,1%. A l’échelle africaine, il est constaté que la croissance de l’Algérie dépasse celle de l’Afrique du Sud, première puissance économique du continent, pour laquelle la BM prévoit un taux de croissance de seulement +1% pour 2009 et +3,1% pour 2010. L’institution avait déjà indiqué que l’Algérie a affiché une croissance en hausse en 2008 avec un taux de 4,9% contre 3,1% en 2007, alors que se poursuivaient, à un rythme soutenu, les gains de croissance, à hauteur de 6% dans le secteur non pétrolier, notamment dans la construction et les services liés aux projets d’infrastructure.
La BM ajoutera que l’Algérie est «en bonne posture pour faire face aux effets de la crise financière internationale» ; à la fin du mois de septembre 2008, les réserves du pays s’élevaient à 140 milliards de dollars, soit 30 milliards de dollars de plus, comparé à la fin de 2007.
Ainsi, il ressort de ces chiffres que, malgré cette baisse du taux de croissance, le rythme reste tout de même positif étant donné que le taux est même supérieur à celui de la première économie du continent africain, à savoir l’Afrique du Sud. Il va sans dire aussi que les prévisions de la BM concernant toute la région Moyen-Orient et Afrique du Nord demeurent positives. Les chiffres indiquent que cette région «tire, semble-t-il, le mieux son épingle du jeu» avec une croissance à peine 0,3 point en dessous du taux de 3,3% initialement prévu.
Cependant, la BM n’a pas manqué d’attirer l’attention sur les effets de la chute des prix du brut. Laquelle banque confirme, encore une fois, que le PIB des pays exportateurs de pétrole ne devrait augmenter que de 2,9% en 2009 contre 4,5% en 2008, par suite de la baisse des recettes pétrolières.
En sus de la chute des prix du pétrole, ces pays auront aussi selon la même institution à faire face à la chute spectaculaire des prix des produits de base qui «sera lourde de conséquences», souligne le document.
S’agissant de l’ensemble des pays, particulièrement ceux industrialisés, la même publication a signalé un recul de l’activité mondiale de -1,7%. Un chiffre enregistré pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison d’une chute de 2,9% de l’activité dans les pays les plus riches. Le PIB continuerait de reculer de 3% dans les pays de l’OCDE et de 2% dans les autres pays à revenu élevé, a expliqué la BM.
L’institution multilatérale qui chiffre pour la première fois l’intensité de la récession ne cache par ailleurs que dans les pays en développement, la croissance devrait ralentir fortement tout en restant positive à 2,1% contre 5,8% en 2008, précisant que «sans la Chine et l’Inde, la croissance serait nulle». Le commerce mondial sera également touché par cette récession qui s’avère de plus en plus menaçante. La BM, en fait, a prédit une chute historique du volume du commerce mondial de biens et services en 2009, de 6,1% par rapport à 2008, entraînée par une baisse encore plus forte des échanges de produits manufacturés. Et pour contrer cette menace, elle a annoncé, hier, la création d’un fonds de 50 milliards de dollars (environ 38 milliards d’euros) pour le soutenir.
Pour l’année prochaine, les experts de la BM sont également sceptiques quant à un retour de la croissance. «Même si la
croissance redevient positive en 2010, la production restera faible, les tensions budgétaires iront en croissant et les niveaux de chômage continueront à augmenter dans la quasi totalité des pays pendant une bonne partie de 2011», regrettent les rédacteurs du rapport.
Dans le même registre, les experts de la BM prévoient que le PIB mondial devrait enregistrer une modeste progression de 2,3% en 2010, mais si une crise de la balance des paiements venait à se produire dans une région en développement, elle pourrait se révéler difficile à contenir et risquerait de compromettre le redressement de l’économie mondiale.
[ source ]
Par SmaĂŻl Boughazi
La Tribune, publié le 1er Avril 2009
# Administrateur | 01/04/2009 | Info
> REGIONS
BĂ©char
Généralisation de l’informatique dans les écoles
Le lycée polyvalent de Bechar a abrité, en fin de semaine dernière, une journée d’information sur la généralisation de l’outil informatique dans les établissements scolaires. Ont pris part à cette rencontre le corps enseignant et les directeurs d’écoles, tous paliers confondus.
Un aperçu global de l’outil informatique ainsi qu’une stratégie préconisée à l’horizon 2014 ont été discutés par les intervenants. Ainsi, une étude comparative, sur le plan de l’informatisation dans le système éducatif et adoptée par les pays tels que l’Egypte, la Tunisie, le Maroc et la Jordanie, a été passée en revue. L’approche comparative, qui intègre aussi le nombre d’élèves ayant accès à l’outil de communication dans chaque pays maghrébin (Algérie, Maroc, Tunisie) et la France, n’a pas été perdue de vue. A l’horizon 2014, il est prévu un équipement de 180 000 ordinateurs et un laboratoire qui seront installés dans chaque école du primaire et la mise en place d’un PC pour 44 élèves du 1er palier, d’un PC pour 30 élèves au moyen et d’un PC pour 15 élèves au secondaire. Les chefs d’établissements scolaires ont créé, au cours de cette rencontre, des ateliers de travail scindés en trois groupes de réflexion en vue de faire des suggestions et dégager des propositions qui seront adressées au ministère de l’Education pour leur adoption.
[ source ]
Par M. Nadjah
El Watan, publié le 1er Avril 2009
# Administrateur | 01/04/2009 | Info
RETRAITÉS, CHÔMEURS, HANDICAPÉS...
Ces Algériens laissés-pour-compte
Laminés par la flambée des prix, leur pouvoir d’achat ne leur permet même plus de subvenir à leurs besoins de première nécessité.
Un million de travailleurs à la retraite percevraient moins que le Snmg, soit moins de 12.000 DA. Les deux millions de handicapés que compte le pays bénéficient d’une allocation qui plafonne à 4500 DA alors que près de 1.500.000 chômeurs officiellement reconnus par les pouvoirs publics n’ont aucun revenu dûment déclaré. Au bas mot, il y aurait donc au moins quelque cinq millions d’Algériens qui vivraient dans un état de précarité des plus préoccupants. Ce qui représente 7% de la population algérienne qui, selon toute vraisemblance, seraient en situation de détresse chronique. Ce tableau, aussi caricatural soit-il, devrait sans aucun doute émettre des signaux hautement plus dramatiques et alarmistes si cette «comptabilité» dont on aurait aimé se passer, venait à être affinée. En l’absence de paramètres plus pointus et d’instituts spécialisés en la matière, ces chiffres aux caractères pourtant approximatifs peuvent difficilement faire l’objet d’une contestation systématique, tellement ils parlent d’eux-mêmes. Témoin, cette jeune femme rencontrée à l’angle d’une ruelle d’une grande artère de la capitale des Hammadites, Béjaïa, sur un fauteuil roulant, le jour de la commémoration de la Journée internationale des handicapés: «Les 4500 DA que je perçois comme pension tous les mois ne suffisent même pas à couvrir mes frais médicaux», nous avait-elle confié tout en montrant son livret de soins pour en apporter la preuve. On a pu constater, après qu’elle ait lourdement insisté, que dans le traitement à vie qui lui est prescrit, certains médicaments et parmi les plus chers (plus de 1000 DA) ne lui étaient même pas remboursés. «Pour ceux qui le sont, je dois patienter jusqu’à trois mois, voire un peu plus quelquefois.» Un triste sort? Le sourire magnifique arboré par cette jeune femme faisait de manière admirable obstacle à ce type de réflexion. Il en disait long sur sa dignité fièrement affichée et sa farouche détermination à mener son combat, qui est aussi celui de 2 millions d’autres Algériens pour l’obtention de droits qui leur permettraient de mener une vie décente. Cet exemple vivant, malgré toute la détresse qu’il porte en lui, véhicule paradoxalement une lueur d’espoir aussi infime soit-elle. Une sorte de petite lumière dans la grisaille. Malheureusement, le contexte est loin d’être idyllique, voire aussi «romantique» pour tous les cas en phase de désocialisation ou en rupture avec le monde du travail. En effet, parmi les causes qui sont à l’origine du suicide, le chômage et son corollaire, le désespoir, tiennent le haut du pavé. D’après certaines statistiques, 56% de cas de mort violente volontairement provoquée seraient des chômeurs. Cela est d’autant plus inquiétant que les chiffres connus concernant le suicide sont effarants. 300 personnes se seraient donné la mort la saison écoulée. Selon le professeur Khiati, 4571 suicides ont été enregistrés entre l’année 1995 et l’année 2003. Dans la plupart des cas, ils étaient d’ordre économique. Comme on peut le constater, les mutations socioéconomiques en Algérie, en plus d’avoir ébranlé la cellule familiale traditionnelle, ont provoqué des ravages, des drames. Le passage brutal à l’économie de marché dessine, au fur et à mesure du temps qui passe, une société à deux vitesses. Des nantis et des pauvres de plus en plus nombreux. 3 millions d’élèves nécessiteux ont été recensés à l’occasion de la rentrée scolaire 2008-2009. Ils ont bénéficié d’une prime portée à 3000 DA sur décision du président de la République. Ce qui a dû alléger un tant soit peu des dépenses de plus en plus lourdes à supporter et de plus en plus régulières (mois de Ramadhan, rentrée scolaire, fêtes de l’Aïd...). Et lorsque l’on a admis qu’il est pratiquement impossible à la ménagère de rentrer chez elle avec un panier consistant, la boucle est bouclée. De quoi est constituée l’assiette d’un «Smicard»?
Personne ou presque n’ose en parler. Par pudeur certainement. Avec le kilo de sardines qui ne veut pas descendre au-dessous de la barre des 250 DA, du kilo de viande qui avoisine les 1000 DA, celui du poulet qui tend vers 300 DA et la pomme de terre qui a tout simplement de nouveau atteint 70DA, on se demande ce que la majorité des Algériens se mettent sous la dent. La crise est persistante dans notre pays. Elle est chronique. Elle n’a point attendu la crise financière internationale et ces fameux «Subprimes» qui sont à l’origine de cette fabuleuse «Bulle financière» qui ne cesse d’enfler au point qu’elle risque, dans un avenir proche, d’éclater à la face du monde.Du chinois tout cela pour l’Algérien.
En plus, ne lui a-t-on pas expliqué que l’on n’est pas concernés par cette histoire. Le système bancaire national est déconnecté du système financier international nous dit-on. Un peu comme ces marchés de produits de consommation qui n’obeissent à aucune logique...
[ source ]
Par Mohamed TOUATI
L'Expression, publié le 1er Avril 2009
# Administrateur | 31/03/2009 | Info
Les entreprises ont besoin de l’intelligence économique
Pour faire face à la mondialisation et à la concurrence, les entreprises algériennes doivent utiliser les outils et méthodes de l’intelligence économique (IE). L’intérêt réside dans l’anticipation de l’évolution de leur environnement, l’identification de l’émergence des nouveaux business modèles. Tel est, en substance, le constat qui s’est dégagé hier lors d’un séminaire organisé sur cette question à l’hôtel Mercure.
Cette rencontre, marquée par l’intervention d’un seul expert, un enseignant à l’université de Paris, a permis à quelques dirigeants d’entreprise de comprendre d’une manière approfondie ce concept, mais surtout d’éviter de faire la confusion entre l’intelligence économique et l’espionnage qui utilise des procédés illégaux pour avoir accès à une information. Sur ce point, M. Benseba a fait savoir, de prime abord, que l’intelligence économique est une pratique légale consistant à rechercher, traiter et diffuser l’information en vue de son exploitation.
En clair, il s’agit de la maîtrise et de la protection d’une information stratégique, pertinente. Cette pratique, selon la même source, est très répandue actuellement dans les entreprises modernes de par le monde. Comment, dans ce cas, peut-on procéder à la collecte des informations nécessaires pour les entreprises ? En réponse à cette question, le conférencier a expliqué que l’IE est basée, elle aussi, sur la veille financière. En d’autres termes, la veille financière permettra d’anticiper les évolutions et les innovations du marché. «La veille financière va détecter les mouvements sur les marchés financiers et monétaires et des matières premières, pouvant affecter l’entreprise elle-même ou celles avec lesquelles l’entreprise en question a des intérêts et des contrats», explique M. Benseba.
En ces temps de crise financière et monétaire, l’entreprise a-t-elle intérêt à appliquer ce processus ? L’intervenant a laissé entendre dans ce sens qu’à l’heure de l’intégration globale des marchés, l’utilité de l’intelligence économique n’est plus à démontrer. Elle permet, renchérit-il, aux Etats, aux entreprises et également aux individus de gérer les risques et les opportunités en protégeant l’information ou, au contraire, en aidant à se la procurer. L’intelligence économique intervient à différents niveaux et peut aussi faire l’objet d’une politique ou d’une stratégie élaborée par une entreprise, ajoute-t-il.
[ source ]
Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 31 Mars 2009
# Administrateur | 31/03/2009 | Info
> ECONOMIE
Conclusions d’une étude sur les filiales étrangères en Algérie
Les salaires à la traîne par rapport aux pays voisins
Le dossier des salaires en Algérie a été au centre d’une enquête réalisée par Watson Wyatt, un cabinet américain de consulting, en partenariat avec la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie(CFCIA).
Présentée lors du 5e Forum annuel, organisé hier à l’hôtel Sofitel, cette enquête sur les rémunérations a eu comme échantillon 50 entreprises dont 88% sont des filiales de succursales et de filiales internationales agissant en Algérie dans les secteurs des hautes technologies, de la construction, de la pharmaceutique, de l’industrie de biens de consommation, la construction et des finances, a indiqué Laurent Leclerc, consultant à Watson Wyatt. L’enquête a recensé les données du marché en matière de rémunération pour 171 postes, 16 grades d’emplois universels et 12 familles de fonctions, ajoute le représentant de cette société de consulting.
Les 50 sociétés composant l’échantillon dispose chacune d’un chiffre d’affaires annuel moyen de 3 milliards de dinars et de 250 salariés. Il ressort des conclusions de cette enquête que les salaires et les rémunérations pratiqués par les sociétés étrangères en Algérie restent à la traîne par rapport aux pays voisins. Selon l’enquête en question, le package salarial (calculé sur la base du SNMG) pour un fonctionnaire de grade 13 en Algérie est situé aux environs de 100 000 DA, alors qu’il est de 150 000 DA en Egypte. Par contre, le package salarial d’un fonctionnaire de grade 16 (cadre supérieur) est situé aux alentours de 200 000 DA en Algérie, contre 500 000 DA en Egypte et 600 000 DA au Maroc.
L’enquête révèle également que 10% des participants ont mis en place des plans de participation aux bénéfices au moment où 65% affirment avoir octroyé des bonus pour leurs employés. Concernant les plans d’avantages sociaux aux profits des salariés, l’Algérie reste à la traîne, souligne M.Leclerc. En outre, ce dernier a mis en évidence les effets de la crise financière sur la baisse des prévisions d’augmentation de salaires dans certains secteurs d’activité. Le premier secteur touché est celui des hautes technologies (Hi Tech), indique-t-il Sur un autre plan, M. Leclerc trouve « positif » le climat des affaires en Algérie. Preuve en est, selon lui, que 58% des sociétés soutiennent avoir prévu une augmentation de leurs ventes en 2009 contre 38% en novembre 2008.
Près de 24% des sociétés affirment que leurs ventes vont chuter en 2009. Par ailleurs, le représentant de Watson Wyatt a esquissé les contours de la future enquête 2009. Le but de la prochaine enquête, selon lui, est de réunir encore plus d’entreprises, surtout nationales, pour affiner les donnes récoltées. « On aimerait rebondir à l’avenir sur des entreprises locales afin d’avoir une réalité plus claire du marché », a-t-il encore noté. Plusieurs questions supplémentaires relatives à l’évaluation et la gestion des ressources humaines ont été ajoutées. Pour rappel, Watson Wyatt, qui dispose de 106 bureaux dans 97 pays, emploie environ 7700 salariés dans le monde.
[ source ]
Par Hocine Lamriben
El Watan, publié le 31 Mars 2009
# Administrateur | 30/03/2009 | Info
INTERNET
Orange crée un service web d'information plurimédia
La plateforme agrégerait les contenus de différents médias, aussi bien de presse écrite, de radio ou de télévision.
L'opérateur Orange a annoncé, lundi 30 mars, la création d'un nouveau service internet global d'accès à l'actualité. La plateforme agrégerait les contenus de différents médias, aussi bien de presse écrite, de radio ou de télévision, et ce, via un moteur de recherche "innovant" dont le modèle économique reste à définir.
Le service, baptisé "24/24 actu" et développé en partenariat avec les médias, sera lancé dans un premier temps le 15 avril pour une phase d'expérimentation auprès des professionnels, puis "vers l'été" auprès du grand public en France, a expliqué Raoul Roverato, directeur exécutif d'Orange en charge des nouvelles activités, lors d'une conférence de presse au MIPTV à Cannes.
25 sources
"Cela s'inscrit dans notre stratégie d'éditeurs de réseaux mariant les contenus et la technologie", a expliqué Xavier Couture, directeur des contenus de l'opérateur, qui développe cette branche d'activités.
"24/24 actu" permettra d'accéder à des informations indexées par thématiques et agrégeant les contenus de 25 sources: dépêches, articles de journaux mais aussi, fait nouveau, vidéos de journaux télévisés et sons de radios calés au démarrage du sujet.
"24/24 actu", qui sera aussi moteur de recherche, est un système technologique "innovant" par lequel les contenus s'agrègent de manière automatique, "sans éditorialisation".
Nombreux partenariats
Des accords de partenariats ont été conclus avec de nombreux médias dont l'Agence France-Presse, NextRadioTV, Euronews, LCP-Assemblée nationale, L'audiovisuel extérieur de la France (AEF), RTL, Europe 1, Le Point...
"Ce moteur correspond aux attentes des leaders d'opinions qui veulent comparer leurs infos", a estimé Alain de Pouzilhac, président de l'AEF qui regroupe RFI, France 24 et TV5Monde en partenariat.
L'innovation intervient peu après des déboires judiciaires de l'opérateur Internet sur la commercialisation d'Orange Sport.
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NOUVELOBS.COM | 30.03.2009 | 16:57
# Administrateur | 30/03/2009 | Info
> ECONOMIE
Céréales
Les importations en forte hausse
Le montant des importations de céréales de l’Algérie est passé du simple au double en 2008. Elles ont atteint les 3,9 milliards de dollars contre 1,39 milliard de dollars en 2007, selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Elles représentent près de 50% de la facture alimentaire qui avait dépassé les 8 milliards de dollars (contre 5,2 milliards de dollars en 2007). Cela dénote, si besoin est, l’exacerbation de la dépendance alimentaire de l’Algérie des marchés internationaux où se décide le déficit ou l’excédent de sa balance commerciale. Les cours de ce produit boursier ont atteint le sommet durant le premier semestre de l’année dernière. En volume, les importations de céréales se sont élevées à 63,5 millions de quintaux. Il faut dire que l’exercice 2008 a été marqué par une très faible production. La campagne de moisson-battage n’a permis de récolter que 17,5 millions de quintaux contre 43 millions de quintaux en 2007. La récolte avait été affectée par « les insuffisances pluviométriques » à l’ouest du pays.
Plus d’un million d’hectares de la surface emblavée, évaluée à 3 millions d’hectares ont été touchés par une sécheresse sévère. Autant dire que la production a connu ces dernières années un effet yoyo, enregistrant tantôt une forte hausse, tantôt une baisse vertigineuse. « La moyenne de production durant les quatre dernières années, soit de 2004 à 2008, est de 34,3 millions de quintaux, (dont 23,3 millions de blé), avec des fluctuations liées au climat qui vont de 9,3 millions de quintaux (dont 7,6 millions de blé) en année sèche à 43 millions de quintaux en année humide (dont 29 millions de blé) », a précisé le chargé de la communication du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR), Djamel Barchiche.
L’année 2009 s’annonce sous de meilleurs auspices puisque les apports pluviométriques étaient jusque-là importants. La production nationale n’assure en moyenne que 30% des besoins de la population et de l’industrie de transformation. Il est importé régulièrement autour de 50 millions de quintaux de blé par an, indique-t-on au niveau du ministère de l’Agriculture. La céréaliculture est, actuellement, menée sur une superficie moyenne ensemencée de 3,2 millions d’hectares avec une surface à potentiel avéré de 1,2 million d’hectares, ajoute la même source. M. Barchiche reconnaît que l’Algérie est dans une position délicate mais assure qu’il « est prévu un renforcement et une sécurisation plus forte de la production nationale grâce à l’engagement d’un programme conséquent d’intensification qui concerne toutes les filières agricoles, particulièrement la filière céréalière ». Avec la mise en œuvre de ce programme, il est attendu, à l’horizon 2014, une production de céréales de 53,7 millions de quintaux, dont 36 millions de quintaux de blé. « Notons que 80% de la production sera assurée par 19 wilayas », explique-t-il.
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Par Nora Boudedja
El Watan, publié le 30 Mars 2009
# Administrateur | 29/03/2009 | Info
> ECONOMIE
Nouvelles mesures dans les Banques
Les chèques non normalisés refusés
Les chèques de banque non normalisés ne seront plus acceptés comme moyen de paiement à compter du 1er avril prochain. C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué rendu public par l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF).
Cette mesure intervient en application des nouvelles dispositions réglementaires édictées, qui entrent dans le cadre du nouveau processus adopté par le secteur bancaire visant le traitement automatisé des chèques. Contacté hier par nos soins, Abderahmane Benkhalfa, délégué général de l’ABEF, a souligné que cette étape marque une fin de parcours de l’automatisation et le début de celle de la normalisation progressive des chèques. Cette opération a été enclenchée en 2005 et a « nécessité une période de 3 ans pour que la quasi-totalité des chèques soit actuellement normalisés », a expliqué M. Benkhalfa. La finalité première de cette disposition étant de réunir les conditions nécessaires pour un paiement plus rapide et plus sécurisé.
Le délégué général de l’ABEF a indiqué que 99% des chèques actuellement en circulation sont normalisés. « Demeurent certains anciens chèques oubliés et/ou non utilisés à récupérer pour boucler cette période de remplacement », a-t-il précisé. Et d’ajouter : « Depuis une année, les flux des chèques montrent une tendance à la prédominance des chèques normalisés. » Dans une note similaire diffusée par le ministère des Finances, il est mentionné que ce nouveau mode de traitement des opérations dématérialisées « privilégie la saisie automatique sur scanner des données numériques et des images des chèques, et ce, pour atténuer au maximum les actions manuelles et conférer ainsi aux opérations de règlement un maximum de rapidité et de sécurité ».
Ce processus, précise-t-on, marque la première phase de la mise en place progressive du nouveau système dit de télécompensation des chèques. M. Benkhalfa fait remarquer que tous les chèques normalisés sont télécompensés. « Chaque chèque renouvelé est codifié, vérifiable à sa lecture et lisible par le scanner des banques », a-t-il détaillé. Ainsi, les titulaires de chéquiers sont appelés à se rapprocher de leur agence pour disposer de chèques normalisés. Le ministère des Finances a recommandé aussi aux clients des institutions bancaires de « veiller à préserver l’intégralité des supports-chèques ». Les contribuables sont informés également des mêmes mesures et recommandations afin que ce nouveau système de télécompensation soit appliqué à tous les niveaux.
Les contribuables dépendant de la Direction des grandes entreprises (DGE), à titre d’exemple, ont été informés qu’en application de la note n°003/2009 du 6 janvier 2009, émanant de la direction générale du réseau et des systèmes de paiement de la Banque d’Algérie, les chèques non normalisés émis après le 31 mars de l’année en cours ne seront plus admis aux échanges. Ainsi, tout chèque non normalisé présenté après cette date en paiement des différents impôts et taxes sera automatiquement rejeté par la recette DGE, avons-nous appris également auprès de la direction des grandes entreprises.
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Par Ali Titouche
El Watan, publié le 29 Mars 2009
# Administrateur | 29/03/2009 | Info
HEURE D'ETE
Dimanche Ă 2h00, il Ă©tait 3h00
La France est passé de GMT+1h à GMT+2h. Depuis 1998, le passage à l'heure d'été et le retour à l'heure d'hiver sont harmonisés au sein de l'Union européenne.
La France et l'ensemble des pays européens ont avancé leurs montres d'une heure ce week-end à l'occasion du passage à l'heure d'été : dimanche 29 mars, à 2h00, il était 3h00.
La France est donc passée de GMT+1h à GMT+2h. Depuis 1998, le passage à l'heure d'été et le retour à l'heure d'hiver sont harmonisés au sein de l'Union européenne et de ses 27 Etats membres, respectivement le dernier dimanche de mars à 2h00 du matin et le dernier dimanche d'octobre à 3h00 du matin. La Commission européenne a arrêté en 2001 le calendrier du régime d'été jusqu'en 2011.
La mesure, instaurée en France après le choc pétrolier de 1974, mais en vigueur au Royaume-Uni et en Irlande depuis la Première Guerre mondiale, et en Italie depuis 1966, vise à économiser l'énergie en réduisant l'éclairage nécessaire en fin de journée.
Choix libre
Chaque pays est cependant libre de choisir comme heure d'hiver une heure calée sur le méridien de son fuseau horaire, comme le Portugal, la Grande-Bretagne, l'Irlande et les Iles Canaries qui ont une heure de moins que la France, tandis que la Grèce, la Finlande et les pays baltes sont en avance d'une heure sur l'Hexagone.
Ainsi, lors du passage à l'heure d'été, il est 2 heures du matin en heure européenne d'hiver mais 1 heure en Grande-Bretagne et au Portugal, et 3 heures en Europe de l'Est.
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) estime que 1,3 milliard de KWh sont épargnés en France, soit 4% des consommations liées à l'éclairage, ce qui équivaut à la consommation totale d'électricité en une année d'une ville de 200.000 habitants.
Plus de 70 pays dans le monde ont opté pour un régime d'été.
Polémique
Plusieurs associations dénoncent ces changements d'heure annuels, en pointant leurs effets nocifs sur la santé (somnolence, consommation abusive de somnifères et autres calmants...) et les perturbations qu'ils provoquent sur les comportements des animaux. Ils jugent également discutables les économies d'énergie ainsi réalisées.
Pour sa part, l'Académie française de médecine observe que "la démonstration n'a jamais été faite qu'un vol Paris-Londres, qui correspond à un décalage d'une heure, est susceptible d'entraîner des troubles de l'organisme". Selon l'académie, "il est établi sur le plan scientifique que la désynchronisation de nos rythmes commence à partir d'un décalage de 3 heures et est bien installée avec un décalage de 5-6 h".
[ source ]
NOUVELOBS.COM | 29.03.2009 | 16:51
# Administrateur | 28/03/2009 | Info
E-ALGÉRIE 2013
Un quinquennal à la rescousse d’Ousratic
Le programme quinquennal intitulé « e-Algérie 2013 » viendra à la rescousse du fameux projet Ousratic. C’est ce qu’a laissé entendre Hamid Bessalah, ministre de la de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Il a, à partir de Annaba qui abrite, rappelons-le, l’usine d’assemblage des PC Zala (Eepad) déclaré que le plan « e-Algérie » constitue l’un des défis du prochain quinquennal. Selon lui, ce dernier vise, entre autres, à porter l’outil informatique dans le milieu des familles algériennes qui auront toutes les facilités pour accéder à l’Internet. « Il devrait être gagné grâce à la disponibilité des moyens qu’il exige », a affirmé le ministre. M.Bessalah a, en outre, précisé que ce même projet donnera lieu, à terme, à un transfert de technologie. De même qu’il soutiendra son secteur en matériels et équipements de l’information et de la communication, et valorisera les ressources humaines. En somme, ce programme et à en croire le ministre, au secteur des TIC algériens, d’être au rendez-vous d’une modernisation tous azimuts. Au centre postal de Sidi Salem, à Annaba, M.Bessalah s’est enquis des conditions d’accès à l’Internet au titre du programme Oustratic, cette formule n’ayant pas dépassé 11% dans la wilaya de Annaba qui compte pourtant quelque 600.000 habitants. Rappelons que le ministre des Ptic reste convaincu que l’usage des technologies constitue "le fondement même de la société de l’information". A la faveur d’un récent séminaire sur les infrastructures Internet haut et très haut débits, M.Bessalah a expliqué que l’utilisation des technologies et des services en ligne en direction des administrations, entreprises et citoyens, est reconnue comme étant "un moyen civilisationnel et technologique imparable de communication". Concernant la problématique du haut débit dont est tributaire un projet aussi ambitieux que le e-Algérie, M.Bessalah a indiqué que les services en ligne "exigent, pour leur transmission correcte et instantanée, des capacités pouvant dépasser les 1000 mégabits/seconde".
Il a alors expliqué que cette exigence technique devra être fatalement satisfaite afin de permettre aux utilisateurs confort et qualité de connectivité. Néanmoins, la question du haut et du très haut débit nécessite, selon le ministre, certaines règles dans le cadre de la stratégie de développement des TIC, dont celles relatives à la garantie de coûts accessibles à toutes les couches de la population, à la sensibilisation, l’information et la formation du citoyen pour le mettre au diapason des nouvelles opportunités qu’offrent les technologies. Evoquant certaines causes qui freinent le développement des services en ligne en Algérie, M.Bessalah a souligné l’importance d’agir en profondeur sur les axes majeurs prévus par le projet de programme e-Algérie 2013, notamment, l’infrastructure nationale de télécommunications, la création locale des contenus, l’économie numérique et le partenariat public-privé, le cadre juridique et les incitations tarifaires et fiscales.
[ source ]
Par Salim BENALIA
L'Expression, publié le 28 Mars 2009
# Administrateur | 28/03/2009 | Info
La fin des chansons Ă 99 cents sur iTunes, c'est pour le 7 avril
MUSIQUE - Les maisons de disques pourront proposer les chansons les plus populaires Ă 1,29 euro...
On connaissait déjà le mois, depuis une conférence d’Apple au début de l’année. On connaît désormais le jour: le 7 avril, selon le « Los Angeles Time ». C’est cette date qu’Apple aurait communiquée aux maisons de disque pour la mise en place des nouvelles tarifications.
Adieu, le tarif unique Ă 99 cents. DĂ©sormais, les majors pourront proposer leurs titres Ă trois prix:
69 cents (plutĂ´t pour les fonds de catalogue)
99 cents
1,29 dollars (pour les titres les plus récents et les plus populaires)
Magie de conversion oblige, c’est tout pareil en euros. Préparez-vous donc à payer 30% de plus pour des titres de Lady Gaga ou Flo Rida.
En abandonnant son tarif unique –qui a fait une partie du succès d’iTunes– Apple a cédé aux majors, qui réclamaient une tel geste depuis longtemps. A priori, dans un deal type « ok, on abandonne les DRM si on peut choisir le prix ».
Reste qu’augmenter certains prix de 30% en pleine récession, et alors que le débat autour du téléchargement illégal fait rage (lire notre dossier), est un pari risqué. « C’est la mauvaise direction si l'industrie espère lutter contre le piratage », confie au « L.A. Times » Jim Guerinot, le manager de nombreux groupes dont Nine Inch Nails. NIN qui, depuis un moment, explore avec d’autres les chemins... de la musique gratuite. Chacun sa vision.
Lors du premier accord avec EMI en 2007 pour abandonner les DRM, Apple avait également passé ces titres deluxe à 1,29 euros... avant de faire marche arrière, notamment car Amazon.com était resté à 99 cents. Espérez-vous un dénouement similaire?
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Par Philippe Berry, correspondant Ă Los Angeles
20minutes.fr, publié le 26.03.09 à 22h50
# Administrateur | 27/03/2009 | Info
> CONSO
« Un zendjabil, kho ! »
Pour être tendance dans les cafés chaâbis, commandez un zendjabil (tisane de gingembre, skendjbir en algérien ou zenjabil en arabe classique), la nouvelle mode du moment.
La racine est lavée puis séchée et réduite en fine poudre. Ses nombreuses vertus sont connues et ont été abondamment commentées, le gingembre guérissant à peu près tout depuis près de 6000 ans, date à laquelle il était déjà largement utilisé en Asie pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes ou comme excellent digestif. Le gingembre est d’ailleurs préconisé pour soulager les maux du transport et combattre la nausée du matin chez la femme enceinte. On lui reconnaît aussi un effet protecteur sur la muqueuse gastrique et il aiderait à lutter contre les insuffisances biliaire et pancréatique. Enfin, il fait baisser les taux de cholestérol, de triglycérides sanguins, d’acides gras et de phospholipides, pendant que la légende continue d’affirmer qu’il peut faire de vous un homme. Ce qui n’aurait pas encore été démontré par les femmes scientifiques.
A consulter : propriétés du gingembre
[ source ]
Par C. A., Z. A. M.
El Watan, publié le 27 Mars 2009
# Administrateur | 27/03/2009 | Info
Tourisme
La thalassothérapie tunisienne séduit les Algériens
Les Algériens seraient très attirés par la thalassothérapie en Tunisie en comparaison avec les autres touristes qui se rendent chaque année dans ce pays, à en croire le directeur de l’Office national tunisien du tourisme en Algérie. Ils sont, selon lui, quelque 980 000 touristes algériens à fréquenter annuellement les zones touristiques tunisiennes les classant en troisième position quant au nombre des touristes étrangers Intervenant, hier, mercredi, en marge d’un atelier de travail regroupant les opérateurs algériens et tunisiens versés dans le tourisme à Ain Turck dans la wilaya d’Oran, Fawzi Bassly a souligné que l’intérêt que porte l’Algérien à la thalassothérapie dénote «de son souci à s’entretenir physiquement», en ajoutant que son pays «espère que ce nombre augmentera encore plus en misant sur la qualité du tourisme demandée par les Algériens». Le responsable du tourisme arabe auprès du ministère tunisien du tourisme, Abdessalem Ezermati, a, quant à lui, appelé les opérateurs algériens à accorder plus d’importance à la publicité pour faire connaître le tourisme algérien en Tunisie et étendre ce marché qui est, de son point de vue, prometteur eu égard aux atouts naturels dont disposent les sites touristiques algériens. «Le tourisme d'affaires a connu une évolution remarquable en Algérie au cours de ces dernières années», a-t-il souligné en se référant au nombre sans cesse croissant des touristes convoitant cette formule en Algérie, soit une moyenne de 160 000 touristes par an. L’atelier de travail regroupant ce jour même les opérateurs algériens et tunisiens a été axé sur la recherche des moyens de confortement de la coopération dans le domaine touristique et du partenariat dans de nouveaux projets permettant aux deux parties de réaliser les avantages escomptés sur les plans touristique et économique. Cette occasion a donné lieu aussi à l’exposition de la culture tunisienne dans ses différentes composantes.
[ source ]
InfoSoir, publié le 26 Mars 2009
# Administrateur | 26/03/2009 | Info
Allo OTA lance la tarification Ă la seconde
0,1 et 0,2 DA par seconde vers tous les réseaux GSM nationaux
L’opérateur leader de la téléphonie mobile en Algérie, Orascom Télécom Algérie (OTA/Djezzy) introduit un nouveau mode de facturation des appels effectués par les clients Allo OTA de et vers tous les réseaux nationaux. Une tarification de 0,1 DA et de 0,2 DA par seconde, sous l’appellation commerciale de «Tic Tac», qui va permettre à sa grande famille d’abonnés «d’effectuer en toute sérénité une multitude de petits appels», selon un communiqué de cet opérateur parvenu hier à notre rédaction. L’abonné, après une charge d’établissement d’appel de 2 DA pour les 5 premières secondes, sera soumis à une tarification de 0,1 DA s’il appelle entre 01h et 11h59 ou à 0,2 DA entre 12h et 00h59.
OTA indique par ailleurs que le tarif d’appel «Tic Tac» est unique et valable vers tous les réseaux nationaux. Non sans souligner que par cette nouvelle tarification, le client ne paye que ce qu’il a consommé comme communication réelle. En clair, avec «Tic Tac» les appels ne sont pas chers car le client Allo OTA ne paye que les secondes parlées. Pour ceux qui ne sont pas abonnés chez Allo OTA et voulant bénéficier de la tarification «Tic-Tac», devront se présenter dans l’un des centres de services ou point de vente les plus proches. Les nouveaux clients bénéficieront comme cadeau de bienvenue 10 MMS gratuits par mois pendant 3 mois. Pour ce qui concerne les clients existants, ils peuvent aller sur TIC selon leur rythme en appelant le 535 en s’acquittant d’un coût de chargement de 25 DA TTC. L’offre «Tic Tac» ouvre droit aussi à 10 SMS gratuits par mois à vie et valables vers tout le réseau OTA.
[ source ]
Par Rabah Iguer
La Tribune, publié le 26 Mars 2009
# Administrateur | 26/03/2009 | Info
GOUVERNANCE INFORMATIQUE DANS LES ENTREPRISES
« Metrixware » insiste sur la mise à niveau
L’entreprise propose une vision structurée des actifs informatiques et une aide à la décision et au management des sociétés.
Dans le souci de mettre à la disposition de l’Algérie son expérience acquise en Europe, l’éditeur français de solutions logicielles dédiées à la gouvernance informatique «Metrixware» a organisé hier un séminaire au profit des entreprises algériennes.
« Le séminaire d’aujourd’hui est une rencontre destinée à une technologie qui s’appelle Itilc (Imagerie et technologies de l’information et de la communication) c’est-à -dire la façon dont on gère la relation entre le département informatique et les différents services de l’entreprise ou les clients extérieurs à l’entreprise » a indiqué Rachid Boumaza, président-directeur général de cette entreprise. Ainsi, cette société compte apporter aux entreprises algériennes et nord-africaines son savoir-faire dans la gestion des actifs informatiques en matière notamment de migration, urbanisation et maintenance logicielle. Installée en Algérie depuis novembre 2008, elle se fixe comme objectif d’aider les secteurs bancaires, les assurances et les finances à s’équiper en processus de gouvernance IT et d’accompagner au mieux les PME dans la gestion et la rationalisation du coût informatique.
Avec une quinzaine d’ingénieurs algériens formés, l’éditeur de solutions logicielles mise, par ailleurs, sur la matière grise algérienne dans le renforcement de son activité recherche et développement. Selon M.Boumaza, les jeunes ingénieurs algériens ont reçu une bonne formation théorique de base qu’il faudra perfectionner et adapter aux nouvelles exigences du marché et aux technologies actuelles pour leur assurer une meilleure opérabilité sur le terrain. S’agissant toujours de la formation, Metrixware Maghreb s’est vu confier au début de 2009 la formation du personnel de la direction générale des systèmes d’information de l’entreprise Sonelgaz. L’entreprise formatrice a eu la possibilité d’améliorer les compétences de ses informaticiens et répondre ainsi dans les conditions optimales aux attentes du management informatique en termes d’efficacité opérationnelle et de productivité.
A la question de savoir quelles sont les activités de Metrixware, la réponse de M.Boumaza est claire:
« Gouvernance IT, qualité des applications et aide au développement.» Il ne s’arrête pas là , le premier responsable de cette entreprise explique que la gouvernance IT, c’est de fournir une vision structurée des actifs informatiques, d’aider à la décision et au management des entreprises, d’identifier et de diminuer les risques liés aux investissements IT et surtout de maîtriser l’évolution de votre système d’information.
Pour rappel, Metrixware est un éditeur de solutions logicielles, créé en 1995 à Nanterre (France) dans le but d’offrir aux clients des solutions de gouvernance et de management de leurs applications.
[ source ]
Par Abbas AĂŹT HAMLAT
L'Expression, publié le 26 Mars 2009
# Administrateur | 24/03/2009 | Info
Décret mixité: nouvelle version adoptée par le parlement de la Communauté
Le texte, qui constitue une nouvelle version du décret "Inscriptions" devenu "Mixité", a été soutenu par la majorité PS-cdH, l'opposition MR et Ecolo s'abstenant
BRUXELLES Le parlement de la Communauté française a adopté mardi soir la proposition de décret relative à la régulation des inscriptions des élèves dans le premier degré de l'enseignement secondaire. Le texte, qui constitue une nouvelle version du décret "Inscriptions" devenu "Mixité", a été soutenu par la majorité PS-cdH, l'opposition MR et Ecolo s'abstenant.
C'est après plus de 5 heures de débats et une série d'amendements techniques que la Commission de l'Education du parlement a adopté le texte, avec l'abstention annoncée du MR et d'Ecolo.
Dans la foulée, le texte a été soumis à la séance plénière. Avant le vote, Françoise Bertieaux a ravivé ses critiques sur l'insécurité juridique d'un texte qui change des procédures d'inscriptions en cours.
"On nage en pleine utopie du flou, en faisant croire aux parents à de nouvelles places mais il ne s'agit que d'une petite mesure pelliculaire qui ne changera pas grand chose", a-t-elle dit, n'apercevant de seul petit espoir dans le texte que dans les mesures concernant le dégonflement de la bulle des inscriptions multiples. C'est pour cela que le MR s'abstient finalement.
Pour Ecolo, Marcel Cheron a dit la volonté des Verts de participer avec les parties concernées à la rédaction d'une 5e version du texte qui assure vraiment la mixité.
Les auteurs du texte, Julie De Groote (cdH) et Véronique Jamoulle (PS) ont aussi souligné leur volonté d'écrire, "à partir de demain" une nouvelle page blanche. Le décret d'aujourd'hui ne pourra pas aider les élèves dont l'école ne constitue pas le premier choix mais on travaille à changer cette réalité, a dit Mme Jamoulle.
[ source ]
© La Dernière Heure 2009
La Dernière heure, publié le 24 Mars 2009
# Administrateur | 24/03/2009 | Info
> ECONOMIE
Énergies renouvelables
L’Algérie à la traîne
Les capacités du gisement solaire algérien sont évaluées à 2000 kwh/m2/an, alors que l’éolien, moins important, est estimé à 41 mégawatts/heure. La durée d’ensoleillement est estimée, elle, à 3500 heures/an, ce qui place l’Algérie parmi les pays les plus riches en potentialités dans le domaine des énergies renouvelables.
Les réalisations se comptent sur le bout des doigts et le seul projet d’envergure est celui de Hassi R’mel, d’une capacité de production de 150 mégawatts. Ce projet connaît un retard de 5 ans en l’absence d’une vision claire en matière d’énergies renouvelables. Intervenant hier lors d’une conférence organisée par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care), le P-DG de New Energy Algeria (NEAL), Badis Derradji, a justifié le peu d’investissements réalisés par les coûts qu’il qualifie d’« excessivement élevés ». Selon lui, pour le seul projet de Hassi R’mel, en cours de réalisation avec le partenaire espagnol Abner, l’Algérie a investi plus de 315 millions d’euros. « Il faut avoir les moyens de sa politique. Le risque actuel consiste à faire de l’import-export pour pouvoir implanter des installations de production d’énergies renouvelables. Les quelques pays qui fabriquent les équipements ne se gênent aucunement à dicter leurs lois », a expliqué également de P-DG de NEAL, une société mise en place en 2002 par Sonatrach et Sonelgaz.
Le même responsable a reconnu dans sa lancée que « le cadrage juridique mis en place depuis 2002, destiné à encourager les investissements dans les énergies renouvelables, n’a pas été suivi par des textes d’application ». Certains autres problèmes nécessitent un traitement au niveau politique, à savoir « l’accès au marché européen à moyen et à long termes, le prix de cession ainsi que la faisabilité d’une connexion électrique de milliers de mégawatts entre l’Algérie et l’Europe », a ajouté M. Derradji. Ce dernier a fait savoir, par ailleurs, qu’un plan national de développement des énergies renouvelables a été adopté pour la période 2008-2017 et prévoit la production de 17 000 mégawatts pour le marché local et 6000 MW pour les besoins d’exportation. A long terme, soit à l’horizon 2050, « les énergies renouvelables devraient représenter une proportion de 30% du plan énergétique national », a-t-il prévu. La proportion est de l’ordre de 5% seulement actuellement, d’après les chiffres de Neal.
Le directeur général de BP Algeria, Akli Brihi, a estimé pour sa part que l’Algérie sera confrontée à un enjeu de taille sur le plan énergétique. « Les réserves fossiles mondiales tiendront environ 50 ans seulement. L’Algérie qui est totalement dépendante des hydrocarbures devra investir massivement dans les énergies renouvelables », a-t-il soutenu. Le DG de BP Algeria a admis que les investissements dans les énergies renouvelables « coûtent excessivement cher ». « Mais l’Algérie sera aussi confrontée à l’enjeu de voir la place du pétrole reculer dans les 45 à 50 ans à venir », a-t-il averti. Interrogé sur d’éventuels investissement de BP dans les énergies renouvelables en Algérie, M. Brihi a laissé entendre qu’« il est difficile d’établir un business modèle le mieux rentable vu les coûts des investissement dans le domaine ».
[ source ]
Par Ali Titouche
El Watan, publié le 24 Mars 2009
# Administrateur | 23/03/2009 | Info
Internet Explorer 8 : des débuts timides
Une illustration des Web slices, une nouveauté d'IE8 servant à suivre les modifications d'une page Web. © Microsoft
Pour ses débuts, la huitième édition d'Internet Explorer ne connaît pas le succès qu'a rencontré Firefox 3. Heureusement, Microsoft a une arme fatale, la mise à jour automatique, qui, en France, sera dégainée le 27 avril.
Mis en ligne jeudi 19 mars, Internet Explorer 8 (IE8) est depuis lors disponible au téléchargement. Pourtant, il semble que les candidats ne se bousculent pas. L'entreprise StatCounter suit en permanence l'utilisation de navigateurs, de systèmes d'exploitation et de moteurs de recherche. Vendredi soir, l'indicateur GlobalStats indiquait une part de marché de 1,56% pour IE8. Ce score est faible en comparaison du succès rencontré par Firefox 3, en version bêta, flashé à 7,8% au même niveau du parcours et qui avait atteint 18,9% trois jours plus tard. La percée d'IE8 est semblable à celle de Google Chrome, estimée à 1,59% le lendemain de sa sortie.
Depuis la présentation de la version bêta d'IE8 et surtout depuis jeudi dernier, les analyses vont bon train pour mesurer la rapidité du nouveau navigateur. La vitesse d'affichage des pages Web est en effet devenue un indice de performance important. Truffée de code Javascript (ou autres), les pages sont en effet aujourd'hui des machineries complexes et les navigateurs ont du travail pour les afficher correctement. Pour sa version 3.5 (attendue en avril), Firefox se dote d'ailleurs d'un moteur Javascript plus efficace.
Qui donc est le plus rapide navigateur de l'ouest ?
Les premiers testeurs des versions bêta d'IE8 avaient souligné sa lenteur par rapport à ses concurrents (un test de ZDNet Australia sur la version RC1, en janvier, le classait en dernière position face à Firefox 3.1 bêta 1 et Chrome 2.0.158.0). Mais Microsoft publie des mesures tout à fait différentes. Avec une méthode qui lui est propre, l'éditeur d'IE a comparé la version 8 avec Chrome 1.0 et Firefox 3.05. Le test consistait à afficher les pages d'accueil des 25 sites mondiaux classés premiers pour le trafic (par ComScore). IE8 serait le plus rapide pour 12 d'entre eux.
Mais quelle est l'importance réelle de ce débat ? Le 13 avril, en France, le module de mise à jour de Windows, UpDate, proposera le téléchargement d'Internet Explorer 8 comme mise à jour prioritaire. Le 27 avril, cette installation sera déclenchée sans préavis chez les utilisateurs qui auront choisi les mises à jour automatiques. Les adeptes d'Opera 10 (classé le plus rapide de tous dans un test de ZDNet Australia), de Firefox ou de Safari, continueront pour leur part à passer par leur navigateur favori...
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Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
futura-sciences, publié le 23 Mars 2009
# Administrateur | 22/03/2009 | Info
> Editions web
Energie
Sonatrach et Saipem signent un contrat de près de 2 milliards de dollars
L’entreprise Sonatrach et son partenaire First Calgary Petroleum LP (FCPLP), ont signé dimanche à Alger avec le groupement italien Saipem un contrat de réalisation d’ installations gazières d’un montant de de près de 2 milliards de dollars, a indiqué l’entreprise algérienne dans un communiqué.
Le montant de ce contrat signé en présence du ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil "est de 1,849 milliard de dollars équivalents dont 1,101 milliard d’euros et 30,45 milliards de dinars", précise Sonatrach dans son communiqué.
Le contrat porte sur la réalisation des installations de production et de traitement des gaz humides et de l’huile des gisements Menzel Ledjmet Est (MLE)et de Central Area Field Complexe (CAFC) du périmètre LEDJMET (Bloc 405b) ainsi que celles des canalisations d’évacuation du gaz, du GPL et du condensat vers Gassi-Touil.
Une fois réalisées, ces installations, permettront de traiter 9 millions m3/ j (soit 3 milliards m3/an) de gaz, 10 000 bbl/jour de condensat, 14.000 bbl/jour de GPL et 8350 bbl/jour d’huile. Le délai de réalisation est de 36 mois et la réception provisoire du projet est prévue en mars 2012, précise Sonatrach. Le périmètre de LEDJMET est situé dans le bassin de Berkine, à environ 350 km au Sud Est de Hassi Messaoud.
[ source ]
Par APS
El Watan, publié le 22 Mars 2009
# Administrateur | 22/03/2009 | Info
DJEZ EXPRESS S’INSTALLE EN ALGÉRIE
Le transport rapide « new-look »
La concurrence, dans le marché «vierge» de l’acheminement de courrier et colis, affûte ses armes.
Créée en septembre 2007, l’entreprise Djez Express, qui assure le transport rapide de courrier et colis, est opérationnelle en Algérie depuis juin 2008. Malik Belkessam, son gérant, a confié à L’Expression ses espérances de réussite dans son pays l’Algérie, et son programme de travail. Il a surtout fait part de sa détermination à réussir dans un secteur encore mal connu en Algérie.
Le secteur quasiment vierge de cette activité dans le marché algérien « porteur et demandeur de qualité », lui permet de « croire » en son pays où il est revenu pour s’installer et y travailler. En rentrant en Algérie, ce Français d’origine algérienne, vient apporter, à l’instar de nombreux autres compatriotes installés en France et ailleurs, sa pierre à l’édification économique du pays et répond à l’appel des responsables économiques algériens. Cette société de droit algérien à 100%, Djez Express, tourne, pour le moment, avec 10 employés. Aujourd’hui, elle axe ses prospections, sans dédaigner les autres points d’intérêt, vers les banques, un secteur qui a besoin de rapidité dans ses délais de livraison, ce qui « manque ici en Algérie », a précisé Belkessam. Aussi, l’entreprise est-elle en négociation avancée avec la banque Société Générale pour la livraison expresse de son courrier. Elle met à la disposition de la Société Générale Algérie un réseau d’une trentaine de livreurs alors que 30 autres assureront les mêmes services à la BNP-Algérie, après accord.
Djez Express a zoné ses axes de livraison à Alger en cinq parties. Elles comprennent une cinquantaine de destinations, monnayant un tarif variant entre 490 et 1 390 DA selon l’éloignement des lieux de livraison. Ceux-ci se situent tous à Alger ou dans sa périphérie immédiate.
La livraison est effectuée en 2h30 maximum, sur deux-roues, pour les colis de moins de 50 kg. En trois heures en voiture, pour une charge de 600 kg maximum et enfin, les livraisons en camionnette pour les charges de 3,5 tonnes maximum, en trois heures également. L’entreprise précise que pour les livraisons sur quatre-roues, une majoration de 500 DA est prévue alors qu’elle atteint 700 DA par camionnette.
Un supplément de 200 DA est prévu aussi pour une adresse erronée et par colis de plus de 5 kg ainsi que pour les périodes d’attente par tranche de 20 minutes et par pli dépassant 40x50 cm. Il y a lieu de signaler que plusieurs autres concurrents opèrent déjà sur le marché du transport rapide du courrier: la DHL International, Chrono-Post (internationale) et Rym Sahara (nationale), pour ne citer que ceux-ci. Son gérant Belkessam est un vieux « loup » dans le métier. Membre du syndicat national (français) de transport léger (Sntl), il dirige à Paris une entreprise similaire, la Rush. Celle-ci figure parmi les 700 entreprises qui activent dans le domaine du transport rapide en France. Son entreprise, a-t-il indiqué, n’est pas circonscrite à Paris et sa banlieue, elle est présente aussi en République populaire de Chine et à Shanghaï. En France, elle est reconnue pour « le sérieux, la qualité et l’efficacité de ses services ». Le panel des clients de Rush à Paris est composé de grandes sociétés dont on peut citer le parfum Caron ou encore Longchamp...Bienvenue en Algérie!
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Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 22 Mars 2009
# Administrateur | 22/03/2009 | Info
L’ALGÉRIE CÉLĂBRE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU
L’ADE célèbre l’eau par l’arbre
Quoi de plus beau et de plus utile que de célébrer la Journée mondiale de l’eau par la plantation de plus de 50.000 arbres?
Comme à l’accoutumée, l’Algérie célèbrera avec conscience la Journée mondiale de l’eau à travers l’Algérienne des eaux (ADE). La nouveauté dans cette célébration réside dans l’initiative de l’ADE de planter à cette occasion plus de 50.000 arbres (51.010), dont 8300 à Tlemcen, 3720 à Mostaganem, 2680 à Djelfa, 2550 à Annaba et 2334 à Sétif pour ne citer que ces régions. Ces arbres seront plantés dans plus de 2000 unités de l’ADE qui compte ainsi marquer concrètement sa participation à la célébration de la Journée de l’arbre (21 mars). C’est en collaboration avec la direction générale des forêts que ces arbustes seront plantés au niveau des ouvrages et sites hydrauliques. Ces actions consolideront les structures en les protégeant de l’érosion. Cet établissement, qui exerce sous la tutelle du ministère des Ressources en eau, a programmé de nombreuses activités qui seront concrétisées au niveau des structures décentralisées que sont les «zones, unités et centres» implantés à travers tout le pays. Affiches, banderoles, dépliants, et diverses actions de sensibilisation de proximité, notamment auprès des enfants. Ces derniers sont invités à colorier leur propre perception de l’eau dans un livret de coloriage conçu à leur intention.
Enfin, tout un arsenal de communication est déployé pour faire de cette date, une journée pas comme les autres. Une communication très active, faut-il le souligner. L’ADE, dont la création résulte d’une réforme institutionnelle d’avril 2001, s’applique à donner une vraie impulsion à la gestion de l’eau à travers tout le territoire national.
Elle a fait de la lutte contre le gaspillage de l’eau son cheval de bataille tout en surveillant la qualité de l’eau distribuée selon des normes universelles. L’introduction de celles-ci est favorisée par l’implication d’opérateurs privés nationaux et étrangers. Distribuant de l’eau à 27 millions d’Algériens (sur 36), elle gère 901 communes à travers 43 unités de distribution réparties en 15 zones. Son action ne se limite pas uniquement à la gestion de la distribution et de l’épuration, mais également à la formation pour justement maintenir une amélioration constante du management. Ainsi, l’ADE a assuré en 2008 la formation de 2430 agents dont 88 à l’étranger aux frais du formateur étranger.
L’ADE informe que le coût de revient moyen d’un mètre cube d’eau atteint 28,45 dinars alors que le tarif moyen facturé s’élève à peine à 17,61 DA/m3, le différentiel étant supporté par l’Etat au titre de la «sujétion de service public». Le thème sous lequel se déroulera demain la célébration de la Journée mondiale de l’eau traduit le souci des instances internationales de paix à préserver une coopération internationale tous azimuts pour l’exploitation pacifique de l’eau. Source de vie, mais également source de conflits, l’eau demeure l’enjeu majeur des années à venir et toutes les études de géostratégies le confirment. La menace de raréfaction de cette ressource vitale, suite aux changements climatiques dus aux émissions de gaz à effet de serre, pèse de plus en plus sur le monde. D’aucuns ont même prédit de futurs conflits internationaux à cause du manque d’eau dans un proche futur. Cette menace plane déjà sur la région du Moyen-Orient...Sait-on par exemple qu’«un être humain sur 5 n’a pas accès à l’eau potable dans le monde» et que «plus de 300 millions de personnes en Afrique manquent aujourd’hui d’accès à l’eau potable» selon une étude britannique.
Aussi, le thème de cette journée du 22 mars 2009 «Les eaux transfrontalières», «Eau partagée, opportunités partagées» montre-t-il le chemin du développement économique impératif dans les régions qui en sont les plus démunies.
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 22 Mars 2009
# Administrateur | 21/03/2009 | Info
Mihoubi : “Radio internationale a réussi à s'imposer au niveau national et international”
La Radio internationale a réussi, en l'espace de deux années, à s'imposer au niveau national et international grâce à sa jeune équipe et aux thèmes diversifiés qu'elle propose, a affirmé, jeudi à Alger, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Communication, M. Azzedine Mihoubi.
La Radio internationale a réussi, en l'espace de deux années, à s'imposer au niveau national et international grâce à sa jeune équipe et aux thèmes diversifiés qu'elle propose, a affirmé, jeudi à Alger, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Communication, M. Azzedine Mihoubi.
Intervenant à l'ouverture de la cérémonie marquant le 2ème anniversaire de la chaîne internationale de la Radio algérienne, M. Mihoubi a indiqué, qu'"en l'espace de deux ans, cette chaîne a réussi à s'imposer au niveau national et international, grâce à sa jeune équipe et aux méthodes inspirés des chaînes de télévisions satelletaires qu'elle utilise", soulignant que "son réseau important de correspondants, à travers plusieurs capitales, et les thèmes diversifiés proposés, font sa particularité"."Cette chaîne de radio a pu, aussi, et en un temps réduit, faire parvenir la voix de l'Algérie à l'extérieur", a-t-il ajouté.
Il a souligné, dans ce cadre, que d'autres efforts seront consentis pour permettre à cette chaîne de se déployer à l'intérieur et à l'extérieur, en l'a dotant, a-t-il dit, de moyens techniques appropriés. "Une expérience pareille mérite d'être consolidée pour qu'elle dure et quelle soit pérenne", a soutenu M. Mihoubi. Le directeur général de la Radio nationale, M. Tewfik Khelladi, a relevé, pour sa part, que l'objectif fondamental de la création de cette chaîne, est celui de faire parvenir la voix de l'Algérie à l'étranger, dans plusieurs langues et avec une méthode professionnelle qui répond aux changements "rapides" que connaît le domaine de l'audiovisuel à travers le monde.
Tout en soulignant l'impératif de s'adapter au développement que vit le pays, dans les différents secteurs, il a souligné que "la chaîne internationale a pu, en l'espace de deux ans, s'imposer, grâce aux efforts de son équipe journalistique, composée d'éléments jeunes qui, par sa persévérance, a su être l'architecte de nouvelles règles, forgées dans le principe du travail (...)". Il a souligné, dans ce cadre, que la direction de la Radio nationale "tient à la réussite" de cette expérience, affirmant que les moyens nécessaires permettant son évolution et sa consolidation dans l'univers médiatique, seront réunis. De son côté, le directeur de cette chaîne, M. Mohsen Slimani, a résumé les résultats obtenus, après deux années de travail "sérieux", dans le fait qu'elle s'est imposée comme une chaîne radiophonique d'information "particulière" dans sa forme et sa prestation.
"Cette chaîne a réussi, aussi, à constituer un réseau de correspondants dans plus de 20 capitales à travers le monde", a-t-il souligné.
Des prix ont été décernés à cette occasion à des journalistes de la radio internationale, dont ses correspondants de Ghaza et Madrid.
[ source ]
Par El Moudjahid, le 20-03-2009 Ă 20:00
El Moudjahid, publié le 21 Mars 2009
# Administrateur | 20/03/2009 | Info
CONCOURS « MÉDIA STAR » 2009
Le délai de participation prolongé au 2 avril
Suite à la demande d’un grand nombre de journalistes désirant participer au concours «Média Star» dans son édition 2009, et après consultation des membres du jury, Nedjma annonce la prolongation du délai de dépôt des travaux journalistiques au jeudi 2 avril 2009, et ce, afin de donner la chance au plus grand nombre de participants.
Pour rappel, le concours est ouvert à tous les travaux publiés et diffusés entre le 4 mai 2008 et le 2 avril 2009.
Quant à la nouveauté de cette année, il s’agit de l’ouverture du concours aux journalistes exerçant dans les agences de presse et les sites Web spécialisés mais aussi, aux photographes de presse et caricaturistes désirant participer avec leurs oeuvres liées au secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Les journalistes intéressés par le concours «Média Star» doivent déposer sous pli fermé la copie de leur travail publié et daté (coupures de journaux, photos), enregistrement de programmes radiophoniques (sur CD) et télévisuels (sur DVD) au siège de Wataniya Télécom Algérie, Route de Ouled Fayet, Chéraga, Alger ou aux sièges des Directions régionales de Nedjma à Oran et à Constantine (pour la presse régionale) au plus tard le jeudi 2 avril 2009.
Tout candidat doit joindre un justificatif d’exercice de sa profession (copie de la carte de presse ou certificat de l’employeur).
Un justificatif de diffusion daté est demandé pour les candidats des médias radiophoniques, télévisuels, agenciers et électroniques. Pour toute information complémentaire concernant ce concours, prière de contacter le Département des relations publiques.
[ source ]
Par R.N
L'Expression, publié le 19 Mars 2009
# Administrateur | 18/03/2009 | Info
Algérie Poste distinguée au 2e Salon arabe de philatélie aux Emirats arabes unis
Algérie Poste a été distinguée au 2e Salon arabe de philatélie qui s'est tenu aux Emirats arabes unis (EAU) du 5 au 9 mars 2009, a-t-on appris hier auprès de l'entreprise. A cette occasion, un diplôme d'honneur a été remis par le directeur général des postes des EAU au représentant de l'entreprise algérienne qui a été "félicité" pour la participation de "qualité" à cette manifestation philatélique, a-t-on précisé. La collection officielle présentée à cette manifestation comprenait l'ensemble des timbres-poste émis durant les 3 dernières années comme le stipulait le règlement de l'exposition classée par thématique. La collection algérienne a retenu l'attention des visiteurs tant nationaux qu'étrangers, a-t-on indiqué de même source.Les philatélistes étaient nombreux à demander des renseignements sur les dernières nouveautés philatéliques algériennes et les moyens de les obtenir, a-t-on ajouté. Onze administrations postales arabes et plusieurs associations philatélistes ont pris part au salon avec leurs récentes productions, tandis que des imprimeurs ont présenté en marge de l'exposition les dernières innovations en matière d'impression de timbre-poste et de sécurité de fabrication des valeurs.
[ source ]
Par El Moudjahid, 17-03-2009 Ă 20:25
El Moudjahid, publié le 18 Mars 2009
# Administrateur | 18/03/2009 | Info
Le casier judiciaire bientôt délivré au niveau des consulats d'Algérie à l'étranger
M. Tayeb Belaïz a annoncé lundi à Alger que la communauté nationale établie à l'étranger pourrait retirer l'extrait du casier judiciaire au niveau des consulats d'Algérie.
M. Belaïz a fait savoir que la communauté algérienne à l'étranger n'aurait plus à endurer la peine et les charges du voyage pour obtenir un extrait du casier judiciaire car pouvant, bientôt, l'obtenir au niveau du pays de résidence.
Le projet en question prévoit la liaison du réseau national du casier judiciaire au ministère des Affaires étrangères qui sera relié, à son tour, aux consulats et ambassades d'Algérie à l'étranger, explique le ministre en mettant l'accent sur la nécessaire protection de ce réseau informatique.
La communauté nationale établie en France, fait-il remarquer, sera la première à bénéficier de ce projet qui sera élargi à l'ensemble des ambassades et consulats d'Algérie à l'étranger.
A ce propos, M. Belaïz a souligné que le seul obstacle devant la mise en œuvre de ce projet réside dans l'obligation de signature du casier judiciaire par les juge et greffier, ajoutant que la loi y afférent sera modifiée pour donner au consul la prérogative de signature.
[ source ]
Par El Moudjahid, 17-03-2009 Ă 20:53
El Moudjahid, publié le 18 Mars 2009
# Administrateur | 16/03/2009 | Info
> Evènement :
Carburants : Une carte pour faire le plein
Les automobilistes algériens pourront bientôt faire le plein d'essence avec la nouvelle carte magnétique « Naftal card ». L'annonce a été faite hier par Mohamed Loukal, PDG de la banque extérieure d'Algérie (BEA). Le projet, un partenariat entre la BEA et Naftal, se fixe comme objectif d'éliminer progressivement les bons de carburants dans les stations services. Outre le paiement des carburants et services au niveau des stations d'essence, la future « Naftal card » permet de régler l'ensemble des prestations non fioul disponibles aux niveaux des stations service (lavage, achat de lubrifiants et vidange).
Il s'agit en fait de l'émission de trois types de cartes à puces pour les clients « corporates » (entreprises, administrations, collectivités locales...), dont deux cartes à crédit Gold et Silver et une carte prépayée. La carte Gold est proposée avec un plafond d'argent périodique mensuel et sans seuil de paiement, alors que la Silver est fixée avec un plafond périodique et un seuil de paiement. Quant à la carte prépayée elle est rechargeable au niveau des agences BEA et des districts Naftal. Les seuils et plafonds des cartes à crédit sont déterminés par Naftal en fonction du profil de chaque client.
Cette carte «permet d'offrir aux utilisateurs un moyen de paiement moderne et commode, éliminer le cash, sécuriser les transactions et la détention de fonds au niveau des stations service», a précisé le patron de la BEA.
L'opération a déjà couvert 917 stations service réparties à travers le territoire national et plus de 2.600 terminaux de paiement électroniques (TPE) ont été déjà installés par la BEA au sein de ces stations. Dans une première phase, l'opération touchera les entreprises et les gros clients. Les particuliers seront touchés par la formule avant la fin du deuxième semestre 2009. Le dispositif prévoit l'élargissement de cette solution aux détenteurs de cartes interbancaires (CIB), dans une troisième phase.
Selon le PDG de la BEA, cette nouvelle offre découle de la politique de monétisation prônée par les pouvoirs publics et des orientations du ministère des Finances dans le cadre de la réforme générale de la relation banque-entreprises au titre de la modernisation des différents instruments bancaires et financiers. La nouvelle carte prépayée offre de nombreux avantages en particulier en matière de sécurité. Elle évite aux usagers de la route, surtout lors de longues distances, de circuler avec de l'argent. Elle permet aussi un meilleur contrôle, soit la traçabilité aux entreprises. C'est-à -dire, et grâce aux tickets remis à la suite du remplissage de carburants, les responsables au niveau de ces entreprises peuvent gérer et contrôler au mieux les dépenses en carburants. La carte électronique offre également de gros avantages à Naftal en atténuant sensiblement la manipulation de l'argent en espèces au niveau des stations-service et réduira également et graduellement le recours aux tickets à crédit. La prise en charge de l'investissement de ce projet se fera par la BEA. Et Naftal lui versera une commission sur le montant des transactions acceptées sur son réseau stations-service en guise de rémunération de ses services. Les essais qui ont été faits en matière de démarrage, d'activation, de rechargement de cartes, de paiement électronique et de télécollecte en agence BEA ont eu des résultats positifs dans les deux stations-service pilotes, selon Naftal. Cette nouvelle prestation va permettre à la BEA de démarcher une clientèle composée de grandes entreprises en diversifiant davantage son offre. La nouvelle solution repose notamment sur la technologie EMV et ouvert aux réseaux internationaux Visa et/ou MasterCard.
Il y a lieu de noter que l'introduction de la carte à puce ou carte prépayée devait être opérationnelle durant le deuxième semestre 2006 dans les 1.800 stations que gère Naftal cependant l'opération a traîné. La signature de la convention entre les deux partenaires a eu lieu en décembre 2004 à Alger en présence des ministres des Finances et de l'Energie, du PDG de Sonatrach, des PDG des banques et plusieurs responsables de filiales.
[ source ]
par Sofiane M.
Le Quotidien d'Oran, publié le 16 Mars 2009
# Administrateur | 16/03/2009 | Info
Service public : Signature d'un contrat de performance entre l'Etat et Algérie Poste
1.700 bureaux postaux des zones rurales déficitaires.
Après un premier contrat établi avec Algérie Télécom, c'est au tour d'Algérie Poste de bénéficier d'un contrat de performance signé hier avec l'Etat, en présence du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Aux termes de cette convention passée, l'Etat s'est engagé à apporter son soutien financier pour la concrétisation de certains projets de service public, conformément aux engagements pris dans le cadre de la nouvelle stratégie e-Algérie 2013. Pour sa part, Algérie Poste est également appelée à puiser dans ses fonds propres et se doit d'achever dans les meilleurs délais les projets contenus dans son plan quinquennal de développement visant l’amélioration et la modernisation des services postaux. Avec 11 millions de clients aux avoirs CCP, dépassant les 500 milliards de dinars, l'un des soucis principaux de la poste reste la sécurisation des bureaux postaux exposés aux détournements à répétition et la réduction des longues files d'attente devant les guichets, à cause notamment d'une densité postale dépassant dans les grandes agglomérations les 14.000 habitants par bureau et une moyenne nationale dans les meilleure cas de 9.800 habitant/bureau, alors que la moyenne internationale est de 6.000 habitant par bureau. A ce niveau, l'on prévoit des cycles de formation en permanence au profit des agents des guichets et des receveurs, l'amélioration de la densité postale notamment dans les grandes villes et la poursuite des mesures déjà arrêtées et relatives à la disponibilité des fonds dans les bureaux de poste.
En marge du séminaire organisé hier à l'hôtel El-Aurassi sur la contribution des nouveaux services de la poste dans l'amélioration de la qualité de vie des citoyens, le ministre, M. Hamid Bessalah, a assuré que tous les moyens nécessaires pour la concrétisation des projets d'amélioration du service public postal sont disponibles et que l'entité postale, au vu de son importante toile couvrant l'ensemble du territoire, doit jouer un rôle et pas des moindres dans la généralisation du e-commerce. Le soutien financier de l'Etat contribuera notamment, informe de son côté le DG d'Algérie Poste, à maintenir ouverts les 1.700 bureaux de poste déficitaires au niveau des zones rurales pour stabiliser les populations, en sachant que 50% des établissements postaux sont implantés dans ces milieux ruraux ainsi que pour aider à la réouverture de 107 autres fermés auparavant. Le plan de développement prévoit également la réalisation de 200 nouveaux bureaux et acquisition de nouvelles assiettes foncières pour l'implantation de points postaux de proximité, notamment au niveau des nouvelles cités AADL et OPGI. A travers la mise en œuvre d'actions intersectorielles, il est aussi question d'améliorer les délais de distribution du courrier et la révision du plan d'acheminement, de collecte et de distribution et le développement du courrier hybride. Durant ce premier trimestre 2009, il est attendu la mise en service de 200 réseaux locaux des bureaux de poste (IBP). Au-delà de leur informatisation, la poste vise aussi à rendre polyvalents ses guichets dans le souci de réduire les délais de traitement des opérations et d'élargir l'automatisation limitant l'intervention humaine. Par ailleurs, la monétique, qui constitue l'un des axes principaux du développement du secteur, prévoit l'accélération de l'utilisation des cartes à puce dans les transactions financières qui s'élèvent à 900.000 transactions/jour dans le circuit postal, manipulant 24.000 milliards de fonds annuellement. En effet, malgré les avancées constatées dans l'utilisation de la carte à puce avec 3 millions d'opérations effectuées par mois au lieu de 300.000 opérations enregistrées il y a encore quelques mois, la réticence des usagers de la poste vis-à -vis du retrait électronique ne s'est pas dissipée pour autant. Sur les 6 millions de cartes électroniques fabriquées, 200.000 n'ont jamais été retirées par leurs propriétaires, alors que sur les 5,8 millions détenteurs de cartes, seuls 3,5 millions les ont utilisées au moins une fois. Algérie Poste, qui a procédé au renouvellement des premières cartes expirées, annonce, par la voix de son DG, l'intégration de l'option paiement avec la généralisation à partir du mois d'août de la distribution des terminaux de paiement (TPE) sur les commerçants. A noter qu'à ce jour le dispositif monétique mis en place comprend 400 guichets automatiques de billets (GAB) et 1.000 TPE.
[ source ]
Par Hamida B., 15-03-2009 Ă 20:18
Photo : T. Rouabah
El Moudjahid, publié le 16 Mars 2009
# Administrateur | 16/03/2009 | Info
> TIPAZA INFO
Caisse nationale du logement
Une formule d’aide au loyer à l’étude
La Caisse nationale du logement (CNL) examine la possibilité d’étendre la formule proposée aux sinistrés, qui consiste à verser des aides à la réhabilitation et au loyer à d’autres couches de la société.
C’est ce qu’a laissé entendre, hier, le directeur général de la CNL, M. Djemaâ, lors d’une conférence tenue à la Safex, à l’occasion de la nouvelle édition du salon Batimatec ouvert vendredi à Alger. « L’aide au loyer a été décidée pour permettre le relogement des sinistrés du séisme et des autres catastrophes naturelles. Maintenant, la réflexion portant sur l’application de cette décision sur d’autres couches sociales fait son chemin. Cette réflexion consiste à étendre cette formule (aide au loyer) au parc locatif public et éventuellement aussi au secteur privé », a expliqué le directeur général de la CNL. Selon lui, le but de cette réflexion est de permettre une solvabilité des locataires et de créer un marché locatif national. M. Djemaâ a précisé que le dossier n’a pas encore atteint le stade de la maturité au niveau des instances en charge et devra déboucher sur des décisions importantes.
Cette formule d’aide au loyer a été insérée dans les programmes spéciaux du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme et a concerné particulièrement les sinistrés du séisme de 2003 et les victimes des intempéries ayant marqué le 4e trimestre de l’année écoulée. Les contributions accordées à la réhabilitation et à la reconstruction suite au séisme de 2003 sont au nombre de 100 799 aides individuelles et de 148 556 aides pour le logement collectif. Le montant des aides versées a été estimé à 54,30 milliards de dinars à fin 2008. Quant aux soutiens à la réhabilitation et au loyer suite aux intempéries du 4e trimestre 2008, celles-ci étaient de 16 178 aides individuelles, avec un montant de 1,39 milliard de dinars. Le directeur général de la CNL a estimé le montant des décaissements sur la période 1999/2008 à 880,78 milliards de dinars.
Les prévisions de décaissements pour l’exercice 2009 devraient se situer, selon le même responsable, à 147,3 milliards de dinars. Une enveloppe de 81 milliards de dinars du montant global devrait être allouée au logement social locatif et au logement en location-vente, tandis que 66,3 milliards de dinars seront accordés en aides pour le logement en milieux urbain et rural. Selon le directeur général de la CNL, les consommations financières enregistrées durant l’année écoulée ont totalisé 136,40 milliards de dinars.
[ source ]
Par Ali Titouche
El Watan, publié le 15 Mars 2009
# Administrateur | 16/03/2009 | Info
> TIPAZA INFO
Hôtel Césarée (Cherchell)
Début des travaux d’aménagement
L’une des grandes infrastructures de l’hôtellerie érigée le long de la côte algérienne commence à renaître de ses cendres. Il s’agit de l’hôtel Césarée de Cherchell, appelé durant la colonisation « hôtel Saint-Nicolas ».
Cette infrastructure du secteur du tourisme, chargée d’histoire, avait été construite en 1910 et aménagée en 1943. Les responsables de la wilaya de Tipaza se sont engagés en 2004 à redonner vie à cette bâtisse ébranlée par deux séismes et par l’érosion. L’expertise effectuée par le CTC de Chlef a décelé une série de dégradations au niveau de la toiture, du plafond, de la charpente en bois, des profilés métalliques, des planchers et des murs, en plus de l’humidité qui avait affecté bon nombre d’endroits de cet hôtel. Une enveloppe financière estimée à 48 millions de dinars aura été allouée uniquement pour la première phase de travaux. La seconde phase entamée depuis le début de janvier 2009 s’articule autour de l’extension et de l’aménagement de cet hôtel.
« Une mission délicate », déclare le directeur général de l’AGFRU de Tipaza. Le coût de ces travaux d’extension avoisine les 35,5 millions de dinars, tandis que le coût de l’aménagement est estimé à 22 millions de dinars. L’hôtel Césarée se compose d’un sous-sol, d’un rez-de-chaussée et de deux étages. L’AGFRU a pris en charge entièrement le financement des travaux. La question qui demeure encore en suspens est celle de la gestion de cet hôtel à sa remise en activité, celle-ci est prévue pour juin 2010.
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Par M. H.
El Watan, publié le 15 Mars 2009
# Administrateur | 14/03/2009 | Info
Panique au téléphérique de Chréa
122 usagers du téléphérique assurant la liaison Blida-Chréa sont restés, jeudi soir, bloqués pendant plus de trois heures à l’intérieur de ce moyen de transport à la suite d’une panne électrique.
En effet, de retour à Blida, les passagers étaient surpris, à partir de 18h00, par l’arrêt inattendu des télécabines faute de courant électrique. Le déplacement manuel des usagers n’a pris fin qu’aux environs de 22h30, créant ainsi une véritable panique aussi bien chez des passagers que de leurs familles.
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Par SmaĂŻl BOUDECHICHE
L'Expression, publié le 14 Mars 2009
# Administrateur | 13/03/2009 | Info
Exploitation des gisements découverts
Sonatrach signe plusieurs contrats
Le groupe Sonatrach et son partenaire Anadarko, agissant pour le compte des participants au projet El Merk (Conocophillips, Eni, Maersk et Talisman), ont paraphé, hier à Alger, quatre contrats avec des entrepreneurs, d’une valeur globale de plus de 3 milliards de dollars, est-il indiqué dans un communiqué de Sonatrach, adressé hier à notre rédaction.
Ces contrats, de type EPC, concernent la réalisation des ouvrages destinés au traitement d’huile et du gaz humide, la récupération et l’expédition d’huile vers Haoud El Hamra via le PKO et l’expédition de GPL et de condensât vers Gassi Touil via les canalisations NH2 et LR1. Le premier contrat, d’une valeur de 2,266 milliards de dollars équivalents, portent sur la réalisation des installations de traitement d’huile, condensât et récupération de GPL et intégration du système de télécommunication. Cette convention concernant ce premier lot a été signée avec Petrofac. Quant au second contrat, il concerne la réalisation des réseaux de collecte et desserte pour un montant de 673 millions de dollars. Le contrat a été conclu avec ABB/Sarpi. S’agissant de la convention portant sur le transport d’énergie électrique, celle-ci a été paraphée avec Kahrif pour un montant de 99 millions de dollars équivalents.
La réalisation du poste blindé, d’un montant de 27,15 millions de dollars, a été confiée à l’entreprise Siemens. Un quatrième contrat a été conclu avec cette entreprise, mentionne-t-on dans le même communiqué. La réalisation du projet El Merk permettra de traiter quelque 135 000 bbl/j d’huile, 55 000 bbl/j de condensât et 30 000 bbl/j de GPL. Sonatrach a annoncé que l’entame de la production d’huile devrait intervenir à compter du mois de mars 2012.Par ailleurs, un autre communiqué indique que Sonatrach, en association avec l’entreprise russe Rosneft-Stroytransgaz Ltd, a reçu l’approbation de l’Agence nationale de valorisation des hydrocarbures (Alnaft) pour les plans de développement de trois gisements d’hydrocarbures situés dans le bassin d’Illizi. Il s’agit des deux gisements d’huile Takouazet-est et Takouazet-ouest découverts en 2003-2004 et du gisement de gaz à condensât Tessilit-nord, découvert en 2006.
L’entame des travaux est prévue au cours de la période allant de 2009 à 2012, indique le communiqué de Sonatrach. Pour rappel, les partenaires Sonatrach et Rosneft-Stroytransgaz Ltd ont signé un accord-cadre qui confie à la compagnie nationale la commercialisation des quantités de gaz sec provenant du périmètre Gara Tissilit (bloc 245 sud) pour le compte de l’association. Rosneft, pour les besoins de précision, est une société publique classée premier groupe pétrolier russe.Quant à Stroytransgaz, dont le principal actionnaire est la compagnie russe Gazprom, c’est une compagnie spécialisée dans la réalisation d’infrastructures dans les domaines du pétrole et du gaz, ainsi que dans d’autres secteurs.
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Par Ali Titouche
El Watan, publié le 12 Mars 2009
# Administrateur | 13/03/2009 | Info
Algérie / Radios : Signature à Paris d'un accord-cadre de formation entre l'ENRS et l'INA.
Un accord-cadre de formation a été signé vendredi à Paris entre l'Entreprise nationale de radio sonore (ENRS) et l'Institut national français de l'audiovisuel (INA).
Le document, signé par le directeur général de l'ENRS, M. Toufik Khelladi, et le PDG de l'INA, M. Emmanuel Hoog, porte sur "l'organisation par l'INA, en concertation avec la Radio nationale, de la formation en Algérie des personnels, notamment ceux chargés de la numérisation et des programmes".
Dans une déclaration à l'APS, le PDG de l'INA a souligné que "les liens entre la France et l'Algérie sont si forts qu'il est naturel que notre établissement ambitionne de construire avec les établissements algériens un partenariat sur les terrains de la formation et de la mémoire".
"Nous avons déjà lancé des actions sur le terrain de la mémoire en remettant à nos partenaires algériens des copies d'archives disponibles à notre niveau.
Sur le terrain de la formation, la numérisation est un vaste chantier lancé pratiquement partout dans le monde", a-t-il ajouté, expliquant que "la numérisation n'est pas seulement celle du signal mais également la réorganisation des équipes et des entreprises".
"A l'INA, nous avons connu cette étape. En basculant entièrement dans l'ère du numérique, nous avons réorganisé l'ensemble de l'entreprise. Cela lui a donné un sursaut, un regain, une force et une notoriété qu'elle n'avait pas auparavant", a-t-il affirmé.
"Nous sommes disposés à contribuer sur ce volet de la formation avec l'Algérie. Cet engagement de notre part se matérialisera grâce à l'accord que nous venons de signer aujourd'hui".
Pour sa part, le directeur général de l'ENRS, M. Toufik Khelladi, a souligné "l'importance de profiter de l'expérience acquise ailleurs en ce qui concerne la numérisation".
"L'INA est l'un des partenaires avec lesquels nous envisageons de travailler pour généraliser la numérisation de l'ensemble du réseau de la Radio nationale, composé pour le moment de 43 radios locales, de trois chaînes nationale, d'une radio internationale et de deux chaînes thématiques, Radio Coran et Radio Culture", a-t-il indiqué.
Le directeur général de l'ENRS a estimé que "pour cette mise en réseau, il est fondamental que la Radio nationale se dote en moyens et particulièrement humains. L'INA est l'un des partenaires qui peut nous aider à réaliser cet objectif", a-t-il dit.
"Concernant le volet formation, nos techniciens respectifs vont se mettre prochainement en relation pour matérialiser cet accord-cadre. En vertu du document
signé aujourd'hui, l'INA est disposée à nous aider dans le processus de formation.
Nous disposons d'une ressource humaine qualifiée mais il existe des insuffisances en ce qui concerne la numération. Cet accord-cadre nous permettra de combler cette insuffisance", a-t-il ajouté.
A l'issue de la cérémonie de signature de l'accord-cadre, le PDG de l'INA a remis au directeur général de l'ENRS des copies d'archives sonores totalisant 200 heures de programmes de diverses natures. Ces archives font partie d'un lot composé de 1300 documents dont le plus ancien date de 1939. Des copies de ces archives actuellement en cours de numérisation seront remises dans leur totalité à l'ENRS.
Par ailleurs, M. Toufik Khelladi était jeudi à Lyon, où il a signé des accords avec la radio communautaire "Radio Salam" et la radio intercommunautaire "Radio trait d'union" (RTU) pour la mise à la disposition de ces médias de programmes et contenus à caractère informationnel, dynamique, distractif et culturel, en application des règlements et de la législation du pays d'accueil.
Des accords similaires doivent être conclus cet après-midi avec les radios "Beur FM", "Radio soleil" et "Radio France Maghreb".
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Par APS
La Tribune, publié le 13 Mars 2009
# Administrateur | 11/03/2009 | Info
JUSQU’AU 15 MARS
Couture et gastronomie à la médiathèque Abane Ramdane
Quatre maisons de création dans l’art de la couture et de la gastronomie au féminin exposent leurs œuvres à la médiathèque Abane-Ramdane de l’Etablissement arts et culture.
Des maisons peu connues au talent et au savoir-faire reconnus.
Chekalil Hiba est un modèle de création dans la mode aussi bien moderne que traditionnelle.
Le prêt-à -porter ainsi que les travaux d’embellissement, c’est l’affaire de « Chez Othmane Hiba » Une maison dirigée avec une équipe de quatre couturières.
Le talent créatif de Chekalil Hiba est beaucoup plus apparent dans les tenues traditionnelles de toutes les régions. Elle excelle dans tous ces genres, le sétifien, l’oranais, le constantinois, le kabyle. Elle expose plusieurs modèles de chaque genre.
La pâtisserie traditionnelle rayonne à côté de l’art de cette couture de nos régions.
Deux maisons présentent leurs créations dans ce domaine.
Les gâteaux â€â€™orientales’’ de Nora Rouibi et, « DĂ©lices gâteaux » de Safia Tilikète.
Ces gâteaux traditionnels sont à peine reconnaissables tant ces spécialistes ajoutent leur touche de création individuelle. Cet art de la pâtisserie se prolonge dans l’art de la cuisine qui est représenté par la talentueuse Safia Laroui de Sidi Moussa.
Dans cette exposition à la médiathèque Abane-Ramdane, Safia Laroui montre au public un nombre étonnant de plats, tous alléchants. Pour mieux faire apprécier la valeur de ses plats cuisinés, cette spécialiste de la cuisine traditionnelle invite à une dégustation.
Safia Laroui présente dans cette suite, un couscous, une trida à la mode constantinoise, une chorba fric à la recette inédite, une chekhchoukha de Biskra. Elle présente également différents modèles de pains maison. Pour elle, tout se prépare et se fait à la main.
L’exposition de tous ces produits est ouverte à la médiathèque Abane-Ramdane jusqu’au 15 de mars.
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Par Kamel Chériti
Horizons, publié le 11 Mars 2009
# Administrateur | 11/03/2009 | Info
La deuxième coupure pub sur TF1 et M6, c’est parti!
TELEVISION - Les deux chaînes appliquent la loi sur l'audiovisuel, parue samedi au Journal officiel, qui autorise ce deuxième tunnel publicitaire...
Les téléspectateurs ont pu s’en rendre compte dès mardi après-midi. TF1 a commencé à introduire la deuxième coupure pub dans certains de ses programmes. « Nous avons ouvert le deuxième écran dans la fiction de l’après-midi qui suit Les feux de l’amour », a précisé la chaîne à 20minutes.fr.
TF1 travaille également à la mise en place de cette deuxième coupure pub pour le film du prime time (20h45), où l’audience et le prix du spot sont les plus élevés, sans préciser de calendrier.
Cette deuxième coupure pub, adoptée à l’Assemblée le 17 décembre dernier, est autorisée depuis samedi, date de la parution de la loi sur l’audiovisuel au Journal officiel. La loi étend en effet la deuxième coupure, déjà autorisée pour les magazines de divertissement comme «Les enfants de la télé» ou «Les 100 plus grands…», aux fictions et aux magazines d’information, par tranche de 30 minutes.
M6, également concernée par le texte, va introduire la deuxième coupure au sein de «Capital» à partir du 15 mars, de « D&Co » à partir du 16 mars et de «Zone interdite» à partir du 22 mars. Jusqu'à présent, les chaînes privées pouvaient diffuser une 2e coupure pub sur autorisation ponctuelle du CSA pour les films dépassant 150 minutes.
Chez TF1, un responsable avait confié à 20minutes.fr, en février dernier, que la publicité était désormais perçue comme un élément à part entière des programmes diffusés. Comprendre: elle n’indisposerait pas les téléspectateurs. A titre de comparaison, aux Etats-Unis, les quatre principaux networks (ABC, FOX, CBS, NBC) diffusent environ 18 minutes de pub par heure, en cinq ou six coupures.
span class="auteur">[ source ]
Par Sa. C. avec agence
20Minutes.fr, publié le 11.03.09 à 11h41
# Administrateur | 11/03/2009 | Info
> ACTUALITES
Télévision : Canal + se met sur Arabsat pour conquérir le Maghreb
Canal+ est de retour au Maghreb. L’Algérie est le point de départ de ce come-back qui se fait à travers le lancement d’un bouquet de 27 chaînes sur le satellite Badr 6 d’Arabsat, qui a été mis en orbite en 2008.
Hier, à l’hôtel El Djazaïr, à Alger, le service marketing de Canal Overseas, filiale du groupe Canal+, a mis le paquet, aidé par l’agence de communication PR Factory, pour cette nouvelle opération de charme. Jean-Noël Tronc, président-directeur général de Canal Overseas, a, lors d’une conférence de presse, tracé les lignes apparentes de la stratégie de Canal+ en Algérie, présentée comme le plus grand marché au Maghreb.
Il a précisé que c’est la première offre légale de télévision française par satellite au Maghreb. « Nous avons l’ambition modeste à travers cette offre ciblée. Nous allons procéder par étapes. D’abord, le lancement en Algérie ; c’est le marché le plus important pour nous. Ensuite, au Maroc, dans les prochaines semaines, puis en Tunisie. Tout se met en place à travers cette ouverture progressive », a-t-il expliqué. Selon lui, des dizaines de milliers de cartes d’abonnement ont été déjà vendus depuis le début de la diffusion, le 21 janvier 2009. Jean-Noël Tronc a évité soigneusement de préciser la part de marché que Canal+ a l’intention d’atteindre.
« J’évite de me prononcer pour l’instant sur les chiffres. Mais je peux dire que nous voulons vendre, durant la première année, plusieurs centaines de milliers de cartes », a-t-il noté. Il existe deux sortes de cartes prépayées : celle de six mois cédée à 12 000 DA et celle d’une année à 24 000 DA. Cinq distributeurs assurent la vente en Algérie, dont Comagraph à Alger. Les cartes fonctionnent sur tous les démodulateurs utilisant la technologie Viaccess. Canal+ a opté pour la dernière version de Viaccess 4.0 réputée infranchissable pour les codes pirates. Pour Jean-Noël Tronc, l’Algérie n’est pas la championne du monde du piratage. Il a indiqué que le phénomène existe dans les pays où Canal+ est présente, mais que des mesures ont été prises pour que les droits soient protégés.
Qu’en est-il des prix proposés ? « Cette offre Premium, destinée à la classe moyenne, sera cédée à un prix imbattable par rapport aux tarifs français. En Algérie, le prix mensuel de la carte tourne autour de 2000 DA, soit 20 euros. En France, le bouquet Canal+ est cédé à 31 euros par mois. Dans ce pays, il existe deux offres Canal Sat et Canal+. En Algérie, nous mélangeons le meilleur des deux. Cela fait 27 chaînes pour 20 euros par mois », a précisé le jeune patron de Canal Overseas. Le modèle retenu par le passé par Canal+ était, selon lui, lourd. La distribution par des partenaires locaux des cartes est perçue comme plus souple. « Ils connaissent mieux les tendances des consommateurs », a ajouté Jean-Noël Tronc, venu accompagné de ses collaborateurs, dont Emmanuel Florent, l’ancien patron de TPS (qui a fusionné avec Canal+).
Le bouquet Maghreb de Canal+ sera diffusé par Arabsat, propriété des Etats membres de la Ligue arabe, l’un des principaux fournisseurs des services satellites dans le monde arabe avec l’égyptien Nile Sat. Mohamed Youssif, vice-président du conseil d’administration d’Arabsat, n’a lui pas caché la volonté de ce groupe de rebondir dans la zone Maghreb en s’appuyant sur le savoir-faire de Canal+. « Nous voulons que Arabsat devienne le satellite préféré des Algériens », a-t-il lancé. Arabsat, qui revendique une audience de 164 millions de téléspectateurs en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, s’apprête à lancer six satellites d’ici 2012. Le coût du projet est estimé à deux milliards de dollars. « Aucun autre fournisseur n’a cette capacité à l’heure actuelle.
Nos satellites sont les plus récents. Tous nos services ont déjà été achetés », a indiqué Mohamed Youssif. Nile Sat a, ces dernières années, déclassé quelque peu Arabsat grâce à un dynamisme économique particulier. Il diffuse les bouquets les plus populaires dans le monde arabe, comme Al Jazeera, MBC, Rotana et Melodie. Selon Jean-Noël Tronc, Canal Overseas va collaborer avec Arabsat pour la constitution des bouquets de chaînes et fournir les moyens techniques pour le cryptage des signaux. Il a rassuré qu’il n’y aura aucun contrôle sur le contenu éditorial des programmes d’information diffusés par les chaînes du bouquet. Canal Overseas gère cinq bouquets en Afrique, dans les Caraïbes, en Pologne et Océanie.
[ source ]
Par Faycal Metaoui
El Watan, publié le 11 Mars 2009
# Administrateur | 09/03/2009 | Info
Internet : Perturbation sur le réseau ADSL d’Algérie Télécom
Le réseau ADSL d’Algérie Télécom, avec ses trois plate-formes EASY, FAWRI et ANIS, connaît une forte perturbation en raison d’une défaillance en mer du support international SMW4. Une équipe technique dotée de moyens adéquats est déjà sur les lieux pour rétablir dans les délais les meilleurs un dysfonctionnement technique dû, à l’évidence, aux perturbations atmosphériques connues ces derniers temps dans la région.
L’intervention initiée par le Groupe Algérie Télécom est loin d’être de tout repos, convient-il de souligner, surtout que nous avons affaire à des câbles sous-marins. En d’autres termes, un système d’une longueur de 20.000 km, équipé de deux paires de fibres optiques monomodes d’une capacité potentielle de 640 Gbits/s chacune qui compte des points d’atterrissement dans 14 pays répartis entre l’Afrique du Nord, l’Asie et l’Europe.
Ce système de câbles, construit avec la technologie la plus récente DWDM, est conçu pour véhiculer une très grande capacité de voix/données avec une grande vitesse de l’ordre de térabits par seconde.
L’exploitation de ce système, appelé plus communément SMW4, permet de faire face à la demande croissante en matière de bande passante nécessaire à la connexion internationale à haut débit et au business on-line.
L’option prise pour ce type de réalisation était, en son temps, l’une des plus importantes décisions jamais prises auparavant par Algérie Télécom. Elle intervient, en effet, comme une sorte d’alternative à la désolation imposée par le tremblement de terre de Boumerdès.
Souvenons-nous de ces catastrophes naturelles qui avaient engendré des ruptures totales du trafic international véhiculé par la station El Djamila d’Alger, point d’atterrissement des deux câbles sous-marins d’Algérie Télécom ALPAL2 et SMW2.
C’est dans cette optique qu’Algérie Télécom a pris la décision historique et audacieuse de diversifier ses sites d’atterrissement afin de protéger l’interconnexion de l’Algérie avec l’Europe physiquement et, évidemment, sécuriser ses relations internationales du point de vue trafic voix/données.
Avec comme point d’atterrissement la localité de Sidi Salem à Annaba, il permet ainsi non seulement de sécuriser le trafic international du câble FO sous-marin ALPAL2 mais aussi de prendre en charge la totalité du trafic international assuré par le SMW2. Le SMW4 a été réalisé en 2005, mis en exploitation commerciale le 20 novembre 2006 et inauguré par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le 15 mai 2007.
Enfin, il va sans dire que le Groupe d’Algérie Télécom fait tout son possible pour que ce somptueux joyau dont la réalisation fait la fierté de notre pays soit rétabli dans les meilleurs délais.
[ source ]
Par El Moudjahid, 08-03-2009 Ă 19:53
El Moudjahid, publié 09 Mars 2009
# Administrateur | 09/03/2009 | Info
Journée mondiale de la femme : L’hommage du Président
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a présidé, hier à Alger, une cérémonie en l’honneur de la femme algérienne, à l’occasion de la Journée internationale de la Femme. Cette cérémonie a été marquée par la présence de moudjahidate, de parlementaires, d'intellectuelles et de membres de la société civile.
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a présidé, hier à Alger, une cérémonie en l’honneur de la femme algérienne, à l’occasion de la Journée internationale de la Femme. Cette cérémonie a été marquée par la présence de moudjahidate, de parlementaires, d'intellectuelles et de membres de la société civile. Le Président Bouteflika a affirmé dans un discours que la révision constitutionnelle est un "grand acquis" qui doit être "mis en valeur", soulignant que cette réalisation "exige un travail continu pour améliorer l’équilibre entre l’homme et la femme". Le Chef de l’Etat a considéré à cet effet que le 8 mars est "un symbole de la rupture avec l’injustice exercée sur la femme dans le monde", affirmant que la non-reconnaissance des droits de la femme est similaire à la non-reconnaissance des droits des peuples. "La femme doit arracher ses droits en imposant aux autres de se comporter avec elle avec justice et équité", a-t-il dit. Le Président de la République a salué, par ailleurs, la lutte des femmes palestiniennes et sahraouies pour la liberté de leurs peuples et le droit à l’autodétermination, affirmant que "la victoire sera certainement de leur côté".
La volonté de promouvoir la femme et de lui réserver la place qui lui revient dans la société, loin d’être un slogan creux, s’est traduite ces dernières années par d’importantes mesures qui ont permis à la femme algérienne d’accéder à des fonctions enviables dans de nombreux domaines qui étaient l’apanage de la gent masculine.
Le Premier magistrat du pays a mis toute son autorité pour concrétiser cette démarche en faveur des droits de la femme. Une démarche qui se justifie aussi bien par les considérations de justice que par l’intérêt économique, politique et social qui invitent à tirer profit du potentiel d’intelligence et de créativité que représente la moitié de la population. Le discours prononcé par le Président de la République, lors de la cérémonie en l’honneur de la femme algérienne, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, est significatif des efforts déployés pour persévérer sur la voie qu i a été tracée en faveur de l’émancipation de la femme. Le Chef de l’Etat a donné la mesure du défi à relever, en mettant à nu les carences d’une approche limitée aux droits juridiques. «L’égalité juridique doit s’accompagner d’une égalité effective, seule susceptible de lui octroyer un caractère irréversible», a insisté le Président Bouteflika. Joignant les actes à la parole, le Chef de l’Etat a annoncé l’installation d’une commission devant élaborer un projet devant traduire dans les faits le choix d’une plus grande participation de la femme dans les assemblées élues, adopté lors de la dernière révision de la Constitution. Il a également fait savoir qu’il s’engage à poursuivre la politique visant à désigner des femmes à des postes de responsabilité aussi bien dans les fonctions de l’Etat qu’au niveau des postes de direction des entreprises publiques. De toute évidence, ce sont là des acquis appréciables qui feront avancer la société sur le chemin du progrès. Toutefois, pour avancer au rythme souhaité, tous les acteurs et toutes les énergies vives de la nation doivent s’y mettre, car comme dit le proverbe «On ne peut applaudir d’une seule main». Le Chef de l’Etat n’a pas manqué de mettre l’accent sur un élément essentiel, à savoir la nécessaire évolution des mentalités. «L’évolution des mentalités est cruciale pour la promotion des femmes et chaque geste qui participe dans cette évolution doit être salué», dira le Chef de l’Etat qui interpellera au passage les partis politiques en leur suggérant de faire preuve de plus d’audace en encourageant les femmes à participer dans la vie politique. Le rôle des autres acteurs dans la vie associative, à l’école, à l’université, dans les entreprises et l’administration, au niveau des médias, le monde sportif et culturel n’est pas moins essentiel pour faire avancer les idées progressistes et faire reculer les idées rétrogrades et obscurantistes. C’est un combat qu’il faut gagner, car c’est le développement du pays qui est en jeu et la femme algérienne a largement démontré ses compétences et sa contribution positive dans les nombreux domaines d’activité où elle est présente comme magistrat, agent de police, chef d’entreprise, sans compter les emplois traditionnels dans l’enseignement, la santé, etc.
[ source ]
Par M. BRAHIM, 08-03-2009 Ă 20:30
El Moudjahid, publié 09 Mars 2009
# Administrateur | 09/03/2009 | Info
> REGIONS
La truffe refait surface
Comblée par la pluviométrie exceptionnelle de ces derniers mois, la truffe a fait une apparition fracassante dans la région septentrionale de la wilaya de Biskra.
Recelant d’immenses étendues steppiques, où croît en abondance, à quelques centimètres sous la surface de la terre ce champignon de la classe des ascomycètes, très apprécié pour ses vertus thérapeutiques, diététiques et nutritives, les communes d’El Kantara, Aïn Zaà tout, Djemorah et Loutaya sont assaillies, chaque week-end, par des familles entières qui s’adonnent à la recherche et au ramassage du « terfess ». Trésor fugace, ayant la forme d’une pomme de terre, la truffe est pourvue d’un organe sporifère microscopique appelé asque comme le penicillium et la morille.
Elle peut résister à la sécheresse pendant des années et quand les conditions hydrométriques lui conviennent, elle réapparaît miraculeusement pour la grande joie des gastronomes. Toutes les tentatives de la cultiver se sont soldées par des échecs, et ses apparitions aléatoires ajoutent à son aura. Les enfants des zones rurales, flairant le filon, en profitent pour en tirer quelques subsides. Ils la proposent sur les marchés et au bord des routes à raison de 300 à 800 DA le kilo, selon la qualité et la couleur du produit.
[ source ]
Par H. M.
El Watan, publié le 09 Mars 2009
# Administrateur | 09/03/2009 | Info
> ECONOMIE
Medgaz
Canal Algérie diffuse un documentaire sur le projet
La chaîne Canal Algérie devait diffuser, hier en soirée, un documentaire de 23 minutes sur le nouveau gazoduc Medgaz dont les travaux sont en cours de finition et qui doit commencer à transporter du gaz naturel à partir du second semestre de cette année.
Le documentaire, qui a été réalisé par l’ENTV en collaboration avec Sonatrach Activité Transport par Canalisation, doit être encore rediffusé sur les chaînes en langue arabe et la 3. Selon ses concepteurs, le film retrace les différentes étapes de maturation et de construction du projet et « met en relief la haute technicité nécessaire à l’exécution des travaux, notamment la pose de la canalisation sous-marine. Des navires spécialisés ont été utilisés pour les travaux en off-shore. La profondeur du tracé sous-marin a atteint par endroit les 2160 m ; ce qui a constitué une première dans le domaine ». Le film comprend aussi des interviews du ministre de l’Energie et des Mines, du président directeur-général de Sonatrach et du vice-président de Sonatrach chargé du transport par canalisations. Le gazoduc Medgaz est une canalisation d’un diamètre de 24 pouces.
Il traverse la mer Méditerranée sur une longueur totale de 210 km et une profondeur de 2160 m. Il relie Beni Saf sur la côte ouest algérienne à Almeria sur la côte espagnole. Sa capacité de transport est de 8 milliards de mètres cubes par an. Le projet aurait coûté 900 millions d’euros. Une partie du film a été réservée au gazoduc GZ4 qui alimentera le Medgaz depuis le Centre national de dispatching gaz de Hassi R’mel. Cette canalisation, qui traverse 6 wilayas, est longue de 600 km et d’un diamètre de 48 pouces. Le gazoduc GZ4 renforcera le dense réseau de transport par canalisation de Sonatrach qui couvre le territoire algérien sur plus de 16 000 km, entre oléoducs et gazoducs, tout comme il alimentera des projets, tels que la centrale électrique de Tergua et le complexe GNL d’Arzew.
[ source ]
Par Liès Sahar
El Watan, publié le 09 Mars 2009
# Administrateur | 09/03/2009 | Info
Transport - AĂ©rien
Air France lance la carte d'embarquement sur téléphone mobile
› Air France et KLM mettent en place demain leur service de carte d’embarquement électronique sur téléphone mobile.
Disponible sur la plupart des vols européens et français des deux compagnies, ce service permet de recevoir sa carte d’embarquement sur téléphone mobile classique ou muni d’un accès Internet (smartphone. Après une période d’essai de six mois sur la ligne Paris-Amsterdam et un premier lancement sur certaines destinations françaises le mois dernier (La Navette), ce service va être progressivement déployé à l’ensemble de l’Europe. Il est disponible sur les vols au départ de Paris et Amsterdam vers la plupart des destinations européennes (à l’exception du Royaume-Uni). Le client peut recevoir sur téléphone mobile sa carte d’embarquement sous forme de SMS ou de MMS s’il s’agit d’un téléphone classique ou par e-mail s’il s’agit d’un téléphone muni d’un accès internet (smartphone). Il n’est plus nécessaire d’imprimer la carte d’embarquement, le seul document que le passager doit toujours présenter reste une pièce d’identité. Cette carte d’embarquement électronique dotée d’un code-barres unique reprend toutes les données d’une carte d’embarquement traditionnelle. Le code-barres est scanné en porte d’embarquement et peut être présenté aux comptoirs dépose bagages, au passage des formalités de sécurité, dans les salons, ainsi que dans les boutiques hors-taxes de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol.
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Le Quotidien du Tourisme, publié le 09 Mars 2009
# Administrateur | 09/03/2009 | Info
Barbie, la cinquantaine triomphante
JOUETS CLUB - La poupée fête ce lundi ses 50 ans, et même si ses ventes baissent, elle a démontré qu'elle n'était pas qu'une femme-objet...
Certaines femmes marquent plus que d’autres le poids de l’âge. Barbie, elle, fête ce lundi ses 50 ans sans une ride au coin de ses yeux bleus. Elle a été présentée pour la première fois le 9 mars 1959 lors du Salon international du jouet de New York, par sa créatrice Ruth Handler, et cette vraie blonde est toujours aussi aguicheuse, n’en déplaise à ses détracteurs (détractrices) qui célébraient dimanche la journée de la femme, émancipée bien sûr.
Mais, en passant, pourquoi tant de haine des féministes du monde entier, pourtant pas élevées aux GI Joe? Barbie est accusée de véhiculer une image de la femme-objet.
« Une pin-up sexuée à habiller et déshabiller »
La sociologue Eliane Perrin, sur lesquotidiennes.com, est bien plus mesurée: «Auparavant, les femmes recevaient de vrais poupons en guise de poupées. Elles apprenaient ainsi à devenir de bonnes mères. L’avènement de la Barbie a modifié en profondeur ce comportement. Les fillettes ont eu entre les mains une pin-up sexuée à habiller et déshabiller. La Barbie a favorisé une projection vers l’avenir qui n’a plus rien à voir avec le geste maternant. Le jeu est depuis lors orienté vers la capacité de séduire, de se relooker.»
Barbie en bleu de mécano, Barbie en pilote de chasse, Barbie en tailleur noir anthracite façon Pat Russo, et même récemment Barbie «Black Canary», la poupée SM, la collection s’est bien éloignée de la somptueuse robe viennoise à la Sissi. Pour la Suissesse Anne Dafflon-Novelle, docteur en psychologie sociale, Barbie est un véritable symbole d’indépendance féminine.
Ken s'est fait casser
Le summum est atteint en 2004, quand selon Mattel qui la commercialise, Barbie rompt avec Ken, le surfeur au brushing impeccable et immuable (essayer de le mettre devant un ventilateur, vous verrez), le laissant seul comme un rond de flan dans son yatch et sa maison de Malibu. Parce qu’il a diffusé une sextape de cette blonde pulpeuse sur la Toile? Nul ne le sait.
Barbie outragée, Barbie coeur brisé, Barbie martyrisée, mais finalement Barbie libérée! Bon anniversaire donc, à la poupée préférée des fillettes, écoulée à près d’un milliard d’exemplaires depuis sa création, icône du XXe siècle, qui a inspiré les plus grands créateurs de mode, les maisons d’édition et le cinéma d’animation.
Et un conseil pour la route. Depuis le début du siècle actuel, les ventes déclinent. Alors même si son tour de hanche est toujours minuscule, il va falloir que Barbie se serre la ceinture. Les critiques, alors, n’auront plus qu’à se rhabiller.
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Par M.Gr.
20Minutes.fr, publié le 09.03.09 à 08h47
# Administrateur | 09/03/2009 | Info
TRANSPORT FERROVIAIRE
Le défi des 10.000 km de voies à réaliser
Un groupe intersectoriel est envisagé pour développer le transport par chemin de fer.
« L’ambition de l’Algérie de réaliser 10.000 km de voies ferrées a besoin de l’association des nombreuses entreprises activant dans diverses branches du secteur.» S’exprimant ainsi en substance, lors d’une visite de travail dans la wilaya de Annaba, le ministre des Transports, Amar Tou, a souligné que la création d’un groupe intersectoriel est envisagée pour développer le transport par chemin de fer en Algérie.
On citera l’apport particulier de Ferrovial (Entreprise nationale de constructions de matériels et d’équipements ferroviaires), dans ce groupe. Le ministre a invité ses responsables à «adhérer à cette orientation fondée sur la coordination et la complémentarité» pour relever le défi du développement du secteur. Il a mis l’accent sur l’indispensable mise à niveau et la promotion des performances de l’entreprise.
Les investissements et le partenariat devront être encouragés pour réaliser de nouveaux produits d’équipement dans la perspective du développement de ce secteur. Ferrovial produit 600 wagons/an, en plus des matériels de travaux publics, notamment 3000 bétonneuses/an. Au siège de l’Entreprise de transport urbain de Annaba, le ministre a insisté sur l’amélioration de la qualité du service tout en veillant à l’équilibre financier. Il a relevé que le transport urbain en Algérie connaît une situation de désordre et doit être pris en charge par les entreprises qui doivent respecter le schéma de circulation.
Pour gagner le pari de l’organisation du transport, M.Tou a annoncé la création d’un fonds de soutien au transport urbain, appelant les gestionnaires de l’entreprise de Annaba à se conformer aux règles de management, à même d’assurer la pérennité de l’entreprise. Celle-ci dispose d’un parc roulant de 50 autobus. Le tarif de 10 dinars le ticket a été qualifié « d’insuffisant », par les responsables de l’entreprise qui estiment que «le billet revient en réalité à 40 dinars».
Amar Tou a aussi inspecté la nouvelle aérogare de Annaba, en cours de réalisation depuis août 2006 à proximité de l’aéroport Rabah-Bitat. Il a instruit les responsables de résorber les retards et respecter les délais d’exécution des travaux qui doivent être achevés fin 2009. Ce projet, réalisé par la société égyptienne Arab Contractors, aura une capacité d’accueil de 700.000 voyageurs/an avec une possibilité d’extension à 1,5 million.
Le ministre des Transports a également visité le téléphérique reliant Annaba à Séraïdi qui a bénéficié de travaux de rénovation et de modernisation, après une période d’arrêt de 10 ans. Le téléphérique qui couvre une distance de 4000 m, transporte 3000 passagers/jour.
Au port de Annaba, Tou s’est enquis des perspectives de développement du transport maritime. La capacité de traitement du fret de ce port est de 40.000 à 60.000 conteneurs/an. Le ministre a appelé à son accroissement afin de réduire la période de rade des navires à un maximum de 5 jours.
A la gare ferroviaire de la ville, le ministre a donné le signal du lancement de la ligne quotidienne de voyageurs Annaba-Tébessa via Souk Ahras qui est restée à l’arrêt pendant 10 ans.
Le voyage inaugural a été gratuitement offert par la Sntf. La mise en circulation régulière de ce train est prévue au plus tard au début du mois d’avril prochain.
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 09 Mars 2009
# Administrateur | 09/03/2009 | Info
> EPOQUE
Deux nouvelles publications dans les kiosques
Le paysage médiatique vient de s’enrichir de deux publications : l’Eco, un mensuel en couleur de l’économie et de la finance de 68 pages et La Tribune des lecteurs, un quotidien national d’informations.
L’Eco veut décrypter l’actualité économique nationale et internationale et proposer des grilles de lecture pour déchiffrer les enjeux actuels. Au sommaire du premier numéro figure le nouvel envol d’Air Algérie, les ambitions d’Abdelouahab Rahim (société Dahli/hôtellerie, immobilier et loisirs), la crise financière internationale et son impact sur l’Algérie, la flambée des prix des matières premières entre 2007 et 2008 et les impacts négatifs sur l’Afrique ainsi qu’un édito sur la crise mondiale et dépendance algérienne. La Tribune des lecteurs s’occupe plus de couvrir une actualité qui se répète chaque fois différemment. Il donne son éclairage au milieu d’une masse d’informations à travers des reportages, des enquêtes et des articles de fond. Une manière de fournir à ses lecteurs « les éléments d’informations susceptibles de les aider à comprendre ce qui se passe réellement dans les domaines qui les intéressent ». Il veut également « devenir un espace ouvert aux débats essentiels et cruciaux qui concernent notre société ».
[ source ]
Par K. B.
El Watan, publié le 09 Mars 2009
# Administrateur | 09/03/2009 | Info
> MULTIMEDIA
Quatre nouveaux émetteurs mis en service à l’ouest du pays
Quatre nouveaux émetteurs de radiodiffusion d’une puissance de 10 khz chacun ont été mis en service, lundi dernier, par la direction régionale de l’entreprise TDA à Tessala, a appris l’APS de source proche de la direction. Le premier émetteur concerne, indique-t-on, la radio locale de Aïn Témouchent qui voit son champ de couverture amélioré et renforcé, puisqu’il passe de 2 à 10 khz. A un mois de la célébration de son premier anniversaire, cette radio, lancée le 26 mars 2008, enregistre un nouvel acquis après sa numérisation et son équipement en moyens technologiques modernes et logistiques.
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El Watan, publié le 09 Mars 2009
# Administrateur | 07/03/2009 | Info
PRESSE
Le Journal du Dimanche sort ce samedi
Une première édition de l'hebdomadaire est vendue ce samedi à partir de midi à Paris et en région parisienne, à Lille, Lyon, Marseille, Rouen, Caen, Rennes, Deauville, puis à Nice, Bordeaux, Tours et Toulouse.
Le Journal du Dimanche (JDD) publier une première édition dès le samedi midi à Paris et dans certaines villes de province à compter de ce samedi 7 mars.
Dorénavant, une première édition du "quotidien du dimanche" est mise en vente le samedi à partir de midi à Paris et en région parisienne, ainsi qu'à Lille, Lyon, Marseille, Rouen, Caen, Rennes, Deauville puis à Nice, Bordeaux, Tours et Toulouse.
Le lendemain matin, le Journal du Dimanche sera disponible, comme actuellement, partout en France.
Attirer de nouveaux acheteurs
Les articles portant sur l'information chaude (sport, faits divers... soit 10 à 15 pages), ainsi que la Une, seront réactualisés entre les deux éditions en fonction de l'actualité. Les pages magazine (cinéma, loisirs, grands reportages...) seront les mêmes.
L'idée est d'attirer de nouveaux acheteurs qui n'ont pas les mêmes habitudes de consommation, en leur permettant de trouver plus facilement le journal.
"L'achat le dimanche est un rituel pour un grand nombre de nos lecteurs. Pour ceux-là , rien ne changera. Mais certains doivent être très motivés pour trouver un kiosque ouvert ce jour-là ", a expliqué Christian de Villeneuve, directeur de la rédaction.
"Aujourd'hui, le JDD fait l'essentiel de ses ventes pendant quatre heures le dimanche et sur un réseau de vente atrophié de 40 à 60%", a-t-il ajouté, affirmant que la majorité des lecteurs devaient faire "plus d'un kilomètre pour le trouver", selon les études menées par le journal.
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NOUVELOBS.COM | 07.03.2009 | 10:08
# Administrateur | 07/03/2009 | Info
Des vents violents sèment la panique dans le nord du pays
Des morts, des routes coupées et 300 000 foyers dans le noir
C’est un week-end particulièrement sinistre que les citoyens ont connu jeudi et hier. Deux jours durant lesquels tout le nord du pays a vécu au rythme des rafales de vent qui ont suscité un mouvement de panique sans précédent dans plusieurs wilayas. Des arbres déracinés, des pylônes électriques arrachés, des panneaux de signalisation volant en éclat, des toitures de maison démontées, tels étaient les paysages dessinés par les tempêtes de vent qui ont planté dans diverses régions du pays un véritable décor macabre. Ainsi, tout a commencé dès la nuit de mercredi où les fortes averses de pluie, assez marquées et accompagnées souvent de grêle, ont affecté l’ensemble des wilayas du Nord. En effet, de Tlemcen, Aïn Témouchent, Oran, en passant par Chlef, Tipasa, Alger, et en allant jusqu’à Jijel, Skikda, Annaba et El Tarf, des vents forts de secteur ouest à nord-ouest, ont soufflé à une moyenne de 60 à 80 km/h.
Dans d’autres régions, les rafales ont carrément dépassé les 100 km/h, comme l’a indiqué l’Office national de météorologie (ONM) dans un bulletin météorologique spécial (BMS) diffusé mercredi soir. Des chutes de neige sont venues accentuer cette dépression atmosphérique que d’aucuns ne pouvaient prédire après une douce semaine. Pendant toute la journée d’hier, les reliefs du centre et de l’est du pays dépassant les 900 mètres d’altitude ont été recouverts d’un manteau blanc. Spectacle féerique pour les uns, scénario cauchemardesque pour les autres car l’on ne dénombre plus les routes nationales (RN) coupées et les chemins de wilaya (CW) fermés à la circulation. Cela sans compter les accidents de la circulation qui ont plongé des familles entières dans le deuil. Il en est ainsi à Saïda où trois morts ont été déplorés, jeudi dernier, suite à une collision entre deux véhicules provoquée par une chaussée glissante et des conditions météorologiques très mauvaises. La circulation routière était également très dangereuse à Djelfa où la hauteur de la neige se mesurait entre 45 et 50 cm sur certains tronçons.
Dans plusieurs localités de cette wilaya, les chutes d’arbres et de pylônes électriques ont bloqué l’accès à plusieurs routes. A Djelfa, c’est la mort d’un homme frappé par la foudre, survenue jeudi, qui a endeuillé les habitants tout en suscitant une frayeur indescriptible dans la ville et ses environs.
A Tébessa et Oum El Bouaghi, le trafic routier a subi d’énormes perturbations, mais aucune victime n’a été déplorée. Toutefois, les chutes de neige étaient tellement importantes qu’il est devenu quasiment impossible d’emprunter certaines RN et quelques CW. La situation était aussi critique dans la wilaya de Tizi Ouzou où quelques localités et villages ont été isolés «du reste du monde» par la neige très abondante dans toute la Kabylie. Plus à l’ouest, les fortes pluies et les bourrasques de vent ont semé la terreur dans plusieurs villes menaçant surtout les habitations précaires. A ce propos, il convient de signaler que les murs et les façades de plusieurs maisons se sont effondrés jeudi et hier mettant en péril la vie de leurs occupants. Un citoyen grièvement blessé est encore hospitalisé à Sidi Bel Abbès après l’effondrement d’un mur de sa demeure sur son corps chétif.
Il est à souligner que le trafic ferroviaire a été sérieusement perturbé. Pour preuve, jeudi, au niveau de la gare d’Aïn Torki, près de Khemis Miliana, les voies ferrées ont été complètement inondées. Le train Alger-Oran n’a pu rallier sa destination et la SNTF était dans l’obligation d’évacuer les passages et de les transporter par bus. Des équipes de secours ont été mobilisées pour rétablir le trafic, interrompu jusqu’au lendemain, sur cette voie. Le trafic aérien n’est pas en reste ; lui aussi a fait les frais de ce mauvais temps.
Preuve en est, le vol Alger-Constantine de jeudi dernier à été retardé de près de 6 heures pour mauvaises conditions météorologiques. Hier encore, des engins de déneigement intervenaient aux alentours sur les deux pistes de l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine pour permettre l’atterrissage et le décollage des avions. Enfin, il est à signaler que les coupures d’électricité ont plongé dans le noir pas moins de 300 000 foyers à travers tout le pays, a révélé hier un haut responsable de la Sonelgaz sur les ondes de la Chaîne III. L’est et le centre du pays ont été les plus sévèrement touchés par ces coupures qui ont duré toute la nuit de jeudi. Jusqu’à hier, le courant n’était pas encore rétabli dans la plupart de ces foyers.
Précisons en dernier lieu que des vents forts toucheront aujourd’hui encore les wilayas de Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Mila, Constantine, Batna, Biskra, Oum El Bouaghi, Tébessa, Guelma et Souk Ahras. Au Centre et à l’Ouest, le temps sera plus dégagé après des passages nuageux ponctués de quelques pluies locales en début de matinée. Quant à demain, la météo nous promet de belles éclaircies qui devront apporter, à nouveau, de la sérénité aux citoyens qui se souviendront certainement longtemps de ce week-end «tempétueux».
[ source ]
Par Abderrahmane Semmar
La Tribune, publié le 07 Mars 2009
# Administrateur | 07/03/2009 | Info
FORMATION PROFESSIONNELLE
15.000 places au profit des femmes au foyer
Le ministère de la Formation et de l’enseignement professionnels a consacré 15.000 nouvelles places pédagogiques aux femmes au foyer au titre de la rentrée de la formation professionnelle de samedi. Au total 89.000 femmes au foyer auront ainsi bénéficié des programmes de la formation professionnelle de 2004 à ce jour, a annoncé le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
Le secteur entend à partir de la prochaine rentrée de la formation professionnelle 2009-2010, sanctionner les formations destinées aux femmes au foyer par un ´´diplôme de formation professionnelle´´ au lieu de ´´l’attestation de qualification´´ délivrée jusque-là . Un groupe de travail a été installé au niveau du ministère pour examiner les moyens de mettre en oeuvre cette mesure.
Les promoteurs de cette initiative entendent valoriser la formation au profit de la femme pour lui permettre de jouer un rôle actif dans le développement économique. Les nouvelles dispositions intervenant dans le domaine de la formation au profit des femmes au foyer s’inscrivent dans le cadre du plan national 2008-2015 relatif à la promotion de la femme au foyer et de la femme rurale.
[ source ]
Par R.N
L'Expression, publié le 07 Mars 2009
# Administrateur | 06/03/2009 | Info
> EPOQUE
Le Consul de France Ă BĂ©char
50 000 visas accordés en 2008
René Lavaray, Consul général de France à Oran, qui était accompagné de Jean-François Boutin, responsable au niveau de la Société Générale Algérie implantée au Bd de la Soummam, a rencontré, mardi, les ressortissants français qui travaillent sur le tronçon ferroviaire Mecheria -Bechar.
Au cours d’un point de presse animé par le diplomate français au siège de la wilaya, MM. Mechri Azzedine, wali de Bechar, et Hamadi Othmane, président de la Chambre régionale du commerce, ont, auparavant, tous deux mis en relief les potentialités que recèle la région du Sud-ouest dans différents secteurs d’activités économiques, notamment touristiques, susceptibles d’attirer l’investissement français. Le wali a parlé du « réseau routier dense en parfait état, de la fibre optique opérationnelle dans le domaine de la communication, de l’électrification généralisée, l’existence de deux aérodromes, l’un à Bechar et l’autre à Beni Abbès, de la disponibilité permanente de l’eau potable, de l’accueil chaleureux des populations et des sites magnifiques, éléments de base agissant en faveur des investissements touristiques que nous encourageons », a-t-il indiqué.
A une question posée par « El Watan » au diplomate français sur la frilosité des investisseurs français pour venir s’installer en Algérie, le Consul général a tenu à rappeler que « des contacts permanents entre partenaires algériens et français n’ont pas cessé et que 300 entreprises françaises travaillent aujourd’hui en Algérie ». A ce sujet, l’hôte français citera, pêle-mêle, « Total » à travers son usine de vapocraquage d’Ethane présente à Arzew avec un investissement de 3 milliards d’euros, Alsthom (métro), Cegelec (à Arzew), Halley (construction navale), Boucorme -mer (à Beni-Saf) et l’entreprise Piriou (remorqueurs de haute mer). La présence de toutes ces sociétés en Algérie est, selon lui, le gage d’une bonne relation entre les deux pays.
René Levaray dira que la représentation diplomatique française à Oran œuvre à relancer, à densifier et à consolider les relations économiques algéro-françaises. « Mais il reste aux investisseurs français à décider eux-mêmes de venir en Algérie ». Néanmoins, le facteur humain des relations entre les deux pays a été quelque peu occulté et auquel l’Algérie accorde manifestement une grande importance. Pas moins de 50 000 visas français auraient été accordés aux Algériens pour se rendre en France durant l’année 2008. « Le Consulat général de France à Oran traite, depuis septembre dernier, les dossiers de demandes de visas concernant les étudiants algériens du Sud-ouest en collaboration avec les responsables des universités et centres culturels », a précisé René Levaray.
[ source ]
Par Par M. Nadjah
El Watan, publié le 05 Mars 2009
# Administrateur | 05/03/2009 | Info
Algérie / Chine : Lancement à Tipasa de l'opération "jardins de l'amitié algéro-chinoise".
L'opération "Jardins de l'amitié algéro-chinoise" a été lancée officiellement jeudi dans la wilaya de Tipasa en présence de 120 travailleurs représentants une trentaine d'entreprises chinoises en collaboration avec la direction de l'environnement et du tourisme et de la direction générale des forêts.
Cette opération, lancée à titre expérimental, a permis la réalisation dans une cité située dans la commune de Douaouda d'un jardin de l'amitié algéro-chinoise, et ce en présence de l'ambassadeur de la République populaire de Chine et du secrétaire général du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'environnement et du tourisme.
Les membres de l'association d'amitié algéro-chinoise, dirigée par M.Smail Debbache, ont planté ce jour 500 arbres dans un espace vert situé à l'intérieur de la cité des 1778 logements de la commune de Douaouda en présence des responsables de la direction de l'environnement.
Cette opération, selon ses promoteurs, s'inscrit dans le cadre de l'amélioration des conditions de vie des résidents et vise à créer des espaces verts et de détente dans les ensembles d'habitat urbain.
[ source ]
Par APS
La Tribune, publié le 05 Mars 2009
# Administrateur | 05/03/2009 | Info
LEXMARK S’IMPLANTE EN ALGÉRIE
Une filiale et des ambitions
Forte de son succès actuel et futur, Lexmark s’inscrit désormais dans une logique de prise de parts de marché.
Selon la publication «The economist» L’Algérie résiste très bien à la crise financière, avec une promesse de croissance de +3%, contrairement à l’Europe où la croissance est planifiée à -3%. Cette excellente santé économique qui profite à notre pays, touche le secteur des imprimantes. En effet, selon M.Antonello Cardone, vice-président de Lexmark, leader mondial des solutions d’impression, c’est là un des facteurs qui font que cette marque s’implante finalement directement sur le sol algérien. C’est-à -dire via une filiale algérienne, Lexmark Algérie. Cette filiale locale qui a bénéficié d’un encouragement à l’investissement, se chargera d’affiner le profil professionnel des partenaires locaux qu’elle aidera à atteindre un niveau d’excellence, notamment en matière de service rendu aux clients.
Lexmark Algérie dont les fondations ont été jetées en 2008, compte donc surfer sur la vague de croissance forte escomptée déjà pour 2009, afin d’asseoir les bases d’une présence pérenne sur le marché des imprimantes, voire disputer des parts de marché, à la concurrence et glaner la deuxième position du podium des ventes. «Un objectif qui pourrait être allègrement atteint, a encore fait remarquer l’orateur, qui a rappelé que l’Algérie est l’un des premiers marchés des technologies de l’impression en Afrique, après celui de l’Afrique du Sud et celui de l’Egypte.» A la clé de ce business juteux, des ventes qui se traduisent par 70.000.000 de dollars, consommables et services associés non inclus.
La filiale algérienne de Lexmark s’appuie sur le triptyque réseau, grands comptes et marketing. Cette entité semble déjà faire preuve d’efficacité, puisque immédiatement après son installation, elle aura permis d’améliorer la position des produits Lexmark dans notre pays en les faisant passer de la quatrième place à la troisième place du marché, en moins d’une année. Ayant comme proposition de valeur «imprimez moins et gagnez plus!», Lexmark a réussi à fidéliser de nombreux et prestigieux clients algériens, notamment la Dgsn à laquelle elle a livré 11.000 imprimantes en 2008, le département de la justice, la Badr Banque, Algérie Télécom et la Banque d’Algérie, à titre non exhaustif.
Ayant pour mission de générer de la demande pour la marque, Lexmark Algérie asseoit sa politique de déploiement sur la qualité du service et la fiabilité de son matériel. Ainsi, un programme d’émulation, dénommé «channel value program», à destination des partenaires réseau, est mis en place.
Ce dernier permettra de récompenser les plus méritants éléments du réseau, à travers pourcentage et autres remises. Quant à la qualité, elle est définie par une disponibilité permanente des machines et du consommable, avec une garantie de cinq ans sur certaines imprimantes, sinon l’échange standard sur les articles les plus sophistiqués.
Lexmark, qui brasse un chiffre d’affaires de 5 milliards de dollars, a une relation de partenariat avec l’Algérie qui remonte à 1997.
Forte de son succès actuel et futur, elle s’inscrit désormais dans une logique de prise de parts de marché.
[ source ]
Par Salim BENALIA
L'Expression, publié le 05 Mars 2009
# Administrateur | 04/03/2009 | Info
> SETIF INFO
Renforcement des lignes à l’aéroport 8 mai 1945
Les tarifs des billets demeurent prohibitifs
On apprend que la compagnie nationale, Air Algérie, compte donner un grand coup de fouet au trafic de l’aéroport de Sétif, lequel a enregistré de très bons résultats en 2008, et ce en prévision de la saison estivale. Ainsi, la ligne Sétif-Lyon, fonctionnant actuellement avec 3 rotations hebdomadaires, sera renforcée par deux vols supplémentaires.
La liaison Sétif-Paris, tournant avec 3 vols/semaine, bénéficiera, à la saison estivale, d’un 4ème vol. La feuille de route estivale qui va sans nul doute faire plaisir à l’importante communauté algérienne résidant en Europe, en France notamment, fera aussi des mécontents, surtout du côté de Marseille où réside un important contingent d’émigrés, qui réclament, depuis belle lurette, un vol Sétif-Marseille, qui ne vient toujours pas. La tarification, hors de la portée de nombreuses familles d’émigrés désireuses de passer des vacances « au bled », va certainement en dissuader beaucoup, surtout en ces temps de crise économique mondiale laquelle fait rage parmi les couches moyennes.
Celles-ci devront, une fois de plus, reporter leur voyage à une date ultérieure. Il convient de souligner que l’infrastructure précitée, desservie aussi par Aigle Azur, laquelle assure les liaisons de Lyon (3 vols hebdomadaires), Paris (2 vols), Mulhouse (1 vol) et Marseille (1 vol), a réalisé, l’exercice écoulé, 2 956 mouvements commerciaux. Par rapport à l’année 2007, qui a été bouclée sur 2 636 mouvements, l’augmentation est de 12,24%. Le trafic des voyageurs est lui aussi en hausse. Pour l’illustration, 203 781 voyageurs, dont 143 900 du réseau international, ont transité par l’infrastructure qui a enregistré un bond de 13,07% par rapport à l’exercice 2007. Notons, à toutes fins utiles, que l’aéroport 8 Mai 45, qui reçoit les modules de la compagnie Tassili Airlines, assurant le transport des travailleurs de Sonatrach exerçant dans la région de Hassi R’mel, est relié a Alger par 12 vols hebdomadaires (assurés par la compagnie nationale), soit une moyenne de 2 vols/jour.
Le lancement d’autres dessertes, comme souhaité par les hommes d’affaires, les opérateurs économiques, les chercheurs, les universitaires et les simples citoyens d’un bassin de cinq millions d’habitants, lesquels estiment que l’infrastructure en question est facteur de développement économique d’une région en expansion, demeure pour l’heure un vœu pieux. L’extension prochaine de la piste à 2 900 m peut, à moyen terme, ouvrir d’autres horizons à l’un des plus rentables aéroports du pays. Une activité si dense n’est malheureusement pas accompagnée de meilleures prestations au niveau d’une aérogare qui commence à montrer ses limites. Afin de connaître sa position sur la question et avoir de plus amples informations à propos du dépôt des carburants, nous nous sommes approchés du directeur du transport,qui expliquera : « Le dépôt des carburants sera fonctionnel dans les tout prochains jours. Concernant l’aérogare, qui est à mon sens fonctionnelle, elle nécessite cependant un aménagement qui va permettre d’avoir plus d’espace pour les passagers. »
[ source ]
Par Kamel Beniaiche
El Watan, publié le 04 Mars 2009
# Administrateur | 04/03/2009 | Info
> Edition Web
SĂ©isme
Un séisme d’une magnitude de 4,7 à Tazoult (Batna)
Un tremblement de terre d’une magnitude de 4,7 sur l’échelle de Richter a eu lieu mardi à 7h43 (heure locale) dans la wilaya de Batna, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
L’épicentre de ce tremblement a été localisé à 26 km au sud-est de Tazoult, précise la même source.
[ source ]
Par APS
El Watan, publié le 04 Mars 2009
# Administrateur | 04/03/2009 | Info
> KABYLIE INFO
Secteur du tourisme Ă Tizi Ouzou
15 infrastructures hôtelières en projet
Au cours du dernier conseil de wilaya consacré à la préparation de la saison estivale de cette année, la direction du tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou a annoncé, dans le cadre des investissements privés dans le secteur du tourisme que le ministère de tutelle a agréé 15 projets, avec un coût de réalisation qui s’élève à près de 1,5 milliard de dinars.
Ce programme consiste en la construction de 15 infrastructures hôtelières. 8 projets seulement sur 15 ont été entamés. Au terme des travaux, la capacité du parc hôtelier sera majorée à 60 infrastructures qui engendreront 1114 lits supplémentaires. Les 8 établissements entamés sont à vocation urbaine et suburbaine avec un apport de 362 lits. Cependant, ils ne seront opérationnels qu’à la fin de l’exercice 2009, précise le directeur du tourisme. En outre, leur mise en service créera pas moins de 240 postes d’emploi. Néanmoins, cet ensemble d’infrastructures dont 5 hôtels, 1 motel, 1 hôtel meublé de tourisme et des bungalows, sont de capacité moyenne et faible, étant en dessous des 300 lits. Par ailleurs, dans le souci de promouvoir le tourisme climatique et prendre en charge les espaces montagneux, la direction du tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou avait proposé la création de 4 zones d’expansion et sites touristiques (ZEST) au niveau des communes de Boghni, Yakouren et Iferhounène. Par ailleurs, Tizi Ouzou dispose de 8 zones qui totalisent 1973 ha. Elles s’étendent sur les 80 km de côte.
La superficie aménageable est évaluée à 166, 34 ha soit 8 % de la superficie totale, selon une étude initiale menée par la direction du tourisme. Les plus importantes zones, parmi les huit qui sont classées, de par la superficie exploitable sont celles de Sidi Khelifa, sise à Azeffoun et Aït Chaffaâ (49 ha), Blerouna à Azeffoun (40 ha) et la ZEST Ferraoun à Tigzirt et Iflissen (20 ha). Etant un créneau prometteur, eu égard aux opportunités d’investissement et aux potentialités existantes, des opérateurs privés sont également intéressés. En effet, 4 dossiers sont actuellement sur le bureau des services centraux du ministère du Tourisme, en attente d’un visa pour investir à l’intérieur des sites touristiques, alors que 11 autres demandes ont été enregistrées au niveau du CALPI. Outre les investissements privés, les pouvoirs publics ont lancé plusieurs opérations d’aménagement des plages. Les premiers travaux réalisés ont permis l’augmentation de la fréquentation journalière des plages de 60%, lors de la dernière saison estivale. Un programme complémentaire est tracé afin de réaménager les 7 plages autorisées à la baignade dans la wilaya ainsi que l’amélioration urbaine des localités balnéaires pour consolider les opérations précédentes. Selon le document de la direction du tourisme, l’ensemble des lots (14 lots) ont été confiés à des entreprises.
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Par Nordine Douici
El Watan, publié le 04 Mars 2009
# Administrateur | 04/03/2009 | Info
> ECONOMIE
Selon SmaĂŻl Mimoune, ministre de la PĂŞche
La production nationale atteint 220 000 tonnes de poissons
Pas moins de trois ministres, deux secrétaires d’Etat ainsi que le secrétaire général du FLN se sont déplacés, hier, pour inaugurer un Salon de la pêche qui a ouvert ses portes hier au Palais des expositions (Alger) : l’ancien chef de gouvernement et SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem, Hamid Bessalah (ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication), Mustapha Benbada (ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de l’Artisanat), Abdelkader Messahel (secrétaire d’Etat délégué chargé des question africaines), Azzedine Mihoubi (secrétaire d’Etat chargé de la Communication) et Smaïl Mimoune (ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques).
Les professionnels du secteur étaient absents de cette manifestation. « J’ai constaté malheureusement que certains exposants sont venus pour vendre leurs produits alors que nous voulons des partenariats et un transfert du savoir-faire », a d’ailleurs commenté M. Belkhadem. M. Mimoune a indiqué pour sa part que la production nationale annuelle de poisson en Algérie est de l’ordre de 220 000 tonnes alors que les ressources halieutiques sont estimées à 600 000 tonnes. « Nous devons exploiter seulement un tiers des ressources et laisser les deux autres tiers pour la reproduction », note le ministre, en insistant sur la nécessité d’encourager l’aquaculture. « Les ressources halieutiques s’amenuisent dans le monde. Il faut aller vers une autre source de production, à savoir l’aquaculture », plaide-t-il.
Dans ce sens, M. Mimoune a annoncé le lancement d’un projet pilote pour l’élevage de la crevette, en partenariat avec la Corée du Sud. La capacité de production de cette ferme sera, selon lui, de 5 tonnes par an. Par ailleurs, les professionnels du secteur, à savoir les pêcheurs, rencontrés hier, se plaignent de beaucoup de problèmes. Anza Salah (36 ans) commandant d’un chalutier, pointe du doigt la bureaucratie administrative. « Je connais des personnes qui ont attendu plus de 10 mois pour avoir le permis d’accoster au quai. Sans ce permis, il ne sert à rien d’acheter un chalutier », dit-il. Et d’ajouter : « De nombreux pêcheurs, même animés de la plus téméraire des convictions, laissent tomber leurs projets. » Interrogé sur les raisons de la flambée des prix de la sardine qui a dépassé les 280 DA le kilo, notre interlocuteur jette la pierre à « de nombreux revendeurs de poisson » qui « n’éprouvent aucun scrupule à écouler la sardine à 100 DA/kg alors qu’ils n’ont payé que 50 DA pour la caisse de 20 kg ». Il regrette encore l’absence du service de régulation des prix. « C’est la foire d’empoigne », souligne-t-il. Même discours chez un autre professionnel venu de Tizi Ouzou. « C’est un salon sans les pêcheurs. Ils auraient dû faire venir des pécheurs d’autres régions du pays. C’est sûr, ils ne veulent pas s’attirer leurs foudres », note-t-il.
Et d’enchaîner : « Et puis, le salon nous offre certes un matériel de haute facture, mais onéreux. Imaginez un petit radar pour le sondage qui coûte 29 millions de centimes. C’est hors de portée. » Ouvert hier, le salon de la pêche, qui s’étend sur 3000 m2, se poursuivra jusqu’au 5 mars. Il enregistre la participation de 46 exposants, dont 16 étrangers venus notamment de France, d’Espagne, de Tunisie, d’Italie, d’Inde, d’Egypte, de Turquie, de Grèce et d’Iran. En marge du salon, des ateliers et des conférences sont animés par des responsables du secteur.
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Par Hocine Lamriben
El Watan, publié le 03 Mars 2009
# Administrateur | 03/03/2009 | Info
La Radio algérienne disposera De 55 stations d’ici la fin de l’année : Une commission nationale pour suivre la stratégie numérique
Un séminaire international sur la numérisation de la radio, organisé par la radio algérienne conjointement avec l'entreprise Télédiffusion d'Algérie, s'est ouvert hier à Alger en présence du plusieurs experts algériens et étrangers.
Un séminaire international sur la numérisation de la radio, organisé par la radio algérienne conjointement avec l'entreprise Télédiffusion d'Algérie, s'est ouvert hier à Alger en présence du plusieurs experts algériens et étrangers. Ce séminaire intitulé "La Radio numérique, le pari de l'avenir", et organisé avec le concours de l'Union européenne de radio télévision (UER), a pour objectif "la sensibilisation du personnel des deux entreprises à la nécessité de préparer le passage du système de production et de diffusion analogique au système numérique dans un contexte international marqué par la migration de la société vers le tout numérique".
Il permettra, également, "de passer en revue les stratégies mises en œuvre pour assurer une transition progressive au tout numérique". Cette rencontre internationale s'articule autour de 11 conférences présentées par des experts étrangers en provenance de Suisse, de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de France. Deux jours durant, les participants pourront explorer les enjeux de la numérisation et confronter les réalités nationales à d'autres expériences de la Méditerranée.
La Radio algérienne comptera à son actif d'ici à la fin de l'année en cours 48 stations de radios régionales, portant ainsi le nombre total de stations à 55, a indiqué hier, à Alger un responsable de cette entreprise.
Intervenant au cours du séminaire sur la numérisation de la radio,M. Mohamed Demil, assistant du directeur général de la Radio algérienne, chargé de la numérisation, a précisé qu'outre les programmes nationaux et thématiques, la Radio algérienne comptera, à la fin de 2009, 48 radios régionales, une dans chaque wilaya, totalisant 55 radios.
Il a estimé qu'il faut d'ores et déjà penser à interconnecter ces radios à travers un réseau commun appelé réseau Wan.
Selon lui, à cela il faudra également ajouter les centres techniques extérieurs et les structures administratives, et inclure au réseau envisagé les différents partenaires de la Radio algérienne tels que TDA, L'ENTV, les opérateurs de téléphonie fixe et mobile, les structures émettrices d'informations et données relatives à la météo, la circulation routière, les transports et les alertes sanitaires et de sécurité. Et afin de garantir une numérisation de toutes ces structures réparties sur tout le territoire national, un plan de numérisation a été mis en place depuis quelques années, comprenant plusieurs étapes en vue notamment "d'améliorer la prestation radiophonique". Ce plan envisage de remplacer tous les équipements analogiques de studio, de reportage et de transmissions par des équipements entièrement numériques. Cette opération a effectivement commencé depuis l'année 2000 par la numérisation progressive des équipements du siège et de quelque radios régionales, a fait savoir le même responsable.
Le plan prévoit aussi le renforcement de la formation, une mise à niveau de l'ensemble du personnel de la Radio algérienne étant, à l'ère des technologies nouvelles et de la mondialisation, "plus que nécessaire", a souligné M. Demil. A ce titre, plusieurs types de formation sont prévus pour l'ensemble du personnel de l'entreprise, concernant principalement l'informatique de base, la gestion et maintenance des réseaux, gestion des archives sonores et leur restauration, journalisme électronique, montage numérique et effets spéciaux, techniques audio, techniques audionumériques et autres.
Dans le cadre du même plan, un réseau d'entreprise au niveau du siège sera mis en place. Il s'agit de la fourniture, l'installation et la mise en service d'un réseau informatique et téléphonique.
Ce projet constitué de deux réseaux physiquement indépendants pour des raisons de sécurité, un réseau audio et un autre bureautique, a encore précisé M. Demil, est en cours de réalisation et sera pleinement fonctionnel dans le courant de mai 2009.
Pour sa part, M. Abderrahmane Chikhaoui, directeur de la station régionale de Mostaganem, a indiqué dans son intervention intitulée "Le projet de numérisation des radios régionales : mise sur pied d'un projet", qu'"il devient impératif d'impliquer les utilisateurs dans cette démarche de numérisation".
"Il faudrait impliquer tous ceux qui seront appelés à utiliser ce moyen afin de garantir le succès d'une telle initiative", a-t-il affirmé. Evoquant l'expérience en la matière de la radio locale de Mostaganem, il a expliqué que les critères de recrutement du personnel ont changé, la maîtrise parfaite de l'outil informatique et d'une langue autre que la langue nationale étant dorénavant exigée dans le recrutement de tout le personnel de la station.
Il a indiqué, en outre, que le projet de numérisation des radios régionales a pour objectif la standardisation du système d'information à travers les radios locales, la maîtrise et le contrôle du produit radiophonique, l'interconnexion des stations locales et l'utilisation rationnelle des moyens humains et techniques. Des thèmes tels que "les techniques de diffusion de la radio numérique", "la diffusion numérique en ondes courtes et moyennes" et d'autres ont également été abordés. Le séminaire traitera lors de sa deuxième journée de thèmes liés à la stratégie d'introduction de nouvelles technologies de radiodiffusion, comme "la télévision haute définition","le dividende numérique", "l'archivage radiophonique à l'ère de la radio numérique".
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Par El Moudjahid, 02-03-2009 Ă 21:00
El Moudjahid, publié 03 Mars 2009
# Administrateur | 03/03/2009 | Info
> ORAN INFO
Préparation de la saison estivale
ContrĂ´le des infrastructures touristiques
Pour préparer la saison estivale dans les meilleures conditions possibles, la direction du Tourisme entamera une vaste opération de contrôle des infrastructures touristiques, notamment les hôtels et restaurants.
En parallèle, d’autres agents se chargeront du contrôle des agences touristiques. Selon des sources proches de l’APW d’Oran, l’opération ciblera quelque 120 hôtels répartis entre les communes du littoral et Oran-ville, ainsi qu’une trentaine d’agences touristiques. Les responsables de la direction du Tourisme, ajoutent nos sources, auront à constater sur place les conditions d’accueil des estivants, en matière d’hébergement, de restauration, d’hygiène, etc. Outre le contrôle, le programme estival concerne la mobilisation d’agents et de matériel pour des opérations régulières de nettoyage des plages, des travaux d’embellissement et de ravalement des façades.
En plus des travailleurs communaux, les micro entreprises spécialisées dans la collecte des ordures sur les plages seront sollicitées. Le droit du citoyen à un accès gratuit aux plages sera respecté. Les services de l’Environnement ainsi que les maires des communes côtières devront prendre les mesures qui s’imposent contre les entreprises et autres infrastructures touristiques polluantes, notamment celles qui rejettent les eaux usées directement en mer. A l’intérieur du tissu urbain des communes côtières, les maires auront également à procéder à l’aménagement des aires de stationnement et des espaces verts.
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Par B. M. A.
El Watan, publié le 03 Mars 2009
# Administrateur | 02/03/2009 | Info
Formation professionnelle : Réalisation de 240 nouveaux établissements de formation d'une capacité de 184.000 places à l'horizon 2013
Le secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels compte réaliser 240 nouveaux établissements de formation d'une capacité totale de 184.000 places pédagogiques dans le cadre du Plan de développement 2009-2013, a-t-on appris hier auprès du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
Le secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels compte réaliser 240 nouveaux établissements de formation d'une capacité totale de 184.000 places pédagogiques dans le cadre du Plan de développement 2009-2013, a-t-on appris hier auprès du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
Il est ainsi prévu, selon la même source, de réaliser 30 instituts spécialisés de formation professionnelle d'une capacité de 30.000 places pédagogiques, 80 centres de formation d'une capacité de 24.000 places pédagogiques et 130 instituts de l'enseignement professionnel d'une capacité de 130.000 places pédagogiques.
Devant être achevées en 2013, ces structures qui répondront à 14% des besoins escomptés à l'horizon 2025 seront assorties de 100 nouveaux internats de 120 lits, fait-on savoir en précisant que 20 internats seront livrés annuellement .S'agissant de l'encadrement pédagogique et administratif de ces établissements de formation, la même source a indiqué que 18.000 encadreurs sont prévus, estimant que ce nombre est suffisant pour répondre aux besoins escomptés, en la matière, à l'horizon 2013.
Dans ce sillage, il sera également procédé à l'installation des organes consultatifs prévus par la loi d'orientation de la formation et de l'enseignement professionnels, à savoir l'Observatoire de la formation et de l'enseignement professionnels et le Conseil de partenariat du secteur de la formation, en sus de la restructuration de l'organe de formation productive et la tenue de conférences nationales et régionales sur la formation professionnelle.
L'Observatoire de la formation professionnelle constitue un instrument de régulation et d'évaluation définissant les politiques du secteur à court, moyen et long terme, tout en veillant à la mise en adéquation des compétences et aptitudes des diplômés de la formation professionnelle.
Offrant "un cadre idoine" pour la mise en place d'une carte des spécialités et des filières, conformément à la nomenclature des filières et spécialités de la formation professionnelle, cette structure est composée de représentants des établissements de formation professionnelle, des différents utilisateurs et du secteur économique qui oeuvrent, dans un cadre coordonné, pour une synergie des mécanismes de concertation.
Quant au Conseil de partenariat, il se charge de l'élaboration de la politique nationale de la formation. S'agissant de l'organe de formation productive, une commission de révision du texte de loi y afférent, ainsi qu'un dispositif de régulation ont été mis en place pour l'examen des problèmes rencontrés en la matière et proposition a été faite de créer une entreprise publique à caractère industriel et commercial (EPIC) pour la présentation et commercialisation de la production des stagiaires.
Les activités du secteur seront également confortées par l'organisation de conférences nationales et régionales annuelles de concertation, de coordination et d'évaluation des réalisations du secteur.
Le plan de formation professionnelle 2009-2013 se veut une valorisation des ressources humaines à travers le recyclage continu des personnels et le développement des métiers de manière à répondre aux besoins de l'économie nationale en main d'œuvre qualifiée.
Par ce plan, les responsables du secteur se proposent de garantir l'égalité des chances dans l'acquisition de qualifications et la promotion de certaines catégories sociales en vue de faciliter leur intégration dans la vie professionnelle.
Le renforcement des capacités de formation par l'extension des établissements existants au niveau des agglomérations, en milieu urbain et dans les régions isolées, ainsi que leur dotation en internats afin de répondre à la demande croissante de formation comptent parmi les objectifs premiers de ce plan. Le plan de formation professionnelle 2009-2013 vise, en outre, une meilleure prise en charge des jeunes, notamment des filles et des femmes au foyer, en milieu rural et régions isolées de manière à favoriser leur contribution active au développement.
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Par El Moudjahid, 01-03-2009 Ă 19:17
El Moudjahid, publié 02 Mars 2009
# Administrateur | 02/03/2009 | Info
> ACTUALITÉS
Sept sites étudiés à Alger
C’est ce qu’a indiqué hier Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, en marge des journées d’étude sur l’isolation sismique.
Ces études, dont l’objectif est de mesurer la dangerosité des mouvements du sol, ont concerné, entre autres, Alger, Chlef, Aïn Témouchent, Aïn Defla et Mascara. Parant au plus urgent, les services spécialisés semblent axer leur travail dans les villes où l’activité sismique est le plus ressentie. Ainsi, comme le fait savoir le ministre en charge du secteur, les études de micro-zonage sismique ont concerné sept sites urbains à Alger, dix à Aïn Témouchent, sept à Mascara, deux à Aïn Defla et un site à Chlef. Indispensables pour situer avec précision les zones soumises à de forts désordres géologiques, ces études vont se poursuivre dans d’autres villes, comme celle de Constantine. Aussi, certains bâtiments ou ouvrages stratégiques de la capitale ou d’autres villes ont été étudiés afin de mesurer leur degré de vulnérabilité à des chocs sismiques.
A Alger, l’opération s’est étendue sur une surface d’un million de mètres carrés. Parmi les édifices qui ont fait l’objet de ces études, l’on peut citer le siège de la wilaya d’Alger et le centre hospitalo-universitaire Mustapha Bacha, dont la construction remonte à l’époque coloniale. D’autres infrastructures stratégiques, dans la wilaya de Constantine, ont fait également l’objet de pareilles études. En attendant que cela soit étendu à d’autres régions. De nombreuses études sismiques indiquent que plus des deux tiers de la partie nord du pays – où sont concentrés 90% des biens et équipements – sont grandement exposés au risque sismique. D’où la nécessité d’adapter la construction aux normes parasismiques en vigueur.
[ source ]
Par M. A. O.
El Watan, publié le 02 Mars 2009
# Administrateur | 02/03/2009 | Info
PROMOTION DU TOURISME
Rahmani mise sur le marketing
200 hôtels et restaurants ont adhéré au Plan qualité tourisme Algérie.
La destination Algérie se construit toujours, estime le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, M.Chérif Rahmani. « Il s’agit pour nous de savoir quels sont nos marchés les plus porteurs. Pour cela, il est indispensable de faire tout un travail de marketing et de communication mais aussi une politique d’investissement qui permette de répondre aux attentes de nos touristes », résume M.Rahmani qui a présidé hier une journée d’étude en son siège ministériel à Alger, portant sur la mise en oeuvre du Plan qualité tourisme Algérie et du Plan destination Algérie. La séance en question s’inscrit dans le cadre de l’assistance technique de l’Observatoire du développement et ingénierie touristique (Odit France). Chérif Rahmani a indiqué dans son allocution d’ouverture qu’« à l’heure actuelle, 200 hôtels et restaurants ont adhéré au Plan qualité tourisme Algérie (Pqta) ».
Cette opération d’adhésion, mise en oeuvre par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, vient conforter le programme du gouvernement pour la relance du secteur touristique en Algérie. « Il faut que nous nous positionnions sur le plan qualité mais aussi sur l’investissement, car la concurrence se joue essentiellement sur ces missions essentielles. Elles deviennent une exigence pour la promotion touristique. Toute la chaîne des services touristiques est concernée. Cela dit, nous ne forçons personne à adhérer à notre réseau, mais nous exigeons une meilleure qualité de service au profit de nos touristes », a affirmé le ministre. L’assistance française sur ce plan, notamment dans l’amélioration de l’image de la destination Algérie et l’évaluation et le développement du Plan qualité tourisme Algérie (Pqta), est fortement sollicitée par le ministère de tutelle.
S’exprimant à L’Expression, la chargée de mission marketing, qualité et méthodologies, Mme Corinne Lespinasse, a souligné qu «’il y a un potentiel dans le pays (nature, environnement, patrimoine culturel) et du côté du marché, il faut faire croiser ces deux potentiels ». Selon l’oratrice, la locomotive du tourisme en Algérie repose sur « un meilleur rapport qualité-prix ».
Le tourisme algérien ne peut sortir de son marasme que par l’investissement.
A ce titre, Mme Lespinasse estime capital d’« investir pour créer et réinvestir pour rénover». Dans ce sillage, «des projets à court et moyen termes sont à l’ordre du jour ».
La concurrence à laquelle est soumis le tourisme dans le monde ne se limite plus aujourd’hui à une réduction des prix, mais s’étend à d’autres domaines telle la diversification des offres touristiques, pour répondre aux besoins individuels des touristes. Elle tient aussi à la promotion de la qualité et l’innovation pour renouveler les produits touristiques en vue de stimuler puis de satisfaire les besoins de consommation des touristes.
A ce titre, Chérif Rahmani a fait appel à l’Agence publique de développement et d’ingénierie touristique Odit France, placée sous l’autorité du ministère français du Tourisme et spécialisée dans l’analyse et l’accompagnement des partenaires, publics, privés et associatifs dans la définition de leur politique touristique et la conception de leurs projets.
[ source ]
Par Lynda BEDAR
L'Expression, publié le 02 Mars 2009
# Administrateur | 02/03/2009 | Info
> ALGER INFO
Jardin d’essais : L’ouverture toujours différée
L’ouverture du jardin d’essais au Hamma, fermé depuis plus de dix ans, suscite toujours des interrogations. Pas seulement du citoyen lambda désireux de retrouver l’espace, mais aussi des gestionnaires qui « attendent le feu vert ».
Le wali délégué de Hussein Dey avait parlé, sans trop convaincre, d’une ouverture de l’espace à la fin de l’année dernière. Depuis, rien n’y fit. Aménagées à l’extérieur, des aires de stationnement, réservées aux visiteurs et aux administrateurs de l’établissement public, ont été achevées et des plaques d’indication installées mais cachées aux passants. Rien non plus sur le site Internet (www.jardindessai.com) dédié à cet espace qui indique une quelconque date. Tout juste quelques articles de presse et des coupures sur l’histoire du site. D’aucuns disent que l’ouverture coïncidera avec la visite du président de la république, lequel s’est fait fort de réhabiliter l’espace en faisant signer à la wilaya gestionnaire actuelle une convention avec des instances parisiennes chargées de l’aménagement des jardins. Le gros des travaux a été achevé, des appels d’offres sur la gestion des buvettes lancés, et même les bâtisses convoitées, assure-t-on, ont complètement été réhabilitées. « Le jardin sera ouvert vers la fin du mois de mars ». L’intitulé péremptoire est celui d’un article publié il y a une année. Et le jardin est toujours fermé au public, l’accès ayant été pourtant réglementé. Les oracles n’ont pas décidé.
[ source ]
Par I. N.
El Watan, publié le 1er Mars 2009
# Administrateur | 01/03/2009 | Info
> ACTUALITÉS
Docteur Abdelkrim Chaouch Yellès (Directeur du CRAAG) : « On enregistre une moyenne de 50 secousses par mois »
Près de six ans sont passés depuis le séisme qui a dévasté la région de Boumerdès et l’Est d’Alger. Pensez-vous que toutes les leçons ont été tirées de cette catastrophe ?
L’Algérie, c’est connu, est un pays à forte activité sismique. La région d’Alger est classée zone III au vu de son aléa sismique élevé. On enregistre une moyenne mensuelle de 50 secousses, dont 90% ne sont pas ressenties en raison de leur faible magnitude. Et à chaque secousse tellurique, on tire de nouvelles leçons et on met à jour les données existantes. L’étude de chaque secousse permet de compléter les informations dont nous disposons. Ainsi, le code parasismique doit suivre l’évolution des données liées à cette activité sismique. Des travaux de recherches sont effectués de manière constante et régulière de sorte à avoir toutes les informations possibles et nécessaires pour la prévention. A part la prédiction, on tente à chaque fois de répondre à un certain nombre de questions comme par exemple : où, quand, comment et pourquoi.
Comment expliquez-vous cette forte sismicité au nord du pays et pas au sud ?
Pour expliquer cette forte activité sismique dans la partie nord du pays, il faut comprendre le contexte géodynamique de la région. En effet, le rapprochement des plaques africaine et eurasiatique dans la région méditerranéenne fait de l’Algérois le siège d’une activité sismique. Ce rapprochement entraîne la déformation des formations géologiques et s’exprime tout d’abord dans la région marine où plusieurs failles actives ont été récemment mises en évidence par des campagnes marines effectuées entre 2003 et 2005. Dans la région continentale, les déformations sont essentiellement concentrées sur le pourtour du bassin de la Mitidja, au niveau de la région du Sahel pour la partie bord ou au niveau de la bordure sud du bassin. La convergence des deux plaques provoque par ailleurs un phénomène de soulèvement de la côte, comme cela a pu se produire durant le séisme de Boumerdès.
Outre l’Algérois, quelles sont les régions à risque élevé ?
C’est tout le nord du pays qui est concerné par cette activité sismique. Il y a le bassin de la Mitidja, l’Atlas blidéen et la chaîne tellienne. Il existe une cartographie sismique précise où sont recensés les différents points à haut risque. Le respect des règles parasismiques et l’adoption de certaines techniques dans la construction sont à même de réduire considérablement ce risque.
[ source ]
Par Mokrane Ait Ouarabi
El Watan, publié le 1er Mars 2009
# Administrateur | 28/02/2009 | Info
La première BD de Superman mise aux enchères sur le Net
COMICS - Prix de lancement: 10 cents...
La vente fait évènement dans l’univers des comics. Depuis vendredi, les fans de Superman peuvent participer à la vente aux enchères de la toute première bande dessinée montrant leur héros aux pouvoirs surhumains. La couverture montre le héros, cape rouge et tenue bleue frappée du familier logo "S", qui lance une voiture verte en passant devant des passants terrifiés.
Les nombreux fans ont néanmoins dû se résoudre à débourser plus que les 10 cents réclamés comme prix de lancement, le même qu’en 1938. Les enchères ont rapidement atteint la coquette somme de 200.200 dollars (158.000 euros) pour un exemplaire rare et non restauré du premier numéro des éditions Action Comics. Un prix qui pourrait grimper jusqu’à 400.000 dollars (315.000 euros), estime un expert interrogé par CNN. La vente est ouverte jusqu'au 13 mars. «Certaines BD vont et viennent au gré de la mode. Mais le numéro 1 de Action Comics ne sera jamais de ceux-là », peut-on lire dans les commentaires sur le site des enchères.
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20Minutes.fr, publié le 28.02.09 à 18h25
# Administrateur | 28/02/2009 | Info
Thème du forum d’El Moudjahid
Les droits de la femme en Algérie au centre d’un débat
Les acquis et les manquements en matière de droits de la femme en Algérie ont été à nouveau au centre d’une rencontre-débat organisée hier au forum d’El Moudjahid par le «Comité algérien des associations indépendantes pour la réussite de la présidentielle d’avril 2009». Lequel comité, rappelons-le, avait été créé il y a quelques jours au sein du même espace médiatique, est présidé par Mme Saïda Benhabylles et comporte des associations féminines de défense des malades chroniques et autres. Invitée pour animer le débat, Mme Nadia Aït Zai, présidente du Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (CIDDEF), a d’emblée rappelé que, depuis 2005, l’Algérie a consenti un effort pour faire aligner sa législation nationale sur les conventions internationales qu’elle a ratifiées en matière de droits des femmes. Ce qui, a-t-elle ajouté, a conduit aux amendements du code de la famille, lesquels amendements ont été positivement accueillis mais demeurant néanmoins insuffisants eu égard aux efforts qui restent à déployer en vue de réduire les multiples discriminations qui pénalisent les femmes. Il en est ainsi, explique Mme Aït Zai, de la pleine citoyenneté de ces dernières, le maintien du tutorat par exemple n’étant pas fait pour les élever à ce rang. « On ne veut plus qu’il y ait un fossé entre les sphères privée et publique. Car, si au niveau de la sphère publique, les femmes ont tous leurs droits, dans la vie courante elles subissent beaucoup de discriminations s’agissant des recrutements, de l’accès aux postes supérieurs et de responsabilité…» Et d’estimer que les récents amendements de la Constitution inhérents aux femmes sont de nature à consacrer davantage de droits politiques en Algérie à ces dernières. « Certains ont dénoncé là une vente concomitante, mais nous disons que nous prenons tout ce qui vient car nous ne voulons pas encore attendre 20 autres années pour arracher d’autres acquis », souligne l’intervenante. Cette dernière rappelle qu’avec 7% seulement de députées à l’Assemblée populaire nationale (APN), la représentativité de la femme dans le Parlement est minime dans notre pays, contrairement à d’autres pays arabes, dont nos voisins les plus proches. Pour remédier à cette situation, elle interpellera par conséquent, en premier lieu, les femmes pour qu’elles investissent davantage le champ politique et, en second lieu, les formations politiques pour qu’elles encouragent davantage la présence de ces dernières au sein de leurs structures, notamment celles de décisions.
Pour Mme Aïcha Kouadri, présidente de l’Association des femmes cadres (AFCAR), les femmes ont leurs droits sur le plan économique mais, sur le plan pratique, elles ont du mal à accéder aux postes de responsabilité. A noter enfin que trois personnalités étrangères ont été conviées à prendre part à ce débat. Il s’agit d’Anne-Marie Lise, présidente d’honneur du Parlement belge, de Françoise Germain-Robin, grand reporter à l’Humanité et auteur d’un livre-témoignage en 1995, Femmes rebelles d’Algérie, et, enfin, de Luc Beyer, journaliste et parlementaire européen.
[ source ]
Par Mekioussa Chekir
La Tribune, publié le 28 Février 2009
# Administrateur | 28/02/2009 | Info
Algérie Poste : Une nouvelle procédure de demande de carnet de chèques CCP mise en place.
Une nouvelle procédure de demande de carnet de chèques a été mise en place par Algérie poste (AP) au niveau des bureaux de poste afin de faciliter son obtention par les clients, a-t-on appris auprès de cette entreprise.
Cette procédure permettra à tout client d'Algérie poste, salarié, retraité et boursier, titulaire d'un compte courant postal (CCP) d'effectuer sa demande de carnet de chèques dans n'importe quel bureau de poste au niveau national et de le recevoir dans le même bureau en l'espace d'une semaine au maximum, a indiqué à l'APS le directeur de la communication au niveau de la direction générale d'AP, M. Noureddine Boufennara.
Cette nouvelle procédure facilitera l'obtention du carnet de chèques et permettra aux clients d'AP de procéder, sans entraves ni retards, aux retraits sur leurs avoirs même en étant dans une wilaya autre que celle ou le dossier d'ouverture de compte a été déposé, a-t-on précisé de même source.
S'agissant de la durée de délivrance du carnet de chèques, jugée "trop longue" par les clients, pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, M. Boufennara a indiqué que les chéquiers sont confectionnés 48 heures après la réception de la demande, estimant que "c'est peu être au niveau du réseau de distribution que le problème réside".
Le client avisé par voie postale doit se présenter au bureau de poste local dans un délai de 15 jours. Passé ce délai, la poste renvoie au centre des chèques postaux le document qui est ensuite détruit pour éviter toute utilisation frauduleuse, selon le responsable de la communication. Le responsable a affirmé à ce propos que l'établissement procède chaque jour à la destruction, pour raison de sécurité, de 2000 chéquiers non récupérés par les demandeurs.
Il a ajouté que le Centre national des chèques postaux va commencer à confectionner incessamment des carnets de chèques CCP comportant 25 formules de chèques au lieu de 10 actuellement, et ce afin de limiter le nombre de carnets de chèques demandés et confectionnés.
"L'objectif du Centre national des chèques postaux émettant actuellement 20.000 carnets/jour est d'arriver à zéro chéquier/jour, et il sera réalisé une fois que le dernier client CCP aura reçu et utilisé au moins une fois sa carte magnétique", a indiqué M. Boufennara.
Faisant de la généralisation de la carte de retrait et de sa démocratisation son cheval de bataille, AP aspire à retirer dans les meilleurs délais le chèque postal qui sera remplacé par le formulaire unique déjà disponible depuis une année au niveau des guichets.
Devant donc remplacer le fameux chèque rose, appelé à disparaître, le formulaire unique "plus sécurisé" est utilisable au guichet sur présentation de la carte de retrait, a relevé le même responsable.
Quant au chèque barré, souvent exigé dans la constitution de dossiers administratifs, il sera définitivement remplacé par le RIP (relevé d'identité postale) déjà disponible depuis plus d'une année.
[ source ]
Par APS
La Tribune, publié le 27 Février 2009
# Administrateur | 28/02/2009 | Info
L’huile d’olive, abondante et chère
En dépit de l’amélioration de la production, l’huile d’olive reste toujours hors de portée.
Le monde oléicole entame sa fête à Bouira. Depuis mercredi dernier, la commune d’Aghbalou située à environ 70km au nord-est du chef-lieu de wilaya, vit au rythme de la Fête de l’olive.
Un événement purement agricole, qu’organise chaque année, en fin de chaque campagne oléicole, la direction des services agricoles,. De la fête précédente qui a eu lieu dans la localité de Raffour, commune de M’chedallah, jusqu’au rendez-vous d’Aghbalou, la filière oléicole n’a connu aucun changement. Du moins la prévision des 5 millions de litres.
Hausse des prix pour les uns et manque de moyens pour les autres. Sinon, les oléiculteurs et oléifacteurs venus participer à cet événement, comme chaque année, n’ont de cesse de souligner beaucoup de manques auxquels les services concernés doivent répondre favorablement.
Durant la manifestation qui s’est déroulée à Aghbalou, une quarantaine de professionnels y ont pris part. Quelques participants que nous avons approchés ont souligné que la profession n’est pas si facile. Ainsi, pour monter une huilerie moderne, beaucoup de moyens manquent, à l’exemple du transport des olives et aussi de l’huile. Car, pour le ramassage des olives chez des particuliers, ce sont les oléifacteurs qui sont appelés à faire cette tâche.
Cela constitue un problème majeur pour ceux qui ne disposent pas de moyens de transport.
D’un autre côté, la hausse des prix de l’huile d’olive ne cesse de préoccuper les professionnels. Profitant de la présence des responsables locaux lors de cette rencontre, les oléiculteurs ont demandé à ce que le marché de l’huile d’olive soit régulé. A leurs yeux, cette conjoncture qui dure déjà depuis plus de trois années, ne profite qu’aux spéculateurs.
Par ailleurs, plusieurs facteurs ont fait que la fixation des prix du litre d’huile d’olive échappe à tout contrôle. L’année 2005 a été une année néfaste pour la filière oléicole du fait qu’une dégradation climatique a entraîné la perte de plusieurs oliviers de la région, puis les incendies qui ont ravagé des hectares d’oliveraies, ce qui a préparé un terrain propice pour la spéculation. Par conséquent, le quintal d’olive se vend à plus de 3000 DA et le litre est cédé entre 350 et 450 DA. Bien que la production soit en nette progression ces deux dernières années, du moins cette année où tous les indicateurs témoignent d’une grande abondance, l’huile d’olive reste toujours trop chère.
Cependant, pour relever tous les défis et afin de booster la filière oléicole à Bouira, une coopérative d’huile d’olive kabyle (Chok) a été créée en octobre 2008 dans le cadre du programme Meda 2, projet de développement initié conjointement par le ministère de l’Agriculture et l’Union européenne.
Le projet Chok porte sur l’organisation de la profession, pour répondre aux doléances des professionnels dans le domaine de l’oléiculture, améliorer la qualité de l’huile d’olive, laquelle pouvant accéder au marché mondial. Toutefois, la commercialisation de ce produit du terroir bute sur plusieurs problèmes.
Lesquels, d’ailleurs, ont fait du marché de l’huile d’olive un des plus anarchiques en dépit des potentialités existantes pour permettre un développement meilleur, avec un rendement s’améliorant d’année en année à travers la région.
Rien que pour cette saison, les responsables des huileries témoignent d’une année abondante. Ainsi, les prévisions qui ont été fixées par les responsables de la DSA au niveau de Bouira, sont positives.
Les 5 millions de litres attendus seraient bien récoltés. Mais, face à toutes ces mutations que connaît le monde oléicole, l’espoir de voir baisser les prix du litre d’huile d’olive n’est pas pour demain.
Voilà une question sur laquelle la DSA doit impérativement se pencher pour venir en aide aux petites bourses.
[ source ]
Par Ali CHERARAK
L'Expression, publié le 28 Février 2009
# Administrateur | 28/02/2009 | Info
FORMATION PROFESSIONNELLE
Une bourse de 3000 DA pour les stagiaires
Désormais les stagiaires des centres de formation professionnelle bénéficieront d’une bourse d’études de 3000 DA. « Cette mesure sera un moyen d’inciter nos jeunes dont l’âge varie entre 16 et 20 ans d’entreprendre une formation dans un centre de formation professionnelle », a souligné, hier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, en marge d’un point de presse tenu au Salon national de l’Emploi. Pour ce faire, une convention a été signée entre le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale avec le ministère de la Formation professionnelle. Selon Tayeb Louh, cette initiative entre dans le cadre de la stratégie nationale de développement de l’emploi et de lutte contre le chômage ainsi que dans la perspective d’encourager les jeunes ayant quitté les bancs de l’école à opter pour une formation professionnelle.
Dans ce cadre, le ministre déclaré que cette initiative a été prise après une étude sur terrain. Et d’appeler l’ensemble des jeunes à s’inscrire dans des centres de formation professionnelle afin de bénéficier en premier lieu d’un diplôme dans un domaine et d’une bourse de 3000 DA d’autre part. Dans le même contexte, le ministre a affirmé que « c’est une occasion pour ces futurs jeunes diplômés de créer leur propre entreprise dans le cadre de l’Ansej ».
[ source ]
Par Smail DADI
L'Expression, publié le 26 Février 2009
# Administrateur | 25/02/2009 | Info
Enseignement supérieur : M. Harraoubia souligne le rôle "important" du Centre de recherche scientifique et technique en soudage et contrôle
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, a souligné hier à Alger le rôle "important" et "stratégique" du Centre de recherche scientifique et technique en soudage et contrôle (CSC).
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, a souligné hier à Alger le rôle "important" et "stratégique" du Centre de recherche scientifique et technique en soudage et contrôle (CSC).
"Ce centre est très important et stratégique pour les services qu'il fournit aux différentes entreprises des secteurs public et privé" du pays, a déclaré M. Harraoubia à la presse lors d'une visite des différents départements du CSC.
"Son rôle est important, notamment pour les entreprises stratégiques", ainsi que le vide qu'il comble au niveau national dans ce secteur, a-t-il souligné, en félicitant les chercheurs travaillant dans ce centre pour leur "maîtrise" des nouvelles technologies et leur "méthode de travail".
Après avoir pris connaissance de l’état d’avancement des travaux du nouveau siège du CSC, M. Harraoubia a affirmé que le ministère fera "de son mieux" pour l'achèvement de sa construction dans les "meilleurs délais" et déploiera tous les moyens nécessaires, notamment matériels, pour "répondre aux besoins de ses chercheurs".
Dans un premier temps, le laboratoire de soudage et de contrôle non-destructif dépendant du Centre de développement de l'énergie (CDCE) du Haut-Commissariat à la recherche (HCR), a été créé en 1985, rappelle-t-on.
L'impact des travaux menés en milieu industriel et dans ce laboratoire a favorisé la création, en 1987, de l'Unité de développement des techniques de soudage et de contrôle non-destructif (UDTSCND).
La demande de plus en plus croissante du secteur industriel en matière de contrôle non-destructif et de soudage, a amené cette unité à se développer pour s'ériger en Centre de recherche scientifique et technique en soudage et contrôle (CSC) en 1992.
Avec l'avènement de la loi-cadre de la recherche en 1998, le CSC a été érigé en établissement public à caractère scientifique et technique (EPST) en 2003.
Le CSC est composé de quatre divisions de recherche. Son potentiel chercheurs est de 54 chercheurs permanents et de 5 chercheurs associés.
[ source ]
Par D. El Moudjahid, 25-02-2009 Ă 20:25
El Moudjahid, publié 25 Février 2009
# Administrateur | 25/02/2009 | Info
Ouverture, hier, à Alger, de la 3e Académie algéro-allemande pour cadres d’entreprises : Optimiser les potentialités acquises
La troisième cession de formation continue en management au profit de cadres algériens, a été ouverte, hier, au siège de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie par le directeur général d’AHK Algérie, M. Andréas Hergenröther et la représentante de la fondation Konrad Adenauer, Mme Nora Beldjoudi.
Ce type de formation qui sera assuré par trois experts allemands, est exclusivement destiné aux cadres d’entreprises implantées en Algérie occupant des postes de décision et a pour objectif essentiel de « contribuer au transfert du savoir-faire dans le domaine du management ». Les modules sélectionnés sur la base des besoins de l’entreprise visent, ainsi, à optimiser les potentialités acquises et devront contribuer, en définitive, au développement des ressources humaines, facteur de réussite de l’entreprise.
Les formateurs allemands qui seront déployés à travers 15 séances de formation sur une durée de trois mois, sont appelés à encadrer une douzaine de cadres selon des méthodes répondant aux standards internationaux les plus récents indiquera M. Hergenröther. Les modules en question sont en rapport direct avec la gestion des compétences, la mise à niveau de l’entreprise et l’amélioration de la communication en entreprise. Un programme élaboré, en fait, en référence aux exigences en matière de procédures entrepreneuriales et de compétitivité.
La formation, qui est conforme aux exigences normatives, a affirmé M. Thomas Khatal, expert en formation, n’est pas diplômante mais sera soldée par une attestation de reconnaissance pour ceux qui auront assisté à 75 % du cycle au moins. Le directeur général d’AHK Algérie saisira l’opportunité pour souligner l’évolution de la coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine des énergies renouvelables sachant que l’Allemagne est parmi les pays leaders dans ce domaine en Europe et à travers le monde.
M. Hergenröther annoncera, à ce titre, la venue dans notre pays d’une délégation d’hommes d’affaires de la Rhénanie- Westphalie du domaine de l’énergie qui devra effectuer un séjour de trois jours, du 17 au 19 mai prochain. Les Allemands qui sont intéressés par les projections de l’Algérie en matière de développement des énergies renouvelables (l’Algérie ambitionne d’atteindre une électrification à hauteur de 5 % à partir de l’énergie solaire à l’horizon 2015) sont d’ailleurs présents « technologiquement » dans le projet de la centrale solaire de Hassi-R’mel alors qu’ils ont soumissionné pour le projet de la Tour solaire du parc de Sidi-Abdallah et le parc éolien dans le Sud algérien. Les Allemands interviendront sur fonds publics de l’Etat. Aussi, une série de partenariats (entreprises/entreprises) sont envisagés dans le domaine du photovoltaïque. Les entreprises allemandes veulent également intervenir dans le domaine de la construction de panneaux solaires. Des contacts sont d’ailleurs en cours dans ce sens. L’intervenant dira, dans ce contexte, la nécessité de développer le cadre légal relatif au secteur des énergies renouvelables.
[ source ]
Par D. Akila, 24-02-2009 Ă 21:32
El Moudjahid, publié 25 Février 2009
# Administrateur | 25/02/2009 | Info
> Edition web
Marché des imprimantes
Epson dans la course
L’Algérie est "le premier marché au Maghreb de Epson, leader mondial de l’imagerie numérique, un marché à forte dynamique car les taux d’équipement sont relativement faibles et une orientation assez forte vers le premier prix".
Cette déclaration a été faite par Jean Pierre Lafargue, directeur export Epson France lors d’un séminaire organisé à Alger en collaboration avec Algeria Business Multimedia (ABM). Selon la même source, "l’année 2008 a été excellente sur la partie grand public. On a des parts de marché qui sont à chaque trimestre supérieurs au 50 %. Epson est une marque qui est connue historiquement par tous les utilisateurs de périphériques en Algérie, on a une notoriété trés forte qui correspond aux caractéristiques demandées en Algérie, ce sont des produits de hautes technologies.
La fiabilité est aussi un élément extrémement fort". Les coûts d’utilisation et le principe des cartouches séparées sont un élément de différenciation. Selon le même responsable, "la contrefaçon est un mal nécessaire dans des marchés à faible pouvoir d’achat : c’est une donné qui existe on essaie d’éduquer nos clients". Pourquoi les solutions d’impression jet d’encre Epson répondent aux besoins des entreprises ? C’est grâce notamment au coût à la page économique, à la trés haute rapidité d’impression ( tête d’impression MicroPiezo) et à la qualité d’impression professionnelle avec des encres pigmentées pour des impressions durables et résistantes aux manipulations quotidiennes.
Le chiffre d’affaires total en Algérie a augmenté de 38 % durant la période qui s’étale d’octobre 2008 à janvier 2009. Les Multifonctions Jet d’Encre ont augmenté de 135 % en valeur et de 170 % en volume (30 000 unités). Il travaille avec un modèle 100 % indirecte à travers un réseau de distributeurs agréés : 4 grossistes et 7 partenaires privilégiés. Epson axe et déploie sa stratégie « 3i » autour des trois supports de l’imagerie : imagerie sur papier (les imprimantes), imagerie sur écran (les vidéoprojecteurs) et imagerie sur verre (les systèmes d’affichage). La tendance actuelle des imprimantes est au design noir laqué compact et élégant. C’est un marché trés convoité dans notre pays ou plusieurs constructeurs se disputent des parts de marché et multiplient les offres notamment en direction des grands comptes dont Hp, Canon et Xerox. Chacun a des arguments à faire valoir avec une bonne dose de séduction.
[ source ]
Par Kamel Benelkadi
El Watan, publié le 25 Février 2009
# Administrateur | 25/02/2009 | Info
86% DES ENTREPRISES NE MAÎTRISENT PAS L’OUTIL INFORMATIQUE
La farce numérique dans l’économie algérienne
La formation dans le domaine informatique est défaillante. 86% des entreprises souffrent d’un manque criant de main-d’oeuvre qualifiée.
Selon le rapport de l’agence de communication interactive Xcom, l’informatique est une rumeur dans les entreprises algériennes tant cet outil est complètement ignoré. Une étude qui a concerné 700 entreprises a montré qu’un taux de 86% d’entre elles manquent de formation de leur personnel dans le domaine de l’informatique. Un taux qui renseigne à quel point notre économie est loin d’utiliser l’informatique. Il faut savoir que, dans la sphère mondiale, cet outil connaît un essor fulgurant. Quand on est dans une configuration de concurrence, les entreprises doivent se mettre au diapason des dernières innovations technologiques. Cependant, le problème qui se pose est de détailler de façon plus globale les moyens de formaliser cette bonne gestion dans le monde informatique.
D’où la nécessité de mettre en place une politique de formation en informatique aux employés parmi les lignes principales tracées par l’entreprise. Il faut savoir que, d’après l’agence Xcom, qui est spécialisée dans la réalisation de dispositifs multimédias innovants, l’Algérie depuis quelques années connaît quelques progrès, encore insuffisants par rapport aux technologies actuelles.
Ajoutons à cela, l’offre en ingénieurs et techniciens spécialisés en informatique qui est en-dessous des besoins actuels. Par ailleurs, le rapport fourni aux différentes directions de l’information et de la télécommunication, mentionne que 60% des entreprises sont raccordées au réseau Adsl d’Algérie Telecom, et 17% vers d’autres réseaux.
Dans ce contexte, il y a lieu de souligner que dans un communiqué du ministère des Technologies de la Communication, au troisième trimestre de 2008, le nombre d’abonnés au réseau ADSL est passé de 76.000 en 2007 à 153.000 abonnés à la fin de l’exercice 2008. Soulignons dans ce sens que L’Etat a investi dans ce domaine par le lancement de programme de formation, en ouvrant des instituts de formation en informatique.
Une démarche qui a permis à des millions de jeunes de développer leur connaissance dans ce domaine. Comme l’informatique est au coeur de l’entreprise d’aujourd’hui, la maîtriser est une exigence.
D’autre part, la gouvernance de l’informatique doit être inscrite parmi les axes principaux de la stratégie de l’entreprise. Une démarche qui permettrait la bonne compréhension des objectifs de l’entreprise ainsi que la prise de décisions adéquates. Soulignons à cet effet que certaines entreprises ainsi que la compagnie des hydrocarbures ambitionnent de développer l’application de l’ingénierie de formation en informatique, en particulier dans la protection des informations confidentielles dans la gestion de ces activités.
Soulignons par ailleurs que, 33% des entreprises accordent un budget d’un million de dinars pour développer l’utilisation des nouvelles technologies.
[ source ]
Par Chahinez BENZAGHOU
L'Expression, publié 25 Février 2009
# Administrateur | 25/02/2009 | Info
IL A CHANGÉ DE LOOK ET DE DESIGN POUR VOTRE BIEN-ÊTRE
Le nouveau shampoing « Sunsilk » arrive
Sunsilk lance son nouveau message « La vie n’attend pas ».
Une gamme qui se décline en huit variantes, un «packaging design», des slogans «Libre comme l’air» ou «Sun comme soleil, Silk comme soie» qui ont fait le tour du monde...La marque de shampoing «Sunsilk» se distingue avec son point d’interrogation irisé porté sur son emballage aux courbes incurvées qui lui donne un «look» des plus modernes. Ce nouveau shampoing va, sans nul doute, prendre une place de choix dans les rayons des supermarchés et des magasins spécialisés.
L’aspect nacré de son nouveau flacon, qui scintille à la lumière, fera ressortir tout le glamour qui sommeille en chaque femme soucieuse de sa beauté.
Lancé initialement aux Pays-Bas en 1956, Sunsilk est une grande marque de produits capillaires, vendue dans plus de 80 pays du monde, qui a déjà gagné la confiance de nombreuses femmes algériennes.
A l’appui de cette relation de confiance qu’elle veut maintenir, Sunsilk lance aujourd’hui une nouvelle «technologie» capillaire. Sa nouvelle gamme a été créée par une équipe dynamique de «recherche et de développement», internationale.
Trois icônes mondiales, à savoir Marylin Monroë, Shakira et Madonna, accompagneront la campagne «Icons» de Sunsilk qui met aujourd’hui sur le marché algérien un shampoing qui répond, de façon précise, aux attentes et aux exigences des consommatrices algériennes. Il va sans dire que les cheveux constituent chez la femme un élément phare de sa beauté. Si partout dans le monde, les filles pensent que les cheveux jouent un rôle crucial dans leur apparence, c’est au Brésil que 95% d’entre elles sont persuadées que ce sont leurs cheveux qui leur permettent de créer le look qu’elles veulent se donner.
Chez nous en Algérie, 86% des femmes avouent que les cheveux jouent un rôle prépondérant dans leur apparence et 61% disent avoir plus confiance en elles-mêmes, en se sentant plus ouvertes aux opportunités qui leur sont offertes.
Dans un autre pays du Maghreb, la Tunisie en l’occurrence, on enregistre le taux le plus élevé par rapport à cet attribut naturel de beauté, avec 92% des femmes qui pensent que l’aspect des cheveux est primordial dans leur apparence. 80% d’entre elles voient en leur chevelure, un vecteur essentiel de mode. D’ailleurs, une ancienne «Miss Tunisie» avait été élue «Miss Sunsilk» en 2008 à Tunis.
Une étude montre le degré de confiance en soi chez une femme satisfaite de ses cheveux. Elles sont «attentives, présentes et concentrées sur le moment présent» et vivent pleinement le «carpe diem». L’étude dévoile que 40% des jeunes femmes interrogées, placent la coiffure avant le maquillage, les vêtements ou les chaussures. Le même pourcentage estime que les cheveux sont la première chose qu’elles vérifient avant un rendez-vous important. D’autre part, il a été constaté que 8 filles sur 10 ont déjà avoué avoir porté un jugement sur quelqu’un uniquement à partir de ses cheveux.
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié 25 Février 2009
# Administrateur | 24/02/2009 | Info
Hydrocarbures : Gaz liquéfié : Sonatrach pourra occuper la deuxième place mondiale à l'horizon 2012
Le groupe Sonatrach occupera, une fois concrétisés les projets du troisième train de gaz liquéfié à Arzew et de celui de Skikda, la 2ème place au niveau mondial en matière d'exportation du gaz liquéfié (GPL) à l'horizon 2012, a indiqué dimanche à Oran le responsable du département des études et de développement de l'activité "Aval" du groupe, M. Henni Mekki.
Intervenant à l'émission "forum" de la radio d'Oran, M. Henni Mekki a affirmé que "la capacité globale de production de ces deux trains est de 9,2 millions de tonnes annuellement, ce qui permettra au groupe Sonatrach de s'adjuger cette place à l'échelle mondiale".
Le même responsable a fait observer que Sonatrach avait perdu, dans les dernières années, sa place dans le marché mondial en matière d'exportation du GPL.
La capacité de production annuelle du train de Skikda est de l'ordre de 4,5 millions de tonnes et celle d'Arzew, réalisé sur la base d'un autofinancement, est de 4,7 millions de tonnes.
Ce dernier contribue à la création de 6.000 à 8.000 postes d'emploi temporaire pendant sa réalisation et 500 autres permanents après son entrée en phase de production, selon le même responsable.
Parmi les projets envisagés en partenariat avec d'autres firmes étrangères, l'orateur a cité le projet de réalisation du complexe d'ammoniac et d'urée à la zone industrielle d'Arzew, en voie de concrétisation avec un partenaire du sultanat d'Oman.
Ce complexe, qui emploie 4.000 travailleurs temporaires dans sa phase de réalisation et offrira 700 postes d'emploi permanents après sa mise en service, produira 4.000 tonnes d'ammoniac/jour et 3.700 tonnes d'urée/jour, selon M. Henni qui a précisé que celui-ci se compose de deux unités d'ammoniac et deux autres d'urée.
Ce projet en voie de concrétisation et celui d'ammoniac et d'urée en partenariat avec "Orascom", dont le Président de la République avait posé la première pierre lors de sa visite dans la wilaya d'Oran en décembre dernier, permettront à l'Algérie de s'accaparer une place importante à l'échelle mondiale en matière d'importation de ces deux produits, avec un apport de 5 % au marché mondial, selon le même responsable.
L'invité de l'émission "Forum a abordé également les projets de trois unités de séparation du GPL en voie de concrétisation pour une production annuelle d'un million de tonnes chacune, s'ajoutant à 6 millions de tonnes annuellement produites par "GPZ", soit une production annuelle globale de 9 millions de tonnes.
Il a encore indiqué dans ce même volet que les études et les moyens offerts permettront de réaliser le plus important et le plus grand complexe de séparation du GPL dans le monde.
[ source ]
Par El Moudjahid, 23-02-2009 Ă 21:00
El Moudjahid, publié 24 Février 2009
# Administrateur | 23/02/2009 | Info
Conférence nationale sur les TIC : Un Bac informatique pour la session de juin 2012
L’introduction des technologies d’information et de communication au niveau de l’enseignement ; un élément essentiel de la réforme de l’éducation a fait l’objet de la conférence nationale des directeurs d’éducation des 48 wilayas du pays qui a eu lieu hier au lycée Hassiba Ben Bouali, Kouba, sous la présidence de M. Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale.
L’introduction des technologies d’information et de communication au niveau de l’enseignement ; un élément essentiel de la réforme de l’éducation a fait l’objet de la conférence nationale des directeurs d’éducation des 48 wilayas du pays qui a eu lieu hier au lycée Hassiba Ben Bouali, Kouba, sous la présidence de M. Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale. La numérisation du système éducatif algérien doit s’accélérer. Pour le ministre il y a lieu de réduire le fossé numérique qui existe entre l’Algérie et les pays développés. « Parmi les objectifs visés par la réforme du système éducatif, il y a l’intégration des technologies de l’information à l’école et au sein des structures de gestion », a-t-il notamment indiqué.
M. Benbouzid a annoncé à cette occasion une série de mesures prises dans ce sens. Il s’agit de l’introduction de l’initiation à l’informatique en primaire. Et à partir de l’année prochaine, chaque école primaire sera dotée d’un laboratoire informatique et de la connexion internet. « Dans un troisième temps, nous donnerons la possibilité aux 18.000 écoles primaires d’être dotées de matériel informatique d’une manière officielle, elles seront prises en charge à partir de l’année 2009-2010. On comptera 10 micro-ordinateurs par établissement, par contre l’acquisition de cet outil sera étalée sur cinq ans », a-t-il indiqué.
Pour ce qui est du cycle moyen, le ministre a annoncé que d’ici à la fin de l’année en cours les 5.000 collèges, que compte le secteur, seront couverts d’outils informatiques. La procédure est appliquée à 3.500 CEM qui sont déjà équipés d’un laboratoire informatique. Cette matière sera enseignée comme matière essentielle. Il est même question d’un diplôme moyen d’informatique qui sanctionnera le cycle moyen et ce en l’an 2010.
Les 1.700 établissements secondaires sont équipés d’un laboratoire « micro » qui contient 16 micro-ordinateurs avec tous les accessoires et 1 serveur. 30% de ces lycées ont bénéficié d’un deuxième laboratoire, par contre les 70% restant sont programmés pour une deuxième dotation. Il est même question de programmer un baccalauréat en informatique pour la session de juin 2012. Un objectif qui ne sera atteint qu’en passant par la formation des formateurs : « Nous procédons à la formation du personnel enseignant, en grand nombre, tout en mettant en place une formation sanctionnée par des diplômes reconnus sur le plan international par l’UNESCO », a-t-il notamment indiqué. Et d’ajouter nous passerons aussi à la numérisation des contenus des programmes enseignés. Car il y a lieu de créer des départements chargés spécialement pour la confection des logiciels et des CD contenant les cours enseignés. Le ministre n’a pas manqué d’insister sur le renouvellement des équipements informatiques qui sont devenus, selon les responsables concernés, obsolètes.
Le ministre a souligné dans ce contexte que 80 milliards de centimes ont été débloqués au profit du secteur pour l’octroi d’équipements pédagogiques et informatique pour cette année. Il n’a pas manqué de rappeler au passage que son département, vise la mise en place d’un système global qui intègre la connectivité de toutes ses structures et la mise en œuvre de solutions informatiques qui puissent répondre, à terme, à l’ensemble des besoins de l’administration centrale et locale.
On compte dans ce cadre trois compartiments qui se résument en la connectivité de toutes les structures du MEN y compris les établissements scolaires, les solutions informatiques classées en quatre groupes ainsi que la formation du personnel de l’éducation.
Le réseau informatique global en projet pour le secteur comprend deux grandes parties. Il s’agit de la partie réseau Backbone en fibre optique reliant les 50 directions de l’éducation, les Centres nationaux sous tutelle du MEN et les 8 Instituts de Formation et de Perfectionnement des Maîtres (IFPM) répartis à travers le territoire national. La seconde partie insiste sur un réseau étendu qui concerne les structures à caractère pédagogique (école primaire, collèges et lycées).
Pour ce qui est des solutions informatiques, le premier groupe touche les applications de type réseau Intranet telles que les messageries, les portails, la vision-conférence et la téléphonie IP à travers l’Intranet du secteur.
Le deuxième groupe concerne les applications de type gestion académique qui comprennent la gestion de la carte scolaire, des dossiers des élèves et l’évaluation des établissements scolaires et des examens. Par contre le troisième groupe évoque les applications de type de gestion administrative qui repose sur la gestion du personnel, des finances et moyens et l’archivage pour toutes les institutions du secteur. Le dernier groupe insiste sur les applications de type pédagogique qui regroupent la production d’outils pédagogiques pour les enseignants, à utiliser en classe, afin de les aider à faire leurs cours et la production des cours d’enseignement à distance communément appelé e-learning.
[ source ]
Par Sarah SOFI, 22-02-2009 Ă 20:27
El Moudjahid, publié 23 Février 2009
# Administrateur | 22/02/2009 | Info
Boumerdès : 6000 logements en retard de réalisation seront lancés courant 2009
Les travaux pour la réalisation de près de 6000 logements inscrits à l’actif de la wilaya de Boumerdès au titre de différents programmes seront lancés au cours de cette année après un retard dû à différentes contraintes, a-t-on appris hier, de la Direction du logement et des équipements publics (DLEP).
"Cette année verra le lancement effectif de l’ensemble de ces unités après la levée de toutes les contraintes qui ont retardé, à ce jour, leur réalisation", a assuré le DLEP, signalant "qu’une priorité sera accordée en la matière aux communes disposant d’assiettes foncières exemptes de litiges", a-t-il confié.
Parmi ces contraintes, dont l’aplanissement se fera "progressivement", il a fait notamment état du problème de choix des assiettes d’implantation des projets ainsi que du non aboutissement des appels d’offres.
Des mesures ont été prises pour l’assouplissement des procédures de passation des marchés, a assuré le DLEPavant d'annoncer une baisse progressive des cours des matériaux de construction qui contribuera, selon lui, à l’accélération du lancement des projets de logements. Selon la DLEP, une grande partie de logements accusant un retard dans leur lancement, soit 3270 unités sur un programme global de 16924 logements, concerne des programmes sociaux locatifs gérés par l’OPGI.
Sur ce programme, il est fait état de la réception, à ce jour, de 10917 unités, au moment où le reste est en réalisation.
Il s’agit d’un autre quota de 1800 logements participatifs sur un programme de 6771 unités, dont seulement 1858 ont été réceptionnées, outre 133 autres unités sur un programme de 332 logements de fonction, parmi lesquelles 63 seulement ont été livrées.
La même source a, également, cité parmi les programmes accusant un retard dans leur lancement 495 autres logements faisant partie d’un programme de 6110 aides destinées à la construction rurale au niveau de 19 communes de la région, dont 4064 ont été livrés.
La wilaya a également bénéficié d’un projet pour la réalisation de 934 logements au titre du programme du Fonds national de péréquation des oeuvres sociales (FNPOS), dont 28 seulement ont été réceptionnés à Boudouaou, alors que le reste est soit à l’arrêt ou en phase d’étude, est-il relevé.
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Par El Moudjahid, 21-02-2009 Ă 20:11
El Moudjahid, publié 22 Février 2009
# Administrateur | 22/02/2009 | Info
> EPOQUE
Air France offre le parc Disney
Air France est engagée dans la bataille du ciel. En effet, elle s’est placée en challenger sur le marché algérien et face aux nombreuses promotions de la concurrence, elle a décidé « d’offrir Paris à 17 000 DA HT avec une entrée au parc Disney en achetant les billets avant le 15 mars pour voyager du 9 mars au 6 juin 2009 ». Autre nouveauté : elle envoie cette offre par SMS pour fidéliser ses clients qui ont déjà voyagé sur une de ses lignes internationales.
[ source ]
El Watan, publié le 22 Février 2009
# Administrateur | 22/02/2009 | Info
POULET, OEUFS, POISSON, VIANDE, FRUITS, LÉGUMES, SUCRE ET CAFÉ
Les prix flambent et les ménages grognent
Courante lors des grandes occasions comme le Ramadhan, l’Aïd ou encore l’Achoura, cette hausse soudaine des prix reste inexpliquée.
Il n’y a pas un seul marché ou un seul épicier où les clients ne se plaignent de l’envolée des prix des produits alimentaires. Courante lors des grandes occasions comme le Ramadhan, l’Aïd ou encore l’Achoura, cette hausse constatée ces derniers jours reste inexpliquée et suscite la grogne des ménages.
Dans les marchés d’Alger, cette tendance haussière se manifeste clairement dans les prix des viandes rouges, blanches et poissons. Ainsi, la viande rouge est devenue un des produits inabordables, avec pas moins de 850 dinars le kilo pour le mouton et 700 DA le kilo de viande de boeuf. Le kilo de beefsteak, quant à lui, a atteint les 950 dinars.
Les viandes blanches ne sont pas épargnées par cette hausse vertigineuse. Le poulet couve une crise. Ainsi, il est courant de trouver des prix allant jusqu’à 320 DA le kilo et quelque 780 DA le kilo d’escalope de dinde alors qu’il était cédé à 550 DA les quelques mois précédents.
Cette tendance s’explique notamment par la volatilité des prix des céréales, indispensables à l’alimentation des volailles. C’est en effet, la raison qu’invoquent certains éleveurs, pour ne pas dire la plupart pour expliquer ces prix.
Une année à peine après la violente crise qu’a traversée la filière avicole, les stigmates semblent cacher peut-être une autre de grande ampleur, en témoigne le nombre sans cesse croissant de producteurs de poulet qui se voient contraints de mettre la clé sous le paillasson, ne pouvant assumer les charges alimentaires de leurs élevages.
D’autres arrivent à maintenir le cap en rationalisant l’alimentation des poules. Une pratique qui se répercute sur le rythme de croissance de l’élevage, puisque ces dernières n’arrivent pas à croître dans les temps et sont ainsi exposées aux maladies.
D’autres pertes pour la filière avicole dont l’offre s’amoindrit de plus en plus face à une demande sans cesse croissante.
Par ailleurs, les viandes congelées sont elles aussi affectées par cette flambée des prix. Ce produit de recours pour ceux qui ne peuvent pas se passer de la viande rouge est presque devenu, lui aussi un luxe, avec un prix pas moins de 450 DA le kilo.
Ces prix sont les mêmes dans presque tous les marchés de la capitale à une différence de quelques dinars seulement.
Concernant les raisons de cette flambée, tout le monde se perd en conjectures.
Les bouchers algérois attribuent la cherté des viandes rouges à la hausse des prix dans les abattoirs, laquelle a débuté lors du mois sacré du Ramadhan et persiste encore aujourd’hui. Celle-ci est induite, d’autre part, par la rareté du bétail, notamment le mouton.
En effet, avec les bonnes conditions climatiques, la bonne pluviosité qu’a connue le pays cette année et l’abondance de la nourriture, les éleveurs refusent de vendre leur bétail pour le faire plus tard avec des prix plus conséquents, lorsque les conditions seront moins favorables.
Le poisson et autres produits de la mer ne sont pas en reste de cette hausse effrénée des prix. Au point que les produits les moins chers jadis, sont aujourd’hui inaccessibles pour le simple citoyen, à l’instar de la sardine dont le kilo avoisine aujourd’hui les 300 DA. Selon certains poissonniers au niveau de la capitale, la raison de cette hausse réside dans l’introduction de nouveaux intermédiaires dans le commerce de ces produits. Ces derniers «dévalisent» les poissonneries (marchés de gros), pour ensuite revendre ces produits encore plus chers, mettant ainsi en évidence le manque de contrôle dans ce secteur. Elle s’explique aussi par la rareté des produits en cette saison hivernale, le temps n’étant pas propice à la pêche.
Dans ce contexte, certains citoyens montent au créneau et appellent à boycotter ces produits pour exercer une pression sur les marchands et faire baisser les prix. Aussi, d’aucuns imaginent d’autres solutions pour s’offrir ce «nouveau produit de luxe», à savoir attendre le soir, l’approche de la fermeture des marchés du poisson, lorsque les prix baissent.
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Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, publié le 22 Février 2009
# Administrateur | 21/02/2009 | Info
L’ÉTUDE DU PROJET EUROMED-NEWS BIENTÔT FINALISÉE
L’audiovisuel pour rapprocher les deux rives
Une enveloppe de plus de 2,16 millions d’euros a été allouée pour sa réalisation et son exécution sur la période allant de mars 2009 à février 2010.
Tunis abrite depuis jeudi une réunion des radios-télévisions arabes (Asbu). Cette réunion a trait à l’examen de la version finale du plan de démarrage d’Euromed-News.
Il s’agit d’un projet de partenariat entre les deux rives de la Méditerranée dans le domaine de l’audiovisuel.
La rencontre, à laquelle est représentée la Télévision algérienne, en qualité de membre du consortium chargé de la mise en oeuvre du projet précité, est consacrée à plusieurs points d’une extrême importance. L’on cite notamment l’examen de la nature juridique, administrative et financière de ce projet de coopération audiovisuelle Nord-Sud, conçu dans le cadre de la politique européenne de voisinage et de rapprochement des cultures des deux rives de la Méditerranée.
Le projet s’articule sur trois grands axes principaux: l’échange d’informations, la co-production et la formation. Euromed-News, où l’Algérie contribue avec un nombre relativement important de programmes (près du tiers), portera sur la production et la diffusion d’un ensemble de 300 sujets news (actualités), 40 magazines de 13 minutes chacun et 09 documentaires de 26 minutes, sur le thème du partenariat euro-méditerranéen. C’est du moins ce qu’a déclaré à l’APS le représentant de la télévision algérienne Mustapha Bennabi. Ce projet «Euromed-news» doit porter également sur des actions de partenariat Nord-Sud.
L’objectif est le respect de la ligne éditoriale des radio-diffuseurs engagés dans ledit projet, ont souligné les participants à la rencontre qu’abrite Tunis. Sa mise en oeuvre sera faite par un consortium créé en février 2008 par la conférence permanente de l’audio-visuel méditerranéen (Copeam), l’Asbu, l’Union des radios-télévision européennes (UER), France Télévisions (chef de file du projet pour sa gestion administrative et financière), l’Eptv (L’Algérie présidera le comité de pilotage), la Jrtv (Jordanie), et la LIB (Libye). L’Ortas (Syrie), TL (Liban) et Snrt (Maroc) y ont adhéré entre juillet et novembre 2008.
S’agissant du consortium, il a été sélectionné en décembre 2008 par la Commission européenne afin de mettre en oeuvre le projet auquel une enveloppe de plus de 2,16 millions d’euros a été allouée pour sa réalisation et son exécution sur la période allant de mars 2009 à février 2010.
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Par Fouad IRNATENE
L'Expression, publié le 21 Février 2009
# Administrateur | 19/02/2009 | Info
> ACTUALITÉS
Tizi Ouzou - Alger en cinq heures : Les embouteillages paralysent les autoroutes
Il y a quatre ans, on faisait moins d’une heure et demie pour rejoindre la capitale mais ces derniers temps, le trajet est vraiment éprouvant. On peut passer toute une journée sur la route pour se rendre à Alger. La situation est vraiment intenable », nous a déclaré un citoyen à son arrivée à la gare routière de Tizi Ouzou. Effectivement, le trajet n’est pas une sinécure aussi bien pour les voyageurs que pour les transporteurs, qui se plaignent des sempiternels embouteillages que connaît ce tronçon routier. Cinq heures, parfois plus, pour une distance de moins de 100 kilomètres, cela rend indubitablement le quotidien des passagers infernal dans la mesure où la situation est similaire tout au long de la journée.
« Dès la sortie de la ville de Tizi Ouzou, à Boukhalfa, la circulation est déjà insupportable. Il y a plein de barrages sur la route. On est souvent soumis à des attentes interminables », s’emporte un automobiliste devant se rendre à Rouiba, qui dit n’avoir parcouru que 200 m en une heure. Cet état de fait n’épargne personne, d’autant plus que la circulation ne redevient fluide que les vendredis au matin et les jours de fête. Notre interlocuteur nous a informé que plusieurs citoyens qui devaient prendre un vol ont raté l’avion pour des raisons d’embouteillage sur la RN12. « Se rendre à Alger est un véritable casse-tête chinois. J’ai un concours à passer demain à 13h, mais je préfère me déplacer aujourd’hui de crainte d’arriver en retard. Je dois payer une chambre d’hôtel au lieu de partir demain matin », nous dit un prétendant à un poste d’emploi dans une société nationale à Alger. Dès les premières heures de la matinée, la route est envahie de véhicules en tout genre : voitures, fourgons, camions, semi-remorques. Les bouchons s’étalent, dans certains cas, sur des dizaines de kilomètres. Les véhicules avancent lentement. Outre les barrages de contrôle dressés par les services de sécurité, les travaux de bitumage et d’entretien de la route à certains endroits pénalisent grandement les passagers. Les files interminables de véhicules et la cacophonie des klaxons caractérisent ce point noir tout au long de la semaine. Cette situation se traduit par des altercations entre les transporteurs et les autres automobilistes. Même les agents de l’ordre, que l’on retrouve souvent en force, n’y peuvent rien et se volatilisent aussitôt que la situation commence à leur échapper. Les automobiles avancent pare-choc contre pare-choc. « On n’a jamais vu, dans le monde, des gens qui procèdent au bitumage d’une autoroute durant la journée. Mais en Algérie, il y en a. Vous savez, dernièrement, à Thenia, on a passé plus d’une heure à attendre à cause de travaux de réfection sur la route. Personne ne s’est soucié des passagers. C’était le calvaire. On n’en pouvait plus », ajoute Hassen, chauffeur d’un bus qui fait la navette entre Tizi Ouzou et la gare routière de Kharouba.
La circulation devient inéluctablement une véritable corvée pour les transporteurs qui n’arrivent pas à fixer d’horaires de départ. La wilaya de Tizi Ouzou est, semble-t-il, parmi les régions les mieux dotées en matière de moyens de transport inter-wilayas. Rien que pour la ligne Tizi-Alger, l’on dénombre plus 100 bus, sans parler des taxis et autres véhicules particuliers qui défilent quotidiennement sur la RN12. Ces dernières années, la présence des éléments des forces de sécurité s’est multipliée sur le tronçon routier en question. Des barrages mixtes sont dressés pratiquement tous les dix kilomètres. On trouve, d’ailleurs, des points de contrôle de police, de gendarmerie ou bien de l’armée à Boukhalfa et Tadmaït dans la wilaya de Tizi Ouzou, à Si Mustapha et Thenia dans celle de Boumerdès ainsi qu’aux portes d’Alger, notamment à Dar El Beïda et Bab Ezzouar. « On passe plus de 20 minutes à chaque barrage de contrôle. C’est infernal ! » s’indigne un automobiliste en provenance de Rouiba où il travaille en tant que fonctionnaire depuis deux ans. Il y subit, dit-il, matin et soir les mêmes affres de la circulation, toujours au ralenti. Il relate également les désagréments que vivent les passagers surtout le jeudi, journée de marché aux voitures à Tidjelabine où l’on remarque des centaines de véhicules « entassés » aux alentours du souk. Des dizaines de camions de gros tonnage et des semi-remorques circulent à longueur de journée sur la RN12. Le train est à l’arrêt depuis 1996. Jadis, la ligne ferroviaire désengorgeait la route, mais depuis l’arrêt des navettes du train Tizi-Alger, toutes les marchandises qui devraient prendre le rail empruntent la route. Cette ligne a été carrément suspendue depuis 13 ans. Si la réhabilitation de ce réseau ferroviaire venait à être concrétisée dans des délais raisonnables, le transport des personnes et des marchandises entre Tizi Ouzou et la capitale aurait droit à une énorme bouffée d’oxygène. D’autant plus que les estimations de la direction des transports font état de la prise en charge d’une moyenne de 50 000 voyageurs/jour. Rappelons que le directeur des transports de la wilaya de Tizi Ouzou a déclaré, il y a quelques mois, que la finalisation de la ligne de chemin de fer reliant Tizi à Oued Aïssi, la construction d’une gigantesque gare multimodale, la mise en place d’une entreprise de transport urbain, la réalisation d’un téléphérique devaient intervenir avant 2009. Toutefois, la livraison de ces projets n’est pas pour demain et le calvaire des voyageurs perdure.
[ source ]
Par Hafid Azzouzi
El Watan, publié le 19 Février 2009
# Administrateur | 19/02/2009 | Info
> ARTS ET LETTRES
Espace noun. Rencontre avec Sofiane Hadjadj
Plates-bandes en folio
Fermé depuis si longtemps au public qu’on ne se souvient plus depuis quand, le Jardin d’Essais d’Alger sert au moins à alimenter les imaginaires littéraires.
C’est toute la force de la littérature que de pouvoir enjamber les grilles les plus infranchissables, au-delà des interdits, du temps et des mémoires. Sofiane Hadjadj ne s’en est pas privé en offrant à lire « Un si parfait jardin » qui est aussi un si étonnant livre, étonnant d’abord par le mélange entre une écriture et des photographies, ainsi que le veut la collection Collatéral des Editions Le Bec en l’air où il est paru (2008). Etonnant aussi, sinon amusant, par le parcours des auteurs, Sofiane Hadjadj et Michel Denancé, tous deux architectes dévoyés en quelque sorte, respectivement dans l’édition et la photo… d’architecture. Mais étonnant surtout par son écriture, au point qu’il aurait pu avoir pour sous-titre : « Où il est prouvé qu’un éditeur peut être un très bon auteur ». Car il en va en la matière un peu comme dans le football où les grands joueurs font rarement de bons entraîneurs. Ces particularités signalées, il reste de ce petit roman illustré ce qui importe le plus : un récit original, une écriture élégante et un univers où l’imaginaire sait dire le réel. Un paysagiste, Naghem L., commandité pour évaluer les dégâts du séisme de 2003 sur le fameux Jardin d’Essais, nous entraine dans une étrange intrigue où passent en revue les mythes du lieu mais également le destin d’une ville. Avec ce livre, dont nous reparlerons, s’affirme un auteur racé tout autant qu’une nouvelle manière de dire l’Algérie.
Espace Noun. 9, rue du Colonel Chabani (ex Rabah Noël) Alger. Aujourd’hui à partir de 15 h.
[ source ]
Par A. F.
El Watan, publié le 19 Février 2009
# Administrateur | 19/02/2009 | Info
AIR FRANCE PROPOSE UNE NOUVELLE PROMOTION
Alger-Paris Ă 17.000 DA
Afin de répondre à sa clientèle croissante, la compagnie aérienne Air France lance une nouvelle promotion tarifaire vers Paris. Elle propose des billets d’avion à 17.000 dinars hors taxes, comme l’indique un communiqué parvenue hier à notre rédaction.
Cette promotion proposée est en vigueur jusqu’au 15 mars de l’année en cours. Elle est valable, précise la même source, pour des voyages dont le départ s’effectuera entre la période allant du 9 mars au 6 juin 2009. Ainsi la compagnie française joue son va-tout pour ne pas perdre sa clientèle, notamment en cette période qui connaît un engouement des immigrés.
L’offre alléchante du billet à 17.000DA n’est pas la seule facilité que propose Air France. Disney offre également la gratuité au parc Disney Paris. Cette entrée gratuite au parc Disney Land sera offerte entre la date de départ indiquée sur le billet et le 5e jour après la date du départ.
S’agissant des réservations, le communiqué précise qu’elles peuvent être effectuées via le Net sur le site: www.airfrance.dz Autre annonce majeure faite vendredi par la compagnie aérienne française, une révision à la baisse des investissements. Au 1,6 milliard d’économies sur trois ans, annoncé en novembre dernier, s’ajoutent 600 millions supplémentaires sur l’exercice en cours et le suivant.
[ source ]
Par Fouad IRNATENE
L'Expression, publié le 19 Février 2009
# Administrateur | 19/02/2009 | Info
LE DISTRIBUTEUR FRANÇAIS A MIS FIN À L’ACCORD AVEC L’ALGÉRIE
Carrefour ferme ses portes
Le groupe algérien Arcofina et le distributeur français Carrefour ont mis fin à l’accord qui les liait en Algérie, a indiqué hier le groupe français à la presse, confirmant ainsi une information du quotidien économique La Tribune.
« Nous avions une franchise Carrefour, mais compte tenu des difficultés de développement que nous avons rencontrées, nous avons mis fin d’un commun accord à ce partenariat », a déclaré à La Tribune le président- directeur général d’Arcofina, Rahim Abdelouahab, promoteur immobilier, industriel et néanmoins propriétaire de l’Hôtel Hilton d’Alger.
Interrogé par l’Agence France Presse (AFP), Carrefour n’a pas souhaité expliquer les raisons de son départ d’Algérie. Ce partenariat, entre les deux groupes, s’inscrivant dans le cadre de l’ouverture de l’Algérie à la grande distribution, avait démarré en 2006.
Depuis, un seul hypermarché a ouvert, sur 18 prévus jusqu’en 2018. Un deuxième hypermarché Carrefour devait ouvrir en 2009 dans la localité de Bir El Djir à l’est d’Oran. Les travaux de construction de cet hypermarché ont même été lancés en début d’année.
Un autre établissement devait l’être aussi au courant du second semestre 2008 à Mohammadia, dans l’est d’Alger au sein d’un ensemble immobilier «Alger Medina». Le groupe privé Arcofina a expliqué ce renoncement d’installation par des difficultés à trouver des terrains fonciers disponibles.
Le partenariat a, en outre, rencontré des difficultés à assurer un approvisionnement en flux continu du magasin, selon La Tribune.
Le journal a aussi évoqué la concurrence des petits commerces de proximité. Carrefour, implanté dans la commune de Hussein Dey, employait 250 personnes environ.
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 19 Février 2009
# Administrateur | 18/02/2009 | Info
ALGER
Le Tramway reste Ă quai
À ce rythme, les Algérois devront encore patienter longtemps pour pouvoir emprunter le tramway.
Le taux d’avancement global des travaux du tramway d’Alger devant relier la rue des Fusillés (Hussein Dey) à Bordj El Kiffan ne dépasse pas les 37%, selon le ministre des Transports: « Nous sommes à 37% de l’ensemble de l’ouvrage alors que le taux d’avancement du premier tronçon reliant la rue des Fusillés-Bananiers-Bab Ezzouar est à 62% et sera livré en 2010 », a précisé Amar Tou en marge de sa tournée sur le chantier. Ainsi, à ce rythme, les Algérois devront encore patienter longtemps pour pouvoir emprunter le tramway.
En attendant, ils sont dans l’obligation d’utiliser leurs véhicules et de participer aux bouchons routiers déjà que le nouveau plan de circulation tarde à voir le jour.
Le ministre, qui a visité notamment le dépôt de Bordj El Kiffan qualifié de « centre névralgique » du projet, s’est dit, cependant, satisfait du rythme imprégné aux travaux par l’entreprise chargée de la réalisation de la ligne du tramway, longue de 23km devant relier, à terme, la rue des Fusillés à Dergana.
Pourtant, jusqu’à présent, 10km de voies, sur les 52 prévus, ont été posés de part et d’autre du tracé, ont expliqué les ingénieurs d’Alstom, précisant que les marches à blanc « premiers essais » ne seront effectués qu’entre janvier et mars 2010. « L’ouvrage sera bel et bien livré au courant de 2010 », ont-ils promis. Chiche. Pour rappel, la totalité du projet sera livrée vers le premier semestre de l’année 2011, selon les premières prévisions. «Le tramway d’Alger sera définitivement sur rails vers le mois de mai 2011», selon un responsable du tramway d’Alger.
De son côté, Rafik Sana, président-directeur général du groupe Alstom, chargé de la réalisation du projet, les travaux de la première tranche qui s’étale du carrefour de Cinq-Maisons à Bordj El Kiffan, a affirmé que le projet sera achevé au mois de décembre 2009. Concernant la deuxième tranche, Hussein Dey-El Harrach, les travaux prendront fin vers l’été 2010.
Pour la troisième et dernière tranche, Bordj El Kiffan-Dergana, elle est prévue pour l’année 2011. Le tramway permettra le transport de plus de 26.000 voyageurs par jour. Par ailleurs, M.Tou a fait savoir que la mise en marche progressive des autorails sur le réseau de la Sntf est amorcée.
Selon le ministre, quatre nouveaux autorails seront opérationnels d’ici à avril prochain sur les lignes Béjaïa-Alger, Constantine- Tébessa, M’sila-Constantine et enfin Alger-Sétif.
A partir d’avril, deux nouveaux autorails assureront les liaisons Constantine-Jijel et Constantine-Skikda. « Nous attachons la plus grande importance à ces projets qui font partie du programme de développement du rail », a encore souligné le ministre.
[ source ]
Par Smail DADI
L'Expression, publié le 18 Février 2009
# Administrateur | 18/02/2009 | Info
ÉLECTRICITÉ ET GAZ
Une augmentation des tarifs est inévitable
Les prix actuels n’assurent pas à l’entreprise des rentrées suffisantes pour le financement de ses projets, souligne un responsable de Sonelgaz.
L’augmentation des prix de l’électricité et du gaz plane sur le marché national. C’est ce que laisse entendre le responsable de la Commission nationale de régulation de l’électricité et du gaz (Creg), Nadjib Othmane, dans une déclaration faite hier à la Chaîne 3 de la Radio nationale.
L’intervenant a rappelé, au passage, que la consommation algérienne de gaz doublera dans les dix années à venir selon une étude réalisée par la Creg. Ainsi, la demande locale en gaz naturel pour la prochaine décennie oscillera entre 49,6 et 67,1 milliards de m3 contre une consommation de 25,6 milliards de m3 en 2007. La demande globale du marché national en gaz naturel atteindra, de ce fait, à l’horizon 2017, les 49,6m3 selon une faible estimation, les 55,2 m3 à moyenne estimation et les 67,1 m3 à forte estimation.
De son côté, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, est, rappelle-t-on, en faveur de l’augmentation des tarifs de l’électricité, expliquant que les prix actuels n’assurent pas à la Sonelgaz des rentrées suffisantes pour le financement de ses projets. Le département de l’Energie et des Mines a proposé une seconde alternative qui consiste à subventionner Sonelgaz au cas où le gouvernement s’opposerait à l’augmentation des tarifs de consommation de l’électricité.
Pour le ministre en charge du secteur, ces deux solutions permettront à Sonelgaz de juguler son déficit et réaliser par là même ses propres investissements, à savoir le développement de ses réseaux et la satisfaction de l’évolution croissante de la demande intérieure de l’électricité estimée à 5% chaque année. Sur un autre registre, les parlementaires ont refusé l’augmentation du prix du gasoil.
M.Khelil a expliqué que son département a demandé cette augmentation dans le but d’encourager la consommation de l’essence et du GPL car ces deux produits sont moins polluants que le gasoil. Par ailleurs, notons que Chakib Khelil est depuis hier à Washington pour prendre part au Forum algéro-américain de l’énergie (2009 US-Algeria Energy Forum).
Cette rencontre, organisée par le Conseil d’affaires algéro-américain, portera notamment sur le développement des énergies renouvelables, les perspectives de la production de l’électricité et le programme de l’efficacité énergétique en Algérie. A ce propos, l’Algérie multiplie ses efforts dans l’objectif d’atteindre un taux d’intégration de 6% de la production de l’énergie électrique à travers l’utilisation de l’énergie solaire en 2015 et prévoit de porter ce chiffre à 10% en 2027.
L’Algérie, rappelle-t-on, compte un gisement solaire classé parmi les plus importants au monde avec plus de 3000 heures de soleil par an. Seule une infime partie est utilisée, puisqu’elle ne produit que près de 1 Mégawatt alors que la production nationale d’électricité est évaluée à 6000 mégaWatts, indiquent les experts algériens.
Mais il faut savoir aussi que les coûts d’investissement dans ce domaine sont exorbitants et sont à l’origine de ce retard cumulé par l’Algérie qui fait aussi face à un problème de non-maîtrise de la technologie. Il est à rappeler que le potentiel national en matière d’énergies renouvelables, notamment solaire, encore sous-exploité, intéresse beaucoup les étrangers, surtout les Allemands, leaders mondiaux en la matière.
Toutefois, ces derniers estiment être freinés dans leur ambition de conquérir le marché algérien à cause de l’absence d’un cadre juridique favorisant la venue d’investisseurs qui ont besoin d’une sécurité au niveau des prix de l’énergie solaire. Le gouvernement algérien prépare donc l’après-pétrole et est en train d’explorer toutes les pistes pouvant lui garantir des énergies de substitution.
[ source ]
Par Lynda BEDAR
L'Expression, publié le 17 Février 2009
# Administrateur | 17/02/2009 | Info
Algérie / France : Signature d'une convention de financement d'un projet en appui à la réforme des écoles supérieures algériennes.
Une convention algéro-française de financement pour l'exécution d'un projet en appui à la réforme des écoles supérieures algériennes et à la création d'une école supérieure de technologie, a été signée mardi à Alger, a-t-on appris de source diplomatique.
Par cette convention, la partie française apporte son concours, à hauteur de trois millions d'euros, aux écoles supérieures algériennes et à la création de l'Ecole nationale supérieure de technologie (ENST), précise-t-on de même source.
Ce projet, établi sur une durée de trois ans, a pour objectif de renforcer les filières d'excellence algériennes, en améliorant l'offre de formation par la création de classes préparatoires et d'un nouvel établissement de formation, explique la même source, qui ajoute que ce soutien à la formation des cadres est l'un des axes prioritaires de la coopération algéro-française.
[ source ]
Par APS
La Tribune, publié 17 Fevrier 2009
# Administrateur | 16/02/2009 | Info
> ACTUALITES
Plusieurs entreprises réaménagent leur repos hebdomadaire
La marche vers un semi-week-end universel continue
Siemens Algérie vient de basculer vers le semi-week-end universel. La filiale algérienne du géant allemand de l’ingénierie en a fait l’annonce à travers un encart publicitaire paru dans la presse nationale, informant ses partenaires, mais aussi l’opinion publique nationale, de son passage à un repos hebdomadaire le vendredi et le samedi.
Siemens Algérie abandonne ainsi le week-end algérien (jeudi et vendredi) instauré en 1976 par le défunt président Houari Boumediene et calqué sur celui pratiqué par certains pays musulmans, comme l’Arabie Saoudite. Cette entité économique n’est, cependant, pas la première à avoir réaménagé son week-end. D’autres sociétés algériennes privées et étrangères l’ont déjà fait. On peut citer Arcelor Mittal Annaba (filiale du géant mondial de l’acier), la Nouvelle conserverie algérienne (NCA), le Laboratoire pharmaceutique algérien (LPA), Schneider Electric, Air Liquide, Djezzy, Blanky et Nedjma. Ces changements s’expliquent, selon toute vraisemblance, par des impératifs économiques. Les filiales algériennes des sociétés étrangères installées en Algérie sont contraintes de se rapprocher un tant soi peu du week-end universel pour mieux travailler avec leurs entreprises mères. Les entités économiques algériennes, quant à elles, veulent réduire le décalage existant avec leurs fournisseurs étrangers. Il s’agit ainsi de décisions qui visent à défendre l’intérêt de ces entreprises dans une économie de marché à forte concurrence.
Ce que dit la loi
Elles sont aussi et surtout conformes à la législation algérienne qui fixe le samedi comme deuxième jour de repos hebdomadaire des unités économiques de production. Le décret exécutif n°82-184 du 15 mai 1982 relatif aux repos légaux stipule, en effet, que « (…) le deuxième jour de repos hebdomadaire des unités économiques de production est le samedi ». Depuis Boumediene, les banques et le secteur des assurances ont toujours eu le vendredi et le samedi comme jours repos hebdomadaire. Les représentations diplomatiques de pays occidentaux ont également, dans leur grande majorité, opté pour un week-end vendredi-samedi. Cette marche vers un semi-week-end universel vient comme une réponse à la sourde oreille du gouvernement quant à la demande du retour au week-end universel formulée par de nombreux acteurs du secteur économique, organisations syndicales et partis politiques. Ces changements obéissent, sans aucun doute, à des impératifs économiques. L’impact économique de l’abandon du week-end universel depuis maintenant 32 ans par notre pays semble n’avoir jamais fait l’objet d’une évaluation susceptible de révéler ses conséquences précises sur notre économie.
Un manque Ă gagner
Des chiffres ont été, cependant, avancés quant à son coût financier : entre 500 et 750 millions de dollars par an ! Selon les estimations de la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale), l’Algérie perd chaque année près d’un milliard de dollars pour cause de décalage entre le congé hebdomadaire local et le week-end universel en vigueur dans les pays occidentaux avec lesquels elle réalise l’essentiel de ses échanges commerciaux. D’autres experts parlent d’une perte quotidienne de 1 à 5 millions de dollars. Les experts de la Banque mondiale soutiennent que le passage au week-end universel devrait générer une croissance de 1 à 2% du PIB. Une chose est sûre : le week-end algérien pénalise fortement l’économie nationale. Les opérateurs locaux ne travaillent que trois jours effectifs par semaine avec l’étranger (lundi, mardi et mercredi). Tenant compte de l’avis des experts, le Forum des chefs d’entreprises (FCE) a fait du retour au week-end universel l’une de ses principales revendications. « Si le système d’économie administrée et fermée pouvait s’accommoder d’une semaine de trois jours dans ses relations avec l’extérieur, il en est autrement aujourd’hui que notre pays est engagé dans la construction d’une économie fondée sur la liberté d’entreprendre dans un contexte de mondialisation accélérée des échanges qui s’impose à l’Algérie comme à tous les pays du monde », écrivait le FCE dans sa note sur le week-end universel, en 2006. La Banque mondiale a, de son côté, exhorté à maintes reprises le gouvernement algérien à observer le repos hebdomadaire durant les journées de samedi et de dimanche. Mais le gouvernement n’arrive toujours pas à dépasser le mur de la peur et à prendre une décision politique qui consacrera officiellement le retour de l’Algérie au week-end universel. De ce fait, l’Algérie reste l’un des rares pays à avoir une semaine de trois jours, soit quatre jours de suspension d’activités économiques. Elle est parmi les rares pays arabes à avoir conservé aussi longtemps un week-end jeudi-vendredi. Les autres pays du Maghreb (Tunisie, Maroc et la Mauritanie) se sont mis au week-end universel. Même la Libye est passée, en janvier 2006, à un week-end vendredi-samedi. Les autres pays arabes comme le Koweït, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Irak, la Jordanie et le Qatar ont adopté vendredi et samedi comme journées de repos hebdomadaire. Le Soudan les a rejoints en 2008. Seuls l’Arabie Saoudite, Djibouti, Oman, la Somalie et le Yémen ont maintenu leur week-end le jeudi et le vendredi. La Syrie et la Palestine ont adopté un repos hebdomadaire d’un jour : le vendredi.
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Par Mokrane Ait Ouarabi
El Watan, publié le 16 Février 2009
# Administrateur | 16/02/2009 | Info
> ORAN INFO
Port d’Oran
Des prix promotionnels proposés aux voyageurs de l’ENTMV
« La diminution du trafic maritime des passagers au cours du mois de janvier 2009, telle que relevé dans le bilan dressé par l’Entreprise portuaire d’Oran (EPO), n’est nullement due à une quelconque augmentation du prix du billet effectuée par notre entreprise », devait indiquer le Directeur régional de l’ENTMV (Entreprise nationale des transports maritimes des voyageurs).
En effet, le dernier bilan dressé par l’EPO fait état d’un écart négatif de11,04% du trafic des passagers enregistré en janvier 2009. Ainsi pour 2008, ce sont 12 622 passagers qui ont embarqué et débarqué au niveau du port d’Oran contre 14 188 en 2007. Cette situation serait due, selon certaines affirmations, à une augmentation du prix du billet effectué par certaines entreprises maritimes. « Ce n’est nullement le cas de notre compagnie », devait noter son premier responsable à ce propos. A l’inverse, des prix promotionnels ont été proposés aux voyageurs. Et ce responsable de dresser à son tour le bilan de son entreprise. Ainsi et à titre illustratif, pour la destination Oran-Alicante, 3 553 passagers ont effectué ce trajet au cours de l’année 2008. « En tout état de cause, devait-il poursuivre, si baisse il y a, elle n’est pas significative. Pour votre information, je dirai qu’au cours des basses saisons, les rotations sont espacées, ce qui pourrait éventuellement avoir une incidence sur le trafic des passagers Il en est de même pour les arrêts techniques qui se veulent périodiques, à l’image du Tarik Ibn Ziad ». Ce responsable s’est voulu par ailleurs rassurant : « Notre entreprise ne connaît aune mauvaise passe financière et ce, nonobstant l’augmentation du prix du fioul que nous payons en dollars, au même titre que les autres compagnies. »
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Par Hadj Sahraoui
El Watan, publié le 16 Février 2009
# Administrateur | 16/02/2009 | Info
> MULTIMEDIA
Rendez-vous annuel du GSM
La téléphonie mobile morose pour son congrès de Barcelone
Sentant souffler vers elle le vent de la crise, la téléphonie mobile aborde, aujourd’hui lundi, son congrès mondial à Barcelone avec une certaine morosité, même si les acteurs de ce secteur innovant prévoient de multiplier les lancements commerciaux à cette occasion.
La crise sera au menu dès la première session de ce rendez-vous annuel, où 1200 entreprises et 60 000 professionnels sont attendus jusqu’à jeudi : les patrons de l’opérateur espagnol Telefonica, du britannique Vodafone et du norvégien Telenor plancheront sur la question d’une « croissance durable dans des temps difficiles ». Motorola, Ericsson, Samsung, BT ... ces acteurs des télécoms ont annoncé ces derniers mois des milliers de suppressions d’emplois, mais répondent quand même présent au congrès, tout comme les géants de l’informatique et de l’internet Yahoo !, Nec ou Microsoft, qui commencent eux aussi à sentir l’effet de la récession.
Alors que le marché du mobile connaît une progression ininterrompue depuis 10 ans, les ventes de téléphones devraient, pour la première fois de leur histoire, baisser en 2009, selon l’institut d’études Gartner qui table sur un recul de 1 à 4%. Du côté du nombre d’abonnés, leur croissance, qui a atteint 18,5% en 2008, ne sera plus que de 12,7% en 2009, selon le cabinet Informa. « Pendant longtemps on a cru que les télécoms seraient à l’abri, mais comme c’est une crise globale, tous les acteurs vont être touchés », souligne Thomas Husson, analyste au cabinet d’études Forrester. Toutefois, « le secteur des télécoms, par rapport à d’autres comme l’automobile ou la finance, est quand même mieux protégé, notamment parce que les renouvellements d’appareils et les abonnements mensuels génèrent des revenus récurrents ».
Et, le secteur est « moins cyclique et moins dépendant de facteurs macroéconomiques, comme les coûts de l’énergie », selon M. Husson. De toute façon, « la téléphonie mobile est devenue un élément du quotidien, dont on ne se sépare pas », rappelle-t-il. La crise n’entame donc pas l’enthousiasme des nouveaux venus, toujours alléchés par ce secteur à fort potentiel de croissance. Le constructeur informatique Acer présentera ainsi son premier téléphone mobile, un secteur dans lequel Toshiba et Asus veulent renforcer leur présence. Dell est aussi pressenti pour faire ses débuts prochainement.Les rois de l’informatique et de l’internet essaieront encore une fois de voler la vedette à leurs confrères des télécoms, que ce soit avec le logiciel Android de Google, qui devrait être présent sur plusieurs modèles de téléphones, ou avec Microsoft et Yahoo ! qui dévoileront les nouvelles versions de leurs plateformes mobiles.
Comme l’année dernière, Apple ne participera pas au congrès, mais son populaire iPhone devrait encore inspirer fortement les nouveaux modèles des constructeurs, comme Nokia, Sony, Ericsson, LG ou HTC, sur le segment dynamique des smartphones. Tandis que les communications et les téléphones mobiles coûtent de moins en moins cher, la vraie bataille se joue désormais autour des contenus proposés sur ces petits écrans (musique, télévision, internet, jeux vidéos...) qui sont soit facturés soit financés par la publicité. Se pose alors l’épineuse question du partage des bénéfices générés entre opérateurs, constructeurs et créateurs de contenus ; les tensions entre les différentes parties risquent de s’accentuer en période de crise.
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Par S. B.
El Watan, publié le 16 Février 2009
# Administrateur | 16/02/2009 | Info
> ACTUALITES
Un décret exécutif lui a été consacré
La profession d’agent immobilier désormais réglementée
L’Etat décide enfin de mettre de l’ordre dans l’activité immobilière, qui est depuis longtemps gangrenée par l’anarchie. Un décret exécutif vient de mettre un terme aux dysfonctionnements qui caractérisent depuis des années les transactions immobilières.
Suite de la page 1 Ainsi, est-il précisé par le texte répercuté par l’APS, l’exercice de la profession d’agent immobilier obéit désormais à une réglementation fixée par un décret exécutif paru dans le Journal officiel n°6. Ce décret, promulgué en application des dispositions 28 du décret législatif n°93-03, définit l’agent immobilier comme « toute personne physique ou morale, qui, en vertu d’un mandat et moyennant une rémunération, s’engage à effectuer des prestations de services à caractère commercial en matière d’intermédiation dans le domaine de l’immobilier ou dans le domaine de l’administration et de la gestion immobilière pour le compte ou au profit de propriétaires ». Le décret précise que seules les professions d’agent immobilier, de courtier immobilier et d’administrateur de biens sont considérés comme agents immobiliers. Il exclut dans son application l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF), ainsi que tous les opérateurs et agents immobiliers publics. Aussi, l’exercice de la profession d’agent immobilier est soumis à l’obtention préalable d’un agrément (auprès du ministère de l’Habitat) et à l’inscription au registre du commerce. Ce dispositif, très attendu, va-t-il au mieux baliser le marché de l’immobilier et l’activité de l’ensemble des agences immobilières, sachant que la sonnette d’alarme a été tirée à maintes reprises quant à des cas de dépassements de la part d’agents immobiliers activant souvent dans l’informel.
Un dispositif très attendu
Lesquels « agents » ont terni l’image de la corporation, rongée par la concurrence déloyale de courtiers et l’intrusion d’éléments étrangers à l’activité ayant piétiné les règles élémentaires de la profession. Il est vrai que cette situation d’anarchie a été engendrée par un vide juridique du fait de l’absence d’une réglementation régissant l’activité. Ce décret mettra-t-il fin à cette anarchie dans ce marché « juteux » où la spéculation s’est érigée en règle ? Va-t-il répondre aux préoccupations des vrais professionnels dont certains l’ont déjà critiqué ? Une commission d’agrément des agents immobiliers, présidée par le représentant du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme – comprenant un représentant des ministères des Finances, de l’Intérieur et du Commerce, deux représentants du ministère de l’Habitat, un représentant de la Chambre de commerce et d’industrie et deux représentants de la Fédération nationale des agences immobilières – est créée auprès du ministère de l’Habitat pour donner notamment un avis sur les demandes ou le retrait d’agrément, qui est octroyé pour une durée de dix ans renouvelables. La délivrance de l’agrément est subordonnée à la possession par le postulant d’une capacité et d’une expérience professionnelle en rapport avec l’activité. Ainsi, l’agent immobilier et l’administrateur des biens doivent posséder un diplôme supérieur dans le domaine juridique, économique, commercial, comptable, immobilier ou technique ainsi qu’une expérience professionnelle d’au moins trois ans dans le domaine de l’immobilier. La possession d’un diplôme de technicien supérieur dans le domaine commercial, comptable, immobilier ou technique est exigée pour la profession de courtier ; le postulant devra également justifier d’une expérience professionnelle de trois ans dans le domaine. Ce décret oblige, par ailleurs, les candidats à la profession d’agent immobilier à justifier de garanties financières suffisantes résultant d’un cautionnement permanent et ininterrompu spécialement affecté à la garantie de leurs engagements vis-à -vis des clients, dont le montant et la forme sont fixés conjointement par les ministères des Finances et de l’Habitat. Ils doivent aussi justifier d’une assurance contractée contre les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile professionnelle. En contrepartie de leurs services, l’agent immobilier et le courtier sont rémunérés, selon le décret, à raison de 3% lorsque la valeur du bien à vendre équivaut à 1 million de dinars, à 2% lorsqu’elle est inférieure ou égale à 5 millions de dinars, et à 1% lorsqu’elle est supérieure à 5 millions de dinars. Lorsqu’il s’agit d’une location, la rémunération équivaut à un mois de location par année de location. Quant à l’administrateur de biens, sa rémunération est fixée par convention dans laquelle seront détaillées les prestations correspondantes à toutes les opérations engagées dans le cadre de l’exercice de ses activités. Officiellement, il y existe 5147 agences immobilières recensées à travers le pays à fin février 2008. Parmi celles-ci, combien activent dans l’informel ? Alors, il est temps d’aller vers plus de transparence dans les opérations immobilières…
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Par Rabah Beldjenna
El Watan, publié le 15 Février 2009
# Administrateur | 14/02/2009 | Info
> ALGER INFO
Notre-Dame d’Afrique (Bologhine)
Le téléphérique remis en service
Le téléphérique reliant Notre-Dame d’Afrique à Bologhine a été remis en service, vendredi, après une opération de rénovation et de mise à niveau technologique qui a duré près de deux ans, indique l’APS.
D’une capacité de 35 personnes et pouvant assurer le transport de 1155 passagers par heure sur une longueur de 266 mètres, ce téléphérique a été rénové par l’entreprise française Poma Galski pour un montant de 247,96 millions de dinars, ont précisé des cadres de l’Entreprise du métro d’Alger, maître d’ouvrage du projet. Le ministre des Transports présent a affirmé que la remise en service de ce téléphérique représente « un nouvel acquis pour le transport urbain dans la capitale ». Afin d’optimiser la rentabilité de ce moyen de transport urbain, M. Tou a suggéré d’utiliser les cabines du téléphérique pour les affiches publicitaires. Un autre téléphérique subit actuellement des travaux de rénovation similaires effectués par la même entreprise, il s’agit de celui reliant les Annasser au Palais de la culture qui sera rouvert en juillet prochain, a rappelé le ministre. En outre, deux autres projets de construction de téléphériques ont été également programmés.
Concernant le premier projet, qui doit relier Bab El Oued à Bouzaréah, les travaux de génie civil débuteront le mois prochain. S’agissant du deuxième téléphérique qui doit relier Bab El Oued à Zeghara, le maître d’ouvrage a procédé à l’étude des offres techniques émanant de deux sociétés étrangères dans le cadre de l’appel d’offres relatif au projet, a-t-on précisé. De même, un funiculaire, devant relier Tafourah à El Biar sur une longueur de 3000 mètres, a été programmé et l’étude technique, qui doit durer 3 à 4 ans, a été récemment lancée. La gestion et l’exploitation de toutes ces infrastructures seront assurées par l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa). Plusieurs projets de transport urbain en cours de réalisation dans l’Algérois devraient être réceptionnés à partir de la semaine prochaine. Il s’agit en particulier du réseau ferroviaire de la banlieue qui regroupe les lignes Alger-Thénia, Alger-Gué de Constantine-El Affroun et Gué de Constantine-Oued Smar. Le projet du métro d’Alger, tant attendu par la population algéroise, sera livré bel et bien avant fin 2009 et les études techniques d’extensions vers El Harrach-Bab Ezzouar pour la partie est, Aïn Naâdja-Baraki (sud) et Bab El Oued-Chevalley (ouest) ont été lancées simultanément a, d’autre part, assuré le ministre. Par ailleurs, plusieurs autorails programmés essentiellement au centre et à l’est du pays et assurant les liaisons ferroviaires Alger-Béjaïa et M’sila-Barika-Aïn Mlila, entre autres, seront opérationnels à partir de la semaine prochaine, a-t-il encore affirmé.
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El Watan, publié le 14 Février 2009
# Administrateur | 14/02/2009 | Info
Tlemcen : Plus de 4 millions de mètres cubes d’apport supplémentaire dans les barrages
Un apport supplémentaire en eau estimé à plus de 4 millions de mètres cubes a été enregistré mercredi dans les cinq barrages de Tlemcen, apprend-on auprès du directeur de l’hydraulique de la wilaya.
Une pluviométrie exceptionnelle aidant, les cinq barrages de Tlemcen qui disposent d’une capacité théorique globale de 382 millions de mètres cubes emmagasinent, à ce jour, plus 296 millions de mètres cubes, soit plus de 70% du taux de remplissage des barrages, précise la même source. Par ailleurs, le barrage de Beni Bahdel, dont la capacité est de l’ordre de 56 millions de mètres cubes, "a fait le plein ces derniers mois", ce qui a poussé les responsables du secteur à opérer trois lâchers. Le barrage de Mefrouche, situé sur les monts de Tlemcen, a également fait le plein, chose qui n’a pas été enregistrée depuis plus de trente ans, ajoute-t-on de même source.
A cet effet, deux lâchers ont été opérés dont le second a eu lieu durant l’après-midi de mercredi, ce qui a fait revivre les cascades d’El Ourit, qui reçoivent un volume de 7 m3/seconde, soit un volume total pour cette journée de 250.000 m3.
Ce volume d’eau se déversera après avoir traversé les cascades d’El Ourit, au barrage de Sekkak, alors que le trop-plein ira renforcer les capacités de la retenue collinaire de Dzioua dans la wilaya de Ain-Témouchent, conclut-on de même source.
[ source ]
Par El Moudjahid, 13-02-2009 Ă 20:00
El Moudjahid, publié 14 Février 2009
# Administrateur | 14/02/2009 | Info
Sonelgaz : Huit bureaux "Scada" opérationnels avant la fin 2009
La direction régionale de Sonelgaz à Oran prévoit l’ouverture à l'ouest du pays de huit bureaux de liaison et de maîtrise à distance appelés "SCADA" avant la fin 2009, a-t-on annoncé auprès de cette structure.
Sonelgaz avait lancé en 2008 un projet de réalisation de cinq bureaux de ce type dans les wilayas de Béchar, Mostaganem, Saida, Chlef et Tiaret. Sa concrétisation enregistre un taux jugé "appréciable", selon la même source.
Actuellement, la direction régionale de Sonelgaz prépare le lancement de projets similaires à Ain Defla, Oran, Mascara, Sidi Bel Abbés, Ain temouchent et Tlemcen.
Ces bureaux, qui seront dotés de technologies numériques de communication et de contrôle électronique, sont spécialisés dans la détection des endroits de panne sur le réseau territorial et régional de distribution de l’énergie électrique, avec grande précision.
Ils ont une capacité d'intervention à distance rapide, en procédant à la rupture systématique du courant électrique.
La Direction de Sonelgaz mise beaucoup, selon la même source, sur ces réalisations "appelées à résoudre de gros problèmes liés à la distribution électrique", à l’intérieur des wilayas concernées. Elles prendront en charge cet aspect en coordination avec le bureau principal implanté au siège régional de Sonelgaz à Oran.
[ source ]
Par El Moudjahid, 13-02-2009 Ă 20:06
El Moudjahid, publié 14 Février 2009
# Administrateur | 14/02/2009 | Info
LES DIPLÔMÉS ALGÉRIENS À PARIS SOLLICITÉS
L’économie algérienne passée au crible
« La nouvelle économie algérienne » examinée en marge de l’assemblée du Réseau des Algériens diplômés en France (Réage).
Les aspects de l’économie algérienne, ayant trait à la juridiction et aux règles qui régissent les investissements, la dynamique de la PME et les réalisations des entreprises françaises en Algérie, ont constitué les thèmes d’une rencontre qui s’est tenue hier à Paris, à l’initiative du Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités de France (Réage).
Cette rencontre-débat sur la «Nouvelle économie algérienne», tenue en marge de l’assemblée générale du Réage, s’est distinguée par la participation de plusieurs conférenciers sur l’économie et le monde des affaires.
Outre les interventions introductives du président du Réage, Fetah Ouzzani, de l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sbih, ainsi que celle du président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), Brahim Bendjaber, les participants ont abordé le secteur des «PME/PMI: Export et internationalisation». Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Reda Hamiani, a consacré son intervention au «Nouveau cadre pour les investissements directs étrangers (IDE)», alors qu’un état des lieux sur les «Entreprises françaises en Algérie: bilan et perspectives» a été présenté par le chef de la mission économique française en Algérie, Marc Bouteiller.
Le président de l’Association algérienne des fournisseurs de services Internet, Ali Kahlane, a présenté une communication sur le Secteur des TIC et perspectives de partenariat avec la « diaspora ».
Cette rencontre vise à informer les éventuels investisseurs sur le climat d’affaires en Algérie et sur les perspectives économiques offertes par le pays.
Une approche en direction des diplômés algériens pour les amener à contribuer à l’économie nationale.
Le Réage est un espace de réflexion, de prospective, de partage de connaissances, de savoir-faire et d’expériences, à même de jeter des passerelles pour un partenariat entre l’Europe et l’Algérie et entre l’Algérie et sa «diaspora».
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Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 14 Février 2009
# Administrateur | 12/02/2009 | Info
Système de contrôle des transports ferroviaires : L’ANESRIF et Thales en ligne
Le système de contrôle du trafic ferroviaire, communément connu sous le nom Système européen de contrôle du trafic ferroviaire, a fait l’objet, hier, d’un séminaire organisé à Alger.
Le système de contrôle du trafic ferroviaire, communément connu sous le nom Système européen de contrôle du trafic ferroviaire, a fait l’objet, hier, d’un séminaire organisé à Alger. RTMS Régional ou RTMS2. Telle était la grande question qui revenait tout au long de la rencontre présidée par Ahmed Kellou, directeur de l’Anesrif et animée par des hauts cadres de Thales et RFF (Réseau ferroviaire de France).
Le groupe français Thales qui, pour rappel, a été chargé de la fourniture des équipements de signalisation et de télécommunications propose un système dit «intégré» qui, de surcroît, suppose une réduction des équipements et un coût d’exploitation minime. L’ERTMS Régional est, selon Guillaume Guerine, un système innovant basé sur la technologie ERTMS (European Rail Trafic Management System) qui intègre à la fois les fonctions d’enclenchement, de contrôle des trains et de supervision de trafic.
Cette solution, exploitée en Suisse, en Hongrie et bientôt en France, permet selon les représentants de Thales une optimisation des coûts d’exploitation et de maintenance avec un déploiement plus rapide et des avantages plus intéressants pour les lignes à faible trafic. «Ce système est adapté à une fréquence de trafic qui ne dépasse pas dix jours et 3.000 passages par an», explique M. Moal, chef de service nouvelle technologies RFF. Un système évolutif et adaptable aux besoins exprimés, poursuit-il.
L’Anserif et Thales comptent engager cette première expérience dans un projet pilote. Il s’agit de la ligne ferroviaire Es Sénia-Aïn Témouchent qui sera équipée en RTMS Régional, «la mise en œuvre de cette technologie permet d’augmenter la capacité des lignes, d’améliorer la sécurité et l’interopérabilité en s’intégrant pleinement dans le déploiement des différents niveaux ERTMS et en garantissant donc une exploitation cohérente et optimisée sur l’ensemble du réseau», explique-t-on. En effet, un premier chantier a été ouvert sur la rocade nord pour la doter en RTMS2 qui, selon M. Kellou, est la dernière technologie de contrôle disponible dans le monde. Le groupe français Thales à décroché un important contrat en Algérie pour la construction et la rénovation de trois tronçons de lignes ferroviaires, soit près de 440 kilomètres, dont le projet ferroviaire de la rocade nord. La rocade nord traverse le pays d’est en ouest et dessert toutes les principales villes de l’axe, notamment Oran, Alger, Constantine et Chlef.
Ce projet prévoit également la rénovation de la signalisation de trois tronçons de lignes ferroviaires dans le nord du pays, reliant Annaba à Ramdane Djamel, Bordj Bou-Arréridj à El Gourzi et El Khemis à Oued Sly. Il fait partie d’un vaste programme de développement du réseau ferré. D’un montant de 268,5 millions d’euros, le marché a été remporté par un consortium mené par Thales et regroupant les sociétés Vossloh-Cogifer et CSEE Alger. Il porte sur l’étude d’exécution, la fourniture, le montage et la mise en service des équipements de signalisation et de télécommunications des trois tronçons de lignes.
[ source ]
Par A. Fadila, 11-02-2009 Ă 20:39
El Moudjahid, publié 12 Février 2009
# Administrateur | 12/02/2009 | Info
> ÉVĂNEMENT
Aigle Azur renforce ses dessertes vers l'Algérie
La vente des billets à destination de l'Algérie, pour la saison été IATA, a débuté hier matin, pour la compagnie aérienne française Aigle Azur.
Selon un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le dispositif mis en place dans le cadre de la saison été « IATA », qui débutera le 29 mars pour s'achever le 24 octobre prochain, verra le renforcement des dessertes sur les principales villes algériennes.
Ainsi, trois vols quotidiens viennent renforcer la desserte Paris Orly Sud-Alger. Le vol Marseille-Alger devient quotidien alors que les dessertes Marseille-BĂ©jaĂŻa et Marseille-Tlemcen passent Ă deux vols hebdomadaires.
Notons par ailleurs, que la compagnie Aigle Azur transporte chaque année 1,6 million de passagers, avec près de 300 vols réguliers par semaine.
[ source ]
par K. A
Le Quotidien d'Oran, publié le 12 Février 2009
# Administrateur | 12/02/2009 | Info
> ACTUALITÉS
Métiers de l’électricité
Schneider lance des formations pour les jeunes
Une première promotion de formation de jeunes aux métiers de l’électricité vient d’être lancée par Schneider Electric Algérie grâce à un partenariat conclu avec le ministère de la Formation professionnelle.
Dans un communiqué adressé hier à notre rédaction, Schneider Electric Algérie, filiale du leader mondial de la gestion de l’électricité, estime que cette initiative a pour but « de contribuer à soutenir de jeunes Algériens déscolarisés éloignés de l’emploi dans leur formation aux métiers de l’électricité et améliorer leur employabilité ». La finalité de cette opération étant d’apporter des solutions de formation en électricité en adéquation avec les besoins réels des entreprises. La formation que propose Schneider Electric Algérie comprend « plusieurs niveaux et se fera dans plusieurs domaines complémentaires, en plus des formations théoriques dans les CFPA et techniques au niveau du centre de formation Schneider », lit-on dans le même communiqué.
Un stage est aussi prévu au niveau des différents services de Schneider Electric Algérie. Les apprentis auront droit à des cours de recyclage en langues, bureautique et communication. Mieux encore, « une fois réussie leur formation, une opportunité de travail leur sera offerte par Schneider Electric Algérie au sein de l’entreprise ou au niveau de l’un de ses partenaires, avec une orientation et un accompagnement appropriés », précise la filiale algérienne du leader mondial de la gestion de l’électricité.
[ source ]
Par A. T.
El Watan, publié le 12 Février 2009
# Administrateur | 12/02/2009 | Info
15 et 16 février à Alger : Assises de la profession comptable
500 participants de 31 pays seront présents à ce rendez-vous.
Les Assises de la profession comptable se tiendront les 15 et 16 février à Alger sous le thème "étude comparative des professions comptables à travers le monde et perspectives de reformes de la profession comptable algérienne", a indiqué hier, le président de l'Ordre des experts comptables et commissaires aux comptes, M. Mohamed Lamine Hamdi. Prés de 500 participants de 31 pays ainsi que des représentants de l'Organisation mondiale de la profession comptable (IFAC) prendront part à cette rencontre au cours de laquelle seront présentées les expériences de plusieurs pays en matière de pratiques comptables, a précisé M. Hamdi au forum El Moudjahid. Abordant le nouveau système comptable et financier (NSCF) dont la mise en application est prévue pour 2010, le même intervenant a fait savoir qu'entre 350.000 et 600.000 praticiens des différents métiers de la finance doivent être formés aux règles de ce nouveau dispositif. Un programme de formation d'envergure aux règles du NSCF, destiné aux praticiens de la comptabilité, sera lancé en avril, selon la même source. Depuis 2007, date de la promulgation de la loi relative au NSCF, seulement 9.000 praticiens ont été formés, selon les chiffres de l'ordre des experts comptables, rappelle-t-on. Le programme prévoit dès avril la formation d'une soixantaine de formateurs qui prendront en charge la formation de 5.000 praticiens dans le secteur financier (banques, assurances...). Pour la formation des praticiens dans les entreprises, elle sera lancée en juin avec la collaboration de l'Institut supérieur de la gestion et de la planification (ISGP) pour prendre en charge la formation de 300 formateurs.
Commentant le projet de loi sur la profession de comptable, M. Hamdi a indiqué que l'ordre des experts comptables souhaite que ce texte préserve l'indépendance de la profession et fasse une ''ouverture réfléchie'' de l'exercice de cette profession aux étrangers.
[ source ]
Par El Moudjahid, 11-02-2009 Ă 20:52
El Moudjahid, publié 12 Février 2009
# Administrateur | 12/02/2009 | Info
Du 23 au 26 février : Une délégation d'eurodéputés en Algérie
Des eurodéputés de la délégation Maghreb du Parlement européen se rendront en Algérie du 23 au 26 février en cours en Algérie, a-t-on appris, hier, auprès de la délégation.
Cette mission comprend deux eurodéputés espagnols, Carlos José Iturgais Angulo (président de la délégation Maghreb) et Inée Ayala Sender, deux Italiens, Sebastiano Sanzarello et Luca Romagnoli, et le grecque Ioannis Vavitsiotis. Selon le programme de cette visite, les eurodéputés auront des rencontres avec leurs homologues de l'Assemblée populaire nationale (APN).
La délégation Maghreb sera en outre reçue par de hauts responsables de l'Etat et rencontrera des représentants de la société civile et de la sphère économique. Créée en 1979, la délégation Maghreb comprend l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye. Depuis cette date, des rencontres régulières ont été organisées avec les pays membres. Les contacts avec la Mauritanie n'ont cependant débuté qu'à partir de 1998 et celles avec la Libye en 2002. Les rencontres avec les délégations de l'Union du Maghreb arabe (UMA) n'ont eu lieu qu'au début des années 1990 et la dernière rencontre remonte à 1994. Le question du Sahara Occidental ne fait pas partie des compétences de la délégation Maghreb du Parlement européen, a-t-on précisé de même source. C'est la raison pour laquelle, en 2001, une délégation ad hoc fut créée, dans le but d'examiner cette question.
[ source ]
Par El Moudjahid, 11-02-2009 Ă 21:00
El Moudjahid, publié 12 Février 2009
# Administrateur | 12/02/2009 | Info
Partenariat interuniversités : Une délégation belge à Boumerdès
Une délégation de l’ambassade du royaume de Belgique a effectué, mardi dernier, une visite à l’université de Boumerdes dans le cadre du partenariat liant cette institution aux universités et instituts belges.
La délégation, conduite par Mme Marie Henriette Timmermans, s’est rendue au laboratoire technique de cette université dont une partie des équipements a été financée grâce à une subvention de la région Wallonne qui a également fait un don d’ouvrages spécialisés dans les sciences humaines à la bibliothèque centrale de l’université M’Hamed Bouguera de Boumerdes.
Des entretiens se sont tenus avec la rectrice et les cadres de l'université de Boumerdes sur les "moyens à mettre en oeuvre en vue du renforcement des conventions de partenariat et de coopération". Ces conventions lient l’université de Boumerdès aux universités et instituts belges, dont l’Université libre de Bruxelles, et celle de Liège.
Ces relations, qui remontent à l’année 1996 lorsque Boumerdes était représentée par l’Institut de chimie et de pétrole avant qu'il ne soit restructuré en Université, avaient été renouvelées en 1999 puis en 2005, a rappelé la rectrice de cette université.
Elle a indiqué que les domaines privilégiés de partenariat entre les institutions de l'enseignement supérieur belge et celle de Boumerdes sont la " formation, la formation de formateurs, la documentation, l’équipements de laboratoires, et la contribution à la mise en place du nouveau système L.M.D (licence-magister-doctorat) en Algérie".
Il s’agit également de projets de partenariat dans les domaines de la recherche scientifique et pédagogique, des échanges de missions scientifiques et la participation a divers programmes de recherche entre les deux parties, à l’exemple du projet Européen Tempus.
Dans son allocution de bienvenue à la délégation belge, la rectrice de l’université de Boumerdes, a souligné "le renforcement" des relations entre les deux parties qui, suite au séisme de mai 2003, s'était traduit par "des opérations de solidarité au titre desquelles l’université de Boumerdes a reçu des aides diverses ayant contribué a sa reconstruction".
Elle a également évoqué la contribution de ces aides dans la "reconstitution du stock documentaire de la bibliothèque centrale de l’université de Boumerdes et de ses facultés, ainsi que dans la relance des travaux pratiques au niveau de la Faculté de biologie et de physique notamment".
[ source ]
Par El Moudjahid, 11-02-2009 Ă 20:57
El Moudjahid, publié 12 Février 2009
# Administrateur | 12/02/2009 | Info
Après 20 années d'absence : Boufarik célèbre la Fête de l'orange
La cérémonie inaugurale s’est déroulée en présence du ministre de l’Agriculture et du Développement rural.
La ville de Boufarik a renoué mercredi avec la célébration de la Fête de l'orange après 20 années d'absence. A ce propos, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa qui a présidé la cérémonie d'inauguration de cette fête intervenant, après le rétablissement de la paix et de la sécurité dans le pays, a estimé que cette manifestation est de nature à réhabiliter l'agrumiculture qui fait la renommée de la région. La wilaya de Blida, fait-il remarquer, joue un rôle majeur dans l'approvisionnement du marché national en produisant 36% de la production nationale d'agrumes estimée à 7,5 millions de tonnes. Elle produit l'équivalent de 10 milliards de dinars d'agrumes parmi un total de 30 milliards, poursuit-il en précisant qu'elle a généré 10000 postes d'emploi parmi les 33000 postes créés par la filière au niveau national. Lors d'une inspection de la production d'agrumes, M. Benaïssa s'est entretenu avec les propriétaires d'exploitations agricoles et des transformateurs qui lui ont fait part de leurs préoccupations quant à la rareté et la cherté des engrais, ainsi que des problèmes d'ordre organisationnel. A cet égard, le ministre a souligné que "L'Etat oeuvre pour l'encouragement de l'agrumiculture et a décidé une baisse de 20% du prix des engrais", appelant les exploitants agricoles à s'organiser dans des coopératives afin de favoriser le règlement de leurs problèmes. A Blida, M. Benaïssa a supervisé l'ouverture des travaux de deux jours des Journées techniques sur l'agrumiculture, présentant à cette occasion la politique mise en oeuvre par l'Etat pour garantir l'autosuffisance alimentaire. Cette dernière est partie intégrante de la souveraineté nationale, a-t-il souligné en appelant tout un chacun à y contribuer.
Invitant les participants à "adopter de nouvelles méthodes d'agriculture", le ministre a indiqué que son département oeuvrera pour le soutien des agriculteurs en les incitant à favoriser l'agrumiculture qui contribue positivement à la diversification de la production nationale.
[ source ]
Par El Moudjahid, 11-02-2009 Ă 20:55
El Moudjahid, publié 12 Février 2009
# Administrateur | 10/02/2009 | Info
En vidéo : Google Latitude, pour se faire suivre à la trace
Avec Latitude, Google présente à son tour un service de géolocalisation. Gratuit, il s'appuie sur Google Maps et permet au propriétaire d'un portable d'être localisé à tout moment. Une fonction heureusement désactivable.
Où se trouve donc Marie, qui devrait être arrivée par le train de 16 h 08 ? Nicolas est-il dans le quartier ? Si les Malcheville sont chez eux, on passera chercher la luge du petit... Voilà le genre de questions auxquelles il sera possible de répondre si Marie, Nicolas et les Malcheville sont adeptes du nouveau service annoncé sur le blog de Google, appelé Latitude, et déjà disponible dans plusieurs pays, dont la France. L'endroit où se trouve la personne apparaîtra en effet sur une carte Google Maps, affichée sur un mobile ou sur un ordinateur.
Gratuit, il nécessite l'ouverture d'un compte GMail et ne fonctionne que sur certains mobiles (Blackberry, iPhone, smartphones Nokia avec Symbian et appareils tournant avec Windows Mobile ou Android). L'extension aux mobiles compatibles Java est promise sur le site dédié à Google Latitude.
Pour être tranquille, indiquer : « Je suis à Papeete »
Pour enregistrer la position, le service utilise trois sources possibles, les coordonnées GPS si le mobile possède un récepteur, la classique triangulation établie grâce aux relais de la téléphonie et enfin la détection dans un espace Wi-Fi. Ce pistage peut être désactivé ou modulé. L'utilisateur décidera quelles personnes pourront suivre ses pérégrinations et pourra définir des endroits cachés où sa présence ne sera jamais mentionnée. Il est même permis de mentir et d'indiquer n'importe quel lieu de la planète. Les auteurs de romans policiers et d'histoires galantes trouveront sûrement matière pour imaginer des situations inédites.
Google n'est pas le premier à fournir un service de géolocalisation. Yahoo! l'a fait l'été dernier avec Fire Eagle et Loopt fonctionne sur iPhone et sur le Blackberry, de même que Where.com. Il existe également des services payants.
Cette application pose bien sûr question. Google transmettra-t-il ces informations à des publicitaires, qui pourront ainsi arroser de SMS les badauds se promenant à proximité d'une promo ? Google ne dit pas explicitement qu'il ne le fera jamais. Dans ce cas, il restera alors à désactiver la fonction...
Les contacts qui l'ont bien voulu apparaissent sur l'écran du mobile avec Google Maps. © Google
[ source ]
Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
Futura-sciences, publié 9 Février 2009
# Administrateur | 10/02/2009 | Info
Intempéries : Importantes chutes de neige à l'est du pays
La neige qui tombe en abondance depuis la nuit de samedi à dimanche sur les régions de l’Est du pays, a recouvert aussi bien les hauteurs de la région que plusieurs agglomérations telles que Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Mila et Constantine.
La neige qui tombe en abondance depuis la nuit de samedi à dimanche sur les régions de l’Est du pays, a recouvert aussi bien les hauteurs de la région que plusieurs agglomérations telles que Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Mila et Constantine.
Si le manteau blanc constitue un beau spectacle et se présente comme une bénédiction pour les agriculteurs, il a toutefois rendu difficile la circulation automobile sur de nombreux axes routiers dans les wilayas concernées, selon les services territoriaux de la Gendarmerie nationale.
A SĂ©tif, par exemple, qui culmine Ă près de 1.200 m d’altitude, l’épaisseur de la neige se situait, vers 11 heures, â€â€™entre 10 et 15 cm’’, selon un reprĂ©sentant des services de la mĂ©tĂ©orologie nationale basĂ©s Ă l’aĂ©roport du 8-Mai 1945. S’agissant des hauteurs de la wilaya, M. Yazid Khalfi a indiquĂ© que cette Ă©paisseur a atteint â€â€™25 Ă 30 cm’’ du cĂ´tĂ© des monts Megress (point culminant de la wilaya), Tikerkart et dans les Babors, et 15 Ă 20 cm dans les rĂ©gions de Bougaâ, AĂŻn Roua et Takouka.
Il a ajoutĂ© que cette perturbation se dirigera dans les prochaines heures vers l’extrĂŞme Est du pays, des chutes de neige, souvent accompagnĂ©es de pluie, continueront d’affecter toutes ces zones â€â€™jusqu’à dimanche soir’’, tandis que le â€â€™mercure’’, qui avoisinait 0 degrĂ© C. dans la matinĂ©e, â€â€™pourrait descendre Ă moins 2 degrĂ©s, voire moins 3 durant la nuit prochaine’’.
Une â€â€™grande prudence’’ est recommandĂ©e aux usagers de la route eu Ă©gard au risque de verglas, a prĂ©venu M. Khalfi, faisant part d’une circulation â€â€™très difficile’’ dans certaines zones septentrionales de la wilaya.
La wilaya voisine, Bordj Bou Arreridj connaît une situation analogue, de la neige ayant recouvert les hauteurs et le chef-lieu, rendant ardue la circulation automobile, conduisant au blocage de plusieurs axes secondaires et à de "sérieuses perturbations" sur la RN 5 (Constantine-Alger). Cette situation a conduit les services communaux et ceux de la direction des travaux publics à intervenir au moyen de chasse-neiges dans les localités de Djaâfra, Zemmourah, Bordj Ghedir et Ras El Oued.
Des sources de plusieurs communes montagneuses ont par ailleurs indiqué que les élèves de plusieurs écoles n’ont pu se rendre en classe en raison des intempéries et du manque de moyens de transport.
A Mila, ce sont les zones de Kherba, Snaoua, Laouameur, Layadhi, Bouhatem, AĂŻn Mellouk, Benyahia-Abderrahmane et Sidi Khelifa qui ont Ă©tĂ© le plus affectĂ©es par ces chutes de neige, la circulation ayant Ă©tĂ© momentanĂ©ment interrompue sur la RN 5 â€â€™A’’ qui relie le centre et le Sud de la wilaya, selon les services de la protection civile.
Constantine a également reçu, dimanche matin, notamment, des quantités relativement importantes de neige, en particulier à la sortie Est de la ville (vers Skikda), Djebel Ouahch et Aïn El Bey.
La Gendarmerie nationale recommande aux automobilistes la plus grande prudence, compte tenu de l’état glissant des chaussées afin, a souligné un officier de ce corps, "d’éviter des accidents semblables à la collision qui s’est produite entre un minibus et un véhicule de tourisme, hier matin près de Didouche Mourad, faisant un mort et un blessé grave".
[ source ]
Par El Moudjahid, 08-02-2009 Ă 20:51
El Moudjahid, publié 10 Février 2009
# Administrateur | 10/02/2009 | Info
> ALGER INFO
Alger-est : Fermeture en série des cybercafés
La floraison des cyberespaces dans cette localité n’a pas tenu longtemps devant les lourdeurs bureaucratiques engendrées par la nouvelle réglementation régissant leur activité.
Depuis sa promulgation il y a plusieurs mois, les gérants ont été sommés de geler leurs activités jusqu’à la régularisation de leur situation. Pour les exploitants de ces commerces, dont la plupart ont consenti de gros investissements, cette mesure est tombée comme un couperet entraînant la fermeture en série de ces établissements, d’autant que certains gérants ayant déposé leur dossier d’agrément, comme le stipule cette loi, depuis le mois de mai 2008, sont toujours dans l’expectative. Selon notre source, ces dossiers doivent transiter par plusieurs directions publiques avant de recevoir le visa d’exploitation final.
Cette situation a du coup ruiné ces commerces, étant donné que la plupart des exploitants sont redevables envers les banques des crédits accordés dans le cadre de l’Ansej. Pis, cette situation a même compromis l’amortissement des charges de loyer de leur local. En outre, cela a pénalisé en premier lieu les jeunes internautes étant donné que ces cybercafés constituaient pour eux un moyen de fuir, l’espace d’une connexion, les dures réalités de leur oisiveté déconcertante. Pour d’autres, cela constituait un moyen de culture et de recherche, en particulier pour les nombreux collégiens et lycéens. Devant la rareté des activités culturelles, cette situation a fait sombrer davantage cette commune dans la léthargie.
[ source ]
Par Rachid Zerabib
El Watan, publié le 10 Février 2009
# Administrateur | 10/02/2009 | Info
Sétif : “Une année qui promet une bonne récolte” 11 chasse-neige sur le terrain
Il a neigé abondamment, hier, sur Sétif et les localités environnantes qui se sont toutes réveillées sous un épais manteau blanc et une température gelante qui annonçait la couleur depuis la veille déjà .
Il a neigé abondamment, hier, sur Sétif et les localités environnantes qui se sont toutes réveillées sous un épais manteau blanc et une température gelante qui annonçait la couleur depuis la veille déjà .
Des intempéries que toutes les populations de cette wilaya qui garde en dépit de toute sa vocation agricole, ne sont pas sans placer sous le signe de l’espoir marqué déjà par de multiples réalisations qui ont vu le jour ces dernières années y compris dans les deux secteurs de l’hydraulique et de l’agriculture mais aussi à l’orée d’une nouvelle année qui dans la continuité constituera à coup sûr, le début d’une ère nouvelle de progrès consolidé et de prospérité.
Pour veiller à la fluidité des différents axes routiers, notamment les routes nationales que traversent chaque jour des dizaines de milliers de véhicules, les services de la direction des travaux publics agissant en parfaite coordination avec ceux de la gendarmerie nationale implantés dans toutes les localités de cette wilaya ont investi le terrain dès les premières heures de la nuit de samedi à dimanche et mis en œuvre un important dispositif d’intervention.
Pas moins de 11 chasse-neige dont 5 stationnés sur les hauteurs de Béni-Ouartilène, Guenzet, Beni-Azziz, Bouandas et Bougaa, veillaient ainsi dans une œuvre non stop à dégager ces axes routiers. Sur le col de Takouka, sur la route de Bougaa, généralement premier axe à être fermé à la suite de pareilles intempéries, un chasse-neige est également dépêché en permanence à l’effet d’éviter tout phénomène de surprise et veiller constamment à la fluidité de cet axe.
Sur la route nationale 9 où la circulation restait tout de même difficile hier, un septième chasse-neige était affecté à El-Ourricia alors que quatre engins du genre prenaient en charge le tronçon de la route nationale 5, l’un des plus fréquenté et des plus sensibles de la wilaya.
Autant d’opérations qui dénotent l’excellente coordination qui prévaut sur le terrain entre les services de la gendarmerie au fait de toutes les réalités du terrain et ceux des travaux publics qui agissent donc au titre d’un plan d’intervention comptant aussi des opérations de salage et même l’intervention de plusieurs niveleuses.
“C’est une année de bien”, une année qui promet inchallah une très bonne récolte soulignera cet agriculteur scrutant les horizons blancs de sa vaste parcelle au moment où les oueds débordant déjà de leurs lits, remplissaient le barrage de Ain Zada et toutes les retenues collinaires de cette wilaya.
[ source ]
Par F. Z., 08-02-2009 Ă 20:49
El Moudjahid, publié 10 Février 2009
# Administrateur | 10/02/2009 | Info
> AUTOMOBILE
5329 ventes en janvier chez Renault Algérie
Renault Algérie a totalisé, pour janvier, pas moins de 5329 ventes, soit une progression par groupe de 58% par rapport à la même période en 2008.
La marque au losange a réalisé 3615 ventes, soit +39% alors que Dacia a réalisé 1714 ventes, soit +121%. Selon le communiqué de Renault Algérie, ces performances placent la marque Renault en tête des ventes du mois de janvier et propulsent Dacia dans le top 5. Plusieurs modèles ont contribué à cette performance, à l’exemple de Renault Symbol, suivie de près par Logan berline qui réalise une progression de 53%, comparée à janvier 2008. La famille Clio marque une évolution de 35%, comparée au même mois de l’année 2008. Clio Campus, elle seule, a obtenu 245% de progression par rapport à la même période de 2008. Sandero a également créée la surprise grâce à l’offre du mois « Prix choc » ainsi que la série limitée Essentiel. Il en est de même pour la Mégane 4 portes et 5 portes. Ces deux modèles ont profité d’un nouveau souffle grâce aux offres Extrême et Impulsion. Ces résultats sont le fruit de plusieurs éléments, comme le renouvellement et diversification de la gamme, une disponibilité des stocks, une excellente politique de communication, la formation et surtout un réseau qui se professionnalise.
[ source ]
Par R. A.
El Watan, publié le 10 Février 2009
# Administrateur | 10/02/2009 | Info
> BLIDA INFO
Abritée par l’apc de Boufarik
La fĂŞte des oranges renoue avec la tradition
Autrefois, la fête des oranges drainait la foule de toutes les régions avoisinantes pour assister aux activités culturelles et sportives, acheter des jus et des oranges et s’amuser car c’était aussi une fête foraine.
Cet événement qui faisait la fierté de la Mitidja n’a pas eu lieu depuis le début de la décennie noire. Voulant renouer avec cette tradition qui date de l’époque coloniale, l’APC de Boufarik l’adoptera dans son programme, dès son installation. La fête des oranges qui aura lieu du 11 au 15 février proposera un riche programme élaboré par le service des affaires sociales, culturelles et sportives de la commune. C’est ainsi que les activités culturelles débuteront le 12 février à partir de 9 h au lycée Moufdi Zakaria avec à l’ordre du jour une conférence organisée par l’association culturelle Ennour avec la participation du cheikh Aksouh, hommage aux lauréats du concours de la poésie et ceux du concours de dessin effectué auparavant dans les différentes écoles de la commune sur le thème de la nature et de l’environnement et les agrumes. Les activités sportives se dérouleront les 12 et 13 février avec au premier jour un tournoi de basket-ball mettant aux prises les écoles de la région.
Il y aura aussi une exhibition de karaté, de judo et de gymnastique ainsi qu’un tournoi de pétanque au stade du 20 août 1956. A la salle Moussa Charef, le Widad de Boufarik organisera un gala de boxe avec au menu 10 combats, alors que les scouts musulmans El Faleh organiseront une course dans la catégorie seniors le 14 et 15 février. Le stade Mohamed Reggaz abritera un tournoi de football avec les seniors du WAB de la JSMB et du MCA. Parallèlement aux activités culturelles et sportives, se tiendra une exposition avec une dizaine de stands sur les plants (pépinière), une vingtaine de stands sur les produits liés aux agrumes et enfin une dizaine de stands sur les unités de transformation agroalimentaire. La fête des oranges sera clôturée par une activité musicale à la salle les Mille et Une Nuits à partir de 16h avec la troupe El Djenadia.
[ source ]
Par Anis B.
El Watan, publié le 10 Février 2009
# Administrateur | 10/02/2009 | Info
> ÉPOQUE
Canon fĂŞte les cultures
Canon Moyen-Orient, leader mondial en innovation et en fourniture de solutions d’imagerie et de technologie de l’information, amorce la nouvelle année avec le lancement d’un concours photographique régional.
Le concours « Fête des cultures – de quelle manière percevez-vous votre monde ? » se déroulera jusqu’au 20 mars 2009 et offre l’opportunité aux photographes de soumettre une photographie inspirée de la culture, l’histoire ou l’héritage de leur pays afin de courir une chance de gagner un appareil photo de pointe DSLR Canon – le EOS 1000 D. Parmi l’ensemble de 13 gagnants, 3 photographes chanceux remporteront également un voyage à Dubaï, tous frais payés pour participer à l’atelier de travail de l’événement renommé en photographie au Moyen-Orient, le Gulf Photo Plus (GPP) qui se déroulera entre le 1er avril et le 1er mai 2009. Ce concours sera jugé par un jury d’experts indépendants en ligne, composé d’éditeurs réputés en imagerie, de photographes et d’un représentant de Canon Moyen-Orient. « Canon Moyen-Orient est engagé à soutenir la photographie dans la région et la rendre accessible à tous. Le concours de photographie Canon offre une excellente opportunité pour encourager et faire reconnaître le talent régional », a déclare Hendrik Verbrugghe, CCI directeur du marketing, Canon Moyen-Orient. Ce genre de concours a pour but de susciter des vocations et permettre aux photographes d’exprimer leur sensibilité et de donner libre cours à leur imagination. La photographie devient ainsi un art et ne se contente pas de figer un événement. Les photographes de presse pourront se mettre ainsi en évidence et voir leur talent reconnu.
[ source ]
Par K. B.
El Watan, publié le 10 Février 2009
# Administrateur | 10/02/2009 | Info
GESTION DU TOURISME
Chérif Rahmani lance le e-tourisme
Les hôtels et les agences de voyages doivent se mettre à l’Internet. 50% des réservations des produits touristiques se font par Internet dans le monde.
La démocratisation de l’Internet a instauré une nouvelle donne dans le monde du tourisme. En effet, grâce aux nouvelles technologies, le consommateur peut désormais préparer ses vacances plus facilement. Il peut visualiser sa chambre, comparer de son domicile la multitude d’offres présentes sur la Toile, les équipements, les tarifs et horaires d’ouverture, réserver, acheter en ligne...Dans cette perspective et en préparation de cette échéance, le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani, a présidé, hier à Alger, la cérémonie d’ouverture des ateliers portant sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la gestion des hôtels avec le système Hotix et la réservation par les agences de tourisme et des voyages avec le système Amadeus.
L’organisation de ces ateliers s’inscrit dans le cadre du processus de mise en oeuvre du plan qualité-tourisme Algérie, une composante du Schéma directeur d’aménagement touristique (Sdat) 2015-2025. L’objectif de ces ateliers est de rattraper le retard en matière d’organisation des agences de tourisme et des voyages et les accompagner pour leur mise à niveau dans le cadre du plan qualité Algérie, notamment en ce qui concerne l’utilisation des TIC. Ces ateliers tiennent également à créer un esprit de compétition entre les professionnels du tourisme pour stimuler l’émergence d’une production touristique adaptée aux normes mondiales en matière de prestation de services.
Il y a lieu de noter que l’Ecole nationale supérieure du tourisme a déjà ouvert des sections de formation dans ce domaine en direction des professionnels du tourisme et de l’hôtellerie afin de préparer les futurs cadres au e-tourisme. «Les hôtels et les agences de voyages et du tourisme doivent se soumettre à une mise à niveau en utilisant les TIC dans l’objectif de se moderniser et de devenir ainsi conformes aux standards internationaux», a déclaré M.Rahmani dans son allocution d’ouverture.
«Malheureusement, l’Algérie est absente sur le marché international du tourisme. Elle demeure également très en retard en matière de l’utilisation des TIC dans ce domaine», déplore-t-il. L’orateur a souligné, au passage, que son département est déterminé à «apporter l’accompagnement, la formation et le soutien aux acteurs concernés par cette démarche pourvu qu’il y ait un changement.» Et de conclure: «De toutes les manières, nous allons observer et noter ces changements, dans l’espoir de gagner cette bataille de la modernité.» Sur un autre registre, il faut savoir que le seul inconvénient de ce média sur le secteur du tourisme serait la désintermédiation: les fournisseurs de services touristiques peuvent s’adresser directement aux consommateurs grâce à Internet alors qu’auparavant, ils passaient par l’intermédiaire d’agents de voyages auxquels ils versaient une commission.
Mais l’avenir des agences de voyages n’est pas réellement menacé, elles doivent simplement adapter leur métier en proposant des services personnalisés à la clientèle afin de se différencier au sein d’une concurrence de plus en plus rude.
De plus, les agences concernées disposent d’un avantage crucial sur les cyber-agences: le contact humain.
En effet, bien que les internautes se familiarisent de plus en plus avec la Toile, la plupart d’entre eux préfèrent bénéficier du conseil et de l’expérience de leur agent de voyages.
[ source ]
Par Lynda BEDAR
L'Expression, publié le 9 Février 2009
# Administrateur | 08/02/2009 | Info
> KABYLIE INFO
BĂ©jaĂŻa
Des nouveautés au Salon de l’automobile
Le quatrième Salon de l’automobile ouvert mardi à Béjaïa au niveau de l’ex grande surface du Lac aura valu cette fois par une gamme pertinemment variée de véhicules utilitaires et de tourisme.
L’organisateur, RH international communication, aura remporté la gageure de réunir un grand nombre de concessionnaires en ces temps où la nouvelle taxation sur les véhicules neufs (à la charge du client) faisait profiler une mévente. Les exposants peuvent visiblement se frotter les mains. Les affaires semblent aller bien. Les promotions spécial salon (jusqu’à plus de 120 000 DA sur certains modèles) en sont pour quelque chose. Cette remise compense, autrement dit, la nouvelle taxe arrêtée par le gouvernement. Sinon, le visiteur peut toujours se rincer les yeux avec les nouvelles versions Hyundai Accent, les pick-up Mitsubishi et Mahindra, la Renault Laguna III version Dynamique 2.0 DCI.
Le clou de la visite est le cabriolet sport du constructeur français PGO, le speedster II, une traction arrière à motorisation Peugeot. Le salon peut aussi se targuer d’une exposition « lourde ». Camions à bennes, bennes tasseuses, minibus, ambulances, fourgons, chariots élévateurs, et pour « reformer » la restauration mobile et les étals de viandes du marché hebdomadaire, aux allures quelque peu douteuses, sont proposés des remorques snacks, rôtisserie et boucherie au stylisme et accessoires alliant hygiène et esthétique.
[ source ]
Par R. Oussada
El Watan, publié le 08 Février 2009
# Administrateur | 08/02/2009 | Info
> ACTUALITES
Droits : Les Algériennes autorisées à transmettre leur nationalité à leurs enfants
Les Algériennes sont désormais autorisées à transmettre leur nationalité à leurs enfants après la levée par l’Algérie de sa réserve sur un article de la Convention de 1979 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, selon un décret présidentiel.
Cet article oblige les Etats signataires à accorder à la femme des droits égaux à ceux de l’homme en ce qui concerne la transmission de la nationalité à leurs enfants. Le décret présidentiel publié hier au Journal officiel lève cette réserve que l’Algérie avait émise en ratifiant le traité. « La levée de cette réserve nous réjouit. C’était frustrant d’être Algérienne et de ne pas avoir d’enfants algériens.
La mesure va profiter aux enfants de beaucoup d’Algériennes mariées à des étrangers », a déclaré à l’AFP, la présidente de l’association de femmes Tharmwa Fatma N’soumer, Ourida Chouaki. L’Algérie avait ratifié en 1996 avec cette réserve la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes qui a été adoptée le 18 décembre 1979 par l’Assemblée générale des Nations unies. Elle est entrée en vigueur en tant que traité international le 3 septembre 1981 après avoir été ratifiée par 20 pays.
[ source ]
Par A.F.P.
El Watan, publié le 08 Février 2009
# Administrateur | 07/02/2009 | Info
Mozilla imagine un téléphone mobile open source
BRĂVE ORGANISEUR DE POCHE (PDA)
Mozilla est sur les traces de Google et se lance à son tour dans le domaine de la téléphonie mobile. En marge du développement de Fennec, version mobile de Firefox, les laboratoires de Mozilla quittent le domaine du logiciel et préparent un concept de téléphone portable.
Le projet Mozilla Phone prend part à l'incubateur d'idée Mozilla Labs' Concept Series, qui met à contribution des volontaires autour de problématiques diverses englobant Firefox, Mozilla et même le web en général.
Le designer Billy May, en étroite collaboration avec Aza Ruskin, membre du Mozilla Labs, a ainsi récemment dévoilé un premier concept de BlackBerry à clavier OLED (semblable à l'Optimus). Il a effectivement été séduit par le principe de l'écran tactile clicable du BlackBerry Storm, permettant d'ajouter une deuxième couche d'interaction, mais regrette qu'il ne soit pas efficace en terme de vitesse de frappe. L'idée est d'optimiser la surface entière du dispositif en faisant en sorte que chaque millimètre carré de la machine soit en interaction avec l'utilisateur. Il propose ainsi un clavier prédictif s'adaptant au contexte. Celui-ci afficherait par exemple des marque-pages et les boutons de la barre d'outil dans le cas d'un navigateur internet.
Il ne s'agit que d'un concept destiné à nourrir une réflexion plus large autour de ce que pourrait devenir un téléphone collaboratif et open source. Les internautes sont invités à rebondir sur ce projet et à donner leurs suggestions sur le site du projet.
[ source ]
par Romain le Vendredi 6 Fevrier 2009
clubic.com, publié le 06 Février 2009
# Administrateur | 07/02/2009 | Info
Coût du péage : Les plus lourds payeront plus…
Le dossier du péage de l'autoroute Est-Ouest commence enfin à livrer quelque unes de ses …secrets.
Le dossier du péage de l'autoroute Est-Ouest commence enfin à livrer quelque unes de ses …secrets. Jeudi, en marge d'une visite sur le chantier de la 2e Rocade d'Alger, M. Amar Ghoul a annoncé que l'estimation du coût du péage a été arrêtée par le gouvernement et sera bientôt rendue publique (au mois de mars). Se refusant à donner la moindre précision sur ce coût, le ministre révèlera que huit niveaux de péage ont été arrêtés et ce suivant le poids du véhicule « ce que je peux vous dire pour le moment, c'est que les plus dégradants payeront plus que les motos et les véhicules légers », précise t-il.
[ source ]
Par A. F., 06-02-2009 Ă 19:30
El Moudjahid, publié 07 Février 2009
# Administrateur | 07/02/2009 | Info
Le 10 février, à Dély-Brahim : Point de presse sur le projet «Formation des jeunes au métier» de Schneider Electric
A l'occasion du lancement de son projet «Formation des jeunes au métier», Schneider Electric organise, en collaboration avec le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, un point de presse, le 10 février à 9 h 30 à la tour de Schneider Electric, route d'Ouled-Fayet, n° 2 bis, Dély-Brahim, 7e étage.
[ source ]
Par El Moudjahid, 06-02-2009 Ă 19:56
El Moudjahid, publié 07 Février 2009
# Administrateur | 07/02/2009 | Info
Livraison de l’autoroute Est-Ouest : Le compte à rebours a commencé
Ghoul : « La sécurité sera renforcée par des glissières de sécurité spécialement adaptées »
Le compte à rebours pour la livraison du grand chantier de l'autoroute Est-Ouest a déjà commencé. Il est vrai que les délais contractuels le fixent pour le début de l'année prochaine mais il n'en demeure pas moins qu'une course contre la montre s'impose dès aujourd'hui dans les différents chantiers du projet du siècle. Hier, lors d'une visite ministérielle, le ministre des Travaux publics a ordonné aux responsables du chantier de soumettre un BRQ (bulletin quotidien) rapportant le moindre avancement des chantiers aux services du ministère et à ceux de l'ANA (Agence nationale des autoroutes) qui supervise les travaux. « Je ne veux plus de ces fiches obsolètes, il me faut désormais un état des lieux quotidien » dira-t-il à l'adresse du chef de chantier.
Les entreprises et groupements chargés de la réalisation des tronçons de Bouira, ont pour leur part, reçu une énième mise en garde. Le ministre des Travaux publics, M. Ammar Ghoul, a donné des ultimatums « irréversibles » pour la livraison de certaines parties du projet. Il sera en effet procédé dans une quinzaine de jours à la livraison du deuxième tube du tunnel de Aïn-Cheriki dont une première partie a été inaugurée, récemment, par le Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika. D'une longueur de près de 1,3 km, ce tunnel a atteint un taux de réalisation qui frôle les 94 %, estiment les responsables du chantier. « Les travaux de génie civil et l'équipement doivent être achevés d'ici 15 jours », avertira-t-il. Sur le tronçon de Bechloul El-Adjiba, qui s'étend sur 10 kilomètres, le ministre a accordé à Cosider et Todini un délai pour la livraison totale du chantier qui, faut-il le préciser, appartient à l'ancien programme. Cette partie sera livrée d'ici mars alors que le contournement de Bechloul sera lui aussi praticable d'ici quinze jours.
Le ministre des Travaux publics a par ailleurs relevé avec satisfaction l'avancement des 16 km confiés à Citic-CRC et reliant El- Adjiba à El-Bibane. « Cette partie sera certainement livrée au moins 10 mois avant les délais ! », s'est exclamé le ministre en relevant le sérieux et l'organisation dont a fait montre le groupement chinois. Le ministre des Travaux publics a pour la première fois évoqué l'opération d'habillage de l'autoroute Est-Ouest avec des “new jersey” (glissière de sécurité en béton) en précisant qu'il s'agit d'un marché important de quelque 6 000 km (1 700 km X 3) dans la seule autoroute Est-Ouest et ce, sans parler des projets de rocades et autres raccordements qui seront, eux aussi, dotés de séparations en béton. « Nous allons éliminer totalement les glissières en acier pour les remplacer par les “ new jersey ” qui sont recommandés pour la sécurité routière », dira le ministre avant de préconiser à quelques sociétés représentées sur le chantier de renforcer leurs capacités d'installation des “new jersey”.
[ source ]
Par A. Fadila, 06-02-2009 Ă 20:34
El Moudjahid, publié 07 Février 2009
# Administrateur | 06/02/2009 | Info
Free veut libérer le mobile
TELEPHONIE - Le fournisseur Internet est prĂŞt Ă payer le prix de la licence 3G...
Véritable Arlésienne, l'émergence d'un quatrième opérateur mobile en France s'annonce enfin, et c'est le fournisseur d'accès Internet Free qui semble sur les meilleurs rails. Le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel, a fixé jeudi le prix de la quatrième licence de téléphonie mobile 3G à 206 millions d'euros. Or, dans une interview publiée quelques heures avant, Xavier Niel, le fondateur de Free, indiquait qu'il était «prêt à payer» 210 millions d'euros pour acquérir cette licence. Une coïncidence qui tombe à pic pour Free, relèvée par le député Patrick Braouzec (apparenté PCF) pour qui «les décisions sont déjà prises ».
Trois lots de fréquences
En fait, le gouvernement doit attribuer 15 MHz de fréquences 3G, qui ont été divisés en trois lots égaux de 5 MHz, dont un est réservé à un nouvel entrant sur le marché. En 2007, le gouvernement avait tenté de vendre ces 15 MHz pour 619 millions d'euros, une somme qui s'était révélée finalement trop importante pour Free, déjà candidat. Deux appels d'offres différents vont être lancés: un premier entre fin février et début mars concernera uniquement le lot réservé à un quatrième opérateur, puis un second pour les 10 MHz restants. «Bien sûr, le nouvel entrant pourra être candidat également pour ce lot», précise Jean-Claude Mallet, président de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).
L'arrivée d'un nouvel opérateur mobile est censée tirer les prix à la baisse sur un secteur très peu concurrentiel. Pour Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir, «cela va enfin bousculer un oligopole qui était préjudiciable aux consommateurs français», tout en insistant sur la nécessité de couvrir tout le territoire. D'après le calendrier de Luc Chatel, le nouvel opérateur devrait entrer en service en 2012.
3G Le terme « 3G » désigne la troisième génération technologique pour la téléphonie mobile. Avec des débits bien plus importants que la précédente génération (le GSM), la 3G a ouvert notamment le mobile aux applications vidéos.
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Par Louis Moulin
20Minutes.fr, publié le 06.02.09 à 07h49
# Administrateur | 05/02/2009 | Info
l’ambassadeur de France à Alger affirme :
« Les investisseurs français accordent un intérêt grandissant à l’Algérie »
La France accorde un intérêt particulier aux opportunités offertes par le marché algérien. C’est ce qu’a laissé entendre hier à Boumerdès l’ambassadeur de ce pays en Algérie, Xavier Driencourt. «Les investisseurs français accordent, ces dernières années, un intérêt grandissant aux pportunités d’investissement en Algérie», a déclaré ce diplomate lors d’une visite effectuée en compagnie de ses conseillers dans cette wilaya. La relance économique enregistrée dans les différents secteurs attire davantage, selon Driencourt, les investisseurs français. « Cette visite à Boumerdès était justement inscrite dans le prolongement de cet intérêt et se veut une occasion pour constater de visu les opportunités et les ressources que recèle cette wilaya, dans le domaine touristique notamment.»
L’ambassadeur a fait part également de l’implantation, actuellement, de 330 entreprises françaises en Algérie, opérant dans divers secteurs d’activités qui « détiennent une part de 17% du volume des importations de l’Algérie à partir de la France ». Par ailleurs, M. Xavier Driencourt a indiqué que 4 400 visas d’études en France ont été accordés en 2008 à des étudiants algériens, soit près de 1 000 visas supplémentaires par rapport à 2007. « Une moyenne de 180 000 visas, dont un tiers de visas de circulation, est accordée annuellement aux Algériens par les trois consulats français en Algérie », a-t-il souligné. Ce chiffre, selon ambassadeur français, dépasse le nombre de visas accordés à nos voisins. « Ce nombre de visas d’études dépasse de 20% celui accordé aux étudiants des autres pays du Maghreb », précise-t-il, ajoutant au passage, que « l’impératif de développement de cette relation entre l’Algérie et la France doit se faire par une plus grande ouverture dans les divers domaines de coopération bilatérale ». Dans le même sens, la même source a mis en exergue « l’engagement de la France au relèvement des visas accordés aux Algériens, notamment aux étudiants et chercheurs ». « Les étudiants algériens représentent, a-t-il dit, la 3e communauté universitaire de France avec 21 000 membres [entre étudiants et chercheurs] ». Toujours dans le domaine universitaire, la rectrice de l’université de Boumerdès a mis en valeur les « fortes relations de partenariat » liant son institution aux différentes universités et facultés françaises. Seize conventions de coopération dans des domaines scientifique et technique, en sus d’autres conventions en matière de recherche et de projets de partenariat relatifs aux domaines de la formation et des échanges d’expérience et d’étudiants entre ces universités, ont été signées, selon la rectrice de l’université de Boumerdès.
[ source ]
Par Rafik Elias
Photo : Riad
La Tribune, publié 05 Fevrier 2009
# Administrateur | 05/02/2009 | Info
L'UA félicite l'Algérie pour les efforts déployés pour l'organisation du festival culturel panafricain
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Africaine (UA), ont exprimé hier, au terme des travaux, leurs félicitations à l'Algérie pour les "efforts déployés" pour l'organisation du festival culturel panafricain et pour sa "significative contribution à la renaissance culturelle de l'Afrique". La Conférence de l'UA qui a adopté une décision sur le 2ème festival panafricain d'Alger, a invité les Etats membres et la diaspora africaine à prendre "une part active et de qualité à cette grande manifestation", tout en mesurant "la portée de cet événement sur les populations africaines et le rayonnement qu'il ne manquera pas d'avoir, au-delà des frontières de l'Afrique". Le sommet a entériné les dates du 5 au 20 juillet prochain comme période d'organisation du 2ème festival culturel panafricain. Toutes les délégations qui se sont succédé ont félicité l'Algérie pour l'organisation de cette manifestation unique, placée sous le sceau de la renaissance de l'Afrique. Les intervenants ont exprimé, au cours des délibérations sur cette décision, leurs encouragements et leurs vœux de plein succès à l'Algérie et se sont engagés à être présents à ce grand-rendez-vous de la culture africaine. Concluant les débats sur cette question, le président de la Conférence de l'UA, le Guide de la Révolution libyenne, Maamar El Gueddafi, après avoir félicité l'Algérie, a lancé à ses pairs chefs d'Etat et de gouvernement et à l'ensemble des délégations présentes: "nous serons tous à Alger". Dans ce contexte, les participants ont appelé les Etats membres et la diaspora à une "participation active et de qualité". Le sommet qui "prend note" de la déclaration de la délégation algérienne sur l'état des préparatifs lancés par l'Algérie pour l'organisation de ce festival, exhorte la commission à "apporter sa contribution effective" à sa réussite.
[ source ]
Par El Moudjahid, 04-02-2009 Ă 20:24
El Moudjahid, publié 05 Fevrier 2009
# Administrateur | 04/02/2009 | Info
La télévision bascule dans le tout numérique
MEDIA - La ville de Coulommiers (77) inaugure mercredi la conversion Ă la TNT. Le reste de la France suivra d''''ici Ă novembre 2011...
Les 15.000 habitants de Coulommiers (77) seront mercredi soir les pionniers de la télévision tout numérique en France (voir encadré). Un statut qui ne changera pas leur vie, mais la conversion du territoire à la TNT a d’autres enjeux. Explications.
Pourquoi cette conversion?
Outre la qualité de son et d’image, le passage au tout numérique permettra surtout de libérer des fréquences pour « de nouveaux services ». Car l’enjeu principal de cette conversion est l’ouverture du signal numérique à de nouvelles chaînes ou à des stations de radios.
Qu’est-ce que ça change pour les particuliers?
Pour le téléspectateur, cela suppose un équipement spécial qui passe par l’achat d’un adaptateur TNT ou d’un téléviseur au décodeur intégré. Au 31 juillet 2008, 56% des foyers français étaient équipés pour recevoir la TNT. Un chiffre qui monte à 94% pour Coulommiers. Les foyers à faibles revenus recevront une aide financière pour s’équiper. Cette aide sera modulable en fonction de son lieu d''''habitation. Un décret précisant le montant de cette aide doit paraître prochainement.
Et pour les chaînes?
Pour les chaînes «historiques» (TF1, France 2, France 3, Canal+, Arte et M6), le passage au tout numérique signifie la fin des coûts de double diffusion. Ces chaînes devaient en effet s’acquitter des coûts de la diffusion numérique et de la diffusion analogique. Enfin, de nouveaux acteurs, comme les opérateurs télécom, peuvent espérer bénéficier de nouvelles fréquences et entrer directement dans les foyers.
Combien ça coûte?
Le budget alloué pour le passage au tout numérique est de 280 millions d’euros. A cela s’ajoute la contribution des chaînes historiques (120 millions d’euros). Soit une enveloppe globale de 400 millions d''''euros, confirme-t-on à 20minutes.fr au ministère de la Culture et de la Communication. Mais l’expérience pilote menée mercredi à Coulommiers coûte, à elle seule, 400.000 euros. «En proportion, il faudrait un milliard d’euros pour convertir l’ensemble du pays», note «Le Figaro».
Quel calendrier?
Après le ce coup d’envoi de mercredi, le passage au tout numérique se fera progressivement. Après Coulommiers, deux autres territoires suivront: la ville de Cherbourg et tout le Nord-Cotentin basculeront le 18 novembre prochain. Soit près de 200.000 téléspectateurs. Les autres régions auront jusqu’au 30 novembre 2011 pour se convertir, date à laquelle le signal analogique sera définitivement éteint.
Etes-vous équipés pour capter la TNT? Sinon, envisagez-vous l’achat d’un décodeur ou d’un téléviseur spécial?
PERSONNALITÉS Le basculement au tout numérique doit avoir lieu mercredi, en fin d’après-midi, en présence de plusieurs personnalités. Seront présents la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, la secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, et le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel, Michel Boyon.
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Par Sandrine Cochard
20Minutes.fr, publié le 04.02.09 à 13h13
# Administrateur | 04/02/2009 | Info
Localiser vos amis depuis leur mobile, c'est possible
HIGH TECH - Google a lancé mardi soir une nouvelle application permettant de déterminer où se trouve son interlocuteur...
Mentir au téléphone au sujet du lieu où l’on se trouve sera plus difficile. La nouvelle application de Google, baptisée « Google Latitude », permet aux usagers de téléphone mobile 3G de localiser ses interlocuteurs. « Désormais, vous saurez si votre épouse est coincée dans les embouteillages, si un de vos copains est en ville pour le week-end, ou vous rassurer en découvrant que l'avion d'un proche est bien arrivé à destination », a expliqué Google sur son blog. Une façon de mettre à profit son système de cartographie « Google Maps ».
Approximatif
Prévoyant la levée de boucliers suscitée par une telle application, la firme se veut rassurante: la localisation sera « approximative » et ne concernera que les personnes inscrites sur le site. « Tout sur Google Latitude est optionnel. Vous pouvez non seulement contrôler qui peut voir votre localisation, mais aussi décider dans quel endroit ils vont vous localiser », ou encore «vous placer en mode "caché", assure Google, suggérant que l'on peut être localisé « aux chutes du Niagara » (Etats-Unis) tout en se trouvant en réalité à Rome (Italie). Approximatif, en effet.
Disponible dans 27 pays, dont la France et 13 autres pays de l'Union européenne, le service devrait progressivement être étendu à d'autres régions. Destiné essentiellement à un usage sur les téléphones multifonctions, Google Latitude peut également être consulté à partir d'un ordinateur. Google n’est pas seul à proposer ce service: des navigateurs localisation sur téléphone mobile avaient déjà été mis en service par le groupe britannique de téléphonie mobile Vodafone et par l'entreprise informatique américaine Loopt, selon l’AFP.
[ source ]
Par Sa. C. avec agence
20Minutes.fr, publié le 04.02.09 à 13h08
# Administrateur | 03/02/2009 | Info
Utilisation des Ă©nergies propres : Le vent et le soleil, un rayon porteur
Le recours à l’utilisation des énergies renouvelables s’est imposé ces dernières années pour constituer, aujourd’hui, un choix irréversible, face à la pollution industrielle, l’amenuisement des ressources naturelles et autres phénomènes environnementaux qui annoncent d’ores et déjà des transformations radicales en vue, aux conséquences certaines sur les secteurs économiques, sociaux et même politiques, d’autant plus que les enjeux de la préservation de l’environnement ne sont plus à démontrer.
En fait, l’Algérie qui n’a eu de cesse de déployer des efforts, depuis le début des années 80, pour améliorer l’environnement à travers la mise en place de politiques susceptibles de réhabiliter, voire développer le potentiel naturel, s’est lancée dans la production des énergies propres, notamment éolienne et solaire qui sont d’importance notable pour notre pays. Il faut dire que le potentiel en énergie solaire en Algérie est très prometteur puisque le rayonnement solaire moyen se situe annuellement à 2 000 kWh/m2 et dans le Sahara, qui représente 86 % de la surface, il avoisine les 2 650 kWh. Avec l’énergie solaire , l’on pourrait assurer une couverture de tous les besoins en électricité, jusqu’au fin fond du désert et à moindre coût. La stratégie du gouvernement qui s’oriente aujourd’hui vers l’efficacité économique et le souci environnemental prévoit ainsi le développement de plusieurs projets pour l’édification de centrales hybrides. 500 MW doivent être générés par l’énergie solaire en 2010, dont 400 MW destinés à l’exportation. D’ici à l’année 2015, il est envisagé l’installation de 100 MW de parcs éoliens qui ne joue actuellement qu’un rôle secondaire. Cet intérêt pour l’utilisation des énergies non polluantes, ressort à travers l’installation de panneaux photovoltaïques qui alimentent actuellement 18 villages au Sud, soit une économie de 457 tonnes de gasoil et l’équivalent de 28 camions. Ces procédés, qui demeurent peu utilisés, mais qui augurent cependant d’un revirement au profit de la généralisation des énergies renouvelables, en association avec des centrales conventionnelles, confortent la démarche engagée par l’Algérie, qui vont de pair avec la tendance mondiale qui favorise le principe produire propre, d’une part, et la préservation des réserves en gaz et en pétrole non renouvelables, d’autre part.
Le recours à des solutions audacieuses, en terme de remplacement des énergies renouvelables s’ajoute, faut-il le rappeler aux efforts consentis dans le domaine de la protection de l’environnement qui ont permis la réduction, à plus de 60 %, de la production des gaz torchés qui s’ajoutent à l’encouragement de l’utilisation des carburants propres et la conversion des véhicules.
[ source ]
Par Samia D., 02-02-2009
El Moudjahid, publié 03 Fevrier 2009
# Administrateur | 03/02/2009 | Info
Selon le Centre national des techniques spatiales : 1.300 photos prises par le satellite « Alsat 1 » depuis son lancement
Plus de 1 300 photos ont été prises par le satellite "ALSAT 1" depuis son lancement en 2004 à ce jour, a indiqué le responsable du Centre national des techniques spatiales (CNTS) d’Arzew.
Lors de son intervention sur les activités de ce centre en présence du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de communication M. Hamid Bessalah ce dimanche à Arzew, le même responsable a souligné que les images prises par "Alsat 1" fournissent des données précises et récentes sur l’évolution géographique en Algérie et d’autres informations sur divers domaines liés à la géologie, l’urbanisme et l’économie. Ces photos, a-t-il ajouté, détermine avec précision la qualité et la nature des ressources naturelles et plusieurs questions afférentes à l’environnement, aux risques naturels et aux prévisions relatives à l’activité tellurique, entre autres.
En visitant ce centre, le ministre a mis en exergue l’importance que revêt le programme national par lequel est envisagé le développement des technologies spatiales dans le but de maîtriser ses techniques et de les employer pour résoudre les problématiques posées en matière de développement économique. "Ceci, dira-t-il, dénote de la volonté de promotion du potentiel national pour le développement de l’industrie des satellites à l’avenir".
Le ministre a exhorté les chercheurs et les universitaires à créer un réseau national scientifique pour la valorisation et la réhabilitation des compétences, afin de les exploiter pour la promotion technologique, dont la wilaya d’Oran est appelé à devenir son pôle stratégique.
Le Centre technique spécialisé dans les technologies spatiales compte 70 chercheurs chargés de 40 projets technologiques liés aux techniques des satellites profitant à plusieurs secteurs dont l’agriculture, l’environnement, l’habitat, l’urbanisme, la navigation maritime et aérienne.
[ source ]
Par El Moudjahid, 02-02-2009 Ă 21:15
El Moudjahid, publié 03 Fevrier 2009
# Administrateur | 03/02/2009 | Info
Internet : Un projet de connexion de 22 000 établissements scolaires au réseau d’ici à 2013
Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Hamid Bessalah, a affirmé que l’objectif fixé par son secteur est d'être au diapason de l’évolution technologique à travers la connexion de 22 000 établissements scolaires au réseau Internet.
Dans un point de presse animé dimanche à Oran en marge de sa visite de travail et d’inspection, le ministre a souligné qu’il "est primordial de faire réussir cette opération" dont la concrétisation s'opérera en plusieurs phases d’ici à 2013, ajoutant que cette dernière s’inscrit dans le cadre du grand projet "Algérie numérique 2013".
M. Bessalah a souligné, dans ce contexte, que son département s’attelle, dans le cadre du même programme qui sera réalisé en concert avec le ministère de l’Education nationale, à la création de laboratoires d’Internet au niveau des CEM et des lycées du pays, pour permettre à la population scolaire de prendre connaissance des nouveautés en matière de technologies de communication et de les utiliser comme outils de recherche dans diverses matières d'enseignement telles que la physique et la chimie.
Le projet "Ousratik", qui permet à chaque famille d’acquérir son propre micro-ordinateur, "n’a pas réalisé les résultats escomptés", a indiqué le ministre estimant que "nous pouvions faire mieux dans ce projet stratégique visant la concrétisation d’une société informatisée. C’est d’ailleurs dans ce sens que les efforts sont axés pour relancer ce projet en adoptant une autre méthode, une fois que le gouvernement aura approuvé le projet "Algérie numérique 2013". Il est projeté, selon le ministre, d’étendre le champ pour faire profiter de ce projet d’autres catégories sociales dont les fonctionnaires, les étudiants, les élèves et ceux exerçant des professions libérales. La gestion de cette opération s’opérera, a-t-il souligné, conformément aux spécificités de chaque catégorie qui bénéficiera des dispositions lui convenant. M. Hamid Bessalah avait appelé,dans son allocution prononcée à l’issue de l’installation du nouveau directeur de l’Institut national des télécommunications, M. Boutaleb Abdelmadjid, toutes les forces vives de la nation à relever le pari pour adhérer à cette opération favorisant l’usage des technologies de l'information et de la communication, notamment de la part des administrations, des CFPA et des établissements scolaires. Il a insisté également, dans ce contexte, sur la nécessaire exploitation des compétences nationales dans ce domaine en les dotant de moyens pour les aider à tisser des contacts avec les entreprises de renommée internationale par le biais de conventions de coopération au profit des chercheurs algériens. Lors de sa visite de travail dans la wilaya d’Oran, le ministre a procédé à l’inauguration d’une agence postale au quartier de l’USTO avant de visiter le chantier de construction d’un centre de développement des satellites situé à Bir El-Djir, confiée à une entreprise algéro-turque et le centre de radio-marin dans la localité d’"El-Menzeh" (ex-Canastel) à l'est d’Oran.
Le Centre national des technologies spatiales (CNTS) d’Arzew a également été inspecté par la délégation ministérielle.
[ source ]
Par El Moudjahid, 02-02-2009 Ă 21:09
El Moudjahid, publié 03 Fevrier 2009
# Administrateur | 03/02/2009 | Info
UN PROJET DE LOI EST À L’ÉTUDE
Les paraboles individuelles seront interdites
Près de 20 millions d’assiettes paraboliques sont installées depuis 1990.
Dans le but d’« effacer » l’aspect hideux engendré par la pose anarchique de ces « assiettes », un projet de loi portant sur l’utilisation des paraboles collectives dans les immeubles est en élaboration. Une première mesure avant de généraliser la TNT (télévision numérique terrestre).
Cette décision a été prise de concert avec le ministère de l’Environnement, a indiqué dimanche, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Hamid Bessalah. C’est une information presque « anodine » en soi, mais tant souhaitée, car maintes fois soulevée dans la presse et récemment encore dans les colonnes de L’Expression.
En marge de sa visite de travail dans la wilaya d’Oran, le ministre a indiqué que son département étudie actuellement les moyens pour éliminer ce « phénomène de prolifération anarchique des paraboles dans les immeubles, altérant leur cachet architectural.»
Les services concernés au niveau du ministère, s’attellent à l’étude de modalités de promotion de la communication avec l’usage de technologies de pointe, devant éradiquer ce phénomène et permettre ainsi de se passer progressivement du recours aux paraboles, a rassuré le ministre. Quelque 20 millions d’assiettes paraboliques et 17 millions de décodeurs de télévision installés depuis le début des années 80, ont été recensés. Ces millions d’écuelles accrochées aux balcons et fenêtres des immeubles comme des champignons, défigurent les façades.
De son côté, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa avait, il y a peu, donné instruction d’interdire à tous les nouveaux locataires, l’installation d’assiettes paraboliques sur les façades des immeubles. Cette instruction ministérielle pertinente est pourtant entrée en vigueur depuis août 2008, mais hélas sans application réelle sur le terrain constate-t-on. Il avait été annoncé également qu’un projet est au stade de l’expérimentation pour la diffusion de la télévision en fibre optique et que « d’ici 2009, nous comptons éradiquer les paraboles hideuses qui hérissent nos terrasses et balcons ». Nous sommes en 2009 déjà , et rien ne semble...bouger. A plusieurs reprises, certains présidents d’APC ont voulu « prendre le taureau par les cornes » et en finir avec ce phénomène qui gâche le panorama, rendant nos villes hideuses aux yeux des touristes tant l’image renvoyée laisse à désirer. Pour ce faire, il a été préconisé - même les habitants ont été invités - d’installer les paraboles sur les terrasses des immeubles. Mais le projet est resté au stade d’idée du fait que ces terrasses sont « squattées » par des constructions illicites.
En dépit des mises en demeure adressées, rien n’a été fait. Les paraboles continuent de s’accrocher aux façades des immeubles.
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié 03 Fevrier 2009
# Administrateur | 02/02/2009 | Info
Autoroute Est-Ouest: A Tlemcen le projet a 11 mois d’avance sur les délais
Dans le cadre de sa visite de travail effectuée avec certaines wilaya de l’ouest du pays, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a fait part de sa satisfaction vis-à -vis du niveau d’avancement de travaux de l’autoroute Est-Ouest, notamment le tronçon Tlemcen frontière algéro-marocaine où le niveau des travaux est en avance de 11 mois.
Dans le cadre de sa visite de travail effectuée avec certaines wilaya de l’ouest du pays, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a fait part de sa satisfaction vis-à -vis du niveau d’avancement de travaux de l’autoroute Est-Ouest, notamment le tronçon Tlemcen frontière algéro-marocaine où le niveau des travaux est en avance de 11 mois.
Venant directement de la wilaya de Sidi Bel-Abbès où il a inspecté le tronçon de cette wilaya, le représentant du gouvernement a marqué une halte au niveau du chantier de Aïn Nahala avant de poursuivre sa visite tout le long du tracé menant vers Amieur, Sabra, Hammam Boughrara et enfin Maghnia, dernière étape de l’autoroute Est-Ouest.
Au niveau des différents points kilométriques, M. Amar Ghoul s’est enquis de l’avancement des travaux ainsi que les contraintes rencontrées et les moyens mis en œuvre pour accélérer le rythme des chantiers.
A ce sujet, il y a lieu de noter que le tronçon de l’autoroute de Tlemcen traverse 11 communes et renferme 4 échangeurs, 42 ouvrages d’art et 5 viaducs, 118 ouvrages hydrauliques, dont 38 achevés, qui sont répartis à travers un linéaire de 100 km.
Sur le plan technique, cet ouvrage se caractérise par le décapage de 91 km, le terrassement de 79 km, de 47 gîtes d’emprunts et zones de dépôt, 39 ateliers de terrassement alors qu’actuellement on est dans la phase des remblais.
A signaler dans ce contexte que le volume des investissements pour cet ouvrage est de l’ordre de 7,2 milliards de dinars le kilomètre soit une enveloppe de 720 milliards de dinars. C’est dans un terrain boueux, suite aux dernières pluies qu’a connues la région, que la délégation a visité les principaux points de ce lot de Tlemcen qui reste marqué particulièrement par l’avancement des travaux liés aux viaducs et les ouvrages d’art qui enregistrent un niveau très appréciable d’avancement, ce qui a constitué un motif de satisfaction.
Mieux encore des sections sont prêtes à recevoir la GNT, c’est-à -dire la couche finale de la couche de base, alors que dans certaines sections la GNT est déjà posée. Par ailleurs, les passages, inférieur et supérieur, sont dans un stade bien avancé.
Aussi il y a lieu de noter que 113 dossiers d’expropriation des terres ont été traités nécessitant une enveloppe de 13 milliards de dinars. Par ailleurs, il convient de préciser à ce titre que le niveau d’avancement de l’autoroute Est-Ouest tronçon de Tlemcen se situe à un seuil de 65%.
Par Sofiane Z.
A Sidi Bel-Abbès le tronçon sera réceptionné en mars
Une seule préoccupation : être au rendez-vous des délais fixés pour la réception de cet imposant ouvrage si structurant. C’est l’impression qui se dégage de la visite d’inspection et de travail effectuée, hier, par le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, consacrée exclusivement au tronçon devant traverser sur 7 km la wilaya de Sidi Bel-Abbès du grand projet d’autoroute Est-Ouest. Après avoir emprunté le tracé, comme pour évaluer un taux d’avancement évalué pour la partie ouest du pays à plus de 75%, le ministre devait insister sur le renforcement du chantier, l’intégration de la main-d’œuvre nationale et l’apport en équipements et matériels avant de s’étaler sur les notions de qualité des travaux et de respect des échéances. Selon les premiers éléments d’information, il est prévu la réception de ce tronçon du moins au mois de mars. Toujours est-il que cet ouvrage de base est de nature à valoriser une position géographique de la région considérée comme un carrefour de transiter de l’ouest du pays. En un temps court, autant d’haltes sont opérées par M. Ghoul pour s’enquérir d’un état d’avancement ou d’exécution de ce grand projet caractérisant une ère d’investissement et d’instauration de l’infrastructure de base pour le développement durable et symbolisant l’ouverture et la modernité de l’Algérie des valeurs.
[ source ]
Par A. B.
El Moudjahid, publié 02 Fevrier 2009
# Administrateur | 02/02/2009 | Info
Hydraulique : Taux de remplissage de l’ensemble des barrages 61% au 31 janvier 2009
De ces chiffres, il ressort qu’à la fin de janvier 2009, le taux global de remplissage est nettement supérieur à celui relevé à la même période des 3 années précédentes : (2009, 2007 et 2008) avec des écarts respectifs de +27,06%, +20,79% et 12,74%.
Durant les 4 dernières années, le taux global de remplissage des barrage en exploitation a évolué selon les indices suivants :
-33,94% au 31 janvier 2006
-40,21% au 31 janvier 2007
-48,26% au 31 janvier 2008
-61% au 31 janvier 2009
De ces chiffres, il ressort qu’à la fin de janvier 2009, le taux global de remplissage est nettement supérieur à celui relevé à la même période des 3 années précédentes : (2009, 2007 et 2008) avec des écarts respectifs de +27,06%, +20,79% et 12,74%.
De l’évaluation générale de l’ensemble de ces chiffres, il ressort que :
-17 barrages déversent (remplis à 100%).
-9 barrages ont un taux de remplissage supérieur à 90%.
-8 barrages affichent un taux de remplissage supérieur à 70%.
-14 barrages connaissent un taux de remplissage supérieur à 50%.
Le stockage global de la ressource au niveau des 60 barrages est ainsi passé de 3,065 milliards de m3 au 31 décembre 2008 à 3,538 milliards de m3 au 31 janvier 2009, soit un stockage durant ce mois de janvier de 473 millions de m3, sans qu’il ne soit tenu compte des prélèvements opérées pour les besoins d’alimentation en eau potable, industrielle et agricole du mois.
Le volume de 3,538 milliards de m3, stocké au 31 janvier 2009, se répartit à travers les régions du pays comme suit :
-Ouest : 754 millions de m3 contre 373 millions de m3 en 2008
Cheliff : 625 millions de m3 contre 382 millions de m3 en 2008
Centre : 683 millions de m3 contre 679 millions de m3 en 2008
Est : 1.476 millions de m3 contre 1.370 millions de m3 en 2008
Quant au taux de remplissage global des barrages au 31 janvier 2009, il est de 61% contre 48,26% pour la même période de l’année précédente.
En conclusion, il est à noter que le cycle de reconstitution de la réserve en eau superficielle observé durant cette première moitié de l’année hydrologique (entre le mois de septembre 2008 et ce 31 janvier 2009) se poursuit. Durant cette période, la réserve des barrages s’est reconstituée à hauteur d’un volume de 1,045 milliard de m3. Par ailleurs, les nappes ont connu aussi des apports substantiels, ceci a permis de rectifier plusieurs rabattements. Globalemen,t on peut affirmer que les réserves accumulées ont été bien reconstituées et que la ressource hydrique est disponible pour une bonne couverture des besoins nationaux.
[ source ]
Par El Moudjahid, 01-02-2009 Ă 20:35
El Moudjahid, publié 02 Fevrier 2009
# Administrateur | 02/02/2009 | Info
LA RESTAURATION RAPIDE S’INSTALLE
6910 nouveaux fast-foods Ă Alger
Dans cette frénésie de chawarma à perte de vue, c’est tout l’art culinaire national qui prend un sérieux coup.
L’Algérien est-il devenu un tube digestif? Il faut réellement le croire quand on voit le nombre exponentiel de fast-foods ces dernières années. La direction des registres du commerce a accordé, dans un intervalle de deux ans, 5213 nouveaux registres pour des activités de restauration rapide, dont 1180 uniquement pour la capitale.
Les chiffres sont effarants quand on sait qu’ils «s’épanouissent» au détriment des librairies, des bibliothèques et des lieux de loisir. Mais cela n’alerte ni les citoyens ni les responsables. Pourvu que ça marche! C’est plutôt l’engouement pour ce genre de commerces et tout le bénéfice que les commerçants en tirent qui intéressent en premier lieu. Ce type de restaurants rapides à la McDonald, constitue en quelque sorte une mode, notamment dans les grands centres urbains.
Un phénomène qui ne manque pas d’attirer l’attention et de provoquer la curiosité de nos concitoyens qui, au bout de quelques années, ont fini par s’adapter à ce nouveau genre culinaire. C’est cet enthousiasme des consommateurs qui encourage les commerçants à investir dans la restauration rapide en toute quiétude, car c’est un créneau des plus porteurs. On trouve quelque 33.055 fast-foods à l’échelle nationale dont 6910 uniquement pour la wilaya d’Alger.
Mais, si les commerçants sont portés sur ce genre d’activité, c’est parce qu’il y a une forte demande. En fait, les fast-foods en Algérie sont une réalité collective relativement nouvelle. Ce sont des endroits où l’on peut manger à n’importe quelle heure de la journée, où l’ambiance est détendue, contrairement aux restaurants qui affichent des prix élevés et découragent les faibles bourses.
Cette consommation dénote un nouveau phénomène dans la société algérienne qui n’arrive pas à retrouver ses repères. Nous apprenons à vivre avec cette nouvelle réalité, un peu ballottés entre des valeurs personnelles et le message insistant qui font valoir l’importance, voire l’urgence de gérer ce nouveau comportement culturel.
En effet, les chiffres officiels sont là pour confirmer cette tendance. Combien de commerçants se sont-ils reconvertis en cette activité? Ce phénomène ne cesse de gagner du terrain.
De nombreux Algériens avouent leur attachement aux opportunités du gain facile, qui font de l’ombre aux critères classiques de la réussite financière. Pour preuve, même les toilettes publiques sont exploitées dans ce sens, et ce, sans parler d’autres espaces commerciaux et culturels tels que librairies et autres.
Mais ce qu’il ne faut pas passer sous silence, c’est l’anarchie qui règne au vu et au su des autorités concernées qui octroient des registres du commerce à ces chasseurs de primes, au lieu de trouver des solutions pour les sensibiliser à promouvoir l’art culinaire local. Car il s’agit, aujourd’hui, de faire la promotion du patrimoine culinaire national.
Un enjeu fondamental pour l’image du pays au regard des touristes avides de découvrir et de goûter aux délices de nos plats locaux.
Le jeune Slimane, diplômé de l’université d’Alger, est un exemple à méditer dans ce sens. Slimane qui était sans emploi est actuellement propriétaire d’une pizzeria. Il gagne bien sa vie grâce justement à cette technique de fast-food. Il explique qu’il s’agissait de décisions très consensuelles qui correspondaient à une attente évidente: « Les Algériens se tournent de plus en plus vers une cuisine rapide, il y a donc une demande qu’il faut satisfaire et c’est comme ça que j’ai ouvert cette pizzeria ».
Slimane ne mâche pas ses mots: « Si j’avais ouvert une librairie, je me serais roulé les pouces et je n’aurais pas gagné ma vie »; il ajoute: « il faut toujours être réaliste quand il s’agit d’ambition », dit-il. Le réalisme de ce jeune diplômé ne reflète pas pour autant sa situation, il découle en fait de sa conscience profonde que « chacun détient son propre sort entre ses mains », dit-il, et de signaler que « les miracles n’existent pas ».
En attendant, dans cette frénésie de chawarma à perte de vue, c’est tout l’art culinaire national qui prend un sérieux coup. « Pas possible, il n’y a pas un restaurant au centre-ville d’Alger où on peut s’attabler et prendre un plat traditionnel!» a regretté il y a quelques semaines un diplomate étranger.
[ source ]
Par Idir AMMOUR
L''Expression, publié 02 Fevrier 2009
# Administrateur | 02/02/2009 | Info
COMMUNAUTÉ ALGÉRIENNE À L’ÉTRANGER
Un Conseil national pour l’émigration
Bonne nouvelle pour les Algériens vivant à l’étranger.Un Conseil national de l’émigration sera créé prochainement. C’est ce qu’a annoncé, dans la soirée de samedi à Paris, M.Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger.
Cet organisme qui sera créé par décret présidentiel, dont la date de sa mise en vigueur n’est pas fixée, sera, selon le ministre, l’interlocuteur des pouvoirs publics dans la prise en charge des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger. Pour sa structuration, ce conseil fera appel à des réseaux qui montrent leur efficacité.
Toutefois, les immigrés espèrent que ce conseil sera mis en place dans les plus brefs délais. « Cet organe est appelé également à impliquer la communauté algérienne à l’étranger dans le développement du pays d’origine », a expliqué le ministre.
Invité à un dîner-débat organisé par l’Espace franco-algérien, M.Ould Abbès a souligné, « sa fierté de se retrouver avec cette élite qui clame tout haut son algérianité et son fort désir de mettre son savoir-faire et son expertise au service du pays d’origine ». De nombreux invités ont pris la parole pour souligner leur désir de mettre leur expérience, leur savoir-faire et leurs connaissances au service du pays ou formuler des propositions à même de mettre en oeuvre et de concrétiser, sur le terrain, divers projets.
Ainsi, le Dr Allouache, président d’une Association de médecins algériens de France, a proposé la création d’une agence de développement de projets en direction de l’Algérie. De son côté, Mouloud Aouinit, président du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, a souligné «l’exigence d’un combat identitaire» pour changer les mentalités.
A l’issue du diner-débat, Djamel Ould Abbès a exprimé, dans une déclaration à l’APS, sa satisfaction devant l’engouement de la communauté algérienne en France à « s’impliquer individuellement ou collectivement au développement de leur pays d’origine ».
Pour le ministre, ces Algériens qui sont établis à l’étranger représentent une véritable force en termes de nombre, et une élite de par leur formation poussée, leurs diplômes, son expérience, son savoir-faire et situations et statuts dans le pays d’accueil.
L’autre volet de la visite en France de M.Ould Abbès a été l’opportunité de rendre visite aux retraités algériens vivant dans les centres d’accueil de l’ex-Sonacotra de Montreuil et de Bobigny.
[ source ]
Par Salim BEY
L'Expression, publié 02 Fevrier 2009
# Administrateur | 01/02/2009 | Info
LA CONSTRUCTION DU MÉTRO SUIT SON CHEMIN
La 4e rame réceptionnée
Le bout du « tunnel » pour bientôt?
La quatrième rame du métro d’Alger a été réceptionnée samedi à Alger, par l’Entreprise du métro d’Alger (EMA). Composée de six voitures d’une capacité totale de 1200 voyageurs, la rame a été débarquée au port d’Alger du bateau Tébessa pour être ensuite transférée par route par l’entreprise spécialisée Union Trans vers les ateliers de maintenance de l’EMA installés à Bachdjarrah.
Cette livraison, précédée par la rame réceptionnée fin septembre 2008, après celles livrées respectivement les 18/12/08 et 17/01/09, représente la 4ème d’une série de 14 rames, de six voitures chacune.
Fabriquées par le constructeur espagnol CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles), elles doivent être livrées à l’EMA d’ici juin prochain à raison de deux rames par mois, selon le président-directeur général de l’EMA, Abdelkader Mekerbi. Ces 14 rames équiperont la première ligne du métro d’Alger reliant la Grande-Poste à Haï El Badr, dont l’ouverture au public est programmée pour l’été 2009, selon le ministère des Transports. Mekerbi a informé qu’il est prévu un intervalle de 3 minutes entre chaque rame. «Une fréquence qui peut être diminuée jusqu’à 1,30 minute en toute sécurité ferroviaire par les équipements installées», a-t-il précisé. Les premiers essais techniques, d’une rame du métro d’Alger, ont été effectués en novembre dernier au niveau des ateliers de maintenance de Bachdjarrah (Alger).
Les opérations d’extension de la ligne du métro, dont les rames seront portées à 24, seront lancées sur une ligne complémentaire reliant la Grande-Poste - place des Martyrs jusqu’à Dély Ibrahim et Chéraga, en passant par Bab El Oued.Le ticket de métro coûtera 30DA.
La direction générale de la Sécurité nationale (Dgsn) s’est mobilisée pour assurer la sécurité dans le futur métro de la capitale, avec quelque 300 policiers.
Ces derniers ont reçu plusieurs formations leur permettant de s’adapter à ce nouveau mode de transport et d’assurer une sécurité parfaite à ce niveau.
La première ligne du métro d’Alger devra relier la Grande-Poste à Alger à Hai El Badr, à Kouba, pour une capacité de 30.000 voyageurs/heure, grâce à des rotations très rapprochées.
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié 1er Fevrier 2009
# Administrateur | 31/01/2009 | Info
Téléphonie mobile : L'ARPT fixe les nouvelles conditions et modalités des offres promotionnelles
Les innombrables promotions qui se succèdent sur le marché de la téléphonie mobile, et dans lesquelles le consommateur ne se retrouve plus, ont fait réagir l'Autorité de régulation qui vient de trancher la question, également, à l'origine de certains désaccords entre les opérateurs eux-mêmes.
En s'appuyant sur les textes de lois régissant les pratiques commerciales et les règles applicables aux opérateurs de réseaux publics de télécommunications pour la tarification des services fournis au public ainsi que sur le rapport de l'état des lieux portant sur les offres promotionnelles lancées par les opérateurs de téléphonie mobile de type GSM, et à travers lequel il a été constaté «un recours abusif en matière d'offres promotionnelles», le Conseil de l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) vient de rendre public une nouvelle décision fixant les conditions et modalités des offres promotionnelles applicables aux opérateurs de téléphonie mobile de norme GSM.
L'article 02 de la décision explique que l'offre promotionnelle entend « toute action commerciale entreprise par un opérateur de téléphonie mobile accordant un avantage limité dans le temps afin de permettre à court ou moyen terme de développer les ventes d'un service mobile donné (post payé et prépayé) en vue d'inciter une partie ou la totalité du public, pendant une durée limitée, par le biais d'avantages financiers et/ou autres, à l'achat ou l'abonnement à ses services de télécommunications,».
Ainsi, la nouvelle décision « N°01/SP/PC/ARPT du 06 janvier 2009 » accorde, désormais, aux opérateurs de téléphonie mobile de type GSM un crédit temporel déterminé se situant à l'intérieur d'une année calendaire pour chacun des services mobiles post payé et prépayé pris séparément. La durée maximum pour la période de souscription à la promotion ne peut dépasser les 30 jours calendaires pour le post payé et le prépayé et la durée relative aux effets de la promotion doit prendre fin au plus tard dans les 30 jours qui suivent ladite date de souscription à l'offre promotionnelle.
L'intervalle entre deux offres promotionnelles portant sur deux offres de service mobiles différentes ne peut être inferieur à 15 jours calendaires que ce soit pour le post payé ou le prépayé alors que l'intervalle entre deux offres promotionnelles portant sur une même offre de service mobile est fixé lui à 45 jours calendaires.
Par ailleurs, l'ARPT contraint les opérateurs à lui soumettre toute offre promotionnelle dans un délai minimum de 05 jours ouvrables avant la date envisagée pour son entrée en vigueur et se donne la liberté de soumettre les offres à examen, au regard des règles de la concurrence et des dispositions de la présente décision.
Il est exigé aussi des opérateurs de répondre à toute demande des clients voulant bénéficier de l'offre promotionnelle mise sur le marché en fournissant toutes les conditions et avantages conformément au contenu annoncé.
« Les opérateurs sont tenus d'assurer à l'adresse de leurs clients une information exhaustive et sincère sur les tarifs et les conditions de toute offre promotionnelle », lit-on dans l'article 08 de la décision d'une durée d'une année avec possibilité de modification durant sa validité.
[ source ]
Par Hamida B., 30-01-2009 Ă 20:55
El Moudjahid, publié 31 Janvier 2009
# Administrateur | 30/01/2009 | Info
Conseil de la Nation / Questions orales :
Le montant des pensions de retraites d'algériens transférées de l'étranger a depassé 1,5 milliard de dollars en 2007, selon Karim Djoudi.
Le ministre des finances, M. Karim Djoudi, a annoncé, jeudi, que le montant des pensions de retraites des algériens en devise encaissées au niveau de la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) est passé de 2 millions de dollars en 1997 à plus de 1,5 milliard de dollars en 2007.
A une question posée par un membre du conseil de la Nation, lors d'une séance consacrée aux questions orales, le ministre a affirmé que les agences de la banque Badr reparties à travers le territoire national, ont enregistré plus de 3,9 millions opérations de transfert de pensions de retraites entre janvier et octobre 2008.
Plus de 4,4 millions de transferts de pensions des retraités algériens des caisses de retraite etrangères vers l'Algérie ont
été enregistrés en 2007, a indiqué M. Djoudi précisant que ces opérations avaient avoisiné les 4,1 millions en 2006.
Le ministre a souligné que les transferts de pensions de retraite "ont bénéficié d'une attention particulière et permanente au niveau de la BADR et ses agences régionales, grâce au système informatique spécial mis en place pour ce type d'opérations afin de verser ces pensions aux ayants-droit dans des délais raisonnables".
Par ailleurs, le montant des capitaux transférés par les travailleurs algériens établis à l'étranger en 2007 s'élève à 287 millions de dollars, "et devra connaître une hausse en 2008", selon le ministre des finances, qui a rappelé qu'il avoisinait les 70 millions de dollars en 1997.
A une question concernant le marché parallèle de devise, M. Djoudi a rappelé l'instruction de la Banque d'Algérie (BA), publiée en 1996, qui réglemente et régit l'activité du change des devises et définit les conditions d'exercice de cette activité notamment pour ce qui est de l'obtention d'un agrément de la Banque Centrale pour l'ouverture d'un bureau de change.
[ source ]
Par APS
La Tribune, publié le 29 Janvier 2009
# Administrateur | 30/01/2009 | Info
INAUGURATION DE L’IBIS ALGER
Une réalisation de grande envergure
Ce premier hôtel de la chaîne Ibis, qui a coûté plus de 18 millions d’euros, sera suivi par 35 autres.
Comme prévu, l’inauguration officielle de l’Ibis Aéroport a eu lieu avant-hier en présence d’une foule compacte venue assister à cette cérémonie rehaussée à l’occasion par la présence de plusieurs personnalités dont M.Chérif Rahmani ministre de l’Environnement et du Tourisme et plusieurs P-DG d’entreprises privées et étatiques. En outre, cette cérémonie s’est déroulée en présence du cofondateur du groupe Accor, M.Gérard Pelisson, du DG de Accor Moyen-Orient M.Jean-Luc Motot et de M.Yann Caillère, membre du comité exécutif du groupe. Dans son intervention, M.Djilali Mehri, l’initiateur de ce projet a exprimé sa fierté et sa joie d’avoir concrétisé son programme par l’ouverture de cette première unité de son futur réseau d’hôtels qui contribuera au développement et à la promotion de l’économie et du tourisme.
«Avec l’inauguration de l’hôtel Ibis, je dirais que mon rêve de partenariat avec le groupe Accor, leader européen de l’hôtellerie économique, s’est réalisé. Cet hôtel qui a coûté plus de 18 millions d’euros, sera suivi par 35 autres: 23 hôtels Ibis et 11 hôtels de la chaîne internationale Sofitel. Le coût de cet investissement est de 300 millions d’euros et il créera plus 15.000 emplois, dont 5000 directs», a déclaré M.Mehri avant d’ajouter que l’inauguration de cet hôtel sera suivie par 4 autres qui sont à l’étape finale, à savoir à Constantine, Tlemcen et Oran. Alors que plusieurs autres le seront bientôt et ce, notamment à Sétif, Jijel, Tamanrasset et Ghardaïa. «L’intérêt accordé au programme et la pleine contribution des walis nous ont beaucoup aidés à faire de ce rêve une réalité», affirme M.Mehri. De son côté, M.Gérard Pelisson, co-fondateur du groupe Accor a affirmé que cet hôtel renferme les mêmes caractéristiques que l’Ibis européen: «J’ai assisté dernièrement à l’ouverture du 800e Ibis à Shanghai. Ainsi, celui d’Alger est le 801e hôtel de la chaîne Ibis. Son style contemporain offre une qualité de services répondant aux normes internationales. Ses 261 chambres sont dotées de toutes les commodités pour agrémenter le séjour: télévision par satellite, écran plat, connexion Internet et Wifi gratuite. L’agencement des chambres offre un maximum de confort: elles sont équipées de parquet au sol et d’une salle de bains intégrée avec cabine de douche. Le restaurant Sud et Compagnie se veut un voyage gustatif aux saveurs méditerranéennes. Un bar offre également la possibilité de commander des en-cas chauds ou froids, 24h/24. Le prix de la chambre varie entre 8500 et 10.000DA, un prix concurrentiel par rapport à d’autres hôtels économiques.
Le point fort d’Ibis est son endroit stratégique puisqu’ il se situe à proximité de l’aéroport international Houari Boumediène et à 3 km du Palais des expositions, il se positionne en tant qu’étape privilégiée pour les visiteurs d’Alger.»
[ source ]
Par Hanane ABERKANE
L'Expression, publié 29 Janvier 2009
# Administrateur | 28/01/2009 | Info
PPDA passe derrière la caméra|
PEOPLE - Le journaliste veut adapter au grand écran l'un des ses ouvrages écrit avec son frère...
On n’a jamais autant parlé de Patrick Poivre d’Arvor que depuis qu’il n’est plus à TF1. Interrogé par «L’Hebdo du cinéma», sur Canal+, l’ancien présentateur du 20 heures a annoncé qu’il allait devenir réalisateur. Son long-métrage sera une adaptation d’un livre qu’il a lui-même écrit avec son frère, Olivier Poivre d’Arvor. Le roman, publié en 2007 aux éditions Albin Michel, s’appelle «J’ai tant rêvé de toi».
L’histoire d’une jeune femme, Youri, qui va rencontrer à Prague Pavel Kampa, prix Nobel de littérature et grand connaisseur de Robert Desnos, l’auteur sur lequel Youri a fait sa thèse. Cerise sur le gâteau: Paval est en fait le père de Youri.
Le tournage du film devrait commencer en juin 2009. On ignore encore le nom de l’actrice qui jouera le rôle de Youri. La presse belge évoque, pour ce personnage, les noms de Julie Depardieu, Marie Gillain et Virginie Efira, ainsi que Marie-Josée Croze, une Canadienne que l’on a déjà vue dans «Ne le dis à personne», et Nora Arnezeder, dans « Faubourg36 ».
[ source ]
Par 20minutes.fr
20Minutes.fr, publié le le 28.01.09 à 11h54
# Administrateur | 28/01/2009 | Info
Le gouvernement s’est réuni hier: 5 communes de la wilaya d’Adrar déclarées sinistrées
2.000 logements seront construits en remplacement des habitations effondrées. 2.000 autres seront réhabilitées 12.000 DA par mois d’aide au loyer à chaque foyer sinistré pour se loger temporairement.
Cinq communes de la wilaya d’Adrar, affectée dernièrement par de fortes pluies, ont été déclarées «zones sinistrées» par le gouvernement qui s’est réuni hier, pour évaluer les sinistres causés par les intempéries dans cette wilaya. Ainsi, les communes d’Akabli, Aoulef, Tit, Deldoul et Metarfa ont été déclarées «zones sinistrées» par le gouvernement lors de cette réunion qui avait également pour but d’arrêter les mesures adéquates d’aide à la population en application des directives du Président de la République.
Les communes de Timokten et Zaouiet Kounta avaient déjà été déclarées zones sinistrées depuis le mois de novembre 2008, rappelle-t-on.
S’agissant des autres mesures prises lors de la réunion, il a été décidé la construction de 2000 logements en remplacement des habitations effondrées et la réhabilitation de 2000 autres habitations endommagées.
Ces deux opérations de construction et de réhabilitation de logements seront réalisées avec l’intervention des pouvoirs publics et les entreprises qu’ils mobilisent.
Le gouvernement a décidé, aussi, l’octroi d’une aide en loyer de 12.000 DA par mois à chaque foyer sinistré pour se loger temporairement.
Par ailleurs et dans le domaine de l’agriculture, le gouvernement a décidé l’octroi des crédits nécessaires au ministère de l’Agriculture pour apporter un soutien à la réhabilitation des dégâts subis par l’activité agricole.
Les fortes pluies qui ont touché un total de sept (7) communes dans la wilaya d’Adrar, essentiellement la daïra d’Aoulef, ont causé deux (2) décès et provoqué des destructions et des dommages à un nombre important d’habitations bâties en toub.
L’intervention rapide des pouvoirs publics, y compris le déplacement de deux membres du gouvernement, ont déjà permis, notamment, le secours des populations sinistrées en hébergement temporaire, aide alimentaire et couverture sanitaire, ainsi que la réouverture de l’ensemble des routes et le rétablissement des réseaux d’électricité, de téléphone et autres servitudes publiques.
[ source ]
Par El Moudjahid, 27-01-2009 Ă 20:59
El Moudjahid, publié le 28 Janvier 2009
# Administrateur | 28/01/2009 | Info
> Edition Web
Transport aérien
Risques de perturbation des vols vers et Ă partir de la France jeudi 29 janvier
La grève prévue en France jeudi prochain est susceptible de perturber fortement les vols à partir et vers ce pays, a indiqué mardi la compagnie Air Algérie dans un communiqué.
A cet effet, Air Algérie est dans l’obligation de modifier son programme de vols afin d’atténuer le plus possible les désagréments engendrés par cette grève pour ses passagers, souligne la même source. La compagnie nationale informe ainsi sa clientèle à destination ou en provenance de Tlemcen et de Bejaia qu’elle est contrainte d’annuler les vols suivants :
Bejaia-Paris (AH 1012)
Paris-Bejaia (AH 1013) réacheminement prévu sur le Paris-Alger
Tlemcen-Paris (AH 1086)
Paris-Tlemcen (AH 1087) réacheminement prévu sur le Paris-Oran.
[ source ]
Par APS
El Watan, publié le 25 Janvier 2009
# Administrateur | 28/01/2009 | Info
POUR SÉCURISER LE MÉTRO D’ALGER
249 agents de la police en formation
Les services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont achevé une formation au profit de 249 policiers qui veilleront à la sécurité dans le métro d’Alger, en prévision de son ouverture prochaine, a indiqué hier le chef de la cellule de communication et des relations publiques de la Sûreté de la wilaya d’Alger, M.Samir Khaoua.
Des cadres ayant bénéficié d’une formation à l’étranger ont à leur tour formé les agents de la Police des métros pour leur permettre de s’adapter au travail dans un tel espace, a précisé M.Khaoua lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan d’activité 2008 de la Sûreté de la wilaya d’Alger.
La police des métros a pour mission d’intervenir en cas d’incident, a-t-il ajouté, soulignant que le travail dans un espace souterrain «diffère complètement du travail à l’extérieur». Le représentant de la Sûreté de wilaya de la sécurité publique d’Alger, le commissaire principal Haider Bouguetaïa a, pour sa part, indiqué que ses services oeuvrent en coordination avec la wilaya d’Alger à la mise en place de « signalisations intelligentes au niveau de la wilaya d’Alger, permettant d’organiser et de réguler la circulation à partir d’un système central informatisé et doté de caméras ». Cette opération « qui s’inspire des meilleurs systèmes étrangers en la matière, va bon train », a-t-il affirmé.
Concernant la concrétisation du principe de la police de proximité, M.Khaoua a précisé que «25 Sûretés urbaines ont été inaugurées en 2008 au niveau de la wilaya», soulignant que l’opération «se poursuit en 2009 en vue d’assurer la couverture de l’ensemble du territoire national». La wilaya d’Alger compte 121 sûretés urbaines, a-t-il ajouté.
[ source ]
Par R.N
L'Expression, publié 27 Janvier 2009
# Administrateur | 26/01/2009 | Info
Exportations hors hydrocarbures en 2008
Une hausse de 42% par rapport Ă 2007
Les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie restent encore insignifiantes, en comparaison avec les réelles potentialités. Les derniers chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS) repris par l’APS confirment cette tendance. Les quantités de marchandises expédiées en 2008 ne représentent que 2,42% du volume global des exportations, indique le CNIS. Néanmoins ; la quantité exportée en 2008 a enregistré une hausse de 42,12%, passant ainsi à 1,89 milliard de dollars, contre 1,33 milliard en 2007. Il publie aussi dans son rapport avec force détails les produits hors hydrocarbures exportés constitués en grande partie de dérivés. Il s’agit, notamment, des hydrocarbures cycliques qui ont augmenté de plus de 210%, passant de 17,9 millions de dollars à 55,7 millions de dollars, et des huiles et autres produits provenant de la distillation des goudrons, en hausse de 51,9%, soit une valeur de 534,8 millions de dollars contre 351,9 millions de dollars.
Le CNIS précise en outre qu’à l’exception des produits laminés plats en fer et le zinc sous forme brute qui ont enregistré des baisses respectives de -40,28%, soit 92,8 millions de dollars et de -17,81%, soit 50,9 millions de dollars, les autres produits ont affiché des hausses «remarquables». La plus importante augmentation a été enregistrée par les produits des ciments hydrauliques (+633,13%), passant de 6,5 millions de dollars à 48 millions de dollars en 2008, suivis par les produits des phosphates de calcium (+140,3%) passant de 57 millions de dollars à 137,2 millions de dollars, les déchets et débris de fonte (+115,42%), soit 189,7 millions de dollars contre 88 millions de dollars. Les augmentations ont touché également les ammoniacs anhydres (81,03%), passant de 164,8 millions de dollars à 298,4 millions de dollars, les eaux minérales et gazeuses (+70,79%) totalisant 28,8 millions de dollars, les hydrogènes (argon) +54,36, soit 46,7 millions de dollars et enfin les déchets et débris de cuivre en hausse de 5,37%, soit 85,5 millions de dollars. Rappelons enfin que les exportations de l’Algérie ont atteint, l’année dernière, 78,23 milliards de dollars, en hausse de 30,04% par rapport à 2007. Les exportations d’hydrocarbures ont constitué l’essentiel avec 97,58% de la valeur globale, en hausse de 29,76% par rapport à 2007, devant la facture alimentaire qui a atteint en 2008 des niveaux jamais atteints, soit plus de 8 milliards de dollars. Ce qui représente 4 fois la facture d’il y a 10 ans et le dixième du revenu des exportations réalisées en 2008.
[ source ]
Par Ziad Abdelhadi
Photo : S. Zoheir
La Tribune, publié le 26 Janvier 2009
# Administrateur | 26/01/2009 | Info
La facture des produits alimentaires et des médicaments en forte hausse
L’importation des céréales a augmenté de plus de 100% en 2008
Les importations totales de l’Algérie ont augmenté de 41,71% en 2008 passant à 39,16 mds de dollars, contre 27,63 mds de dollars en 2007. La facture d’importation des produits de première nécessité (médicaments et produits alimentaires de base) de l’Algérie a presque doublé en 2008. Ce constat peu réjouissant n’est pas étonnant sachant que les experts n’ont cessé d’avertir contre ce risque depuis des mois. Le président de la République avait également appelé à instaurer un système économique basé sur la production nationale, mais en vain. Les chiffres tombés hier attestent que les importations algériennes de céréales et dérivés, de médicaments et de laits et produits laitiers ont presque doublé en 2008. Ils ont totalisé 7,82 milliards de dollars, contre 4,49 milliards de dollars en 2007, selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) relevant des Douanes nationales, cités par l’APS.
La facture des céréales, semoules et farines a atteint la valeur de 3,98 milliards de dollars (mds USD) en 2008, contre 1,98 milliard USD en 2007, enregistrant ainsi une hausse de plus de cent pour cent (100,61%). Les importations de médicaments ont totalisé 1,85 milliard de dollars l’année dernière, contre 1,44 milliard de dollars en 2007, en hausse de 27,86%, précise le CNIS. Pour les laits et les produits laitiers, la facture s’est élevée à 1,29 milliard de dollars, contre 1,06 milliard de dollars en 2007, soit une hausse de 21,72%.
C’est la forte hausse des cours des matières premières sur les marchés internationaux durant l’année écoulée et l’augmentation des besoins, alors que la production nationale est restée insignifiante, qui ont mené à ce résultat quelque peu risqué pour l’économie nationale plus que jamais assujettie aux fluctuations du marché international en cette période de crise économique mondiale. Une crise qui a engendré une baisse de la demande en pétrole durant les derniers mois de l’année 2008 et pour 2009. Idem pour les prix. Ce qui provoquera sans nul doute une baisse des recettes en hydrocarbures.La répartition des importations fait ressortir une hausse pour l’ensemble des groupes de produits. En effet, les importations destinées aux équipements, qui représentent près de 34% du total des importations, sont passées de 8,68 milliards en 2007 à 13,19 milliards de dollars durant 2008, en hausse de 52%.
Les hausses ont aussi touché les biens destinés à l’outil de production (35,16%), soit 11,83 mds USD, les biens de consommation alimentaires en hausse de 55,75% (7,71 mds USD) et enfin les biens de consommation non alimentaires avec + 22,30 soit 6,41 mds USD.
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Par Fella Bouredji
La Tribune, publié le 26 Janvier 2009
# Administrateur | 26/01/2009 | Info
Thermalisme :Une étude globale sur les potentialités thermales de l'Algérie sera prochainement lancée
Le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme lancera prochainement une étude globale pour dresser un état exhaustif des potentialités thermales que recèle l'Algérie, a indiqué le chargé de la promotion et du marketing à Gestour, M. Mustapha Chaoui.
"Ce travail permettra non seulement de conforter cet immense potentiel existant, soit 202 sources thermales aux vertus curatives très diversifiées et réparties à travers le pays, mais aussi de révéler d'autres sources", a déclaré ce responsable à l'APS, en marge du Salon international "Thermalies 2009", qui se tient à Paris.
"Ce bilan est très important car il permettra d'aller vers plus de précision concernant ce secteur, la qualité des eaux, les caractéristiques curatives des sources, l'importance des nappes et leur localisation géographique", a-t-il ajouté. L'étude sera confiée à un bureau spécialisé et un avis d'appel d'offres a été lancé à cet effet, a-t-il précisé.
[ source ]
Par EL MOUDJAHID, 25-01-2009 Ă 21:41
El Moudjahid, publié le 26 Janvier 2009
# Administrateur | 26/01/2009 | Info
Transport urbain-renovation
le téléphérique reliant le jardin d'essai (Belouizdad) à Riadh-El-Feth à Alger a été remis en service lundi, après une opération de modernisation et de mise à niveau technologique, qui a duré près de deux ans.
[ source ]
La Tribune, publié 26 Janvier 2009
# Administrateur | 26/01/2009 | Info
UNE DÉLÉGATION D’ENTREPRENEURS, DĂS DEMAIN Ă€ ALGER
Les Italiens omniprésents
Une mission d’entrepreneurs italiens, opérant dans divers secteurs, rencontreront leurs homologues algériens demain et mercredi à Alger pour explorer les différentes opportunités d’affaires bilatérales et de partenariat.
Organisée par la Chambre de commerce de Milan (Lombardie), cette visite sera l’occasion de contacts entre des entrepreneurs qui opèrent dans la production et l’installation de «cleanrooms» ou laboratoires pour entreprises cosmétiques, pharmaceutiques et hospitaliers, dans le secteur des solutions énergétiques basées sur l’utilisation de technologies alimentées par des sources renouvelables telles que le vent, le soleil, la biomasse d’origine végétale ou animale. Ils proposent également la réalisation «clés en main» d’équipements pour la production pharmaceutique, le transfert de technologies et le «know how» dans ce secteur. Ils disposent d’un département spécial pour la culture de plantes thérapeutiques, d’incubateurs jusqu’aux grandes superficies (150.000 hectares) pour la production de biodiesel. Une autre partie de ces hommes d’affaires représentera les secteurs de peinture et vernis ainsi que de composants pneumatiques. Demain, sont prévues des rencontres bilatérales entre entrepreneurs pour discuter des possibilités de partenariat durable. Mercredi, des visites d’entreprises algériennes seront organisées. Les entrepreneurs italiens auront ainsi la possibilité d’entrevoir une collaboration sur des bases réelles avec des informations complètes sur les différents secteurs.
L’Italie demeure, selon les statistiques des onze premiers mois de l’année 2008, le deuxième fournisseur de l’Algérie avec près de 4 milliards de dollars, soit une augmentation «spectaculaire» de plus de 80%, par rapport à 2007, relève le communiqué de l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE), annonçant la rencontre. Ce partenaire méditerranéen de choix reste aussi le deuxième client de l’Algérie avec 10,8 milliards de dollars, indiquent des chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis).
Cet événement s’inscrit dans la continuité de la rencontre d’affaires tenue en janvier 2008 avec un grand succès. La bonne santé de la coopération économique entre les deux pays est ainsi confortée malgré «la rude concurrence sur le marché, surtout chinoise», note le communiqué de l’ICE.
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié 26 Janvier 2009
# Administrateur | 25/01/2009 | Info
PME : Elaboration d'un annuaire des cabinets de conseil en management des entreprises
Un annuaire des cabinets de conseil en management des entreprises activant en Algérie vient d'être élaboré par le ministère de la PME et de l’Artisanat en partenariat avec l’Agence allemande de coopération technique (GTZ).
Un annuaire des cabinets de conseil en management des entreprises activant en Algérie vient d'être élaboré par le ministère de la PME et de l’Artisanat en partenariat avec l’Agence allemande de coopération technique (GTZ).
Présentée hier à Alger en présence du ministre du secteur, M. Mustapha Benbada, cette édition 2008, première du genre en Algérie, permet aux PME et aux administrations d'y trouver des informations et des fiches techniques sur 252 bureaux de conseils spécialisés en management et en gestion d’entreprise implantés dans 32 wilayas du pays.
Cet annuaire a été réalisé dans le cadre du programme algéro-allemand de développement économique durable (Deved) lancé en 2007 dans le but de mettre à niveau les PME algériennes de moins de 20 salariés.
Selon M. Benbada, cet annuaire représente un ''support d’informations fiables permettant aux entreprises de s’enquérir rapidement des offres de services de conseil existant dans leur région d’activité''.
Les informations contenues dans l’annuaire peuvent également servir, a-t-il ajouté, à ''l'élaboration des politiques et des plans d’action pour développer les capacités et la compétitivité des PME, tout en relevant la nécessité d’actualiser en permanence les données de l’annuaire qui reste ouvert à tout bureau de conseil désirant s’y inscrire''.
Interrogé par la presse sur l’échéance de l’application du programme ''MEDA 2'' pour la mise à niveau des PME, le ministre a indiqué qu’elle se fera avant la fin mars 2009 et qu’il restait uniquement à désigner un directeur pour chapeauter ce programme.
Relevant, par ailleurs, l’existence d’un problème de management des PME en Algérie, M. Benbada a mis en exergue les efforts déployés par l’Etat pour y remédier à travers notamment la mise en place, au cours des prochaines semaines, d’un ''code de bonne gouvernance des entreprises''.
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Par El Moudjahi, 24-01-2009 Ă 19:44
El Moudjahid, publié le 25 Janvier 2009
# Administrateur | 25/01/2009 | Info
> ORAN INFO
Environnement/loisirs : 40 milliards de cts pour rehabiliter les espaces verts
La direction de l’Urbanisme et de la Construction entreprend une vaste opération visant la réhabilitation d’une bonne quarantaine d’espaces verts et parcs de loisirs à travers toute la ville d’Oran.
Les travaux, dont le coût est évalué à près de 40 milliards de centimes, seront confiés à plusieurs entreprises spécialisées, précise-t-on. L’opération, qui s’inscrit, note-t-on, dans le cadre d’un important programme environnemental, a débuté au milieu de l’année passée, au cours de laquelle plusieurs espaces de détente ont été réaménagés ou réalisés pour une somme dépassant les 50 millions de dinars, avec notamment l’important parc de loisirs situé à proximité du grand hôtel Sheraton, et où ont été installés des équipements de jeux qui ont été littéralement envahis tous les soirs par les familles.
La réalisation des futurs espaces en projet devrait s’inspirer de ce dernier, de manière à offrir aux habitants et aux visiteurs, nombreux en période estivale, plusieurs lieux de loisirs et de détente en dehors de la commune d’Oran. On parle, notamment, d’une assiette foncière de près de 80 hectares sur le territoire de la commune voisine, Es-sénia, pour accueillir un important projet, une sorte de Disneyland, avec toutes les commodités nécessaires, présenté comme étant l’un des plus grands à travers tout l’Ouest du pays. On signale de même source que l’entreprise Sonatrach participe à la réalisation de certains projets de réalisation d’espaces en versant une dizaine de milliards de centimes dans l’escarcelle de la direction de l’Urbanisme et de la Construction.
[ source ]
Par A. Yacine
El Watan, publié le 25 Janvier 2009
# Administrateur | 25/01/2009 | Info
LE FORUM ÉCONOMIQUE MAGHRÉBIN EN MAI, À ALGER
L’économique pour drainer le politique
Un rendez-vous pour réaliser l’intégration et davantage de complémentarité entre les pays de la région.
Incapable de réanimer l’UMA, les pays du Maghreb se tournent vers des initiatives économiques pour la construction de cette entité régionale qu’est l’Union du Maghreb. «Le premier Forum économique maghrébin se tiendra au mois de mai prochain à Alger», a annoncé de Béchar, Boualem M’rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP).
Activement préparé, ce forum tiendra ses assises avec la participation de responsables, d’opérateurs économiques et d’institutions économiques et financières des cinq pays de l’Union maghrébine, a ajouté le patron de la CAP. Il s’exprimait lors d’une rencontre qui a regroupé les responsables locaux de l’organisation patronale et de nombreux opérateurs économiques de la wilaya de Béchar.
Ce forum vise avant tout la fédération des pays maghrébins autour de «projets économiques concrets pouvant contribuer au développement de la région» et faciliter « la prise de décision commune dans le domaine du développement économique pour répondre aux besoins des marchés des pays de l’Union maghrébine », a encore précisé le président de la CAP. Ce rendez-vous économique historique pour la région, permettra, en outre, de « recenser et cibler les opportunités qui s’offrent à la région pour un développement en commun des potentialités économiques », a souligné M’rakach. Par ailleurs, le président de la CAP a estimé que la région de Béchar, avec ses potentialités agricoles, touristiques et minières, constituera dans le futur un pôle économique attractif. « A ce titre, a précisé M’rakach, la CAP se considère comme un partenaire des pouvoirs publics locaux et nationaux dans le domaine de la promotion des investissements dans cette région du pays.» Il a souligné, à cette occasion, l’importance de la mise en place des structures locales de la CAP qui constituera une contribution à l’essor économique et financier de la wilaya de Béchar. Abordant les activités de l’organisation patronale, le président de la CAP a indiqué qu’elle a contribué à la mise à niveau de 1500 entreprises et autres entités économiques à travers le pays, dans le cadre d’un accord avec l’Union européenne (UE). En outre elle a pris en charge les principales préoccupations des opérateurs économiques nationaux, notamment dans le domaine du foncier industriel. La CAP a, par ailleurs, aidé au règlement de «certains dossiers de financement de projets dans le cadre de l’encouragement de l’investissement», a encore indiqué M’rakach.Parmi les moyens mis en oeuvre pour réaliser davantage de complémentarité économique intramaghrébine, rappelons les préparatifs en cours pour la mise en place d’un observatoire d’échanges économiques et d’un site Web relatif à l’Union. Ce site comporterait une base de données sur les entreprises maghrébines et un espace de contact entre les acteurs économiques de la région.
Ce forum, auquel prendront part les cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA), vise, pour l’essentiel, l’intégration économique. Nombreux sont les facteurs qui plaident pour cet objectif: la proximité, les liens historiques un patrimoine culturel commun, une même religion, des langues partagées (arabe, tamazight, et français comme deuxième langue).
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié 25 Janvier 2009
# Administrateur | 25/01/2009 | Info
LAIT, CÉRÉALES ET AUTRES PRODUITS AGRICOLES
48 défis pour garantir la sécurité alimentaire
Les responsables de l’agriculture promettent la création de 1 million d’emplois dans les cinq ans à venir.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a procédé hier, à la clôture de la série de cérémonies de signature des contrats de performance des 48 wilayas du pays. Au terme de ces contrats, chaque wilaya s’engage à un résultat bien précis qu’elle réalisera selon ses spécificités agricoles et climatiques. « La signature de contrats de performance au titre du dispositif du renouveau agricole est un moyen d’amélioration du milieu agricole et de création de richesses pour un développement durable », a souligné Rachid Benaïssa. Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique agricole, vise à rationaliser les moyens et améliorer la production. Présidant la rencontre régionale d’Alger sur le renouveau agricole, le ministre a mis l’accent sur le fait que ces contrats de performance « constituent un des mécanismes préconisés par l’Etat pour le développement de l’activité agricole, garante de la sécurité alimentaire qui est une composante de la souveraineté nationale ». Par ce nouveau moyen pour le développement de l’agriculture, « ept millions de personnes seront concernées », souligne le ministre. Pour ce qui est du nombre d’emplois qui peut être créé, M.Benaïssa a affirmé qu’un million d’emplois (directs et indirects) seront créés à l’horizon 2014. Les négociations desdits contrats ont abouti à la fixation des objectifs pour le développement agricole et rural pour chaque wilaya. La signature de ces contrats intervient à quelques jours de la tenue de la Conférence nationale sur le renouveau de l’économie agricole, qui devrait intervenir à la mi-février prochaine, à Alger.
Par ailleurs, deux contrats ont été signés entre le ministère de l’Agriculture et le Développement rural et l’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic), d’une part, et l’Office national interprofessionnel du lait (Onil), d’autre part. « Les contrats de performance ont été finalisés après six mois de négociations avec toutes les parties », avait déclaré, en décembre dernier, le premier responsable du secteur, Rachid Benaïssa. Avec la signature de ces deux accords, on peut dire que l’Algérie a désormais une vision de l’avenir de son agriculture à travers notamment les perspectives qu’elle s’est fixées.
En marge de cette rencontre, le ministre a déclaré que « le système de régulation des prix des produits de large consommation va s’élargir à d’autres produits que la pomme de terre, entre autres la viande, l’ail et l’oignon». Mais avant l’élargissement de ce système, il faudrait régler le problème du stockage. Rachid Benaïssa a incité les agriculteurs et les industriels de l’agroalimentaire à s’organiser «et l’Etat n’est qu’un accompagnateur». A travers ces contrats de performance, les responsables qui sont au sein de toutes les communes du territoire national, ont le pouvoir d’initiative pourvu que «la vision d’ensemble soit partagée» et par les acteurs du secteur et par la tutelle.
L’autre volet inhérent au développement de l’agriculture est celui du crédit Rfig. Une créance de laquelle peut bénéficier tout le monde. A l’heure actuelle, cette nouvelle formule de crédit Rfig, sans aucun taux d’intérêt qui a fait le bonheur des fellahs, a accordé une somme de 3 milliards de dinars. Certes, cette formule a marqué le pas lors de son lancement, mais « actuellement, ça marche comme sur des roulettes et cela grâce au guichet unique qui facilite la démarche », a répondu le ministre.
Avant de lever la séance, qui a dit que l’agriculture algérienne n’utilise pas les nouvelles technologies dans le secteur de l’agriculture?
M.Benaïssa a présenté un système informatisé de suivi de la production agricole. Tous les fichiers concernant les disciplines ont été rassemblés et mis à jour.
En un clic, l’utilisateur de ce réseau peut connaître les spécificités agricoles de chaque wilaya et de chaque commune et les conditions climatiques qui les caractérisent ainsi que leurs capacités de production.
[ source ]
Par Abbas AĂŹT HAMLAT
L'Expression, publié 25 Janvier 2009
# Administrateur | 25/01/2009 | Info
L’ALGÉRIE S’EFFORCE DE RÉDUIRE SON TAUX DE CHÔMAGE
L’expérience suédoise à la rescousse
Des failles sont constatées au niveau des agences de l’emploi en Algérie.
L’Algérie s’efforce de réduire son taux de chômage à 8% à l’orée 2010. Pour relever ce défi, l’Agence nationale de l’emploi (Anem) et son homologue, le Service public de l’emploi suédois (Spes) ont procédé à la signature d’un protocole d’accord portant sur l’amélioration du travail des agences de l’emploi en Algérie. La cérémonie de signature a eu lieu, hier, au siège du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale à Alger.
L’Algérie va bénéficier, par le biais de cet accord, de l’expérience suédoise, notamment en matière de chômage de longue durée et des personnes handicapées. «Nous avons des failles au niveau des agences de l’emploi. Jusqu’à présent nous n’avons pas de statistiques exactes et des données fiables concernant le chômage et le nombre des chômeurs en Algérie», a déclaré la directrice de l’Anem, Mme Aziza Chibane. A souligner que les demandes d’emploi enregistrées au niveau de l’Anem, avoisinent les 900.000 à fin 2008. Un stock qui devrait être épuisé grâce au dispositif d’Aide à l’insertion professionnelle (Daip). Celui-ci prévoit le placement de 400.000 jeunes primo-demandeurs d’emplois annuellement, selon le ministère de tutelle. «En parallèle, des enquêtes trimestrielles sur l’emploi et le chômage sont effectuées actuellement par l’Institut national du travail (INT) dans le but de disposer, à partir de cette année, d’une banque de données et un suivi régulier de toutes les fluctuations et les phénomènes qui affectent le domaine», a indiqué pour sa part, le directeur général de l’emploi au niveau du ministère concerné, M.Saïd Anane. Et de poursuivre: «Cet accord de partenariat algéro-suédois va nous aider à moderniser les agences de l’emploi. Le gouvernement disposera d’une banque de données, et d’un tableau de bord qui lui permettront d’ajuster les politiques au jour le jour.»
Le projet de coopération algéro-suédois comporte deux grands axes: d’abord un projet de coopération régionale avec la participation des pays du Maghreb (Algérie-Maroc-Tunisie) et le Service public de l’emploi suédois (Spes), portant sur des séminaires qui seront organisés dans chaque pays. Les thèmes traiteront de l’intermédiation par le biais des services Internet, le recueil et l’analyse des données sur le marché du travail ainsi que l’assistance aux populations vulnérables (chômeurs de longue durée, personnes handicapées...) Le deuxième axe est celui du projet de coopération bilatérale entre l’Anem et le Spes. Il comporte deux actions s’étalant sur deux années à compter de cette année. Il aura deux actions principales relatives au développement des méthodes pour l’analyse des données du marché de l’emploi ainsi que le développement des méthodes d’intermédiation et services à distance. Pour rappel, et selon un rapport du gouvernement, la plus grande masse des chômeurs en Algérie est celle des jeunes: plus de 80% des chômeurs ont moins de 30 ans, les 2/3 des chômeurs sont des primo-demandeurs d’emploi, c’est-à -dire sans aucune expérience professionnelle. Il s’agit d’un chômage d’insertion qui traduit un phénomène grave d’exclusion sociale.
Le chômage touche principalement les non qualifiés: près de 1 million de chômeurs ont un niveau scolaire moyen et près de 73% des chômeurs n’ont aucune qualification.
Le chômage des diplômés de l’enseignement supérieur tend à progresser. La raison est bien claire: l’Université algérienne offre des chômeurs, avec une formation purement académique et donc non professionnelle.
Enfin, le chômage est beaucoup plus élevé chez les catégories sociales défavorisées. Selon des analystes, le chômage des jeunes est aussi l’une des principales causes de la hausse de la criminalité en Algérie.
Sans oublier le suicide des jeunes. Rien que dans la région de la Kabylie 1 jeune se suicide tous les 10 jours: effrayant et frustrant.
[ source ]
Lynda BEDAR
L'Expression, publié 25 Janvier 2009
# Administrateur | 24/01/2009 | Info
> ACTUALITES
Transport par téléphérique : Réouverture de la ligne Blida-Chréa
Enfin, le transport par télécabine reliant la ville des Roses aux hauteurs de Chréa, qui devait être inauguré en novembre 2008, a été mis en marche hier par Amar Tou, ministre des Transports, lors d’une visite qui l’avait conduit dans la wilaya de Blida.
Ayant coûté plus de 12 millions d’euros, les travaux de rénovation et de mise à niveau technologique ont été assurés par la société française Poma Galsky. C’est cette dernière qui avait construit en 1984 le transport par télécabine de Blida, immobilisé depuis 1994 suite à des actes de sabotage et pour des raisons sécuritaires. Le président-directeur général de cette grande multinationale n’avait pas hésité à cacher son admiration pour la beauté des sites qui peuvent être « admirés » à partir des 138 télécabines. Il annoncera également que la ligne reliant Blida à Chréa, via le transport par télécabine et dont la distance dépasse les 7 km, demeure la plus longue dans le monde. « Avec 60 DA la place et 30 minutes de temps, cela permettra de désengorger la RN37 reliant Blida à Chréa, laquelle connaît d’énormes bouchons surtout durant les week-ends », dira M. Tou. Ce dernier ajoute dans le même contexte que plusieurs villes avaient bénéficié du transport par câble, à l’instar de Annaba et de Constantine, alors que des projets concernent actuellement la capitale Skikda et Tlemcen. Celui de Tizi Ouzou est à l’étude, toujours d’après la même source. Lors de la mise en service de ce moyen de transport, la délégation ministérielle, les autorités locales et les journalistes, entre autres, ont eu l’exclusivité de « l’inaugurer ». Certaines personnes ayant le vertige se sont « aventurées » en plein ciel. Heureusement que les assurances données par le personnel technique quant aux normes draconiennes de sécurité auxquelles répondent ces télécabines y étaient pour beaucoup de choses.
Par ailleurs, de nombreux bidonvilles, des tas d’ordures ainsi que les forêts incendiées continuent malheureusement à faire partie du décor « paradoxal » de certains sites relevant du tronçon en question, d’où l’urgence à trouver des solutions à ces phénomènes regrettables. Des gardiens chargés de la surveillance des installations et télécabines n’ont, quant à eux, pas perçu leurs salaires depuis plus de sept mois, alors que toutes leurs requêtes, adressées aux différents responsables, sont restées sans suite. Pour le volet rentabilité, Bekkalem Mohamed, premier responsable des télécabines et directeur de l’Entreprise du transport urbain de Blida (ETUB) nous dira qu’il faut penser à rentabiliser ce moyen de transport, lequel peut accueillir jusqu’à 6 clients par télécabine et qui peut parcourir une distance de 5 m en une seconde seulement. « Le nombre théorique de nos clients est de 9000 personnes par jour. Nous pensons déjà à plusieurs initiatives, comme les excursions des écoliers. » Il nous fera savoir qu’un parking sera mis à la disposition des clients dans les prochains mois. « Actuellement, nous pouvons offrir les grands espaces appartenant au complexe sportif Mustapha Tchaker, et ce, en attendant le déplacement de la gare routière de Blida vers un autre lieu, dont l’assiette va servir de parking. » Signalons que M. Tou, à l’aise ce jour-là avec la presse et très communicatif (contrairement à ses habitudes), a déclaré dans un autre volet au niveau de la gare d’El Affroun que l’électrification effective de la voie Alger-El Affroun débutera en mars prochain. Il dira que plusieurs projets concernant le développement du transport ferroviaire concernent les Hauts-Plateaux ainsi que des villes du Sud algérien.
[ source ]
Par Mohamed Benzerga
El Watan, publié le 24 Janvier 2009
# Administrateur | 24/01/2009 | Info
7 questions au ministre des Ressources en eau
Abdelmalek Sellal : "Nous avons gagné,en grande partie, la bataille de l’eau”
Rationnel et pragmatique, efficace et expéditif surtout, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal semble bien s’accommoder dans la gestion de son secteur, avec un débit ou une vitesse de ce précieux liquide comme pour se conformer fidèlement à l’esprit et à la lettre du programme du Président de la République ayant fait de la mobilisation et de la valorisation des potentialités existantes, un axe prioritaire. Et une telle motivation obéit aussi bien à des convictions qu’à des considérations socio-économiques sachant que l’eau demeure le premier facteur de développement. De surcroît, s’agissant d’une Algérie en reconstruction pratiquement et si singularisée par la mise en œuvre d’un plan d’investissement d’une rare consistance.
Il faut dire que des efforts considérables ont été fournis et traduits par la réalisation d’importantes infrastructures de stockage aujourd’hui suffisamment alimentées ou remplies au gré d’une exceptionnelle pluviométrie enregistrée cette saison pour assurer une sécurité pendant au moins quelques années. Un véritable acquis face à la portée de l’eau devenue un enjeu mondial. Par la construction d’unités de dessalement également, une grande amélioration de l’alimentation en eau potable principalement des grandes agglomérations à l’image d’Alger, ou d’Oran a été relevée assurant de facto la prise en charge de ce besoin vital et donnant de l’espoir aux populations. Cette alimentation n’exclut guère cette ambition de ravitailler un secteur industriel et d’augmenter les superficies irriguées de celui de l’agriculture.
Après ce bond qualitatif ayant permis de rattraper le temps perdu et de remettre à niveau un secteur destiné à soutenir le développement durable, la tendance actuelle est à la recherche des voies, des moyens et des mécanismes à mettre en œuvre pour une meilleure gestion de maintenance des installations, de distribution et de traitement des catastrophes notamment le fléau des inondations. Une tendance appuyée parallèlement par une projection de relance du réseau d’assainissement à renouveler et à moderniser… Dans ce long entretien, M. Abdelmalek Sellal évalue un parcours et situe les perspectives à atteindre…
[ source ]
Par A. BELLAHA, 23-01-2009 Ă 19:44
El Moudjahid, publié 24 Janvier 2009
# Administrateur | 24/01/2009 | Info
CHANGEMENT DE NOM DE FAMILLE
Plus de 3700 patronymes revus
Selon le ministre de la Justice, beaucoup de gens échappent aux décisions de justice en raison du changement de leur nom de famille.
Le changement de nom de famille est un véritable casse-tête. Nom seulement la procédure est compliquée, mais elle prend beaucoup de temps. De nombreuses familles souffrent de leur nom et trouvent des difficultés pour le modifier. Le ministre de la Justice, qui répondait jeudi dernier à la question d’un député d’El Islah, a réfuté toutes les rumeurs quant aux lenteurs de l’opération. « Il n’y a pas de lenteur au niveau du ministère de la Justice », a-t-il affirmé. Preuve, plus de 3700 noms patronymiques ont été changés à ce jour conformément aux dispositions juridiques en vigueur. Précisant ses propos, M.Belaïz a indiqué que depuis 2006 seulement, 11 décrets présidentiels comportant 1243 nouveaux noms de famille ont été signés et publiés dans le Journal Officiel et la presse.
De plus, ajoute-t-il, 17 décrets présidentiels comportant 1930 nouveaux noms de famille sont actuellement prêts et seront soumis au président de la République pour signature. Selon lui, la loi est très claire sur ce sujet et elle autorise cette procédure pour ceux qui portent des noms « abjects et gênants ». M.Belaïz a tenu à rappeler les procédures de changement de nom patronymique, à commencer par l’obtention de l’autorisation de la famille passant par la présentation de la demande au ministre de la Justice. Une enquête approfondie est menée par le procureur général avant de demander à la famille concernée de choisir un nouveau nom patronymique.
Une fois le nom choisi, il sera publié dans un quotidien pour une durée de six mois. « Si aucune objection n’est présentée par les membres de la même famille et d’autres familles portant le même nom, le dossier sera alors soumis à une commission conjointe des ministères de l’Intérieur et de la Justice pour trancher », a-t-il précisé.
Pourquoi tout ce processus? Le ministre précise que l’élaboration d’une enquête approfondie est obligatoire avant l’acceptation de la demande de changement de nom. Car, explique-t-il, l’expérience a démontré que certaines personnes, après avoir changé leur nom patronymique, ont adhéré à des groupes terroristes et échappé aux services de sécurité. « Beaucoup de gens échappent aux décisions de justice en raison du changement de leur nom de famille, d’autres veulent changer leur nom par rapport au casier judiciaire », a-t-il argumenté. Aussi, il a réitéré le rejet du changement du nom de famille pour les familles qui « ont suivi une voie non honorable lors de la Révolution de Novembre ».
En plus clair, celui qui veut changer son nom patronymique doit présenter une procuration attestant de l’accord de tous les membres de la famille car le cas contraire entraînera de « graves problèmes ».
Par ailleurs, M.Belaïz a réitéré que les diplômes de l’enseignement continu pour la profession d’avocat correspondent au diplôme de licence. « Le ministère, le magistrat ou encore l’avocat ne sont pas habilités à évaluer un diplôme scientifique délivré par un établissement ou un Institut national », a-t-il martelé en réponse au refus d’admission de 90 diplômés dans le corps des avocats au Sud.
[ source ]
Par Nadia BENAKLI
L'Expression, publié 24 Janvier 2009
# Administrateur | 24/01/2009 | Info
Les dessous d’une offre pas comme les autres
Avec un pareil service, Canal+ risque de perdre des millions d’abonnés en Algérie, comme ce fut le cas pour Canal Horizon au début de l’année 2000.
L’annonce qui a été faite ce mercredi par Canal+ d’investir le marché du Maghreb n’a pas livré tous ses secrets. Il y a quelques mois, L’Expression avait évoqué les raisons qui avaient poussé Canal Satellite de ne pas s’installer en Algérie et voilà que cela se confirme. Après investigation, il s’est avéré que le bouquet offert aux pays du Maghreb n’est pas à la hauteur des attentes, des Algériens en tout cas. Elle est en deçà des offres qui existent sur le marché européen et même français. En effet, l’offre de Canal+ est «tronquée» puisque l’opérateur français fait une offre moins importante que celle qui est proposée en France ou en Europe. Par exemple, dans le bouquet réservé au Maghreb, il n’y a pas Canal+ Sport, ni de Sport+ sachant que l’une des préférences des téléspectateurs maghrébins est le sport et, plus particulièrement, le football. En indiquant que l’offre proposée d’une chaîne de Canal+, «Essentiel», dédiée au Maghreb et qui n’existe pas sur le marché français, prouve, a priori, que le programme qui sera proposé sera différent du programme de la chaîne généraliste en France ou que c’est un programme spécialement adapté pour les sociétés musulmanes au Maghreb. A fortiori, pas de films interdits aux -18 ans, ni de programme qui pourrait heurter la sensibilité de la société musulmane dans le Maghreb.
Par ailleurs, selon une source à Canal+, l’offre de Canal+ Cinéma, ne diffusera pas les derniers films, comme c’est le cas sur la chaîne mère, mais des films maghrébins et des films français destinés spécialement au marché maghrébin.
Autrement dit, pas de films ni de séries américaines récentes. C’est dire que cette ouverture ne répond pas aux attentes des cinéphiles algériens, qui restent très branchés grâce à un marché du DVD florissant et qui offre une très grande variété de titres très récents qui ne sont même pas diffusés par Canal+.
L’autre critique qui pourrait être faite à l’offre de Canal+ est le prix du service offert. 20 euros par mois, soit environ 24.000DA, si on prend en compte 1 euro à 10DA pour seulement 25 «maudites» chaînes, qui existent déjà sur des bouquets disponibles en Algérie. Une offre largement inférieure à l’offre faite en France pour un bouquet de 300 chaînes, dont les cinq télévisions qui portent la griffe du groupe Canal+. Une offre qui est établie entre 10 et 15 euros par mois. A cela s’ajoutent plusieurs promotions avec des gratuités durant 3 mois. En conclusion, l’offre de Canal+ Maghreb, est une offre «bas de gamme» qui est servie avec des prix supérieurs à ceux qui existent déjà en France.
Canal+ qui accuse un déficit dû à la crise financière, et consciente que le marché maghrébin est porteur, tente de pomper le maximum d’argent dans des pays où on consomme sans compter dans ce créneau.
Avec un bouquet à 24.000DA par an, Canal+ fait l’offre la plus chère sur le marché algérien du satellite. Loin devant Art qui offre le bouquet à 7500DA par an avec le foot et le cinéma et BIS qui offre le bouquet à 9500DA par an, pour visionner toutes les chaînes françaises et même TF1 qui n’existe pas sur ce bouquet proposé.
Il faut savoir qu’il existe déjà plusieurs centaines de milliers d’abonnés algériens virtuels en France, qui s’abonnent par le biais d’un membre de leur famille en France et qui utilise la carte Canal+ en Algérie. A cela s’ajoutent les possesseurs de la carte clonée «Canal Satellite», vendue il y a quelques mois à 14.000DA. Mais depuis fin décembre et l’introduction d’un nouveau décodeur Canal+, ces cartes ne sont plus valables. Il faut dire que Canal+ a longtemps hésité avant de viser le marché du Maghreb et cela à cause du piratage. Mais depuis plus de 3 ans, cette chaîne a réussi avec une technologie développée à vaincre le piratage et l’offre n’était plus disponible sur le réseau TPS, ni accessible sur les autres décodeurs.
Il faut dire également que Canal+ Groupe investit plus de 50% de son budget dans la lutte contre le piratage. Néanmoins, cette offre de Canal+ annule ou efface également l’offre de Eepad, qui avait pourtant conclu avec le Groupe Canal + le mois de juillet 2008, une convention pour la diffusion légale en Algérie de 52 chaînes de télévision, dont Canal+ via son réseau Internet. Eepad offrait un démodulateur à 4000DA, mais sans payer aucun droit aux détenteurs des bouquets satellitaires, ainsi que d’une parabole.
Malheureusement, cette offre Eepad n’a pas connu le succès escompté, ce qui a donné lieu à révision du marché maghrébin. Un marché sous-estimé par les responsable de Canal+ et ses associés dans cette démarche dont Arabsat, qui ont annoncé, dans un communiqué, que le marché du Maghreb est composé de 13 millions de téléspectateurs dont 10 sont équipés de récepteur satellitaire. Visiblement, l’étude de marché de Canal+ a été mal faite, puisque selon les estimations du ministère des Ptic algérien, il y aurait près de 20 millions d’assiettes paraboliques et 17 millions de récepteurs recensés, rien qu’en Algérie.
D’ailleurs, l’ex-ministre de la Communication Hachemi Djiar, avait déclaré le 5 mai 2008 qu’il y a entre 14 et 16 millions d’Algériens qui regardent les programmes des télévisions étrangères contre 10 millions seulement qui regardent la télévision algérienne. La tendance s’est accentuée depuis. Visiblement, Canal+ ne connaît pas la réalité et surtout la forte demande des Algériens de son offre. Et en offrant un service bas de gamme en Algérie, Canal+ risque de perdre des abonnés, qui pouvaient lui rester fidèles, comme elle l’avait fait avec Canal Horizons au début de 2000, et surtout rater l’occasion de multiplier le nombre de ses abonnés qui est de 10,5 millions en France par deux en Algérie et voire par trois au Maroc.
[ source ]
Par Amira SOLTANE
L'Expression, publié 24 Janvier 2009
# Administrateur | 23/01/2009 | Info
Algérie / Hongrie : L'Algérie est un partenaire stratégique dans la Méditerranée
La présidente du parlement hongrois, Mme Katalin Szili a affirmé que l'Algérie était "un partenaire stratégique" dans la région de la Méditerranée.
Dans une déclaration à la presse jeudi à l'aéroport international Houari Boumediene avant son départ d'Alger, Mme Szili a qualifié sa visite en Algérie de "très importante", à même d'insuffler un "nouvel élan" aux relations bilatérales.
Cette visite a permis de consolider les relations en matière d'investissement aux plans parlementaire, économique éducatif et culturel, a-t-elle ajouté.
Au niveau parlementaire, il a été procédé, sous la présidence de M. Abdelaziz Ziari, président de l'Assemblée populaire nationale (APN), à l'installation officielle du groupe parlementaire d'amitié Algérie-Hongrie chargé du suivi permanent de la coopération entre les deux pays .
La visite de Mme Szili en Algérie a permis d'aborder plusieurs questions à caractère économique mais aussi touchant à l'agriculture, à l'instar de la mise en oeuvre d'un programme de développement économique comprenant l'élevage, la gestion des eaux et l'utilisation des technologies modernes pour une gestion optimum de cette matière vitale.
Mme Szili a également évoqué le projet de coopération bilatérale dans le domaine de l'Education à travers la signature de l'accord de mise en oeuvre en oeuvre d'un plan d'action allant jusqu'à 2011.
[ source ]
Par APS
La Tribune, publié le 23 Janvier 2009
# Administrateur | 23/01/2009 | Info
APN : M. Belaiz affirme que le diplĂ´me de l'enseignement continu correspond au diplĂ´me de licence.
Le ministre de la Justice, garde des sceaux, M. Tayeb Belaiz a affirmé jeudi à Alger que les diplômes de l'enseignement continu pour la profession d'avocat correspondent au diplôme de licence.
A une question d'un membre de l'APN lors de la séance plénière consacrées aux questions orales, M. Belaiz a affirmé que le conseil d'Etat "avait tranché" en 2000 la question de l'équivalence des diplômes de l'enseignement continu avec les diplômes de licence "mettant ainsi fin aux polémiques à ce sujet".
La question du député concernait "le refus de l'Ordre des avocats du sud l'admission de 90 cadres diplômés de l'Université de l'enseignement continu ayant obtenu le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (C.A.P.A).
M. Belaiz a souligné à cet effet que "certains barreaux dans certaines wilayas refusaient l'admission des avocats diplomés de l'Université de l'enseignement continu mais, a-t-il précisé, la question a été définitivement tranchée depuis la promulgation de la décision du Conseil d'Etat".
"Le ministère, le magistrat ou encore l'avocat ne sont pas habilités à évaluer un diplôme scientifique délivré par un établissement ou un institut national", a-t-il souligné ajoutant que "l'équivalence des diplômes se pose lorsqu'il s'agit de diplômes obtenus à l'étranger".
[ source ]
Par APS
La Tribune, publié le 23 Janvier 2009
# Administrateur | 22/01/2009 | Info
RÉUNION DES TROIS CONSULS DE FRANCE À ALGER
Un conclave pour les visas
C’est l’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt qui, à partir d’Oran, a annoncé cette rencontre.
La problématique liée au traitement des demandes et délivrance des visas sera abordée profondément dans les prochains jours à Alger. Ainsi, « les trois consuls généraux de France en Algérie se réuniront dans les prochains jours à Alger pour débattre de la question liée à l’amélioration dans l’octroi des visas », a déclaré Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie.
Cette déclaration émanant du diplomate français à Alger, survient après que plusieurs mesures, portant sur la question, ont été annoncées par l’ambassade française. Il s’agit, précisément, des inscriptions via Internet et études des demandes en un temps record.
L’ambassade de France à Alger, qui met en relief l’importance des relations algéro- françaises et des liens très larges existant entres les deux pays, est en passe de mettre en application les dernières mesures annoncées, en grande pompe, dernièrement. A commencer par la célérité des procédures des traitements de dossiers et délivrances des visas d’accès au territoire français. D’autant plus, faut-il le rappeler qu’un nombre important de visas est, quotidiennement, déposé auprès des services visas de la représentation française en Algérie. À un moment donné, la question du visa a constitué un véritable casse-tête. La délivrance d’un visa passe par une étude rigoureuse après une étude méticuleuse.
Outre l’étude des demandes de visas touristes, une autre problématique liée à la délivrance des visas d’études toujours très demandés. Dans un passé récent, le consulat général de France en Algérie a décidé que le dépôt des demandes de visas de court séjour passera, immédiatement, dans ses locaux indiquant que cette mesure vise la réduction des délais de traitement du visa.
Par ailleurs, le consulat de France avait procédé à l’allégement des frais de dossier de visa. Ils sont passés de 6000 à 5850 dinars pour le visa court séjour et de 9900 à 9600 dinars pour le visa long séjour. Ces mesures viennent s’ajouter à celles entreprises depuis le mois de février de l’année écoulée, caractérisée par la délivrance des visas biométriques après un relevé des empreintes digitales et la numérisation d’une photo du demandeur de visa. D’autre part, le diplomate français a réitéré le rôle joué par la France et conjointement par l’Egypte, en vue d’asseoir la paix au Moyen-Orient, notamment en Palestine. « La France a consacré tous ses efforts pour que le problème palestinien aboutisse à la paix » a déclaré le même interlocuteur qui a mis en exergue l’implication directe de Sarkozy dans la rencontre de Charm El Cheikh en Egypte. L’ambassadeur de France en Algérie qui a effectué, hier, son premier déplacement à la deuxième ville d’Algérie, s’est longuement entretenu avec les autorités locales, notamment les représentants de la Chambre de commerce d’Oran.
[ source ]
AĂŻt Ouakli OUAHIB
L'Expression, publié 22 Janvier 2009
# Administrateur | 22/01/2009 | Info
Lancement de HP Consumer en Algérie
Une nouvelle gamme de PC portables grand public
La nouvelle gamme d’ordinateurs portables du constructeur Hewlett Packard (HP Invent), qui a fait l’objet d’une présentation hier à l’hôtel Sheraton Club des Pins par le staff dirigeant de HP Algérie, a cette particularité de répondre aux attentes des plus novices jusqu’aux experts dans le domaine. C’est ce que d’ailleurs a tenu à expliquer Frederic Lestringant, directeur général de la division PC de HP pour la région Afrique. «Après s’être focalisé sur la production de PC portables pour les grandes entreprises et les PME/PMI, nous sommes passés depuis quelques mois au PC grand public que nous avons dénommé PC gamme pavillon», a souligné dans son intervention de présentation le DG. «Cette nouvelle orientation opérée par HP répond beaucoup à un besoin de toucher un plus large public», dira-t-il. Une nouvelle gamme de PC portables qui «dépasse toutes les limites de conception d’ordinateurs personnels tout en les rendant plus faciles d’utilisation», a-t-il expliqué. «Nos ordinateurs personnels, en plus d’être élégants, sont conçus pour offrir aux clients un environnement convivial et agréable. Et de simplifier l’utilisation de la technologie pour les consommateurs, notamment les novices et les férus d’innovations», conclut M. Lestringant. Après cette intervention, une présentation a été faite aux journalistes présents, leur faisant découvrir toutes les performances et les nouveautés technologiques intégrées dans cette nouvelle gamme de PC. On citera pour l’exemple l’ordinateur HP Touchsmart qui est doté d’un écran tactile optique fonctionnant avec un clavier et une souris sans fil. Il permet également de se brancher sur la télévision car équipé d’un tuner intégré, un lecteur blu-ray qui offre un souffle nouveau aux films visionnés et aux émissions TV grâce à un écran large HA plein format. Le prix de vente au détail de ce Touchsmart a été fixé à 149 000 DA TTC. Les autres éléments de la gamme présentés ne manquent pas non plus d’innovations. Plusieurs nouvelles technologies y sont intégrées. Le HP Pavillon Entertainment est doté du hdx18 qui permet de regarder en haute définition alors que le Compact Presario de 15,6 pouces est, lui, conçu pour fournir un grand ensemble de fonctionnalités sans compromis sur le prix. Ils seront cédés à 159 000 DA TTC. Quant aux minis PC portables au design des plus attirants et qui arrivent presque à remplacer un PC classique, leur prix au détail a été fixé à 39 000 DA en TTC.
Rappelons enfin, et selon le directeur commercial de HP Algérie, Aziz Bennis, que la part de marché atteinte par sa filière en 2008 dans le segment PC portables est de 39%, ce qui en fait le leader dans ce créneau d’activité en Algérie. Indiquant aussi que, par rapport à l’exercice 2007, HP Algérie a atteint un taux de croissance de près de 120% et espère atteindre les 100% pour 2009 dans ses ventes cumulées de PC portables et de bureaux.
[ source ]
Par Ziad Abdelhadi
La Tribune, publié le 22 Janvier 2009
# Administrateur | 21/01/2009 | Info
LE PORTAIL PRODELAPRESSE.COM EST NÉ
Ce n’est que pour les journalistes
Le site lancé est exclusivement dédié aux hommes et aux femmes de presse. Très sécurisé, il servira d’outil de travail aux professionnels de la communication en Algérie.
prodelapresse.com est désormais le nouveau portail Internet de la presse et des relations publiques en Algérie. Fruit d’une longue maturation, il est lancé par Med & Com, leader en Algérie dans le domaine du contenu multimédia et du webmarketing. Nassim Lounès, directeur général de Med & Com, estime que ce premier portail innovant qui est dédié aux professionnels, va révolutionner le monde de la presse et des relations publiques en Algérie.
L’idée de son lancement, ajoute-t-il, est le résultat d’un besoin qu’il a lui-même ressenti en sa qualité de journaliste à la publication Ntic Magazine. Partant donc du principe que les journalistes se trouvent souvent confrontés à la même difficulté, qui est celle de trouver la bonne personne ou la bonne information au bon moment, l’idée est venue à l’équipe de Med & Com de mettre au point ce portail.
Ce dernier s’avère également être un outil précieux pour les spécialistes de la communication et des relations publiques en général et dont le souci est de vendre l’image de l’entreprise, quelle soit publique ou privée. Le portail prodelapresse.com se veut surtout un réseau professionnel où journalistes, entreprises et agences de relations publiques ont la possibilité de travailler en réseau afin d’échanger, en permanence, l’information dont ils ont besoin. En outre, ce portail Web offre à ses membres des outils indispensables pour une gestion efficace de leur activité, notamment la possibilité pour les entreprises de déposer des communiqués de presse et faire connaître des événements qui peuvent être consultés en temps réel par les journalistes. Cela représente pour ces dernières, l’opportunité de rehausser considérablement leur visibilité sur la scène médiatique et économique. Les spécialistes des médias disposent, quant à eux, d’un authentique centre de documentation, lequel est régulièrement mis à jour, et grâce auquel il leur est loisible d’accroître leur compréhension de l’actualité. Enfin, tous les membres du réseau peuvent avoir accès à une messagerie et à un annuaire professionnel intégral qui leur permet d’être constamment en contact les uns avec les autres, mais aussi de tisser de nouveaux liens qui leur seront certainement profitables.
Les professionnels peuvent donc s’inscrire gratuitement sur ce nouveau portail et ainsi être à la source de l’information.
Assurément, ce nouveau portail consolide la position de Med & Com en tant qu’entreprise algérienne leader dans l’édition de contenus multimédias locaux, contribuant de la sorte à l’enrichissement du paysage médiatique national et à l’enrichissement de l’Internet en Algérie.
[ source ]
Par Salim BENALIA
screenshot : algerieautrefois.com
L'Expression, publié 21 Janvier 2009
# Administrateur | 21/01/2009 | Info
CUEILLEUSE D’OLIVES
Une pratique qui revient Ă la mode
« De mon temps, la consommation de l’huile kabyle était pratiquement limitée à la Kabylie et à certaines régions productrices du pays.»
Ancienne cueilleuse d’olives qui avait toujours droit à des jarres pleines d’une huile limpide et parfumée, avant que ses rhumatismes ne finissent par l’éloigner des champs, Ghnima (dite Na Ghné) a maintenant du mal à remplir un bidon de cinq litres à l’huilerie du village. Et pour cause, l’huilerie du coin où elle avait pour habitude de faire, à bon marché, ses provisions annuelles de ce précieux et bénéfique liquide, lui a renvoyé ses jerricans vides pour cause de manque d’huile, malgré les amas d’olives qui grossissent chaque jour pour être triturés et l’abondant liquide doré qui s’écoule sans interruption du pressoir automatique. « C’est que les oléiculteurs, en ces premières pressions, préfèrent payer nos services en numéraire au lieu de nous laisser prélever, comme le veut une pratique ancestrale, le dixième de la quantité d’huile pressée pour pouvoir la revendre aux gens de passage », explique un propriétaire d’une huilerie automatique de Azazga. Résultat: il n’y a pratiquement plus d’huile d’olive dans les pressoirs de la région et les gens sont contraints de laisser, en grand nombre, leurs ustensiles «faire la queue» en attente d’hypothétiques « aâchour » (1/10e que voudraient bien donner, en nature, certains paysans. Tout cela se passe malgré la bonne récolte d’olives annoncée dans la région et un excellent rendement atteignant les 20 litres d’huile par quintal d’olives, à en croire le propriétaire de l’huilerie. Bien au fait de cette situation, pour l’avoir vécue l’année écoulée, un autre propriétaire d’huilerie dans la même région, confirme que beaucoup de paysans préfèrent s’acquitter de leur dû en payant ses services (à 350 DA le litre) et prélever toute leur huile dans l’espoir de la revendre à 400, voire 450 ou 500 DA le litre, dans un marché sujet à une forte spéculation pour diverses raisons.
En paysanne avertie, ayant eu souvent par le passé à faire don de quelques bouteilles de bons millésimes d’huile d’olive à des citadins amis, Na Ghné pense que cette spéculation est d’abord le fruit d’une forte demande sur le marché, induite par une consommation exponentielle, dopée notamment par un développement des habitudes culinaires mais aussi par les maladies liées au vieillissement accéléré de la population. « De mon temps, la consommation de l’huile kabyle, était pratiquement limitée à la Kabylie et à certaines régions productrices du pays, mais de nos jours, elle garnit aussi bien le couscous des paysans que celui des citadins, qui la dédaignaient ou qui la consommaient peu », constate-t-elle.
La multiplication des revendeurs occasionnels aussi bien dans les grandes agglomérations que dans les régions productrices, participe forcément, par le jeu de l’intermédiation, à la hausse du prix de ce produit recherché. Bon nombre de ces revendeurs sillonnent les pressoirs des régions productrices (Tizi-Ouzou, Bouira et Béjaïa notamment) où ils raflent parfois toutes les quantités d’huile qu’ils trouvent pour les céder par la suite à des tarifs excessifs. Cela est particulièrement courant dans de nombreuses localités de la Kabylie où l’huile, de plus en plus rare dans les huileries, est quelquefois revendue dans les foyers par des femmes qui ont largement contribué à sa récolte. Celles-ci sont d’autant plus sollicitées par des proches ou des amis que leur huile est garantie pure. Et dans ce cas, les acheteurs ne rechignent pas à payer leur huile un peu plus cher que celle proposée dans le commerce, dans la rue, sur les bords des routes ou encore par des colporteurs anonymes qui peuvent s’avérer de vrais tricheurs capables de « refiler » de l’huile d’olive frelatée ou mélangée. Les techniques de fraude seraient tellement fines et si bien...huilées que les meilleurs connaisseurs se feraient parfois prendre au piège.
Aussi, «autant payer cher le labeur des vieilles ramasseuses d’olives», se consolent certains consommateurs, faisant ainsi preuve d’une vraie-fausse magnanimité. C’est le cas notamment de Na Ghné qui s’est adressée finalement à sa voisine pour faire ses provisions au prix de 420 DA le litre, se désolant de la cupidité de certaines gens qui « n’hésitent pas à spéculer sur un produit béni par Dieu ». « De mon temps, il nous est arrivé pourtant de faire la cueillette des olives pour le 1,5e de la récolte, en contrepartie, et on se permettait en plus de toujours laisser l’ « aâchour au niveau de l’huilerie pour au moins faire profiter ceux qui ne possèdent pas d’oliveraies », soupire-t-elle devant ces temps qui changent.
[ source ]
R.N
L'Expression, publié 21 Janvier 2009
# Administrateur | 19/01/2009 | Info
> TLEMCEN INFO
Coopération
Jumelage entre Tlemcen et Montpellier
Le maire de la ville de Montpellier dans le Languedoc-Roussillon (sud de la France), Mme Hélène Mandroux, est l’hôte de la ville de Tlemcen pour trois jours et ce, dans le cadre d’une coopération entre les deux villes.
« Nous avons beaucoup de similitudes, de points communs, une histoire commune, deux cités universitaires millénaires, tous les deux, nous sommes sur la Méditerranée… Nous avons déjà des échanges dans le domaine médical, en plus, les cours d’appel de Tlemcen et de Montpellier, après un accord entre nos deux gouvernements, vont être jumelées. Et puis, il faut le préciser, c’est le consul algérien à Montpellier qui m’a convaincue à opter pour la ville de Tlemcen », a tenu à affirmer l’édile française après avoir donné une large présentation sur sa région.
M. Brixi, le président de l’APC de Tlemcen, a souligné que « cette première rencontre est le premier jalon dans un cadre d’échanges multiples. C’est un repère pour des idées novatrices ». Le wali de Tlemcen a, pour sa part, tracé l’histoire de la cité des Zianides en rappelant les différentes civilisations (avec leurs savants) qui ont transité par cette région de l’extrême ouest du pays, des richesses qui font de Tlemcen une des villes méditerranéennes les plus culturelles et les plus scientifiques. Le chef de l’exécutif a ensuite mis en exergue les projets de développement d’envergure dont a bénéficié Tlemcen. Mme Mandroux, accompagnée d’une forte délégation de sa commune, a souligné que « nos échanges porteront essentiellement sur l’économie et le tourisme ».
Hier en fin d’après-midi, la lettre d’engagement de coopération a été signée en présence des consuls de France à Oran et de son homologue algérien à Montpellier et des maires de la wilaya de Tlemcen.
[ source ]
Par C. Berriah
El Watan, publié le 20 Janvier 2009
# Administrateur | 19/01/2009 | Info
> REGIONS
Ghazaouet
La crevette blanche Ă 400 DA le kilo
Le prix de la crevette blanche a connu une baisse conséquente. Ce crustacé de luxe, dont le prix oscillait entre 1 200 et 1 400 DA le kilo à la même période de la saison écoulée, revient désormais à 400 DA.
Cette baisse du prix est due principalement à une production considérable de cette espèce. La prise journalière effectuée cette saison dépasse les 1000 kg contre seulement 120 kg la saison passée. Plusieurs hypothèses relatives à l’abondance de la crevette blanche sont avancées par les gens de la mer. Il s’agit, entre autres, de la pêche au large effectuée désormais par plusieurs bateaux, qui aurait eu peut-être un effet positif sur le nettoyage de la pêcherie crevettière de la petite roussette appelée vulgairement (le chat de mer), principal prédateur des crustacés.
D’autres facteurs avantageux, tels que la salinité et la température de l’eau ont, selon les spécialistes de la mer, favorisé la profusion de ce crustacé le long de la côte de Ghazaouet jusqu’à Béni Saf. Cependant, l’hypothèse concernant le départ des bateaux crevettiers espagnols, qui activaient dans la région depuis plusieurs années, dans le cadre d’un partenariat, reste la plus plausible.
[ source ]
Par O. El. Bachir
El Watan, publié le 19 Janvier 2009
# Administrateur | 19/01/2009 | Info
> SPORTS
Mouloud Djazouli n’est plus : Le Mouloudia perd son doyen
Son nom, Djazouli, son prénom Mouloud, il est né à La Casbah d’Alger il y a de cela 95 ans.
Sa profession principale était de se mettre au service du Mouloudia d’Alger dont il était le secrétaire général, malgré son jeune âge. « A l’époque, on était mûrs dès qu’on avait terminé avec l’école primaire », nous disait-il un jour. Pour l’anecdote, il ne manquera pas de nous dire : « Pour nous, l’école primaire, c’était la seule structure que l’on connaissait. On ne savait rien du collège, du lycée encore moins de la faculté. D’ailleurs, après sept années d’école primaire, on passait l’examen du certificat de fin d’études. On disait fin d’études, donc il n’y a plus rien après. » Mouloud Djazouli, un nom qui restera gravé dans l’histoire du Mouloudia d’Alger, qui a presque son âge, tant il a donné toute son ardeur, sa hargne, sa vie, pour que le plus prestigieux club du pays reste une référence pour les nombreuses générations. Mouloud Djazouli est entré au Mouloudia à l’âge de 16 ans pour ne plus en sortir. Il a été le dynamique secrétaire général du club jusqu’en 1974 avant d’en devenir un fidèle supporter jusqu’à son dernier souffle.
Aâmi Mouloud est décédé samedi et enterré hier au cimetière d’El Kettar. Sa dernière demeure surplombe le stade de Bologhine (ex-Saint Eugène), un espace qu’il a fréquenté durant plusieurs décennies pour être près de son club de toujours. Djazouli, le secrétaire général, était un homme débordant de vitalité, car ne laissant rien au hasard au point où il fut surnommé « Monsieur règlement ». Mouloud Djazouli, l’un des trois « D » historiques (avec Ahmed Djaoud et Braham Derriche) dirigeants du doyen, était la véritable cheville ouvrière d’un club qui, à travers les âges, deviendra un symbole incontournable. Du Mouloudia d’aujourd’hui, Mouloud Djazouli a suivi avec un pincement au cœur certaines péripéties négatives du club au point de reprendre son stylo pour adresser une lettre de rappel à l’ordre aux dirigeants, joueurs et supporters qui avaient tendance à s’éloigner des principes qui ont toujours guidé la formation mouloudéenne. Le doyen du Mouloudia est parti laissant derrière lui un lourd héritage qu’il va falloir gérer, car l’histoire ne pardonne pas.
[ source ]
Par A. H.
El Watan, publié le 19 Janvier 2009
# Administrateur | 17/01/2009 | Info
RAPPORT DU CONSEIL FRANÇAIS DES INVESTISSEURS EN AFRIQUE
« L’Algérie est en bonne situation économique »
Cette bonne santé est le fruit des activités pétrolière et gazière favorisées par la conjoncture mondiale.
« Le gouvernement algérien marque sa volonté de pousser la diversification de l’économie par le développement du secteur industriel hors hydrocarbures.» C’est le constat qui ressort du rapport du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian). Selon le même rapport, « la croissance est vigoureuse, elle est estimée à 4,8% en 2008, soutenue par la production accrue des hydrocarbures et un regain d’activité dans les services, le bâtiment et les travaux publics (BTP) ».
Pour ce qui est de l’inflation, les spécialistes déclarent qu’ elle est maîtrisée avec 4,3%, quant au chômage, il a diminué de moitié depuis 2003, précise-t-on dans ce rapport. Cette bonne situation est le fruit des activités pétrolière et gazière favorisées par la conjoncture mondiale. Elles ont été avantageuses et ont contribué à ces bons résultats et notamment un excédent budgétaire de 15,9 milliards de dollars en 2007 et à la constitution d’importantes réserves de change (137 milliards de dollars en juillet 2008).
« Ces excédents financent un ambitieux programme d’investissements publics dans les infrastructures et les services sociaux, un plan de soutien à la croissance économique de 200 milliards de dollars sur 5 ans», a ajouté le rapport du Cian.
Par ce résultat, le Conseil déclare également que «le gouvernement algérien a marqué sa volonté de pousser la diversification de l’économie du pays par le développement du secteur industriel hors hydrocarbures. Il a défini une nouvelle stratégie industrielle, ciblant les secteurs clés comme la pétrochimie, la pharmacie, l’agroalimentaire et l’électronique». Cette stratégie, selon le rapport du Cian, tend à s’appuyer à la fois sur des champions nationaux, des partenaires stratégiques avec de grands groupes internationaux et des investissements directs plus importants (1,66 milliard de dollars en 2007), mais mieux intégrés à l’économie nationale. Le Cian affirme aussi que l’Algérie a su habilement gérer sa manne pétrolière avec, notamment, la création du Fonds de régulation des recettes dont la réserve atteignait 76 milliards de dollars en juillet. «Elle a remboursé sa dette extérieure par anticipation, n’a pas contracté de financements extérieurs, et a placé avec prudence ses réserves et maintenu le contrôle des changes.» Ces mesures «lui ont permis d’être à l’abri de la crise financière actuelle», a ajouté le rapport.
Par ailleurs, et pour ce qui est de l’avenir de la présence des entreprises françaises, le Cian juge que «tous les indicateurs sont en progression». Le chiffre d’affaires est en progression, il passe de 7 entreprises sur 10 en 2007 à 9 entreprises sur 10 entre 2008 et 2009. Concernant les investissements, ils sont en nette reprise. «Ils doublent entre 2007 et 2008, passant de 3 à 6 entreprises sur 10, en 2009 il est prévu une nouvelle progression à 7 entreprises sur 10», note le rapport du Cian.
[ source ]
Abbas AĂŹT HAMLAT
L'Expression, publié 17 Janvier 2009
# Administrateur | 14/01/2009 | Info
> Edition web
TINERKOUK (TIMIMOUN)
Etude d’un village touristique
Le projet d’un village touristique dans la région de Tinerkouk, une localité située à 65 km de Timimoun, est à l’étude selon un document du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’environnement et du tourisme.
Cette information a été en outre confirmée par Chérif Rahmani, Ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme il y a quelques heures lors de la signature d’un protocole d’accord entre la Fondation Désert du Monde et L’ambassade du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord à Alger pour le boisement de 3,5 hectares au niveau de l’aire protégée de Tinerkouk. L’objectif est d’encourager un tourisme favorable à un développement local durable. Les déserts ne sont plus considérés comme des frontières, mais des lieux de rencontre et de vie, voire des lieux de mémoire et surtout des source de connaissance de notre passé. Le tourisme s’intéresse de plus en plus à ce type de patrimoine, qui est un point fort de l’authenticité des circuits de découverte. Aussi, nous voyons bien que le tourisme a une responsabilité dans la préservation - non figée, mais évolutive - de cette forme de patrimoine. Le tourisme ne doit pas être conçu comme une mono-activité soumise aux aléas des fluctuations monétaires ou des crises internationales. Il doit être conçu comme l’un des facteurs d’accroissement des ressources, étroitement associé et intégré au développement de l’économie locale et lui apportant un complément substantiel.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, Ă©dition du 14 Janvier 2009
# Administrateur | 05/01/2009 | Info
> BEJAĂŹA INFO
Oléiculture à Béjaïa : Les huileries tournent à plein régime.
C’est la bousculade ces jours-ci dans les huileries dans beaucoup de communes de Béjaïa. A Amizour, Sidi-Aïch, Tifra, El Flaye…les huileries travaillent quasiment jour et nuit.
La saison des olives qui tire à sa fin dans certaines régions de la wilaya à l’exemple de Sidi-Aïch et de Tifra et qui vient tout juste de commencer dans d’autres, à l’exemple d’Akbou, crée un certain empressement chez beaucoup de paysans qui désirent à tout prix faire entrer dans leurs foyers le produit de leur récolte. « Je suis pressé de presser mes olives. Ma famille est en train de consommer les derniers litres de la récolte de l’année passée ; je ne voudrais surtout pas être contraint à acheter de l’huile d’olive » nous déclare un paysan rencontré dans une huilerie moderne à Sidi-Aïch. Qu’elles soient de type traditionnel ou de type moderne, les huileries, cette année, avec l’abondance de la récolte, travaillent d’arrache-pied pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante et impatiente.
Les pressions qui s’exercent actuellement sur le prix du litre d’huile d’olive, considérée comme un produit de luxe, participent à la création de cette ambiance caractérisée par la hâte que l’on observe dans les huileries. En effet, le litre du cru de cette année varie, en fonction des régions, entre 350 et 500 dinars algériens, et la nouveauté cette année est que certains se sont mis à vendre de la margine, un produit dérivé de l’huile d’olive, chose qui n’a jamais effleuré auparavant l’esprit d’un paysan kabyle. « À cette allure, dans un avenir proche, on se mettra même à vendre les grignons d’olives » prédit un citoyen. Fait saillant aussi pour cette année, les huileries au niveau de la wilaya n’affichent pas le même coût de service. Si certains oléifacteurs pratiquent le tarif référentiel défendu par leur corporation au début du mois de novembre passé, fixé à 400 DA le quintal passé au pressoir, d’autres à l’exemple d’Otmane Ali, propriétaire d’une huilerie traditionnelle, pratiquent par contre le tarif plancher de 300 dinars par quintal. « Au tout début de la saison, je pensais appliquer le tarif référentiel ; finalement j’ai changé d’avis. Avec 300 dinars par quintal mes clients sont contents et moi je trouve mon compte » nous affirme-t-il. Il a été remarqué par ailleurs que les prestations de service des oléifacteurs se sont nettement améliorées et diversifiées.
En plus de presser les olives, certains oléifacteurs assurent quotidiennement le transport pour des dizaines de paysans ayant des oliveraies possédant des accès carrossables. Ce qui a mis d’ailleurs en concurrence plusieurs oléifacteurs qui redoublent de prouesses pour gagner plus de clients. Ce qui désolent bon nombre d’oléiculteurs ayant terminé leur récolte, c’est le faible taux de rendement de litres d’huiles par quintal. « Avec des fruits aussi abondants, nous avons cru que nous aurons une bonne production d’huile, finalement on est déçu. J’ai eu 14 litres d’huile par quintal, c’est trop peu » nous déclare un oléiculteur de la commune de Tifra. Un oliéfacteur de Taddart Tamoqrant (Amizour) affirme, quant à lui, que le quintal d’olives, cette année, produit entre 16 et 19 litres. Cette variation est due, selon lui, à plusieurs facteurs. Il cite entre autres la qualité des olives, la période de la récolte et la manière dont on a récolté les fruits. Une chose est sûre et observable en tout cas, si toutes les huileries ne chôment pas ces jours-ci, très peu d’entres elles proposent de l’huile à la vente. On ne peut généralement s’en procurer que chez des particuliers.
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Par Boualem B.
El Watan, Ă©dition du 05 Janvier 2009
# Administrateur | 05/01/2009 | Info
> CHELF INFO
Fête de l’Orange : Redonner vie à une ancienne tradition
Le hall d’expositions du restaurant universitaire, au centre de Chlef, a abrité, du 30 décembre au 1er janvier, « La Fête de l’Orange » qui en est à sa troisième édition après une longue hibernation. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des autorités locales et de nombreux invités.
La manifestation, qui a été organisée par l’association des agrumiculteurs en collaboration avec les services de la DSA, a regroupé une vingtaine de producteurs de la plaine du Cheliff. Elle a été principalement axée sur une exposition - vente des variétés d’agrumes de saison, telles que l’orange Thomson et Washington et la Clémentine. Une aubaine pour les consommateurs qui ont pu s’offrir le kilo à 30 DA au lieu de 100 DA dans le commerce de détail de la région. Cette édition a suscité un vif intérêt auprès de tous les participants et visiteurs qui ont pris d’assaut les stands des exposants. Pour la saison prochaine, la manifestation devrait prendre une autre dimension avec des activités culturelles et sportives et des rencontres sur le volet technique. Jusqu’ici, elle a plutôt servi à remettre sur les rails une ancienne tradition et à rassembler les agrumiculteurs concernés. La Fête de l’Orange a été aussi l’occasion pour les fellahs et les différents intervenants dans le secteur de discuter de tous les aspects qui entravent leurs activités sur les plans, notamment, de la production et de la commercialisation. C’est le cas, par exemple, des dysfonctionnements récurrents qui caractérisent le circuit de distribution de ce fruit très prisé sur le marché.
Le diktat des intermédiaires
Des intermédiaires imposent leur diktat en la matière, allant jusqu’à accaparer la totalité de la production dès la floraison des vergers. La marchandise qu’ils achètent sur pied est distribuée au « compte-gouttes » afin de maintenir les prix pratiqués. Certains expliquent cette « mainmise » par la faiblesse de la production qui, à leurs yeux, n’est pas suffisante pour couvrir les besoins du marché. La superficie agrumicole, qui est de 5 784 hectares, représente 24% de la surface arboricole fruitière globale. Selon les explications des organisateurs, 784 hectares ne produisent pas encore car ils sont constitués essentiellement de jeunes plantations ayant remplacé les anciens arbres devenus improductifs. Si la superficie exploitée est plus ou moins égale à celle des années fastes, elle reste néanmoins très « stérile » en raison du vieillissement des plantations dont certaines dépassent allègrement la moyenne d’âge de 55 ans.
C’est le grand défi que tentent de relever les professionnels du secteur, en particulier les fellahs exerçant à titre privé. Ceux de l’exploitation des héritiers de feu Aderrahmane Boutiba, par exemple, ont déjà commencé le renouvellement de leurs vergers sur la plaine d’Ard El Beida, près de Chlef. L’opération, selon les gérants, qui a touché une partie des 170 hectares récupérés en 2000 après la restitution des terres à leurs propriétaires, a déjà produit les résultats escomptés autant sur le plan quantitatif que qualitatif. Cependant, nos interlocuteurs évoquent des contraintes qui empêcheraient l’introduction de nouvelles variétés à cause du monopole exercé sur les porte-greffes d’agrumes. « Qu’on nous laisse importer nous-mêmes nos porte-greffes », clamera l’un d’eux. Quant à l’autre exploitant, Mohamed Habbar, il préconise un véritable travail d’assainissement du patrimoine afin, dit-il, de redonner la terre à ceux qui la travaillent réellement. Allusion sans doute à certaines EAC et EAI qui ont laissé « périr les vergers et refusent même de réanimer ce qu’il en reste ». D’autres fellahs ont soulevé le problème de l’eau qui bloque, selon eux, l’extension des surfaces agrumicoles.
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Par A. Yechkour
El Watan, Ă©dition du 05 Janvier 2009
# Administrateur | 05/01/2009 | Info
> ÉCONOMIE
Algérie-Maghreb : Les exportations dominées par les hydrocarbures
L’excédent commercial de l’Algérie avec les pays du Maghreb a connu une hausse de 78,48% au cours des huit premiers mois de 2008, si l’on se base sur une publication diffusée par l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex).
En termes de chiffres, cet excédent a été porté à 445,23 millions de dollars contre 249,45 millions de dollars durant la même période de l’année 2007. Lequel excédent a été réalisé essentiellement grâce au secteur pétrolier. Les exportations de l’Algérie vers les pays maghrébins (Tunisie, Maroc, Libye et Mauritanie) restent dominées par les hydrocarbures avec une part de 78,24%, soit une valeur de 530,28 millions de dollars, contre 300,03 millions, en évolution de 76,74%. Concernant les exportations hors hydrocarbures, celles-ci ont enregistré une hausse de 18,49% seulement avec une valeur de 147,48 millions de dollars au cours des huit premiers mois de 2008. L’écart est de taille. La note périodique d’Algex précise également que la balance commerciale hors hydrocarbures de l’Algérie avec les pays du Maghreb a connu un solde négatif (-85,06 millions de dollars) durant les 8 premiers mois 2008. Sur la courbe des exportations algériennes vers les pays maghrébins, une hausse de 59,6% a été recensée grâce à un volume estimé à 677,7 millions de dollars. Les importations, elles, se sont chiffrées à 232,54 millions de dollars, en augmentation de 32,84% par rapport à la période de référence. Le commerce intermaghrébin se caractérise par une « faiblesse structurelle », combinée à de multiples problèmes d’ordre politique. Les échanges inter-maghrébins se situent entre 1% et 2% seulement du commerce extérieur de la région. `
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Par Ali Titouche
El Watan, Ă©dition du 04 Janvier 2009
# Administrateur | 05/01/2009 | Info
> DERNIĂRE
Maintenance aérienne : Air Algérie rompt un accord avec Air France
Air Algérie va droit vers la résiliation, fin janvier, d’un contrat de maintenance avec Air France.
L’information a été révélée hier par Wahid Bouabdellah, PDG de la compagnie nationale, en marge d’une visite effectuée par le ministre des Transports, Amar Tou, à la base de maintenance d’Air Algérie à Dar El Beïda, à Alger. M. Bouabdellah a évoqué du bout des lèvres des raisons de surcoûts pratiqués par cette compagnie. Sans plus de détails. Autre annonce et pas des moindres : la compagnie publique vient de décrocher un premier contrat de maintenance d’aéronefs en prenant en charge la réfection d’avions de la compagnie libyenne Libyan Airlines, selon le patron d’Air Algérie. Le contrat en question porte, selon le même responsable, sur la maintenance de cinq avions de type Boeing 737-200 de la compagnie libyenne pour un montant global de 1,5 million de dollars. Les opérations de maintenance concerneront notamment les moteurs, tôleries et équipements, précise le même responsable.
Selon M. Bouabdellah, Air Algérie s’achemine, par ailleurs, vers l’acquisition de 11 nouveaux aéronefs de différentes capacités afin de répondre à la fois à la demande et à la concurrence. C’est ainsi qu’un avis d’appel d’offres sera lancé dans un délai de deux semaines, a fait savoir le premier responsable d’Air Algérie. Interrogé sur retards parfois enregistrés sur les vols d’Air Algérie, Zidane Messaoud, directeur de la qualité à Air Algérie, a imputé ces « scories » à des raisons exogènes, non sans poser la problématique de la fermeture de plusieurs aéroports du pays à partir de18h. d’Après lui, sur les 33 aéroports existants à l’échelle nationale, 12 ne fonctionnent pas la nuit.
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Par Hocine L.
El Watan, Ă©dition du 04 Janvier 2009
# Administrateur | 02/01/2009 | Info
> BLIDA INFO
Blida : Une wilaya plutĂ´t bien lotie
Parmi les événements qui ont marqué l’année 2008 au niveau de la wilaya de Blida et dans les autres régions du pays, figure le Recensement général de la population et de l’habitat.
Les résultats de cette opération font état, notamment, de 1 009 892 habitants qui ont été recensés à travers tout le territoire de la wilaya de Blida et de 161 000 habitants uniquement pour le chef-lieu. Le premier chiffre classe la wilaya de Blida huitième au niveau national en matière de nombre d’habitants. Toujours d’après le même recensement, le taux de croissance annuel de la popula- tion entre 1998 et 2008 dans la même wilaya est de 2,6%, taux considéré comme l’un des plus élevés à l’échelle nationale. Rappelons qu’en 1998, la wilaya de Blida comptait 784 284 habitants. En 1987, ils étaient 635 687 habitants qui avaient une résidence à Blida. Dix ans auparavant (1977), la même wilaya comptait 464 152 habitants. Ces chiffres reflètent l’importance de la wilaya de Blida et l’engouement des citoyens envers cette région, considérée comme la capitale de la Mitidja.
Elle a l’avantage d’avoir plusieurs vocations à la fois commerciale, industrielle, agricole, universitaire et autres, tout en abritant le siège de la première Région militaire. Par ailleurs, la wilaya de Blida est bien lotie en matière de raccordement à l’eau potable. D’après les résultas du dernier recensement général de la population et de l’habitat, 98% des foyers sont raccordés au réseau d’AEP. Le taux de raccordement au réseau d’assainissement est aussi important puisqu’il tourne autour de 97%. D’autre part, 55% des foyers situés dans la wilaya de Blida sont raccordés au gaz, un pourcentage qui est au-dessus de la moyenne nationale, alors qu’ils sont 99% à bénéficier de l’électricité. Le taux de scolarisation des enfants en âge d’être à l’école est de 100%. Tous ces chiffres classent la wilaya de Blida parmi les premières à l’échelle nationale quant au nombre d’habitants et à la généralisation des commodités au profit de ses citoyens, que ce soit au niveau rural ou citadin. Toutefois, beaucoup reste à faire à Blida pour prendre en charge les « innombrables » doléances de ses habitants.
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Par Mohamed Benzerga
El Watan, Ă©dition du 31 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 29/12/2008 | Info
Pêche du thon rouge: l'Algérie propose un quota de 223,4 tonnes pour 2009
ALGER- Le ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques vient de lancer un avis d'appel à manifestation d'intérêt destiné à la pêche commerciale du thon rouge dans les eaux sous juridiction algérienne, proposant pour la campagne 2009 un quota d'affrètement de 223,4 tonnes. L'Appel concerne les personnes physiques ou morales de droit algérien ou étranger. L'Algérie accorde des licences de pêche des grands migrateurs halieutiques à durée déterminée du 1er au 31 mai de chaque année.
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Par APS 29 December, 2008 01:39:00
dz-web, du 29 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 29/12/2008 | Info
Stationnement dans la capitale : Un parking de 300 places à Châteauneuf (El Biar)
Un grand parking de pas moins de 300 places sera bientôt érigé au quartier Châteauneuf, a-t-on appris hier auprès d'un haut responsable de la wilaya d'Alger. Selon ce même responsable, cette structure s'inscrit en accompagnement au projet de réalisation de la nouvelle faculté de médecine, érigée en face du siège du ministère des Moudjahidine et vise à offrir aux étudiants, travailleurs de l'université, et autres riverains un espace de stationnement supplémentaire "cette région souffre d'un sérieux problème de stationnement qui s'amplifiera, à coup sûr, avec l'ouverture de la nouvelle faculté", explique encore notre source tout en soulignant l'importance d'une telle structure. Le nouveau parking de Châteauneuf sera implanté au niveau d'un ancien garage de l'ETUSA (en face de la faculté).
Un programme de six parkings vient d'être engagé, dont quatre sont en cours d'exécution. Il s'agit du parking de Kouba, Bir Mourad Raïs, Châteauneuf (ancienne station de l'Etusa), et Hydra (Bois des Cars). La totalité du programme comprend en effet un total de 1.200 places de stationnement. «Nous réaliserons aussi un grand parking à la rue Didouche Mourad», a-t-on également appris de la bouche du même responsable. Alger manque de places de stationnement pour les voitures.
La construction de ces nouveaux parkings devrait permettre de réduire les encombrements et les embouteillages, notamment au centre-ville où l'offre en matière de places de stationnement est très réduite. Les automobilistes attendent parfois longtemps avant de trouver une place dans l'un des parkings situés dans le centre d'Alger.
La réalisation de ces sept parkings permettra aussi de réduire considérablement le stationnement au niveau des trottoirs, rues et ruelles de la capitale. Cette situation qui contribue à la congestion du trafic gêne considérablement les piétons. Alger est devenue une ville peu pratique pour les piétons à cause de l'importance de la circulation urbaine durant la journée. Or, « les villes modernes appartiennent aux piétons, la voiture doit être tenue à l'écart du centre-ville », souligne un spécialiste en aménagement urbain.
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Par A. Fadila - 28-12-2008 Ă 20:19
El Moudjahid, Ă©dition du 29 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 29/12/2008 | Info
> MULTIMEDIA
WIMAX : Algérie Télécom lance MawdjAT
Algérie Télécom lance MawdjaT
Algérie Télécom vient de lancer son service internet sans fil, MawdjAT, basé sur la technologie Wimax.
Ce service mis en place en partenariat avec Anwarnet couvre actuellement 80% de la capitale et sept wilayas du pays, a indiqué mardi dernier à Alger le P-DG d’AT, Moussa Benhamadi. Le Wimax permet de fournir un accès à l’internet haut débit « stable » et indépendant du réseau filaire, il peut atteindre 70 mégabits/s, a précisé M. Benhamadi lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la présentation de ce nouveau service, rapporte l’APS. MawdjAT, « qui dispose du plus grand réseau déployé sur le territoire national avec plus de 30 stations relais, assure une couverture optimale de 80% du Grand-Alger », ainsi que celles des villes d’Oran, Hassi Messaoud, Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Constantine, Annaba et bientôt Tlemcen, Blida et Béjaïa, a-t-il ajouté.
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El Watan, Ă©dition du 29 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 29/12/2008 | Info
> ACTUALITES
Nouvelle ville de Hassi Messaoud
Chakib Khelil plante le premier arbre
Le coup d’envoi symbolique de la réalisation de la nouvelle ville de Hassi Messaoud a été donné hier matin par Chakib Khelil au lieudit Oued Meraâ, situé à 70 km de l’actuelle ville de Hassi Messaoud et 90 km du chef-lieu de la wilaya de Ouargla.
Le ministre de l’Energie et des Mines y a donné le premier coup de pelle et planté le premier arbre de l’écran végétal censé doter la future ville d’un écran brise-vent et d’un écosystème oasien. A la tête d’une importante délégation ministérielle, constituée notamment du ministre des Finances, du gouverneur de la Banque d’Algérie, du PDG de Sonatrach et ses directeurs de groupements et filiales ainsi que les autorités de la wilaya de Ouargla, le ministre de l’Energie a écouté avec attention l’exposé sur les caractéristiques de la future ville qui s’étendra sur 4483 ha à la lisière de la RN3. C’est un coin du désert constitué d’un cordon dunaire à l’est du terrain et d’une surface plane.
La ville sera définie par deux rocades lui conférant une forme concentrique et qui sera scindée en deux zones, l’une au nord destinée au secteur de l’énergie et l’autre au sud destinée au reste des équipements urbanistiques. Selon le schéma présenté à la délégation, la ville nouvelle de Hassi Messaoud comptera 537 équipements dont un grand siège de daïra, un îlot administratif et des services, des infrastructures, des équipements et des établissements de la direction de la jeunesse et des sports, des instituts de recherche et de formation professionnelle, tandis que la zone dédiée au secteur de l’énergie comptera, entre autres, les sièges administratifs du groupe Sonatrach et ses filiales, l’Institut algérien du pétrole ainsi que différents centres de recherche et des équipements publics d’accompagnement et de services urbains.
La nouvelle ville de Hassi Messaoud comptera une importante zone d’habitation destinée à quelque 80 000 habitants sur une surface bâtie de 1 340 520 m2 avec une zone VIP de 7929 logements individuels et une zone de logements collectifs de quelque 10 446 unités auxquels Mourad Zeriati, directeur général de l’établissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH) ne voudrait pas lui donner l’aspect de grands bâtiments inadaptés, selon lui, à la région mais des R2 ou R3 tout au plus. D’ailleurs, le directeur de l’EVNH qualifie le schéma de la nouvelle ville de Hassi Messaoud « de simple, gérable et réalisable en 8 ans ». Ce qui équivaudrait à un délai de réception estimé à l’an 2017 pour un coût d’environ 6 milliards de dollars.
Toujours selon le premier responsable de la réalisation, un intérêt particulier a été donné au volet environnemental puisque la région est désertique quoique riche en ressources hydriques grâce à la nappe albienne, mais avec une prédominance des vents chauds d’où le lancement le 28 décembre 2008 de la bande de protection verte qui est une véritable barrière de protection contre les vents du sud et qui s’étend sur 6 km de longueur et 500 m de largeur. Le couvert végétal est constitué, quant à lui, de 70 000 unités de Tamarix, 64 000 palmiers dattiers de variétés communes ou en extinction et 4000 Washingtonia.
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Par Houria Alioua
El Watan, Ă©dition du 29 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 29/12/2008 | Info
13ème journée nationale de la normalisation
La qualité du produit, seul garant de la pérennité de l’entreprise
Dans un monde où l’élément compétitivité est devenu des plus essentiels pour la survie de chaque entreprise, la certification et la mise en place d’un système de management intégré deviennent les outils idoines pour que ces dernières puissent espérer rester concurrentielles, donc en activité. Une recommandation à laquelle nombre de nos entreprises autant privées que publiques ne semblent pas donner de l’importance. D’ailleurs, par rapport à nos voisins que sont le Maroc et la Tunisie, nous sommes encore à la traîne. Selon des sources bien au fait de la situation, elles ne seraient que 350 entreprises à s’être inscrites dans la démarche de l’innovation et de la compétitivité et avoir obtenu la certification ISO équivalente pour un nombre total d’entreprises dépassant les trois mille. Est-ce à dire que, chez nos patrons d’entreprise, la recherche de l’innovation et de la compétitivité est encore une vague idée dont on recherche à remettre à plus tard la concrétisation. «Une grande majorité de nos entreprises affichent de la réticence à la modernisation de la gestion de leur outil de production. Ouvrir leur comptabilité à des équipes d’audit interne semble pour l’heure exclu chez eux et cela même au péril de se voir contraint de mettre la clé sous le paillasson», nous a fait savoir un cadre de l’Institut algérien de normalisation (IANOR) rencontré sur son stand érigé à l’occasion de la célébration de la 13ème journée nationale de la normalisation qui s’est déroulée hier à l’hôtel El Aurassi en présence du ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI), Abdelhamid Temmar, et d’un parterre fourni issu de divers horizons industriels du pays. Le ministre a d’ailleurs insisté, lors de sa courte allocution, sur l’intérêt que doivent porter nos entreprises à la certification ISO, à s’inscrire dans la logique de la compétition en révisant leur mode de gestion ; et de souligner dans la foulée que « c’est là une alternative incontournable dans un monde où la compétitivité industrielle reste de rigueur pour tenter de rester en lice ».
Rappelons enfin que, lors de cette célébration, il a été décerné le 6ème prix algérien de la qualité qui a été attribué à l’entreprise Transmex/SPA, une filiale du groupe Sonelgaz, versée dans le transport exceptionnel de matériel lourds à l’exemple de grandes turbines et autres équipements du secteur de volume important et à la manutention assez délicate. Un prix spécial du jury a été attribué à la société de réalisations d’ouvrages d’art sur les tronçons routiers, la SAPTA.
[ source ]
Par Ziad Abdelhadi
Photo : Sahel
La Tribune, Ă©dition du 29 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 29/12/2008 | Info
L’état s’apprête à mettre un terme aux foyers pour personnes âgées
20 000 DA octroyés aux couples en charge de leurs parents
L’état revoit sa politique sociale dans la prise en charge des personnes âgées. En effet, en marge de la réunion annuelle, tenue hier et s’étalant jusqu’à aujourd’hui, du comité national de solidarité, Djamel Ould Abbes, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, a annoncé que l’Etat s’apprête à mettre un terme aux foyers des personnes âgées existant à travers le territoire national. « Nous allons continuer à prendre en charge les personnes âgées qui n’ont plus aucune attache familiale. Mais pour les autres, nous optons pour la prise en charge à domicile. En plus, nous allons soumettre un nouveau projet au gouvernement. Sachez que la prise en charge d’une personne âgée dans les foyers coûte chaque mois à l’Etat 20 000 DA. Nous pensons qu’il serait préférable d’octroyer cette enveloppe budgétaire directement au couple en difficulté qui a des parents à sa charge sous forme d’une allocation », souligne le ministre qui assure que le projet de loi relatif à la protection et à la promotion des personnes âgées en Algérie, approuvé par le gouvernement, attend son adoption par l’APN. Pour rappel, ce nouveau texte prévoit même des sanctions sévères à l’encontre des personnes qui abandonnent leurs parents.
Par ailleurs, il est à signaler que le département d’Ould Abbes projette de transformer ces foyers pour personnes âgées en centres pour la rééducation des personnes handicapées, mentales ou moteurs. Cette mesure, parmi tant d’autres, s’inscrit dans la nouvelle stratégie nationale de solidarité qui sera menée à partir de l’année prochaine jusqu’à 2013. Pour ce faire, un nouvel organigramme du secteur de la solidarité a été mis en place dans l’optique de concrétiser les objectifs définis par le plan d’action du gouvernement Ouyahia qui « accorde une grande importance à la solidarité », a tenu à préciser M. Djamel Ould Abbes.
Ainsi, le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger s’est doté de trois nouvelles directions générales. :
- La première sera chargée de la protection et de la promotion des droits des handicapés,
- la deuxième aura pour mission de traiter les questions relatives à la famille et à la cohésion sociale et se déclinera en trois autres directions dont une qui planchera sur les problèmes de l’enfance et de l’adolescence. En clair, cette entité particulière devra prendre en charge le volet relatif aux crèches, au préscolaire, au dépistage des handicaps parmi les enfants, etc. La prévention contre la maltraitances des femmes sera prise en charge par une autre sous-direction, à l’instar de la personne âgée.
- La troisième direction générale se consacrera à la diaspora algérienne installée à l’étranger. Il est à noter que de nombreux postes d’emploi seront à pourvoir dans le cadre de cette réorganisation du secteur de la solidarité. D’autre part, M. Djamel Ould Abbes a annoncé hier que dix nouveaux postes au profit des universitaires seront créés au niveau de toutes les Directions de l’action sociale (DAS) du territoire national. Il a reconnu également hier que les actions de ces DAS ont été passées au peigne fin au cours de ces dernières semaines. 27 DAS ont été sévèrement sanctionnées et de nombreux directeurs, coupables de détournements de fonds d’aide sociale, sont actuellement poursuivis en justice.
N’omettons pas de préciser en dernier lieu qu’une charte de la solidarité sera prochainement présentée au gouvernement. Celle-ci vise avant tout, selon M. Djamel Ould Abbes, à consolider les acquis sociaux des Algériens. Elle renforcera également l’arsenal juridique de la politique sociale de l’Etat.
[ source ]
Par Abderrahmane Semmar
La Tribune, Ă©dition du 28 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 26/12/2008 | Info
> Edition Web
Transport maritime
Tarik Ibn Ziyad bloqué à cause du mauvais temps
Le bateau Tarik Ibn Ziyad (ENTMV) a retardé son départ, prévu jeudi, vers Marseille, en raison de ’’mauvaises conditions météorologiques’’ enregistrées près des côtes françaises.
Le commandant de bord ’’a décidé de reporter le départ à lundi’’, a précisé une source proche de la direction de l’entreprise à l’APS, ajoutant que des vagues de 9 mètres sont enregistrées près des Bouches du Rhône (près des côtes de Marseille). Le chef d’escale de l’entreprise a, de son côté, affirmé que les passagers habitant l’intérieur du pays ont été pris en charge dans la soirée de jeudi, alors que ceux habitant près d’Alger ont été autorisés à retourner dans leurs foyers. La ligne maritime avec la France est partagée avec la SNCM, mais le pavillon national semble avoir les capacités nécessaires pour faire face à l’évolution du marché. Algérie ferries emploie près de 1500 travailleurs et réalise quelque 900 traversées par an.
[ source ]
Par Kamel Benelkadi
El Watan, Ă©dition du 26 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 24/12/2008 | Info
Lors du lancement d’un nouveau service Internet sans fil, le P-DG d’Algérie Télécom affirme :
« Une partie de notre réseau a été mal installée »
L’Internet à haut débit est insuffisamment déployé en Algérie. Un constat auquel adhère le P-DG du groupe Algérie Télécom, Moussa Benhamadi. « Nous sommes encore loin des besoins réels du pays », reconnaîtra-t-il lors de son intervention hier à l’occasion du lancement d’un nouveau service Internet sans fil (Wimax), sous le nom commercial «Mawdjat», fruit d’un partenariat entre AT et l’opérateur privé AnwarNet. « Il serait faux de dire que le groupe AT peut à lui seul répondre à la demande sans cesse pressante », ajoutera M. Benhamadi.
Comment alors parvenir à donner accès à la technologie Wimax dans les plus brefs délais à une plus large population et à plus d’entreprises ? Pour l’heure, la solution toute indiquée est, selon M. Benhamadi, de faire appel à des partenaires du secteur privé maîtrisant la technologie Wimax, comme AnwarNet (fournisseur d’accès à Internet en Algérie et opérateur de téléphonie VOIP). « Le partenariat que nous avons conclu avec la société AnwarNet répond à cet objectif », a souligné le P-DG d’AT, qui précisera à l’adresse des invités de la cérémonie que « le projet d’association a connu des difficultés lors de sa maturation, dues à des incompréhensions sur l’avantage à tirer d’un partenariat public/privé ». Néanmoins, « nous sommes arrivés à sceller un contrat d’association avec cette entreprise nationale de droit privé », conclut--il. Et de préciser dans la foulée que « cette convention est basée sur des intérêts communs et où chacune des deux parties a pour souci de fournir un service de qualité ». Il est clair que dans leur stratégie de déploiement, les deux parties « visent, particulièrement, le marché des PME/PMI, de l’administration, des collectivités locales et des institutions, mais également la clientèle résidentielle », a signifié M. Benhamadi. La solution Mawdjat « est conçue de manière à apporter la rapidité et l’économie de déploiement, une réelle flexibilité et une qualité de service libérée des problèmes des réseaux terrestres », dira pour sa part le P-DG d’AnwarNet, Fadi Gouasmia.
On apprendra également que quinze BTS vont être mis en place à cet effet, la technologie Wimax, faut-il le rappeler, fonctionnant sur le même principe que les ondes radio hertziennes. Selon M. Gouasmia, la portée théorique de la connexion est de 50 km. A ce jour, seuls Alger, Oran, Hassi Messaoud, El Eulma, Sétif, Bordj Bou Arréridj et Constantine sont équipés pour lancer cette nouvelle formule d’ADSL. D’autres villes, comme Annaba, Tlemcen et Blida, seront bientôt dotées des équipements nécessaires. Pour l’heure, 80% du Grand Alger est couvert par le nouveau réseau. La connexion est illimitée et son débit varie de 124 Kbit/s à plusieurs Mbits/s. A la question de savoir ce que compte appliquer « Mawdjat », son patron dira qu’il diffère selon le débit demandé sans toutefois apporter d’autres indications. Seule indication : 17 000 DA par mois pour les entreprises. « Un tarif que je considère convenable mais à la condition que la qualité de service suive », dira la patronne d’une entreprise au responsable d’AnwarNet qui répliquera que les essais techniques effectués sur le terrain « ont été satisfaisants et nous laissent confiants sur la qualité de nos services ». A propos des désagréments occasionnés aux clients d’AT, notamment ceux abonnés à une connexion Internet, Moussa Benhamadi répondra que « la réduction des tarifs de 50% a créé des goulots d’étranglement au niveau des plates-formes. Les équipements en place ne peuvent plus supporter toute la demande. Devant ces insuffisances, nous avons lancé des programmes de réhabilitation de tout le réseau bakbone [boucle locale, ndlr] dans un but de conforter le bakbone national ». « Nous nous attelons à redynamiser les plates-formes d’accès à Internet, ce qui permettra d’assurer une qualité de service de niveau international », ajoutera M. Benhamadi qui reconnaîtra cependant qu’«une partie de notre réseau a été mal installée, et si nous devons parfaire les connexions, il faudra procéder à de lourdes et coûteuses rénovations».
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Par Ziad Abdelhadi
Photo : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 24 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 24/12/2008 | Info
> ÉCONOMIE
Algérie-Espagne
La réalisation du gazoduc sous-marin Medgaz achevée
Le consortium Medgaz a annoncé hier l’achèvement des travaux de construction du gazoduc sous-marin.
Dans un communiqué rendu public hier, le consortium a annoncé que le Crawler, le navire chargé de réaliser la « dernière soudure » a achevé la connexion directe entre l’Algérie et l’Espagne à 1,6 km de la côte algérienne. Avec cette dernière soudure, « Saipem SpA, entreprise italienne chargée de l’infrastructure sous-marine, termine ainsi de relier Beni Saf (côte algérienne) et Almeria, via un gazoduc qui s’étend sur 210 km. Le navire chargé de l’opération, le Crawler, a réalisé cette jonction à 1,6 km de la plage de Beni Saf. Sa tâche consistait à relever le tuyau déposé par le Castoro Sei en juillet 2008 ainsi que celui déposé par le Saipem 7000 le mois dernier, (novembre), puis de les souder pour les relier définitivement avant de redéposer le tout sur le fond marin », selon le consortium. Selon le consortium Medgaz, la construction du gazoduc s’est achevée dans les délais prévus.
Il rappelle qu’« entre mars et juin 2008, le Castoro Sei, navire chargé de la construction en eaux peu profondes (jusqu’à 550 mètres de fond), avait soudé et monté une partie du gazoduc aussi bien côté algérien que côté espagnol vers Almeria. Dans un deuxième temps, entre août et novembre, le Saipem 7000 avait, quant à lui, pris en charge la pose du tuyau sur le parcours le plus profond du tracé (jusqu’à 2160 mètres de fond) ». La construction du gazoduc est en avance sur le planning, selon le consortium, qui indique que les tests hydrauliques destinés à vérifier le bon fonctionnement du gazoduc avant sa mise en service, prévue au cours du deuxième semestre 2009, se dérouleront entre janvier et mars 2009. Le consortium Medgaz est composé de cinq compagnies : Sonatrach (36%), Cepsa (20%), Iberdrola (20%), Endesa (12%) et GDF Suez (12%). D’une capacité initiale de 8 milliards de mètres cubes par an, Medgaz transportera du gaz naturel entre Beni Saf, sur la côte algérienne, et Almeria, en Espagne. Les travaux ont débuté au milieu de l’année 2007 et la mise en service est prévue pour 2009. Il s’étend sur une distance de 210 km, sous la mer, et a été posé sur le fond méditerranéen à une profondeur maximale de 2160 mètres.
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Par Liès Sahar
El Watan, Ă©dition du 24 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 22/12/2008 | Info
La carte Famille nombreuse Ă©tendue aux familles modestes et monoparentales
SOCIAL - Elle s'appellera la carte « enfant-famille »...
Plus besoin d'avoir trois enfants pour bénéficier de la carte famille nombreuse, la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, Nadine Morano, a annoncé une extension de la carte aux familles «modestes» ayant moins de trois enfants, et aux familles monoparentales.
Dès janvier 2009
« S'agissant de l'extension de la carte famille nombreuse SNCF pour (...) les familles modestes ayant moins de trois enfants et les familles monoparentales ayant même un seul enfant avec un revenu médian inférieur à 1.000 euros (...), nous l'annoncerons début janvier avec Guillaume Pepy », président de la SNCF, a indiqué Nadine Morano au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. « Cette carte s'appellera la “carte enfant-famille”, et ces familles modestes et ces familles monoparentales pourront bénéficier, lorsqu'elles prendront le train, de réductions de 25% à 50% », a-t-elle ajouté.
Interrogée sur le fait de demander à la SNCF de «soutenir» financièrement cette extension, Nadine Morano répond: « Je vous rappelle que le SNCF est excédentaire. Elle fait des profits. Et beaucoup de profits, en ce moment ». L'annonce d'un désengagement de l'Etat du financement de la carte famille nombreuse avait provoqué en avril une vive polémique. Le président Nicolas Sarkozy avait alors annoncé son maintien, demandant même que les tarifs sociaux puissent être étendus aux familles monoparentales et aux familles modestes de moins de trois enfants.
De deux à sept millions de bénéficiaires
Près de 2 millions de personnes bénéficient actuellement de la carte famille nombreuse, et 5 à 7 millions pourraient y prétendre, selon le ministère. L'ancienne «carte SNCF» créée en 1921, a changé de nom en 2006 pour devenir « carte Famille nombreuse », lorsque le gouvernement a décidé d'étendre ses avantages auprès des enseignes commerciales.
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MD avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 22.12.08 Ă 13h22
# Administrateur | 22/12/2008 | Info
> MULTIMEDIA
Internet : Des câbles coupés perturbent en Egypte et au Moyen-Orient
Le trafic (téléphonique) Europe vers le Proche-Orient et l’Asie est interrompu plus ou moins conséquemment. L’Algérie et la Tunisie ne sont pas affectées.
La rupture de trois câbles sous-marins en Méditerranée perturbe depuis vendredi matin les liaisons téléphoniques entre l’Europe et la zone Asie/Proche-Orient ainsi que l’internet en Egypte et au Moyen-Orient, selon l’opérateur France Télécom et un prestataire en Egypte. « La coupure, dont les causes restent encore imprécises, est localisée en Méditerranée, entre la Sicile et la Tunisie, sur des segments reliant la Sicile à l’Egypte », a expliqué France Télécom, qui dit avoir constaté ces pannes en début de matinée et va envoyer sur place un bateau de maintenance. « Le trafic (téléphonique) Europe vers le Proche-Orient et l’Asie est interrompu plus ou moins conséquemment », a-t-il indiqué, précisant que l’Algérie et la Tunisie n’étaient pas affectées. Parmi les zones les plus touchées, les liaisons vers les Maldives sont hors service à 100%, vers l’Inde à 82%, vers le Qatar à 73% et vers Djibouti à 71%, a précisé France Télécom, qui a établi ce bilan vendredi matin. Le trafic est également perturbé vers de nombreux autres pays, notamment le Liban, l’Arabie Saoudite, l’Egypte ou la Malaisie.
Le trafic internet est « partiellement » touché vers l’île française de la Réunion (océan Indien) et à 50% vers la Jordanie. France Télécom a immédiatement mis en alerte l’un des deux bateaux de maintenance présents sur la zone Méditerranée. Ce navire-câblier, basé en France, appareillera cette nuit avec à bord 20 kilomètres de câble de rechange. Il devrait être sur place lundi matin. Selon France Télécom, la situation devrait s’améliorer le 25 décembre et être revenue à la normale au 31 décembre. Au Caire, le réseau internet était indisponible vendredi et des perturbations étaient recensées ailleurs au Moyen-Orient, ont indiqué la compagnie prestataire, Reliance GlobalCom, dont le siège est en Inde, et l’agence officielle égyptienne Mena. Outre l’Egypte, les perturbations touchent l’ensemble de la région Moyen-Orient, selon la Mena. D’après la même source, la coupure s’est produite vendredi à 08h00 GMT et Reliance GlobalCom a envoyé un sous-marin pour faire des réparations. Pour rétablir au plus vite le service, des câbles internet de renfort devraient être utilisés ainsi que des connexions satellites, et, en Egypte, l’amélioration devrait intervenir d’ici à 12 heures, a ajouté la Mena. En janvier 2008, cinq câbles au Moyen-Orient et en Europe avaient subi des dégâts, entraînant des perturbations dans les services Internet. Les centres d’appels avaient été touchés en Égypte, comme en Inde, où ils ne fonctionnaient plus qu’à 30% de leur capacité. La panne avait également touché plusieurs pays arabes du Golfe, notamment les Émirats arabes unis, le Koweït, l’Arabie Qaoudite, le Qatar et Oman.
[ source ]
Par Samir Ben
El Watan, Ă©dition du 22 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 22/12/2008 | Info
RESSOURCES EN EAU
Les barrages sont remplis Ă 52%
La réserve des 60 barrages en exploitation, a atteint 3,02 milliards de m3.
Les précipitations de ces trois derniers mois, n’ont pas que des aspects négatifs. La réserve des 60 barrages est estimée actuellement à 3,02 milliards de m3. Une information que confirme M.Benbouaziz, chargé d’étude et responsable du département de la communication au sein du ministère des Ressources en eau.
Explicite, M.Benbouaziz dira que: «Depuis le mois de septembre dernier à la 1ère quinzaine du mois de décembre en cours, la réserve des barrages en exploitation est passée d’un volume de 2,4 milliards de m3 à 2,9 milliards de m3». Cet apport pluviométrique a également été bénéfique pour les nappes souterraines. On remarque, à cet effet, que les chiffres sont en hausse par rapport à l’année précédente. «On constate que dans l’ensemble des 60 barrages en exploitation, le taux de remplissage est passé de 42,9 à 52%» à se fier aux propos de M.Bouaziz. Soit une augmentation de 8,14%.
Il y a lieu de souligner avec plus de précision que l’augmentation enregistrée s’élève à 0,64% durant le mois de septembre, de 4,13% en octobre, de 0,61% en novembre et de 2,76% pendant la première quinzaine du mois en cours. Quant au classement par régions, celles de l’Ouest arrivent en première position.
Leurs réserves ont doublé par rapport à l’année 2007, notamment à Saïda, Tlemcen et Mascara. Le taux de remplissage des treize barrages de l’Ouest est passé de 37,7% durant l’année 2007 à 62,3% pour cette année. La région du centre vient en seconde position avec un taux de 61,9% au niveau de ses douze barrages. Un taux qui était de 72,1% pour la même période de l’année écoulée. Dans ce même ordre d’idées, viennent les régions de l’Est avec un taux de 58,3% de remplissage de leurs vingt barrages par rapport à 60,4%, enregistré en 2007.
On note également que l’oued Cheliff comporte quinze barrages, et a connu un taux de remplissage passant de 23,3 à 27,5%. Cette évolution positive de la pluviométrie a plusieurs avantages.
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Chahinez BENZAGHOU
L'Expression, Ă©dition du 22 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 20/12/2008 | Info
Education nationale : Les cours de soutien débutent aujourd’hui pour les classes d’examen
Elèves et étudiants entameront à partir d’aujourd’hui leur première semaine de vacances d’hiver de 15 jours. Exception faite pour les élèves issus de classes d’examen (BAC et BEM), qui profiteront durant cette période de cours de soutien car les établissements scolaires resteront ouverts durant cette première semaine. Ainsi le premier trimestre, le plus long de l’année scolaire s’est achevé jeudi dernier avec de bons résultats pour la plupart des établissements scolaires. ces derniers ont été pris d’assaut par les parents d’élèves qui ont procédé avec les enseignants à l’évaluation du travail de leur progéniture.
Au CEM Tayeb Boulahrouf sis à Garidi I, régnait une ambiance particulière. Les élèves félicités et encouragés ainsi que leurs parents ont été conviés à une sympathique collation organisée par l’association des parents d’élèves en collaboration avec la direction du collège. Des diplômes d’excellence et de félicitations de fin de trimestre ont été distribués à une centaine d’élèves de différents niveaux dont la moyenne varie entre 18 et 16/20. A cette occasion MM. Belamri et Bakir respectivement directeur de l’établissement et président de l’Association des Parents d’Elèves, ont félicité ces élèves tout en les encourageant à persévérer encore d’avantage dans les deux prochains trimestre. Ils ont également remercié les enseignants pour leur encadrement et les parents pour le suivi de leurs enfants.
Les élèves de la quatrième année moyenne ont reçu avec leur bulletin l’emploi du temps lié aux cours de soutien et qui touche notamment les matières à coefficient élevé telle que les mathématiques, les langues arabe, française et anglaise, les sciences naturelles et physiques et histoire géographie.
Il y a lieu de noter que cette opération de cours de soutien qui entre dans le cadre de la réforme du système éducatif n’est pas une mode. Chaque année les élèves de classes d’examen ont droit à ce genre de cours particulier et le taux de succès de cette opération a atteint, selon les responsables de la tutelle, une moyenne de 80%. Cette réussite a appelé les directeurs de lycées et de collèges à ouvrir leurs établissements tous les jours de semaines après 17h et le même le vendredi, pour des cours surveillés durant les vacances de printemps.
Parmi les mesures et les moyens didactiques mis en place pour la réussite de cette opération on cite la transmission aux 1500 lycées des CD comportant les cours de l’ONEFD, les exercices corrigés et les annales du bac des dix dernières années, la dotation de tous les lycées d’une enveloppe financière pour l’acquisition d’un micro-ordinateur et d’un Data Show.
Le ministre de l’Education nationale a toujours insisté dans ce cadre sur l’amélioration des résultats du BAC dont le taux de réussite a été fixé à 55% pour les candidats du nouveau système éducatif et de 53% pour ceux issus de l’ancien système durant l’année précédente. Par contre le taux de réussite aux épreuves du BEM pour l’année 2008 est de 47,93%, et celui d’admission en première année secondaire atteint les 64,44%. Pour ce qui est des facteurs importants qui ont permis l’amélioration du taux de réussite, les responsables du ministère évoquent en premier lieu les conditions de scolarisations des élèves et l’effort de l’Etat qui est dirigé vers ce secteur.
Pour le ministre les résultats de l’examen du baccalauréat et du BEM des dernières sessions, confirment la justesse des décisions parfois douloureuses, qui ont été prises par les responsables du secteur depuis la rentrée scolaire de septembre 1998, particulièrement dans le domaine de l’évaluation qui est qualifiée comme le clou de la réussite des élèves scolarisés, par M Benbouzid qui a toujours insisté sur ces mesures qui ont permis d’opérer une rupture radicale avec des pratiques qui ont plongé le système éducatif dans une certaine forme de léthargie pédagogique.
Ces mesure se basent sur l’évaluation qui a conduit à l’élimination du système de quotas, la suppression du rachat au BAC puis au BEM, l’institution d’un test de contrôle pédagogique à la fin de l’enseignement primaire et l’exploitation de ses résultats pour un véritable travail de remédiation pédagogique, la revalorisation du statut du Brevet de l’enseignement fondamental en l’instituant comme critère d’accès direct au secondaire.
Un autre critère aussi important, il s’agit du suivi rigoureux des classes d’examen, la responsabilisation accrue des chefs d’établissements et la gestion collectif (chef d’établissement, enseignants et parents d’élèves), des établissements scolaires. L’évaluation et le suivi scolaire font partie de l’acte pédagogique qui vise la diminution des déperditions scolaires.
A ce niveau de l’année scolaire, le bilan du premier trimestre est connu et des parents et des élèves. C’est l’occasion de remettre les pendules à l’heure et de donner ce coup d’accélérateur au mois prochain. Les jeux ne sont pas faits pour ceux qui ont eu une faible moyenne et pour les bons élèves, il n’est pas bon de dormir sur ses lauriers. Il leur faut continuer sur la lancée du premier trimestre et engranger d’autres bons résultats avant l’examen du brevet. C’est là une assurance pour un succès garanti, à savoir le passage au lycée.
Les résultats du Bac et du BEM, session juin 2009, seront, sans nul doute, les meilleurs indicateurs pour l’effort mené non seulement par les directeurs de l’éducation au niveau de leurs wilayas, mais également par les chefs d’établissement et les inspecteurs de l’éducation.
Déterminé à mener la réforme du système éducatif jusqu’au bout, notamment l’élévation du rendement des élèves et des enseignants, l’augmentation du taux de réussite des examens de fin d’année, le ministre de l’Education nationale, M. Benbouzid, a déclaré tout récemment ; lors d’une rencontre avec les directeurs de l’éducation de toutes les wilayas du pays, que les proviseurs devraient tenir compte de l’obligation de résultats.
« Chaque chef d’établissement sera responsable des résultats obtenus à la fin de l’année. » C’est par ces propos que le ministre a signifié à l’assistance la responsabilité qui lui incombe pour être à la hauteur des objectifs fixés par la refonte de l’institution éducative. La gestion pédagogique notamment dans l’enseignement secondaire, est pour l’heure la préoccupation majeure du département de Benbouzid. Quatre conférences régionales se tiendront prochainement, en vue de mettre en œuvre les directives données par le premier responsable du secteur, selon lesquelles les proviseurs et les inspecteurs déploieront l’effort nécessaire pour l’intérêt des élèves. Les premiers en assurant une bonne gestion pédagogique administrative au sein de l’établissement, alors que les inspecteurs auront pour mission le suivi du travail mené par les chefs d’établissement et l’évaluation des résultats obtenus à la fin de chaque trimestre.
A commencer par ceux du premier trimestre de l’année scolaire en cours. Une feuille de route sera élaborée pour l’ensemble des lycées et collèges répartis à travers le territoire. Selon M. Benbouzid, aucune négligence pénalisant les élèves ne sera tolérée. Chaque directeur de l’éducation sera noté en fonction des résultats obtenus.
En cas de non respect des directives décidées par la tutelle, les parties concernées seront passibles de sanctions. Le ton est donné, reste donc l’application sur le terrain. Laquelle sera effective dès la reprise des cours, au début du mois de janvier, soit après les vacances d’hiver. Benbouzid a d’ailleurs insisté sur la mise en place de deux commissions, qui se chargeront de l’évaluation et du bilan.
[ source ]
Par Sarah SOFI - 19-12-2008 Ă 20:18
El Moudjahid, Ă©dition du 20 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 20/12/2008 | Info
Partenariat d’affaires Algérie-Canada
Des hommes d’affaires algériens à Montréal
Organisée sur l’initiative de l’Alliance d’affaires Algérie-Canada, le forum qui s’est tenu à Montréal jeudi dernier a été l’occasion pour des chefs d’entreprises algériennes de s’exprimer devant leurs homologues canadiens sur l’intérêt du «partenariat d’affaires Algérie-Canada».
Selon l’ambassade d’Algérie au Canada, la forte délégation de patrons d’entreprise et d’opérateurs économiques algériens venues prendre part à la journée économique a mis à profit cette rencontre pour initier des contacts d’affaires.
Toujours selon cette même source, reprise par l’APS, à ce forum il a été traité notamment des opportunités d’affaires et de partenariat en Algérie dans les secteurs du transport, de l’énergie, des finances, des travaux publics, des télécommunications, de l’environnement et de la réglementation des affaires et du secteur financier en Algérie (institutions financières, banques et assurances).
Ce forum s’est tenu en présence notamment du ministre canadien des Affaires étrangères, M. Lawrence Cannon, qui a présenté un exposé sur l’état des relations algéro-canadiennes et leurs perspectives, ainsi que des patrons de grandes compagnies canadiennes dont les P-DG de SNC-Lavalin et de Dessau. En marge de cette journée, le P-DG de la compagnie nationale aérienne Air Algérie,
M. Abdelwahid Bouabdallah, a procédé à l’inauguration de la première agence de la compagnie en Amérique du Nord, à Montréal. Dans le communiqué de l’ambassade, il est indiqué que «la presse canadienne a accordé une attention particulière à cette journée», tels le journal spécialisé les Affaires et le quotidien francophone le Devoir ainsi que la télévision canadienne RDI.
Rappelons que des responsables de grandes entreprises canadiennes avaient convenu en juillet dernier de relancer l’Alliance d’affaires Canada-Algérie (AACA, créée en 2004) pour contribuer au développement des échanges économiques et à la promotion des investissements et du partenariat avec l’Algérie. A signaler enfin que l’Algérie reste le premier partenaire commercial du Canada en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Le volume des échanges commerciaux en 2007 entre les deux pays a atteint les 5,5 milliards
de dollars canadiens, soit un peu plus de 6 milliards de dollars américains.
[ source ]
Synthèse de Ziad Abdelhadi
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 20 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 20/12/2008 | Info
Tayeb Louh l’a annoncé à l’AG du conseil consultatif de la PME
« Il n’y aura pas de tripartite avant 2009 »
Tayeb Louh, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, a annoncé qu’un décret présidentiel qui concerne les marchés publics est en phase de préparation au niveau de son département. M. Mustapha Benbada, ministre de la Petite et Moyenne entreprise, a, pour sa part, annoncé que 25 000 autres PME seront créées en 2009 et assuré que le dossier du contentieux avec les banques est en voie de règlement.
S’exprimant à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire du Conseil national consultatif (CNC) de la PME organisée au cercle militaire de Beni Messous, les deux ministres ont mis l’accent sur la nécessité de conjuguer les efforts pour renforcer le tissu économique national, surtout dans cette conjoncture particulière marquée par une crise économique mondiale.
M. Louh a annoncé, en marge de la réunion, la mise en place d’un groupe de travail pour mener une réflexion autour de la possibilité pour les petites entreprises d’accéder à des marchés publics. Car, rappelle-t-il, lors des auditions accordées au secteur, le Président a insisté sur cette question au vu du nombre d’entreprises qui font face à des difficultés. L’objectif est de leur donner un plan de charges pour une période donnée et leur permettre de se développer. Le ministre rappellera les nombreuses mesures d’incitation prises par son département pour lutter contre le chômage et créer des postes d’emploi. Selon lui, depuis la mise en place en juin dernier du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, plus de 135 000 jeunes ont été placés dans des postes d’emploi, dont 90% dans le secteur économique. Une évaluation complète sera menée d’ici une à deux années pour examiner les points forts et faibles de ce dispositif.
Par ailleurs, le ministre a tenu à préciser encore qu’il n’y aura pas de tripartite avant l’année prochaine et qu’une réunion se tiendra la dernière semaine du mois de décembre regroupant son département, le patronat et l’UGTA, pour évaluer le pacte économique et social signé en 2006 par l’ensemble des parties concernées.
Le projet du nouveau code du travail a été aussi abordé par Louh qui fera savoir que la discussion autour de cette question sera entamée au deuxième semestre 2009. Sur l’échéance de son achèvement, le ministre dira que cela dépendra du temps que prendront les débats car un code du travail représente une philosophie économique et sociale. Pour sa part, M. Benbada a déclaré qu’il est fait suggestion au Premier ministre d’introduire une mesure de facilitation de l’accès au marché public. Il dira, en outre, que le dossier du contentieux des entreprises avec les banques sera assaini très prochainement. Il ajoutera que l’opération d’évaluation des PME sera confiée au nouveau commissariat général à la planification et à la prospection et que c’est sur cette base-là que sera élaboré le programme d’action du secteur 2009-2013, qui sera axé sur le financement et la sous-traitance. Et d’annoncer qu’une conférence nationale dédiée à la PME sera organisée en janvier prochain en présence du président de la République et du Premier ministre.
Zaïm Bensaci, président du CNC, a, quant à lui, dit que la politique de soutien aux PME est insuffisante tant que les problèmes de l’environnement de l’entreprise ne sont pas pris en charge. «Il faut mettre à niveau l’environnement des entreprises si on veut réussir leur mise à niveau.» Et d’afficher son regret quant aux difficultés qui entravent le développement des PME et ce, malgré les programmes de mise à niveau mis en place.
Bensaci ne manquera pas de signaler la nécessité d’encourager les entreprises nationales qui ont les mêmes capacités avec leurs concurrentes étrangères, notamment dans le domaine de la sous-traitance.
Enfin, l’association des femmes chefs d’entreprise (SEVE) a remis un trophée à Mme Bourafa qui fait de l’agriculture son métier à El Tarf. Un prix d’encouragement a été aussi décerné à Mme Bounaadja qui gère une exploitation de 10 ha toujours dans cette même wilaya. Le prix d’honneur a été remis au ministre de la PME.
Mustapha Benbada :
« Il faut investir davantage pour soutenir la filière lait »
Le ministre de la PME a fait savoir, en marge de l’AG du CNC, que la politique des quotas pour ce qui est de la production du lait ne peut continuer. D’autres efforts doivent être faits pour soutenir les producteurs, notamment à travers l’encouragement de l’élevage. «Cela permettra de passer d’une politique passive à une politique active», dira Benbada, ajoutant qu’«il est dangereux de continuer dans cette politique d’importation et de distribution des quotas de poudre de lait».
Enfin, il a rappelé que le groupe saoudien El Maraai est intéressé par l’investissement en Algérie et que des investisseurs émiratis ont déjà acheté un terrain pour faire de l’élevage.
[ source ]
Par Badiaa Amarni
La Tribune, Ă©dition du 20 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 18/12/2008 | Info
> ORAN INFO
Le centre régional d’imagerie médicale bientôt opérationnel
Des appareillages ultramodernes pour les malades
Un vent de modernisme souffle sur la Cnas de Constantine. Même si le directeur, M. Nekhoul ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs, il n’en demeure pas moins que nous avons pu constater de visu que l’imagerie moderne à la Cnas n’est plus un vain mot.
En effet, et dans les tout prochains jours, un nouveau centre régional d’imagerie médicale verra le jour à la caisse de la sécurité sociale de Constantine. Beaucoup d’encre et de sueur ont été nécessaires pour asseoir un projet qui traînait depuis longtemps dans les tiroirs. Finalement, la Cnas sera dotée d’un équipement médical high-tech que lui jalouse déjà le… CHU de la ville des ponts. Pour cela, deux espaces importants ont été réservés au niveau du siège. Le premier, dénommé module 1, se situe au niveau du troisième étage. Refait à neuf, il donne une impression de détente dès qu’on franchit le seuil.
Un responsable, sur place, nous dira à ce propos : « L’on a choisi ce bleu pâle sur les conseils d’un spécialiste. Une couleur qui détend avant l’acte médical, en plus des salles d’attente qu’on a préféré baptiser salle de détente, car le patient pourra, en attendant son tour, se relaxer grâce à une télévision et des micros mis à sa disposition ». Sur ce même niveau, se trouve des équipements de dernière génération : Mammographe, électrocardiogramme, écho doppler, encéphalogramme, panoramique, et appareils pour os et poumons se disputent déjà la vedette en attendant les premiers patients.
Tous ces appareils sont numériques, donc exit les radios classiques avec ses bains de développement et les ruptures de stock des films. « Néanmoins, un appareillage d’instruments classiques est là pour suppléer ceux de dernière génération en cas de pannes électriques prolongées ou détérioration d’une pièce que l’on n’a pas encore en rechange », nous dira-t-on encore sur place. Le rez-de-chaussée est la vitrine du nouveau centre d’imagerie médicale de l’Est. Là encore, les propos de notre guide sont révélateurs : « Nous avons voulu un grand portail en verre transparent pour que le patient rentre chez nous d’abord par le regard.
La couleur orange, choisie pour le module 2, est aussi là pour détendre un peu plus des malades atteints de maladies chroniques ou nécessitant des examens d’imagerie plus poussés, d’où les deux machines installées dans cet espace ». Effectivement, et sur place, se trouve un scanner numérique qui va soulager bien de malades de l’Est qui ne seront plus…soulagés de leurs économies par certaines cliniques d’imagerie médicale. Mais, le top du top est bien sûr l’IRM (imagerie à résonance magnétique), un appareil imposant aussi bien par son volume que pour les tâches auxquelles il sera astreint. C’est d’ailleurs le seul au niveau de l’est algérien dans un secteur sanitaire public.
« C’est une IRM de dernière génération, et seules Laghouat et Maghnia ont la même », tiendra-t-on à souligner à la Cnas. Donc, et sans doute à l’orée de la nouvelle année, la Cnas de Constantine mettra à la disposition des malades de l’Est un appareillage qui va servir à une amélioration des qualités des soins. Et déjà , l’on parle d’une convention entre la Cnas et le CHU de Constantine et d’autres EHS. Ce même CHU devait justement accueillir son IRM au mois de décembre… 2007, mais certaines parties ont fait que cet évènement reste pour le moment un vœu pieux.
[ source ]
Par Hamid Bellagha
El Watan, Ă©dition du 18 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 18/12/2008 | Info
L’institution muséale sera aménagée sous les voûtes Kheir Eddine de l’amirauté
Accord algéro-espagnol pour la réalisation du musée marin algérien
Les relations bilatérales algéro-espagnoles se consolident davantage et cela grâce à la signature d’un accord de partenariat pour la réalisation du musée marin algérien. C’est à la salle de conférences de la salle El Mouggar que le contrat a été signé par le directeur du futur musée marin algérien, M. Briksi, et celui du Musée marin de Barcelone. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, de l’ambassadeur d’Espagne à Alger, Gabriel Bouchkat, de la directrice de la culture de la wilaya d’Alger, Mme Baadia Sator, et d’une délégation espagnole.
Le futur musĂ©e marin d’Alger sera situĂ© sur un lieu plus qu’historique, « c’est un Ă©tablissement qui vient de s’ajouter Ă notre belle palette de musĂ©es », dĂ©clare Mme Khalida Toumi en prĂ©cisant que le musĂ©e marin algĂ©rien se situera au niveau des voĂ»tes Kheir Eddine, dans l’amirautĂ© d’Alger. Le projet a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© conjointement par la PrĂ©sidence et le ministère de la DĂ©fense nationale qui a cĂ©dĂ© le terrain des voĂ»tes Kheir Eddine pour sa concrĂ©tisation. Par ailleurs, la ministre n’a pas manquĂ© d’adresser ses remerciements Ă tous ceux qui ont pris part Ă l’instauration du nouveau musĂ©e qui s’annonce aussi prestigieux que celui de Barcelone, considĂ©rĂ© comme le plus grand en Europe. « C’est dans le cadre de la manifestation â€â€Alger, capitale de la culture arabe 2007’’ que le projet du musĂ©e marin algĂ©rien a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©, et c’est grâce aux efforts dĂ©ployĂ©s par nos partenaires que nous sommes arrivĂ©s aujourd’hui Ă sa concrĂ©tisation. Après le MusĂ©e de miniatures, le MusĂ©e des arts modernes, voilĂ aujourd’hui le musĂ©e marin qui vient de s’ajouter Ă nos Ă©tablissements prĂ©servateurs de notre patrimoine », dĂ©clare Mme Toumi.
On précisera par ailleurs que les travaux d’études de restauration des voûtes Kheir Eddine dirigés par l’architecte restaurateur Abdelouahab Zekar prendront fin ce mois pour laisser la place au début des travaux en janvier 2009.
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Par Wafia Sifouane
La Tribune, Ă©dition du 18 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 18/12/2008 | Info
> DERNIĂRE
Monnaie
Vos billets de 100 DA toujours valables
Nombreux sont les citoyens qui ont cru à la rumeur colportée ces dernières semaines sur les billets bleus de 100 DA. D’aucuns, parmi les commerçants et autres citoyens, ont dû déduire seuls que le billet en question devrait disparaître de la circulation alors qu’il n’en est rien.
Le billet de 100 DA de couleur bleue restera, en effet, en usage tant que la Banque d’Algérie (BA) n’aura pas mentionné son retrait effectif. La confusion semble pourtant s’être installée chez tous ceux qui en disposent déjà . Il est fréquent de surprendre des discussions sur le sujet, croyant que ledit billet devrait être remis à la Banque d’Algérie avant le 31 décembre 2008. Ce qui est totalement faux, nous a confirmé hier la direction de la communication de la BA. Un quiproquo ? Effectivement, il s’agit là tout simplement d’un malentendu parti d’un communiqué de l’autorité monétaire que la rumeur a gonflé.
Car s’il est vrai que la BA a fait part d’un retrait de billets de 100 DA, ceux-ci ne concernant nullement les billets bleus en circulation. Les billets qui seront retirés sont de vieilles coupures des séries de 1964 et de 1970-1977. Ceux-là sont pratiquement introuvables d’ailleurs. Selon la direction de la communication de la Banque d’Algérie, les vieux billets répondent aux caractéristiques suivantes. Les 100 DA de la série de 1964 comportent au recto le port d’Alger et au verso la baie d’Alger. L’autre billet concerné par le retrait n’est autre que celui de la série 1970-1977, de couleur jaune, qui contient au recto une jarre, un paysage rural et un artisan, et au verso une gazelle avec un fond de relief.
Tels sont donc au final les coupures que la Banque d’Algérie vient désigner pour leur retrait de la circulation. Et non le billet bleu de 100 DA que la plupart des citoyens ont déjà commencé à mettre de côté ou ne plus l’utiliser, allant parfois même jusqu’à le refuser, selon des témoignages, de peur d’en garder au-delà du 31 décembre prochain. N’ayez crainte, ces billets bleus de 100 DA sont toujours valables... et sans bourse délier.
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Par A. Benyahia
El Watan, Ă©dition du 18 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 17/12/2008 | Info
> ALGER INFO
La Seaal dresse son bilan d’activité
Alger aura de l’eau H24 en septembre 2009
A mi-chemin de la durée du contrat de management qui s’étale jusqu’à 2011, une synthèse du plan d’action structuré nous donne une mesure de l’évolution sur des indicateurs précis, et permet de situer l’avancement des progrès sur le terrain, grâce à l’appui de 27 experts internationaux de Suez environnement dont le concept général est le transfert du savoir-faire vers les cadres locaux, de manière à donner à la Seaal une autonomie et une maturité suffisantes pour pouvoir ensuite gérer durablement le service à un niveau de standard international.
Aujourd’hui, les réalisations de la Seaal sont, on n’en disconvient pas, perceptibles, non seulement au niveau de la rénovation du réseau AEP mais sur le plan de l’amélioration des infrastructures, la remise à niveau des stations de pompage, la réhabilitation des réservoirs, le renouvellement des branchements et compteurs. En gros, c’est un rafraîchissement très rapide du niveau technique de l’installation. Et c’est l’une des composantes de la réussite du H24 que celui de l’assainissement. Ainsi, jusqu’au mois d’octobre dernier, 73,6% de la population algéroise était desservie en eau H24 et 22,7% en quotidien avec une moyenne de 12 à 14 heures/jour. « Le renouvellement des conduites progresse à un rythme de 6 à 7 km par mois sur un réseau global estimé à 4000 km », souligne le directeur général qui, par ailleurs, tient à préciser que, « techniquement la situation du réseau d’Alger est très complexe et que certaines parties du réseau n’ont pas été faciles à réaliser en raison de sa caractéristique topographique ».
La Seaal gère aussi 26 stations de relevage, tous les réseaux d’égouts et s’attelle, dans le cadre d’un partenariat public, à gérer de manière progressive les Step (Station d’épuration des eaux usées). A notre question relative aux prérogatives de la Seaal dont les opérations d’assainissement semblent chevaucher sur celles de l’hydraulique et de l’Ona, notre interlocuteur écarte toute ambiguïté : « Nous ne sommes pas les seuls acteurs dans les domaines de l’eau et de l’assainissement. Il faut savoir qu’il appartient à la direction de l’hydraulique de la wilaya de réaliser des investissements nouveaux. C’est la DHW qui se charge des travaux d’un réservoir ou d’un château d’eau, mais la mission de la remise de l’ouvrage en état est confiée à la Seaal. » Et de poursuivre : « Nous opérons en parfaite coordination avec les différents intervenants, comme la direction de l’hydraulique, Asrout et l’ONA et ce, dans la gestion et l’amélioration du réseau d’assainissement notamment lors des situations de crise. Depuis deux ans les résultats sont plutôt satisfaisants dans la mesure où nous avons déjà effectué sur le réseau d’assainissement la cartographie de 1800 km de réseau et le curage de 700 km sur une longueur totale de 3000. » Aussi, il y a lieu de relever l’étude du schéma directeur assainissement qui requiert deux ans et qui, selon le premier responsable, déterminera « les grandes actions stratégiques à mettre en œuvre pour faire fonctionner parfaitement le réseau d’assainissement d’Alger d’ici 2025 ».
180 000 usagers ne payent pas l’eau
Sur un autre registre, une interrogation nous interpelle sur le recouvrement des créances de la Seaal détenues à hauteur de 40 % auprès de ses gros clients et des particuliers. Des mesures sont prises par l’entreprise afin de réduire de manière significative les factures impayées », dira le DG de la Seaal, ajoutant dans la foulée que « l’ouverture de 25 agences clientèle sur le Grand Alger et la signature d’un partenariat avec Algérie Poste permettront au client de régler sa facture. Il y a aussi la relance par écrit, la proposition d’échéancier, les mises en demeure et les coupures et en dernier recours des actions juridiques à caractère contentieux. Actuellement, la Seaal estime à 180 000 le nombre d’usagers qui bénéficient de la denrée précieuse sans s’acquitter de la redevance. Il va falloir se rapprocher d’eux, les recenser et faire plier à la règle les récalcitrants qui optent pour le branchement anarchique », dira-t-il en substance. Concernant les fuites d’eau, la Seaal enregistre une moyenne de 2000 fuites par mois et les délais de réparation sont en moyenne inférieure à deux jours, fait-il remarquer, expliquant que « la forte extension du H24 entraîne naturellement des fuites d’eau sur le réseau. Mais nous nous organisons dans ce sens pour être plus efficace dans les mois à venir, notamment par la mise en service du numéro1594, par le biais duquel les clients nous signalent spontanément les fuites qu’ils constatent ».
Pour une charte de voirie
Quant au délai moyen de remise en état de la voirie, il est de six jours et doit encore être amélioré, relève le DG de la société, expliquant que cette opération qui cause moult désagréments « reste tributaire des facteurs externes à la Seaal comme les conditions météorologiques, la disponibilité du bitume, la circulation des engins et camions, et l’accessibilité des surfaces à remettre en état ». Cela dit, les experts de la Seaal se disent prêts à proposer à la wilaya les éléments d’une charte de voirie à partager par tous les opérateurs. Il va sans dire, fait-il observer, qu’une amélioration pérenne et systématique de la situation dépend aussi d’une meilleure maîtrise du schéma directeur de l’aménagement et d’urbanisme de la wilaya. S’il est vrai que la Seaal mobilise des moyens d’intervention assez importants, beaucoup de chemin reste cependant à faire au niveau de l’intervention sur la voirie, reconnaît-il. Dans ce contexte, la Seaal dispose d’un plan de formation pour son personnel. Le centre de formation d’El Achour ouvert en avril dernier est dédié aux métiers de l’eau et de l’assainissement. Il dispense annuellement 10 000 jours de formation.
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Par M. Tchoubane
El Watan, Ă©dition du 17 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 17/12/2008 | Info
Selon le sous-directeur de la régulation et du développement de la production agricole
Le Syrpalac pourrait être élargi à l’oignon, à l’ail et aux viandes rouges
Après la pomme de terre, le Système de régulation des produits agricoles à large consommation (Syrpalac) concernera d’autres aliments de base.
Selon le sous-directeur de la régulation et du développement de la production agricole au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, « ce système pourrait concerner l’oignon, l’ail et les viandes rouges ovines ».
C’était, hier à Aïn Témouchent, que M. Bouzidi Rachid a rappelé que ce dispositif, mis en place cette année par son ministère, est capable d’« assurer l’autosuffisance et la sécurité alimentaire du pays en matière de produits agricoles de base ».
S’exprimant en marge des journées régionales de perfectionnement sur le thème de la pomme de terre de consommation dans le cadre du dispositif Syrpalac, ce même responsable a souligné qu’« il faut développer ces filières qui sont principales au même titre que les céréales, le lait et la tomate industrielle ». Et de mettre en avant le caractère urgent de cette opération, « eu égard à la flambée de leurs prix ces derniers temps, d’où la nécessité de les mettre à l’abri en professionnalisant leurs opérateurs ». La professionnalisation de ces filières est une première étape avant d’aller à l’exportation. Le président du comité de régulation du Syrpalac fera savoir qu’une fois « le système bien huilé et ses partenaires ayant appris à travailler ensemble, nous pourrions nous pencher sur l’exportation de ces produits et ne pas attendre à chaque fois l’intervention des pouvoirs publics ».
Evaluant l’expérience de cette année concernant la pomme de terre, M. Bouzidi dira que ce dispositif a donné l’occasion au stockage, dans des chambres froides, de pas moins de 120 000 tonnes de ce tubercule, ce qui représente 10% de la production nationale de saison.
La période concernée par ce stockage va du 10 juillet au 10 octobre dernier.
Toujours selon ce responsable, au 30 novembre dernier, 15 000 tonnes restaient encore en stock. Il faut rappeler que le bilan de cette opération fait état de 33 wilayas du pays prenant part au dispositif de la pomme de terre, au niveau desquelles des cellules d’observation et de suivi ont été installées. 266 opérateurs stockeurs ont participé à cette action réglementée par des conventions et un cahier des charges.
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Synthèse de Badiaa Amarni
La Tribune, Ă©dition du 17 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 17/12/2008 | Info
> FAIT DU JOUR
L’hiver restera très humide jusqu’en février
Du jamais vu depuis 1952 !
Qu’elle semble lointaine, la canicule du Ramadhan ! Si l’on se souvient de septembre pour ses températures estivales des pics de 43°C à Alger, Béjaïa ou Annaba, on n’oubliera pas de sitôt le froid de novembre et, surtout, de ces dix premiers jours de décembre… qui confirment la tendance globale : 2008 aura été la plus fraîche des dix dernières années.
« Les températures sont, quasiment dans tout le pays, inférieures aux normales saisonnières, relève Djamel Boucherf, climatologue à l’Office national de la météo. C’est-à -dire inférieures à la valeur la plus probable calculée sur trente ans. » C’est le Sud qui enregistre les baisses de températures les plus fortes avec, sur les dix premiers jours de décembre, 5,4°C de moins que la température normale à In Aménas, -4,2°C à In Salah ou -3,4°C à Bord Badji Mokhtar. Ceci dit, la vague de froid touche tout le pays, de Médéa (-3,1°C) à Khenchela (-2,3°C) en passant par Alger (-1,8°C). En cause : la niña, un phénomène climatique qui contribue à rafraîchir les eaux de surface de l’est du Pacifique, entraînant une diminution de la température moyenne de la terre.
« Mais le plus impressionnant, ce sont les pluies agressives qui touchent l’Algérie depuis le début de l’automne, souligne Djamel Boucherf. Il faut remonter à 1952 ou 1994 pour retrouver des anomalies similaires. En particulier dans l’Ouest et le Sud-Ouest. » Les fortes averses sur les régions steppiques et le nord du Sahara les derniers jours de septembre (106 mm à Béjaïa, 62 mm à Oran, 39 mm à Bouira…) ont notamment entraîné des crues exceptionnelles, causant plus de quarante morts à Ghardaïa et une dizaine d’autres à Tébessa, Ouargla, Djelfa, Tlemcen et Mascara. « En octobre, c’est au tour des régions du littoral et du Sud-Ouest de connaître des pluies torrentielles responsables d’inondations à Béchar, Naâma et Aïn Sefra, le déluge s’acharnant sur l’Ouest, où Aïn Sefra a reçu douze fois sa quantité de pluies d’un mois de novembre normal, Ghazaouet en a reçu sept fois plus et Tlemcen quatre fois plus ! », note le climatologue. Pas de répit à l’Ouest, puisque les précipitations exceptionnelles de novembre ont causé des inondations dans plusieurs localités et d’importants dégâts aux récoltes et au cheptel, à Mostaganem ou à Oran.
En 24 heures, 64 mm de pluies sont tombés à Ghazaouet, 35 à Béni Saf et 31 à Miliana. « Plusieurs oueds ont débordé de leur lit causant des inondations de chaussées, détruisant des maisons qui les longeaient. Des routes ont été sévèrement endommagées tandis que des centaines d’hectares de champs ont été submergés, rappelle-t-il. Deux personnes sont décédées à Oran et quatre marins pêcheurs ont disparu au large de la baie d’Arzew. » Et ce n’est pas fini : les modèles climatiques internationaux prédisent que l’hiver (jusqu’à février) dans le bassin méditerranéen et en Afrique du Nord sera très humide.
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Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, Ă©dition du 17 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 17/12/2008 | Info
SUR EXIGENCE DE L’OMC
Les véhicules de moins de 3 ans de retour?
C’est l’une des conditions pour l’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce.
L’Algérie est-elle donc tenue en laisse par l’Organisation mondiale du commerce (OMC)? Comme d’importer des véhicules d’occasion que les Etats-Unis et l’Union européenne refusent sur leurs routes? C’est du moins ce qu’on peut déduire des questions que les membres de cette organisation envoient à l’Algérie pour qu’elle puisse adhérer. Les dernières en date, sont celles transmises par les Etats-Unis et l’Union européenne, portant notamment sur le commerce de l’Etat, mais surtout sur l’interdiction par l’Algérie de l’importation des véhicules d’occasion et le tarif du gaz. Deux nouveaux points, d’une importance indéniable, par lesquels l’OMC tient l’Algérie. Dans ce contexte, le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, qui s’exprimait avant-hier, en marge des travaux de l’APN, consacrés au Plan d’action du gouvernement, a souligné que l’Algérie «a déjà fait les efforts nécessaires et que le Comité gouvernemental chargé du dossier s’est réuni plusieurs fois pour examiner les réponses. Lesquelles ont été envoyées à l’OMC». Quelles sont les réponses formulées par l’Algérie aux questions des membres de cette organisation? M.Djaâboub préfère, apparemment, laisser la chose au secret, se contentant d’indiquer que «nous attendons les réactions et la date du prochain round pour relancer les négociations». Les observateurs estiment que l’Algérie procédera, incontestablement, à l’abrogation de la loi portant interdiction de l’importation des véhicules de moins de trois ans. Laquelle disposition, rappelle-t-on, est contenue dans la loi de finances complémentaire 2005, promulguée par ordonnance du chef de l’Etat en réparation des incohérences de la loi de finances 2005. C’est là une condition à laquelle le pays devra se soumettre s’il veut accéder à l’Organisation mondiale du commerce. Il faut rappeler, dans ce sens, que la décision de l’interdiction de l’importation des véhicules a été prise dans le but de réduire le phénomène du trafic de véhicule, mais aussi pour éviter l’achat à l’étranger de voitures à papiers falsifiés. Il est bon de noter que les Algériens prisent les voitures d’occasion, en provenance notamment des pays de l’Europe occidentale. En 2005, plus de 65.000 voitures de moins de trois ans ont été importées.
La décision du gouvernement d’interdire l’importation des voitures d’occasion a quelque peu contraint les Algériens à se rabattre sur les banques pour l’octroi de crédits afin d’acheter des voitures neuves. Ainsi, de par l’abrogation des lois, l’Algérie prouve ainsi qu’elle se plie aux directives formulées ailleurs, combien même elles ne servent que l’économie des pays occidentaux. La donne a déjà été prouvée, précédemment, avec l’abrogation de la loi portant interdiction d’importation des boissons alcoolisées. L’option ne semble, naturellement, pas être partagée par le ministre du Commerce qui soutient que «l’Algérie veut adhérer à l’Organisation mondiale du commerce dans les meilleures conditions et les meilleurs avantages pour son économie». Par ailleurs, s’agissant de l’adhésion de l’Algérie à la Zone arabe de libre-échange, programmée en janvier 2009, le ministre a expliqué que ce dispositif aura beaucoup d’avantages pour l’Algérie. «Le dossier complet de l’adhésion a été remis dimanche dernier à l’ambassadeur de l’Algérie en Egypte pour le déposer au secrétariat général de la Ligue arabe», a-t-il indiqué. Selon les chiffres présentés par M.Djaâboub, l’Algérie a importé auprès des pays arabes pour un montant de 865 millions dollars et a exporté vers cette région pour 1,5 milliard de dollars.
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Par Hakim KATEB
L'Expression, Ă©dition du 17 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 16/12/2008 | Info
Elle ambitionne de devenir la deuxième compagnie aérienne nationale : Tassili Airlines diposera à court terme d’une flotte de 40 aéronefs
La flotte actuelle de la jeune compagnie aérienne nationale Tassili Airlines qui compte aujourd’hui 19 appareils devrait passer très rapidement à 40 aéronefs tous types confondus. Son objectif affiché est de devenir la 2e compagnie aérienne nationale engagée dans le monde des voyages, du tourisme et des services aériens.
La Compagnie s’est restructurée en un groupe aérien professionnel constitué de 3 filiales vouées respectivement au transport public des passagers et des marchandises tant au plan national qu’international (Tassili Airlines) au transport corporatif pour le compte des entreprises du secteur de l’Energie et des mines (Naftassil) et au travail aérien, notamment les services agricoles (Tassili agro-aérien).
L’ensemble de ces filiales ont d’ores et déjà une existence légale et s’attellent à se doter de structures modernes répondant aux normes internationales les plus avancées. Elle bénéficie dans ce cadre de l’assistance technique de l’Association internationale du Transport aérien (IATA), s’inscrivant notamment dans le processus de certification de ses normes de sécurité.
Le Groupe, qui dispose, actuellement, d’une flotte de 19 appareils, a pris des dispositions afin de porter ce chiffre à 40 aéronefs tous types confondus, soit 9 avions de transport de passagers et de marchandises, 10 avions de service agricole, 10 hélicoptères (mono et biturbine) ainsi que 2 Jets d’affaires. Il importe de rappeler que la Compagnie a réceptionné 4 avions bombardiers Q400 de 74 sièges en 2007. Sur une commande de 4 appareils bombardiers Q200 d’une capacité de 35 sièges, Tassili Airlines a d’ores et déjà réceptionné 2 aéronefs, les 2 autres devant être livrés à échéance du mois de janvier 2009. De nouvelles commandes seront lancées en 2009 pour l’acquisition de 9 avions de ligne «Jets» d’une capacité allant de 70 à 150 sièges, de 10 avions de services agricoles, ainsi que de 10 hélicoptères. Hormis la construction de son siège social qui sera implanté dans la zone d’affaires de Bab-Ezzouar (Dar El-Beïda) la compagnie a lancé les projets de constructions de centres de maintenance à l’aéroport d’Alger, Hassi-Messaoud et Tiaret qui seront associés à des centres d’exploitation sur ces mêmes aéroports.
Un effort particulier a été engagé pour le développement qualitatif et quantitatif des ressources humaines de la Compagnie qui dispose d’ores et déjà de 120 pilotes, 80 ingénieurs et techniciens de maintenance ainsi que de 30 ingénieurs et techniciens de la navigation aérienne.
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Par EL MOUDJAHID - 15-12-2008 Ă 20:43
El Moudjahid, Ă©dition du 16 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 16/12/2008 | Info
> ECONOMIE
DHL : Deux centres de tri inaugurés
DHL, fournisseur numéro 1 du courrier express et services logistiques dans le monde, a annoncé hier à Alger l’inauguration de deux centres de tri, l’un à Alger présenté comme « le plus moderne d’Afrique du Nord » et un second à Hassi Messaoud, qui a pour but de rapprocher le monde des clients du Sud.
Alexandru Gheorghe, directeur général de DHL Algérie, a affirmé que 90% de l’activité concernent les entreprises et 10% seulement touchent les particuliers. L’investissement consenti depuis l’introduction du service express international en Algérie en 1994 est estimé à plus de 10 millions d’euros. L’installation du nouveau terminal est évaluée à 50 millions de dinars. Se référant aux récentes études de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) du troisième trimestre 2007, le taux de croissance du nombre d’envois DHL est supérieur à 10%, alors que la croissance du marché est de 7%. Le chiffre d’affaires est supérieur à 800 millions de dinars et DHL veut dépasser le milliard de dinars à la fin de cette année. Alexandru Gheorghe s’attend à une baisse d’activité suite à « la crise globale qui touche le monde.
Les coûts seront revus : avant de faire un envoi, les entreprises vont longuement réfléchir ». Concernant Algérie Poste, il reste très diplomate : « Nous avons des relations cordiales. On n’est pas concurrents puisque Algérie Poste est une grande entreprise et le courrier express n’est qu’un segment. » Avec cette inauguration, les délais de livraison seront améliorés de 20% au niveau d’Alger. A Hassi Messaoud, suite au transfert direct de la marchandise au niveau local, les clients pourront procéder au dédouanement sur place. 20 caméras veillent sur la sécurité des colis afin d’être sûr en permanence de l’état des colis. Les nouvelles capacités sont conçues pour traiter les poids lourds, qui permettra d’élargir la gamme des services DHL.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, Ă©dition du 16 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 16/12/2008 | Info
Risque professionnels : Une question qui intéresse au plus haut degré les entreprises
“La sécurité des salariés : une valeur ajoutée pour l’entreprise », tel est le thème d’un séminaire, organisé, hier, à l’hôtel Sofitel, par la Chambre Française de Commerce et d’Industrie en Algérie. Cette manifestation tenue de concert avec Profil est revenue sur la prévention contre les risques professionnels, les accidents de travail, le management dans la préservation des ressources matérielles et humaines de l’entreprise ainsi que l’apport de l’assurance économique dans la protection des salariés. En effet, les intervenants ont mis, en exergue l’intérêt d’une démarche préventive qui est à même de sécuriser les employés sur leur lieu de travail. C’est ce que précisera, en fait le représentant du ministère du Travail et de la sécurité sociale, M. Bouras qui affirmera que la législation algérienne prend très au sérieux la question de la prévention dans l’entreprise et tient l’employeur, pour premier responsable, en cas de manquements ou de violation de la réglementation en vigueur. Il soutiendra, ainsi que la loi 83- 13 relative aux accidents du travail et les maladies professionnelles fait de l’aspect prévention une obligation, puisqu’elle stipule clairement que l’entreprise se doit d’offrir aux travailleurs un milieu de travail sûr, salubre, en conformité avec les normes et la réglementation régissant le monde du travail et la relation entre l’employeur et le travailleur. Dans la même lignée, Mme Iles, directrice générale de l’Institut National de la Prévention des Risques Professionnels, relèvera que l’Algérie a ratifié la convention Internationale du travail, au lendemain de l’indépendance. Cette dernière qui fixe la durée du travail, les salaires, la sécurité, l’hygiène et le bien être confie la fonction de prévention aux inspecteurs du travail qui se charge aussi des missions de conciliations et de l’arbitrage. La conférencière rappellera, en effet que cette convention n’omet pas l’aspect contrôle de l’application des lois en vigueur, assuré par un système approprié et suffisant qui est un ensemble cohérent d’acteurs, d’institutions, de politiques et de relations. Intervenant sur le rôle de l’inspection du travail, elle dira que l’inspection du travail est chargée de contrôler l’application des dispositions relatives aux relations individuelles, avant de poursuivre que la loi du travail fournit des conseils aux travailleurs, tout comme elle propose des mesures d’adaptation et d’aménagement pour permettre aux travailleurs d’exercer dans un milieu sécurisé. Aussi, tiendra –t-elle à ajouter lorsque le travailleur est exposé aux risques ou aux dangers graves et imminents pour la santé, la sécurité, le wali ou le P/APC est saisi pour prendre les mesures qui s’imposent.
Mme Iles notera, par ailleurs que la loi 88-7, prévoit en cas de négligence des gestionnaires des peines et des sanctions. C’est dans ce sens que des programmes sont élaborés pour la généralisation de la médecine du travail, la dynamisation des organes internes de prévention au sein des entreprises, des analyses et des requêtes d’accidents, des enquêtes et des études, insistant sur l’organisation de l’action de contrôle, partant du principe que la prévention a un coût certes alors que la santé et l’intégrité des hommes, eux n’ont pas de prix. La directrice de cet institut ne manquera pas de préciser que la politique de protection de la santé des travailleurs contre les risques professionnels a connu une reconfiguration durant les dernières années, à la faveur des mutations qu’a connues notre économie. Elle expliquera, en effet, que durant les cinq dernières années, l’on relèvera un renforcement du cadre juridique qui se caractérise à travers la promulgation de 25 décrets d’application, mais aussi la mise en place d’organes de prévention tel que le conseil national d’hygiène et de sécurité du travail constitué de 24 membres et l’institut national de prévention des risques professionnels dont la mission est d’homologuer les programmes de prévention. La Directrice du même institut annoncera, enfin qu’en janvier 2009 l’institut sera doté d’un laboratoire de toxicologie professionnelle. En conclusion, la conférencière, insistera sur le fait que la médecine du travail algérienne est préventive et accessoirement curative. D’autres interventions ont été à l’ordre du jour de cette manifestation. Celles-ci ont touché à l’analyse des causes des accidents de travail, baromètre de la prévention des risques professionnels ainsi que les conséquences financières et humaines des accidents du travail.
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Par Samia D. - 15-12-2008 Ă 20:40
El Moudjahid, Ă©dition du 16 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 16/12/2008 | Info
Le ministre des Finances l’a affirmé devant les députés
L’Algérie membre de la zone arabe de libre-échange à partir de 2009
L’Algérie va adhérer à la zone arabe de libre-échange à partir de janvier 2009. Cette annonce a été faite dimanche dernier par Karim Djoudi, selon l’agence APS.
Le ministre des Finances a précisé devant les députés que « l’adhésion de l’Algérie à la zone arabe de libre-échange lui permettra
d’intégrer le marché arabe et de faire connaître les produits algériens dans la région ».
Il a, en outre, indiqué que cette adhésion permettrait « de promouvoir l’échange commercial inter-arabe et de développer l’activité économique des sociétés algériennes ».
« Tous les Etats arabes membres de la zone accordent un intérêt particulier à la question d’adhésion au regard des avantages offerts notamment en matière d’exonération fiscale, qui facilite l’exportation de leurs produits locaux », a-t-il expliqué. Le ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub, pour rappel, avait déclaré au même titre que l’Algérie annoncera son adhésion à cette zone lors du sommet économique prévu en janvier au Koweït. En 2007, Alger avait demandé à la Ligue arabe de bénéficier d’une période de transition avant cette adhésion afin de «faire un démantèlement progressif des droits de douane et de ne pas aborder d’une façon frontale son entrée dans cette zone». La zone arabe de libre-échange, qui a mis 39 ans à se concrétiser, est entrée en vigueur en janvier 2005, avec la participation de 17 membres de la Ligue arabe sur 22, dont les échanges représentent 94% de la totalité du commerce arabe, selon des estimations à fin 2006. Sa création avait été décidée par le sommet arabe d’Amman en 2001.
Les pays participants ont progressivement éliminé leurs droits de douane les uns vis-à -vis des autres. Ce bloc régional vise à augmenter l’interdépendance économique entre les pays arabes et assurer la stabilité et la sécurité dans la région.
Cet espace vise également à dynamiser les échanges commerciaux entre les pays membres et renforcer le pouvoir de négociation de ces derniers avec des blocs économiques puissants comme l’Union européenne ou l’ALENA. La zone regroupe, actuellement, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Irak, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, Oman, l’Autorité palestinienne, le Qatar, le Soudan, la Syrie, la Tunisie et le Yémen.
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Par SmaĂŻl Boughazi
Photo :Sahel
La Tribune, Ă©dition du 16 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 15/12/2008 | Info
Alerte orange « avalanches » dans quatre départements, 92.500 foyers privés d'électricité
Idé¦ Carte d’alerte météo du 15 décembre 2008: des avalanches dans les Alpes et des inondations dans le Vaucluse.
Quatre départements sont maintenus en alerte orange « avalanches », ce lundi, par Météo France . Il s'agit des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes et de la Savoie.
Alerte levée, en revanche, pour la région l'Auvergne et les départements de l'Ardèche, de la Loire, de la Lozère et du Var.
A la mi-journée, 92.500 foyers étaient toujours privés d'électricité dans le centre et le sud-est du pays, selon un dernier bilan rapportant de nouveaux incidents. Les intempéries avaient provoqué des coupures de courant dès dimanche, affectant quelque 100.000 foyers dans le centre de la France. Selon les prévisions d'ERDF, le courant ne sera pas rétabli dans 67.000 foyers ce lundi soir.
Par ailleurs, la vigilance orange « crue » est maintenue sur le Vaucluse où les centres-ville d'Apt, de Bédarrides, de Piolenc et de Cavaillon, faisaient l'objet d'évacuations « plus ou moins importantes » de population, suite à la montée des eaux attendue ou en cours.
Deux morts
Ce dimanche, la neige a fait deux victimes. Un randonneur à raquettes de nationalité suisse de 58 ans a été tué et son épouse grièvement blessée dans une avalanche dans le Jura, au col de la Faucille (Ain). Un peu plus tôt, une automobiliste de 50 ans a été tuée, après avoir perdu sur une route enneigée le contrôle de son véhicule, qui est tombé dans la Loire, à Lavoûte-sur-Loire (Haute-Loire).
Cinquante personnes bloquées dans la neige
Les chutes de neige ont également rendu difficile depuis samedi la circulation routière dans tout le Massif central. Dans la nuit de samedi à dimanche en Haute-Loire, une cinquantaine de personnes, dont les voitures étaient bloquées dans la neige par des congères sur le chemin départemental 15, près de Saint-Julien-Chapteuil, ont dû être évacuées par les pompiers.
L'autoroute A75, entre la Haute-Loire et l'Hérault, a également été interdite dans les deux sens à tous les véhicules. En Ardèche, la préfecture a mis en garde contre «les conditions de circulation localement délicates à partir de 700m», et «très difficiles, voire quasiment impossibles à partir de 1.000 m». En Lozère, les habitants ont été invités à rester chez eux dimanche. Les chutes de neige ont débuté en milieu de nuit, avec des couches de 15 à 60 centimètres par endroit.
Beaucoup de pluie aussi dans le Sud
Les intempéries ont également touché les Bouches-du-Rhône provoquant dimanche l'interruption totale du trafic SNCF sur la ligne Marseille-Cannes, en raison de la chute d'un arbre. Un TGV qui circulait au moment de l'incident est resté bloqué plus d'une heure avant d'être acheminé vers la gare de Cassis.
Sur l'autoroute A502, reliant l'A52 qui vient d'Aix-en-Provence à l'A50 qui va vers Toulon, la circulation a également été coupée dans les deux sens, en raison de la chute de plusieurs arbres au niveau d'Aubagne. Météo-France a placé ce département en alerte orange dimanche en début d'après-midi pour cause de fortes pluies et de vent tout comme les Alpes-Maritimes et le Var.
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Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 15/12/2008 - 12h57
# Administrateur | 15/12/2008 | Info
> ORAN INFO
Couvert forestier
Un programme de reboisement de 42 hectares par mois
La direction de la Conservation des forêts lance un vaste programme de reboisement des montagnes qui coïncide avec la Journée mondiale de la montagne et des sites de verdure à travers les communes de la wilaya d’Oran.
Une superficie de 42 hectares de montagne sera reboisée chaque mois par la Conservation des forêts avec la collaboration de la direction de l’Education et du mouvement associatif. Cette opération, qui s’étalera jusqu’au mois de mars prochain, permettra aux montagnes dénudées par les déboisements à outrance de retrouver leur aspect initial. Des campagnes de sensibilisation sur la protection de la montagne ont été enclenchées depuis la semaine dernière.
Les lycées, les universités, les établissements scolaires du primaire, les centres éducatifs et de formation professionnelle sont également concernés par ce programme de reboisement. Plus de 44 hectares de reliefs montagneux ont déjà fait l’objet de reboisement. Les associations de protection de l’environnement participent activement à cette opération de grande envergure.
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Par A. Br.
El Watan, Ă©dition du 15 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 14/12/2008 | Info
Algérie-séisme : une secousse tellurique de 3,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter s'est produite dimanche à 16h12 à Chlef.
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La Tribune, Ă©dition du 14 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 14/12/2008 | Info
> EPOQUE
« Courir ensemble » à Hydra : Une première réussie
Il y avait du monde, hier matin, et du beau monde en plus, aux alentours du siège de l’APC d’Hydra pour le coup d’envoi d’une course inédite rassemblant des coureurs et des personnes à mobilité réduite dans des fauteuils roulants.
Les membres de l’Association sportive des médecins du grand Alger (ASMGA), présidée par le Pr Bendib, étaient en force ainsi que les membres de la Fédération des associations des handicapés moteurs et de l’AS Bouchaoui athlétique club, les autres organisateurs de cette course de solidarité. Les responsables de l’APC d’Hydra ont mis tous les moyens et ont veillé à ce que l’organisation soit parfaite pour la réussite de cet événement. Le président d’APC, Karim Bennour, qui a pris part à la course, nous a déclaré que « cette course est une initiative louable à plus d’un titre. « Courir ensemble » est une première en Algérie et nous espérons la perpétuer ». Le Pr Bendib, président de l’ASMGA, a souligné le caractère spécifique de cette initiative : « C’est une première dans la mesure où c’est une course de solidarité où se côtoient toutes sortes de coureurs, à pied et coureurs en fauteuil roulant. A vrai dire, l’idée est venue du Dr Saïda Younsi et nous avons pris l’initiative tous les deux avec comme objectifs : offrir un moment de gaîté et de bonheur à ces personnes, attirer l’attention des autorités et de la population sur les problèmes que rencontre cette frange de la société et enfin la pratique sportive qui doit être encouragée pour tous. »
Quant au choix de la commune d’Hydra, le président de l’ASMGA est clair : « Je pense qu’il était tout indiqué du moment où les autorités nous ont ouvert les bras et toutes les portes, à commencer par M. Bennour et toute son équipe qui ont été formidables, d’autant qu’eux-mêmes ont participé et ont tenu à offrir des fauteuils roulants à plusieurs athlètes. Enfin, nous souhaitons fidéliser cet événement et être en contact permanent avec les personnes handicapées. Tenez par exemple, Drif Bekouche a même lâché son fauteuil et a tenu à terminer la course à l’aide d’une canne en faisant tout le circuit en 35 minutes. C’était formidable. » « Courir ensemble » n’est apparemment pas un simple slogan ni une course anodine puisque l’APC d’Hydra compte aborder un grand chantier, comme l’a affirmé M. Bennour : « En tous les cas en ce qui concerne notre commune, et en prévision du plan de gestion urbain 2009, des instructions ont été données pour aménager tous nos espaces à l’attention des personnes à mobilité réduite. Nous n’avons pas lésiné sur les moyens et je peux vous annoncer dès maintenant que nous réfléchissons à l’organisation d’un marathon. » Cette course a été, par ailleurs, rehaussée, notamment au moment de la distribution de cadeaux, de diplômes et surtout de fauteuils roulants offerts par l’APC, de l’ASMGA et de plusieurs sponsors, par la présence de plusieurs figures du sport comme Smaïn Khabatou légende vivante du football et du Mouloudia d’Alger, ses disciples Omar Betrouni et Zoubir Bachi, voire Nacer Bouiche, ou bien leurs anciens rivaux de l’USM Alger Abdouche et Saâdi et de bien d’autres.
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Par Aboud S.
El Watan, Ă©dition du 14 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 14/12/2008 | Info
100.000 foyers privés d'électricité à cause de la neige
Thierry Zoccolan AFP/Archives¦ Une route couverte de neige à Riom, près de Clermont-Ferrand, le 23 janvier 2007
Les intempéries ont privé d'électricité dimanche quelque 100.000 foyers dans le centre de la France paralysé par d'importantes chutes de neige et entravé la circulation tant ferroviaire que routière dans le sud-est du pays. Les coupures d'électricité touchent le Puy-de-Dôme, l'Aveyron, la Lozère, le Cantal, la Haute-Loire et la Corrèze.
Autre conséquence: le slalom messieurs de Val-d'Isère (Savoie), comptant pour la Coupe du monde de ski alpin, a été annulé dimanche, les chutes de neige mêlées aux bourrasques rendant les conditions trop difficiles.
Par ailleurs Météo France maintenait dimanche soir la vigilance orange « neige » dans sept départements du Massif central (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Ardèche, Loire et Lozère). Elle devrait être maintenue jusqu'à lundi matin.
50 personnes bloquées dans la neige
Les chutes de neige ont également rendu difficile depuis samedi la circulation routière dans tout le Massif central. Dans la nuit de samedi à dimanche en Haute-Loire, une cinquantaine de personnes, dont les voitures étaient bloquées dans la neige par des congères sur le chemin départemental 15, près de Saint-Julien-Chapteuil, ont dû être évacuées par les pompiers.
L'autoroute A75, entre la Haute-Loire et l'Hérault, a également été interdite dans les deux sens à tous les véhicules. En Ardèche, la préfecture a mis en garde contre «les conditions de circulation localement délicates à partir de 700m», et «très difficiles, voire quasiment impossibles à partir de 1.000 m». En Lozère, les habitants ont été invités à rester chez eux dimanche.
Les chutes de neige ont débuté en milieu de nuit et devaient se poursuivre au moins jusqu'à dimanche soir, avec des couches de 15 à 60 centimètres par endroit.
Beaucoup de pluie aussi dans le Sud
Les intempéries ont également touché les Bouches-du-Rhône provoquant dimanche l'interruption totale du trafic SNCF sur la ligne Marseille-Cannes, en raison de la chute d'un arbre. Un TGV qui circulait au moment de l'incident est resté bloqué plus d'une heure avant d'être acheminé vers la gare de Cassis.
Sur l'autoroute A502, reliant l'A52 qui vient d'Aix-en-Provence à l'A50 qui va vers Toulon, la circulation a également été coupée dans les deux sens, en raison de la chute de plusieurs arbres au niveau d'Aubagne. Météo-France a placé ce département en alerte orange dimanche en début d'après-midi pour cause de fortes pluies et de vent tout comme les Alpes-Maritimes et le Var.
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Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 14/12/2008 - 18h45
# Administrateur | 13/12/2008 | Info
Colloque sur le rôle des compétences algériennes à l'étranger dans le développement national aujourd’hui à Alger
La contribution des compétences algériennes à l'étranger et leur rôle dans le développement économique fera l'objet d'un colloque, à partir d’aujourd’hui, à Alger, a-t-on appris jeudi auprès de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM). L'axe de travail de ce colloque sera articulé autour du transfert du savoir-faire, de la modernisation et des technologies, comme appui au développement national, a précisé le président de la FOREM, M. Mustapha Khiati.
Ce colloque de trois jours, co-organisé par la FOREM et l'Association des compétences algériennes (ACA), "vise à identifier les paramètres et acteurs influents qui permettront l'édification d'une économie solide sur une base durable", a-t-il ajouté.
Cette rencontre scientifique organisée également en partenariat avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, fait suite à la première conférence tenue en avril 2007, a-t-il rappelé.
Quelque 150 experts et chercheurs pluridisciplinaires, dont 40 étrangers, prendront part à ce colloque, notamment des économistes, biologistes ainsi que des spécialistes dans les domaines des nouvelles technologie de l'information et de la communication, de l'énergie et de l'environnement, a-t-il ajouté.
Des experts nationaux et étrangers, issus de milieux industriels et académiques divers seront invités à y "contribuer dans leurs domaines de compétence et à définir les conditions nécessaires et les jalons décisifs du transfert du savoir-faire indispensable au développement du pays, a-t-il dit. Plusieurs thèmes seront débattus à cette occasion, notamment "La formation et la recherche-développement (RD) au service du développement économique", et "La RD dans le domaine biomédical et l'environnement et l'ingéniorat et l'infrastructure", a-t-il précisé.
Ce colloque se veut aussi un espace d'échanges scientifiques et technologiques pluridisciplinaires pour débattre de domaines liés à la formation, la recherche, les ressources hydriques, l'agriculture et l'énergie.
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Par EL MOUDJAHID - 12-12-2008 Ă 20:24
El Moudjahid, Ă©dition du 13 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 13/12/2008 | Info
Port d’Oran : Lancement imminent de l’opération d’évacuation
Toutes les agences de transit et succursales des assurances et des différentes entreprises de prestations portuaires et commerciales seront évacuées de l’espace du port d’Oran dans le cadre du plan de promotion de ce port à partir du 20 décembre courant, apprend-on jeudi de la direction générale portuaire. Dans un mois, délai que prendra cette opération d’évacuation, l’entreprise du port d’Oran pourra récupérer ses locaux et espaces à l’intérieur du port dans une perspective de les intégrer dans le projet de développement visant l’extension de ses structures devant abriter différentes prestations publiques, a précisé la même source.
Une fois le foncier récupéré il sera question d’étendre et de réaménager la station maritime des voyageurs et fournir des espaces supplémentaires pour assurer plus de services en sus de structures de plaisance et de façades maritimes au profit des voyageurs, a-t-on indiqué . Il est également projeté la réalisation de projets susceptibles d’insuffler une dynamique nouvelle à l’activité économique dont le projet d’extension et de réaménagement des quais du port avec une moyenne de 12 ML supplémentaires pour chaque quai.
L’espace du port dispose de 74 locaux occupés par des agences de transit et des succursales des agences d’assurances et bancaires ainsi que des services relevant des sociétés versées dans l’import et l’export lesquels devront transférer leurs bureaux respectifs en dehors du port dans les délais impartis, conclu-t-on.
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Par EL MOUDJAHID - 12-12-2008 Ă 20:13
El Moudjahid, Ă©dition du 13 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 13/12/2008 | Info
Gorgée d’eau de pluie et alourdie par le poids d’une dalle de béton
Une plateforme de l’immeuble Jules Ferry s’effondre à Oran
Un effondrement s’est produit dans la journée de jeudi dans l’immeuble de Jules Ferry au quartier d’El Kmuhl. Un jeune qui se trouvait du côté opposé a été littéralement éjecté mais n’a subi aucune blessure, nous confient les riverains. Il s’agit d’une plateforme de plus de 700 mètres carrés qui n’a pas résisté aux intempéries importantes de ces derniers jours ayant sévi à Oran. Gorgée d’eau et alourdie par le poids d’une dalle de plus de 60 mètres cubes, la plateforme qui sert de cour attenante à l’immeuble s’est complètement effondrée. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer suite à cet incident qui a provoqué une panique au sein des locataires. La maison de conciergerie qui abritait également des enfants et des femmes au moment des faits a été ensevelie sous les décombres. Les rescapés n’en reviennent pas. «J’ai senti quelques craquements et des tremblements au niveau du sol. Et puis les fissurations ont commencé. C’est là que j’ai demandé aux enfants de courir et de sortir vite de l’immeuble», note une femme affolée par l’ampleur des dégâts. Actuellement, les familles qui habitent l’immeuble se trouvent dans un état de peur et de panique inimaginables. Les femmes ont quitté leur maison et la tension monte au sein des jeunes qui en veulent à un concessionnaire de la maison Mercedes qui occupe les sous-sols de l’immeuble.
En fait, le patron du show room a acheté le local à l’OPGI malgré une action intentée en justice par les voisins. Ayant bénéficié de ces sous-sols immenses qui, jadis, servaient de caves pour les vide-ordures, ce concessionnaire a finalement entrepris certains travaux qui ont fragilisé l’ossature de la plateforme, accusent les voisins sur les lieux. Il aura perdu quatre véhicules sous les décombres, nous dit-on.
La tension est toujours vive au sein du voisinage et des jeunes affirment ne pas comprendre : «Comment de telles pratiques sont-elles tolérées de cette manière ? Et pourquoi le wali n’est-il pas venu nous voir ? Pourquoi cette impunité ? Ceux qui ont de l’argent ne paient jamais même s’il y a mort d’homme», s’insurgent les voisins. Il y a lieu de signaler que l’immeuble, dans sa totalité,
n’en finit pas de subir des modifications.D’où le risque d’une catastrophe à grande échelle.
Les hublots qui ont été réalisés lors de la construction de cet immeuble en vue de permettre l’aération des sous-sols en cas de déflagration ont été également obstrués par ce concessionnaire, affirment les riverains. Hier, en fin de matinée, alors qu’un engin de la commune déblayait les amas de la plateforme et que le risque de complication demeurait omniprésent, l’expertise technique de l’immeuble et des fondations n’avait pas encore été réalisée par les services du CTC.
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Par Mohamed Ouanezar, correspondant Ă Oran
La Tribune, Ă©dition du 13 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 12/12/2008 | Info
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA MONTAGNE
La montagne dévoile ses atouts
Ecologie, Ă©conomie, social, hydrique ou encore touristique, tous les secteurs y trouvent des potentiels Ă exploiter.
Le 30 janvier 2003, les Nations unies ont proclamé le 11 décembre Journée internationale de la montagne. Ce massif n’a de cesse de susciter l’intérêt grandissant des opérateurs de différents secteurs. En effet, la montagne, généralement connue pour sa rudesse, est devenu depuis quelques années un pôle attractif très prisé.
Ecologie, économie, social, hydrique ou encore touristique, tous les secteurs y trouvent des potentiels à exploiter. Et c’est pour faire connaître ces derniers, que la direction générale des forêts, point focal national pour le partenariat de la montagne, a organisé diverses manifestations à travers tout le territoire national à l’occasion de la Journée internationale de la montagne, liées au thème « la sécurité alimentaire dans les montagnes, il est grand temps d’agir ».
Ces manifestations se veulent être avant tout, une occasion de sensibiliser l’opinion publique sur l’importance des montagnes pour la vie sur terre, de mettre en lumière les opportunités et les contraintes de leur mise en valeur durable et de créer des partenariats qui apporteront des changements positifs aux montagnes et aux hauts plateaux du pays.
C’est également une occasion de se pencher sur les difficultés rencontrées par les populations montagnardes pour subvenir à leurs besoins quotidiens et surtout aux meilleurs moyens pour faire face.
La rareté des produits alimentaires, leur cherté et le coût exorbitant de leur transport, sont autant de problèmes auxquels sont confrontés ces populations.
Ainsi, est mise en exergue la nécessité de la bonne gestion des écosystèmes de la montagnes et ce au regard des bouleversements climatiques, économiques et surtout alimentaires. Pour cela, cette gestion passe en premier lieu, par une connaissance précise de cet écosystème.
Ce dernier, extrêmement riche, est considéré comme un réservoir d’eau intarissable et constitue une source d’eau douce pour la moitié de l’humanité.
De par leurs dimensions et leurs formes, les montagnes interceptent l’air qui circule autour du globe, se condense en nuages de pluie et de neige et peuvent ainsi nourrir des populations entières.
Toutefois, comme toute source de richesse, les zones montagneuses sont soumises Ă la surexploitation.
Celle-ci se traduit, notamment par l’utilisation irrationnelle des terres agricoles, des pratiques culturales inadaptées, les défrichements, le surpâturage et les constructions anarchiques.
Ces pratiques ont entraîné, en l’espace de quelques années, l’érosion de plus de 7 millions d’hectares d’espaces montagneux, l’envasement de 11% de la capacité initiale des barrages en exploitation et l’arrachage annuel de 120 millions de tonnes de terre des versants dénudés, diminuant ainsi la fertilité des sols avec une perte de productivité des terres agricoles.
Et c’est justement pour faire face à ces pratiques aux conséquences désastreuses et l’instauration d’une gestion adaptée des massifs montagneux, que le ministère de l’Agriculture a mis en place une série de mesures englobant un plan national de développement agricole, élargi au rural en 2002, et un projet de développement rural en zones de montagne 2002/2006.
Ce dernier concerne en priorité, les communautés rurales vivant dans des zones éparses ou isolées, notamment les zones montagneuses. Son bilan actuel fait état de plus de 900 projets de proximité lancés, de 539 communes touchées et de la création de 108.800 emplois.
Quant à la politique du renouveau rural engagée en 2007, elle vise essentiellement la promotion d’un développement économique du pays et est mise en oeuvre à travers quatre programmes fédérateurs.
Ces derniers sont déclinés en projets de proximité de développement rural intégrés et visent pour la période 2009-2014, la concrétisation de 12.000 projets ciblant 1030 communes et 8 millions d’habitants.
[ source ]
Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, Ă©dition du 12 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 11/12/2008 | Info
> DERNIĂRE
Pluies, neige et froid sont au rendez-vous
L’hiver s’installe sur les reliefs
Les premières neiges étaient attendues hier après-midi sur l’ensemble des reliefs et des hauts plateaux de l’Ouest pour gagner progressivement ceux du Centre en soirée, à partir de 800 mètres d’altitude, selon l’Office national de la météorologie (ONM).
Selon la même source, plusieurs wilayas sont concernées par des changements climatiques, dont Tlemcen, Naâma, El Bayadh, Sidi Bel Abbès, Saïda, Tiaret, Tissemsilt, Djelfa, Laghouat, Médéa, Blida, Aïn Defla, Bouira et Tizi Ouzou. L’épaisseur de la neige prévue atteindra localement 20 cm. La neige affectera également progressivement les reliefs de l’Est dépassant 900 mètres d’altitude à partir de la matinée de jeudi, dont les wilayas de Béjaïa, Bordj Bou Arréridj, Sétif, Souk Ahras, Batna, Khenchela, Oum El Bouaghi et Tébessa. En outre, des pluies assez fortes, parfois sous forme d’averses orageuses accompagnées de rafales de vent continueront d’affecter les régions est, centre et ouest du pays, indique l’ONM dans un bulletin météorologique spécial (BMS). Un avertissement météorologique nous informe qu’un phénomène de temps violent est en cours ou que des conditions météorologiques dangereuses sont fortement probables.
De nombreux avertissements météorologiques sont émis de 12 à 24 heures avant que le phénomène météorologique violent prévu ne se produise. Il peut s’agir d’orage violent, d’une vague de froid ou de chutes de pluies abondantes. Le BMS est un message d’alerte rédigé à tout moment pour annoncer une aggravation du temps. L’hiver s’installe tranquillement, surtout dans les campagnes et sur les hauteurs. Au fur et à mesure qu’on s’approche de la fin de l’année, le froid se fera plus rigoureux. Plus on monte en altitude, plus on le sentira. Il gagnera les villes qui changeront de décor. La circulation routière est dans ces conditions lente, surtout sur les grands axes routiers et les autoroutes. Ce qui n’est pas fait pour résoudre les problèmes d’encombrement : les automobilistes se trouvent « coincés » dans les sempiternels embouteillages. La consommation d’électricité augmente aussi. La pointe pourrait s’étendre sur plusieurs semaines durant les mois de décembre, janvier et février, selon des études de Sonelgaz. Ainsi, ce week-end s’annonce maussade, mais il est conseillé d’aller faire un petit tour du côté de Tikjda (Bouira) et de Chréa (Blida) où la neige étend progressivement son manteau blanc.
[ source ]
Par Kamel Benelkadi
El Watan, Ă©dition du 11 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 09/12/2008 | Info
Algérie / France : L'ambassadeur de France en Algérie invite les entreprises françaises à "s'investir durablement"
L'ambassadeur de France en Algérie, M. Xavier Driencourt, a appelé lundi à Paris les entreprises françaises à "s'investir durablement en Algérie" et à "ne pas se contenter de vivre sur l'acquis".
"L'Algérie d'aujourd'hui est un pays dynamique et actif. Ce n'est plus l'image du pays d'il y a quelques années. Les entreprises françaises doivent s'investir durablement en Algérie", a déclaré à l'APS le diplomate français en marge d'une rencontre d'information "spéciale Algérie", organisée par le MEDEF International (Patronat) à l'intention des chefs d'entreprises et investisseurs français.
M. Direncourt a indiqué que le message qu'il a transmis aux patrons et investisseurs français portait sur la nécessité pour les entreprises françaises "d'être performantes, s'installer durablement en partenariat avec des entreprises algériennes et ne pas se contenter de vivre sur l'acquis mais de continuer à travailler".
Il a ajouté que les chefs d'entreprises se sont intéressés lors de cette rencontre à la législation algérienne, aux changements réglementaires intervenus l'été dernier et à la situation sécuritaire, "qui s'est d'ailleurs, a-t-il dit, nettement améliorée".
"C'est à nous d'apporter les informations attendues et les rassurer pour expliquer que l'Algérie représente beaucoup d'avantages, car il y a la proximité géographique, les facilités linguistiques, il y a une communauté algérienne en France très importante, il y a les binationaux qui jouent un rôle dynamique dans l'implantation d'entreprises en Algérie. Il est nécessaire d'utiliser tous ces atouts au profit de nos entreprises", a-t-il souligné.
M. Driencourt a indiqué que sa présence à Paris vise "à faire en sorte que les perspectives de coopération et de partenariat s'améliorent encore davantage".
"Je suis venu rencontrer les chefs d'entreprises pour leur dire de s'installer durablement en Algérie", a-t-il déclaré.
Cette journée d'information, organisée par le conseil des chefs d'entreprises France-Algérie du MEDEF, a été animée par l'ambassadeur et le chef de la mission économique française à Alger. De nombreux sujets ont été abordés comme la situation économique en Algérie, les réformes en cours, les succès des entreprises françaises et les difficultés qu'elles rencontrent.
Selon le MEDEF, avec 16% des parts de marchés, la France reste le premier fournisseur du marché national. Les exportations françaises se sont élevées à 4,5 milliards d'euros en 2007. La France a conservé sa place de leader en matière d'investissement hors hydrocarbures, et cela, relève-t-on, malgré la concurrence croissante de pays tels que la Chine ou la Turquie.
Au total, plus de 250 entreprises françaises sont implantées en Algérie. Elle emploient près de 22.000 personnes, indique-t-on de même source.
[ source ]
Par APS
La Tribune, Ă©dition du 08 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 07/12/2008 | Info
La gare routière du Caroubier prise d’assaut par les voyageurs
Anarchie dans le transport inter-wilayas
La gare routière du Caroubier à Alger affichait hier une ambiance peu particulière.
A 48 heures de la célébration de la fête de l’Aïd, le lieu s’est transformé en escale obligatoire pour les Algériens de l’intérieur du pays en quête d’une place dans un bus pour rentrer au bled. Mission difficile.
La population, issue des villes de l’intérieur et travaillant dans la capitale, a connu une augmentation sensible au moment où l’offre en matière de moyens de transport est restée la même pendant plusieurs années.
Le transport inter-wilayas, connu pour être défaillant en période ordinaire, révèle son anarchie à l’approche des fêtes religieuses et nationales.
Ils étaient nombreux à se presser pour avoir le billet tant convoité. Certaines familles et quelques jeunes avouent la déception matinale de se retrouver dans une situation d’attente, de stress et d’incertitude. «On s’est levés tôt avec l’espoir de décrocher une place et de rentrer au bled, mais grande fut notre surprise de constater un grand nombre de gens courant derrière une place», confie un quinquagénaire qui n’arrive pas à se tenir dans une queue qui n’avance pas. Pour ne pas perdre sa place dans la queue, la solution a été vite trouvée. Elle consiste à se faire remplacer par un membre de sa famille. Mais l’heure de la «délivrance» n’est pas pour bientôt. «On risque de rester ici jusqu’à des heures tardives», lance un enfant à ses parents qui suivaient les pas de tortue de la procession de gens vers le guichet numéro 2 délivrant des billets pour Béjaïa. A 10h30, un groupe de jeunes étudiants de l’université d’Alger commence déjà à chercher des solutions de rechange.
Le premier propose de passer par Tizi Ouzou, le second opte pour la solution taxi.
Le troisième recommande à ses amis la patience. Les personnes qui se sont dirigées, à l’aube pour quelques-unes, vers la gare routière du Caroubier posaient spontanément la même interrogation : «Mais jusqu’à quand allons-nous patienter ?» Les receveurs des bus, se déplaçant parmi les voyageurs, se déclarent impuissants. Il est vrai que le nombre de cars assurant certaines lignes est insuffisant face à la forte demande. La ligne Alger-Jijel vient de révéler toutes ses limites. Une masse de voyageurs est là en attente d’un car qui n’apparaîtra pas de sitôt. En face du guichet qui ouvre les portes de Relizane, le ton n’est pas à la sérénité. L’angoisse était à son paroxysme. Les voyageurs commencent à perdre espoir à mesure que les minutes et les heures passent.
Au niveau de l’administration, on s’affaire à instaurer un minimum d’organisation. Il y a eu même un renforcement de la présence des agents de l’ordre. Une présence qui a rassuré quelque peu les voyageurs, notamment les plus âgés, exposés aux «œuvres» des voleurs investissant les lieux.
Devant l’incapacité des transporteurs à assurer un bon service, on se rabat sur la voie ferroviaire où les choses n’enchantent pas non plus quand bien même des dessertes sont annoncées par la SNTF. Cette dernière a fait état hier, dans un communiqué envoyé à notre rédaction, du rétablissement de quelques lignes à partir du premier jour de l’Aïd. Il est ainsi indiqué que, suite à la réouverture du tunnel de Lakhdaria au trafic des voyageurs, les lignes Alger-Constantine et Alger-Annaba seront opérationnelles à partir de demain.
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Par Amirouche Yazid
Photo : ZoheĂŻr
La Tribune, Ă©dition du 07 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 07/12/2008 | Info
Trafic ferroviaire
Le tunnel de Lakhdaria rouvert dès demain
Bonne nouvelle pour les voyageurs. Le tunnel de Lakhdaria sera rouvert au trafic ferroviaire dès demain après avoir été fermé en février dernier suite à un accident entre deux trains, a annoncé hier la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). La réouverture de ce tunnel permettra ainsi la reprise des trains de voyageurs à partir d’Alger vers Constantine et Annaba. La SNTF précise que les horaires applicables du 8 au 12 décembre en cours prévoient le départ du train Alger-Constantine à 14h35mn avec arrivée à 20h28mn.
Dans le sens Constantine-Alger, le départ est prévu à 14h30 avec arrivée à 20h32 alors que le départ du train Alger-Annaba est programmé à 20h45 avec arrivée à Annaba a 7h06. Le train Annaba-Alger est prévu à 20h20 et son arrivée à Alger à 6h35. Le 28 février dernier, un télescopage d’un train de marchandises avec une locomotive venant en sens inverse s’était produit au tunnel de Lakhdaria, suite à une erreur d’aiguillage, et avait fait des victimes.
Le tunnel a été rouvert pour les trains de marchandises en mai dernier après dégagement de la totalité des wagons accidentés et le confortement de certaines zones.
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Par R. I
La Tribune, Ă©dition du 07 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 06/12/2008 | Info
Un séisme d’une magnitude de 4.1 enregistré au nord-est de Tigzirt
Un séisme d’une magnitude de 4.1 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistré avant-hier à Tiggzirt (Tizi-ouzou), a annoncé le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué. L’épicentre de la secousse, qui s’est produite a 03h 19, a été localisé à 19 km au nord-est de Tigzirt (wilaya de Tizi-Ouzou), précise la même source.
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Par EL MOUDJAHID - 05-12-2008 Ă 20:05
El Moudjahid, Ă©dition du 06 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 06/12/2008 | Info
> EDITION WEB
Transport Ferroviaire
RĂ©ouverture lundi du tunnel de Lakhdaria au trafic voyageurs
Le tunnel de Lakhdaria sera rouvert au trafic voyageurs dès lundi prochain après avoir été fermé en février dernier suite à un accident entre deux trains, a annoncé samedi la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF).
La réouverture de ce tunnel permettra ainsi la reprise des trains voyageurs à partir d’Alger vers Constantine et Annaba, selon la même source. La SNTF précise que les horaires applicables du 8 au 12 décembre en cours prévoient le départ du train Alger-Constantine à 14h35mn avec arrivée à 20h28mn. Dans le sens Constantine-Alger, le départ est prévu à 14h30 avec arrivée à 20h32 alors que le départ du train Alger-Annaba est programmé à 20h45 avec arrivée à Annaba a 7h06. Le train Annaba Alger est prévu à 20h20 et arrivée à Alger à 6h35. Le 28 février dernier, un télescopage d’un train de marchandise avec une locomotive venant en sens inverse s’était produit au tunnel de Lakhdaria, suite à une erreur d’aiguillage, et qui avait fait des victimes. Le tunnel a été rouvert pour les trains de marchandises en mai dernier après dégagement de la totalité des wagons accidentés et le confortement de certaines zones, rappelle-t-on.
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Par APS
El Watan, Ă©dition du 06 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 06/12/2008 | Info
Le groupe vénézuélien la Redonda en concert à Alger
Ambiance tropicale et rythmes latino
Après son passage en début de soirée sur la scène de l’auditorium de la radio, le groupe vénézuélien la Redonda s’est produit, mercredi dernier, au club 1001 Nuit de l’hôtel Sheraton d’Alger. En attendant l’arrivée du groupe qui a mis pas moins d’une heure de retard, le public était déjà dans l’ambiance habituelle de la discothèque, c’est-à -dire des shows musicaux et des danses animés par différents artistes. Pour cette soirée latino, une décoration spécifique avait été préparée. C’était la semaine tropicale au Sheraton. Ainsi, la salle a été parsemée de faux palmiers, le menu présenté sur un support en bois et les serveurs habillés en chemise de Hawaï. Le groupe constitué de neuf musiciens, dont deux chanteurs, est monté sur scène vers minuit. La première partie a duré près d’une heure, le temps de mettre le public dans le bain, en interprétant une demi-douzaine de chansons. Les jeunes ont vite répondu à l’invitation des artistes. La piste s’est remplie en un clin d’œil. La deuxième partie était encore plus entraînante. Le groupe était plus proche du public. Un musicien a même filmé tout le concert ainsi que le public algérien qui s’essayait à la salsa avec les autres membres du groupe. A la fin du concert, le chanteur, qui a annoncé le spectacle du lendemain au théâtre de Verdure Laadi Flici à 16h, dira que la Redonda sera accompagné du groupe flamenco algérois les Tiriana d’Alger.
Entre les deux parties de la soirée, le groupe vénézuélien s’est accordé une pose au cours de laquelle il a répondu à nos questions.
LA TRIBUNE : Que signifie la Redonda ?
Alex (chanteur du groupe) : La Redonda est une ville à Caracas où nous sommes nés, avons grandi et où nous nous sommes connus.
Combien d’albums avez-vous déjà produits ?
Deux. Le premier intitulé la Redonda est un album national contenant une dizaine de titres. Le deuxième est un album international qui s’appelle la Créo en stéréo avec lequel nous avons fait une tournée à travers toute l’Amérique du Sud.
Avez-vous un nouvel album en perspective ?
Oui, nous sommes en plein travail sur un prochain album qui sortira en janvier 2009. Pour le titre, nous ne nous sommes pas encore mis d’accord.
Quels sont les pays oĂą vous vous ĂŞtes produits ?
Cette année, nous avons fait une tournée en Angleterre, en Ecosse, à New York… aujourd’hui l’Algérie et juste après la France, exactement Paris.
Quelles sont les particularités de votre musique et quels sont vos objectifs ?
Notre musique, c’est de la salsa modernisée, avec un petit mélange de hip-hop et de funk. Notre but est de transmettre notre culture à nos jeunes et un peu partout dans le monde. La Redonda est un collectif de recherche artistique qui aspire à sauvegarder la culture du peuple vénézuélien et latino. Les paroles de nos chansons sont le reflet de notre sentiment de tous les jours.
Quelles sont vos influences musicales ?
Nous sommes influencés par les Pink Floyd, Bob Marley, Hecor Lavoe, Manu Chao, Ismael Rivera…
Quelles sont vos impressions sur l’Algérie et son public ?
Quand on s’est produits sur la scène de la radio, nous avons eu droit à un accueil très chaleureux, il y avait également les ambassadeurs du Venezuela et de Cuba. Concernant l’Algérie, c’est un très beau pays. Il fait partie de l’Afrique et c’est pour cette raison que nous sommes heureux d’y être venus car notre groupe est afro-vénézuélien.
[ source ]
Par Farah Bachir-Cherif
La Tribune, Ă©dition du 06 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 06/12/2008 | Info
à quelques jours de l’Aïd
Le citoyen est dans l’expectative face aux prix du mouton
Le sacrifice du mouton pour l’Aïd El Adha 2008 est empreint de suspense, particulièrement chez les ménages aux ressources limitées. La raison : le prix excessivement élevé des bêtes.
Les causes sont multiples et divergentes.Il y a d’abord les intempéries qui ont touché certaines régions du pays réputées pour l’élevage du bétail. Les pertes y ont été importantes. Ensuite, deux arguments se contredisent. D’un côté, les éleveurs dénoncent la cherté de l’alimentation, ce qui se répercute indéniablement sur le prix de vente, de l’autre, des experts parlent d’une saison (prochaine) où l’herbe sera abondante (grâce à l’importance de la pluviosité), ce qui joue en faveur des premiers. Les propriétaires de bétail ne se pressent pas pour vendre vu que la nourriture des bêtes est d’ores et déjà assurée pour les mois à venir.A moins d’une semaine du jour «J» pour le rituel du sacrifice, l’ambiance dans les rues de la capitale et ses environs n’est plus ce qu’elle était. «C’est la première fois que je vois ça. D’habitude, le bêlement des moutons annonciateur de la fête religieuse se faisait entendre de partout. Les tournois de combats de béliers animaient les quartiers et attiraient les amateurs de ce genre de spectacles. Cette année, les choses sont différentes. Il est rare de voir un groupe d’enfants traînant, cahin-caha, la bête désabusée», constate Amine, un jeune, habitant la cité populaire des Anasser à Kouba. A quoi est due cette situation ?
En écoutant les discussions des uns et des autres, on se rend compte que les choses sont plus compliquées. Le prix du mouton représente, certes, un handicap, mais ce n’est pas le seul facteur qui décourage les citoyens. «Le crédit m’a ruiné», plaisante Hamid, un père de famille, cadre dans un laboratoire pharmaceutique, faisant allusion au nouveau mode de consommation qui commence à prendre une ampleur importante dans la société. Derrière la plaisanterie, un arrière-goût d’amertume est décelé dans le regard du jeune père de famille. «Je ne touche pratiquement pas mon salaire. Tout mon solde est réservé au payement des traites de l’appartement, de la voiture et d’autres bricoles. Heureusement que ma femme travaille. C’est elle, finalement, qui subvient aux besoins élémentaires de la famille», explique-t-il avant de conclure : «C’est pour cela que je ne peux pas m’offrir un mouton cette année.» Les mutations socioculturelles que le pays a connues ces dernières années ne sont pas en reste dans la baisse de la demande, vraisemblable, en «aïada» (mouton de l’Aïd). La dislocation des relations familiales en est une. «Avant, on se réunissait entre fratrie, dans la grande maison paternelle, et on cotisait pour acheter plusieurs moutons qu’on sacrifiait dans une ambiance joyeuse. Maintenant, c’est le chacun pour soi. Et, à moi seul, je ne peux m’offrir ce luxe», regrette Mourad, un autre père de famille.
Autre constat fait cette année : alors qu’il suffisait d’un petit espace libre pour voir des maquignons s’installer anarchiquement, ces derniers jours, c’est dans de petits garages particuliers ou d’espaces désignés par les autorités locales que la vente se fait. La direction de l’agriculture de la wilaya d’Alger a promulgué un arrêté le 17 novembre dernier pour lutter contre la vente anarchique du cheptel ovin. 110 points de vente de moutons et de forage, répartis à travers 48 communes de la capitale, ont été désignés. 55 vétérinaires sillonnent ces espaces pour vérifier les permis de vente, les certificats de bonne santé du cheptel et prémunir contre la peste ovine qui a causé de grosses pertes au Maroc.
Un tour du côté de Baba Hassen, Birtouta et Shaoula jeudi dernier (premier jour du week-end) renseigne, un tant soit peu, sur le commerce du mouton de l’Aïd. Les maquignons, les bêtes et les rares clients potentiels se toisent. Il n’y a pas foule, comme à l’accoutumée, autour du cheptel. Ni le client ni le vendeur ne s’aventurent à parler du prix au premier abord. C’est l’origine des bêtes qui ouvre généralement les discussions. Ce n’est qu’une fois détendu que le client, attiré par une bête, ose poser la question cruciale : combien ? Rien en dessous de 22 000 DA. C’est trop cher. L’acheteur devient par la force des choses nonchalant et le vendeur détourne la tête comme si de rien n’était. Durant toute l’après-midi, on n’a assisté à aucune transaction. «Pour avoir un bon mouton, il faut mettre dans les 30 000 DA. A ce prix-là , ce n’est pas possible», s’en offusque un quinquagénaire escorté par deux jeunes hommes qui semblent être ses fils.
Hier, vendredi, la rumeur veut que le prix des moutons commence à baisser légèrement. «Ce sont surtout les maquignons saisonniers qui font baisser les prix. Ils ne sont pas éleveurs, ce sont plutôt des aventuriers qui tentent d’arrondir leurs fins de mois. Ils ont peur de ne pas vendre et de se retrouver avec leurs moutons “sur les bras” après l’Aïd. S’ils ne vendent pas aujourd’hui [vendredi], ils seront obligés de brader les bêtes la veille de l’Aïd», explique Abdelkader qui attend la dernière minute pour acheter l’animal convoité.
Aux dernières nouvelles, un mouton moyen se négocie à plus de 25 000 DA.
Rappelons que le sacrifice est un rituel musulman qui ne vaut pas tant par le poids de la bête que par celui de la dévotion et de l’esprit de partage.
Notons que la direction de l’agriculture d’Alger a décidé d’instaurer une permanence de vétérinaires, durant deux jours, au niveau des abattoirs et des quartiers, pour examiner les moutons sacrifiés et prémunir les citoyens contre les différentes maladies.
[ source ]
Par Samir Azzoug
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 06 DĂ©cembre 2008
# Administration | 06/12/2008 | Info
Le syndicat des auto-écoles affilié à l’UGTA :
« L’apprentissage du moniteur doit passer à 5 ans »
Le syndicat national des auto-écoles, affilié à l’UGTA, a organisé jeudi dernier à Alger une rencontre des directeurs des établissements portant sur le rôle des auto-écoles en matière de prévention routière. La sortie de cette organisation syndicale intervient au moment où la tutelle s’attelle à réviser les textes régissant le processus de formation assurée par ces établissements. Elle intervient également au moment où la structure syndicale, affiliée à l’UGCAA, peine à faire entendre sa voix. Au-delà des questions que suscite le thème de la sécurité routière, notamment celles liées à la formation, il y a manifestement une bataille de représentativité qui commence à se faire jour. Mais, pour l’heure, les deux factions ne se livrent pas ouvertement bataille. Leurs activités sont concentrées à la formation des candidats et à ce que cela implique en matière de revendications. C’est dans ce sillage que la structure affiliée à la Centrale syndicale a élaboré une plate-forme de revendications composée de 15 points. Les principales revendications sont l’augmentation du nombre d’années d’apprentissage du moniteur à 5 ans avant l’ouverture d’une auto-école, l’aménagement des circuits d’examen et d’apprentissage. Le syndicat des auto-écoles demande de revoir le nombre d’années d’apprentissage du moniteur avant de lui permettre d’ouvrir une école de formation. Pour les participants à cette rencontre, «il est impératif de revoir à la hausse le nombre d’années d’apprentissage des moniteurs. Deux ans, ce n’est pas suffisant. Une formation de 5 ans fera certainement du bien aux candidats, ce qui se répercutera sur la sécurité routière». Hadj Driss Rachid, porte-parole de la fédération, estime de son côté que «les auto-écoles rencontrent plusieurs obstacles dans l’accomplissement de leur travail, notamment le manque de circuits d’examen et d’apprentissage et de matériel pédagogique».
Le syndicat a exprimé d’autres propositions contenues dans la plate-forme de revendications.
Il s’agit de l’intégration des manœuvres dans l’épreuve de circulation, toutes catégories confondues, l’unification de la méthode d’examen à travers les 48 wilayas du pays, la révision du délai d’ajournement à une semaine pour les candidats non reçus et la révision de la méthode d’attribution des agréments. Certains responsables de ces établissements reconnaissent la complicité de quelques formateurs dans le drame qui se passe sur nos routes. «Certains formateurs donnent une mauvaise image des auto-écoles et les rendent responsables, aux yeux de l’opinion, des accidents de la route», regrettent des intervenants en marge de la rencontre. Le représentant du ministère des Transports, M. Hadj Messaoud Nacer, est revenu sur la nouvelle réglementation en préparation. Indiquant que le facteur humain cause plus de 70% des accidents de la route, Hadj Messaoud estime néanmoins que l’état des routes ainsi que celui des véhicules engendrent des accidents mortels. Le représentant du ministère promet «un contrôle des véhicules neufs qui seront mis en circulation en Algérie». Sur une banderole placée par les organisateurs au bas de la tribune, on pouvait lire : «Nous sommes des auto-écoles de formation et non des commerçants.» Un slogan qui résume toute la complexité juridique de cette activité.
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Par Amirouche Yazid
La Tribune, Ă©dition du 06 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 04/12/2008 | Info
Dédié à la formation et au développement des énergies vertes
Un institut spécialisé dans les énergies renouvelables en projet
Un institut spécialisé dans les énergies renouvelables est en projet. L’annonce en a été faite par le ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khelil à l’ouverture, mardi 2 décembre, de la 5ème conférence sur la formation dans le secteur de l’énergie et des mines. Ce sera une structure chargée d’accompagner la politique du secteur en matière de développement des énergies renouvelables. Un institut de génie nucléaire est également en projet. Il sera créé dans le cadre d’une nouvelle loi, en cours de préparation, qui sous-tendra le nucléaire.
Le projet de loi sur le nucléaire et les formes d’organisation qu’il prévoit ont été largement débattus lors de la semaine de l’énergie tenue du 15 au 19 novembre dernier à Alger. Ces instituts viennent consolider la fonction formation dans le secteur de l’énergie et des mines. Il est des entreprises du secteur qui destinent 8 à 9% de leur masse salariale à la formation, comme le souligne le ministre de l’Energie dans son intervention devant cette cinquième conférence. Sonelgaz dispose d’instituts de formation et gère toute une filiale dénommée IFEG qui lui est dédiée. Sonatrach est actionnaire dans l’IAP, aux côtés de Statoil et BP. Les entreprises opérant dans les mines ont aussi leurs écoles et instituts. Elles comptent deux institutions de formation : EMEA (Ecole de formation aux métiers des mines d’El Abed dans la région de Tlemcen) et l’IAM (Institut algérien des mines de Tamanrasset) qui, lui, a lancé les premiers cours en octobre dernier.
Ces structures dispensent-elles des formations à la mesure des défis que veut relever le secteur de l’énergie et des mines ? La question revenait dans les débats suscités par cette 5e conférence sur la formation. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’écoles et instituts de formation essayent aujourd’hui de se comparer à certains instituts d’envergure internationale, de se mesurer à eux et de coopérer avec eux.
La finalité est d’identifier des façons de former originales, adaptées au contexte algérien, de faire des évaluations continues de la formation et de mesurer les avancées réalisées.
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Par Youcef Salami
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 04 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 04/12/2008 | Info
PLUIE, NEIGE ET FROID S’ABATTENT SUR LE PAYS
Plusieurs routes coupées
1389 interventions ont été effectuées par les éléments de la Protection civile.
La pluie continue de s’abattre sur l’ensemble des régions du pays. Selon le chargé de la communication de la Protection civile, le lieutenant Bernaoui, aucune victime, ni personnes disparues n’ont été déplorées durant la journée d’hier. Cependant, 1389 interventions ont été enregistrées, avant-hier, par les éléments de la Protection civile à travers le territoire national. Celles liées aux intempéries ont été effectuées dans trois wilayas, à savoir, Bouira, Tiaret et El Bayadh, a indiqué, hier à L’Expression, le lieutenant Bernaoui. A Bouira, dans la commune de Bechloul, cinq personnes se trouvant à bord d’un véhicule bloqué par la neige ont été sauvées. Dans la wilaya d’El Bayadh, trois camions coincés par la neige ont été dégagés au même titre qu’un camion et deux véhicules dans la commune de Sougeur dans la wilaya de Tiaret. Notre interlocuteur, précise que les RN23, 25 et 47 fermées ont été réouvertes, hier, à la circulation. Cependant, le trafic routier était perturbé à Médéa en raison de fortes chutes de neige, rapporte l’APS. La RN64, reliant les localités d’El-Omaria et Baâta, à l’est de Médéa, à Boumedfaâ, dans la wilaya de Blida, est «provisoirement» fermée à la circulation en raison d’importantes chutes de neige enregistrées dans la partie nord-est de la wilaya.
Plusieurs tronçons routiers de cette voie de contournement, opérationnels depuis peu, sont bloqués par la neige, notamment entre Baâta et Boumedfaâ où l’intervention des équipes de déneigement est rendue très difficile à cause des conditions climatiques et la nature accidentée du relief.
La circulation automobile sur des tronçons de la RN1, principalement au niveau du col de Benchicao, sortie sud de Médéa, qui culmine à 1 236 mètres d’altitude, et à l’entrée de la ville de Berrouaghia, reste aussi «très difficile» en raison des chutes de neige enregistrées ces dernières vingt-quatre heures. Des équipes de déneigement de la direction des travaux publics, appuyées par des éléments de la Protection civile, sont déployées tout au long du tronçon afin d’assurer la sécurité des automobilistes.
Par ailleurs, des interventions concernant les accidents de la route ont été effectuées. Ainsi, quatre accidents, qui ont fait deux morts et 29 blessés à Blida, Djelfa, Bordj Bou Arréridj et Chlef ont été enregistrés, selon le lieutenant Bernaoui.
Des chutes de neige marquent, depuis lundi soir, l’ensemble des reliefs et des Hauts-Plateaux de l’ouest, avant de gagner le centre du pays durant la journée de mardi à partir de 800 mètres d’altitude, selon un bulletin météorologique spécial de l’Office national de météorologie.
«Tlemcen, Naâma, El Bayadh, Sidi Bel Abbès, Saïda, Tiaret, Tissemsilt, Djelfa, Laghouat, Médéa, Blida, Aïn Defla, Bouira et Tizi Ouzou» sont les wilayas concernées par ces chutes de neige. L’ONM prévoit des éclaircies à partir de vendredi sur les régions ouest et centre du pays.
[ source ]
Par NaĂŻma HAMIDACHE
L'Expression, Ă©dition du 04 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 04/12/2008 | Info
Mouton de l’Aïd : On ne se bouscule pas au portillon !
22.000 DA, 35.000 DA, 29.000 DA, 37.000 DA, 31.000 DA, 25.000 DA… vous l’aurez certainement deviner qu’il s’agit des prix du mouton. Et à cinq jours seulement de la célébration de l’Aïd El Adha, la tendance reste à la hausse et décourage plus d’un en raison de cette frénésie. Preuve en est et de l’aveu même des maquignons, l’absence d’engouement de la part des citoyens qui préfèrent peut-être attendre la dernière minute en espérant une accalmie. « C’est vraiment flagrant de constater l’énorme différence avec le mouvement qu’on a vécu l’année dernière », déplore un revendeur de moutons, rencontré dans un marché «noir» à l’entrée de Bordj El Kiffan, au quartier Lido plus précisément, et qui attire de plus en plus de curieux. « On s’arrête juste pour avoir une idée des prix proposés », nous rétorque un automobiliste qui cache mal sa déception pour ne pas dire sa colère quant à la situation qui prévaut actuellement. « Vous vous rendez compte ! Des moutons à 3,5 millions, mais c’est de la folie ya kho », rumine-t-il à peine sa colère, avant de disparaître à bord de son véhicule.
Eparpillés en plusieurs groupes, les revendeurs de moutons renvoient la balle aux maquignons qui ont, semble-t-il, placé la barre très haut cette année. Un mouton d’à peine une douzaine de kilo est cédé à pas moins de 17.000 DA. La moyenne des prix de ces moutons qui viennent de M’sila, Djelfa et autres Mechria et Tiaret tourne autour de 22.000 DA jusqu’à 25.000 DA. «Comparativement à la saison dernière, il n’y a vraiment pas photo, car les prix de cette année ont flambé. La différence atteint parfois 6.000 ou 7.000 DA», se plaint Rachid qui propose ses moutons achetés de Mechria entre 2,8 millions et 3,8 millions de centimes, dont le plus grand pèse une quarantaine de kilo. « C’est ça la bourse, que voulez-vous qu’on fasse », répond-il lorsqu’on lui fait remarquer que les prix sont exagérés et inabordables pour les petites et moyennes bourses. « Nous, nous aimerions bien les céder à des prix bas pour apporter la joie dans tous les foyers algériens, mais il faut voir avec les maquignons », ajoutera-t-il, pronostiquant toutefois que les prix vont inévitablement baisser d’ici deux à trois jours, si la situation reste en l’état actuel, notamment de la part des maquignons qui ne retournent jamais chez eux avec les moutons. « Ils vont liquider la marchandise, c’est sûr », assure le revendeur qui souligne dans la foulée les dangers qu’ils encourent dans leur traversée. « Pas plus tard qu’hier, lorsque nous revenions de Mechria, nous étions obligés de payer des rançons à des voyous qui nous harcelaient », avoue notre locuteur qui se plaint aussi, comme d’ailleurs tous les autres revendeurs, de la « pression » exercée sur eux par les services de sécurité qui les chassent quotidiennement des lieux qui ne répondent pas, faut-il le souligner, à ce genre de commerce. Les pouvoirs publics ont aménagé cette année des lieux précis destinés à la vente du bétail et toute entorse à la réglementation pourrait coûter cher aux contrevenants. Les autorités n’ont pas fermé, cette fois-ci, les yeux sur l’anarchie qui règne depuis longtemps dans les marchés de bétail en pareille période qui voit n’importe qui étaler sa « marchandise » n’importe où, y compris en plein centre-ville d’Alger. D’ailleurs, ceux qui se sont aventurés à aménager des locaux commerciaux dans la capitale ont été rapidement rappelés à l’ordre. «Ils disent qu’ils nous ont aménagés des places spéciales du côté de Sorécal, mais ces lieux ne conviennent pas, car ils ne sont pas visibles et l’accès y est difficile», déplorent les revendeurs qui jouent tout le temps au chat et à la souris avec les autorités.
« Dès qu’elles partent, ils ressortent les bêtes », raconte un jeune vendeur de foin qui propose la botte à 1.000 DA, mais les clients peuvent acquérir ce produit en « vrac » dans de petits sacs de 100 DA, à peine suffisants pour ouvrir l’appétit des pauvres bêtes…
[ source ]
03-12-2008 Ă 20:13 par S. A. M.
El Moudjahid, Ă©dition du 04 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 04/12/2008 | Info
> ECONOMIE
Registre du commerce
Djaâboub : « Les sociétés qui ne déclarent pas leurs comptes annuels seront radiées »
Le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, a indiqué hier que les sociétés et les opérateurs économiques qui ne déclarent pas leurs comptes sociaux annuels auprès des institutions concernées seront radiées du registre du commerce.
Dans un entretien à la Radio nationale, M. Djaâboub a précisé que son ministère « apportera des modifications à la loi sur le commerce qui prévoient la radiation des sociétés et des opérateurs économiques du registre du commerce en cas de non- déclaration de leurs comptes sociaux annuels qui constitue une violation des lois de la République ». Le ministre a également souligné la disposition de son département « à durcir les sanctions à l’encontre des sociétés contrevenantes à la loi sur le commerce », indiquant que seules « 40% des sociétés ont déclaré leurs comptes sociaux annuels en 2007 ». « Ce qui constitue un dépassement injustifiable », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre a relevé le renforcement des services de contrôle de la qualité et de la répression de la fraude à travers le recrutement de 3000 nouveaux cadres universitaires, précisant que le nombre d’agents activant actuellement sur le terrain ne dépasse pas mes 4500 répartis au niveau du territoire national.
Dans le même contexte, le ministre a annoncé le lancement de la réalisation d’un laboratoire national à Mahelma qui permettra au ministère du Commerce de renforcer le contrôle de toutes les marchandises sur la base des normes internationales. S’agissant de l’augmentation des prix des huiles, du sucre et des céréales sur le marché local en dépit de leur baisse sur le marché mondial, M. Djaâboub a indiqué que le ministère envisage la création d’offices pour l’importation et la commercialisation de ces produits. « Cette mesure ne tend nullement à concurrencer les opérateurs privés mais plutôt à réglementer le marché local et à préserver le pouvoir d’achat du citoyen, à l’instar des mesures similaires visant à préserver les prix de certains produits tels que la pomme de terre », a-t-il encore précisé. Dans le même cadre, le ministre a souligné que des mesures similaires ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat, dont l’exonération du soja et du maïs de la TVA en vue d’une baisse des prix des volailles.
[ source ]
Par APS
El Watan, Ă©dition du 04 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 04/12/2008 | Info
Le casse-tĂŞte de la gestion de la circulation dans la capitale
Alger : 305 000 véhicules par jour circulent sur un réseau prévu pour 162 000
Rouler pendant des heures pare-chocs contre pare-chocs est devenu la hantise des automobilistes algérois. Cette situation, en plus de ce qu’elle représente comme pertes économiques, est à même de provoquer des maladies irréversibles chez les usagers de la route (stress, hypertension, cardiopathie…). Hier matin, le ministre des Transports a réuni différents responsables du secteur pour présenter un dossier sur la circulation et le transport routiers dans l’agglomération d’Alger. Ce qui ressort des différentes interventions, c’est qu’Alger n’a pas été préparée à faire face au flux important de véhicules qui y transitent chaque jour.
Il y a sans doute eu manque de clairvoyance et d’esprit d’anticipation sur ce volet. Il faut savoir que le réseau routier de la wilaya d’Alger est long de 1 900 km, dont 230 de voies express, 312 de routes nationales et 660 de chemins de wilaya. 11 parkings et 5 000 places de stationnement sur voierie sont disponibles. C’est largement insuffisant face à l’augmentation presque exponentielle du nombre de véhicules. De 2000 à 2008, un accroissement de 60% est enregistré, soit plus de 475 000 véhicules. 1 280 000 véhicules sont immatriculés à Alger à septembre 2008. De ce fait, le trafic sur les différentes routes de la capitale devient un véritable casse-tête. La circulation sur les principales artères de la wilaya a été détaillée.
Le flux de véhicules circulant sur la rocade sud (de Dar El Beïda à Zéralda) est de 140 000 véhicules par jour, dont 35 000 transitent seulement et ne passent pas au centre-ville. Sur celle du front de mer, on comptabilise 120 000 v/j, dont 900 à destination du port d’Alger. La radiale de Oued Ouchayeh, quant à elle, est traversée par 45 000 v/j, dont 40 000 de transit. Au total, sur ces trois axes importants, plus de 305 000 véhiculent transitent par jour alors que leur capacité réelle n’excède pas 162 000 v/j. Il y a donc un excédent de 143 000 v/j. C’est la principale raison de la détresse circulatoire qui caractérise ces dernières années les routes algéroises (notons qu’aux heures de pointe, le centre-ville est submergé par 29 800 véhicules). En plus de cette réalité difficile à maîtriser, le responsable de la circulation au niveau du ministère dresse une série d’insuffisances en la matière. Discontinuité de capacité de liens de la voirie (effets entonnoirs), rapprochement des bretelles sur les voies express, difficulté d’insertion des flux au niveau de certaines bretelles et jonctions de voies express, déficit en matière de stationnement (il faut entre 30 et 45 minutes pour trouver une place), mauvaise prise en charge des piétons et implantation inadéquate de certains pôles commerciaux. Autant de facteurs qui compliquent la vie d’un automobiliste.
Le ministre des Transports, M. Amar Tou, explique qu’après la réalisation d’une étude pour l’amélioration de la circulation dans l’agglomération d’Alger (réalisée par un bureau d’études canadien de 2004 à 2006), « on est au stade de l’étude de faisabilité des conseils ».
Après avoir énoncé les différentes mesures prises en faveur de la fluidification de la circulation, une série de recommandations est énoncée. Parmi elles, la hiérarchisation du réseau routier pour assurer une uniformité de gestion (le réseau doit être classé en fonction de chaque axe routier), l’identification des carrefours les plus critiques (200 sont en étude et doivent être emménagés au cas par cas), les goulots d’étranglement et les points noirs.
Le dédoublement des RN24, 11 et 36, la réalisation des évitements des centres urbains, celle d’une deuxième rocade d’Alger, de parkings, de gares multimodes, l’équipement de 100 carrefours en feux tricolores contre 5 actuellement, la réalisation d’un centre de régulation pour gérer à distance la circulation sont des projets réalisés ou en cours. Mais, de l’aveu du ministre, « cela ne peut être efficace sans une politique efficiente de transport public ».
Transport collectif : la seule véritable solution
En matière de transport collectif, plusieurs projets de grande envergure ont été mis en lumière. Un schéma de principe au réseau de transport collectif dans l’agglomération d’Alger a été présenté. L’hyper centre-ville sera desservi par le métro, les trains de banlieue et les bus ETUSA exclusivement. La relation entre l’hyper centre-ville et la périphérie se fera par BRT (bus de grandes capacités avec voies réservées) et trains de banlieue. Et les périphéries seront reliées entre elles par bus express.
Par ailleurs, tramway, téléphériques et stations multimodes, qui feront la jonction entre différents transports et parkings, sont également prévus.
Mais tous ces projets ne verront le jour que dans quelques années, quelques mois pour les plus rapides. Pendant ce temps, les usagers devront prendre leur mal en patience, tenter d’adopter un comportement civique et n’utiliser leur véhicule qu’en cas de besoin.
[ source ]
Par Samir Azzoug
Photo :Sahel
La Tribune, Ă©dition du 04 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 03/12/2008 | Info
Promotion fin d’année de Nedjma : 50% de réduction pour l’acquisition de “l’Illimité” de Nedjma
Bonne nouvelle pour les particuliers et les professionnels accrocs de communications mobiles ! Après le succès remporté par l’offre Illimitée et pour marquer la fin de l’année 2008, Nedjma accorde une fois une réduction de 50% sur les frais d’acquisition de son offre “Illimité de Nedjma”. Du 1er au 31 décembre 2008, les nouveaux clients de “l’Illimité de Nedjma” paieront 5.000 DA pour acquérir cette offre dont les avantages sont exclusifs et inégalables sur le marché.
Avec “l’Illimité de Nedjma”, le client ne risque pas d’avoir des surprises sur sa facture : il paiera 4.000 DA chaque mois pour un usage individuel et raisonnable. “L’Illimité de Nedjma” est disponible partout en Algérie dans les Espaces Nedjma, Espaces Services Nedjma et les points de vente agréés.
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EL MOUDJAHID - 02-12-2008 Ă 20:22
El Moudjahid, Ă©dition du 03 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 03/12/2008 | Info
Lundi et mardi prochains journées chômées et payées
A l'occasion de la fête de l'Aïd El-Adha, les journées du lundi et mardi prochains seront chômées et payées pour l'ensemble des personnels des institutions et administrations publiques, a indiqué hier un communiqué de la direction générale de la Fonction publique.
Toutefois les personnels exerçant en travail posté sont tenus d'assurer la continuité du service, précise la même source.
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EL MOUDJAHID - 02-12-2008 Ă 20:23
El Moudjahid, Ă©dition du 03 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 03/12/2008 | Info
Tassili Airlines réceptionne un nouvel avion de type Bombardier
La compagnie Tassili Airlines, filiale de Sonatrach, vient de réceptionner un nouvel aéronef de type bombardier DASH8-Q200 d’une capacité de 37 sièges.
Il s’agit là d’un deuxième aéronef réceptionné par la compagnie Tassili Airlines, dans le cadre d’une commande de 4 appareils du même type adressée au constructeur canadien.
Vouée, à l’origine, au transport des travailleurs de la compagnie Sonatrach opérant sur les gisements et les exploitations pétrolières dans le Sud du pays, Tassili-Airlines se donne les moyens de devenir, à terme, une compagnie aérienne régionale vouée au transport commercial.
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EL MOUDJAHID - 02-12-2008 Ă 20:18
El Moudjahid, Ă©dition du 03 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 03/12/2008 | Info
Bien que desservie par l’absence de management et de marketing
La production nationale en constante amélioration qualitative
Le produit « made in Algeria » reste une question centrale pour l’économie algérienne. Toutes les politiques économiques ont tenté de remettre cette production sur les rails et lui offrir une place sur les étals. Cette question cruciale demeure toujours au centre de tous les débats économiques, notamment la préparation de l’après-pétrole.
La première Foire maghrébine organisée à Alger a été une occasion pour le public et les professionnels de jeter un coup d’œil sur cette
production souvent « mal présentée ou mal vendue ». Ce rendez-vous a dévoilé également quelques défaillances auxquelles il faut y remédier urgemment. Mais, qui mieux que les producteurs et les opérateurs économiques peut connaître les fragilités afférentes à la situation de la production nationale, au demeurant désolante. « Le produit national est de bonne qualité et il s’améliore constamment », affirme M. Mederres, directeur commercial de l’entreprise BCR. Ce dernier, rencontré en marge de la Foire maghrébine, nous a fait un constat de la production de BCR.
« Les produits de BCR occupent actuellement une place de choix sur le marché local », se réjouit notre interlocuteur pour qui l’entreprise BCR est leader du marché dans le créneau boulonnerie, coutellerie et robinetterie. Estimant que seule la contrefaçon préoccupe les responsables de cette entreprise, M. Mederres ne cache nullement que le produit n’a rien à envier aux marques étrangères. Interrogé à propos de la présentation du produit BCR, le responsable avoue que rien n’a été oublié pour offrir un produit de qualité aux consommateurs.
Et d’appuyer : « BCR exporte même en Tunisie, en Libye, au Maroc et en France.» Tout de même, il reste que le produit national souffre d’une concurrence parfois déloyale. Sur cette question, le responsable de cette entreprise indique sans ambages que BCR s’emploie actuellement à mettre en place toute une stratégie afin de prémunir sa production contre ce fléau. Entre autres, il a cité la coordination qui se fait actuellement avec les services des Douanes afin de former des cadres de cette institution dans la lutte contre la contrefaçon, et, par ailleurs, « former des cadres de la police –des brigades spéciales– afin de mieux lutter contre la contrefaçon qui cause un préjudice énorme à la production nationale ». Même si les opérateurs économiques attestent à l’unanimité que la contrefaçon reste un des obstacles qui freinent l’évolution de la production nationale, il n’en demeure pas moins que la présentation du produit et le manque d’expérience dans le marketing mettent des bâtons dans les roues de cette production. Pour un responsable qui a voulu garder l’anonymat, ce qui manque aux producteurs nationaux, c’est « le contact avec des producteurs étrangers ». Interrogé sur les opportunités relevées lors de cette foire, il nous dira que « cet événement est beaucoup plus politique et qu’économique ». « Nous n’avons même pas la capacité de pénétrer les marchés du Maghreb. Les droits de douanes demeurent élevés dans certains pays », confie-t-il. Pour la production nationale, il a affirmé que «tout est possible ». « Il suffit, a-t-il suggéré, d’une volonté claire pour redorer le blason d’antan de cette production.» Notre locuteur soutient par ailleurs que la protection du produit algérien passe également par « un contrôle rigoureux du marché et même une préférence pour ce produit qui s’améliore d’une manière régulière ». Même son de cloche chez le représentant de la marque ENIEM. Ce dernier nous a fait savoir que le consommateur algérien devient de plus en plus conscient de cette réalité.
« Le produit national reprend ses droits », affirme-t-il en substance, expliquant que l’amélioration est constatée dans les prix comme dans la qualité.Il est vrai que, de tout temps, la question de la qualité du produit national a été soulevée et débattue à tous les niveaux, néanmoins l’évolution vertigineuse perçue aux quatre coins de la planète en matière de marketing reste un chapitre qui a amplement son importance. L’absence d’une expérience commerciale a fait que ce produit, même de bonne qualité, n’arrive pas à concurrencer les produits étrangers. « L’ouverture du marché local, sans qu’il ait une préparation du tissu industriel national, n’a fait qu’aggraver la situation », nous confie un représentant d’une société nationale. D’ailleurs, suggère-t-il, « les pouvoirs publics devraient inclure dans les politiques économiques des mécanismes qui pourraient contribuer à protéger la production nationale ». Pourquoi, à ses yeux, « on n’encourage pas le produit national en l’associant à tous les marchés publics ?»
Les entreprises activant dans l’agroalimentaire ont aussi leur part de doléances à soumettre. Elles ne lésinent sur rien pour dire qu’outre l’informel -source de tous les maux- l’amélioration de l’image du produit reste déterminante. De nombreux responsables ont soulevé, in fine, la mentalité du consommateur qui doit être au centre de toutes les actions des opérateurs économiques, notamment les campagnes de publicité.
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Par SmaĂŻl Boughazi
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 03 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 03/12/2008 | Info
Pour se préparer à l’après-pétrole
La promotion des exportations hors hydrocarbures s’impose
Promouvoir les exportations hors hydrocarbures et penser à l’après-pétrole, voilà deux idées, voire deux objectifs que les pouvoirs publics ont inscrits ces derniers temps sur leurs agendas. Combien de fois les responsables, s’étant succédé aux commandes des ministères et départements concernés par cette problématique, ont indiqué que l’après-pétrole est là , dans quelques années, pour ne pas dire très bientôt ? Mais la réalité du terrain est, hélas, tout autre. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le montant des exportations hors hydrocarbures est tellement infime que certains experts le qualifient de «chiffre de la honte». 900 millions de dollars en 2006, 1,3 milliard en 2007 et près de 2 milliards en 2008, soit une augmentation de 20%.
Ces chiffres, avancés dimanche dernier par M. Benini, lors d’un point de presse annonçant la tenue du salon des exportateurs à la Safex (Pins Maritimes) du 23 au 26 février prochain, se passent de tout commentaire. Les causes ? Le directeur général de l’Algex en a énuméré quelques-unes. Il s’agit de l’absence d’une volonté politique clairement affichée et affirmée sur le terrain des pouvoirs publics mais, surtout, les lourdeurs bureaucratiques, conjuguées à l’absence de facilitations de la part de certains responsables. «Il y a une absence de procédures d’accompagnement et une défaillance au niveau de la coordination entre institutions», dira-t-il. Ce dernier n’a pas manqué l’occasion hier pour indiquer que l’Etat doit être impliqué et qu’une coordination et une synergie doivent être de mise afin, explique-t-il, de promouvoir le produit algérien qui est, dans la majorité des cas, de bonne qualité et très compétitif sur les marchés internationaux.
Les exportations hors hydrocarbures n’ont pas donné les résultats escomptés, ajoute M. Benini qui estime que l’amélioration des procédures douanières et l’instauration d’un véritable arsenal juridique ne peuvent que stimuler les opérateurs économiques activant dans ce sens. De son côté, le directeur général de la Safex, M. Gacemi, pointera du doigt les contraintes auxquelles font face certains exportateurs en plaidant, lui aussi, pour une facilitation des procédures et un encouragement, en amont et en aval, de la part des autorités compétentes. «Le pétrole se vend tout seul et la crise financière mondiale est là », a-t-il précisé, avant d’ajouter que l’Algérie possède de très bons produits, sans pour autant savoir comment les commercialiser et les exporter. «Il faut diversifier les exportations et assouplir les opérations de transactions complexes», affirme M. Gacemi.
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Par Salah Benreguia
La Tribune, Ă©dition du 03 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 01/12/2008 | Info
Crédit immobilier CPA : Un produit bien construit
Entre 2.000 et 5.000 crédits immobiliers octroyés annuellement.
Le crédit destiné au financement du logement, selon la formule “particulier à particulier”, occupe une position prépondérante, selon le directeur du crédit au niveau du CPA.
M. Rachid Metref, lors d’une conférence de presse, animée, hier, en marge du 2e Salon du logement et de l’immobilier, a affirmé que les crédits proposés par la banque, au titre de la construction et de l’activité immobilière, sont adaptés à la demande exprimée autant par les particuliers que les professionnels. Un secteur qui représente, a-t-il indiqué, 20% de l’activité économique avec un total de 132.911 entreprises de bâtiment et promoteurs. Abordant les conditions d’accès aux crédits immobiliers CPA, M. Metref précisera que les taux d’intérêts sont variables, soit 6,25% pour les non-épargnants et 5,75% au profit des épargnants. Aussi, le financement qui a été déplafonné est étalé sur 25 ans pour la première catégorie et 30 ans pour la seconde. Le délai de remboursement est, par ailleurs, limité à l’âge de 65 ans. Le conférencier soulignera aussi la possibilité d’accéder à un crédit complémentaire pour le besoin d’amélioration de la qualité du bien acquis. Le CPA, indiquera dans le même contexte M. Metref, s’engage à financer jusqu’à 80%. L’achat ou la construction d’un logement et à hauteur de 100% dans les cas de travaux d’extension ou d’aménagement.
La banque, dont les produits s’étendent également à l’achat de locaux à usage professionnel, octroie entre 2.000 et 5.000 crédits immobiliers annuellement. Sont pris en considération, à ce titre, le prix de cession, la capacité de remboursement, le salaire, l’âge et l’apport personnel fixé à 20% environ du prix de vente, a affirmé M. Metref. Le CPA, qui compte renforcer sa position sur le marché de l’immobilier a lancé le crédit spécifique à l’activité en 1995 dans le cadre de la diversification de sa gamme de produits destiné au financement des acquéreurs et des promoteurs retenus dans le dispositif du LSP. Le crédit immobilier, qui représente entre 5 et 10% du total des engagements des banques généralistes, occupe le centre de la stratégie commerciale de cette institution financière. La prévision des conditions d’octroi de ce type de crédits simultanément en 1999, 2001 et 2008 sur la base de l’analyse de la demande et des préoccupations des clients, mais aussi en référence aux règles prudentielles, a permis de proposer un produit mieux adapté au profil et exigences de la demande et du marché.
D’autre part, la décentralisation de la décision de crédit aura contribué à réduire les délais de traitement des dossiers et à une meilleure relation avec le client.
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Par D. Akila - 30-11-2008 Ă 20:14
El Moudjahid, Ă©dition du 01 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 01/12/2008 | Info
> MULTIMEDIA
Tous les centres de formation professionnelle seront connectés à Internet
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, El Hadi Khaldi, a affirmé, samedi dernier à Alger, que les 1035 centres et instituts de formation professionnelle seront connectés à Internet, précisant q’une enveloppe financière de 400 millions de dinars a été dégagée à cet effet. Ils seront connectés à Internet à la faveur de la convention signée entre son secteur et le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication et du marché de gré à gré conclu avec Algérie Télécom, rapporte l’APS.
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El Watan, Ă©dition du 01 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 01/12/2008 | Info
Infos de Constantine
Signature d’un protocole d’accord entre Constantine
Après deux journées de prospection presque en «catimini», effectuée par la délégation grenobloise arrivée à Constantine vendredi dernier, place au concret qui devait se matérialiser hier en fin d’après-midi par la signature d’un protocole d’accord entre ces deux localités. «Le jumelage reprend de plus belle», s’est félicité le maire Chibane. Au moins sept volets ont intéressé les deux partenaires. Nous citerons, entre autres, l’aménagement des espaces verts, la collecte des déchets, l’éclairage des ponts, la restauration du vieux bâti, mais aussi une convention qui devait être paraphée avec l’université de Constantine. Par ailleurs, un jumelage avec le lycée Meriem et Fadila Saadane figure au programme. Quant au secteur de la santé, il a été reporté à une autre date en raison de l’absence du responsable français chargé de ce volet. Sur un autre chapitre, le secteur qui aura intéressé les Grenoblois est lié à l’investissement dès lors que la cartographie de la wilaya de Constantine demeure en quête d’un nouveau souffle en la matière loin des marchés déjà opérationnels se résumant à la pharmaceutique, à l’agroalimentaire et au bâtiment. Ainsi, les deux Chambres signeront une convention après que les émissaires commerciaux eurent visité samedi dernier la zone industrielle. En somme, un jumelage qui renaît de ses cendres, atteste le P/APC, ajoutant que «des réunions périodiques s’effectueront pour assurer un bon suivi des chantiers engagés». Constantine, qui n’a encore rien vu de ces jumelages récurrents sur papier, aspire à visualiser du concret loin des échanges d’affaires… ne concernant qu’une frange d’habitués.
[ source ]
Par Nasser Hannachi, correspondant Ă Constantine
La Tribune, Ă©dition du 01 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 30/11/2008 | Info
> Edition Web
Arcelor Mittal
La suppression d’emplois ne concerne pas l’Algérie
La suppression de 9.000 emplois au niveau mondial envisagée par le premier groupe sidérurgique mondial ArcelorMittal ne concerne pas sa filiale en Algérie, a affirmé dimanche à l’APS le P-dg d’Arcelor Mittal Algérie, M. Bernard Bousquet.
"L’Algérie n’est pas concernée par ce plan de suppression aussi bien à Annaba qu’au complexe d’El Hadjar, ainsi que dans les mines (qu’elle exploite) et les dépôts", a indiqué M. Bousquet. Face à l’effondrement de la demande d’acier du à la crise économique, ArcelorMittal avait annoncé jeudi dernier qu’il pourrait supprimer, au niveau mondial, jusqu’à 9.000 emplois, soit 3% de son personnel, et l’Europe pourrait à elle seule en perdre 6.000, rappelle-t-on. Cependant, M. Bousquet a précisé que si les effectifs de la filiale algérienne de ce géant de l’acier ne seront pas touchés, ’’on doit, par contre, réduire tout nos coûts autres que ceux des effectifs, c’est-à -dire réduire les coûts de production par une amélioration de nos performances dans le process de production et baisser les achats qui comprennent les contrats de sous-traitance et les emplois temporaires".
[ source ]
Par R.W.
El Watan, Ă©dition du 30 Novembre 2008
# Administrateur | 30/11/2008 | Info
Formation professionnelle
Les missions des conférences régionales définies
La loi d’orientation sur la formation et l’enseignement professionnels va encadrer l’institution de la conférence nationale et des conférences régionales. Le ministre du secteur, El Hadi Khaldi, a indiqué, hier au cours de la conférence régionale de la circonscription d’Alger, qu’un décret exécutif est en cours de promulgation au niveau du gouvernement. Ce décret a pour finalité de fixer les objectifs, la composition, les attributions et le fonctionnement de ces conférences. Quel est le rôle à assigner à cette nouvelle structure ? Pour Khaldi, cette structure sera un espace de concertation, d’évaluation et de suivi. Après publication du décret, il sera procédé à l’installation d’un conseil de partenariat avec des entreprises publiques.
La conférence nationale et les conférences régionales sont ainsi chargées de trois missions. Il s’agit en premier lieu de définir les perspectives de développement des activités du réseau des établissements de formation. En deuxième lieu, ces conférences constitueront un cadre de coordination entre les établissements qui existent sur le territoire national.
En troisième lieu, il s’agit de donner leurs avis (les conférences, ndlr) et leurs orientations sur les projets de texte législatif et règlementaire à caractère technique et pédagogique ou administratif initiés par le secteur. Le personnel de la formation professionnelle mise beaucoup sur cette nouvelle forme d’organisation et d’encadrement. «Avec la mise en place des six conférences régionales de la formation, c’est une nouvelle étape dans la mise en œuvre des réformes au niveau de notre secteur que nous venons de franchir. C’est un des objectifs essentiels de notre programme d’action qui a été concrétisé», a déclaré le ministre à l’occasion de l’installation des conférences régionales. Il a relevé ensuite que l’option de créer des conférences régionales, au sein desquelles vont se retrouver l’ensemble des services déconcentrés et les établissements de formation, procède de la volonté d’instaurer une nouvelle démarche qui privilégie la concertation la plus large entre les principaux acteurs du secteur.
M. Khaldi conclut que l’opération vise à inscrire l’action du secteur dans une perspective d’unification, où chaque acteur sera informé des missions et des objectifs à réaliser. Reste maintenant à savoir si cette nouvelle forme d’encadrement débouchera sur une adaptation de la formation professionnelle à la demande du marché du travail.
[ source ]
Par Amirouche Yazid
La Tribune, Ă©dition du 30 Novembre 2008
# Administrateur | 30/11/2008 | Info
Un atelier de réflexion a été lancé par Mme Nouara Saadia Djaafar
Une stratégie nationale de la famille en élaboration
La ministre déléguée chargée de la famille et de la condition féminine, Mme Nouara Saadia Djaafar, a procédé, hier, au lancement des travaux d’un atelier de réflexion de deux jours consacré à la préparation de l’élaboration de la stratégie nationale pour la famille, organisé au palais de la culture Moufdi Zakaria, à Alger. Cette stratégie, selon la ministre déléguée, consiste en l’implication de plusieurs secteurs dans l’élaboration et la concrétisation d’une nouvelle stratégie au profit de la famille, notamment les démunis. Avant d’entamer et de lancer cette stratégie, dira Mme Nouara Saadia Djaafar, «nous avons fait l’état des lieux dans tous les secteurs, à savoir la santé, l’éducation, la solidarité et bien d’autres, qui vont collaborer à la mise en place de cette stratégie». Celle-ci va être élaborée avec des spécialistes dans ce domaine. Dans ce contexte, elle a précisé que, pour son élaboration, «il faut définir quelles sont les actions et les mesures à prendre dans l’avenir», tout en soulignant : «Nous voulons exactement le renforcement des composantes des politiques et des programmes axés sur la famille dans le cadre d’une approche globale et intégrée du développement et avoir un plan d’action qui trace les priorités pou l’avenir.»
De son côté, M. Nacer Eddine Hammouda, sociologue et économiste, a expliqué dans sa conférence intitulée «Conditions de vie des familles algériennes», qu’«élaborer une stratégie nationale de la famille nécessite un préalable, à savoir celui de faire un état des lieux». Pour ce faire, dira-t-il, «nous délimiterons notre champ d’investigation en précisant les différents concepts que nous mobiliserons tout au long de notre intervention. Ensuite nous interrogerons l’ensemble des enquêtes nationales accessibles pour pouvoir dresser un tableau de la situation socio-économique des familles algériennes. Le fil conducteur de notre analyse est le suivi des différentes étapes du cycle de vie d’une famille depuis sa formation». Cet exercice permettra de sérier plusieurs questionnements sur les formes possibles et/ou souhaitables de régulation que pourrait jouer l’Etat. En effet, l’évolution rapide du contexte socioéconomique et culturel dans lequel évolue la famille algérienne a eu, a et aura, selon le conférencier, des répercussions certaines sur ses conditions de vie.
«La complexification croissante du fonctionnement des sociétés contemporaines nécessite l’intervention de l’Etat régulateur pour organiser, garantir et optimiser l’ensemble des formes de solidarité tant intergénérationnelles qu’intragénérationnelles», lancera-t-il avant de s’interroger : «Quelle configuration institutionnelle et quels mécanismes mettre en place pour pouvoir y parvenir ? Plus qu’un débat technique, il s’agira pour nous de susciter une réflexion plus large, à la mesure de l’enjeu sociétal que constitue l’élaboration d’une stratégie nationale de la famille dans sa dimension socioéconomique.»
[ source ]
Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 30 Novembre 2008
# Administrateur | 30/11/2008 | Info
à l’occasion des journées technologiques françaises
Siemens annonce la mise en service du métro d’Alger pour l’été 2009
« La mise en service du métro d’Alger pour l’été 2009 reste objective», a déclaré Philipe Sauvard, directeur du projet du métro d’Alger chez le groupement Siemens, qui pilote ce grand projet, lors de son intervention hier à l’occasion des journées technologiques françaises d’Alger prévues du 29 novembre au 1er décembre au palais des Nations. Le représentant de Siemens, dans son exposé, donne un bref historique du projet du métro d’Alger dont les chantiers ont démarré en 1983 et souvent interrompus pour diverses et sérieuses raisons d’ordre financier, technique et sécuritaire.
Un projet qui, par les longs retards dans sa réalisation, a fait couler beaucoup d’encre et a été souvent mis sous les feux de la rampe. Tout en s’interdisant une quelconque critique sur ces retards, M. Sauvard a néanmoins apporté cette précision : « Un tel projet nécessite un management particulier.» Et de signaler : « Aujourd’hui, je peux affirmer que tout est fin prêt pour voir circuler les rames l’été prochain. Et nous serons au rendez-vous.» Non sans reconnaître que des retards seront enregistrés sur quelques éléments de l’infrastructure, notamment au niveau des stations. « Mais cela ne va pas reporter la période de mise en circulation des rames.» Le directeur a aussi révélé dans un bref exposé sous le titre «gestion des projet de construction d’infrastructures de transport» que le groupement Siemens emploie 6 876 personnes pour mener à terme le projet du métro d’Alger. Sur ce nombre, 1 600 sont des nationaux.
Pour revenir au programme des journées technologiques françaises à Alger, la journée d’hier a été consacrée au thème «management de projets». Ainsi, les représentants de groupes d’entreprises, comme Areva, Alcatel, Siemens, Schneider, EADS, Bull ou Alstom, ont pris la parole pour donner leur approche sur le thème. Philippe Millaud, directeur du service client auprès de Bull Algérie, dira en substance : «Un bon management de projet exige une grande faculté d’adaptation de l’entreprise réalisatrice par rapport à l’environnement et à la taille humaine du projet. Comme cela demande à l’entreprise de posséder un capital expérience et un grand savoir-faire.» Autant de conditions à remplir pour qu’elle puisse respecter les délais de réalisation inscrits dans le cahier des charges et assurer la coordination des intervenants dans le projet. Chacun des intervenants a mis en exergue tout l’intérêt que doit porter l’entreprise au management du projet qu’elle compte réaliser. A rappeler que les travaux d’aujourd’hui tourneront autour du thème « transfert de savoir-faire et de technologie ». La troisième et dernière journée sera, elle, consacrée aux «schémas innovants de partenariat entre les entreprises algériennes et françaises ».
Soulignons enfin le nombre important de participants à ces JTF issus de divers horizons professionnels. On note particulièrement une forte présence des chefs de cabinet, de bureaux d’études de consulting et d’ingénierie nationaux.
[ source ]
Par Ziad Abdelhadi
Photo : S.Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 30 Novembre 2008
# Administrateur | 30/11/2008 | Info
local
Amar Tou a indiqué de Ouargla
Un programme pour développer 3 aéroports
Le ministre du transport, Amar Tou, a affirmé, hier, à Ouargla que les trois aéroports situés à Ouargla, Hassi Messaoud et Touggourt connaîtront prochainement « plus d’initiatives de développement » pour leur permettre de répondre aux exigences du développement local.
Le ministre a, en marge du deuxième et dernier jour de sa visite à Ouargla, exprimé que « ces importantes infrastructures de base sont actuellement enregistrées pour bénéficier d’opération de développement dans « le cadre d’un plan complet » touchant le circuit de transport du Sud qui inclut les villes de Djelfa, Laghouat, Ghardaïa, Ouargla, Hassi Messaoud et Touggourt. Le ministre du transport a, lors de cette visite, inspecté l’aéroport de Ouargla qui a bénéficié d’un montant financier de 1.6 milliards de dinars pour financer les pistes, principale et secondaire, et financer ses passages, et élargir le parc des avions en plus des travaux de rénovation et d’entretien dont il bénéficiera afin de promouvoir ses services et les développer.
[ source ]
Par B. S / Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 30 Novembre 2008
# Administrateur | 29/11/2008 | Info
2e Salon international du logement et de l'immobilier (LOGIMMO) : Une vision constructive
150 entreprises nationales et étrangères participent à cette importante manifestation.
Le deuxième Salon international du logement et de l'immobilier (LOGIMMO) a ouvert ses portes jeudi à Alger avec la participation de 150 entreprises nationales et étrangères. Inaugurée par le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme,
M. Noureddine Moussa, cette manifestation voit la participation des entreprises exerçant dans l'immobilier commercial, administratif, industriel et touristique ainsi que des banques, des compagnies d'assurances et des bureaux d'études et d'architecture.
Les participants se comptent aussi parmi les entreprises de fabrication et de distribution d'appareils et d'accessoires sanitaires, de réhabilitation du patrimoine immobilier et des agences immobilières.
Après avoir sillonné les différents stands du Salon, qui se tiendra jusqu'au 1er décembre, M. Moussa a estimé que l'augmentation du nombre de participants à ce salon par rapport au précédent atteste de l'importance de ce secteur en Algérie, en relevant la qualité des produits exposés. Le ministre a relevé également ''le contexte favorable aux différents investisseurs nationaux et étrangers pour des projets immobiliers d'envergure"en Algérie. Des journées techniques et scientifiques, traitant des thèmes relatifs aux changements et aux améliorations que connaît le secteur de l'immobilier en Algérie, sont également prévues en marge du Salon.
Le projet de décret relatif aux agences immobilières soumis prochainement au gouvernement
M. Noureddine Moussa, a indiqué jeudi que le projet de décret portant organisation de l'activité des agences de promotion immobilière sera soumis prochainement au gouvernement.
''Ce nouveau texte a été finalisé il y a trois semaines et sera soumis au gouvernement incessamment'', a souligné le ministre, en marge de l'inauguration du deuxième Salon international du logement et de l'immobilier (LOGIMMO), pour répondre à une question de la presse sur les déclarations faites par des agents immobiliers selon lesquels sur les 5.400 agences immobilières en activité, 600 exerceraient dans la clandestinité. Interrogé sur les nouveaux indices des prix de matériaux de construction à l'égard duquel les promoteurs estiment qu'ils ne prennent pas en compte la hausse des cours qui a eu lieu entre le 4e trimestre 2007 et le 1er semestre 2008, le ministre a répondu que bien au contraire, les prix des matières premières importées dont essentiellement le rond à béton, ont connu une baisse depuis ces derniers mois.
"Actuellement, nous constatons une baisse de ces prix", a souligné le ministre, relevant que le rond à béton est passé de 12.000 DA le quintal à 4.200 DA actuellement dans les marchés de gros. "Nous sommes dans une tendance de décroissement des prix et je pense que c'est un bon signe pour la reprise totale de nos projets et une accélération du rythme de la construction", a-t-il commenté.
Pour ce qui concerne le processus de restructuration des EPLF, en cours d'examen par le gouvernement, M. Moussa a indiqué que c'est à l'Etat que revient le droit de revoir l'organisation de ces entreprises économiques étant donné qu'il en est l'actionnaire unique.
Selon ses propos, une évaluation de ces entreprises a été opérée à l'issue de laquelle il a été jugé que leur participation au programme national de logement a été insuffisante et que l'Etat, en conséquence, est en droit de revoir leur organisation. Le ministre a fait savoir, par ailleurs, que le dernier recensement de la population et de l'habitat a révélé que le parc national de logement a atteint 6,7 millions d'unités en 2008 contre 5,2 millions en 1999.
Le taux d'occupation par logement va être réduit à 5 personnes par logement en 2009 contre 7 personnes en 2000.
Concernant l'amélioration urbaine, le ministre a indiqué que l'Etat avait consacré, durant ces trois dernières années, un montant de 300 milliards de dinars.
[ source ]
Par EL MOUDJAHID, 28-11-2008 Ă 20:39
Photo : Nacéra
El Moudjahid, Ă©dition du 29 Novembre 2008
# Administrateur | 28/11/2008 | Info
Algérie-séisme
un séisme d'une magnitude de 3,5 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistré jeudi soir à Tichi (Béjaia), a annoncé le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG).
[ source ]
Par CRAAG
La Tribune, Ă©dition du 28 Novembre 2008
# Administrateur | 28/11/2008 | Info
Douanes : Les douanes algériennes et françaises soulignent l'excellence de leurs relations.
Le directeur général des douanes nationales, M. Mohamed Abdou Bouderbala, et son homologue français, M. Jérôme Fournel, ont relevé jeudi l'excellence des relations entre leurs deux administrations et leur volonté d'approfondir la coopération bilatérale.
''La coopération entre nos deux administrations s'est nettement améliorée depuis 2007'', a indiqué à l'APS M. Bouderbala en citant notamment l'expertise apportée par les formateurs et les cadres des douanes françaises au profit des différents services douaniers algériens dans notamment la lutte contre la fraude et dans la législation.
Concernant l'accord de jumelage signé jeudi à Paris entre l'école des Douanes d'Oran et celle de Tourcoing, le même responsable a souligné qu'elle représente une ''feuille de route'' pour ce jumelage qui sera concrétisé dès que les conditions seront réunies.
Pour ce qui est du second accord paraphé portant amélioration de la coopération entre les services douaniers des ports d'Oran et de Marseille dans le domaine de la lutte contre la fraude, M. Bouderbala a expliqué qu'il vise à élargir la coopération qui existe entre ces deux ports.
Evoquant les autres sujets abordés lors des entretiens qu'il a eus avec les responsables français, il a cité celui de l'informatisation des services des douanes nationales.
Selon lui, le Centre national des informations et des statistiques douanières (CNIS) a besoin d'être modernisé eu égard au développement de l'environnement économique. ''Avec ce programme de partenariat, nous allons bénéficier d'un grand nombre d'expertise'', a précisé le même responsable qui a fait état de la volonté des deux parties à intensifier l'échange du renseignement ''pour mieux lutter contre la fraude et l'évasion fiscales''.
Avec cette plate-forme, ''nous pourrons avoir par anticipation des informations qui puissent prévenir ce genre de phénomènes'', a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Fournel a exprimé la disponibilité de son administration à ''apporter toute son expertise pour contribuer à la modernisation des douanes algériennes''.
En matière de formation, il a souligné qu'un dispositif pédagogique sera mis à profit de l'Ecole d'Oran et s'est dit prêt à coopérer et à aider au processus de modernisation du système informatique des douanes algériennes.
A ce sujet, il a fait savoir que des équipes françaises se rendront prochainement en Algérie pour faire un diagnostic dans ce domaine et voir quels seront les moyens pour adapter et moderniser les systèmes informatiques existants.
Par ailleurs, le DG des douanes françaises a insisté sur l'importance des échanges entre les plates-formes portuaires de Marseille et d'Oran: '' Nous ambitionnons d'approfondir la qualité des échanges d'information et d'intensifier leur flux afin d'analyser les risques'', a-t-il noté.
[ source ]
Par APS
La Tribune, Ă©dition du 27 Novembre 2008
# Administrateur | 28/11/2008 | Info
Immobilier / Salon : Le projet de décret relatif aux agences immobilières soumis prochainement au gouvernement, selon Nourreddine Moussa
Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Noureddine Moussa, a indiqué jeudi à Alger que le projet de décret portant organisation de l'activité des agences de promotion immobilière sera soumis prochainement au gouvernement.
« Ce nouveau texte a été finalisé il y a trois semaines et sera soumis au gouvernement incessamment », a souligné le ministre, en marge de l'inauguration du deuxième Salon international du logement et de l'immobilier (LOGIMMO), pour répondre à une question de la presse sur les déclarations faites par des agents immobiliers selon lesquels sur les 5.400 agences immobilières en activité, 600 exerceraient dans la clandestinité.
Interrogé sur les nouveaux indices des prix de matériaux de construction à l'égard duquel les promoteurs estiment qu'ils ne prennent pas en compte la hausse des cours qui a eu lieu entre le 4ème trimestre 2007 et le 1er semestre 2008, le ministre a répondu que bien au contraire, les prix des matières premières importées dont essentiellement le rond à béton, ont connu une baisse depuis ces derniers mois.
"Actuellement, nous constatons une baisse de ces prix", a souligné le ministre, relevant que le rond à béton est passé de 12.000 DA le quintal à 4.200 DA actuellement dans les marchés de gros.
"Nous sommes dans une tendance de décroissement des prix et je pense que c'est un bon signe pour la reprise totale de nos projets et une accélération du rythme de la construction", a-t-il commenté.
Pour ce qui concerne le processus de restructuration des EPLF, en cours d'examen par le gouvernement, M. Moussa a indiqué que c'est à l'Etat que revient le droit de revoir l'organisation de ces entreprises économiques étant donné qu'il en est l'actionnaire unique.
Selon ses propos, une évaluation de ces entreprises a été opérée à l'issue de laquelle il a été jugé que leur participation au programme national de logement a été insuffisante et que l'Etat, en conséquence, est en droit de revoir leur organisation.
Le ministre a fait savoir, par ailleurs, que le dernier recensement de la population et de l'habitat a révélé que le parc national de logement a atteint 6,7 millions d'unités en 2008 contre 5,2 millions en 1999.
Le taux d'occupation par logement va être réduit à 5 personnes par logement
en 2009 contre 7 personnes en 2000.
Concernant l'amélioration urbaine, le ministre a indiqué que l'Etat avait consacré, durant ces trois dernières années, un montant de 300 milliards de dinars.
[ source ]
Par APS
La Tribune, Ă©dition du 27 Novembre 2008
# Administrateur | 28/11/2008 | Info
CONFÉRENCE SUR LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES
Un cas de plus est un cas de trop
La justice ne peut pas, à elle seule, faire face au phénomène qui prend des proportions inquiétantes dans la société.
« Un cas de violence de plus, la sonnette d’alarme doit être tirée », a martelé Fatima Boufenik, présidente de l’Association des femmes revendiquant leurs droits (Fard). Et cette dernière d’exhorter les étudiantes résidentes de la Cité universitaire Belbouri-Saïd d’Oran: « N’hésitez pas à dénoncer les éventuels cas de harcèlement sexuel et de toute autre forme de violence ». « Non à la violence contre les femmes » est le slogan de la rencontre tenue, mardi soir, à la Cité universitaire Belbouri d’Oran. Les femmes algériennes revendiquant leurs droits (Frad) sont plus que décidées à ne plus taire le calvaire subi par les femmes victimes de la violence. Mieux, elles s’apprêtent à prendre leur destin en main en s’opposant frontalement à toutes formes de violences subies par les femmes. « Il faut combattre ce phénomène», a insisté la présidente des Fard en appelant le mouvement associatif à se mettre de la partie pour accompagner les femmes victimes à se constituer partie civile. Les spécialistes sont unanimes. La sensibilisation est l’élément-clé permettant d’atténuer le phénomène. Sinon, la dénonciation assènera un coup dur à ce dernier (phénomène de la violence). C’est ce qui ressort de la conférence animée par Fatima Boufenik, professeur à l’université d’Oran, Kahina Bouagache, coordinatrice du Mepi (Initiative de partenariat au Moyen-Orient) et M.Chakouri, avocat à la cour d’Oran..La représentante du Mepi a mis l’accent sur la nécessité de bannir définitivement le silence des femmes battues. Et la dénonciation doit se prémunir d’une fermeté implacable. La lutte contre la violence subie par les femmes est, désormais, l’affaire de tout le monde et la justice ne peut pas, à elle seule, faire face au phénomène qui tend à prendre des proportions inquiétantes dans la société algérienne. Les présents à la journée d’information et de sensibilisation n’ont pu retenir leurs larmes. Les témoignages des femmes violentées ont été très forts. L’Algérie célèbre la Journée internationale de lutte contre la violence dans un contexte où la violence subie par les femmes est à son summum. Le bilan est lourd. Au moins 4500 femmes ont été battues durant le premier semestre de l’année en cours. C’est dire que la situation de la femme n’a pas évolué. « Les femmes prennent conscience de ce phénomène qu’elles dénoncent de plus en plus », a déclaré Fatima Boufenik. Pour sa part, Me Chakour a mis en relief l’apport du militantisme féminin quant à l’évolution des droits de la femme et le bannissement, à jamais, de la violence faite sur cette dernière.
[ source ]
Par AĂŻt Ouakli OUAHIB
L'Expression, Ă©dition du 27 Novembre 2008
# Administrateur | 27/11/2008 | Info
Finances : La Banque d'Algérie va retirer de la circulation les billets issus des émissions d'avant 1978
La Banque d'Algérie va définitivement retirer de la circulation les billets de banque issus des émissions des années 1964, 1970 et 1977, qui perdront au 31 décembre 2008 leur valeur libératoire, a annoncé jeudi l'institution d'émission monétaire dans un communiqué.Il s'agit des billets de cent (100) dinars, de cinquante (50) dinars, de dix (10) dinars et de cinq (5) dinars.A cet effet, la Banque d'Algérie porte à la connaissance du public, encore détenteur de ces billets de banque, qu'il dispose d'un délai allant jusqu'au 31 décembre 2008 pour les échanger sans formalités particulières auprès des guichets de cette banque, et ce, à travers son réseau d'agences ouvertes dans toutes les wilayas.La Banque centrale rappelle que le retrait de ces billets avait été prescrit, il y a dix ans, par une note d'information lors de la promulgation du règlement no 98-01 du 10 juin 1998, et que le public dispose, en application de l'ordonnance no 03-11 du 25 août 2003, d'un délai allant au 31 décembre prochain pour les échanger.
Ainsi, précise-t-elle, les billets (visés par cette mesure de retrait) non présentés à l'échange auprès des guichets de la Banque d'Algérie, perdront au 31 décembre 2008 leur valeur libératoire (c'est-à -dire que ces billets n'auront aucune valeur transactionnelle pour l'achat de biens ou de services et ne seront plus acceptés par les banques, ndlr).
[ source ]
Par APS
La Tribune, Ă©dition du 27 Novembre 2008
# Administrateur | 27/11/2008 | Info
> ÉPOQUE
Une autre médaille pour boUnatiro
Un système d’alerte précoce pour lutter contre les feux
Après avoir récolté deux médailles au 2e Salon des inventions du moyen-orient qui s’est déroulé au Koweït du 9 au 13 novembre, sur le projet de Horloge universelle interactive et le projet de la nouvelle ville islamique intelligente, para-catastrophes naturelles et écologique, le Dr loth Bounatiro, président du groupe Al Boraq, a décroché une médaille d’or sur son nouveau projet de cette année au 57e Salon de l’innovation, de la recherche scientifique et les nouvelles technologies qui s’est tenu du 13 au 15 novembre à Bruxelles.
Le chercheur algérien, en compagnie du Dr Kamel Benachnhou, a proposé un système anti-foudre, qu’il a créé basé sur une localisation GPS. et un dispositif électronique qui induit une alerte sur l’endroit exact de la décharge, afin de pouvoir s’assurer des départs de feux pour lutter efficacement contre les feux de forêt. Une sorte de paratonnerre qui empêcherait la foudre de s’abattre sur les arbres et donc de déclencher des départs de feux, notamment en été. C’est une première en Algérie. Ce système sera mis à l’essai incessamment.
La première expérience sera probablement menée dans le parc national de Chréa, a fait savoir, il y a quelques jours M. Bounatiro dans une rencontre tenue à Blida. Pour le chercheur algérien, les feux de forêt sont généralement provoqués par la foudre. Autant donc mettre en place un système de lutte contre la foudre. M. Bounatiro a évoqué le rôle de ce phénomène naturel dans la dégradation de l’environnement. « Il faut arrêter de sombrer dans l’ignorance, la thèse du vagabond qui aurait jeté son mégot par terre, comme par hasard qu’en été et dans des forêts denses et inaccessibles n’a rien de scientifique. Il faut toujours prévenir et chercher continuellement à trouver les vraies causes et les solutions pour minimiser ces catastrophes », estime-t-il.
« C’est la foudre qui provoque chaque année de grands incendies de forêt dans le monde, dont les fumées contribuent de 20% à la dégradation du climat par son réchauffement », dira Loth Bounatiro. Quoiqu’il en soit, les feux de forêt en Algérie sont un phénomène auquel il faudra faire face sérieusement. Les conditions climatiques, surtout en été, font que le feu se déclare très facilement, d’où la nécessité de mettre tous les moyens humains, techniques et matériels pour y faire face. En 2007, le feu a ravagé 48 000 ha, une année marquée par des incendies virulents. Près de 2026 foyers de feu ont été enregistrés à travers le territoire national, selon un bilan de la direction générale des forêts (DGF).
L’année 2008 a été parmi les moins touchées. Signalons que le patrimoine forestier, en Algérie, couvre une surface de 4,7 millions d’hectares.
[ source ]
Par B. T.
El Watan, Ă©dition du 27 Novembre 2008
# Administrateur | 27/11/2008 | Info
Installée par le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, El Hadi Khaldi
Une commission pour la préparation de la 2ème conférence sur la prise en charge de la jeunesse
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, M. El Hadi Khaldi, a procédé, hier à Alger, à l’installation officielle d’une commission qui aura pour mission de préparer la deuxième conférence nationale sur la politique sectorielle de prise en charge de la jeunesse. «Cette commission préparera et accompagnera la rencontre prévue pour 2009», dira le ministre. Son objectif principal, selon lui, consiste à établir le bilan général de mise en œuvre des recommandations de la première conférence nationale, ainsi que de préparer le programme d’action pour la rencontre prochaine prévue pour janvier 2009.
Le premier responsable du secteur a, dans ce contexte, rappelé la tenue en février dernier de la première conférence nationale à laquelle ont pris part plus de 1 500 stagiaires et plusieurs départements ministériels intervenant en synergie pour assurer une prise en charge complète des jeunes et les préparant à leur insertion socioprofessionnelle.
A ce propos, il a fait savoir que «nous avons déjà établi, il y a deux ans de cela, des relations avec les services de la Gendarmerie nationale pour le recrutement de nos jeunes diplômés, à savoir en mécanique, en électricité et autres pour accéder au monde du travail. Un vœu concrétisé sur le terrain». Et d’annoncer, dans la foulée, que la même procédure a été entamée et conclue avec M. Ali Tounsi, directeur général des services de la Sûreté nationale (DGSN) pour une insertion socioprofessionnelle de jeunes. «Ce sont des opportunités qui créeront des postes d’emploi aux jeunes ayant bénéficié d’une formation dans nos centres», expliquera M. Khaldi en marge de cette rencontre.
Cette commission, présidée par ce dernier, regroupe les représentants respectivement du ministre de tutelle, de la Jeunesse et des Sports, du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, de la Culture, de la Justice, du haut commandement de la Gendarmerie nationale et, enfin, de la Direction générale de la Sûreté nationale.
Le ministre a également exhorté les membres de ladite commission à procéder à une sélection des thèmes à étudier ainsi qu’à participer à l’élaboration du programme de la prochaine conférence et de choisir les métiers et autres produits à proposer, notamment les activités devant être vulgarisées dans l’avenir.
[ source ]
Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 27 Novembre 2008
# Administrateur | 27/11/2008 | Info
Amar Tou à l’émission « Tahaoulet »
« Le transport par chemin de fer doit être privilégié »
« Eu égard au fait que le secteur des transports est des plus stratégiques et qu’il influe sur de nombreux domaines de la vie moderne, je vais tout faire pour convaincre les pouvoirs publics de continuer à nous soutenir afin que nous puissions achever les projets entamés dans les délais fixés.» C’est en ces termes que Amar Tou, ministre des Transports, invité, hier, de l’émission «Tahaoulet» (mutations) de la Chaîne 1 de la radio nationale, a préféré répondre à l’animatrice de l’émission dont la question était pourtant on ne peut plus claire : «La crise financière mondiale, avec tout ce qu’elle a entraîné, particulièrement en matière de chute vertigineuse des prix du pétrole, ne va-t-elle pas compromettre certains projets ou, tout au moins, en différer la date de livraison ?» S’agissant d’autres sujets, le responsable numéro 1 du secteur, comme à son accoutumée, ne semblait guère avoir la langue déliée. Parlant du parc national de véhicules, il dira qu’il a enregistré, l’année dernière, un peu plus de 5 millions de véhicules (200 mille de plus par rapport à 2006), ce qui a exacerbé le phénomène des accidents de la route, particulièrement en zones rurales où les conducteurs ont tendance à appuyer sur l’accélérateur. Au sujet de ce dernier point, il fera fera savoir que 4 176 personnes ont trouvé la mort sur les différentes routes d’Algérie durant l’année 2007. Il imputera cette hécatombe au facteur humain surtout, et, à un degré moindre, à l’état des routes et au facteur lié aux conditions météorologiques.
Parlant du métro d’Alger, le ministre des transports était catégorique : il sera inauguré l’été prochain. «Les essais effectués récemment sur la première rame du métro dont le centre de direction automatique est situé aux Annassers se sont avérés concluants. La ligne 1 du métro d’Alger, reliant Haï El Badr à la Grande Poste, desservant six communes, devrait être étendue vers la place des Martyrs, El Harrach et Chevalley. Les
études engagées prennent en ligne de compte le risque lié à d’éventuelles inondations que ces endroits pourraient, à l’avenir, connaître. Parlant du transport ferroviaire, M. Tou dira qu’il doit être privilégié. «Le transport par chemin de fer doit concurrencer tous les autres types de transport. C’est la vision en vigueur de par le monde, et nous ne pouvons pas y échapper», soulignera-t-il. Au sujet de la modernisation des transports ferroviaires, il mettra en exergue l’aspect électrification des lignes. «Nous comptons nous lancer dans les travaux de construction d’une voie double, de surcroît électrifiée, reliant Annaba à la frontière ouest du pays. Les trains y atteindront la vitesse maximale de 220 km à l’heure. Nous en avons fini avec la ligne El Affroun-Thénia sur une distance avoisinant les 300 km», annoncera-t-il, indiquant que les habitants des Hauts Plateaux n’ont pas été oubliés dans la mesure où des tronçons tels que Tébessa-Bir El Atter, Tébessa-M’sila, Tiaret-Saïda et Tiaret-M’sila seront desservis. Au sujet du transport au niveau de la capitale, il fera remarquer que sur les 104 000 bus en service, seulement 9% appartiennent à l’ETUSA. C’est dire que le secteur privé accapare la part du lion dans ce domaine. Concernant l’ouverture de l’espace aérien au secteur privé, le ministre, semblant contourner la question du journaliste, rappellera que le secteur étatique continuera à être stratégique dans ce domaine.
[ source ]
Par Billal Larbi
La Tribune, Ă©dition du 27 Novembre 2008
# Administrateur | 26/11/2008 | Info
Hollywood: les studios mettent en garde les acteurs qui menacent de faire grève
M. ANZUONI / REUTERS¦ La comédienne Sandra Oh manifeste aux côtés des membres de la Writers Guild of America (WGA)
lors de la grève des scénaristes à Hollywood, le 20 novembre 2007.
De quoi faire monter la pression sur les acteurs américains motivés pour lancer une nouvelle grève à Hollywood. Lundi, l'Alliance des producteurs de cinéma et de télévision (AMPTP) a mis en garde le principal syndicat d'acteurs américain (Screen Actors Guild, SAG) contre les conséquences d’un nouveau mouvement. Les studios craignent en effet de revivre la grève de l’hiver dernier, menée le syndicat des scénaristes (Writers guild association): l'audiovisuel américain avait été paralysé pendant 100 jours et avait perdu 2 milliards de dollars (1,54 milliard d’euros).
« Economiquement dévastatrice »
« Le SAG doit comprendre qu'une grève serait économiquement dévastatrice pour toute l'industrie, y compris pour ses propres membres, ainsi que pour l'économie en général », a déclaré l'AMPTP dans une longue lettre adressée à ses 300 membres. Pour être certain que le message passe bien, le syndicat des producteurs insiste: «Une grève du SAG en ce moment de marasme financier reviendrait à verser de l'essence sur un incendie, et c'est incroyable que le SAG puisse appeler au vote d'une grève quand le reste du pays est confronté à une crise financière sans précédent.»
Mais le SAG ne veut rien savoir. Il réclame toujours une hausse des salaires pour les acteurs touchant moins de 100.000 dollars par an et davantage de dividendes sur les ventes de DVD et d'oeuvres exploitées sur Internet et les nouveaux médias numériques. Pas question répond l’AMPTP. Les studios « continueront de communiquer de façon énergique leur position fondamentale: les six autres conventions collectives que les producteurs (l'AMPTP) ont souscrit cette année comprennent des bénéfices économiques significatifs avec des droits nouveaux liés aux nouveaux médias » indique l'AMPTP, faisant référence notamment aux accords conclus avec les scénaristes ou les réalisateurs. Et de conclure: « La conclusion est claire: aucune autorisation de grève -ni aucune grève- ne peut changer ces faits basiques.» La hache de guerre est donc loin d’être enterrée.
[ source ]
Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 26/11/2008 - 17h28
# Administrateur | 26/11/2008 | Info
> ECONOMIE
Aliments de bétail
L’ONAB baisse les prix
Le groupe public des aliments de bétail et d’aviculture (ONAB) a annoncé hier, à travers une information diffusée par l’APS, une baisse de 10% sur les prix des aliments destinés à l’élevage ovin, bovin et avicole.
Cette baisse, qui a pris effet depuis le début du mois courant, concerne une quarantaine de produits. Elle intervient à la suite de « la baisse des cours mondiaux du soja et du maïs qui constituent la base essentielle de la fabrication de ces aliments », explique l’ONAB. Entre les mois de juillet et octobre passés, les cours du soja et du maïs ont connu un net repli sur les marchés internationaux : la tonne de maïs est passée de 250 dollars à près de 166 dollars actuellement, tandis que la tonne de soja est cédée à environ 342 dollars actuellement, après avoir culminé à 395 dollars, il y a quatre mois, ajoute la même source. Ajouté à cela, le recul des prix du fret des céréales payés aux armateurs, qui s’établissent désormais à près de 100 dollars la tonne, après avoir atteint les 133 dollars la tonne l’été dernier, explique-t-on encore.
Quant à la raison pour laquelle cette baisse ne s’est pas fait ressentir sur les prix des viandes rouge et blanche, l’ONAB souligne que « ce sont les données du marché qui règlent le prix des viandes ». Le groupe public propose cependant « un allégement fiscal de la TVA (actuellement de 17%) et d’autres taxes sur les produits finis tels le poulet et les œufs de consommation », afin de stabiliser les prix de la volaille. Il convient de noter qu’actuellement, le kilo de dinde se situe à 330 DA, le poulet « vidé » jusqu’à 300 DA le kilo, tandis que le prix de l’œuf est passé à 11 DA. Les 25 unités relevant de l’ONAB produisent annuellement 1,6 million de tonnes d’aliments, dont près de 100 000 tonnes destinées à l’élevage ovin et bovin. Elle assure ainsi près de 20% des besoins nationaux qui se chiffrent à près de 8 millions de tonnes/an. Tandis que les 80% restants sont couverts par les opérateurs privés, précise-t-on enfin.
[ source ]
Par Kamel Benelkad
El Watan, Ă©dition du 26 Novembre 2008
# Administrateur | 25/11/2008 | Info
> FAIT DU JOUR
Produits alimentaires et matières premières : Pourquoi les prix ne baissent pas
L’Algérien semble être l’éternel perdant de la fluctuation des prix de pétrole. Il a subi pleinement les conséquences négatives de la hausse des cours de cette matière première sans tirer profit, aujourd’hui, des effets positifs induits par la baisse de ces mêmes cours. Autrement dit, lorsque les prix de l’or noir étaient élevés, l’Algérien payait plus cher son couffin, composé essentiellement de produits made in. Et on lui disait : cela est dû à la hausse des prix des produits alimentaires sur le marché international, en raison bien entendu d’un surcoût de l’énergie (pétrole plus cher). Et il se résignait, tout en implorant impuissamment Dieu pour que l’or noir devienne moins cher. La « prière » de cet Algérien qui, sans doute, représente la plus grande partie de la population, semble aujourd’hui exaucée : les cours du pétrole ont perdu deux tiers de leur valeur d’il y a six mois et la tendance baissière se poursuit. Mais l’effet attendu ne s’est pas produit.
Les prix des produits alimentaires importés ou fabriqués localement sur la base de matières premières importées restent inchangés. Aussi chers que lorsque les prix du baril de pétrole frôlaient les 150 dollars. Cela, alors que les prix des matières premières, des produits alimentaires et autres connaissent ces dernières semaines une tendance baissière. A l’exception de l’or et du cacao, soutenu par les craintes sur la production ivoirienne. Elle est bien perceptible dans les grandes surfaces et les supermarchés européens, américains et asiatiques. Depuis octobre dernier, le riz, denrée de base très appréciée, a connu une baisse significative. Baisse résultant bien sûr de la chute des prix sur le marché mondial. Aussi l’huile comestible, autre produit de base, a été revue à la baisse. D’autres denrées alimentaires, à savoir les grains secs, les conserves et les jus de fruits ont suivi. Au total, ce sont les prix de 150 produits qui ont chuté. Une tendance qui est appelée à se maintenir jusqu’au début de l’année prochaine. La déflation s’installe. Mais quid du marché algérien ? Les prix du marché intérieur n’enregistrent presque pas de baisse. C’est l’une des caractéristiques du marché local. Là où il n’y a pas de hausse, il n’y a pas non plus de baisse des prix. Pour certains produits comme les viandes (rouge et blanche) et les œufs, la tendance est haussière. Le prix de la viande bovine a atteint en certains endroits, à Alger, les 900 DA le kilo et l’ovine oscille entre 650 et 680 DA le kilo. Le foie de veau est à 1400 DA le kilo et celui de l’agneau à 1600 DA. Cette flambée est due en partie à l’effet de l’Aïd el Adha, une fête durant laquelle des millions de moutons sont sacrifiés. Autrement dit, la spéculation fait rage à la veille de telles occasions. Cette année ne fait pas exception.
Mais cela n’explique pas tout. La raison est que les augmentations touchent aussi la viande blanche. Le kilo de dinde se situe à 330 DA tandis que le prix de l’escalope frôle les 700 DA sur les étals de certains bouchers d’Alger. Le prix du poulet éviscéré connaît la même frénésie, atteignant les 300 DA le kg. Le prix de l’œuf varie entre 11 et 12 DA l’unité alors qu’il faisait 8 DA il y a moins d’un mois. Les marchands de volailles justifient cette hausse par la flambée des prix des aliments du bétail, dont les intrants sont essentiellement importés. Interrogé par l’Agence presse service (APS), le directeur de la production animale au ministère de l’Agriculture et du Développement rural exclut cette hypothèse : « Il n’y a aucune baisse de production cette année avec toutes les mesures prises par l’Etat pour le développement de la filière, notamment l’importation de 300 000 tonnes d’orge, la mise en défens de terres et l’excellente pluviosité favorisant un végétation abondante. » Pour lui, il n’y a pas doute que cette hausse des prix est « le résultat des intermédiaires qui viennent se greffer à la chaîne et profitent de telles occasions pour accroître leurs gains ». Outre les viandes, d’autres produits, s’ils n’ont pas connu une augmentation de leurs prix, demeurent chers pour le consommateur. Hormis celui en sachet subventionné par l’Etat, les autres variétés de lait se vendent toujours au même prix qu’avant la baisse de plus de 30% de la poudre de lait sur le marché international. Des producteurs comme Tchin-Lait – qui fabrique sous licence Candia – estiment que la baisse des coûts de la matière première se fera sentir une fois les anciens stocks épuisés. « Nous travaillons actuellement avec les anciens contrats d’achat de la matière première qui ne sont pas encore arrivés à terme. Une fois les nouveaux contrats mis à exécution, la baisse des matières premières sera automatiquement répercutée sur le prix du produit », rassure Moussa Idjeraoui, directeur commercial de Tchin-Lait. Le lait Candia le moins cher fait 60 DA le litre (prix d’usine) et 70 DA sur le marché de détail. Le sucre aussi est à son seuil habituel, oscillant entre 65 et 80 DA le kilo. Il n’y a que l’huile de table qui ait connu une légère baisse due essentiellement à la chute des prix de la matière première sur le marché international. Ainsi, en l’absence d’un Etat régulateur, il n’est pas surprenant que le marché national obéisse à d’autres règles que celles de l’économie de marché. Enfin, la baisse des prix observée sur les marchés extérieurs risque-t-elle un jour d’être répercutée sur le marché local ?
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Par Mokrane Ait Ouarabi
El Watan, Ă©dition du 25 Novembre 2008
# Administrateur | 25/11/2008 | Info
Enfance : Mme Nouara Djaâfar : “Lancement en décembre prochain du Plan national pour l'enfance”
La ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saadia Djaafar, a annoncé hier, à Alger que le Plan national pour l'enfance sera lancé en décembre prochain. Dans une déclaration à l'APS en marge de l'installation de la commission préparatoire de la conférence nationale sur la formation de la femme au foyer et en milieu rural, M. Djaafar a précisé que la mise en oeuvre du Plan national pour l'enfance interviendra le 19 décembre, date de la signature par l'Algérie de la Convention internationale sur l'enfance.
Ce plan a été élaboré avec le concours de plusieurs départements ministériels et de représentants d'institutions et de la société civile afin de "mettre en place un plan national global basé sur des données scientifiques visant la réalisation du bien-être de l'enfant algérien." S'articulant autour de plusieurs axes relatifs à la vie de l'enfant, notamment à la santé, l'éducation et la protection, le plan veille également à la mise en place de mécanismes de coordination des politiques adoptées dans ce sens afin de les inscrire dans un programme national intégré.
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Par El Moudjahid, 24-11-2008 Ă 20:41
El Moudjahid, Ă©dition du 25 Novembre 2008
# Administrateur | 25/11/2008 | Info
Départ d'une deuxième promotion de 90 ingénieurs vers la Chine : De la grande autoroute à la Grande muraille
4.000 ingénieurs seront engagés dans l'encadrement de l'autoroute Est-Ouest.
Le ministre des Travaux publics veut créer « un capital de compétences nationales ». Un capital humain qui gérera, conduira et suivra les projets des travaux publics et constituera, selon le ministre, la clef du développement, «car on ne peut prétendre à une amélioration sans une mise en valeur de nos ressources humaines». C'est l'autre projet phare de Amar Ghoul qui compte ainsi former une élite capable désormais de prendre en main les futurs grands projets du pays et d’assurer l'adoption des techniques modernes dans aussi bien la gestion que la construction proprement dite. Pour ce « l'ensemble des ingénieurs qui activent dans le projet de l'autoroute Est-Ouest doivent subir une formation à l'étranger », dira le premier responsable du secteur, tout en précisant à l'occasion, que pas moins de 4.000 cadres et ingénieurs seront engagés dans le projet de l'autoroute Est-Ouest. « Nous avons insisté sur la spécialisation de nos cadres lors de la signature des contrats avec nos partenaires chinois, japonais et canadiens », explique-t-il. La création d'un institut supérieur de gestion et management des grands projets routiers et d'un centre national de contrôle de la qualité, doté de 20 laboratoires, devrait s'inscrire dans cette optique, « Nous allons ainsi créer une synergie entre le monde technique et celui de la gestion et du management des projets », a conféré le ministre lors d'une rencontre tenue, hier, à Alger, en présence du DG de CITIC-CRCC, de hauts cadres du ministère et des lauréats des universités et écoles de travaux publics. « Leurs spécialités débordent du seul secteur des routes pour atteindre des branches telles que l'agriculture, l'environnement et le bâtiment », a précisé encore le ministre. Les 90 lauréats subiront une formation de 40 jours émaillés de cours pratiques et sorties sur le terrain. « C'est une formation historique pour un projet historique », explique M. Ghoul devant un parterre de jeunes ingénieurs, fraîchement sortis des écoles et universités techniques. La formation est historique, elle est la deuxième d'une série de stages prévus dans le cadre d'une coopération plus que jamais boostée entre les deux pays.
Elle l'est également, parce qu'elle fournira les premières compétences devant veiller à la gestion de la fameuse autoroute Est-Ouest une fois réalisée, « nous serons fiers de la consécration d'un partenariat algéro-chinois qui s'inspire du programme du Président de la République et des objectifs de la coopération afro-asiatiques », dira le ministre, non sans omettre de préciser qu'au-delà d'une convention signée récemment pour la création, dans une année, d'un institut supérieur de gestion des grands projets de travaux publics sur lequel se penchent les deux parties (ministère des Travaux publics/Citic Crcc), un deuxième accord a été signé avec le Japon pour la réalisation et l'équipement d'un centre de contrôle de la qualité. « Nous œuvrons ainsi à approfondir davantage la spécialisation de nos ingénieurs pour cerner toutes les techniques en vigueur et être à la page de ce qui se fait dans le monde », explique encore Amar Ghoul. Le ministère des Travaux publics s'est en effet assigné des objectifs explicites en termes de formation. Le programme tel que tracé concernera un total de 5.000 cadres et ingénieurs dans différentes spécialités. Le déroulement de ce programme de formation, en parallèle à l'ouverture de grands chantiers tels que l'autoroute Est-Ouest et l'autoroute des Hauts Plateaux, est en soi une « opportunité » pour les stagiaires des travaux publics pour s'enquérir, sur le tas, des nouvelles techniques de réalisation et apprendre la maîtrise et la gestion des grands chantiers. La cérémonie organisée, hier, en l'honneur des 90 stagiaires, a vu la signature par les majors de promotions 2007 de contrats d'embauche dont la durée s'étale sur dix ans.
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Par A. Fadila, 24-11-2008 Ă 20:32
image Ph. : T. Rouabah
El Moudjahid, Ă©dition du 25 Novembre 2008
# Administrateur | 25/11/2008 | Info
En raison de l’augmentation des prix des biens alimentaires
L’inflation a atteint 4,2% entre janvier et octobre 2008
L’augmentation des prix des produits alimentaires au cours des dix premiers mois de l’année a engendré la croissance de l’inflation dont le rythme moyen a atteint 4,2%.La baisse de l’indice brut des prix à la consommation (-0,5%) en octobre dernier contre une hausse (3,4%) enregistrée en septembre n’a finalement pas eu d’effet.La hausse de 7,2% des prix des biens alimentaires, avec 12,7% pour les produits alimentaires industriels et 2% pour les produits agricoles frais, selon des données de l’Office national des statistiques, a fini par pousser le risque inflationniste.
Cette augmentation, qui a touché beaucoup plus les huiles et les graisses (+42,2%), le café, le thé et l’infusion (+29,4%), les poissons frais (+18,30%), les fruits (+14,8%), le pain et les céréales (+4,7%), le lait, le fromage et leurs dérivés (+7,6%) et les légumes (+9,2%), s’explique, selon l’ONS, essentiellement par la poursuite de l’envolée des cours des matières premières sur les marchés mondiaux. En effet, à l’exception de la baisse des prix de la pomme de terre (-26%), du sucre et des produits sucrés (-0,3%), tous les autres produits du groupe alimentation ont flambé durant cette période.Comme à l’accoutumée, les viandes n’ont pas échappé à ce phénomène. La hausse était de l’ordre de +2,3% pour la viande, +1,5% pour les abats de mouton et 0,1% pour les boissons non alcoolisées.Les produits manufacturés, par contre, ont connu une légère hausse (0,1%), ainsi que les services avec une augmentation de 0,2%. Le rythme annuel d’inflation est passé, pour rappel, de 29,04% en 1994 à 3,5% en 2007. Il est à noter, par ailleurs, que l’ONS a reporté l’utilisation du nouvel indice des prix à la consommation, prévu pour octobre dernier, à janvier 2009 pour mesurer le rythme d’inflation moyen, élaboré sur l’année de base 2001, et ce, après sa validation par le Conseil national des statistiques (CNS) qui n’a pas encore finalisé la nouvelle méthode de calcul.Toujours en matière de prix, relevons le retour des pratiques commerciales déloyales avec l’approche de l’Aïd El Adha. C’est la spéculation sur le marché des viandes et des fruits et légumes. La hausse des prix des viandes rouges enregistrée ces derniers mois sur les principaux marchés de la capitale est due à une « pure spéculation » plutôt qu’à une baisse de la production, ont affirmé des professionnels de la filière cités par l’APS.
Pour sa part, le directeur de la production animale au ministère de l’Agriculture et du Développement rural estime : « Il n’y a aucune baisse de production cette année avec toutes les mesures prises par l’Etat pour le développement de la filière, notamment l’importation de 300 000 tonnes d’orge, la mise en défens de terres et l’excellente pluviosité favorisant une végétation abondante.»
Les fortes hausses du prix des viandes «sont le résultat des intermédiaires qui viennent se greffer à la chaîne et profitent de telles occasions pour accroître leurs gains», a expliqué ce responsable à l’APS.Les mesures annoncées par le gouvernement pour la
lutte contre la spéculation tardent à donner des résultats au détriment des consommateurs qui se retrouvent désarmés face à cette situation.
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Synthèse de Samira Imadalou
La Tribune, Ă©dition du 25 Novembre 2008
# Administrateur | 25/11/2008 | Info
Prise en charge des 19 wilayas touchées par les intempéries
Une gestion « hors du commun »
L’Algérie est « au top » dans la gestion des sinistres causés par les catastrophes naturelles, affirmait hier le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger.
M. Ould Abbes, lors d’une conférence de presse organisée au siège du ministère pour faire le bilan des différentes actions et
décisions prises par le gouvernement en matière de prise en charge des 19 wilayas touchées par les inondations depuis le début du mois d’octobre dernier.
La dernière en date concerne l’affectation de 116 milliards de dinars (équivalent de 1,5 milliard de dollars) par l’Etat aux 19 wilayas sinistrées. 50 milliards de dinars (500 millions de dollars) sont alloués à la seule wilaya de Ghardaïa.
Dès le 1er jour du mois d’octobre, (date à laquelle ont eu lieu les premières inondations à Ghardaïa), le chef de l’Etat a ordonné une prise en charge immédiate des sinistrés. « Le même jour, une cellule de crise, présidée par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, a été mise en place », rappelle le ministre. Depuis, des réunions interministérielles (9 conseils regroupant 18 secteurs) sont organisées chaque semaine pour étudier les doléances des wilayas sinistrées. « En 5 semaines, l’Etat a réalisé un effort hors du commun », déclare M. Ould Abbes, avant de rappeler que les intempéries qui ont touché différentes régions du pays ont fait 103 morts.
En ce qui concerne la wilaya de Ghardaïa, qui a payé le plus lourd tribut en vies humaines (officiellement 43 morts), 12 délégations ministérielles et de différents cadres du gouvernement se sont rendus sur les lieux. 375 cadres du ministère de l’Intérieur et 260 de celui de la Solidarité nationale, entre autres, ont été mobilisés en permanence sur place.
« Le 4 octobre, l’électricité a été rétablie ainsi que l’eau potable. Le gaz naturel a été réparé graduellement et le nettoyage des rues s’est fait rapidement », s’en félicite Ould Abbes.
Pour ce qui est de l’alimentation, toujours pour Ghardaïa, 5 699 tonnes ont été envoyées, dont 5 189 distribuées et 490 constituant une réserve de sécurité. Concernant la scolarisation, dès le samedi qui a suivi la catastrophe, les 13 000 enfants auraient rejoint leurs classes, d’après le ministre.
Pour le point le plus sensible, le relogement, 29 972 bâtisses ont été expertisées par le CTC, dont 29 299 logements. Il a été recensé
2 370 habitations classées rouge, 1 862 orange 4, 3 797 orange 3 et 8 932 vert 2.
M Ould Abbes affirme que le gouvernement a décidé d’ériger 2 000 logements sociaux et 3 000 ruraux pour accueillir les sinistrés.
« Il existe actuellement 691 logements qui sont prêts. 393 sont d’ores et déjà habitables. Il reste à finaliser l’enquête pour déterminer les bénéficiaires par ordre de priorité », poursuit-il.
Par ailleurs, 2 725 chalets seront montés et répartis sur 7 sites sélectionnés, avant le 31 décembre 2008. « 1 825 sont déjà montés. Ils comprennent 2 pièces, une kitchenette, une petite courette et une cloison en dur pour respecter les valeurs locales. Ils sont équipés en électricité, eau potable et téléphone.»
Notons que la durée de vie moyenne d’un chalet est de 10 ans. C’est un moyen provisoire d’hébergement qui ne rassure généralement pas les bénéficiaires. A cela, le ministre répond que « la plate-forme des chalet est construite en béton. Les commodités sont installées, les rues sont tracées […] on peut donc imaginer que, dans le futur, des constructions en dur peuvent être érigées sur place ».
Concernant les actions du ministère de la Solidarité à Ghardaïa, 13 600 trousseaux scolaires ont été distribués aux enfants (et 12 000 par les ministère de l’Intérieur), 11 000 kits de vêtements et 112 bus distribués sur les 19 wilayas sinistrées. S’agissant des cellules de proximité affiliées au même ministère, elles ont effectué 5 514 cas de prise en charge psychologique et mené 4 582 enquêtes sociales.
En matière d’emploi d’attente, 10 600 emplois supplémentaires ont été mis à la disposition de la wilaya. 644 bénéficiaires de projets ANGEM qui ont été touchés par le sinistre ont vu leurs dettes effacées et ont même bénéficié d’un nouveau microcrédit.
Les autres wilayas sinistrées ne sont pas en reste. Mais les évaluations sont toujours en cours et les solutions proposées identiques.
«A ce jour et depuis 2001, toutes les familles qui ont perdu un proche dans les inondations ont reçu le capital décès [700 000 DA par
victime].»
Revenant sur la prévention des catastrophes provoquées par les intempéries, le ministre rappelle que, depuis les inondations de Bab
El Oued, un plan de prévention existe, mais il reconnaît que, dans certains cas, le danger persiste. « Au val d’Hydra par exemple, un ministère est carrément construit, le jour où l’oued se réveillera…»
Interrogé sur l’immeuble qui s’est effondré la semaine dernière à Bab El Oued, le ministre soutient que les 17 familles concernées ont été immédiatement relogées. « Une le jour même à Aïn Benian et les 16 autres à Shaoula », atteste Ould Abbes qui affirme que des logements et des chalets sont disponibles au niveau de la wilaya d’Alger pour les « cas d’urgence ».
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Par Samir Azzoug
Photo : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 25 Novembre 2008
# Administrateur | 24/11/2008 | Info
Violence à l’égard des femmes
Ksentini pour une législation plus rigoureuse
4 500 femmes ont déposé plainte pour violence de janvier à juin 2008. Combien d’entre elles ont accepté de souffrir en silence ? Elles doivent être plus nombreuses, à ne pas en douter, ces femmes qui n’osent toujours pas dénoncer les violences, généralement des proches, qui les humilient quotidiennement. Dénoncer le père, le mari ou encore le frère ne fait pas partie de la culture algérienne.
Il y a aussi la peur des victimes du divorce ou encore des représailles. C’est la raison pour laquelle Me Ksentini, président de la
Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), a plaidé hier -à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard de la femme, célébrée demain- pour une législation plus rigoureuse et plus sévère contre la violence à l’égard de la femme. Mais cela ne suffit pas puisque, rappelons-le, la justice a déjà renforcé son arsenal après l’amendement des textes de loi en considérant les coups et blessures comme un délit assorti d’une peine qui peut aller jusqu’à 10 années de prison quand il y a préméditation ou port d’armes. Il faut donc penser à faire de la dénonciation de ces actes de violence une obligation pour les médecins et même accepter le témoignage des voisins. Sur ce dernier point justement, Me Ksentini propose d’inclure une loi permettant d’enclencher une procédure judiciaire sur le simple témoignage du voisinage. « Chez nous, la violence contre les femmes existe d’une manière conséquente et substantielle, mais malheureusement les victimes ne se plaignent pas systématiquement pour de multiples raisons bien connues », a-t-il dit.
Plusieurs femmes, victimes de violence de la part de leurs époux, leurs frères ou autres, se rapprochent de la CNCPPDH, selon son
président qui a regretté de ne pas avoir de statistiques à avancer à ce sujet. Le président de la CNCPPDH a, par contre, déploré et regretté que cette violence prenne autant d’ampleur dans notre société, notamment lorsque l’agresseur est un ascendant de la victime, ce qui est « plus répandu qu’on ne pourrait le croire ».
Pour l’avocat, tout acte de violence contre les femmes est une violation de leurs droits fondamentaux à la vie, à la sécurité et à la dignité.
« Cela constitue un délit intolérable et déshonorant.» « Il est impératif d’instaurer des dispositions légales, pénales strictes suivies d’une application rigoureuse », insiste Me Ksentini. « Porter la main sur une femme doit être assorti d’une circonstance aggravante »,
a-t-il estimé, considérant que la violation des droits des femmes ne peut être excusée par un quelconque motif. Me Ksentini propose
également de combattre cette violence d’abord par l’éducation «qui commence au sein de la famille puis à l’école et dans les mosquées».
Sans vouloir justifier ce genre de violence, l’avocat a tout de même expliqué que la promiscuité du logement, le chômage et les difficultés de la vie font augmenter les frictions et les tensions entre les couples et les membres de la famille. Il a aussi évoqué l’effet de la drogue, dont la consommation enregistre une nette hausse.
« Le phénomène de la violence prend de l’ampleur au fur et à mesure que les tensions sociales augmentent, donc cette violence ne baissera pas tant que nous n’avons pas apporté les traitements adéquats », a soutenu Me Ksentini qui a reproché à certaines associations traitant de ces cas d’avoir « une coloration religieuse, et toutes les associations, comme la société et le code de la famille donnent un statut inférieur à la femme ».
[ source ]
Par Hasna Yacoub
La Tribune, Ă©dition du 24 Novembre 2008
# Administrateur | 24/11/2008 | Info
Prix Ă la consommation : Mercuriale Ă la hausse
Contrairement aux prévisions quant à la stabilité des prix du marché des produits alimentaires notamment ceux de large consommation, la mercuriale a viré plutôt vers une hausse générale incluant fruits et légumes avec légers décalages entre les marchés de la capitale. La pomme de terre qui constitue l’aliment de base pour de larges pans de la société algérienne a été sensiblement affectée par cette augmentation en passant de 35 à 45 dinars/kg. Même les quantités déstockées par le ministère de l’agriculture pour atténuer, un tant soit peu cette hausse, ont fait l’objet de spéculation étant vendue, par endroits, à 35 Da au lieu de 25, seuil fixé initialement. La tomate cultivée sous serre coûte entre 90 et 120 dinars/kg alors que le prix du poivron a atteint entre 100 et 150 Da. Le piment vert bien que facultatif est cédé quant à lui à 140 dinars. L’oignon, autre légume essentiel pour la ménagère ne descend pas sous la barre des 40 dinars/kg, prix qui concerne également la betterave, les cardes et le fenouil tandis que le prix du haricot vert oscille entre 80 et 90 Da et celui de l’haricot rouge se situe entre 120 et 150 Da. Suivant la même cadence, la carotte est vendue entre 40 et 60 Da suivant la qualité. Le navet se loge à la même enseigne avec ses 50 dinars/kg. La courgette suivant le degré de la qualité coûte entre 60 et 90 dinars et risque de connaître une envolée à l’approche de Aïd El Adha. Les fèves ne font pas exception à la règle puisqu’ils affichent les 80 dinars. Le chou-fleur, légume de saison est cédé à 50 dinars alors que le prix de la laitue n’a pas fléchi du haut de ses 80 dinars. Côté viandes, la même tendance à la hausse est enregistrée sachant que le prix du poulet a grimpé jusqu’à 300 dinars (poulet vidé) alors que l’œuf affiche 11 Da l’unité. L’escalope de dinde a également suivi le rythme pour se situer entre 600 et 650 dinars le kg. D’autre part, la viande bovine est cédée à 600 dinars le kg et celle ovine à 700 et même 800 dinars. Bien évidemment, le prix de l’entrecôte, du steak se revient plus cher au consommateur qui veut se faire plaisir. Concernant les fruits, l’orange de qualité supérieure, la Thomson notamment affiche entre 100 et 200 dinars/kg et la mandarine entre 80 et 120 dinars. Au niveau du marché informel ou des marchands ambulants, ont peut trouver l’orange de moindre qualité à 60 et 70 dinars et la mandarine entre 65 et 70 dinars. La poire locale est cédée entre 100 et 140 dinars alors que le prix de la pomme a atteint 150 voire 150 dinars et même 200 dinars. Celle de moindre qualité mais de bon goût peut être trouvée à 60 dinars. La datte, par ailleurs se vend entre 200 et 350 dinars. Ceci au moment où le prix du mouton au niveau de la banlieue algéroise a atteint, à quelques jours de l’Aïd, des niveaux allant jusqu’à 7 millions de centimes.
Toutefois, le citoyen peut se contenter d’un mouton de petite ou moyenne taille dont les prix proposés sont situés entre 2,5 et 3,5 millions de centimes. Le prix du veau est également abordable puisqu’il est de 1,5 million de centimes. Ils seront certainement nombreux à se contenter de quelques kilos de viandes commandés d’avance chez le boucher du coin. Certains marchands de fruits et légumes au niveau du marché justifient ces hausses des prix par le fait qu’une grande partie des produits maraîchers proviennent des serres, procédé coûteux notamment pour le cas de la tomate et les poivrons. Toutefois, la problématique des prix qui ne relèvent plus des services du contrôle du commerce depuis la libéralisation de l’activité commerciale et par conséquent la libération des prix reste étroitement liée à la situation d’anarchie qui caractérise le fonctionnement des marchés de gros livrés à une multitude d’intervenants non identifiés dans leur majorités et au diktat des intermédiaires qui imposent leurs lois en matière de prix. L’opacité dans le circuit commercial sont d’autres facteurs qui influent grandement sur le cours de la mercuriale, objet de spéculations. En l’absence d’instruments de régulation, le contrôle étant limité à l’aspect de la qualité (et encore !), le consommateur ne peut que se résigner dans son impuissance en attendant que les choses changent en sa faveur.
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Par D. Akila, 23-11-2008 Ă 19:41
Photo : DR
El Moudjahid, Ă©dition du 24 Novembre 2008
# Administrateur | 24/11/2008 | Info
> ÉPOQUE
Initiation des jeunes algériens à la vie politique
Des lycéens aux Parlements européen et arabe
Sur invitation du Parlement européen, huit lycéens algériens ont participé à la première édition du programme EuromedScola qui vise à rassembler de jeunes citoyens euro-méditerranéens autour d’un dialogue parlementaire portant sur les enjeux du processus de Barcelone.
Initiée par la présidence du Parlement européen avec le concours de la Commission européenne, EuroMedScola s’inscrit dans le cadre de l’année du dialogue interculturel. L’objectif principal de cette rencontre est de sensibiliser les participants à l’importance du dialogue, du respect de la diversité culturelle et linguistique et du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
De retour en Algérie, les participants ont exprimé leur fierté d’avoir représenté l’Algérie à cette rencontre qui a permis à des jeunes des différents pays européens et méditerranéens de débattre de sujets d’intérêt commun, dont l’éducation, l’information et la citoyenneté, les énergies renouvelables, la migration et l’intégration et l’égalité de chances. Dahmani Fatma, Fendali Amel, Khelifa Asma Sarah, Neggaz Imène, Barkaoui Salah Eddine, Benzidane Nacer, Chouiki Raouf et Saggaï Ahmed Zakaria ont exprimé leur satisfaction d’avoir eu la chance de prendre part à l’EuroMedScola, qui leur a permis d’avoir des échanges à un niveau euroméditerranéen. « Avoir l’hémicycle européen pour nous, c’était impressionnant », ont-ils déclaré. Pendant deux jours, les lycéens se sont mis dans la peau de membres de l’APEM. Ils ont débattu par petits groupes de thèmes relatifs à la région euroméditerranéenne avant de présenter leurs conclusions dans l’hémicycle du Parlement. Les groupes de travail se sont organisés autour des thèmes « Education et avenir », « Liberté d’information et culture citoyenne », « Migrations et intégration », « Egalité de chances, vecteur de démocratisation » et « Environnement, transport et énergies renouvelables ».
Par ailleurs, de jeunes Algériens participent aux travaux du premier parlement arabe de la jeunesse qui se tiennent depuis samedi au Caire et qui se poursuivront jusqu’au 26 du mois. La rencontre, à laquelle prennent part des représentants de 12 pays arabes, devra examiner le plan d’action des commissions, à savoir la commission des affaires étrangères, de politique et de sécurité nationale, la commission des affaires économiques et financières, la commission des affaires législatives et juridiques et des droits de l’homme outre la commission des affaires sociales et culturelles de la femme et de la jeunesse. Des experts en matière politique, économique législative et de droit participent également à ces travaux.
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Par A. B.
El Watan, Ă©dition du 24 Novembre 2008
# Administrateur | 24/11/2008 | Info
> EDITION WEB
A quelques jours de l’Aid
La spéculation fait grimper les prix des viandes
La hausse des prix des viandes rouges enregistrée ces derniers mois sur les principaux marchés de la capitale, est due à une "pure spéculation" plutôt qu’à une baisse de la production, ont affirmé des professionnels de la filière.
Selon le directeur de la production animale au ministère de l’Agriculture et du développement rural, "il n’y a aucune baisse de production cette année avec toutes les mesures prises par l’Etat pour le développement de la filière, notamment l’importation de 300.000 tonnes d’orges, la mise en défens de terres, et l’excellente pluviosité favorisant une végétation abondante". Les fortes hausses de prix des viandes "est le résultat des intermédiaires qui viennent se greffer à la chaîne et profitent de telles occasions pour accroître leurs gains", a expliqué ce responsable à l’APS. Selon des statistiques fournies par le ministère de l’Agriculture, le nombre d’ovins au niveau national a dépassé en 2007 les 20 millions de têtes, dont 10,9 de brebis, en légère progression par rapport à 2006 (19,2 millions). "Les maquignons sont réticents à vendre leurs bêtes en cette période de l’année, préférant les garder pour l’Aid El Adha et accroître ainsi leurs revenus", ont indiqué des grossistes et des bouchers ayant pignon sur rue.
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Par Redaction web
El Watan, Ă©dition du 24 Novembre 2008
# Administrateur | 21/11/2008 | Info
Une boutique de l’Olympique de Marseille à … Alger
Le club français de l'Olympique de Marseille (Ligue 1 française) a officiellement inauguré mardi soir à Alger une boutique de produits dérivés, première étape d'un projet de développement de la marque ''OM'' au Maghreb, a souligné hier une responsable du club.
"Vu le lien méditerranéen qui existe entre l'Algérie et Marseille, nous avons eu l'opportunité à travers l'un de nos licenciés d'avoir un bon emplacement près de l'artère commerçante de Didouche Mourad, pour ouvrir la boutique de l'OM, qui doit être le précurseur de beaucoup d'actions que nous allons faire au Maghreb et en Algérie en particulier", a déclaré à l'APS Corinne Gensollen, directrice des opérations de l'OM, en marge des journées internationales sur le marketing sportif et la communication.
"L'OM est un club extrêmement cosmopolite, et nous sommes aujourd'hui ravi de faire le lien entre la France et l'Algérie, et entre la France et l'Afrique. A travers cette initiative, notre club a décidé de franchir une nouvelle étape dans son développement en augmentant son rayonnement international", a ajouté Mme Gensollen.
La boutique du club phocéen qui a été inaugurée officiellement mardi au 2 rue Mouloud Zadi à Alger, a été conçue aux standards des boutiques qui existent en France.
"Elle est la copie conforme de celle qui se trouve du côté de la Cannebière à Marseille. Elle couvre une superficie de 150 m2, et elle sera très facilement accessible grâce à un parking de 20 places", a expliqué la directrice des opérations de l'OM.
Le magasin sera exploité par la société Massenet qui reversera des royalties à l'OM, comme elle le fait déjà en France pour certains produits dérivés qu'elle distribue.
"La boutique sera opérationnelle le 1er décembre prochain, où les gens peuvent découvrir les différents produits officielles du club. Il y' aura aussi des écrans qui vont diffuser les programmes de notre chaîne", a t-elle ajouté.
Concernant les prix des articles, Mme Gensollen assure qu'ils " seront égaux ou inférieurs à ceux pratiqués en France. Nous travaillons sur des gammes qui permettent d'avoir des prix inférieurs qu'en France".
Interrogée sur l'éventualité de l'ouverture d'autres boutiques de l'OM en Algérie, Mme Gensollen a précisé que " pour l'instant, nous allons suivre avec attention le développement de cette boutique, pour envisager ensuite l'ouverture d'autres boutiques à l'Est et à l'Ouest par exemple".
Les produits dérivés, notamment la vente de 360.000 maillots, ont généré 7 millions d'euros de marge brute pour l'OM en 2007.
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Par EL MOUDJAHID, 19-11-2008 Ă 20:59
El Moudjahid, Ă©dition du 20 Novembre 2008
# Administrateur | 21/11/2008 | Info
| Transport AĂ©rien
Air France reste bénéficiaire malgré une forte chute de son résultat d'exploitation
› Les temps sont durs, même pour un poids lourd comme Air France. L'environnement économique a en effet pesé sur les résultats de la compagnie.
Ainsi, si au terme du premier semestre de l'exercice en cours, le chiffre d'affaires a augmenté de 4,4%, le résultat d'exploitation à plongé de 43,9%. Jean-Cyril Spinetta, PDG du groupe franco néerlandais, précise que malgré "l'efficacité de notre politique de couverture", la facture carburant d'AF KLM a augmenté de 700 millions d'euros pour flirter avec un total de 3 milliards d'euros. Le PDG explique encore que "la dégradation de l'économie s'est accélérée depuis la fin de l'été" mais que, "grâce à notre flexibilité, nous avons ajusté rapidement nos capacités, ce qui nous a permis de maintenir des coefficients de remplissage élevés". La compagnie a par ailleurs décidé de renforcer de 260 millions d'euros son plan d'économie et de réduire son plan d'investissement. L'objectif est toujours de dégager un résultat d'exploitation "nettement positif" pour l'exercice en cours.
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Par MG jeudi 20 novembre 2008 (15h23)
Le Quotidien du Tourisme, Ă©dition du 21 Novembre 2008
# Administrateur | 21/11/2008 | Info
PIRATAGE
Microsoft va lancer un logiciel gratuit de sécurité pour PC
Microsoft va remplacer son service payant de sécurité par un logiciel gratuit de protection contre les virus susceptibles d'affecter les ordinateurs sous Windows. "Morro", qui succèdera à Windows Live OneCare, sera disponible en téléchargement au cours du deuxième semestre 2009.
Le fabricant américain de logiciels Microsoft a annoncé, mercredi 19 novembre, qu'il offrirait gratuitement à partir du second semestre de 2009 un logiciel de protection contre les virus et autres menaces susceptibles d'affecter les ordinateurs sous Windows.
Le géant des logiciels a annoncé ce mercredi que la commercialisation de Windows Live OneCare cesserait le 30 juin prochain. Ce service, qui permettait de couvrir jusqu'à trois ordinateurs, coûtait 49,95 dollars par an.
Morro Ă l'assaut de ses concurrents
Le programme "Morro" fournira "une protection complète contre les virus", y compris les logiciels espions et chevaux de Troie, sur les systèmes d'exploitation XP, Vista et Windows 7.
Microsoft semble ainsi viser directement McAfee et Symantec, ses principaux concurrents sur le marché de la sécurité informatique.
"Morro", qui succèdera à Windows Live OneCare, sera disponible en téléchargement gratuit au cours du deuxième semestre 2009. "Morro" est conçu pour fonctionner sur des ordinateurs plus petits et moins puissants, a fait savoir le groupe, ce qui devrait concerner un grand nombre de consommateurs.
"Microsoft abandonne"
Pour McAfee, selon qui One Care ne contrôle que 2% du marché après deux années d'existence, cette démarche est un signe de capitulation de Microsoft.
"Microsoft abandonne", a déclaré le porte-parole de McAfee. "Il déclare forfait et bascule vers un simple modèle gratuit qui ne répond pas aux besoins de sécurité du consommateur".
En 2006 et 2007, Symantec et McAfee avaient accusé Microsoft d'avoir conçu Windows Vista de façon à les priver d'accès au cœur du système d'exploitation, ce dont ils ont besoin pour protéger les ordinateurs de certains logiciels malveillants.
Après négociations, et des remontrances des autorités européennes de régulation, Microsoft avait déclaré qu'il allait fournir les informations nécessaires.
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NOUVELOBS.COM | 20.11.2008 | 15:23
# Administrateur | 21/11/2008 | Info
Rail : Lancement prochain des travaux de dédoublement de la voie ferrée Khemis Miliana-El Affroun
Les travaux concernant le dédoublement de la voie ferrée Khemis Miliana-El Affroun sur une distance de plus de 50 km seront lancés incessamment dans le cadre du programme de modernisation et de développement de la rocade nord, axe Oran- Alger- Annaba.
Ces réalisation permettront d'assurer la continuité de la double voie Alger- Oran, et dont plusieurs tronçons sont en chantiers, a-t-on appris jeudi d'un responsable à l'Agence Nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF).
Les meilleurs offrants, parmi plusieurs bureaux d'études nationaux et étrangers intéressés par ce projet stratégique ayant déposé leurs études d'exécution au niveau central, seront connus lors de l'opération d'ouverture des plis prévue dans les prochains jours, a indiqué M. Mohamed Moussous, cadre au sein de cette Agence.
Les travaux de ce projet, devant assurer, une fois achevés, une vitesse de croisière de 220 km/H, seront lancés au plus tard début 2009, a-t-il signalé.
A noter qu'une enveloppe financière de près de 4500 millions de Dinars (4.472.162.753,84 DA) a été consacrée pour la réalisation de la double voie ferrée Khemis Miliana-El Affroun et la modernisation des installations
ferroviaires sur le tronçon Khemis Miliana-Oued Fodda en cours de réalisation par le groupement des sociétés chinoises (CECC) sur une distance de 73 km, dans le cadre d'un programme visant l'amélioration des conditions d'exploitation et de la sécurité de la voie ferrée, ainsi que lÆamélioration de ses performances.
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Par APS
La Tribune, Ă©dition du 21 Novembre 2008
# Administrateur | 20/11/2008 | Info
> ÉPOQUE
Le laboratoire met en Ĺ“uvre des moyens interactifs
El Kendi se lance dans la formation
Le laboratoire El Kendi, société de droit algérien agréée grâce à des capitaux arabes, vient de lancer un cycle d’enseignements post-universitaires régionaux en faveur des médecins généralistes.
Selon Mounira Kheffache, chef de produits au sein d’El Kendi, « la spécificité de ces actions consiste en la mise en œuvre de moyens didactiques interactifs et innovants ». En effet, plusieurs enseignements ont déjà été organisés ce mois-ci à Oran et à Constantine « et plusieurs autres suivront à Blida, Sétif, Tlemcen, Tizi Ouzou et Alger et ce, avant la fin de l’année », dixit Mlle Kheffache, qui met l’accent sur l’importance d’aller à la rencontre des professionnels de la santé, quelle que soit leur localisation, « notre objectif étant de délocaliser la formation médicale continue, en allant vers les différentes régions du pays ».
Dans ce sens, Samir Hamache, délégué à l’information médicale au sein des laboratoires El Kendi, a présenté l’apport thérapeutique du Claritt (Clarithromycine) dans les infections respiratoires basses et ce, après une communication didactique développant la prise de charge thérapeutique des infections respiratoires basses présentée par le docteur Lotfi Nacef, spécialiste en pneumologie à l’hôpital de Blida. A noter que le laboratoire El Kendi a consenti l’un des plus grands investissements pharmaceutiques en Algérie (de l’ordre de 30 millions de dollars), à travers son usine de médicaments située à Sidi Abdellah (Zéralda), laquelle est d’ailleurs entrée en phase opérationnelle du fait que plus de 8 produits de différentes gammes thérapeutiques ont été déjà fabriqués et sont en cours d’enregistrement.
Cette usine a déjà obtenu l’agrément des plans par la FDA (Food and Drugs Administration) américaine, et ambitionne de décrocher ce prestigieux label pour ses lignes de production. Cet investissement est appelé à être conforté par un deuxième financement d’une valeur de 15 millions de dollars, en vue de l’installation d’une ligne de production des formes injectables qui suivra un autre ambitieux projet : la fabrication de vaccins. Le laboratoire El Kendi prévoit de fabriquer une large gamme de produits d’oncologie dont il a acquis les droits de production et de distribution auprès de laboratoires internationaux. Il est à noter qu’El Kendi disposera d’un des plus grands centres de recherche et de développement, tant au niveau local que régional.
Il faut relever qu’en plus des capacités de fabrication de l’usine (156 millions d’unités) qui répondent à 35% des besoins du marché, il semble que cela conforte les nouvelles décisions prises par les hautes instances du pays. Bien au-delà de la mise à la disponibilité du praticien algérien de différentes alternatives thérapeutiques grâce à leurs actuelles 73 formes et présentations thérapeutiques, un certain nombre de contacts ont déjà été établis avec les pays voisins du Maghreb dans le cadre de sa stratégie d’expansion, preuve d’excellence industrielle.
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Par C. P.
El Watan, Ă©dition du 20 Novembre 2008
# Administrateur | 20/11/2008 | Info
Le contrat a été signé entre les sociétés Algeria Energy Company et Befesa Agua
Une usine de dessalement de l’eau de mer à Ténès avant 2011
La société algérienne Algeria Energy Company (AEC, filiale de Sonatrach) a procédé, mardi dernier, avec la société espagnole Befesa Agua à la signature du package contractuel relatif à la construction d’une usine de dessalement de l’eau de mer à Ténès (wilaya de Chlef) d’une capacité de 200 000 m3 par jour. A cet effet, les travaux de réalisation de cette unité seront confiés à la société mixte qui sera créée entre les deux parties. La part de cette société sera détenue à hauteur de 49% par AEC et 51% par Befesa Agua, a expliqué le P-DG de l’AEC, M. Sari Amanellah, qui a fait également savoir que le coût total du projet est de l’ordre de 231 millions de dollars. Et d’ajouter au passage que ledit projet sera financé par un groupe de banques publiques avec comme chef de file le Crédit populaire d’Algérie (CPA).
ErigĂ©e sur une superficie 8 hectares dans la commune de TĂ©nès, pour assurer l’approvisionnement de toute la rĂ©gion de Chlef en eau potable, l’usine devra ĂŞtre rĂ©alisĂ©e en 24 mois et utilisera la technologie de l’osmose inverse. Pour rappel, le responsable de l’AEC avait annoncĂ© rĂ©cemment que l’objectif de rĂ©alisation des 13 stations de dessalement Ă travers le littoral algĂ©rien pour une capacitĂ© globale de 2,2 millions sera atteint en 2011, alors que le premier million de m3/jour d’eau dessalĂ©e est rĂ©alisable avant fin 2009. Dans ce sillage, le programme complĂ©mentaire de soutien Ă la croissance (2005-2009) prĂ©voit la production de 2,2 millions de m3/j d’eau dessalĂ©e Ă travers la rĂ©alisation de 13 stations de dessalement. Il s’agit des stations de dessalement, respectivement, d’Oran (inaugurĂ©e en 2005), d’El Hamma (Alger, inaugurĂ©e en fĂ©vrier 2008), de Sidi Djelloul (AĂŻn TĂ©mouchent), de 2 stations Ă Tlemcen, Ă
Mostaganem, à Tipasa, à Skikda, à Chlef, à Boumerdès et à El Tarf.
[ source ]
Par Rafik Elias
La Tribune, Ă©dition du 20 Novembre 2008
# Administrateur | 20/11/2008 | Info
Journées scientifiques et techniques de Sonatrach
La gestion des crises face aux risques dans l’industrie pétrolière
Comment se comporter face aux risques, face à une crise, par exemple ? Cette question a été largement débattue, à la faveur des journées scientifiques et techniques de Sonatrach (JST 8) ouvertes mardi dernier, dans le cadre de la semaine de l’énergie, une manifestation de dimension internationale inaugurée, elle, le samedi 15 novembre.
Mme Remadna Amira, de la division commercialisation de Sonatrach, a essayé de formuler quelques éléments de réponse à cette problématique. Et le sujet dont elle a parlé fait débat ces jours-ci : «Actualité : le pétrole et la tendance baissière qui le caractérise». D’entrée de jeu, elle a eu cette explication : à court terme, l’évolution des prix du Sahara blend (le brut algérien) fera face à une structure des marchés de plus en plus complexe, à l’évolution des marchés actuels, à la spécification internationale, à la complexité du processus de raffinage ainsi qu’à l’impact de la crise financière internationale actuelle. Le Sahara blend a pourtant des spécificités. Il est léger, c’est dire qu’il est facile à raffiner. Faible est sa teneur en soufre. Pour Mme Remadna, il faut, à l’avenir, trouver de «nouveaux modes de commercialisation». Est-ce suffisant pour parer aux aléas des marchés ? Chemesddine Chtour, universitaire et chercheur, dans un brillant exposé qu’il a fait également dans le cadre de la semaine de l’énergie a abondamment parlé des marchés pétroliers et des politiques énergétiques dans le monde. Pour lui, certains pays font, en puisant dans leurs stocks, par exemple, que les prix fluctuent, chutent. Il a, par la même occasion, rappelé que les cours du pétrole d’aujourd’hui sont, en valeur absolue, faibles par rapport à ce qu’ils étaient dans le passé. Pour lui, il faut raisonner en termes de dollar constant et non courant.
En résumé, il dira que les pays pétroliers sont en train de brader leur pétrole. Les journées scientifiques et techniques ont réuni une pléiade de chercheurs et d’experts nationaux et étrangers. Elles ont permis un débat riche en techniques modernes, dans les domaines de la formation, de la communication, de la prospection et de l’exploitation pétrolière… Un ensemble de thèmes et de sous thèmes ont été discutés à l’occasion de cette manifestation : énergie (prospectives et stratégies d’entreprise), management du risque industriel et commercial, économie et finance, ressources humaines, HSE et développement durable, techniques et technologies de l’amont pétrolier et gazier, techniques et technologies dans l’aval pétrolier et gazier, techniques et technologies dans le transport des hydrocarbures, techniques et technologies dans le transport et la distribution de l’électricité, commercialisation de l’énergie. Au chapitre des énergies nouvelles, il a été question de focaliser les débats sur certains sujets comme l’efficacité énergétique-initiatives des meilleures pratiques, carburants et moteurs, entre autres. Les JST 8, c’est aussi des tables rondes qui traitent de thèmes aussi variés que complexes : le partenariat intégré : défis, contraintes et perspectives ; recherche & développement : quelle stratégie à mettre en place pour développer les compétences requises ? engineering : quelle stratégie à mettre en place pour développer les compétences requises ? les organisations apprenantes : enjeux et leviers d’excellence ; relations université-entreprise : contraintes et perspectives ; la stratégie de développement du groupe Sonatrach à international ; techniques et technologies dans l’aval pétrolier et gazier ; l’industrie du gaz et du pétrole : le rôle de raffinage dans la nouvelle équation énergétique ; marges de raffinage, les contraintes et les coûts de raffinage ; les projets de développement de la pétrochimie ; la problématique des prix internes et l’impact sur la balance des paiements ; le dessalement de l’eau de mer ; techniques et technologies dans le transport et la distribution de l’électricité ; développement des réseaux de transport de l’électricité ; modernisation de l’exploitation et de la maintenance des réseaux de transport de l’électricité ; le transport de l’électricité sur de grandes distances et le développement des interconnexions électriques ; développement des réseaux électriques de distribution ; modernisation de l’exploitation et de la maintenance des réseaux de distribution ; les nouveaux modes de transport urbain et les implications sur les réseaux métalliques…
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Par Youcef Salami
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 20 Novembre 2008
# Administrateur | 20/11/2008 | Info
Noureddine Moussa sur les ondes de la Chaîne 1 de la radio nationale
« Une formule similaire à l’AADL sera mise sur pied en 2009 »
« Dans notre démarche [la construction de logements, ndlr], nous estimons avoir achevé le travail relatif à l’aspect quantitatif. Maintenant, il nous reste à nous attaquer à celui inhérent au volet qualitatif.» C’est en ces termes que M. Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat, a commencé son intervention, hier, à la faveur de l’émission «Tahaoulet» (mutations) diffusée chaque mercredi sur les ondes de la Chaîne 1 de la radio nationale. Pour le responsable du secteur de l’habitat, dans notre pays, «nous ne sommes guère loin des normes internationales en matière de taux d’occupation par logement [TOL], dans la mesure où, avec un parc national de logements avoisinant les 7 millions d’unités, nous enregistrons, pour quelque 34 millions d’Algériens, un taux d’occupation d’environ 5 personnes par logement», tiendra-t-il à souligner. Evoquant les efforts consentis par son secteur, le ministre de l’Habitat a indiqué que, du 1er janvier 2004 au 30 septembre de l’année en cours, 700 000 logements ont été réalisés. «Jusqu’au 30 septembre de l’année en cours, 140 000 logements ont été réceptionnés ici et là , dans l’attente d’en réceptionner 80 000 autres durant le dernier trimestre de l’année 2008», révélera l’invité de l’émission, ajoutant que la quasi-totalité des chantiers lancés enregistrent un taux d’avancement de 60%. Pour ce dernier, son département envisage de procéder à la construction de 20 000 logements par wilaya afin de régler, une bonne fois pour toutes, l’épineux problème du logement, précisant que, s’agissant des wilayas du sud du pays, le problème ne se pose pas eu égard à la faible densité d’habitation de ces zones comparativement au nord du pays fortement sollicité. Et en ces temps d’intempéries où, souvent, des effondrements sont signalés çà et là , l’orateur ne pouvait s’empêcher de parler de cette lancinante question. Selon les statistiques dont dispose son département, il y aurait quelque 500 000 vieilles bâtisses. «Nous sommes parfaitement conscients de cet épineux problème. Dans ce cadre, des directives fermes ont été données afin d’éviter que des drames similaires à ce qui s’est récemment passé à Bab El Oued ne se produisent plus», martèlera Noureddine Moussa. Pour lui, le phénomène du vieux bâti n’est pas propre à notre pays, dans la mesure où ce dernier ne constitue que 8% du parc national du logement. «Dans certains pays arabes et du Sud, le vieux bâti constitue jusqu’à 70% du parc national du logement. Avouez tout de même que nous sommes nettement mieux lotis», soulignera le ministre, non sans ajouter que, pour ce qui le concernait, cette question de vieux bâti continuera à susciter ses intérêts «même si, dira-t-il, il n’en restait qu’un seul». Evoquant le devenir de la formule AADL, dont la fin de mission est prévue pour l’année prochaine, l’intervenant dira (il a semblé quelque peu évasif) que le travail effectué par cette dernière allait être évalué, ajoutant que cette formule allait être reconduite, mais avec de profonds remaniements.
Parlant des critères d’attribution du logement social, le ministre de l’habitat insistera pour dire que les temps où des citoyens (ayant bénéficié d’un ou de plusieurs logements sociaux dans une région ou une autre du pays) érigeaient un gourbi pour bénéficier d’un autre, sont révolus, reconnaissant que ce phénomène était le résultat d’accumulations antérieures, lesquelles ont été exacerbées par la crise sécuritaire traversée par le pays au début des années 90. Le ministre dira : «Désormais, à la faveur du fichier national du logement, toutes les données sont en notre possession», ajoutant que les opportunistes seront combattus sans relâche. Au sujet de l’aspect lié à l’entretien et à la prévention des logements, le ministre rappellera qu’une étude des Nations unies indiquait que chaque dollar investi dans la prévention faisait économiser 7 dollars consacrés à la rénovation.
[ source ]
Par Billal Larbi
La Tribune, Ă©dition du 20 Novembre 2008
# Administrateur | 20/11/2008 | Info
Vieux bâti à Oran
Projet de réhabilitation de 200 immeubles diagnostiqués par l’OPGI
L’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) veut imposer ses propres lois aux contrevenants et aux récalcitrants à Oran. Une commission composée d’agents de l’office s’est déplacée dans le quartier de Dar El Beïda où elle devait se charger de l’inspection des ensembles immobiliers.
L’inspection visera les aménagements et les transformations lourdes sur les murs porteurs et autres qui engendrent des risques éventuels. Le nouveau directeur de l’OPGI d’Oran, Abkari Saïd, parle de mesures draconiennes en vue de mettre fin à cette situation catastrophique. Des actions en justice sont envisagées contre les locataires les plus récalcitrants pouvant entraîner des condamnations importantes et des dédommagements à la mesure des risques générés. Les citernes et autres constructions édifiées sur les terrasses seront également dans le collimateur des enquêteurs de l’OPGI qui devront faire montre d’une extrême rigueur afin de ne pas subir les foudres du nouveau directeur. Parallèlement, une réunion d’évaluation de l’opération du diagnostic, qui a touché 200 immeubles, entre le nouveau directeur général de l’OPGI, ses services et des bureaux d’études était programmée. Les immeubles situés dans des quartiers touchés par l’érosion et la précarité, notamment à Derb, Saint Pierre, Sidi El Houari et ailleurs, se trouvent dans un état déplorable.
Entamée il y a quelques semaines pour évaluer l’état des lieux du vieux bâti, l’opération s’est achevée en fin de semaine dernière non sans grandes difficultés. Les bureaux d’études qui avaient entamé l’opération n’ont pas trouvé toute l’aide requise auprès des locataires de l’OPGI. Un avis d’appel d’offres national et international va être lancé pour la deuxième phase de l’opération de réhabilitation du vieux bâti dans la wilaya d’Oran, apprend-on également. L’opération d’étude et de diagnostic a mis à nu l’ampleur des dégâts engendrés sur le bâti à travers les 200 immeubles et les préjudices dus aux négligences des locataires.
[ source ]
Par Mohamed Ouanezar, correspondant Ă Oran
La Tribune, Ă©dition du 20 Novembre 2008
# Administrateur | 19/11/2008 | Info
African Leadership Academy, une école pour l’Afrique de demain
Parfois un rêve qui se réalise peut servir de rampe de lancement à un autre rêve, plus lointain, plus ambitieux encore. C’est le cas d’African Leadership Academy (ALA), un projet conçu lors d’une nuit blanche sur le campus de Stanford, sur la côte ouest américaine. ALA était le projet d’une école qui se proposait de réunir les meilleurs talents du continent africain et d’en faire les leaders africains de demain. Ce rêve s’est réalisé l’automne dernier, lorsque, suite à un processus de sélection qui a vu affluer plusieurs milliers de
candidats pour à peine une centaine de places, la première promotion de l’école est arrivée dans le nouveau campus hypermoderne situé à Johannesbourg, en Afrique du Sud.
Cependant, il ne s’agit là que du point de départ d’un rêve plus fou encore : grâce à un programme innovant de deux ans et une équipe pédagogique de haut vol, l’objectif est de lancer la transformation de l’Afrique en continent moderne et développé, en misant sur ce dont ce dernier manque le plus cruellement : des dirigeants, des managers et des entrepreneurs capables d’assumer cette mission.
L’African Leadership Academy a été fondée en 2004 par Fred Swaniker, Chris Bradford, Peter Mombaur et Acha Leke. Les fondateurs voulaient créer un établissement qui révèlerait, unirait et soutiendrait les personnes qui mèneront le continent vers un avenir de paix et de prospérité. Pendant les deux années qui ont suivi, l’équipe fondatrice a construit un puissant réseau de conseillers et a développé pour l’Academy un modèle opérationnel, solide et durable, un établissement d’enseignement secondaire panafricain de classe internationale dans la périphérie de Johannesburg, en Afrique du Sud. En 2006, ces efforts seront récompensés quand Fred Swaniker et Chris Bradford sont reconnus comme «deux des quinze meilleurs entrepreneurs sociaux émergents du monde» par Echoing Green, et l’African Leadership Academy a reçu un terrain en donation et un engagement de 5 millions de dollars pour la construction à long terme de son campus.
ALA est une organisation Ă but non lucratif.
African Leadership Academy a ouvert ses portes le 3 septembre dernier à 97 élèves, dont un nombre quasiment égal de filles et de garçons, venant de 29 pays africains. Alors qu’ALA lance sa campagne de recrutement pour l’année 2009, pour laquelle elle reçoit d’ores et déjà des candidatures. Mehdi Oulmaki, jeune Marocaine de 16 ans, originaire de Rabat, dit qu’elle a hésité avant de rejoindre l’école dès sa première année d’existence, plutôt que d’attendre d’avoir son bac marocain. Elle déclare néanmoins ne regretter aucunement son choix. «Pour nous, il s’agit d’une occasion rare de nous trouver dans ce cadre avec des équipements vraiment modernes et des professeurs ouverts, accessibles et performants. Surtout, j’apprécie que cette équipe n’est pas là que pour nous former, mais qu’il y a un but à long terme et un idéal qu’elle cherche à nous inculquer, à savoir que nous pouvons, nous, changer l’Afrique pour le mieux», dira-t-elle.
Les professeurs, eux-mêmes originaires de plus d’une dizaine de pays, et ayant fait l’objet d’un processus de sélection plus rigoureux encore que les élèves, étaient arrivés deux mois avant ces derniers, pour suivre une formation intensive et préparer un programme tout à fait singulier.
Ce dernier prépare les étudiants, d’une part, aux A-levels, diplômes proposés par la prestigieuse université anglaise de Cambridge et reconnus mondialement, mais comporte aussi une partie originale conçue sur mesure pour le dirigeant africain de demain.
Fred Swaniker, l’un des fondateurs de l’école, d’origine ghanéenne, responsable de la vision et des relations avec les bienfaiteurs, résume ainsi la mission d’ALA : «La plupart des pays africains ont raté le coche parce que nous n’avons pas su mettre nos richesses naturelles et humaines à profit pour propulser le développement du continent. En particulier, nous avons manqué des réseaux et de la volonté nécessaires pour faire émerger de grosses entreprises panafricaines telles qu’on en voit en Europe et en Asie. D’où la nécessité d’une école qui rassemble de jeunes talents venant de toutes les régions d’Afrique, des jeunes passionnés qui soient prêts à donner l’impulsion nécessaire dans de nombreux domaines, des maths à la médecine en passant par le sport, la politique et l’entrepreneuriat.»
Précision de taille : African Leadership Academy espère atteindre des étudiants de chaque circonscription scolaire, en ciblant en particulier les régions les plus démunies. ALA cherche des étudiants exceptionnels de 15-18 ans à travers tout le continent et cela sans considération de leur situation financière, car l’école offre une bourse aux étudiants sélectionnés et dont les ressources seraient limitées. Pour s’inscrire à cette école d’avenir, un dossier de candidature doit être rempli. Un comité de sélection étudiera tous les dossiers de candidature avec soin avant de nommer les finalistes qui seront ensuite invités à soumettre de nouveaux documents pour passer au second tour de sélection. La dernière étape du processus de sélection est composée d’une journée d’entretien et d’un examen d’entrée qui auront lieu dans la région du candidat.
Les dossiers de candidature doivent parvenir par mail, par fax ou par courrier à l’école avant décembre. Les candidats algériens peuvent contacter El Mahdi Oummih sur son mail eoummih@africanleadershipacademy.org. Quant aux informations sur l’école, les inscriptions, les études, la vie dans le campus, les débouchés, etc. elles sont disponibles sur le site Internet d’ALA www.africanleadershipacademy.org.
[ source ]
Par Reda Cadi
La Tribune, Ă©dition du 19 Novembre 2008
# Administrateur | 19/11/2008 | Info
Fin de la visite de la présidente d’Argentine, Mme Cristina Fernandez de Kirchner, en Algérie
La coopération algéro-argentine inscrite dans « un schéma global »
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a souligné lundi soir à Alger la réelle volonté de l’Algérie et de l’Argentine d’inscrire la coopération dans un « schéma global ». Dans une déclaration à la presse, en marge d’un dîner offert par la présidente de la République d’Argentine, Mme Cristina Fernandez de Kirchner, aux hommes d’affaires algériens et argentins, le chef de la diplomatie algérienne a fait savoir que cette coopération bilatérale va dépasser «la tendance dominante» jusque-là , qui est celle des flux commerciaux. Et d’expliquer que les Argentins souhaitent nouer avec l’Algérie une relation dans le domaine de « l’investissement commun et de la production », précisant que les filières identifiées sont l’alimentaire et l’industrie pharmaceutique. « Nous souhaitons aussi que la relation concernant l’exportation de gaz soit plus vaste et touche les autres segments et volets énergétiques », a ajouté M. Medelci, tout en soulignant que le phosphate est un domaine qui a été retenu et doit faire l’objet de prospection, rapporte l’APS.
Evoquant par ailleurs le groupe de travail installé, le ministre a précisé que celui-ci permettra à chacun des secteurs concernés d’activer pour apporter des éléments à une construction qui se veut aujourd’hui « globale et non sectorielle ». Ce disant, il plaidera pour la nécessité de « se donner du temps » pour faire aboutir sur le terrain ce qui a été convenu durant cette visite. Laquelle visite a permis la prise de conscience des possibilités de coopération qui existent avec une nouvelle approche, conclura M. Medelci. De son côté, la présidente de la République d’Argentine, Mme Cristina Fernandez de Kirchner, a souligné, lors de cette occasion, la nécessité d’approfondir les relations algéro-argentines dans tous les domaines, aussi bien économique, commercial que stratégique, et ce, dira-t-elle, dans le cadre du partenariat Sud-Sud. Au cours de ce dîner, un mémorandum d’entente algéro-argentin pour le renforcement de la coopération bilatérale a été signé par le président du Forum des chefs d’entreprise, Reda Hamiani, et le vice-président de l’Union des industriels argentins, Ignacio De Mendiguer. Tout en rappelant, à ce propos, les sujets évoqués avec le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, la présidente de l’Argentine a relevé « l’importance d’une coopération totale et d’une intégration absolue dans tous les domaines et branches concernés ».
S’agissant des domaines de coopération qui intéressent les Argentins en Algérie, l’hôte de marque évoquera l’exploitation du phosphate produit par l’Algérie pour les besoins du secteur agricole de son pays. De même que le gaz et le potassium produits par l’Algérie. « Nous pourrons avoir une chaîne complète de produits de base pour l’agriculture […]. L’Argentine qui a une grande expérience en matière agricole peut apporter et transférer ses connaissances ainsi que ses machineries agricoles vers l’Algérie pour lui permettre d’augmenter sa production alimentair e». Tout en rappelant que son pays a connu une croissance soutenue tout au long de ces 5 dernières années avec des taux supérieurs à 8%, elle exprimera aussi le vœu de développer davantage les accords algéro-argentins sur le plan énergétique et nucléaire.
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Par Mekioussa Chekir
La Tribune, Ă©dition du 19 Novembre 2008
# Administrateur | 18/11/2008 | Info
TRAFIC AERIEN
Le relèvement à 65 ans de l'âge limite de vol des pilotes adopté
Malgré une grève de quatre jours à Air France, le Sénat a adopté le relèvement de 60 à 65 ans de l'âge limite d'activité en vol des pilotes. Un autre article, également très polémique, qui accorde la possibilité pour tout salarié du secteur privé de travailler jusqu'à 70 ans, doit être examiné ce mardi à 10h45.
Malgré une grève de quatre jours à Air France contre cette disposition, le Sénat a adopté dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 le relèvement de 60 à 65 ans de l'âge limite d'activité en vol des pilotes.
Le vote est intervenu peu après la fin de la grève, fixée à minuit et qui a engendré de fortes perturbations du trafic. Les pilotes n'ont pas obtenu le retrait de l'article comme ils le demandaient mais le gouvernement l'a largement amendé et la majorité sénatoriale a entériné ces changements. L'article modifié a été voté par 200 voix contre 139. La gauche PS, PCF et Verts a voté contre après l'avoir vivement combattu.
Volontariat
Ce relèvement avait été introduit dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2009 lors de la sa première lecture à l'Assemblée nationale, par un amendement de Jacques Myard (UMP) en pleine nuit, le 1er novembre.
Selon le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL) majoritaire, l'article -61 bis- portant l'âge limite de cessation d'activité en vol des pilotes de 60 à 65 ans met en péril la sécurité des passagers et l'emploi futur des jeunes pilotes.
Vendredi soir, dans l'espoir de mettre fin au mouvement, le ministre du Travail Xavier Bertrand et son collègue des transports Dominique Bussereau ont déposé un amendement recadrant le dispositif, mais les pilotes l'ont jugé insuffisant.
Cet amendement "garantit aux pilotes la possibilité de pouvoir cesser leur activité comme aujourd'hui à 60 ans" et celle, "sur la base du volontariat, de poursuivre leur carrière entre 60 et 65 ans, avec la garantie de pouvoir, à tout moment, cesser leur activité aux mêmes conditions financières qu'actuellement".
L'opposition est vivement montée au créneau contre cet article. Guy Fischer (PCF) a accusé le gouvernement de "préparer progressivement un allongement généralisé de la durée légale de la retraite".
Manque de concertation
Il s'agit pour lui de "sacrifier la santé" des pilotes "pour accroître leurs revenus". Il a souligné que plusieurs études scientifiques avaient prouvé "la nocivité pour l'organisme de l'exposition prolongée aux vibrations et rayons cosmiques".
"Y aura-t-il un bon pilote dans l'avion ? a ironisé Patricia Schillinger (PS) pour qui le gouvernement "propose un véritable trou d'air" pour les pilotes "qui n'ont toujours pas digéré d'avoir été mis devant le fait accompli". "La tension monte, M. le ministre" a-t-elle averti.
Le Vert, Jean Desessart s'est inquiété de la santé du personnel navigant citant une étude selon laquelle "à partir de 55 ans, à chaque année supplémentaire travaillée correspond deux années de moins d'espérance de vie".
Le président de la Commission des Affaires sociales, le centriste Nicolas Abou a déploré "le manque de concertation" faisant que "les pilotes se sont sentis agressés".
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s'est inscrit en faux assurant que "ce sujet a fait l'objet de pas moins de 8 réunions depuis le printemps 2008" et que "depuis le dépôt de l'amendement, 4 réunions ont eu lieu". Il a assuré que son amendement répondait à toutes les demandes des pilotes et il a regretté que "cette grève ait été jusqu'au bout".
Les sénateurs ont également adopté un article allongeant la date limite d'activité en vol pour les hôtesses et stewards également amendé sur proposition du gouvernement. Les hôtesses satisfaites de l'amendement n'avaient pas rejoint la grève des pilotes.
Les sénateurs ont levé la séance avant d'avoir examiné l'article du PLFSS également très polémique accordant la possibilité pour tout salarié du secteur privé de travailler jusqu'à 70 ans. L'examen du texte doit reprendre mardi à 10h45.
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NOUVELOBS.COM | 18.11.2008 | 11:19
# Administrateur | 18/11/2008 | Info
Maltraitance des enfants : un fléau qui prend de l’ampleur
Le 20 novembre 1989 était adoptée la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant. Dans un climat d’euphorie, les rédacteurs de ce texte se sont fixé comme objectif d’offrir à tous les enfants du monde des droits effectifs. Mais, presque 20 ans après, force est de constater que l’implacable réalité du terrain atteste de manière indéniable que les droits les plus élémentaires des enfants sont bafoués. L’injustice et les maltraitances sont légion. C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé hier M. Ruot Gérard Aïssa, représentant de SOS-Kinderhof International (une ONG qui gère des villages d’enfants SOS en leur offrant une prise en charge semblable à celle d’une famille naturelle) au centre de presse d’El Moudjahid. La rencontre qui entre dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des droits de l’enfant (20 novembre) a été l’occasion, pour les uns et les autres, de faire un constat amer de la situation, invitant les responsables à intervenir afin de concrétiser les droits de l’enfant. « Les droits de l’enfant ne doivent pas se résumer à une simple déclaration. Les lois appelant au bannissement de l’injustice et à la lutte contre la maltraitance des enfants ne deviennent effectives que si elles sont appliquées sur le terrain», dira Mme Malika Yousfi, responsable au village d’enfants SOS de Draria. Tout en rappelant à l’assistance que SOS de Draria est convaincu qu’une famille aimante constitue le facteur le plus favorable au développement de l’enfant, l’intervenante indiquera que cette structure se propose d’accueillir les enfants, de leur créer un village, de leur construire une maison et de leur donner un foyer affectif.
Reprenant la parole, Ruot Gérard Aïssa insistera pour dire qu’une attention particulière est accordée aux enfants n’ayant pas de famille. «Mais, même ceux dont les parents sont en vie peuvent être logés au village de Draria, si le juge des mineurs estime qu’ils sont en danger moral», fera-t-il remarquer. Parlant de la maltraitance, l’orateur signalera que cette dernière peut concerner la violence verbale, physique, émotionnelle et sexuelle. A propos de ce dernier point et dans une intervention fort remarquable, le Dr Nacer, neurologue, certifie que les besoins de l’enfant sont nombreux. «Si ceux-ci ne sont pas satisfaits et si par malheur l’enfant subit des maltraitances, il n’aura aucune chance de s’épanouir», martèlera-t-elle. La conférencière mettra en exergue le fait que cet épineux problème (pour la société, il constitue un sujet tabou) est exacerbé par le silence de l’enfant et celui de la famille ainsi que par la peur du «qu’en-dira-t-on». «Les procédures judiciaires ne sont pas faites pour aider l’enfant. Le fait que ce dernier répète à plusieurs reprises [pour le compte de l’enquête] ce qui lui est arrivé, l’affecte grandement dans son fin fond», tiendra à dire l’éminente spécialiste.
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Par Billal Larbi
La Tribune, Ă©dition du 18 Novembre 2008
# Administrateur | 18/11/2008 | Info
Pour encourager les entreprises à s’installer au cyberparc de Sidi Abdellah
Algérie Télécom décide une réduction de 25% de ses services
Le parc technologique de Sidi Abdellah est entré depuis hier dans sa phase primaire d’activité. Deux entreprises privées locales, la XCom et la IENA (Intelligence économique et affaires numériques), sont en effet les premiers occupants de l’immeuble multilocataire. La signature des contrats de location passés entre l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT) et les locataires s’est déroulée sur le site même et en présence de Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, et de Moussa Benhamadi, P-DG du groupe Algérie Télécom. A cette occasion, le P-DG d’AT a déclaré aux invités de la journée « portes ouvertes », organisée par l’ANPT, que son groupe accordera 25% de réduction sur tous ses services en faveur des opérateurs activant au sein de l’immeuble multilocataire. « Une initiative qui a pour but de soutenir tous les efforts de recherche dans le domaine des TIC et de leur développement en Algérie », a précisé à la presse Benhamadi en marge de la cérémonie de signature. Il indiquera aussi, dans le souci d’assurer des prestations permanentes et de qualité, qu’un centre d’appels d’AT sera ouvert au sein du multilocataire «afin de répondre aux doléances des opérateurs et des chercheurs et de régler en un temps record les problèmes liés aux réseaux de communication », a tenu à faire savoir le patron d’AT. A propos de la nature des services offerts par l’opérateur historique dans le multilocataire, le P-DG a soutenu qu’« une architecture de services appelant aux meilleures innovations technologiques dans le domaine des TIC a été mise spécialement en place à cet effet au cyberparc ».
Notons, par ailleurs, que le directeur général de l’ANPT, Karcouche Sid Ahmed, a informé, lors de son allocution portant sur la nomenclature des activités du cyberparc de Sidi Abdellah, que la priorité de s’installer dans l’immeuble multilocataire sera donnée aux entreprises possédant des projets innovants et prêtes à participer à l’essor des TIC en Algérie. Ce responsable a aussi exposé aux invités tous les avantages qu’offre le parc des technologies de Sidi Abdellah. « Nous nous engageons auprès des entreprises TIC et des laboratoires de recherche et développement à leur assurer le soutien nécessaire par des prestations de qualité relatives à l’immobilier, à la location d’espaces de bureaux intelligents à des prix abordables », a indiqué Kercouche. Et de poursuivre : «Dès 2009, l’ANPT se prépare à accueillir et à accompagner les entreprises en phase de démarrage et start-up au sein de l’incubateur d’une surface de 9800 m2.»
Rappelons enfin que l’immeuble multilocataire, d’une surface totale de 20 000 m2, qui vient d’ouvrir ses portes, est composé d’un centre d’affaires et d’un hôtel d’entreprise destinés à la location de surfaces de bureaux intelligents, modulables, pour les entreprises activant dans le domaine des TIC. Cette infrastructure est dotée de services communs et de réseaux de télécommunications de pointe.
Selon le DG de l’ANPT, 90% des espaces bureaux sont déjà réservés. Un tel taux augure de l’optimisme quant au niveau d’activité attendu en ces lieux à court terme. Les TIC vont-ils enfin trouver un essor conséquent ? Nous le saurons dans quelques mois.
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Par Ziad Abdelhadi
Photo : APS
La Tribune, Ă©dition du 18 Novembre 2008
# Administrateur | 18/11/2008 | Info
Pétrochimie, dessalement de l’eau de mer, électricité…
Près de 100 milliards de dollars d’investissements dans le secteur de l’énergie
Près de cent milliards de dollars d’investissements sont prévus dans le secteur de l’énergie d’ici à 2013. C’est ce qu’a annoncé hier Ali Rezaïguia, conseiller auprès du président-directeur général de Sonatrach, en marge de la conférence stratégique internationale (CSI) tenue à la faveur de la semaine de l’énergie (Sea4) ouverte samedi dernier à l’hôtel Hilton, à l’est d’Alger. Ce volume d’investissements concerne en fait le dessalement de l’eau de mer, l’électricité, la pétrochimie, entre autres. Beaucoup de choses ont été dites au sujet du financement de projets, de manière générale. Ainsi, la formule Project Financing a fait l’objet de critiques de la part de certains intervenants, dont El Hachemi Siagh, consultant, ancien cadre au ministère des Finances, et patron de Strategica, un cabinet conseil. Celui-ci a estimé que tel qu’il se pratique aujourd’hui, en Algérie, le Project Financing n’obéit pas à toutes les règles en vigueur devant sous-tendre ce procédé de financement d’origine anglo-saxonne. C’est un mécanisme nouveau en Algérie. Il a été mis en application dans certains projets comme le dessalement de l’eau de mer. Au fond, le problème est lié au taux de change et au fait que l’Etat supporte une grande partie des risques qu’un projet pourrait engendrer. La question semblerait susciter débat. Aussi, une étude y sera consacrée par les autorités, selon les termes de Ali Rezaïguia. El Hachemi Siagh a par ailleurs noté que l’Algérie, absente des marchés financiers internationaux ces dernières années, pourrait y revenir maintenant qu’elle a payé par anticipation sa dette extérieure. Serait-ce facile ? Le patron de Strategica se montre confiant, soulignant que c’est possible, même si le pays n’a pas réellement de références pour se faire financer sur les marchés internationaux.
Et sur la crise financière internationale actuelle ? El Hachemi Siagh, de même que l’ex-ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou, présent à cette conférence, n’a pas rajouté grand-chose à ce que l’on savait déjà . Si elle s’étirait dans le temps, cette crise risquerait de «produite des effets négatifs» sur l’économie nationale, a-t-il dit en substance. Abdelatif Benachenhou a fait un long exposé sur la problématique de l’allocation des ressources, rappelant une réalité connue en économie de marché : à l’ouverture du marché, il y a cumul de la rente. Le conférencier a parlé en outre de la pauvreté en Algérie, avançant qu’elle se concentre dans les zones rurales, dans les contrées reculées. La conférence stratégique internationale dont il est question est l’un des temps forts de la semaine de l’énergie. Elle s’est articulée autour de huit axes fondamentaux que l’on peut résumer comme suit : la politique énergétique et les réalisations en matière de réformes dans le secteur de l’énergie ; le développement à l’international et les projets en partenariat ; la stratégie de diversification dans le domaine de l’énergie en Algérie et les opportunités d’investissement et de partenariat ; le développement des ressources humaines ; le financement de projets ; la protection de l’environnement et le développement durable ; la recherche et le développement, l’énergie nucléaire pour une utilisation pacifique. Une session entière a été consacrée à ce dernier axe. L’idée est de faire connaître la vision de l’Algérie concernant l’électronucléaire ainsi que les perspectives de cette industrie en Algérie, a souligné le ministre de l’Energie et des Mines, dans son discours d’ouverture de la semaine de l’énergie, une manifestation de dimension internationale qui réunit experts étrangers et nationaux venus parler énergie au sens large du terme. Cent cinquante communications orales et quatre-vingts par affiche ont été programmées pour cette quatrième édition de la semaine de l’énergie.
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Par Youcef Salami
Photo : Sahel
La Tribune, Ă©dition du 18 Novembre 2008
# Administrateur | 18/11/2008 | Info
Inauguration officielle de BioMérieux Algérie
L’industrie du diagnostic in vitro (DIV) développe et commercialise des dispositifs (matériels et réactifs) pour la réalisation des analyses médicales, en dehors du corps humain (in vitro). Ces analyses sont réalisées soit dans des laboratoires privés ou à l’hôpital soit, dans une moindre mesure, par les patients, ce qu’on appelle des home-tests. Leader dans le domaine du diagnostic in Vitro, la société française BioMérieux a procédé officiellement à l’inauguration de sa filiale Algérie. L’annonce a été faite hier, à l’hôtel Sofitel, par les premiers responsables de l’entreprise, à leur tête le président Alain Mérieux, accompagné d’Eric Maillet, directeur Europe, Moyen-Orient et Afrique, et de Karim Bessaoud, directeur général de BioMérieux en Algérie. Le diagnostic in vitro rassemble toutes les techniques, tous les appareils ou les dispositifs utilisés sur des échantillons de tissu ou des liquides biologiques humains ou animaux dans un but de diagnostic les différentes pathologies. BioMérieux offre des solutions de diagnostic, dont des réactifs, des instruments et des logiciels qui déterminent la source d’une maladie ou d’une contamination pour améliorer la santé des patients et assurer la sécurité des consommateurs. Ses produits sont utilisés dans le diagnostic des maladies infectieuses, notamment dans les urgences cardiovasculaires, le dépistage et le suivi des cancers ainsi que pour la détection de micro-organismes dans les produits agroalimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques. Le groupe conçoit, développe, produit et commercialise des systèmes utilisés dans les applications cliniques et industrielles. Il intervient dans le diagnostic des infections nosocomiales pour aider les établissements de santé à y faire face et offre des tests rapides pour la détection du VIH. Le groupe compte investir trois millions d’euros en Algérie et envisage de se lancer dans la production locale des réactifs, d’ici deux ans. La société dispose de deux locaux (Busines Center du Hilton et à Dely Ibrahim).
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Par Amel Bouakba
La Tribune, Ă©dition du 18 Novembre 2008
# Administrateur | 16/11/2008 | Info
À QUELQUES JOURS DE L’AÏD, LES PRIX DU MOUTON FLAMBENT
Les spéculateurs aiguisent leurs couteauxLa flambée des prix est causée par la spéculation. Nombreux sont les éleveurs et maquignons occasionnels qui ont squatté les marchés en perspective d’affaires juteuses.
Le prix de l’agneau vivant a pris son envol au marché à bestiaux de Bordj Bou Arréridj, ces trois dernières semaines, pour atteindre probablement des cimes inaccessibles aux bourses des familles au faible revenu, au moment des fêtes de l’Aïd El Adha.
Les éternelles causes évoquées sont la rareté de l’aliment du bétail et ses prix exorbitants, affirme-t-on, au marché noir, bien que la nature a rendu les pacages disponibles après les fortes pluies d’octobre. Aussi, prétexter la cherté de l’aliment du bétail est un argument fallacieux.
Cette flambée des prix trouve sa cause dans la spéculation. Mais qui sont-ils ces éleveurs et maquignons occasionnels? C’est monsieur Tout-le-monde.
L’investisseur, l’entrepreneur, l’enseignant, le boucher, le restaurateur ou toute personne disposant de liquidités et nourrie du désir d’arrondir sa bourse.
L’astuce est simple. Il suffit de s’associer avec un fellah pour l’achat d’un troupeau, surtout d’agneaux, de les engraisser naturellement grâce à dame nature ou à l’aliment du bétail (son et orge) et le jour de l’Aïd, «par ici la monnaie».
«Les prix du son et de l’orge ont atteint des sommets au marché noir, soit 1600 DA le quintal pour le premier et 3000 dinars le quintal pour le second, ces derniers jours, malgré que la Ccls a mis des quantités considérables sur le marché, à raison de 1550 DA le quintal pour l’orge», avons nous constaté au marché à bestiaux local.
Toutefois, «la disponibilité de l’herbe au niveau des pâturages a mis en confiance les éleveurs, lesquels ont pu garder leur troupeau d’ovins qu’ils auraient été contraints, autrement, de liquider. Un tel abattage aurait ainsi impliqué une hausse du prix de la viande ovine chez les bouchers», explique-t-on au niveau du marché à bestiaux de Bordj Bou Arréridj. En clair, le citoyen payera cher son ovin à immoler dans un mois, bien que l’éleveur jouit actuellement d’une situation confortable à tous les niveaux de l’alimentation de ses troupeaux.
Actuellement, la Coopérative des céréales et des légumes secs (Ccls), met à la disposition des fellahs, des quantités importantes d’orge importé.
Outre cet apport en aliment du bétail, fourni par les Ccls, il faut noter que tous les pâturages de la wilaya regorgent d’herbe, ce qui dispense les éleveurs d’engraisser leur bétail dans les bergeries. Aussi, l’explication de la rareté des aliments du bétail n’est pas justifiée, explique-t-on au niveau de l’Union locale des paysans algériens.
«La wilaya jouit de pacages importants, la Ccls distribue de l’orge et pourtant l’on n’arrive pas à comprendre cette soudaine flambée des prix de l’agneau vivant, depuis un mois environ, alors que le nombre d’ovins dépasse largement les 500.000 têtes, sans compter les troupeaux qui proviennent des wilayas limitrophes», explique M.Tabti Hamlaoui, le nouveau secrétaire général de l’Union des paysans algériens de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, qui note que «la seule explication valable est l’intervention des maquignons occasionnels à l’approche des fêtes de l’Aïd sur les marchés à bestiaux et sur celui de l’alimentation du bétail». Selon la même source, il est impossible de lutter contre cette spéculation autour de l’agneau vivant, actuellement, puisque en plus des maquignons qui s’associent aux éleveurs d’ovins en leur garantissant, à coup de centaines de millions de centimes, des réserves d’orge et de son jusqu’aux fêtes de l’Aïd, les maquignons occasionnels, composés de bouchers, de restaurateurs, d’entrepreneurs et de toute personne ayant des liquidités, font pression sur le prix de l’agneau et sur la disponibilité de l’alimentation du bétail.
Selon le secrétaire de l’Union locale des paysans algériens, même les fellahs ont loué, depuis la fin de l’été, des parcelles de terrains aux éleveurs venus d’autres régions, notamment de M’sila, Sétif et Bouira.
Ainsi, M.Tabti confirme que l’éleveur, en ce moment, jouit d’une période faste, gâté d’abord par la nature à cause des chutes de pluie abondantes et, bien sûr, de l’aide des pouvoirs publics par le biais de la Ccls. Plusieurs éleveurs, rencontrés au niveau du siège de l’Union des paysans, sont unanimes à reconnaître «qu’ils n’ont pas besoin de liquider leur troupeau d’ovins pour alimenter les boucheries. Les agneaux seront engraissés naturellement par les pâturages verdoyants pour les fêtes de l’Aïd». Ils confirment aussi que «l’agneau vivant de 20 kg ne dépassant pas les 7000 DA voici deux mois, alors qu’aujourd’hui, son prix est affiché à 15.000 DA sur tous les marchés de la wilaya et aussi ceux de M’sila et Sétif». En clair, le citoyen payera probablement l’agneau de 20 kg à 20.000 DA à l’approche de la fête de l’Aïd.
L’on aura remarqué que le prix de la viande ovine dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj est toujours contrôlé par des personnes en dehors du circuit normal de l’élevage pour arriver à l’étalage des bouchers. «Le marché de la viande ou l’élevage ovin, en général, est incontrôlable, trop de paramètres interviennent, et même si la nature fournit à souhait les pacages, en plus de l’intervention des pouvoirs publics, l’agneau de l’Aïd trouvera encore une fois, sur son chemin, des spéculateurs prêts à faire des bénéfices et à se sucrer sur le dos de l’éleveur et du citoyen», a indiqué le secrétaire de wilaya de l’Union des paysans algériens.
Actuellement, il faut bien le noter, le prix de la viande ovine est affiché à 700 DA le kg pour l’agneau et 550 DA le kg pour l’agneau femelle. Certains maquignons associés à des personnes étrangères à l’élevage, connus d’ailleurs dans toute la région des Biban, ont déjà acheminé des milliers de têtes de Djelfa, Biskra, Laghouat, et ont commencé l’engraissement dans les bergeries, les hangars et même dans des garages loués auprès des fermes des communes des Biban. En clair, les spéculateurs s’organisent en ce moment pour la grande saignée des bourses familiales.
[ source ]
Abderrahmène TABADJI
L'Expression, Ă©dition du 16 Novembre 2008
# Administrateur | 15/11/2008 | Info
> ACTUALITE
Pratiques douteuses des éleveurs à la veille de l’Aïd
Silence, on engraisse le mouton Ă tout va
A quelques semaines de l’Aïd El adha, l’engraissement de l’ovin se fait tous azimuts. Certains éleveurs, voulant engranger le maximum d’argent et... rapidement, n’hésitent pas à employer les grands moyens, peu importent les contre-indications.
Ils utilisent pour ce faire un aliment de croissance destiné au poulet de chair, appelé communément « la finition ». Afin de nous informer de l’usage de cet aliment, on a pris contact avec un vétérinaire à Djelfa qui dira : « L’intérêt que vous portez à la question me semble tardif dans la mesure où ce procédé prévaut depuis des lustres. »
Il ajoutera que cela est visible sur les viandes de boucherie mêlées de gras et de maigre. En fait, ces éleveurs qui usent de ce procédé alimentent principalement des boucheries et saisissent chaque année l’occasion du rite musulman de l’Aïd El Adha pour écouler un cheptel caractérisé par une surcharge pondérale qui sort de l’ordinaire. Tout cela grâce ou à cause, c’est selon, de cet aliment qui permet de transformer un poussin de quelques grammes en un poulet de 3 kg et plus, et ce, en 2 mois seulement.
Selon l’avis d’un autre expert, qui a également requis l’anonymat, « un traitement à base de cet aliment avec une valeur nutritive conservée à 100% et un dosage adapté à la taille d’un ovin fait subir les mêmes effets sur une période identique à des brebis chétives et des agneaux de moindre et maigre allure ». Il faut savoir que l’ovin acquis initialement à un prix dérisoire en période de disette conjoncturelle ou de difficultés financières est revendu au prix fort du fait d’un poids démesurément proportionnel. Mais cette pratique est-elle l’apanage des éleveurs uniquement ? Depuis longtemps déjà , l’activité de l’élevage se trouve largement supplantée par le « maquignonnage ».
C’est là où le bât blesse, car cela a fait des émules parmi les éleveurs dont le nombre a doublé. même des citadins, obnubilés par le gain facile, se sont recyclés en éleveurs à la faveur de passe-droits accordés par certains organismes de commercialisation d’aliments du bétail. S’ils ont réussi à infiltrer la corporation des éleveurs – une véritable passoire –, alors qu’ils méconnaissent totalement ce métier, cela est dû au fait que les statistiques qui renseignent sur cette profession ne sont pas maîtrisées, ouvrant forcément la voie à des opportunistes de tout bord. Inutile de déduire jusqu’où cela peut conduire.
A noter que cet aliment, considéré comme un organoleptique, incommode fatalement l’odorat et le goût du consommateur jusqu’à donner à cette viande un relent de poulet. Cette viande, avant ou après cuisson, dégage une odeur désagréable et est peu tendre et sans saveur, car dépourvue de « jus ». En tout état de cause, une viande d’ovin nourri à l’aliment classique, un cocktail d’orge, de maïs, de son et de blé tendre, ou l’aliment type ONAB supplémenté en vitamines et oligoéléments, est loin de valoir celle d’un ovin nourri naturellement à l’armoise et autres herbacées. Les plus avisés d’entre les professionnels qui pratiquent l’engraissement – ni rapide ni lent et avec des effets moins perceptibles sur la viande que ceux déjà énoncés – optent pour une supplémentation équilibrée : un tiers de « finition », un tiers de farine de son et un tiers d’orge, de blé tendre ou de maïs.
Bien que cela s’avère également coûteux. un cadre de la chambre agricole dira à ce propos : « Oui, cette pratique existe mais elle est isolée. Non pas parce que ceux qui ne s’y adonnent pas étouffent de scrupules mais en raison de la cherté de cet aliment, dont le prix varie entre 3600 DA et 4000DA/q dans le circuit informel. » Et d’ajouter : « d’ailleurs, il est aujourd’hui inopportun de recourir à cet aliment et à bien d’autres puisque les 2,5 millions d’hectares de terres de parcours de la wilaya de Djelfa foisonnent d’herbes depuis les dernières pluies abondantes. » Pour le risque élevé, dit-on, de développer un mauvais cholestérol suite à la consommation d’une viande ovine issue d’un cheptel nourri à la « finition », le vétérinaire de Djelfa nous a précisé : « Toute graisse animale cause un mauvais cholestérol. »
Quant au risque de développer une tumeur suite à la consommation d’une viande issue d’un engraissement à la finition et au vu du nombre de personnes décédées à Djelfa des suites d’un cancer, le vétérinaire nous dira : « Je suis au même niveau d’information que vous, même si je suis sûr que cela ne peut être vrai, car le même raisonnement devrait prévaloir pour le poulet qu’on nourrit à la finition ». Revenant sur les raisons qui poussent à perpétuer cette pratique d’engraissement chez l’ovin, le second vétérinaire nous précisera que la rentabilité se traduit seulement en « un gain en temps ». Pour conclure, notre ultime question a été celle de savoir s’il existe une interdiction officielle qui frappe l’utilisation de cet aliment pour l’ovin.
La réponse a été : « Pas à ma connaissance et d’ailleurs pourquoi ? Néanmoins, le seul grief qu’on peut enregistrer à cet effet serait le détournement de ce produit de sa destination normative et initiale, car je le rappelle, la finition est connue pour être un aliment destiné au poulet de chai. » Quoi qu’il en soit, à Djelfa ou ailleurs, le mouton continue à voir des vertes et des pas mûres !
[ source ]
Par Abdelkader Zighem
El Watan, Ă©dition du 15 Novembre 2008
# Administrateur | 15/11/2008 | Info
Algérie-Seisme
une secousse tellurique de 3,6 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a eu lieu samedi à 14h56 à Berrouaghia dans la wilaya de Médéa, a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG).
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La Tribune, Ă©dition du 15 Novembre 2008
# Administrateur | 15/11/2008 | Info
> Édition Web
Abdelwahid Bouabdallah, PDG d’Air Algérie
"L’ancienne flotte a été vendue à 20 millions de dollars"
Abdelwahid Bouabdallah, PDG d’Air Algérie, a reconnu il y a quelques heures sur les ondes de la Chaïne III (Radio algérienne) que la compagnie "est en déficit d’exploitation sur les lignes intérieures mais l’Etat intervient par des subventions. Les tarifs n’ont pas changé depuis plusieurs années. Ceux du Sud sont certes excessifs mais il faut savoir qu’ils sont quatre fois moins que les tarifs internationaux". Face à ce constat, le Chairman de la compagnie suggère que " l’Etat doit revoir sa politique de subvention : il doit plutôt subventionner le passager que le transporteur". Il cite un exemple, l’Espagne et les Baléares : sur la présentation d’une carte d’identité, le ticket est subventionné par l’Etat. "Pourquoi subventionner certains touristes, les pétroliers et les hommes d’affaires qui ont les moyens de se rendre à Tamanrasset ? L’Etat est conscient de ce dysfonctionnement et pourra le prendra en charge", dira-t-il. Pour les lignes intérieures, "nous allons acquérir 4 avions régionaux sur subvention de l’Etat". Les critères pour le renforcement des capacités de la compagnie aérienne sont l’homogénéité de la flotte et de l’équipage, les gains en matière d’exploitation et le rapport exploitation au prix du kilomètre transporté. "Nous allons acheter 7 avions module 150 places, 2 en version tout-cargo sur les propres fonds de la compagnies . L’Etat nous a accordé l’achat de 4 avions de transport régional de 70 places. L’enveloppe est disponible. Je connais les prix des avions achetés par les compagnies concurrentes et on attend les soumissions des constructeurs", ajoute-t-il. Autre information donnée : les avions de l’ancienne flotte qui étaient immobilisés depuis 2002 sur le tarmac de l’aéroport Houari Boumédiène "posaient problème, on a signé un contrat de vente et on s’en débarrasse : on les a vendu à 20 millions de dollars". L’enjeu de la compagnie est d’améliorer son image et sa notoriété car si jusque-là , elle garde le monopole sur les lignes intérieures, elle reste confrontée à une grande concurrence sur les lignes internationales.
La compagnie transporte annuellement un peu plus de 3 millions de passagers sur ses lignes régulières. Concernant une éventuelle ouverture du capitale, le PDG a assuré qu’elle peut être envisageable pour certaines filiales comme le catering (les repas servis aux passagers pendant le vol) ou à moyen terme la maintenance mais reste exclue pour son corps de métier qui est le transport des passagers et des marchandises.
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Par Kamel Benelkad
El Watan, Ă©dition du 15 Novembre 2008
# Administrateur | 15/11/2008 | Info
L’assemblée générale constituante a été organisée mercredi dernier à Alger
Des investisseurs algériens créent leur Union
Après le FCE et les différentes organisations patronales, les investisseurs algériens viennent de se doter de leur association, qui leur permettra de fédérer et d’unir leurs efforts, notamment durant les périodes délicates.
En effet, un groupe d’investisseurs activant dans plusieurs secteurs a mis sur pied mercredi dernier à Alger une organisation appelée Union nationale des investisseurs (UNI).
Cette nouvelle entité, qui a pour principal rôle de «dynamiser l’investissement et d’encourager la diaspora algérienne à investir dans le pays», a tenu ainsi son assemblée générale constitutive, mercredi dernier, et ce, en présence de 17 membres fondateurs au cours de laquelle, a indiqué hier l’APS, il a été question de l’adoption de son règlement intérieur, ainsi que la désignation de son président et des membres de son bureau. Parmi les objectifs de cette Union, ajoute la même source, figurent, entre autres, «la meilleure organisation des investisseurs, l’élaboration des études et démarches pour faciliter l’investissement et le partenariat, et surtout dynamiser l’investissement au niveau national». «Elle va constituer une banque de données pour les investisseurs, encourager la communauté algérienne des affaires installée à l’étranger à investir dans le pays et mettre en place un lobbying à l’échelle nationale et internationale pour promouvoir les investissements», a laissé entendre un membre fondateur. Par ailleurs, le nombre de projets inscrits auprès des pouvoirs de la part des investisseurs avoisine les 34 000, pour la période allant de 2002 à 2007. En effet, les hommes d’affaires algériens ont inscrit pas moins de 33 943 projets auprès de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), soit un montant global de 2 650 milliards de dinars (près de 39 milliards de dollars). Il est à rappeler que ce chiffre (nombre de projets), démontre, à lui seul, la dominance des investisseurs algériens dans tous les projets effectués ou en voie de réalisation, puisque le nombre global de projets, selon les statistiques de l’ANDI, avoisine les 34 531 (investisseurs nationaux et étrangers), soit d’un coût de 3 397,1 milliards de dinars (près de 50 milliards de dollars).
Quant aux investisseurs algériens non résidants, ils ont inscrit sur la même période 32 projets pour un montant de 7,6 milliards de dinars. Pour ce qui concerne les investissements en partenariat entre des sociétés algériennes et étrangères, leur nombre a été, sur la même période, de 254 projets pour un montant de 349,92 milliards de dinars (5,1 milliards de dollars), toujours selon les chiffres
de l’ANDI.
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Par Salah Benreguia
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 15 Novembre 2008
# Administrateur | 14/11/2008 | Info
La grève très suivie à Air France perturbe fortement le trafic
Lionel Bonaventure AFP¦ Un avion d'Air France, le 13 novembre 2008 à Roissy
Le trafic aérien était très perturbé à Roissy ce vendredi peu avant 9h avec de nombreuses annulations de vols, conformes aux prévisions d'Air France, en raison de la grève des pilotes contre le relèvement de leur âge de cessation d'activité en vol.
L'info se construit avec vous. Vous êtes sur place? Envoyez-nous nos témoignages, photos et vidéos par SMS ou MMS au 33320 ou par mail au 33320 @ 20minutes.fr
« Quelque 40% des vols long courriers et un peu moins de 50% des vols courts et moyen courriers ont été annulés préventivement ce qui nous a permis de prévenir nos clients», a déclaré à l'AFP Michel Eymeriat, le directeur du hub Air France à Roissy.
« Pour l'instant deux vols seulement ont été annulés à chaud, ce qui est marginal », a-t-il précisé.
Numéro vert
Selon Jocelyn Smykowski, président du SNPL, syndicat de pilote majoritaire à Air France qui appelle à la grève, « la grève est très bien suivi ». Le nombre de grévistes s'élevait en effet à 40% selon la direction d'Air France, tandis que le SNPL au niveau national revendiquait un suivi du mouvement « au delà » de ses « espérances », avec « 80% » de grévistes.
Le mouvement s'achèvera lundi à 23h59. Les passagers en France peuvent se renseigner sur leur vol au numéro 0800 240 260. Depuis l'étranger, ils peuvent utiliser le 00 33 1 57 02 10 55 ou auprès de leur centre de réservation.
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Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 14/11/2008 - 13h18
# Administrateur | 14/11/2008 | Info
> ALGER INFO
RĂ©vision du plan ORSEC
Bidonville du Hamiz (Dar El BeĂŻda)
Pour faire face à d’éventuelles inondations au bidonville du Hamiz, implanté dangereusement sur un lit d’oued, les autorités locales de Dar El Beïda, dont dépend le bidonville, viennent de prendre un certain nombre de dispositions devant pallier ce problème (anticipation).
Ces mesures consistent globalement en la redynamisation du plan Orsec et sa mise en œuvre effective. « Eu égard à la vulnérabilité de cet endroit qui compte près de 800 baraques, nous avons procédé à la redynamisation du plan Orsec ainsi qu’à la révision fondamentale de sa consistance pour qu’il puisse apporter une efficacité réelle en cas d’inondation », a assuré Lyès Gamgani, président de l’APC de Dar El Beïda. Et à notre interlocuteur d’ajouter : « Nous avons de prime abord entrepris avec les différents services de l’APC la tâche de déterminer avec précision les accès au bidonville devant, en cas d’inondation, servir de voie pour l’acheminement du matériel de secours et des hommes ainsi que pour l’évacuation rapide des victimes. » Nous apprendrons du maire que cette première phase est en fait un prélude qui va baliser le terrain pour l’intervention efficiente des différentes parties concernées par le plan Orsec, qui compte sept modules dont trois à la charge de l’APC. Il s’agit des modules ayant trait à l’intervention directe avec les moyens humains et matériels de l’APC, à la restauration et à l’hébergement des sinistrés et enfin du module de la communication. Les autres modules sont du ressort des services de la santé, de la Gendarmerie nationale, des services de sécurité, des télécommunications et de la Protection civile. Pour mener les opérations de secours à bien, il sera procédé à l’installation d’un quartier général à l’APC qui va, pour sa part, organiser les interventions. « Bien que ces modules fassent part uniquement de prévisions, il est justement question dans le plan Orsec de prévoir et de recevoir des engagements tangibles de la part des différents services concernés par ce plan, quant à leur disposition à être opérationnels en moyens humains et matériels », a soutenu M. Gamgani. Le module le plus important reste cependant celui de la Protection civile. Totalisant un effectif de 85 agents issus des unités de Bab Ezzouar, d’El Harrach, de Aïn Taya et de Oued Smar, il comprend des ambulances, des camions pour feu, des motopompes, des groupes électrogènes et du matériel léger divers. Par ailleurs, l’APC procède, presque quotidiennement, à la prise en charge des bulletins météorologiques. Ses services instruisent en cas de nécessité les permanences existantes à intervenir dans la ville de Dar El Beïda. Toutefois, ce plan Orsec existait de par le passé et n’a paradoxalement jamais fait l’objet d’une quelconque exploitation. Le président d’APC dira à ce propos : « Il est question dans cette démarche actuelle de donner un sens concret et palpable au plan Orsec, d’autant plus qu’il s’agit d’un aspect primordial de la gestion de la cité dont il faut tenir compte sérieusement. » Le bidonville du Hamiz compte près de 1600 familles habitant dans des conditions d’insalubrité lamentables. Il a subi dans un passé récent des inondations à répétition. Il ne peut, cependant, pas être géré de façon conjoncturelle aux dépens d’une solution définitive qui est celle de son éradication et du relogement décent de ces familles qui souffrent depuis maintenant plusieurs années.
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Par Saci Kheireddine
El Watan, Ă©dition du 15 Novembre 2008
# Administrateur | 13/11/2008 | Info
> Édition Web
Tourisme
Les grandes lignes du plan qualité de l’Ahaggar et Tassili N’Ajjer
Lors du lancement de la saison touristique du Sud 2008-2009, le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, a exposé aux opérateurs les grandes lignes du Plan Qualité Tourisme des pôles Tassilli-N’ajjer et Ahaggar dont El Watan a pu avoir quelques détails.
Dans un premier temps et sur les 22 établissements hôteliers représentant le parc hôtelier de la wilaya de Tamanrasset, 2 hôtels font partie du premier lot d’opérateurs éligibles à l’adhésion au PQT ainsi que 7 agences de tourisme et de voyage. A Illizi, sur les 30 agences de tourisme et de voyage de la wilaya, 7 en font partie. Parmi les actions retenues figurent la facilitation de l’accès des agences au niveau des plates formes d’entrées au territoire national, l’assouplissement des formalités d’entrée en vue de limiter le temps d’attente des passagers et la réduction du temps de récupération des bagages par les passagers, par la définition d’un parcours idéal depuis l’arrivée jusqu’à la sortie de l’enceinte de l’aéroport. Il y a aussi la mise en place d’écrans plasma au niveau de l’aéroport, destinés à la diffusion d’informations touristiques et de bienvenue aux touristes et l’installation de distributeurs automatiques de billets de banque ouverts au retrait. Les marchés à capter en priorité sont la France, l’Italie, l’Allemagne, le Royaume Uni et la Russie. Il faut savoir que 22% des français partent à l’étranger, un marché qui fréquente assidûment l’Afrique du Nord. Le marché italien s’intéresse au tourisme saharien. L’Allemagne est le premier marché européen en terme de départ à l’étranger (taux de 67 %) et on note en Russie une montée en puissance des voyages grâce à l’augmentation des revenus des ménages. 6 % des chinois voyagent à l’étranger avec un taux d’expansion moyen de 25 % par an. Il y a lieu de cibler les touristes nationaux (marché domestique) et les résidents algériens à l’étranger ("affinitaire", au sein des marchés internationaux).
Le ministre Chérif Rahmani a exigé des opérateurs de se distinguer par rapport aux autres destinations bien établies et qu’il ne faut pas les affronter d’une manière frontale mais plutôt d’une manière progressive et intelligente. On communique sans trop insister sur le plaisir de la découverte. Nous ne donnons pas assez de visibilité. Nous ne parvenons pas à créer ce sentiment de vouloir venir visiter l’Algérie. Le positionnement de notre tourisme doit réellement se tourner vers une image plus prestigieuse pour séduire et convaincre de nouvelles cibles.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, Ă©dition du 13 Novembre 2008
# Administrateur | 13/11/2008 | Info
> DERNIĂRE
Système éducatif : 200 000 élèves sont libérés précocement
Deux cent mille élèves sont libérés précocement (école primaire) du système éducatif, ce qui représente 2,5% des effectifs, atteste la directrice de la formation continue et des relations intersectorielles du ministère de la formation.
Elle est intervenue dans le cadre de la journée d’étude sur la mise à niveau des entreprises organisée au Sheraton par l’Institut international de management INSIM. Ce chiffre a été communiqué pour justifier l’accès à la formation, prévue dans la réforme du secteur, pour les candidats qui ne présentent pas de niveau scolaire requis. La représentante du ministre a évoqué les autres chantiers de réforme entrepris pour répondre à la demande et aux exigences de l’heure, à l’exemple de l’installation du conseil national de partenariat, en remplacement de l’ancien conseil consultatif et dont le décret devra être promulgué incessamment. L’association des initiatives privées dans le domaine de la formation mais aussi la mobilisation des entreprises pour développer des actions de formation sont, dit-elle, parmi les nouvelles orientations prônées par le gouvernement. Alors que des groupes de conseillers en formation continue sont formés en partenariat avec la Belgique, d’autres initiatives s’intéressent aux écoles de formation initiées par des entreprises elles-mêmes, « notamment étrangères », précise néanmoins l’intervenante qui s’est déplacée à Oran aussi pour s’entretenir avec les initiateurs d’une école de ce type ouverte par une entreprise installée localement (très probablement l’allemande KPF). « Avant les grandes entreprises étaient dotées d’écoles de formation, cela a disparu un moment, mais c’est en train de revenir », explique-t-elle pour rappeler qu’une taxe de 1% de la masse salariale est appliquée aux entreprises de plus de 20 employées qui n’assurent pas de formation. « C’est pour inciter le secteur économique à développer des actions de formation », indique-t-elle, car le secteur qu’elle représente est doté d’un budget conséquent (24 milliards de dinars), toujours selon elle. Impliqué dans le programme MEDA, le secteur de la formation entreprend aussi des actions auprès de l’UGTA et des confédérations syndicales toujours pour mieux situer les besoins.
La qualification à la base est un élément important dans la mise à niveau des entreprises et c’est dans ce sens qu’un autre thème a été introduit dans le programme de cette journée pour concerner la mise en place du nouveau système comptable et financier d’inspiration anglo-saxonne et qui a fini par devenir dominant à l’échelle internationale, y compris en Europe. « Les nouveaux modèles, à cadres conceptuels, tiennent compte des considérations purement économiques contrairement aux anciens comptables toujours en vigueur jusqu’à janvier 2010 et qui se soucient des considérations fiscales et juridiques », explique M. Rezig, consultant INSIM. A la tête de l’INSIM (dirigé localement par M. Kara), M. Abdelhak Lamiri devait intervenir sur « la mise à niveau des entreprises algériennes » qui tient compte de l’aspect pérenne de cette démarche. « Nous sommes écoutés par les pouvoirs publics à un plus haut niveau de l’Etat quand il s’agit de donner notre point de vue sur les politiques économiques, mais notre succès ne doit pas aboutir à l’autosatisfaction qui est dangereuse, car il faut toujours se remettre en question et s’améliorer », devait-il indiquer à l’ouverture des travaux. « Je vais apporter le fruit de mon expérience personnelle et celle de l’école », affirme-t-il au sujet de son intervention tout en considérant qu’« en Algérie, le côté positif réside dans le fait que les entreprises demandent de plus en plus à se mettre à niveau, mais le problème c’est que, en général, les patrons nous disent : ’’formez notre personnel’’ mais eux-mêmes refusent de suivre les formations. » L’INSIM, annonce-t-il, est en phase de fructifier un partenariat lourd avec des universités étrangères en prévision de son passage au niveau supérieur dès l’année prochaine.
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Par Djamel Benachour, Oran
El Watan, Ă©dition du 13 Novembre 2008
# Administrateur | 13/11/2008 | Info
Pour un contrat de 100 millions d’euros
Arcofina confie la construction de ses tours Ă un groupement portugais
Le groupe privé algérien Arcofina a confié au Groupement portugais de construction d’Algérie (GPCA) la réalisation de deux tours de bureaux et de deux tours d’hôtels appartements pour 100 millions d’euros. Les travaux de construction de ces tours vont démarrer début 2009 et s’achever fin 2010, selon la direction d’Arcofina (immobilier, hôtellerie, assurances, services). Les deux tours de bureaux et les deux tours d’hôtels appartements constitutent une partie de la future cité des affaires de la capitale baptisée «Alger medina», selon Arcofina.
Cette cité, située aux Pins Maritimes sur la baie d’Alger, à mi-chemin entre le centre-ville et l’aéroport international, à l’est de la capitale, a été lancée dès 2001 par le groupe Arcofina avec l’acquisition de l’hôtel Hilton et la construction d’une première tour de bureaux -baptisée Algeria Business Center- déjà fonctionnels. Le futur pôle commercial et financier sera implanté sur la baie d’Alger, à Mohammadia. Le projet immobilier, initié par le groupe privé Arcofina, a commencé en 2001 avec l’acquisition de l’hôtel Hilton puis la construction sur le même site d’Algeria Business Center, la première tour d’affaires moderne de la capitale. Les sièges de plusieurs sociétés et banques étrangères sont implantés à l’intérieur de ce bâtiment. Le projet du business district comprend en tout deux nouvelles tours de bureaux, deux tours flats hôtels, des hôtels 4 étoiles, des appartements, des bureaux, une marina et un hypermarché Carrefour. Le centre commercial actuellement en construction devrait être ouvert au public fin 2008. Baptisé Alger Medina par son initiateur, l’ensemble immobilier doit être livré en 2011 et représente un investissement total de 400 millions d’euros.
Ce projet est le premier du genre en Algérie lancé par un groupe privé à capitaux algériens. Outre l’immobilier, l’hôtellerie et la grande distribution, le groupe Arcofina, qui emploie 2 000 personnes, est présent dans les assurances avec l’Algérienne des assurances (2A), la restauration d’entreprises et le dessalement de l’eau de mer. Le groupe GPCA, qui a décroché le marché, est constitué de deux entreprises portugaises de BTP, Edifer et Opway. Le groupe a déjà obtenu en décembre 2007 auprès d’un promoteur immobilier privé la construction de 2 500 logements à Oran pour 165 millions d’euros, selon son directeur général Beja Martins.
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Par Rami Narimene
La Tribune, Ă©dition du 13 Novembre 2008
# Administrateur | 13/11/2008 | Info
> ÉPOQUE
Relations publiques : PR Factory s’installe à Alger
PR Factory, qui vient d’ouvrir ses portes à Alger, a l’ambition d’occuper le terrain, encore vierge, des relations publiques. Société de droit algérien, avec des partenaires français et tunisiens, PR Factory considère prometteur le marché algérien.
C’est du moins ce que pense son président, Mohieddine Djabri. Les cibles sont les entreprises « réellement structurées » qui ont « une réputation à sauvegarder ». « Si les opportunités n’existaient pas, on aurait pas mis nos modestes moyens dans l’affaire. La meilleure preuve est que l’idée vient de l’étranger. Si le marché algérien n’était pas prometteur, il n’aurait pas suscité autant d’intérêt », a précisé Mohieddine Djabri, hier, lors d’un déjeuner presse à Alger. Le marché national est constitué, d’après lui, de multinationales, d’entreprises publiques et d’institutions. A ses dires, le privé algérien n’est pas encore prêt à s’adapter à la communication corporate. Il a indiqué que PR Factory a un management 100% algérien avec échange de participations à travers les réseaux aux fins de « pérenniser les activités ». L’agence d’Alger fait partie d’un réseau international présent en Libye, en Tunisie et en Mauritanie. Il existe un projet d’ouvrir une représentation en Afrique du Sud.
Selon Mohieddine Djabri, il y a une différence entre la publicité et les Public relations (PR). Les contingences de la pub, comme les objectifs et le budget, sont connues d’avance. Ce n’est pas le cas des PR, technique de communication développée par les pays anglo-saxons pour défendre, garder et sauver la réputation des entreprises. « La réputation d’une entreprise est souvent plus importante qu’une réussite sur le marché. L’entreprise peut avoir plusieurs marques, mais a une seule identité », a-t-il indiqué. La crise financière internationale actuelle a démontré, selon lui, la nécessité de développer les PR. Il étaye ses propos par les retombées positives de la communication de crise qui fait appel, entre autres, à la veille stratégique, à l’anticipation et à la réaction en temps réel. « La tâche des PR est rude. Il faut avoir la réactivité, l’authenticité et à la connaissance », a-t-il soutenu. Cela dit, l’activité PR ne peut pas faire la réputation de l’importe qui. « On ne peut faire communiquer quelqu’un qui n’est pas fiable », a-t-il indiqué. Si elle s’appuie sur la presse, les PR recourent à plusieurs moyens de communication. « Les PR s’adressent à la clientèle et à tout l’environnement de l’entreprise. Avec le net, le moindre incident dans une entreprise devient mondial. La vigilance doit être de rigueur. D’où l’importance des PR. Les dirigeants d’entreprises n’ont pas le temps de s’occuper de tout. Il y a une relation de confiance entre l’entreprise et l’agence conseil qui doit s’installer autant qu’avec la presse », a expliqué Mohieddine Djabri. Selon lui, l’évaluation du marché publicitaire ne peut se faire sur base des écrans de l’ENTV. « Je me demande si on fait de la pub en Algérie. Connaît-on le marché publicitaire algérien ? », s’est-il interrogé estimant le potentiel de ce marché à 500 millions de dollars. Au Maghreb, le Maroc dépasse de loin l’Algérie dans ce domaine.
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Par F. M.
El Watan, Ă©dition du 13 Novembre 2008
# Administrateur | 13/11/2008 | Info
L’ANPM retient 26 offres techniques pour l’attribution de 14 sites miniers
L’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a retenu 26 offres techniques proposées par sept entreprises algériennes et étrangères pour l’attribution de 14 grands sites miniers, lors de la séance d’adjudication tenue, hier, au siège du ministère de l’Energie et des Mines. Cette nouvelle mise en adjudication portant sur l’exploration concerne huit sites de plomb et de zinc, 5 d’or et trois de wolfram et d’étain.
Couvrant une superficie de plus de 100 000 ha, ces sites sont répartis, selon le document distribué à la presse, comme suit : Tamanrasset (or, wolfram et étain), Skikda (fer, magnétite, plomb, zinc et cuivre), Batna (plomb et barytine), Sétif (plomb et zinc), Bouira (plomb et zinc), Médéa (plomb et zinc), Naama (plomb et zinc), Tébessa (plomb et zinc), Souk Ahras (plomb et zinc), Annaba (wolfram) et Illizi (wolfram et étain). Dans son intervention, M. Oumrane Saïd, président de séance et membre du conseil d’administration de l’ANPM, a indiqué que cette séance, la troisième du genre, est marquée par la présence remarquable des entreprises chinoises aux côtés de leurs homologues algériennes. «La présence chinoise est justifiée par le désir des entreprises d’investir dans ce secteur», a-t-il déclaré. Par ailleurs, sur les 31 offres proposées à l’ANPM, la commission d’évaluation en a rejeté cinq émanant du groupement algérien (Argilex) et de deux entreprises étrangères (australienne et française) en raison de l’absence de documents attestant le statut de groupement pour le premier et le manque d’expérience dans la recherche minière pour les secondes. Dans ce sillage, plusieurs sociétés nationales ont été retenues par cette instance, entre autres les sociétés Nafco, Cevital, et Enof.
Pour rappel, les deux précédentes séances d’adjudication avaient permis d’attribuer à plusieurs sociétés nationales et étrangères des permis de recherche (prospection et exploration) pour des substances minérales comme le zinc, le plomb, l’or et le diamant.
[ source ]
Par Salah Benreguia
La Tribune, Ă©dition du 13 Novembre 2008
# Administrateur | 12/11/2008 | Info
Comment rendre les minorités plus visibles à la télévision?
SIPA¦ Harry Roselmack présente le journal de 20h de TF1, en août 2006
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) ne décolère pas. Dix ans après la première étude consacrée à la diversité à la télévision française, en 1999, la visibilité des «non-blancs» n’a progressé que de 1%, selon une étude rendue publique par le CSA, mercredi. «Il ne s’agit pas d’un constat mitigé mais consternant et affligeant», s’est emporté Alain Méar, vice-président de l’Observatoire de la diversité dans les médias audiovisuels, créé en 2007 par le CSA.
Car les personnes noires, arabes ou asiatiques sont encore sous représentées à la télévision (elles sont 18% dans des programmes sans publicité, 11% avec). Pour y remédier, le CSA planche sur un plan d’actions qui impliquerait directement les chaînes, sous peine de sanctions.
>> A lire: que dit la loi en matière de diversité?
Des minorités plus visibles et sans clichés
Selon l’étude réalisée sous la houlette du sociologue et spécialiste des médias Eric Macé, les fictions sont les programmes les «moins favorables à la diversité». Le CSA souhaite donc que les chaînes revoient leurs quotas à la hausse. Mais le Conseil va plus loin: la représentation de la diversité étant également une question qualitative, Michel Boyon, le président du CSA, veut lancer la chasse aux stéréotypes. En clair, noirs, arabes et asiatiques ne doivent pas se cantonner aux seconds rôles ou jouer sans cesse les «méchants».
Mais la diversité ne se limite pas aux programmes. « L’expression de la diversité passe par son expansion aux cadres dirigeants des chaînes », a souligné Michel Boyon. Le message est clair.
Création d’un baromètre
Le CSA propose de publier tous les six mois une étude qui mesurera les progrès accomplis, ou pas, par les chaînes. Ce baromètre permettra de prendre régulièrement le pouls de la diversité à la télé. Le prochain devrait être publié à la fin du premier semestre 2009, espère le CSA. Et pour impliquer les chaînes dans le processus, le CSA prévoit de leur demander une contribution financière pour financer ces études.
Engagements publics des chaînes
Pour que ces préconisations ne restent pas lettre morte, le CSA a prévu de recevoir les chaînes une par une, dans les prochaines semaines. Objectif: analyser leurs résultats personnels, que le CSA n’a pas voulu rendre public, afin de voir ce qu’elles doivent améliorer. A l’issue de ces réunions, le CSA demandera aux chaînes de prendre «une série d’engagements précis et publics, à court et moyen termes». Alain Méar pointe ainsi la fiction française, les journaux et les jeux télévisés
Gare aux chaînes récalcitrantes. « Nous disposons d’une arme en cas de refus », a prévenu Rachid Arhab, président de l’Observatoire de la diversité dans les médias en brandissant les résultats chaîne par chaîne de l’étude d’Eric Macé. Et si cela ne suffit pas, le CSA envisage des sanctions, même s’il est, pour l’heure, «exclu de recourir à toute politique juridique» pour contraindre les chaînes à la diversité. Le CSA n’a cependant pas le droit de prononcer des sanctions directes. Il doit auparavant mettre en demeure la chaîne. Si celle-ci n’obtempère pas, il peut alors prononcer des sanctions financières voire demander au Conseil d'Etat de faire cesser la diffusion de la chaîne.
[ source ]
Par Sandrine Cochard
20Minutes.fr, Ă©ditions du 12/11/2008 - 17h49
# Administrateur | 12/11/2008 | Info
> ÉCONOMIE
Raffinerie d’Arzew
Un consortium coréen décroche un contrat de 400 millions de dollars
Naftec (la filiale raffinage de Sonatrach) et le consortium coréen composé de Hyundai Engineering & Construction, Hawha Engineering & Construction et Daewoo LTD vont signer, aujourd’hui, un contrat portant sur la réhabilitation et l’adaptation de la raffinerie d’Arzew d’un montant d’environ 400 millions de dollars, selon une source du secteur.
Lors d’une conférence internationale tenue au mois de mai dernier, Naftec avait annoncé qu’elle avait lancé un vaste programme de réhabilitation et d’adaptation de ses raffineries pour la production de carburants aux normes européennes. Ce programme, qui concerne ses trois raffineries (Alger, Arzew et Skikda) va permettre de porter sa capacité de raffinage à 27 millions de tonnes par an contre 22 millions de tonnes actuellement. En plus de la réhabilitation et de l’augmentation des capacités de raffinage, la raffinerie d’Alger verra la réalisation de deux unités de production de dernière génération, d’une unité de reforming à régénération continue et d’une unité de cracking de fuel d’un million de tonnes par an.
A la raffinerie de Skikda, il est prévu une unité de reformulation des aromatiques de 400 000 t/an qui fera du groupe Sonatrach un acteur majeur en Méditerranée pour les aromatiques. Les capacités de production de lubrifiants à la raffinerie d’Arzew seront portées de 150 000 t à 300 000 t. Durant la période 2008-2012, les investissements pour Naftec seront de 4 milliards de dollars.
[ source ]
Par Liès Sahar
El Watan, Ă©dition du 12 Novembre 2008
# Administrateur | 12/11/2008 | Info
Algérie Télécom : 12% des créances détenues auprès des clients récupérées
«Sur les 70 milliards de dinars de créances que détient Algérie Télécom auprès de ses clients, 8 milliards de dinars, soit près de 12%, ont été réglés en l’espace de deux mois.» C’est ce qu’a indiqué hier à la presse le P-DG du groupe, M. Moussa Benhamadi, en marge de l’ouverture du premier Salon algérien dédié à la relation client. «Nous avons des engagements écrits de la part de ministères, des administrations et des entreprises économiques, mais il leur faut un certain temps pour qu’ils paient leurs dettes. L’opération suit son cours avec une tendance positive», a-t-il ajouté.
Pour rappel, M. Benhamadi a indiqué, lors d’une précédente rencontre avec la presse, que «le plus gros des créances concerne des administrations», précisant que «le chef du gouvernement les a instruites par le biais d’une circulaire de s’acquitter de leurs dettes dans les plus brefs délais». Les créances détenues auprès des administrations ne se limitent pas à la téléphonie, elles concernent aussi l’électricité, le gaz et l’eau. Les institutions étatiques et les entreprises publiques qui ne payent leurs factures sont nombreuses ; elles causent des pertes à Sonelgaz et à l’Algérienne des eaux. Pour la téléphonie, AT a fini par trouver une solution avec les particuliers, favorisant la conciliation au recours à la justice. Ainsi, elle a adopté une démarche nouvelle dans ses relations avec les abonnés en lançant de nouvelles dispositions concernant le recouvrement des créances détenues au niveau de sa clientèle. Ce qui commence à donner des résultats. Mais pour les administrations, les choses semblent avancer lentement.
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Par Rafik Elias
La Tribune, Ă©dition du 12 Novembre 2008
# Administrateur | 12/11/2008 | Info
Transport du gaz à travers le marché national
Plus de 3 milliards de dollars prévus par Sonelgaz
Afin de développer le transport du gaz à travers le marché national, l’entreprise Sonelgaz transport du gaz (GRTG, filiale de Sonelgaz) a indiqué, dans un document portant plan de développement du réseau de transport du gaz, repris hier par l’APS, avoir prévu un montant de plus de 230 milliards de dinars et ce, pour la période allant de 2008 à 2017.
En mettant ainsi le paquet, soit l’équivalent de 3,3 milliards de dollars, les responsables de cette filiale veulent en finir définitivement avec la problématique de l’approvisionnement en gaz à travers tout le territoire national. En effet, l’objectif principal d’un tel plan, explique le même document, est «de répondre à toutes les demandes d’approvisionnement en gaz émanant des utilisateurs sur le marché national et promouvoir l’accès des utilisateurs au réseau». Cet important investissement augmentera ainsi la capacité du gaz transporté annuellement de plus de 60%, soit à 31,2 milliards de mètres cubes en 2017, alors que seulement 19 milliards ont été transportés durant cette année. «Ils [les investissements] devraient permettre de porter à 31,2 milliards de mètres cubes la capacité de gaz transporté annuellement en 2017, contre 19 milliards transportés en 2008 pour les clients au niveau national [clients industriels haute pression, centrales électriques, Sonatrach, ménages…].» Par ailleurs, les prévisions du GRTG portent sur une consommation du marché algérien en gaz naturel de 10,6 milliards de mètres cubes en 2017 pour la distribution publique, contre 4,7 milliards pour l’exercice en cours, à 5,2 milliards pour les clients industriels (contre 3,2 milliards en 2008), et à 15,4 milliards pour les centrales électriques (contre 11,1 milliards à la même période). L’augmentation du volume du gaz distribué est justifiée par la même source par la réalisation simultanée des plusieurs projets au niveau national. Il s’agit, en effet, de la construction d’un million de logements, du raccordement de nouvelles unités industrielles telles que cimenteries et briqueteries et de la réalisation de centrales électriques qui sont les plus gros utilisateurs du gaz naturel. Par ailleurs, le même document a rappelé que les sources d’approvisionnement du marché national du gaz sont au nombre de dix. Il s’agit des principaux gazoducs de Sonatrach à partir du gisement de Hassi R’mel pour une capacité actuelle disponible de transport de 37,4 milliards de m3/an, tandis que de nouvelles routes d’approvisionnement seront développées à l’horizon 2017, fait savoir le GRTG, avant d’ajouter que, actuellement, la clientèle nationale se répartit à hauteur de 59% pour les centrales électriques, 25% pour la distribution publique, 14% pour les clients industriels haute pression et 2% pour Sonatrach.
[ source ]
Par Salah Benreguia
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 12 Novembre 2008
# Administrateur | 11/11/2008 | Info
Evènement
Un gigantesque site archéologique découvert à Skikda
Un important site archéologique datant de l’époque Romaine a été découvert dans la wilaya de Skikda. Il s’agit d’un Hammam (bain) Romain naturel qui garde toujours son architecture.
Les services de sécurité sont intervenus pour empêcher des citoyens d’accéder à l’intérieur de ce Hammam unique de son genre.
Selon certaines sources près des citoyens, ce site archéologique a été découvert grâce à un Internaute algérien qui croyait qu’il contenait des objets de valeur. Après que les rumeurs se soient répandues sur ce site dans les différentes régions de la commune de Ramadan Djamel, quelques jeunes ont tenté de commencer des opérations de fouille pendant la nuit, pour que personne ne les remarque. Toutefois, les services de sécurité sont intervenus au moment opportun et les ont empêchées d’y accéder, en attendant de le réhabiliter et de l’exploiter, après la fin des travaux de restauration qui toucheront uniquement quelques parties, du moment qu’il garde sa forme originale. Il est à noter que ce Bain a été réalisé à l’époque où les Romains étaient établis à Rossikada. Cette découverte est la deuxième du genre dans la wilaya de Skikda après celle d’une fausse commune, il y a quelques mois de cela, sur le tronçon de l’autoroute entre Cherchell et Azzaba.
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Par A. Flori/ Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 11 Novembre 2008
# Administrateur | 11/11/2008 | Info
Economie
Le CNSPA s’oppose toujours au projet
Accord d’association entre « les Ports de Dubaï » et les autorités algériennes
Suite à la décision de la coordination des syndicats des ports d’Algérie de geler sa grève, un accord a été signé entre le groupe Emirati Ports de Dubaï, d’une part, représenté par Soltan Ahmed Benslimane et le représentant du Gouvernement Algérien et institutions portuaires d’une autre.
Cet accord permettra la réalisation des projets de gestion des terminaux des conteneurs de Djendjen et d’Alger, d’une enveloppe financière de 850 millions de dollars, soit 3.1 milliards de Dirhams.
La convention a été signée après que le Gouvernement algérien ait donné son accord de principe et malgré l’opposition du syndicat à ce projet. Cet accord permettra d’injecter les fonds nécessaires pour l’élargissement et la modernisation des deux ports. Il est prévu d’allouer une enveloppe financière estimée à 700 millions de dollars à l’élargissement, l’habilitation et la modernisation du port d’Alger en plus de 150 millions de dollars au développement du port de Djendjen.
Quelques membres de la coordination du syndicat des ports d’Algérie se sont opposés à l’accord d’association signé par les autorités algériennes d’une part, et la compagnie Ports de Dubaï d’une autre. Ils ont affirmé que le partenaire social n’a pas été associé aux négociations ni au processus de signature de ces conventions. Ils ont indiqué que quelques points de discorde n’ont pas encore été réglés du moment que le groupe Emirati veut garder 668 employés de l’ensemble des 3600 au port d’Alger.
M. Gomri Mohamed, coordinateur des syndicats des ports d’Algérie a annoncé la décision du gèle de la grève prévue, toutefois la décision du refus de la convention est toujours en vigueur.
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Par S. Hafid/ Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 11 Novembre 2008
# Administrateur | 11/11/2008 | Info
Soucieux de suivre de près la réalisation des chantiers
M. Ghoul a mis l’accent sur le volet esthétique et environnemental
Le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a effectué hier une visite de travail et d’inspection des grands chantiers de la capitale. Ainsi, il a entamé sa visite par une tournée au niveau du chantier du dédoublement de la RN36, reliant la région de Chéraga (les Dunes) à Tessala El Merdja, où il a mis l’accent sur la nécessité de la prise en charge des travaux, avec priorité de l’axe principal de la voie expresses reliant Aïn Benian à Boufarik. Soucieux de suivre de près la réalisation des nombreux chantiers lancés par son département ministériel, M. Ghoul a instruit les chefs d’entreprise chargés de la réalisation de ces projets de respecter les normes de qualité, de sécurité des ouvrages, et l’installation des panneaux de signalisation, sans oublier l’environnement, l’esthétique et, surtout, la sécurité des piétons. «Nous avons mis l’accent sur le volet esthétique, l’éclairage et, surtout, la réalisation de fresques à l’intérieur des trémies qui doivent abriter des tableaux modernes, futuristes ou historiques, culturels du pays», laissera entendre le ministre, tout en affichant sa satisfaction quant à la bonne qualité du travail réalisé au niveau de la trémie de Fernane Hannafi, notamment en ce qui concerne les fresques. «C’est quelque chose de formidable, il représente la culture algérienne [tableau des danseuses de Sidi Naïl, ndlr]. Il faut juste mettre de l’espace pour ne pas encombrer le décor», a précisé le ministre s’adressant aux chefs de chantier. Au niveau de ce point (la trémie Fernane Hannafi), il a demandé aux responsables de créer, pour le piéton, la circulation routière, et pour le tramway un boulevard urbain basé sur les normes requises dans ce domaine. «Nous avons donné, précisera M. Ghoul, à ce niveau-là , des instructions au bureau d’études afin d’entamer en urgence une étude suivant laquelle on envisage de relier Fernane Hanafi à l’autoroute Zéralda-Boudouaou, à travers des tronçons express pour donner plus de fluidité.» Il s’est félicité, par ailleurs, du taux d’avancement des travaux estimé à 90%. «Un travail appréciable et remarquable a été enregistré sur tous les chantiers», dira le ministre d’un air content.
Au niveau du chantier Oulmane Khelifa, à Bir Mourad Raïs, un travail considérable, avec une technicité de haute qualité, a été réalisé : «Nous avons atteint aussi un niveau remarquable dans l’avancement du taux des travaux au niveau des ouvrages d’art, à savoir les trémies, les ponts ou même les viaducs», soulignera le ministre. Le premier responsable du secteur a également exhorté les chefs de chantier à déployer davantage d’efforts pour la finalisation des travaux de drainage et d’assainissement avant l’hiver afin d’éviter toute catastrophe naturelle, en appelant à respecter les délais fixés pour la réalisation des projets.
- Par Nabila Belbachir
- Photo : Riad
- [ source ]:La Tribune, Ă©dition du 11 Novembre 2008
# Administrateur | 11/11/2008 | Info
CÉRÉMONIE «CHACHA DAHABIA» À LA COUPOLE MOHAMED-BOUDIAF
L’ENTV récompense ses journalistes et animateurs
Diffusée en direct sur les trois chaînes nationales, cette manifestation a récompensé le meilleur dans sa catégorie mais sur quels critères?
Reportée le 25 octobre dernier, l’émission devant récompenser les meilleures productions nationales ainsi que les meilleurs journalistes et autres techniciens a finalement eu lieu dimanche soir à la Coupole Mohamed-Boudiaf. Pour rappel, la soirée de l’Ecran d’Or (Chacha dahabia) qui devait coïncider avec les festivités célébrant le recouvrement de la souveraineté nationale et la prise de succession de la Télévision algérienne, le 28 octobre 1962, n’a pu avoir lieu et cela pour des «raisons techniques» a affirmé, à la faveur de cette soirée diffusée en direct sur les trois chaînes, Hamraoui Habib Chawki, directeur général de la Télévision nationale. Cette soirée coïncidera ainsi avec les festivités du 1er Novembre.
Une bonne chose, du reste, pour le DG de la télé. Animée par la comédienne Bouchra, sémillante mais un peu gauche, cette soirée s’est déclinée en une succession de prix distribués à des animateurs, présentateurs, réalisateurs télé, entre anciens et nouveaux et surtout évaluant onze produits télé seulement. Après avoir proposé son programme, chaque station régionale et différentes directions (information, production, etc.) ont soumis leurs produits à une commission de lecture constituée d’un jury lequel a déterminé, en dernier ressort, les noms des nominés. Présidé par Ammar Boukhouche, directeur de la communication du Conseil de la nation, le jury était constitué de la grande figure du théâtre algérien, Sonia, Anissa Mheni, spécialiste en audiovisuel, Ali Kaïdi, directeur général du Centre international de la presse (CIP) et Mohamed Aïch, ancien directeur photo. Dans son allocution de bienvenue, Ammar Boukhouche dira, d’emblée, que le vote ne fut pas à l’unanimité, soulignant les difficultés rencontrées pour départager les nominés. Des prix honorifiques ont été décernés, de prime abord, à plusieurs personnalités ou figures du monde audiovisuel, entre vieux routiers et génération montante. On citera Hirat Benjedou, Mohamed Malaïka du JT de 7h du matin, Mustapha Benabi, Mme Leïla, Saïd Amrane de la Chaîne amazighe, et l’honorable Zahia Benarous, qui, désormais, siège au Sénat avec Ammar Boukhouche, les réalisateurs Noureddine Tifoura, Rabie H’mimi, Chérif Benali, Karim Boussam, du JT du 20h et Nassira Mezhoud, journaliste, ancienne présentatrice du JT durant les années 90. Place après, aux prix récompensant les efforts consentis durant l’année 2008. Le prix du meilleur montage est revenu à Rym Bouhendal, pour le reportage Mariage entre familles proches, qui, très émue, soulignera sa volonté comme facteur important dans sa réussite. Le prix de la meilleure image a été attribué à Amine Adjab pour son documentaire ou reportage Des yeux qui ne dorment pas et le prix du meilleur son à Djillali Dadji pour Layali Noujoum. Puis, il y eut un intermède musical avec Abdou Deriassa avec une chanson à la gloire de l’Algérie.
Le prix du meilleur réalisateur revient à Ali Issaoui pour Marhaba Constantine. Le prix du meilleur reportage est attribué à Zahra Bouhlima pour son oeuvre Les jeunes et la drogue. Le prix du meilleur documentaire est revenu à La bataille au sud-ouest de Lakhal Larbi. Le prix de la meilleure émission d’interview a été décerné à Khaled Ousalem pour Entre Nord et Sud (émission coproduite avec la ZDF-Allemagne).
Le prix du meilleur programme varié est revenu à Marhaba Tindouf de la station de Béchar, réceptionné par Mourad Senouci. Le prix du meilleur animateur de divertissement est décerné non pas à Rayan comme d’aucuns le pensaient, mais à Abdoul Mohamed de l’émission Sabahiate. Le prix du meilleur présentateur du JT de 20h est revenu enfin à Ahmed Lahri. A noter en compétition dans cette même catégorie, une journaliste en langue amazighe et l’ancienne présentatrice Nassira Mezhoud. Exit, donc le très populaire Karim Boussam.
Des voix indiscrètes font état du refus du directeur de l’information de proposer son nom à la sélection en compétition. C’est ainsi que s’acheva cette émission avec un bêtisier spécial Bouchra suppliant le public à pardonner, par avance, ses maladresses et autres cafouillages du direct. Sans trop d’ambiance et d’esprit festif, cette émission sans saveur traîna en longueur et s’est déroulée en cercle fermé dans la trop grande Coupole. Cette cérémonie a été, par ailleurs, marquée par la présence des deux ministres, respectivement de la Communication et de la Jeunesse et des Sports, à savoir Rachid Boukerzaza et Djiar. Une nuée de comédiens, de réalisateurs et de sportifs ont rehaussé de leur présence cette soirée à l’instar de Fella Ababsa, Hakim Dekkar, Ajaïmi, Mina Chouikh, Bahia Rachedi, Jaâfer Gassem, sans oublier notre championne Hassiba Boulmerka et Saïd Guerni. Cette soirée est venue rappeler aux yeux des téléspectateurs les trois prix qu’a remportés la Télévision algérienne au concours annuel des meilleurs programmes radiophoniques et télévisuels organisé mercredi et jeudi à Tunis par l’Union des radios et télévisions arabes (Asbu) dont la présidence est assurée par le directeur général de l’Entv, Hamraoui Habib Chawki. Aussi, dans la catégorie programmes touristiques, le premier prix est revenu à l’émission réalisée par la journaliste Houria Herrath qui dépeint, au titre de la série Découvre ton pays, la beauté du paysage et des sites touristiques du Sud algérien.
Dans la catégorie soirées arabes, l’émission Marhaba (Bienvenue) a remporté le deuxième prix avec un numéro réalisé par Ali Aïssaoui et intitulé Constantine, ville des ponts suspendus, alors que la série de dessins animés Kalila wa Dimna a obtenu le deuxième prix dans la catégorie programmes pour enfants. Dans leur mot de remerciements, la plupart de ces artisans de la petite lucarne feront remarquer être les purs produits de la télé: «C’est la télé qui m’a fait» diront Rym Bouhendel et Lakhal Larbi. Au vu de la pauvreté des programmes proposés, faut-il s’en réjouir? Telle est la question...
- Par O. HIND
- [ source ]:L'Expression, Ă©dition du 11 Novembre 2008
# Administrateur | 10/11/2008 | Info
Economie
Le PDG d’Air Algérie Wahid Bouabdallah
Les services de la poste ont retardé le lancement d’un vol direct vers New York
Le Président Directeur Général d’Air Algérie, M. Wahid Bouabdallah, a révélé que l’ouverture d’un vol direct entre Alger et Téhéran aura lieu prochainement. Il a également révélé qu’un accord de principe a eu lieu entre les deux parties permettant l’ouverture d’un vol direct Alger- New york.
M. Bouabdallah a expliqué, à l’occasion du lancement du vol aérien entre Paris et Tamanrasset, après une suspension de 10 ans, que les compagnies aériennes américaines chargées de transmettre le courrier vers l’Algérie insistent sur leur revendication concernant l’ouverture entière des services de courrier vers l’Algérie, en attendant la signature de l’accord aérien appelé « ciel ouvert ».
Algérie Poste prend possède le monopole des services des courriers postaux à poids léger, soit à moins de 80g. Le même responsable a indiqué que sans la signature de l’accord « ciel ouvert », le vol direct depuis l’une des villes américaines ne sera pas possible.
Le même responsable a indiqué qu’un accord a été signé avec la compagnie publique « Touring Club Algérie » pour la création d’une filiale qui sera chargée de l’organisation des vols touristiques et pour promouvoir la destination Algérie. Il a indiqué que sa compagnie veut réaliser une équation difficile, à savoir enlever l’isolement sur le Sud et réaliser une rentabilité dans les vols.
[ source ]
Par S.B/ Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 10 Novembre 2008
# Administrateur | 10/11/2008 | Info
Organe consultatif aux larges prérogatives
Le CNES veut diversifier les thématiques économiques
Le Conseil national économique et social (CNES) est né au début des années quatre-vingt-dix dans une conjoncture économique et sécuritaire particulière. Un parcours sans histoire ? En dix ans, il a changé de direction une seule fois. Signe de stabilité ? Possible ! Organe consultatif, le Conseil national économique et social élaborait des documents sur la conjoncture économique et sociale, mettant en relief l’évolution de l’économie nationale dans son ensemble. C’était à une époque où les recettes pétrolières faisaient craindre le pire à l’Algérie -elles tournaient autour de quatre milliards de dollars. En plus, elle venait d’approuver un accord de rééchelonnement de sa dette extérieure. C’est dire que l’Algérie était au bord du gouffre. Les travaux en plénière du CNES occupaient une bonne place dans l’agenda de l’Exécutif, avant que la politique ne s’en mêle. Depuis presque trois ans, une nouvelle direction préside aux destinées du CNES, avec une nouvelle orientation dans ses missions. Le Conseil économique et social organise, avec le concours de la Banque mondiale, une série de rencontres sur les politiques publiques, sur l’économie du savoir, sur les systèmes d’évaluation, entre autres thèmes. L’idée est de faire émerger une nouvelle culture sur les politiques publiques. Les conférences qu’il anime regroupent également des représentants de différents ministères, de la société civile. Elles gravitent autour des thématiques suivantes : le développement humain, la lutte contre la pauvreté, la gouvernance, les libertés économiques et l’économie fondée sur l’intelligence. Ce sont des sujets sur lesquels les pays développés marquent une longueur d’avance. L’Algérie en est encore à l’entame de monter un système d’évaluation. Elle veut aller à la connaissance des bonnes méthodes, des meilleures approches en la matière, note le président du CNES dans une de ses déclarations. Son vœu est qu’il y ait dans chaque département ministériel une cellule d’évaluation, que l’on enracine une culture d’évaluation sectorielle, sous-sectorielle, programmatique… Ce faisant, on pourrait contribuer à l’assise d’une démocratie participative, à la réforme de l’Etat, explique-t-il. Le pays est en fait en apprentissage paritaire, faisant appel aux experts de la Banque mondiale. Il se frotte à eux. Mais ce que veut le conseil consultatif, c’est de l’interactivité. Est-ce réalisable ? Possible !
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Par Youcef Salami
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 10 Novembre 2008
# Administrateur | 10/11/2008 | Info
Patrimoine : Des vestiges datant de l'époque romaine découverts à la place des Martyrs
Des vestiges datant de l'époque romaine (IIe-IVe siècle) ont été découverts récemment, lors de sondages, à la place des Martyrs, a-t-on appris dimanche auprès de la direction de la Culture d'Alger.
"Pour le moment, la mosaïque n'a pas été entièrement dégagée", a indiqué M. Azzedine Fergui, archéologue à la direction de la Culture d'Alger, ajoutant que la 2ème phase des sondages "révèlera la consistance de cette mosaïque et les détails".
Outre la mosaïque, des pièces de monnaie datant de la même époque ont été également découvertes.
Il a été déjà mis à jour, il y a quelque temps, lors de la 1ère partie du même sondage, des vestiges datant de l'époque ottomane (16ème-19ème siècle).
Il est à rappeler que, toujours à la place des Martyrs, il a été découvert en 1994, dans l'îlot mitoyen à Dar el-Hamra une villa en péristyle avec une belle mosaïque dont la construction remonte à l'époque romaine.
"L'intérêt d'une telle découverte, c'est d'une part, nous avons une idée sur le sous-sol de la place des Martyrs, qui est un secteur sauvegardé, classé patrimoine mondial et, d'autre part, ceci permettra au projet du métro d'Alger de ne pas toucher des documents archéologiques très importants pour l'histoire d'Alger", a ajouté M. Fergui, précisant que les dernières pièces font actuellement l'objet d'une opération de datation.
Selon la même source, la 2ème phase des sondages débutera au cours des premiers mois de l'année 2009.
[ source ]
Par APS
La Tribune, Ă©dition du 10 Novembre 2008
# Administrateur | 09/11/2008 | Info
Le partenariat et les multiples projets structurants, des indices du retour de la sécurité dans la wilaya
La situation sécuritaire au niveau de la wilaya de Bouira tend à s’améliorer de plus en plus, a indiqué M. Ali Bouguerra, qui est à la tête de la wilaya de Bouira depuis plus de quatre mois, lors d’un entretien à bâtons rompus que nous avons eu dernièrement au niveau de son bureau. Selon ce responsable, dont la désignation, en juillet dernier, avait suscité un vaste soulagement auprès de la population de la région qui attendait depuis des années une relance effective des projets de développement et une amélioration du cadre de vie, «le retour à la normale sur le plan sécuritaire est prouvé par les infrastructures réalisées au niveau des différentes localités de la wilaya, dont 70 km de l’autoroute Est-Ouest qui ont été achevés, avec notamment des ouvrages d’art qui sont uniques à travers le pays si ce n’est pas du Maghreb, la mise en service du barrage Tilesdit dans la daïra de Bechloul qui va permettre l’alimentation de plusieurs communes et apporter un plus pour l’irrigation des terres agricoles, la réalisation du réseau de transfert d’eau à partir du barrage Koudiat Acerdoun [dans la région de Maala, ndlr], dont la mise en eau est prévue très prochainement, la présence de sociétés étrangères représentant près de 22 nationalités différentes (Italiens, Français, Turcs, Chinois…), dans le cadre de la réalisation de mégaprojets structurants, de logements et d’autres projets d’équipements. Mis à part l’attentat terroriste du 20 août dernier, où l’on déplore 13 morts et une trentaine de blessés, qui, d’après le wali, a été commis dans le but de perturber l’élan du développement dans la wilaya, plusieurs indicateurs montrent un retour progressif à la normale et à l’accalmie. Cela se vérifie notamment par le retour des population dans les villages qu’elles avaient déserté par le passé, notamment à Boukram, Bouderbala, Ridane, Ath Mansour et d’autres localités grâce à la mise en œuvre de plusieurs programmes de développement rural tels que le PPDRI et le logement rural qui ont permis une grande transformation dans le cadre de vie des citoyens», cependant, tout en saluant l’effort des services de sécurité sur le terrain, le wali a reconnu qu’il y a, pour le moment, des localités attirant l’attention dans ce domaine, dont Lakhdaria qui commence petit à petit à connaître la sérénité. «La célébration du premier Novembre a été grandiose cette année dans cette localité et il y avait des moudjahidine qui ont pleuré la semaine dernière quand ils ont vu des milliers de personnes se regrouper au niveau du cimetière des martyrs alors que, durant les années 90, les mêmes moudjahidine ont juré qu’ils n’étaient qu’une poignée à se présenter pour cette cérémonie symbolique.» Cela dit, pour ce responsable, la situation s’est nettement améliorée, ce qui va permettre à la région de se consacrer au développement.
2009 doit être l’année de la mise en place de l’investissement
Sur le plan du développement et concernant les projets d’investissement privé générateur d’emplois et de richesses dans la wilaya, A. Bouguerra a indiqué que sa démarche consistait à faire de 2009 une année consacrée à l’investissement.
Les pouvoirs publics sont là pour fournir les conditions nécessaires à l’implantation des investisseurs sur le territoire de la wilaya.
En réponse à notre question sur ce sujet, les dispositions prises par la wilaya pour attirer des investisseurs dans la région et éviter les blocages qui poussent ces derniers à bouder la wilaya, telle l’usine de production d’équipement électroménager Samha qui était prévue en 2002 au niveau de Bouira, avant d’être implantée, dernièrement, à Sétif par l’industriel Rebrab en partenariat avec Samsung. Le wali a déclaré que tout investisseur est libre de choisir la région dans laquelle il veut lancer son activité. Au niveau local, les responsables concernés sont tenus de faciliter les investissements et de supprimer les entraves, notamment les réflexes bureaucratiques, qui découragent les investisseurs. Toutefois pour le même investisseur, le wali a annoncé que le patron de Cevital va investir dans trois projets dans la wilaya de Bouira, dont l’un est une unité de production d’agglomérés au niveau de la zone industrielle de Sidi Khaled, pour laquelle «j’ai donné des instructions et des décisions pour l’aménagement de cette zone et son alimentation en eau potable et gaz de ville, la réalisation du réseau d’assainissement et le règlement de tous les contentieux liés au foncier». Par ailleurs, cet industriel a acheté un terrain de sept hectares pour la réalisation d’un hypermarché qui permettra la création de près de 1 000 postes d’emploi pour la vente de tous les produits. Ce projet qui a eu l’aval de l’APC et de la commission du Calpi bute pour le moment sur l’autorisation du Duch qui, par crainte, avait préféré consulter son ministère, ce qui est irrégulier car le terrain étant situé en dehors du PDAU de Bouira, l’avis favorable devait être délivré par le Duch pour l’obtention d’un permis de construire, ce qui a été considéré par le même responsable comme un manquement de la part du directeur des services de l’urbanisme. Par ailleurs, le wali a indiqué qu’au titre de 2009, 95 projets d’investissement seront lancés pour diverses activités, industrielles et manufacturières, comme une clinique privée qui a été inaugurée dernièrement et une unité pour la production de semences de pomme de terre et de lait, au niveau de la localité d’El Esnam.
La majorité des chantiers ont été relancés
Concernant le logement qui a longtemps suscité des mécontentements de la part des demandeurs n’ayant pas été satisfaits vu le nombre insuffisant de
logements inscrits et les retards dans les réalisations, dans ses multiples sorties sur le terrain, le responsable de l’exécutif ne cesse d’adresser des remarques et des instructions au promoteur et aux entreprises afin de respecter les délais de réalisation et aussi de veiller au respect des normes de construction et d’aménagement des différents immeubles. Sur ce point, le wali, qui a promis de remettre un rapport détaillé sur la situation des programmes de logements dans la wilaya, s’est déclaré satisfait de la réussite du programme RHP au niveau des localités qui ont été ciblées par les différents projets. «Le RHP a été une parfaite réussite, il faut visiter les localités de Bouderbala, Ahnif, Taghzout, Saharidj et d’autres pour se rendre compte des mutations qui ont été enregistrées au niveau des villages.» Concernant le LSP, le même responsable a relevé des retards dans la réalisation, en dépit de la révision des prix. Cependant, il déclare que près de 1 000 logements seront livrés d’ici la fin de l’année, après l’engagement pris par les entreprises en place d’accélérer la cadence des travaux en tenant compte de la qualité des ouvrages et la réalisation des VRD, de l’éclairage public et de l’électrification, ainsi que l’installation du gaz. Pour le logement social qui est piloté par l’OPGI, « ça ne va pas, 3 000 logements ne sont pas achevés ou non lancés ». En plus de l’absence d’entreprises pour prendre des marchés de réalisation des logements sociaux locatifs, le wali a attribué cette situation à l’environnement défavorable dans lequel ont travaillé les entreprises et l’administration qui a conduit à l’arrêt de l’office ces dernière années pour des raisons juridiques. Ce n’est qu’à partir de juillet que les choses sont rentrées dans l’ordre et l’office s’affaire maintenant à relancer ses différents projets de réalisation afin de livrer le maximum d’habitations.
[ source ]
Par Nacer Haniche, correspondant Ă Bouira
Photo : Sahel
La Tribune, Ă©dition du 09 Novembre 2008
# Administrateur | 09/11/2008 | Info
En visite d’inspection du projet du pôle universitaire à Oran, Harraoubia déclare :
« Il faut adapter l’enseignement aux besoins du marché »
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Harraoubia, s’est montré, hier, insatisfait des imperfections et des lacunes qui caractérisent la réalisation des différentes structures du pôle universitaire de Belgaïd. Au cours de sa visite, le ministre a eu à inspecter les ouvrages réalisés sur ce site et s’est entretenu avec les responsables des entreprises et les différents intervenants en charge de ce projet. Auparavant, le ministre a procédé à l’installation du comité sectoriel de la recherche scientifique dans la localité de Aïn El Turck.
Le ministre a également visité le projet de réalisation d’un bassin d’essais de carène de remorquage et de manœuvrabilité dans l’enceinte de l’IGCMO. Notons que la pose de la première pierre de ce projet a été faite par le président de la République en août 2007. Il y a lieu de noter que le projet de pôle devait être réceptionné, partiellement, au cours de cette rentrée universitaire, mais pour des raisons que les responsables de l’université imputent à la DLEP un retard important caractérise sa réalisation. En fait, le projet, qui a coûté pas moins de 20 milliards de dinars dans sa globalité, a connu un très mauvais suivi dans l’ensemble des étapes de sa réalisation.
D’où la colère du ministre qui avait visité le projet pour la première fois après les premières phases de réalisation. Il y a lieu de signaler que le projet de pôle universitaire devait accueillir, selon le recteur de l’université d’Es Sénia, qui s’est exprimé il y a un mois de cela, les étudiants de l’Institut de droit et des sciences politiques ainsi que ceux de la faculté des sciences de la terre, de la géographie et de l’aménagement du territoire. Bien que les équipements aient été installés dans 33 salles destinées aux travaux dirigés, 3 amphithéâtres d’une capacité totale de 1 000 places pédagogiques pour la faculté des sciences de la terre et 48 autres salles de TD et 3 amphithéâtres d’une capacité de 500, 300 et 300 places pédagogiques, les cours ne risquent pas d’être entamés dans ces lieux de sitôt. «La DLEP s’est chargée de tester l’énergie électrique, l’AEP et l’assainissement. Je pense que tout est prêt, mis à part le gaz qui n’est pas de notre ressort», note le chef de service de suivi du projet de l’université d’Oran. Trois autres amphithéâtres sont en cours de réalisation et en voie d’être livrés, apprend-on. Il y a lieu de rappeler que le projet de pôle universitaire, dans sa conception finale, englobera 18 résidences universitaires et 7 facultés pour une capacité totale de 28 000 étudiants, croit-on savoir. Etendu sur une surface globale de 120 hectares, le pôle universitaire ne sera livré que vers l’horizon 2010, affirme-t-on. Le projet sera mitoyen du projet du village olympique ainsi que de l’école de police.
Le transport sur ce site sera assuré via deux dessertes, l’une à partir du centre-ville et l’autre à partir de la station du palais des sports. M. Harraoubia a estimé en fin de visite qu’il est «nécessaire d’adapter l’enseignement aux donnes du marché et selon les besoins exprimés. La science, la pédagogie et la technologie évoluent et à ce titre nous devons nous adapter à ces réalités», notera-t-il.
[ source ]
Par Mohamed Ouanezar, correspondant Ă Oran
Photo : Sahel
La Tribune, Ă©dition du 09 Novembre 2008
# Administrateur | 08/11/2008 | Info
Blida - AĂŻn Defla
25 km d’autoroute Est-Ouest ouverts à la circulation
Désormais, il est possible de se déplacer rapidement de la wilaya de Aïn Defla vers Alger sans être coincé dans les embouteillages qui paralysent régulièrement la RN4, puisque un tronçon autoroutier long de 25 km, situé entre El Hosseinia (Aïn Defla) et El Affroun (Blida), a été ouvert à la circulation routière jeudi dernier par le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, et le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, chargé des collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, et ce, lors d’une visite de travail et d’inspection dans cette wilaya.
L’ouverture de ce tronçon permettra donc aux usagers de la RN4, reliant Alger et Oran, de joindre l’autoroute Est-Ouest à quelques kilomètres seulement de la sortie est de la ville de Khemis Miliana, plus exactement au niveau de la ville d’El Hosseinia où un échangeur a été réalisé à la sortie est afin de connecter la RN4 avec l’autoroute. Techniquement, ce tronçon compte 10 murs de soutènement, 14 viaducs, 30 ouvrages d’art et 25 dalots, en plus du lot route. L’estimation financière de ce tronçon a été de l’ordre de 13,75 milliards de dinars. Dans ce même chapitre, le ministre a indiqué que le tronçon autoroutier de la wilaya de Aïn Defla, long de plus de 100 km, sera ouvert à la circulation routière au cours de la première semaine du mois de décembre 2008.
Les deux représentants du gouvernement ont inspecté, lors de cette visite, les travaux du tronçon El Hosseinia-Khemis Miliana (23 km) qui se déroulent dans une zone très accidentée et confiés au groupement d’entreprises chinois (CITOC-CRCC) où une cadence de travail remarquable a été constatée pour le lot route et ouvrage d’art.
L’autre tronçon reliant Khemis Miliana à la limite ouest de la wilaya de Aïn Defla, sur une distance de 73 km, a fait aussi l’objet de la visite de la délégation ministérielle. Au niveau de ce point, le ministre des Travaux publics a insisté sur la réalisation d’une pépinière qui servira à la plantation d’arbres et l’entretien des espaces verts tout le long de cette autoroute.
Des instructions visant l’amélioration de la qualité des travaux de finition de ce tronçon ont été données par le premier responsable du secteur qui a, entre autres, saisi cette occasion pour appeler les entreprises de réalisation à livrer le plus rapidement possible cette partie de l’autoroute.
Au niveau du chef-lieu de la wilaya, le ministre a inspecté l’assiette foncière d’une superficie de 6,5 ha où sera réalisé l’Institut supérieur des travaux publics, un institut qui sera financé par le Japon pour un montant de 10 millions de dollars. Sa mission principale est d’assurer des formations de post-graduation dans le contrôle de la qualité des grands projets.
Doté d’une capacité de 1 000 places pédagogiques, cet institut va compter 20 laboratoires et des logements d’astreinte de haut standing. D’autres projets ont été aussi inspectés. Il s’agit du pont traversant la voie ferrée à proximité de la trémie de la sortie est du chef-lieu de la wilaya, de la route urbaine reliant la cité Aïn Baïda au CW43 ainsi qu’un autre pont au niveau de ce même chemin de wilaya. La délégation ministérielle a procédé également à la pose de la première pierre pour la réalisation du nouveau siège de la daïra de Aïn Defla et ce, pour un montant de 56 millions de dinars.
[ source ]
Par Madani Azzeddine, correspondant Ă AĂŻn Defla
Photo : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 08 Novembre 2008
# Administrateur | 07/11/2008 | Info
Marché national de l’emploi
Manque de qualifications
Bilan • La mise en œuvre du nouveau Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), depuis le mois de juin dernier, a permis de placer pas moins de 81 286 demandeurs d'emploi au 31 octobre, soit sur une période ne dépassant pas les cinq mois.
« C’est un bilan très positif pour la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage», a estimé, hier, Tayeb Louh, ministre du Travail et de la Sécurité sociale lors de son allocution d’ouverture du Forum international sur la gestion des ressources humaines organisé à l’hôtel Mercure. Le nombre global des placements effectués dans le cadre des différents mécanismes a atteint, selon lui, 215 918, dont 112 408 effectués par l'Agence nationale de l'emploi (Anem). Evoquant l’importance accordée à la qualification des ressources humaines, le ministre a souligné que la nouvelle politique nationale de l'emploi repose essentiellement sur « l’amélioration des compétences pour une meilleure performance des entreprises économiques et, par conséquent, une meilleure productivité de l’économie nationale ». Dans ce cadre, il est prévu, selon M.Louh, de mettre en place une politique de formation continue au sein des entreprises afin de permettre aux employés de se mettre au diapason des nouveaux défis imposés par le développement technologique. Il a déploré, à cet effet, le manque « criant » en main-d’œuvre qualifiée notamment dans les métiers manuels. « Il faut reconnaître que nous accusons un grand déficit en main-d’œuvre qualifiée. Nous sommes obligés de recourir à la main-d’œuvre étrangère pour réaliser les différents projets de développement, notamment dans le bâtiment, les travaux publics et les travaux d’assainissement. Il faut penser à l’avenir en mettant en œuvre des politiques de formation et de qualification », a-t-il insisté. Dans cette optique, il est prévu la signature de conventions avec les grandes compagnies étrangères exerçant dans notre pays portant sur l’organisation des cycles de formation au profit des jeunes Algériens.
Dans ce contexte, le ministre a rappelé que 43 000 travailleurs étrangers disposent d'un permis de travail en Algérie, selon les statistiques de son département pour l'exercice 2007. Un nombre jugé élevé par rapport aux potentialités que peut offrir le marché national de l’emploi. Les jeunes représentent une partie importante de notre société et le taux élevé du chômage est dû essentiellement au déficit en matière de qualification et non pas aux opportunités d’embauche offertes par le marché national. Pour sa part, Souad Larbaoui, manager à l'entreprise BUZZ-communication et présidente du comité d'organisation de ce forum, a indiqué que l'objectif de cette manifestation est de mettre en place un « bilan d'évaluation de la situation des ressources humaines en Algérie ». Cette rencontre se veut, a-t-elle dit, un « espace de réflexion sur la problématique des relations entre la formation et l'emploi » afin d'adopter une série de propositions visant à soutenir les efforts entrepris pour adapter la formation aux besoins des entreprises.
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Par Ahmed Haniche
Info Soir, Ă©dition du 06 Novembre 2008
# Administrateur | 07/11/2008 | Info
> ACTUALITÉS
Il est prévu le durcissement des sanctions
RĂ©vision du code de commerce
Le ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub, a déclaré hier à Alger que son département est sur le point d’opérer une révision du code de commerce en vigueur en intégrant des articles durcissant les sanctions à l’encontre des sociétés qui ne déposent pas leurs comptes sociaux dans les délais impartis.
S’exprimant en marge de l’inauguration de l’annexe locale du Centre national du registre du commerce (CNRC) à Zeralda (ouest d’Alger), le ministre a fait savoir qu’en sus de l’amende appliquée actuellement, le code de commerce comprendra, après sa révision, un article portant « retrait du registre du commerce pour les société ne respectant pas les délais de dépôt des comptes ». M. Djaaboub a appelé les opérateurs, « notamment les responsables des entreprises à respecter l’obligation légale de dépôt des comptes annuels », déplorant le fait que « cet exercice légal ne soit pas convenablement observé ».
En dépit de la campagne d’information menée par le ministère du Commerce dans ce sens, le taux national annuel de dépôt des comptes sociaux des opérateurs économiques n’a pas dépassé 44% en 2007, un taux qui est, au demeurant, supérieur à celui enregistré en 2005 (5%), année d’entrée en vigueur de la loi relative à l’obligation de dépôt des comptes, a fait remarquer le ministre en estimant « insuffisant » le taux enregistré en 2008. Pour le ministre, cette déclaration des comptes « permet au citoyen de connaître la performance et la santé financière d’une entreprise donnée avant de traiter avec elle », en assurant que cette opération vise à « conférer à l’activité commerciale une transparence totale ».
[ source ]
Par APS
El Watan, Ă©dition du 06 Novembre 2008
# Administrateur | 07/11/2008 | Info
TIZI OUZOU
Comment se prémunir contre les inondations
En prévision de la saison hivernale, un conseil de wilaya s´est tenu, hier, en présence des responsables des différents secteurs concernés. Sous la direction du premier responsable de la wilaya, le secteur des travaux publics a été aux premières loges. Ce fait n´est pas un hasard car ce sont les infrastructures de base et les projets structurants qui sont les premières victimes des intempéries. Le directeur du secteur des travaux publics de la wilaya a ainsi présenté un programme spécial de prévention contre les inondations, les enneigements et leurs conséquences directes sur les populations et les infrastructures. En premier lieu, les pouvoirs publics ont, comme mesure prioritaire, alloué une réserve financière de 1,3 milliard de dinars. En deuxième lieu, il a été procédé à l´actualisation des plans d´interventions d´urgence en mettant à jour la carte opérationnelle des moyens. Celle-ci est composée de moyens matériels comme les bulls ainsi que le plan Orsec encadrés par des bulletins météo spéciaux. Ces mesures techniques sont nombreuses mais nécessitent, tout de même, l´existence d´infrastructures de base solides. A cet effet, le responsable des travaux publics de la wilaya a mis en évidence l´importance du réseau routier, l´un des plus denses du pays, et la nécessité de le sauvegarder et de le renforcer.
A cette fin, une enveloppe de 6 milliards de dinars a été réservée pour les rallongements et la réalisation des grandes oeuvres comme les échangeurs et les passerelles. Par ailleurs, dans son intervention, le wali n´est pas allé du dos de la cuillère pour corriger les erreurs du passé. Il dira à cet effet que les responsables de chaque secteur doivent savoir ce que font ceux de tous les autres. «Nous sommes tous solidairement responsables», affirmait-il, faisant vraisemblablement allusion aux multiples travaux anarchiques réalisés dans la précipitation et la confusion et relevant de secteurs différents tels l´hydraulique et les travaux publics (électricité et bitumage). En effet, les travaux dans la wilaya n´ont pas été prévus en collaboration avec les différents acteurs. Cela a causé des pertes énormes en argent. Le deuxième point soulevé par le premier responsable de la wilaya concerne l´information.
«L´indemnisation précède l´expropriation et la Constitution le confirme», dira-t-il à propos des indemnisations des citoyens touchés par les multiples expropriations nécessaires pour la réalisation des grands projets. C´est aussi une façon de les exhorter à humaniser les relations avec les citoyens car, selon lui, ces derniers doivent être reçus, informés et non pas être méprisés.
[ source ]
Par Kamel BOUDJADI
L'Expression, Ă©dition du 06 Novembre 2008
# Administrateur | 06/11/2008 | Info
> L'ÉVĂNEMENT
Espèces fongiques-Récolte des Champignons
Difficile distinction entre le comestible et le vénéneux
La plupart sont comestibles mais peuvent être vénéneux après quelques jours de conservation et puis d’autres, toxiques, perdent de leur dangerosité après un certain temps de cuisson.
D’autres encore sont carrément mortels et leur simple rencontre devrait inciter le randonneur à poursuivre sa route, sans un regard en arrière. Les champignons, qu’ils soient rouges à petits pois blancs, charnu ou ombrellé dans le noir sont un spectacle pour les yeux et un bonheur pour les papilles quand ceux-là le permettent. D’aspect inoffensif, les champignons ont pourtant démontré qu’ils étaient aussi dangereux qu’un serpent venimeux et qu’ils méritent toute l’attention nécessaire pour pouvoir s’en approcher.
Afin d’éviter que d’autres victimes subissent le sort malheureux des deux enfants et de la jeune femme habitant la wilaya de Bord Bou Arréridj, morts après avoir consommé des champignons sauvages. Un zoom sur les champignons comestibles et les interdits avec quelques règles de base
1- La règle est simple : il convient d’en identifier quatre ou cinq espèces comestibles qui sont les plus usuelles et qui ne peuvent être confondues avec les espèces vénéneuses et rejeter ainsi toues les autres espèces non identifiées.
2- Les espèces comestibles sont principalement les cèpes, les bolets et les girolles qui poussent en grande quantité.
3- En cas de doute, il faut bien cuire les champignons, car certaines espèces, comme l’amanite phalloïde ou les morilles, contiennent des substances dangereuses, mais qui disparaissent après la cuisson.
4- En cas de gastro-entérite violente, de vomissements et de douleurs musculaires, l’hospitalisation est nécessaire.D’autant que le délai entre les symptômes et l’ingurgitation des champignons varie selon les espèces.
Il existe environ 100 000 espèces de champignons dont des vénéneux. Quelque 170 espèces toxiques ont été répertoriées. Il faut également savoir que certaines espèces comestibles sont toxiques lorsqu’elles sont mangées crues. La précaution la plus sûre consiste à ne pas cueillir et ne pas consommer en cas de doute. Les champignons aiment l’humidité et la température. La pluie des ces dernières semaines, suivies d’éclaircies, a favorisé la pousse des champignons sauvages. Suite à l’hospitalisation de 13 personnes et de la mort de 3 autres dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière avertit : « Il est recommandé de s’en tenir à des pratiques de sécurité lors des activités de cueillettes de champignons sauvages ». D’autant que les espèces vénéneuses peuvent apparaître près des habitations ou dans les coins d’une cour, il est impératif d’instruire les enfants mais également les adultes afin de les identifier.
Avertissement
Les reproductions ci-contre ne peuvent servir de support pour une cueillette sans danger de champignons. Il faut savoir qu’entre la reproduction dessinée ou photographiée d’un champignon et l’espèce vue dans son environnement, il existe de grandes différences. Les reproductions ne doivent servir que comme support de connaissance. Il faut noter que certains vénéneux et comestibles peuvent être confondus même sur une reproduction détaillée. En effet, qu’est-ce qui distingue le cèpe qui est comestible du bolet satan qui lui est vénéneux. De même la girolle peut être confondue avec le lactaire à toison qui est mortel. Sauf à bien les connaître, mieux vaut s’abstenir de les cueillir.
[ source ]
Par Zineb A. Maiche
El Watan, Ă©dition du 06 Novembre 2008
# Administrateur | 06/11/2008 | Info
Des chaussures chinoises allergisantes retirées de la vente
Chai Hin Goh AFP/Archives¦ Une usine de chaussures en Chine
Après les bonbons au lait frelaté et les fauteuils allergisants de Conforama, c'est au tour des chaussures fabriquées en Chine d'être montrées du doigt. Les magasins Etam ont commencé à retirer du marché un modèle de bottes et de chaussures qui contenaient un produit provoquant des allergies.
Ce sont les sachets anti-moisissures glissés dans les chaussures qui sont en cause. Ceux-ci contiennent du diméthylfumarate, un produit interdit dans l'Union européenne, selon la Direction générale de la santé (DGS). Il s'agit de la même substance que celle qui avait été retrouvée dans les fauteuils du groupe Conforama, fin juin.
Procédure de rappel en cours
«Nous avons reçu un dossier de la part d'une dermatologue qui a reçu une patiente souffrant d'un eczéma aigu sur le pied apparu après qu'elle ait porté des bottes achetées chez nous», explique une porte-parole du groupe Etam.
L'enseigne annonce avoir immédiatement retiré des magasins les bottes incriminées, ainsi qu'une autre paire de chaussures contenant le même type de sachet, avant de lancer une procédure de rappel.
Plus de mille paires vendues
Les clientes ayant acheté ces produits sont actuellement recherchées par le biais des cartes de fidélité. Les bottes se sont vendues à plus de 880 exemplaires depuis le 20 octobre, l'autre modèle de chaussaure, à plus de 190 paires.
Le 15 octobre dernier, un premier cas avait déjà été signalé. Une commerçante du Maine-et-Loire avait ressenti des démangeaisons, puis de véritables sensations de brûlures, après avoir chaussé des bottes commandées pour son magasin. «Mon pied avait cloqué de partout et un dermatologue a fait le rapprochement avec le diméthylfumarate», avait raconté la jeune femme.
[ source ]
Par J.M. avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 06/11/2008 - 12h08
# Administrateur | 06/11/2008 | Info
Le PDG d’Air Algérie rencontre les responsables des 400 agences agréées d’Alger : Le partenariat prend de l’altitude
La compagnie Air Algérie est ''résolue à améliorer ses prestations de service clients, à travers notamment le renforcement de son partenariat avec les agences intermédiaires agréées'', a indiqué hier, à Alger le P-dg de la compagnie, M. Abdelwahid Bouabdallah. "Nous voulons nous orienter davantage sur le client par une démarche qualité et une amélioration continue de nos services, à travers les agences intermédiaires", a souligné M. Bouabdallah lors d'une rencontre avec les représentants des 400 agences intermédiaires agréées du Grand-Alger. Le P-dg a exprimé la volonté de la compagnie d'établir un climat de confiance avec ces agences et travailler ensemble dans l'intérêt des deux parties sur la base du principe ''gagnant-gagnant''.
''Des efforts ont été accomplis notamment en matière d'amélioration de la ponctualité, de l'accueil, de la modernisation de la flotte et de l'introduction du billet électronique'', a-t-il rappelé ajoutant que la compagnie compte poursuivre ses actions pour l'amélioration de ses prestations de service.
Après l'ouverture récente des lignes Oran-Oujda, Constantine-Tunis, Hassi Messaoud-Paris et Tamanrasset-Paris, le même responsable a souhaité rouvrir prochainement Alger-Milan et Oran-Francfort. Lors des débats de cette rencontre, des représentants d'agences intermédiaires sont intervenus lors des débats pour assurer qu'ils sont "parties prenantes" de l'effort accompli par le pavillon national en matière d'amélioration de service. Mais en tant que professionnels de la billetterie, ils ont recommandé à la compagnie nationale d'engager plus d'efforts dans les domaines de la réservation. "C'est dans l'intérêt de la compagnie", ont-ils affirmé. Selon eux, toutes les compagnies aériennes utilisent actuellement le système de réservation Amadeus à l'exception d'Air Algérie qui continue d'utiliser le Mercator qui est à l'origine de problèmes techniques, soulignant que des efforts sont à accomplir au niveau de la ponctualité des vols et de la communication au profit des voyageurs.
Concernant les cartes fidélité qui sont octroyées par l'ensemble des compagnies concurrentes au profit des "grands voyageurs", les représentants d'agences ont regretté que ces cartes ne soient pas attribuées, au niveau d'Air Algérie, selon les critères requis. Ce à quoi le P-dg de la compagnie aérienne nationale a donné instruction pour l'octroi de trois millions de cartes fidélité aux passagers de manière "décentralisée'' et ''transparente".
[ source ]
Par EL MOUDJAHID, 05-11-2008 Ă 20:33
El Moudjahid, Ă©dition du 06 Novembre 2008
# Administrateur | 06/11/2008 | Info
Médias : Parution par Jeune Afrique d'un guide sur "l'Algérie et son potentiel économique"
"L'Algérie et son potentiel économique" est le titre du guide écofinance destiné à informer l'investisseur, que vient éditer ''Jeune Afrique'' et distribué dans sa dernière livraison.
L'hebdomadaire souligne, dans un éditorial portant le titre de ''Nouveaux défis'', qu'aujourd'hui, près de dix années après l'élection du président Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie cultive une nouvelle image, celle d'un pays qui renaît de ses cendres, ambitieux''.
Il met en exergue ''l'aisance et la bonne santé'' du pays avec notamment un excédent commercial de 37 milliards USD en 2007 et des réserves de change culminant les 133 milliards USD à fin juin 2008, près du double par rapport à 2006.
''Cette aisance financière a autorisé de nombreux investissements'', indique-t-on dans l'éditorial qui précise que ''les chiffres du seul programme de soutien à la croissance 2005-2009 donnent le tournis: 155 milliards USD dont 80% sont destinés à l'amélioration des conditions de vie de la population et au développement des infrastructures de base. Le chantier est colossal''.
L'hebdomadaire a énuméré les grands projets initiés sur le plan des infrastructures de base et les avancées enregistrées sur le plan social comme la baisse du taux de chômage, la hausse du SNMG, le programme d'un million de logements à construire et le remboursement de la dette extérieure par anticipation passant de 23 milliards en 2003 à 623 millions USD à fin juin 2008.
L'Algérie ''dispose d'un potentiel immense: carrefour de trois mondes (arabe, méditerranéen et africain), le pays jouit, en outre, d'une position géographique
privilégiée. C'est un géant énergétique û le 4ème fournisseur de l'UE mais
qui pourrait l'empĂŞcher demain de concurrencer ses voisins du Maghreb, dans le tourisme par exemple? Le pari de la diversification est en marche'', signale l'hebdomadaire.
Pour atteindre cet objectif, ''Jeune Afrique'' considère que ''beaucoup de conditions sont réunies : la stratégie, les moyens, l'envie. Et l'Algérie, toute l'Algérie, se dessine aujourd'hui un avenir. Un peu partout dans le pays, une dynamique prend forme et nombre de carcans sautent. Des chefs d'entreprise, hommes et femmes, proposent une vision nouvelle, où tout ne dépend pas de l'Etat, où l'initiative privée est la bienvenue et où les compétences sont de plus en plus reconnues''.
L'hebdomadaire cite le cas du secteur agricole ''le premier à faire table rase du passé dirigiste pour voler de ses propres ailes''à '' Avec succès, les mots compétitivité, productivité mais aussi protection de l'environnement, sont désormais sur les bouches de ces paysans qui ont repris le chemin des champs après avoir fui le terrorisme. Des mots, des comportements nouveaux qui révèlent des mutations. Progressivement, d'autres secteurs lui ont emboîté le pas''.
''Après trente années d'économie dirigée, dix années de terrorisme et dix ans de réformes, l'Algérie est en train de se forger une nouvelle image, celle d'un géant méditerranéen et africain, stable et respecté de tous'', souligne encore l'hebdomadaire parisien.
De format de poche, ce guide de 84 pages donne toutes les indications réglementaires, législatives et chiffrées à même d'aider l'investisseur à mieux aborder le marché national.
Dans le chapitre ''Panorama'', l'utilisateur trouvera toutes les informations sur la géographie du pays, ses ressources naturelles, l'histoire, la société, les institutions et la vie politique et sociale.
Dans le chapitre ''Potentiel'', ce sont des données sur la croissance économique, les équilibres macroéconomiques et sur la diversification des potentiels qui sont fournis.
Le climat des affaires est abordé dans le chapitre ''Investir'' qui donne des informations sur le cadre légal des opérations d'investissement, les mesures d'accompagnement, le commerce extérieur, les investissements étrangers, les structures d'accueil, le transfert des capitaux, la protection de l'investissement, le secteur bancaire, le foncier...
Le guide présente aussi les filières et secteurs en mutation comme l'agriculture, les grands travaux, l'agroalimentaire, les mines, l'énergie, les services, les
banques, les assurances, les TIC et le tourisme.
[ source ]
Par APS
La Tribune, Ă©dition du 06 Novembre 2008
# Administrateur | 06/11/2008 | Info
Séisme de 3.7 degrés à Aïn Beida (Oum El Bouaghi)
Une secousse tellurique d'une magnitude de 3.7 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a eu lieu hier, à 06h 39 à Aïn Beida, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
L'épicentre de cette secousse a été localisé à 28 km au sud-est de Aïn Beida, précise la même source.
[ source ]
Par EL MOUDJAHID, 05-11-2008 Ă 20:59
El Moudjahid, Ă©dition du 06 Novembre 2008
# Administrateur | 06/11/2008 | Info
Banques islamiques : Une part modeste du marché des finances
Les banques islamiques détiennent une part "modeste" du marché algérien des finances contrairement à d'autres pays d'Asie, d'Europe et d'Afrique où leur nombre est en "croissance permanente", ont estimé mardi, à Alger des experts en finance islamique. "Mise à part la banque Al-Baraka, installée en 1991, et Essalam, depuis moins d'un mois, l'Algérie ne compte pas d'autres banques islamiques", a relevé M. Zoubeir Ben Terdeyet, directeur d'Isla Invest, un cabinet français de conseil en investissements financiers et immobiliers conformes aux principes de la charia. Intervenant lors d'une rencontre consacrée aux perspectives de la finance islamique en Algérie, cet expert a fait savoir que plusieurs demandes d'agrements formulées par cette catégorie de banques voulant investir en Algérie dans le domaine de la finance sont ''en attente". Par ailleurs, M. Ben Terdeyet a souligné que les pays de l'Asie tels que la Malaisie sont au c£ur de la croissance de la finance islamique dans le monde, suivis de près par les pays européens comme la Grande Bretagne et l'Allemagne. La France, quant à elle, essaye ''de prendre le train en marche pour développer la finance islamique en incitant des banques issues notamment des pays du Golfe à y venir s'installer. En Afrique du Nord, la Tunisie est considérée comme la première destination des banques islamiques, suivie de l'Algérie, alors que le Maroc ne compte aucun établissement financier de ce genre, a-t-il indiqué. Pour sa part, le directeur central de la Banque Al-Baraka d'Algérie, M. Nasser Hideur, a estimé que son établissement se développe "timidement" par rapport à son potentiel et à la demande croissante sur les produits qu'il propose. La Banque Al-Baraka d'Algérie n'occupe, selon le même responsable, que 1,8% du marché national des finances, soit moins de 15% du marché privé en Algérie. S'agissant des produits proposés par sa banque, M. Hideur a relevé qu'ils restent "basiques" et se résument en la Mourabaha, Ijara, Istisn'a, Moucharaka et Moudharaba. La rencontre a porté sur plusieurs thèmes tels que la finance islamique, l'état des lieux du marché de la banque de détail (charia compliant) en Algérie, les opportunités et stratégies de développement de la finance islamique en Algérie, les métiers de la banque islamique de financement et d'investissement.
[ source ]
Par EL MOUDJAHID, 05-11-2008 Ă 20:33
El Moudjahid, Ă©dition du 06 Novembre 2008
# Administrateur | 05/11/2008 | Info
Le LMD en technologie et en informatique débattu à Sidi Bel Abbès
Conception et processus d’évaluation, les parcours individualisés et l’homogénéisation des formations, les NTIC dans l’enseignement, le LMD et l’industrie sont les quatre axes principaux qui seront débattus lors des prochaines journées d’étude sur le LMD en technologie et en informatique. Cette rencontre, qui se tiendra au niveau de l’université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbès, entre dans le cadre des réformes entamées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les universités algériennes ayant mis en place le système de licence-master-doctorat (LMD) qui permet l’uniformisation des diplômes et l’échange d’étudiants. Le succès d’une telle mise en place généralisée ne pourra être assuré que si une concertation et un échange d’expériences ont lieu entre les universités, notamment pour mettre en évidence les convergences et les différences. La rencontre sur le LMD en technologie et en informatique vise à répondre à la demande de confrontation des acteurs de cette réforme en ce qui concerne les enseignements dans les différentes spécialités que comptent les domaines des technologies et de l’informatique. Cette rencontre sera également ouverte aux professionnels afin qu’ils puissent s’informer sur les formations, comme elle permettra de contribuer à la mise en place du système LMD et de celui de l’espace industriel concerné par les technologies et l’informatique. Elle vise également à créer et à renforcer les alliances interuniversitaires.
[ source ]
Par Chawki Feth Allah, correspondant à Sidi Bel Abbès
La Tribune, Ă©dition du 05 Novembre 2008
# Administrateur | 05/11/2008 | Info
Le projet de révision constitutionnelle prévoit que l’état se porte garant de la promotion des droits des femmes
Le système des quotas se précise
Le projet de révision constitutionnelle partielle comporte une nouvelle disposition relative à la promotion des droits politiques des femmes. Il s’agit en fait du rajout d’un article, le 29 bis en l’occurrence, qui vient quelque part renforcer la disposition de l’article 29. Laquelle dispose que « les citoyens sont égaux devant la loi, sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d’opinion ou toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale ». Quant à la nouvelle disposition que le projet de révision se propose de rajouter, elle énonce que « l’Etat œuvre à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans les Assemblées élues ». Après son adoption par le Parlement qui se réunira mardi prochain avec ses deux chambres, ce nouvel article devra être précisé par une loi organique. En ce sens que le texte de la loi suprême du pays ne peut énoncer que les grands principes. Une loi organique (qui est au demeurant supérieure à une loi ordinaire) dont le rôle est justement de préciser les articles de la Constitution lorsqu’elle y fait allusion –qui ne manquera certainement pas d’introduire la notion de quotas pour les femmes, que les partis politiques devront respecter dans la confection de leurs prochaines listes électorales. Cette loi organique devra également énoncer ce qu’encourent les formations politiques algériennes qui ne se soumettraient pas à cette obligation. C’est dans ce sens d’ailleurs que le nouvel article fait de l’Etat le garant de « la promotion des droits des femmes ».
Il va sans dire que beaucoup de partis politiques ne verront aucun inconvénient à ce que leurs militantes figurent sur les listes électorales. Ils l’ont déjà fait sans pour autant attendre que la Constitution ou une loi organique ne les y oblige. Mais avec cette précision que, dans leur écrasante majorité, ils ont classé leurs candidates à des places qui ne leur permettaient nullement d’être élues. Lesdits partis n’avaient d’ailleurs rien trouvé d’autre à dire qu’ils n’y étaient pour rien et que, si leurs camarades femmes n’étaient pas élues, c’était la faute à la mentalité des électeurs.
Mieux, certains partis avaient carrément éliminé des candidates des listes électorales pour ne pas avoir à faire face à l’opposition au sein même de la formation politique, ce qui aurait engendré une saignée en son sein. Il s’est quand même trouvé un parti politique, le Parti des travailleurs en l’occurrence, toujours lui, qui n’a pas hésité à exclure des militants parce qu’ils rejetaient l’idée de voir une femme de leur localité briguer un mandat, national ou local, alors même que leur secrétaire général était une femme. Et de surcroît, par deux fois, candidate aux élections présidentielles. Dès lors, et si l’introduction du système des quotas s’avère être un mal nécessaire, il serait peut-être judicieux que la loi organique qui précisera l’article 29 bis fasse obligation aux formations politiques de classer en bonne place quelques-unes de leurs candidates. A condition bien entendu que ce ne soient ni des femmes potiches ni des femmes alibis, servant de galerie et de décor, se jouant de l’avenir de toute une nation.
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Par Faouzia Ababsa
La Tribune, Ă©dition du 05 Novembre 2008
# Administrateur | 05/11/2008 | Info
Réalisation des chalets : Course contre la montre pour être au rendez-vous du 26 décembre
S’étendant sur plusieurs dizaines d’hectares, le site de Oued Nachou qui devra abriter quelque 1.550 chalets tourne à plein régime et ressemble à une fourmilière où activent plusieurs entreprises qui se partagent différentes tâches.
En cette matinée ensoleillée du 1er novembre, les premiers chalets destinés au relogement des sinistrés des inondations de Ghardaïa commencent à prendre forme et les employés de la SNVI et de TARSI entreprennent les travaux du bardage, dès lors que le terrassement, le bétonnage et le ferraillage des plates-formes ont pris fin à hauteur de 80%. «On l’a fait pratiquement en un temps record», se félicite M. Marès, qui est chargé de l’opération des chalets. Ayant déjà une grande expérience de ce genre de d’événements puisqu’il a eu à gérer des situations similaires lors du séisme de Boumerdès et des inondations de Bab El Oued, cet administrateur dépêché de la capitale où il exerce en tant que conseiller du wali d’Alger s’affaire à ne rien laisser au hasard et fait office véritable chef de chantier en assurant un suivi rigoureux.
«L’échéance du 15 décembre n’est pas loin et chaque jour perdu vaut son pesant d’or», estime M. Marès qui croit dur comme fer à la nécessité d’aller vers le système 3x8 (H24) pour être au rendez-vous de la fin de l’année. A quelques mètres de lui, le directeur régional de Ouargla de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) prodigue des consignes et fait des remarques à ses employés au milieu des bruits étourdissants des engins et autres bétonnières. Belaïd Ihaddadène, puisque c’est de lui qu’il s’agit, 42 ans et enseignant universitaire, nous confie que la SNVI réalise 1.100 chalets répartis sur trois sites dont 750 à Oued Nachou, distant de Ghardaïa d’une quinzaine de kilomètres. Le reste est réparti entre trois sociétés, en l’occurrence, TARSI, Batimetal et Wood Manufacturies, tandis qu’au total, elles sont treize entreprises à être impliquées dans ce grand chantier de la réalisation des chalets pour les sinistrés de Ghardaïa. «Notre entreprise a déjà fait ses preuves lors du séisme de Boumerdès qui a vu la réalisation de 4.500 chalets», tient à rappeler Belaïd Ihaddadène, avançant le chiffre moyen de 20 chalets montés chaque jour. «Et afin de gagner du temps, d’autres chalets sont montés dans une ancienne base vie aménagée pour la circonstance et spécialement pour cela, aussi, on ne procède ici qu’à la pose», dira le directeur du chantier de la SNVI de Oued Nachou, Kamel Khalfa. La SNVI travaille en sous-traitance avec l’entreprise TARSI, une filiale de l’ENCC d’El Hamiz (Alger) qui se spécialise dans le montage et la maintenance industriels, du fait que c’est cette dernière qui procède au montage des chalets qui sont fabriqués par la SNVI dans ses unités. «TARSI a mobilisé toutes ses ressources humaines et ses moyens matériels pour réussir le pari et relever le défi», notent de leur part les directeurs de chantiers de cette entreprise Salah Frahta et Mohamed Djezzar lesquels précisent qu’outre le montage de 750 chalets de la SNVI, TARSI fabrique ses propres chalets, au nombre de 350.
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Sid Ahmed Merabet, envoyé spécial
Photo. T. Rouabah
El Moudjahid, Ă©dition du 05 Novembre 2008
# Administrateur | 05/11/2008 | Info
>RÉGIONS
Réalisation de la pénétrante autoroutière Jijel - Sétif
Les travaux seront confiés à des Italiens
Annoncée depuis 1985, l’ouverture d’une voie devant relier Jijel à Sétif sera sérieusement relancée dès le premier semestre de l’année 2009. C’est ce que nous avons appris auprès de Abderezak Kemouche, directeur des travaux publics de la wilaya de Jijel que nous avons rencontrés, dernièrement, après la visite d’une délégation d’entreprises italiennes, en compagnie de représentants de l’agence nationale des autoroutes et en présence du wali de Jijel.
La réalisation de ce chaînon manquant à l’essor du port de Djendjen, qui a besoin d’étendre son hinterland au Sud, sera confiée à un groupement d’entreprises italiennes parmi les neuf déjà présélectionnées. En effet, dans le cadre d’un accord gouvernemental, sur les 16 entreprises de travaux publics issues de la botte italienne, intéressées par ce projet, 9 ont été retenues, parmi lesquelles notamment notre interlocuteur citera Condotte qui a réalisé le port de Djendjen, Astaldi, constituée en groupement avec Cosider, à laquelle a été confié le tunnel de Dar El Oued (Ziama Mansouriah), CMC, Impecilo et Pizarotti.
Ces dernières devraient, selon le même responsable, présenter des offres après avoir effectué des visites de reconnaissance sur le terrain. Ces dernières pourraient se constituer en groupement. A. Kemouche précisera que le choix du groupement, après consultation restreinte, portera sur l’étude et la réalisation de cette pénétrante autoroutière de 2x2 voies sur une centaine de kilomètres. La pénétrante Jijel-Sétif fera jonction avec l’autoroute Est-ouest dans la région d’El Eulma dans la wilaya de Sétif. La nouvelle route traversera deux espaces géographiques, dont le plus accidenté se trouve dans la wilaya de Jijel et concerne une quarantaine de kilomètres.
La wilaya de Mila sera traversée sur une dizaine de kilomètres ; le reste se fera dans la wilaya de Sétif. Toujours, selon A. Kemouche, le dépôt des offres devrait se faire dès le début de l’année 2009 pour un lancement prévisionnel des travaux à la fin du premier semestre de l’année prochaine, une fois les procédures de passation de marché finalisées. Le délai de réalisation de cette importante desserte routière sera probablement de 36 mois. Pour rappel, la désormais ex-RN77 a été projetée depuis le milieu des années 1980.
Le parcours qui passait par Kaous, Texenna et Djimla, avant d’atteindre la wilaya de Milia a généré d’énormes problèmes dus essentiellement à la nature géologique du sol, principalement dans la région de Texenna. Cette instabilité géologique a été à l’origine de plusieurs glissements. La nouvelle donne de réaliser le barrage de Tabellout, qui engloutira une bonne partie de l’ex-RN77, a conduit les pouvoirs publics à repenser, à la base, le tracé de cette pénétrante. La direction des travaux publics avait consacré, à cet effet, une enveloppe de 50 millions de dinars pour rechercher les différentes variantes possibles pour cette pénétrante.
L’étude avait été confiée au bureau d’études égyptien Hamza International qui a dégagé des propositions. Enfin, il convient de rappeler qu’une proposition du wali de Jijel, lors de la visite du président Bouteflika, en début septembre 2007, de prévoir une assiette pour l’éventuelle réalisation d’une voie de chemin de fer sur le même tracé de la pénétrante autoroutière avait séduit le premier magistrat du pays. Reste à savoir si cette option sera définitive ou non ?
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Par Fodil S.
El Watan, Ă©dition du 05 Novembre 2008
# Administrateur | 04/11/2008 | Info
>AUTOMOBILE
Peugeot Algérie compte retrouver son leadership sur le marché V.U.
Les tepee à la conquête de l’Oranie
Comme à ses habitudes, Peugeot Algérie se démarque du lot des concessionnaires automobile locaux en organisant des tests-drive dynamiques et originaux. Après Béchar pour la 308 et Tipaza pour la 107, la filiale algérienne de la marque au lion, dirigée par Marc Bergeretti, a choisi cette fois-ci pour le lancement de la gamme des utilitaires Teppee (vitrés), la côte ouest algérienne sur un parcours époustouflant et verdoyant.
Tout le long d’un circuit de plus de 200 km vers le complexe touristique des Andalouses en passant par Aïn Témouchent, Beni Saf, Sidi Ben Adda, la plage sidi Jelloul et Terga, la délégation accompagnée de Patrice Ramage, directeur de la gamme des véhicules utilitaires de Peugeot et Ada Defilipo, responsable presse internationale, est restée émerveillée devant les paysages paradisiaques de la corniche oranaise et des montagnes avoisinantes. Les journalistes ont pu expérimenter avec grand plaisir, les versions Tepee du Bipper du nouveau Partner ainsi que du nouvel Expert dans toutes les conditions, aussi bien sur autoroutes que sur chemins de montagne. Elu van de l’année 2009, à l’occasion du dernier salon des véhicules commerciaux de Hanovre, le Peugeot Bipper affiche une originalité sans faille. Cette fourgonnette compacte, idéale pour les villes et les rues étroites, possède un volume qui peut atteindre 2,8 m3 pour une charge utile allant jusqu’à 610 kg. Cet utilitaire est fabriqué à Bursa en Turquie, dans le cadre du partenariat entre Fiat, PSA et TOFAS. D’un design véritablement séduisant, il offre a l’intérieur bien plus que ce qu’il promet de l’extérieur.
Ce nouveau-né est le plus compact de sa catégorie (3,96 m). Il n’en demeure pas moins qu’une fois à bord on découvre 5 vraies places disposées en amphithéâtre. Le côté pratique est restitué grâce à 12 espaces de rangement, une à deux portes latérales coulissantes (selon les versions) et à des portes arrière asymétriques. Contrairement à la version utilitaire, la déclinaison Tepee profite d’un bouclier plus dimensionné, dédiée à la protection des piétons. Les flancs sont soulignés par une ligne de caisse reliant les passages de roues et qui laissent apparaître des portes latérales coulissantes aux vitres affleurantes. Ces portes s’intègrent parfaitement grâce à leur dessin fluide et lisse.
Seul le rail de guidage central est apparent. L’arrière présente un dessin légèrement galbé. Les deux portes battantes sont également équipées de vitres affleurantes, qui préservent la fluidité et la modernité du style. La capacité du coffre est de 356 litres et peut atteindre 884 litres, lorsque la banquette arrière est rabattue. Bipper Tepee peut également transporter des bagages sur le toit, 75kg sont à même d’être chargés au moyen de la barre de toit. Le Bipper Tepee est disponible au niveau des show-rooms Peugeot Algérie avec deux motorisations : le 1.4ess 75 ch et le 1.4 HDI 70 ch. Les tarifs débutent à partir de 1 159 000 et 1 229 000 DA pour respectivement l’essence et le diesel. Dans la finition confort, la version essence est facturée entre 1 359 000 DA alors que le HDI est au prix de 1 429 000 DA. Lancé en 1996, le Partner a connu un immense succès en Algérie avec plus de 25 000 véhicules vendus.
Un Tepee agréable pour les voyages
Commercialisée en Algérie depuis le 18 septembre dernier, la silhouette du nouveau Partner Tepee dégage une sensation de sécurité. Une face avant et une calandre largement ouverte est entourée d’un bouclier enveloppant. Cet utilitaire vitré possède des dimensions comparables à celles d’une berline du segment M1 avec une longueur de 4,38 m, une largeur de 1,81 m et une hauteur de 1,80 m. Il possède, également, une accessibilité aux places arrière plus aisées, grâce aux deux portes latérales coulissantes. Le Partner Tepee dispose d’une banquette arrière fractionnable 2/3 -1/3, rabattable en portefeuille et déposable. Son coffre offre une capacité de 505 dm3 sous tablette. La banquette arrière rabattue, la capacité du coffre peut atteindre 3000 litres. En série ou en option, la voiture propose des équipements qui rendent le voyage agréable comme une climatisation manuelle ou automatique bi-zone, un chauffage additionnel 100 % écologique et des sièges avant chauffants.
La planche de bord haute et large est aussi bien rassurante que protectrice. La console centrale affirme le caractère du style intérieur. Deux aérateurs et deux ouvertures de forme circulaire viennent délimiter les contours de cette console et participent à la qualité perçue de la cabine. Sur la route, le Partner Tepee procure beaucoup d’agréments de conduite. Le moteur 1.6 Hdi 75 ch est puissant à souhait et suggère de longues ballades en famille. Le Partner Tepee est vendu a partir de 1 409 000 et termine a 1 619 000 DA pour la version 1.6 Hdi 90 ch confort. La version Tepee du nouvel Expert introduit en 2007, quant à elle, est un véhicule résolument tourné vers la famille mais aussi pour les professionnels du transport de personnes. Pouvant transporter jusqu’à neuf personnes, il offre un bel avantage. Il est doté de sièges individualisés, avec des banquettes deux places repliables si besoin est. Sur le volet prix, l’Expert Tepee est affiché au prix de 1 829 000 da TTC pour la version Tepee L1 1.6 Hdi 90 ch, 1 989 000 da TTC pour le L1 2.0 Hdi 120 ch et 2 059 000 da pour le L2 2.0 Hdi de 120 ch. Il est utile de préciser que ces nouveautés viennent compléter l’offre Partner qui garde son appellation d’origine ainsi que celle du nouvel Boxer et de l’Expert. Elle devra permettre à Peugeot Algérie de retrouver son leadership dans un marché V. U. très dynamique, qui ne cesse de progresser avec +8% sur les 8 premiers mois de 2008 par rapport à 2007. Durant la même période, Peugeot Algérie a connu une très forte progression de ses ventes avec 40% sur ce segment. Notons que Peugeot Algérie a présenté, lors de ce test-drive, sa gamme de véhicules carrossés et garantis par le constructeur. Nous y reviendrons plus en détail dans nos prochaines éditions.
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Par Nadir Kerri, envoyé spécial à Oran
El Watan, Ă©dition du 04 Novembre 2008
# Administrateur | 04/11/2008 | Info
Medgaz : Achèvement des travaux de pose des canalisations en eaux profondes du gazoduc Medgaz.
Les travaux de pose en eaux profondes des canalisations de gazoduc transméditerranéen (Medgaz) reliant l'Algérie à l'Espagne ont été achevés, a-t-on appris lundi auprès du ministère de l'Energie et des Mines.
Les travaux relatifs à la partie de ce gazoduc située en territoire algérien ont été achevés et il ne reste qu'à compléter les travaux de la station de compression de Beni-Saf ainsi que la liaison terrestre entre Almeria et Albacete (Espagne) pour que le projet du Medgaz soit complètement terminé, selon la même source.
L'opération de pose du tronçon sous-marin du gazoduc a été confiée par la société Medgaz à l'entreprise italienne Saipem, rappelle-t-on.
Ce gazoduc, d'une capacité de 8 milliards de m3 de gaz par an et dont le coût total est estimé à 900 millions d'euros, devrait être mis en service en 2009.
D'une longueur totale en off-shore de 210 km sur une profondeur de allant jusqu'à 2.160 mètres, sa construction avait été confiée en février 2007 à cinq entreprises multinationales.
Le consortium Medgaz est constitué, quant à lui, par Sonatrach (36%, majoritaire), les espagnoles Cepsa et Iberdrola (20% chacune), Gaz de France et Endesa (12%chacune).
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Par APS
La Tribune, Ă©dition du 04 Novembre 2008
# Administrateur | 04/11/2008 | Info
>MULTIMEDIA
Lancement en français de Knol, l’encyclopédie en ligne de Google
Le groupe Google a annoncé jeudi le lancement en français, en italien et en allemand de son encyclopédie en ligne baptisée Knol, rédigée par des internautes identifiés et qui veut concurrencer Wikipedia.
Cet outil, lancé en juillet en anglais, « permet aux francophones de poster des articles portant sur leurs centres d’intérêt, de commenter les articles existants, d’écrire des critiques et de participer à une communauté mondiale de partage d’informations », a expliqué Google dans un communiqué. Différence capitale avec l’encyclopédie participative Wikipedia, dont les textes sont collaboratifs et généralement anonymes, chaque article est signé et écrit par un seul auteur et le site peut contenir des publicités. Knol existe désormais en huit langues : anglais, arabe, espagnol, portugais, coréen, français, italien et allemand.
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El Watan, Ă©dition du 04 Novembre 2008
# Administrateur | 04/11/2008 | Info
Cevital implante une usine de fabrication de produits Ă©lectrodomestiques Ă SĂ©tif
Début d’exploitation du complexe en juin 2009
L’Algérie ne tardera pas à se doter d’une usine de fabrication de produits électrodomestiques. Le rendez-vous est pris pour le deuxième trimestre 2009. Les parties concernées par la construction du projet ont procédé hier, dans la zone industrielle de Sétif, à la pose de la première pierre du mégaprojet électronique de l’électroménager.
L’usine va fabriquer des téléviseurs, des lave-linge, des climatiseurs et des réfrigérateurs. Le groupe Samha table sur une capacité de production de 1 500 000 unités/an. A travers la réalisation du projet, Samha Home Appliance, filiale du groupe Cevital et partenaire de Samsung, compte passer outre l’importation des produits finis. Place désormais à la fabrication et à la commercialisation. Le site est présenté comme étant le cinquième de Samsung à travers le monde en termes de superficie et de capacité de production. Le décor est déjà planté sur une superficie de 10 ha, situé de surcroît à quelques mètres du passage de l’autoroute Est-Ouest, ce qui constitue un grand atout pour l’acheminement de la marchandise et le mouvement des travailleurs.
Le lancement du début des travaux survient suite à un accord de partenariat signé le 16 mai 2006 entre Samha et le groupe Cevital. Les termes du partenariat entre les deux groupes touchent plusieurs volets. Il s’agit en premier lieu du transfert de technologie, de l’assistance technique au démarrage, de la formation continue sur les nouvelles technologies, de la formation des ingénieurs du service après-vente et bien d’autres. Le montant de l’investissement consenti sur fonds propres à hauteur de 100% est estimé à 6 milliards de dinars.
Au cours de la cérémonie de lancement des travaux, en présence du P-DG du groupe Cevital, M. Issad Rebrab, des représentants de Samsung, de l’ambassadeur de Corée du Sud, du premier responsable de Samha ainsi que des autorités locales, à leur tête le wali de Sétif, les directeurs des différents travaux à réaliser sur le site affichaient leur satisfaction de voir -enfin- le projet mis en branle. Le P-DG du groupe Cevital n’a pas omis d’ailleurs de souligner le retard accusé dans la concrétisation d’un tel investissement. Il fera remarquer à cet égard que la construction de l’usine devait être entamée il y a une année et demie de cela. «Le projet était prévu depuis une année et demie. Nous avions choisi le centre pour son implantation. Mais ils nous ont traînés pendant toute cette période à cause du foncier. Aujourd’hui, j’exprime mes remerciements au wali de Sétif qui nous a facilité la mission», a indiqué Rebrab.
Le partenariat Cevital-Samha aura pour premier résultat tangible la création de 3 560 postes d’emploi, dont 1 700 directs. Financièrement, la contribution de Cevital au budget de l’Etat est de l’ordre de 2 milliards de dinars. Les travaux d’implantation observent une cadence plus rythmée, confie-t-on au niveau du site où on indique que 250 ouvriers seront engagés dès la semaine prochaine.
Pour le responsable de Samha, « l’investissement vise, en plus de la création de postes d’emploi, à libérer les synergies et à attaquer de nouveaux espaces de la production ». Il a soutenu par la suite que « les produits qui seront fabriqués au niveau de ce complexe seront identiques à tous les produits fabriqués par les autres usines de Samsung à travers le monde en termes de qualité ». De son côté, le représentant de Samsung Electronics en Afrique, M. Chi Won Suh, a déclaré que «les Coréens apporteront leur expérience et leur savoir-faire». « Car, ajoutera-t-il, l’usine est destinée à la grande production et à l’approvisionnement.»
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Par Amirouche Yazid, envoyé spécial à Sétif
Photo : Sahel
La Tribune, Ă©dition du 04 Novembre 2008
# Administrateur | 04/11/2008 | Info
>MULTIMEDIA
Plus d’ordinateurs portables que de bureaux vendus aux Etats-Unis
Les Américains ont pour la première fois acheté plus d’ordinateurs portables que d’ordinateurs de bureau au troisième trimestre 2008, a annoncé mercredi le cabinet de marketing IDC.
Les portables ont représenté 55,2% du nombre d’ordinateurs livrés entre juillet et septembre, avec plus de 9,5 millions d’unités, représentant une croissance de 18% en un an. « L’émergence de la crise financière n’a pas affecté dans l’immédiat le marché des ordinateurs », a relevé IDC. « La clientèle individuelle a été le facteur dominant dans l’offensive des ordinateurs portables, mais la clientèle d’entreprise a aussi joué un grand rôle », a souligné l’analyste David Daoud, cité dans un communiqué. Soulignant que le taux d’équipement en ordinateurs portables dépassait 70% dans les foyers, M. Daoud a noté que les entreprises et le secteur public se laissaient à leur tour séduire par les avantages des portables.
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El Watan, Ă©dition du 04 Novembre 2008
# Administrateur | 03/11/2008 | Info
Air Algérie : Nouvelle desserte Hassi-Messaoud-Paris-Hassi-Messaoud
Aussitôt après Paris - Tamanrasset, Air Algérie soucieuse de répondre à une demande importante induite par les nécessités du développement, inaugure une nouvelle desserte Hassi-Messaoud-Paris-Hassi-Messaoud et ce tous les lundis et samedis. Cette nouvelle ligne qui reliera la capitale française au grand pôle pétrolier algérien permettra par-là même d’éviter les aléas des correspondances et, ce faisant, de gagner un temps précieux.
Cette nouvelle étape s’inscrit dans la nouvelle stratégie de l’entreprise visant à redéployer ses activités dans le sens d’un plus grand marketing et de s’amarrer résolument au train du développement, tous azimuts que connaît le pays.
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Par EL MOUDJAHID, 02-11-2008 Ă 18:58
El Moudjahid, Ă©dition du 03 Novembre 2008
# Administrateur | 03/11/2008 | Info
> ORAN-INFO
Transport
Les liaisons aériennes avec des villes du Moyen-Orient renforcées
Avant la fin de l’année, le transport aérien sera renforcé par des liaisons avec plusieurs villes et capitales du Maghreb et du Moyen-Orient. « Air Algérie » envisage de lancer vers le Maroc une nouvelle desserte d’ici la fin de l’année.
Il s’agit de la liaison Oran-Oujda. Selon la compagnie nationale, les procédures réglementaires pour l’ouverture de cette nouvelle liaison avec le Maroc, après celle de Casablanca, ont été finalisées auprès des responsables chargés de l’aviation civile des deux pays. Il s’agit de vols hebdomadaires d’une heure assurés par des appareils de type Boeing 737. Il ne fait pas de doute que la mise en place de ces vols entre Oran et Oujda sera bien accueillie par l’importante communauté algérienne vivant dans cette région frontalière.
Il est à signaler que la capitale de l’Ouest du pays est reliée à la capitale économique du royaume marocain, Casablanca, à raison de deux vols hebdomadaires. D’autre part, la compagnie aérienne « Tunis-Air » vient de lancer à partir d’Oran des vols promotionnels sur plusieurs destinations des pays du Moyen-Orient et d’Asie. Il s’agit de nouvelles liaisons Oran–Dubaï, Oran–Damas et Oran-Istanbul.
Toutes ces liaisons aériennes transitent par la capitale tunisienne qui est reliée déjà à Oran par des vols programmés les lundis et jeudis. A titre d’information, la ville d’Oran dessert le continent européen par des lignes aériennes entre les villes de Paris, Marseille, Lyon et Toulouse.
[ source ]
Par Tegguer Kaddour
El Watan, Ă©dition du 03 Novembre 2008
# Administrateur | 03/11/2008 | Info
> ALGER-INFO
Projet du quartier d’affaires de Bab Ezzouar
Quand les commodités viennent à manquer
Le parcours de l’investisseur en Algérie reste parsemé d’embûches. C’est ce que découvrent, à leurs dépens, des opérateurs économiques, nationaux et étrangers, opérant sur le site du futur quartier d’affaires de Bab Ezzouar et de ses alentours. Le premier projet qui en pâtit est celui de l’hôtel Ibis Alger aéroport, lancé par le groupe Mehri dans le cadre d’un partenariat avec le groupe français Accor.
L’ouverture de cette infrastructure hôtelière prévue avant la fin de l’année risque d’être retardée, étant donné que l’hôtel n’est toujours pas branché au réseau électrique et au réseau d’AEP, nous confie un opérateur installé dans la zone. Tout près de l’hôtel, au cœur du futur quartier d’affaires, le projet de construction de deux tours de bureaux, devant servir de siège, l’une pour Algérie Poste et l’autre pour Air Algérie, souffre lui aussi du même problème. Idem pour l’ensemble des opérateurs installés dans la zone. Ces derniers se plaignent de toutes ces insuffisances bien que les démarches administratives nécessaires aient été accomplies auprès des services concernés. Pour compliquer le tout, les demandes d’installation de téléphone fixe ne sont, jusqu’à présent, pas satisfaites. Les promoteurs affirment que l’utilisation de groupes électrogènes a suffi jusqu’ici pour les travaux en cours, mais les gros ouvrages à venir nécessitent cependant un apport plus conséquent en énergie électrique. Du coup, ce sont des coûts supplémentaires auxquels ces investisseurs ne s’attendaient pas, d’autant que le site est doté, entre autres équipements, des installations de base servant aux raccordements à l’eau et à l’électricité.
Contacté, le responsable du service « lotisseurs » de la Seaal, M. Topsent, a affirmé que les opérations de branchement ne peuvent se faire avant la signature d’une convention avec l’Agence de gestion et de régulation foncière d’Alger (AGERFA), et ce, « pour lever toutes les anomalies constatées sur le réseau ». Cette convention ne sera prête qu’après le 15 novembre prochain mais, d’ores et déjà , « la décision de raccorder l’hôtel Ibis a été prise pour dimanche prochain », nous affirme le même responsable. Pour l’électricité, selon l’assistante du PDG chargée des médias à Sonelgaz, un poste-source (une cabine mobile) a été déjà mis à la disposition des chantiers « en attendant la réalisation des galeries techniques par l’AGERFA ». Un avis d’appel d’offres a également été lancé par Sonelgaz pour la réalisation d’un autre poste-source plus puissant devant permettre l’alimentation de tout le quartier une fois que toutes les constructions auront été finalisées. L’hôtel Ibis, dont les travaux sont maintenant achevés, « sera raccordé aujourd’hui ou demain », précise l’assistante du PDG. Enfin, pour ce qui est du téléphone, le directeur de la communication auprès du Groupe Algérie Télécom, M. Meziani, a affirmé, après vérification auprès de l’Actel (Agence commerciale) de Oued Smar, circonscription régissant le réseau téléphonique de la zone de Bab Ezzouar, que toutes les demandes de branchement téléphonique présentées par les promoteurs de la zone ont été satisfaites.
Des résiliations de lignes téléphoniques appartenant à des clients mauvais payeurs ont même été faites pour satisfaire ces demandes. « Nos services restent, toutefois, à la disposition des plaignants et sont prêts à examiner leurs doléances », souligne le même responsable. Pour rappel, le quartier d’affaires de Bab Ezzouar est un projet lancé avec un investissement de plusieurs milliards de dollars. Il comprendra des hôtels de luxe, des tours de bureaux et un grand centre commercial avec un hypermarché, des sièges sociaux de grandes entreprises publiques comme Algérie Télécom, Air Algérie, le Crédit populaire d’Algérie (CPA).
[ source ]
Par Lyes Malki
El Watan, Ă©dition du 03 Novembre 2008
# Administrateur | 03/11/2008 | Info
Après la fermeture de plusieurs hauts fourneaux dans le monde
Arcelor Mittal va-t-il réduire sa production en Algérie ?
La baisse de la production du groupe Arcelor Mittal dans le monde, décidée il y a quelques jours, va-t-elle concerner l’Algérie ? Les choses ne sont pas claires pour le moment.
Du côté des responsables du groupe, actuellement à la tête du complexe El Hadjar, on a assuré que leurs investissements en Algérie ne sont pas concernés. Néanmoins, selon les déclarations de M. Kouadria, premier responsable du syndicat du complexe, faites hier à la radio nationale, le complexe pourrait réduire ses investissements. Autrement dit, il y aurait une baisse de la production, ce qui pourrait entraîner automatiquement une compression des effectifs. On se pose déjà la question des conséquences d’une telle décision sur les travailleurs, sachant que ce complexe sidérurgique, composé de 22 filiales, emploie près de 8 000 employés. Le syndicat du complexe, faut-il le souligner également, s’est réuni hier afin de débattre des répercussions de la crise financière sur ce créneau d’activité. Il semblerait que les répercussions néfastes de la crise financière commencent à se manifester en Algérie. Arcelor Mittal, numéro un mondial de l’acier, convient-il de préciser, avait indiqué récemment qu’il arrêtait pour au moins deux trimestres les hauts fourneaux d’une douzaine de ses sites européens pour faire face à une nette baisse des commandes des constructeurs automobiles. Ces arrêts, qui concernent des sites producteurs d’acier plat, devraient s’étaler au moins sur deux trimestres -le quatrième de 2008 et le premier de 2009-, avait précisé la même source, selon l’AFP. La direction d’Arcelor Mittal assure également qu’«aucun licenciement pour raison économique pour les deux prochains trimestres n’est prévu». Ces arrêts se traduiront par des baisses de production qui pourraient atteindre jusqu’à 30% selon les sites, soit jusqu’à deux fois plus que la réduction de 15% déjà annoncée pour la totalité de la production du groupe, note-t-on par ailleurs.
Cette décision, justifie aussi la direction, pourrait soutenir les cours de l’acier au moment où la demande est freinée par le ralentissement économique mondial. Les analystes, sur ce point, ont indiqué que la consommation mondiale, d’un taux de 5,2% en 2008, devrait ralentir à 2,2% en 2009. En septembre dernier, Arcelor Mittal avait indiqué vouloir tabler sur une croissance du marché mondial de l’acier «de 3 à 5% dans les prochaines années», portée notamment par la Chine et les pays émergents. Grâce à cette demande soutenue, le prix de l’acier devrait rester «au-dessus de 1 000 dollars la tonne dans les années à venir», avait-il souligné.
[ source ]
Par SmaĂŻl Boughazi
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 03 Novembre 2008
# Administrateur | 03/11/2008 | Info
International
Les ministres des affaires étrangères se réuniront les 3 et 4 novembre en France
La rencontre décisive pour sauver l’Union pour la Méditerranée
Les ministres des affaires étrangères des pays de l’Union pour la Méditerranée tiendront, les 3 et 4 novembre, en France une réunion afin d’établir un plan d’action qui mettra fin à la crise de confiance entre un nombre de ses membres à cause des différends relatifs aux postes et structures de l’Union.
L’Algérie participera à cette réunion et sera représentée par le ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci, au milieu de pronostics faisant état de l’échec des participants à aboutir à une plate forme commune entre les pays de la rive Sud et ceux de la rive Nord.
Dans ce contexte, des sources Françaises indiquent que le premier indice de l’échec, non annoncé, est la souffrance de l’union du conflit quant à l’établissement de son siége entre la France, l’Espagne et Malte pour la rive Nord et entre l’Egypte, la Tunisie et le Maroc pour la rive Sud. Ajoutant à cela une question décisive concernant le refus catégorique d’Israël quant à l’affiliation de la Ligue Arabe dans l’union comme membre permanent et non qu’observateur.
Il n’est un secret pour personne que l’Algérie avait plaidé, durant la période qui a précédé le lancement de l’Union Méditerranéenne pour un rôle efficace de la Ligue Arabe dans les structures de l’Union, en sa qualité de négociatrice représentant la région Arabe et égal à l’Union Européenne imposée par l’Allemagne comme partie principale dans ce bloc.
Des sources en charge du dossier pensent que la participation de l’Algérie intervient en fonction du principe de participation et le refus de la politique de la chaise vacante. La rencontre sera une aubaine pour la délégation Algérienne pour répondre aux questions des délégations des pays participants et concernés par l’Union Méditerranéenne quant aux nouveautés enregistrées sur la scène nationale et notamment après l’annonce du Président concernant la révision de la constitution.
[ source ]
Par B. Djallal / Rubrique traduction
El Khabar, Ă©dition du 03 Novembre 2008
# Administrateur | 02/11/2008 | Info
Economie
Le marché algérien monopolisé par les plus grands bureaux d’études et d’expertise internationaux
Qu’il s’agisse des quatre plus grands bureaux d’études et d’expertise internationaux ou autres petits bureaux, ces derniers ont actuellement pris le monopole du marché algérien et gagnent l’équivalent de 2 à 3 milliards de dollars par an, et ce en dépit du fait que ces derniers soient intéressés principalement par les marchés de sous-traitance et ont recours à l’expertise locale.
L’expert Arselane Chikhaoui a indiqué que les experts internationaux sont très bien rémunérés, par rapport aux autres grilles de salaires appliquées en Algérie et par rapport à la rémunération de l’expert algérien. Il a expliqué que l’étranger gagne entre 700 et 1700 dollars par jour.
Les plus importants bureaux d’études, connus par « les quatre plus grands », notamment, KPMG, Deloitte, Ernest&Young, Price Waterhouse and Coopers ont pris le monopole de plusieurs études importantes en Algérie, que ce soient celles des grandes entreprises à l’instar de « Sonatrach » ou bien celles des ministères et des grandes institutions.
Il est à noter que l’Algérie enregistre une augmentation des importations en produits d’alimentation ou produits industriels ou même agricoles, au même titre que les prestations, qui ont dépassé, cette année, 11 milliards de dollars, après qu’elles ont été estimées par la Banque d’Algérie à 5,56 milliards de dollars au premier semestre de cette année.
[ source ]
Par S. Hafid/ Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 02 Novembre 2008
# Administrateur | 02/11/2008 | Info
Sept personnes d’une même famille intoxiquées près de Tlemcen
Les champignons vénéneux continuent à faire des victimes
Sept personnes d’une même famille originaire de la région des Beni Snous ont été hospitalisées durant la nuit de vendredi à hier, pour intoxication aigue suite à la consommation de champignons vénéneux.
Les victimes qui se trouvent dans un état grave sont encore sous surveillance au niveau de l’hôpital de Sebdou. Cet aliment incriminé, rappelle-t-on, a fait cinq morts et plusieurs intoxiqués, en Algérie, durant le mois écoulé. Devant cette situation, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a rendu public jeudi dernier un communiqué mettant en garde la population contre la consommation de champignons sauvages. Un avertissement qui n’a pas été pris au sérieux, car les vendeurs des champignons saisissent l’occasion devant la générosité de la nature puisque le kilogramme est cédé entre
170 et 250 dinars.
Des médecins tirent la sonnette d’alarme et interpellent tous les concernés pour interdire la vente de ces champignons qui peuvent provoquer la mort. Selon eux, les champignons vénéneux sont des champignons sauvages, et si l’on ne les connaît pas parfaitement, il faut s’en méfier car, a-t-on expliqué, chaque champignon a ses toxines spécifiques et est responsable d’un syndrome particulier, c’est-à -dire d’un ensemble de signes. «Le problème des champignons, c’est qu’ils contiennent beaucoup de poisons différents. La classification des champignons est théorique, et ce qui compte, c’est surtout l’ensemble des symptômes que les champignons peuvent provoquer surtout qu’il n’existe aucun moyen infaillible d’identifier un champignon.
Il n’existe pas non plus de moyen infaillible pour distinguer un bon champignon d’un mauvais.» Notons que les champignons se trouvent en grandes quantités dans les montagnes, et toute une armada de jeunes s’est lancée à leur recherche pour les vendre au niveau des marchés.
[ source ]
Par Mohamed Medjahdi, correspondant Ă Tlemcen
La Tribune, Ă©dition du 02 Novembre 2008
# Administrateur | 02/11/2008 | Info
Hier Ă Biskra, Mascara et TĂ©bessa
13 morts et 14 blessés dans 3 accidents de la circulation
Au moins 13 personnes ont trouvé la mort hier dans trois accidents de la circulation survenus dans trois wilayas du pays : Biskra, Mascara et Tébessa. 5 morts dans le premier, 3 dans le deuxième et 5 autres dans le troisième. De plus, 9 personnes ont été blessées dans le premier et 5 autres dans le deuxième. En ce qui concerne le troisième accident, les personnes, qui étaient à bord d’un taxi, ont péri dans un oued. A Tébessa, l’accident est survenu sur la RN 46 à Bir Naam, lorsqu’un camion remorque a percuté un véhicule de transport collectif. A Mascara, l’accident a eu lieu suite à une collision entre deux véhicules utilitaires sur la RN 17 reliant la commune de Sidi Abdelmoumen dans la daïra de Mohammadia et la commune de Nouici, dans la wilaya de Mostaganem. A Mascara, un taxi est tombé dans un oued, au niveau de la RN 10, à 9 km au nord-ouest de Tébessa. L’accident aurait pour cause un problème de visibilité dû aux intempéries. Le bilan est assez lourd et la situation est de plus en plus critique. Voilà donc qui allonge la liste des morts et des blessés sur la route, malgré les appels à la prévention et à la vigilance mais aussi les mesures répressives décidées par les pouvoirs publics pour amener les automobilistes à respecter le code de la route et faire en sorte de réduire au maximum les dégâts. Les appels à la vigilance semblent encore une fois tomber dans l’oreille d’un sourd. Le problème est assez sérieux et mérite de faire l’objet de nouvelles discussions impliquant différents secteurs afin de déterminer les véritables causes de l’hécatombe. Tout comme il est nécessaire, nous ne cesserons jamais de le répéter, de multiplier les campagnes d’information et de sensibilisation sur ce problème, partout où il est possible de le faire sans qu’il y ait d’occasion particulière. La vigilance doit être de mise, surtout en ces temps de mauvais temps et de mauvaise gestion du temps. Chaque mort est un mort de trop !
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Par Karima Mokrani
La Tribune, Ă©dition du 02 Novembre 2008
# Administrateur | 02/11/2008 | Info
Hydraulique : 13 unités de désalinisation de l'eau de mer en chantier à travers le pays, selon Chakib Khelil.
Le secteur de l'énergie compte désormais la réalisation en cours de 13 unités de dessalement d'eau de mer à travers le pays avec le lancement des travaux de l'unité de Oued Sebt (Tipasa) et prochainement celle d'El- Tarf, a indiqué dimanche le ministre de l'énergie et des mines.
M.Chakib Khelil qui a visité dans la matinée les unités de désalinisation de l'eau de mer de Fouka (daïra de Douaouda) dont les travaux ont atteint un taux d'avancement de 31,5% que le ministre a considéré comme "satisfaisant" et le site de la future unité de Oued Sebt situé dans la commune de Gouraya, a précisé que le volume d'eau dessalée, à la réception en 2011 de ces 13 stations, sera de 2,2 millions m3/jour.
L'ensemble de ces réalisations, qui apporteront un plus en matière de dotation en eau potable des wilayas concernées, ont nécessité un investissement global de 300 millions de dollars, a encore précisé le ministre avant de quitter le site de l'unité de Gouraya dont les travaux seront lancés en janvier 2009 pour être réceptionnés en 2011.
Sur le chantier de l'unité de Fouka, le ministre s'est déclaré satisfait du rythme des travaux de ce projet qui sera réceptionné en avril 2009 selon les engagements de l'entreprise chargée de sa réalisation (SNC Lavallin) tandis que les travaux de la seconde unité seront lancés en janvier 2009.
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Par APS
La Tribune, Ă©dition du 02 Novembre 2008
# Administrateur | 01/11/2008 | Info
Télévision algérienne : Fusion entre plusieurs directions et nouvelles nominations
Dans le cadre de la réorganisation des structures de la Télévision algérienne et la redéfinition des missions confiées à ses responsables, M. Hamraoui Habib Chawki, DG de l’EPTV, vient de prendre d’importantes décisions, annonce un communiqué parvenu hier à notre rédaction. Ainsi, nous apprenons que les directions de la production et de la programmation vont être intégrées dans le cadre de la restructuration de la chaîne terrestre qui deviendra, d’ici à la fin de l’année, la Chaîne I de la télévision, avec à sa tête de M. Nazih Benramdane. C’est le cas aussi de la direction des moyens techniques et celle chargée des équipements et des études qui seront réunies en une seule entité, sous la direction de M. Kamel Barouki, ancien directeur de la station régionale de Constantine. Le communiqué ajoute que la Chaîne III de la Télévision et la direction de l’information vont fusionner pour constituer une chaîne d’informations, au début de l’année prochaine. Son directeur est M. Nadir Boukabes. Pour sa part, M. Adel Kansous a été nommé directeur de la station régionale de Constantine. Enfin, Mme Berrabah Kheira (Leïla) et MM. Bencheïkh Hocine, Berrabah Djamel, Toufik Taskrat, Brahim Seddiki et Zakaria Chaâbane ont été chargés de missions auprès du directeur général qui seront connues ultérieurement.
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Par EL MOUDJAHID, 31-10-2008 Ă 21:34
El Moudjahid, Ă©dition du 1er Novembre 2008
# Administrateur | 01/11/2008 | Info
L’inter-connexion du réseau électrique algérien avec le Maroc réalisée jeudi dernier
L’opération inter-connexion du réseau électrique algérien avec le réseau marocain a été réalisée avant-hier à Tlemcen sur la bande frontalière de Souadi avec la localité de Beni-Derrar du Maroc, et ce, en présence des responsables de la Direction générale et régionale de la Sonelgaz et des autorités locales de la daïra de Bab El-Assa (w. Tlemcen).
Le réseau électrique long de 1200 km est en quelques sorte l’autoroute Est-Ouest du réseau électrique qui reliera la frontière est à celle de l’ouest.
D’une enveloppe globale de 45 milliards de dinars, ce projet peut développer une capacité de production de 400 KV qui peut être transféré vers le Maroc en vue d’alimenter en énergie électrique la partie orientale du Maroc.
A ce sujet, il y a lieu de noter que, déjà , trois stations de production de l’énergie électrique sont déjà réalisés à Terga (Aïn-Témouchent) Hassi-Zahana et Hassi Ameur qui peuvent produire près de 1200 KV, affirme une source autorisée.
[ source ]
Par EL MOUDJAHID, 31-10-2008 Ă 21:39
El Moudjahid, Ă©dition du 1er Novembre 2008
# Administrateur | 01/11/2008 | Info
ITALIE
Alitalia finalement sauvée de la faillite
Une alliance d'investisseurs italiens a présenté vendredi soir son offre définitive de reprise de la compagnie aérienne. Les médias avaient annoncé plus tôt le retrait de ce rachat.
La Compagnie aérienne italienne (CAI), une alliance d'investisseurs emmenés par le président de Piaggio Roberto Colaninno, a présenté vendredi 31 octobre son offre définitive de reprise de la compagnie aérienne Alitalia, malgré l'opposition de certains syndicats de navigants.
Cette annonce fait suite au retour des deux principaux responsables de la Cai au siège du gouvernement en début de soirée, alors que tous les médias italiens avaient annoncé le retrait de cette offre dans la journée, poussant dangereusement Alitalia au bord de la faillite.
L'offre est intervenue à la suite de pourparlers de dernière minute avec le gouvernement de Silvio Berlusconi, qui s'est personnellement engagé dans le sauvetage de la compagnie.
Fusionnée avec Air One
La CAI a réaffirmé son intention d'injecter un milliard d'euros dans Alitalia, de se débarrasser de ses actifs non rentables et de la fusionner avec la deuxième compagnie italienne, Air One. Les repreneurs recherchent également une compagnie internationale, peut-être Air France-KLM ou la Lufthansa, pour prendre une participation minoritaire dans Alitalia.
Interrogé sur le refus des syndicats de navigants d'entériner l'accord, qui prévoit quelque 3.000 suppressions d'emplois et la réduction du nombre de dessertes, Roberto Colaninno a noté que le plan a été paraphé par les quatre principales centrales syndicales, majoritaires.
[ source ]
(avec AP)
NOUVELOBS.COM | 01.11.2008 | 09:08
# Administrateur | 01/11/2008 | Info
Dès le mois de décembre prochain
De nouvelles mesures de facilitation pour l’agriculture
Des mesures de facilitation pour permettre l’exécution des programmes d’intensification de la production agricole ont été annoncées par le ministre de l’Agriculture, le Dr Rachid Benaïssa.
C’était à l’occasion d’une conférence-débat animée en marge du Salon international «Filaha» que le premier responsable de ce secteur stratégique a indiqué que les filières agricoles concernées par ces mesures sont la tomate industrielle, la phoeniciculture, le lait, et les céréales.
Ces mêmes mesures seront mises en application à partir du mois de décembre prochain, a fait savoir le ministre en réponse aux préoccupations de certains opérateurs qui lui ont fait part «de l’indisponibilité de certains intrants pour démarrer la campagne céréalière, entre autres, les engrais». Et de signaler par là même que «le but recherché, c’est de mettre en contact les opérateurs évoluant dans ces filières d’activité et de préparer ensemble les différentes campagnes».
Pour ce qui est de la filière lait, il faut rappeler que «la politique du renouveau de l’économie agricole et rurale a pour objectif l’intégration de la production locale dans le produit fabriqué à base de matières premières importées». Ce qui a pour but aussi de baisser la facture des importations de ce produit dont les prix se sont envolés pour les bourses. Concernant la tomate industrielle, le ministre, conscient des problèmes que connaît cette filière depuis une décennie, et pour la relancer, a annoncé une rencontre qui se tiendra au début du mois prochain et réunira les parties concernées, à savoir les agriculteurs et les industriels.
Pour la filière phoeniciculture, le Dr Benaïssa a accepté la proposition émanant d’un opérateur, consistant à organiser un atelier à même de traiter les nombreuses difficultés rencontrées, notamment la concurrence féroce des pays voisins, à savoir le Maroc et la Tunisie. Le déficit de soutien à l’exportation de la datte algérienne a été aussi soulevé. A propos des contrats de performance, le premier responsable du secteur de l’agriculture a déclaré qu’ «ils seront signés avant la fin de l’année en cours», ajoutant qu’«une réunion sera organisée au début de l’année prochaine et regroupera les autorités locales et les Directions des services agricoles dans le but de concrétiser l’économie du renouveau rural». Enfin, faut-il le signaler, le Dr Benaïssa est d’accord pour l’organisation des assises de l’agriculture. Elles regrouperont, selon lui, « les différents acteurs et partenaires du secteur », et permettront également de « créer des partenariats pour pouvoir produire et exporter », a-t-il ajouté.
[ source ]
Par Badiaa Amarni
La Tribune, Ă©dition du 1er Novembre 2008
# Administrateur | 01/11/2008 | Info
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Timimoun : Un avion d’Air Algérie en difficulté
Un avion de la compagnie Air Algérie a frôlé la catastrophe au moment d’atterrir dans la nuit de jeudi à vendredi sur le la piste d’atterissage de l’aéroport de Timimoun.
L’appareil de type Boeing, qui arrivait d’Alger, n’a pas pu se poser sur la piste d’atterrissage inondée suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur la région. Le pilote qui a amorcé ses manœuvres d’atterrissage s’est vite ravisé lorsqu’il a constaté un manque de visibilité au sol, remettant ainsi les gaz pour repartir en direction d’Alger. Il convient de s’interroger sur la raison pour laquelle les aiguilleurs du ciel de la tour de contrôle n’ont pas communiqué d’informations sur l’état de la piste au pilote avant que ce dernier ne tente de se poser sur l’aéroport Gourara de Timimoun.
A signaler que suite à des conditions météorologiques non favorables, le vol d’air Algérie vers Timimoun a été, ce jour-là , reporté à deux reprises. Un premier avion d’air Algérie a rebroussé chemin de Ghardaïa et, la seconde fois, de Timimoun. Pourtant, un bulletin météorologique spécial pour les régions du Sud est diffusé depuis mercredi par l’ONM. La région de Timimoun n’a pas connu de pluies diluviennes d’une telle ampleur depuis des décennies. Il a été enregistré par endroits des ksours des effondrements qui ont touché surtout les habitations précaires. Les routes menant vers Béchar et Menaâ ont été également coupées à la circulation.
[ source ]
Par Par R. Bel, envoyé spécial à Timimoun
El Watan, Ă©dition du 1er Novembre 2008
# Administrateur | 31/10/2008 | Info
INTERNET
Vers l'abandon du partenariat commercial entre Yahoo! et Google
Les deux géants du multimédia sont en discussion depuis plusieurs semaines avec les autorités américaines. Selon le Wall Street Journal, Yahoo! et Google ne parviendraient pas à s'entendre avec le département de la Justice, qui menace de bloquer ce partenariat faute de concessions sur l'accord.
Les deux groupes internet américains Google et Yahoo! pourraient renoncer à leur partenariat commercial dans la publicité, en cours d'examen par la justice américaine, faute d'avancées dans leurs négociations tripartites, rapporte jeudi 30 octobre au soir le site d'informations du Wall Street Journal.
Les deux géants du multimédia sont en discussion depuis plusieurs semaines avec les autorités américaines. Selon des sources proches du dossier citées par le quotidien, Yahoo! et Google ne parviennent pas à s'entendre avec le département de la Justice, qui menace de bloquer ce partenariat faute de concessions sur l'accord.
Lois sur la concurrence
Jeudi 30 octobre a eu lieu une rencontre entre des responsables du département de la Justice américaine et des représentants des deux groupes multimédia. Suite à ces discussions, Google et Yahoo! pourraient décider de jeter l'éponge et faire une annonce en ce sens d'ici le milieu de la semaine prochaine.
Google avait déjà annoncé au début du mois d'octobre que la mise en œuvre de son partenariat avec Yahoo! serait retardée, le temps que se terminent les discussions avec le département de la Justice chargé de se prononcer sur la conformité du partenariat avec les lois sur la concurrence.
Partenariat de longue durée
La semaine dernière, la direction de Yahoo! avait déjà indiqué, en marge de la présentation de ses résultats trimestriels, que les discussions avec le département de la Justice n'étaient pas terminées.
"Nous espérons pouvoir apporter à nos clients les bienfaits de ce partenariat aussi vite que possible", avait indiqué Jerry Yang, patron de Yahoo!.
Ce partenariat de longue durée avait été annoncé en juin dernier alors que Yahoo! était en plein bras de fer avec le géant informatique Microsoft, qui voulait le racheter. Il aurait notamment permis à Yahoo! d'afficher sur ses pages des liens publicitaires négociés par Google, et de partager les revenus.
A eux deux, Google et Yahoo! encaissent plus de la moitié des recettes mondiales de la publicité en ligne. Ils contrôlent notamment 75% des recherches sur internet et des recettes publicitaires qui en découlent.
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NOUVELOBS.COM | 31.10.2008 | 10:10
# Administrateur | 30/10/2008 | Info
Lancement du portail Ă©lectronique de la radio nationale
La Radio nationale a lancé mercredi à Alger son portail électronique en présence du ministre de la Communication, M. Abderrachid Boukerzaza. Cette radio électronique ou "radio-net" diffuse des informations en s'appuyant sur les techniques web les plus évoluées en pareille matière avec son, image, vidéo et support écrit. Le portail électronique comprend plusieurs rubriques dont l'actualité, nationale, internationale, sportive, culturelle et du monde de l'art ainsi que des faits divers outre la présentation de reportages, d'entretiens et de programmes en langue amazighe. Le site dispose également d'un espace consacré au sondage de l'opinion publique sur des questions d'intérêt pour les citoyens, tout en offrant d'autres services tels que les horaires de prière et des bulletins météo. Le portail électronique compte des liens directs permettant de renvoyer le visiteur sur les quarante chaînes régionales, avec la diffusion en directe des programmes des chaînes nationales et thématiques (la Radio du Coran et la Radio culturelle), de la radio internationale outre les 30 autres chaînes régionales. Le portail est accessible sur les sites web suivants: http://www.radioalgerie.dz/, http://www.radioalgerie.net/, http://www.radioalgerie.org/ et http://www.radioalgerie.biz/. D'autre part une réflexion a été engagée au niveau de la radio algérienne en vue de réaliser des projets relatifs à la création d'un site sur les archives radiophoniques et d'un autre comprenant un album rétrospectif de la radio remontant jusqu'à "la radio Sawt el Djazair". Au sujet de ce nouvel acquis, M. Boukerzaza a indiqué qu'il s'agit d'un "plus" pour l'espace de la communication en Algérie qui "contribuera" à rapprocher la société algérienne de la société de l'information et de l'informatique, ajoutant que ce portail électronique est "un support supplémentaire qui s'ajoute aux différents supports médiatiques disponibles à l'heure actuelle".
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Par EL MOUDJAHID, 29-10-2008 Ă 22:20
El Moudjahid, Ă©dition du 30 Octobre 2008
# Administrateur | 30/10/2008 | Info
Le chef du gouvernement : «L'Algérie est à l'abri des effets de la crise» financière mondiale
L'Algérie est à l'abri des effets de la crise financière mondiale, mais les Algériens doivent se mettre au travail pour préparer l'après-pétrole, a affirmé hier, le chef du gouvernement, M. Ahmed Ouyahia.
Interrogé par la presse sur les conséquences que pourrait avoir cette crise sur l'économie nationale, le chef du gouvernement a souligné, en marge de l'ouverture de l'année judiciaire 2008-2009, que "nous sommes à l'abri de tout risque engendré par cette crise", en ce sens, a-t-il dit, que "nous sommes en mesure de satisfaire nos besoins extérieurs". "Notre système bancaire ne fait pas partie du système financier international, mais on peut considérer cette crise comme une douche froide qui doit nous faire réagir, car nous n'avons eu de cesse de chanter notre aisance financière", a ajouté M. Ouyahia, estimant que la récession de l'économie mondiale "peut durer jusqu'à trois ans".
Cependant, "si l'Algérie en est aujourd'hui à l'abri", cette crise, a-t-il fait remarquer, "a eu au moins le mérite de nous révéler que nous n'avons pas travaillé en conséquence pour préparer l'après-pétrole".
[ source ]
Par EL MOUDJAHID, 29-10-2008 Ă 21:46
El Moudjahid, Ă©dition du 30 Octobre 2008
# Administrateur | 30/10/2008 | Info
Ă la clĂ´ture de la manifestation
L’institutionnalisation du Salon de l’audiovisuel souhaitée
Le Salon national de l’audiovisuel, qui a ouvert ses portes jeudi dernier à Riadh El Feth, s’est clôturé hier en présence du
directeur général de la télévision, Hamraoui Habib Chawki, et des cadres dirigeants de l’EPTV. Une cérémonie a été organisée avec les différentes entreprises publiques et privées de communication qui ont participé à ce salon ainsi que des médias des secteurs de l’audiovisuel et de la presse écrite.
Cette manifestation a connu, lors de sa dernière journée, un grand succès au niveau du public composé de jeunes dans sa majorité. Les participants, très satisfaits de cette rencontre, ont émis le souhait de voir cette manifestation institutionnalisée de manière à ce quelle se tienne chaque année, l’objectif étant d’offrir au public un contact direct avec les médias lourds. Le Salon de l’audiovisuel avait pour objectif, entre autres, d’«ouvrir au grand public les portes de la télévision et de vulgariser les outils de la communication de l’audiovisuel», comme l’a souligné M. Hamraoui.
Un public nombreux est venu découvrir en direct les coulisses du monde de la télévision et de la radio tout au long de cette semaine. Le stand de l’APS a vu nombre de personnes défiler notamment lorsqu’il a diffusé en direct sur un écran géant «le fil des dépêches» (des informations diffusées tous les jours). Il est à remarquer que l’APS a mis en ligne ses documents d’archives retraçant son évolution depuis sa création en pleine guerre de libération, le 1er décembre 1961. Un atelier dédié à la musique algérienne a été également organisé au Musée d’El moudjahid. Présidé par M. Hamraoui et le directeur général de la radio nationale, Azzedine Mihoubi, l’atelier avait pour but de débattre l’état actuel de la musique algérienne et ses perspectives. M. Hamraoui a proposé «la programmation d’une soirée thématique sur la chanson algérienne. Elle sera animée d’ici à la fin de l’année par des artistes et fera participer les téléspectateurs aux discussions qui porteront sur la musique
algérienne».
Pour couronner ces festivités, la direction de la télévision a invité lundi dernier dans la soirée, à la coupole, la chanteuse libanaise Carole Samaha et le chanteur algérien Azzedine Bouchala (de la troupe Aïssaoua). La soirée s’est déroulée en deux parties, la première a été animée par Bouchala qui a présenté un show d’une heure. La coupole était pleine et le public chaleureux, surtout à l’entrée de Carole Samaha, connue pour l’un de ses titres phares en duo avec Marwane Khouri, Ya rab. La chanteuse a enflammé la scène en interprétant les titres que le public connaît par cœur. Carole Samaha, très émue par l’accueil, a déclaré : «Je suis très heureuse d’être ici parmi vous et je remercie l’Algérie de m’avoir choisie pour célébrer le 46ème anniversaire de l’audiovisuel.» Si l’on en juge par le nombreux public venu découvrir le Salon de l’audiovisuel, la qualité des débats lors des ateliers spécialisés et la motivation des différents participants de ce secteur qui ont eu à cœur de faire découvrir les multiples facettes de leur métier, il est à souhaiter que cet événement soit pérennisé.
[ source ]
Par Farah Bachir-Cherif
Photo : Sahel
La Tribune, Ă©dition du 30 Octobre 2008
# Administrateur | 30/10/2008 | Info
> ACTUALITÉS
Début des travaux de terrassement de la Grande mosquée d’Alger
Ghlamallah : « Nous avons besoin d’un symbole… »
Le ministre des Affaires religieuses, qui présidait hier la cérémonie du début des travaux de terrassement du terrain devant accueillir la grande mosquée à Mohammadia, a annoncé le lancement des travaux de réalisation pour le « deuxième trimestre 2009 ».
Le premier coup de pioche, donné hier, a été l’occasion pour le ministre de fournir quelques renseignements sur le projet. D’entrée, Bouabdellah Ghlamallah s’est félicité de la présence des journalistes qui dénote, d’après lui, du « grand intérêt que tout le monde porte à la grande mosquée d’Alger. C’est le symbole de l’Algérie et de son identité », lance le ministre. Et d’ajouter : « Ce ne sont pas les mosquées et les salles de prière qui nous manquent, mais ce symbole qui nous distingue des autres nations. » Aux journalistes qui lui demandaient quand est-ce que les fidèles pourront accomplir leurs prières dans cette immense mosquée, le ministre a estimé que le projet devrait être livré 36 ou 40 mois après le début des travaux. Il a précisé cependant que tout dépendra de « l’évolution des études ». Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs a par ailleurs fait état de « correctifs » apportés à la forme, à la symbolique et à la conception de la mosquée suivant les observations et les avis « des penseurs, des historiens et des bureaux d’études ». M. Ghlamallah a déclaré également que l’emplacement du minaret, qui culminera à 270 m, n’est pas encore tranché, bien que l’option de l’édifier au milieu de la mosquée semble faire consensus. Interrogé s’il était opportun de positionner un édifice aussi sacré que prestigieux juste à côté de l’oued El Harrach puant, le ministre a semblé fataliste.
« Que voulez-vous que nous fassions ? L’oued El Harrach ne gênera pas uniquement la mosquée puisqu’il gêne déjà les résidences mitoyennes, mais surtout la zone touristique en construction sur la baie d’Alger. » Ne faisant visiblement pas partie du « cahier des charges » du projet, le dommage collatéral de l’oued El Harrach relève des compétences d’autres institutions publiques, a lancé vaguement le ministre. Il s’agirait sans doute de ses collègues des Travaux publics et des Ressources en eau, à qui reviendrait la tâche « d’étouffer » les odeurs nauséabondes de l’oued. S’agissant de l’expropriation des particuliers dont les maisons sont situées sur l’assiette de la grande mosquée, M. Ghlamallah a précisé que leur indemnisation se fera « au cas par cas, en fonction de l’évolution des travaux ». Il est à rappeler que le projet de la grande mosquée d’Alger a été confié à la société canadienne d’ingénierie et construction Dessau-Soprin en avril 2007, au terme d’une opération à rebondissements décriée par les architectes algériens. Cela dit, selon les prévisions de cette entreprise, la réception de l’édifice ne pourra intervenir avant l’année 2013, soit environ 76 mois de travaux. La livraison de la grande mosquée d’Alger pourrait donc coïncider avec la fin du troisième mandat de Bouteflika et le début de la campagne pour un éventuel quatrième mandat. Cette institution monumentale, la troisième au monde après celles de La Mecque et de Médine, devrait accueillir près de 12 000 fidèles. En plus de la salle de prière, d’autres structures, comme un institut islamique, Dar El Qor’an, une bibliothèque, un amphithéâtre et des salles de séminaires, y sont également prévues. Le projet devrait coûter environ un milliard d’euros, d’après des prévisions optimistes.
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Par Hassan Moali
El Watan, Ă©dition du 30 Octobre 2008
# Administrateur | 30/10/2008 | Info
Plusieurs communes déclarées sinistrées suite à des inondations
Des intempéries affecteront 8 wilayas aujourd’hui et demain
Pour ceux qui s’attendaient à voir des feuilles mortes joncher le sol en cet automne capricieux, c’est plutôt la furie des eaux qu’ils voient submerger les villes. Le thermomètre s’affole et affiche des températures tantôt proches de la canicule, tantôt fraîches. L’hiver n’est pas encore au rendez-vous que des pluies diluviennes ont déjà provoqué la mort et la désolation.
Les bulletins spéciaux se suivent, les services de la météo annoncent régulièrement des précipitations pluviales importantes dans plusieurs wilayas du pays. C’est encore le cas ce week-end. L’Office national de la météorologie a en effet annoncé dans un bulletin spécial des pluies orageuses dans 8 wilayas à partir de cet après-midi et jusqu’à demain dans la soirée pour 6 d’entre elles, à savoir Ghardaïa, Ouargla, Laghouat, Djelfa, Biskra, El Oued, avec des cumuls qui atteindront ou dépasseront 40 mm durant la validité de ce bulletin, et jusqu’à demain 9 heures pour les deux autres, Adrar et Tamanrasset, avec des cumuls de 30 mm. Jusqu’à maintenant, les intempéries ont touché plusieurs régions du pays, certaines plus que d’autres, avec des crues d’oued et des inondations qui ont emporté des vies humaines et provoqué d’importants dégâts matériels.
Les wilayas de Ghardaïa, Béchar et El Bayadh ont été les plus touchées. Hier, 9 communes de Ghardaïa ont été déclarées zones sinistrées sur la base de l’évaluation des dommages causés par les dernières intempéries dans la région. La liste est longue. Neuf communes de Ghardaïa avaient été déclarées sinistrées, et, mardi dernier, le gouvernement a déclaré zones sinistrées 13 communes de la wilaya de Béchar, 7 de Tiaret, 5 de Aïn Defla, 3 de Naama et 3 d’Adrar.
Les services de la météorologie publient presque chaque jour un bulletin météo spécial (BMS) annonçant des pluies orageuses dans plusieurs wilayas du pays avec d’importants cumuls. Les populations sont sur le qui-vive, notamment dans les régions où les pluies sont attendues.
La tragédie qui a frappé la wilaya de Ghardaïa est dans les mémoires et la peur de connaître le même sort s’empare des habitants, un peu partout dans le pays, sachant que, dans chaque BMS, au moins une dizaine de wilayas sont concernées par de fortes précipitations pluviométriques. Ici et là , on panse les blessures alors que les sinistrés reprennent espoir après la décision de l’Etat de reloger tous ceux qui ont perdu leur habitation dans les inondations.
Le débordement des oueds constitue la hantise des habitants, notamment ceux des alentours immédiats. La vie quotidienne s’en trouve elle aussi contrariée, des routes étant fermées à la circulation comme c’est le cas hier de plusieurs axes à Béchar et Naama, à la suite des crues des oueds (Saoura, Zouzfana, Mogheul et Manou Araar dans la wilaya de Béchar), et d’affaissements de terrains, d’inondations de chaussées et d’effondrement d’un pont (dans la wilaya de Naama). L’Office national de la météorologie annonce encore des pluies pour ce week-end, notamment sur le nord du pays. Tout porte à croire que la saison hivernale sera rude, tout comme l’été a été caniculaire cette année.
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Par Rachida Merkouche
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 30 Octobre 2008
# Administrateur | 30/10/2008 | Info
Intempériess de Ghardaïa : Début d'identification à Ghardaïa des personnes devant bénéficier des mesures de relogement
L'opération d'identification des personnes sinistrées devant bénéficier des mesures gouvernementales en matière de relogement vient d'être lancée à Ghardaïa, a-t-on constaté.
Des bureaux d'accueil et d'orientation des sinistrés ont été ouverts mercredi dans la vallée du M'zab afin de les orienter et leur expliquer leurs droits, soit par la prise en charge du loyer par les pouvoirs publiques ou l'octroi d'un logement rural ou d'un chalet.
Pour les occupants de logements expertisés et classés (vert 2) et (orange3), l'Etat octroie respectivement une aide financière de 150.000 DA et 300.000 DA pour chaque propriétaire pour la réhabilitation de son habitation. Pour ceux fragilisés et classés (orange 4), l'Etat se chargera de la réhabilitation car nécessitant une forte technicité.
S'agissant des habitations classées rouge, leur reconstruction est exclue sur le même site et des mesures ont été prises pour la prise en charge des loyers d'hébergement circonstanciel des locataires, avant leur relogement soit dans des chalets ou dans un logement rural, est-il expliqué.
2500 chalets dotés d'équipements socio éducatifs et culturels seront construits prochainement sur neuf sites en cours de viabilisation à Oued Nachou et Bouhraoua (Ghardaïa), à Metlili, ((Hamraya) El Ateuf et Bounoura et Daya Ben Dahoua, rappelle-t-on.
Le chef du Gouvernement, M.Ahmed Ouyahia, avait annoncé, pour sa part, la construction de 2000 logements sociaux et 2000 autres ruraux au profit des sinistrés de la wilaya de Ghardaïa suite aux inondations du 1er octobre.
Quelque 29052 logements situés dans les neuf communes déclarées sinistrées ont été expertisés dont prés de 1956 habitations ont été classés rouge, avait affirmé, pour sa part, le wali.
L'opération de viabilisation et de terrassement des sites devant abriter les chalets est en voie d'achèvement, a-t-on également constaté.
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Par APS
La Tribune, Ă©dition du 30 Octobre 2008
# Administrateur | 29/10/2008 | Info
> AUTOMOBILE
Présentation internationale de la Skoda Octavia restylée
Un bolide imposant et séduisant
Skoda Octavia, partie intégrante du groupe Volkswagen, vient de faire l’objet d’un véritable face lift. Commercialisé en Algérie par Sovac, importateur exclusif également de VW, Seat et Audi, la berline tchèque est devenue plus imposante et plus séduisante. C’est avec la plus grande diligence et en contrôlant les moindres détails que les designers et les développeurs ont travaillé sur l’Octavia.
Outre les améliorations et perfectionnements techniques, c’est surtout le design qui a été profondément remodelé. L’Octavia version 2009 est perçue comme une « nouvelle » voiture. A la différence des opérations de restylage classiques, le remodelage de l’Octavia a impliqué la transformation des pièces de tôle d’acier destinées à la carrosserie ainsi que la fabrication de nouveaux outils pour les opérations de moulage. Outre la calandre – bordée par un cadre chromé redessiné – et ses 19 lamelles verticales, c’est la nouvelle forme effilée et dynamique des ailes avant qui caractérise maintenant la silhouette de la face avant. Avec leur côté supérieur horizontal et plat, les ailes constituent ainsi un deuxième niveau à côté du capot bombé. Les découpes de carrosserie pour les projecteurs, nouveaux et pouvant être équipés en option de phares xénon directionnels, sont nettement plus importantes et plus marquées. La moulure en forme de vague, très expressive, qui part du logo Skoda, au niveau de la boucle chromée située au-dessus de la calandre, s’élargit petit à petit jusqu’au pare-brise pour trouver sa conclusion concrète dans l’habitacle, au niveau de la console centrale. Cette moulure constitue une rupture dans la surface du capot, conférant ainsi à l’Octavia une allure dynamique. Sous le pare-chocs avant, redessiné avec une ligne horizontale fortement accentuée, les phares anti-brouillard ont été installés très à l’extérieur, au niveau des angles de la carrosserie. Pour la première fois, ils sont dotés de fonctions d’éclairage diurne et d’éclairage d’angle, ce qui n’entraîne pas seulement un remodelage de la silhouette avant de l’Octavia, mais constitue également une avancée considérable en termes de sécurité. Il en va de même des nouveaux rétroviseurs extérieurs, rabattables, dont les boîtiers intègrent des clignotants supplémentaires qui peuvent être perçus à partir de toutes les directions par les autres usagers de la route. Ils peuvent être dégivrés et réglés électriquement dès la version de base. De nouveaux feux arrière, présentant toujours le design classique en forme de C, parachèvent le remodelage de la carrosserie de l’Octavia. Ce « C », reconnaissable lorsque le véhicule circule dans l’obscurité, est désormais devenu l’un des signes distinctifs de la marque Skoda. Le pare-chocs arrière intègre en outre des catadioptres supplémentaires, ce qui permet de mieux distinguer, plus tôt également, une Octavia garée du reste de la circulation.
Une multitude de petites innovations
Dans l’habitacle, de nouveaux matériaux et éléments de commande améliorent encore le niveau de confort et la sécurité d’utilisation. Les nouveaux instruments du combiné du tableau de bord offrent une excellente lisibilité. Dans l’Octavia, les passagers de la banquette arrière bénéficient toujours d’un confort optimal. Ils peuvent également profiter d’une habitabilité qui rivalise avec les modèles les plus généreux de ce segment. Le hayon arrière facilite le rangement des bagages dans le coffre. Sa contenance – 560 litres – fait référence dans cette catégorie de véhicules. Côté équipements, une multitude de petites innovations contribuent également au restylage du véhicule. Cinq nouvelles jantes en alliage léger, un nouveau garde-boue ainsi que deux nouveaux coloris garantissent d’ores et déjà de multiples possibilités de personnalisation. Un ABS de dernière génération a été intégré pour une sécurité accrue. Les appuie-têtes existants ont été remplacés par de nouveaux systèmes de protection encore plus efficaces appelés WOKS (Whiplash Optimised Head Restraints). L’Octavia restylée sera équipée en option d’un nouveau système parkpilot. L’avertisseur de distance est équipé de capteurs ultraperformants de cinquième génération et le calculateur délivre, via deux haut-parleurs, des signaux d’alerte différents en fonction de la distance qui devient insuffisante (avant ou arrière du véhicule). Ce dispositif permet une meilleure gestion des obstacles. L’Octavia dispose d’un nouveau système antidémarrage qui est identique à celui de la nouvelle Superb. Le choix du parcours en aller-retour, long de plus de 400 km vers la ville de Pilsen, a été très judicieux. Il nous a permis, en compagnie de Mlle Amani Idjer, la responsable relation presse chez Sovac, de découvrir des paysages paradisiaques et majestueux de la compagne tchèque. Confortable et dynamique, notre véhicule d’essais, doté d’une motorisation 2.0 TDI et équipée d’une boîte de vitesses automatique (DSG) à 6 rapports, s’est comporté d’une manière excellente. Que ce soit sur autoroutes ou routes de campagnes, ce bolide, très élégant et aux lignes racées, maintient une tenue de route et une sature imposante. Il a répondu à toutes nos sollicitations que ce soit en termes de vitesse (même si celle-ci est limitée à 130 km/h sur autoroute) ou de freinage brusque. Au niveau d’un restaurant à Horomerice, où nous avons marqué une pause déjeuner, nous avons eu le privilège de découvrir et de tester sur un petit parcours des anciennes Skoda Octavia et Octavia Combi datant des années 1950 et 1960. De véritables « bijoux » qui ont fait la fierté de la marque tchèque pendant cette période « rouge » et qui sont maintenus dans un excellent état. Il est utile de signaler qu’une équipe de la télévision tchèque a été dépêchée pour nous filmer tout au long de ce test drive. Sa mission était de suivre, pendant cette manifestation, des journalistes automobiles du continent africain. Dans un autre registre, le programme de motorisations de l’Octavia restylée se compose de cinq moteurs essence et trois moteurs diesel. L’offre intègre pour la première fois un nouveau bloc moteur. Le moteur 1,4 l. TSI de 122 ch peut atteindre une vitesse maximale de 203 km/h et accélère de 0 à 100 km/h en 9,7 secondes. Le moteur, petit mais puissant, se comporte tout à fait sobrement. Les valeurs de consommation en cycle mixte s’élèvent à 6,6 litres, ce qui correspond à des émissions de CO2 de 154 g/km. Autre atout de taille : le nouveau moteur 1,4 l. TSI peut, en option, être associé à la boîte de vitesses DSG à 7 rapports. Pour le diesel, des moteur TDI de1,9 l. de 105 ch et le 2,0 l. de 140 ch sont disponibles ainsi que le 2,0 l. TDI common rail FAP de 170 ch pour le modèle RS. La Skoda Octavia restylée fera son entrée sur notre marché en mars prochain à l’occasion du Salon international de l’automobile d’Alger.
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Par Nadir Kerri
El Watan, Ă©dition du 29 Octobre 2008
# Administrateur | 29/10/2008 | Info
> DERNIĂRE
D’autres produits alimentaires en contiennent
La mélamine continue de semer la panique en Chine
La psychose se poursuit en Chine concernant l’utilisation de la mélamine dans des produits alimentaires.
Hier, c’est au tour du distributeur américain Wal-Mart de retirer par mesure de précaution des œufs de ses rayons dans ce pays après la découverte de la substance toxique dans cette denrée. Désormais, c’est l’ensemble de la chaîne alimentaire qui est mis en cause. Le discrédit est définitivement jeté sur les produits alimentaires chinois déjà fortement boycottés après la crise du lait frelaté. La liste des produits contenant de la mélamine s’allonge. Le week-end dernier, les autorités de Hong Kong avaient annoncé la découverte d’œufs contenant cette substance. A Dalian, siège de Hanwei dans le nord-est de la Chine, des lots d’œufs contaminés ont aussi été découverts et détruits le mois dernier. Une chaîne de supermarchés chinois, Park’N Shop, présente dans la ville de Canton (sud), a également retiré cette denrée de la vente. Cet incident intervient un mois après la crise du lait frelaté chinois à la mélamine – une substance chimique utilisée dans les plastiques et résines – qui avait entraîné une psychose dans le monde où de nombreux produits chinois à base de lait continuent d’être retirés de la vente. Quatre nourrissons sont morts en Chine après avoir consommé du lait frelaté à la mélamine et des dizaines de milliers d’autres sont tombés malades.
Cette crise prend une telle ampleur que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a jugé utile de demander des explications à la Chine. Elle a appelé ce pays à fournir toute information sur des traces éventuelles de mélamine dans la chaîne alimentaire. La découverte récente de la substance chimique à Hong Kong dans des œufs produits en Chine fait craindre en effet qu’elle ne soit présente dans de nombreux aliments, comme la viande ou le poisson, a expliqué Zhang Zhongjun, un responsable de la FAO en Chine. « Si la nourriture s’avère contaminée, alors la possibilité (que des porcs, des poulets, des poissons et du bétail soient contaminés) existe », a-t-il prévenu. Certains producteurs sont soupçonnés d’avoir utilisé le même procédé que ceux qui ont coupé le lait avec de la mélamine pour faire croire à un taux élevé de protéines. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tente cependant de rassurer par la voix de Tony Hazzard, responsable régional pour la sécurité alimentaire au sein de l’OMS, qui a soutenu que les niveaux de mélamine détectés dans les œufs qui ont été retirés des rayons à Hong Kong ne sont pas de nature à être nocifs à la santé. « Il n’y a pas de risque sanitaire public immédiat, à moins que les gens ne consomment un nombre faramineux d’œufs frais », a-t-il souligné. Un enfant devrait consommer jusqu’à 20 œufs par jour pour dépasser les niveaux recommandés, a-t-il ajouté. En Algérie, une source du ministère du Commerce a indiqué que l’Algérie n’importe pas de lait et ses dérivés de Chine.
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El Watan, Ă©dition du 29 Octobre 2008
# Administrateur | 29/10/2008 | Info
Dans un entretien accordé à Oxford Business Group, Temmar affirme :
« 2 500 entreprises publiques doivent être prises en charge durant les trois prochaines années »
Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdlhamid Temmar, a indiqué au cours d’un entretien accordé à Oxford Business Group que, pour sortir de « l’économie hydrocarburée », l’Etat « a opté pour une stratégie orthodoxe pour assurer la diversification visant la transformation du système étatique en un système efficient et libéral où l’investissement viendrait facilement, les entreprises seraient mises à niveau et la production augmenterait ». Temmar, qui a précisé que cette vision n’a pas vu le jour en Algérie huit ans après, a indiqué que les pouvoirs publics ont décidé d’avancer et de lancer le processus à travers quatre politiques précises.
Le ministre énumère notamment la promotion des investissements, une politique qui a rencontré une contrainte majeure qui est l’accès au foncier. Mais le ministre a précisé sur ce point qu’après la mise en place de l’Aniref, les terrains industriels sont désormais disponibles. Le représentant du gouvernement citera également la mise à niveau des entreprises, la privatisation et l’investissement par les Algériens dans des secteurs générateurs de croissance tels que la pétrochimie, l’industrie lourde et l’agro-industrie. Et pour développer ces secteurs de croissance, le ministre indiquera que de nouveaux partenariats stratégiques publics et privés seront créés.
S’agissant du renforcement du secteur privé en Algérie, M. Temmar a précisé que « l’Etat commencera à mettre l’argent pour aider les entreprises privées algériennes à devenir plus compétitives ». Nos entreprises qui sont menacées par leurs rivales européennes nécessitent des mises à niveau, argue le ministre. Cette action se fera à travers « l’envoi d’experts pour auditer ces entreprises, évaluer leurs besoins et les assister en leur procurant des recommandations et des investissements », dira le ministre. Pour le secteur public, le traitement réservé diffère de celui du privé. Ainsi, Temmar considère que « le traitement est simple ».
«C’est à travers les privatisations que les entreprises publiques peuvent être mises à niveau», a dit le ministre. Plus explicite, Temmar estime que «si elles sont reprises par des entreprises privées et que la procédure de mise à niveau n’est pas suffisante, les nouvelles entreprises privées pourraient émarger aussi à la politique de mise à niveau de l’Etat». Le ministère a identifié, concernant cette opération, 2 500 entreprises. Ces dernières, évalue le représentant du gouvernement, «seront mises à niveau et doivent être prises en charge durant les trois prochaines années ». Au sujet des privatisations, le ministre n’a pas mâché ses mots. « Le but de notre privatisation n’est pas l’argent mais la recherche de partenaires stratégiques et l’innovation économique. Depuis 2003, nous avions lancé 191 privatisations totales, 33 partielles de plus de 50%, 11 de moins de 50%, 69 reprises par les travailleurs, 29 joint-ventures et 83 ventes d’actifs à des acheteurs privés.» Pour l’exercice 2007, le ministre informe que «68 privatisations totales, 13 partielles, 9 joint-ventures et 20 ventes d’actifs à des chercheurs privés» ont été finalisées. Pour l’année 2008, ce sont «environ 30 privatisations qui ont été finalisées», ajoute le ministre.
S’agissant du secteur bancaire, Temmar pense que l’Etat doit lancer les privatisations en vue de réduire le gap séparant les banques publiques et privées. Estimant qu’il valait mieux attendre jusqu’à ce que la situation monétaire internationale se stabilise pour entamer ou relancer le processus de privatisation des banques, Temmar espère «commencer, avec prudence, par la privatisation d’environ 30% de la Banque de développement local».
Dans ce sillage, l’interviewé analyse que «l’ouverture du secteur bancaire est approchée de deux manières. La première est de permettre aux banques étrangères de s’installer en Algérie. En raison de la demande, la Banque centrale avait besoin d’un certain temps pour s’adapter, ce qui explique pourquoi environ 30 banques attendent toujours leur agrément. Nous venons de faire un pas en avant en permettant aux banques d’offrir des services islamiques. La deuxième manière est d’ouvrir le secteur public. Nous visons ainsi la privatisation partielle de banques publiques ».
D’une manière générale, Temmar résume : « Un secteur bancaire public robuste doit rester pour prendre soin des revenus de l’Etat, le secteur bancaire privé fera des profits et mettra les banques publiques en situation de concurrence. Cela a besoin de trouver un équilibre.»
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Par SmaĂŻl Boughazi
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 29 Octobre 2008
# Administrateur | 29/10/2008 | Info
Année mondiale de l'astronomie 2009 : Mise en place du comité national de l'astronomie
Un comité national de l'astronomie, constitué d'astronomes algériens, a été mis en place pour représenter l'Algérie à l'occasion de l'année mondiale de l'astronomie 2009, a-t-on appris mercredi du Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG).
"Le comité, constitué d'astronomes professionnels algériens du CRAAG, de professeurs d'université et de principaux clubs d'astronomie actifs au niveau du territoire national, s'attèle à mettre en place un programme ambitieux d'activités et d'actions médiatiques en direction du grand public", ont indiqué des responsables du centre.
"Les activités programmées pour 2009 consisteront en la réalisation de plusieurs manifestations scientifiques (journées d'études, expositions, conférences, colloques, etc.)", a-t-on ajouté.
"Des actions de popularisation scientifique (observation du ciel en nocturne, présentation dans les lycées, production de matériel audiovisuel et écrit) sont également prévues et toucheront le grand public", a-t-on précisé de même source.
Il est à indiquer que l'année 2009 a été proclamée par les Nation unies Année internationale de l'astronomie, suite à la demande de l'Union internationale de l'astronomie.
Cette manifestation vise à démontrer l'importance de l'astronomie pour le développement de l'humanité et son impact dans le développement des différentes technologies spatiales.
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Par APS
La Tribune, Ă©dition du 29 Octobre 2008
# Administrateur | 29/10/2008 | Info
Enseignement supérieur : 21.000 inscrits à l'USTHB dont 70% en LMD
L'année universitaire 2008-2009 a été à l'ordre du jour de la conférence de presse qui a eu lieu, hier matin, au siège de l'université de Bab Ezzouar. Animée par M. Mohamed Benzaghou recteur de l'USTHB, cette rencontre, a été l'occasion pour M Benzaghou pour mettre en exergue les caractéristiques de l'année en cours, à savoir l'augmentation sensible des nouveaux inscrits dont l'effectif est passé de 4000 en 2007-2008 à 7000, cette année, l'ouverture de la première année Master, la part toujours importante de la post-graduation (magister, écoles doctorales, doctorats), et la réception de plusieurs commandes de matériel de travaux pratiques dont la somme est évaluée à 315 millions de dinars pour les première et deuxième années et de 100 millions de dinars pour la spécialité de génie mécanique. Abordant le chapitre des nouvelles inscriptions, le conférencier a souligné qu'au 12 août 2008, l'université avait inscrit 6638 nouveaux bacheliers affectés par le système national d'orientation. Mais entre le 1er septembre et le 15 octobre courant, un flux important de retardataires entre demandes de changement de filières et transferts (environ 1500), a dû être traité. Pour ce qui est de la répartition des effectifs en première année des licences, M Benzaghou a indiqué que le nombre total de ces derniers est de 7789 inscrits dans 64 sections réparties en 235 groupes. Les sciences techniques regroupent 3686 étudiants dans 31 sections et 103 groupes, les sciences de la nature et de la vie comptent 1847 étudiants dans 14 sections et 56 groupes, les mathématiques et informatiques dénombrent 551 étudiants dans 4 sections et 16 groupes et enfin les sciences de la terre et de l'univers englobent 569 étudiants dans 5 sections et 20 groupes. M Benzaghou a précisé que les « redoublants », qui ont obtenu une moyenne générale inférieure à 5/20, ne sont pas réinscrits automatiquement et ne figurent pas dans ces effectifs, car il leur est demandé de confirmer individuellement leur réinscription, en justifiant, le cas échéant et les raisons de leurs absences. Le recteur de l'USTHB, n'a pas manqué de rappeler l'augmentation du nombre de sections qui est passé de 47 l'an dernier, à 64 cette année, ce qui implique une utilisation intensive des locaux de l'université. Concernant les diplômés, le conférencier a noté que la première promotion de licenciés du nouveau régime LMD est sortie en juin 2008 avec 1178 diplômés. La deuxième année de licence comporte 3617 inscrits et la troisième année 2297 étudiants, ce qui donne un total de 13.700 inscrits en licence LMD. Le nombre d'inscrits en master est près de un millier. Dans l'ancien régime, on compte 6500 étudiants inscrits dont un millier en redoublant des anciens troncs communs. Il en résulte, selon notre interlocuteur, un nombre de 21.000 étudiants inscrits, dont 14.500 dans le premier et le deuxième cycles (nouveau régime) et 6500 dans l'ancien régime. M Benzaghou n'a pas manqué de rappeler que le nombre de 3000 inscrits en post-graduation dans l'ancien régime, ainsi que les concours de magisters et écoles doctorales qui sont en cours pour environ 600 postes. Le recteur de l'USTHB a relevé de ces statistiques que la majorité des étudiants de graduation à l'USTHB, sont inscrits dans le nouveau régime LMD. « Environ 70% de la graduation sont dans le LMD, et l'ancien système est en voie d'extinction. D'autre part le total des inscriptions est de 24.000, dont plus de 12% en post-graduation ». Répondant à une question liée au nombre de master, M Benzaghou a souligné l'existence d'une quarantaine de masters dans 7 facultés qui ont été habilités à l'USTHB. Par contre la faculté des sciences de la terre, de la géographie et de l'aménagement du territoire ouvrira ses masters l'année prochaine. Pour ce qui est des modalités d'inscription, le conférencier a indiqué qu'il n'y a pas de concours d'admission, mais un examen de candidatures. « Chaque faculté s'est dotée d'une commission au master, présidée par le vice doyen chargé de la pédagogie et formée des chefs des départements et des responsables des masters proposés ». Pour ce qui est de la post graduation, le conférencier a indiqué que cette dernière continue de fonctionner dans l'ancien régime, car le nouveau doctorat, le D du LMD, ne sera ouvert l'USTHB qu'en 2010-2011. Une quarantaine de magisters sont ouverts et les concours sont en cours. M Benzaghou n'a pas omis de rappeler qu'en 2007/2008, on compte 540 inscriptions en première année de magister et 1065 en deuxième année, soit 1605 inscriptions en magister et 1479 inscriptions en doctorat. Toujours pour l'année 2007/2008, le recteur de Bab Ezzouar a affirmé que 136 masters et 124 doctorats d'Etat ont été soutenus. Il a été regroupé les résultats obtenus en post graduation à l'USTHB, depuis sa création de 2607 masters et de 578 doctorats soutenus.
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Par Sarah SOFI, le 28-10-2008 Ă 20:41
El Moudjahid, Ă©dition du 29 Octobre 2008
# Administrateur | 29/10/2008 | Info
Rencontres franco-algériennes des céréales : Le blé au menu
L'OAIC a acheté entre juin et septembre 2008 près de 2 millions de tonnes de blé tendre dont 80% d'origine française.
Principal fournisseur de l'Algérie, la France nous a livré durant la campagne 2007-2008 plus de 1,25 million de tonnes de blé tendre et 400 000 tonnes de blé dur. Pour la campagne en cours, l'acheteur principal qui est l'OAIC a acheté entre juin et septembre de l'année en cours près de 2 millions de tonnes de blé tendre dont 80 % d'origine française. C'est ce qu'a révélé le président de l'association France export céréales, M. Jean Pierre Langlois-Berthelot lors des rencontres franco algériennes des céréales dans leur édition 2008 organisées, hier, à l'hôtel Hilton, sous le parrainage de M. Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie. La France maintient, ainsi, sa position de fournisseur en pole position. Aussi, la filière céréalière française a consolidé sa présence dans notre pays à travers l'association « France Export Céréales » qui a ouvert récemment un bureau permanent à l'est du pays. Un relais qui permettra de consolider les liens de coopération entre les professionnels des deux filières, appelés à se développer par de nouveaux investissements prévus dans l'industrie céréalière.
L'exposé présenté par Melle Caterine Deschamps a démontré la valeur de la qualité de la récolte française évaluée à 37 millions de tonnes de blé moissonnés dont 2,2 MT de blé dur et son potentiel à l'exportation.
Cette production devrait confirmer à la France, a-t-elle déclaré, sa place de fournisseur principal sur le marché européen et mondial.
Abordant les tendances et perspectives des marchés céréaliers mondiaux, M. Jean-Philippe EVERLING du syndicat français pour le commerce extérieur dira que les prévisions de production mondiale en céréales pour 2008-2009 seraient de l'ordre de 676 millions de tonnes soit une augmentation de 67 millions de tonnes comparativement à la campagne précédente alors que le volume de consommation devrait atteindre 646 MT.
Les prévisions des stocks pour la campagne 2008-2009 seraient de 153 millions de tonnes enregistrant une hausse relative par rapport à la campagne 2006-2007 (123 MT). Aussi, une forte chute des stocks mondiaux en blé dur sera observée pour la même période fera remarquer M. EVERLING.
Les marchés mondiaux des céréales devront connaître des perturbations conséquemment à l'évolution du niveau de la consommation, à la parité euro-dollar mais aussi à la chute des bourses du pétrole. Pour rappel, notre pays est classé parmi les sept plus grands importateurs de blé dur au monde et les dix grands importateurs au monde de blé tendre sachant que la production nationale de céréales ne couvre que 20% de nos besoins.
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Par Akila D, le 28-10-2008 Ă 20:39
El Moudjahid, Ă©dition du 29 Octobre 2008
# Administrateur | 28/10/2008 | Info
Le ministère des Transports organise une journée d’étude sur la météorologie
La prévention passe par des systèmes d’alerte précoces
Dans une conjoncture marquée par une série d’intempéries et d’inondations, le débat sur le changement climatique, son impact sur la vie des citoyens ainsi qu’un plan de lutte sont une nécessité. Intervenant à l’ouverture de la rencontre, le ministre des Transports, M. Tou, a soutenu l’importance du rendez-vous en déclarant la nécessité de vulgariser l’information sur les phénomènes climatiques. «Ce que certaines régions du pays ont vécu récemment comme inondations et précipitations suite à des perturbations climatiques nous incite à nous interroger sur leur origine et leur rapport avec la météorologie», a-t-il dit. Le ministre des Transports a relevé par la suite que le moment «est propice pour étudier les impacts de ces perturbations climatiques, savoir s’il s’agit de phénomènes ordinaires ou exceptionnels et éclaircir leur relation avec les changements climatiques que la planète est en train de connaître».
Dans une communication intitulée «ce qui se passe et ce à quoi nous pouvons nous attendre», M. Bouchref prévoit une diminution des pluies pendant l’hiver à l’horizon 2020. Mais pour éviter de vivre d’autres situations catastrophiques, l’orateur estime qu’il faut bannir l’urbanisation des zones inondables.
Pour sa part, M. Senoussi Mohamed a divisé son exposé «Risques climatiques et enjeux en Algérie» en trois chapitres : la question du changement climatique, le contexte de l’Algérie et le chemin d’une stratégie. Maîtrisant très bien la question, M. Senoussi fera remarquer que le changement climatique n’est pas une question scientifique «nouvelle».
Et de préciser que ce qui est nouveau, c’est plutôt la rapidité du réchauffement climatique. Concernant le futur climatique de l’Algérie, M. Senoussi annonce une réduction des taux de pluie vers la fin du siècle. Quelle stratégie à adopter pour maîtriser le phénomène ? Le conférencier préconise l’intégration de toutes les causes et d’opter pour des politiques sectorielles. Senoussi souligne que la problématique des risques climatiques ne saurait être suffisamment cernée sans tenir compte des autres phénomènes environnementaux tels que les pollutions, la désertification, la biodiversité, les ressources en eau…
De son côté, le directeur général de l’Office national de météorologie (ONM), M. Ferhat Ounar, affirme que la priorité est d’améliorer la prévision du temps. Pour ce faire, le responsable de l’ONM a indiqué qu’un radar météorologique a été installé à Dar El Beïda. Neuf autres radars automatiques sont aussi mis en place à Alger afin de réduire la vulnérabilité des zones urbaines face aux catastrophes naturelles.
L’expérience touchera tout le territoire national dès qu’elle donnera les résultats attendus. Mais, fondamentalement, M. Ounar ne voit pas une autre parade que celle consistant à mettre en place des systèmes d’alerte précoces. A ce niveau, «il revient aux pouvoirs publics de mettre les moyens de fonctionnement de tels systèmes», estime-t-il. Et d’annoncer qu’un plan 2009-2013, consistant en la poursuite de l’automatisation du réseau de prévisions, en le développement du réseau des radars de précipitations et en l’étude et la mise en place d’un réseau de détection foudre, est en cours d’élaboration.
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Par Amirouche Yazid
La Tribune, Ă©dition du 28 Octobre 2008
# Administrateur | 28/10/2008 | Info
> ÉCONOMIE
Innovations technologiques
La maison du futur selon Samsung
C’est à une belle alliance de tradition et de modernité que nous sommes conviés dans le « Raemian Gallery » à Séoul. Un groupe de journalistes de la région du MENA est accueilli par des fleurs et se laisse guider par la chaleur et l’hospitalité des Coréens.
La maison du futur contiendra des espaces de vie moins nombreux mais plus aérés, gouvernés par une technologie à peine visible. De simple dortoir, la chambre à coucher s’est muée en une salle média et de divertissement. Samsung répond parfaitement à cette demande avec ses téléviseurs LCD Full HD. Ces appareils livrent non seulement une excellente qualité d’image mais constituent aussi de véritables petites merveilles d’esthétique. Grâce à leur design compact, ils occupent un minimum de place, tout en offrant un confort d’utilisation maximal. Dans la cuisine aussi, la technologie est omniprésente. « Avant, la cuisine était une petite pièce qui devait avant tout être fonctionnelle. Les invités étaient accueillis dans une autre pièce. Aujourd’hui, elle s’est transformée en un véritable lieu de rencontre où on y reçoit de plus en plus d’invités », explique une hôtesse. Les nouveautés pour les réfrigérateurs sont multiples : des achats via le commerce en ligne, gestion permanente des stocks et des dates de péremption ainsi que la proposition « intelligente » de recettes. Parmi toutes ses facettes, l’écran peut également se transformer en tableau de bord pour une meilleure gestion du réfrigérateur : contrôle de la température, indicateur du niveau d’eau et contenu du réfrigérateur. Mais aussi gérer votre emploi du temps (agenda et horloge). Ce réfrigérateur multi tâches offre la possibilité aux membres de la même famille de communiquer et de s’organiser entre eux. Grâce à la fonction message sur l’écran, on peut laisser des messages vidéo, des mots écrits : « N’oublie pas de sortir les poubelles ! » ou encore des messages vocaux. Changho Park, président de la division Digital Media affirme que « Samsung se présente comme le leader d’une vie numérique meilleure ». En renouant avec des plaisirs simples : avoir un aspirateur et un lave-linge le plus silencieux du marché, faire des économies d’énergie, bénéficier de volumes électroménagers plus importants pour gagner du temps au quotidien, Samsung se rapproche avant tout des besoins du consommateur moderne. La marque coréenne a fait le choix d’une communication mondiale et de masse. Ses produits se voient beaucoup et privilégient les médias visibles comme l’affichage. Mais c’est aussi la qualité technologique de ses produits qui fait référence. Les Coréens, qui ont un fort sentiment d’appartenance et sont fiers de leur pays, ont beaucoup travaillé dans ce sens.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, Ă©dition du 28 Octobre 2008
# Administrateur | 28/10/2008 | Info
Suivi, contrôle et coordination de l’exécution des travaux de réalisation
SNC Lavalin International en pole position pour remporter le marché de la nouvelle ville de Hassi Messaoud
Le choix du bureau d’études chargé du suivi, du contrôle et de la coordination de l’exécution des travaux de réalisation de la nouvelle ville de Hassi Messaoud pourrait se porter sur SNC Lavalin International, chef de file d’un groupement de bureaux d’études. SNC Lavalin International s’est qualifié à la dernière phase : les offres financières dont l’ouverture publique des plis a été faite hier au siège du ministère de l’Energie et des Mines. Le bureau canadien a fait une meilleure offre financière : 38 152 634 528 dinars (montant global en monnaie nationale). Les concurrents dans cette compétition que sont l’américain AECOM, le français Iosis, le sud-coréen KLC, ont proposé respectivement 48 670 203 118,34 dinars, 43 375 256 520 dinars, 46 080 000 000,00 dinars.
L’offre canadienne est la mieux disante, si l’on s’en tient aux montants globaux proposés.
Les résultats définitifs de cette ouverture des plis seront, en principe, connus dans une semaine. La compétition semble être serrée, les quatre qualifiés ayant obtenu, au terme de l’étape technique, la notation suivante : AECOM (69,13 points), Snc Lavalin (71,17 points), Iosis (65,53 points), KLC (65,79 points). Deux groupements chinois, China State Construction et Shangai Xian Dai, ont été, eux, éliminés. Ils se sont fait attribuer respectivement 44,55 points et 39,44 points, les compétiteurs devant avoir au moins 53 points, le minima. Un groupement portugais est parmi les soumissionnaires. Il ne s’est cependant pas qualifié à la phase technique. En tout, sept plis ont été réceptionnés, après le lancement de l’avis d’appel d’offres mettant en compétition le choix du bureau d’études auquel échoit le suivi des travaux de réalisation de la nouvelle ville de Hassi Mesaoud, alors que dix-neuf cahiers des charges ont été retirés. C’est l’établissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH) qui a lancé cet appel d’offres. En fonction des critères qu’elle a établis, l’EVNH attribue 75 points à l’étape technique et 25 points à la phase financière. La nouvelle ville couvre une superficie de 4 483 hectares. Et elle est à équidistance (80 km environ) des villes de Ouargla, Touggourt et Hassi Messaoud. Au cours de la séance d’ouverture publique des plis d’hier, le directeur de l’EVNH a présenté à grands traits le schéma de ce que sera la nouvelle ville. Ce sera, en fait, une «oasis urbaine». Elle englobera une grande variété de zones résidentielles, des structures universitaires, culturelles, sportives et de loisirs… La nouvelle ville abritera 80 000 habitants. Dans le détail, son plan urbain prévoit la réalisation d’infrastructures pour les secteurs de l’éducation nationale (43 infrastructures), de l’énergie (12), de la santé et de la population (30), de la jeunesse et des sports (37), de la culture (27), de l’administration (27), des finances et des assurances (5), du commerce (253), du tourisme (3), du culte (6), divers (7).
Et ce n’est pas tout, le plan d’aménagement prévoit une gare routière, des centres commerciaux, des hôtels, une base de vie… Des appels d’offres restreints seront lancés pour engager le privé dans la réalisation de certains segments inhérents à ce projet.
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Par Youcef Salami
La Tribune, Ă©dition du 28 Octobre 2008
# Administrateur | 28/10/2008 | Info
Le wali l’a annoncé à l’ouverture de la 3ème session ordinaire de l’APW
« Constantine aura un nouveau CHU et un stade â€â€pĂ©kinois’’»
La troisième session ordinaire de l’Assemblée populaire de la wilaya de l’année 2008 s’est ouverte hier matin. Elle a été consacrée au traitement de 5 dossiers différents : agriculture, santé, affaire sociale, éducation et économie et investissement. Le ton de la réunion a été donné par le chef de l’exécutif qui a d’emblée brossé un tableau reluisant du secteur de l’agriculture et à propos des fellahs qui, selon lui, bénéficient de toutes les conditions pour mener à bien leurs récoltes. «Il existe une coordination importante entre le secteur des banques et celui des agriculteurs. La wilaya de Constantine ne souffre aucunement d’entraves susceptibles de freiner le champ des fellahs. Autant de solutions existent en cas de problèmes de quelque nature qu’ils soient», a affirmé le wali indiquant que, conformément aux directives ministérielles, les agriculteurs ne se soumettront pas à la rude bureaucratie du fait de l’élaboration de 4 documents leur permettant de bénéficier de l’aide octroyée par l’Etat. Au chapitre des investissements,
M. Boudiaf nous fera part de «la dépossession» de 23 investisseurs de leur droit d’opérer, après une longue attente et mise en demeure émanant de l’administration locale. Il faut savoir que 73 lots de terrain ont été octroyés dans le cadre du CALPI. Soit une disproportion qui a contraint le wali à adresser des mises en demeure aux personnes lentes à faire fructifier la cession « dérisoire » du foncier. De plus, renchérit le conférencier, « aucun investisseur n’a rencontré un problème administratif ». Dans la foulée, il attestera que la wilaya de Constantine bénéficiera de son lot LSP (logement socio-participatif) à plus de 100%. Evoquant les futurs projets de la cité, le wali persiste et signe : « Constantine se modernisera et personne ne me freinera dans ce parcours initié par le président de la République.» Ainsi, après avoir dénoncé quelques défaillances au niveau de quelques structures sanitaires des communes, il annoncera la construction d’un autre CHU d’une capacité de 500 lits à la nouvelle ville. A cet effet, une assiette de 14 hectares est fin prête pour accueillir le projet. Cette future structure absorbera un bon nombre de spécialistes qui se bousculent dans les services du Centre hospitalier de Constantine. De plus, l’hôpital militaire de la localité de Didouche Mourad sera récupéré selon un compromis établi par les services des compétents. Pour ce qui est de l’application du système de la séance continue dans les écoles, on apprend que cette option sera généralisée l’année prochaine dans les établissements du moyen et du secondaire. La présente expérience aura été fructueuse en résultats pendant l’exercice écoulé. En matière de transport, trois lignes téléphériques sont inscrites dans le calepin de A. Tou qui, selon toute vraisemblance, aura paraphé l’accord. Kerkri-Sidi Mabrouk, hôpital-Bekira, et université-El Kantara, trois liaisons « aériennes » seront ainsi ajoutées aux deux premières, mises en service il y a plus de 5 mois. Les installations sportives n’ont pas été en reste du programme fort ambitieux du responsable : « Un complexe sportif d’une capacité de 54 000 places sera construit dans l’ex-place des Ferrailleurs.»
Mieux, M. Boudiaf voudrait calquer l’architecture du stade pékinois pour offrir à Constantine un nouveau mode d’arène avec une ambition… supplémentaire du wali qui admet que les projets auxquels il tenait sont sur la bonne voie, y compris le pont géant détenu par une firme brésilienne qui sera livré bien avant la date limite de 27 mois. Avant de clôturer son intervention, il est longuement revenu sur la réalisation du tramway qui « suit un cours de travaux des plus remarquables. Au moins trente techniciens italiens assurent la réalisation de l’œuvre ». Et M. Boudiaf d’ajouter : «La trémie Emir Abdelkader ne sera pas démolie pour les besoins des travaux. Je suis ambitieux oui, mais pas fou…» En somme, d’autres projets pour la ville millénaire qui ne leur tournerait assurément pas le dos. Un stade « chinois », un nouveau CHU, des LSP qui débordent… un tout relié par un pont géant. Ce sera l’eldorado pour les Constantinois… et non seulement le rêve, voire la volonté du wali et du président de la République de faire de Constantine une mégapole.
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Par Nasser Hannachi, correspondant Ă Constantine
La Tribune, Ă©dition du 28 Octobre 2008
# Administrateur | 28/10/2008 | Info
Pour barrer la route aux «aventuriers et intrus» de l’activité
L’agrément sera imposé aux promoteurs immobiliers
« Construire est un acte civilisationnel. Il doit être un acte conscient pour tous les acteurs du secteur. C’est pourquoi nous sommes dans l’obligation d’évaluer le dispositif législatif relatif à l’activité immobilière et cela dans une optique de le réviser. Ce qui va nous permettre de barrer la route aux aventuriers et aux intrus dans cette profession.» C’est en ces termes tranchants que le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Noureddine Moussa, a ouvert hier les travaux de la 7ème assemblée générale des promoteurs adhérant au Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI). C’est dans le cadre d’une vaste opération de professionnalisation des différents acteurs dans le secteur de l’habitat et après avoir fixé les conditions d’éligibilité à la fonction d’agent immobilier que Noureddine Moussa a appelé hier les promoteurs immobiliers à formuler des propositions pour enrichir le nouveau décret qui gérera leur activité.
Il a proposé l’obligation d’un agrément à toute personne souhaitant exercer cette activité et l’établissement d’un fichier national des promoteurs immobiliers. Il est à préciser que, dans l’actuel décret 93/03 relatif à la gestion de l’activité immobilière, aucune condition n’est exigée pour l’exercice de cette activité. Le ministre a également proposé aux débats l’institution d’un contrat notarié entre le promoteur et l’acquéreur, définissant les droits et obligations de chacune des deux parties. « Il n’est pas normal qu’une personne achète sur plan un logement pour un montant et se retrouve en train de débourser beaucoup plus à la fin du projet. Il faut penser à la création d’une mutuelle de la promotion immobilière qui pourrait, à titre d’exemple, prendre en charge une hausse des prix des matériaux », explique M. Noureddine Moussa.
Pour toutes ces lacunes et d’autres, le ministre a annoncé la décision de son département d’aller vers un nouveau décret législatif plus précis pour remplacer le décret n° 93/03. Le nouveau décret devra permettre, comme l’a précisé Noureddine Moussa, de délimiter les responsabilités de chaque intervenant dans l’acte de bâtir : « Cela va nous permettre de savoir qui a fait quoi et qui fait quoi.» Il va également revoir le contrat d’adhésion au FGCMPI, qui est actuellement volontaire. « J’ai trouvé, à titre d’exemple, anormal que l’adhésion au FGCMPI soit un acte volontaire », a-t-il dit, ajoutant qu’il est étonnant qu’il n’existe aucune garantie d’achèvement des projets. Revenant sur la capacité des adhérents du FGCMPI, le ministre a avancé le chiffre de 38 000 unités construites en une année, dont 75% de logements LSP. « De nombreux projets n’ont pas été garantis par le FGCMPI. Il faut dire que cet état de fait crée un certain nombre de problèmes.»
Reconnaissant qu’il y a de nombreuses lacunes dans son secteur, le ministre cite les insuffisances dans le suivi et la mise en œuvre des constructions ainsi que dans le contrôle en amont des matériaux de construction.
La seule manière de remédier à ces manquements est la mise en place d’un cadre légal plus adapté : « Nous visons une meilleure prise en charge des outils d’urbanisation.» En conclusion, le ministre déclare qu’il est temps «de passer à une phase qualitative dans l’activité immobilière. Il faut établir une loi qui permettra d’avoir toutes les garanties».
Situation des EPLF
Questionné sur la situation actuelle des EPLF et l’avenir des projets en cours de ces entreprises après la décision du ministère de l’Habitat d’aller vers une nouvelle forme d’organisation, M. Noureddine Moussa a assuré que tous les projets de ces entreprises vont être achevés dans une organisation future plus efficiente.
Formule location-vente de la CNEP/Immo
A la question de savoir sur quelle base sera confectionnée la liste des bénéficiaires de logements formule location-vente, de la CNEP-IMMO, et si les listes des postulants AADL orientés vers un programme futur seront pris en compte, le ministre a tenu à rappeler que la capitale enregistre, depuis 2003, 183 000 demandes de logement. « Nous ne pouvons pas satisfaire toute cette demande et la CNEP ne dispose que de 2 000 logements à Reghaïa.
J’ai déjà déclaré que d’autres formules existent pour l’acquisition d’un logement, comme le LSP. Quant à l’établissement des listes, nous veillerons au respect de l’équité.»
Loi sur les constructions inachevées
M. Noureddine Moussa a annoncé hier que les textes d’application de la loi sur les constructions inachevées, adoptée dernièrement, sont en préparation : «Il faut prévoir tous les cas de figure pour réussir la régularisation des situations.»
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Par Hasna Yacoub
La Tribune, Ă©dition du 28 Octobre 2008
# Administrateur | 27/10/2008 | Info
Pour l’insertion professionnelle de la jeunesse en difficulté
Un carrefour des métiers en voie de disparition
Un carrefour des métiers en voie de disparition intitulé «allo artisans» sera bientôt lancé au profit des jeunes diplômés issus de la formation professionnelle. C’est ce qu’a annoncé, hier, M. Abidet Abdelkrim, président de l’Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse (ONASJ), lors d’une conférence-débat au centre de presse d’El Moudjahid, à Alger. Afin de réhabiliter les métiers traditionnels, à savoir la plomberie, la menuiserie, la maçonnerie et l’électricité, le président de l’association a insisté sur l’urgence de créer ce carrefour qui, dira-t-il, prendra en charge 2 800 jeunes issus de la formation professionnelle à partir de janvier 2009 uniquement des 56 communes pour la capitale. Cette nouvelle démarche, qui donnera sa juste valeur aux métiers en voie de disparition en Algérie, sera élargie au fur et à mesure à l’ensemble du territoire national avec le soutien du nouveau dispositif de l’emploi de jeunes. «La capitale est désignée comme la ville pilote pour lancer cette opération de grande envergure», expliquera-t-il avant d’ajouter que la première expérience va démarrer au niveau d’une circonscription de Sidi M’hamed. M. Abidet a également précisé que, à travers ce nouveau projet, les jeunes se déplaceront à domicile pour proposer des prestations de services aux familles. A partir de là , deux possibilités s’offrent à ces jeunes diplômés qui seront payés par les personnes auxquelles ils offriront leurs services, en plus, a-t-il, souligné, de l’allocution de 8 000 DA attribuée par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.
Une nouvelle association en France, animée par la majorité des bi-nationaux, a également pris part à cette rencontre. Elle est venue, dira notre interlocuteur, pour bénéficier de notre expérience et présenter les dispositifs algériens en matière de prévention et de lutte contre le chômage. Sur ce point, M. Najdi Hamida, président de l’Association BBR, a mis en exergue la nécessité de créer un lien d’échange entre les jeunes des deux rives, magrébine et européenne, pour pouvoir partager les expériences des uns et des autres et apporter des solutions mutuellement pour, justement, faire sortir ces jeunes des fléaux puisque, poursuivra-t-il, «nous avons la même problématique, c’est-à -dire celle de l’insertion professionnelle des jeunes des deux rives». De son côté, le maître Abdelkader Hamida, porte-parole de la BBR, a expliqué que cette venue en Algérie est «le retour de la première rencontre organisée en mai 2008, à Paris, à l’encontre de l’ONASJ». «Nous avons eu assez de donner quant à l’expérience de l’Algérie en matière de la prévention de la délinquance. Nous nous basons davantage sur des questions qui relèvent de l’éducation et de la formation professionnelle», soulignera-t-il, en précisant, dans ce contexte : «Nous avons trois actions principales sur le thème de l’emploi le coohing, assister et accompagner les jeunes pour leur apprendre les codes de l’entreprise, le job-dating, c’est-à -dire des cours d’entretien d’embauche, dont le but est de faciliter la rencontre entre les entreprises et les jeunes issus des quartiers populaires pour casser les préjugés et ensuite un projet plus ambitieux qui n’est pas encore mis en place, un partenariat entre les entreprises et les universités des quartiers populaires.» Lui emboîtant le pas, la vice-présidente de l’association a, pour sa part, fait savoir que la BBR souhaite également lutter contre les échecs scolaires à travers les différents dispositifs qui se résument en deux points essentiels : «Eradiquer les sorties sans qualification, dont des mesures d’accompagnement ont été proposées, et la mise en place d’une classe pré-prépa pour que les élèves méritants puissent accéder aux écoles les plus sélectives.» Et de conclure : «Les difficultés étant les mêmes, pourquoi ne pas partager les mêmes mesures et dispositifs pour apporter des solutions mutuelles à cette problématique.»
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 27 Octobre 2008
# Administrateur | 27/10/2008 | Info
> DERNIĂRE
Khenchela sous la loupe des scientifiques
Le colloque international sur la ville, intitulé « Penser la ville, une approche comparative », s’est ouvert hier au centre universitaire dans une ambiance d’enthousiasme scientifique.
Après l’ouverture solennelle, à laquelle ont pris part les autorités locales, et une minute de silence observée à la mémoire de l’enseignant assassiné la semaine dernière à l’université de Mostaganem, les travaux ont débuté par la sociologie à travers le regard du sociologue Abdelkader Lakjaâ, qui a planté le décor avec sa conférence intitulée « Les ville algériennes : de la reconfiguration urbaine à la refondation du lien social ». M. Lakjaâ, qui récuse les idées pessimistes de la domination de la ruralité, a proposé d’approcher la ville telle qu’elle est réellement en Algérie et telle que les Algériens sont en train de la former et de la refaire, et non pas se fixer un idéal de ville qui n’existe nulle part. Les notions d’urbanité et de citadinité sont en cours de construction, a-t-il avancé, compte tenu de la nouveauté de l’urbain en Algérie.
Sans sortir du cadre mais un tantinet provocateur, l’anthropologue et architecte Djamel Chabane a plaidé, quant à lui, pour une révision des paradigmes qui touchent à la cité, arguant de l’obsolescence de ceux utilisés actuellement. Revenant sur le concept d’urbanisation chez Ibn Khaldoun et Cerda, le conférencier a rappelé à l’assistance que moins de 10% des lois sur l’urbanisme sont appliquées en Algérie alors que la police de l’urbanisme ne sert qu’à établir et à archiver des rapports. Les travaux ont repris au milieu de l’après-midi autour des thèmes « La ville en question » et « La ville dans l’imaginaire » avec, notamment, une analyse des dynamiques urbaines en Algérie, présentée par le sociologue Saïd Belguidoum, et un regard sur l’approche du chercheur des territoires de la ville présenté par le géographe Marc Cote. A son tour, Saïd Choudra s’est interrogé sur les moyens de la recomposition de la ville fragmentée en situant les raisons de cette fragmentation dans le processus de déterritorialisation et de décontextualisation qui caractérise le modèle d’habitat en Algérie.
A noter parmi les rares communications qui sortent du cadre des disciplines de l’architecture et de la sociologie du fait urbain, celle de Nedjma Benachour qui a parlé de l’imaginaire et la lisibilité de la ville dans l’écriture littéraire. Les débats qui ponctuaient les séances ne manquaient pas, à chaque fois, de laisser paraître des contradictions que les participants discutaient à bâtons rompus et de manière enrichissante, grâce notamment à l’apport des universitaires venus de France, de Suisse et du Mexique. La deuxième journée s’est organisée autour de trois ateliers intitulés « Processus de fabrication de la ville », « Habitats et pratiques habitantes » et « La ville des gestionnaires ». Les chercheurs ont tenté, chacun à travers ses travaux, de décortiquer l’apport des acteurs de la vie urbaine, l’habitant et le décideur, dans les mutations qui touchent la ville et les phénomènes « nouveaux » qui traversent celle-ci à l’image de la « soukalisation » (installation de grand marchés à l’entrée des villes) ou encore les effets probables de l’introduction d’un outil de mobilité comme le tramway.
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Par Nouri Nesrouche
El Watan, Ă©dition du 27 Octobre 2008
# Administrateur | 27/10/2008 | Info
> ÉPOQUE
Lait frelaté en Chine : L’Algérie n’est pas à l’abri
Le scandale du lait frelaté en Chine qui a fait beaucoup de victimes sur place et dans le monde toucherait-il par ricochet l’Algérie ?
Tout porte à le croire, car si notre pays importe très peu de produits agroalimentaires de Chine, il n’en demeure pas moins que le consommateur algérien risque de connaître des problèmes à travers la consommation de chocolats et friandises, particulièrement, importés d’Europe, essentiellement de France. Et c’est là que le coup de semonce a été donné, puisque le ministère de l’Agriculture et de la Pêche de l’Hexagone vient de rendre public un communiqué qui annonce « le retrait définitif du marché français des bonbons » White Rabbit et des biscuits Koala.
La teneur en mélamine de ces derniers est en effet supérieure au seuil d’alerte. Les personnes qui détiendraient ces produits doivent ne pas les consommer et les rapporter au point de vente ou les détruire... Les résultats des analyses réalisées en France ont mis en évidence une teneur en mélamine supérieure au seuil d’alerte fixé par la Commission européenne, à savoir 2,5mg/kg.
Or, il se trouve que les deux marques citées existent chez nous, constatées de visu à Constantine, pas en grandes quantités, mais elles existent quand même et sûrement un peu plus dans les villes portuaires, notamment Alger. Pour le moment, aucune alerte n’a été donnée sur le sol algérien, mais il est quand même temps d’y penser vu que l’importation de produits de consommation de friandises n’obéit à aucune logique, surtout si l’importation se fait par le biais de « cabas ».
Il faut rappeler que la mĂ©lamine, responsable du lait frelatĂ© en Chine « est un composĂ© chimique utilisĂ©, sous forme de rĂ©sine, pour fabriquer des colles et des plastiques, ou encore du stratifiĂ© dĂ©coratif, autrement dit, du formica », contrairement Ă la mĂ©lanine ou les mĂ©lanines, incriminĂ©es Ă tort Ă cause d’un nom presque similaire, qui sont comme on le sait « secrĂ©tĂ©es par les humains notamment, elles sont responsables de la couleur de la peau, des cheveux et des yeux ». Alors entre le â€â€m’’ et le â€â€n’’, votre cĹ“ur ne doit pas balancer, car il y va tout simplement de votre santĂ©.
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Par Hamid Bellagha
El Watan, Ă©dition du 27 Octobre 2008
# Administrateur | 26/10/2008 | Info
Au moment où les potentialités sont énormes au niveau local
L’Algérie importe plus de la moitié de ses besoins en produits sidérurgiques
L’industrie de la sidérurgie et de la métallurgie en Algérie vit des moments difficiles. L’Algérie importe une grande quantité de ses besoins en produits sidérurgiques, notamment le rond à béton. C’est le constat dressé, hier, lors d’une conférence de presse organisée par des représentants de l’Union arabe du fer et de l’acier (UAFA). Et comme on ne peut parler de l’industrie lourde sans évoquer le complexe El Hadjar, les professionnels ont à tour de rôle établi une situation peu reluisante de cette industrie et même du complexe «El Hadjar, qui était une pépinière, ne tourne qu’à 50% de ses capacités et n’arrive à satisfaire que 20% de la demande nationale même après sa reprise par Arcelor», a lâché M. Messaoud Chetih, ex-président de l’UAFA. A ses yeux, la seule chance pour la survie du complexe était sa reprise par le groupe indien ArcelorMittal. Néanmoins, il n’a pas caché que le complexe, composé de 35 usines de différentes filières, vit d’innombrables contraintes. Actuellement, le complexe est confronté à de multiples contraintes, affirme l’intervenant qui énumère, entre autres, les problèmes de l’acheminement des minerais de la mine de l’Ouenza, une perte d’expertise due notamment au départ des compétences du complexe, ce qui ouvre évidemment la voie à des défauts et à un manque dans la maintenance du complexe.
Quant au président de l’UAFA, il a estimé que depuis l’ouverture de cette usine en 1981 aucun autre investissement dans la filière n’a vu le jour. Même El Hadjar, qui était dans «une situation de quasi blocage», n’a pas eu droit à une maintenance adéquate en raison de la crise économique de 1986. Pis, selon le constat de ces professionnels, les timides actions initiées par le secteur privé, en vue de mettre sur pied une industrie de transformation, se sont retrouvées face à des montagnes de problèmes, ce qui a contraint nombre d’entreprises à mettre la clé sous le paillasson sous la pression du manque de financement et d’autres problèmes techniques. L’autre problématique soulevée par les conférenciers a trait à l’exportation des déchets ferreux. Selon les intervenants, «le fer est un produit stratégique». L’exemple édifiant, selon eux, est le fait que «les Etats-Unis enterrent les déchets ferreux dans le désert au lieu de les exporter». «L’Algérie est parmi les rares pays qui exportent ces déchets. Elle doit mettre sur pied une industrie de transformation», poursuivent-ils.
Pourtant, devant toute la fragilité de cette industrie, il y a tout un potentiel à exploiter. «L’Algérie est peut-être le seul pays où le gaz est à un prix insignifiant, 0,6 dollars, alors qu’il se vend sur la marché mondial à 12 dollars», soutient M. Chetih. L’autre avantage est l’existence de toute une infrastructure, notamment à Jijel, où le port de Djendjen a les capacités de devenir la plaque tournante de l’industrie lourde dans le Bassin méditerranéen. Il y a lieu également de mentionner le gisement de Gara Djebilet, considéré comme le plus grand dans le monde. Les intervenants n’ont pas caché l’engouement des investisseurs étrangers pour ce créneau de l’industrie lourde comme c’est le cas d’El Izz Steel et des Turcs.
Pour ce qui concerne la situation de cette industrie dans le monde arabe, M. Mohamed Laïd Lachkar a estimé que les pays arabes produisent 25 millions de tonnes de produits sidérurgiques par an et leurs besoins sont estimés à 35 millions de tonnes. Ils importent ainsi pour l’équivalant de 32 milliards de dollars. Le conférencier pense qu’une complémentarité doit voir le jour entre les différents pays arabes et pourquoi pas des cartels.
Metalex ouvrira ses portes du 15 au 18 novembre prochain
La première édition du Salon international de la sidérurgie, de la métallurgie et de l’industrie de la transformation se tiendra du 15 au 18 novembre prochain au palais des Expositions à Alger, ont annoncé hier les organisateurs. Centrée autour du thème «l’industrie de la métallurgie, de la sidérurgie et de la transformation dans le monde arabe», cette manifestation verra la participation de nombreuses sociétés algériennes et arabes et d’autres firmes étrangères, notamment de Chine et du Portugal.
En marge du salon, des conférences-débats axées sur l’état des lieux de cette industrie en Algérie seront animées par des représentants de sociétés algériennes publiques et privées.
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Par SmaĂŻl Boughazi
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 26 Octobre 2008
# Administrateur | 26/10/2008 | Info
Les nouveaux conducteurs sont les principaux responsables
1600 morts dans 11 mille accidents de la route durant 6 mois
Les responsables d’autoécoles ont appelé le Gouvernement à condamner les chauffeurs qui ont commis des infractions provoquant des accidents mortels ou le retrait définitif des permis de conduire.
Ces responsables d’autoécoles, estimés à 3700 à l’échelle nationale, ont débattu, hier, des questions de la profession. Ils se sont basés dans leur étude sur les rapports des services de sécurité et des services administratifs spécialisés dans l’organisation de la circulation, qui ont affirmé qu’il y a eu près de 11336 accidents de la circulation au cours du premier semestre de 2008, faisant 1600 morts et plus de 20 mille blessés. Dans ce bilan, l’Algérie a été classée quatrième à l’échelle mondiale et première à l’échelle Maghrébine en terme d’accidents de la circulation.
Ces rapports indiquent également que les nouveaux conducteurs sont derrières un taux considérable de ces accidents, suite au non respect du code de la route et aux dépassements et à cause d’autres fautes que toutes les études ont prouvé leur rapport avec la faiblesse de formation qu’ils ont reçue.
Ce document montre également l’échec du Code de la route en vigueur, notamment dans le volet relatif aux peines, par le non respect du volume horaire des leçons théoriques et pratiques, en plus des dépassements enregistrés dans l’obtention des permis de conduire, qui sont parfois vendus sans que les postulants n’assistent même pas à une heure de formation dans ces écoles.
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Par S. Smail/ Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 26 Octobre 2008
# Administrateur | 26/10/2008 | Info
Programme des 65 000 logements location-vente
Seule la CNEP-Immo établira les listes des bénéficiaires
Beaucoup d’espoir a été suscité après la publication dernièrement de l’entretien du directeur général de la CNEP-Banque. L’annonce de ce dernier de la livraison de 35 000 logements «formule location-vente», réalisés par son organisme sur tout le territoire national avant la fin 2009, a laissé croire aux postulants de ladite formule auprès de l’Agence de l’amélioration et du développement du logement (AADL) que leur tour de bénéficier d’un toit est enfin arrivé. Surtout si on se rappelle que ces derniers, dont le nombre total excède les 47 000, ont été orientés par l’AADL vers des programmes futurs, après la signature d’un engagement portant la mention «programme futur-CNEP». Seulement, et depuis quelques années déjà , la CNEP-Immo a affiché des réticences à prendre en charge les postulants de l’AADL. D’ailleurs, pendant deux ans, les souscripteurs de l’AADL du «programme futur» ont été ballottés entre les deux organismes (AADL et CNEP-Immo) à la recherche de leurs dossiers.
En 2007, la CNEP-Immo a présenté un formulaire de demande pour le «programme de logements en location-vente CNEP-Banque» dans lequel il est demandé au souscripteur de fournir des renseignements spécifiques (nom, emploi, adresse, situation familiale, site choisi et type de logement choisi). Ces formulaires étaient adressés à tout demandeur avec une priorité accordée aux détenteurs d’un livret CNEP. Ainsi, la CNEP prépare sa liste de bénéficiaires et a déjà posé ses critères d’éligibilité. De son côté, l’AADL a remis, en juillet 2006, à la CNEP-Immo la liste de ses souscripteurs éligibles dont elle n’a pu
satisfaire la demande.
La question qui reste posée, c’est de savoir si la CNEP-Immo va confectionner sa liste à partir de celle de l’AADL et de ses formulaires (réceptionnés en 2007) conjointement. Pour M. Djamel Bessa, le P-DG de la CNEP-Banque, son organisme prendra «en charge toute demande de logement qui répond aux conditions requises en prenant en compte les paramètres de rentabilité exigés pour toute banque ou institution financière intervenant dans ce secteur».
Ce qui explique clairement donc que la CNEP-Immo établira ses propres listes et que le prix de son produit prendra en considération les paramètres de rentabilité. Si la première proposition retenue lors de l’annonce de la réalisation des 65 000 logements location-vente/CNEP est maintenue, un taux de 1% d’intérêt est prévu sur le prêt accordé au bénéficiaire. Jusque-là , il ne s’agit que de «si» et seuls les responsables de cet organisme peuvent éclairer les souscripteurs sur les modalités d’acquisition et les critères d’éligibilité. Une seule réalité, celle de la réalisation de 65 000 logements dans les deux prochaines années avec pour le moment 2 000 unités à Reghaïa, dans la wilaya d’Alger.
Enfin, et concernant la dernière annonce faite par le ministre de l’Habitat, M. Noureddine Moussa, dans les colonnes d’un quotidien national, et qui fait état de la décision du chef de l’Etat de poursuivre la réalisation de logements dans le cadre de la formule location-vente, on apprend auprès des services de l’AADL que si cet organisme venait à être retenu pour d’autres programmes, le choix des nouveaux acquéreurs se fera à partir des listes des souscripteurs de 2001 et 2002 et dont la demande n’a pu être satisfaite.
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Par Hasna Yacoub
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 26 Octobre 2008
# Administrateur | 26/10/2008 | Info
Ghoul a démenti l’information rapportée par certains quotidiens
La Tunisie réalisera une jonction avec l’autoroute Est-Ouest
Le ministre des Travaux publics vient d’infirmer, encore une fois, l’information, rapportée par certains quotidiens nationaux, concernant le refus de la Tunisie de réaliser la jonction avec la section de l’autoroute Est-Ouest. «La jonction se fera officiellement, tel que prévu par les deux pays. L’accord est déjà signé entre l’Algérie et le pays voisin, la Tunisie», a assuré M. Ghoul lors du dernier point de sa visite au niveau de Bab Ezzouar, sur la RN5. Au niveau de ce point, le premier responsable du secteur a lancé officiellement le début des travaux de la réalisation de la trémie, sans trop donner de détails. Par contre, le ministre a affiché sa satisfaction quant au taux d’avancement des travaux estimé à 75%, et appelé les chefs de chantier à accélérer la cadence pour livrer les projets dans les délais prévus.
Sur la même ligne, M. Ghoul a mis l’accent sur le respect des normes de qualité, de sécurité des ouvrages, des panneaux de signalisation, sans oublier l’environnement, l’esthétique et, surtout, la sécurité des piétons. Entamant, hier, une série de visites d’inspection et de travail des principaux projets en cours de réalisation dans la périphérie de la capitale, le ministre a commencé par une tournée au niveau du chantier du dédoublement de la RN36, reliant la région de Chéraga (les Dunes) à Tessala El Merdja. Après avoir écouté attentivement les explications des chefs de chantier, le ministre a instruit ces derniers notamment en ce qui concerne la réalisation d’un boulevard pour les piétons. Il a également insisté, au cours de sa deuxième halte, la voix express reliant Aïn Benian à Boufarik, sur l’urgence de finaliser les travaux avant l’hiver quant au lot de route du grand viaduc qui sera réalisé au niveau de Ouled Fayet. Le taux d’avancement des travaux de ce chantier est très appréciable, selon le ministre. Au niveau du projet du dédoublement du CW 111, entre Draria et Baba Hassen, M. Ghoul s’est mis en colère, comme à chaque visite sur ce point, à propos du retard accusé dans les finitions des murs de soutènement, notamment l’esthétique, le reboisement et le nettoyage du site après l’achèvement des travaux. Un nouveau pénétrant de 6 km, reliant la deuxième rocade d’Alger et l’actuelle, a été lancé au cours de cette visite. Il sera réalisé avec un greffage permettant ainsi, selon le ministre, d’assurer une fluidité entre El Harrach et Ben Aknoun, d’une part, et les Eucalyptus et la nouvelle rocade de Ben Aknoun, d’autre part.
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Par Nabila Belbachir
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 26 Octobre 2008
# Administrateur | 26/10/2008 | Info
Chantiers en retard de l’AADL
Toutes les dispositions prises pour l’achèvement de la totalité des programmes 2001 et 2002
L’Agence pour l’amélioration et le développement du logement (AADL), qui s’était engagée en 2001 à la réalisation de 55 000 logements en formule location-vente sur tout le territoire national pour un délai de chantier de 18 mois, peine encore à tenir cette promesse. Actuellement, 25% des projets de cet organisme restent à livrer. Dans l’attente, les bénéficiaires des sites dont les chantiers enregistrent d’énormes retards s’angoissent, ne voyant pas encore leurs immeubles sortir de terre. Nombreux sont ceux qui se sont constitués en associations et ont créé des blogs sur Internet pour tenir informés leurs futurs voisins sur l’évolution des travaux. Au niveau des services de l’AADL, on a appris que toutes les dispositions ont été prises afin que la totalité des bénéficiaires reçoivent leurs clés d’ici la fin de l’année 2009.
Ainsi, pour le site de Souidania du programme AADL 2001, sur les 190 logements retenus dans ce programme (initialement 672 logements), 85 seulement sont en cours de réalisation. Ces logements sont répartis sur sept bâtiments (n°1 à 7) dont les travaux de 70 logements sont à hauteur de 75% alors que 15 autres ne sont qu’à 25%. Les sept autres bâtiments (n°8 à 14) qui devraient comporter les 105 logements restants n’ont toujours pas vu le jour. Mais le marché vient d’être attribué à l’entreprise chinoise ZCIG qui s’engage à livrer le site dans une quinzaine de mois. Quant au risque imminent de glissement d’un terrain jouxtant les sept immeubles en cours de réalisation, il est annoncé qu’un mur de soutènement va être réalisé pour la protection du site par l’entreprise algérienne ENGOA dont les travaux vont débuter au cours de la semaine prochaine. Enfin, concernant les souscripteurs orientés initialement vers les immeubles 15 à 19 et dont la réalisation n’est plus à l’ordre du jour, il est annoncé une prise en charge progressive de ces bénéficiaires dans le cadre d’une réorientation vers d’autres sites de l’AADL selon les disponibilités. A Aïn Benian où 1 601 logements sont attendus depuis plusieurs années par les bénéficiaires, les difficultés des trois sites semblent enfin aplanies.
Les deux sites de Bellevue 1 et 2 ont été rassemblés dans un seul site densifié de 1 520 logements et le marché a été signé en avril 2007 avec l’entreprise chinoise ZCIG pour un délai de 22 mois. Le troisième site de Aïn Benian «Dar Chaabane» vient également d’être confié à cette entreprise chinoise pour un délai de 24 mois. L’affectation de l’ensemble des souscripteurs orientés vers ces trois sites sera maintenue. «Les Chinois vont construire l’ensemble des logements prévus sur ces sites», nous affirme-t-on au niveau de l’AADL. Ce qui confirme ainsi que les travaux de quelques bâtiments commencés par l’entreprise algérienne BATIGEC -qui a été dissoute- ne seront pas repris par la nouvelle entreprise chinoise. Ainsi, les distributions partielles au niveau du site de Aïn Benian commenceront vers la fin de l’année 2009 et ce, en prenant en considération les délais de réalisation des VRD (voiries et réseaux divers). La même entreprise chinoise s’est vu confier le site de Boumati (El Harrach) depuis la même date pour 15 mois. A Draria, les trois chantiers du programme 2002, affectés dans un premier temps à l’entreprise chinoise COCPC, ont connu également un grand retard dans les livraisons. L’AADL a dû recourir à la justice pour être rétablie dans ses droits après avoir résilié son contrat avec cette entreprise, le 4 mai 2005. Les trois chantiers ont été attribués à de nouvelles entreprises : pour Draria I, l’entreprise Slimane Haddad (Liban) est chargée de la réalisation de 1 274 logements et, pour les deux autres sites Draria II (234 logements) et Draria III (722 logements), c’est l’entreprise chinoise Gungscha qui a pris le relais pour un délai de 20 mois. «Les travaux avancent bien et les livraisons partielles vont débuter au cours de l’année 2009», affirme-t-on au niveau de l’AADL. Le cas du chantier des Eucalyptus (406 logements) réalisé par l’entreprise privée ABC Ouibrahim qui accuse un grand retard est en voie de dénouement puisqu’il ne reste que la réalisation de deux immeubles (n°8 et 9) et qui sera terminée «bientôt». Il s’agit là des nouveaux délais de livraison pour les sites de l’AADL qui enregistrent le plus grand retard. Même si ces délais risquent ne pas être respectés de nouveau, dans cette multitude de variabilités (délais de livraison, affectation…), il reste néanmoins une certitude pour les bénéficiaires de logements AADL, celle de la livraison de la totalité des logements prévus dans les programmes 2001 et 2002 par l’AADL. C’est le ministre de l’Habitat, M. Noureddine Moussa, qui s’est engagé devant des millions de téléspectateurs, lors du forum de l’ENTV, à livrer la totalité des projets AADL aux souscripteurs retenus pour les deux programmes 2001 et 2002, d’ici la fin de l’année 2009 à l’exception de trois «un à Goléa (Haï Laymoun), un autre à Oran et un troisième à Blida (Beni Merad). Et cela pour des raisons qui nous dépassent. Il y a des affaires pendantes en justice».
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Par Hasna Yacoub
Photo : S. ZoheĂŻr
La Tribune, Ă©dition du 26 Octobre 2008
# Administrateur | 26/10/2008 | Info
Des chercheurs algériens proposent la création d'une centrale de production de "l'hydrogène solaire" à Ghardaïa.
Des chercheurs algériens qui supervisent l'étude du "projet du Maghreb-Europe" sur la production et l'exportation de "l'hydrogène solaire" ont proposé le lancement de ce dernier par la création d'une centrale d'énergie solaire prés de la ville de Ghardaïa, au regard du potentiel solaire considérable de l'Algérie dans tout le bassin méditerranéen.
M. Bouziane Mehmeh, qui supervise l'étude en compagnie d'un groupe de chercheurs au centre de développement des énergies renouvelables de Bouzaréah à Alger, a indiqué à l'APS que "l'étude consiste à rechercher la possibilité d'introduire le gaz hydrogène dans le gaz naturel, précisant que les premiers résultats sont"convaincants et satisfaisants".
L'étude, a-t-il ajouté, a obtenu un prix d'encouragement de la revue de l'OPEP "pétrole et coopération arabe".
L'idée de ce projet est née, selon ses initiateurs, lors du "16éme congrès international sur l'énergie hydrogène, tenue dans la ville de "lyon" (France) en 2006 sur proposition du premier congrès international sur l'hydrogène en tant que source énergétique renouvelable" tenue à Alger en juin 2005.
La revue "pétrole et coopération arabe" a publié dernièrement l'étude qui considère que l'hydrogène solaire est "le carburant stratégique alternatif le plus attractif et le plus disponible pour répondre aux besoins énergétiques mondiaux dans les prochaines décennies" et résoudre les problèmes en relation avec la crise énergétique qui secoue le monde actuellement et son impact sur la hausse des prix du pétrole et les émissions de gaz nuisibles à l'environnement.
En 2005, des experts d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, d'Egypte, de France, d'Italie, d'Allemagne et du Royaume-Uni ont recommandé "la création d'un grand projet Maghreb-Europe pour développer et exploiter l'hydrogène produit à partir de l'énergie solaire dans les pays du Maghreb".
En 2006 le centre algérien de développement des énergies renouvelables a été chargé de coordonner les efforts des pays du Maghreb, la société européenne des technologies de l'hydrogène ayant, pour sa part, été chargée de coordonner les efforts des pays de la rive nord de la méditerranée.
L'équipe algérienne de recherche a conclu à la possibilité de lancer le projet par la création d'une centrale d'énergie solaire prés de la ville de Ghardaïa proche des champs pétrolifères de Hassi R'mel, le site offrant toutes les conditions requises.
Parmi ces conditions, l'on cite le potentiel solaire considérable du sud algérien, ses nappes phréatiques, en plus des gazoducs transméditerranéens qui pourront être utilisés pour la distribution de l'hydrogène ainsi que l'existence de techniques efficaces de production de l'hydrogène".
Selon une étude réalisée par l'Agence spatiale allemande, "l'Algérie recèle le plus important potentiel solaire dans tout le bassin méditerranéen, avec un volume annuel estimé à 169.000 tétra Wh en énergie thermique solaire, 14 tétra Wh en énergie solaire photovoltaïque et 35 tétra Wh en énergie éolienne".
Le volume du potentiel solaire de l'Algérie équivaut le décuple de celui de son potentiel en gaz naturel découvert jusqu'à l'heure à Hassi R'mel, indique la même étude.
Par ailleurs, la revue met en avant "des opportunités indéniables pour les pays du nord et du sud de la Méditerranée permettant de dégager les contours d'une coopération fructueuse et efficace dont la cheville ouvrière n'est autre que l'exploration d'un potentiel extraordinaire d'énergie solaire notamment dans le grand Sahara, en faisant de l'hydrogène généré par l'énergie solaire un vecteur d'une énergie propre et sure couvrant les besoins énergétiques au double plan régional et mondial".
L'eau souterraine est un autre facteur essentiel à la production de l'hydrogène, d'autant plus que le nord du Sahara algérien renferme deux grandes nappes phréatiques. La première, l'une des plus importantes au monde, est située sur les frontières entre l'Algérie, la Tunisie et la Libye, et la seconde appelée "le grand erg oriental" est située au cúur du Sahara algérien.
Ces deux réservoirs hydriques sont à même de permettre une production à grande échelle de l'hydrogène, estime le document, rappelant que des études réalisées depuis 30 ans ont démontré que l'exploitation des couches hydriques du nord du Sahara algérien qui offrent l'avantage d'une relative profondeur de la croûte du réservoir, permettra d'alimenter les centrales d'hydrogène d'une manière efficiente et à moindre coût.
L'Algérie dispose également d'un autre facteur non moins important, à savoir le réseau de gazoducs la reliant à l'Europe pouvant être mis à contribution pour le transport de l'hydrogène vers l'Europe à des coûts raisonnables, ajoute l'étude.
Ce réseau peut servir, selon les chercheurs, pour le transport de "l'hydrogène combiné" (gaz et hydrogène) via un même gazoduc, en tenant compte de certains
aspects techniques.
La revue a également mis en évidence un autre projet de transport et de distribution d'un composé de gaz naturel et d'hydrogène en cours de réalisation par un groupe européen, précisant que ce procédé vise à "définir les conditions techniques et socioéconomiques à même d'injecter de l'hydrogène dans le gaz naturel en utilisant les infrastructures existantes".
Parmi les pays concernés par le projet, la publication cite l'Algérie, la Libye, la France, l'Espagne, la Suisse, l'Italie, l'Allemagne, la Turquie et les Etats-Unis.
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Par APS
La Tribune, Ă©dition du 26 Octobre 2008
# Administrateur | 25/10/2008 | Info
Renouveau de l’économie agricole et rurale
Une stratégie pour assurer la sécurité alimentaire
Notre facture alimentaire s’alourdit d’année en année, et face à la crise alimentaire mondiale qui risque de perdurer, l’objectif d’une autosuffisance des besoins constitue une priorité pour se mettre à l’abri de lourdes conséquences. Le pays a les moyens d’y parvenir à condition d’exploiter les énormes potentialités agricoles qu’il détient. Pour ce faire, la mise en place d’une nouvelle politique agricole ou de stratégie de production devient tout à fait indiquée. Dans cette optique, le ministre de l’Agriculture Rachid Benaïssa s’évertue, depuis peu, à défendre la stratégie adoptée dans ce sens par son département. Il était jeudi dernier dans la wilaya de Sétif, dans le cadre d’une visite de travail entamée la veille, à la rencontre des agriculteurs pour expliquer sur quoi elle repose et à quelles fins utiles. Leur expliquant en substance que le pays «possède les moyens nécessaires pour affronter cette crise» qui doit être perçue comme un «avertissement» exigeant la mobilisation de tous les acteurs du secteur agricole. Des déclarations reprises par l’APS.
Toujours au sujet de sa visite dans cette wilaya, Benaïssa a révélé que la wilaya de Sétif a été choisie pour le lancement, sur le terrain, de cette politique de renouveau de l’économie agricole, notamment en matière de production de céréales, principale culture de la région. «Ce qui va requérir davantage d’efforts de la part des céréaliers de la région comme aussi de ceux des autres wilayas à vocation céréalière, en vue d’améliorer les rendements à l’hectare», a souligné le ministre. Et d’ajouter qu’à travers cette stratégie, le gouvernement œuvre à mettre les professionnels de la terre en position de «relever les défis», en leur facilitant l’accès aux crédits et en leur assurant l’approvisionnement en semences nécessaires pour mener à bien leur campagne labour-semailles.
Rappelons par ailleurs qu’au cours de cette visite de travail, le premier responsable du secteur a présidé une rencontre régionale consacrée à la céréaliculture, à laquelle ont pris part les directeurs des services agricoles et des Chambres d’agriculture, les responsables des caisses de mutualité agricole et des cadres du secteur issus de 19 wilayas de l’est du pays.
A cette occasion, Rachid Benaïssa a, une nouvelle fois, rappelé la nécessité de faire de la sécurité alimentaire «l’un des piliers de la souveraineté nationale et un élément essentiel de sa consolidation». Et de soutenir : «Il faut préférer le blé produit localement au blé importé.» Pour ce faire, le département ministériel ambitionne, dans le cadre du renouveau de l’économie agricole et rurale, de «renouveler aussi la vision et les méthodes de travail en impliquant l’ensemble des intervenants dans le secteur de l’agriculture», a annoncé le ministre. Soulignons enfin que le ministre de l’Agriculture et du Développement effectuera des visites de travail similaires dans d’autres wilayas du pays.
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Synthèse de Ziad Abdelhadi
La Tribune, Ă©dition du 25 Octobre 2008
# Administrateur | 25/10/2008 | Info
Opération Hadj 2008-2009
Air Algérie se mobilise
Mis à part quelques modifications qui pourraient intervenir, le départ des pèlerins algériens aux Lieux saints de l’islam est prévu du 13 novembre au 4 décembre 2008. Le retour est fixé du 13 décembre de l’année en cours au 3 janvier 2009.
Ce programme, fixé par la compagnie aérienne Air Algérie, sous réserve de sa confirmation par les autorités saoudiennes, concerne le transport de pas moins de 36 000 pèlerins, soit 1 pour 1000 habitants. Initialement, et selon M. Abed Nadir, sous-directeur des ventes à la direction commerciale d’Air Algérie, «le transport de ces pèlerins devait être réparti équitablement entre notre compagnie et celle d’Arabie Saoudite, Saudia, c’est-à -dire 18 000 pour chacune». Mais cette dernière, explique notre interlocuteur, après avoir «exigé une augmentation des tarifs de l’ordre de 30%, refusée par Air Algérie, a revu à la baisse le quota à transporter, estimé seulement à 11 000 personnes». Donc, Air Algérie devra transporter cette année, à elle seule, «25 000 passagers à destination des Lieux saints, en plus des missionnaires, c’est-à -dire les accompagnateurs de l’office à charge de cette opération, qui sont au nombre de 800 personnes», nous fait savoir M. Guellil Mouloud, chef du département vente dans cette même direction.
Le nombre de vols qui seront assurés par Air Algérie est de 107, répartis à travers les différentes escales prévues sur l’ensemble du territoire national contre 50 pour la Saudia, qui assurera 32 départs à partir d’Alger et 18 au départ d’Oran. Au total, le nombre de vols qui seront assurés est de 157.
Pour le moment, Air Algérie est dans l’attente de la confirmation du programme par les autorités saoudiennes. Une fois celui-ci validé, elle s’attellera à la réactualisation de la procédure de vente qui sera distribuée et transmise à l’ensemble des directions régionales pour la commercialisation de la billetterie, nous explique M. Abed.
A propos des nouveautés de cette année, M. Adjrid Atmane, directeur des ventes et réseau, soulignera l’introduction de trois nouvelles escales. Il s’agit de Tlemcen, d’El Oued et de Tamanrasset, portant ainsi le nombre d’escales à 15 à travers toute l’Algérie.
Chargée de transporter les hadjis algériens, cette société nationale a mis en place tous les moyens nécessaires pour permettre un bon déroulement de cette opération. Cela malgré le fait qu’Air Algérie ne fait pas beaucoup de bénéfices avec cette opération qui est beaucoup plus politique et religieuse suivie par les plus hautes autorités du pays, comme le souligne M. Adjrid. Ce dernier ajoute qu’il s’agit là «d’un devoir pour notre compagnie de se mobiliser pour une telle opération d’envergure nationale».
Il faut savoir que les tarifs des vols d’Alger aux Lieux saints de l’islam sont de 93 500 DA en TTC. Air Algérie compense ses pertes sur cette opération par les réseaux domestique et international, mais aussi par les vols charters qui représentent 23% du chiffre d’affaires de l’entreprise.
Air Algérie transporte des pèlerins mauritaniens et sénégalais
A l’instar de l’année dernière, Air Algérie qui a transporté 1650 pèlerins mauritaniens au départ de Nouakchott vers les Lieux saints de l’islam va rééditer cette expérience à la faveur de la renégociation de cet accord. Le nombre de hadji mauritaniens à transporter cette année est estimé entre 1500 et 1600. Une mission commerciale sera dépêchée par la compagnie algérienne à Nouakchott et aura pour mission de vendre les billets. «Nous envisageons de commencer cette vente avant la fin du mois en cours puisque les vols sont prévus à partir du 20 novembre prochain vers l’Arabie saoudite», nous explique M. Abed Nadir, sous-directeur des ventes. Un autre projet pour cette année concerne le transport des pèlerins de la confrérie tidjania du Sénégal. Sur demande du Sénégal, et si l’accord aboutit, Air Algérie transportera pas moins de 500 pèlerins sénégalais au départ de Dakar.
A retenir
En plus des agences d’Air Algérie, 26 autres agences de voyages ont été retenues pour la commercialisation des billets. 18 sont concernées par la vente des billets aux pèlerins détenteurs de passeports Spécial hadj, Les 8 agences restantes seront chargées de la commercialisation des billets pour les pèlerins détenteurs de passeports internationaux à raison de 500 passagers par agence.
Il faut savoir que cette année et pour la seconde fois, il est autorisé de transporter des pèlerins possédant des passeports internationaux. Leur nombre s’élève à 4 000.
Les 15 escales prévues retenues par Air Algérie pour le transport des pèlerins
Alger
Oran
Constantine
Annaba
Ouargla
GhardaĂŻa
Laghouat
Tiaret
Batna
Tlemcen
Biskra
Bechar
Timimoune
El Oued
Tamanrasset
[ source ]
Par Badiaa Amarni
La Tribune, Ă©dition du 25 Octobre 2008
# Administrateur | 25/10/2008 | Info
Salon MIDEST 2008 : Une dizaine d'opérateurs algériens pour la première fois au MIDEST de Paris.
Une dizaine de PME algériennes prendront part du 4 au 8 novembre prochain, et pour la première fois, au Salon mondial de la sous-traitance "MIDEST 2008" de Paris.
Ces PME, versées dans le décolletage, l'usinage et les machines spéciales, sont implantées à Alger (ATP Mesrouk et COMODHOR Industries), à Oran (Agro Dell Equipement et KS Maintenance), à Jijel (SOMEMI) et à Sidi Bel-Abbès (Mécanique précision).
Outre la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Oranie, on relèvera également la participation de la Bourse Algérienne de Sous-traitance et de Partenariat, centre de développement économique spécialisé dans la promotion de la sous-traitance industrielle et des services entre les entreprises nationales et étrangères à travers des mises en relation d'affaires entre donneurs et receveurs d'ordres.
Le MIDEST enregistrera, par ailleurs, la visite d'une quarantaine de chefs d'entreprises algériens dont certains seront conviés à présenter des communications autour de la sous-traitance en Algérie.
La BASTP, créée en 1992, regroupe des industriels algériens et fait partie du réseau Mondial des Bourses de Sous-traitance affiliées à l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel.
MIDEST 2008 est considéré comme le plus grand rassemblement mondial de la sous-traitance industrielle. La manifestation regroupera cette année près de 1.900 entreprises venues du monde entier, parmi lesquelles de nombreuses PME et TPE innovantes.
Pour cette édition, outre les nombreuses conférences qui seront proposées aux participants et aux professionnels, le salon mettra à l'honneur, pour la première fois un pays, l'Espagne. Les projecteurs seront également braqués sur le domaine de l'aéronautique, un secteur très "utilisateur" de la sous-traitance.
Les secteurs qui seront présents au salon concernent l'usinage, décolletage, machines spéciales, la forge, la fonderie, les produits semi-finis, la transformation des plastiques, caoutchouc, lÆélectronique, les micro-techniques, les traitements des surfaces et thermiques, les fixations industrielles etc.
[ source ]
Par APS
La Tribune, Ă©dition du 24 Octobre 2008
# Administrateur | 25/10/2008 | Info
Intervenant dans différents séminaires et rencontres sur la crise financière mondiale
Des économistes estiment que l’Algérie est temporairement à l’abri
« L’Algérie n’est pas concernée par la crise financière.» «Notre pays est à l’abri pour au moins 5 ans, même si le baril baisse à 40 dollars.» « L’économie nationale n’est pas intégrée dans le système boursier mondial, ce qui la met à l’abri du tsunami financier.» Ce sont là des déclarations de hauts responsables algériens. Des propos aussi rassurants qu’apaisants qui n’ont malheureusement pas convaincu les économistes et certains partis politiques.
Aussi, face à la récession menaçante qui risque de se déclarer à n’importe quel moment (c’est d’ailleurs le cas au Royaume-Uni), les déclarations de nos responsables pourraient tomber en désuétude. Elles sont, au demeurant, en train d’être démenties par des économistes qui, faut-il le signaler, s’étaient confinés dans un mur de silence au moment où la crise des subprimes s’était déclenchée il y a maintenant plus d’une année.
En effet, depuis quelques jours, des rencontres et autres journées d’étude sont organisées çà et là à travers plusieurs institutions universitaires du pays pour sensibiliser sur la crise et tenter d’en proposer des alternatives. Lesquelles sont déjà connues et qui consistent notamment à nous départir de la rente pétrolière non durable au profit de la création de richesses, l’encouragement des petites et moyennes entreprises et le « boostage » de l’agriculture et du développement rural. Pour Bachir Messaitfa, l’Algérie est « temporairement à l’abri de la crise financière mondiale ». C’est à partir d’Oran que cet expert international a tiré la sonnette d’alarme en estimant que « les risques d’impact de cette crise sur l’Algérie méritent toutefois d’être considérés avec la plus grande attention, eu égard à la plausible répercussion sur la cadence des chantiers d’envergure que connaît le pays». «Certes, a-t-il affirmé, l’Algérie, dont l’économie dépend fortement des cours du marché pétrolier, a engrangé d’importantes recettes qui lui permettront de faire face aux premiers effets de la crise financière mondiale.»
Toutefois, la chute des cours pétroliers, inhérents justement à cette crise, se « répercutera par un manque à gagner considérable en matière de recettes financières pour le pays ». Ce d’autant, a précisé cet expert, que « la quasi-totalité des exportations algériennes, d’hydrocarbures notamment, s’effectue en dollars ».
Poursuivant son analyse, M. Messaitfa a affirmé que la durabilité de cette conjoncture économique se traduirait inéluctablement « par une dépréciation du dollar induite par la diminution de la demande des liquidités que provoquera la mise en œuvre de nouveaux mécanismes d’octroi de crédits ».
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Par Faouzia Ababsa et APS
La Tribune, Ă©dition du 25 Octobre 2008
# Administrateur | 24/10/2008 | Info
EMPLOI
L'orientation scolaire doit être repensée, estime le CES
Pour lutter contre un chômage grandissant parmi les jeunes, un rapport du Conseil économique et social préconise la refonte de l'orientation scolaire. Il prône également la mise en place d'une allocation unique d'autonomie et des HLM réservés aux jeunes.
L'orientation scolaire doit être "repensée", préconise un rapport du Conseil économique et Social (CES) selon lequel l'insertion professionnelle des jeunes continue de connaître des "perturbations" en France, alors que l'âge moyen de sortie du système scolaire est passé de 13 à 18,5 ans depuis 1945.
"Si notre système éducatif a fait un effort considérable en matière de formation initiale - l'âge moyen de sortie du système est passé de 13 ans à 18 ans et demi depuis 1945 - cette évolution s'accompagne cependant de perturbations dans le processus d'insertion", souligne le rapport, adopté mercredi 22 octobre par le CES en séance plénière.
"On assiste par exemple à des phénomènes de surqualification et à un chômage grandissant chez les diplômés" souligne l'auteur, Catherine Dumont, qui a dirigé de 1997 à 2007, la Mission locale pour l'insertion des jeunes de Nice Côte d'Azur.
Une allocation unique d'autonomie
Pour faciliter l'insertion professionnelle, le rapport prône la création d'une "allocation unique d'autonomie" pour tout jeune engagé dans un parcours d'insertion, et demande la mise en place de logements HLM réservés aux débuts de carrière.
Le rapport suggère de "permettre l'accès" au nouveau "Pôle emploi" (issu de la fusion ANPE-Assedic) aux jeunes en difficulté afin qu'ils soient "recensés en tant que demandeurs d'emploi", même "s'ils n'entrent pas dans la catégorie 'employables' au sens des statistiques d'Eurostat".
Implication des entreprises
Au niveau scolaire, il faut "repenser l'accueil, l'information et l'orientation des jeunes" en simplifiant et clarifiant toutes les structures chargées d'orientation, et en "impliquant davantage" les représentants du monde économique (employeurs et salariés) afin de "construire un dispositif d'orientation à partir des métiers", souligne le texte.
En rappelant que 117.000 jeunes sortent chaque année sans diplôme du système scolaire, il prône notamment un "repérage" des jeunes dès la classe de cinquième et souhaite qu'on propose un certificat de validation des acquis à ceux qui quittent l'école sans rien afin qu'ils puissent développer un projet professionnel.
Pour les enseignants, il suggère "une formation à l'orientation, à la connaissance de l'entreprise et aux différents milieux professionnels".
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NOUVELOBS.COM | 23.10.2008 | 10:51
# Administrateur | 24/10/2008 | Info
> CONSTANTINE INFO
Gestion informatisée des projets : Des experts étrangers pour former des cadres de la wilaya
Une formation, en deux degrés, est organisée depuis le 18 octobre dernier au profit des cadres des secteurs de la wilaya de Constantine. Organisé en partenariat avec l’entreprise privée GNEP, spécialisée dans l’édition et le consulting en informatique, ce stage de formation s’articulera autour de l’initiation à la gestion assistée par logiciel et au perfectionnement à la gestion de projet assisté par logiciel.
Une fois la formation achevée, les stagiaires devront assister à une conférence animée par un expert européen dans la gestion moderne des projets assistés par le logiciel MS project. Pour en revenir aux deux degrés de cette formation, chaque palier est défini par son objet, son programme, sa durée, ses dates, les effectifs concernés, le lieu de déroulement de la formation, les techniques et les moyens pédagogiques mis en œuvre. Cela dit, les stagiaires retenus par leurs employeurs, pour les besoins de ce programme pédagogique de trois semaines, doivent, au préalable, justifier d’une base de connaissances suffisantes en la matière. Durant ces trois semaines, les élèves-cadres disposeront de cours et exercices au cours des deux premières semaines, et des travaux dirigés (TD) pendant la dernière semaine de la formation.
Il sera notamment question de la présentation générale de l’outil MS Project, des tâches inhérentes à la hiérarchisation et la personnalisation des tables, des affichages graphiques, du diagnostic de l’existant, de la gestion des affichages et du suivi de l’avancement. Bien évidemment, le prestataire de service, Eurl GNEP, délivrera à la fin de cette formation des attestations aux participants. Participants venant des différents services et directions exécutives affiliés à la wilaya, notamment les transports, la Dlep, l’agriculture et l’OPGI, et qui se croiseront tout au long de ce stage à l’ITE Meriem Bouatoura, retenu comme lieu de formation. Il est à souligner que d’éminents spécialistes internationaux accompagneront les cadres des services de la wilaya dans cette formation. Il s’agit notamment d’Alexandre Faulx-Briole, consultant et formateur en gestion de projets. Chargé de nombreuses missions de formation en Algérie, il a assuré des cours de droit à l’institut algérien du bâtiment, parrainé des formations au profit de Cosider, SNTF, Sonatrach et Mobilis. On annonce aussi la venue d’un autre technicien, l’ingénieur Michel Estève, diplômé de l’institut de préparation aux affaires (IPA) de Toulouse. Il a à son actif de nombreuses interventions de formation en inter et intra- entreprise au profit des sociétés de l’industrie en France et en Algérie.
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Par Par L. R.
El Watan, Ă©dition du 23 Octobre 2008
# Administrateur | 23/10/2008 | Info
IPmax : 14 ingénieurs d’Algérie Télécom et de l’ARPT certifiés IPBrick
Spécialisée dans les réseaux télécoms et les nouvelles technologies, IPmax, qui propose ces solutions réseaux aux entreprises et administrations algériennes, vient de certifier IPBrick, son produit phare, à 14 ingénieurs d’Algérie Télécoms et de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Lors de la cérémonie de remise des diplômes, qui a eu lieu hier, au sein de son siège à Dar El-Beïda, en présence de représentants locaux et des professionnels des télécoms, le responsable commercial d’IPmax, Adra Chettouh, a présenté IPBrick comme une solution complétée et sécurisée qui répond aux besoins de l’entreprise moderne. Elle comprend, poursuit-il, le serveur d’intranet (le courrier électronique, le grouware et l’archivage), le serveur de communications (pare-feu, SSL, VPN, relais de courrier) et le serveur d’UCoIP (VoIP, fax, courrier, web, web phone et web chat). «IPBrick offre un niveau de sécurité très élevé et une compétitivité unique, développée sous Linux, elle est la solution idéale avec le coût (TCO) le plus bas du marché», explique-t-il en précisant que grâce à un partenariat passé avec Oracle, IPBrick s’appuie aussi sur les services de ce fournisseur de solutions dans l’utilisation des ses applications. IPmax, qui propose également une nouvelle console d’affichage et de diffusion multimédia, IISIBox, utilisable comme outil idéal de marketing sur des sites distants, compte sensibiliser davantage les entreprises algériennes travaillant à majorité avec des produits informatiques propriétaires sur l’utilisation de l’Open source et sur la nécessité de maîtriser et sécuriser plus leurs données mieux que la partie hard (équipements). Dans cette optique, la société prévoit d’élargir la certification IPBrick qui «ne permet l’accès qu’aux utilisateurs autorisés de le faire» à d’autres entreprises du tissu économique algérien ainsi qu’aux organes de la presse nationale.
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Par Hamida B. - 22-10-2008 Ă 21:22
El Moudjahid, Ă©dition du 23 Octobre 2008
# Administrateur | 23/10/2008 | Info
Les 4 et 5 novembre : L’Algérie à la Convention mondiale des Business Schools de Paris
L’Algérie prendra part aux travaux de la Convention mondiale des Business Schools, prévue les 4 et 5 novembre à Paris. Le doyen de la faculté d’économie d’Alger, le Pr. Salah Toumi et le directeur général de MDI Alger, M. Brahim Benabdessemed, participeront à cette convention qui va réunir tous les acteurs académiques et stratégiques des 1.000 meilleures Business Schools et universités de gestion du monde entier. La rencontre qui aura lieu à la Sorbonne sera une opportunité pour débattre des différentes thématiques liées à l’internationalisation de l’enseignement supérieur, la mobilité étudiante et les polémiques de représentativité dans les classements internationaux.
Cette convention sera également l’occasion pour consacrer les meilleures institutions du monde, au cours d’une cérémonie d’Awards organisée le 4 novembre en soirée.
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Par EL MOUDJAHID - 23-10-2008 Ă 02:16
El Moudjahid, Ă©dition du 23 Octobre 2008
# Administrateur | 23/10/2008 | Info
Protection de la ville de Annaba contre les inondations
Des améliorations en perspective
A Annaba, c’est non sans appréhension que les pouvoirs publics à Annaba attendent l’hiver avec sa froidure, ses pluies diluviennes et ses inondations dont les conséquences sont souvent dramatiques pour les populations, surtout celles habitant les quartiers bas de la ville. Les dernières pluies du mois de septembre ont quelque peu secoué les autorités qui s’étaient trouvées encore une fois confrontées à ce problème et qui, outre les travaux en cours, ont pris des mesures pour éviter à l’avenir ce type de situation. Entre-temps, les choses se sont aggravées à cause des chantiers de construction situés sur le piémont de l’Edough et dont les gravats et les alluvions sont charriés par les eaux pluviales. Ceux-ci bouchent les conduites et les avaloirs et empêchent l’évacuation des eaux qui, ainsi, stagnent et montent, menaçant les habitations. La destruction par les incendies du couvert végétal de l’Edough a provoqué une déforestation qui a encore aggravé les choses, la protection naturelle n’étant plus aussi efficace qu’auparavant. L’urgence de la situation a amené les responsables locaux à mettre en action un plan réalisable en 3 étapes et qui en fin de parcours protégera définitivement Annaba de toute inondation à l’avenir. Dans un premier temps, l’opération curage de tous les avaloirs a été lancée et doit, selon les prévisions, être achevée avant la saison des pluies, le dragage du canal de ceinture par lequel sont évacuées les eaux est en cours, le bétonnage de l’oued Seybouse est inscrit au programme et sera lancé bientôt. La deuxième étape a donné lieu à un recensement ayant concerné les sites inondables et qui, par le passé, ont été à l’origine de sérieux problèmes. Ainsi, 26 «points noirs» ont été recensés au niveau de la ville de Annaba, 6 autres ont été localisés dans les communes d’El Bouni, d’El Hadjar et de Berrahal. Une étude prenant en compte toutes ces données a été confiée récemment à 2 bureaux étrangers, l’un suisse et l’autre allemand dans le but de maîtriser définitivement la situation et de procéder aux travaux nécessaires et ainsi mettre à l’abri le tout-Annaba des dangers d’une inondation qui prend souvent l’allure d’une catastrophe. Rappelons qu’au cours des 9 dernières années, cette wilaya de l’Est a bénéficié de 691 grandes opérations pour un montant global de 21, 62 milliards de dinars investis dans le secteur de l’hydraulique.
La situation s’est nettement améliorée sur les plans domestique, agricole et industriel avec, respectivement, un apport annuel de 7, 15 et 70 hm3.
Pour l’AEP, Annaba est aujourd’hui parmi les régions les plus alimentées avec 150 litres/jour par habitant et un raccordement au réseau qui a atteint les 96%. 3 barrages (1 est en cours de construction) 84 retenues collinaires irrigant 1 900 hectares de terres agricoles et 155 forages. Les ouvrages réalisés tels que les stations de relevage équipées de groupes électrogènes, le bassin de rétention de Zaafrania, la conduite de refoulement prolongée sur 1 200 mètres linéaires et le curage du collecteur principal d’assainissement du couloir Kherraza-Oued Ennil sur 3 000 mètres ont réduit ces dernières années l’impact des inondations.
Cela reste insuffisant au vu des précipitations atmosphériques et surtout du fait que certains quartiers sont situés au-dessous du niveau de la mer, ce qui pose un sérieux problème.
[ source ]
Par M. Rahmani, correspondant Ă Annaba
PHOTO : Riad
La Tribune, Ă©dition du 23 Octobre 2008
# Administrateur | 23/10/2008 | Info
Inondations à Béchar : 30 ouvrages d’art et 50 km de routes endommagés
- Les dégâts sont estimés à plus de 10 milliards de dinars.
- Le gouvernement a décidé d'appliquer pour Béchar toutes les mesures prises à Ghardaïa.
- Zerhouni salue l’organisation “exemplaire” des sinistrés.
Les dégâts matériels enregistrés dans la wilaya de Bechar, affectée récemment par des inondations, ont dépassé les 10 milliards de dinars, selon les premières estimations données hier, à Bechar par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni. "Selon les premières estimations fournies par les différents secteurs, les dégâts ont dépassé les 10 milliards de DA", a indiqué à la presse le ministre à l'issue de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya.
Auparavant, des experts, réunis en séance de travail présidée par M.Zerhouni, ont recensé d'importants dégâts matériels.
S'agissant du secteur des travaux publics, 30 ouvrages d'art, tous types confondus, 50 km de routes nationales, de wilaya et communales, ont été fortement endommagées par les crues rendant la circulation difficile.
Le coût des dégâts qui leur ont été occasionnés a été provisoirement estimé "à plus de 3 milliards de DA", ont précisé les experts.
Le secteur des ressources en eau a enregistré, quant à lui, la destruction de 3.750 m linéaire du réseau d'AEP, et de 4.800 m linéaire du réseau d'assainissement et d'évacuation des eaux pluviales ainsi que l'effondrement d'une grande partie des berges de l'oued Bechar.
Concernant le volet des transports, il a été relevé qu'un total de 12.779 m linéaires de voies ferrées, dont 7.450 m nouvellement réalisés dans le cadre du projet de la nouvelle ligne Mecheria-Bechar, a été détruit par les inondations.
Les activités agricoles et d'élevage ont été également touchées par le sinistre. On note à cet égard la destruction de 583 hectares de cultures, dont 358 consacrées à la phoeniculture, la perte de 145.000 quintaux de dattes et 11.773 têtes de cheptel et l'effondrement de 710 puits.
Enfin, les experts du secteur de l'urbanisme et de la construction ont indiqué que sur 1.590 habitations recensées, 386 ont été classées inhabitables et dont les propriétaires doivent bénéficier de mesures de relogement.
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Par EL MOUDJAHID - 22-10-2008 Ă 22:03
El Moudjahid, Ă©dition du 23 Octobre 2008
# Administrateur | 23/10/2008 | Info
Le certificat de solvabilité "COFACE" attribué à plus de 100 PME algériennes
Plus de 100 petites et moyennes entreprises algériennes (PME) ont été certifiées solvables selon les critères de la Compagnie française dÆassurance pour le commerce extérieur (COFACE), a indiqué mercredi à Oran, le Directeur général de COFACE Algérie, M. Jean-Marc Pons.
Cette notation, qui constitue l'une des principales missions de cette Compagnie, a été attribuée depuis novembre 2006, date de son implantation en Algérie, a précisé M.Pons en marge de l'inauguration de la journée du Pavillon français de la Foire internationale d'Oran.
Les PME algériennes déjà détentrices du certificat de solvabilité "COFACE" opèrent dans divers segments d'activité, a-t-il précisé en rappelant que cette certification a pour objectif de promouvoir les échanges entre les entreprises partout dans le monde.
L'assurance-crédit et la protection des créances figurent parmi les missions de la COFACE qui agit en partenariat avec la Caisse nationale de garantie des exportations (CAGEX), a souligné M.Pons.
[ source ]
Par EL MOUDJAHID - 23-10-2008 Ă 02:13
El Moudjahid, Ă©dition du 23 Octobre 2008
# Administrateur | 22/10/2008 | Info
> Evénement
Ambassade de France à Alger: Le visa biométrique se généralise
C'est parce que «on sait combien le sujet est délicat en Algérie, que nous avons tenu à organiser cette journée porte ouverte sur la nouvelle organisation VisasFrance», a souligné hier, le Consul général de France à Alger.
« Bienvenue à VisasFrance », lit-on en ouverture du site d'accueil des demandeurs algériens de visa français, présenté hier aux journalistes par Christian Marchandise, l'un des responsables de la nouvelle société privée qui vient d'être chargée par le Consulat général de France de réceptionner les dossiers de demande de visa. Et comme pour prendre à témoin les représentants de la presse, sur « la volonté de l'Etat français de faciliter la délivrance du visa aux ressortissants algériens », le Consul général de France à Alger, Francis Heude, a tenu à faire visiter aux journalistes les locaux de Visasfrance et à leur faire expliquer le fonctionnement des services et missions de son nouveau prestataire de services. « On sait combien ce sujet est délicat en Algérie, nous avons donc tenu à organiser cette journée porte ouverte à la presse », avait-il souligné. Au 9, Rue Manaa Lakhdar à Ben Aknoun, un des quartiers des hauteurs d'Alger, il y a foule. Et plus particulièrement devant les portes de cette grande villa qui abrite les services de VisasFrance. Trouver un stationnement n'est pas chose aisée. La rue a déjà un jeune homme qui vous oblige à payer une place de parking dont il s'est autoproclamé gardien. Ceci pour ne pas changer de ce qui se passe partout dans Alger. « Ce sont les accompagnateurs », nous dit le Consul général de France à propos des personnes qui attendent devant la porte.
« On ne peut parler de délivrance du visa en Algérie sans faire un bref rappel de ce qui a été mis en place en juin 2006 », a dit Francis Heude. C'est en effet, en 2006, que le Consulat général de France à Alger a mis en place une organisation que Heude qualifie de « la plus réactive possible » et dont l'objectif premier était « la suppression de la file d'attente devant le consulat, rendue possible grâce à un centre d'appel mis en fonction en février de la même année ». S'en est suivie, deux ans plus tard, la mise en place de ce que le Consul général a appelé « un système bien plus important par la redéfinition de notre organisation d'octroi du visa ». Et c'est ainsi, qu'en 2008, le visa biométrique fait son entrée en Algérie. « Avec l'établissement du visa biométrique, nous prenons les empruntes digitales des demandeurs de visa, ce qui nous permet de dispenser de comparution certains de nos prestataires (...), » dit le Consul général. « En raison du flux important et compte tenu du principe de la circulation des personnes qui est au coeur de la relation bilatérale, pour donner une réponse appropriée aux demandeurs de visa, nous avons eu recours à un prestataire privé pour faire ce que l'administration ne sait pas faire, à savoir, recevoir le public », a expliqué Francis Heude.
« Un traitement de dossier le plus rapide possible »
Par la mise en place de cette nouvelle organisation, il est question, pour le Consul général, de faciliter l'accès au consulat justement par le biais de son prestataire de services VisasFrance et de savoir ce qui se passe en matière de procédure, en ayant la possibilité de suivre l'évolution du traitement de la demande de visa par Internet. Il s'agit surtout d'effectuer un traitement du dossier le plus rapide possible, puisque selon lui, la durée est de trois fois moins « de 30 à 10 jours ». Et si avant, « quand les dossiers étaient envoyés par courrier, il y a avait opacité, aujourd'hui, le suivi est possible sur Internet parce que nous voulons une organisation qui soit la plus réactive possible », a-t-il précisé. Christian Marchandise a parcouru, en présence de la presse, les différentes étapes que les demandeurs de visa doivent suivre sur le site de VisasFrance pour prétendre à un rendez-vous. Comment faire la demande, les documents qui doivent être fournis et « un certain nombre de questions auxquelles le demandeur doit répondre », a-t-il dit. Mais « on n'est pas obligé de créer un compte VisasFrance pour accéder au site s'il est question de se renseigner, tout est donc accessible sans identification aux gens qui veulent comprendre comment se fait la demande de leur cas », indique Marchandise. Un site qu'il dit « bien fréquenté à raison de 3.000 visites par jour ». Et même en cas d'identifiant du demandeur, « la confidentialité est totale », rassure-t-il. « Nous ne gardons rien des données que nous recevons, elles sont envoyées vers des centres serveurs bien protégés à l'extérieur, nous détruisons tout ici, on n'a pas le droit de garder les données des demandeurs », dit-il. « La confidentialité, c'est un engagement fort du prestataire et on veille à ce qu'il soit respecté », affirme le Consul général. « Nous réglons notre planning de rendez-vous pour qu'ils soient donnés en 72h et jusqu'à minuit moins une minute, vous pouvez prendre rendez-vous pour le lendemain, les gens choisissent le jour et l'heure qui leurs conviennent », explique Marchandise.
« Par Internet, c'est plus rapide, plus précis »
« Ils sont appelés au comptoir à partir d'un écran, pas de favoritisme, chacun son tour, nous avons 34 guichets pour traiter leurs dossiers, on peut en traiter 700 à 800 sans problème », ajoute-t-il.
La demande de visa peut aussi être faite par téléphone, par un appel gratuit. « Nous recevons plus de 350 appels par jour, c'est le même système que par Internet, mais c'est bien plus difficile par téléphone parce qu'on fait vite pour laisser la place à d'autres appels et ça ne va pas être forcément précis », nous dit le directeur technique de VisasFrance.
Le centre d'appel de la société, « un peu bouché actuellement », bénéficiera bientôt de la fibre optique que l'opérateur algérien a bien voulu lui fournir après deux mois d'attente.
Par Internet, dit son directeur technique, « c'est plus rapide, plus précis et c'est ouvert tout le temps ». Avec un tiers des rendez-vous pris par téléphone, VisasFrance a enregistré en tout 2095 rendez-vous pour les jours à venir à raison de 70 rendez-vous par demie heure parmi lesquels, il faut compter à peu près 20 qui sont annulés ou reportés. Ce qui donne entre 450 et 600 dossiers à traiter par jour avec, en contrepartie, 2.300 dinars que chaque demandeur doit payer à VisasFrance. Ceci sans compter les frais de délivrance de visa qui s'élèvent à 6.000 DA, l'équivalent de 60 euros. « Il y a une opération de contrôle des dossiers pour être sûr que ce qu'on envoie au consulat a été bien vérifié », dit Marchandise. L'engagement de rapidité, notre interlocuteur le voit dans le fait « qu'on doit envoyer le soir même au consulat tous les dossiers que nous recevons dans la journée ». Avec la précision que « la décision de l'octroi du visa revient au seul consulat. Nous ne sommes pas dans le circuit de la décision. Nous recevons du consulat le passeport dans une enveloppe fermée que nous remettons au demandeur », dit le représentant de VisasFrance, une société qui emploie 130 personnes, toutes, dit-il, « des gens de bon niveau, bac 5 ou 7 avec un très bon esprit d'équipe ». Le travail se fait en présence d'un représentant du Consulat général. « On est fier de ce qu'on fait », dit Christian Marchandise.
[ source ]
par Ghania Oukazi
Le Quotidien d'Oran, Ă©dition du 22 Octobre 2008
# Administrateur | 22/10/2008 | Info
Après identification des actions prioritaires durant la phase de relance
Une série de mesures pour développer les relations algéro-norvégiennes
L’Algérie et la Norvège ont convenu hier d’une série de mesures pour favoriser le développement de leurs relations bilatérales, notamment économiques, marquées par des échanges commerciaux constitués principalement de produits énergétiques algériens et de produits semi-finis et matières premières norvégiens, à la faveur de la visite de deux jours qu’effectue le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Au premier jour de sa visite dans ce pays, il s’est entretenu avec son homologue norvégien, M. Jonas Gahr Store, avec lequel il a convenu de «se doter d’un outil pour établir les fondements d’une concertation politique régulière et durable» et de parachever, durant l’année 2009, la «mise en place d’un cadre juridique de la coopération bilatérale», a relevé le ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué. L’entretien entre les deux ministres a porté sur une «évaluation globale des relations de coopération bilatérale, sur un échange d’informations sur la situation politique et économique interne des deux pays, ainsi que sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun», a-t-il ajouté.
Les deux ministres « se sont félicités de la dynamisation en cours des relations de coopération bilatérale à la faveur de l’ouverture, en 2007, d’une représentation diplomatique norvégienne à Alger et de l’ouverture par l’Algérie d’une ambassade à Oslo ». « Tout en soulignant la similitude d’approche en matière de politique économique entre les deux pays, les deux parties ont convenu de mettre en place les conditions substantielles pour favoriser le développement » de leurs relations bilatérales, a souligné le MAE. S’agissant des relations internationales, les deux ministres ont eu un échange de points de vue et d’informations au sujet des « derniers développements de la situation au Sahara occidental, au Moyen-Orient, au Darfour (Soudan) et la crise entre le gouvernement soudanais et la Cour pénale internationale », précise le communiqué.
Ils ont également abordé les questions portant sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et les droits de l’Homme, la sécurité et la lutte contre le terrorisme, la démocratie et la bonne gouvernance, ainsi que l’Union pour la Méditerranée.
Sur le plan économique, ils ont « procédé à l’identification des actions prioritaires à entreprendre en cette phase de relance des relations entre les deux pays ». L’opération de mise en place du cadre juridique de la coopération bilatérale porte notamment sur la signature d’un accord sur le transport maritime ainsi que d’autres accords sur la non-double imposition ainsi que sur la promotion et la protection des investissements, a-t-on précisé. Les deux ministres «se sont déclarés convaincus que cette base juridique permettra assurément aux opérateurs économiques des deux pays de nouer des relations d’affaires et d’investissements mutuellement bénéfiques pour les deux pays».
Ils ont évoqué «les possibilités d’élargir la coopération aux secteurs des services, et tout particulièrement des finances, des sociétés de banque et de l’engineering, ainsi qu’à l’agriculture, la pêche et les travaux publics, tout comme ils ont convenu d’accorder une attention particulière à la dimension humaine, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation ». La partie norvégienne « s’est déclarée satisfaite de la présence des entreprises norvégiennes en Algérie, qui a créé un effet d’entraînement pour les autres », relève le texte. «Plus de 32 entreprises norvégiennes disposent de plans concrets pour s’installer en Algérie », indique le communiqué. Pour rappel, la balance commerciale pour l’année 2007 accuse un déficit au détriment de l’Algérie de 5,8 millions de dollars, pour un volume global d’échanges évalué à 34,1 millions de dollars. Le volet consulaire et les questions de migration ont également été évoqués par M. Medelci lors de son entretien avec M. Gahr Store, a conclu le MAE.
[ source ]
Par Rabah Iguer
Photo : APS
La Tribune, Ă©dition du 22 Octobre 2008
# Administrateur | 21/10/2008 | Info
Khelil l’a annoncé hier
La station de dessalement de Cap Djinet opérationnelle en 2010
Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a effectué hier une visite d’inspection sur le chantier de la future station d’eau de mer de Cap Djinet à l’est de Boumerdès, rapporte une dépêche APS. Les travaux de ce projet ont débuté l’été dernier et, selon le cahier des charges, ils devront être achevés en octobre 2010.
Ce projet qui s’étend sur une superficie de plus de 6 hectares est inscrit dans le cadre de la politique nationale visant à assurer l’autonomie dans l’approvisionnement des citoyens en eau potable durant les années à venir. Une réalisation dont le coût est estimé à 133 millions de dollars et où les banques nationales participent à hauteur de 90%.
La station sera montée en partenariat entre des sociétés espagnoles et des actionnaires algériens dont Sonatrach et Sonelgaz. Lors de cette visite, des explications ont été fournies au ministre lui indiquant le niveau d’avancement des travaux. Ce dernier a tenu à souligner aux journalistes qui l’accompagnaient que le projet constituera un «apport supplémentaire» aux autres unités déjà existantes au centre du pays, à l’exemple de celle d’El Hamma à Alger, dont la mise en exploitation est intervenue durant l’année en cours avec une capacité de production de plus de 200 000 m3/jour.
Par la même occasion, Khelil a rappelé que, parallèlement, deux autres stations similaires sont en réalisation dans les régions de Oued Essebt et Fouka à Tipasa avec une capacité de production de 200 000 m3/jour pour chacune d’elles.Selon cette même source, et citant l’un des responsables chargés de la gestion de ce projet, le lancement de la station de dessalement de l’eau de mer de Cap Djinet «a connu un retard dû au changement opéré, 4 fois consécutives, dans la sélection de son assiette au niveau de la même localité pour des raisons techniques diverses ne concordant pas avec les exigences du projet en question», a indiqué ce dernier. Le ministre s’est rendu par la suite à la station de production électrique relevant de la Sonelgaz où il s’est montré agréablement impressionné par la politique d’investissement menée au sein de cette entreprise publique. Non sans relever le niveau d’entretien et la modernisation des outils de travail de cette unité et de ses capacités énormes de production. Notons que cette unité est entrée en exploitation en 1986 et couvre près de 14% des besoins nationaux en électricité. «Cette station revêt un intérêt national», a soutenu le ministre tout en faisant remarquer : «Elle produit de l’électricité grâce à la vapeur d’eau, et elle peut également fonctionner au gaz et au mazout tout en possédant une autonomie de plus de 10 jours». Khelil a aussi mis en exergue les capacités de distribution de l’unité Sonelgaz de Cap Djinet car «la distribution va vers de multiples directions au sein des réseaux d’électricité locaux et nationaux».
[ source ]
Synthèse de Ziad Abdelhadi
PHOTO : Riad
La Tribune, Ă©dition du 21 Octobre 2008
# Administrateur | 21/10/2008 | Info
Infrastructures portuaires : Le nouveau port de pĂŞche et de plaisance de Bejaia livrable en juin 2009
Le nouveau port de pêche et de plaisance, en construction sur site vierge à Tala-Ilef, à 20 km à l'ouest de Bejaia sera livré en juin 2009, selon la direction locale de la pêche qui établit la progression du chantier à plus de 60%.
A sa réception, l'infrastructure, qui a valu un investissement de 3 milliards de dinars est supposée offrir une production annuelle de près de 11.000 tonnes et accueillir plus de 100 embarcations, dont 15 chalutiers, 30 sardiniers, 40 petits métiers et 15 navires de pêche hauturière et ce, en plus d'une flottille de plaisance d'une cinquantaine d'unités.
Confié à deux groupements d'entreprises algéro-Turques (ASKA- Meditram-Sotramest), le projet se présente en un ensemble intégré, s'étalant sur 5,3 hectares de terres pleins et 6,2 hectares de plan d'eau.
Il se compose de deux jetées de protections d'une longueur cumulée de 680 mètres linéaires, quatre appontements de 220 mètres linéaires et deux quais de débarquement. Quant aux terres pleins, ils sont destinés, a recevoir dans un premier temps une cale de halage, une estacade pour relève et un quai de réparation.
Le ministre de la pêche, en visite récemment sur le site a exhorté les responsable de Sogeport (Société de gestion des ports) à doter l'espace d'un plan d'occupation du sol de sorte à n'y injecter que les structures en relations directe et prioritaire avec l'activité de la mer. Il est question surtout de l'atelier de réparation, de la station d'avitaillement et de la fabrique de glace, a contrario des unités de transformation qui, elles, peuvent être disséminés en périphérie du port.
Sa réception est de nature a soulager les professionnels de la mer, en bute a des contraintes d'exiguïté au niveau de l'actuel port mixte, visiblement dépassé et qui risque de l'être encore davantage, avec l'arrivée de nouveaux moyens de pêche. Bien qu'il ait subi un agrandissement avec l'aménagement sur son plan d'eau de trois nouveaux appontements, il peine à contenir toute la flottille qui y accoste.
Actuellement, les prises qui y sont débarquées sont estimées à quelques 3000 tonnes.
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La Tribune, Ă©dition du 21 Octobre 2008
# Administrateur | 20/10/2008 | Info
Le Syrpalac et la réalité du terrain
Les déboires d’un stockeur dans l’est du pays
Le Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac) est-il finalement bien rodé ? Mieux, ses concepteurs ont-ils tout prévu ? Quels peuvent être également les mécanismes de réaction aux impondérables ?
Louaar Azzouz, important propriétaire terrien, agriculteur et surtout l’un les fervents à avoir adhéré à l’opération décidée par l’Etat afin de faire face à toute spéculation sur la pomme de terre à l’approche non seulement du mois de Ramadhan mais également pour contrarier toute autre forme de manipulation du marché par de douteux mandataires, a procédé au stockage de près de 4 000 tonnes dans l’est du pays, répartis de la manière suivante : 1 800 à Oum El Bouaghi, 450 à Biskra, 1 650 à Souk Ahras.
L. Azzouz que nous avons rencontré au cours du Salon de l’agriculture qui s’est tenu du 13 au 17 octobre à Constantine, en avait gros sur «la patate», comme il l’affirme lui-même. La raison ? Il garde en surcharge les 450 tonnes de Biskra que le délégué représentant les pouvoirs publics refuse d’agréer au motif que la qualité du produit ne répond pas aux normes arrêtés par le ministère de l’Agriculture.
«Mais le problème n’est pas seulement dans cet aspect des choses sachant qu’il y a des procédures réglementaires que tout stockeur peut faire jouer pour faire face à une telle situation. En ce qui me concerne, si le délégué s’obstine dans sa décision, il y a le directeur des services agricoles et le cas échéant une commission ad hoc à laquelle je peux confier l’étude du différend au cas où le même DSA se déclarerait incompétent ou abonderait dans le raisonnement du délégué. C’est d’ailleurs un peu le cas, et avant que la commission ne se prononce, les stockeurs, qui sont dans une situation analogue, ont jugé plus opportun d’attendre les résultats de la rencontre des DSA qui a lieu à l’heure actuelle avec le ministre de l’Agriculture [samedi, ndlr] pour adopter une attitude commune», tiendra à préciser notre interlocuteur.
Mais cette quantité au centre d’un conflit administration/stockeur ne serait pas le plus gros problème de L. Azzouz. «Le marché est totalement dérégulé et nous sommes loin des 25 dinars que nous ne devions pas dépasser pour le prix au kilogramme dans la mesure où, à hauteur du marché de gros de Chelghoum Laïd, lequel, est-il besoin de le souligner, est la référence nationale, la pomme de terre s’écoule à 13 DA. Si les services de l’Etat ont prévu le montant ou la fourchette de la marge bénéficiaire à laquelle tout stockeur peut prétendre [entre 0 et 5 DA, ndlr], ils n’ont a contrario pas prévu un cas de figure qui consiste à prendre en charge le manque à gagner du stockeur si, une fois le produit mis sur le marché, il ne dépasse pas les 20 DA. C’est pourtant le cas», affirme-t-il.
Que s’est-il passé entre-temps pour qu’il n’y ait pas pénurie ? Selon L. Azzouz, «tout d’abord, la disponibilité de la pomme de terre nouvelle. Jusqu’à ce jour, les agriculteurs retirent de la terre un produit de qualité qu’ils vendent nettement moins cher sur le marché de gros parce que obtenu à moindre frais.» Même si l’assurance, les frais d’entreposage et de transport sont pris en charge par l’Etat en ce qui concerne le stockeur. L. Azzouz a payé au producteur à l’achat son produit comme sollicité par l’Etat parce que persuadé que la régulation du marché est acquise en ce sens que les organes concernés feraient en sorte que cela se passe ainsi. Or, si la pomme de terre sur le marché de détail flirte avec les 35 DA, certains stockeurs la cèdent à moins de 20 DA et affirment qu’au risque de perdre gros (jusqu’à 4 milliards de centimes pour L. A.), ils seraient prêts à la céder pour 10 dinars «C’est une opération que je ne répéterai plus», jure notre interlocuteur.
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Par A. Lemili, correspondant Ă Constantine
Photo : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 20 Octobre 2008
# Administrateur | 20/10/2008 | Info
> MULTIMEDIA
Les prévisions 2008 de ventes de mobiles revues à la baisse
Les ventes mondiales de téléphones mobiles en 2008 devraient être moins importantes que prévu en raison de la crise économique, a annoncé jeudi l’institut Gartner qui table désormais sur une croissance de 8%, soit de moitié moins que l’année passée.
En août, le cabinet prévoyait une progression de 11% pour 2008. « La crise financière et économique affecte la demande en Europe et en Asie-Pacifique notamment et nous avons donc revu à la baisse nos prévisions », a expliqué Carolina Milanesi, analyste de Gartner, interrogée par l’AFP. « Le troisième 3e est plus faible que ce que nous avions prévu et nous pensons que le 4e ne permettra pas de compenser ce recul », a-t-elle ajouté. De son côté, Nokia, qui a annoncé jeudi des résultats en forte baisse au 3e trimestre sous l’effet d’un recul de ses ventes en Europe et en Amérique du Nord, a maintenu ses prévisions de croissance du marché mondial pour 2008. Le Finlandais table sur une hausse de 10,5%. En 2007, quelque 1,15 milliard de téléphones mobiles ont été vendus, soit une croissance de 16%.
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El Watan, Ă©dition du 20 Octobre 2008
# Administrateur | 19/10/2008 | Info
La wilaya s’apprête à inaugurer la rentrée de la formation professionnelle
Plus de 5 000 nouvelles places pédagogiques pour Bouira
Après les rentrées scolaire et universitaire, le secteur de la formation s’apprête à inaugurer la rentrée des stagiaires et autres postulants dans les différents établissements de la formation professionnelle au niveau de la wilaya. Selon les chiffres donnés par les responsables du secteur la semaine dernière, pour l’année en cours, qui débutera le 25 octobre prochain, une offre de 14 426 postes pédagogiques, dont 5 048 nouveaux, est prévue au niveau des centres de formation. On dénombre 5 336 postes pour le mode résidentiel, 6 496 pour l’apprentissage et les cours du soir, 880 pour la formation continue et 1 320 destinés aux femmes au foyer.
S’agissant des nouveautés introduites au titre de cette rentrée, il est fait état de la prise en charge de l’ensemble des catégories de jeunes sans niveau, au titre du dispositif d’alphabétisation et de qualification, grâce à l’ouverture de sections annexes en milieu rural. Le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels a indiqué que, pour la nouvelle année, une nouvelle spécialité dite «entretien du matériel agricole» a été créée au niveau de l’institut de formation spécialisée de Draa El Bordj. Il est question également de l’ouverture de nouvelles sections au niveau des autres centres de formation afin d’assurer le 5ème niveau au profit des techniciens supérieurs. Cela dit, le secteur de la formation professionnelle à Bouira compte, d’après son responsable, 78 spécialités réparties en 18 filières, dont deux nouvellement créées pour la formation de techniciens en peinture et en agroalimentaire, en plus de six autres destinées à plusieurs secteurs d’activité, tels que le petit élevage, l’éducation, la puériculture, l’art culinaire et l’hôtellerie. Concernant les nouvelles constructions réalisées pour ce secteur, le directeur a fait part de l’inauguration imminente de deux nouvelles annexes professionnelles dans les communes de Chorfa et d’Aomar, et la création de nouvelles spécialités au sein des CFP de El Adjiba, de Bir Ghbalou et d’Aït Laaziz. En somme, le DFP de Bouira a annoncé que la nouvelle carte pédagogique de formation professionnelle de la wilaya est fin prête et qu’elle sera adaptée au tissu social de la région afin de garantir une formation performante et efficiente conformément aux besoins et aux exigences actuelles et à venir du marché du travail.
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Par Nacer Haniche, correspondant Ă Bouira
PHOTO : Riad
La Tribune, Ă©dition du 19 Octobre 2008
# Administrateur | 18/10/2008 | Info
Transport : Les travaux de réalisation du tramway de Constantine se poursuivent “normalement”
Les travaux de réalisation du tramway de Constantine se poursuivent "normalement et à un rythme continu qui sera maintenu jusqu'à sa livraison dans les délais prévus'', a indiqué le wali. Dans un communiqué rendu public jeudi, le chef de l'exécutif a souligné que ''la pose des rails du tramway s'effectuera sans que le tunnel situé à proximité de la mosquée Emir Abdelkader, ne soit démoli, de même pour les locaux de commerces mitoyens de la mosquée".
Concernant la démolition de la tribune du stade Benabdelmalek Ramdane, intervenue dans le cadre de ce projet, le wali de Constantine a souligné que la pelouse artificielle démontée servira à garnir le terrain d'un autre stade de la ville. Le wali a en outre appelé les citoyens de la ville à "s'armer de patience, devant les désagréments occasionnés par les chantiers du tramway, dont la réception aura des retombées bénéfiques, pour le confort et le bien être des citoyens'', est-il souligné dans le communiqué. ''La réalisation du tramway de Constantine s'accompagnera d'aménagements urbains qui toucheront plusieurs secteurs de la ville, pour en transformer considérablement l'aspect général, en permettant de supprimer les nombreux points d'engorgements quotidiens, de la circulation automobile'', a conclu le communiqué.
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El Moudjahid, Ă©dition du 17 Octobre 2008
# Administrateur | 18/10/2008 | Info
Vague d’intempéries à travers le territoire national
Les pluies torrentielles ont fait huit morts Ă BĂ©char
La vague d’intempéries qui affecte depuis quelques semaines certaines régions du pays ne semble pas sur le point de s’arrêter. Pour d’aucuns, c’est de loin l’automne le plus meurtrier que l’Algérie ait connu depuis longtemps. Au même titre que Ghardaïa, Tébessa, Djelfa et Médéa, la wilaya de Béchar (un peu plus de 1 000 km au sud-ouest d’Alger) est affectée par cette vague de pluies torrentielles. Au moins huit personnes sont mortes, la plupart par noyade, consécutivement aux importantes averses enregistrées mercredi et jeudi derniers, faisant craindre le pire aux habitants, il est vrai encore sous le choc de ce qui s’est passé, deux semaines plus tôt, dans la capitale du Mzab. Selon la cellule nationale de crise, installée au lendemain des inondations de Ghardaïa, ce bilan pourrait s’alourdir. Plus loin de Béchar, et beaucoup plus au Nord, plus exactement dans la wilaya de Aïn Témouchent, les pluies torrentielles ont obligé les autorités à procéder au relogement de 22 familles dans la commune de Aïn Kihal, distante de 15 km du chef-lieu de wilaya. Selon le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Aïn Témouchent, ces familles, suite à l’inondation de leurs maisons, ont été recasées au centre de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) de cette localité. Des médicaments, des produits alimentaires, des couvertures et autres literies ont été mis à leur disposition. Suite à cette catastrophe, une cellule de crise a été mise en place au siège de la wilaya de Aïn Témouchent dans le but d’évaluer les dégâts et d’arrêter la stratégie à adopter en matière de secours. Par ailleurs, le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Aïn Témouchent a fait état de l’effondrement du pan d’un mur du stade communal de Aïn Kihal. Dans la commune de Oulhaça, située, elle, à 28 km au nord-ouest de Aïn Témouchent, la Protection civile et la Gendarmerie nationale ont procédé à l’évacuation de quatre autres familles suite à l’inondation de leurs maisons. La plupart de ces familles ont été recasées chez des proches. Dans la commune de Aïn Tolba, à environ 15 km de Aïn Témouchent, trois personnes, emportées par les eaux de l’oued Sidi Slimane ont été secourues par la Protection civile qui les a évacuées, pour soins, vers l’hôpital de la ville de Aïn Témouchent. Les transports ferroviaires ont également été touchés par le mauvais temps dans la mesure où le train de voyageurs Aïn Témouchent-Oran a dû s’arrêter entre les communes d’El Amria et Hassi El Ghella, bloqué par la boue que les fortes précipitations avaient charriée sur la voie. Il a été tracté par la suite par une locomotive jusqu’à la gare d’Oran.
Concernant la circulation routière au niveau des différents axes de la wilaya de Aïn Témouchent, le moins que l’on puisse dire est que cette dernière a été fortement affectée par ces intempéries. Plusieurs routes nationales et chemins de wilaya ont été coupés à la circulation. C’est le cas des RN 2, reliant Aïn Témouchent à Oran, et de la RN 35 reliant Aïn Témouchent à Tlemcen.
Des dégâts considérables ont été enregistrés, à l’image de la détérioration de plusieurs ouvrages, outre l’arrachement du bitume, d’avaloirs, de poteaux électriques, de téléphone, ainsi que des arbres.
[ source ]
Par Billal Larbi
La Tribune, Ă©dition du 18 Octobre 2008
# Administrateur | 18/10/2008 | Info
Aigle Azur
Ouverture prochaine des lignes Marseille–Alger et Lyon–Béjaïa
La compagnie aérienne Aigle Azur continue son ascension dans sa prise de parts de marché sur la destination Algérie. En témoigne le nombre de voyageurs transportés durant la saison estivale et le mois de Ramadhan. Selon le président-directeur général de la compagnie, Meziane Idjerouidene, Aigle Azur a assuré durant les périodes citées ci-dessus pas moins de 2 550 vols en aller-retour transportant ainsi 310 000 voyageurs de Paris et d’autres villes françaises vers 13 aéroports nationaux. Ce dernier révélera aussi lors d’une conférence de presse qui s’est tenue jeudi dernier à Paris que le taux de remplissage en cette même période a été de 68%. Un taux considéré comme appréciable compte tenu de la concurrence sur la destination Algérie. Le P-DG a fait savoir également que sa compagnie va ouvrir d’autres lignes. « Il est prévu l’entrée en service de la ligne Marseille-Alger à partir du 26 octobre prochain à raison de 5 vols par semaine et deux jours plus tard celle devant relier Lyon à Béjaïa à raison d’un vol par semaine ». Et d’expliquer que ces initiatives s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de la compagnie visant à « favoriser les destinations délaissées par les autres compagnies et répondre à la demande de la population d’immigrés ». Idjerouidene précisant au passage que « Aigle Azur détient 45% des parts du marché algérien ».
Toujours d’après ce manager, la compagnie est devenue membre actif de l’Organisation internationale du transport aérien, l’IATA. Aigle Azur rejoint ainsi les 230 compagnies membres de l’organisation. « Cette adhésion va nous donner la possibilité de contracter des accords inter-lignes avec les compagnies membres de l’IATA pour assurer à nos clients des continuations vers d’autres destinations », a indiqué en fin de conférence de presse le patron d’Aigle Azur.
[ source ]
Synthèse de Ziad Abdelhadi
La Tribune, Ă©dition du 18 Octobre 2008
# Administrateur | 16/10/2008 | Info
Plus de 26 millions d'abonnés de téléphonie mobile identifiés au 10 octobre
Plus de 26 millions d'abonnés de la téléphonie mobile ont été identifiés au 10 octobre, date butoir de la finalisation de l'opération d'identification, a-t-on appris hier, auprès de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT).
"Au total, 26.667.867 abonnés ont été identifiés du parc de téléphonie mobile algérien au 10 octobre, dont 25.494.723 abonnés prépayés et 1.173.144 abonnés post-payés", a indiqué à l'APS, la présidente du Conseil de l'ARPT, Mme Zohra Derdouri.
Elle a précisé que le taux d'abonnés identifiés est de 91 % sur un total de 29.246.642 abonnés décomptés, post-payés et prépayés confondus à la veille du 10 octobre, ajoutant que 9% sont donc resté non-identifiés et ont été désactivés de fait". Les cartes SIM non-identifiées ne pourront plus être utilisées en appel entrant ou sortant, souligne l'ARPT en précisant que leur désactivation consiste en "leur mise hors service définitive et irrévocable", entraînant pour leurs détenteurs la perte "irrémédiable" du numéro.
L'opération d'identification des cartes SIM prépayées anonymes des trois opérateurs, à savoir Algérie Télécom Mobile (Mobilis), Wataniya Télécom Algérie (Nedjma) et de Orascom Télécom Algérie (Djezzy), a été initiée par l'ARPT le 27 février dernier pour prendre fin le 10 octobre, rappelle-t-on.
L'ARPT a affiché, par conséquent, sa satisfaction affirmant "sans risque d'erreur" que l'opération "a atteint en grande partie ses objectifs".
S'agissant du nombre d'abonnés prépayés identifiés par opérateur au 10 octobre, la présidente du conseil de l'ARPT a indiqué que 6.738.410 abonnés actifs prépayés de Mobilis ont été identifiés, 4.908.154 abonnés chez Nedjma et 13.848.159 abonnés chez Djezzy
[ source ]
El Moudjahid, Ă©dition du 15 Octobre 2008
# Administrateur | 16/10/2008 | Info
Ghardaïa : Délai jusqu'a fin octobre pour déclarer les sinistres auprès des assurances
L'Union algérienne des sociétés d'assurances et de réassurance (UAR) invite les sinistrés de la wilaya de Ghardaïa à déclarer leurs sinistres d'ici au 30 octobre 2008 au plus tard auprès de leur agence d'assurances habituelle, a indiqué l'UAR hier.
"Les clients des sociétés et mutuelles d'assurances, victimes des inondations survenues le 1er octobre 2008 dans la wilaya de Ghardaïa, dont les biens immobiliers sont couverts contre les effets des catastrophes naturelles et dont les véhicules sont assurés en "tout risque" sont invités à se rapprocher rapidement de leurs agences d'assurance habituelles afin de déposer leurs déclaration de sinistres et d'expertiser les dégâts occasionnés par ces crues", a fait savoir l'UAR dans son communiqué. L'UAR souligne que les assurés victimes des inondations survenues dans les autres wilayas sont également invités à déposer dés à présent leurs déclarations de sinistres auprès de leurs agences habituelles pour se faire expertiser en vue d'être indemnisés selon la réglementation et les garanties souscrites.
Elle rappelle à cet effet, qu'en vertu des textes réglementaires, les délais de déclaration de sinistres en assurance automobile sont fixés à 7 jours, sauf en cas de force majeur, et à 1 mois en cas de catastrophes naturelles.
L'UAR précise qu'une fois les déclarations déposées, les expertises effectuées, les sociétés et mutuelles d'assurances s'engagent à indemniser leurs assurés dans les délais les plus rapides.
[ source ]
El Moudjahid, Ă©dition du 16 Octobre 2008
# Administrateur | 16/10/2008 | Info
Les intempéries touchent de plus en plus de wilayas
Un mort, des dizaines de sinistrés et d’importants dégâts à Tlemcen
Depuis les dernières inondations qui ont été enregistrées à travers le pays faisant plusieurs morts, les citoyens retiennent leur souffle dès les premières averses, sachant que les inondations occasionnent beaucoup de dégâts. C’est le cas de la commune d’El Aricha, située a 80 kilomètres du chef-lieu, qui a vécu une nuit blanche celle de mardi à hier, suite à un orage accompagné de grêle d’une épaisseur de 80 cm, selon la Protection civile. Toutes les issues ont été bloquées et les citoyens «emprisonnés» dans leurs habitations. C’est le cas d’ailleurs de la majorité du quartier «Génie civil» dont la construction remonte à l’époque coloniale.
L’ensemble des habitations ont été inondées et certaines se sont écroulées. «L’eau nous a assiégés de partout et nos enfants ont grimpé sur les armoires», nous lance un citoyen avec emportement. Dans cette commune, on constate l’effondrement des maisons et la chute de branches d’arbre, offrant un décor apocalyptique. Heureusement, aucune victime n’a été à déplorer. Grâce à l’intervention de la Protection civile, des passagers à bord d’un camion et d’un véhicule léger ont été secourus. Depuis mardi, les citoyens vivent une véritable psychose et les sinistrés ont trouvé refuge chez des voisins que les inondations ont épargnés. Les désagréments étaient au rendez-vous. La moitié de la population se trouve dans une situation qui laisse à désirer.
Les inondations en cascade ne sont guère étonnantes dans cette région steppique qui n’est pas à l’abri face aux crues géantes de l’oued qui traverse la ville.
Le maire a déclaré à notre quotidien que 80 familles ont été recensées sinistrées à 100% et que toute la ville a été inondée. Un membre de l’APW, présent au siège de l’APC, Dich Abdelkader, a été approché par les citoyens qui lui ont remis des doléances.
Les habitants crient au scandale et au laisser-aller, surtout que la région a connu des inondations pareilles au cours des dernières années. Le quartier «Génie civil» s’écroule en silence devant le silence des autorités. Devant cette situation, le wali a ordonné à l’exécutif de se déplacer sur le terrain et de faire un rapport sur l’état des lieux. Ainsi, un important dispositif (ambulances, niveleuses, Protection civile) se trouve sur les lieux pour assister les citoyens. Dans la ville de Sebdou, les crues ont détruit un pont, et toutes les routes et artères ont été rendues impraticables. Un pont situé dans la localité d’El Farch a été détruit. Du côté de Hammam Boughrara, les crues ont emporté une éperonne et détruit également un pont. Par ailleurs, dans la région de Maghnia, c’est la galère. Certaines habitations ont été inondées et plusieurs routes coupées.
De violentes pluies continuent de s’abattre sur la région de l’extrême ouest de la wilaya.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on assiste à de profonds bouleversements, et les pluies qui se faisaient tant désirer sont subitement devenues source d’angoisse. Chaque région connaît son lot de sinistrés. Face au désastre récurrent, tous les acteurs sont interpellés.
[ source ]
Mohamed Medjahdi, correspondant Ă Tlemcen
La Tribune, Ă©dition du 16 Octobre 2008
# Administrateur | 16/10/2008 | Info
> ACTUALITÉS
La taxe a généré plus d’un milliard de dinars
Le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouya, a annoncé hier que la taxe sur les véhicules a généré déjà une cagnotte budgétaire de plus d’un milliard de dinars.
Cette annonce a été faite hier lors de la conférence de presse consacrée au sujet de la carte fiscale magnétique. Pour rappel, les concessionnaires automobiles sont désormais soumis au droit de timbre sur les transactions portant sur les véhicules neufs. Ce droit varie selon la cylindrée et sa carburation. Ainsi, le citoyen payera une taxe de 50 000 DA à 100 000 DA pour un véhicule roulant à l’essence et entre 70 000 et 150 000 DA pour un véhicule diesel. La seconde mesure porte sur l’institution d’une redevance de 1% payable par les concessionnaires automobiles sur leurs chiffres d’affaires annuels. Abderrahmane Raouya avait déjà déclaré que les produits générés par ces deux mesures seront logés dans un fonds d’affectation spécial. Ces deux mesures sont déjà applicables depuis le 26 juillet dernier. Le DGI a estimé aussi que ce fonds pourra récolter annuellement entre 6 à 7 milliards de dinars.
[ source ]
Par Ali Titouche
El Watan, Ă©dition du 16 Octobre 2008
# Administrateur | 15/10/2008 | Info
> BLIDA INFO
Fontaines publiques Ă Blida
« Espèces vitales » en voie d’extinction
Ces endroits qui, dans un passé très récent, étaient convoités par les passants et promeneurs pour étancher leur soif, faisaient la particularité de nos villes. Blida, jadis ville des Roses et des eaux, à la topographie facile et avenante, était notamment connue de longue date pour ses fontaines éparpillées un peu partout.
Les eaux fraîches de Sidi El Kebir, descendaient en pente douce jusqu’à ces innombrables robinets où étanchaient leur soif des passants accompagnés de leurs bambins, des affairés vaquant à leurs besoins ou de simples oisifs se prélassant sous les ombres des platanes … L’aberrance est au paroxysme : Blida, qui avait aussi l’art de coller à chaque nouvelle construction un bout de robinet donnant sur une voie publique, paradoxalement, perd ses fontaines publiques, une à une… Cap sur la placette Ennssara.
Là , de part et d’autre du marché couvert, il n’y a pas si longtemps, deux fontaines publiques apaisaient la soif des uns et des autres ; et quand « dame pénurie » s’accuse, les riverains y venaient pour remplir leurs jerricans en attendant des jours meilleurs. Ces fontaines ne font plus partie du décor. L’une a été supprimée tout bonnement, quant à l’autre, elle fait couler toujours ses eaux, mais saura-t-on jamais d’où vient le vent ! Celle-ci est submergée de toute part par les trabendistes qui ont en fait une « propriété privée ».
Une toute petite issue dont seuls les habitués connaissent les dédales pour y accéder laisse entrevoir une sorte de robinet envahi de cartons, nylon, bouts de plastique et toutes sortes de « pourritures ». Cap sur la place de Bab Essebt. Au milieu d’un terrain aplani et pavé, se maintient un décor médiocre qui n’a ni le faste du moderne ni la senteur de l’antique. Il y avait une fontaine (fouara) dont les jets d’eau rimaient, encore fraîches dans les mémoires, avec un temps qui peut être conjugué au passé composé.
Beaucoup d’habitués de ce lieu et non des moindres se rappellent encore de ces gouttelettes d’eau voltigeant çà et là léchant les passants. Maintenant allez y, jetez y votre regard : au milieu d’une enceinte de forme circulaire y gîsent pêle-mêle les débris des restes d’un système mécanique de propulsion des eaux, des cartons et toutes sortes de papiers d’emballage, des eaux troubles envahies de polytric et où, comble de la sociologie de la déchéance, des enfants viennent parfois patauger à plaisir. La fontaine de place Ettout, hélas, où se dresse mordicus le même décor.
La fontaine de Bab Errahba, entourée de bardage de fer, figée dans un silence de marbre, ressemble plus à un lieu de recueillement qu’à un endroit aquatique où l’eau rafraîchissante rappelle la vie. La fontaine de l’ex-jardin Bizot ou celle du marabout Sidi Yakoub ou encore… toutes, d’une manière ou d’une autre ont été fatalement « harcelées »… Une fois au seuil de ces points jadis humides, ce n’est plus le temps des vaches grasses, la déception sera d’autant plus grande pour ceux qui s’en souviennent encore de ce que furent ces endroits, maintenant délaissés, murés, cimentés, bardés par des tas de matériaux inertes.
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Par Abdelli Mohamed
El Watan, Ă©dition du 15 Octobre 2008
# Administrateur | 15/10/2008 | Info
Protection contre les inondations : Béjaïa prend ses précautions
Une étude relative à la protection de la ville de Béjaïa et ses environs des inondations est fin prête et devrait être mise à exécution dès le premier semestre 2009, selon la direction de l’hydraulique. Le projet, réalisé par un bureau d’études français, consiste en l’aménagement d’un chenal dans l’oued Soummam, sur une distance de 3,8 km et une largeur de 130 mètres, afin de canaliser ses crues et ses débordements même en cas d’un jumelage avec une pluviométrie extrême, a-t-on indiqué.
"Toute la zone riveraine, réputée être une zone inondable, devrait être sécurisée et épargnée du danger potentiel que posent les débordements de l’oued Soummam", a expliqué le responsable de l'hydraulique.
Cette zone qui s’étale depuis la sortie est de Béjaïa jusqu'à la circonscription voisine de Tala-Hamza, notamment sa partie occidentale, a déjà subi la furie des flots de la rivière, en décembre 2002 et mai 2003. Des inondations exceptionnelles lui avaient occasionné des dommages importants, matérialisés notamment par l’effondrement de maisons, la mort de 3 personnes et son isolement quasi-total une semaine durant.
Le projet est d’une importance capitale, estime-t-on, étant destiné, au delà de l’initiative quotidienne de prévention en cours (curage et nettoiement des avaloirs et de la section menaçante de l’oued, l’impératif de surelèvement des constructions, la mise en place d’un système de drainage et de canalisation des eaux), à délester foncièrement les eaux en surabondance et de réguler le débit de l’oued. Il est question, dans la conception de la mise en place du chenal, de réaménager son lit, notamment au niveau de sa section réduite, et de conforter ses berges.
Un aménagement paysager y est prévu également avec possibilité d’en faire un lieu de loisirs et de villégiature.
Ce projet, dont l’étude a valu quelque 40 millions de dinars, est déjà déclaré d’utilité publique, selon le directeur de l’hydraulique, M. Keciba. La ville de Béjaïa, en sus de ce projet, avait bénéficié d’un programme global de lutte contre les inondations. Celui-ci consiste en des actions ponctuelles, notamment le curage et le nettoiement des dix oueds qui traversent la ville et d’autres, inscrites dans la durée et qui visent leur re-aménagements et leur re-calibrage, a affirmé le directeur de l'hydraulique.
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par D.R.
El Moudjahid, Ă©dition du 15 Octobre 2008
# Administrateur | 15/10/2008 | Info
> DERNIĂRE
Selon son DG, La mesure sera effective Ă partir de 2009
Les chaînes de l’ENTV auront des programmes indépendants
Les trois chaînes de la télévision nationale seront, à partir de 2009, indépendantes en matière de programmation, en attendant leur autonomie matérielle et financière devant se réaliser dans le cadre d’un groupe de télévision, a annoncé hier le directeur général de l’ENTV, Hamraoui Habib Chawki.
« Les trois chaînes de la télévision algérienne connaîtront un redéploiement l’année prochaine en matière de programmation, en attendant une autonomie financière et matérielle dans le cadre de la réalisation d’un groupe de télévision sur lequel statuera le gouvernement », a indiqué M. Hamraoui dans une conférence de presse animée au siège de l’ENTV. Ainsi, dans le cadre de cette restructuration, la chaîne terrestre sera une chaîne généraliste à vocation éducative et de divertissement ; A3 aura un caractère informatif national et international, tout en maintenant certains programmes ; Canal Algérie préservera, quant à elle, son cachet de chaîne de service public et d’information, a-t-il précisé, selon l’APS qui a rapporté l’information. Dans l’attente de ce changement, un programme transitoire sera établi, dans le cadre duquel certaines émissions seront maintenues, a-t-il ajouté. A une question sur la création d’une chaîne en tamazight, M. Hamraoui a évoqué la création de chaînes régionales, eu égard à la richesse culturelle de l’Algérie. Le directeur général de l’ENTV a indiqué, par ailleurs, que parmi les grands évènements que la télévision prépare figure l’élection présidentielle. « Des cycles de formation seront organisés pour les équipes devant couvrir les activités des candidats, les meetings, etc. », a-t-il dit. M. Hamraoui a indiqué également que l’agenda de l’ENTV comporte, aussi, plusieurs autres rendez-vous, tels que le salon national de l’audiovisuel (à partir du 23 octobre) « auquel nous ambitionnons, a-t-il dit, de conférer une dimension méditerranéenne, lors de sa prochaine édition » ; l’Ecran d’or, au cours duquel seront honorées les meilleures œuvres cinématographiques de l’année et la tenue d’une nouvelle édition de la Copeam, à Béchar.
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Par R. N.
El Watan, Ă©dition du 15 Octobre 2008
# Administrateur | 15/10/2008 | Info
Ghardaïa : Les sinistrés pris en charge totalement
L’objectif de reloger les personnes victimes des intempéries avant la fin de l’année est maintenu.
Le Conseil de gouvernement s’est réuni ce jour mardi 14 octobre 2008 sous la présidence de M. Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement.
1°) Avant d’entamer son ordre du jour, le Conseil de gouvernement a d’abord, entendu et discuté un exposé du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales sur la gestion des séquelles des intempéries qui ont sévi sur la wilaya de Ghardaïa et d’autres wilayas du pays.
Pour la wilaya de Ghardaïa, le Conseil a relevé la bonne prise en main de la situation et la mise en exécution des directives du Président de la République.
Ainsi, la reprise des cours a été effectuée ce samedi par tous les élèves. Aucun sinistré n’est demeuré sans abri. L’aide alimentaire aux familles est fluidifiée. Tous les réseaux de servitudes publiques (eau-gaz-électricité-téléphone) ont été rétablis. Les routes ont été rouvertes également.
Le bilan définitif des pertes en vie humaine s’élève à 43 morts, 86 blessés (tous sortis de l’hôpital) et 4 disparus.
Les dégâts en logements ont fait l’objet d’une expertise achevée à 98 %. Plus de 2.000 habitations ont été détruites. Plus de 2.600 ont été fortement endommagées. 11.000 logements (classés “orange 3 et vert 2”) nécessitent des réparations limitées.
L’objectif de reloger les sinistrés avant la fin de l’année est maintenu grâce :
- à une aide au loyer de 12.000 DA par mois, pour les sinistrés qui se relogent eux-mêmes ;
- et au programme de réalisation de 2.500 chalets lancés venant s’ajouter aux 700 logements qui seront réceptionnés dans les prochaines semaines ;
Pour le relogement définitif des sinistrés :
- des entreprises sont mobilisées pour la réparation des logements fortement endommagés (soit 1.600 actuellement) ;
- la réalisation de 2.000 logements sociaux et 3.000 logements ruraux est en cours de lancement.
S’agissant des autres wilayas frappées par les intempéries depuis la fin du mois dernier, cette situation concerne 8 wilayas à savoir : Béchar, Adrar, Ouargla, Djelfa, Aïn Defla, Tébessa, Naâma et Tiaret.
Le nombre cumulé des décès depuis le 28 septembre s’élève malheureusement à 22 morts.
Les effondrements et inondations d’habitations totalisent près de 600 unités.
L’ensemble des sinistrés sont recueillis dans des structures et approvisionnés. Les réparations des réseaux sont achevées dans toutes les wilayas à l’exception de celle de Béchar où les dégagements se poursuivent.
Conformément aux instructions du Président de la République, l’ensemble des secteurs est attelé au rétablissement de la situation y compris grâce à une importante participation de l’Armée Nationale Populaire.
En attendant, il a été décidé le Président de la République d’étendre l’octroi d’une aide au loyer qui s’élève à 12.000 DA par mois aux fins d’aider à se reloger, temporairement, les occupants des habitations dont les services d’expertises compétents auront constaté la perte ou l’endommagement à un fort degré.
2°) Le Conseil de gouvernement a, par la suite, examiné et endossé l’avant-projet de loi fixant les modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat, présenté par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural.
L’avant-projet de loi vise à promouvoir la mise à niveau des exploitations agricoles par la modernisation de leur gestion, à combattre les phénomènes d’abandon des terres et de leur détournement de leur vocation et à sécuriser l’agriculteur dans ses droits d’exploitant.
Il consacre ainsi, le régime de la concession comme mode d’exploitation qui sera accordée à des sociétés civiles d’exploitation agricole. Ces sociétés sont constituées de personnes physique déjà exploitantes ou titulaires de diplômes dans les spécialités relevant de l’agriculture.
3°) Le Conseil de gouvernement a examiné et adopté deux décrets exécutifs portant déclaration d’utilité publique des opérations relatives à la réalisation de l’usine de dessalement de l’eau de mer de Magtaâ, et du gazoduc haute pression, Meurad-Eucalyptus, présentés par le ministre de l’Energie et des Mines.
L'usine de dessalement de Marsat El Hadjadj, d’une capacité de production de 500.000 m3/jour est destiné à satisfaire et sécuriser l’approvisionnement en eau potable de la ville d’Oran et d’une grande partie de la région ouest du pays.
Le gazoduc haute pression, Meurad-Eucalyptus, revêt un caractère stratégique et contribue au maillage du territoire nationale en infrastructures énergétiques pour le développement des activités économiques et la satisfaction des besoins des citoyens en distribution publique de gaz.
4°) Le Conseil de gouvernement a, également, examiné et adopté un décret exécutif portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’administration chargée des ressources en eau.
Ce statut s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau statut général de la Fonction publique.
5°) Le Conseil de gouvernement a, ensuite, examiné et adopté un décret exécutif fixant la réglementation relative à l’exercice de la profession d’agent immobilier, présenté par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme.
Le dispositif réglementaire adopté vise à encadrer l’exercice de l’activité d’agent immobilier et à mettre un terme aux multiples dysfonctionnements qui la caractérisent actuellement, notamment les pratiques spéculatives et commerciales déloyales, la méconnaissance des dispositifs législatifs et réglementaire régissant le foncier et l’immobilier et la non-application des règles en matière de facturation et de publicité des tarifs. Il protégera également les clients dès lors que l’agent immobilier sera dorénavant tenu d’afficher, le barème des honoraires fixés par la réglementation.
6°) Le Conseil de gouvernement a, enfin, examiné et adopté cinq décrets exécutifs portant création de théâtres régionaux à Souk-Ahras, Guelma, Oum El Bouaghi, Saïda et Mascara, présentés par la ministre de la Culture.
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El Moudjahid, Ă©dition du 15 Octobre 2008
# Administrateur | 14/10/2008 | Info
MOUSSA BENHAMADI, P-DG D’ALGÉRIE TÉLÉCOM
« Le téléphone fixe sera gratuit »
Six millions de lignes fixes vacantes attendent toujours preneurs.
D’ici trois ou quatre années, les appels locaux fixes seront gratuits. C’est ce qu’a déclaré, hier, le président-directeur général d’Algérie Télécom, (AT), Moussa Benhamadi. «Tous les foyers algériens devront bénéficier de la gratuité des communications locales effectuées. Tel est l’objectif assigné au groupe», a affirmé M.Benhamadi, invité du forum Fi El Wadjiha de la Radio nationale Chaîne I. Cette nouvelle offre fera le bonheur de plus de trois millions d’abonnés à la téléphonie fixe que compte actuellement l’opérateur. Il s’agit, pour Algérie Télécom, de sauvegarder le nombre d’abonnés et d’en gagner d’autres.
Le P-DG du groupe a avoué que l’augmentation du volume d’utilisation de la téléphonie mobile a eu un impact direct sur le chiffre d’affaires du groupe avec, notamment, le recul de l’utilisation du téléphone fixe et ce, malgré l’arrivée de près de 500.000 nouveaux abonnés entre 2005 et 2008. «6 millions de lignes fixes vacantes attendent toujours preneur», a indiqué l’invité du forum.
Cette mesure suscitera l’intérêt des citoyens à s’abonner au fixe. En contrepartie, le client payera d’autres nouveaux services pour le fixe (Internet...) qui seront introduits dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement du Groupe en matière de technologies de communication, explique-t-il. Moussa Benhamadi a dévoilé, en effet, quelques axes de cette stratégie engagée à moyen terme (3 années). Il s’agit, notamment, de l’introduction de nouvelles techniques de fibre optique (Ftth) et l’amélioration de la qualité des prestations aux citoyens et des technologies de communication.
Le premier responsable a considéré que la qualité des services fournis «ne répond pas aux objectifs escomptés» tout en relevant des «carences» aussi bien au niveau de la fourniture des services, de la communication, de la réactivité que sur le plan de la qualité. «Je ne dis pas que les projets déjà engagés sont défaillants. Actuellement, nous travaillons pour l’élaboration d’un nouveau cahier des charges concernant les entreprises avec lesquelles nous avons des relations de travail. Parmi les conditions exigées, figure l’introduction de technologies nouvelles à travers la mise en place de nouveaux câbles pour améliorer le service», a-t-il fait savoir. En revanche, les créances détenues par AT auprès d’administrations et de particuliers de l’ordre de 70 milliards de dinars pèsent lourdement sur sa trésorerie. Une équipe d’AT, ajoute-t-il, est mise en place pour identifier les particuliers endettés et son travail sera évalué dans deux jours.
M.Benhamadi a déploré les difficultés qu’éprouve AT à suivre le « rythme d’expansion », notamment la naissance de nouvelles villes qui nécessite, a-t-il dit, beaucoup d’investissements et des enveloppes financières consistantes. Il a tenu toutefois à préciser que « le groupe n’a pas fait faillite ».
En outre, le P-DG d’AT a estimé que la décision de baisser le coût d’accès à Internet a considérablement affecté le groupe, considérant qu’il fallait aller dans ce sens « progressivement ».
Concernant le lancement de la téléphonie de troisième génération 3G, comprenant, à la fois, le son, l’image et le data, le P-DG d’AT a indiqué que dès que le gouvernement et l’Arpt donneront le feu vert pour son exploitation, «nous ferons notre demande pour obtenir cette licence». S’agissant de l’ouverture du capital d’AT, il avance que la décision relève directement des prérogatives du gouvernement. «Nous voulons y aller en position de force après, bien évidemment, l’application de notre plan de développement à moyen terme, chose qui veut dire que d’ici à trois ans, l’opération aurait probablement lieu.» Pour ce qui est du vol des câbles, M.Benhamadi a avancé le chiffre de 30 milliards de centimes de pertes causées annuellement par ce phénomène, ajoutant que le groupe travaille actuellement sur un projet d’installation d’appareil de prévention contre ces vols et la possibilité de changement des câbles.
Concernant les puces anonymes, il révélera qu’une évaluation sera faite la semaine prochaine dans ce sens. Enfin, concernant les dégâts causés au groupe par les inondations de Ghardaïa, M.Benhamadi affirmera que les lignes ont été réparées à 100% et que 2000 appareils WLL ont été distribués aux citoyens de la wilaya.
[ source ]
Par NaĂŻma HAMIDACHE
L'Expression, Ă©dition du 14 Octobre 2008
# Administrateur | 14/10/2008 | Info
7 000 hectares sont concernés
Programme de protection des terres dans les zones inondables de GhardaĂŻa
Un programme de protection et de réhabilitation des terres agricoles dans les zones inondables de Ghardaïa, notamment la vallée du Mzab, sera lancé prochainement par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, a-t-on appris hier du directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRA). « Ce programme vise la relance des activités agricoles dans la région en trouvant les moyens adaptés pour préserver dans le futur les exploitations agricoles des risques d’inondation et de toute autre calamité naturelle », a indiqué M. Kamel Feliache.
Une équipe composée de représentants des structures techno-scientifiques relevant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural a été dépêchée sur les lieux pour évaluer les dégâts causés par les récentes inondations et dégager des méthodes techniques sur le terrain à même d’orienter les agriculteurs vers des zones non inondables, a-t-il fait savoir. « Cette équipe est pilotée par les responsables de l’INRA et l’Institut national de recherche forestière [INRF] » a précisé M. Feliache. De son côté, le directeur de recherche à l’INRF, M. Abdellah Nedjahi, a indiqué que ce programme de protection des terres agricoles de Ghardaïa «déterminera les différentes actions à mener en amont des oueds se déversant dans l’oued Mzab afin de protéger définitivement la région des crues cycliques». Par ailleurs, un programme phœnicicole destiné à la préservation et au rajeunissement des palmeraies en Algérie sera lancé prochainement à titre expérimental à Ghardaïa, choisie comme zone pilote, a précisé le directeur de l’INRA, ajoutant que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a finalisé dix programmes pour le développement des activités agricoles dans le pays.
La surface agricole dans la wilaya de Ghardaïa est estimée à plus de 26 500 ha, dont près de 7 000 ha situés en zone inondable, selon la Direction des services agricoles de la wilaya.
[ source ]
Par Rabah Iguer
Photo : ZoheĂŻr
La Tribune, Ă©dition du 14 Octobre 2008
# Administrateur | 14/10/2008 | Info
Suite aux fortes précipitations qu’a connues la région
2 morts, des dégâts matériels et plusieurs routes fermées à Aïn Defla
Le changement climatique, suivi d’une importante pluviosité annoncée par les services de la météo dans plusieurs wilayas du pays, vient de faire des dégâts importants dimanche dans la wilaya de Aïn Defla.
Les appels à la vigilance, lancés à travers la radio locale et les autres médias, ont eu un effet positif sur la population qui, heureusement, n’a pas pris les choses à la légère, d’autant plus que l’intervention de nombreux citoyens lors des précipitations de la nuit d’hier pour déboucher les avaloirs a pu éviter le pire dans de nombreux quartiers à Khemis Miliana, Sidi Lakhdar, Aïn Torki et d’autres communes localisées proches des réseaux hydrographiques qui ont reçu une grande quantité d’eau pluviale.
La circulation routière était peu fluide hier au niveau de la commune de Sidi Lakhdar à cause de ces inondations. A Khemis Miliana, la boue a envahi de nombreuses ruelles. La voie proche du lycée de Lakadate a été fermée hier vers 11h du matin pour des travaux de déblaiement. Des engins ont été mobilisés à cette occasion.
Au sud de la ville de Sidi Lakhdar, la route menant vers la commune de Djelida était inondée à plusieurs endroits. Des terres agricoles ont même été touchées par ces inondations. Dans cette localité, une grande surface d’arbres fruitiers a été submergée en partie.
A la sortie ouest de la ville de Khemis Miliana, la circulation a été fermée de 21h jusqu’aux environs de 2h du matin à cause du débordement d’un oued à proximité de la RN4.
Par ailleurs, les services de wilaya ont installé une cellule de suivi qui se chargera de recenser les familles sinistrées. L’information concernant ces dernières intempéries circule difficilement auprès des services concernés qui ne veulent apparemment pas se prononcer avant l’achèvement du travail de cette cellule.
Selon des sources concordantes, 2 personnes de nationalité chinoise ont trouvé la mort durant ces intempéries lors d’un accident de la circulation, quand leur véhicule s’est renversé à cause des fortes précipitations. Les deux victimes, qui exerçaient sur l’autoroute Est-Ouest, ont été transportées vers l’hôpital de Khemis Miliana.En attendant les premiers bilans des services concernés, on peut dire que les dégâts matériels sont très importants. Le nombre de familles sinistrées, quant à lui, va évidemment grimper.
Il est à rappeler que 5 morts et 6 blessés ont été enregistrés durant les intempéries de la semaine écoulée à Aïn Torki, une commune située sur les monts du Zaccar au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla.
[ source ]
Par Madani Azzeddine : correspondant Ă AĂŻn Defla
Photo : ZoheĂŻr
La Tribune, Ă©dition du 14 Octobre 2008
# Administrateur | 13/10/2008 | Info
Bouteflika : « L’avenir est aux sciences exactes et aux technologies »
« L’avenir n’est pas aux sciences humaines, mais aux sciences exactes.» C’est l’une des phrases phares du discours prononcé, hier à Tlemcen, par le président de la République à l’occasion de l’inauguration officielle de l’année universitaire.
Abdelaziz Bouteflika, arrivé dans la matinée dans la capitale des Zianides, a consacré la première journée de sa visite aux infrastructures universitaires, même si, dans la matinée, il a eu à inaugurer deux infrastructures routières avant de s’offrir un bain de foule –le premier depuis l’attentat de Batna de l’année dernière- constituée dans sa large majorité d’écoliers.
Mais le point le plus important de cette journée, marquée par la modération du vent qui a soufflé sur Tlemcen durant trois jours sans interruption, est sans conteste le discours prononcé dans la somptueuse et grande salle des conférences de la faculté de médecine de l’université Boubekeur Belkaïd de la ville.
Devant un millier de personnes, en majorité des étudiants représentant l’ensemble des universités et centres universitaires du pays, le chef de l’Etat a retracé les grands axes de la réforme de l’enseignement supérieur, mais aussi les grands défis à relever.
Le président Bouteflika a ainsi rappelé que lorsque, en 1999, « je disais qu’on compterait plus d’un million d’étudiants en 2008, beaucoup ne m’avaient pas cru. C’était un défi à relever et nous sommes aujourd’hui à plus de 1,2 million d’étudiants ».
Mais loin de se contenter du nombre, le chef de l’Etat a appelé la communauté universitaire à gagner le pari de la qualité. Et la qualité, explique Bouteflika, est de former selon les besoins de la société.
« On se retrouve, aujourd’hui, avec moins de 25% d’étudiants inscrits dans les matières scientifiques.
La tendance doit changer», a constaté le Président avant de prévenir que «l’avenir n’est pas aux sciences humaines mais aux sciences exactes». Abdelaziz Bouteflika a d’ailleurs illustré son argument en précisant que, si beaucoup de diplômés sont exclus de la société, c’est parce que cette dernière (la société) n’a pas besoin d’eux. Le propos a porté, ici, sur la formation et les besoins de la société.
Sur le plan matériel, le chef de l’Etat a prévenu que l’aisance financière actuelle ne durera pas. «Peu de pays au monde donnent des études gratuites à leurs étudiants. Beaucoup de pays de même calibre que le nôtre peuvent se prévaloir d’avoir les résultats que nous avons.
Nous devons, par contre, profiter de cette situation car, si les prix du pétrole chutent, ce sera la catastrophe», a rappelé le Président avant de plaider pour une coopération accrue entre les universités et les entreprises pour une meilleure qualité de l’enseignement.
Côté nouveauté, le président de la République a annoncé que l’Etat a décidé de promouvoir sept centres universitaires en universités. Il s’agit, entre autres, de Ghardaïa, Béchar, Aïn Defla, Médéa et Djelfa. En outre, le chef de l’Etat a annoncé que 3 000 logements de fonction seront construits au profit des enseignants pour «améliorer leur cadre de travail».
Le Président s’incline devant les victimes des inondations de Ghardaïa
Pour la première fois depuis les inondations de Ghardaïa et d’autres wilayas du pays, le président de la République a présenté, hier à Tlemcen, ses condoléances aux victimes de cette catastrophe. Abdelaziz Bouteflika, qui a rappelé que le gouvernement est mobilisé pour secourir les victimes, a appelé les services de l’Etat à faire davantage. Le président Bouteflika a aussi invité l’assistance, qui a suivi son discours à l’université de Tlemcen, à se recueillir sur la mémoire des victimes. Il a aussi indiqué que cette nouvelle épreuve sera «l’occasion de faire taire les haines» dans cette région.
[ source ]
Par Ali Boukhlef, envoyé spécial à Tlemcen
Photo : APS
La Tribune, Ă©dition du 13 Octobre 2008
# Administrateur | 13/10/2008 | Info
TRAVAIL LE DIMANCHE
Le gouvernement veut flexibiliser le travail dominical
Xavier Bertrand et Luc Chatel veulent modifier la loi pour favoriser le travail dominical, sur la base du volontariat. La CFTC s'inquiète, soulignant qu'on "n'est pas libre quand on est salarié".
Le ministre du Travail Xavier Bertrand a réaffirmé être favorable à l'assouplissement des règles du travail le dimanche, à condition que cela reste sur "la base du volontariat" et que "cela soit payé double", dimanche 12 octobre sur France 2.
"Il faut donner la possibilité de travailler le dimanche, mais sur la base du volontariat", a affirmé le ministre, insistant sur "les garanties" à apporter, "les textes devront être précis", dit-il.
Par ailleurs, le travail le dimanche "doit être mieux payé", a-t-il affirmé, précisant qu'il était favorable à ce que les salariés soient rémunérés "le double" ce jour là .
"Les esprits Ă©voluent"
Selon un sondage Ifop Publicis Consultants publié par le Journal du Dimanche, 67% des Français accepteraient de travailler le dimanche, si leur employeur le leur proposait.
"Ce sondage montre que les esprits sont en train d'évoluer, parce qu'il y a un an, le pourcentage était inférieur", a fait remarquer Xavier Bertrand, qui a rappelé que "3,5 millions de Français travaillent aujourd'hui le dimanche et 7 millions occasionnellement".
Travailler le dimanche pour favoriser la croissance
Xavier Bertrand s'est rendu en compagnie du secrétaire d'Etat chargé de la Consommation, Luc Chatel, dans un centre commercial de Thiais (Val-de-Marne),où sévit une bataille juridique sur ce sujet. En visite au centre commercial Thiais Village, Luc Chatel et Xavier Bertrand ont défendu la possibilité pour les salariés de travailler le dimanche et pour les consommateurs de faire leurs achats ce jour de la semaine. Luc Chatel, qui affirme dans un entretien au Journal du Dimanche que le travail le dimanche est de nature à favoriser la croissance, souhaite que le sujet soit débattu d'ici la fin de l'année.
"DĂ©linquants Ă©conomiques"
Venu lui aussi au centre commercial de Thiais, Joseph Thouvenel (CFTC) a affirmé à l'AFP être totalement opposé à l'assouplissement des règles du travail dominical prôné par le gouvernement, en soulignant que "le salarié n'a pas la liberté de choisir". Le secrétaire général adjoint de la CFTC s'est offusqué que "deux ministres viennent soutenir des délinquants économiques".
Certaines enseignes du centre commercial selon Joseph Thouvenel, ont en effet "été condamnés par les tribunaux et continuent à ouvrir".
Choix de société
"Plutôt qu'un coup médiatique, on aurait préféré un débat de fond car c'est un vrai choix de société, est-ce qu'on veut une société à l'américaine alors qu'ils nous ont démontré leur faillite économique?", interroge-t-il.
"Nous devons préserver la vie familiale, associative, culturelle, collective", a-t-il affirmé. "Est-il normal qu'un salarié ait besoin de travailler le dimanche pour boucler ses fins de mois, alors qu'ils sont sous-payés?"
"On n'est pas libre quand on est salarié"
Alors que le ministre du Travail a affirmé que le travail du dimanche devait demeurer sur la base du volontariat, le responsable de la CFTC a rappelé qu'on "n'est pas libre quand on est salarié".
Quant aux primes accordées aux salariés du dimanche, il rappelle "qu'aujourd'hui, aucune loi en France n'oblige à payer plus, et l'on connaît beaucoup de salariés qui travaillent le dimanche sans être payés plus", a interrogé le responsable syndical.
[ source ]
(Avec AFP)
NOUVELOBS.COM | 13.10.2008 | 12:20
# Administrateur | 13/10/2008 | Info
Économie d’énergie
Vers une réorganisation du marché de l’électroménager
Un nouveau profil du marché de l’électroménager en Algérie, est-ce possible ? C’est une des questions centrales débattues, hier, à l’occasion d’un séminaire international sur l’étiquetage des appareils électroménagers organisé par l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue). Les chargés du secteur de l’énergie veulent des équipements électroménagers moins énergétivores, comme on en trouve dans d’autres pays. Finalité : économiser de l’énergie. Cet objectif, ils souhaitent le réaliser avec la mise à contribution d’un ensemble d’acteurs (associations des consommateurs, secteurs du commerce, de l’industrie), en tirant parti des expériences connues dans certains pays. L’étiquetage est l’une des normes à mettre en place. C’est nécessaire, insistent les animateurs de ce séminaire. L’étiquetage doit figurer, pour un réfrigérateur par exemple, et sur l’emballage et sur le réfrigérateur. Une gamme de normes, européenne, japonaise, a été à ce propos discutée au cours de cette rencontre. Des normes claires, conjuguées à d’autres facteurs, pourraient contribuer à faire émerger un nouveau profil de marché de l’électroménager, ainsi que l’explique Benoit Lebot, du Pnud, présent à cette réunion.
Une étude, dont les résultats ont été restitués à la faveur de ce séminaire, fait ressortir une litanie d’incohérences et d’anomalies relatives aux normes constatées sur un certain nombre d’équipements électroménagers en Algérie.
L’étude en question a concerné les téléviseurs, les réfrigérateurs et les climatiseurs. Le secteur des ménages représente 34% en consommation d’énergie en Algérie, l’électroménager demeure le premier consommateur d’énergie électrique. Cette tendance, le ministre de l’Energie et des Mines, dans un discours lu en son nom par le secrétaire général du ministère, en a fait état. Il a déclaré : force est de constater, ces dernières années, une «augmentation significative» de la consommation d’électricité, et cela va continuer dans les années à venir compte tenu notamment des perspectives de relance économique et du phénomène d’urbanisation qui devient de « plus en plus important». Le
ministre estime qu’il appartient aux acteurs concernés de s’organiser sur le terrain pour «améliorer la qualité» de leurs produits par l’introduction progressive de «l’efficacité énergétique ».
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Par Youcef Salami
Photo : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 13 Octobre 2008
# Administrateur | 13/10/2008 | Info
Habitat : Une firme sud coréenne décroche le contrat de viabilisation de la nouvelle ville de Boughezoul.
La firme sud coréene " Daewoo Construction " vient de décrocher le contrat de viabilisation du site de la nouvelle ville de Boughezoul, au sud de Médéa, a-t-on appris auprès du chef de l'exécutif de la wilaya.
Le contrat, d'un montant de 4,6 milliards de DA, a été paraphé récemment, par le PDG de la filiale "Daewoo Construction" et le directeur de l'établissement de gestion de la nouvelle ville de Boughezoul, a-t-il indiqué.
La firme sud coréenne se chargera, selon les termes de ce contrat, des travaux de viabilisation et de terrassement du site de la nouvelle ville de Boughezoul qui s'étend sur une superficie de 2000 hectares destinés à accueillir, d'ici quelques mois, de nombreux projets d'équipements et des ensembles immobiliers projetés sur place.
Les responsables de la firme sud coréenne ont donné leur feu vert pour entamer l'aménagement d'une base de vie pouvant accueillir jusqu'à 1600 ouvriers et techniciens. Son achèvement est prévu, selon le premier responsable de la wilaya, pour la fin décembre prochain.
D'autres contrats, relatifs aux projets d'ouverture des voies de communication, la réalisation d'une digue au niveau de la partie sud du Barrage de Boughezoul et le siège de l'établissement de gestion de la nouvelle ville de Boughezoul ont été signés récemment et confiés à des entreprises nationales, a indiqué, pour sa part, le responsable en charge de ce dossier au niveau de la wilaya.
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Par APS
La Tribune, Ă©dition du 13 Octobre 2008
# Administrateur | 12/10/2008 | Info
Possession de micro-ordinateurs et pénétration d’Internet chez les Algériens
Le web peine à se frayer un chemin en Algérie
Lancée en grande pompe par les pouvoirs publics, l’opération Ousratic, consistant à doter les foyers algériens en micro-ordinateurs, ne semble pas avoir les résultats escomptés. Même avec l’insistance de l’ancien ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, l’opération en est restée au stade des intentions.
En lançant une enquête pour vérifier le taux de suivi de l’opération, les autorités avaient déjà des appréhensions quant à son succès. Les conclusions de l’enquête sont venues, en effet, confirmer les doutes exprimés ici et là et l’hésitation de la population à s’inscrire dans cette démarche. L’aveu d’échec a été livré au milieu du mois de
septembre par la voix du p-dg de l’Eepad, qui a reconnu que l’opération n’a pas eu l’effet attendu. La même source a rappelé qu’«il était prévu d’équiper 6 millions de foyers en outils informatiques à l’horizon 2010. En 2008, l’Eepad n’a vendu que 25 000 packs Ousratic en Algérie».
Le responsable de l’Eepad a expliqué cet échec en relevant «les contraintes bancaires rencontrées dans l’obtention d’un prêt pour l’achat d’un micro-ordinateur et à l’absence de contenus à valeur ajoutée». Loin de se déclarer découragé par la lenteur prise par l’opération, il promet de lui donner un second souffle. Le secteur ciblé est celui de l’éducation.
C’est dans cet esprit que «le réseau Tarbiatic» a été initié dans les établissements scolaires. Qu’est-ce que le «réseau Tarbiatic» ? C’est une plate-forme pédagogique qui met en réseau l’administration, les enseignants, les élèves et leurs parents pour la participation de chacun dans la vie scolaire. Lancée en février dernier au profit de 100 écoles, l’opération ne connaîtra pas vraisemblablement une issue différente de celle d’Ousratic tant le département de Benbouzid patauge dans des problèmes de base. Afin de concrétiser la généralisation et la démocratisation de l’Internet dans le milieu scolaire et universitaire, le premier responsable de l’Eepad avait annoncé «qu’un PC portable doté d’un accès Internet sera proposé aux élèves et aux étudiants dans un délai d’un mois au prix de 29 900 DA». Dans un secteur qui n’arrive pas à assurer une place pédagogique pour tous les élèves inscrits, il est manifestement illusoire d’espérer voir l’informatique et ses outils intégrer les écoles
algériennes. Théoriquement, l’introduction du réseau «Tarbiatic» devait permettre à l’élève de poursuivre ses cours en dehors des heures d’enseignement. Dans les faits, les choses se présentent autrement. Après deux semaines d’école, des élèves découvrent que quelques matières ne seront pas assurées faute d’enseignants. Est-il ainsi possible de convaincre les élèves de la possibilité de s’initier à l’informatique dans une école qui manque de craie et, parfois, d’enseignants ?
Il y a un constat qui ne peut être réfuté : les établissements de savoir, telles l’école et l’université, peinent à s’informatiser. Les étudiants en témoignent à longueur d’année en apprenant la disparition de l’un de leurs documents administratifs.
Que dire, alors, du taux de pénétration d’Internet dans les foyers algériens ? Ce n’est un secret pour personne que nombreuses sont les familles algériennes à posséder un micro-ordinateur. Ce qui demeure difficile à vérifier est plutôt l’usage de cet outil de travail pour les uns, de distraction et d’information pour les autres. «Nous avons répondu à la demande de notre fils qui a voulu posséder un micro. Mais après une courte période d’utilisation, le micro a été complètement abandonné. Il est devenu aujourd’hui sans aucune utilité», témoigne une mère de famille.
Le taux de possession de micro-ordinateurs n’est pas automatiquement identique à celui de la pénétration d’Internet dans les foyers.
Des ménages se sont, en effet, procuré des micros sans user quotidiennement de cet instrument.
A première vue, c’est à cause des dépenses générées. Car le citoyen peut faire des économies dans la perspective d’acheter un micro. Ce qu’ont fait jusque-là beaucoup d’Algériens de toutes les catégories sociales. Mais pour établir une connexion permanente, l’exercice est loin d’être une sinécure pour un Algérien qui vit au rythme d’un pouvoir d’achat en continuelle érosion. «Je me retrouve parfois dans des situations qui m’obligent à avoir la connexion Internet chez moi pour des recherches liées à mon travail, donc je suis tenu de payer un abonnement. Certes, cela m’arrange énormément puisque je gagne du temps, mais je dois reconnaître que ce n’est guère facile de supporter des dépenses supplémentaires», estime Madjid, qui est employé dans une entreprise privée. C’est la même appréciation faite par Youcef, fonctionnaire dans une banque publique. Pour lui, l’Internet est un outil indispensable même loin du lieu de travail. Il avoue, néanmoins, que «cela influe considérablement sur le budget de la famille». Pour la classe sociale aisée, le problème ne se pose pas. «L’Internet fait partie de nos éléments de vie quotidienne», explique Amina, fille d’un directeur d’entreprise, avec un sentiment de contentement.
Le paramètre ne s’applique pas à toutes les familles. Certaines mêmes avec des salaires très élevés n’accordent pas d’importance ni d’intérêt à l’Internet. Les préoccupations ne sont pas toujours identiques quand bien même le niveau de vie serait similaire. Mais là où le bât blesse c’est au niveau des entreprises aussi bien publiques que privées. Elles sont, en effet, très rares les entreprises qui sont dotées d’une connexion Internet. Ceux qui rejoignent ces sociétés pour travailler restent sans voix en découvrant que les choses dans sa seconde famille fonctionnent à l’heure du fax.
A l’ère de la technologie de pointe, des entreprises publiques, à l’image de la Poste, ne trouvent pas d’inconvénient à signifier aux usagers l’impossibilité d’effectuer une simple opération postale. Le citoyen algérien n’arrive pas à comprendre la portée de la phrase sibylline qu’on lui annonce à partir du guichet : «Le réseau est en panne.» Dans l’Algérie du troisième millénaire, des entreprises de presse, vecteur essentiel dans la distribution de l’information, ne sont pas dotées d’une connexion Internet qui n’est plus une option de travail, mais plutôt un outil de base. Il suffit, néanmoins, d’apprendre que le département le plus concerné par cette question, à savoir le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, ne se distingue nullement des autres institutions en matière d’informatisation des modes de travail pour se convaincre du retard qu’accuse le pays dans ce domaine. La surprise de Lyes fut, en effet, grande quand il a appris que l’entreprise de communication dans laquelle il travaille doit envoyer par fax son courrier à un ancien ministre des PTIC. «Franchement, je m’attendais à toutes les imperfections et autres lacunes, mais pas au point de constater qu’un ministre qui fait de la promotion des technologies de l’information communique avec des moyens d’une époque révolue», relèvera-t-il sur un ton de déception.
Les spécialistes du secteur s’accordent à dire que l’Algérie a un long chemin à parcourir dans le domaine et «le taux de pénétration Internet pourra atteindre 40% d’ici à 2010 si les nouvelles technologies de l’information et de la communication trouvent l’engouement nécessaire au sein de la population et le terrain favorable à leur développement en Algérie».
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Par Amirouche Yazid
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 10 Octobre 2008
# Administrateur | 12/10/2008 | Info
Intempéries de Ghardaïa : 15 établissements scolaires à Ghardaia prêts pour recevoir demain les élèves.
Quinze établissements scolaires de Ghardaia, rouvriront samedi prochain leurs portes aux élèves, a affirmé le directeur de l'Education de la wilaya, M.Yagoubi Dahdouh.
Ces établissements répartis sur quatre communes (Ghardaïa, El Ateuf, Bounoura, et Metlili) et qui étaient partiellement endommagés par les intempéries, "ont été expertisés par les services de contrôle technique de construction avant de recevoir des actions de nettoiement et de rénovation et sont prêts à recevoir les élèves dans de bonnes conditions'', a-t-il précisé.
Pour ce qui est des élèves des neuf établissements touchés fortement par ces intempéries (six écoles, deux collèges et un lycée), une série de mesures a été prise notamment en vue de leur affectation temporaire sur d'autres écoles à proximité de leur résidence en leur assurant le transport, la cantine et la demi-pension pour les collégiens et lycéens afin de leur permettre une scolarité normale pour l'ensemble des élèves touchés par cette situation'' a précisé le même responsable.
Vingt quatre établissements scolaires ont été touchés par les intempéries dont neuf fortement endommagés, a-t-il rappelé.
'' La double vacation a été réintroduite à titre temporaire dans certaines écoles pour permettre aux élèves de poursuivre leur études avant la reconstruction de leur établissement'', a souligné le directeur de l'éducation.
Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a affirmé jeudi en marge de la séance plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales, que la reprise des cours est prévue samedi dans la wilaya de Ghardaïa.
M. Benbouzid a indiqué que six établissements préfabriqués seront réalisés dans un délai de 45 jours, pour l'accueil de ces élèves, soulignant que 4600 élèves de Ghardaïa, d'El-Atef et de Metlili attendent la reprise des cours.
Une campagne de sensibilisation sur la reprise des cours et les mesures prises dans le secteur de l'éducation dans les zones sinistrées a été lancée sur initiative de la direction de l'Education par le biais de la radio locale et les mosquées, a rappelé le directeur.
Par ailleurs, une équipe de psychologue spécialisée dans l'intervention d'urgence du ministère de l'Education Nationale a été dépêchée sur les lieux pour mettre en place un dispositif d'accompagnement psychologique des élèves touchées par cette calamité naturelle.
''Ce dispositif consiste en la formation des conseillés pédagogiques et autres psychologues du secteur de l'éducation de la wilaya de Ghardaïa sur les méthodes d'identification et d'accompagnement des élèves nécessitant une prise en charge clinique suite à ces inondations, a révélé M. Amghar, psychologue et conseillère auprès du ministre de l'Education nationale.
A noter que trois directeurs centraux du ministère de l'Education inspectent actuellement les établissements scolaires se trouvant dans les zones sinistrées.
[ source ]
APS
La Tribune, Ă©dition du 10 Octobre 2008
# Administrateur | 12/10/2008 | Info
Mondial de l'auto : la Courb C-Zen, un buggy citadin Ă©lectrique
Une jeune entreprise française expose un curieux véhicule au Mondial de l'Automobile, fruit de sept années de conception. Bien abouti, ce véhicule, qui peut se conduire à partir de 16 ans, joue sur l'économie, l'écologie et la sécurité. Il illustre une tendance marquée vers une montée en puissance de la motorisation électrique.
Elle étonne tous les visiteurs du Mondial qui passent devant elle. La Courb C-Zen évoque les buggys tout-terrain et son aspect a de quoi séduire un public jeune. C'est justement à lui que s'adresse d'abord cet engin sans équivalent. La C-Zen n'est officiellement pas une voiture mais un quadricycle. Son conducteur peut donc l'utiliser à partir de ses seize ans avec un permis B1 (qui lui évitera de repasser l'épreuve théorique lors du passage du permis complet). Mais, malgré son allure, la C-Zen n'est pas conçue pour caracoler sur les sentiers champêtres. Citadine de vocation, cette biplace est électrique, Zen signifiant d'ailleurs, d'après ses concepteurs, Zéro Emission Nocive.
Sur le plan technique, le véhicule est plutôt élaboré. Sa carrosserie en plastique est montée sur un châssis en tubes d'aluminium, complétées par un arceau. Son moteur de 12 kW, alimenté par 100 kg de batteries lithium-ion, emporte la voiture (480 kg sans ses passagers) jusqu'à 90 km/h, une vitesse limitée par construction. A 50 km/h, l'autonomie annoncée est de 160 kilomètres. Elle embarque quelques perfectionnements techniques séduisants, comme un GPS à traceur (avec autoradio compatible Ipod...) et un afficheur « tête haute », c'est-à -dire par projection sur le bas du pare-brise, indiquant vitesse et pression des pneus. A l'arrière, une caméra filme sur 160°, avec vision de nuit, et transmet les images à l'écran installé sur le tableau de bord. La clé de contact est remplacée par un détecteur biométrique, avec lequel on peut définir un groupe d'utilisateurs autorisés, ou que l'on peut désactiver, la mise en route imposant alors de taper un code.
L'intérieur est sobre mais informatisé. © Courb
Les Ă©lectrons sont Ă la mode
En cas de vol avec violence sur le conducteur, la C-Zen, qui aura repéré le déblocage de la ceinture, coupera le moteur dès que la boîte de vitesse sera positionnée au point mort, et allumera les warnings. Ces dispositifs ne sont peut-être pas étrangers au fait que l'un des deux concepteurs, Jean-Yves Castellon, associé à Hervé Arnaud, est fonctionnaire à la PJ de Lyon. La recherche de la sécurité est poussée assez loin, avec, par exemple, l'obligation de boucler la ceinture de sécurité du conducteur pour démarrer le moteur. S'y ajoutent la structure renforcée du châssis, quatre freins à disque et une vitesse volontairement limitée.
Aboutissement de sept ans de travail, la Courb C-Zen paraît au point et, selon ses deux concepteurs, pourrait être commercialisée en 2009. Mais l'aspect industriel, lui, reste à préciser et la jeune entreprise Courb cherche encore des partenaires.
Quel que soit son succès, ce véhicule original se distingue agréablement de la production actuelle et participe d'une tendance générale. Les voitures électriques commencent à sortir du bois et plusieurs s'affichent plus fièrement qu'auparavant au cours de ce Mondial de l'automobile. Venturi Automobile montre sa Fetish, un cabriolet de 300 chevaux. Matra y est présent avec son intéressante gamme Gem, des véhicules construits sous licence et conçus par la société américaine du même nom (Global Electric Motorcars, filiale de Daimler Chrysler). Pendant ce temps, EDF, PSA (Peugeot-Citroën) et Renault annonçaient un partenariat pour la réalisation de véhicules électriques et hybrides rechargeables.
Une belle allure, pas de gaz d'échappement et une sécurité renforcée. © Courb
[ source ]
Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
Futura-Sciences, Le 10 octobre 2008 Ă 09h31
# Administrateur | 12/10/2008 | Info
INTERNET
Fusion web du New York Times et de l'International Herald Tribune
Les internautes pourront avoir accès à un seul site en cliquant sur les adresses actuelles, NYTimes.com et etiht.com et auront le choix entre une version nationale et une autre plutôt étranger.
Le New York Times va fusionner son site internet avec celui de l'International Herald Tribune, a annoncé mercredi le groupe américain qui réunit les deux journaux.
La fusion permettra aux internautes d'avoir accès à un seul site en cliquant sur les adresses actuelles, NYTimes.com et iht.com, a précisé le International Herald Tribune/New York Times Media Group dans un communiqué. Ils auront le choix entre une version purement américaine et une version internationale.
Qualité numérique et informative
L'objectif est de combiner "la grande expertise du New York Times en matière numérique et d'information avec la qualité informative de l'IHT dans le domaine international", selon le communiqué.
L'International Herald Tribune, dont le siège se trouve à Paris, a été racheté entièrement en 2003 par le prestigieux quotidien new-yorkais qui a repris les 50% détenus jusque-là par le Washington Post. Le journal fondé en 1887 est distribué dans 180 pays.
"Le personnel sera redéployé ou déplacé afin de répondre au mieux aux besoins de cette initiative", a précisé le groupe.
Selon les derniers chiffres de Webtrends and Nielson, iht.com compte 2,3 millions d'utilisateurs par mois en dehors des Etats-Unis, tandis que NYTimes.com compte 25 millions d'utilisateurs dans le monde entier.
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Par CĂ©cile Dumas Sciences et Avenir.com 06/10/08
NOUVELOBS.COM | 06.10.2008 | 17:06
# Administrateur | 12/10/2008 | Info
A 9 JOURS APRĂS LA CATASTROPHE
GhardaĂŻa panse ses blessures
A Bounoura, le cimetière dépourvu de toute pierre tombale ostentatoire, a miraculeusement échappé à l’onde dévastatrice. La nature, contrairement à l’homme, respecte les morts.
Passé l’effet surprise, les plaies se refermant, les citoyens de Ghardaïa prennent conscience de l’importance et de la gravité des dernières inondations. Les doyens de la cité sont formels, depuis 1951 jamais pareille crue n’a été observée! Celle de 2008 est, de loin, plus meurtrière, estiment-ils. En outre, nombreux sont ceux qui tirent les leçons de ce drame tout en incriminant la responsabilité de l’homme.
« Beaucoup de gens ont construit à la lisière de l’oued, au péril de leur vie. Pire, le béton et les dalles en ciment ont envahi le lit de la rivière, à telle enseigne que l’oued n’arrive plus à creuser la terre sur son passage, d’où le débordement spectaculaire!», finit-on par reconnaître. Dix jours après son naufrage, la ville du M’zab continue à se réveiller sur les bruits des sirènes des ambulances. La Protection civile est toujours à pied d’oeuvre, sur les principaux points de débordements où les dégâts sont encore visibles. Alors que de nombreux commerçants, le plus souvent non assurés contre les risques majeurs, font le décompte désolant de leurs pertes. A l’instar de M.Ramdane Slimane, propriétaire de la maison d’édition «Nouzhat El Albab», abasourdi par ce coup du sort, il déplore quelque 7 millions de dinars en livres et en matériel. Ce dernier lance un appel pressant aux autorités et au département de la culture comme pour exorciser sa déception. A l’instar de Ramdane Slimane, tous les commerçants de la place Mohamed-Lotfi sont désormais sinistrés à 100%. Et c’est la mort dans l’âme que ces derniers nettoient, grâce à des motopompes, leurs nombreux locaux. Du côté de Thniet El Makhzen, une intense animation règne. Dans ce quartier, une association consacre ses locaux, dès les premières heures du sinistre, à la collecte de sang au profit des nombreux blessés alors que l’unité de soins de proximité de la wilaya est opérationnelle jusque tard dans la nuit.
La vallée inondée
Les nombreux médecins mobilisés en cette conjoncture spéciale, s’attellent à juguler la menace, le spectre des épidémies et à traiter les pathologies des yeux et les différentes allergies observées en pareille circonstance. En fait, la récente découverte de cratère où sont ensevelis des carcasses d’animaux, alimente les pires craintes chez la population. Alors qu’au siège du Croissant-Rouge algérien (CRA) l’on continue à recenser les sinistrés et à dispatcher l’aide.
L’importante affluence quotidienne que connaît le CRA dénote les besoins non encore complètement satisfaits, essentiellement dans les zones les plus enclavées, comme El Ghaba. Cette aide, et de l’avis même du wali de Ghardaïa, aura malheureusement été entachée, au début, du moins, de quelques irrégularités. La région se voit désormais appuyée par un apport de 4500 tonnes en matériel divers, parvenu des quatre coins du pays. Alors que le travail des équipes en charge du rétablissement de l’électricité et des lignes téléphoniques est rendu particulièrement ardu, du fait, notamment de l’envahissement des caves «dihlizes» qui sont légion dans les demeures de la région. Sur invitation du commandement militaire, la presse est encore une fois invitée à survoler, à bord d’un hélicoptère, la vallée du M’zab afin de mieux apprécier l’étendue des dommages. L’embarquement se fait à partir de l’aéroport de Ghardaïa. Le commandant des Scouts musulmans algériens (SMA), Noureddine Benbraham, les officiers Hakim Chikh et M’Barek Lakhal du secteur militaire de Ghardaïa, sont du voyage. Le premier responsable des SMA rappelle, à l’occasion, que les jeunes louveteaux, dont la réserve compte cinq mille volontaires, se relaient chaque semaine pour prêter main forte à la Protection civile. Le vol prend la direction Bounoura, dans le sens d’El Atteuf, via Dhaia Ben Dahoua. Une heure et demie durant, nous survolons la cité. Au-dessus de la vallée de M’tlili la terre est encore humide, preuve de l’importance des crues. Du ciel nous observons quelques écoliers quittant vers midi, leurs établissements. Tout un territoire sépare la commune d’El Atteuf de celle de M’tlili. Il est d’une aridité extrême. Seuls quelques sillons d’oueds creusent la roche à l’aspect basaltique. L’horizon, de part et d’autre, s’étale, nu, à perte de vue. El Atteuf apparaît enfin comme un joyau émergeant de la vallée. L’oued qui sépare, de part en part, ses oasis semble avoir sérieusement eu raison des cultures. En bas, des engins de la Protection civile sont à l’oeuvre. Ils tentent de restituer un semblant de vie aux commerces et aux maisons complètement inondés. Dans un décor d’apocalypse, des ponts totalement effondrés sont perceptibles, alors qu’une eau pérenne semble narguer les rescapés. Ici, toutes les maisons, en majorité construites sur les rives de la rivière, ont pris l’eau. Au moment où toute une forêt de palmiers est encore prisonnière des eaux. Même topo à Bounoura que nous découvrons d’en haut. L’eau, comme à Ghardaïa-ville, a débordé de son lit submergeant les routes et les arcades limitrophes qui abritent de nombreux commerces. A Bounoura, le cimetière dépourvu de toute pierre tombale ostentatoire, a miraculeusement échappé à l’onde dévastatrice. La nature, contrairement à l’homme, respecte les morts. Par endroits, des bulldozers s’acharnent contre la boue qu’ils évacuent des voies de communication traversant l’oued. Au-delà du centre-ville de Bounoura, des oasis féeriques abritent, néanmoins, des maisons à l’architecture typique et prodigieusement épargnée. Cependant, nombreuses sont les palmeraies envasées, presque ravagées. Des bassins servant à l’irrigation sont gorgés d’une eau verdoyante et contrastent avec un paysage lunaire. A Beriane, non loin de la RN1, une digue intacte donne l’impression d’avoir efficacement protégé la ville. A quelques encablures de là , une caserne de la Police a été récemment construite. El Guerara, distante de 150km du chef-lieu de wilaya, est une immense oasis. Elle reproduit fidèlement le style architectural de la ville ibadite.
La vie reprend
La vue en plongée que permet l’hélicoptère, fait apparaître quelques îlots inondés de la palmeraie. Toutefois, les dégâts sont nettement moindres. Une sorte de stade que nous survolons est totalement immergé et donne une idée sur l’importance de l’événement naturel que vient de connaître la vallée du M’zab. Finalement Ghardaïa, le centre-ville, vient en tête des localités malmenées par les torrents en furie, puisque atteinte à 50%. Elle est suivie par El Atteuf. A Ghardaïa, la vie reprend progressivement ses droits.
Particulièrement après le rétablissement des réseaux électrique et téléphonique. La population qui fait preuve d’un courage exemplaire, panse ses blessures. Pourtant, des scènes poignantes comme le fait de trouver des photos de bébés ou de familles victimes sur les lieux de la catastrophe, ravive la douleur. Même si l’on garde sur des portables des vidéos de ce 1er octobre fatidique, où l’oued M’zab a exceptionnellement gonflé, l’on tente tant bien que mal de prendre ses distances par rapport à la tragédie. Mais c’est loin d’être une sinécure.
[ source ]
Par Salim BENALIA, envoyé spécial
L'Expression, Ă©dition du 10 Octobre 2008
# Administrateur | 12/10/2008 | Info
Intempéries : Six morts et huit blessés dans un nouveau bilan à Aïn Torki.
Six personnes sont mortes et huit ont été blessées suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit de mercredi à jeudi dans la commune de Ain Torki, située sur le flanc sud du mont du Zaccar, dans la wilaya de Ain Defla, indique un dernier bilan communiqué jeudi par la protection civile.
Ces intempéries ont fait une vingtaine de familles sinistrées, précise la même source, soulignant qu'une trentaine d'éléments de la protection civile sont à pied d'oeuvre depuis minuit.
Les inondations meurtrières ont touché particulièrement la cité d'Oued Boudjemai, situé en amont du chef lieu de la commune dont sa population est estimée à 10.000 habitants, et à un degré moindre les quartiers de Kherrarba et Bouzebboudja où deux personnes ont trouvé la mort, estime-t-on.
Les autorités locales de la wilaya de Ain Defla sont intervenues dès l'annonce de la catastrophe naturelle, où une cellule de crise a été constituée regroupant plusieurs secteurs, notamment les services des travaux publics, l'hydraulique et la santé.
Les secours déblaient les tonnes de boue charriées par les eaux qui ont paralysé la circulation sur l'artère principale, à savoir la rue Emir Abdelkader ainsi que d'autres ruelles de cette localité rurale, où la population terrorisée craint le pire suite au bulletin météorologique diffusé aujourd'hui.
En face du café du centre ville, des jeunes émus par l'ampleur de la catastrophe ont signalé que les trombes d'eau n'ont duré qu'un quart d'heure.
Un quadragénaire, qui a participé à l'enterrement des victimes au niveau du cimetière de la ville, affirme avoir vécu "de nombreuses fois les crues de cet Oued mais pas de cette envergure". Il a souligné, toutefois, que le déboisement du versant causé par de nombreux incendies enregistrés dans la région ces dernières années sont la cause de la catastrophe L'opération de secours, chapeautée par le wali en personne, s'effectue par le relogement des sinistrés dans des appartements neufs de l'OPGI, la distribution de nourriture et de 150 couvertures, une centaine de matelas, des draps et autres produits alimentaires.
Les services des travaux publics, quant à eux, s'affairent à débloquer la route entre Miliana et Ain Torki, coupée à la circulation dans différents endroits notamment au niveau de l'Oued Hammama et Oued Ain N'sour.
Pour rappel, la wilaya de Djelfa a connu mercredi des inondations similaires qui ont fait deux mort et un blessé suite aux crues des oueds, a-t-on indiqué auprès des services de la protection civile de cette wilaya.
Pour rappel, des pluies orageuses "assez marquées" continueront d'affecter plusieurs régions du Nord et du Sud du pays durant les prochaines 24 heures, a annoncé jeudi l'Office national de la Météorologie (ONM) dans un bulletin spécial.
Sont concernées par ces intempéries les wilayas de Ghardaïa, Djelfa, Laghouat, Tiaret, Tissemsilt, Ain Defla et Relizane, a précisé ce bulletin spécial, ajoutant que la validité de ces prévisions court jusqu'à ce vendredi.
Les cumuls de pluies estimés atteindront ou dépasseront localement les 30 mm durant cette validité, a-t-on encore précisé.
Des pluies orageuses affecteront également les wilayas de Bechar, Naâma, El Bayadh, Saïda, Sidi Bel Abbes, Aïn Temouchent et Tlemcen, jusqu'à vendredi après-midi (15H) et où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement les 60 mm, selon le bulletin spécial de l'ONM.
[ source ]
APS
La Tribune, Ă©dition du 10 Octobre 2008
# Administrateur | 09/10/2008 | Info
Plus de 100 000 cartes Chiffa remises aux assurés
«Il s’agit pour nous de changer les mentalitĂ©s et nous sommes en passe de le faire. Le fonctionnaire de l’ANEM ne doit plus rester dans son bureau et attendre que les entreprises prennent contact avec lui pour qu’il leur prĂ©sente des demandeurs selon le profil. DĂ©sormais, ce sera au fonctionnaire d’aller faire de la â€â€prospection’’ au niveau des employeurs pour placer les demandeurs, cette nouvelle stratĂ©gie aura certainement des rĂ©sultats meilleurs que ceux obtenus avant. Cela, bien sĂ»r, en dehors des diffĂ©rents dispositifs et programmes mis en place.» C’est par ces mots que M. Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi et de la SĂ©curitĂ© sociale, en visite Ă Annaba hier, a abordĂ© la question de l’emploi dans cette wilaya oĂą le taux de chĂ´mage a atteint un seuil alarmant ces dernières annĂ©es. Au siège de la CNAS, le commis de l’Etat s’est assurĂ© sur place du bon fonctionnement des diffĂ©rents services avant de suivre l’exposĂ© prĂ©sentĂ© par le directeur de cette structure. ExposĂ© ayant trait Ă la mise en service de la carte «Chiffa» et celle, nouvelle, dite «Chiffa-Med». Ainsi, on apprend que 100 817 cartes ont Ă©tĂ© remises aux assurĂ©s ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© du système tiers payant soit un taux de 82% pour un total de 119 000 malades chroniques et assurĂ©s. Les dĂ©penses de la CNAS de Annaba ont atteint jusqu’à septembre 2008 près de 4 milliards de dinars, le secteur pharmaceutique a pris la part du lion avec 80% ; en parallèle, les recouvrements auprès de quelque 6 034 employeurs, dont 5 048 relèvent du secteur privĂ©, ont atteint 7 287 064 750 DA , soit près de 80% des prĂ©visions.
Pour le projet Chiffa-Med, l’opération est en phase de lancement, sur les 117 médecins contactés, 31 ont répondu favorablement et ont transmis les formulaires de conventionnement, ceux-ci ont été traités et la liste sera bientôt soumise aux assurés qui choisiront le médecin qui leur convient. Sur cette question, le commis de l’Etat s’est dit satisfait et a encouragé le directeur de la structure à continuer dans cette voie. A la cité FNPOS où il devait remettre les clés de 100 logements réalisés aux bénéficiaires, le ministre a été accueilli par des youyous et ne s’est pas dérobé aux embrassades auxquelles les citoyens ont tenu. Assailli de toutes parts, le commis de l’Etat a félicité les bénéficiaires avant de s’assurer de la qualité des logements dont il dira qu’ils ont été réalisés dans les normes et qu’ils sont de bonne qualité.
Un jeune, forçant le cordon sécuritaire, a réussi à aller jusqu’au ministre pour lui exposer ses problèmes, le responsable l’a longuement écouté avant de lui répondre et lui promettre que, s’il était dans son droit, sa situation serait prise en charge.
Annaba solidaire avec les sinistrés de Ghardaïa
Le ministre a donné le coup d’envoi à la caravane de solidarité à destination de Ghardaïa, composée de 15 camions, dont 8 semi-remorques transportant 295 tonnes de denrées alimentaires, des couvertures et autres effets nécessaires aux sinistrés. Il s’agit d’une première aide qui sera suivie par d’autres.
[ source ]
Par M. Mohamed Rahmani, correspondant Ă Annaba
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 09 Octobre 2008
# Administrateur | 09/10/2008 | Info
Après les inondations qui ont affecté la wilaya de Ghardaïa : Les élèves reprendront ce samedi le chemin de l’école
“Débrouillez-vous pour engager rapidement deux hydrocureuses à l’école d’El Atteuf, il faut commencer dès maintenant le travail si on veut être prêts pour la rentrée de samedi”.
A peine la communication téléphonique terminée qu’un deuxième appel surgit : “On termine le nettoyage des classes avant samedi matin, nous avons promis de le faire et c’est un engagement qu’on doit relevé”, rétorque le directeur de l’éducation, avant de se donner un moment de répit en attendant les interminables coups de fil. “C’est ainsi depuis trois jours”, nous dit-il. Rencontré au siège de la wilaya de Ghardaïa, il est assisté par ses collègues directeurs locaux, visiblement exténués, il chapeaute l’opération de remise enétat de 24 écoles réparties sur les neuf communes touchées.
Une lourde pression commence à se faire sentir, trois jours avant la date butoir annoncée par le chef du gouvernement. “Il faut qu’on arrive à relever ce défi sinon nous aurons toute la population sur le dos”, nous lance un des directeurs rencontrés à l’entrée de la salle de réunions de la wilaya. Depuis l’annonce des délais pour la réouverture des écoles, les responsables locaux vivent une réelle course contre la montre. Sur les 24 écoles touchées, pas moins de 19 sont dans un état peu rassurant c’est pourquoi l’essentiel des efforts y a été focalisé. “Vous pouvez faire déplacer les engins qui déblaient l’entrée de la ville vers les écoles, c’est notre priorité à l’heure actuelle”, entend-on le directeur de l’hydraulique dans une communication téléphonique avec des collaborateurs visiblement dépassés par la lourdeur de la mission qui leur a été confiée par les plus hautes autorités du pays.
Lors d’une rencontre avec le wali de Ghardaïa, il a, en effet, clairement annoncé que “des solutions adéquates seront apportées pour les écoliers des 19 écoles ayant été lourdement affectées par les inondations”. Les services de la wilaya vont en effet entreprendre une action de proximité à travers les 9 communes touchées et ce, en transportant les élèves des écoles endommagées.
“Personne ne restera privé de cours et nous transporterons 4.400 élèves en attendant la réalisation d’établissements en préfabriqué”, nous dit M. Fahim Yahia, wali de Ghardaïa.
Malgré à cette détermination, la population reste sceptique. Les habitants d’El Ghaba, El Atteuf et El Guerrar disent avoir des doutes sur la possibilité d’évacuer les écoles dans les trois jours qui viennent. Ce qui était un socle du savoir est en effet pour des milliers d’entre eux un refuge en attendant des jours meilleurs. Les 10 sites d’hébergement ouverts à Metlili (4 sites pour 290 sinistrés) et Ghardaïa (6 sites pour 1.026 familles ne peuvent en aucun cas contenir les milliers de familles ayant perdu leurs domiciles.
Le terrain a cependant son mot à dire. Dans une tournée dans différents quartiers de Ghardaïa, El Moudjahid a pu constater de visu les poursuites des travaux d’évacuation des établissements scolaires. L’essentiel des efforts est axé sur les classes et salles de cours qui seront totalement rééquipées. Les eaux en furie ont en effet emporté chaises, tables et armoires, même le tableau n’y a pas échappé.
A l’école Hadj Hamou de Ghardaïa, nous rencontrons un groupe de djounouds en train de nettoyer les salles de classe et une cour totalement envahies par la boue. “Nous laissons le réfectoire pour plus tard, l’essentiel est de terminer les salles d’ici demain (aujourd’hui NDLR)”, explique un des éléments rencontrés sur place. Ils ont par ailleurs évacué trois maisons avoisinantes pour que les niveaux supérieurs de l’école soient libérés par les squatteurs. “Nous pensons pourvoir livrer le chantier demain matin”, précise-t-on. Ce n’est cependant pas le cas pour bon nombre d’écoles sises au centre-cille de Ghardaïa, El Atteuf, El Ghaba pour ne citer que celles-ci.
Envahies par des milliers de mètres cubes de boue et de débris, ces classes demeurent encore témoin d’une matinée pas comme les autres. Les services des CTC (Contrôle technique des constructions) poursuivent l’opération d’expertise et ont contrôlé un total de 113 établissements scolaires, selon les statistiques même des services de la wilaya.
En attendant la matinée de samedi prochain, beaucoup d’efforts et une mobilisation sans précédent marquent la réalité du terrain. Un ensemble de 255 engins de travaux publics longent le lit de l’oued et participent à la réalisation d’un objectif difficile à réaliser et ce, en dépit de l’enthousiasme des responsables locaux qui trouvent en lui un pari qu’ils vont sûrement tenir. Avenir dira !
A retenir
103 véhicules ont été évacués à travers la wilaya.
1.200 personnes ont été vaccinées contre le tétanos et la diphtérie.
255 engins de travaux publics sillonnent la wilaya.
4.400 écoliers seront transportés samedi par les services de la wilaya.
19 écoles ont été lourdement touchées par les inondations à travers la wilaya de Ghardaïa.
L’essentiel des efforts est désormais axé sur le nettoyage des écoles et la réalisation des classes en préfabriqué.
39.170 abonnés sur les 40.000 de toute la wilaya sont alimentés en électricité. 830 autres le seront bientôt.
Les équipes d’expertise ont contrôlé 9.722 constructions sur les 9.991 constituant le parc des communes touchées. L’opération que mènent 200 experts suit en cours.
Réception de 5 relais WLL d’une capacité de 5.000 lignes. Le premier (1000 lignes) est en cours d’installation à El Atteuf alors qu’un autre de même capacité le sera après identification du site adéquat. Trois autres relais sont en cours d’installation à travers la wilaya.
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Par Abba Fadila
El Moudjahid, Ă©dition du 09 Octobre 2008
# Administrateur | 09/10/2008 | Info
> ENVIRONNEMENT
Catastrophe naturelle-Inondation de la vallée du M’zab : Le bassin versant du M’zab contrarié par l’urbanisation
Pourquoi un oued sort-il de son lit mineur ? Quels sont les mécanismes humains permettant d’éviter les catastrophes liées aux crues ? La pluie en est elle la seule cause ? Les crues d’oued ne sont pas un phénomène nouveau en Algérie, d’ailleurs, tout le pourtour méditerranéen est sujet aux crues soudaines et imprévisibles faisant suite à des averses.
Mais au juste, la crue du M’zab est-elle réellement si imprévisible que cela ? Météo France, sur son site internet, indique les caractéristiques des crues capables d’entraîner des inondations et précise que dans ce cas es précipitations sont extrêmement abondantes et se concentrent sur des aires limitées se prolongeant sur une durée exceptionnelle en amont des cours d’eau en crue. Autre caractéristique : la rapidité de leur montée. « Le débit et le niveau des cours d’eau qu’elles saisissent s’amplifient à une vitesse spectaculaire, atteignant des seuils catastrophiques en une une heure, voire quelques minutes. » A l’Office national de météorologie à Alger, on se défend de ne pas avoir pris le problème au sérieux, mais les bulletins d’alerte semblent eux aussi se noyer dans la masse de ceux envoyés à la Protection civile et à la gendarmerie.
Le rôle de la météo
M. Ambar, chargé de la communication à l’ONM, précise que les précipitations qu’a connues Ghardaïa ce 1er octobre sont moindres que celles enregistrées le 25 septembre 2005. « Nous avions noté 65 mm en 12 heures, ce qui était hors norme, pourtant, il n’y a pas eu d’inondation. Ce qu’il faut remarquer, c’est que ce ne sont pas les précipitations qui ont causé les inondations, mais le cumul de tous les débits et qui ont convergé pour donner quelque 900 m3 à la seconde. Il ne faut pas oublier que Ghardaïa a un bassin versant. » Au ministère des Ressources en eau, les cadres du secteur en communication directe avec les directeurs de l’hydraulique à Ghardaïa rapportent que, selon les sources locales, c’est la première fois depuis 70 ans que les trois oueds affluents sont en crue. D’habitude, seul un sur les trois déborde sans mettre en danger les populations alentour.
Ce qui rappelle que la mesure d’une crue se fait au niveau de la montagne et dans une circonférence comme celle de l’Algérie, avec des pluies-éclair, il faut deux à trois heures pour remplir un bassin versant, tandis que dans les pays européens ou au Canada, comme le rappelle M. Ambar, cela prend 25 à 48 heures, puisque entre l’affluent et le bassin versant, on peut comptabiliser une distance d’environ 2000 à 3000 km, mais le problème n’est pas dû à la précipitation qui se situe directement au-dessus de l’oued M’zab ou sur ses affluents. Les habitants de la porte du désert ont toujours composé avec les appréciations météorologiques, puisque la palmeraie n’était habitée que l’été afin de bénéficier de sa fraîcheur et de son ombrage. Aujourd’hui, avec une urbanisation galopante et non réfrénée par un permis de construire, les oueds sont occupés jusque dans leur lit mineur, obligeant le ministère des Ressources en eau à exproprier lorsqu’il est décidé d’aménager des berges.
La faute à l’urbanisation
« La sécurisation des personnes résidant aux abords d’un oued nous appartient, d’où la construction d’ouvrages tels qu’une voie passive constituée par des mesures de recalibrage et d’endiguement de l’oued », ajoute M. Benbouaziz, chargé de la communication au ministère des Ressources en eau. Reste que sur le terrain, les règles élémentaires consistant à déloger les personnes installées dans l’oued ne sont pas appliquées. Sur le site internet du ministère français de l’Ecologie et du Développement durable, où des atlas des zones inondables peut être consulté, il est précisé que l’Atlas ne prend pas en compte l’impact que peuvent avoir les actions de l’homme sur la zone inondable. Et de préciser : « Par exemple, l’extraction de matériaux par l’homme dans une rivière a pu entraîner des modifications fortes du niveau de son lit (incision), ce qui a des conséquences non négligeables sur l’emprise des zones potentiellement inondables. »
Aussi, la construction d’une digue, d’un remblai routier, la présence d’un pont, le recalibrage du lit dans une traversée urbaine, l’urbanisation, l’imperméabilisation des sols, « sont autant d’autres paramètres anthropiques qui peuvent minorer ou aggraver les zones potentiellement inondables ». selon les cadres de l’hydraulique. A Ghardaïa, c’est une digue qui a évité une plus grande catastrophe. Celle-ci, située sur l’oued Labiod, a retenu 20 000 000 de m3.
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Par Zineb A. Maiche
El Watan, Ă©dition du 09 Octobre 2008
# Administrateur | 09/10/2008 | Info
> ENTRETIEN
M. Arezki Idjerouidène (PDG de la compagnie aérienne Aigle Azur)
« L’Algérie est l’un des rares pays qui offrent encore d’innombrables opportunités »
Le PDG de la compagnie aérienne Aigle Azur, Arezki Idjerouidène, livre dans cet entretien à la fois son analyse sur l’investissement dans notre pays et les grands axes de la stratégie de développement mise en branle par l’entreprise qu’il dirige. Selon ses dires, l’Algérie est l’un des rares pays qui offrent encore d’innombrables opportunités d’investissement, même si investir dans notre pays « n’est pas chose aisée ». Abordant la situation actuelle de la compagnie Aigle Azur, il souligne que désormais celle-ci « est la troisième compagnie française et son pavillon flotte de nouveau dans tout le bassin méditerranéen ». Et d’affirmer : « Nous avons procédé au renforcement de notre flotte avec l’acquisition d’un nouvel appareil, ce qui la porte à 11 Airbus de type A319, A320 et A321. »
Vous êtes à la tête d’une importante compagnie aérienne qui ne cesse de grandir depuis votre arrivée. Quelle était jusqu’ici votre check-list en tant que PDG de la compagnie Aigle Azur ?
Il n’est pas facile de répondre à une telle question. Nous évoluons dans un secteur dont aucun des opérateurs n’est maître. C’est un secteur qui est par nature à la fois difficile et versatile. Ce qui est valable aujourd’hui peut ne plus l’être demain. Penser qu’il suffit d’établir une « check-list » et de s’y conformer pour réussir, relève de l’utopie. En revanche, on peut toujours se fixer des objectifs généraux à plus ou moins long terme ; dans ce cas, l’important est de bien tenir son cap et surtout savoir et pouvoir s’adapter aux réalités d’un marché en perpétuelle mutation, à l’application stricte des dispositions et des réglementations nouvelles, tout en essayant d’assurer la pérennité des terrains conquis. En ce qui concerne Aigle Azur, depuis la reprise en 2001, beaucoup de choses ont naturellement été faites. Pour les réaliser, certaines des décisions que nous avons prises, l’ont été de façon opportune et en fonction des conjonctures, alors que d’autres figuraient déjà dans la colonne de nos objectifs. Mais au-delà de l’aspect économique, le but ultime que nous recherchions était plutôt d’ordre affectif. Il nous fallait, en effet, absolument redonner un peu de sa splendeur à cette compagnie qui avait connu de très belles heures de gloire et qui malheureusement allait, dans une indifférence totale, sombrer dans l’oubli. Je crois, à mon avis, que c’est ce qui nous a motivés et qui a servi de ferment à toutes les actions que nous avons entreprises. Cela a servi également à catalyser l’ensemble de nos énergies. Il me semble que ce but a été atteint. Aigle Azur est aujourd’hui la troisième compagnie française et son pavillon flotte de nouveau dans tout le bassin méditerranéen.
Dans le cadre du renforcement de la flotte et du réseau de votre compagnie, vous avez procédé récemment à de nouvelles acquisitions. Aigle Azur est-elle aujourd’hui en mesure de répondre à la demande notamment, sur les lignes France-Algérie ? Et quelles sont les parts d’Aigle Azur sur ce même marché ?
En effet, nous avons procédé au renforcement de notre flotte avec l’acquisition d’un nouvel appareil, ce qui la porte à 11 Airbus de type A319, A320 et A321. Cette nouvelle acquisition était nécessaire, compte tenu des destinations que nous avons mises en place, notamment avec l’ouverture des vols sur le Mali, le renforcement des fréquences avec le Portugal et, tout récemment, le démarrage de la ligne Marseille/Alger, absolument indispensable pour notre présence en région Provence.Quant aux dessertes que nous assurons vers l’Algérie, il serait bon de noter que nous sommes confrontés à une configuration tout à fait particulière, compte tenu de deux facteurs importants que sont la saisonnalité très marquée pendant l’été, les vacances scolaires et les fêtes ainsi que les flux directionnels qui en résultent. Pendant ces périodes de grands départs, les taux de remplissage de nos appareils sont très importants dans leur phase aller et généralement assez faibles à leur retour. En fin de saison, nous retrouvons exactement, le même schéma, cette fois durant la phase des retours où les flux sont alors complètement inversés. Pour nous, ce phénomène est extrêmement pénalisant, car il se fait sentir sur le calcul de nos cœfficients de remplissage qui ne sont pas toujours très bons dans les deux sens. Pourtant, nous devons nous préparer pour ces courtes périodes qui réclament néanmoins d’importantes capacités auxquelles nous devons répondre de la manière la plus efficace. Ainsi, chaque année, durant la saison estivale, nous mettons en place un véritable pont aérien entre la France et l’Algérie, avec tout ce que cela suppose en mobilisation de moyens humains et matériels. En ce qui concerne les autres périodes, nous prévoyons généralement des vols supplémentaires à chaque fois que la demande se fait sentir. Nous savons que la destination Algérie a un potentiel limité et une évolution lente. C’est pour cela qu’à la concentration, nous avons privilégié l’étalement géographique de nos dessertes, où pour certaines nous avons fait œuvre de pionniers. Aujourd’hui, Aigle Azur dessert, en plus d’Alger, 13 capitales régionales, pour certaines quotidiennement, au départ des 7 plus grandes villes françaises. C’est grâce à cette couverture de l’ensemble des aéroports algériens, ce qu’aucune autre compagnie internationale n’a encore jamais fait que la part de marché d’Aigle Azur avoisine aujourd’hui les 42%.
Aigle Azur fait l’objet depuis quelque temps de diverses attaques de la part de certaines parties, lui reprochant « des incidents et des défaillances répétitives ». Existe-t-il une volonté de déstabiliser cette compagnie ?
Si vous voulez parler d’une opération concertée ! Permettez-moi d’en douter. Je ne vois pas comment et à qui elle pourrait servir. Cela dit, nous ne sommes jamais à l’abri d’une critique, pour telle ou telle raison. Elles sont généralement émises par des clients insatisfaits, réactions normales et légitimes, mais qui ne vont jamais au-delà d’un courrier de réclamation que nous nous efforçons de régler au plus vite, souvent au bénéfice du plaignant. Ce genre de situation est classique, je dirais même courant. Toutes les compagnies aériennes connaissent ce phénomène. Mais je ne crois pas que c’est de cela qu’il s’agit. Vous faites certainement allusion à cette campagne de dénigrement d’un média contre Aigle Azur, il y a de cela quelque temps. J’en suis encore à me poser des questions, car je n’ai pas compris le pourquoi de tant d’acharnement et de virulence dans ses propos ? D’ailleurs, la presse nationale qui nous connaît bien, ne s’est pas intéressée à ces écrits, sentant peut-être qu’il n’y avait effectivement pas de matière crédible. Les incidents techniques mis en avant n’ont été qu’un prétexte. Car pour qui connaît le secteur de l’aérien, ces pannes techniques sont le lot quotidien de toutes les compagnies aériennes du monde. C’est pour cela que chaque appareil nécessite pas moins de 15 mécaniciens et techniciens pour sa seule maintenance en ligne. De plus, nos appareils et notre maintenance sont audités régulièrement par la DGAC française, l’une des plus strictes au monde. Penseriez-vous un seul instant que nous laisserions voler un avion défaillant ? Le temps pris sur l’horaire pour réparer un incident technique n’est-il pas le meilleur gage de sérieux et de sécurité qu’une compagnie aérienne peut offrir à ses passagers ? Nous effectuons quotidiennement, toutes destinations confondues, plus de 80 vols sur le bassin méditerranéen et l’Afrique ; nous avons transporté en 2007 plus de 1,6 million de passagers sans aucun souci. Pour nous, la sécurité de nos passagers passe avant tout. Croyez-moi ! Nous faisons tout pour que nos avions arrivent à bon port et dans les temps. Or, sur ce point, je pense que dans leur immense majorité, nos passagers sont plutôt satisfaits de nos prestations. Ils nous le font souvent savoir et nous assurent, à chaque fois, de leur fidélité.
Sur le plan technique, quels sont les collaborateurs choisis par Aigle Azur pour l’entretien de ses moteurs d’avion ? Et quelle est la situation actuelle de votre flotte ?
Je ne m’étalerais pas sur le sujet. les références que je vais vous citer vous donneront une idée précise du sérieux que nous accordons à la maintenance de nos avions, pour lesquels nous avons choisi les meilleures entreprises : Safran, Snecma et Air France Industrie pour la maintenance de nos moteurs CFM. C’est également à Air France Industrie que nous faisons appel pour les grandes visites et l’accès au « pool » pièces détachées. Je précise que dans leurs secteurs respectifs, ces entreprises sont connues pour être des leaders mondiaux dans leur profession. Aigle Azur a, par ailleurs, sa propre société de maintenance en ligne, Azur Technics, afin de se libérer de la sous-traitance. Elle dispose aujourd’hui de ses propres ingénieurs et techniciens, tous formés dans les grandes écoles. Quant à notre flotte, elle est constituée dans son ensemble, depuis quelques années déjà , d’appareils de type Airbus. Nous possédons aujourd’hui 11 appareils de modules différents, A319, A320 et A321, leur moyenne d’âge se situe entre cinq et six ans.
L’alignement des tarifs de votre compagnie sur ceux d’Air Algérie est obligatoire. Cette condition est-elle en mesure de freiner le cours normal de la concurrence ?
Pas du tout ! Je pense, bien au contraire, que cette condition constitue une véritable assurance pour le passager, comme elle confine l’aspect concurrentiel sur le reste des prestations offertes aux passagers. La raison est simple : en Algérie, les tarifs ne bénéficient pas d’une totale liberté, comme ils ne sont soumis à aucune obligation d’alignement systématique sur ceux de la compagnie nationale. Cependant, il existe des tarifs homologués, ce sont des tarifs IATA imposés à toutes les compagnies. Les tarifs réduits ou promotionnels que nous proposons doivent être, quant à eux, soumis à l’appréciation de l’autorité de l’aviation civile qui a le pouvoir, soit de les accepter ou de les rejeter. Ce contrôle n’est pas fortuit, il relève d’une philosophie de la DACM qui a le souci de veiller à l’économie des lignes. En d’autres termes, un tarif jugé trop bas peut être refusé afin de préserver la viabilité économique de telle ou telle ligne et garantir ainsi son exploitation. Nous le constatons à chaque défaillance de compagnies aériennes qui entraîne l’abandon de plusieurs milliers de passagers. C’est justement parce qu’à chaque fois, ces mêmes compagnies ont volé à perte sur leurs lignes.
Le secteur aérien connaît des perturbations spectaculaires au point que des compagnies importantes sur le marché, le dernier cas en date est celui d’Alitalia, risquent de mettre la clef sous le paillasson. Quelle est votre analyse et quelle serait la place des compagnies nationales dans ce ciel plutôt gris du marché mondial ?
Je ne veux pas jouer à l’oiseau de mauvais augure, mais l’actualité, malheureusement, est là pour nous le rappeler ; l’avenir de certaines compagnies nationales en terres européennes pour la plupart, car c’est là que vont s’effectuer les plus gros bouleversements, reste plutôt incertain. Par le jeu des alliances, beaucoup d’entre elles seront, un jour ou l’autre, aspirées au moindre signe de fragilité. C’est dans l’ordre des choses. Cela ne veut pas dire qu’elles disparaîtront, elles iront tout simplement grossir le patrimoine, déjà très important, des groupes internationaux qui se forment. Dans quelques années, le monde aérien aura un tout autre profil, je pense qu’il restera en Europe 2 ou 3 grandes compagnies. L’effervescence « low-cost » s’essouffle et avec les conséquences de la crise financière actuelle, il n’est pas impossible que certaines d’entre elles finissent par jeter l’éponge.
Vous avez abandonné l’acquisition de la compagnie maritime Cnan Maghreb Lines. Cette question a fait couler beaucoup d’encre. Vous êtes décidément mieux placé pour répondre à la question de savoir quels sont les motifs exacts de ce retrait ?
J’avoue franchement qu’il ne s’agit nullement d’un retrait ou d’un quelconque abandon, ce qui n’est pas dans notre nature, mais plutôt les conséquences inévitables d’un échec de la négociation, ce qui est complètement différent. Dans le cadre de cette acquisition, un cahier des charges précis avait été élaboré par la SGP Transport ; il a été parfaitement accepté et scrupuleusement respecté par le groupe GoFast. Le désaccord, qui s’en est suivi, est dû aux nombreuses modifications qui ont, sans cesse, été apportées à ce dernier, perturbant le contexte originel de la négociation. Sont venues, à cela, se greffer de nouvelles et inacceptables exigences de la SPG, auxquelles se sont rajoutées les résolutions du CPE qui sont de fait imposables. Le résultat est qu’à chaque changement, nous nous sommes éloignés un peu plus des modalités initiales. Nous ne pouvions dans ces conditions poursuivre les discussions. Ce sont donc tous ces différends et désaccords, que je qualifierai de majeurs, qui sont à l’origine de l’impossibilité, pour notre groupe, de prendre une quelconque participation dans le capital de la Cnan.
Votre groupe est-il prĂŞt Ă prendre un second envol dans le domaine des reprises des entreprises publiques ?
Bien naturellement et je dirais même plus que jamais. J’ai toujours cru et je crois encore profondément en l’avenir de mon pays. Je crois également qu’un développement harmonieux de son économie est toujours possible et qu’il finira par se construire. L’Algérie fait partie des rares pays au monde qui offre encore d’innombrables opportunités. Les investisseurs le savent bien et n’en sont que plus séduits. Cependant, et tout le monde le sait, investir aujourd’hui en Algérie n’est pas chose aisée. Il reste beaucoup de secteurs à caractère bureaucratique qui nécessitent un véritable assainissement et qui freinent encore les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Nous savons aussi que les pouvoirs publics sont en train de tout mettre en œuvre pour aplanir la situation afin d’accorder certaines facilitations. Ce qui est important, c’est qu’il existe une véritable volonté de notre gouvernement et je pense qu’elle ne souffre d’aucune ambiguïté. Notre présence en Algérie date du début des années 1980 ; nous avons traversé, comme tous les Algériens, des périodes très dures, cette présence nous continuerons à la renforcer naturellement dans le secteur qui est le nôtre, mais aussi dans d’autres secteurs comme le tourisme, par exemple. Nous y réfléchissons.
[ source ]
Par Ali Titouche
El Watan, Ă©dition du 09 Octobre 2008
# Administrateur | 09/10/2008 | Info
Salon automobile : La 2ème édition du salon international du véhicule industriel du 11 au 17 octobre à Alger
La deuxième édition du salon international du véhicule industriel et utilitaires (SIVI' 2008) se tiendra du 11 au 17 octobre au Palais des expositions (Pins maritimes), a indiqué mercredi la société algérienne des foires et exportations (SAFEX), organisatrice de cette manifestation avec la collaboration de l'Association algérienne des concessionnaires automobiles (ACA).
Ce salon verra la participation de pas moins de 34 exposants pour une surface de 16.140 m2 contre une vingtaine d'exposants sur une surface de 700 m2 lors de l'Ă©dition 2007.
Les exposants vont proposer aux professionnels des produits qui vont du véhicule industriel livré clés en mains jusqu'aux carrosseries, plateaux et autres aménagements divers de cabines en passant par les machines destinées aux usages les plus spécifiques tous secteurs confondus, selon la Safex.
[ source ]
APS
La Tribune, Ă©dition du 09 Octobre 2008
# Administrateur | 09/10/2008 | Info
> ACTUALITÉS
Marché algérien de l’automobile : Les Chinois passent à l’offensive
Après avoir raflé de nombreux marchés dans les secteurs de l’habitat, des télécommunications et des travaux publics, les hommes d’affaires chinois s’attaquent maintenant au marché algérien de l’automobile. Un marché qui pèse plusieurs centaines de millions de dollars. Au moment où justement les constructeurs européens d’automobiles hésitent encore à installer une usine de montage en Algérie, il paraît que les Chinois ont décidé de s’implanter chez nous.
Pour preuve, une trentaine de PDG de grandes entreprises chinoises de fabrication de véhicules, des équipementiers ainsi que des journalistes séjourneront en Algérie du 14 au 22 novembre prochain dans le cadre de la sixième tournée internationale de véhicules chinois en Algérie. Des manufacturiers et des fabricants de pièces de rechange seront aussi de la partie. C’est à partir de l’Egypte, où les cinq autres tournées ont eu lieu, que la délégation devra gagner l’Algérie pour y séjourner pendant une semaine. Un événement qui coïncide avec le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre l’Algérie et la Chine et également le 4e anniversaire de la création des relations de partenariat et de coopération stratégique entre les deux pays. La délégation sillonnera les grandes villes du nord du pays (Alger, Oran, Annaba et Constantine).
La délégation chinoise organisera une caravane composée de plusieurs véhicules de tourisme, de camions et de bus qui, indique-t-on, seront présentés pour la première fois. Cet important panel de patrons de l’industrie automobile chinoise ralliera Oran aussitôt son arrivée, le 14 novembre à Alger. C’est en effet à partir de la capitale de l’Ouest que les festivités vont débuter. Un point de presse est prévu le lendemain, en présence d’officiels algériens. Il sera débattu, selon Islam Neggouche, responsable de Com-Event, organisateur de cette manifestation avec Sud Auto, du degré de technologie atteint par l’industrie automobile chinoise et des opportunités qui s’offrent pour transférer cette technologie vers des pays émergents comme l’Algérie. Lors de son passage à Alger le 18 novembre prochain, la délégation d’hommes d’affaires chinois participera à des cycles de conférences et à des rencontres avec des responsables et des investisseurs algériens. En vue de ratisser large et d’exploiter toutes les opportunités d’affaires, la caravane chinoise va ensuite prendre la route de l’est du pays pour se rendre à Constantine et Annaba. Le même programme de rencontres est annoncé pour les wilayas de l’Est.
Cette exhibition, placée sous le haut patronage du président de la République, permettra, indique-t-on, de recueillir les manifestations d’intérêt pour l’implantation d’usines de fabrication de véhicules chinois en Algérie. Parmi ces marques on peut citer Faw, Zhongtong, Hafei Automobile, Saic, Foton, Shaanix Automobile, Changhe Automobile et SG Automobile. Cette visite de la délégation chinoise conforte l’information selon laquelle Pékin serait séduite par l’idée de faire de l’Algérie une sorte de plaque tournante industrielle pour conquérir d’autres marchés, en plus du marché local. Le projet de construire des véhicules sur place permettra aux industriels chinois de proposer des produits plus concurrentiels et de ne pas avoir à subir les effets de la nouvelle taxe automobile introduite en juillet dernier par le gouvernement. A ce propos, il est à souligner que les importations de véhicules ont connu une progression de l’ordre de 160% lors du premier semestre de l’année en cours. Une tendance qui risque de ne pas se maintenir durant les prochains mois en raison justement de cette nouvelle taxe automobile. Il est utile de signaler aussi que le président Bouteflika avait, dans une interview accordée au journal chinois Renmin Ribao, il y a quelques mois, évoqué un projet d’implantation d’une usine chinoise de montage de véhicules en Algérie.A rappeler qu’au plan continental, l’Algérie est l’un des pays qui importent le plus de véhicules. En plus d’avoir une grande marge de progression, le marché algérien est considéré comme stratégique puisqu’il constitue la porte d’entrée non seulement au marché africain mais aussi au marché européen à la faveur de l’Accord d’association avec l’Union européenne.
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Par Nadir Kerri
El Watan, Ă©dition du 09 Octobre 2008
# Administrateur | 08/10/2008 | Info
Algérie / France / Parlements : "L'Algérie et la France doivent avoir des relations privilégiées" selon le député français Bernard Derosier.
Le président du Groupe parlementaire d'amitié France-Algérie, le député Bernard Derosier s'est dit "convaincu" que "l'Algérie et la France doivent avoir des relations privilégiées" comme ce fut le cas avec l'Allemagne, après la fin de la 2ème guerre mondiale.
"Je fais toujours une comparaison avec l'histoire que nous avons avec l'Allemagne. Très rapidement après la fin de la 2ème Guerre mondiale, nous avons su franchir le pas et établir des relations privilégiées avec l'Allemagne. Je suis convaincu que nous pouvons faire la même chose avec l'Algérie", a déclaré mardi à l'APS, M. Derosier, en marge de la visite en France d'une délégation parlementaire du Groupe d'amitié Algérie-France.
Pour ce député, "l'histoire entre les deux pays est là . Elle ne peut pas être oubliée mais elle ne doit pas être aussi un frein à l'évolution de bonnes relations entre nos deux pays".
Sur les relations entretenues avec les parlementaires algériens, M.Derosier les a qualifiées de "très bonnes". "Compte-tenu de l'histoire entre les deux pays, on doit aller plus loin encore. Nous avons en perspective la mise en place d'une grande commission qui sera un cadre où se retrouveraient tous les ans les députés de chaque pays pour discuter de sujets préalablement arrêtés plutôt que d'attendre les visites des groupes d'amitié, qui elles n'interviennent que tous les cinq années", a-t-il précisé.
"Le principe de la mise en place de cette grande commission est acquis. Elle se fera dans les semaines ou les mois à venir", a-t-il ajouté.
Sur les réticences des entreprises françaises à venir investir en Algérie, le député a souligné "la nécessité d'analyser les causes qui poussent les entreprises françaises à être moins présentes en Algérie".
"L'Algérie est un pays qui investit énormément. Des chantiers et de grands projets sont lancés un peu partout dans ce pays. Les entreprises françaises ont du mal à trouver leur place. Elles sont supplantées par d'autres entreprises étrangères. Est-ce par manque de compétitivité ? Sont-elles rebutées par des lourdeurs administratives ? Il faut analyser toutes ces causes", a ajouté le député français également président du Conseil général du Nord.
Le président du Groupe d'amitié France-Algérie a estimé que "les parlementaires ont un rôle à jouer pour pousser le gouvernement français à faciliter la présence des entreprises en Algérie".
"Il faut que, dans ses relations diplomatiques avec l'Algérie, le gouvernement français ait bien en vue cette prise en considération d'une volonté politique partagée des deux côtés pour que les entreprises françaises aient leur place en Algérie", a-t-il précisé.
Le député français s'est félicité d'avoir pour interlocuteurs "des députés algériens volontaires et déterminés à renforcer les relations bilatérales".
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APS
La Tribune, Ă©dition du 08 Octobre 2008
# Administrateur | 08/10/2008 | Info
Intempéries de Ghardaïa : Quelque 10.000 habitations expertisées à Ghardaïa.
Quelque 10.000 habitations ont été expertisées, jusqu'à mardi, dans la wilaya de Ghardaïa, affectée par les récentes inondations, a indiqué mercredi à Alger un responsable du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme.
"10.000 habitations ont été expertisées et classées dans les catégories Vert 1, Vert2, Orange1, Orange 2 et Rouge 1 et plus, par les moyens qui ont été mobilisés par le secteur", a déclaré M. Nasri, responsable auprès de ce ministère lors d'une table-ronde sur la gestion des catastrophes naturelles climatique et sismique, organisée par El Moudjahid.
Parmi les constructions les plus touchées, figurent notamment celles réalisées avec des matériaux traditionnels, tels que la tourbe, ou non protégés par des enduits, a-t-il expliqué devant un parterre d'experts et de représentants de différents secteurs.
Il a indiqué que son ministère a dépêché 222 ingénieurs du contrôle technique de la construction (CTC) à travers les communes de Ghardaïa touchées par les intempéries.
Un certain nombre d'entreprises sont depuis mardi sur site pour déblayer les gravats amoncelés au niveau de certaines habitations afin de permettre aux équipes du CTC de faire leur travail, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, une vidéo d'une simulation sur modèle réduit d'inondation de la vallée du M'Zab s'étendant sur 30 km, réalisée en 1995 par un bureau d'études suisse, sous l'égide du ministère des Ressources en eau, a été projetée lors de cette table-ronde.
L'étude a prévu qu'une inondation de l'ampleur de la catastrophe du 1er octobre 2008 pouvait survenir et a préconisé, notamment, la construction de digues.
Un responsable du ministère des Ressources en eau a rappelé que trois digues ont été programmées le long des affluents des oueds Labiod, Himer (en cours de réalisation) et Boubrik érigée en amont de la vallée du M'Zab (achevée).
Cette dernière digue, conçue pour retenir 27 millions de m3, a permis de réduire conséquemment la quantité des eaux, estimée à 20 millions de m3 le 1er octobre dernier, a-t-il ajouté.
De son côté, une responsable de l'Office nationale de la météorologie (ONM) a relevé de fortes précipitations sur la région du Sahara, entre le 21 septembre et le 1er octobre, assurant que cette situation est "un phénomène normal et qu'il n'a rien à voir avec le réchauffement climatique".
Elle a précisé qu'entre le 26 et le 30 septembre, 47 mm de pluies ont été enregistrées à Ghardaïa, 46 mm à Hassi R'Mel et 31 mm à Bou-Saâda, alors qu'à Bejaïa, une région côtière, il a été enregistré 106 mm de pluies.
Des participants ont, pour leur part, recommandé la mise en oeuvre d'un organisme national sur la prévention des catastrophes naturelles, la mise en place de structures, au niveau local, chargé de la gestion des risques majeures et l'application de la loi en vigueur relative à ce domaine.
Sur le volet de la solidarité avec les sinistrés de Ghardaïa, un représentant de la Protection civile a annoncé le départ mercredi, depuis la wilaya d'Annaba, d'un convoi de 12 semi-remorques transportant des denrées alimentaires de citoyens et de la société civile d'Annaba.
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APS
La Tribune, Ă©dition du 08 Octobre 2008
# Administrateur | 08/10/2008 | Info
Algérie / Japon : Participation de l'Algérie à la "Global fiesta" de Tokyo
L'Algérie a pris part à la "Global fiesta" du Japon, organisée à Hibiya Park, à Tokyo, a-t-on appris mardi auprès de la représentation diplomatique algérienne dans la capitale nipponne.
L'objectif de cette manifestation, qui couvre plusieurs domaines d'activités, est de créer des opportunités d'Affaires, de rencontres, d'échanges et de discussions autour de questions d'actualité, a-t-on précisé de même source.
L'ensemble des institutions et organisations nipponnes intervenant dans le domaine des sciences, des Affaires étrangères, de la coopération et de l'environnement, ont pris part à cette rencontre, où ont été conviées les représentations diplomatiques accréditées à Tokyo.
L'Algérie a réservé son stand à une exposition de produits à caractère touristique, culinaire et vestimentaire, donnant ainsi un aperçu fidèle du vaste patrimoine culturel de l'Algérie, dont la richesse, a suscité l'intérêt de nombreux visiteurs, visiblement émerveillés par la qualité des produits présentés.
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APS
La Tribune, Ă©dition du 08 Octobre 2008
# Administrateur | 08/10/2008 | Info
MEXIQUE
L'un des plus gros hommes au monde est mort
Jose Luis Garza, 47 ans, pesait 450 kilos. Il est mort d'un infarctus.
Un des plus gros hommes du monde, un Mexicain de 47 ans pesant 450 kilos, est mort mardi 7 octobre d'un infarctus, ont annoncé les services médicaux de l'Etat de Nuevo Leon, dans le nord du pays.
Jose Luis Garza est décédé pendant son transfert à l'hôpital depuis sa maison de la banlieue de Monterrey (nord-est), dont il avait fallu abattre un mur pour le faire sortir, selon le porte-parole du ministère de la Santé de l'Etat de Nuevo Leon.
Il pesait désormais 90 kg de plus que son voisin de Monterrey, Manuel Uribe, considéré en 2007 par le livre Guiness des records comme l'homme le plus gros du monde, qui a perdu plus de 230 kg grâce à un régime, et qui a annoncé son mariage pour le 26 octobre.
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NOUVELOBS.COM | 08.10.2008 | 07:53
# Administrateur | 08/10/2008 | Info
Intempéries de Ghardaïa : Prochain rassemblement international d'architectes, d'artistes et d'intellectuels à Ghardaïa.
Un rassemblement international d'architectes, d'artistes, d'écrivains et d'intellectuels sera organisé à Ghardaïa, le 8 janvier 2009, au 100ème jour de la catastrophe qui a frappé la vallée du M'zab, a annoncé mercredi l'écrivain et architecte Fayçal Ouaret.
Un appel à la "solidarité agissante" a été lancé dans ce sens par l'auteur de "Terres Noires" à la "communauté internationale des architectes, aux bâtisseurs, aux poètes, aux artistes, aux intellectuels et particulièrement ceux qui ont eu à goûter aux splendeurs de la région et à l'hospitalité de ses habitants".
Le but de cette initiative qui permettra aussi aux invités de s'incliner à la mémoire des victimes des inondations, "(nous) offrira l'occasion de manifester (notre) solidarité avec les vivants, de revisiter ce bijou du patrimoine de l'humanité et d'aider à le préserver", a expliqué Fayçal Ouaret.
Ce dernier, qui a rejoint la région au lendemain de la catastrophe, a estimé que "personne n'a eu le temps ou le réflexe de faire le point sur les monuments ébranlés ou même démolis par l'inondation", car, a-t-il dit, "en raison de l'urgence des secours aux populations durement éprouvées par cette catastrophe sans précédent, l'heure n'est pas aux lamentations sur les ruines".
Il reste, estime-t-il encore, qu'une fois les plaies suturées et les hommes rassurés, il sera nécessaire de "faire le point sur le patrimoine ébranlé et de réfléchir à la façon d'éviter que pareille tragédie ne se renouvelle dansle futur".
Des responsables du patrimoine de la ville, "contactés sur place", pour l'instant occupés à effacer les conséquences de cette inondation historique, veulent en effet "prendre dès que possible le temps et les mesures pour trouver des solutions", selon Ouaret qui soutient que l'apport des architectes, des artistes et des bâtisseurs amoureux de Ghardaïa ne peut être que bénéfique.
Cet architecte-écrivain, auteur également du roman "Ocres, un amour d'Etienne Dinet", tient à rappeler qu'il y a douze ans, à l'occasion du Millénaire d'El Atteuf, "un premier pas avait été fait pour aller dans le sens de l'Histoire, à la manière des mozabites : implanter des villes nouvelles sur des collines pour éviter que les constructions ne se fassent trop prés des bords de l'oued, éternellement incertain".
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APS
La Tribune, Ă©dition du 08 Octobre 2008
# Administrateur | 07/10/2008 | Info
L’année universitaire 2008-2009 est marquée par l’application de la phase 2 du système LMD
Près de 7 500 nouveaux bacheliers à l’université de Bab Ezzouar
Ils étaient quelque 7 500 nouveaux bacheliers à rejoindre, hier, les bancs de l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB), à Alger. « C’est pour la première fois depuis sa création qu’elle accueille un nombre aussi important d’étudiants affectés dans les différentes spécialités », nous a indiqué hier M. Saaidi Mohamed, conseiller chargé des associations estudiantines et de la pédagogie et conseiller du recteur. Deux nouveautés ont caractérisé cette rentrée universitaire au niveau de l’USTHB. La première nouveauté est relative au nombre « historique » des étudiants reçu, tandis que la seconde concerne l’application de la phase deux du système LMD (licence-master-doctorat) qui est le master. « Aujourd’hui, nous passons à la deuxième phase du système mis en place depuis quatre ans en formant les licenciés en master. Ils ont achevé la première phase de trois ans qui est la licence. Aujourd’hui, ils entameront les deux autres années, à savoir le master et, plus tard, le doctorat qui est de huit ans », a-t-il expliqué. A ce propos, il fera savoir que « 70% sont déjà affectés pour suivre le master et ce, selon leur choix, alors que les 30% restants sont orientés vers d’autres spécialités car le choix se fait selon le classement sur la base de la moyenne ». Le nombre d’étudiants inscrits au master est estimé à 3 000.
S’agissant de l’encadrement des étudiants, l’université « compte 1 500 enseignants dont plus de 500 de rang magistral, entre professeurs et maîtres de conférences », a-t-il affirmé. A ce titre, le conseiller du recteur de l’USTHB a relevé que « le potentiel humain et pédagogique est très élevé pour une meilleure prise en charge des étudiants ». Il a également soulevé le problème de la surcharge des classes qui, à son avis, est due au déficit en locaux pédagogiques. « C’est le seul problème qui peut perturber cette rentrée : plus de 40 étudiants pour chaque classe et 200 dans un amphithéâtre », a-t-il indiqué à cet effet. Au volet infrastructures, l’université de Bab Ezzouar a réceptionné, l’année dernière, un bâtiment pour la spécialité informatique, une nouvelle faculté de mathématiques ainsi qu’un nouveau bloc de laboratoires de travaux pratiques pour les 1re et 2e années, une salle omnisports, un espace Internet rééquipé à neuf d’une capacité de 100 places.
Selon notre interlocuteur, l’USTHB a encore disposé, dans le cadre de la mise en place du système LMD, cinq domaines de formation pour les nouveaux bacheliers : la pédagogie, l’organisation des laboratoires de recherche et de la politique de recherche de l’université, ainsi que l’ouverture de l’université, l’environnement économique et le développement des relations. Elle compte, pour la prochaine rentrée universitaire, réceptionner un autre hall de technologie pour les spécialités de biologie, de chimie, de physique et de technologie, un espace Internet de grande capacité (plus de 200 étudiants) ainsi que doter les laboratoires des équipements nécessaires. Au plan sécuritaire, M. Saaidi a rassuré sur les mesures prises pour la stabilité et la tranquillité de la vie de l’étudiant au sein du village. « Nous avons renforcé le personnel, doté certains de postes radio », a-t-il précisé. S’ajoutent à cela la mise en place d’une cellule de veille et d’un conseil de discipline pour ne pas revivre le drame de l’étudiante Manel Kedache, il y a deux ans de cela.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 07 Octobre 2008
# Administrateur | 07/10/2008 | Info
EMIRATS
DubaĂŻ annonce la construction d'une tour de 1 km de hauteur
Le projet appelé Nakheel Harbour and Tower, prévoit la construction sur 270 hectares d'une nouvelle ville dont une "tour pouvant atteindre un kilomètre de hauteur".
Le promoteur Nakheel de Dubaï a annoncé dimanche 5 octobre, le lancement d'un nouveau projet de construction, comportant une tour "pouvant atteindre un kilomètre" de haut, et qui pourrait, donc, surpasser celle de Burj Dubaï, l'actuel bâtiment le plus élevé du monde en construction dans la ville-Etat.
Le projet a été présenté à la veille de l'ouverture du salon Cityscape, rendez-vous annuel de centaines de sociétés et de promoteurs qui proposent des dizaines de projets immobiliers en dépit de la crise financière mondiale.
"Unique"
L'agence officielle Wam affirme que le projet a été présenté par Sultan Ahmed ben Soulaïm, président du holding Dubai World, maison mère de Nakheel, qui a décrit le projet comme "unique dans son genre". Il estime qu'il s'agit selon lui, de construire sur 270 hectares, une nouvelle ville qui sera "le cœur du nouveau Dubaï", dont une "tour pouvant atteindre un kilomètre de hauteur".
Le projet, appelé Nakheel Harbour and Tower, devrait s'achever en 2020 et coûter "des milliards de dirhams", indique Wam sans donner de chiffre précis. (Un dirham vaut 0,27 dollar). L'architecture de la nouvelle ville s'inspire de différents monuments et sites comme le palais Alhambra de Grenade en Espagne, le port d'Alexandrie en Egypte, la corniche de Tanger au Maroc ou la ville d'Ispahan en Iran.
20 milliards de dollars
Début septembre, le promoteur Emaar Properties avait annoncé que Burj Dubai, la plus haute tour du monde en construction dans l'émirat de Dubai, s'élèverait à 688 mètres, un nouveau record mondial. Burj Dubai constitue l'élément central d'un gigantesque projet de 20 milliards de dollars pour la construction d'un nouveau quartier, "Downtown Burj Dubai", qui comprendra 30.000 appartements et le plus grand centre commercial du monde.
Emaar Properties, dont le gouvernement de Dubaï possède 32,5% du capital, bénéficie d'un boom de la construction qui s'est emparé de l'émirat, l'un des sept membres de la fédération des Emirats arabes unis, devenu en quelques années un centre international d'affaires et de tourisme.
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NOUVELOBS.COM | 06.10.2008 | 10:15
# Administrateur | 07/10/2008 | Info
> RÉGIONS
Ouverture de l’année univesitaire à Annaba
8 500 nouveaux Ă©tudiants
80 % des nouveaux inscrits ont opté pour le système LMD, d’autant qu’une progression dans la généralisation de ce dernier a été enregistrée.
Le coup d’envoi de l’année universitaire 2008-2009 a été donné, dimanche, à la faculté de médecine. Un cours inaugural sous le thème « L’assurance qualité dans l’enseignement supérieur », développé par le professeur S. Gueroui, a marqué la cérémonie de la rentrée solennelle de la nouvelle année universitaire. Le conférencier a d’abord expliqué les définitions des concepts assurance, qualité, management de la qualité, « démarche de la qualité » et « évaluation de la formation », avant de distinguer deux grands types d’approche de la gestion de la qualité dans l’enseignement supérieur.
La première se base sur des référentiels existants qui présentent les grandes lignes de modèles qualité adaptés aux réalités de l’enseignement supérieur, tandis que la seconde a pour objet de créer au sein de la structure les outils de questionnements nécessaires à cette démarche, note le professeur S.Gueroui, qui poursuit en disant que les principes de l’assurance qualité reposent sur des fondements généraux, dont l’établissement d’une approche officielle approuvée et transparente garantissant la qualité et l’amélioration continue de ses programmes d’études et le respect de la périodicité de l’examen d’assurance qualité. Le conférencier a ensuite évoqué un cas d’espèce en matière d’assurance qualité dans l’enseignement en se basant sur les actions de la commission d’auto-évaluation de la faculté de médecine de l’université Badji Mokhtar de Annaba (CAFMA), dont la mission principale est d’identifier , a-t-il précisé, « les inévitables manques à gagner par rapport au niveau international » dans la perspective « d’étalonner » la faculté de médecine pour conclure que « l’assurance qualité est un fait induit par la mondialisation … Elle est d’abord un état d’esprit et de modernité à assumer » . Par ailleurs, l’université Badji Mokhtar accueille, cette année, 8 500 nouveaux étudiants, soit un peu moins qu’en 2007-2008, ce qui porte son effectif global à 49 000 étudiants dans les différentes spécialités réparties dans ses sept facultés. Les inscriptions des nouveaux bacheliers ont été organisées, pour la deuxième fois, au niveau des facultés durant la période allant du 30 juin au 8 août 2008. Outre cela, il a été enregistré la progression dans la généralisation du système LMD (Licence-Master-Doctorat). En effet, 80 % des nouveaux inscrits ont opté pour ce système, précise le recteur de l’université Badji Mokhtar, Mohamed-Tayeb Laskri, qui a annoncé dans la foulée le démarrage de la deuxième année du master (M2). Ainsi, à la fin de l’année 2008-2009, les premiers diplômés seront connus. L’accès au master est fixé par un arrêté ministériel qui prévoit une licence LMD ou un titre équivalent. Par ailleurs, les textes fixant le passage du système classique au système LMD n’ont pas été promulgués. Une chose est sûre, le système classique est en voie d’extinction. A titre indicatif, il n’y a plus d’étudiants en troisième année ingéniorat dans certains départements de la faculté des sciences de l’ingénieur, dit-on. L’autre nouveauté enregistrée cette année à l’université Badji Mokhtar a trait à l’ouverture d’un magistère en sciences politiques.
[ source ]
Par Tewfiq G.
El Watan, Ă©dition du 07 Octobre 2008
# Administrateur | 07/10/2008 | Info
> ORAN INFO
BEM et Baccalauréat
DĂ©but des inscriptions pour les candidats libres
L’Office national des examens et concours (ONEC) de la wilaya d’Oran vient d’ouvrir ses portes pour les personnes désirant déposer leurs libres candidatures pour les épreuves du brevet d’enseignement moyen (BEM) et baccalauréat de l’année scolaire 2008-2009, apprend-on de sources au niveau de cette structure.
L’on saura également que les frais d’inscription ont été fixés à 3000 dinars pour les candidats qui n’ont jamais obtenu le bac et à 5000 dinars pour les candidats ayant déjà été reçus dans ces épreuves auparavant. Quant aux candidats au BEM, ils devront s’acquitter d’un montant de 2000 dinars comme frais d’inscription, en plus d’un dossier administratif que l’ensemble des candidats du bac et BEM devront fournir à la direction de l’éducation de la wilaya d’Oran.
S’agissant des examens d’éducation physique pour les candidats du baccarlauréat, ils devront avoir lieu dans la wilaya de résidence du candidat entre le 02 et le 20 mai 2008, de même que pour les candidats du BEM qui devront passer en même temps les examens d’art et de musique. L’on notera que la période des inscriptions pour les candidats libres aux épreuves du bac et BEM sera clôturée le 31 octobre de l’année en cours, pour permettre aux services concernés d’étudier les dossiers et de fixer le nombre de candidats avec les centres dans lesquels ils devront passer leurs examens.
[ source ]
Par A. Yacine
El Watan, Ă©dition du 06 Octobre 2008
# Administrateur | 07/10/2008 | Info
NOBEL
Le prix Nobel de médecine à deux Français pour la découverte du VIH
Le prix Nobel de médecine et de physiologie a été remis ce matin par l’Institut Karolinska de Suède à un Allemand, Harald zur Hausen, pour ses travaux sur les papillomavirus, et à deux Français, Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier.
Ces deux derniers sont récompensés pour la découverte du virus de l’immunodéficience humaine, le VIH, responsable du sida. Françoise Barré-Sinoussi (61 ans) dirige l’unité de régulation des infections rétrovirales à l’Institut Pasteur de Paris. Luc Montagnier (76 ans), professeur émérite de l’Institut Pasteur, est aujourd’hui président de la fondation mondiale pour la recherche et la prévention du sida (World Foundation for AIDS Research and Prevention).
En 1981 la communauté médicale de Californie et de New York, aux Etats-Unis, révélait l’existence d’un syndrome d’immunodéficience encore inconnu qui faisait des ravages chez les hommes homosexuels et les toxicomanes. Dès 1984, Montagnier et Barré-Sinoussi avaient isolé et identifié le nouveau virus, souligne l’assemblée de l’Institut Karolinska. Une réponse rapide qui a permis de mieux comprendre le cycle de réplication du virus et de mettre au point des traitements contre le sida.
L’autre moitié du prix Nobel de médecine revient à Harald zur Hausen (72 ans), du Centre allemand de recherche sur le cancer (DKFZ, Heidelberg), qui a découvert le lien de causalité entre l’infection par le papillomavirus (HPV) et le cancer du col de l’utérus. Plus de 99% de ces cancers diagnostiqués chez les femmes sont liés à une infection par un papillomavirus. Grâce aux travaux de Hausen des vaccins ont été mis au point pour éviter ces infections et prévenir le cancer du col de l’utérus –le second cancer le plus fréquent chez la femme.
Voilà 28 ans que le prix Nobel de médecine n’avait pas été remis à des Français. Le dernier était l’immunologiste Jean Dausset, qui avait partagé le prix en 1980 avec deux Américains, Baruj Benacerraf et George Snell.
[ source ]
Par CĂ©cile Dumas Sciences et Avenir.com 06/10/08
NOUVELOBS.COM | 06.10.2008 | 17:06
# Administrateur | 07/10/2008 | Info
Suite aux inondations des terres agricoles de la wilaya
Les agriculteurs et les éleveurs de Ghardaïa seront indemnisés
Les agriculteurs et éleveurs de la wilaya de Ghardaïa, grandement affectés par les dernières inondations qui ont détruit leurs exploitations agricoles et/ou leurs cheptels vont faire l’objet d’une grande attention et d’une aide matérielle conséquente de la part du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. C’est ce qu’a révélé le ministre de l’Agriculture, Rachid Benaïssa, lors de son discours hier à l’occasion de la célébration de la 15ème Journée nationale de la vulgarisation agricole qui s’est déroulée dans l’enceinte de l’ITGC. Dans cette perspective, M. Benaïssa a appelé les institutions et acteurs dans le secteur de l’agriculture à créer dans les plus brefs délais une cellule de solidarité.
A ce titre, le ministre a précisé que «les agriculteurs touchés bénéficieront d’une indemnisation à hauteur de leurs pertes». Aussi est-il «impératif de mobiliser tous les acteurs du secteur à l’effet de redynamiser l’activité agricole et d’élevage dans cette région productive, notamment la vallée du Mzab», soulignera-t-il.
Rappelons que c’est dans cette région que les dégâts sont les plus importants. Selon un bilan provisoire, plusieurs hectares de terres agricoles et des centaines de palmiers ont été détruits en plus des centaines d’ovins et de caprins qui ont été emportés par les crues de l’oued en furie les journées des 1er et 2 octobre derniers.
A propos de la célébration de la Journée nationale de vulgarisation agricole, le ministre a souligné dans son allocution l’intérêt du programme de renforcement de l’activité agricole qui vise à atteindre les objectifs tracés en se basant sur l’appui technique des campagnes agricoles. Et de citer en exemple la campagne labours-semailles qui vient de débuter et pour laquelle un nouveau dispositif d’aide a été mis en place. Mais, précisera le ministre, ces aides ne seront destinées qu’aux seuls professionnels, car «dorénavant, comme dans d’autre types de culture, la priorité sera donnée aux professionnels». Il a rappelé que d’autres mesures ont été prises en faveur des agriculteurs, éleveurs et opérateurs de l’agro-industrie et cela dans le cadre de la politique du renouveau de l’économie agricole et rurale confortée par la loi de finances complémentaire 2008.
Entre autres mesures adoptées par cette loi, on citera la prise en charge totale des intérêts des crédits de campagne octroyés aux éleveurs et aux agriculteurs par les banques et établissements financiers (crédit Rfig) ainsi que l’aide au lancement de la campagne agricole 2008/2009 en rendant accessibles aux agriculteurs les facteurs de production nécessaires à l’amélioration de la production et des rendements.
Notons enfin que cette 15ème Journée nationale de vulgarisation agricole, célébrée cette année sous le thème «développement et valorisation des produits de terroir», a été animée par des communications qui ont traité de la vulgarisation de certaines techniques de culture.
[ source ]
Par Ziad Abdelhadi
La Tribune, Ă©dition du 07 Octobre 2008
# Administrateur | 06/10/2008 | Info
Une commission ad hoc pour la prise en charge des élèves non scolarisés à Ghardaïa
Benbouzid promet scolarisation, relogement et transport…
Des mesures d’urgence pour prendre en charge les élèves des classes affectées par les inondations de Ghardaïa ont été prises sur instruction de M. Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale qui a présidé, hier, une réunion de travail au siège de son département, à Alger. A l’issue de cette rencontre, a été installée officiellement une commission ad hoc, sous la présidence de M. Benbouzid, ministre de l’Education nationale, avec la participation des représentants respectivement des ministères de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté algérienne à l’étranger, du Transport, de l’Intérieur et des Collectivités locales, et, enfin, de l’Habitat.
A l’ordre du jour de cette réunion de travail figuraient la prise en charge et le suivi de la situation, en matière éducative, dans la wilaya de Ghardaïa, suite aux intempéries qui l’ont touchée depuis le 1er octobre. «La présence de ces secteurs dans cette commission nous permettra de travailler main dans la main afin de trouver des solutions idoines aux problèmes qui se sont posés au niveau de la wilaya de Ghardaïa », a indiqué le ministre, tout en affirmant que le gouvernement est fermement décidé à mobiliser les moyens nécessaires pour résoudre tous les problèmes liés à la scolarité des 12 000 élèves inscrits dans les établissements scolaires touchés totalement ou partiellement. « L’ensemble des élèves concernés est exactement de 9 600. Si on comptabilise ceux qui ne sont pas scolarisés à cause de l’occupation de leur établissement par la population et qui sont au nombre de cinq, on atteint le chiffre déjà avancé de 12 000 élèves », a expliqué M. Benbouzid. Annonçant d’autres mesures prises par le gouvernement, le ministre a fait savoir qu’« il est urgent de scolariser ces élèves dans les plus brefs délais, notamment ceux qui sont en classes d’examen (5ème AP, 4ème AM et 3ème AS)». Plus explicite, il dira : « En premier lieu, nous allons reloger les familles sinistrées qui ont occupé les cinq établissements afin de permettre aux élèves de reprendre les cours. En second lieu, nous avons décidé de redéployer nos enfants vers des établissements limitrophes, à savoir Ghardaïa et El Ateuf qui sont les deux villes les plus dévastées». A ce propos, le ministre a soulevé le problème qui peut être provoqué par ce redéploiement consistant en la surcharge de classes. « C’est un problème provisoire et temporaire », a laissé entendre M. Benbouzid. Ce dernier notera que les départements du transport ainsi que celui de la Solidarité se sont mobilisés pour assurer le transport (ramassage des élèves) et les cantines scolaires.
En attendant, précisera-t-il, d’entamer la deuxième étape qui consistera sans aucun doute à construire des salles et des établissements préfabriqués pour remplacer tous ceux qui ont été touchés partiellement ou totalement. « Il en sort de la réunion qui a regroupé le gouvernement et les responsables des entreprises de la construction du préfabriqué la réalisation de 500 appartements par mois en plus des 300 salles stockées à l’utilisation dans de telles situations d’urgence », a souligné le président de la Commission. Lui emboîtant le pas, le secrétaire général du ministère de l’Habitat a annoncé que « pour l’heure, on procède à balayer tous les espaces touchés par les intempéries pour, enfin, entamer la construction des logements préfabriqués ». Et d’assurer que « parmi les sinistrés, il y a ceux qui ont bénéficié du stock des logements participatifs de la wilaya ». Un élan très large de solidarité, en matière de produits alimentaires de première nécessité a été enregistré à la suite de cette catastrophe naturelle. Le ministre a annoncé, en outre, la gratuité des fournitures et des manuels scolaires à tous les enfants sans exception. Par ailleurs, il a dressé un bilan provisoire de son secteur qui, selon lui, est le plus touché par les inondations qui ont frappé ces derniers jours la wilaya de Ghardaïa. « Les dégâts sont estimés actuellement à 1 milliard de dinars pour le secteur de l’éducation », a-t-il noté. 24 établissements scolaires ont été affectés, dont 16 établissements situés dans la ville de Ghardaïa, 2 à El Ateuf, 1 à Bounoura et 5 dans la ville de Metlili.
Parmi ces 24 établissements, 9 ont été partiellement endommagés tandis que les autres sont « irrécupérables ».
La wilaya de Ghardaïa compte une population scolarisée de 89 992 élèves, dont 43 835 écoliers, 35 421 collégiens et 10 736 lycéens. Ils sont répartis sur 64 écoles, 46 CEM, 19 lycées et deux annexes.
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Par Nabila Belbachir
Photo : APS
La Tribune, Ă©dition du 06 Octobre 2008
# Administrateur | 06/10/2008 | Info
> L'ÉVĂNEMENT
8 communes décrétées zones sinistrées
Lors d’une conférence de presse tenue en fin de journée, le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia a affirmé que le gouvernement a déclaré les huit communes de Ghardaïa touchées par les inondations zones sinistrées.
Les mesures découlant de cette décision seront annoncées à la fin du conseil du gouvernement consacré à la catastrophe de Ghardaïa, prévu demain, alors qu’un mini conseil ministériel aura lieu jeudi pour finaliser les budgets consacrés à chaque secteur touché par le sinistre. Il est question d’indemnisation, d’aide de l’Etat à toutes les victimes, à travers des crédits, la fiscalité et de nombreuses autres mesures. Ainsi, Ahmed Ouyahia, après avoir donné un petit aperçu de la situation, qu’il qualifie de provisoire, a fait remarquer que des dégâts ont été enregistrés « dans plusieurs autres régions du pays, ce qui a mis les autorités en état d’alerte dès le 30 septembre. L’Etat a assumé ses responsabilités. Seulement, la pluviométrie était très importante à Ghardaïa, ce qui a causé des pertes en vies humaines ». Il a reconnu que des zones demeurent toujours inaccessibles, estimant que cela est dû à la difficulté du terrain. Il a annoncé que la situation s’améliorera progressivement grâce aux mesures prises par le gouvernement, comme la réquisition de 200 cadres dépêchés à Ghardaïa pour assister et aider les autorités locales à gérer la catastrophe. 200 autres, entre ingénieurs et experts du CTC, ont été également envoyés sur les lieux inondés pour expertiser les bâtisses et évaluer les dégâts. « Il est vrai que les réseaux d’électricité, de gaz et d’eau ont été partiellement rétablis, et nous ferons en sorte que chaque foyer sera effectivement alimenté dans les plus brefs délais. Cela demandera du temps, peut-être des semaines ou des mois. » Le chef du gouvernement a regretté que certaines familles n’aient pas accepté les tentes pour des raisons liées à leurs traditions et coutumes. « Si les gens veulent louer des maisons, nous allons les aider financièrement. Nous procéderons également avant le 31 décembre à l’installation de chalets afin qu’aucune famille ne soit à la rue. Nous allons rééditer l’expérience de Boumerdès lors du séisme de 2003. » Il a mis en garde les familles qui ont squatté les écoles en leur disant qu’elles doivent les quitter à l’amiable, sinon par la force de la loi, car selon lui ces établissements doivent revenir aux écoliers. Il a déclaré avoir recensé provisoirement entre 2000 et 3000 sinistrés, « qui seront relogés avant la fin de l’année ».
Il a ajouté que le gouvernement a pris des mesures pour lancer la construction d’un programme de logements sociaux et ruraux, tout en affirmant que la priorité reste la réfection des établissements touchés, afin de permettre aux élèves de reprendre les cours, samedi prochain. Selon lui, 28 établissements ont subi des dégâts, dont 4 détruits. Certaines classes seront plus chargées vu la situation et d’autres déplacées, avec la promesse de prendre en charge le transport et la cantine pour les élèves. Dans ce cadre, des classes en préfabriqué seront réalisées, pour peu que les terrains soient dégagés. Ouyahia a noté que le secteur de l’agriculture est le plus touché par cette catastrophe ; ce qui nécessite, selon lui, la mobilisation des commerçants afin de mettre à la disposition de la population les fruits et légumes, en engageant le gouvernement à prendre en charge les frais de transport à partir des autres wilayas. Il a rappelé que la vallée du M’zab est classée patrimoine mondial et, de ce fait, nécessite une révision du programme de sa réhabilitation et de sa préservation. A propos de la construction sur le lit de l’oued, il a indiqué que « le citoyen doit prendre conscience du danger de tels actes en rappelant que les anciens de la région ont toujours construit sur les collines et ne s’installaient à la palmeraie qu’en été ». Il a affirmé que près de 6500 bâtisses ont été inondées, parmi lesquelles 1200 détruites, tout en précisant que ces chiffres pourraient être revus à la hausse après le passage des experts du CTC.
Il a mis l’accent sur l’implication des élus locaux, en leur demandant une trêve, le temps de gérer la situation de crise qui prévaut et de reloger les sinistrés. Il a averti que les partis politiques, n’ont pas le droit de décider à la place de l’Etat, seul habilité à décréter les régions zones sinistrées. Il a également appelé les entrepreneurs locaux à s’impliquer dans le plan de relance et a averti qu’il ne tolérera pas les détournements de deniers publics, notamment dans les passations de marchés réalisées dans des conditions très spécifiques. A propos du bilan, il a démenti avoir minimisé le nombre des victimes qui, selon lui, a été arrêté à 33 morts et 49 blessés, précisant que d’ici le 10 octobre, cette liste sera arrêtée définitivement. Pour ce qui est des dons en provenance de l’étranger, le chef du gouvernement a démenti avoir reçu une quelconque aide et averti les associations quant aux demandes qu’elles pourraient formuler auprès de pays étrangers, car ces actions sont interdites par la loi. Interrogé sur l’estimation financière des dégâts, il a jugé trop prématurée cette opération. Selon lui, le gouvernement a injecté 270 milliards de dinars pour la prise en charge du séisme en 2003 de Boumerdès, qui a fait 180 000 sinistrés. « Nous ne sommes pas dans cette situation. Nous avons placé provisoirement la barre à 20 milliards de dinars, en attendant la fin des expertises. La prise en charge s’effectuera de manière rationnelle. Je ne tolérerai aucun détournement… », a-t-il conclu.
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Par Salima Tlemçani
El Watan, Ă©dition du 06 Octobre 2008
# Administrateur | 06/10/2008 | Info
Bouteflika préside une réunion restreinte consacrée au secteur de la culture
La promotion de la culture dans la ligne de mire du Président
Après avoir passé au crible plusieurs secteurs tout au long du mois de Ramadhan, le président de la République a porté hier toute son attention sur le secteur de la culture. Abdelaziz Bouteflika s’est montré globalement satisfait des efforts consentis pour son développement mais a tout de même mis le doigt sur les problèmes du monde de l’édition mais aussi sur l’importance de la promotion de la culture dans le pays. Le chef de l’Etat a d’ailleurs instruit le gouvernement de lui accorder davantage d’attention.
« Notre pays a investi d’importantes ressources dans le développement des infrastructures culturelles qui doivent être valorisées au service de la production culturelle. Nous avons également réhabilité les festivals culturels dans diverses disciplines. C’est donc sur ces fondements solides que nous aurons à encourager davantage la promotion et l’émulation entre nos artistes », a-t-il précisé après avoir attentivement écouté le bilan présenté par la ministre de la Culture, Khalida Toumi.
Dans la présentation des grands axes du programme de développement du secteur, la première responsable de celui-ci a, bien sûr, mis en avant les efforts consentis par l’Etat en faveur de la culture en avançant des chiffres éloquents : les montants annuellement investis dans le secteur ont été multipliés par quatre au cours de cette décennie. Le budget d’équipement du secteur, qui était de moins de 2 milliards de dinars en 1999, totalise pour la période 2000-2009, une enveloppe financière de 90 milliards de dinars, soit 10 milliards par an. A cela s’est ajoutée l’augmentation du budget de fonctionnement qui est passé de 4 milliards de dinars en 1999 à près de 15 milliards en 2009. La ministre de la Culture n’a pas manqué de préciser que 123 projets ont été réalisés durant la période 2005-2007. En ce qui concerne les prévisions pour 2008-2009, il est attendu la réception de 438 autres projets. Livre, cinéma et théâtre ont eu droit à des bilans positifs et prometteurs.
S’agissant de la diffusion culturelle, la réalisation des maisons de la culture -elles sont passées de 23 en 1999 à 38 en 2008 et 4 autres sont prévues pour 2009- ainsi que l’institutionnalisation de 93 festivals culturels, ont été mis en avant.
Le dispositif de formation artistique s’est, selon la même source, renforcé avec la réalisation de 15 établissements de formation durant la période 2004-2008 et la réception en 2009 de 6 autres projets.
Intervenant à la fin de la présentation du dossier du secteur, le président de la République a abordé la question du livre et de la lecture publique, en affirmant que «l’édition doit être un vecteur pilote de l’émergence des industries culturelles», notant toutefois que «la promotion du livre en tant que produit culturel doit tenir compte de la prégnance de plus en plus grande de la télévision et de l’Internet». Abdelaziz Bouteflika a, par ailleurs, relevé «les progrès importants réalisés en termes de restauration de biens culturels immobiliers et de monuments, de classement et de sauvegarde de sites et d’inventaire de biens culturels». Pour mener à bien le programme de mise en place des industries culturelles, le chef de l’Etat a appelé «au renforcement et à l’élargissement de la formation dans les métiers qui sont nécessaires à leur expansion et à leur consolidation».
Il a également tenu à souligner «l’action appréciable menée par le secteur en matière de création d’infrastructures et de soutien à la production culturelle dans le cadre de notre politique culturelle globale qui vise à diffuser massivement les produits d’une culture, fondée sur la promotion et la valorisation de notre patrimoine culturel, d’une part, et de la généralisation de la culture scientifique et technologique, d’autre part». «L’Algérie contemporaine est ouverte sur un monde où la compétition domine dans tous les domaines. Notre nation doit y tenir sa place en s’en donnant les moyens, notamment, en œuvrant à enraciner notre jeunesse dans notre identité nationale dont la culture demeure un grand atout. Nous devons également poursuivre notre apport à nos espaces culturels et spirituels. C’est dans cet esprit que se place l’organisation à Alger du Festival culturel panafricain en juillet 2009», a ajouté le chef de l’Etat.
Les grands projets culturels
Parmi les grandes manifestations qui sont impatiemment attendues pour le développement du secteur de la culture, le 2ème Festival culturel panafricain d’Alger 2009 et « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 » constituent les deux événements culturels d’envergure qui ont été mis en valeur lors de la réunion présidée par Abdelaziz Bouteflika.
Quatre grands projets structurants pour la ville d’Alger, qui sont en cours d’étude ou de réalisation à Alger, ont également été mis en valeur lors de cette réunion. Ces quatre grands projets aspirent à donner à la capitale la dimension culturelle et patrimoniale qu’elle mérite en tant que métropole méditerranéenne. Il s’agit de la Bibliothèque arabo-sud américaine, du Centre arabe d’archéologie, de l’Opéra d’Alger et de la grande salle de spectacles d’Alger.
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Par Fella Bouredji
Photo : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 06 Octobre 2008
# Administrateur | 06/10/2008 | Info
CAMPAGNE AGRICOLE 2008/2009
BenaĂŻssa donne le coup de starter
Pour mener à bien cette campagne, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a pris une série de mesures.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, lancera officiellement aujourd’hui la campagne agricole 2008/2009. Le coup de starter sera donné lors de la 15e Journée nationale de la vulgarisation agricole qui sera célébrée sous le thème, «développement et valorisation des produits du terroir», à l’Institut technique des grandes cultures (Itgc) à Alger.
L’objectif de cette journée, selon le ministère de l’Agriculture, est de mettre en exergue l’avantage comparatif ainsi que le niveau de qualité que recèle une large gamme des produits agricoles locaux. Des communications scientifiques, techniques et promotionnelles sont au menu. Une exposition regroupant les institutions de développement et de recherche sera également organisée.
Récemment, Rachid Benaïssa a pris une série de mesures afin d’assurer les meilleures conditions pour le lancement de la campagne céréalière 2008-2009. La première mesure retenue est constituée par l’éligibilité de tous les céréaliculteurs au crédit Rfig sans intérêt, pour l’acquisition des intrants nécessaires à leurs activités.
Ainsi, les céréaliculteurs peuvent accéder à ce crédit soit directement auprès de la Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr) et la Banque nationale d’Algérie (BNA), soit par le biais de leurs coopératives ou groupements. De même, les coopératives des céréales et légumes secs (Ccls) peuvent accorder ce crédit au compte de leurs coopérateurs.
En outre, les semences, les engrais et les produits phytosanitaires nécessaires au lancement de la campagne céréalière «sont disponibles» au niveau des Ccls et des autres établissements et unités de services spécialisés.
Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture a appelé l’Office interprofessionnel des céréales (Oaic), via les Ccls à «ne pas faire l’exigence de remboursement des dettes des céréaliculteurs un préalable à l’acquisition des intrants nécessaires au lancement des opérations de labours- semailles de cette campagne». L’Oaic a été également appelé à encourager fortement les céréaliculteurs à contracter des assurances aux fins de couvrir les différents risques de leurs activités.
«C’est là une manière d’assurer la sécurité alimentaire de notre pays en les accompagnant pour sortir de l’anonymat afin de leur assurer une place et une reconnaissance au-delà de nos frontières», a ajouté la même source.
La journée d’aujourd’hui sera rehaussée également par la remise des prix aux lauréats du concours des meilleurs vulgarisateurs et agriculteurs dont l’activité agricole est en rapport avec le thème retenu pour l’année en question.
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Par Abbas AĂŹT HAMLAT
L'Expression, Ă©dition du 06 Octobre 2008
# Administrateur | 05/10/2008 | Info
Retards dans les inscriptions, les recours… et les transferts
Les cours n’ont pas encore commencé à la faculté de Beni Messous
ambiance plutôt morose hier, au premier jour de la rentrée universitaire 2008/2009, à l’intérieur de la faculté de Beni Messous à Alger. Le moral des nouveaux bacheliers inscrits dans les spécialités LMD ne semble pas être au beau fixe. C’est encore les inscriptions, les recours et d’autres problèmes de transfert à régler avant de commencer les cours, sans compter l’affichage des résultats des examens de rattrapage des classes des 2ème et 3ème années. « Il n’y a pas cours aujourd’hui », affirme, dépité, un jeune étudiant à sa sortie de l’établissement. Il demande à son camarade de l’accompagner pour des analyses médicales à faire au centre-ville. « Je ne vois pas pourquoi ils nous demandent de faire des analyses… Et pourquoi attendre le jour de la rentrée ?» poursuit-il, indigné. « Je viens pour m’inscrire… Je n’ai pas pu le faire avant », confie une jeune étudiante, tout à fait calme et sereine. «Ce n’est pas trop tard. D’ailleurs, je ne suis pas la seule à m’y prendre avec du retard. Il y a toute une file devant le département où je dois m’inscrire.». « Je suis venu faire un transfert vers l’ancien système. Je ne suis pas très chaud pour le LMD », affirme un autre étudiant en sciences de l’information et de la communication. Ce jeune n’est pas le seul à attendre la dernière minute pour régler son problème de transfert. « Il y en a beaucoup qui sont venus pour des transferts du LMD à l’ancien système et vice versa », confie un responsable de l’administration. « Ils avaient pourtant suffisamment de temps pour venir régler leurs problèmes avant la rentrée officielle. Ils ont préféré attendre la fin de l’été et du Ramadhan…» poursuit-il sans pour autant se fâcher, considérant la chose normale en pareille circonstance. Une chose est sûre, les étudiants n’étaient pas tout à fait à l’aise hier dans leur établissement d’accueil. « Personne ne nous oriente », « je ne sais pas quoi faire», « je ne sais pas dans quel groupe je suis affecté», disent de nombreux étudiants. « Il y a beaucoup de monde aujourd’hui. C’est pour cela que les nouveaux étudiants semblent être perdus parmi les anciens. C’est aussi aujourd’hui que beaucoup sont venus pour s’inscrire ou faire des transferts, alors qu’ils auraient dû faire cela bien avant », explique un autre responsable de l’administration. Ce dernier explique qu’il a été prévu de placer des agents d’accueil dans différents endroits de la faculté, particulièrement devant les façades où sont affichés les emplois du temps. Ces agents sont chargés de renseigner et d’orienter les étudiants vers leurs départements et leurs classes. Ce qui n’a pas été fait en raison du nombre élevé des étudiants et de leurs parents arrivés dans la faculté en ce premier jour de la rentrée : « Il fallait mettre les agents à l’entrée de l’établissement mais aussi à l’extérieur pour surveiller. Il faut tout surveiller même le mouvement des voitures…» Notre interlocuteur assure que tout va rentrer dans l’ordre à partir d’aujourd’hui et que les cours débuteront au plus tard demain. Interrogé sur le nombre des nouveaux bacheliers inscrits dans le nouveau 4 000 dont 1 800 sont envoyés à la faculté de Dély Brahim dans d’aussi bonnes conditions d’études que celles de la faculté de Beni Messous. Ce qui dénote l’intérêt accordé par les étudiants à ce système malgré les réticences d’autres étudiants, de leurs parents mais aussi de certains enseignants.
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Par Karima Mokrani
La Tribune, Ă©dition du 05 Octobre 2008
# Administrateur | 05/10/2008 | Info
La cellule nationale de crise effectue un premier bilan
La vie reprend progressivement ses droits Ă GhardaĂŻa
Trois jours après la catastrophe qui s’est abattue sur la ville de Ghardaïa et les régions limitrophes, la situation semble s’améliorer. Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, qui a installé dès les premières heures de ce désastre une cellule nationale de crise, a effectué un premier bilan de la situation. Il est fait état dans ce bilan de 33 décès et de 48 personnes blessées dont trois sont toujours hospitalisées. Concernant le nombre des familles sinistrées, l’évaluation est toujours en cours mais il est déjà établi que plus de 1 400 habitations ont été inondées.
Une opération d’évaluation et d’expertise a été entamée vendredi dernier par des équipes pluridisciplinaires. Concernant l’hébergement des familles sinistrées, plusieurs infrastructures (salles omnisports, salle des expositions, maison des jeunes, centre de proximité, siège du CRA) ont été préparées pour l’hébergement provisoire.
De même que 890 tentes, 12 250 couvertures et 1 500 lits de camp ont été installés. L’ANP a également mis à la disposition des sinistrés 203 lits de camp, 203 matelas, 1 000 couvertures, 615 lits matelassés et 33 tentes. Plusieurs tonnes de denrées alimentaires provenant de différentes wilayas et d’organismes sont acheminées depuis jeudi dernier vers la ville de Ghardaïa qui a reçu jusqu’à maintenant plus de 41 tonnes de denrées alimentaires et 3 000 bouteilles d’eau du ministère de la Solidarité et 4 000 sachets d’eau potable de l’Algérienne des eaux.L’ANP a mis en place deux boulangeries de campagne, d’une capacité de 1 750 pains/jour. Colaital de Birkhadem a envoyé plus de 15 000 litres de lait. Un dispositif de prévention et de couverture sanitaire a été déployé dans les différentes communes touchées par les intempéries.
Des équipes médicales dotées de matériels et de médicaments de plusieurs wilayas limitrophes ont été dépêchées. Huit équipes mobiles de prévention sillonnent les régions sinistrées pour effectuer des prélèvements bactériologiques. Des actions d’abattage d’animaux errants et d’enfouissement des carcasses de bêtes ont également été entreprises. Quatre équipes de l’action sociale de proximité des wilayas d’El Oued et de Ouargla pour l’accompagnement, le soutien moral et psychologique des sinistrés sont mobilisées. Des actions sont aussi engagées pour le rétablissement progressif de l’alimentation en eau potable, en gaz et électricité, des télécommunications et assurer la bonne marche des services de santé et de transport. Les efforts déployés par les pouvoirs publics ont permis jusque-là la remise en service de 89% du réseau d’électricité, et de 82% du réseau de gaz naturel, dans la vallée du M’zab a indiqué le directeur de l’énergie et des mines de la wilaya. Dans les communes de Ghardaïa, Dhaia Ben Dahoua, Bounoura et El Ateuf, 85% des abonnés ont été raccordés. Les postes électriques des quartiers de Hadj Messaoud, SNTV, Mermed, Melika et la Palmeraie qui sont inondés ou ont été emportés par la crue de l’oued seront réparés juste après l’évacuation des eaux et l’ouverture des accès. 35 % des abonnés sont alimentés à El Ateuf et 80% à Bounoura. Dans les communes de Dhaia Ben Dahoua, Grara et Metlili, le raccordement a été finalisé à un taux variant entre 98 et 100%. Les travaux de raccordement en gaz sont également en cours et une grande partie a déjà été effectuée. Les abonnés de la commune de Ghardaïa sont réalimentés à 65%. Le raccordement des quartiers restants dépend de l’achèvement des réparations en cours et du diagnostic de l’état du réseau à l’intérieur de ces quartiers. A Bounoura, les abonnés sont réalimentés à 40%.
Le raccordement des trois derniers quartiers reste tributaire de la réparation de la conduite endommagée au niveau du pont Sidi Abbaz. Les réparations dans la commune d’El Ateuf n’ont pu être effectuées en raison du nombre de fuites et des difficultés d’accès. Pour les communes de Dhaia Ben Dahoua, Grara et Berriane, les abonnés au réseau de gaz ont été réalimentés à 100%. Cette alimentation en gaz a permis le fonctionnement des boulangeries dans plusieurs communes à l’exception d’El Ateuf. Pour pallier la rupture du gaz naturel, un stock de 8 700 bouteilles de gaz butane a été acheminé à partir de Hassi Messaoud. Côté réseau routier, le dégagement s’opère de manière très rapide. Le directeur des travaux publics de la wilaya de Ghardaïa a indiqué que le réseau a été rouvert, à l’exception du l’axe reliant la localité de Zelfana à Guerrara. Dans le secteur de l’agriculture, des pertes importantes ont été enregistrées. A titre d’illustration, plus de 500 ha cultivés d’arboriculture et de maraîchage, ainsi que leurs réseaux d’irrigation, situés dans les périmètres de la région de l’Adira, ont été complètement détruits, de même que des centaines de palmiers dans la palmeraie du M’zab, totalement inondée, en plus d’un millier de têtes de cheptel emportées par les eaux de crue. En matière de télécommunication, plusieurs réseaux ont été remis en service et des actions de réparation des dérangements pour les lignes officielles et abonnés ordinaires sont en cours. A signaler enfin qu’en matière de sécurité et de protection civile, les services de la DGSN et de la Gendarmerie nationale poursuivent leurs actions de sécurisation des zones sinistrées. De leur côté, les services de la Protection civile poursuivent leurs actions de recherche et de localisation d’éventuelles victimes.
Crues des oueds : appel Ă la vigilance
La Protection civile appelle les citoyens à «redoubler de vigilance» face aux inondations saisonnières des oueds et des cours d’eau dont la crue «entraîne des torrents dévastateurs et soudains pouvant causer des pertes humaines et matérielles». Dans un communiqué publié vendredi dernier, la direction générale de la Protection civile a donné aux citoyens quelques consignes de prévention, les invitant notamment à rester loin des oueds et des cours d’eau, éviter de s’abriter sous les ponts et ne pas s’aventurer à traverser les oueds à pied ou en voiture pour ne pas s’exposer aux dangers des crues.
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Par Hasna Yacoub
La Tribune, Ă©dition du 05 Octobre 2008
# Administrateur | 05/10/2008 | Info
Avec 59 barrages et une capacité de plus de 5.2 milliards de mètres cubes
L’algérien consomme moins de 700 mètres cubes par an
Malgré la hausse du nombre de barrages, de 14 en 1963 à 59 en 2008, et malgré l’augmentation de la capacité de stockage, qui a atteint environ 5,2 milliards de mètres cubes, ainsi que la réalisation des stations de dessalement d’eau de mer, la part de l’individu en eau potable reste, toutefois, en dessous de la moyenne annuelle estimée à 1000 mètres cubes par an pour chaque individu.
Le citoyen algérien consomme actuellement une moyenne de 700 mètres cubes par an, soit un taux inférieur au seuil de pauvreté.
Ce paradoxe laisse poser plusieurs questions, notamment pour ce qui est de la méthode de distribution des ressources en eau, que ce soit dans les grandes, les moyennes ou les petites villes. On constate également une mauvaise distribution des ressources en eau et un taux élevé de fuite d’eau, atteignant les alentours de 30%, qui est un taux très élevé par rapport aux taux internationaux.
Le projet de la loi de finances de 2009 stipule de consacrer une enveloppe de 10,8 milliards de dinars à cinq stations opérationnelles dès l’année prochaine, en attendant qu’on termine la réalisation des autres projets de stations à la fin de l’année prochaine. Il est également prévu que la mise en marche de ces 13 stations soit pour 2010, avec une enveloppe de 260 milliards de dollars.
[ source ]
Par S. Ben Abderrahmane/ Rubrique Traduction
ElKhabar, Ă©dition du 05 Octobre 2008
# Administrateur | 05/10/2008 | Info
> CONSTANTINE INFO
Une ville morte durant l’Aïd : Petits tracas pour une grande fête
Comme à chaque fête prolongée, essentiellement l’Aïd El Fitr et l’Aid El Adha, Constantine était une ville morte pendant trois jours. Il était quasiment impossible de se procurer une baguette de pain ou faire ses emplettes au marché du quartier.
Les boulangeries, qui ont baissé rideau dès la veille de l’Aïd, ont été suivies dans leur « débrayage » par les épiciers et les marchands de légumes. Les marchés conventionnels et les plus connus de la ville, tels Bettou, Boumezzou, et Souk El Asser, étaient pleins de « courants d’air ». Même les stations d’essence ont affiché une disette qui a affecté bon nombre d’automobilistes, lesquels n’ont pas estimé nécessaire de faire le plein auparavant.
Les rares commerces ouverts en cette fin de semaine ont été ceux qui proposaient des jouets de très mauvais goût à des gosses qui ne demandaient qu’à dépenser l’obole récoltée chez tonton et chez tata. Un autre genre de commerce a aussi tendance à se développer les jours de fête, il s’agit de celui des brochettes. Des adolescents, généralement désœuvrés, se transforment pour quelques jours en « spécialistes » de brochettes d’escalopes de dinde, de viande ou de merguez. A Sidi Mabrouk, Salim ne sait plus où donner de la tête.
Une dizaine de clients se bousculent presque devant son « commerce » l’eau à la bouche, attendant un casse-croûte pour calmer leur faim. En ces jours de pénuries de pain, les marchands de brochettes affichent pourtant des baguettes par dizaines. « Il faut faire le plein un ou deux jours avant l’Aïd. Les boulangers en profitent pleinement en nous vendant la baguette à dix DA, à prendre ou à laisser », nous dira Salim, qui, les autres jours de l’année est … étudiant en droit ! Cette situation qui dure depuis des années a pourtant été décriée par le wali, qui avait donné des instructions fermes pour que les commerces, essentiellement ceux d’alimentation et les cafés, ne ferment pas durant l’Aïd. Des instructions qui sont restées lettre morte puisque en l’absence d’outils de persuasion, chacun verra midi à sa porte, et se comportera comme à son habitude. Un bon point néanmoins est à attribuer à l’entreprise de transport urbain de Constantine ETC, qui a pleinement joué son rôle de service public en mettant à la disposition de ses clients bus et téléphériques dès les premières heures de la matinée de l’Aïd, malgré une augmentation inattendue des prix des tickets sur le téléphérique qui sont passés de 15 à 20 DA.
[ source ]
Par Hamid B.
El Watan, Ă©dition du 05 Octobre 2008
# Administrateur | 05/10/2008 | Info
Réhabilitation du vieux bâti : 900 millions de dinars dégagés
553.000 logements précaires sont recensés sur le territoire national et 4.000 menacent de s’effondrer.
553 000 logements précaires sont recensés à travers le territoire national soit 8 % du parc immobilier national alors que 4 000 bâtisses sont en état de vétusté avancée et par conséquent menacent de s’effondrer à tout moment. Ces vieilles bâtisses datant essentiellement de l’époque coloniale sont réparties sur quatre grands pôles urbains à savoir Alger, Annaba, Constantine et Oran. Devant l’ampleur du phénomène, les pouvoirs publics ont dégagé une enveloppe de 900 millions de dinars pour les besoins d’études techniques et d’expertise du vieux bâti à l’effet d’en déterminer le degré de vulnérabilité et la nature des opérations de confortement. Dix mille huit cent logements (10 800) répartis sur 13 communes au niveau de la capitale devraient être touchés par ces opérations selon une étude de la direction du logement de la wilaya d’Alger. Ces études menées en collaboration avec le CTC permettront de répertorier les immeubles à démolir ainsi que le champs d’intervention en matière de restauration et de consolidation. Le ministre de l’habitat avait établi à l’occasion du séminaire sur la gestion immobilière que la négligence de l’aspect de la maintenance est à l’origine de la dégradation des biens immobiliers d’où l’urgence a-t-il souligné de constituer «des passerelles entre les pouvoirs publics, l’administration et les utilisateurs qui sont les citoyens». Un constat relevé par le Chef du gouvernement qui soulignera lors de ce séminaire révélateur de graves défaillances, le caractère stratégique de la maintenance immobilière. Faut-il noter que les mesures de facilitation décidées par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme quant l’octroi du permis de construire dans des délais raisonnables devront contribuer à renforcer le contrôle en matière d’urbanisme. Dans le même objectif, le département de tutelle a procédé à la consolidation des prérogatives des services de l’urbanisme pour une gestion rigoureuse de ce dossier sachant que 71 429 constructions sans permis de construire et non-conformes au PC ont été recensées au premier trimestre 2008. Ces statistiques incluent également les chiffres des trois dernières années. Dans le même contexte, 10 008 constructions inscrites dans ce chapitre ont fait l’objet de démolition.
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Par D. Akila
El Moudjahid, Ă©dition du 05 Octobre 2008
# Administrateur | 04/10/2008 | Info
Suite aux dernières intempéries qui ont frappé les régions nord du pays
2 morts, 6 blessés et l’effondrement de six habitations à Djelfa
Deux personnes dont un enfant de six ans ont trouvé la mort et 6 autres blessées après les fortes pluies tombées lundi dernier sur les régions nord du pays. Au cours de ces derniers jours, la wilaya de Djelfa, située à 300 km au sud d’Alger, a été frappée par de grandes pluies qui ont provoqué des inondations et causant des dégâts humains et matériels. Selon le directeur de wilaya de la Protection civile de cette localité, cité par l’APS, « deux personnes sont mortes et 6 autres blessées». Ces intempéries qui ont provoqué la crue des oueds ont entraîné 45 interventions des services de la Protection civile, permettant ainsi de sauver la vie de 3 personnes alors qu’une autre a trouvé la mort dans son véhicule bloqué par les eaux de oued El Baz, commune d’Al Idrissiya à 100 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya. Quant à l’enfant, âgé de six ans, les mêmes services ont indiqué que «son corps a été retiré des eaux de oued Hadjr El Melh dans la commune de Zaafrane après neuf heures de recherches ».
Outre les pertes humaines, trois véhicules ont dévié de la RN 1 au niveau de la commune de Aïn Ibel, faisant 6 blessés transférés à l’hôpital. Les services de la Protection civile ont enregistré des inondations au niveau de la commune de Sidi Rahel sans pertes humaines. La wilaya d’Oran a également vécu le même sort.
Des pluies diluviennes ont provoqué l’effondrement partiel de six habitations vétustes dans les quartiers de Sidi El Houari et Belhadri. Des dizaines de familles qui vivent dans des habitations menaçant ruine à Sidi El Houari ont été contraintes, selon les services de la Protection civile de la commune, de quitter leurs maisons inondées.
Les pluies ont également endommagé les toits de 18 pièces de chalets appartenant à la société chinoise chargée de la réalisation de l’autoroute Est-Ouest dans la région de Oued Tlilat, selon les mêmes services. Il y a lieu de rappeler les intempéries qui ont touché le printemps de l’année dernière la wilaya de Djelfa et qui ont causé la mort de deux enfants (12 et 15 ans) et des dégâts importants.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 04 Octobre 2008
# Administrateur | 04/10/2008 | Info
Tlemcen
Une personne emportée par les eaux et des habitations endommagées
Les fortes pluies qui se sont abattues sur la région de Tlemcen, à la veille de l’Aïd, ont fait un mort et d’importants dégâts matériels. La Protection civile a effectué plusieurs interventions au niveau de plusieurs quartiers où l’effondrement de plusieurs maisons qui ont fait, selon la Protection civile, plus de 30 blessés dont trois dans un état grave. Ces fortes pluies ont engendré des crues de plusieurs rivières et oueds au niveau de certaines communes relevant de la wilaya de Tlemcen. Bon nombre de quartiers résidentiels ont été inondés par les eaux rendant la circulation difficile au niveau des artères et des ruelles. Par ailleurs, ces fortes pluies, note-t-on, ont été bénéfiques aux barrages de la région dont celui d’El Meffrouche qui était presque à sec. Selon des sources auprès de la direction de l’hydraulique, un apport de plus de quatre millions de mètres cubes a été enregistré au niveau d’El Meffrouche, de Ben Bahdel et de Sikkak.
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Par Feth Allah Chawki, correspondant Ă Tlemcen
La Tribune, Ă©dition du 04 Octobre 2008
# Administrateur | 04/10/2008 | Info
L’Aïd dans la capitale
Tension sur le pain et le lait et magasins fermés
C’est maintenant ancré dans leurs habitudes, les commerçants ne semblent pas près de revoir leur comportement lors des fêtes de l’Aïd. En dépit des appels des citoyens et des tentatives de sensibilisation de leur organisation, il est clair maintenant que ceux qui exercent cette profession ne tiennent pas compte de la nécessité de satisfaire les besoins des consommateurs durant ces journées. Ils font fi aussi bien de leur hiérarchie que d’une union qui se fend chaque année à cette occasion d’un communiqué à leur direction, sans résultat. Cette année encore, les commerçants ont affiché leur manque de professionnalisme en baissant rideau le jour de l’Aïd El Fitr.
A certains endroits, cela a commencé la veille de l’Aïd, anticipant avec l’ambiance morose qui caractérise ces journées. Le long des trottoirs, dans certains quartiers, les « gens du métier » semblaient s’être donné le mot pour fermer leurs boutiques. Les citoyens retardataires en ont été pour leurs frais. La tension sur le pain et sur le lait était visible dès la matinée de mardi, veille de l’Aïd. Devant les rares boulangeries restées ouvertes, des chaînes interminables se formaient et ceux qui ont confié leur quota à la surveillance des vendeurs ont été surpris de constater à leur retour que des baguettes manquaient. Quant au lait, il était tout simplement introuvable. Les marchés n’ont pas été épargnés par le phénomène puisque les étals étaient déjà dépourvus cette veille de l’Aïd. Les paniers étaient retournés vides au désespoir des ménagères et des pères de famille qui avaient différé leurs achats pour une quelconque raison. Fruits et légumes étaient absents des étalages et pour plusieurs jours, les lieux étaient sinistres et, pour beaucoup de familles, le repas de l’Aïd manquait de saveur par manque de certains légumes indispensables à sa préparation. Il faut croire que ce phénomène risque d’avoir la vie longue, tant il se répète chaque année au nez et à la barbe des autorités compétentes. Alors que l’organisation représentant les commerçants peine à se faire entendre, les pouvoirs publics semblent impuissants à venir à bout d’une telle attitude et à imposer ne serait-ce que le service minimum.
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Par Rachida Merkouche
La Tribune, Ă©dition du 04 Octobre 2008
# Administrateur | 04/10/2008 | Info
Constantine
Brochettes, cafés, jouets chinois… et commerces fermés
Si les commerces ont tourné à plein régime jusqu’au dernier soir du Ramadhan, il n’en était pas de même pour la première journée de l’Aïd où la quasi-totalité des commerçants ont préféré baisser le rideau, laissant ainsi libre cours aux étalages sur les trottoirs des jouets chinois. C’est la paralysie commerciale qui a caractérisé ce jour de fête. Hormis la présence des buralistes, des officines de garde et autres opérateurs de téléphonie, épiciers, bouchers et boulangers, tant sollicités, étaient aux abonnés absents. Il fallait faire toute une gymnastique pour s’approvisionner. Le commerçant le moins fréquenté de la cité aura eu sa dose pendant une journée ! Parmi la population gourmande, on n’a pas hésité à «casser» quelques brochettes chez les spécialistes du centre-ville ou à la banlieue du Khroub. C’est une tradition chez quelques personnes constantinoises de renouer avec ce genre de mets qui, pourtant, n’a pas quitté les soirées du mois sacré. De fait, aux côtés des spécialistes, des barbecues «sauvages» dégageaient de la fumée jusqu’à une heure tardive en occupant les quais des différentes cités (Filali, Sidi Mabrouk, faubourg Lamy, …). Cependant, la seconde journée de l’Aïd a vu Constantine se mouvoir sous un bel éclat d’azur après un mercredi marqué par la grisaille. Nostalgie du mois de jeûne, fatigue physique… à chacun son régime et son interprétation de l’accalmie ayant caractérisé les artères vides de la cité durant notamment l’après-midi de l’Aïd. «Le Ramadhan était vraiment difficile cette année. Personnellement, je suis très fatigué. Evidemment, j’ai fait mon devoir en rendant visite à mes proches, mais je me suis reposé dans l’après-midi et je n’ai pas quitté la maison», avoue une personne vraisemblablement sonnée par 30 jours de jeûne sans tabac. La tradition des commerces fermés dans la capitale de l’Est remonte déjà à plusieurs années. Cela devient un rite pour la plupart des revendeurs dont les caisses ont été renflouées lors du mois sacré. Ce n’est pourtant qu’une pause en perspective d’autres conquêtes commerciales sous d’autres couverts pour justifier… l’inflation. Il va sans dire que des campagnes de sensibilisation émanant de la direction du commerce seraient les bienvenues pour convaincre les commerçants tant convoités d’assurer si l’on peut dire un service minimum de «commercialité» pendant ce genre de fête et, du coup, éviter aux ménages d’éventuels désagréments. En somme, Constantine était vraiment «gaie» dans ses rues au second jour de l’Aïd El Fitr. La montée de quelques rideaux et la balade des enfants dans leurs beaux habits rappellent le souvenir lointain du rituel. De plus, le henné «estampille» encore les mains de l’innocence… Ce qui présagerait des lendemains meilleurs, selon un adage «express».
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Par Nasser Hannachi, correspondant Ă Constantine
La Tribune, Ă©dition du 04 Octobre 2008
# Administrateur | 03/10/2008 | Info
> Transport - Ferroviaire
Nuit blanche : Ce week-end les gares parisiennes de la SNCF changent de décor
› La SNCF est le partenaire principal de la 7e édition de la Nuit Blanche samedi 4 octobre. Des artistes investiront cinq grandes gares parisiennes que la SNCF met à leur disposition.
Les gares Saint-Lazare, du Nord, de l’Est, de Lyon et de Bercy seront le théâtre d’expériences artistiques inédites. A l’occasion de Nuit Blanche 2008, la SNCF offrira l’occasion à des milliers de personnes de redécouvrir un lieu qu’ils empruntent chaque jour, sous une forme inhabituelle. La nuit du 4 octobre, ces gares parisiennes et leurs agents se mobilisent pour faire découvrir à tous les visiteurs ces lieux uniques métamorphosés le temps d’une nuit en scènes artistiques éphémères par des artistes. La gare de Lyon accueillera le réalisateur indien Shaad Ali, pour un grand tournage made in Bollywood avec Karisma Kappoor et Louis Garrel, comme acteurs principaux. Pierrick Sorin, artiste vidéaste, présentera sa création visuelle en gare de l’Est. Le plasticien Tony Oursler projettera un film à l’extérieur de la gare du Nord. Les artistes de Semiconductor occuperont la gare Saint-Lazare avec différents types de projections disséminées dans toute la gare. A la gare de Bercy, le cinéaste arménien Atavazd Pelechian projettera son film Notre Siècle sur la façade. Pour circuler rapidement entre les gares SNCF Saint-Lazare, du Nord, de l’Est, de Lyon et de Bercy au coeur de Nuit Blanche, des cyclobulles, tricycles à assistance électrique, seront mis gratuitement à la disposition des visiteurs sur le parvis des gares par SNCF.
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Quotidien du Tourisme, Ă©ditions du jeudi 02 octobre 2008 (18h11
# Administrateur | 03/10/2008 | Info
AUTOMOBILE
François Fillon inaugure le Mondial de l'automobile ce vendredi
Le Premier ministre, un passionné d'automobiles, se fera en particulier présenter les nouveaux véhicules électriques. Le salon sera ouvert au grand public à partir de samedi et jusqu'au 19 octobre. Dans un marché tendu, les nouvelles technologies seront l'une des thématiques majeures.
Le Premier ministre François Fillon doit inaugurer vendredi 3 octobre après-midi le Mondial de l'automobile de Paris, principale manifestation internationale du secteur, ont indiqué ses services.
François Fillon, un passionné d'automobiles, se fera en particulier présenter les nouveaux véhicules électriques présentés par plusieurs constructeurs.
Le salon sera ouvert à partir de samedi et jusqu'au 19 octobre au grand public, qui pourra découvrir quelque 90 nouveautés. 1,4 million de visiteurs s'étaient rendus Porte de Versailles lors de la dernière édition en 2006. Les nouvelles technologies seront l'une des thématiques majeures, avec de nombreux véhicules hybrides.
Un marché morose
Dans un climat assombri par la crise financière, les constructeurs automobiles ont présenté leurs nouveautés à la presse jeudi, deux jours avant l'ouverture du salon au grand public. Vitrine géante de l'industrie automobile, ce rendez-vous de rentrée aura lieu alors que les acteurs du marché sont confrontés à un environnement difficile : des marchés en berne en Europe et aux Etats-Unis, l'envolée du pétrole et des préoccupations environnementales.
Pour relever ces défis, les grands groupes ont rivalisé d'annonces en matière de voitures propres et innovantes. Ils ont préparé une multitude de lancements pour relancer l'intérêt des consommateurs, tout en s'efforçant de maîtriser au mieux leurs coûts.
Nouvelles technologies
Les nouvelles technologies seront l'une des thématiques majeures du salon, avec de nombreux véhicules hybrides et électriques, préfigurant l'évolution de l'automobile à moyen ou plus long terme. Les marques mettent le cap sur les petits modèles moins gourmands en carburants et moins émetteurs de C02, poussés par les nouvelles réglementations en vigueur comme le bonus-malus en France.
Le Mondial de Paris présentera une série de petites voitures urbaines comme les Toyota iQ et Urban Cruiser, Nissan Pixo ou les nouvelles Ford Ka et Suzuki Alto.
Les constructeurs français renouvellent leur offre, avec la nouvelle Renault Mégane, la Peugeot 308 CC et la Citroën C3 Picasso, tandis que Volkswagen présentera la dernière version de la Golf.
L'édition 2008 verra l'arrivée de nouvelles marques automobiles comme Infiniti, marque luxe de Nissan, et Abarth, marque sport de Fiat. Au total, 362 marques de 25 pays seront présentes.
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NOUVELOBS.COM | 03.10.2008 | 15:20
# Administrateur | 03/10/2008 | Info
Intempéries de Ghardaïa : Une enveloppe non plafonnée dégagée pour la prise en charge des victimes des inondations de Ghardaïa.
Le gouvernement a dégagé une enveloppe financière "non plafonnée" pour prendre en charge les victimes des inondations qui ont touché la wilaya de Ghardaïa faisant 30 morts et 50 blessés dont 48 ont quitté l'hôpital, selon un dernier bilan, a déclaré vendredi à Alger le ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la communauté nationale à l'étranger, M. Djamel Ould Abbas.
En marge de la visite qu'il a effectuée aux services de cancérologie à l'hôpital de Birtraria et au CHU Mustapha Pacha, à l'occasion de l'Aïd el Fitr, M. Oul Abbas a indiqué que le chef du gouvernement, M. Ahmed Ouyahia a donné, jeudi lors de la réunion interministérielle consacrée à l'examen de la situation engendrée par les inondations qui ont touché Ghardaïa, des "directives fermes pour la prise en charge immédiate des victimes de la catastrophe naturelle et ce, en dégageant une enveloppe financière non plafonnée".
Deux réunio
ns interministérielles sont prévues samedi et dimanche prochains pour examiner la situation et évaluer les dégâts occasionnés, a ajouté le ministre.
M. Ould Abbas a précisé que 500 à 600 familles sont sinistrées et prés de 500 maisons endommagées suite à ces inondations. Après avoir affirmé que la situation est maîtrisée et la vie a repris son cours normal, le ministre a souligné que tous les réseaux téléphoniques fixe et mobiles ont été rétablis et que les travaux sont en cours pour le rétablissement progressif de l'électricité et du gaz.
Le ministre a rappelé les différentes mesures prises dés les premières heures de la catastrophe notamment, a-t-il dit, "l'envoi de trois avions chargées de denrées alimentaires, d'eau potable, la désignation de psychologues pour prendre en charge les victimes et la mobilisation de toutes les cellules de proximité sur les lieux du sinistre.
Des pluies diluviennes se sont abattues mardi et mercredi derniers sur les wilayas des Hauts-Plateaux entraînant une crue exceptionnelle avec un débit qui a atteint 900 m3 par seconde au niveau de la wilaya de Ghardaïa, ayant pour cause le déversement des oueds des régions limitrophes dans l'Oued M'zab dont le niveau a atteint 8 mètres de hauteur par endroits.
[ source ]
APS
La Tribune, Ă©dition du 03 Octobre 2008
# Administrateur | 03/10/2008 | Info
ONU : Boualem Bouguetaia Ă©lu juge par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer
Le diplomate algérien, M. Boualem Bouguetaia, a été élu juge par les Etats Parties à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, indique un communiqué des Nations-unies.
M. Bouguetaia a été élu juge par les Etats Parties à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, lors du scrutin triennal tenu au siège de l'organisation le 13 juin dernier, précise le communiqué.
La cérémonie de prestations de serment a eu lieu le 1er octobre au siège de l'organisation à New York, en présence de ses pairs et de nombreux invités, ajout-on de même source.
M. Vladimir Vladimirovich Golistyn (Fédération de Russie) a également prêté serment en tant que membre du Tribunal.
Les deux juges ont été élus pour un mandat de neuf ans à compter du 1 octobre 2008, précise le communiqué.
[ source ]
APS
La Tribune, Ă©dition du 03 Octobre 2008
# Administrateur | 02/10/2008 | Info
> ÉDITION WEB
AĂŻd el-Fitr
célébré dans une ambiance de fête et de pardon
L’Aïd el-Fitr a été célébré à Alger sous un ciel ensoleillé et dans une ambiance de fête, de fraternité et de pardon. Les enfants, visages angéliques et joviaux, paradaient avec leurs habits flambants neufs en ce jour bénit et les familles ont entamé, dès la fin de la prière de l’Aïd, les visites rituelles auprès de leurs proches portant dans leurs mains des boîtes contenant, comme le veut la tradition, des gâteaux faits maison.
Le recueillement dans les cimetières à la mémoire des proches disparus a succédé à la prière de l’Aïd dans l’ensemble des mosquées de la capitale richement décorées pour la circonstance, mais qui souvent n’ont pas suffi à contenir tous les fidèles. Après la prière, au cours de laquelle les imams ont insisté sur les valeurs d’entraide et de pardon conformément aux préceptes de l’Islam, les Algérois et les Algéroises se sont donnés l’accolade dans une atmosphère aussi conviviale que chaleureuse. Aussitôt, tous les cafés d’Alger ont ouvert leurs portes comme s’ils se sont donnés le mot et les clients étaient nombreux malgré l’heure matinale. Les vendeurs de jouets et de sucreries en ce jour de fête n’ont pas chômé, les enfants n’arrêtant pas leurs allées et venues auprès d’eux. En début d’après-midi, les places publiques et les parcs d’attractions, ont été investis par les enfants, accompagnés de leurs parents, pour s’adonner à divers jeux et distractions.
Piété, solidarité, retrouvailles et joie des enfants dans le Nord-Est du pays
Après un mois de jeûne et d’abstinence, les citoyens des wilayas du nord-est du pays se sont rassemblés tôt le matin de l’Aïd, à l’instar des fidèles à travers le pays, dans les mosquées des villes et des villages où les imams ont prononcé les prêches dans une atmosphère empreinte, partout, de reconnaissance envers le Tout Puissant, de compassion, de tolérance et de solidarité envers les plus faibles. Les imams n’ont pas manqué de rappeler, à Constantine, à Sétif, à Bordj Bou Arreridj comme à Skikda, Mila, El-Tarf, Jijel ou Annaba, le but spirituel recherché à travers l’observance du jeûne durant le mois de ramadhan, couronné par l’Aïd qui constitue chaque année, pour toute la communauté, l’occasion de resserrer les liens spirituels qui unissent les membres des mêmes familles et de la même nation. Les fidèles réunis dans les mosquées se devaient, avant la prière de l’Aïd, de s’acquitter du devoir de la zakat el-fitr, qui symbolise la solidarité des fidèles envers les moins fortunés. La fête de l’Aïd est aussi, pour une large part, la fête des enfants qui sortent vêtus de leurs plus beaux habits, donnant à cette journée cette touche de gaieté et de bonheur qu’ils savent apporter par leur innocence. Des membres d’associations caritatives, des représentants de la société civile et des responsables des affaires religieuses, se sont par ailleurs constitués, dans la plupart des villes, en délégations, pour rendre visite aux enfants hospitalisés, ou pour offrir des cadeaux et partager les joies de l’Aïd avec les pensionnaires des foyers pour personnes âgées. Comme à chaque fête de l’Aïd el-Fitr, les citoyens étaient en outre nombreux à se rendre dans les cimetières pour se recueillir sur les tombes de leurs proches disparus.
Une heureuse occasion fêtée selon la tradition à Ouargla
A l’instar des autres régions du pays, l’Aid el-Fitr est une heureuse occasion pour les habitants de Ouargla qui la célèbrent selon la tradition. Comme tous les ménages algériens, les familles se préparent tôt pour l’occasion en s’approvisionnant en produits entrant dans la préparation des gâteaux traditionnels à l’instar du fameux et délicieux "Refis", et en effectuant le grand nettoyage des foyers qu’ils parfument au "bkhour" la matinée même de l’Aïd, histoire de créer une ambiance de fête digne de ce jour sacré. Conformément aux traditions gastronomiques de la région, la prédilection des habitants de Ouargla va plutôt pour un méchoui agrémenté d’une tasse d’absinthe infusée, une plante au goût amer mais au parfum rafraîchissant qui pousse en abondance dans la région, les riverains estimant qu’un tel menu est de nature à préparer l’organisme à reprendre le régime alimentaire d’avant ramadhan et partant éviter des problèmes de santé pouvant surgir en raison du changement subit du régime alimentaire. Autre coutume spécifique à cette région et autres localités du sud est du pays, à l’image de Berriane, Aflou ou Ghardaïa, consiste à organiser une fête pour les nouveaux couples qui ont convolé en justes noces juste avant le début du mois du jeûne, un cérémonial marqué par la préparation de plats traditionnels comme le couscous, "el-Mardoud" ou "Dchicha". L’Aïd el-Fitr est également une occasion propice pour certaines familles pour circonscrire leurs chérubins vêtus en blanc pour l’occasion et portant autour du cou un collier fait main, le tout dans une ambiance festive.
L’éclaircie fait la joie des chérubins à Oran
L’éclaircie a fait mercredi à Oran la joie des chérubins qui se sont pressés de sortir pour célébrer l’Aïd el-Fitr vêtus de leurs beaux vêtements. C’est ainsi que la ville d’Oran a été prise d’assaut par des garnements surgissant de toutes part pour se donner à coeur joie tant que la météo le permet. Les yeux pétillants de joie, Yacine, 8 ans, s’est dit très content de cette éclaircie, lui qui s’attendait à un temps maussade avec les intempéries enregistrées ces derniers jours à Oran et qui faisaient craindre ce petit ange de devoir passer l’Aïd el-Fitr chez soi la mort dans l’âme. Pour Sarah, "l’Aid el-Fitr est une occasion pour porter ses plus beaux habits, d’autant plus que la fête de l’Aïd el-Fitr a été gâchée ces deux dernières années par le mauvais temps". Et dire que les familles oranaises s’attendaient à des conditions météorologiques des plus mauvaises avant l’Aïd en raison des intempéries persistantes durant les deux derniers jours du mois sacré. Ce fut alors une occasion à ne pas rater pour les enfants qui se sont rués vers les jardins publics et les parcs d’attractions, tant que le temps et la moisson d’argent de l’Aïd s’y prêtent.
[ source ]
Par APS
El Watan, Ă©dition du 02 Octobre 2008
# Administrateur | 02/10/2008 | Info
La visite de Chakib Khelil à Skikda : Les méga projets de la wilaya en phase de réalisation
« L’Algérie est assurée de réaliser 80 milliards de dollars de recettes en d'hydrocarbures en 2008 », c'est ce qu'a indiqué samedi dernier le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, en marge d'une visite de travail dans la wilaya de Skikda.
En effet selon lui, ce résultat sera réalisé "quelles que soient les circonstances", des prix du baril, qui ne cessent d'osciller entre 100 et 110 dollars.
Néanmoins comme il le précisera, « c'est pour 2009 que nous devons nous inquiéter », référence faite à la crise financière aux Etats- Unis et son impact sur les perspectives de consommation mondiale de pétrole.
Questionné à propos de la raison des séries de ruptures d'alimentation en électricité qui sont intervenus récemment dans plusieurs régions du pays, le ministre a déclaré qu'elles sont dues aux mauvaises conditions météorologiques qui ont causé des dégâts sur de nombreux pylônes. Situation qui a induit le recours au délestage pour alimenter les centrales défaillantes, et cela afin d'équilibrer la fourniture d'énergie électrique à travers le pays, « il est très rare d'enregistrer une série d'incidents de ce genre en même temps, et c'est ce qui a nécessité le délestage», a-t-il indiqué avant de préciser que les trois projets de centrales d'une capacité de 1200 MW chacune (Terga, Koudiet Edraouch et Hadjret Ennous) et qui devraient être réceptionnées prochainement, seront connectées au système national, « et en parallèle, une vingtaine de centrales de 50 MW Chacune vont venir en appoint dans différentes régions du pays »
M. Khelil a ajouté, à ce propos, que l'Algérie doit réaliser, chaque année, une nouvelle centrale électrique pour faire face à l'évolution de l'économie et des besoins croissants qui en découlent en matière d'énergie, « si la croissance augmente de 6% annuellement, nous devons faire de même pour l'énergie électrique. En fait, le travail qu'on fait actuellement c'est pour les dix prochaines années », a-t-il affirmé.
Auparavant, le ministre avait entamé sa visite dans la wilaya de Skikda en se rendant dans la zone industrielle où toute une série de projets de son secteur est en chantier, comme c'est le cas pour la station de dessalement d'eau de mer où le ministre a procédé à la mise en service de l'une de ses unités, en attendant le démarrage des quatre autres unités dans les prochains jours.
D'une capacité de 100.000 m3/jour, cette station, permettra de satisfaire les besoins en eau potable, de la ville de Skikda, de sa zone industrielle où de grands projets sont initiés et de ses environs, ce qui ne manquera pas d'alléger les effets de la pénurie d'eau potable qu'enregistre cette région.
Le ministre a ensuite inspecté les travaux de reconstruction des installations du complexe de liquéfaction de gaz naturel (GNL), endommagées par l'explosion survenue en 2004. M. Khelil a souligné que ces installations entreront en production en 2013, pour une capacité globale de 4,5 millions de tonnes/an, le taux de réalisation du chantier devant atteindre 85% en 2011, a-t-il précisé M. Chakib Khelil s'est ensuite rendu sur le chantier de réalisation du train géant de GNL, lancé en juin 2008, pour une capacité de production de 4,5 millions de tonnes/an, un projet d'un coût global de 2,9 milliards de dollars. La construction de pareil site va mobiliser entre 6000 à 8000 employés et permettra une fois achever, d'engranger quelque 2 milliards de dollars annuellement à l'Algérie.
Le ministre et la délégation qui l'accompagne se sont également rendus à l'usine de topping de condensât qui a mobilisé une enveloppe financière de plus de 39 milliards de dinars et 313 millions de dollars US, pour être réceptionnée à partir de décembre 2008, avec une capacité de production de 300.000 tonnes/an de gasoil. Ce projet d'envergure a été qualifié de « très important » par Chakib Khelil qui a tenu à rappeler le fait qu'à ce jour, l'Algérie importe toujours du gasoil, « comme ça on va approvisionner le marché et même exporter une fois tous les projets achevés »
En effet, cette raffinerie sera la deuxième du genre, en capacité, après celle d'Adrar, a souligné M. Khelil, indiquant qu'une raffinerie "trois fois plus grande" est prévue à Tiaret.
La salle de gestion des incidents, de l'entreprise de gestion de la zone industrielle a également été une des étapes de Chakib Khelil. Cette structure dotée des moyens électroniques et matériels les plus sophistiqués en matière de sécurité, dont le fameux camion scanner, a fait l'objet de commentaires élogieux de la part des membres de la délégation, néanmoins le ministre qui a insisté sur la nécessité de renforcer le dispositif de surveillance, étant donné que les accidents dans ce secteur particulier sont souvent gravissimes.
[ source ]
Par Amel Zemouri
El Moudjahid, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 02/10/2008 | Info
Aïd / Service public : Mobilisation des travailleurs de certains corps pour assurer les services de première nécessité durant l'Aïd
Si l'Aïd el-Fitr est pour la majorité des travailleurs un jour de repos qu'ils mettent à profit pour visiter les proches et échanger les voeux, il demeure pour certains un jour de mobilisation pour assurer la continuité de certains services de première nécessité pour les citoyens.
C'est ainsi que dès ce matin, ces travailleurs ont rejoint leurs postes de travail afin d'assurer un service minimum dans plusieurs créneaux indispensables, à l'image des agents de l'ordre, des travailleurs des postes et télécommunications, des transporteurs, du personnel des services d'urgences au niveau des centres de santé aussi bien que les propriétaires des kiosques multiservices et des commerces divers.
Dans une déclaration à l'APS, le directeur général du Centre hospitalo-universitaire Mustapha Pacha, M. Yahia Dehar a indiqué que "quelque 200 agents des différents services de cet hôpital entre médecins, infirmiers et agents d'administration ont été mobilisés dans le cadre du régime de permanence afin d'assurer aux citoyens, en ce jour de l'Aïd el-Fitr, une bonne prise en charge médicale".
Les services concernés par la permanence sont les urgences médicales et chirurgicales, la réanimation, la maternité, les laboratoires, les ambulances ainsi que le service des groupes électrogènes, a-t-il expliqué.
Cette mesure intervient en application de la directive ministérielle adressée dans ce sens, il y a une semaine, à l'ensemble des hôpitaux, a-t-il ajouté en substance.
D'autre part, le chargé de l'information à la direction générale de la Protection civile, M. Medjkane Mohamed Amokrane a indiqué que les agents de la Protection civile sont mobilisés en ce jour de l'Aïd et demeurent prêts à intervenir en cas de nécessité.
Les agents d'intervention de la protection civile sont présents à leurs postes de façon ordinaire à l'instar des autres jours de la semaine alors qu'une permanence est assurée au niveau des structure administratives notamment celles en charge de la coordination opérationnelle au niveau national et des wilayas, a-t-il notamment précisé.
Les services de sécurité dont la sûreté et la gendarmerie nationales ne sont pas en reste, puisqu'ils veillent à la sécurité des citoyens ainsi qu'à la régulation de la circulation routière, au même titre que les médias qui, veillent, quant à eux, à la diffusion des informations, notamment à caractère culturel et social à l'occasion de cette fête religieuse.
Concernant les boulangeries, les magasins d'alimentation général et des fruits et légumes et autres moyens de transport, dont les taxis, le porte parole officiel et chargé de la communication à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), M. El-Hadj Tahar Boulenouar a précisé qu'ils sont tenus d'assurer un service minimum durant les deux jours de l'Aïd.
Dans ce contexte, il a rappelé que l'UGCAA avait lancé un appel à tous ces commerçants à l'effet d'assurer les services nécessaires aux citoyens à travers le pays durant les fêtes de l'Aïd.
Il a ajouté que le tiers des magasins notamment des fruits et légumes, les pharmacies et stations-services sont mobilisés durant les deux jours de l'Aïd pour garantir un service minimum aux usagers.
S'agissant des boulangeries, M. Boulenouar a indiqué qu'entre 2000 et 2500 boulangeries sont ouvertes pour satisfaire les besoins des citoyens à raison d'une boulangerie sur trois par commune.
Le chargé de la communication à l'UGCAA a tenu à préciser que les boulangers se sont mobilisés jusqu'à une heure tardive hier mardi voir même durant les premières heures de ce mercredi pour couvrir les besoins des citoyens en cette denrée de première nécessité.
Pour leur part, les chauffeurs de taxis ont été au rendez-vous, poursuit-il, pour garantir le transport des citoyens, et ce, depuis les premières lueurs de l'Aïd, précisant que sur 120.000 taxis à travers le territoire national, 40.000 ont assuré la permanence pour l'occasion.
En vue de permettre aux familles d'immortaliser cette heureuse occasion, les labos-photos ont ouvert très tôt leurs locaux pour recevoir une clientèle désireuse d'étoffer ses albums familiaux.
[ source ]
APS
La Tribune, Ă©dition du 02 Octobre 2008
# Administration | 02/10/2008 | Info
Mobilis prolonge son offre promotionnelle “Premium”
Mobilis annonce le prolongement de la commercialisation de “Premium” son offre promotionnelle spéciale Ramadhan 2008 jusqu’au 31 octobre 2008.
“Premium” offre aux clients postpayés Mobilis la possibilité de profiter plus encore d’une nouvelle gamme de 5 forfaits Premium, par des appels gratuits, illimités et à vie, vers leurs numéros favoris Mobilis dénombrés en fonction du nombre d'heures du forfait premium choisi avec l’avantage également d’une tarificationunique vers toutes les destinations au-delà du forfait.
[ source ]
El Moudjahid, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 01/10/2008 | Info
Nouveau PC portable Dell
Une autonomie de travail de 8 heures
- Dell se renforce dans la mobilité, un nouveau netbook en décembre
La mobilité devient un enjeu majeur pour les fabricants de PC. Le constat n'est pas nouveau, mais le phénomène se renforce trimestre après trimestre. Dell n'entend pas rater ce virage et le fait savoir. Le fabricant texan a ainsi organisé à Monaco un événement mondial afin de partager sa stratégie. «Nous sommes à l'aube de l'ère de la mobilité», s'exclame Jeff Clarke, senior vice-président Business Client pour Dell.
« On comptera 1 milliard de travailleurs nomades en 2011, des salariés qu'il faudra équiper.» Pour Dell, la question est stratégique. En difficulté financière, le groupe fortement positionné sur le marché professionnel cherche depuis plusieurs mois à se renforcer dans les laptops, notamment avec la gamme Latitude. Le fabricant entend capitaliser sur sa cible pro et s'appuyer sur cette base pour prendre des parts de marché dans le grand public, principal driver du secteur, mais où Dell est peu présent. La réflexion peut sembler pertinente : aujourd'hui la frontière entre PC portable de bureau et laptop domestique tend de plus en plus à s'estomper. Le groupe a ainsi réorganisé son catalogue.
Cinq marchés sont désormais adressés : « power users » (stations de travail à hautes performances), « commercial users », « PME », «marchés émergents» et « grand public ». De nouvelles machines ont été annoncées pour chacun de ces segments. Révolution chez Dell, les portables pros jouent la carte du design et des couleurs vives.
L'effort est à saluer tant le fabricant était connu pour son classicisme (voire son austérité) au niveau des formes. Dans le segment des workstations, Dell annonce la station de travail la plus légère du marché et la plus autonome avec une batterie permettant 8h de travail. Le Precision M6400 est également doté d'un touchpad interactif qui permet d'accélérer la navigation dans les fichiers.
Par ailleurs, Dell a introduit une innovation plutôt originale : le «one touch privacy». Ce logiciel permet de réduire l'angle de vision des personnes qui gravitent autour de l'utilisateur en créant des bandes sur le côté. Idéal pour assurer la confidentialité de son travail en milieu public.
[ source ]
La Tribune, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 01/10/2008 | Info
> AUTOMOBILE
Kia Motors : Le « Soul monde » au Salon de Paris
Après Kia Motors Algérie qui a lancé, depuis quelques jours, la Cee’d, voilà que le groupe à l’échelle mondiale s’apprête à la présentation en première mondiale au Salon de l’automobile de Paris un crossover urbain.
C’est ainsi que Kia Motors Corporation dévoilera les sept déclinaisons de son dernier modèle dans un spéciale « Soul monde ». La Kia Soul est destinée à en appeler un tout nouveau groupe de population européenne, américaine ainsi que celle du monde entier. Il permettra d’atteindre des milliers de « conquêtes » de vente pour la marque Kia et surtout c’est un appel aux jeunes et jeunes de cœur. « Soul présentera à ces consommateurs un large choix de styles, de confort et d’équipements qui redéfinira le concept de la liberté.
C’est une toute nouvelle voiture urbaine pleine de libération d’idées qui permettra aux consommateurs de construire un lien affectif avec leur nouvelle voiture et de repenser à tout ce qu’ils savent au sujet de Kia », affirme Hyoung-Keun Lee, senior executive, vice-président et chef des opérations, division du commerce international, Kia Motors Corporation. Peter Schreyer, le chef designer de Kia Motors Corporation a de son côté précisé que Kia Soul sera « une percée considérable sur le voyage des véhicules Kia comme une conception dirigée par l’entreprise et le fabricant de voitures distinctif dont les consommateurs aspirent à la propriété. Conçue aux Etats-Unis, développé en Corée et affiné en Europe, je crois fermement que la production de Kia Soul urbaine est une conception complètement résolue qui a réussi à atteindre son propre style ».
[ source ]
Par R. A.
El Watan, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 01/10/2008 | Info
> CONSTANTINE INFO
Une caravane de sensibilisation contre les séismes
Après plusieurs jours de préparatifs marqués par une conférence de presse et une soirée tenue durant la première semaine du Ramadhan au théâtre de la ville, la caravane de sensibilisation contre les risques naturels et technologiques et qui a choisi de cibler le phénomène des séismes a été lancée officiellement hier à 17h au niveau de la place des Martyrs. Dirigée par des officiers de la direction de la Protection civile de la wilaya, la caravane composée de deux camions et d’une ambulance sera dotée de tous les moyens audiovisuels et pédagogiques pour mener des opérations de vulgarisation auprès des citoyens à travers les ateliers qui seront animés par des spécialistes. La campagne qui aura à sillonner toutes les communes de la wilaya durera jusqu’à la fin de l’année.
[ source ]
Par S. A.
El Watan, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 30/09/2008 | Info
> ACTUALITÉ
Algériens de l’étranger et nostalgie ramadhanesque : Malgré tout… saha Aïdkoum
Ramadhan » loin de son pays, Ramadhan loin des siens. Il est triste et triste encore quand on le perd, quand on perd en son sein les goûts, les sensations et les joies. A Paris, à Marseille, Bordeaux ou dans n’importe quelle autre ville, on « fabrique » un Ramadhan sur mesure, on fait semblant d’être heureux.
C’est triste de jeûner seul et de manger seul... sans son pays. Un pays devenu virtuel à travers Imarat el Hadj Lakhdar, Kouloub fi siraa ou El Bedhraa devant un écran qui ne peut te rendre ton pays. On est de l’autre côté de la rive. Il se passe tellement de choses, que les journées sont courtes, on n’apprécie rien. De l’autre côté de la rive, Ramdhan arrive timidement et repart silencieusement.
On fait tout pour le retenir, on improvise pour lui pleines de choses en espérant qu’il nous donne les sensations d’autrefois. Et comme on peut, on provoque un s’hour en cachette, des saveurs à la sauvette, un adhan muet et des tarawih discrètes. On improvise même des kâadat dites « ramdhaniyette » autour de faux kalbellouz, de fausses z’labia et de pseudo baklaoua. Ici, de l’autre côté de la rive, « au pays des merveilles », le Ramadhan n’est pas une merveille, c’est plutôt une histoire triste et mélancolique. Si triste qu’une grande amertume nous ronge et nous fait rappeler le Ramadhan des temps passés, des temps perdus.
Le Ramadhan de chez nous, tout près de nos mères et de nos pères, tout près de la « familia » et de ceux qu’on aime. Le Ramadhan avec ses mélodies de châabi, de hawzi, d’andalous, de malouf, de aroubi, de bedoui, de chaoui, de kabyle et de tergui… Le Ramadhan c’est « el houma », c’est les odeurs qui transpercent les murs des habitations, qui arrivent jusqu’à nous, qui nous envoûtent et qui nous font rappeler « echahr el fadhil » à la Casbah, à Souika, à Gambetta et au fin fond de l’Algérie. Comme chaque année « fi bled d’el ghorba », le Ramadhan nous a manqué atrocement, terriblement. La chorba algéroise, el djari constantinois, el h’rira oranaise nous ont manqués. El bourek, khobz eddar, l’ham lahlou ne peuvent avoir leur vraie saveur que là où ils ont été créés. Ici on dort tôt, demain après le « dodo », c’est « métro » et puis « boulot ». Les belles « sahratte » on ne connaît pas. Elles nous manquent follement celles là .
On se rappelle le bon vieux temps, les matinées difficiles des premiers jours de Ramadhan où on s’étire longuement avant de se décider à se réveiller vraiment. La ville qui se réveille lentement. On revoit les visages défaits des Algériens durant des matinées interminables qui durent et qui ne veulent pas prendre fin. Des après-midi qui s’éternisent autour de discussions, de courses et de bagarres qui éclatent pour un rien. On revoit Alger et toute l’Algérie à l’heure du f’tour. On se rue vers les belles conquêtes de pain, de la z’labia, du kalbellouz et de notre si cher Hamoud Boualem avec le fameux Selecto, dans une ambiance propre à sidna Ramadhan et propre aux Algériens et à l’Algérie. Et puis les rues se vident, et dans un petit moment une seule voix va survoler le ciel, la voix du muezzin. Au bout du compte, les esprits se calment et laissent le temps à l’âme d’apprécier « nafahat Ramadhan » et l’odeur du m’touwem et du k’baab. Le bourek lui, fera le tour de toute l’Algérie. Les odeurs annoncent les derniers moments du jeûne. Al adhan retentit.
Trois dattes et un peu de lait pour la sunna et pour bien contempler une ville silencieuse et un pays en harmonie pour quelques secondes. On reprend des couleurs. La bonne humeur est de retour. La ville revit de nouveau comme par enchantement. « Sahrat Ramadhan sont légendaires dans notre répertoire, elles font partie de la dynamique de ce mois. La foi se mélange à la piété et la joie à la fête et la gaieté. La soirée sera belle et longue et demain encore une fois le réveil sera difficile comme à chaque fois depuis des lustres. Et on s’étire longuement avant de se décider à se réveiller vraiment… L’Aïd c’est pour demain. Et demain aussi on vivra « yamette el Aïd » sans goût et sans sensations de l’autre côté de la rive. Mais on s’efforcera et on se forcera à se dire, à mille lieues de chez nous, « saha ramdhankoum » et demain… « saha Aïdkoum ».
[ source ]
Par Fayçal Charif
El Watan, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 30/09/2008 | Info
Audition du ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme
Un rapport encourageant
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a auditionné hier le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, M. Cherif Rahmani. De cette séance de travail, plusieurs actions résultant des orientations présidentielles ont été mises en exergue.
Ainsi, dans le volet aménagement du territoire, l’évaluation a porté particulièrement sur le bilan de la mise en œuvre du SNAT, Schéma national d’aménagement du territoire. Cette mise en œuvre a permis une «transformation rapide et profonde» sur le territoire national. Et cela grâce, d’une part, à un intense effort d’investissement et de travail dans les secteurs porteurs (autoroute Est-Ouest, barrages et grands transferts hydrauliques, transports…) et, d’autre part, à une mobilisation intense des ressources humaines.
Pas moins de 20 chantiers dits programmes d’actions territoriales (PAT) constituent le SNAT. Ils se concrétisent sur le terrain à travers la prise en charge de la question de l’eau, du sol, de la protection et de la mise en valeur des différents écosystèmes du littoral, de la steppe, des oasis, des montagnes, et ce, à travers la réalisation des infrastructures relatives à l’hydraulique, au transport, aux travaux publics, aux télécommunications, à l’énergie, au développement des zones rurales et au rattrapage des zones à promouvoir, et à l’équité territoriale entre la ville et la campagne. L’examen de la mise en œuvre du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) à travers ses déclinaisons sectorielles reflétées dans les 20 schémas régionaux d’aménagement du territoire et quatre schémas directeurs des aires métropolitaines d’Alger, d’Oran, de Constantine et de Annaba, en cours d’élaboration, a permis de mesurer les efforts intenses déployés par les acteurs institutionnels et économiques du pays. Concernant le volet environnement, l’évaluation a porté sur douze catégories d’actions qui constituent la stratégie environnementale du pays, à savoir le programme national intégré de gestion des déchets ménagers (PROGDEM), la qualité de l’air, la préservation de la biodiversité et des zones naturelles, la préservation et la valorisation du littoral, l’éradication des déchets spéciaux, la dépollution industrielle, les changements climatiques, la protection de la couche d’ozone, les énergies renouvelables, la formation, la recherche scientifiques ainsi que la sensibilisation et l’éducation environnementale. Les opérations les plus importantes restent celles liées à la politique environnementale urbaine qui vise, entre autres, à éradiquer la pratique des décharges sauvages, organiser la collecte, le transport et l’élimination des déchets solides urbains et l’aménagement des centres d’enfouissement techniques au niveau des 48 wilayas. La lutte contre les points chauds de la pollution industrielle est une autre opération mise en évidence par le responsable du secteur, donnant l’exemple de ce qui est réalisé au niveau du Grand Annaba, du complexe d’électrolyse de Ghazaouet, où les émissions d’oxyde de soufre ont été réduites considérablement, ainsi que la réhabilitation des installation d’une douzaine de cimenteries permettant la réduction de 50% des émissions de poussière et de dioxyde de carbone. Par ailleurs, les mesures prises en faveur de la protection de la couche d’ozone, où l’Algérie a réussi à éliminer 1 850 tonnes de CFC, ce qui correspond à 85% de la quantité totale à éradiquer à l’horizon 2010, une politique active de communication et d’information des citoyens ainsi que la généralisation de l’éducation environnementale pour toucher 25 000 établissements scolaires (primaire, moyen et secondaire), sont autant d’actions mises en lumière par M. Cherif Rahmani.
Rappelons que le SNAT s’articule essentiellement autour de quatre lignes directrices, à savoir la durabilité des ressources naturelles stratégiques ; le freinage de la littoralisation et l’équilibre du littoral ; l’option «Hauts Plateaux» ; l’option «développement du Sud» ; l’attractivité et la compétitivité du territoire par la modernisation et le maillage des infrastructures de transport, de logistique et de communication, le positionnement international des quatre grandes métropoles Alger, Oran, Constantine et Annaba ; l’équité sociale territoriale à travers le renouvellement urbain et la politique de la ville, le renouveau rural et la revitalisation des territoires ruraux, le rattrapage et la mise à niveau de l’ensemble du territoire.
[ source ]
Synthèse de Samir Azzoug
La Tribune, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 30/09/2008 | Info
à l’arrêt depuis un mois
Relance des travaux du tramway de Constantine en octobre
Les travaux au niveau du grand chantier du tramway de Constantine reprendront au mois d’octobre, a affirmé le responsable des travaux au ministre des Transports, A. Tou. Sans donner la date précise de cette reprise, il atteste que cet arrêt ne constitue pas un retard, c’est un délai tout à fait normal pour « l’étude géotechnique après la démolition des tribunes du stade Benabdelmalek, jusqu’à son approbation puis l’adaptation d’exécution du sol.»
D’autres sources avancent un désaccord entre l’Entreprise du métro d’Alger et les autorités locales de Constantine sur le mode de fonctionnement de la filiale italienne « Pizza Rotti » chargée des travaux.
Le wali ordonne une rotation de 3 fois 8, ce qui ne semble pas être pris du bon côté par cette entreprise, filiale du métro d’Alger, en dépit des garanties du chef de l’exécutif relatives à la sécurité. Par ailleurs, il semble que la maquette initiale aura connu des changements. Des « rajouts », tels la construction des sous-sols au niveau de la structure, ont entraîné un temps d’arrêt dû aux démarches somme toutes légales et normales des bureaux d’études, mais à « un temps » de réflexion de l’entreprise Métro d’Alger. Quant au wali, il rejette catégoriquement cette idée : « Nous n’avons accusé aucun retard. La démolition des tribunes a été faite en août dernier pour préparer la population et, du coup, mettre en branle le nouveau plan de circulation en perspective de ce projet d’envergure ».
Questionné, le ministre n’a pas voulu s’étaler sur la question «du retard». «Le tissu urbain de Constantine est assez particulier, on a bien fait de démolir les tribunes en été pour entamer les travaux sans contraintes». « De plus, ajoute-t-il, la commission des marchés accumule autant de dossiers à traiter. Cela justifie, pour le moins, des retards. C’est pourquoi on a jugé de la scinder en deux parties ».
En définitive, M. Boudiaf, le wali, maintient son pressing quant à l’application du système «3 fois 8» tout en se disant détenteur de la carte de suivi des différentes réalisations des tronçons du tramway. « La wilaya partage avec le Métro d’Alger une responsabilité de suivi bien distinct », un partage des tâches qui en dit long sur le fossé creusé…
[ source ]
Par Nasser Hannachi, correspondant Ă Constantine
La Tribune, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 30/09/2008 | Info
Sous l’effet de la crise financière
Le Mondial de l’automobile s’ouvrira dans un climat morose
C’est dans un climat morose et sous l’effet de la crise financière que les constructeurs automobiles se donnent rendez-vous au Mondial de Paris qui ouvrira ses portes au grand public samedi prochain. Marché en berne en Europe et aux Etats-Unis, hausse du pétrole, préoccupations environnementales, les défis sont nombreux et multiples à se dresser en face des acteurs de l’automobile.
Ces derniers tentent de se redéployer en conséquence et de réactiver l’intérêt des consommateurs en tentant d’innover par des offres qui concernent particulièrement la voiture propre qui sera l’une des vedettes au palais des expositions de la Porte de Versailles du 4 au 19 octobre. Dans le même objectif, les constructeurs
joueront également sur les nouveautés avec quelque 90 modèles annoncés sur ce registre. Ce qui ne semble pas être suffisant pour convaincre et stimuler le marché, selon les analystes. «C’est une période très difficile» avec «une demande qui fléchit sur les marchés clés et un crédit plus difficile à obtenir pour acheter les véhicules» en raison de la crise financière, souligne Mark Fulthorpe, expert automobile chez CSM Worldwide. « Lancer de nouveaux modèles dans ce contexte n’est pas l’idéal», observe-t-il. De son côté, l’assureur-crédit Euler Hermes estime que «la demande mondiale d’automobile devrait stagner en 2008 ».
En Europe de l’Ouest, un repli de 4% est attendu alors qu’aux Etats-Unis, le recul atteindrait 15%. Bertrand Rakoto, analyste chez RL Polk, n’attend « pas de mieux à court terme ». « Personne n’est vraiment très optimiste et chacun revoit ses prévisions à la baisse », relève-t-il. En 2009, « normalement, on produira moins et on vendra moins ».
Quant à une reprise, il évoque « plutôt 2010, mais avec des réserves selon l’issue de la crise financière ».
Pour sa part, Emmanuel Bulle, analyste automobile de l’agence de notation Fitch, souligne toutefois que « l’automobile est une industrie cyclique ». Mais la question aujourd’hui est de savoir si «la baisse est cyclique» ou un phénomène « plus structurel », poursuit-il.
Dans ce contexte, les grands constructeurs s’efforcent de coller aux évolutions des consommateurs, aujourd’hui préoccupés de la hausse du prix des carburants et plus sensibilisés à l’environnement.
« Le budget essence impacte l’automobile» avec des consommateurs qui «roulent moins et changent moins de véhicule », ce qui peut tirer vers le bas les intentions d’achats, ajoute Bertrand Rakoto.
Au prix élevé se joint la volatilité des cours du pétrole qui est également un facteur d’attentisme chez les consommateurs, selon Mark Fulthorpe. D’où l’attitude des constructeurs à opter pour les petits modèles, plus économes en carburant et moins émetteurs de C02, poussés par les nouvelles réglementations en vigueur comme le bonus-malus en France et celles qui se préparent à l’échelon européen.
Et les petits modèles, ils seront également à l’honneur chez plusieurs constructeurs au Mondial de l’automobile.
[ source ]
Synthèse de Lyès Ibalitène
La Tribune, Ă©dition du 30 Septembre 2008
# Administrateur | 29/09/2008 | Info
DĂ©but des inscriptions dans le secteur de la formation professionnelle
Nouvelles dispositions et nouvelles filières en vigueur à Oran
Les élèves des différents établissements d’enseignement de la formation professionnelle ont entamé, samedi dernier, les opérations d’inscription au titre de la rentrée scolaire 2008/2009.
Pour cette année, pas moins de 2 800 postes pédagogiques en plus de 1 780 postes de stagiaires sont disponibles à travers les établissements du secteur. Les formations seront dispensées en cours résidentiels ou du soir avec, en prime, quelques nouveautés cette année. Cela à commencer par la mise en place des commissions mixtes constituées d’agents de la direction de l’éducation nationale et ceux de la formation professionnelle. La mission de cette commission étant de repêcher les exclus du système éducatif en vue d’une meilleure et adéquate insertion professionnelle.
Les résultats du travail de cette commission n’ont pas encore été communiqués. Ainsi, parmi les 2 800 postes, 1 400 sont destinés aux élèves du secteur de l’éducation nationale et ceux ayant suivi un programme d’alphabétisation. Les 19 établissements du secteur, dont trois instituts nationaux et seize centres de formation professionnelle, englobent quelque 4 570 postes encadrés par 684 enseignants. Au total, les formations dispensées en résidentiel et par cours du soir concernent une vingtaine de spécialités représentant 13 branches de la formation réparties entre 301 sections. Notons que les cours du soir concerneront pas moins de 190 stagiaires. Pour cette année, six nouvelles spécialités seront dispensées, à savoir, entre autres, la formation de maquettistes en BTP, maintenance des équipements audio-visuel et assistant multimédias, exploitant en informatique, menuiserie métallique, en PVC et aluminium.
Notons que le cursus de formation dans ce secteur est sanctionné par des diplômes de brevets de techniciens supérieurs, de techniciens et de certificats d’aptitude professionnelle. Les inscriptions qui ont démarré le 25 septembre en cours seront prolongées jusqu’au 16 octobre, croit-on savoir.
[ source ]
Par Mohamed Ouanezar, correspondant Ă Oran
La Tribune, Ă©dition du 29 Septembre 2008
# Administrateur | 29/09/2008 | Info
> RÉGIONS
Contrôle de la qualité à Souk Ahras
Saisie de 425 kg de sel non iodé
Décidés à ne point enterrer la hache de guerre pendant le mois sacré, durant lequel l’on enregistre chaque année - comble de l’ironie - des records en matière d’activités frauduleuses, les contrôleurs de la DCP ont procédé, le week-end dernier, à la saisie de 425 kg de sel non iodé auprès des magasins d’alimentation générale et de quelques boulangeries de Souk Ahras.
Ce produit non conforme à l’hygiène alimentaire, commercialisé à grande échelle depuis une willaya du sud du pays, cause des maladies graves dont le goitre, l’hypertension et les pathologies rénales, apprend-on auprès d’une source médicale qui n’a pas lésiné sur les mots pour qualifier de « criminelle » l’existence de ce produit nocif sur le marché national. Les contrôleurs de la DCP ont, de leur côté, révélé un nouveau procédé chez les gros livreurs du sel non iodé. Des sacs contenant une quantité de produits propres à la consommation sont placés de manière à ceinturer le gros lot de la marchandise non conforme, donnant ainsi du fil à retordre aux contrôleurs non avisés qui reviennent, parfois, bredouilles après les tests du laboratoire.
L’inexplicable absence du produit de l’Enasel sur les étals de la quasi-totalité des commerces de Souk Ahras confirme l’existence d’une véritable filière dans cette wilaya. S’agissant du bilan mensuel du mois de Ramadhan, la DCP de Souk Ahras fait état de 1 400 interventions de contrôle des commerces à travers 26 communes. Les visites inopinées, effectuées par ses 7 brigades, ont été sanctionnées par 200 PV d’infraction établis par les contrôleurs. Des poursuites judiciaires seront engagées contre les contrevenants par la même direction.
Les 34 opérations de saisie ont concerné, entre autres, l’huile de table douteuse et d’origine non identifiée (150 litres) et la viande rouge impropre à la consommation (117 kg), le merguez à base de viande hachée congelée et ne répondant guère aux conditions requises (29 kg) et les boissons gazeuses contrefaites ou produites à base de matières nuisibles pour la santé du consommateur. La même direction a, également, procédé, pendant ce mois, à 10 fermetures administratives pour exercice d’activité commerciale sans titre légal (registre de commerce-carte d’artisan). Dans le cadre de la lutte contre l’évasion fiscale, deux opérations d’envergure lancées, le mois de septembre, en étroite collaboration avec les services des Impôts et ceux des Douanes, ont été couronnées par l’identification d’un chiffre d’affaires de 369 millions de dinars, dissimulé chez deux grossistes.
[ source ]
Par A. Djafri
El Watan, Ă©dition du 29 Septembre 2008
# Administrateur | 28/09/2008 | Info
> RÉGIONS
Préparatifs de l’Aïd El Fitr et dépenses tous azimuts
Rush sur les fours traditionnels Ă Guelma
Construits en brique réfractaire, chauffés au gasoil dans le temps, puis au gaz de ville récemment, les quelques fours traditionnels (Koucha) de la ville de Guelma ne sont pas des boulangeries. Les artisans qui y travaillent se chargent uniquement de la cuisson des pâtisseries traditionnelles, pain fait maison, etc.
que leur confient les habitants de la ville tout au long de l’année. A quelques jours de l’Aïd El Fitr, il y a foule aux portes des fours traditionnels situés au centre-ville. Ainsi, le ballet des grands plateaux de gâteaux égaye les rues de la cité. Il y a les rectangulaires pour les makrouds (classique de la pâtisserie algérienne, c’est un petit gâteau de semoule à la forme caractéristique d’un losange farci d’une pâte à base de dattes ou d’amandes, frit ou enfourné, il est enrobé de miel chaud) et circulaires pour la baklawa (plus compliquée et long à réaliser, car constituée de fines feuilles de pâte beurrées superposées les unes sur les autres.
Elle est farcie selon les régions d’amandes, noix et pignons concassés, ou de cacahouètes pour les moins nantis. Après la cuisson, le succulent gâteau est trempé dans du miel.En ville, certains retardataires font leurs emplettes dans les échoppes : semoule, farine, sucre glace, dattes écrasées, œufs frais, beurre, colorant alimentaire, amandes, cacahouètes et la liste est longue, très longue. Des emplettes, encore des emplettes pour les pères de familles réduits à un simple porte-monnaie.
Les commerçants se frottent les mains, l’enfourneur aussi ! Car, faudrait-il le souligner, le grand plateau rectangulaire de gâteaux est cuit chez certains à 60 DA et d’autres à 70 DA, celui de la baklawa est affiché à 300 DA. Il existe également des montants pour la cuisson des petits plateaux : ils varient entre 150 et 250 DA.
[ source ]
Par Karim Dadci
El Watan, Ă©dition du 28 Septembre 2008
# Administrateur | 28/09/2008 | Info
La fĂŞte des enfants et le casse-tĂŞte des familles
La fête de l’Aïd attendue, vraisemblablement pour ce mercredi, est une nouvelle occasion pour les pères de famille d’avoir des cheveux blancs.
Après le cycle des mariages et des circoncisions qui ont pris leur écot en cadeaux et autres dépenses, le Ramadhan a largement ponctionné les portefeuilles ainsi que la rentrée scolaire avec ses achats incompressibles: vêtements, chaussures et autres articles scolaires pour les enfants.
Les parents, qui doivent absolument acheter des effets vestimentaires pour leurs petits, sont, en effet, écartelés. Un pantalon pour enfant est affiché dans certains magasins à partir de 500DA, un pull-over toujours pour enfant est, quant à lui, à 600DA, les chaussures sont proposées à tous les prix alors que les baskets de marque coûtent plus de 1000DA et les chaussures locales à partir de 500DA. Les jupes pour fillettes font entre 500DA et 1500DA, l’ensemble jupe-chemisier pour enfant est cédé entre 1200 et 1500DA; il faut donc, pour vêtir un enfant entre 2000 et 3000DA sans compter les chaussures. Certes, les familles ont fait des achats pour la rentrée, mais l’Aïd est un événement majeur que les familles marquent surtout en achetant des effets neufs aux enfants. Et quel enfant accepterait de revêtir les vêtements de l’école le jour de l’Aïd? Si le père veut gâter encore plus ses enfants car l’Aïd est connu pour être la fête des enfants, alors il faut débourser pour les jouets.
Quand on se promène en ville, on est attiré par ces multitudes de stands exposés à l’air libre offrant des jouets. Rien que dans la grande rue de Tizi Ouzou, on en compte, au bas mot, plus d’une dizaine de ces stands. Bien exposés, ces jouets sont un véritable supplice pour les parents. Acheter ou ne pas acheter? Les prix sont assez élevés, des poupées vendues à 700DA, des pistolets à 400DA, etc. Les enfants ne décollent pas leur nez de ces étals et il est difficile pour un père de refuser un jouet à son enfant. Et quand on a plus de trois enfants, c’est bonjour les dégâts.
Le moyen de faire autrement? Certes, des familles parmi les plus démunies qui ont du mal à joindre les deux bouts, sont obligées de se rabattre sur la friperie, Mais même là , les prix ne sont pas donnés. On trouve de tout dans ces friperies, du chiffon au vêtement de marque souvent encore en très bon état.
Les familles qui éprouvaient, dans les temps anciens, une certaine pudeur à aller dans ces friperies sont, désormais contraintes d’aller à Canossa, dureté de la vie aidant.
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Par A. SAĂŹD
L'Expression, Ă©dition du 28 Septembre 2008
# Administrateur | 28/09/2008 | Info
Métro d’Alger : achèvement de la pose de la double voie complète
Le ministère des Transports a annoncé hier l’achèvement des travaux relatifs au projet du métro d’Alger et portant sur la pose de la double voie complète au niveau du tunnel entre la station de la Grande Poste et celle de Haï El Badr. L’installation des escaliers mécaniques au niveau des stations ainsi que le raccordement de la dernière station de Haï El Badr aux ateliers de maintenance de Bachdjerrah, sont, quant à eux, en cours de finalisation. Les travaux d’extension de la ligne du métro vers El Harrach ont été engagés.
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La Tribune, Ă©dition du 28 Septembre 2008
# Administrateur | 27/09/2008 | Info
Du nouveau pour la campagne céréalière 2008-2009
Des crédits sans intérêts pour les céréaliculteurs
Désormais, les céréaliculteurs pourront s’affranchir des dettes qu’ils contractaient et souscrire ainsi à un crédit sans intérêts pour l’acquisition des intrants nécessaires à leurs activités. C’est une des principales mesures prises par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Rachid Benaïssa, en charge du secteur, a d’ailleurs appelé l’Office inter-professionnel des céréales (OAIC), via les CCLS, à « ne pas faire de l’exigence de remboursement des dettes » des céréaliculteurs un préalable à l’acquisition des intrants nécessaires au lancement des opérations de labour-semailles de cette campagne, rapporte l’APS. Ces décisions ont été adoptées lors d’une réunion ayant regroupé le ministre de l’Agriculture et les principaux intervenants concernés par le lancement de la campagne céréalière 2008-2009.
Ces crédits, les céréaliculteurs auront la possibilité de se les procurer, soit directement auprès de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) et de la Banque nationale d’Algérie (BNA), soit par le biais de leurs coopératives ou groupements. Ils pourront également se les procurer auprès des Coopératives des céréales et légumes secs (CCLS). Ces dernières attribuent des crédits pour le compte de leurs coopérateurs aux fins d’acquisition des intrants moyennant l’engagement du coopérateur à leur livrer sa production en fin de saison.
Le ministère de tutelle rassure que les semences, les engrais et les produits phytosanitaires nécessaires au lancement de la campagne céréalière « sont disponibles » au niveau des CCLS et des autres établissements et unités de services spécialisées. Ce sont des produits exonérés de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en application des dispositions de la loi de finances complémentaire de 2008, alors que l’activité de céréaliculture est exonérée d’impôts, rappelle-t-on. L’OAIC a été appelé à encourager fortement les céréaliculteurs à « contracter des assurances » aux fins de couvrir les différents risques de leurs activités et d’accorder une attention et un appui particuliers aux céréaliculteurs affectés par la sécheresse durant la campagne précédente. Il a été, en outre, exhorté d’assurer une coordination et des appuis mutuels avec les différentes unités productrices de semences céréalières et autres services d’appui au profit d’un développement « efficace et rapide de la filière », rapporte encore l’APS. Ces mesures ont été prises compte tenu que la campagne agricole 2008-2009 succède à une année de sécheresse et qu’elle sera la première à être encadrée par le nouveau système de régulation de produits agricoles de large consommation. En matière d’irrigation, il a été soulevé, lors de cette réunion, la nécessité d’accompagner tous les céréaliculteurs qui s’organiseront pour l’utilisation des irrigations d’appoint et l’amélioration des techniques de production afin d’assurer des rendements conséquents. Conjuguées ou prises séparément, ces meures visent à assurer les « meilleures conditions » pour le lancement de la campagne céréalière 2008-2009.
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Par Youcef Salami
La Tribune, Ă©dition du 27 Septembre 2008
# Administrateur | 27/09/2008 | Info
Bouteflika l’a exigé lors de l’audition consacrée au secteur de l’intérieur et des collectivités locales
Une carte d’identité et un passeport biométriques dans cinq ans
Le premier passeport biométrique verra le jour vers la fin 2009. Une opération qui devra être généralisée d’ici cinq ans selon les directives émises par le président de la République à l’occasion de la séance d’audition consacrée aux collectivités locales jeudi dernier. Ce n’est pas tout. Un autre document devra changer complètement de look. Il s’agit de la carte d’identité nationale dont le chef de l’Etat a ordonné l’émission d’une nouvelle, biométrique, à généraliser d’ici cinq ans également. D’autre part, le premier magistrat du pays, tout en constatant une nette amélioration dans les prestations fournies en matière d’état civil aux citoyens, n’en a pas moins demandé au gouvernement de faire en sorte de poursuivre dans cette ligne. Avec comme cahier des charges pour les services décentralisés de l’Etat que sont les wilayas, les daïras, mais aussi les APC et les APW, de prendre des initiatives en matière d’investissements, de recherches de finances locales pour que les communes arrivent à un moment donné à se départir un tant soit peu des caisses du Trésor public. Aussi, ces commis de l’Etat et autres élus locaux devront faire preuve d’imagination pour promouvoir l’investissement dans leur localité et attirer les richesses.
Le président de la République a également instruit le gouvernement afin qu’il lance l’opération de l’élaboration d’un registre national de l’état civil. Il a beaucoup mis l’accent sur la formation des agents d’exécution, des élus locaux, des walis et des chefs de daïra (dont un vaste mouvement est prévu dans une quinzaine de jours), notamment en matière de gestion et de communication. Dans le but de se rapprocher le plus des administrés. C’est ainsi qu’ils sont tenus désormais de poursuivre l’amélioration des prestations et d’être à l’écoute des préoccupations locales de leurs concitoyens. « Une administration publique solide et plus efficiente est une condition impérative pour que l’Etat s’acquitte de sa mission régalienne de garantie du respect des lois de la République au bénéfice de tous les citoyens. Cela est un impératif aussi pour que le développement, qui est encore essentiellement porté par l’Etat dans tous les domaines, puisse se propager équitablement à travers toutes les régions du pays et que ces fruits aillent aux citoyens dans la transparence », a souligné le chef de l’Etat.
Soulignons que l’audition du secteur dirigé par Yazid Zerhouni n’a à aucun moment abordé la question sécuritaire et du crime organisé. A moins qu’elle n’ait été exclusivement consacrée aux collectivités locales en attendant que le chef de l’Etat s’informe de la sécurité du pays en convoquant le ministre de l’Intérieur pour une audition spéciale.
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Par Faouzia Ababsa
La Tribune, Ă©dition du 27 Septembre 2008
# Administrateur | 26/09/2008 | Info
> RÉGIONS
Oran : Soldes, remises et liquidations à l’approche de l’Aïd
À l’approche de l’Aïd El fitr, les commerçants qui ont pignon sur rue proposent aux passants des remises sur les prix de leurs produits. Aussi bien sur la rue Larbi Ben M’hidi qu’au niveau d’autres artères, des affiches sont placardées de manière ostentatoire afin d’attirer les éventuels clients.
Soldes, remises et liquidations, tels sont les termes utilisés pour ce faire. Une pratique pourtant règlementée et dont ne semble pas tenir compte ces commerçants à la recherche de profit. En effet, il règne une véritable anarchie et les soldes sont au bon vouloir et au gré de leurs auteurs. Une véritable confusion est constatée chez ces opérateurs qui ne distinguent pas entre solde, remise et liquidation. Comme l’atteste ce responsable de la DCP : « Les soldes sont règlementées. Un dossier est constitué à cet effet par les commerçants et déposé auprès de notre structure. Ils sont tenus dès lors d’afficher des prix à la déclaration de réduction et aux motifs y afférents (stock mort, mévente, produit de saison, etc.). La liquidation pour sa part est effectuée en cas de changement d’activité ou de liquidation de stock. Des périodes sont ainsi prévues pour ce faire. Pour les produits relatifs à la saison estivale, la période est comprise entre décembre et février et pour ceux ayant trait à la saison hivernale, elle l’est entre juin et août. » Ce responsable considère que cette action n’est pas assez vulgarisée. « Nous invitons à cet effet les concernés à se rapprocher de la DCP pour de plus amples informations. Les éléments de notre direction entameront pour leur part des interventions à même d’obliger les commerçants à se soumettre à ces obligations. »
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Par Hadj Sahraoui
El Watan, Ă©dition du 25 Septembre 2008
# Administrateur | 25/09/2008 | Info
Défi majeur de l’Algérie : Préparer l’école à la bataille de la qualité
L’un des défis majeurs qui se posent à l’Algérie, à l’heure de la mondialisation, est de préparer l’école algérienne à la bataille de la qualité et à la maîtrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication, a-t-on souligné hier, à Alger, au deuxième jour des travaux du symposium sur l’économie fondée sur la connaissance (EFC).
Dans une communication autour de "l’EFC et système éducatif performant orienté vers le savoir, la technologie et les sciences", le représentant du ministère de l’Education nationale a indiqué que la place de l’EFC, au sein du secteur de l’éducation, est appréhendée à travers l’orientation des programmes, les différentes dimensions qu’ils véhiculent, les champs disciplinaires et les méthodes d’enseignement.
Il a ajouté que cela se traduit également par les supports, les technologies de l’information et de la communication, la nature de la formation dispensée et la qualité de l’encadrement.
Après avoir fait une rétrospective des étapes franchies par le secteur depuis l’indépendance, le représentant du ministère a souligné que l’Etat "a placé l’éducation au centre de ses préoccupations et consacré des moyens conséquents pour le développement de ce secteur".
Il a indiqué, à ce titre, que la priorité était de recentrer l’école sur ses missions naturelles, à savoir l’instruction, la socialisation et la qualification, mettant l’accent sur l’élaboration d’une nouvelle génération de manuels scolaires, la généralisation de l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Toutes ces mesures, a-t-il dit, sont à même de "renforcer la formation en cours d’emploi", précisant que les objectifs assignés par le ministère de l’Education en matière de formation et d’encadrement sont "en adéquation avec le concept de l’EFC".
Les débats qui ont suivi cet exposé se sont concentrés sur la nécessité de définir le rapport entre l’éducation et l’EFC ou "comment passer du système actuel à un système fondé sur l’économie de la connaissance". Certains intervenants ont estimé, à cet égard, que pour parvenir à mettre en place les fondements d’une école orientée vers l’EFC, il faudra, d’abord, assurer la qualité des enseignants "qui doivent être choisis parmi les meilleurs". D’autres, par contre, ont insisté sur l’enseignement des langues étrangères, notamment l’anglais, première langue mondiale, qui, a-t-on préconisé, doit être introduite dans le système éducatif national, dès les premières années de l’enseignement primaire, au même titre que la création d’un pôle d’excellence pour la détection des talents émergents.
Le problème de la déperdition scolaire a, d’autre part, été soulevé par des intervenants qui ont plaidé pour l’urgence d’une démarche consistant à mettre fin à la "rupture de scolarisation" par la "diversification de nouvelles offres et alternatives de formation" au profit des élèves exclus de l’école.
La nécessité de créer des passerelles entre le ministère de l’Education et les autres secteurs en charge des problèmes de la jeunesse, a été, en outre, vivement recommandée pour "plus d’efficacité" dans le système éducatif national.
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El Moudjahid, Ă©dition du 25 Septembre 2008
# Administrateur | 24/09/2008 | Info
LOTH BONATIRO
« L’Aïd El Fitr aura lieu le 30 septembre »
Selon un communiqué de l’association El Bouraq d’astronomie, présidée par le professeur Loth Bonatiro, docteur d’Etat en astronomie et astrophysique, le premier jour du mois Chawal de l’année hégire 1429, correspondant au 29 septembre, Aïd el Fitr sera le mardi 30 septembre.
« Selon le rapport astronomique, et dans le cadre d’une estimation mondiale et unitaire de l’Hégire, la fin du mois sacré de Ramadhan sera effective avec le début du mois de Chawal, le 30 septembre 2008 », a été précisé dans ce rapport.
Ces prévisions ont été soutenues par plusieurs données. Il s’agit principalement de la conjonction de la Lune avec le Soleil le 29 du mois courant, et ce, à l’instant où la Lune s’intercalera entre la Terre et le Soleil correspondant ainsi à la fin du mois de Ramadhan 1429, et qui aura lieu le mardi 30 septembre.
« La nuit de l’apparition de la Lune de Chawal sera le 29 Ramadhan 1429 de l’Hégire correspondant au 29 septembre 2008, car la rentrée du mois lunaire sera ce jour-là à 8 heures et 13 minutes, heure universelle », a-t-on indiqué dans ce communiqué.
En effet, lors du coucher du soleil, la lune se sera déjà éloignée de 4 degrés du soleil à La Mecque et de 5 degrés en Algérie, et ne sera donc plus visible à ce moment-là , jusqu’à ce qu’elle s’approche graduellement du côté ouest, où elle sera clairement visible à La Mecque mais aussi en Amérique du Sud. Par ailleurs, il sera impossible d’observer le croissant lunaire, ce jour-là , pour la majeure partie des pays de la région nord du globe terrestre.
A ce sujet, le communiqué de presse a précisé « concernant la possibilité de voir la lune, on peut dire, en règle générale, que la lune ne peut être vue dans tous les coins du monde la nuit de la conjoncture, mais plutôt dans quelques localités, d’où la nécessité d’une surveillance mondiale de la lune ».
Cette annonce vient conforter les dernières déclarations du Dr Bonatiro, qui avait souligné que cette année, le début du mois sacré serait le 1er septembre mais aussi qu’il serait dans l’impossibilité d’observer le croissant lunaire, le samedi 30 août 2008, correspondant à la nuit du Doute.
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Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, Ă©dition du 24 Septembre 2008
# Administrateur | 24/09/2008 | Info
> DERNIERE
Poste et télécommunications : Plus de 10 millions de clients des CCP en 2007
Plus de 10 millions de clients des centres de chèques postaux (CCP) ont été enregistrés en 2007, contre 5 millions en 2000, a indiqué un rapport présenté hier par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Hamid Bessalah.
« Sur ces 10 millions de clients, 4,5 millions ont déjà reçu leur carte à puce de retrait d’argent depuis le lancement de l’opération », précise le rapport présenté lors d’une réunion restreinte d’évaluation du secteur, présidée par le président Bouteflika. En 2007, plus de 3000 bureaux de poste ont été reliés au réseau de paiement électronique de masse en temps réel, contre 900 en 1999, selon l’exposé du ministre.
La poste a également renforcé son réseau d’automates bancaires, qui se compose, au 31 décembre 2007, notamment de 640 distributeurs automatiques de billets de banque (DAB) contre 110 en 1999 et de 60 terminaux de paiement électronique, a-t-il ajouté. Intervenant à l’issue du débat sur ce dossier, le président de la République a ordonné au gouvernement de « poursuivre la modernisation de la poste, premier service public financier du pays de par la densité de son réseau et sa proximité des citoyens partout à travers le territoire ». Il a également indiqué que la poste devra ouvrir le dossier de l’élargissement de ses prestations financières au profit des usagers, à l’image des mutations en cours dans d’autres pays. « Une telle démarche, a-t-il dit, est nécessaire pour développer l’usage des moyens de paiement. »
Le président de la République a mis l’accent particulièrement sur « l’impératif de mettre tout en œuvre, dans un cadre coordonné avec les institutions concernées, pour éviter à l’avenir toute rupture d’approvisionnement des bureaux de poste en fonds et réhabiliter ainsi l’image d’un service public efficient auprès des citoyens ». Le chef de l’Etat a souligné également, selon l’APS qui a rapporté l’information, la nécessité de « valoriser la ressource humaine qui constitue un facteur de succès de toute entreprise, et ce, par des actions soutenues de formation, de recyclage et de perfectionnement en mettant l’accent sur les relations humaines ».
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Par R. N
El Watan, Ă©dition du 24 Septembre 2008
# Administrateur | 24/09/2008 | Info
Pouvoir d’achat : les prix flambent à la veille de l’Aïd El Fitr
A moins d'une semaine de la fête de l'Aïd el Fitr, les prix des produits alimentaires s'enflamment. Mardi sur les marchés de la capitale, la tomate, essentielle dans la préparation notamment de la chorba, était cédée à 100 dinars le kilogramme. Son prix ne dépassait pas 20 dinars il y a seulement quelques semaines. Le prix du concombre a également flambé, oscillant entre 60 et 70 dinars. La salade reste hors de prix, à plus de 100 dinars le kilogramme. Et la courgette est proposée à partir de 50 dinars.
Les fruits ne sont pas épargnés par la fièvre de l'Aïd. Le kilogramme d’une datte de bonne qualité dépasse les 400 dinars. Les figues sont cédées en moyenne à 150 dinars le kilo. Durant la dernière semaine du ramadan, les ménages s'approvisionnent en fruits et légumes pour préparer dans de bonnes conditions la fête l’Aïd, prévue mardi ou mercredi prochains. Pour le poisson, il est carrément hors de prix pour les petites bourses : la crevette à 2000 dinars, l'espadon à 1600 dinars, le rouget et la sole à 1000 dinars le kilo.
La flambée des prix des fruits et légumes contredit les prévisions du ministre du commerce El Hachemi Djaâboub sur une baisse des prix après la première semaine du ramadan. « Les prix n'ont jamais baissé, au contraire, ils ont augmenté », affirme un commerçant en fruits et légumes d'Alger. Dès les premiers jours du ramadhan, le ministre avait promis une baisse des prix et des sanctions contre les spéculateurs et les intermédiaires. Ces derniers, très nombreux sur le marché, sont en partie à l'origine de la hausse des prix des produits agricoles. Mais le durcissement des conditions de vente des engrais a empêché de nombreux agriculteurs qui travaillaient jusque là au noir de cultiver leurs champs. « Cela a privé le marché de leur production », regrette le commerçant.
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Par ali idir
TSA, Ă©dition du 24 Septembre 2008
# Administrateur | 23/09/2008 | Info
A quelques jours de la fin de Ramadhan : Rush sur les vĂŞtements pour enfants
Le Ramadhan s’apprête à plier bagage et la hantise, voire le calvaire des pères de famille a déjà commencé. C’est que la frénésie de dépense qui caractérise le mois sacré, enregistre en cette période un pic avec l’achat de vêtements pour enfants, en prévision de l’Aïd El-Fitr. En fait, la dernière décade du mois de Ramadhan se démarque par la fièvre d’achat d’habillement et d’effets vestimentaires. Les marchés, les magasins, et autre espaces commerciaux ne désemplissent pas. En fait, certains espaces, sont devenus désormais la plaque tournante des consommateurs, de par la diversité des produits et des articles qu’ils proposent mais surtout la clémence des prix pratiqués par ces derniers. En effet, les familles boudent les magasins et se rabattent sur l’informel pour satisfaire leur progéniture. Bab Azzoune, la rue Rabah Noël, ou encore les magasins chinois, font le bonheur des familles, appelées à casquer, tradition oblige, pour répondre aux caprices de leurs enfants. Même si la qualité n’est pas toujours au rendez- vous, les familles, notamment, les petites bourses, préfèrent, plus ou moins fermer l’œil sur cet aspect, puisque les prix sont à leur portée. Aussi, ces espaces sont pris d’assaut par les familles qui n’hésitent pas à négocier avant de faire leurs emplettes. Les magasins au niveau du Grand Alger, ne désemplissent pas et ce, jusqu’à des heures tardives de la soirée. Si, à vrai dire, les vêtements de production locale, de Chine ou de Syrie restent relativement abordables, ce n’est pas le cas, il faut dire pour ceux importés d’Europe, ce qui explique la tendance à consommer local ou cas échéant, asiatique.
Aujourd’hui, la concurrence et la contre-façon font que les articles d’habillement, de la chaussure de renommée sont copiés, et offerts aux clients à des prix acceptables, d’où l’engouement pour ce type de produits qui misent plutôt sur couleurs, les découpes et le design. Dans ces grands bazars, reconvertis, pour la circonstance, en rayons de fringues pour enfants, l’on trouve des pantalons, des chemises, des polos, des robes, des jupes aux couleurs chatoyantes et aux découpes en vogue, qui sont mis à la disposition de la clientèle. Des ensembles en Jean ; veste, pantalon et polo pour garçon sont cédés à 2.900 DA, alors que des chemises sont proposées à 800 DA. Les pantalons par contre, affichent 1.000 à 1.500 DA. Pour la chaussure, il y a lieu de préciser que le prix de celle-ci varie en fonction de l’âge de l’enfant allant, en moyenne de 500 à 1.500 DA. Pour les filles, l’on trouvera, des ensembles qui vont de 3.300 à 4.000 DA, et des pantalons 1.200 DA. Pour ce qui est des robes, leurs prix se situent entre 1.000 et 2.000 DA.
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Par Samia D.
El Moudjahid, Ă©dition du 23 Septembre 2008
# Administrateur | 22/09/2008 | Info
Formation et enseignement professionnels : La rentrée fixée au 25 octobre
80 spécialités au profit des enfants privés du système éducatif et ceux qui n’ont pas achevé le cycle obligatoire
Fixée pour le 25 octobre prochain, la rentrée pédagogique professionnelle 2008-2009 pour les 200.000 nouveaux inscrits dans le secteur a fait l’objet des travaux de la conférence nationale des directeurs de la formation professionnelle des 48 wilayas du pays qui se sont ouverts, hier matin, à l’Institut national de formation professionnelle d’El-Biar sous la présidence de M. El Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels. A pris part à cette rencontre le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du secteur.
A cette occasion, le ministre a annoncé que pour des raisons de coordination entre le secteur de l’éducation nationale et de la formation et de l’enseignement professionnels, la rentrée professionnelle se fera dorénavant après la rentrée scolaire et ce, vers la fin octobre. Il a annoncé, en outre, que l’ouverture et la fermeture des sessions et des spécialités se feront selon les besoins du marché. Le ministre a longuement insisté sur la prise en charge des enfants qui sont nés pendant la décennie noire dans les montagnes et qui n’ont jamais fréquenté l’école. «Ces enfants dont l’âge varie entre 10 et 14 ans seront pris en charge dans le cadre de l’opération qualification et alphabétisation», a-t-il notamment souligné. Et d’ajouter : «80 spécialités seront ouvertes durant la prochaine rentrée au profit de cette catégorie et des enfants qui n’ont pas achevé le cycle obligatoire.»
Tout en insistant sur les orientations du Président de la République, le premier responsable du secteur a évoqué les mesures prises par le gouvernement pour la préparation de l'année pédagogique 2008-2009 de la formation et de l'enseignement professionnels qui a déjà eu lieu, le 13 septembre dernier, pour les anciens stagiaires dont le nombre dépasse les 450.000 élèves.
M. Khaldi a mis en exergue les données chiffrées du secteur notamment en matière d’infrastructures. Ces dernières démontrent que le secteur disposait à la rentrée de février dernier d’un parc infrastructurel totalisant 996 établissements de formation et structures de formation. Pour la rentrée prochaine, il est prévu la réception de 39 établissements de formation et d’enseignement professionnels nouveaux et l’extension de 22 structures, ce qui portera le nombre de structures à 1.035.
Ce chiffre, précise le ministre, intègre 4 établissements régionaux spécialisés pour handicapés physiques implantés dans les wilayas d’Alger, de Boumerdès, de Laghouat et de Relizane. Un cinquième centre est en cours de réalisation dans la wilaya de Skikda.
45.320 places d’internat
Par ailleurs, le secteur dispose de 282 sections détachées ouvertes en milieu rural. A ces capacités s’ajoute le réseau des établissements privés composé de 537 établissements, représentant une capacité théorique de 42.000 places pédagogiques exploitées aux alentours de 40%.
S’agissant des équipement technico-pédagogiques, le ministre a indiqué que le secteur a procédé à l’acquisition, durant la période 2006 à juin 2008, de 1.528 sections d’équipements technico- pédagogiques.
Le total des stagiaires en formation, cette année, dépasse les 654.000 élèves (dont 200.000 nouveaux), auxquels s'ajouteront les effectifs qui seront pris en charge à travers les 537 établissements privés de formation professionnelle.
Les conditions d'études des stagiaires seront également améliorées grâce notamment à la réception de plusieurs nouveaux internats. Les métiers manuels (formation de niveau CAP et CMP) représenteront, cette année, 76,60% des effectifs prévisionnels, ce qui atteste, à l’évidence, la volonté du secteur de privilégier la formation dans les métiers manuels. A titre indicatif, les effectifs relatifs à certaines branches professionnelles telles que le bâtiment et les travaux publiques, l’agriculture, l’hôtellerie et le tourisme et l’artisanat traditionnel ont considérablement évolué. Cette évolution démontre une amorce effective du recentrage de l’activité de formation professionnelle pour prioriser les secteurs d’activité inscrits comme moteur de la croissance nationale de développement économique.
Sur le plan pédagogique, on notera que la révision de la nomenclature des branches et spécialités de la formation professionnelle a touché 43 programmes d'enseignement professionnel nouvellement conçus ainsi que la sélection de plus de 700 titres spécialisés acquis pour les centres de formation.
Au renforcement de l'usage des nouvelles technologies de la communication et de l'information s'ajoute la formation continue des travailleurs. Ce processus a déjà bénéficié à près de 192.000 travailleurs et artisans et sera encore élargi avec la conclusion de nouvelles conventions destinées à en faire bénéficier plus de 100.000 autres travailleurs. Un enseignement aménagé est également dispensé aux femmes en milieu rural et a déjà bénéficié à près de 60.000 personnes. En outre, une formation adaptée est offerte aux femmes au foyer et concernera 25.000 bénéficiaires pour la nouvelle année pédagogique.
Tous ces efforts ont été couronnés par l'adoption, en février dernier, d'une loi d'orientation sur la formation et l'enseignement professionnels, dont certains textes réglementaires d'application ont déjà été promulgués.
Le ministre a annoncé l’installation d’une commission mixte entre le secteur de l’éducation nationale et celui de la formation et de l’enseignement professionnels, pour étudier l’article 13 de la loi d’orientation de la formation professionnelle et l’article 52 de la loi d’orientation de l’éducation nationale. Il y a lieu de créer des passerelles entre le cycle moyen et l’enseignement professionnel, afin d’orienter les collégiens vers les différentes spécialités du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels.
Le ministre n’a pas manqué de rappeler que la réforme de la formation et de l'enseignement professionnels a été accompagnée d'un important effort financier de l'Etat, les crédits annuels d'équipement qui étaient de l'ordre de 4 milliards de dinars en 1999 atteindront 23 milliards de dinars en 2009. 70 milliards de dinars ont été dégagés pour la prise en charge de la formation des formateurs. Par contre, 40 milliards de dinars ont été dégagés pour la généralisation de l’outil informatique au niveau de tous les établissements du secteur.
Le ministre n’a pas omis de rappeler les instructions du Président de la République qui a instruit le gouvernement pour qu'il propose de nouvelles mesures incitatives à l'endroit des entreprises et nouveaux investisseurs pour les impliquer davantage dans la promotion de la formation professionnelle et dans l'emploi de ses diplômés. «La formation et l'enseignement professionnels doivent progresser davantage encore pour couvrir les besoins actuels et futurs du pays en main-d'œuvre bien qualifiée, car c'est là une condition incontournable pour la promotion de l'investissement dans tous les domaines, mais aussi pour la compétitivité de notre économie», a-t-il notamment souligné.
Pour le ministre, l'amélioration de l'ensemble du système national d'enseignement dépend de la place de choix que doit retrouver le secteur de la formation et l'enseignement professionnels. Et d’ajouter : «C’est pour cette raison que le Président de la République a instruit les différents secteurs d'activité. Le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et le Commissariat chargé de la planification et de la prospective devront s'attacher à identifier de manière continue les besoins en main-d'œuvre qualifiée pour chacun des domaines d'activité, de sorte que la formation et l'enseignement professionnels puissent y adapter leurs offres de stages et leurs programmes."
A retenir
Les effectifs diplômés dans le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels sont passés de 86.400 en 1999 à 172.000 en 2007, soit un accroissement de 88%. Les prévisions des diplômés en 2008 sont estimées à 174.000 diplômés, soit une évolution de 1,8% par rapport à l’année 2007.
Le nombre de stagiaires étrangers boursiers provenant de pays d’Afrique et du Monde arabe prévu pour l’année 2008-2009, avoisine les 700 stagiaires dont 300 nouveaux.
Les effectifs en formation au 31 décembre 2007 s’élèvent à 473.570 stagiaires et apprentis. La rentrée de février 2008 a comptabilisé un effectif global de 453.000 stagiaires et apprentis, tous modes de formation confondus, sans compter les établissements privés de formation professionnelle (17.000) et ceux des autres secteurs formateurs (30.000).
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a appelé les diplômés universitaires qui sont intéressés par une formation professionnelle de métier de s’inscrire dans les différents centres pour les cours du soir. Il y a lieu de noter que pour l’année précédente, on a compté 55.000 diplômés universitaires qui se sont inscrits au niveau du secteur pour des métiers.
L’effectif des catégories particulières mis en formation durant l’année 2007 est de 9.987 stagiaires dont 1.351 filles. Cet effectif a augmenté de 20% par rapport à celui enregistré en 2006 (8.272 stagiaires dont 1.207 filles).
Des sections détachées de formation ont été ouvertes au profit des femmes rurales, proches de leur lieu de résidence en utilisant les structures de proximité pour leur faciliter l’accès à une qualification. Ces sections détachées ont été ouvertes dans des annexes ou dans des locaux des APC ou de daïras. Depuis la mise en œuvre de cette formule en 1998, ce sont près de 60.000 jeunes femmes qui ont été formées.
Un programme de formation souple au profit de la femme au foyer pour lui donner la possibilité d’améliorer sa condition économique et sociale a été lancé par le secteur. Ce programme a permis de former, à ce jour, près de 59.000 femmes au foyer dans différentes spécialités. Pour la prochaine rentrée, il est programmé une offre de formation de 25.000 postes en direction de cette catégorie de la population.
S. S.
La rentrée par les chiffres
Le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels a rendu publique à l'occasion de la rentrée de la formation et de l'enseignement professionnels 2008-2009 une note d'information comprenant des données chiffrées sur cette rentrée :
Effectifs :
- Nouveaux postes de formation offerts aux stagiaires et apprentis : 200.000.
- Nombre global de postes de formation : 654.000.
- Nouveaux postes de formation pour les femmes au foyer: 25.000.
- Femmes au foyer ayant déjà reçu une formation : 59.000.
- Stagiaires Ă©trangers boursiers provenant de pays d'Afrique et du Monde arabe : 700 dont 300 nouveaux.
- Nombre de diplômés prévus à la fin 2008 : 174.000.
- Evolution du nombre de diplômés : de 86.400 en 1999 à 172.000 en 2007.
Structures :
- Nombre global des structures de la formation professionnelle : 1035 Ă©tablissements.
- Etablissements régionaux spécialisés pour handicapés physique: 4.
- Nombre de places d'internat au niveau des différentes wilayas : 45.320.
- Nombre de sections détachées en milieu rural : 282.
Equipements :
- Equipements technique et pédagogique : 1.528 sections d'équipements.
Autour de la conférence
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. El Hadi Khaldi a annoncé hier, que la rentrée professionnelle est prévue le 25 octobre prochain avec l'ouverture de 200.000 nouveaux postes de formation.
M. Khaldi qui a présidé la conférence nationale des directeurs de wilaya de la Formation professionnelle, a précisé que le choix de cette date répond au souci de donner une chance à un plus grand nombre de jeunes qui sont dans l'impossibilité de poursuivre leurs études de rejoindre les établissements de formation.
Evoquant les potentialités du secteur et les réalisations accomplies dans le cadre des réformes, le ministre a souligné que le nombre des établissements de formation qui ne dépassait pas 480 en 1999 est passé à 1035 en 2008 en plus de 300 unités en milieu rural et 200 nouveaux établissements en cours de réalisation qui seront réceptionnées avant la fin décembre prochain.
Pour ce qui est des potentialités technico-pédagogiques, le premier responsable du secteur a indiqué que les établissements de formation professionnelle sont renforcés par des ateliers de formation pratique en spécialités lourdes selon la spécificité du programme de formation de chaque établissement.
S'agissant de l'encadrement, le ministre a précisé que le secteur dispose de 37.000 employés, gestionnaires et cadres dont 13.000 enseignants et formateurs.
Afin que la formation réponde aux exigences de l'économie nationale, le ministre a souligné l'importance d'ouvrir de nouvelles spécialités selon les besoins du marché national ajoutant que la nouvelle nomenclature du secteur comprend 301 spécialités et 21 filières professionnelles.
Concernant les candidats à la formation, M. Khaldi a affirmé que l'affluence sur les centres et instituts de formation professionnelle est "considérable" par rapport aux années précédentes.
M. Khaldi a ajouté dans se sens, qu'une instance de coordination placée sous l'égide du commissariat au plan relevant du ministère des Finances et dans laquelle seront représentés les différents secteurs a été chargée de coordonner les actions entre le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et celui du Travail de l'Emploi et de la Sécurité sociale afin de cerner les besoins en main d’œuvre selon les exigences du marché.
Dans l'objectif de hisser le niveau de la formation, M. Khaldi a souligné qu'un montant de 700 millions DA a été débloqué dans le cadre d'une campagne d'urgence pour la formation des formateurs du secteur et leur mise à niveau et la mise à la disposition des moyens pédagogiques (43 manuels professionnels).
Il a, par ailleurs, annoncé l'installation prochaine d'une commission conjointe qui regroupe des représentants du ministère de l'Education nationale et celui de la Formation professionnelle en vue de la mise en oeuvre de deux articles de la loi d'orientation relative à ces deux secteurs.
Il s'agit, a-t-il dit, des deux articles qui prévoient l'orientation des élèves admis en cycle obligatoire vers trois cursus de l'enseignement.
La commission en question, a ajouté le ministre, déterminera à partir de ce trimestre, le quota des élèves qui seront orientés vers l'enseignement général, l'enseignement professionnel ou l'enseignement technique.
M. Khaldi a indiqué dans ce sens que la formation professionnelle reste le passage réservé à tous les candidats à la formation ayant dépassé l'âge de la scolarisation.
Par ailleurs, le ministre a annoncé que le projet de statut du secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels a été examiné et sera présenté au secrétariat général du gouvernement.
La FNTFEP satisfaite du statut du secteur
Le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de la formation et de l'enseignement professionnels (FNTFEP), M. Sana Tayeb, a fait part de la satisfaction de la fédération quant au contenu du projet de statut du secteur.
"La FNTFEP est satisfaite du projet de statut à 90%", a précisé M. Sana dans une déclaration à l'APS en marge des travaux de la conférence nationale de la formation professionnelle ajoutant que le syndicat a accompagné le ministère dans la réalisation de ce projet dans tous ses aspects.
Les propositions contenues dans le projet rejoignent les aspirations de la fédération, a poursuivi M. Sana qui a souligné que cette dernière a contribué efficacement dans l'enrichissement de ce projet de statut dans toutes ces étapes.
Il a, dans ce sens, cité certains articles relatifs au classement des travailleurs du secteur, le volume horaire du programme pédagogique de la formation et les mesures de promotion.
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. El Hadi Khaldi avait annoncé que le projet de statut du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels a été examiné et sera présenté prochainement au secrétariat général du gouvernement.
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Par Sarah SOFI
Photo Nacera.I
El Moudjahid, Ă©dition du 22 Septembre 2008
# Administrateur | 22/09/2008 | Info
Le 16 octobre à 17h au Palais des expositions, SAFEX : Conférence sur le développement des trafics maritimes entre la France et l’Algérie
Dans le cadre du Salon Alger Industries 2008, l’association Marseille Europort, regroupant la Chambre de commerce et d’industrie - Marseille-Provence, le port autonome de Marseille et l’Union maritime et fluviale, organise une conférence sur le développement des trafics maritimes entre la France et l’Algérie, le 16 octobre à 17h au Palais des expositions d’Alger, salle des conférences, hall A.
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El Moudjahid, Ă©dition du 22 Septembre 2008
# Administrateur | 21/09/2008 | Info
> ALGER INFO
Bab El Oued by night : Autres temps, autres mœurs
En ces soirées ramadhanesques, les cafés ne désemplissent pas. Le café El Bahdja – ancien lieu où a vu le jour dans les années 1940 l’association musicale El Djazaïria – situé entre Bab El Oued et La Casbah tente de redonner cette atmosphère qui régnait autrefois avec une animation un peu particulière.
Qahouet Laârich, Café des Sports dont il ne reste que des vestiges, Qahouat Saci, café Malakoff, café Bab El Bhar, etc., sont autant de lieux qui étaient, se rappellent les vieux Casbadjis, fréquentés par des musiciens dont des interprètes andalous de confession israélite égrenaient le répertoire zyriabien devant les mélomanes. Mais autres temps, autres mœurs ! On compose avec l’air du temps. Le café maure de la djezoua laisse place au café espresso ! Ainsi, juste après la prière surérogatoire des tarawihs, les gens affluent du grand Alger et des faubourgs avoisinants pour se requinquer l’intervalle d’une qaâda dans le café El Bahdja dont le gérant, de concert avec une association musicale, organise depuis trois années des récitals de chaâbis. Une pléiade d’interprètes défile dans l’exigu café en question devant les présents.
« Si l’année dernière la scène était plantée dans un espace approprié, plus précisément dans l’esplanade El Kettani, ce qui permettait aux retrouvailles de décompresser dans une ambiance bon enfant, sans pour autant engorger la circulation automobile, cette année, il faut parfois jouer des coudes pour se frayer une place », dira un féru du chaâbi qui éprouvait du mal à dénicher une chaise pour s’installer avec ses amis. « Il est vrai que la cité accuse un manque criant de terrasses aménagées à cet effet, mais les édiles ne consentent pas assez d’efforts pour consacrer des endroits aux familles qui désirent sortir le soir se ressourcer en humant l’air marin », renchérit un sexagénaire du quartier populeux Bab El Oued. A dire vrai, les responsables de la gestion de la ville manquent d’imagination et les programmes culturels et artistiques sont amorphes dans les espaces publics en open air, alors qu’il aurait été souhaitable d’exploiter ces aires, dont la plupart sont devenus, au grand dam des randonneurs, des aires squattées par des jeunes qui ne s’adonnent qu’aux parties interminables de football. Et passe des jardins publics ou squares comme celui de l’ex-Guillemin, devenu un cadre qui sert davantage de réceptacle aux parties de dominos improvisées par des adultes, flanqués de leur marmaille qui gambadent sur la pelouse, piétinant tout sur leur passage.
D’autres ados préfèrent augmenter la pollution sonore avec leurs motocycles vrombissant à tout rompre, sillonnant les artères dans tous les sens, faisant fi des règles de sécurité que dicte la conduite de ce type d’engins motorisés. La gent féminine, elle, se fait plus ou moins discrète, avec une allure évasive. Le soir, elle bat le macadam, moins que son binôme l’homme, sauf pour les visites familiales ou le rituel d’achats qu’imposent les derniers jours précédant les fêtes de l’Aïd, pendant lesquels elle prend d’assaut les magasins. Le reste des petites gens semble errer sans but. On les voit déambuler sous une lumière blafarde, en quête de nouveaux espaces revigorants sur le front de mer de Bologhine où une kyrielle de pêcheurs à la ligne taquine, sans trop y croire, le poisson à partir de la rambarde.
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Par M. Tchoubane
El Watan, Ă©dition du 21 Septembre 2008
# Administrateur | 21/09/2008 | Info
> CULTURE
Environnement : Le ministère crée sa revue
En collaboration avec le groupe allemand GTZ, le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement du Tourisme avait instruit en mai dernier deux séances de formation au profit de journalistes algériens dans le souci de les sensibiliser à la question environnementale.
Les deux ateliers ont abouti à l’élaboration d’une revue qui parait aujourd’hui, regroupant l’ensemble des articles écrits par les journalistes stagiaires. « Je ne vous apprendrai rien en disant qu’il ne suffit pas de mettre en place des mécanismes si on n’associe pas étroitement les citoyens algériens, femmes, hommes et enfants, qui sont les principaux concernés par ces actions », cite le ministre Cherif Rahmani dans l’éditorial.
Et de poursuivre : « Ce n’est pas un hasard si nous avons décidé de débuter cet ambitieux plan action par une série de séminaires de formations destinées aux journalistes, tous supports confondus. » Ces ateliers, qui ont vu la participation internationale de Claude Darras et de Serge Poirot ainsi que de Mohamed Bouazdia et M’hamed Rebah, pour l’encadrement national, ont rappelé la nécessité de promouvoir la culture écocitoyenne. Claude Darras rappellera à ce sujet que l’écologie trouve difficilement sa place dans les universités africaines et européennes et plus encore dans la formation de base des écoliers et des lycéens.
D’où l’intérêt de la formation « conçue pour rendre le savoir écologique accessible au plus grand nombre d’individus ». « Dès lors, ceux-là sauront que trier et recycler les rejets ménagers, favoriser des énergies renouvelables pour se chauffer ou se déplacer, protéger la faune et la flore des écosystèmes sont autant de gestes aptes à garantir l’intégrité de notre environnement physique, chimique et biologique », précise Claude Darras. Reste à la presse d’agir dans ce sens.
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Par Zineb A. Maiche
El Watan, Ă©dition du 21 Septembre 2008
# Administrateur | 21/09/2008 | Info
Dans le cadre d’un plan d’action national
Des structures en chantier pour la communauté algérienne à l’étranger
Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, Djamel Ould Abbes, a annoncé vendredi à Paris la mise en place prochaine d’une série de structures, dans le cadre d’un plan d’action national en direction de la communauté algérienne vivant à l’étranger. Les grands axes de ce plan seront débattus et enrichis par toute la communauté algérienne à l’étranger. Les structures évoquées se résument notamment en un Conseil de la communauté nationale à l’étranger (CCNE), considéré comme un organe consultatif, un comité national intersectoriel de la communauté à l’étranger, un Observatoire algérien de la migration internationale (OAMI) ainsi que l’élaboration d’un fichier des compétences scientifiques et techniques nationales. Ces structures visent, a expliqué M. Ould Abbes, à l’amélioration de la connaissance sur cette communauté à l’étranger estimée à 7 millions de personnes établies aux quatre coins du monde.
Par ailleurs, le premier responsable du secteur a évoqué les contraintes rencontrées par la communauté nationale, notamment l’insuffisance d’activités socio-économiques en direction des ressortissants algériens, l’insuffisance d’information et de communication, les difficultés en matière de préparation au retour, les insuffisances en matière de protection des ressortissants algériens et des difficultés de tout ordre.
« Ce plan pour la période 2008/2013 vise à cerner les points forts et les dysfonctionnements au niveau de la gestion de la situation », a précisé le ministre. Les autres axes de ce plan portent sur les volets éducatif, cultuel, sportif et de protection des Algériens vivant à l’étranger. Parmi les actions préconisées, le plan
prévoit, entre autres, l’encouragement par des mesures concrètes, la pleine participation de la communauté, des compétences et des investisseurs au processus de développement national, une meilleure information sur l’Algérie et ses potentialités économiques à mener en direction des cercles des décideurs dans les pays d’accueil de la communauté algérienne.
Concernant le travail d’information et de communication, la stratégie élaborée par le ministère prévoit la mise en place d’un réseau de ressortissants algériens à l’étranger, l’organisation d’un forum national des compétences algériennes à l’étranger, la consolidation du mouvement associatif algérien dans les pays étrangers et l’élaboration de supports d’information, à l’image des sites Web, des revues mensuelles et autres. Cette rencontre a également permis à de nombreux intervenants de souligner la nécessité d’établir des passerelles entre le pays d’origine et le pays d’accueil et de tirer profit des compétences et du savoir-faire acquis par les Algériens établis à l’étranger. « La communauté algérienne en France, estimée à plus de 4 millions de personnes, constitue une force avec laquelle il faut compter dans le pays d’accueil et un véritable trésor pour l’Algérie avec laquelle elle conserve des liens affectifs intenses », a fait savoir M. Abderrahmane Meziane Cherif, consul général d’Algérie à Paris, dans son allocution.
Et d’ajouter, dans ce sillage, qu’« il s’agit, pour nous tous, de mettre en place et de raffermir les passerelles nécessaires pour que les liens charnels qui lient cette communauté à la terre de ses ancêtres soient renforcés encore davantage ». Le ministre rappellera « la volonté politique » du président Abdelaziz Bouteflika et
« la sollicitude particulière » dont le chef de l’Etat entoure la communauté algérienne vivant à l’étranger. Dans la même foulée, le ministre a tenu à rappeler que cette volonté s’est concrétisée par la création d’une direction générale chargée de la communauté algérienne résidant à l’étranger au sein du ministère des Affaires étrangères et, depuis juin dernier, la décision du président Bouteflika de confier au ministère de la Solidarité nationale et de la Famille la mission de prendre en charge les problèmes de la communauté nationale à l’étranger.
« Depuis cette date, un comité de réflexion a été créé pour élaborer un projet de programme d’action en direction de cette communauté nationale. Ce programme sera soumis à la discussion et à l’enrichissement par les membres de cette communauté », a-t-il précisé à cet effet.
200 enfants d’émigrés sont attendus en Algérie en décembre prochain
En marge de sa rencontre avec les représentants de la communauté algérienne établie en France, le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Djamel Ould Abbes, a également annoncé que deux cents enfants d’émigrés séjourneront en Algérie, au mois de décembre prochain, durant les vacances d’hiver. Selon lui, ce séjour permettra à ces enfants d’apprendre à mieux connaître l’histoire de leur pays d’origine et ses possibilités d’engagement à leur égard malgré l’éloignement et leur appartenance culturelle à d’autres sociétés. Un vaste programme visant la redynamisation productive des liens tissés entre les Algériens expatriés et leur mère patrie a été mis en œuvre par le département de M. Ould Abbes.
[ source ]
Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 21 Septembre 2008
# Administrateur | 21/09/2008 | Info
Changements climatiques : Conférence africaine des ministres de l’Environnement les 19 et 20 novembre à Alger
Le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme a rappelé, hier, à l’occasion de la cérémonie d’installation officielle du Comité de préparation de la conférence africaine des ministres de l’Environnement sur les changements climatiques qui se déroulera à Alger les 19 et 20 novembre prochain, l’importance de se doter d’une vision et d’une stratégie pour faire face aux conséquences des changements climatiques. En effet, dira-t-il, les pays du Sud et notamment ceux du continent africain sont interpellés désormais, à conjuguer leurs efforts car ils seront les premiers à subir les impacts de ce phénomène, avant de poursuivre que les changements climatiques influent négativement sur tous les secteurs, d’où la menace qui pèse sur la santé de l’homme, le potentiel naturel et l’économie qui favorisent l’émigration. Le ministre a affirmé, en outre que la problématique du réchauffement planétaire est irrévocable. Aussi, l’Algérie qui préside le groupe Afrique des changements climatiques a établi un modèle économique avec une répercussion de l’augmentation de la température d’un degré sur l’ensemble des composantes de la vie. M. Rahmani tout en soulignant les actions entreprises jusque-là , pour réduire les émissions de gaz carbonique, relèvera néanmoins la réticence de certains pays quant à la nécessité de revoir à la baisse les quantités de Co2 produites, d’autant plus que la dynamique économique lancée, avec l’émergence de nouvelles forces, sera suivie d’un accroissement des niveaux et seuils des émissions de carbone. Le ministre, revenant sur la conférence des ministres africains sur les changements climatiques, insistera sur l’importance de ce sommet qui regroupera des experts de renommée mondial qui s’attellera à réunir l’Afrique autour d’une attitude unifiée et une stratégie adaptée pour minimiser l’impact des changements climatiques. Cette rencontre qui sera précédée par un conclave des spécialistes de la question pour rapprocher les points de vue et les méthodologies, vient s’ajouter aux efforts consentis par l’Algérie pour la préservation de l’environnement. Notre pays qui a été à l’origine de la proclamation par l’ONU de l’année des déserts du monde et la lutte contre la désertification, propose aujourd’hui, la proclamation de la prochaine décennie comme étant celle des changements climatiques et aspire à impliquer la communauté internationale, notamment l’ONU et l’UE dans la démarche prônée par le groupe Afrique pour lutter contre les impacts des changements climatiques.
Pour rappel, le comité de préparation de la conférence des ministres africains sur les changements climatiques est composé de 15 membres représentant les ministères de l’Environnement, les AE, les Finances, l’Habitat, les Ressources en eau, la Santé, les Transports, l’Industrie, l’Energie, la gendarmerie et la sûreté nationales.
[ source ]
EL MOUDJAHID, Ă©dition du 21 Septembre 2008
# Administrateur | 20/09/2008 | Info
CONSULAT GÉNÉRAL DE FRANCE À ALGER
Une nouvelle organisation pour l’obtention du visa
A compter du 1er octobre 2008, les demandes de visas à destination de la France devront être déposées en personne, par chaque demandeur, sur rendez-vous, auprès du Centre VisasFrance, situé 9, rue Manaâ Lakhdar - Ben Aknoun, Alger.
Les rendez-vous peuvent être obtenus dès maintenant par Internet, 24 h/24, sur le site: www.dz.visasfrance.org par téléphone, du dimanche au jeudi de 8h30 à 15h30, au 021 79.88. 00.
Comme l’a récemment annoncé le Consul général de France à Alger, Francis Heude, cette échéance, préparée dans le cadre de la facilitation de la circulation des personnes et de la mise en oeuvre progressive de la biométrie, améliorera les conditions d’accueil des demandeurs et réduira les délais de traitement des dossiers.
Le Consulat général reste toujours seul compétent pour instruire les demandes, prendre la décision d’octroi ou de refus, et délivrer le visa. Cette nouvelle organisation entraîne les modifications suivantes pour les demandeurs:
-Prise de rendez-vous par Internet ou par téléphone (numéro non surtaxé), avec une aide en ligne disponible 24h/24 sur le site de VisasFrance: www.dz.visasfrance.org
-Dépôt du dossier par le demandeur en personne, dans les locaux de « VisasFrance »
-Paiement uniquement en espèces des frais de dossiers visas et de la prestation de « VisasFrance » (les chèques de banque ne seront plus acceptés)
-Le passeport sera retiré chez « VisasFrance » par le demandeur ou une tierce personne préalablement désignée. Il pourra également être retourné à son titulaire par courrier rapide.
Cette procédure permettra:
-Un accueil personnalisé et un dépôt des dossiers plus simple et plus facile pour les demandeurs (délais de rendez-vous sous 72 heures dans la mesure du possible)
-Un délai de traitement des demandes beaucoup plus court
-Un suivi de l’état d’avancement de son dossier par une consultation sur le site Internet de VisasFrance: www.dz.visasfrance.org
-Un allongement de la durée des visas de circulation
-Une information en temps réel du demandeur, par e-mail ou par SMS, de la remise à disposition de son passeport chez « VisasFrance ».
[ source ]
Par R.N
L'Expression, Ă©dition du 20 Septembre 2008
# Administrateur | 20/09/2008 | Info
> ENQUETE
Dans les ateliers d’Air Algérie, la plus importante base de réparation et d’entretien d’Afrique : La maintenance, combien ça coûte ?
Nous nous sommes retrouvés subito presto face à un énorme blockhaus blindé servant d’atelier de réparation d’avions. Les anciens chantiers, déjà envahis par la rouille, se dressent encore lamentablement sur les lieux tels de vieilles cabanes du Far West. A quelques encablures de cette immense ferraille, l’ancienne flotte d’Air Algérie, parquée soigneusement près des vieux garages, attendait encore désespérément preneur. Elle a fait couler tellement d’encre.
Nous sommes sur les chantiers de maintenance et de réparation de la compagnie Air Algérie, un lieu minutieusement surveillé et classé « zone interdite ». C’est sur la piste d’atterrissage que démarrent les premières besognes de maintenance. Sur place, des techniciens sont cloués au sol à l’arrivée et au départ de chaque avion. Histoire de vérifier les essais de vol avant le décollage et de détecter d’éventuelles anomalies d’ordre technique après chaque atterrissage. Dans les différentes escales de la compagnie publique Air Algérie, quelque 1400 techniciens sont chargés de cette dure mission de vérification et de réparation au décollage et à l’atterrissage de chaque avion d’Air Algérie. Ils sont les premiers responsables censés certifier le bon état de ces monstres métalliques.
Des chartes de partenariat liaient les différentes compagnies aux fins d’assurer les besognes de maintenance et de réparation au niveau des escales non couvertes. A l’aéroport d’Alger, Egypte Air, à titre indicatif, travaille en partenariat avec Alitalia, tandis que Air France charge les techniciens d’Air Algérie d’assurer toutes les activités de maintenance « en ligne » et de certifier le bon état des aéronefs. Nous nous sommes postés près du parking moyen porteur de l’aéroport d’Alger, accompagnés du directeur technique adjoint, chargé de la maintenance en ligne, M. Doughmane. Nous observons émerveillés le va-et-vient de Mohamed Salim Kechroud, technicien supérieur à Air Algérie, chargé de vérifier, ce jour-là , un ATR qui vient de débarquer. Ses moteurs vrombissaient toujours, ne laissant aucune chance d’espionner le technicien et le commandant de bord qui échangeaient possiblement des recommandations exclusivement techniques.
Au stationnement de l’avion, celui-ci est doté immédiatement d’un groupe électrogène pour l’alimenter continuellement. Le technicien effectue ensuite la transition extérieure avant de jeter un coup d’œil sur le CRM (manuel avion) sur lequel sont rédigées d’éventuelles anomalies détectées au cours du vol. C’est à ce niveau que le technicien peut évaluer le degré des anomalies observées et décider les réparations nécessaires. Il y va de la sécurité du passager et de l’aéronef. Ceci est le slogan préféré de tous les responsables de la compagnie publique Air Algérie. Après une brève discussion avec le commandant de bord, M. Kechroud, sous un soleil de plomb, s’affaire à analyser les anomalies mentionnées dans le CRM. « Il y a trois anomalies détectées en cours du voyage. Donc cela nécessitera soit d’apporter des réparations en ligne ou bien de déplacer l’aéronef à la base de maintenance », nous explique-t-il sous le regard attentif du directeur technique adjoint, chargé de la maintenance en ligne. Nous quittons « la piste » pour nous rendre, sans retard, à l’immense base de maintenance et de réparation. On dit que c’est « la première » sur le continent africain en termes de capacité.
Chez les mécanos
Au niveau de chaque poste de surveillance, l’on demande continuellement les motifs de notre présence. « C’est pourquoi nous avons décidé de vous accompagner dans votre mission », se permet de se justifier un agent de l’IGF (Inspection générale des finances). M. Doughmane, directeur technique adjoint, chargé de la maintenance en ligne nous fait savoir qu’il existe, en conclusion, deux types d’entretien. Il s’agit, primo, de la maintenance « en ligne » pendant l’exploitation des aéronefs, et, secundo, de l’entretien planifié qui, en quelque sorte, nécessite habituellement le déplacement des avions à la base de maintenance et de réparation. Rencontré sur place, Sofiane Bouchouchi, directeur technique adjoint, département Production Avions, nous apprend que le support industriel de la base de maintenance est composé de quelque 1500 à 2000 outils différents. Avant de prendre le chemin à destination de la base de maintenance, M. Doughmane, notre guide, désormais épaulé non seulement par un agent de l’IGF, mais aussi par Sofiane Bouchouchi et M. K. Lamari, directeur technique adjoint, chargé de la production moteurs et équipements, nous propose de faire escale à sa nouvelle direction en cours de construction. Cette nouvelle infrastructure est équipée d’une salle dite des opérations.
« Nous pouvons suivre l’avion dès son décollage jusqu’à toutes les escales couvertes par la compagnie et rester ainsi en contact permanent avec l’équipage. Histoire de réceptionner d’éventuelles anomalies et donner les instructions nécessaires », nous dira encore M. Doughmane. Nous reprenons à nouveau le chemin, et l’immense garage d’avions s’approche à pas de géant. Pour les besoins de préparer la saison estivale, 10 avions d’Air Algérie étaient en maintenance en juin dernier. Deux autres appareils, dont l’un d’entre eux appartient aux forces aériennes et l’autre à Air Libya, étaient également parqués à l’intérieur de la base pour des besoins de réparation. Actuellement, la base est en train de vivre une « période creuse », excepté un ATR, un avion d’Air Libya et un autre appartenant à l’armée de l’air. A l’intérieur, c’est un véritable chantier de ferraille. Des avions complètement mis à nu, d’énormes pièces à terre, une armée de techniciens s’adonnant à un cycle de va-et-vient perpétuel. « Toute réparation faite doit être signée par le technicien et l’inspecteur », souligne M. Bouchouchi, directeur technique adjoint, Production Avions.
L’appareil d’Air Libya est carrément éventré et refait à neuf. Il coûtera environ 1 million de dollars si l’on se réfère aux prévisions de M. Bouchouchi. Chaque aéronef nécessite environ 600 à 700 demandes supplémentaires de travaux de réparation. La base de maintenance et de réparation se compose de 4 départements, dont chacun est doté de 5 à 6 grands ateliers. Le département dit « production moteurs et équipements » est l’un des plus importants de la base. Deux principes à retenir : au banc d’essai, les moteurs sont acheminés soit pour réparation, soit pour recherche d’anomalies détectées durant l’exploitation. C’est ce que nous explique M. Lamari, le directeur adjoint, chargé de ce département. Son atelier est équipé d’une cellule Shaft, destinée au traitement des moteurs turbo, mais aussi d’une cellule Jet-sell (réacteurs). Chaque moteur coûte dans les 8 millions de dollars. C’est pourquoi, le gros budget de la compagnie Air Algérie est alloué au département de la maintenance et de la réparation. Le budget absorbé dans le cadre de l’entretien de l’ancienne flotte demeure encore secret. Aucune information ne nous a été fournie à ce sujet.
[ source ]
Par Ali Titouche
El Watan, Ă©dition du 20 Septembre 2008
# Administrateur | 20/09/2008 | Info
Abdelmalek Sellal en a fait l’annonce jeudi à l’APN
Cinq nouveaux barrages pour les Hauts Plateaux
La région des Hauts Plateaux va bénéficier de cinq nouveaux barrages, a annoncé, jeudi dernier, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, lors de la séance plénière consacrée aux questions orales adressées au gouvernement. L’appel d’offres pour la réalisation de ces ouvrages a été lancé, et ces derniers seront destinés à la couverture des besoins du secteur agricole dans le cadre du prochain programme quinquennal, a-t-il aussi informé. Ces barrages seront réalisés à Frenda (Tiaret), Seklafa (Laghouat), Beni Slimane (Médéa), Soubla (M’sila) et Beni Aziz (Skikda). Interpellés sur l’envasement des trois barrages de la wilaya de Relizane, le premier responsable du secteur fera savoir que seul le barrage de Merdja Sidi Abed est dans cet état, les deux autres, ceux de Sidi M’hamed Ben Aouda et Guerguar, étant normalement exploités. Et de souligner que son département avait lancé en 2007 une campagne de désenvasement du barrage de Merdja Sidi Abed, ce qui avait permis d’éliminer pas moins de 3,5 millions m3 de vase. Les travaux ont été suspendus en été, a-t-il expliqué, à l’effet de permettre l’exploitation des eaux du barrage pour l’alimentation en eau potable et l’irrigation, étant donné que le désenvasement exige une quantité d’eau importante et altère la qualité de l’eau. L’insuffisance de l’eau, a-t-il poursuivi, n’est pas due à l’envasement des barrages mais plutôt à la rareté des précipitations, notamment dans les wilayas ouest du pays, durant les 25 dernières années.
A une question sur l’état d’avancement des travaux du barrage de Beni Melak dans la wilaya de Tébessa, Sellal dira que les travaux sont achevés à 65%, toutefois l’apparition de nouvelles données impose la révision de certains aspects de l’étude du projet. Il s’agit du projet de réalisation du barrage de Chbabka (Oum El Bouaghi) situé dans le même bassin que celui de Beni Melak.
Le ministre des Relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri, a révélé, lors de la même séance, que l’Etat a consacré en 2008 une enveloppe de 3,5 milliards de dinars à la lutte contre l’hépatite, contre 3 milliards en 2007.
Il ajoutera, au nom du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, que, parmi les mesures prises par ce dernier dans la lutte contre l’hépatite, a figuré la création, en 2005 d’une commission nationale de lutte contre les hépatites B et C. Cette commission, précisera M. Khoudri, a été chargée de la mise en place d’un plan national (2005-2009) dont l’objectif premier serait la résorption du taux de prévalence de cette maladie ainsi que la prise en charge qualitative des personnes atteintes, notamment par le contrôle épidémiologique et le classement des hépatites B et C parmi les maladies devant être obligatoirement déclarées au réseau Intranet du ministère de la Santé, en plus de la création, dans les laboratoires de dépistage, de fichiers relatifs aux hépatites B et C. Ce plan, ajoutera le représentant du gouvernement, a également permis l’intégration, depuis 2003, de la vaccination contre l’hépatite sur le livret médical de l’enfant et l’élargissement de cette démarche aux catégories sujettes à cette maladie, tels les détenus, en plus de la création de 19 annexes de l’Institut Pasteur à Alger pour le dépistage de cette pathologie. S’agissant du taux de prévalence de l’hépatite B dans le monde, Khoudri fera savoir que les statistiques de l’OMS font ressortir un taux de 5 à 6%, précisant qu’il est de 3,3% dans le monde arabe et de 2,15% en Algérie. Quant aux cas signalés dans la wilaya de Batna, le ministre en relève 38 pour 2007, soit 3,3 cas pour chaque 100 000 habitants.
Concernant les cas d’hépatite C dans le monde, les statistiques de l’OMS affichent un taux de 3%, alors que ce taux est de 7,7% au Maghreb arabe et de 2,5% en Algérie, ajoutant que les cas signalés dans la wilaya de Batna sont estimés à 29, soit 2,56 cas pour chaque 100 000 habitants. A ce propos, M. Khoudri a fait observer que l’OMS a classé l’Algérie parmi les pays à faible prévalence de cette maladie. A une autre interpellation d’un député sur le statut des médecins praticiens titulaires de diplôme d’études spécialisées, le ministère a pris en charge ce dossier, assurant que celui relatif à cette catégorie de médecins est «disponible».
[ source ]
Synthèse de Mekioussa Chekir
Photo : APS
La Tribune, Ă©dition du 20 Septembre 2008
# Administrateur | 20/09/2008 | Info
> CULTURE
Festival du film arabe de Bruxelles : ça tourne à Alger sélectionné
Le documentaire ça tourne à Alger, du réalisateur Salim Aggar, a été sélectionné à la 3e édition du Festival du film du film arabe de Bruxelles, qui aura lieu du 22 au 28 octobre, pour être « le film débat » sur la situation du cinéma algérien.
Ce documentaire thématique, qui a déjà eu un très bon parcours à travers le monde, puisqu’il a été projeté à San Francisco, Montréal, Amiens en France, Doha au Qatar ou encore à Tétouan au Maroc, demeure un témoignage important sur le combat des cinéastes algériens durant la dernière décennie. Pour le réalisateur, Ça tourne à Alger demeure le seul témoignage sur la situation alarmante du cinéma algérien. Sa programmation s’inscrit dans une carte blanche accordée au Festival international du film oriental de Genève, auquel il a déjà participé, il y a quelques mois.
La présentation de Ça tourne à Alger sera suivie d’une table ronde sous le thème « Entre renaissance et crise, quel est l’avenir du cinéma algérien ? », en présence du réalisateur du documentaire Salim Aggar, du producteur Liazid Khodja, du critique et animateur du Fifog Tahar Houchi et du comédien et cinéaste Mostéfa Djadjam, qui a joué notamment le rôle principal dans le film de Merzak Allouache, Les Aventures d’un héros. Ce dernier présentera lors de ce festival, son film Frontières qui évoque la question encore d’actualité de l’immigration clandestine. L’autre film algérien qui sera programmé à ce festival sera Si Mohand U M’hand, l’Insoumis de Liazid Khodja et Rachid Benallal, dont la sortie du film vient d’être lancée en France.
Le Festival du film arabe de Bruxelles programmera également plusieurs longs-métrages venus notamment du Maroc, comme Les Anges de Satan d’Ahmed Boulane, Adieu mères de Mohamed Ismaïl ou encore Où vas-tu Moshé de Hassan Benjelloune, alors que la Tunisie présentera L’accident de Rachid Ferchiou ou encore Par-delà les rivières de Khaled W. Barsaoui.
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El Watan, Ă©dition du 20 Septembre 2008
# Administrateur | 19/09/2008 | Info
> BEL ABBĂS INFO
Tramway : Une rencontre technique sur le projet
Les conditions de faisabilité du futur tramway de Sidi Bel Abbès sera au centre d’une réunion de concertation qui regroupera, jeudi prochain, les experts du bureau d’études espagnol ENSITRANS et les principaux responsables locaux concernés par le projet (direction des transports, DUC, DTP, Domaines, Cadastre, etc.). Au cours de la rencontre, les participants aborderont les spécificités techniques du projet de création du tramway et son impact multiforme sur l’amélioration du réseau de transports collectifs urbain et suburbain. Selon M Belgherbia, directeur des transports de la wilaya, la rencontre sera mise à profit par l’assistance pour évoquer divers points vitaux du projet portant notamment sur le tracé de la ligne de tramway, les stations de liaison, les zones d’arrêt, le plan de circulation et autres. Le bureau d’études espagnol, a-t-il indiqué, doit présenter diverses variantes inhérentes aux modalités de conception et de réalisation du projet.
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Par M. H.
El Watan, Ă©dition du 18 Septembre 2008
# Administrateur | 19/09/2008 | Info
GRIPPE SAISONNIĂRE
Une maladie sous-estimée
En Algérie, les responsables de la santé sont rassurants et estiment que la quantité globale de vaccins, qui sera mise à disposition pour l’année en cours, permettra une large couverture.
Les autorités sanitaires du pays ont-elles pris toutes les dispositions nécessaires et adéquates afin de lutter contre la grippe saisonnière, maladie hautement contagieuse, à l’origine d’épidémies lors des mois d’hiver. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), trois souches particulièrement virulentes seraient en circulation cette année et feraient craindre le pire.En Algérie, les responsables de la santé se sont voulu rassurants et estiment que la quantité globale de vaccins mise à disposition pour l’année en cours, permettra une large couverture vaccinale. Toujours selon notre source, la campagne de vaccination antigrippale, qui sera lancée le 15 octobre prochain, s’annonce sous les meilleurs auspices. Le vaccin antigrippal sera, cette année, conditionné en Algérie par l’Institut Pasteur d’Algérie et sera donc moins cher que les dernières années. Autre motif de satisfaction, le vaccin est remboursé pour les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que pour les malades (enfants et adultes) atteints de pathologies chroniques (cardiaques, diabétiques, asthmatiques...).
Convaincus que la vaccination est la meilleure arme en termes de santé publique pour lutter contre l’infection grippale, les responsables de la santé ont, semble-t-il, mis en place un dispositif très efficace qui sera prochainement dévoilé à l’opinion publique. On estime que 15% de la population mondiale contracte la grippe annuellement. Et que cinq cent mille personnes décèdent chaque année dans le monde des suites de complications liées à la grippe. La grippe représente aussi un fardeau économique considérable en termes de coûts d’hospitalisations, de dépenses de santé et de perte de productivité. Sur un autre plan, l’Algérie dispose depuis deux ans d’un réseau de surveillance dénommé Groupe régional d’observation de la grippe (Grog) qui a prouvé son efficacité sur le terrain. Ce réseau qui couvre six wilayas du centre du pays: Alger, Blida, Boumerdès, Tipaza, Tizi Ouzou et Médéa, regroupe en son sein des médecins «sentinelles volontaires». Le bilan du Grog pour la saison 2007/2008 a révélé que la période grippale intense en Algérie a été enregistrée entre les mois de janvier et février 2008 ce qui prouve que la période de vaccination antigrippale peut se prolonger jusqu’au mois de janvier 2009.
Près de deux millions de cas ont été diagnostiqués durant la période qui s’est étalée d’octobre 2007 au mois de mars 2008, au niveau de ces six wilayas témoins.
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Par Wassila BENHAMED
L'Expression, Ă©dition du 17 Septembre 2008
# Administrateur | 19/09/2008 | Info
Communiqué DE SEAAL : Coupures d’eau à la basse Casbah et à Bab El-Oued
La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger informe son aimable clientèle que dans le cadre des travaux d'installation de la vanne de régulation à proximité du Théâtre national d’Alger, l’alimentation en eau potable sera suspendue du samedi 20 septembre à partir de 20 h au dimanche 21 septembre à 10 h. Les quartiers concernés par ces coupure sont : Partie basse de la commune de La Casbah : rue de la Liberté, rue Aiboud Abderrahmane, place des Martyrs, rue du 1er-Novembre, rue Bouzrina. Partie basse de la commune de Bab El-Oued : quartier Kitani, rue Boubella, avenue colonel Lotfi, place des 3 Horloges, boulevard du commandant Mira, boulevard Saïd-Touati (en partie). SEAAL présente ses excuses à ses abonnés pour ces désagréments et met à leur disposition les numéros de téléphone de leur centre d’accueil téléphonique opérationnel «CATO» pour toutes informations utiles : (021) 44-85-67 - (021) 56-23-26 - (021) 56-19-61
La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger
# Administrateur | 18/09/2008 | Info
Algérie : la Confédération algérienne du patronat (CAP) soutient le retour au week-end universel
La décision des Nouvelles conserveries algériennes (NCA) qui fabrique la célèbre marque de jus de fruits Rouiba d'adopter le week-end semi-universel (vendredi et samedi) a relancé le débat sur l'abandon du week-end actuel (jeudi et vendredi). Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Bouâlem Mrakech a appelé mercredi le gouvernement à prendre une décision politique courageuse en faveur du week-end universel. «Nous soutenons totalement le retour au week-end universel. Des pays musulmans l'ont adopté et cela a donné des résultats positifs», a déclaré M. Mrakceh à la chaîne III.
La CAP rejoint ainsi le Forum des chefs d'entreprises (FCE) qui demande depuis maintenant plusieurs années le retour au week-end universel pour des raisons «purement économiques». L'adoption du week-end actuel a été décidée en 1976. Pour sa part, l'UGTA est également favorable à un réaménagement du week-end, afin de permettre aux entreprises algériennes d'avoir les mêmes jours de repos que leurs partenaires occidentales. Les plus grands partenaires commerciaux de l'Algérie sont basés en Europe, aux Etats Unis et en Asie. Dans ces régions, les travailleurs se reposent les samedi et dimanche.
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Par ali idir
TSA, Ă©dition du 18 Septembre 2008
# Administrateur | 18/09/2008 | Info
ls sont arrivés hier à Alger
Les médaillés des jeux Paralympiques reçus en héros
Il y avait bien plus de monde que d’habitude, hier, à l’aéroport international d’Alger. Et pour cause, l’équipe nationale algérienne était de retour de Pékin où elle a représenté l’Algérie aux jeux Paralympiques à l’issue desquels elle a occupé la 3ème place au classement général sur un total de 204 pays. Quelque 2 000 jeunes handicapés, issues des structures appartenant au ministère de la Solidarité nationale, outre les familles des athlètes couronnés, attendaient leurs héros dans une ambiance gaie. A 12h05 précises, l’avion transportant les sportifs algériens se posa sur le tarmac de l’aéroport Houari Boumediene. Au premier rang des personnes venues accueillir la délégation algérienne, il y avait les ministres Djamel Ould Abbes, Hachemi Djiar, Khalida Toumi et Nouara Djaafar ainsi que Mustapha Berraf, le président du COA. Après la traditionnelle photo souvenir prise avec l’ensemble de la délégation algérienne, outre quelques présents distribués, ce fut le tour des déclarations des uns et des autres. « Tout le beau monde que vous voyez aujourd’hui a tenu, par sa présence, à dire un grand merci à ces jeunes pour leur surpassement et leur formidable esprit de combativité.»
La moisson de l’Algérie 54 médailles en or, 3 en argent et 8 en bronze, ndlr] aurait assurément été meilleure n’était-ce la prestation de certains arbitres. Je suis très content que ces jeunes, dont l’écrasante majorité vient de l’intérieur du pays, aient pu réaliser tous ces résultats, hissant très haut le drapeau algérien dans le ciel chinois. Il faut dès à présent se mettre au travail pour préparer les Jeux de 2012. Pour terminer, je dirais que le handicap est d’abord dans les têtes car, avec la volonté, beaucoup de choses peuvent être réalisées», tiendra à dire le ministre de la Solidarité nationale. De son côté, Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, mettra en exergue le fait que ces jeunes ont prouvé qu’avec la volonté et le courage les obstacles et les difficultés peuvent être surmontés. « Si cette frange de sportifs a réalisé ces résultats, rien ne peut empêcher les personnes valides d’en faire autant, si ce n’est plus », fera remarquer le ministre, non sans rappeler l’existence d’une volonté politique de redorer le blason du sport, qui a subi les contrecoups de la crise sécuritaire que le pays a connue lors de la décennie 90. Pour sa part, Mustapha Berraf exprimera sa fierté à la suite de ce résultat qui a mis du baume dans le cœur des Algériens, surtout après le ratage des sportifs valides. «Nos jeunes se sont surpassés. Face à des adversaires qui avaient bien plus de moyens qu’eux, ils ont démontré qu’ils pouvaient réaliser bien de choses», déclarera-t-il.
Invité à donner ses impressions, Hamdi Sofiane, 19 ans, ayant été couronné d’argent et de bronze (respectivement au 200 m et 100 m), espèrera surtout que ces résultats contribueront à impulser une dynamique et un sang nouveau au sport algérien. «Les handicapées doivent bénéficier d’une meilleure attention et de plus de moyens afin qu’ils aillent toujours de l’avant», conclura-t-il.
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Par Billal Larbi
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 18 Septembre 2008
# Administrateur | 17/09/2008 | Info
> ACTUALITE
La Nouvelle conserverie algérienne réadapte ses jours de repos : Des entreprises changent de week-end
La marche vers un semi week-end universel continue. Après Arcelor Mittal Annaba, c’est la Nouvelle conserverie algérienne (NCA) qui réaménage son week-end, passant ainsi de jeudi-vendredi à vendredi-samedi. La décision prise par la direction de cette entreprise privée est entrée en vigueur le 6 septembre dernier.
Contacté hier par téléphone, Slim Othmani, directeur général de la NCA, motive ce passage à un semi week-end universel par le fait que leurs principaux fournisseurs de matières premières et d’emballages sont des étrangers. « Souvent, les employés sont contraints de travailler tout le jeudi, leur premier jour de repos, pour pouvoir expédier la marchandise. Au lieu de recourir à des heures supplémentaires et afin que les employés trouvent du plaisir à travailler durant cette journée, nous avons adopté vendredi et samedi comme journées de repos hebdomadaire », explique-t-il, affirmant que cela arrange mieux les affaires de l’entreprise, mais aussi les employés qui auront à jouir de leur week-end complet.
Pour lui, travailler jeudi est toujours mieux que de travailler samedi. Cela, parce que les banques ainsi que les principaux partenaires de l’Algérie travaillent le jeudis. L’impact financier de cette décision ne se fera pas sentir dès maintenant, précise M. Othmani. Mais le grand avantage est, à ses yeux, beaucoup plus d’ordre psychologique. Les travailleurs se sentiront plus à l’aise avec un week-end complet, sans perturbation ni heures supplémentaires, relève-t-il.
Si la NCA n’a pas adopté carrément le week-end universel, c’est parce que la direction de l’entreprise ne veut pas jeter son personnel « à la vindicte populaire ». « Nous ne voulons pas aller en confrontation avec la société. Il faut d’abord qu’il y ait un consensus national. Une entreprise, à elle seule, ne pourrait pas changer le cours des choses », souligne-t-il, affirmant sa conviction que le retour au week-end universel ne sera que bénéfique pour l’économie nationale. Si officiellement, le week-end algérien est jeudi-vendredi, le gouvernement ne s’oppose pas au choix des entreprises de changer leur week-end pour assurer la bonne marche de leurs affaires. Ainsi par exemple, les banques et certaines administrations adoptent depuis des années le vendredi et samedi comme week-end. Le débat sur le retour au week-end universel date de plusieurs années. Plusieurs experts nationaux et étrangers ont appelé les autorités du pays à revenir au week-end universel. Ce décalage, estiment certains experts, engendre des pertes de l’ordre de 1 à 5 millions de dollars par jour, ce qui représente environ 500 à 700 millions de dollars de pertes par an.
Une semaine de trois jours
D’autres estimations de la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale) indiquent que l’Algérie perd chaque année près d’un milliard de dollars, pour cause de décalage entre le congé hebdomadaire local et le week-end universel. Tenant compte de l’avis des experts, le Forum des chefs d’entreprises (FCE) a fait du retour au week-end universel l’une de ses principales revendications. La Banque mondiale a, de son côté, exhorté à maintes reprises le gouvernement algérien à observer le repos hebdomadaire durant les journées de samedi et dimanche. D’après ces experts, le passage au week-end universel va générer à l’Algérie une croissance de 3% du produit intérieur brut (PIB). Mais le gouvernement n’arrive toujours pas à dépasser le mur de la peur et prendre une décision politique qui consacrera officiellement le retour de l’Algérie au week-end universel. Ainsi, l’Algérie reste l’un des rares pays à avoir une semaine de trois jours, soit quatre jours de suspension d’activités économiques. Elle est parmi les rares pays arabes à avoir un week-end jeudi-vendredi. Les autres pays du Maghreb (Tunisie, Maroc, Mauritanie et même la Libye) sont tous passés à un week-end samedi-dimanche. Les autres pays arabes comme le Koweït, les Emirats arabes unis, Bahreïn, la Syrie et le Qatar ont adopté vendredi et samedi comme journées de repos hebdomadaire.
Ainsi, l’argument religieux qu’on a toujours brandi et qui sert d’alibi – alors que la prière et les prêches du vendredi ne nécessitent qu’une portion infime de temps – ne s’est pas posé pour nos voisins marocains ou tunisiens qui sont eux aussi des pays musulmans. N’est-il donc pas temps de mettre un terme à l’idéologie et au conservatisme frileux et céder la place au pragmatisme ?
[ source ]
Par M. A. O.
El Watan, Ă©dition du 17 Septembre 2008
# Administrateur | 17/09/2008 | Info
Selon l’expert et universitaire Mourad Preure
Les PME algériennes sont les moins préparées face à la mondialisation
Les PME algériennes sont les moins préparées pour faire face aux challenges de la mondialisation et pour disposer des instruments nécessaires de protection dans l’arène hautement compétitive de la mondialisation. C’est ce qu’a laissé entendre l’expert et universitaire Mourad Preure, lundi dernier, lors d’une rencontre organisée par le Conseil national consultatif pour la promotion des petites et moyennes entreprises (CNC-PME). L’expert a aussi évoqué, au cours de son intervention, la question de l’intelligence économique. Un concept, selon les spécialistes, qui désigne l’anticipation et l’ensemble des actions permettant à une organisation de prendre des décisions sur la base des informations et des connaissances en sa possession. Mourad Preure, à ce sujet, a noté que l’intelligence économique qui doit être l’objet d’une politique publique, notamment dans le cas de l’Algérie, nécessite, pour sa réussite, une «action vigoureuse de modernisation menée sous la […] supervision de l’Etat en s’inspirant des expériences asiatiques » afin de servir de levier à l’expansion des entreprises algériennes de manière générale. S’agissant de la place des PME algériennes dans une telle stratégie, l’intervenant a jugé impératif pour les pouvoirs publics d’encourager la formation de «champions nationaux» qui entraîneraient derrière eux un vaste tissu de PME, notamment dans la cadre de la sous-traitance. A ses yeux, il est nécessaire pour ces entreprises de s’adapter aux nouvelles donnes de concurrence, notamment par la mise à niveau et la réhabilitation de leurs capacités managériales et technologiques ainsi que l’anticipation des menaces et opportunités. Une nouvelle approche proposée par le CNC-PME a été également présentée par l’expert. Celle-ci vise à mettre l’entreprise algérienne «au rythme de l’économie mondiale». Cette initiative, intitulée «les ateliers du changement», consiste, d’après ses concepteurs, à engager des rencontres entre les professionnels, le mouvement associatif et les universités, afin de mettre toutes ces parties en un réseau d’échanges qui constituera la plate-forme d’un système d’intelligence économique propre à l’Algérie.
Les résultats attendus de cette approche portent aussi sur la mutualisation des actions des PME, l’enclenchement d’une dynamique de transformation basée sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) des PME en partenariat avec les universités et les collectivités locales ainsi que la modernisation du management et de l’organisation des PME, selon M. Preure.
Le débat qui a suivi l’intervention de M. Preure a été, par ailleurs, focalisé sur des questions liées, entre autres, au patriotisme économique dont l’intelligence économique représente un des principaux piliers, la volonté politique des pouvoirs publics pour mener une stratégie alternative dans ce sens ou encore le rapport entre les systèmes d’information comme élément essentiel de la composante de l’intelligence économique et l’entreprise.
[ source ]
Par SmaĂŻl Boughazi
Photos : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 17 Septembre 2008
# Administrateur | 17/09/2008 | Info
La loi sur le foncier industriel entre en vigueur
Les garanties de l’Etat pour rassurer les investisseurs
Dans le cadre de la préservation de son patrimoine domanial, et pour contrecarrer la spéculation sur le foncier industriel, le gouvernement algérien a mis en place une réglementation pour permettre ainsi une meilleure gestion. Ainsi, l’ordonnance n° 08-04 du 1er septembre 2008 fixant les conditions et modalités de concession des terrains relevant du domaine privé de l’Etat destinés à la réalisation de projets d’investissement vient d’être portée au Journal officiel numéro 49.
Désormais et avec cette nouvelle réglementation, les terrains relevant du domaine privé de l’Etat disponibles sont concédés sur la base d’un cahier des charges, aux enchères publiques ouvertes ou restreintes ou de gré à gré au profit d’entreprises ou établissements publics ou de personnes physiques ou morales de droit privé. Les biens immobiliers constituant des actifs résiduels des entreprises publiques dissoutes et excédentaires des entreprises publiques économiques sont soumis aux mêmes conditions. Il faut savoir que la concession aux enchères publiques est autorisée soit par arrêté du ministre chargé du tourisme lorsque le terrain concerné relève du foncier touristique constructible, sur proposition de l’organisme chargé du foncier touristique sur la base d’un cahier des charges qui définit le concept du projet à réaliser et les critères qu’il devra réunir, soit par arrêté du ministre chargé de l’industrie et de la promotion des investissements lorsque le terrain concerné relève d’organismes publics chargés de la régulation et de l’intermédiation foncières.
Cette concession aux enchères publiques peut aussi être autorisée par arrêté du ministre chargé de l’aménagement du territoire lorsque le terrain relève du périmètre de la ville nouvelle, sur proposition de l’organisme chargé de sa gestion et ce, conformément au plan d’aménagement de la ville nouvelle, ou sur arrêté du wali territorialement compétent, sur proposition d’un comité dont l’organisation, la composition et le fonctionnement sont fixés par voie réglementaire.
La concession de gré à gré, quant à elle, est autorisée par le Conseil des ministres, sur proposition du conseil national de l’investissement. Sont éligibles à la concession de gré à gré les projets d’investissements qui présentent un caractère prioritaire et d’intérêt national, ou qu’ils participent à la satisfaction de la demande nationale de logements, ou sont fortement créateurs d’emplois ou de valeur ajoutée, ou qu’ils contribuent au développement des zones déshéritées ou enclavées.
Les terrains domaniaux destinés à recevoir des projets d’investissement font l’objet de concession pour une durée minimale de trente-trois (33) ans renouvelable et maximale de quatre-vingt-dix-neuf (99) ans. Outre de garantir la stabilité de l’investissement, le maintien du terrain qui constitue une ressource non renouvelable dans le domaine de l’Etat régulateur est d’assurer sa valorisation à travers la perception permanente de redevances au titre de l’octroi de la concession à même de contribuer régulièrement à la pérennisation des recettes de l’Etat. Cette concession est consacrée par un acte administratif établi par l’administration des domaines, accompagné d’un cahier des charges fixant le programme précis de l’investissement ainsi que les clauses et conditions y afférentes.
Le bénéficiaire de cette concession ouvre ainsi le droit à un permis de construire et lui permet, en outre, de constituer, au profit des organismes de crédit, une hypothèque affectant le droit réel immobilier résultant de la concession ainsi que les constructions à édifier sur le terrain concédé en garantie des prêts accordés exclusivement pour le financement du projet poursuivi.
En cas de manquement de la part du concessionnaire à la législation en vigueur et aux obligations contenues dans le cahier des charges, il sera soumis à une procédure de déchéance, auprès de la juridiction compétente, à la diligence du directeur des domaines territorialement compétent. Au cas où la démolition des constructions est prononcée par la juridiction compétente, le concessionnaire est tenu de remettre en l’état et à ses frais le terrain concédé.
[ source ]
Par Badiaa Amarni
La Tribune, Ă©dition du 17 Septembre 2008
# Administrateur | 17/09/2008 | Info
IGZIRT
Un séisme de 3,7 degrés
Un tremblement de terre de magnitude 3,7 sur l’échelle de Richter a été enregistré, hier, à 11h35 mn à Tigzirt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). L’épicentre de ce séisme a été localisé à 10 km au nord-ouest de Tigzirt, précise la même source.
[ source ]
Par R.N
L'Expression, Ă©dition du 17 Septembre 2008
# Administrateur | 16/09/2008 | Info
Une aide facultative de 200 euros pour le trajet domicile-travail
Les employeurs pourront verser 200 euros par an maximum, exonérés de charges, à leurs salariés pour leurs frais de transport domicile-travail en voiture, ou devront prendre en charge 50% des titres d'abonnement en transport collectif, a annoncé ce mardi le ministre du Budget Eric Woerth.
Le gouvernement a transmis lundi soir un avant-projet aux partenaires sociaux, que s'est procuré l'AFP, et qui confirme le dispositif annoncé par la ministre de l'Economie Christine Lagarde le 7 septembre: remboursement partiel des abonnements par les employeurs pour les transports en commun, comme maintenant en Ile-de-France, et aide forfaitaire facultative, exonérée de charges sociales et fiscales, pour les déplacements en voiture.
Le texte précise que le montant de ce remboursement des frais de carburants sera de 200 euros, un chiffre que le gouvernement n'avait pas encore confirmé.
50% du montant de l'abonnement
Eric Woerth a confirmé mardi matin, sur BFM-TV et RMC, que la prise en charge partielle des abonnements, qui, selon l'avant-projet sera fixé par décret, s'élèvera à 50% du montant de l'abonnement, comme actuellement en Ile-de-France.
Pour l'aide au transport individuel, a-t-il ajouté, « c'est normal d'être sur le volontariat» car «on ne peut pas imposer cela aux entreprises ».
« Le débat est aujourd'hui sur la table », a commenté Eric Woerth, en précisant que « si la concertation ne fonctionne pas », il « imagine qu'on passera par la loi ». Une réunion avec les partenaires sociaux est prévue jeudi à Matignon.
[ source ]
Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 16/09/2008 - 09h39
# Administrateur | 15/09/2008 | Info
> FRANCE-ACTUALITÉS
Ramadhan en France : Chorba frik, thé à la menthe et dominos
Tahar retrouve son Algérie dans la chorba. Et il a deux Algérie, celle de ses parents, un village haut perché à Aïn El Hammam (ex-Michelet) et la sienne, Alger. Et donc deux chorba, vermicelle, celle de son enfance, et le frik, blé concassé, sa préférée, le choix de l’âge adulte.
A Paris, Tahar court après les restaurants et les cafés à thèmes pour nourrir sa nostalgie. Tout pour éviter de se retrouver seul avec sa chorba et devant la télé. Une course poursuite pour rattraper le passé. Il a ses habitudes dans le XXe arrondissement, l’est parisien est un peu son chez-lui. Un Ramadhan sans coriandre ni menthe, impensable ! En célibataire endurci (célibattant, rectifie-t-il), il fuit son appartement à 20 h pour se rendre au restaurant les Quatre-frères, le Miyanis ou le Djurdjura, situé quelques rues plus loin.
La peur de la solitude lui fait fondre ses économies. « Tous les menus commencent à partir de 10 euros, auxquels il faut ajouter les cafés, les boissons et les sorties culturelles. Je sais que je suis privilégié, surtout en ces temps de crise du pouvoir d’achat. En plus, cette année le Ramadhan débarque juste après les vacances et l’arrivée des fameuses feuilles d’impôt. Il faut donc serrer la ceinture au sens premier et desserrer les dents », ironise le jeune informaticien. Nassima a d’autres problèmes. Finances obligent, elle dîne souvent chez elle ou chez ses amis. Etudiante, elle jongle entre ses études et son travail à mi-temps dans la restauration rapide. Elle fait exploser son budget télécommunications durant ce mois de jeûne. En plus des appels téléphoniques aux amis restés au bled, elle avait pris un forfait internet à ses parents juste avant son retour à Paris. « Je les saoule.
A force d’être connectée dès que je rentre dans mon studio, je sens que j’épuise leurs dernières ressources de patience, et elles sont immenses. Même ma mère, avec qui j’ai une relation charnelle, commence à détester Internet ! J’ai un remède infaillible contre la nostalgie. J’émessénise (MSN ) c’est moins cher et ça permet de les voir par webcam. Au moment du f’tour, ils mettent l’ordinateur portable près de la table. Du coup, les odeurs traversent l’écran », rigole l’étudiante. Pour ses sorties, elle se contente d’une chorba et revient chez elle plus tard finir le dîner. Petit bémol : il y a toujours une zlabia et un qalb louz (cœur d’amende) à table. Et parce que l’être humain n’est pas fait pour vivre seul, se calfeutrer chez soi à ressembler à un légume à force de regarder des séries abrutissantes à la télévision, Nassima se ménage quelques sorties culturelles, au Centre culturel algérien ou à l’Institut du monde arabe.
Da Mokrane aime le Ramadhan, les soirées du Ramadhan plutôt. Les veillées dominos ou belote à avoir mal au crâne ou pour changer le double blanc, un jeu où il faut arriver au multiple de 5. Déjà trop intellectuel. Tout sauf rester dans la chambre au foyer de la Sonacotra, même bien meublée, avec un écran plat. Rien à voir avec l’ambiance familiale. Pourtant, il a du mal à se souvenir de la dernière fois où il s’est attablé avec son épouse et ses enfants durant le f’tour. Il ne se rend en Algérie que pour les vacances estivales et quelquefois pour l’Aïd El Kébir. Il compte les mois qui lui restent pour toucher sa retraite à taux plein. Il envisage de repartir chez lui aux Ouadhias, en Grande-Kabylie. « Je reviendrai ici une à deux fois par an. Pour les papiers, les impôts, etc. Mais je m’établirai définitivement là -bas, j’ai construit une belle maison, il faut bien que j’en profite ! » Son ami Akli semble sceptique : « Tu feras comme nous. Au bout de 2 ou 3 mois, tu prendras ta valise et tu reviendras à Paris, Ramadhan ou pas Ramadhan.
Nous sommes des étrangers pour nos enfants, la vie au village nous pèse. C’est ici que nous avons nos repères, que nous nous sentons nous-mêmes, personne pour nous juger. Personne ne t’espionne pour savoir si tu jeûnes ou pas. » Minuit passé. Tahar est déjà rentré chez lui depuis plus d’une heure. Nassima sirote un thé avec ses copains. Da Mokrane et Akli remontent la rue Ménilmontant pour rentrer chez eux. Aucun d’eux ne se lèvera pour le s’hour. Deux d’entre eux n’observent pas les préceptes du jeûne. Mais c’est déjà une autre histoire…
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Par RĂ©mi Yacine; du bureau de Paris
El Watan, Ă©dition du 15 Septembre 2008
# Administrateur | 15/09/2008 | Info
> DERNIĂRE
Développement d’internet en Algérie : L’Eepad se lance dans la bataille du contenu
En animant hier une conférence-débat au centre de presse d’El Moudjahid, Nouar Harzallah, PDG de l’Eepad, a réaffirmé clairement son engagement dans la bataille du contenu et du développement des services à valeur ajoutée.
Il a souligné que son entreprise ne veut pas se limiter à faire le business de la bande passante. La stratégie adoptée s’articule sur trois axes : la promotion du contenu local, la connectivité et l’industrialisation des PC. Un mini-portable va être mis sur le marché prochainement à un prix intéressant (29 999 DA). La plateforme Clicforma a permis la mise en relation de bout en bout de l’enseignant à l’élève avec la numérisation du contenu pédagogique.
Le projet Tarbiatic veut mettre sur orbite « l’école numérique » ; il regroupe déjà 100 écoles et a l’ambition de passer à 200 écoles d’ici la fin de l’année. Revenant sur l’opération Ousratic, 1 PC pour chaque famille, il annonce plus de 25 000 packs mobiles vendus par son entreprise avec internet haut débit. M. Harzallah refuse toutefois de parler « d’échec » mais reconnaît « des lenteurs liées à la communication et à une mauvaise compréhension et à un manque de conviction des banques ». L’opération doit être repensée avec un plan média agressif.
Une enquête a été lancée par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication pour mieux cerner les causes des lenteurs. Il a présenté le « five-play » comme « une première en Algérie » lancé depuis le 21 juillet dernier et offre aux clients 5 services : internet en illimité jusqu’à 5 mégabits, téléphonie, accès à plus de 50 chaînes TV, la vidéo à la demande, accès aux jeux en réseau et à la musique. Graduellement, une vingtaine de villes seront concernées par ce bouquet de services. Selon le PDG de l’Eepad, le five-play est une manière indirecte de développer le fixe en Algérie.
La balle est mise rapidement dans le camp d’Algérie Télécom, « un partenaire stratégique qui doit faire face à ses responsabilités ». Il y a actuellement 3,5 millions de lignes fixes et 6 millions de foyers. Ainsi, il y a au moins 3 autres millions de lignes à mettre en place. « Les tests ont été effectués et c’est bon dans 90% du réseau filaire », affirme M. Harzallah. Des discussions ont été menées avec les diffuseurs pour avoir en toute légalité les bouquets de services. Il recommande de former les Algériens à l’usage des TIC, d’inciter les foyers et les entreprises à s’équiper, d’instaurer un climat de confiance entre les différents acteurs de « la société de l’information » et de favoriser un environnement adéquat au développement de l’offre d’infrastructure. Cela nécessite une intervention de l’Etat dans certains domaines pour au moins accompagner les chantiers prioritaires.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, Ă©dition du 15 Septembre 2008
# Administrateur | 15/09/2008 | Info
Secteur de la formation et de l’enseignement professionnels
Une rentrée 2008 sans difficultés grâce aux mesures prises
L’année pédagogique 2008-2009 dans le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels se présente sans difficultés, grâce aux différentes mesures prises pour sa préparation. L’annonce a été faite par le ministre en charge du dossier à l’issue de la réunion restreinte d’évaluation du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, présidée hier par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Le total des stagiaires en formation l’année prochaine, dans le secteur public, dépassera les 650 000 élèves (dont 200 000 nouveaux) auxquels s’ajouteront les effectifs qui seront pris en charge à travers les 537 établissements privés de formation professionnelle qui disposent, pour leur part, de plus de 40 000 places pédagogiques, a annoncé le ministre. Ces capacités d’accueil seront renforcées par la réception de 39 nouveaux centres de formation, dont quatre destinés aux handicapés moteurs (à Boumerdès, Laghouat, Relizane et Alger), alors qu’un cinquième sera bientôt réceptionné à Skikda. Cette décision fait partie de la série des dispositions prises pour le bon déroulement de la rentrée de cette année. A cela s’ajoute le renforcement des moyens didactiques par l’acquisition de plus de 1 500 sections d’équipements technico-pédagogiques durant ces deux dernières années. Les conditions d’études des stagiaires seront également améliorées grâce notamment à la réception de plusieurs nouveaux internats. Les métiers manuels représenteront 80% des formations offertes à la prochaine rentrée.
Le ministre devait souligner la révision de la nomenclature des branches et spécialités de la formation professionnelle et celle ayant touché 44 manuels d’enseignement professionnel nouvellement conçus ainsi que la sélection de plus de 700 titres spécialisés acquis pour les centres de formation.
Au renforcement de l’usage des nouvelles technologies de la communication et de l’information s’ajoute la formation continue des travailleurs. Ce processus a déjà bénéficié à près de 192 000 travailleurs et artisans et sera encore élargi avec la conclusion de nouvelles conventions destinées à en faire bénéficier plus de 100 000 autres travailleurs. Un enseignement aménagé est également dispensé aux femmes en milieux rural et a déjà bénéficié à près de 60 000 personnes. En outre, une formation adaptée est offerte aux femmes au foyer et concernera 25 000 bénéficiaires pour la nouvelle année pédagogique.
Tous ces efforts ont été couronnés par l’adoption en février de cette année d’une loi d’orientation sur la formation et l’enseignement professionnels, dont certains textes réglementaires d’application ont déjà été promulgués.
La réforme de la formation et de l’enseignement professionnels a été accompagnée d’un important effort financier de l’Etat, les crédits annuels d’équipement qui étaient de l’ordre de 4 milliards DA en 1999 atteindront 23 milliards DA en 2009. Cela a débouché sur une nette amélioration des moyens et des capacités du secteur. C’est ainsi que le nombre des établissements de formation, 1 035 cette année, sera bientôt encore renforcé par 116 autres établissements en cours de réalisation, les capacités d’hébergement des stagiaires sont de 45 000 lits cette année, le nombre des enseignants est passé à près de 13 400, pour un nombre de stagiaires qui a atteint plus de 650 000 pour la rentrée de cette année, et un nombre annuel de diplômés qui est de l’ordre de 174 000 lors de l’année pédagogique 2007-2008. Quant au budget de fonctionnement du secteur, il est de 26 milliards DA pour l’année 2009.
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Par Amar Rafa
La Tribune, Ă©dition du 15 Septembre 2008
# Administrateur | 15/09/2008 | Info
Avec la stabilité du marché à Aïn Defla
Le déstockage de la pomme de terre est différé
Dans le cadre de l’application des dispositifs du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac), la wilaya de Aïn Defla à vocation agricole a stocké 28 910 tonnes de pomme de terre, selon les estimations de la fin du mois d’août.
60 agriculteurs stockeurs ont adhéré à ce système. Ces derniers sont répartis à travers l’ensemble du territoire de cette wilaya qui a été divisée en 4 centres de production.
Afin de veiller à la qualité de cette production, une commission de suivi sillonne depuis le lancement de cette opération l’ensemble des chambres froides de cette wilaya.
Il est à noter que cette quantité de pomme de terre est stockée en vrac et en filet. Dans ce même cadre, ces agriculteurs vont percevoir cette semaine la prime du 1er mois de stockage de cette production, fixée, pour rappel, par l’Etat à 1,80 DA/kg pour la production conservée en sachet et à 1,50 DA/kg pour celle en vrac.
S’agissant des conditions de stockage, les membres de la commission sont satisfaits des efforts fournis par les agriculteurs qui veillent aussi à la qualité de leur production le temps qu’il faut, et ce, avant le lancement de l’opération de déstockage.
Cette dernière, quant à elle, obéit à un dispositif réglementaire bien tracé et qui sera lancé si le marché de ce produit observe des variations dans le prix et la quantité pouvant influer considérablement sur le pouvoir d’achat du consommateur. Selon des observateurs, il semble que le prix de ce produit de large consommation est acceptable pour le moment, ce qui implique que le déstockage n’est pas prévu pour l’instant dans cette wilaya très connue pour sa production de pomme de terre, d’autant plus qu’elle alimente à hauteur de 30% le marché national. Il est à rappeler que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a annoncé la semaine écoulée que les quantités stockées ont atteint 121 000 tonnes au 15 août dernier à l’échelle nationale. Le déstockage se fera sur décision de la cellule d’observation et de suivi des opérations de régulation des produits de large consommation, installée dans l’ensemble des wilayas du pays. Dans le cas où cette commission juge qu’il n’est pas nécessaire de procéder à un déstockage vu la stabilité du marché, il est envisagé de transférer ces quantités vers les zones déficitaires.
Elles seront soit cédées aux collectivités locales au prix minimal ou carrément offertes aux différents services relevant de la solidarité nationale.
L’exportation de ces quantités est aussi prévue par les décideurs qui comptent, à travers ces actions, préparer le terrain pour l’application de la troisième phase de ce système qui consiste en le renouvellement des stocks durant les mois prochains. Et ce, après la collecte de la production de l’arrière-saison. Notons que ce système, appelé aussi à prendre en charge les autres produits de large consommation, nécessite en parallèle le développement des capacités de stockage sous froid, sachant que certains agriculteurs à Aïn Defla, à titre d’exemple, ont été obligés de louer des chambres froides pour stocker leur surproduction.
[ source ]
Par Madani Azzeddine, correspondant Ă AĂŻn Defla
Photo : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 15 Septembre 2008
# Administrateur | 15/09/2008 | Info
Le rôle des APC dans l’organisation des marchés informels
Appel à l’implication des autorités dans l’éradication du commerce illégal
La baisse des impôts, la création des marchés de gros et de proximité, l’implication des autres institutions dans l’éradication du commerce informel, ce sont là les solutions suggérées par le président de l’APC de Dely Ibrahim pour éradiquer le phénomène du marché informel dans le pays. «Les APC ont un rôle primordial dans l’organisation et la régularisation des marchés, de gros ou de détail», a indiqué le président de cette APC lors d’une conférence de presse portant sur «le rôle des APC dans l’organisation des marchés informels», animée, hier, au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).
Le porte-parole de l’UGCAA, M. Boulanouar, a dressé l’état actuel des lieux, affirmant que 60% du marché algérien est informel, et que 30 000 sociétés commerciales activent sans registre du commerce. Pour l’éradication de ce phénomène, le porte-parole de l’UGCAA a préconisé la participation non seulement des pouvoirs publics mais également celle de la société civile et du citoyen. D’autant plus que le président de la République a instruit récemment le ministre du Commerce lors d’une audience astreinte notamment sur la protection du consommateur.
Sur un autre volet, l’orateur a insisté sur l’urgence du contrôle. Le recrutement des agents de contrôle a été effectué pour faire face à cette situation. Pour rappel, le ministère du Commerce a lancé avant le début de ce mois de Ramadhan un appel au recrutement de 500 inspecteurs principaux de la qualité et de la répression des fraudes. Le plan quinquennal 2009-2014 a prévu la réalisation de 50 marchés de gros, plus de 800 marchés de détail et 1 000 marchés de proximité. En plus de ces projets, 35 marchés de gros et 700 marchés de détail seront mis à niveau d’ici la fin de l’année en cours. Il reste toutefois à se demander si la réalisation de ces marchés sera en mesure d’éradiquer le commerce illégal ainsi que le marché informel.
[ source ]
Par Nabila Belbachir
PhOTO : Riad
La Tribune, Ă©dition du 15 Septembre 2008
# Administrateur | 14/09/2008 | Info
La recherche scientifique, 10 ans après la loi 98-11
Des réalisations et des attentes
Un état des lieux du secteur de la recherche scientifique a été exposé hier matin, par la ministre déléguée en charge du dossier, dans le cadre des auditions annuelles présidées par le Président de la République. Selon Mme la ministre, des efforts considérables ont été effectués par l’Etat depuis la promulgation de la loi 98-11, portant loi d’orientation et de programme à projection quinquennale sur la recherche scientifique et le développement technologique (1998-2002).
A la faveur de cette loi, 27 programmes nationaux de recherche ont été élaborés, 5 244 projets de recherche agréés et financés et 217 projets de recherche inclus dans le cadre de conventions et d’accords internationaux exécutés. En parallèle, 21 comités sectoriels ont été mis en place, 680 laboratoires de recherche agréés et 19 centres et instituts de recherche au statut d’EPST érigés.
En matière de personnels, plus de 15 000 enseignants chercheurs ont été mobilisés, ainsi que 2 000 chercheurs permanents, en plus de l’implication de la communauté scientifique algérienne établie à l’étranger dans les activités de recherche et dans le conseil scientifique des centres de recherche. Sans oublier le lancement et l’exploitation du satellite ALSAT 1. Pour ce qui est de la réalisation d’infrastructures, 145 espaces de recherche au sein des établissements universitaires, un centre de recherche en biotechnologie à Constantine, un centre de recherche des zones arides à Biskra et une unité de développement des équipements solaires à Bousmaïl ont été réalisés depuis la promulgation de la loi précédemment citée. D’autres infrastructures de recherche sont en cours de réalisation, il s’agit de 520 espaces de recherche, un centre régional de transfert technologique à Sétif, un centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle à Oran, un centre de recherche en économie appliquée au développement à Tipasa, un centre de recherche en analyse physico-chimique à Tipasa, une unité de recherche en technologie industrielle à Annaba et une centrale technologique en microélectronique au centre de développement technologique avancé à Alger. Ce qui est agréable avec la recherche scientifique, c’est que les répercussions des investissements dans le secteur sont facilement identifiables. Plus 34 milliards de DA investis par l’Etat durant la période 1998-2007 ont permis l’enregistrement de 5 877 publications scientifiques, 14 510 communications nationales et internationales, 23 353 soutenances de magister, 4 111 thèses de doctorat et 15 dépôts de brevets auprès de L’INAPI (Institut national algérien de la propriété industrielle).
Par ailleurs, la tenue du Forum recherche-développement en 2005, qui a vu la participation de plusieurs ministères, des entreprises et des organismes de recherche, a permis la sélection de 469 produits et services de recherche parmi le 890 projets exposés et 75 projets valorisables susceptibles d’être transformés en brevets dont 6 devant être protégés au niveau international.
Ce forum a permis, par ailleurs, la détermination d’un réseau de thématique de recherche d’intérêts nationaux tels que de projets consacrés aux manuscrits historiques et à la langue arabe, au traitement des phosphates, des énergies renouvelables et du palmier, la lutte contre l’ensablement et des projets dans le domaine de l’immunologie et de la pharmacie.
[ source ]
Synthèse de Samir Azzoug
La Tribune, Ă©dition du 14 Septembre 2008
# Administrateur | 14/09/2008 | Info
L'ouragan Ike a provoqué des dégâts à Houston
Dave Einsel AFP/Getty Images¦
Une habitante de Galveston fuit les intempéries
le 12 septembre 2008 au Texas avant l'arrivée de l'ouragan Ike
L'ouragan Ike a provoqué des dégâts à d'importants bâtiments dans le centre-ville de Houston (Texas, sud), la quatrième ville des Etats-Unis, a rapporté samedi matin la chaîne de télévision CNN.
La chaîne diffusait des images du centre de Houston battu par le vent et la pluie, avec des morceaux de tôle, des arbres, des feux rouges et des panneaux indicateurs arrachés. L'éclairage public continuait apparemment à fonctionner, alors que 4 millions de personnes étaient privées d'électricité dans la région.
Le jour ne s'était pas encore levé, mais CNN a dit avoir constaté beaucoup de vitres brisées sur les façades de la JP Morgan Chase Tower, le plus haut gratte-ciel du Texas (305 m de haut).
Selon le Centre national des ouragans (NHC), l'oeil de l'ouragan a traversé la ville et se situait à 6g locales (13h heure française) au nord-est de Houston, avec des vents soufflant à 160 kmh et des rafales de 205 kmh.
La tempête se dirigeait vers le nord à la vitesse d'environ 20 kmh et devait s'affaiblir à mesure qu'elle survolait les terres, selon le NHC. Ike devait s'orienter vers le nord-est mais rester actif jusque dans l'après-midi (heure locale).
Le niveau de la mer a monté d'environ six mètres, selon le NHC, la montée pouvant éventuellement atteindre huit mètres dans les baies et rivières.
L'ouragan devait amener jusqu'Ă 25 cm de pluie sur l'est du Texas et le sud-ouest de Louisiane, a averti le NHC.
[ source ]
Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 13/09/2008 - 14h29
# Administrateur | 14/09/2008 | Info
> EPOQUE
3e forum social des migrations : Un passeport universel pour les citoyens du monde
La défense des droits des immigrés a été au centre du 3e Forum social des migrations, dont les travaux se sont ouverts jeudi dans la localité madrilène de Rivas Vaciamadrid (Espagne), avec la participation de plus de 2000 représentants d’organisations de 86 pays d’Amérique latine, d’Afrique, d’Europe et d’Asie.
Cette rencontre de trois jours contribuera, à travers ses débats et ateliers, à donner une « vision globale du phénomène de l’immigration à travers les voix des représentants sociaux », précisent les organisateurs. Une des revendications de ce forum sera celle de demander aux gouvernements de ne pas exclure la position des immigrants dans la gestion de l’immigration, comme cela a été le cas dans la directive européenne dite de retour, que les ONG qualifient de « directive de la honte ». Le président de la Commission espagnole d’aide aux réfugiés (CEAR), Ignacio de Aguilar, a relevé la « grande vulnérabilité des réfugiés dans le contexte de crise économique », d’où la nécessité, a-t-il dit, de renforcer leurs droits et que l’Europe signe la convention des Nations unies, de 1990, sur les droits des travailleurs migrants.
Le responsable du CEAR, qui a reproché aux pays européens de prendre pour prétexte la crise économique pour rendre plus dure encore leur politique migratoire, a proposé la création d’une agence spéciale au sein de l’ONU chargée de surveiller les droits des immigrés. La libre circulation des personnes et la reconnaissance de la citoyenneté universelle ont, selon l’APS qui a rapporté l’information, été défendues par plusieurs intervenants qui ont applaudi la proposition de la responsable de l’immigration dans le gouvernement de l’Equateur, Mme Lorena Escudero, d’établir un « passeport universel » basé sur le principe que « toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence dans un pays ». Dans ce contexte, un activiste brésilien, qui a regretté que l’Europe ait une « mémoire historique aussi courte », en allusion aux Européens qui avaient émigré dans le passé en Amérique, s’est prononcé en faveur d’une « citoyenneté universelle, indépendamment des papiers où la libre circulation des personnes est garantie ».
La syndicaliste mexicaine et militante des droits des immigrés aux Etats-Unis, Alery Alzaga, a appelé, pour sa part, les gouvernements des pays riches à mettre en place des politiques d’immigration « plus ouvertes », car « la répression toute seule crée la vulnérabilité, le racisme et la xénophobie », a-t-elle averti.Les débats seront axés autour de cinq thèmes majeurs : globalisation et migrations, sociétés d’origine et alternatives de développement, frontières et droits de l’homme, société d’arrivée et situation des immigrés, et enfin asile et refuge.
[ source ]
Par R. N.
El Watan, Ă©dition du 14 Septembre 2008
# Administrateur | 14/09/2008 | Info
> Edition web
Applications informatiques : HP mise sur la virtualisation
En cette rentrée 2008, l’américain HP mise sur la virtualisation et veut le faire savoir. Pour le géant de l’informatique, la virtualisation - et tous ses à -côtés - serait même l’avenir du PC. On appelle virtualisation l’ensemble des techniques matérielles et/ou logicielles qui permettent de faire fonctionner sur une seule machine plusieurs systèmes d’exploitation et/ou plusieurs applications, séparément les uns des autres, comme s’ils fonctionnaient sur des machines physiques distinctes.
Dans ce cadre, HP El Djazaïr, filiale du leader technologique mondial Hewlett-Packard, organise une conférence de presse le mardi 16 septembre à Alger. Riadh El Mansali, Directeur Général de HP El Djazaïr ainsi que des experts HP présenteront la toute nouvelle solution. L’objectif est de convaincre les entreprises algériennes qui n’ont pas investi dans la virtualisation, de son intérêt en termes techniques, mais aussi métier. Il s’agit de repenser l’optimisation de son infrastructure, comprendre comment les applications peuvent se servir de la virtualisation comme d’un avantage métier et enfin retravailler l’architecture de ses postes clients. C’est une manière de contrecarrer la concurrence et obliger les sociétés à monter en puissance et les prix vont être plus raisonnables pour les clients finaux.
Le point fort de HP est son portfolio hyper large. Quand il développe un produit, c’est pour faciliter sa gestion, réduire les coûts et prendre moins de risques. Il amène de la valeur ajoutée. HP a acquis EDS, numéro 2 mondial, dans les services informatiques et Mercury, une compagnie spécialisée dans les solutions d’administration et de gestion.
[ source ]
Par Kamel Benelkadi
El Watan, Ă©dition du 14 Septembre 2008
# Administrateur | 14/09/2008 | Info
Transport : le groupe français Keolis retenu pour la gestion du tramway d'Alger
Le groupe français Keolis a obtenu le contrat de gestion du futur tramway d'Alger pendant dix ans pour près de 50 millions d'euros, a-t-on appris dimanche auprès de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA).
La première ligne de 23,2 km de ce tramway entre le centre ville d'Alger et Dergana (banlieue est) doit être mise progressivement en service à partir de décembre 2009, a indiqué à l'AFP le chargé de la préparation à l'exploitation de l'EMA, Kamel Kartout.
Keolis était en concurrence avec deux autres groupes français, RATP développement et Transdev pour ce contrat d'environ 50 millions d'euros.
"Keolis va assurer pendant dix ans la gestion et l'exploitation du tramway d'Alger. Il va assurer progressivement un transfert de savoir-faire au personnel algérien", a ajouté M. Kartout.
Le groupe Keolis a une période de 10 à 15 mois pour se préparer à l'exploitation de la première ligne de 23,2 km du tramway d'Alger, selon M. Kartout. "Le contrat final entre l'EMA et Keolis sera signé en novembre", a-t-il précisé.
La construction de la première ligne du tramway d'Alger a été confiée en 2006 au groupe français Alstom pour 356 millions d'euros.
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La Tribune, Ă©dition du 14 Septembre 2008
# Administrateur | 14/09/2008 | Info
Assurances Auto : La SAA lance un nouveau produit d'Assistance Automobile
La Société nationale d'assurance (SAA) vient de mettre en place un nouveau produit d'assurance "Assistance Automobile" ayant pour but de fournir à ses clients l'aide nécessaire en cas d'accident ou de panne de véhicule, apprend-on dimanche auprès de la SAA.
Elaboré en partenariat avec Inter Partner Assistance, leader mondial de l'assistance, les prestations fournies dans le cadre de ce produit permettent le dépannage et le remorquage du véhicule assuré en cas de panne ou d'accident, jusqu'au garage le plus proche du lieu d'immobilisation, précise la même source.
Elles garantissent en outre, le retour des personnes se trouvant à bord du véhicule immobilisé à leur domicile, la poursuite du voyage, ou encore la prise en charge des frais d'hébergement en cas d'attente pour réparation sur place.
Ce produit permet également le gardiennage et la récupération du véhicule volé ou accidenté après sa réparation ou encore de bénéficier des services d'un chauffeur professionnel en cas d'incapacité du bénéficiaire de conduire le véhicule.
En 2007, un service similaire d'assistance automobile avait été lancé, la première fois en Algérie, par la compagnie d'assurance privée Alliance Assurances pour venir en aide aux conducteurs panne ou d'accident.
[ source ]
Par APS
La Tribune, Ă©dition du 14 Septembre 2008
# Administrateur | 13/09/2008 | Info
Les Ă©tablissements scolaires rouvriront leurs portes ce matin
Tout un arsenal de dispositions pour le succès de l’année scolaire 2008-2009
Ils sont gais, les écoliers, c’est aujourd’hui la rentrée ! Pour de nombreux élèves, les vacances ont été trop longues et il était temps qu’ils retrouvent leurs classes et leurs bancs. Les cours des établissements scolaires grouilleront à nouveau dès aujourd’hui, et nombreux sont les enfants qui y mettront les pieds pour la première fois. Ils seront plus de 8 millions élèves cette année sur tout le territoire national, tous paliers confondus, qui seront répartis à travers les 24 148 établissements scolaires, dont 17 796 écoles primaires, 4 651 CEM et 1 701 lycées. Le cycle primaire accueillera cette année 3 250 000 élèves, tandis que 3 365 000 élèves rejoindront le cycle moyen et 1 006 000 le cycle secondaire. Ceux qui n’ont pas atteint l’âge de 6 ans devront suivre l’éducation préparatoire, une étape rendue obligatoire à partir de cette année.
Le ministre de l’Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, affirme que son secteur a mis tous les moyens pour garantir le succès de cette rentrée et pour une bonne année scolaire 2008-2009. Un problème risque toutefois de se poser, en matière d’infrastructures et d’enseignants, avec le nombre d’admis à l’examen de 6ème année, l’année scolaire 2007-2008 ayant été celle de la fin du système fondamental et les élèves de 5ème année ayant eux aussi subi l’examen de la fin du cycle primaire. Le nombre de scolarisés dans le cycle moyen va pratiquement doubler cette année, puisqu’il passe de 1 883 000 élèves durant l’année 2007/2008 à 3 365 000 cette année.
Le ministre parle de la réception de 410 nouveaux collèges sur tout le territoire national dans cette perspective, mais il y a lieu de s’interroger si ces établissements sont livrables dans l’immédiat et s’ils seront équipés pour accueillir le surplus d’effectif. Tout comme il y a lieu de s’interroger si le nombre de manuels scolaires sera suffisant, notamment pour le cycle moyen qui recevra une vague impressionnante de nouveaux arrivants issus des classes de 5ème et de 6ème années. Sur les 58 millions de manuels édités par l’Office national des publications scolaires, ONPS, (exactement 58 242 832 de livres selon les chiffres fournis mercredi dernier par le directeur général de cette structure), un peu plus de 23 millions sont destinés au cycle moyen. La gratuité du manuel scolaire ciblera cette année près de 4 millions d’élèves issus de familles défavorisées, alors qu’ils seront 3 millions à bénéficier de la prime scolaire qui sera portée cette année à 3 000 DA sur décision du président de la République. Sur un autre registre, le ministre de l’Education nationale a assuré que les écoliers, les collégiens et les lycéens issus de familles à faibles revenus, notamment ceux habitant les régions enclavées, pourront bénéficier du transport et de la restauration. Le secteur fait état de l’existence de près de 12 000 cantines, et en ce qui concerne le transport scolaire, il ressort que le secteur a acquis 3 500 bus. Le département de M. Benbouzid s’en enorgueillit en attendant que les élèves puissent en profiter, tout comme ils devront profiter des moyens destinés à généraliser l’enseignement de l’informatique et des nouvelles technologies de l’information à tous les paliers de la scolarité, y compris au cycle primaire. L’encadrement constituera vraisemblablement le nœud gordien, l’insuffisance d’enseignants étant avérée, notamment pour le français, comme l’a affirmé le ministre lui-même.
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Par Rachida Merkouche
La Tribune, Ă©dition du 13 Septembre 2008
# Administrateur | 13/09/2008 | Info
Le président de la République évalue le secteur de l’enseignement supérieur
« Augmenter les capacités de l’université »
Le week-end n’a pas été de tout repos pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a été l’hôte du président de la République pour lui présenter le bilan de son secteur. A coups de chiffres et de statistiques, M. Hraoubia s’est attardé sur le saut quantitatif et qualitatif enregistré par son département, notamment en matière d’augmentation des places pédagogiques, mais aussi dans le domaine des nouveaux programmes adoptés. En particulier le système LMD (licence, master, doctorat) qui est une photocopie du système français (opérationnel depuis 2004) et qui est en passe d’être généralisé dans l’Union européenne. Le président de la République a d’ailleurs indiqué que ce nouveau système est aujourd’hui quasi universel. Il se trouve toutefois qu’en matière de communication le département de M. Harraoubia, ne fait pas beaucoup d’efforts en ce sens que de nombreux bacheliers qui «débarquent» dans les universités pour s’y inscrire sont complètement déroutés.
Le chef de l’Etat a, après l’audition du ministre de l’Enseignement supérieur, mis l’accent sur les efforts colossaux consentis par le pays en faveur de l’université, notamment sa démocratisation.
Il a également mis en évidence le fait que l’Algérie est l’un des rares pays, voire le seul à héberger gratuitement les étudiants et à leur allouer une bourse. Cela, même si « des lacunes demeurent encore dans l’encadrement pédagogique, tout comme persistent quelques tensions en ce qui concerne l’hébergement des étudiants ». En somme, le président de la République invite les étudiants à ne pas faire preuve d’ingratitude mais à se montrer reconnaissants envers «leur patrie» en se consacrant à la recherche de la connaissance. Prenant en considération le nombre sans cesse croissant des étudiants, M. Bouteflika a instruit le gouvernement à poursuivre les efforts en vue d’augmenter les capacités de l’Université.
« Car c’est un effectif de près de 2 millions d’étudiants que nous devrons nous préparer à accueillir avant l’année 2015.» Et le premier magistrat du pays d’ajouter : « Certains doutaient, il y a quelques années, lorsque nous avons affirmé que nous devons nous préparer à accueillir un million d’étudiants à la fin de la décennie, et
pourtant ce chiffre est déjà dépassé en 2008. Nous devons donc prévoir d’ores et déjà les moyens d’accueillir les importants effectifs actuellement en formation dans les lycées et tenir compte aussi des progrès qui se poursuivent en ce qui concerne le pourcentage de réussite au baccalauréat.»
Revenant sur le volet pédagogique, le président de la République a invité le gouvernement à développer «les filières scientifiques et technologiques intensément.
Le même souci de modernité doit se refléter dans l’accès de tous les étudiants, durant leur formation, à la maîtrise de l’outil informatique et des nouvelles technologies de la communication. C’est par cela que nous accélérerons l’avènement de la société de l’information dans notre pays ». Le chef de l’Etat a demandé au département de l’enseignement supérieur de multiplier les programmes de jumelage avec les universités étrangères et d’« accroître les moyens de documentation mis à la
disposition de nos étudiants, y compris par l’accès aux fonds documentaires des grandes universités du monde. C’est grâce à cela que nous contribuerons à rehausser les connaissances de nos étudiants et même de nos enseignants », relevant en filigrane la grande lacune existant dans le domaine de la documentation dans les universités algériennes.
Il a, enfin, rappelé au gouvernement l’instruction qu’il lui a adressée et relative à la «mise sur pied d’écoles supérieures spécialisées, destinées à former des cadres répondant aux besoins spécifiques de certains secteurs d’activité».
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Par Faouzia Ababsa
La Tribune, Ă©dition du 13 Septembre 2008
# Administrateur | 13/09/2008 | Info
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le système LMD sera maintenu
Sur 62 établissements universitaires, 49 dispensent le système LMD dans 13 domaines de formation couvrant 1201 licences, dont 946 licences académiques et 255 licences professionnelles.
La mise en place du nouveau système de formation universitaire, «Licence, Master, Doctorat» (LMD), doit se poursuivre de manière résolue, a déclaré jeudi le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Lors d’une réunion restreinte d’évaluation consacrée au secteur de l’Enseignement supérieur, le président Bouteflika a indiqué que «ce système est aujourd’hui universel».
Sur un total de 62 établissements universitaires, 49 d’entre eux dispensent effectivement le système LMD dans 13 domaines de formation couvrant 1 201 licences, dont 946 licences académiques et 255 licences professionnelles.
Le Président a, en outre, indiqué que le gouvernement doit poursuivre les efforts pour l’augmentation des capacités de l’université algérienne.
Selon le chef de l’Etat, c’est un effectif de près de 2 millions d’étudiants que nous devrons nous préparer à accueillir avant l’année 2015. Cette année, l’effectif total des étudiants est de 1,16 million, dont 49.000 en post-graduation et 43.000 inscrits à l’université continue.
Lors de son discours, le président de la République a insisté sur l’importance des filières scientifiques et technologiques qui doivent être développées intensément. Il a invité les responsables du secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à multiplier les programmes de jumelage avec les universités étrangères et à accroître les moyens de documentation mis à la disposition des étudiants, y compris par l’accès aux fonds documentaires des grandes universités dans le monde.
M.Bouteflika a également rappelé à l’ensemble des membres du gouvernement son instruction pour la mise sur pied d’écoles supérieures spécialisées, destinées à former des cadres répondant aux besoins spécifiques de certains secteurs d’activité. De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a présenté une communication portant sur l’état d’avancement de la réforme de l’université, ainsi que sur les préparatifs de la rentrée universitaire 2008-2009.
Concernant la réforme universitaire, à la veille de la cinquième année de la mise en oeuvre du LMD, celle-ci, a fait remarquer le ministre de l’Enseignement supérieur, a largement progressé en matière d’application. Il a été également question de l’instauration de nouvelles pratiques pédagogiques et la mise en place de programmes de formation adaptés aux besoins du pays.
Les moyens requis pour ce nouveau système d’enseignement sont en place, grâce au développement des équipements de laboratoire, à la mise en place des centres d’enseignement intensif des langues et au renforcement de l’outil informatique. En plus des opérations annuelles d’achat de configurations informatiques par chaque établissement universitaire, un programme centralisé d’acquisition de 6550 computers personnels (PC) est venu renforcer le programme de dotation du parc informatique des établissements.
Ce système intègre également la visioconférence déjà opérationnelle dans tous les établissements universitaires. Il comprend 13 sites émetteurs et 46 sites récepteurs, ainsi que le télé-enseignement basé sur une plate-forme client-serveur, permettant la création et l’accès à des ressources en ligne et en mode différé: l’apprenant peut y accéder en tout moment et en tout lieu avec la présence ou non du tuteur.
Le réseau universitaire sera renforcé incessamment par la création de l’Ecole nationale supérieure de management, l’Ecole supérieure de journalisme et l’Ecole supérieure de technologie.
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Par Wassila BENHAMED
L'Expression, Ă©dition du 13 Septembre 2008
# Administrateur | 13/09/2008 | Info
Une école, un élève, un arbre
C’est une opération de construction par et pour les enfants, de façon progressive, active et vivante, des connaissances pertinentes pour leur faire acquérir des comportements mieux adaptés à leur environnement.
Huit millions d’arbres fruitiers seront plantés, à l’échelle nationale, par des écoliers durant l’année scolaire 2008-2009, a indiqué un communiqué du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Placée sous le thème « une école, un enfant, un arbre, un double cadeau, pour la nature et l’enfance », cette opération sera officiellement lancée aujourd’hui dans toutes les écoles du territoire national. Menée conjointement par le ministère de l’Education nationale et le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, cette opération «verte» est réalisée en coordination avec toutes les institutions pédagogiques et est programmée sur une période de 6 mois, allant du 13 septembre 2008 au 21 mars 2009.
Elle devra représenter au total une plantation de 8 millions d’arbres fruitiers dont des oliviers, des figuiers, grenadiers ainsi que des palmiers. L’objectif de cette initiative est de sensibiliser les plus jeunes à la nécessité de préserver l’environnement, au développement durable et au respect de l’arbre et de l’aménagement paysager. Par ailleurs, l’action pédagogique « entreprise de plantation des arbres » a pour autre objectif de développer chez les enfants l’intérêt pour ce que l’arbre représente au quotidien et de façon durable. De par cette éducation à l’environnement, il s’agira de faire « connaître, comprendre et aimer » les arbres, symboles de vie par excellence. Selon cette même source, cette démarche pédagogique a été choisie parce qu’elle engage l’avenir et elle fera prendre conscience de la valeur de ce patrimoine naturel aux futures générations.
C’est une opération de construction par et pour les enfants, de façon progressive, active et vivante, des connaissances pertinentes pour leur faire acquérir des comportements mieux adaptés à leur environnement. Cette campagne pour 8 millions d’arbres est devenue une expression matérielle et palpable de l’inquiétude manifestée par les différents secteurs de la société face à la désertification, la déforestation et au réchauffement climatique. En outre, cette opération, reste le moyen le moins coûteux pour faire face à ces phénomènes. Jouant un rôle important dans la régulation du climat, les arbres et les forêts absorbent le dioxyde de carbone et contiennent près de 50% de carbone de plus que l’atmosphère. Quant à la déforestation, elle cause plus de 20% des émissions de dioxyde de carbone produites par les activités de l’homme. Par ailleurs, les arbres ont également un rôle important en fournissant différents avantages aux populations rurales et urbaines, notamment les fruits, le bois, et transformés, des médicaments et l’énergie. Mais ils favorisent aussi la fertilité du sol.
Le coup d’envoi de cette opération, sera donné aujourd’hui à Alger, à l’occasion de la rentrée scolaire, par le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid et son homologue de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa.
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Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, Ă©dition du 13 Septembre 2008
# Administrateur | 13/09/2008 | Info
PROMOTION DES ESPACES VERTS
Un concours national créé
Cette décision a été prise suite à l’adoption par le conseil du gouvernement, d’un projet de décret exécutif portant sur l’organisation et les modalités d’attribution du « Prix national de la ville verte ».
Un concours annuel national pour la promotion des espaces verts en milieu urbain a été créé, dont le lauréat sera récompensé par le président de la République, a annoncé jeudi le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza.
Cette décision a été prise suite à l’adoption par le conseil du gouvernement, d’un projet de décret exécutif portant sur l’organisation et les modalités d’attribution du « Prix national de la ville verte » ainsi que du fonctionnement de la nouvelle Commission interministérielle de cette dernière.
« Les espaces verts participent à l’amélioration du cadre de vie des citadins (...) les prix seront décernés par le président de la République lors de la Journée nationale de l’arbre », le 25 octobre de chaque année, a indiqué le ministre lors de sa conférence de presse hebdomadaire.
Ces espaces verts répondent à un besoin de contact avec la nature, de plus en plus exprimé par les populations des grandes villes, en manque de verdure.
En effet, ces étendus contribuent à la valorisation de la composante paysagère de nos villes, à l’amélioration du cadre de vie en milieu urbain et constituent pour la population, des lieux conviviaux de loisirs et de détente.
Il est donc nécessaire de veiller à leur préservation par des actions d’entretien, à les développer et à les promouvoir par des programmes de renouvellement.
Ceci reflète une intégration de plus en plus présente de la dimension des espaces verts dans tous les projets d’aménagement urbain dont font preuve aujourd’hui les responsables de la gestion urbaine et ce afin de promouvoir l’image de la ville, d’améliorer le cadre de vie des populations et d’assurer son attractivité et sa compétitivité.
Par ailleurs, les dispositions prévues par ce projet de décret ont pour objectif principal de renforcer le dispositif de développement et de promotion mais aussi de préservation de la nature et des espaces verts.
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Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, Ă©dition du 13 Septembre 2008
# Administrateur | 12/09/2008 | Info
Patrimoine : L'Etat participera Ă la restauration de la basilique St Augustin
"L'Etat algérien est disposé à soutenir le projet de restauration de la basilique St Augustin", a indiqué mardi soir le wali de Annaba, M. Mohamed Ghazi en recevant en audience Mgr Gabriel Piroird, évêque de Constantine et d'Hippone, accompagné du père Raphaël Abdallah, recteur de la basilique St Augustin.
Le Wali a notamment évoqué avec ses hôtes l'intérêt architectural de cet édifice, l'état de dégradation qu'il a pu subir et l'urgence de lancer les travaux de restauration, en vue d'assurer sa préservation.
M. Mohamed Ghazi a également fait état de la nécessité de revoir l'organisation des visites de ce monument prestigieux.
De son côté, Mgr Gabriel Piroird a salué, en la personne du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, l'homme de paix qui (à ) oeuvre pour le rapprochement et le dialogue entre les civilisations » et a rappelé l'intérêt constant porté à la nécessité de valoriser et de réhabiliter le patrimoine culturel et spirituel, patrimoine qui fait de l'Algérie depuis des millénaires un carrefour de civilisations et de religions.
L'évêque de Constantine et d'Hippone a souligné dans ce contexte que l'Algérie est en droit d'être fière de compter, parmi ses fils, St Augustin auquel a été consacré, en mars 2001, un colloque international grâce à l'initiative et sous le patronage du président Abdelaziz Bouteflika ».
L'évêque de Constantine et d'Hippone a également présenté au wali de Annaba les grandes lignes du projet de restauration de la basilique, sollicitant à cette occasion le soutien et le concours des autorités algériennes, comme ce fut le cas pour la restauration de la cathédrale Notre-Dame d'Afrique, lancée depuis trois ans et dont la première phase a été achevée.
Mgr Piroird devait en particulier évoquer les principales orientations d'un plan de financement qui impliquerait, notamment, le ministère de la culture, des entreprises algériennes et françaises, l'Union Européenne, la wilaya de Annaba et, éventuellement, des collectivités françaises, telles que les villes de Saint- Etienne et de Dunkerque.
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Par APS
La Tribune, Ă©dition du 10 Septembre 2008
# Administrateur | 12/09/2008 | Info
> ENQUETE
El Watan a enquêté pendant quatre semaines dans cinq wilayas
Prix du couffin : Les vraies raisons des tensions
Flambée ou pas flambée ? Alors que les témoignages dans les médias se contredisent, certains dénonçant l’envolée des prix des aliments, d’autres assurant que le marché est resté stable, El Watan a lancé, bien avant que le Ramadhan ne commence, une étude en direct des marchés. Pendant quatre semaines, depuis la mi-août jusqu’à hier, nos correspondants à Constantine, Oran, Ouargla, Tizi Ouzou ont relevé les prix des fruits, des légumes, de la viande, des dioul et des œufs. A Alger, nous nous sommes servis de la liste des prix moyens, par produit, tels qu’ils sont calculés chaque jour par la direction de la concurrence et des prix, depuis la fin du mois d’août, à partir des prix relevés sur les 68 marchés de la wilaya. Voici, dans le détail et analyses, les résultats de notre enquête.
Une hausse mais pas de flambée
Il y a bien eu une augmentation régulière, mais légère, les semaines précédant le premier jour du Ramadhan, qui a faibli dix jours après, sans toutefois retrouver la moyenne du mois d’août. Mais pas de flambée. « Le marché aujourd’hui ne connaît pas de flambée telle que nous l’avons connue en 2003, nous a expliqué Youssef Lamari, directeur de la concurrence et des prix de la wilaya d’Alger. A l’époque, le kilo de viande dépassait les 1 000 DA et la courgette les 220 DA le kilo. On enregistrait sur certains aliments plus de 100% d’augmentation ! » Dans les wilayas, les correspondants confirment les observations d’Algérie presse service (APS) qui relevait, le 1er septembre : « Au marché d’El Madania, le prix de la pomme de terre varie entre 30 et 35 DA le kilo au moment où celui des oignons est de 20 à 25 DA et celui des carottes et tomates oscille entre 50 à 70 DA le kilo. Ces prix sont identiques dans les autres marchés visités, comme ceux d’Ali Mellah (1er Mai), Ferhat Bousaâd (ex-Meissonnier) et Laâqiba (commune de Belouizdad). »
Des étals victimes de « l’entre-deux saisons »
Ce n’est pas un hasard si la tomate est l’un des fruits qui a connu la plus forte hausse (de 32,50 DA en moyenne à la mi-août, elle est passée à 58 DA les premiers jours du Ramadhan). Mohamed Medjber, président de l’Association des commerçants grossistes des fruits et légumes au marché des Eucalyptus, avait prévenu : « Le mois sacré coïncide cette année avec la fin de l’été, période d’assolement marquant la fin de la saison des récoltes estivales et le début des cultures automnales, dont la saison des récoltes s’ouvre à partir de fin novembre. » La demande sur la tomate est très forte pendant le mois de jeûne. Or, elle se fait, comme à chaque fin de saison, de plus en plus rare et de moins en moins belle. Pour la laitue, devenue subitement très coûteuse (dépassant les 110 DA sur plusieurs marchés), c’est l’inverse : « Nous sommes en début de saison et les récoltes ont souffert des intempéries », nous explique Youssef Lamari. Sur les marchés de Constantine, Arslan, notre journaliste, note que les consommateurs se sont adaptés. « Ils ont laissé la laitue, trop chère, pour se rabattre sur la betterave à 40 DA le kilo ou la carotte à 50 DA le kilo. Même chose pour les pêches, inabordables (à partir de 120/140 DA le kilo), abandonnées au profit du melon à 50 DA le kilo, parfois même cédé à 50 DA les trois petites pièces. »
A Ouargla, le dromadaire remplace le bœuf dans les boureks au rayon boucherie, les viandes blanches (poulet et dinde), du fait de la raréfaction des élevages en été, sont nettement plus chères, et par extension, les œufs aussi ont connu une augmentation. La baisse de 10% par rapport à l’année dernière, annoncée par le ministère du Commerce suite à la suppression de la TVA (17%) sur les aliments de la volaille décidée récemment dans la loi de finances complémentaire, n’aura finalement pas eu lieu. A Ouargla, où la viande de bœuf bat des records à 900 DA le kilo au marché du Ksar, au centre-ville, les consommateurs ont trouvé une alternative : la viande cameline. « Même les gens qui viennent du nord de l’Algérie s’y mettent : la viande de dromadaire en morceaux, et surtout hachée, est très prisée pour les boureks, par exemple, note Houria Alioua. Goûteuse et légère, elle se vend 600 DA le kilo, soit les deux tiers du prix du veau ! »
L’offre est mieux gérée et mieux contrôlée
Tous les ministres ont assuré,au début du mois, que les produits alimentaires seraient disponibles en abondance sur les marchés et qu’il ne devrait pas y avoir de pénurie. Le gouvernement est allé jusqu’à « stocker 120 000 tonnes de pommes de terre tellement la récolte est abondante, pour que son prix ne s’effondre pas, alors que son prix avait dépassé les 70 DA le kilo l’année dernière », a précisé Hachemi Djaâboub, ministre du Commerce. A la DCP, Youssef Lamari se veut lui aussi confiant : « Des mesures ont été prises. Au 31 août, la pomme de terre était à 30 DA le kilo. En cas d’envolée de son prix, le wali déstockera les chambres froides pour réguler le marché. Il n’y aura pas de rétention à des fins spéculatives. Les marchés de gros et les chambres froides sont aussi contrôlés. » Dans tout le pays, 3800 agents sont mobilisés dans le cadre du dispositif spécial. « Ils travaillent sept jours sur sept pour vérifier l’affichage des prix et les pratiques commerciales dans les marchés et les épiceries. C’est presque le même dispositif que pendant la saison estivale, mais pendant le mois de Ramadhan, il est étendu aux soirées », ajoute Youssef Lamari. Mieux contrôlée, l’offre est aussi mieux gérée : même si les intermédiaires existent toujours, l’assainissement dans la distribution – la production agricole, dans sa grande majorité, passe aujourd’hui par le marché de gros – contribue aussi à réguler le marché.
[ source ]
Par Adlène Meddi, Ahcène Tahraoui, Arslan S., Cherif Lahdiri, Farida. h, Houria Alioua, Mélanie Matarese, Selma B.
El Watan, Ă©dition du 11 Septembre 2008
# Administrateur | 12/09/2008 | Info
Pharmacie : Seuls les médicaments enregistrés sont autorisés à être importés et commercialisés
Seuls les médicaments enregistrés ou autorisés et les produits pharmaceutiques homologués à usage de la médecine humaine sont désormais autorisés à être importés ou commercialisés sur le territoire national. Les nouvelles dispositions modifiant et complétant la loi 85-05 relative à la protection et la promotion de la santé, qui viennent d'être publiées au Journal officiel, stipulent, en effet, que tout médicament à usage de la médecine humaine, prêt à l'emploi, fabriqué industriellement, importé ou exporté, doit faire l'objet, avant sa mise sur le marché, d'une décision d'enregistrement accordée par l'agence nationale des produits pharmaceutiques à usage de la médecine humaine. Cette agence, nouvellement créée, est chargée notamment de veiller à l'encouragement de la production dans le domaine des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux à usage de la médecine humaine, ainsi que leur sécurité, efficacité et qualité.
Elle veille également à l'accessibilité aux produits pharmaceutiques et au respect des lois et règlements relatifs aux activités de la pharmacie et aux dispositifs médicaux à usage de la médecine humaine. L'agence est chargée, en outre, dans le cadre de ses missions générales, de l'enregistrement des médicaments, de l'homologation et de la délivrance des visas pour l'importation des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux à usage de la médecine humaine. Elle détermine, au moment de l'enregistrement ou de l'homologation, les prix à la production et à l'importation respectivement des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux à usage de la médecine humaine, et participe à l'élaboration de la liste de ces produits éligibles au remboursement.
Elle procède, d'autre part, aux évaluations des risques liés à l'utilisation des produits pharmaceutiques, veille au bon fonctionnement des systèmes de vigilance et demande aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires en cas de risque pour la santé publique. Cependant, l'agence peut délivrer, pour une durée limitée, une autorisation temporaire d'utilisation des médicaments non enregistrés en Algérie lorsque ceux-ci sont prescrits dans le cadre de la prise en charge de maladies graves ou rares pour lesquelles il n'existe pas de traitement équivalent en Algérie et il y a une utilité thérapeutique fortement présumée. De ce fait, les praticiens médicaux ne peuvent prescrire et utiliser que les médicaments enregistrés et les produits pharmaceutiques homologués figurant sur les nomenclatures nationales y afférentes ou les médicaments ayant fait l'objet d'une autorisation temporaire d'utilisation.
A cet égard, il est interdit d'expérimenter sur l'homme des médicaments, des produits biologiques et des dispositifs médicaux à usage de la médecine humaine sans l'autorisation du ministre chargé de la santé, alors que les médicaments à usage hospitalier figurant dans les nomenclatures nationales et prescrites par les praticiens médicaux des établissements hospitaliers publics, doivent être fournis gratuitement aux malades hospitalisés ou soignés en ambulatoire par ces établissements. APS
[ source ]
Par APS
La Tribune, Ă©dition du 11 Septembre 2008
# Administrateur | 12/09/2008 | Info
Le trafic dans le tunnel sous la Manche restera interrompu vendredi
Joel Saget AFP¦ Des passagers de l'Eurostar bloqué
dans le tunnel sous la Manche reçoivent des informations
à leur arrivée Gare du Nord à Paris le 11 septembre 2008
Si vous comptiez vous rendre à Londres ce vendredi, il faudra prendre l’avion ou le bateau.
Eurotunnel a annoncé qu’aucun train ne circulera dans le tunnel sous la Manche, touché jeudi après-midi par un incendie sur une navette fret qui a entraîné depuis une interruption totale du trafic.
A 3 heures du matin, l'incendie était circonscrit, mais toujours en cours, selon la préfecture du Pas de Calais.
Incertitude sur le week-end En raison des inspections en cours dans le tunnel nord où s'est produit l'incident, les navettes tourisme, fret et les Eurostar ne reprendront pas leurs rotations vendredi, a indiqué à l'AFP un porte-parole d'Eurotunnel.
«Il est trop tôt pour dire quand le trafic pourra reprendre», a-t-il souligné. Dans un communiqué, Eurostar a appelé les voyageurs détenteurs d'un billet ou d'une réservation pour vendredi à «ne pas se rendre dans les gares». Tous les passagers lésés seront remboursés ou pourront échanger leurs billets.
>>> La société invite ses clients à consulter régulièrement son site internet avant les départs du week-end.
[ source ]
Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 12/09/2008 - 00h13
# Administrateur | 11/09/2008 | Info
Audition du ministre de l’éducation par le Président
Des réalisations en augmentation durant le plan quinquennal 2005-2009
Au cours de son audition, hier, sur l’évaluation de son secteur, à la veille de la rentrée scolaire qui accueillera plus de 8 millions d’élèves, le ministre de l’Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a sorti son arsenal pour convaincre le chef de l’Etat sur les réalisations menées par son département. Ce qu’il a évoqué en premier lieu, c’est l’aide apportée aux familles nécessiteuses à travers l’octroi de la prime scolaire qui bénéficiera cette année à 3 millions d’enfants ainsi que la gratuité du manuel scolaire dont profiteront près de 4 millions d’élèves. Le ministre a également fait part de l’existence de 12 000 cantines scolaires –3 fois plus qu’en 1999– pour faire bénéficier près de 3 millions d’élèves d’une restauration gratuite. Il ressort également de l’audition du ministre que l’année scolaire 2008-2009 enregistrera un nombre de 770 000 demi-pensionnaires dont la répartition se fera à travers un réseau de 730 demi-pensions, un chiffre qui a connu une hausse par rapport à l’année 2007 où le secteur comptait 470 demi-pensions. Sur le plan de la couverture sanitaire, il existe environ 1 200 unités de dépistage et de suivi médical, encadrées par près de 3 000 médecins, dentistes et psychologues et plus de 1 500 agents paramédicaux.
Une flotte de plus 3 500 bus assurera le transport de près de 700 000 enfants. Concernant le nombre d’élèves qui rejoindront les établissements scolaires samedi prochain, ils seront 8 054 000 scolarisés cette année, un nombre en augmentation de 5,4% par rapport à l’année écoulée et qui se répartit sur les différents paliers.
Le cycle préscolaire accueillera 443 000 enfants âgés de 5 ans pour une éducation préparatoire.
Le cycle primaire, en hausse de 2% par rapport à l’année dernière, comptera 3 250 000 élèves, tandis que les cycles moyen et secondaire accueilleront respectivement 3 365 000 et 1 006 000 élèves. Un autre aspect a été relevé durant cette séance d’évaluation, celui lié aux infrastructures pédagogiques. Il ressort que, durant les
4 premières années du plan quinquennal 2005-2009, il a été réalisé 301 lycées, 861 CEM, 1 200 écoles primaires ainsi que 1 748 cantines, 833 demi-pensions et 112 internats. Pour l’année scolaire 2008-2009, les infrastructures existantes seront renforcées par la réception de 3 670 nouvelles salles de classes pour le cycle primaire, de 383 collèges (appuyés par plus de 3 000 classes en extension de collèges existants) et 112 nouveaux lycées, tandis que 729 nouvelles cantines scolaires et 326 demi-pensions seront mises en service et 21 nouveaux internats seront ouverts. En ce qui concerne le transport scolaire, 1 300 nouveaux bus ont été acquis. A la fin du plan quinquennal 2005-2009, on notera que les réalisations effectuées durant les 10 dernières années égalent celles effectuées de 1962 à 1999. De son côté, le plan de l’encadrement pédagogique a été renforcé avec plus de 23 000 nouveaux enseignants, près de 1 000 nouveaux cadres d’inspection pédagogique et de formation, et par plus de 13 000 nouvelles recrues pour les services administratifs et de soutien. A l’issue du débat consacré à ce dossier, le chef de l’Etat a formulé des remarques quant au stade atteint par la réforme de l’Education nationale et a donné des directives pour l’avenir de ce secteur vital.
M. Bouteflika a relevé que l’effort de l’Algérie dans ce domaine est exceptionnel.
« Cela n’est pas une affirmation politique et peut aisément se vérifier à travers les données des organisations internationales et notamment de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la culture et la science (Unesco). Cela est le reflet d’une volonté farouche de notre pays, depuis le recouvrement de son indépendance, de se réapproprier l’éducation dont notre peuple a été privé pendant la période coloniale.
Cela exprime aussi notre détermination à préparer l’avenir de l’Algérie tout en œuvrant à améliorer son quotidien» a ajouté le président Bouteflika.
[ source ]
Par Rachida Merkouche
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 11 Septembre 2008
# Administrateur | 11/09/2008 | Info
CONSTANTINE
Une zone sismique Ă haut risque
La ville des Ponts suspendus n’est pas à l’abri d’un tremblement de terre de forte intensité.
Constantine est considérée comme une zone à haut risque. Au titre des catastrophes naturelles, notamment en ce qui concerne les tremblements de terre, au même titre que la wilaya de Boumerdès.
C’est ce qui ressort d’une conférence organisée par les services de la Protection civile, qui viennent de lancer une caravane de sensibilisation sur les risques de catastrophes naturelles.
Dans cette perspective, les mêmes services ont mis en exergue les risques relatifs à la technologie, la santé humaine, les végétaux, la marine et aquatique. C’est tout un programme qui a été mis en oeuvre en la circonstance, dont le lancement de l’opération est prévu le 16 septembre prochain. Pour ce faire, les services de la Protection civile tenteront de cibler, dans un premier temps, les établissements éducatifs à savoir, les écoles, les loyers, CEM, universités et les instituts de la formation professionnelle. L’opération touchera toutes les communes de la wilaya de Constantine.
A ce sujet, des expositions sont programmées à travers le territoire constantinois. Le but de cette campagne est de définir les dispositions à entreprendre, avant, durant et après un phénomène. Prenant en exemple les terribles tremblements de terre ayant secoué les villes de Chlef et Boumerdès, les organisateurs ont tenté d’expliquer le plan Orsec, et comment user des moyens disponibles pour faire face à un séisme.
Pour les services de la Protection civile, il est indispensable que le citoyen soit bien informé sur les risques afin qu’il puisse trouver le moyen de se protéger.
Sur un autre chapitre, le responsable de la Protection civile a tenu à développer les différentes étapes des interventions des secours, bien sûr en cas de catastrophe. A ce titre, il revient sur le plan Orsec, lequel est composé de 14 aspects dont chacun dépend d’un organisme défini, santé, sécurité, protection.
Dans ce contexte, l’intervention des urgences médicales pour le premier responsable de la Protection civile, est tout à fait normale et entre dans le cadre d’une campagne de sensibilisation au profit du citoyen, surtout que la ville de Constantine n’est jamais à l’abri d’un tremblement de terre.
Les secousses telluriques à Constantine sont très fréquentes. Elles vont de 1 à 5,9° sur l’échelle de Richter. Ce mouvement est régulièrement enregistré et permet de suivre l’évolution desdites secousses, selon l’intervenant.
[ source ]
Par Ikram GHIOUA
L'Expression, Ă©dition du 11 Septembre 2008
# Administrateur | 10/09/2008 | Info
Thème d’une conférence de l’historien Abderrahmane Khelifa
Honaïne, un site archéologique peu valorisé
Honaïne est un site hautement historique mais aussi archéologique qui a été au centre d’une conférence animée, lundi soir dernier, au palais de la culture, Moufdi Zakaria, par l’historien Abderrahmane Khelifa.
Cette rencontre a été justement l’occasion de mettre en exergue l’importance historique et archéologique de la ville de Honaine. «La région de Honaine a été habitée très anciennement comme en témoignent les ossements de mammouths», a indiqué le conférencier cité par l’APS. Cette région située à 60 km au nord-ouest de Tlemcen est «le lieu de naissance d’Abdelmoumen Ben Ali El Mouahidi, fondateur de la dynastie almohade et unificateur du Maghreb», a ajouté Abderrahmane Khelifa, précisant que Honaine a été en même temps le terminal de la route de l’or qui venait de Tombouctou, Sidjilmassa et Tlemcen. Honaïne, escale phénicienne et cité numide, abritait le plus important port de la région qui était aussi celui de Tlemcen au XIIIe siècle. Elle fut la voie méditerranéenne pour le commerce avec Tafilalet et l’ancien Soudan. Il subsiste encore des restes de la ville kharédjite, des remparts en pisé flanqués de tours et les restes d’une casbah.
L’historien, dans sa conférence intitulée « Honaine, ancien port du royaume de Tlemcen » n’a pas manqué d’évoquer l’occupation de cette ville par les Espagnols, en 1531, et sa destruction, en 1535, tout comme il a rappelé que l’Emir Abdelkader y a livré « la fameuse bataille » de Sidi Brahim.
Abderrahmane Khelifa a aussi mis en valeur l’intérêt archéologique de Honaine, d’abord par le fait qu’elle soit un site médiéval qui abrite des monuments historiques tels que la casbah, plus connue sous le nom de «Dar Essoltane», mais aussi Bordj El Bahri, les remparts et, enfin, une tour de guet qui continuent toujours d’attirer les curieux et les visiteurs.
« C’est un site sur lequel on peut encore trouver un certain nombre d’objets et de monuments qui peuvent apporter un plus à l’histoire de cette région », a précisé l’historien. Il a appris à son auditoire que cette ville est présente dans plusieurs écrits anciens tels que ceux des historiens El Bekri et El Idrissi.
Il a également souligné le fait qu’elle soit une zone très touristique où se rencontrent admirablement la mer et la montagne.
En conclusion, Abderrahmane Khelifa, pour mieux faire connaître ce site où se retrouvent histoire, archéologie et nature sauvage, a évoqué les forêts « extraordinaires » de thuya, dont « le bois servait déjà dans le passé lointain à la fabrication de meubles de luxe ».
Une visite s’impose…
[ source ]
Synthèse de Fella Bouredji
La Tribune, Ă©dition du 10 Septembre 2008
# Administrateur | 09/09/2008 | Info
Ramadhan et rentrée scolaire : Lourde l’ardoise
- Le coût des affaires scolaires peut varier entre 3.000 et 5.000 DA.
- L'achat des habits et des livres scolaires, l'autre casse-tête de la rentrée !
« Vous nous devez 2.300DA madame. Merci et à très bientôt », lance le jeune caissier de la boutique Techno sise à Larbi Ben M’hidi. «Eh bien, j'espère ne pas revenir d'aussi tôt et tache de faire attention à tes affaires Sihem, entendu? » dira t-elle en comptant et recalculant la monnaie qu'elle s'est pressée de prendre « et on a pas encore acheté les vêtements et les livres » dira t-elle en s'empressant de partir. Le scénario se répète à chaque arrivée d'un client à la caisse. Le même air de surprise s'affiche comme machinalement. Certains ne s'y attendaient pas mais d'autres ont bien fait leurs calculs « il faut assumer son choix et en ce qui me concerne, rien ne remplace la qualité » nous lance ce jeune papa en sortant de la luxueuse boutique des affaires scolaires.
Les dernières informations rapportées par la presse faisant état d'un réel danger dans l'utilisation de certains articles scolaires locaux ou ceux émanant de la Chine ont apparemment fait l'affaire pour les grands importateurs de produits scolaires. Et en termes de qualité, à Techno, il faut dire qu'on est bien servi. Couleurs chatoyantes et matières minutieusement choisies pour protéger l'enfant, ces produits venus d'outre mer attirent cette année beaucoup de clientèle. Vendus à des prix certes inimaginables, ces articles ont tout de même trouvé preneurs. Les cahiers Oxford, a titre d'exemple, sont achetés à 315DA pour ceux de 140pages, 190DA pour les cahiers de 96 pages et ça peut aller jusqu'à 1.315DA pour les cahiers grands formats à ressort comportant 180 pages « pour les cahiers, je préfère acheter les locaux car c'est un article renouvelable et nos cahiers sont franchement bien faits et moins chers.
Restons raisonnables alors » dira t-elle à sa fille qui, acharnée, insiste sur des cahier de très bonne qualité « toutes mes copines en avaient l'année dernière pourquoi pas moi ? ».
Eh oui, le cahier, la gomme, la fameuse trousse et les pétillantes bûches et jetons sont aujourd'hui des articles fashion auxquels il faudrait accorder beaucoup d'intérêt « nos enfants sont habitués aux publicités étrangères et savent donc très bien ce qu'ils veulent bien avant d'arriver aux boutiques » nous livre cette dame éreintée des cris de son enfant d'a peu près 7 ans. Barbie, Fulla, Dolly et les autres subliment alors que Batman, Superman, et Pokémon attirent les plus récalcitrants « il faut bien leur faire plaisir… ».
Faire plaisir à son enfant, mais à quel prix ? La rentrée est intervenue cette année en plein milieu du mois sacré du Ramadhan. Ceux qui n'ont pu se préparer à cette double contrainte sont dans une réelle galère. Mais il vaut mieux être averti que surpris, nous dit cette jeune dame « la famille algérienne a appris, je présume à s'organiser et ce en dépit de la cherté de la vie ». S'organiser comment ? En gardant de l'argent de coté ou tout simplement se contenter d'articles de fabrication locale. Pour ceux qui préfèrent la deuxième solution, les choses ne sont pas toujours faciles et les voilà qui s'orientent vers le marché informel.
Hier, à Alger, plusieurs marchés ont pris l'allure de librairies à ciel ouvert. Les ruelles de la Basse Casbah, Bab El Oued et Alger-Centre sont archi-combles et ce quelques heures avant l'heure du ftour. Là , les prix sont plus accessibles, nous dit-on. Vérification faite, l'on se rend compte que l'écart est bel et bien très important. Le cahier de 96 pages est proposé à 15 dinars, alors que le prix de celui de 120 pages ne dépasse guère les 30 dinars, voire 25 dinars.
Le prix d'une trousse scolaire oscille entre 50 et 100 dinars, alors que le cartable est cédé à 200 ou 350 dinars selon la qualité et selon le marchand. L'informel bat son plein et fait de la concurrence un jeu difficile.
Dans les librairies proposant des articles de fabrication nationale, le cahier de 192 pages coûte 60 DA contre 120 DA chez Techno. Le cahier de 288 pages avoisine également les 75 DA alors qu'il est vendu à près de 200 DA chez Techno. Un simple cahier de 120 pages, le plus prisé par nos écoliers selon les vendeurs, dépasse les 37 DA.
Concernant les cahiers de travaux pratiques, qu'ils soient importés ou produits localement, leurs prix avoisinent facilement les 80 DA. Un cahier de 32 pages coûte 10 dinars seulement.
Il y'en a donc a tous les goûts et selon toutes les bourses. L'Etat s'est mobilisé pour assister 3,5 millions d'élèves issus de familles démunies qui bénéficieront cette année du trousseau scolaire (tabliers, cartable et articles scolaires), dont le coût varie entre1 200 et 2.000 dinars. Mais que faire entre les interminables caprices des enfants et les charges d'un mois pas comme les autres ? Selon des pères de familles habitués à ce type de dépenses, un enfant peut coûter jusqu'à 5000 DA en articles scolaires et 5000 DA en vêtements (Tabliers 500 DA, chaussures 500 DA, sac à dos 1200 DA et même plus, chaussettes entre 100 et 200 DA, et vêtements sachant qu'une robe de bonne qualité coûte en moyenne 2000 DA). Prendre une bonne douche froide avant l'Aid, c'est certes pas très chic, mais un homme averti en vaut deux… n'est-ce pas ?
[ source ]
Par A. Fadila
EL MOUDJAHID, Ă©dition du 09 Septembre 2008
# Administrateur | 09/09/2008 | Info
La santé du citoyen exposée au danger
Les Olives noires en conserves causent le cancer
Des sources bien informées ont révélé que les services compétents des ministères de la Santé et du Commerce ont lancé des enquêtes sur les quantités d’olives noires en conserves commercialisées ces jours ci.
Les mêmes sources ont ajouté que les services compétents des deux ministères ont lancé cette enquête suite aux grandes quantités de Potassium retrouvées dans les olives en conserves, qui ont favorisé l’apparition et le développement des cellules de cancer. Quelques producteurs ajoutent ces quantités de potassium aux olives pour accélérer l’opération de conservation de ce produit et pour assurer sa commercialisation au cours du mois de Ramadan.
Des sources de la Direction de la concurrence et des prix ont affirmé que des enquêtes toucheront les producteurs, grossistes et détaillants. Des quantités d’olives noires seront également analysées dans des laboratoires.
Les premiers résultats de ces enquêtes ont révélé que ces olives ont été conservées d’une manière incorrecte, ne répondant pas aux normes médicales, et que certains producteurs, sans foi ni loi, ont volontairement ajouté de fortes doses de potassium à ces olives pour accélérer le processus de fermentation et prolonger les délais de péremption du produit.
Selon les premiers résultats des analyses, cette méthode de conserver les olives est dangereuse, elle pourrait générer le cancer aux consommateurs de ce produit. Ils ont affirmé que le fait de laver les olives en conserves avant leur consommation ne les nettoie pas du potassium.
[ source ]
Par B. Makhloufi/ Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 09 Septembre 2008
# Administrateur | 09/09/2008 | Info
Des dispositions ont été prises à ce sujet
La sécurité hydrique sera garantie selon Sellal
« La sécurité hydrique du pays sera garantie pour plusieurs années. Le système d’alimentation en eau potable mis en place pour l’approvisionnement de nos grandes villes n’a pas été perturbé cette année.» C’est ce qu’a déclaré samedi dernier le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, lors d’une visite d’inspection effectuée à la wilaya de Média. Le premier responsable de ce secteur, tout en écartant une éventuelle augmentation des prix du mètre cube d’eau cédé aux ménages, fixé, pour rappel, par l’Etat à 31 DA le m3, a fait savoir en marge de cette visite que « la situation [la sécurité hydrique] a évolué dans le bon sens, en dépit de certaines insuffisances constatées au niveau de quelques agglomérations de la région ouest du pays ». Autrement dit, la situation ne prête pas à l’inquiétude d’autant que de « bonnes performances, explique-t-il, ont été enregistrées cette année ». «La mise en exploitation de nouvelles structures hydrauliques et une meilleure organisation de la gestion des ressources hydriques vont nous permettre d’orienter nos efforts vers d’autres régions du pays où le niveau de satisfaction est encore insuffisant», ajoute-t-il plus loin. En effet, la région ouest du pays, notamment la ville d’Oran, connaît, ces derniers temps, une certaine perturbation dans l’alimentation en eau potable, avec comme corollaire une baisse significative de la dotation journalière du précieux liquide.
Sur ce point précis, M. Sellal a affirmé que «ces perturbations» incombent, de prime abord, au volume de pluviosité qui est beaucoup plus faible que celui enregistré au centre ou dans l’est du pays ainsi qu’à l’arrêt « temporaire » de la station de dessalement de l’eau de mer d’Arzew. « L’arrêt de la station d’Arzew va durer trois semaines pour permettre un entretien des turbines. Et pour compenser le déficit engendré, on a procédé au transfert de l’eau à partir du barrage Boughrara de Tlemcen », rassure-t-il. « Il faut savoir que la situation dans l’Ouest n’est pas encore rassurante comparativement au centre et à l’est du pays qui connaissent une plus grande générosité du ciel, d’où les réserves jugées importantes en cette période d’été dans ces régions, à l’image de la capitale desservie à 70% et H24 », explique Sellal plus loin. Sur un autre registre, le premier responsable du département de l’eau dans notre pays a évoqué la nouvelle stratégie de ses services pour les années à venir.
Il s’agit, entre autres, de la réalisation des petits et moyens projets du genre retenues collinaires ainsi que d’un soutien plus renforcé au secteur de l’agriculture, notamment l’irrigation des périmètres agricoles. Après en avoir fini avec les grands barrages, a-t-il laissé entendre, la politique du gouvernement va désormais se tourner vers les petits et moyens projets du genre retenues collinaires.
« Le 2ème acte de la stratégie du secteur des ressources en eau est la réalisation de pas moins de 120 petits projets comme retenues collinaires », note-t-il avant d’ajouter que le secteur de l’agriculture continuera de bénéficier de 70% des réserves hydriques et que des barrages consacrés à l’irrigation seront réalisés incessamment à Médéa (Beni Slimane), Laghouat, M’sila, Skikda et Mascara. Sur ce point, le ministre fera remarquer que les avis d’appel d’offres sont déjà lancés. Par ailleurs, la visite, dimanche dernier, de Sellal a permis de constater l’état d’avancement de certains projets lancés cette année par son département. Il s’agit notamment des petits barrages (retenues collinaires) implantés à Azziz, Aïn Boucif, Chellalet El Adhaoura et Mezghena destinés à renforcer l’approvisionnement en eau potable de ces localités et au développement de l’agriculture. La wilaya de Médéa dispose en tout de 20 petits barrages d’une capacité totale de 21,5 millions de m3.
[ source ]
Par Salah Benreguia
La Tribune, Ă©dition du 09 Septembre 2008
# Administrateur | 09/09/2008 | Info
Alimentation électrique au nord du pays : Le retour à la normale attendu aujourd’hui
Dans un communiqué émanant du groupe Sonelgaz, cette société informe que grâce à la mobilisation de ses équipes d’intervention, les travaux de réparation des pylônes endommagés avancent comme prévu et que la situation devrait se normaliser à partir de ce matin.
Le groupe Sonelgaz s’excuse des désagréments causés à sa clientèle.
[ source ]
EL MOUDJAHID, Ă©dition du 09 Septembre 2008
# Administrateur | 07/09/2008 | Info
> BLIDA INFO
Alger-Blida : 146 ans de navettes ferroviaires
Cela fait 146 ans que la première navette ferroviaire d’Algérie transportait les premiers voyageurs par train, coïncidant avec la journée du 7 septembre 1862.
Il s’agit de la ligne Alger-Blida dont les travaux de terrassement commencèrent en 1858, exécutés par une main-d’œuvre militaire et suivant les consignes de l’empereur Napoléon III. Les festivités officielles annonçant l’inauguration solennelle de cette navette se sont déroulées quant à elles trois semaines auparavant. « Le soleil du 15 août 1862 se leva au bruit des salves d’artillerie qui annonçaient les solennités du jour.
L’Algérie, pour célébrer dignement avec toute la France la fête de l’Empereur, ajoutait au programme des réjouissances ordinaires l’inauguration de son premier chemin de fer…cinquante kilomètres de distance, mais c’est le commencement d’un réseau qui va bientôt s’étendre de tous les côtés... », écrivît le célèbre journaliste poète et écrivain français de l’époque, Théophile Gautier, lequel figurait parmi la délégation. D’après des écrits historiques, c’est à 8h40 que la locomotive arriva à Blida avec des roulements de tambour et de vives acclamations de la foule.
Comme quoi, un fait unique et extraordinaire à la fois qui venait de se produire. Ce fait unique des années 1800 serait semblable à la conquête spatiale des années 1960. Plusieurs discours furent lus pour marquer l’événement, dont celui du maréchal Pélissier, gouverneur général d’Algérie à l’époque. Nous avons appris également qu’à l’occasion de cette inauguration, un banquet réunissait de hautes personnalités politiques, des écrivains journalistes, le sous-préfet, le maire de Blida, ainsi que des responsables du chemin de fer au niveau du Bois sacré, jardin d’oliviers qui existe toujours, entourant la sépulture de Sidi Yakoub, un saint musulman, venu du Maroc.
L’inauguration de la ligne ferroviaire Alger – Blida provoqua aussi une grande fête dans la capitale qui avait duré jusqu’à une heure très tardive de la nuit avec des tirs de feux d’artifice sur l’esplanade de Bab El Oued et la décoration des immeubles où d’innombrables jolis lampions avaient transformé en ambiance de jour cette nuit exceptionnelle. Depuis, le transport par chemin de fer n’a pas cessé d’évoluer en jouant un rôle important dans la desserte des ports et des grands centres urbains de la bande côtière, arrivant jusqu’à 4320 km de voie ferrée.
Son évolution a été en rapport notamment avec les activités agricoles, minières et industrielles, et surtout la croissance et le déploiement des populations au niveau des importantes banlieues d’Alger, Annaba et Oran. Ce transport possède un appréciable impact sur la croissance économique, tout en étant le complément essentiel aux autres modes. Moins polluant, plus sûr et plus économique en matière de consommation d’énergie, il ne défigure en outre pas l’environnement et contribue au désenclavement des zones déshéritées.
A titre d’exemple, un train céréalier complet équivaut à 55 semi-remorques, ce qui permet d’éviter la circulation routière et ses nombreux aléas : dommages corporels et matériels… Durant les années 1990, ce secteur a connu des périodes de « laisser-aller », en étant surtout victime des sabotages terroristes. Actuellement, une politique de redynamisation est mise sur « rails » à travers, notamment, l’électrification et la réalisation de nouvelles lignes, ainsi que l’acquisition d’un matériel et d’équipements modernes. Pourvu que le train arrive à l’heure…
[ source ]
Par Mohamed Benzerga
El Watan, Ă©dition du 07 Septembre 2008
# Administrateur | 07/09/2008 | Info
> ORAN INFO
Formation professionnelle : De nouvelles spécialités pour la rentrée
De nouvelles spécialités sont prévues au titre de la session du mois de septembre en matière de formation professionnelle.
Pour cette rentrée, il s’agit de six nouvelles spécialités pour une formation de maquettiste en BTP, maintenance des équipements audio-visuels et informatique ainsi que la menuiserie aluminium et en PVC, entre autres. Ces formations seront dispensées en cours résidentiels ou du soir. Elles s’adressent aux élèves ayant obtenu un CAP ou Brevet Technique. Ils se dérouleront à travers les cinq Instituts Nationaux de formation Professionnelle implantés à Oran, au CFPA Féminin 3 ainsi que dans celui de Gdyel.
D’autre part, pour cette nouvelle rentrée 2008-2009, notamment pour la session de septembre 2008, la direction de la formation professionnelle a d’ores et déjà retenu près de 2 800 postes pédagogiques en formation résidentielle ou en cours du soir. Les postes pédagogiques offerts pour cette session ainsi que les 1780 pour l’apprentissage peuvent être augmentés en fonction de la demande. Ces postes couvrent 13 branches professionnelles dans une cinquantaine de spécialités réparties entre une centaine de sections. En terme de niveau de qualification, l’on saura que sur les 2800 postes, près de 1400 sont réservés aux élèves du cycle moyen exclus ou ceux ayant suivi des cours d’alphabétisation.
[ source ]
Par T. K.
El Watan, Ă©dition du 07 Septembre 2008
# Administrateur | 07/09/2008 | Info
Travaux publics : Une entreprise brésilienne pour réaliser le transrhumel de Constantine.
Le groupement brésilien "Andrade Gutierrez" qui associe le bureau d'étude "Cowi" se chargera de l'étude et de la réalisation du futur viaduc Transrhumel de Constantine, a-t-on appris samedi de la direction de wilaya des travaux publics.
Conçu en double voie, cet ouvrage que l'on qualifie déjà de "projet du siècle" devra prendre naissance au niveau de la place de l'ONU, sur l'esplanade appelée communément " El Fedj", pour s'achever sur le plateau de Mansourah sur une longueur de 1.150 mètres, 20 mètres de largeur et 130 mètres de hauteur, a-t-on précisé.
Cet imposant viaduc qui "viendra renforcer les acquis de la métropole de l'Est algérien" contribuera, selon les autorités locales, à la résolution, entre autres, du problème complexe lié à la congestion du trafic routier au niveau du centre-ville.
Le transrhumel dont les délais de réalisation ont été fixés à 32 mois pour un coût global de 15 milliards de dinars sera conçu et réalisé, selon la technique des haubans.
Les critères imposés par le maître d'ouvrage algérien, en ce qui concerne le respect du site, les paramètres de sécurité, la sismicité de la zone et le phénomène de glissement de terrain qui caractérise la vallée, seront respectés selon la DTP qui a également rappelé que les deux soumissionnaires présélectionnés, tous deux du Brésil ("Andrade Gutierrez" et "Oderbrecht") s'y étaient engagés lors de la présentation de leurs projets le 3 juillet dernier au palais de la culture Malek Hadad.
Ce futur pont géant permettra, selon le plan d'étude du projet, de faire la jonction entre le vieux rocher et les hauteurs du Mansourah qui desservent pratiquement toute la partie sud de la ville et particulièrement la grande cité de Sakiet Sidi Youcef et ses prolongements vers Ziadia, Djebel El Ouahch, Daksi et Oued El Had, a précisé une source proche de la wilaya.
Du côté du centre-ville, l'ouvrage prendra naissance à la place des Nations-Unies, dans la zone stratégique de Djenane Zitoune qui constitue un véritable carrefour s'ouvrant sur Aïn El Bey et également sur les cités Fadila Saâdane, 5-Juillet, Boussouf et la zone industrielle Palma, a-t-on constaté.
En outre, ce projet, de par sa taille et ses formes futuristes, transformera de manière radicale le paysage de la ville des Ponts. Il reliera les deux rives du Rhumel, depuis le plateau de Mansourah au carrefour de la place de l'ONU avec des dessertes vers plusieurs quartiers du centre-ville, et contribuera également à désengorger les quartiers et les cités populeuses de " Loucif", "Emir-Abdelkader", "Djebel El Ouahch" et le Centre hospitalo-universitaire, a-t-on indiqué de même source.
[ source ]
Par APS
La Tribune, Ă©dition du 07 Septembre 2008
# Administrateur | 07/09/2008 | Info
Anadarko, ExxonMobil, Pfizer et le reste
Les échanges commerciaux algéro-américains en nette progression
Basées sur du pragmatisme, les relations économiques algéro-américaines se sont raffermies ces dernières années. Fait notable, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a augmenté, en 2007, de deux milliards de dollars. Les Américains sont fortement implantés dans le secteur pétrolier. Mais pas assez dans les services, le bâtiment, l’hydraulique, etc.
Elles marquent une timide présence dans les médicaments, l’agroalimentaire, les services. Elles se font ainsi largement devancer par les Français et les Chinois.
Cette tendance entendent-ils la réorienter ? Oui, mais pas dans l’immédiat, aux dires de beaucoup. Anadarko est une compagnie pétrolière très connue en Algérie. Elle est parmi les premières multinationales à avoir lancé les premières opérations d’exploration et d’exploitation en Algérie, en y injectant des investissements colossaux.
Parce qu’elle réalise de bonnes affaires, Anadarko semble avoir fait des émules. ExxonMobil, un autre géant américain aux ramifications étendues, veut la copier. Il ambitionne également de s’intéresser au pétrole algérien. ExxonMobil ne dispose pas encore de point de chute en Algérie.
Changeant de cap, il projette de participer, pour la première fois, au septième appel d’offres portant sur quinze blocs pétroliers situés tous dans le Grand Sud (Berkine, Ohnet), mis en compétition par Alnaft, autorité de régulation. Le septième appel d’offres en question sera élaboré selon les modalités consignées dans la nouvelle législation pétrolière adoptée en 2005. ExxonMobil est fortement implanté au Moyen-Orient. Il a enregistré en 2007 le plus gros bénéfice de l’histoire de l’économie à profit.
Les Américains affirment leur volonté d’instaurer un partenariat avec l’Algérie malgré la concurrence qui s’est emparée du marché. Ils restent parmi les participants les plus assidus à la Foire internationale d’Alger, un espace d’échanges et de coopération. Ce partenariat gagnerait davantage à s’accroître si les deux pays parviennent à traduire dans les faits certains nombres de projets dont celui lié à l’ouverture d’une ligne aérienne qui devrait relier Alger à Washington, un projet vieux de plusieurs années.
Si les deux Etats souhaitent cette desserte, c’est pour ouvrir de nouvelles perspectives économiques. Dédiée au transport des voyageurs et aux marchandises, cette ligne serait de nature à encourage davantage le flux des investissements, non seulement en Algérie mais dans toute la sous-région maghrébine, surtout que les Etats-Unis manifestent de l’intérêt à la construction de la zone de libre-échange en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Le Conseil algéro-américain sur le commerce et l’investissement (TIFA) demeure un des cadres idéaux dans lesquels Américains et Algériens coordonnent leurs actions commerciales et économiques. Les Etats-Unis estiment que le TIFA trace la voie en matière de partenariat, de commerce de manière générale. Et les deux parties sont en train de préparer les différentes étapes qui doivent y mener.
Et le dossier OMC dans tout cela ? Les Américains soulignent, en théorie du moins, leur disponibilité d’«appuyer» la stratégie de développement de l’Algérie et des mutations engagées en vue d’accélérer le système commercial national et d’adhérer à cette institution multilatérale. L’Algérie se classe au 33ème rang des fournisseurs des Etats-Unis dans le monde et au deuxième rang des fournisseurs de ce pays au niveau du monde arabe, derrière l’Arabie saoudite.
[ source ]
Par Youcef Salami
La Tribune, Ă©dition du 06 Septembre 2008
# Administrateur | 06/09/2008 | Info
> ACTUALITÉS
HOTELLERIE
Ibis Alger Aéroport prévu pour fin 2008
En 2008, Ibis ouvrira de nouveaux hôtels partout dans le monde. C’est l’information mise en ligne sur le site de la chaîne française du groupe Accor qui annonce aussi l’ouverture avant la fin de l’année de Ibis Alger Aeroport. Cette date est annoncée néanmois à titre indicatif.
Cette nouvelle inauguration permettra à Accor de se positionner comme le leader de l’hôtellerie à Alger, d’offrir aux clients un nouveau concept de service et aussi de conquérir un nouveau segment de clientèle. Thierry de Jaham, directeur général d’Accor Algérie et Tunisie, a souligné à El Watan lors de l’une des ses visites au pays que l’aventure qui a commencé avec la gestion du Sofitel et de l’hôtel Mercure en 1999 "est loin d’être terminée". Les chantiers en cours sont la construction des hôtels Ibis à Bab Ezzouar, Novotel et Ibis à Constantine, la mise en chantier immédiate des Ibis à Oran et Tlemcen et la douzaine de dossiers sur lesquels le groupe est en train de travailler au sein de Sieha. La priorité en Algérie est de repositionner l’hôtel Sofitel pour qu’il soit un hôtel de luxe. Accor veut mettre le paquet sur les grandes villes où il semble y avoir un marché de clientèle internationale. Le groupe hôtelier a décelé une politique volontaire du gouvernement algérien à travers des plans qui sont en train de se mettre en place. Cependant, le chemin est encore long. l’Algérie est au début du processus.
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Par Kamel Benelkadi
El Watan, Ă©dition du 06 Septembre 2008
# Administrateur | 06/09/2008 | Info
> ÉPOQUE
Blida - Chréa
Le téléphérique fonctionnel au mois de novembre
Les travaux de parachèvement de la ligne du téléphérique reliant Blida à Chréa entament ces jours-ci leur dernier virage, selon un responsable délégué par l’Entreprise Métro d’Alger (Ema), pour le suivi de l’état d’évolution des chantiers.
En gros, il s’agit de travaux de génie civil qui, selon notre interlocuteur, ont enregistré un retard relatif comparativement aux autres travaux de réhabilitation, notamment l’opération de substitution des systèmes mécaniques défaillants au niveau des trois stations qui, pour ainsi dire, touche à sa fin. Dans le détail des chiffres, la station avale de Blida est à 80% des opérations de montage mécanique réalisées et à 100% de réalisés en ce qui touche au volet électricité, mais les travaux de génie civil ne sont qu’approximativement à 50%. La station intermédiaire de Beni Ali affiche, dans les travaux de réhabilitation des systèmes mécaniques ainsi que dans la partie génie civile, des taux d’avancement évalués respectivement à 98% et 80%. Quant à la station amont de Chréa, celle-ci, toujours dans le même ordre des travaux, accuse des taux de 100% et de 90% dans les deux parties. L’ouverture au mois de novembre prochain, selon le même responsable, va permettre de relier Blida à Chréa, à raison de 900 personnes par heure, sur un tronçon d’environ 14 km et dans des conditions de confort plus améliorées que par rapport au transport routier.
Pour rappel, depuis plus de deux années l’Entreprise du Métro d’Alger, qui est le maître de l’ouvrage en partenariat de sous-traitance avec l’entreprise française Pomagalski, effectue des travaux de réhabilitation dont le montant global est de 146 milliards de centimes. L’exploitation du téléphérique, apprend-on de la même source, sera léguée à l’Entreprise des transports urbains de Blida (ETUB). La même source affirme par ailleurs qu’il a été fait appel aux anciens travailleurs du téléphérique qui ont exercé dans la période fin des années 1980 et début des années 1990. Toutefois, un ex-travailleur que nous avons rencontré, assure qu’il n’a toujours pas été rappelé à ce propos, tout en précisant qu’il n’est ni retraité ni résidant en dehors de la ville de Blida. A la question portant sur une idée globale des prix qui seraient éventuellement appliqués aux usagers, notre interlocuteur affirme que la structure des prix ne sera arrêtée qu’à partir d’une étude statistique de la typologie, surtout quantitative et à un moindre degré qualitative, des flux de visiteurs et touristes empruntant cet itinéraire. Chréa, la « dulcinée » des cimes de l’Atlas blidéen, souvent enveloppée de cumulonimbus, de flocons de neige papillonnant et embellie par ces cèdres endémiques de l’Atlas, serait-elle accessible aux humbles citoyens déjà aux prises d’un vécu qui se fait plus qu’hostile.
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Par Abdelli Mohamed
El Watan, Ă©dition du 06 Septembre 2008
# Administrateur | 06/09/2008 | Info
> SCIENCES
Biologie, mathématiques, économie… : 20 rencontres scientifiques à ne pas rater
Génie civil. A l’occasion du 28e anniversaire du séisme de Chlef, l’université Hassiba Ben Bouali de la ville organise, les 25 et 26 novembre, un séminaire national de génie civil pour faire le point sur les avancées dans la conception parasismique des bâtiments, le traitement et renforcement des sols, la durabilité des bétons utilisés dans les constructions…
Mathématiques. L’université Houari Boumediène à Alger annonce du 18 au 23 octobre le deuxième colloque international en systèmes dynamiques, suivi, du 22 au 24 novembre, par des journées de statistiques « modélisation et application ». C’est à l’université Badji Mokhtar de Annaba que se tiendra, les 10 et 12 novembre, le troisième colloque sur les équations différentielles et leurs applications, puis à l’université Mentouri de Constantine, les 29 et 30 novembre, le 9e colloque d’algèbre et de théorie des nombres avec au programme : courbes elliptiques, théorie des nombres, statistiques, réseaux de neurones, théorie des jeux appliqués à la cryptographie.
Biologie/agronomie. A Annaba, les 13 et 15 octobre, se tiendra le 3e colloque euro-méditerranéen sur la biologie animale et l’environnement. Un séminaire national sur les interactions faune-flore et leurs impacts sur les changements globaux, organisé par la faculté des sciences agro-vétérinaires de l’université Saâd Dahlab de Blida, a été reporté aux 2 et 3 décembre. Un autre séminaire international sur les zones humides nord-africaines est également annoncé du 2 au 4 décembre à la faculté des sciences et de l’ingéniorat de l’université du 8 Mai-1945 de Guelma. Biochimie. Les 14e journées nationales de microbiologie, organisées entre autres, par la Société algérienne de microbiologie, se tiendront à l’université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen les 11 et 12 novembre. D’autres journées nationales de biochimie et microbiologie appliquées sont programmées à Annaba pour les 15 et 16 décembre.
Economie. La faculté des sciences économiques de l’université Badji Mokhtar de Annaba prévoit trois rencontres une sur le marché financier entre la théorie et la pratique les 21 et 22 octobre, une sur les alliances stratégiques les 11 et 12 novembre, et un séminaire international sur l’économie de l’environnement « transport et environnement » les 22 et 23 novembre. Physique/Chimie. A l’université de Bab Ezzouar, une conférence internationale sur l’optique, la photonique et leurs applications réunira des chercheurs et des industriels du 12 au 15 décembre pour présenter les résultats des dernières recherches et envisager des échanges. La faculté des sciences de Tlemcen recevra les 13 et 14 décembre le 7e symposium national de chimie organique, industrielle et pharmaceutique sous l’égide de la Société algérienne de chimie.
Archéologie. Le département d’archéologie de l’université de Guelma organise les 29 et 30 novembre la première table ronde sur l’inventaire archéologique soutenue par le réseau des universités euro-méditerranéennes Téthys, avec pour ambition d’ouvrir à partir d’exemples concrets une discussion avec tous les archéologues œuvrant dans l’espace méditerranéen sur les questions d’inventaire archéologique mené à terre et sous les eaux. Informatique. Le symposium international le plus original se tiendra à la bibliothèque centrale pôle Imama de l’université de Tlemcen, sur l’ « outil informatique au service de la langue arabe face à la mondialisation » les 15 et 16 novembre.
Autres rendez-vous : conférence internationale sur la découverte du savoir dans les bases de données du 11 au 13 octobre à Tlemcen, les journées d’études algéro-françaises en imagerie médicale à Blida du 22 au 24 novembre et les journées scientifiques sur l’informatique et ses applications, à Guelma, du 1er au 3 décembre.
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Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, Ă©dition du 06 Septembre 2008
# Administrateur | 06/09/2008 | Info
> RÉGIONS
Campagne de sensibilisation sur les catastrophes naturelles : Forte activité sismique à Guelma
A Guelma, 124 secousses telluriques ont été enregistrées par le centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) depuis l’année 2003 à août 2008. Leur amplitude varie entre 2,0 et 4,8 sur l’échelle de Richter.
La wilaya de Guelma est classée à risque plus que moyen, codifié II B, selon les règles parasismiques algériens (RPA 1999), révisées en 2003. En effet, une campagne de sensibilisation contre les catastrophes naturelles diligentée par la Protection civile, moyennant une caravane, débutera le 10 septembre prochain et ciblera les 10 chefs-lieux de daïra que compte la wilaya de Guelma en ce mois de Ramadhan pour s’achever le 28 du mois en cours. Une troupe théâtrale de la Protection civile se produira sur les places publiques, ainsi que des projections vidéo et distribution de dépliants viendront en appoint pour de plus amples explications sur la conduite à tenir en cas de séisme, thème principal de cette campagne.
La plage horaire choisie se situe entre 20h30 à 23 h30, nous fait-on savoir. Ainsi, lors d’un point de presse organisé, mercredi passé, au niveau du siège de la Protection civile de Guelma, les différents intervenants, et à leur tête le directeur de ce corps, étaient unanimes pour dire que « le meilleur moyen de communication avec le citoyen est l’audiovisuel, sans omettre la contribution non négligeable de la presse écrite ». L’intense activité sismique de la région de Guelma a été également mise en exergue, pour cela serait-elle une région à risque majeur ? A ce sujet, l’on nous répond : « Si une zone connaît une activité sismique constante, cela révèle que l’énergie emmagasinée dans le sous-sol se dissipe graduellement, contrairement aux régions situées sur ces même zones où l’activité est négligeable ». En clair, chaque zone a sa propre cocote-minute : pour Guelma, l’énergie s’évacue, mais pour des régions comme celle de Bouchegouf, rares sont les secousses.
Néanmoins, dans tous les cas de figure, une conduite à tenir est à observer à la lettre par la population, avant, pendant et après un tremblement de terre. Et à ce propos, l’on nous dira : « Qu’elles soient collectives ou individuelles, les habitations doivent disposer de robinets d’arrêt de gaz et d’eau, ainsi que d’un disjoncteur accessible et à portée de main. Les meubles et appareils lourds doivent impérativement être fixés ». Pour ce qui est du meilleur moyen pour s’abriter en cas de séisme, nos interlocuteurs avanceront : « Abritez-vous sous une table solide, sous le cadre d’une porte ou aux angles des pièces. Evitez surtout de vous tenir près des fenêtres ou sur les balcons. La fuite, en empruntant la cage d’escaliers, est le meilleur moyen d’être piégé par l’effondrement d’une bâtisse, c’est la mort assurée ! » Nous noterons enfin que cette caravane de sensibilisation entre dans le cadre d’un programme national, où chaque direction de la Protection civile à travers les 48 wilayas du territoire national est chargée d’organiser sa propre campagne en fonction des spécificités de la wilaya liées aux catastrophes naturelles ou technologiques.
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Par Karim Dadci
El Watan, Ă©dition du 06 Septembre 2008
# Administrateur | 05/09/2008 | Info
Batna
Ramadan : goûts et saveurs
Tradition • Les Batnéennes redoublent d’ingéniosité mais surtout d’authenticité, pour accueillir ce mois béni.
Nombreuses sont les traditions célébrant l'avènement du mois béni du ramadan dans la wilaya de Batna où les familles, dans une ambiance conviviale, font tout pour les perpétuer. L'accueil de ce mois sacré commence particulièrement par la préparation du frik (blé vert grillé) que les ménagères achètent en l'état avant de le nettoyer et de le broyer au moulin manuel en pierre. Une fois concassé, le frik est passé au tamis dont le diamètre des ouvertures des mailles est choisi en fonction du goût des membres de la famille dont certains préfèrent le grain fin, alors que d'autres optent pour le gros calibre, question de mieux apprécier le goût du blé.
Viennent ensuite les assaisonnements qui sont délicatement et savamment choisis par les femmes elles-mêmes le plus souvent au niveau du marché local aux épices, Errahba. Selon Réda, tenant une échoppe sur cette place, les femmes, de par leurs connaissances, choisissent les épices les plus fraîches dont les arômes sont plus forts et plus piquants. Achetées généralement sous forme de graines, ces épices sont nettoyées de certaines impuretés et séchées avant d’être passées à la meule pour les réduire en poudre ou carrément les envoyer à des meuneries spécialisées uniquement dans la transformation des épices en poudre. Chaque épice est ensuite conservée dans un bocal hermétiquement fermé pour mieux conserver l'arôme et le plus longtemps possible.
Dans les localités rurales, les femmes ont encore l'habitude de préparer en cette période la rouina qui est un genre de semoule obtenue à partir du blé grillé avant son broyage. Elle sert surtout à la préparation de confiseries traditionnelles présentées durant les soirées du ramadan et lors du s’hour.
Une autre tradition veut que les femmes renouvellent à l'occasion leur vaisselle faisant ainsi honneur à l'hôte sacré alors que certaines autres se contentent d'acheter la traditionnelle marmite en terre cuite considérée comme le meilleur ustensile pour préparer une bonne soupe au frik.
Ces préparatifs sont couronnés par un grand nettoyage de la maison, particulièrement la cuisine remise à neuf à l'occasion et où les femmes passent le plus clair de leur temps à mijoter ces délicieux mets.
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Par R. L. /APS
infoSoir, Ă©dition du 4 Septembre 2008
# Administrateur | 04/09/2008 | Info
En visite d’inspection sur les chantiers d’infrastructures routières de la capitale
Ghoul satisfait de l’avancement des travaux
Le ministre des Travaux publics a entamé, hier, une série de visites de travail et d’inspection de l’est à l’ouest de la capitale. Il ressort de cette visite la réception prochaine d’une partie de la voie express Aïn Benian–Boufarik et une autre de la RN 24 aux environs d’Alger plage. « La livraison de cette voie se fera au plus tard d’ici 15 jours entre Baba Hassen et Douira », a indiqué M. Amar Ghoul, en soulignant que les instructions données lors de la dernière visite pour exécuter tous les travaux avec une cadence soutenue, ont été prises en considération par le responsable de la Direction des travaux publics (DTP). Le ministre, qui a affiché sa satisfaction quant à l’avancement «appréciable» des travaux, n’a pas manqué de mettre l’accent sur certaines sections afin d’accélérer le rythme et de continuer l’effort durant ce mois sacré. Ainsi, le premier point de la visite est consacré à la RN36, à la RN1 (Tessala-El Merdja) et à la RN11 (les Dunes).
Après avoir écouté attentivement les explications du responsable de la DTP, le ministre a mis en garde ce dernier quant aux intempéries et aux orages qui peuvent entraver ou ralentir la cadence des travaux. « Il faut prendre en considération les changements climatiques », a lancé le ministre, avant d’ajouter que « les terrassements doivent être achevés avant l’hiver ». Le deuxième ouvrage, le plus important selon le responsable du secteur, est le dédoublement de la RN24 qui mène de Cinq Maisons jusqu’à la limite avec la wilaya de Boumerdès en passant par Bordj El Bahri et Bordj El Kiffane et Bordj El Bahri-Oued Reghai. A ce propos, il a instruit les entreprises engagées dans ce projet à ouvrir tout le couloir et d’achever le terrassement au niveau de la RN24. Le ministre a exigé à ce que ces travaux soient finalisés avant la mi-octobre. Certaines sections sont également en voie d’achèvement et de finalisation, il suffit juste d’exécuter les travaux secondaires. L’autre point visité est le carrefour Fernane El Hanafi-Rampe des Fusillés qui connaît la réalisation d’une trémie en deux voies d’Hussein Dey–Hassiba Ben Bouali. Une trémie qui, d’après Ghoul, est un axe autoroutier pour mettre fin au flux et au trafic à travers toute cette région. Les ouvrages d’art de liaison et de la trémie qui se situent entre El Madania et Guaridi sont exceptionnels et prendront en charge un trafic très important, comme ils desserviront le nouveau siège du ministère des Affaires étrangères et celui de la Culture.
Par ailleurs, le ministre a exhorté les responsables des chantiers à préserver l’environnement et l’esthétique. « Le nettoyage des chantiers et la plantation d’arbres sont primordiaux », a insisté le ministre à chaque point inspecté. Quant à l’éclairage de ces projets de grande envergure, les trémies, les ponts et autres, Ghoul s’est contenté de dire : « C’est urgent de coordonner avec le réseau Sonelgaz afin de résoudre définitivement le problème de l’électricité, car cela nécessite un travail minutieux et intelligent.» Le prochain rendez-vous est prévu dans les dix jours à venir.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 04 Septembre 2008
# Administrateur | 04/09/2008 | Info
Les Algériens préfèrent le farniente
El Biar, Chevalley, Didouche-Mourad, boulevard des Martyrs, tous ces carrefours connus pour les gros embouteillages qui s’y créent, étaient pour ce premier jour de jeûne plutôt tranquilles.
Les premiers jours du mois sacré du Ramadhan sont particulièrement calmes et les choses ne semblent pas devoir y déroger cette année.
Loin de la grande effervescence habituellement constatée, ce premier jour de jeûne a été plutôt marqué par l’oisiveté des citoyens.
Cet état de fait est constaté à travers la densité du trafic routier. Habituellement saturées aux heures de pointe du matin et du soir, les routes et autoroutes de la capitale étaient anormalement vides. Les habituels points noirs du centre-ville de la capitale ont retrouvé leur fluidité.
El Biar, Chevaley, Didouche-Mourad, le boulevard des Martyrs, tous ces carrefours routiers, connus pour leurs gros embouteillages, étaient pour ces deux premiers jours de jeûne plutôt tranquilles, synonyme d’une certaine inactivité chez les citoyens.
Et pour cause! Les parkings résidentiels étaient particulièrement chargés, à croire que nous sommes vendredi et que les propriétaires des véhicules, qui y étaient garés, n’avaient pas quitté leur domicile de la journée. Citons pour simple exemple, le parking résidentiel de l’une des cités sises face au stade de Kouba.
Durant les autres jours de l’année, ce parking est déserté dès les premières heures du jour. Or, en milieu de journée de ces deux premiers jours de Ramadhan, ce parking n’a pas semblé désemplir, alors que ces deux journées sont des jours ouvrables, précisons-le.
Par ailleurs, ces constatations semblent paradoxales lorsqu’il est constaté parallèlement, la forte activité des bureaux de poste, des banques, et autres studios de photographes et marchés.
Le Ramadhan coïncidant avec la rentrée sociale et scolaire, les centres d’activité précités semblent travailler à un rythme élevé.
Dans les bureaux de poste d’abord, où les employés se sont retrouvés débordés par un rush impressionnant de citoyens.
Des chaînes de 20, voire 30 personnes venues retirer de l’argent pour faire le marché et garnir la table du Ramadhan, s’établissaient devant les guichetiers chargés des opérations de retrait d’argent et de payement à vue.
Et c’était sans compter sur l’humeur de certains clients pour rendre la tâche de ces agents plus ardue, puisque certains débordement ont eu lieu dans différents bureaux de postes, comme celui de Kouba, où un homme d’une trentaine d’années venu retirer une grosse somme d’argent sans aviser le bureau 24 heures à l’avance comme le stipule le règlement -qui s’est vu refuser sa demande- a fait tout un tapage à l’opératrice chargée de son cas.
Les photographes ont eux aussi été assaillis par les clients qui se sont présentés bien tardivement, pour préparer leurs dossiers administratifs de la rentrée.
Ces derniers ne sont pas les seuls à subir cette ruée, puisque les APC sont elles aussi concernées par ce flux de retardataires désireux d’en finir avec la «paperasse» pour s’affairer aux préparatifs du ftour ou encore «dormir» jusqu’à l’iftar comme Saïd, un jeune homme rencontré à l’APC d’El Biar qui nous a indiqué être là «parce que je suis obligé de faire ces documents, sinon je serais resté chez moi en train de dormir jusqu’à l’Adhan ».
Un bel aperçu de la rentrée sociale qui attend les citoyens algériens qui préfèrent le farniente durant ce mois sacré à l’activité intensive qui aurait dû caractériser celui-ci.
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Par Yasmine ZOUAGHI
L'Expression, Ă©dition du 03 Septembre 2008
# Administrateur | 03/09/2008 | Info
Premiers pas avec Chrome, le navigateur Internet de Google
DR¦ La page de démarage de Google Chrome
affiche vos sites les plus visités
Il est donc là . Après l’excitation générée par la bande dessinée explicative hier, Chrome, le navigateur Internet version Google, est disponible en version beta.
Ca se télécharge ici –pour Windows seulement pour l’instant
Pendant ma pause déj’ (pacific time), et avant de suivre la convention républicaine, j’ai pu m’amuser un peu avec. Premières impressions.
Les bons points
Déjà , l’installation est rapide –quelques secondes tout au plus. Chrome importe ensuite différents paramètres de mon Firefox (favoris, historique…) et c’est parti.
Google nous l’a fait épure maximum: out menus, boutons multiples, champ de recherche, favoris… Le roi, c’est l’onglet. Les onglets occupent en effet tout le haut d’écran, avec un design qui donne l’impression d’avoir un classeur d’écolier, avec ses intercalaires du 21e siècle. Comme dans FireFox (et d’autres), on peut les déplacer à loisir en les glissant –avec toute la fenêtre transparente qui suit. C’est fluide et c’est joli.
La home de Chrome affiche donc les sites qu’on visite le plus souvent, en miniatures, les rendant accessibles en un clic (on peut aussi le configurer pour lui imposer d’ouvrir plusieurs pages au démarrage). Ca s’oppose un peu à la philosophie d’avoir un portail type NetVibes ou iGoogle. A voir.
L’omnibox à tout faire. Il n’y a donc qu’un seul champ pour taper les adresses et ses recherches –Firefox 3 le propose déjà . Mais l’omnibox est intelligente: visitez amazon.com une première fois, et la suivante, Chrome détecte que le site abrite un moteur de recherche et vous pouvez directement (en tapant le début de l’adresse, puis en appuyant sur la touche Tab) effectuer une recherche pour acheter un bouquin ou un dvd.
Navigation ultra rapide. Même avec une quinzaine d’onglets ouverts, tout reste fluide. Mais surtout, la vitesse d’affichage semble enterrer Firefox (il faudrait comparer avec le dernier Safari). Peut-être est-ce dû au moteur javascript --construit de toute pièce pour Chrome-- mais même des applications lourdes comme Yahoo mail (version ajax) sont ultra réactives (classer 1000 mails par objet ou date se fait quasi instantanément).
Prêt à l’emploi. Pas besoin de télécharger moult plugins flash ou shockwave, tout se fait à l’installation, caché. YouTube marche très bien, tout comme ce petit jeu de ping-pong sur lequel je viens de perdre 10min.
Un processus par onglet. Sans rentrer dans les détails trop techniques, Chrome crée donc un processus pour chaque onglet. Cela signifie donc que si l’un des onglets crash, vous ne perdez pas les autres et votre souris ne volera plus dans la pièce. A noter que Chrome n’a pas planté, mais mon Windows XP, si. Au redémarrage, il a proposé (comme le font les autres) de rouvrir les pages précédentes.
Incognito. Chrome propose donc un mode «pas vu, pas pris» bien foutu, qui ne s’applique qu’à l’onglet choisi, et pas à tous. Il suffit de le créer avec le raccourci CTRL+SHIFT+N c’est parti pour… euh, organiser une surprise party pour l'anniversaire de votre copine sans laisser une seule trace (cookies, historique etc). Ca marche aussi pour des choses moins recommandables.
Prévention. Si vous visitez un site plein de scripts malveillants (type astalavista.box.sk, l’ancêtre des sites de pirates en herbe), Chrome le bloque et vous avertit que ce n’est peut-être pas une bonne idée.
Les mauvais (ou moins bons) points
Gourmand. Les processus multiples, c’est bien, mais pas vraiment économe. Une dizaine d’onglets ouverts sous FireFox utilisent –sur ma machine-- environ 130 Mo de mémoire vive. Chrome, près de deux fois plus.
Pas de pop-up killer intégré (ou sinon je ne l’ai pas trouvé). En revanche les fenêtres indésirables ne s’affichent pas en grand mais juste la barre de titre. Il faudra quand lui ajouter une Google ou Yahoo bar a priori.
Gestion des favoris. Google ne s’est pas foulé et organiser/trier ses bookmarks prend un temps fou.
Pas encore de plugins. Forcément, il vient de sortir. Mais nul doute que ce qui a fait le succès de Firefox s’appliquera aussi à Chrome: étant open source, tous les développeurs en herbe vont pouvoir ajouter des fonctionnalités au fur et à mesure (faire une recherche en sélectionnant des mots dans la page et en les «glissant», naviguer en dessinant des directions à la souris etc).
La gestion de Gears, elle est où? Gears, c’est cet outil de Google permettant notamment d’accéder à des contenus online en étant offline (sa boite gmail, son calendrier, Google Doc, Myspace). Si Chrome intègre le plugin par défaut, je n’ai jamais eu le message disant «ce site veut utiliser gears, voulez vous l’autoriser». Et vous? Sinon, ça va surêment venir très vite.
Conclusion
Il ne s’agit que d’une version beta, mais Google frappe donc très fort. Tellement que certains ont peur: à quelques jours de son 10e anniversaire, ce 2 septembre marquera-t-il le jour où Google est devenu aussi maléfique que Microsoft? Comme expliqué ici ou là , l’ambition de Google n’est pas de s’attaquer à Internet Explorer ou Firefox, mais à Windows lui-même: Chrome, connecté à toute la galaxie d’application Google devient une sorte de «système d’exploitation» de votre bureau. Couplé à Gears et à un linux minimal pour gérer le matériel et hop, Windows à la poubelle. Ou pas.
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Philippe Berry, Ă Los Angeles
20Minutes.fr, Ă©ditions du 03/09/2008 - 02h21
# Administrateur | 02/09/2008 | Info
Les constantinois investissent les commerces jusqu’à l’heure du f’tour
Quand les marchés «régulent» l’ambiance du jeûne
En 24 heures, la ville du Rocher s’est métamorphosée aux couleurs ramadhanesques. S’il y a bien évidemment de nouveaux jeûneurs qui ont atteint l’âge de la puberté, de nouveaux commerçants conjoncturels s’essayent aux spécialités du gâteau et des pâtisseries traditionnelles, aux côtés des anciens chevronnés de la zlabia. Aussi, ceux-ci sont lésés par l’émergence de ces novices qui investissent ce domaine uniquement durant ce mois. Par ailleurs, Constantine aura connu depuis peu d’années la tradition algéroise qu’est kalblouz, un gâteau présent sur toutes les tables des familles Constantinoises au f’tour.
Celui-ci est toutefois loin de détrôner la «djaouzia», la friandise «reine» constantinoise, à base de lait pur, de miel et de noix.
La recette n’est jamais livrée, «Coca Cola» détient la réponse ! La pâtisserie de la capitale se fait désirer dès les premières heures chez ses fabricants. A quelques heures de la rupture du jeûne, des files interminables atteignent leur maximum au seuil de ces commerces pour acheter le morceau à 25 DA. Ce sera ainsi le long des 30 jours (ou 29) du mois sacré. Les marchés des fruits et légumes ont, quant à eux, enregistré dès les premières heures une affluence un peu allégée dès lors que la veille toute la population aura investi les différents souks pour s’approvisionner de peur de voir les prix s’envoler. A tort, car les armes des marchands seront affûtées, au moins pour la première semaine : c’est la tradition du marché constantinois.
De surcroît, les viandes rouges ont enregistré une inflation de plus de 150 DA. Quant au poulet, il a gagné des plumes en plus, son kilo est cédé à près de 270 DA. Les fruits n’ont pas été en reste de ce baromètre « improvisé ».
Les bananes, le raisin, les poires, les pêches sont cédés respectivement à 120, 90 et 160 DA. «Franchement, on ne comprend pas l’attitude du consommateur algérien. D’une part, on décrie les prix exorbitants et, d’autre part, on se bouscule au marché pour épuiser les produits sur les étals. Il est difficile de situer le pouvoir d’achat des citoyens », s’étonne un père de famille à l’intérieur d’un marché public. Ramadhan, c’est la religion par-dessus tout, mais qui peut échapper à son aura « imprévisible », notamment pour les consommateurs de la nicotine… Des nerfs d’acier sont requis pour achever la journée sans bavure. Mais « la rue » s’irrite souvent pour un rien, de l’excès de zèle qui fera subir à la population d’autres désagréments.
En somme, la cité a entamé le jeûne dans un climat « d’approvisionnements », la tradition ramadhanesque guidera les habitués à Souika et à Rahbat Essouf, dans l’après-midi, pour continuer leurs achats (pain de maison, galette, pizza traditionnelle…) et ce, jusqu’à la minute précédant la rupture du jeûne.
[ source ]
Par Nasser Hannachi, correspondant Ă Constantine
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 02 Septembre 2008
# Administrateur | 02/09/2008 | Info
Le gouvernement invité à renforcer le contrôle durant le mois sacré de Ramadhan
Bouteflika appelle à la défense du consommateur
Le mois de carême dans notre pays se confond aisément avec la spéculation et le gain facile auxquels s’adonnent des commerçants véreux, qui profitent de la demande effrénée sur certains produits de consommation pour moduler les prix à leur guise. Le citoyen-consommateur, groggy, met la main à la poche, ne sachant à qui se plaindre. Pour cause, les services de contrôle des prix sont soit inopérants ou alors inefficients, arguant que les prix sont libres, en vertu de la sacro-sainte loi du marché.
Devant cette situation, le président Abdelaziz Bouteflika est intervenu, lors du dernier Conseil des ministres, pour réaffirmer le rôle de l’Etat dans la protection du consommateur, en affirmant que, « la libéralisation des activités d’importation, de commerce de distribution ainsi que de production des biens de consommation n’est nullement synonyme de désengagement de l’Etat de ses responsabilités de régulation, de contrôle et, le cas échéant, de sanction des différentes formes de fraudes et d’atteinte aux intérêts des consommateurs. Bien au contraire, c’est aujourd’hui que l’Etat est davantage interpellé dans sa mission de défense du consommateur ». Ce rôle de l’Etat ne peut atteindre ses objectifs que s’il s’accompagne de l’implication des citoyens, qui, pour défendre leurs intérêts, doivent nécessairement s’organiser au sein d’associations de consommateurs, auxquels l’Etat se dit disposé à apporter le soutien nécessaire. Le président de la République affirme, en ce sens : « Certes, les citoyens doivent s’organiser en associations de consommateurs auxquelles l’Etat est disposé à apporter son plein soutien. Mais, les pouvoirs publics et, au premier chef, les administrations chargées du contrôle commercial et de la qualité ont pour devoir de se mobiliser et de veiller au respect des lois par chacun », a relevé le président de la République.
D’autre part, le chef de l’Etat a saisi cette occasion pour inviter le gouvernement à mobiliser le contrôle commercial durant le mois sacré de Ramadhan, pour préserver la santé et le pouvoir d’achat des citoyens et sanctionner toute forme de dépassement constaté.
C’est dans ce cadre qu’entre l’adoption au Conseil des ministres d’un projet de loi relatif à la protection du consommateur et à la répression des fraudes. Destiné à être substitué à l’actuelle loi datant de 1989 en matière de protection des consommateurs, ce texte vise notamment à combler les vides juridiques apparus en la matière, à la lumière des mutations économiques survenues dans notre pays, garantir le respect de la conformité des produits et services dans toutes les étapes de leur mise à la consommation, en renforçant les mesures de contrôle et de répression des fraudes.
Ce projet de loi se fixe pour objectif également d’instaurer des mesures de protection de la santé et de la sécurité des consommateurs.
Encourager le mouvement associatif de protection des consommateurs, en appoint au rôle des pouvoirs publics, en lui octroyant la qualité d’association d’utilité publique à même de bénéficier de l’assistance judiciaire est l’autre but recherché par l’adoption du projet de loi susmentionné.
[ source ]
Par Amar Rafa
Photo : APS
La Tribune, Ă©dition du 02 Septembre 2008
# Administrateur | 01/09/2008 | Info
Programme des soirées de Ramadhan de l’Etablissement Arts et Culture
La diversité au rendez-vous
Après de longues journées de jeûne et d’abstinence, les Algérois auront de quoi se régaler le soir et pas qu’en nourriture appétissante et consistante ! Il y a aussi ce qu’on appelle la nourriture spirituelle, la culture et la détente.
Pour ce faire, plusieurs établissements ont concocté des programmes diversifiés et attrayants. Parmi eux figure celui des Etablissement Arts et Culture, intitulé « layali Ramadhan » dans lequel la palette d’activités proposées rejoint la diversité des espaces qui les accueilleront. Au programme, mode, soirée musique avec aussi bien du gnawi, du flamenco que du rock ou du chaabi, l’art pictural et l’incontournable théâtre. Pour accueillir ce programme « à la carte », six espaces ont été sélectionnés : l’espace plein air, l’auditorium, Nadi El Anka, la grande salle, l’espace Casbah et les galeries Ismaïl Samson et Casbah. Au menu, un plan segmenté en plusieurs catégories.
D’abord, la catégorie musique du patrimoine avec du hawzi, du gnawi, mais plus de 30 artistes de chaabi qui défileront sur la scène de l’espace Casbah. La catégorie musique moderne avec des soirées de gnawi, de rock, de pop, de flamenco et bien d’autres, sur scène : T34, Freedom’s, Triana d’Alger, King’s Melody et d’autres jeunes groupes à découvrir.
• Une catĂ©gorie rĂ©servĂ©e aux dĂ©filĂ©s de mode et shows de coiffure.
• La catĂ©gorie rencontres et hommages avec les soirĂ©es de la littĂ©rature amazighe, des rencontres sur le théâtre et un hommage au dĂ©funt poète Djamel Amrani.
• Et, enfin, la catĂ©gorie « coup de cĹ“ur » avec le groupe « les Orientales », trois solistes qui revisitent les plus grands succès du music-hall d’AlgĂ©rie mais aussi avec le concert exceptionnel de Samira Brahmia et une djelsa avec Petit Moh.
• Il y a aussi l’espace théâtre de plein air qui accueillera deux grands concerts : la soirĂ©e d’ouverture du 4 septembre animĂ©e par l’ensemble des artistes programmĂ©s durant le mois et le concert Ă©vĂ©nement de cheikh Sidi BĂ©mol du 11 septembre Ă l’occasion de la sortie de son nouvel album sur les chants marins.
La nouveauté de cette 2ème édition de « layali Ramadhan » et de son programme à la carte n’est autre que « l’espace est à vous ». Un espace libre et ouvert où des artistes de tous bords peuvent organiser leurs soirées et rencontres conviviales… Il ne reste plus qu’à souhaiter au public algérois une bonne dégustation !
[ source ]
Par Fella Bouredjiµ
La Tribune, Ă©dition du 1er Septembre 2008
# Administrateur | 01/09/2008 | Info
Ramadhan, rentrée scolaire…
Septembre, le symbole d’une rentrée à plusieurs incertitudes
Début du mois de Ramadhan, rentrée scolaire dans quelques jours et fin symbolique des vacances : le début du mois de septembre porte une symbolique de plus en plus affirmée. Les choses ne changeront certainement pas cette année. Et la polémique n’a pas non plus attendu le jour J pour commencer.
Comme chaque année, en effet, les manchettes des journaux, ces derniers temps, traitent souvent de la problématique de la hausse des prix à chaque veille de Ramadhan.
Un mois qui vient greffer ses difficultés sur celles relatives, notamment, à la rentrée scolaire qui exige des dépenses particulières pour les ménages. Il faut relever, cependant, que si, effectivement, les prix de plusieurs produits ont connu une nette augmentation en l’espace de quelques jours seulement, on est loin de la folie des années précédentes.
Du moins sur certains légumes essentiels à une période de frénésie de consommation et d’excès. Sauf que la rentrée n’est pas que le Ramadhan. Dans deux semaines, près de 8 millions d’enfants vont prendre le chemin de l’école avec ses trois paliers, le primaire, le moyen et le secondaire. Cet événement est aussi porteur de beaucoup de dépenses pour les parents. La facture sera trop salée pour les ménages à petits revenus ou les simples salariés qui, comble de l’injustice, n’arrivent pas à satisfaire convenablement aux exigences de leur progéniture. En plus des dépenses sociales, le mois de Ramadhan et la rentrée scolaire sont aussi porteurs de danger sur le plan social.
Plusieurs commentateurs ont ainsi mis en avant ces derniers temps –tout comme les années précédentes d’ailleurs- le risque d’une explosion sociale. Les plus pessimistes risquent, cependant, d’être démentis. La rentrée, malgré les difficultés, ne s’annonce pas aussi explosive que d’habitude malgré les prévisions alarmistes.
Et pour cause, les sommes faramineuses dégagées par le ministère de la Solidarité pour soutenir les prix et venir en aide aux démunis sont de nature à calmer certains esprits, même s’il est utile de mentionner que ce ne sont là que des solutions de replâtrage sans lendemain. Le seul conflit sérieux susceptible de dégénérer à la rentrée était la grève de la faim des enseignants vacataires qui a trouvé, fort heureusement, un dénouement heureux. Là non plus, le problème n’est pas totalement réglé malgré les promesses de Boubekeur Benbouzid qui, tout en accordant des concessions, a tenté de sauver les apparences avec une fermeté de mauvais goût.
Le seul secteur où la rentrée de cette année peut se distinguer est la politique. Là , il peut y avoir une tempête d’automne, même si des changements profonds n’auront certainement pas lieu.
En plus des universités d’été qui se sont achevées, le mois de septembre est aussi porteur de mouvements de contestation au sein de certains partis politiques. Il s’agit notamment du FFS, dont d’anciens militants se sont réunis à Akbou (Béjaïa), et le Mouvement de la société pour la paix dont les ramifications de la crise post-congrès n’ont pas connu leur épilogue.
Des changements à la tête de certaines administrations publiques et de postes importants peuvent aussi survenir dans les semaines qui viennent. Tout comme les «auditions» des ministres du gouvernement Ouyahia par le président de la République qui peuvent être de retour, tellement elles sont devenues ces dernières années presque une tradition.
Malgré ces spécificités, la rentrée dans sa globalité na va quand même pas durer une éternité. Le mois de septembre n’est qu’un mois de l’année, même si l’automne pourra avoir ses légendes.
[ source ]
Par Ali Boukhlef
Photo : ZoheĂŻr
La Tribune, Ă©dition du 1er Septembre
# Administrateur | 01/09/2008 | Info
Constantine Ă la nuit du doute
Pitié pour les bourses moyennes !
La « furia » des prix a débuté tôt hier dans les différents souks de la ville. Aucun produit alimentaire n’a échappé à leur envolée. Il en va ainsi des viandes, des légumes et des fruits. La population constantinoise a donc renoué intensément avec les étals en prévision de la nuit du doute. Ce rush a donné des ailes aux commerçants qui renvoient la balle des augmentations aux grossistes qui, eux aussi, trouvent une échappatoire facile en accusant « la mété o» d’avoir infesté leurs productions de légumes, comme la tomate, la salade verte et la courgette, ce qui explique cette augmentation. Même si ces légumes poussaient d’eux-mêmes, la tradition de « l’inflation ramadhanesque » ne changerait pas pour la majorité des vendeurs et revendeurs. « Je n’achète que l’essentiel, je ne vais pas m’approvisionner en courgette dont le kilogramme flirte avec les 120 DA ! Il faudrait être fou ou milliardaire pour céder aux caprices de Ramadhan », indique un homme qui faisait ses courses dans un marché de la cité. « Je préfère brûler mon estomac avec une boîte de harissa à 35 DA que de débourser un prix exorbitant pour quelques poivrons et conforter en plus la position de ces marchands mercenaires », ironisera un citoyen accosté à quelques mètres du marché couvert de Saint-Jean. La pomme de terre pourtant régulée, à la faveur du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrlac), n’a pas été épargnée par le « vol » à l’étal. Le kilogramme dépasse les 25 DA alors que ce produit est largement disponible. En plus, Constantine a agréé trois opérateurs pour assurer sa (la pomme de terre) régulation en cas de « crise ». En effet, 607 tonnes sont stockées dans des chambres froides. A vrai dire, la balance entre l’offre et la demande dicte la loi du marché. D’où découle un seul dindon de la farce : le consommateur aux tentations alimentaires faciles. Si le carême donne du tournis à plus d’un, la patience reste le moyen le plus efficace pour le budget des bourses moyennes, d’autant que l’événement de la rentrée sociale de cette année est double : la rentrée scolaire pointe son nez, soit d’autres dépenses pour les ménages. A peine auront-ils passé quelques jours de jeûne qu’ils changeront de registre d’achat en se rendant chez les détaillants des fournitures scolaires.
Une autre « galère » les attendra du côté des marchands de vêtements. A vrai dire, avec la dégradation du pouvoir d’achat des Algériens, l’action de solidarité reste un moyen insuffisant malgré la bonne volonté des pouvoirs publics à apporter une aide aux familles nécessiteuses.
L’action devrait être élargie aux associations, tout en s’appuyant sur les procès-verbaux du commerce pour « éradiquer » la fraude chez quelques marchands et autres circuits informels sans scrupules, sans rahma en ce mois pourtant de piété et de communion.
[ source ]
Par Nasser Hannachi, correspondant Ă Constantine
Photo : ZoheĂŻr
La Tribune, Ă©dition du 1er Septembre8