# Administrateur | 11/09/2009 | Sante
Médicaments : La pénurie s’étend à d’autres produits
Il en est de même pour certains produits utilisés pour l’hygiène hospitalière et l’industrie agroalimentaire (désinfectants, solutions hydro-alcooliques). La pandémie de grippe A(H1N1) menace réellement des établissements sanitaires qui sont actuellement en rupture de stock. Les premiers impacts de ces mesures commencent à se faire sentir sur le terrain. Les opérateurs économiques parlent d’un étranglement financier, ce qui provoquera des ruptures de stocks et, par conséquent, une hausse des prix. Les premières victimes sont évidement les malades. « Si ces mesures ont un aspect positif pour la réduction des importations dans certains secteurs, elle porte par contre préjudice au secteur de la santé. Un secteur extrêmement sensible. De telles mesures nécessitent au préalable de la concertation et surtout d’une mise en place d’un plan d’action pour mieux organiser les choses et éviter des perturbations du marché national », nous explique un opérateur économique, qui précise qu’il y a une grande différence entre l’importation d’un produit essentiel comme le médicament et les bananes ou les voitures. Ainsi, les pharmacies sont aujourd’hui dépourvues de plusieurs produits d’urgence. Plus d’une quarantaine de médicaments sont actuellement introuvables dans les officines. Il est de même dans les établissements hospitaliers. Les produits en question sont pour la majorité des médicaments d’urgence. Citons quelques uns d’entre eux, pris sur une liste dont nous détenons une copie : Aldactone 75mg, Medrol 16mg cp, Andriol cp, Tegretol sirop, Adepal, Rifamycine pde, Urobacid 400, Utrogestan, Stediril, Xalatan collyre, Solumedrol 20 et 40, Celestene gouttes, Spasfon inj, Primperan inj, Tobrex collyre, Normacol lavement, Sintrom, Gavison, Oralcon, Levothyrox 50 et 100mg, Dilatrend 6,25mg, Dederidat, Debridat sirop, Smecta, Maxilase sirop et cp, Fluvermal sirop, Fluvermal cp, Nifluril pde, Ferrosanol, Neo-codeine adulte, Madopar 250, Totapen 250 sirop….
Pour le président du Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO), M. Belambri, la situation est insoutenable. « Les ruptures sont devenues permanentes, elles ne s’arrêtent plus, un produit réapparaît et un autre disparaît. Cette rupture touche souvent des médicaments d’urgence comme les corticoïdes injectables ou des produits hautement stratégiques. Des produits fabriqués localement sont aussi touchés, des médicaments de classes thérapeutiques totalement banales comme la chlortetracycline ophtalmique (connue sous le nom d’auréomycine ophtalmique) ou tout simplement la vitamine C en comprimés ou la cyproheptadine en sirop et comprimés (des antihistaminiques). Au passage devons-nous signaler aussi l’absence totale de collutoires et de bains de bouche ? », a-t-il signalé. Ceci complique sérieusement, ajoute-t-il, le travail quotidien du pharmacien. « On ne sait plus quoi stocker à titre préventif afin de pouvoir répondre à la demande de ces milliers de malades devant lesquels nous nous retrouvons totalement désarmés et sans aucune parole pour calmer leur douleur ou leur colère », a-t-il indiqué. Et de préciser : « Les opérateurs en pharmacie ne nient pas ces ruptures et ces perturbations. Pis, ils annoncent que ça risque de s’aggraver à cause des nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire. » « Nous travaillons au jour le jour et nous sommes toujours en attente des fax et des coups de téléphone de nos grossistes pour nous annoncer la disponibilité de tel ou tel produit, mais toujours en quantité limitée », déplore-t-il.
Le président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), Amar Ziad, parle d’une asphyxie financière qui pourrait mettre les opérateurs économiques en grande difficulté (voir entretien). Abondant dans le même ordre d’idées, Amina Hemmadi, directrice commerciale de l’entreprise Nosoclean – un des fournisseurs des hôpitaux en produits d’hygiène hospitalière et de désinfectants – affirme que des problèmes de rupture affectent déjà des établissements de santé. Ce qui risque de s’aggraver à l’avenir avec ces nouvelles mesures de la LFC 2009 qui exigent une mobilisation de fonds prématurée et un délai de procédure majoré de 2 mois au moins. Elle estime que dans ces conditions, il est difficile d’assurer une disponibilité permanente. « La situation ne peut s’améliorer que si les délais de payement par les hôpitaux changent. Ils sont en moyenne de 9 mois. Ce qui va perturber nos prévisions et ralentir fortement nos capacités de rotation et de réapprovisionnement », a-t-elle signalé en précisant qu’une lettre a été adressée aux gestionnaires des établissements publics. « Cette situation se trouve aggravée par les nouvelles dispositions de cette loi de finances générant un surcoût certain, les délais annoncés des prochaines livraisons s’en trouvent déjà compromis », lit-on dans cette correspondance les invitant désormais au règlement des commandes « avec un délai réaliste qui ne saurait dépasser 30 j, et ce, par un engagement écrit ».
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Par Djamila Kourta
El Watan, publié le 11 September 2009
# Administrateur | 10/09/2009 | Sante
Bouteflika exige un programme de qualité des soins
Auditionné hier par le président de la République, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière n’a pas semblé avoir convaincu son interlocuteur nonobstant son recours à la quantification des réalisations du secteur. Si Saïd Barkat s’est efforcé, dans l’exposé qu’il a présenté, à mettre en évidence les acquis du secteur, le chef de l’Etat a tenu à rappeler que l’amélioration des indicateurs et les engagements sans précédent consentis par l’Etat dans le domaine de la santé, quand bien même ils constituent des motifs de satisfaction et de fierté, ne peuvent trouver leur juste traduction que s’ils génèrent une plus grande satisfaction du citoyen.
Et c’est justement là que le bât blesse : la qualité de service des hôpitaux laisse franchement à désirer aussi bien dans les conditions globales de prises en charge qu’en ce qui concerne les soins prodigués aux malades. Le président Bouteflika a instruit à cet effet le gouvernement de « mettre en œuvre un véritable programme de qualité des soins pour mieux protéger, mieux prévenir et évaluer la prise en charge globale de la santé des citoyens ». Il est ainsi absurde de se targuer de l’amélioration de « l’accès aux soins et aux consultations dans le cadre de l’urgence par la densification de centres de proximité dans les grandes agglomérations », comme s’est plu à le noter le ministre de la Santé, si des soins fiables font cruellement défaut. L’état des lieux par les chiffres présentés par le ministre est rassurant.
« Les effectifs médicaux ont connu un accroissement avec des ratios nationaux, en 2009, de 1 généraliste pour 1 457 habitants, de 1 spécialiste pour 2 052 habitants, 1 pharmacien pour 4 492 habitants, 1 chirurgien dentiste pour 3 241 habitants, 1 paramédical pour 370 habitants », releva le ministre de la Santé.
Mais pour le citoyen, la prise en charge des patients est approximative quand elle n’est pas inexistante dans certains cas. Le président Bouteflika a ordonné également le premier responsable du secteur pour l’élaborer et la mise en œuvre dans les meilleurs délais d’une politique de formation adaptée aux besoins induits par le développement exceptionnel du réseau infrastructurel, les disparités entre les wilayas et les défis de prise en charge de la double transition démographique et épidémiologique. Concernant les soins primaires et secondaires, Abdelaziz Bouteflika a demandé au ministre de veiller sur la mise en place des mécanismes adéquats de coordination entre les structures médicales de proximité aussi bien publiques que privées, et les établissements hospitaliers.
A signaler que la priorité du programme quinquennal 2010-2014 accorde, selon les explications du ministre, la priorité aux structures de proximité, générales et spécialisées (polyclinique, maternité...), aux structures d’hospitalisation mères et enfants, centres anti-cancer, établissements hospitaliers spécialisés et aux hôpitaux classiques, avec une projection de réalisation de lits publics supplémentaires et de nouvelles polycliniques.
A propos des produits pharmaceutiques, le président Abdelaziz Bouteflika a estimé que la liste des médicaments essentiels produits localement doit être élargie et qu’il serait nécessaire de prendre en charge progressivement les molécules nécessaires au traitement des pathologies émergentes. « Un effort particulier doit être accordé au développement d’un partenariat effectif pour la production de médicaments essentiels et de produits innovants », conclura le chef de l’Etat.
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Par Amirouche Yazid
La Tribune, publié le 10 septembre 2009
# Administrateur | 08/09/2009 | Sante
Tabac dans l'horeca : vers une interdiction totale
L'interdiction du tabac dans les cafés qui ont une activité de restauration pourrait ne pas entrer en vigueur en janvier 2010. Le sénat réexamine la loi et envisage d'emblée l'option d'une interdiction totale dès juin 2010.
L'interdiction du tabac dans les cafés qui servent à manger devait entrer en vigueur le 1er janvier prochain. Il est plus que probable qu'il n'en sera rien. Cette loi, votée par la Chambre le 9 juillet, sera revue par le Sénat, à la demande des chrétiens démocrates flamands (CD&V). Une dizaine d'associations de promotion de la santé, dont la Fondation contre le cancer, font monter la pression, par l'intermédiaire de la Coalition nationale contre le tabac (CNCT).
« La loi votée par la Chambre est illogique, irrationnelle et nuisible, en terme de santé publique, commente Luk Joossens, porte-parole de la CNCT. Il importe que les sénateurs appelés à examiner ce texte soient pleinement informés et renvoient la loi à la Chambre afin qu'elle opte pour la seule option raisonnable : une interdiction totale du tabac, dans tous les lieux publics clos. »
La CNCT a adressé, lundi, un argumentaire aux 71 membres du Sénat… De quoi démontrer, par des données objectives, que « la nouvelle législation sur le tabagisme dans le secteur Horeca favorise un milieu de travail malsain et s'oppose, à terme, à la viabilité du secteur ».
La loi votée par la Chambre n'interdit en effet le tabac que dans les établissements qui ne servent pas de nourriture autre que « des denrées alimentaires préemballées avec une période de conservation d'au moins trois mois » (chips, cacahuètes, soupe lyophilisée…). « Certains tenanciers de cafés risquent donc de renoncer à servir des sandwiches ou des repas pour permettre à leurs clients de continuer à fumer, explique Luk Joossens. Or, on sait que la petite restauration permet de rentabiliser nombre d'établissements. Les inciter à y renoncer, c'est compromettre leur viabilité. »
La CNCT rappelle que l'interdiction totale du tabac dans les restaurants s'est traduite par une augmentation de 5,5 % de leur chiffre d'affaires.
En juillet, une majorité de députés (PS, MR, CDH, CD&V et VLD) s'étaient accordés sur le principe d'une interdiction partielle, en bannissant le tabac des seuls cafés qui ont une activité de petite restauration. « Les positions ont évolué », assure Luk Joossens. Ils seraient plus nombreux, au Sénat (notamment au CD&V et au MR), à défendre l'option d'une interdiction totale, comme le préconisait Ecolo et comme la pratiquent déjà treize Etats européens.
« Concrètement, si le Sénat demande à la Chambre de revoir sa copie, il est fort probable que l'interdiction partielle n'entre finalement pas en vigueur le 1er janvier 2010, commente Luk Joossens. Mais je préfère voir la Belgique appliquer une interdiction totale dans tous les cafés – mais aussi dans les discothèques et les casinos –, dès le 1er juin 2010, plutôt qu'une législation partielle et irrationnelle dès janvier. »
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Par Ricardo GUTIERREZ
lesoir.be, publié le mardi 08 septembre 2009, 17:58
# Administrateur | 04/09/2009 | Sante
Une nouvelle clinique d’hémodialyse à Kouba
L’appellation « tayebine » (les bons), que porte la nouvelle structure de santé gérée par le Dr Fouad Akouche reflète la bonne intention de soigner les maladies des reins. Située au 16 rue Djenadi à Kouba, la nouvelle clinique se veut « un service public d’hémodialyse puisque l’hôpital de Kouba en est, à ce jour, dépourvu », indique M. Boumaïza dans une courte allocution d’ouverture. La nouvelle clinique qu’abrite une excellente bâtisse d’imposante architecture est dotée de dix appareils d’hémodialyse de marque allemande. Questionné sur la question des les frais d’équipement médical, le Dr Fouad Akouche répond qu’ « environ 4 milliards de centimes ont été engagés pour être en mesure d’offrir de bonnes prestations en matière d’épuration du sang à travers les reins artificiels et de mieux prendre en charge les malades ». A cet effet, une équipe médicale, dont un médecin spécialiste en néphrite, veillera à dispenser le traitement médical nécessaire aux malades qui sont pris en charge par l’organisme public d’assurances maladie (CNAS) et ce sur une base conventionnelle.
Donc, à la clinique Tayebine, « il n’est pas question d’argent », affirme-t-on. S’agissant d’ un domaine sensible, l’élément humain est un défi à relever par l’équipe ayant exercé à la fameuse clinique d’hémodialyse de Chéraga. Les trois infirmiers spécialisés sont riches de l’expérience professionnelle acquise à cet égard, de même que les deux administrateurs. « Certes, la prise en charge psychologique du malade revêt une importance primordiale déjà prouvée lors de l’exercice. C’est la confiance du malade qu’il faut conforter avant qu’il passe à l’appareil d’épuration du rein », dit encore M. Boumaïza. Deux séances par semaine, de 4 heures chacune, seront dispensées aux malades soignés dans la clinique Tayebine. Dans un bref entretien, la spécialiste en néphrite évoque la propagation en Algérie, ces dernières années, de maladies des reins qui touchent malheureusement des enfants. Vu l’état de surcharge des structures publiques en hémodialyse, les efforts des médecins étaient louables pour atténuer le calvaire des malades.
« Il est temps aujourd’hui d’apprécier la contribution de ce genre de cliniques privées, non seulement pour parer au déficit, mais aussi à être en complémentarité avec les infrastructures hospitalières publiques activant en hémodialyse », dit-elle. Selon la même source, plusieurs facteurs génétiques et environnementaux sont à l’origine des maladies des reins lesquelles « s’aggravent davantage à cause de l’usage désordonné de médicaments ou de diverses plantes médicinales ». Notons, enfin, que la nouvelle clinique, l’unique au niveau de la commune de Kouba, s’ajoute à 11 autres exerçant à Alger en hémodialyse qui accueillent beaucoup de malades dont le nombre est en croissance constante à l’échelle nationale.
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Par E .Y.
El Watan, publié le 04 Septembre 2009
# Administrateur | 19/08/2009 | Sante
Le ministère de l’Agriculture lance un programme spécial visant la sécurité alimentaire
Afin de renforcer davantage la sécurité alimentaire de l’Algérie, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a établi un programme spécial de production de matériel génétique, végétal et animal. Il sera mis en œuvre au cours de la campagne 2009-2010. C’est ce qu’a indiqué hier l’APS. « Renforcer la sécurité alimentaire du pays reste lié à notre capacité nationale de production d’un matériel génétique, végétal et animal amélioré et adapté aux différentes spécificités agro-écologiques», a expliqué la même source. Pour ce faire, le ministère de l’Agriculture compte faire associer plusieurs parties, et ce, dans le cadre des contrats de performance. Il s’agit de multiplicateurs privés, de fermes pilotes, d’instituts techniques, d’établissements producteurs et de coopératives agricoles : « Plus de 70 fermes pilotes, 3 000 multiplicateurs de semences de céréales, 200 multiplicateurs de semences de pomme de terre, 200 pépinières agréées et les instituts techniques et centres du ministère de l’Agriculture seront viabilisés à travers des programmes de préservation, de sélection, de multiplication dans les domaines des céréales, des fourrages et légumineuses alimentaires, des cultures maraîchères, des plants arboricoles et viticoles, des élevages bovin, équin et camelin.» Selon le ministère de l’Agriculture, il s’agit de « renforcer nos capacités actuelles de production du matériel de base de qualité, de développer les maillons de multiplication de ce matériel et la mise en place des centres de sélection et de multiplication des potentialités génétiques par la préservation des espèces locales pour les filières stratégiques (céréales, pomme de terre, légumineuses, arboricultures, ovins, bovins, caprins) ».
Cette mesure vient à point nommé, d’autant que même la loi de finances complémentaire 2009 prévoit des dispositions permettant d’accompagner la modernisation et le développement technologique des filières stratégiques de large consommation, notamment celles relatives à l’éligibilité des fermes pilotes au soutien des différents fonds de développement. Il est utile de rappeler les mesures prises dans le cadre de ladite loi. Il s’agit de celles relatives à l’allégement fiscal visant le développement de l’agriculture à travers notamment l’exemption de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), jusqu’au 31 décembre 2018, sur les loyers versés dans le cadre des contrats de crédit-bail (leasing) portant divers matériels utilisés notamment dans la réalisation des silos, chambres froides et laiteries. « Les agriculteurs et investisseurs activant dans le secteur bénéficient aussi de l’exemption de la TVA au titre de l’acquisition des moissonneuses-batteuses produites en Algérie, et d’une taxation réduite de TVA (7% au lieu de 17%) pour le film plastique agricole», a précisé la LFC 2009.
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Par Salah Benreguia
La Tribune, publié le 19 Août 2009
# Administrateur | 17/08/2009 | Sante
La Pharmacie centrale des hĂ´pitaux passe Ă la production
La pharmacie centrale des hôpitaux se lancera bientôt dans la production de médicaments. La nouvelle unité de production consacrée à cet effet, dont les travaux sont en finition, sera réceptionnée, au plus tard, au début de l’année prochaine. Elle sera spécialisée, tel que l’a annoncé, hier, le Dr Mansouri Mohamed, directeur général de la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) dans la production d’antibiotiques de 3e génération sous forme sèche, c’est-à -dire en comprimés.
Ainsi, lors d’une visite guidée au siège de la PCH à Dar El Beida, à l’est d’Alger, le Dr Mansouri a mis l’accent sur la disponibilité des médicaments au niveau de cette structure. « L’Etat répond à toute les pathologies et même les maladies orphelines», soulignera-t-il, tout en ajoutant : « Nous avons instauré un nouveau cahier des charges pour favoriser la production locale ». Pour ce qui est du stock, le premier responsable de la PCH a avancé un chiffre estimé à 14 milliards de dinars, avec des quantités suffisantes pour couvrir la demande jusqu’en 2010. Et de poursuivre : « Nous avons dépensé plus de 13 milliards de dinars en approvisionnant toutes les structures sanitaires publiques, à savoir les CHU, les EHS, les EPSP et même les cliniques privées et autres structures. Ce qui nous laisse dire que toutes les molécules sont disponibles au niveau de ces structures sanitaires ». Il a également fait savoir, au sujet de la disponibilité de protoxyde d’azote (gaz médical), qu’il a été procédé à l’importation de 1 200 tonnes de ce produit, pour une couverture sanitaire de deux années. A partir de 2010, l’Algérie se lancera dans la production de protoxyde d’azote pour éviter toute rupture de stock et satisfaire la demande. Quant à la part nationale du marché du médicament, le DG fera savoir que celle-ci est estimée entre 10 et 15% alors que l’importation est de 90%.
D’où l’importance, insistera le Dr Mansouri, d’encourager la production locale et de diminuer la facture des importations. Le Dr Mansouri saisira cette opportunité pour procéder à la signature d’un protocole d’accord entre la PCH et le groupe pharmaceutique palestinien El Qods, spécialisé dans la fabrication de plusieurs molécules. Signalons enfin qu’un numéro vert 30 31 est à la disposition du citoyen. Il sera fonctionnel à partir de la prochaine rentrée sociale pour répondre aux besoins de la population. Des pharmaciens seront ainsi à leur écoute.
1 million d’unités de Saiflu produites par Saidal
Pour faire face et faire face à la pandémie de la grippe A(H1N1), le Dr Mansouri, directeur général de la PCH, a indiqué que le groupe Saidal a produit 1 million d’unités du médicament Saiflu, pour le traitement de cette grippe, venant s’ajouter aux 6,5 millions de boîtes de Tamiflu importées qui se trouvent en stock. Ce groupe compte, selon le Dr Mansouri, produire d’autres quantités pour répondre à la demande en cas de besoin.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 17 Août 2009
# Administrateur | 15/08/2009 | Sante
La chaîne du froid : de la supérette au frigo
La chaîne du froid, c’est une préoccupation d’occidentaux…
• Pas du tout. La chaîne du froid, qui permet de maintenir à basse température des aliments réfrigérés, des vaccins, des médicaments…- afin de limiter la multiplication et la propagation des micro-organismes, est d’autant plus importante dans les pays chauds. La règle est simple : « Les denrées très périssables, (viandes, produits tripiers, volailles, lapins, préparation de viande, produits traiteurs frais, laits pasteurisés, leben, raieb, fromages frais...), doivent être maintenus à une température comprise entre 0 et 4°C, explique Mohamed Tazir. Et inférieure à +8°C pour les denrées périssables (beurre et matière grasse, desserts lactés, produits laitiers frais autres que les précédents...). »
Oublier le L’ben dehors, ce n’est pas si grave…
• Si si. « Les micro-organismes - bactéries et parasites - lorsqu’ils se trouvent dans un milieu favorable (produits alimentaires ou tout autre produit comestible), et dès lors que la températures grimpent au-dessus de 8 ou 10 degrés, ont tendance à se multiplier, assure le professeur. Cette multiplication se fait de façon exponentielle et détériore l’aliment qui peut devenir toxique et nuisible pour la santé du consommateur. C’est pour cela que tous les produits dit périssables, en particuliers les produits alimentaires qui n’ont reçu aucutraitement de conservation, doivent être maintenus en permanence, et jusqu’à leur utilisation, entre 0 et 8 degrés. Toutes les bactéries sont capables de se développer à une température supérieure à 10°C. Cela dépend des espèces. Les listéria, par exemple, peuvent se développer à +4°C. Elles souillent ainsi les produits laitiers et les fromages qui ne sont pas bien traités. »
Enfin, si je le remets au frigo quelques heures après, maalish...
• Non ! « Le temps de multiplication d’une bactérie commune est de 20 minutes environ, explique-t-il. Cela dépend donc de l’importance de la contamination au départ. Si un produit a reçu une charge contaminante importante, par une manipulation avec des mains ou les ustensiles souillés par exemple, 2 ou 3 heures suffisent pour rendre un produit impropre à la consommation. Ces produits au départ ne sont pas stériles. Ils renferment déjà des levures, par exemple, dans les yaourts, d’autres germes provenant des abattoirs pour les viandes. Les températures caniculaires actuelles favorisent la multiplication et la propagation de tous les germes et principalement les plus dangereux pour la santé comme les salmonelles. »
Les œufs sont plus fragiles que les yaourts…
• Vrai. « Tous les produits alimentaires sont fragiles, poursuit Mohamed Tazir. Il leur suffit de contenir un ou deux éléments nutritifs de base pour permettre le développement de bactéries. Evidemment les plats préparés, du fait qu’ils ont subi de multiples manipulations, ou les produits riches en éléments nutritifs, comme les oeufs, auront le plus de chance de contenir des germes qui vont se multiplier rapidement en cas de rupture de la chaîne du froid. »
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Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, publié le 15 Août 2009
# Administrateur | 11/08/2009 | Sante
Inconscience des consommateurs et laxisme du contrĂ´le
Les Algériens continuent de mourir des suites de la consommation de produits avariés et ce, malgré l’arsenal de lois portant sur la protection du consommateur. La dernière en date, jugée d’ailleurs par les commerçants comme très sévère, est la loi n°09-03 du 25 février 2009, relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes. Les sanctions prévues sont draconiennes. A titre d’exemple, le législateur algérien prévoit une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour les cas d’intoxication, notamment celles provoquant le décès du consommateur. Malgré cela, les Algériens continuent de décéder après avoir consommé des produits avariés. S’il est vrai que la responsabilité du consommateur n’est pas à écarter, outre mesure, du fait que ce dernier est attiré par les petits prix des produits périssables alors que leur présentation ne répond nullement aux conditions de salubrité, d’hygiène ou encore de stockage (rupture de la chaine de froid), il est vrai aussi que la prolifération de marchés informels ou encore de vendeurs à la sauvette pose un véritable problème. Il suffit de faire un tour dans les rues d’Alger ou d’autres régions du pays pour constater que les jeunes vendeurs à la sauvette sont les vrais «agents» qui transmettent le plus les maladies liées au manque d’hygiène. Ces derniers, sur les trottoirs des voies urbaines ou aux abords des marchés populaires, proposent toutes sortes de produits exposés sous la canicule de l’été : casher, fromage, yaourt ou encore beignets et boissons. Il ne faut pas oublier aussi ceux qui sillonnent les cités pour vendre leurs cageots de sardines jusqu’à une heure tardive de la journée ! Mieux, même dans les marchés réguliers, certaines pratiques, pourtant interdites par la loi, semblent avoir la peau dure. En effet, il est encore possible d’acquérir un poulet non éviscéré et d’acheter de la viande hachée préparée des heures à l’avance (ou peut-être la veille) auprès de certains bouchers qui refusent de se soumettre à la loi. Pourtant, les recommandations du ministère du Commerce sont claires à ce sujet.
Conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, il est rappelé à l’intention des bouchers et vendeurs de volaille que la mise à la consommation de viande hachée et de volaille abattue est soumise à certaines obligations. Pour la viande hachée, il est précisé qu’elle doit être préparée sur le champ, à la demande et à la vue du client et que le découpage à l’avance, en menus morceaux, de pièces de viande destinée à être hachée est strictement interdit. Pour les volailles abattues, elles doivent être éviscérées et âgées de sept semaines au minimum. Elles ne doivent pas présenter d’ecchymoses (bleus) et doivent être conservées obligatoirement sous froid. Donc non exposées ou mises en vente à l’air libre, sur la voie publique, même suspendues à des crochets. Ce qui pousse donc à se poser des questions sur le contrôle. La direction de la qualité et du contrôle a pour mission essentielle de veiller au respect des normes d’hygiène et des pratiques commerciales. Le constat des pratiques sur le terrain laisse perplexe au sujet du rôle joué par cet organisme. Mais à la vue des interventions effectuées annuellement par la DCP, il apparaît clairement qu’un renforcement des effectifs est nécessaire pour faire face à une situation en perpétuelle dégradation. En effet, selon M. Achli, directeur de la qualité au ministère du Commerce, 60 000 à 70 000 interventions effectuées annuellement par les agents de contrôle aboutissent à quelque 30 000 poursuites judiciaires. Pour ce responsable, la seule manière de protéger efficacement le consommateur c’est d’arriver à une implication de tout le monde dans le travail de contrôle. Dans ce contexte, les associations de protection des droits des consommateurs ont un rôle à jouer. Il en existe une cinquantaine à travers le territoire national mais celles-ci ne sont pas très actives sur le terrain. L’idéal serait donc de créer une association dans chaque quartier, chose soutenue par la loi de février 2009 qui leur donne beaucoup de prérogatives.
H.Y.
2 400 cas d’intoxications alimentaires au premier semestre 2009
Le bilan du ministère de la Santé fait état de 2 400 cas de toxi-infections alimentaires collectives pour le premier semestre de l’année en cours. En moyenne 5 000 cas d’intoxications sont enregistrés annuellement par les établissements sanitaires. Le docteur Ouahdi, directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, qui a avancé ces chiffres, le mois dernier, a également précisé que ceux-ci n’incluent que les cas déclarés. Beaucoup d’autres consultent des médecins privés ou font de l’automédication. Pour ce spécialiste, la plupart des cas d’intoxication alimentaire sont dus à la consommation de produits avariés, devenus impropres suite au non-respect de la chaîne du froid ou défaut d’hygiène. Le Dr Ouahdi classe en première position le couscous et la pâtisserie, les viandes blanches et rouges en deuxième position. A préciser par ailleurs que le coût socio-sanitaire d’une prise en charge thérapeutique d’un seul malade pour toxi-infection alimentaire bénigne coûte 2 000 DA alors qu’un jour de réanimation d’un malade atteint de botulisme coûte 10 000 DA la journée.
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Par Hasna Yacoub
La Tribune, publié le 11 août 2009
# Administrateur | 03/08/2009 | Sante
BIO : Bonnes nouvelles pour l'été...
Le manque de lumière du soleil entraînerait une diminution de la performance mentale chez les personnes atteintes de dépression, selon une récente recherche publiée dans la revue Environmental Health (santé environnementale).
Une équipe de l'université d'Alabama à Birmingham a utilisé les données de météo de satellites de la NASA pour mesurer l'exposition à la lumière du soleil dans différentes régions des Etats-Unis. Ils ont étudié la prévalence de troubles cognitifs en utilisant des données concernant plus de 14.000 personnes.
Les auteurs montrent, à partir de tests de mémoire à court terme et d'orientation temporelle, que chez les participants atteints de dépression, le temps nuageux est associé à une plus grande probabilité de troubles cognitifs.
Les auteurs font l'hypothèse que les mécanismes physiologiques, qui sont à l'origine de la dépression saisonnière, pourraient aussi être impliqués dans les effets de l'ensoleillement sur la fonction cognitive dans le contexte de symptômes de dépression. La luminothérapie, qui présente une efficacité pour la dépression saisonnière, pourrait aussi possiblement améliorer les fonctions cognitives. Ils rappellent que, en plus de réguler la sérotonine et mélatonine, la lumière affecte le débit sanguin du cerveau, selon des recherches précédentes.
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El Moudjahid, publié le 03 Août 2009
# Administrateur | 03/08/2009 | Sante
Scandale chez SaĂŻd Barkat
« Des erreurs de conservation ont détérioré ces produits avant même qu’ils n’arrivent au niveau de la PCH », a tenté de justifier, hier, un responsable de la structure.
Au département de Saïd Barkat, les scandales se suivent et ne se ressemblent pas. Les conséquences sont diverses. Près de 3200 flacons d’un médicament indiqué dans le traitement des hépatites B et C (Interféron Pégylé), périmés d’une valeur marchande de 96 millions de dinars, sont stockés au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et attendent leur incinération. La raison: mauvaise conservation ou rupture de la chaîne de froid avant leur acheminement à la PCH. Ainsi, le secteur de la Santé publique, au demeurant l’un des plus sensibles, continue de faire parler de lui en suscitant moult mécontentements.
Cette fois-ci, c’est M.Abdelhamid Bouallag, président de l’association SOS Hépatite Algérie, qui est monté au créneau en exprimant ouvertement son indignation. En effet, selon lui, plus de 3200 boîtes d’Interféron Pegylé, médicament destiné au traitement de l’hépatite virale, sont périmées au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH).
Leur coût s’élèverait à 96 millions de dinars. Soit 30.000 DA la boîte. Cette situation est due, toujours selon le même responsable, à une mauvaise conservation au niveau de la PCH.
Chose plus grave encore, plus d’un millier de malades atteints d’hépatite B et C attendent leur traitement, en vain, depuis déjà quelques mois. En interpellant les hautes autorités de l’Etat, M.Bouallag a tenu à dénoncer « les scandales en série » qui entachent un dossier aussi lourd que celui des hépatites virales, et ce, avec la complicité et la bénédiction de certains responsables. « Les responsables en charge du dossier ont montré leur incompétence à gérer une situation de plus en plus préoccupante », a-t-il déclaré. Joint hier par téléphone, un responsable au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux a tenu à démentir « formellement » les propos de M.Bouallag qui, selon lui, n’engagent que ce dernier. A qui la faute? Selon ce responsable, la PCH n’est nullement responsable de la détérioration des stocks du médicament en question. « Des erreurs de conservation ont détérioré ces produits avant même qu’ils n’arrivent à la PCH », a-t-il insisté.
De ce fait, il a signalé que la responsabilité incombe au transporteur ayant assuré la livraison du médicament. Mais dans ce cas, quel est le rôle de l’Agence nationale du médicament, chargée du contrôle avant l’importation de tout médicament? Voulant en savoir plus sur le devenir de ces stocks, mais surtout sur celui des milliers de sujets atteints privés de ce traitement, ce responsable n’a pas voulu aller plus loin dans ses explications.
Cependant, M.Bouallag accuse ouvertement les responsables de l’Institut Pasteur d’Algérie. Et pour cause.
Selon lui, plus de 400 prélèvements (sérums) pour mesurer la charge virale de l’infection par le virus de l’hépatite C congelés, depuis des semaines, ont subi le même sort à défaut de réactifs au niveau de l’Institut Pasteur Algérie (IPA). Sans y aller avec le dos de la cuillère, le président de SOS Hépatite Algérie ajoutera: « Alors que des sommes colossales ont été débloquées sans aucun contrôle, des quantités de médicaments pourrissent au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux », ajoutant que «le sort de centaines de prélèvements de patients qui attendent leurs résultats n’est pas meilleur. Les analyses en question ont été endommagées au niveau de l’Institut Pasteur». Pour lui, c’est une preuve flagrante de négligence et de mauvaise gestion. Dans une déclaration à la presse nationale, il a assuré être en possession de preuves sur l’implication de certains responsables dans un tel scandale qui se répercutera négativement sur les malades en mettant leur vie en danger de mort.
Toutes les tentatives pour joindre les responsables de l’Institut Pasteur se sont révélées infructueuses.
Par ailleurs, M.Bouallag a indiqué que des milliers de personnes atteintes d’hépatite virale souffrent le martyre et leur situation est aggravée par le fait que le traitement adéquat est rare, pour ne pas dire inexistant, dans les pharmacies et au niveau des hôpitaux et ce, depuis huit mois.
La sonnette d’alarme est tirée d’autant plus que le médicament n’est pas un produit comme un autre. Il ne peut être acquis que dans une pharmacie et nulle part ailleurs. En aucun cas dans des épiceries. Il en va de la vie des concitoyens!
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Meriam SADAT
L'Expression, publié le 03 Août 2009
# Administrateur | 31/07/2009 | Sante
Buvez du thé pour améliorer votre circulation sanguine
Le thé vert contient de l’épigallocatéchine gallate (EGCG), un antioxydant qui, d’après une étude américaine, favoriserait la circulation du sang dans les artères et les vaisseaux.
Le thé vert pourrait améliorer la circulation du sang et ainsi réduire les risques de maladies cardiovasculaires. Selon une étude américaine, les vaisseaux et artères s’adapteraient mieux au flux sanguin grâce à un antioxydant du thé : l’EGCG.
L’étude a porté sur 42 personnes auxquelles les chercheurs ont donné soit des suppléments en EGCG, soit un placebo. Pour commencer, une dose de 300 mg d’EGCG leur a été donnée. Par la suite, les patients ont eu à suivre un traitement de 2 doses de 150 mg par jour.
Pour évaluer l’efficacité de l’EGCG, les chercheurs ont mesuré le flux sanguin des patients deux heures après la première injection et après 2 semaines de traitement.
Résultats : le flux sanguin a augmenté de prés de 8 % deux heures après la première dose d’EGCG. L’effet s’est confirmé à l’issue des 2 semaines de traitement : le sang des volontaires qui avaient pris de l’EGCG était mieux véhiculé dans le corps.
En revanche, aucun changement dans la circulation sanguine n’a été constaté chez les personnes qui avaient reçu le placebo.
Référence :
Widlansky M, Acute EGCG Supplementation Reverses Endothelial Dysfunction in Patients with Coronary Artery Disease. J Am Coll Nutr.
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Par R. M
El Moudjahid
# Administrateur | 23/07/2009 | Sante
L’Algérie rachète les hôpitaux cubains
Des contrats de cession de la propriété des hôpitaux cubains d’ophtalmologie à la partie algérienne ont été signés hier à Alger, en présence de cadres des deux pays.
Le procès-verbal a été signé par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M.Saïd Barkat et l’ambassadeur de Cuba à Alger, M.Eumelio Caballero Rodriguez alors que les procès-verbaux de chaque hôpital ont été signés par les directeurs de la santé et des Domaines de l’Etat des sept wilayas concernées ainsi que la représentante du Laboratoire cubain à Alger.
Il s’agit, en vertu de ce contrat, de la cession de la propriété des hôpitaux cubains d’ophtalmologie suite à la visite effectuée par le Président cubain en Algérie et aux résultats des travaux de la 16e Commission mixte algéro-cubaine récemment tenue à Alger.
Cet accord permet à l’Algérie de bénéficier des prestations des hôpitaux cubains d’ophtalmologie alors que la partie cubaine continue d’assurer la gestion et les soins gratuits.
Il s’agit de sept hôpitaux spécialisés en ophtalmologie dont certains sont opérationnels tels l’hôpital de Djelfa et d’autres qui sont en cours de réalisation ou à l’étude.
A cette occasion, M.Barkat a demandé aux cadres cubains d’accélérer la réalisation des hôpitaux cubains et remercié la partie cubaine d’avoir facilité l’opération, qualifiant celle-ci de ´´pierre angulaire´´ des relations algéro-cubaines.
L’ambassadeur cubain s’est également félicité des résultats des deux pays en dépit de la courte durée de l’étude du dossier qui a été lancée en février dernier.
Qualifiant cette opération de ´´très importante´´, l’ambassadeur cubain a indiqué que le gouvernement algérien a décidé de prendre en charge ces hôpitaux et d’assurer des soins gratuits aux citoyens de ces régions et maintenir les compétences cubaines spécialisées en ophtalmologie.
Les hôpitaux cubains spécialisés en ophtalmologie sont implantés à Djelfa, El Oued, Sétif, Tlemcen, Tamanrasset, Ouargla et Béchar.
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Par R.N
L'Expression, publié le 23 Juillet 2009
# Administrateur | 15/07/2009 | Sante
L’Algérie n’est pas concernée, ces médicaments sont fabriqués localement
Réagissant à l’article paru dans notre édition du 12 juillet concernant les trois sirops anti-toux sans sucre pour enfants, rappelés en France et en Suisse, à savoir Rhinatiol, Bronkirex et Carbocistéine, le laboratoire Sanofi Aventis Algérie a tenu à rassurer la population en apportant des précisions sur cette affaire, par la voix de son directeur des affaires réglementaires, M.Mohamed Nibouche. Selon lui, « l’Algérie n’est pas concernée par ce retrait du moment que les médicaments en question ne sont pas importés mais fabriqués localement et contrôlés par le laboratoire national de contrôle des médicaments », a-t-il expliqué. « Les sirops fabriqués au niveau local ne contiennent aucune substance toxique et ne comportent pas de risque pour la santé », a encore ajouté notre interlocuteur. D’après lui, « les médicaments ne contiennent aucune anomalie et, de ce fait, ils peuvent être prescrits par les médecins et vendus normalement dans les officines.»
Revenant à l’affaire des trois sirops en question, il dira qu’il ne s’agit pas d’un retrait des dits médicaments mais d’un rappel de tous les lots de flacon de sirop Rhinatiol, Bronkirex et Carbocistéine, en France et en Suisse. La décision de retrait est motivée par la présence du phénol, détectée dans un flacon, à la suite d’un signalement d’un patient suisse, mentionnant une odeur anormale. La raison de ce retrait est donc liée à « un défaut de qualité » du produit et ne concerne aucunement sa formulation, souligne notre interlocuteur. « Le principe actif n’est nullement mis en cause », dit-il. M. Nibouche souligne avoir informé le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière de cette situation afin de rassurer le consommateur algérien. Au sujet du Di-Antalvic et de tous ses génériques, retiré du marché, il dira que cette procédure se fera de façon progressive en attendant de trouver une thérapeutique de remplacement. Ce médicament anti-douleur devra être retiré d’ici un an, a-t-il confirmé.
« En Algérie, le retrait du Di-Antalvic se fera au 31 décembre 2009. Autrement dit, le 1er janvier 2010, le Di-Antalvic ne sera plus sur le marché algérien ». Notons que le groupe pharmaceutique Sanofi Aventis a développé une solution de remplacement thérapeutique au Di-Anatlvic qui est en cours d’enregistrement. Il y a lieu de noter que la décision de retirer le Di-Antalvic est justifiée par le fait que ces médicaments contiennent une association de paracétamol dextropropoxyphène (DXP) qui peuvent provoquer des cas d’intoxications médicamenteuses. Depuis sa présence en Algérie, le laboratoire Sanofi Aventis a lancé de gros investissements dans le domaine de la production pharmaceutique. Il dispose de deux sites de production en Algérie, l’un à oued Smar et l’autre à Aïn Benian.
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Par Amel Bouakba
La Tribune, publié le 15 Juillet 2009
# Administrateur | 11/07/2009 | Sante
Trois sirops pour enfants : le Rhinatiol, le Bronkirex et le Carbocistéine retirés de la vente
Vérifiez votre armoire à pharmacie ! L’agence française de sécurité sanitaire recommande de ne pas utiliser les flacons de trois sirop sans sucre pour les enfants et les nourrissons. Il s’agit du Rhinathiol expectorant carbocistéïne 2 % enfants et nourrissons sans sucre, sirop édulcoré à la saccharine sodique et au maltilol liquide (carbocistéïne), du Bronkirex sans sucre 2 % enfant et nourrisson, sirop édulcoré à la saccharine et au maltilol liquide (carbocistéïne) et du Carbocistéïne Winthrop 2 % enfants et nourrissons sans sucre, sirop édulcoré à la saccharine et au maltilol liquide (carbocistéïne). Rapportez ces flacons si vous en avez à la pharmacie.
Par mesure de précaution, le laboratoire Sanofi Aventis rappelle en effet tous les lots commercialisés en France, après la découverte en Suisse d’une substance toxique, le phénol dans plusieurs flacons de Rhinatiol.
Lle Rhinatiol est un sirop très utilisé par les familles françaises, comme a pu le constater ce matin Pierre-François Decourcelle. (1'12")
Ce rappel fait suite à un problème de fabrication qui a conduit à une diminution importante du conservateur et à l’apparition de produits de dégradation de ce conservateur dans un lot, selon le groupe pharmaceutique. En l’état des données disponibles, la concentration de phénol retrouvée dans certains flacons est sensiblement inférieure au niveau à partir duquel des effets toxiques, tels que des irritations, sont attendus.
Pour Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l’AFSSAPS, il ne s’agirait pas d’un acte de malveillance mais plus d’un incident de production. (2'06")
C’est un patient qui a signalé l’anomalie. Il a relevé une odeur anormale. Des investigations sont en cours pour identifier les causes de cet incident. Pour l’instant, en France, aucun signalement lié à l’absorption de ces médicaments n’a été rapporté. Dans les flacons concernés par ce défaut de qualité, le liquide peut avoir un aspect trouble, une odeur ou un goût désagréables, précise Sanofi-Aventis.
Le groupe Sanofi-Aventis, qui fait actuellement le décompte des flacons concernés, a affirmé que les volumes en cause sont "mineurs même s’il s’agit d’une marque très connue". Le laboratoire estime que le rappel des sirops ne devrait pas avoir d’impact sur ses résultats. Mais ce retrait intervient alors que le numéro quatre mondial de la pharmacie a déjà dû faire face fin juin à la publication d’études jetant le trouble sur l’innocuité de son insuline Lantus, son troisième médicament le plus vendu au monde.
# Administrateur | 11/07/2009 | Sante
ALIMENTATION
Les Français mangent plus équilibré, mais pas encore assez
L'alimentation des Français est plus riche en fruits et moins liée au sel et à l'alcool qu'il y a dix ans. Mais les apports en fibres restent trop faibles ainsi que les efforts physiques.
C'est le constat publié jeudi 9 juillet par l'Agence française pour la sécurité sanitaire des aliments (Afssa).
"Des points restent à améliorer"
Le premier rapport de ce genre, l'étude Individuelle nationale de consommation alimentaire (Inca), a été réalisé sur les années 1998-1999.
Cette deuxième étude (Inca 2) met en lumière une "amélioration nutritionnelle des Français" même si "des points restent à améliorer".
L'Afssa a examiné une semaine de repas de 4.000 personnes.
Quelques points positifs en découlent : plus de fruits dans les repas des adultes et des adolescents, moins de sel et d'alcool dans le régime des adultes.
Niveau d'activité physique "insuffisant"
Le point noir de cette Ă©tude concerne les carences en glucides complexes et en fibres.
Elle pointe également les comportements des jeunes adultes, peu amènes à composer leurs repas de fruits et légumes. Les 13-35 ans ont ainsi de plus en plus tendance à déstructurer leur repas.
Autre sujet préoccupant : l'activité physique. L'Afssa stigmatise le niveau d'activité qui "reste globalement insuffisant, notamment chez les jeunes filles de 15-17 ans".
Dans l'ensemble, les Français se révèlent peu enclins à entretenir leur condition physique. Moins de la moitié de la population adulte dispose d'une activité physique "entraînant des bénéfices pour la santé". Un quart est même taxé de faible niveau d'activité physique.
Chez les adolescents, plus de six garçons sur dix ont un bon niveau, contre seulement une fille sur quatre.
Diminution de la consommation d'alcool
Jean-Luc Volatier, le chef du service de l'Afssa qui a mené cette enquête, interrogé par l'AFP, note que "les points positifs vont dans le sens du PNNS" (programme national nutrition santé), qui conseille de manger cinq fruits et légumes par jour, en faisant des repas moins gras et moins sucrés.
Quant à la diminution de la consommation d'alcool, c'est la "poursuite d'une tendance observée depuis plusieurs années", explique Jean-Luc Volatier. Qui remarque que si la diminution du sel reste insuffisante, elle est "observée pour la première fois".
L'âge et le sexe influencent les comportements
En 2006/2007, les adultes ont consommé en moyenne chaque jour un peu plus de 2,7 kg d'aliments et de boissons. Ce qui représente en moyenne près de 2.200 kcal (1.855 kcal/j pour les femmes et 2.500 kcal/j pour les hommes).
L'âge et le sexe influencent les comportements.
Les femmes consomment plus de produits laitiers frais, de poisson, de fruits, de produits sucrés, d'eau et de boissons non alcoolisées.
Les hommes se nourrissent plus de viandes, charcuteries, pommes de terre, fruits secs, et de boissons alcoolisées.
11,6% des adultes sont obèses
Côté cuisine, les plus âgés composent leurs repas de produits bruts (oeufs, poissons, fruits et légumes) et d'aliments traditionnels (pain, fromage et soupes). Pour les plus jeunes, le lot quotidien se traduit par des céréales le matin, des plats préparés et des pizzas.
Selon l'Afssa, 11,6% des adultes sont obèses ; 39% des hommes et 24% des femmes sont en surpoids. Chez les enfants, 14% présentent un excès pondéral.
Pour cette étude, l'Afssa a pesé et mesuré 2.624 adultes (18-79 ans) et 1.455 enfants (3-17 ans). Elle a examiné leurs trois repas quotidiens durant 7 jours.
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Nouvelobs.com, publié le 10.07.2009 | 11:02
# Administrateur | 28/06/2009 | Sante
MÉDICAMENTS
Di-Antalvic : les motivations d’un retrait
Contraintes de suivre l’avis émis par un comité de l’Agence européenne d’évaluation des médicaments (EMEA), les autorités sanitaires françaises annoncent le retrait progressif du Di-Antalvic et des autres médicaments associant le DXP (dextropropoxyphène) et le paracétamol. Cet antidouleur est prescrit en France depuis 1964 aux personnes qui ne sont plus soulagées par le paracétamol seul, l’aspirine ou l’ibuprofène.
A l’issue d’une nouvelle évaluation, l’EMEA estime que le risque de surdose mortelle dépasse les bénéfices des médicaments contenant du DXP. L’agence précise qu’il n’est pas prouvé que l’association DXP/paracétamol soit plus efficace que les autres médicaments antidouleur, faute d’études solides. Un argument avancé depuis longtemps par la revue Prescrire qui milite depuis des années pour le retrait des spécialités contenant du DXP.
Un risque d’accumulation
Le DXP est un opiacé apparenté à la méthadone qui peut provoquer une dépendance en cas d’usage prolongé. Cependant le risque principal est celui de l’intoxication par surdose, volontaire ou accidentelle. En Suède 200 décès par an étaient dus à ces surdoses dans les années 90, dont la moitié par accident. La Grande-Bretagne en a recensé 300 à 400 par an (dont 80% de suicides).
Le problème du dextropropoxyphène par rapport aux autres opiacés comme la codéine et le tramadol est sa durée de vie. Il persiste plus longtemps dans l’organisme. La demi-vie du DXP est de 13 heures, celle de son métabolite actif dépasse même les 20 heures. Par comparaison, la demi-vie de la codéine est de 3 heures, celle du tramadol de 5 à 7 heures et celle du paracétamol de 1 à 3 heures.
C’est pour cette raison que l’association du dextropropoxyphène et du paracétamol peut devenir dangereuse : tandis que le paracétamol est éliminé rapidement de l’organisme, le DXP demeure et s’accumule avec la prise de plusieurs cachets au cours de la journée. Cet effet est amplifié chez les personnes âgées ou qui souffrent d’insuffisance rénale. Or le Di-Antalvic est très prescrit chez les personnes de plus de 65 ans.
Le risque d’intoxication est par ailleurs renforcé par la prise d’alcool ou d’autres médicaments en même temps que le Di-Antalvic.
Les effets d’un surdosage de dextropropoxyphène sont comparables à ceux des autres morphiniques : confusion, insuffisance voire détresse respiratoire, troubles cardiaques, etc..
Balance bénéfices/risques
L’autre argument en défaveur du Di-Antalvic et de ses génériques est le manque d’évaluation de ses bénéfices. Ce produit a été commercialisé par Sanofi à une époque où l’obtention d’une autorisation mise sur le marché ne répondait pas aux mêmes exigences qu’aujourd’hui. La plus grande efficacité de l’association DXP/paracétamol par rapport à d’autres antalgiques ou au paracétamol seul n’a donc pas été clairement établie.
Retrait progressif
Les cas d’intoxications volontaires ou accidentelles ont amené certains pays à restreindre la prescription de l’association DXP/paracétamol puis à la retirer progressivement du marché : ce fut le cas de la Suisse en 2003, de la Grande-Bretagne en 2004 et de la Suède en 2005. En France, l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a continué à considérer que la prescription du Di-Antalvic et son conditionnement limitaient le risque de surdosage volontaire et que le nombre de décès relevé (65 par an) était faible.
Aujourd’hui encore, l’Afssaps considère que «le profil de sécurité d’emploi de ce médicament est connu et satisfaisant dans des conditions normales d’utilisation». La France est cependant obligée de suivre la décision européenne, destinée à harmoniser les pratiques pharmacologiques dans l’UE.
L’association DXP/paracétamol va donc être retirée progressivement des pharmacies. Au CHU de Toulouse, où le service de pharmacovigilance du Pr Montastruc a décidé de se passer du Di-Antalvic depuis 2005, on précise que l’on parvient très bien à s’en passer.
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Par CĂ©cile Dumas, Sciences-et-Avenir.com
nouvelobs.com, publié le 26.06.2009 | 16:24
# Administrateur | 22/06/2009 | Sante
Les Algériens recourent à l’automédication
La prise en charge de la douleur par le pharmacien d’officine a fait l’objet d’un débat, hier à Alger, à l’occasion des 19es Journées pharmaceutiques nationales organisées par la Société algérienne de pharmacie. Ainsi, l’automédication est devenue une pratique récurrente chez nombre de malades. Selon les spécialistes en la matière, l’automédication est toujours en hausse. « Les malades actuellement ne cherchent pas les origines de la douleur mais à la calmer », ont souligné les spécialistes en marge de ces journées ayant pour thème « La prise en charge de la douleur par le pharmacien, la sécurité vaccinale, les vaccins de l’avenir, textes réglementaires ».
Selon une étude menée par M.Ziari, docteur en pharmacologie, trois Algériens sur quatre auraient recours à une médication sans avis médicalisé, lequel précise que « plus de 1500 médicaments sont délivrés en pharmacie sans ordonnance ». Cette pratique de libre achat concerne 65% des médicaments vendus en ville.
Aussi, l’automédication représente près de 650 millions de boîtes sur près d’un milliard vendues en pharmacie.
Sur un autre registre, le président de la Société algérienne de pharmacie, Farid Benhamdine, a indiqué que « la morphine délivrée par les pharmacies privées est composée de trois médicaments», soulignant que le problème qui «se pose pour nous, est que la réglementation actuelle ne prévoit pas de délivrer plus de sept jours de traitement ».
Dans ce sens, il a précisé que « dans plusieurs pays, la durée de traitement de la douleur est passée à 28 jours pour permettre aux malades de mieux utiliser ce genre de traitements », et c’est la raison pour laquelle, a-t-il expliqué, « nous demandons un prolongement de la durée de prescription pour qu’elle soit élargie à 28 jours, en vue de donner aux malades toutes les formes d’administration modernes ».
Sur un autre plan, le doyen des pharmaciens algériens, M.Bassa, n’a pas omis de soulever le problème du manque de médicaments chez les pharmaciens. Sur ce point sensible justement, le pharmacien a reconnu que « les pharmaciens ne disposent pas de tous les médicaments nécessaires ».
Par ailleurs, cette manifestation a regroupé environ 800 professionnels opérant dans tous les secteurs d’activité des domaines pharmaceutique et médical. Elle sera sanctionnée, selon les organisateurs, par la rédaction de quelques recommandations relatives aux préoccupations des pharmaciens, à savoir, la durée du traitement qui passera de 7 jours à 28 jours, la suppression des carnets de souches remplacés par des ordonnances sécurisées.
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Par Smail DADI
L'Expression, publié le 22 Juin 2009
# Administrateur | 17/06/2009 | Sante
Produit par Novartis Algérie
Un médicament pour les hypertendus sur le marché en septembre
Les laboratoires pharmaceutiques Novartis Pharma viennent de lancer la production d’un médicament destiné aux hypertendus. Commercialisé sous la marque Tareg, ce médicament, fabriqué dans l’usine Sandoz d’Oued Smar (Alger), sera mis sur le marché local d’ici septembre prochain. L’annonce a été faite par les responsables de Novartis, lors d’une conférence de presse, samedi soir, à l’hôtel Sheraton. La fabrication de ce médicament, considéré comme le leader mondial dans la lutte contre l’hypertension artérielle, une maladie qui touche 35% des Algériens, selon la Société algérienne d’hypertension artérielle, permettra de réduire la lourde facture d’importation de médicaments qui se chiffre annuellement à des millions de dollars.
M. Kamel Debsi, directeur général de Novartis Algérie, a souligné que Tareg coûtera environ 20% moins cher que le même médicament importé jusque-là . Etape charnière donc pour Novartis Algérie qui passe ainsi à la production locale conformément à la réglementation du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, qui oblige les importateurs de médicaments à investir en Algérie deux ans après leur installation. La production de Tareg répond à ce titre aux orientations stratégiques de la politique de santé en Algérie qui visent au développement de l’industrie locale. La division Pharma de Novartis a choisi le partenariat avec Prodiphal, une entreprise locale, pour transférer sa technologie. « Le souhait algérien d’avoir une production locale est tout à fait légitime », ont estimé les responsables de Novartis. Ils ont également fait part d’une série de projets relatifs à la production de médicaments en cancérologie notamment. « Nous avons franchi, avec la production au niveau local du Tareg, une étape importante », a ajouté le directeur général de Novartis Algérie. « Le transfert du savoir-faire pour la fabrication de médicaments vitaux est un signe fort de l’engagement de Novartis Pharma pour la promotion de la production locale », a-t-il souligné. Le laboratoire met ses produits à la disposition des patients par l’intermédiaire de trois distributeurs locaux.
Cet approvisionnement régulier permet ainsi aux malades de bénéficier du traitement sur tout le territoire national.
Par ailleurs, s’agissant de la pandémie de la grippe porcine qui sème depuis son apparition une panique planétaire, M. Beat Suemegi, directeur général de Novartis Pharma Maghreb, présent à cette occasion, a indiqué que « Novartis a développé un vaccin contre cette maladie. Il sera prêt d’ici le mois de septembre ou octobre. L’Algérie figure parmi les premiers pays à avoir fait la commande de ce vaccin auprès du laboratoire suisse ».
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Par Amel Bouakba
La Tribune, publié le 17 Juin 2009
# Administrateur | 14/06/2009 | Sante
Tout en prônant l’enrichissement des textes et leur application, Un médecin du travail prévient :
La direction de la santé et de la population de Constantine a présenté un long exposé traitant du phénomène sous plusieurs aspects. «Il n’existe pas malheureusement de statistiques fiables sur le nombre d’enfants exploités à Constantine», dira un médecin du travail, qui ajoutera plus loin : « On ne cumule pas vraiment de données fiables en se présentant auprès des opérateurs.» Par la suite, l’oratrice illustrera les causes poussant les moins jeunes à opter pour ce genre de travail. C’est en général la pauvreté, le manque de revenus familiaux, le besoin d’argent de poche et celui de vouloir s’identifier à l’adulte. Un besoin de travailler qui mettra sans conteste en danger la santé de l’enfant.
A ce propos, dira le docteur de l’hôpital El Bir : « La conséquence du travail sur la santé de l’enfant épouse plusieurs formes. Beaucoup de symptômes apparaissent et se caractérisent par l’épuisement, l’arrêt du développement staturo-pondéral, l’amaigrissement, des troubles cardiaques (tachycardie), etc.» La pathologie la plus fréquente a trait à la déformation vertébrale. « Une anomalie difficile à corriger », a soutenu l’intervenante, qui indique que « des troubles liés aux efforts prolongés ralentissent l’installation de la puberté et son achèvement harmonieux ». Ces perturbations seront souvent suivies de névroses et des tentatives de suicide. Le médecin de la DSP ne se contentera pas de livrer un aperçu sur le propos mais se lancera dans des suggestions. En effet, elle brossera quelques recommandations susceptibles d’amortir l’expansion de ce « trafic ». Dans ce contexte, elle dira : « La sensibilisation des parents occupe la première place sur la liste de la plate-forme. Cela débutera par la lutte contre la déperdition scolaire.» Sur un autre plan, le médecin préconise le « renforcement de la prise en charge médicale » en renvoyant les modalités de recrutement et de couverture sanitaire au niveau des centres de formation professionnelle.
L’exposé ne sera pas clôturé sans converger en partie avec les directives des premiers communicants, à savoir « l’enrichissement des textes et, surtout, leur application en matière d’interdiction stricte de l’emploi des enfants au noir.»
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Par N. H.
La Tribune, publié le 14 Juin 2009
# Administrateur | 13/06/2009 | Sante
Les instruments de mesure du niveau de bruit non disponibles sur le marché
Le bruit a été défini comme étant un son indésirable pour l’être humain et pour d’autres composants du milieu. Les nuisances sonores, comme l’appellent les spécialistes du domaine, ont des conséquences graves sur la santé de la population et dont les origines sont différentes. Elles peuvent parvenir du transport terrestre, aérien ou du milieu industriel ainsi que de l’activité quotidienne de chaque individu.
De nombreux pays, convaincus de l’impact du bruit sur la santé humaine, ont entrepris des politiques visant son atténuation par des campagnes de sensibilisation et la mise en place d’une réglementation stricte, laquelle sanctionne toute atteinte à l’environnement sur ce plan.
Des normes ont été établies pour limiter l’émission sonore dans plusieurs endroits et moments afin d’en supprimer l’effet négatif sur la santé de l’individu.
Selon une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’exposition prolongée à des nuisances sonores est responsable de milliers de morts prématurées dues à des problèmes cardiaques. Selon cette étude, le bruit est à l’origine de 15% des dépressions. De plus, une exposition prolongée au bruit cause une augmentation des niveaux d’hormones du stress dans le sang (cortisol, adrénaline, noradrénaline) même si la personne est endormie. La circulation prolongée de ces hormones dans le sang est capable de provoquer des troubles physiologiques majeurs à long terme, en particulier l’infarctus, l’hypertension artérielle et les problèmes immunitaires ainsi que la surdité.
Les spécialistes de l’OMS affirment que ces troubles physiologiques surviennent même si l’on croit qu’on est habitué au bruit. Dans notre pays, la nuisance sonore est omniprésente dans la vie quotidienne de chaque individu surtout en milieu urbain. La lutte contre ce phénomène n’en est qu’au stade embryonnaire puisque le volet réglementaire n’est pas bien consolidé.Certes, le décret exécutif n°93-184 du 27 juillet 1993 réglemente l’émission des bruits mais ne donne que les grandes lignes sans préciser la mise en œuvre sur le terrain.
La question importante qui se pose est la suivante : qui opère les contrôles de cette nuisance sonore et, d’ailleurs, quels sont les sonomètres autorisés à faire des mesures ? De plus, les normes figurant dans ce décret qui date de 1993 ne sont-elles pas dépassées vu les dernières recherches médicales et le développement technologique ?
Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, le constat est le même puisque les causes de cette nuisance sonore sont identiques et que l’ignorance de l’impact du bruit sur la santé est apparent en l’absence de sensibilisation.
Les bruits générés par les engins lors des travaux en milieu urbain et les autres bruits dépassant largement le niveau sonore admis sont omniprésents et personne ne fait rien pour appliquer ce que prévoit le décret exécutif n°93-184 qui semble bien relégué dans les tiroirs.
Sur le plan de la prise en charge des personnes atteintes de maladies liées à la nuisance sonore, il semble qu’elle s’inscrit dans un cadre global, ce qui veut dire que ces maladies n’ont pas de traitement particulier.
Selon un médecin, le nombre élevé des hypertendus en Algérie est sûrement dû aux nuisances sonores. En somme, pour lutter contre la nuisance sonore, il faudrait d’abord rendre possible la mesure du niveau sonore en mettant à la disposition des services concernés et des particuliers des sonomètres, ces instruments de mesure très difficiles à trouver aujourd’hui non à cause de leur prix mais de leur absence sur le marché national. Il faudrait, ensuite, renforcer la réglementation et la sensibilisation de la population sur les conséquences graves du bruit.
[ via ]
Par Madani Azzeddine
La Tribune, Publié le 13 Juin 2009
# Administrateur | 13/06/2009 | Sante
Malgré les dangers pesant sur le système auditif
Les complications auditives générées par l’émission de décibels ne semblent pas attirer autant d’attention chez les pouvoirs publics et autres spécialistes en vue d’alarmer sur les risques que peut subir le système auditif en contact permanent avec les bruits provenant d’usine, de fêtes ou de loisirs. L’absence de statistiques laisse ce phénomène se propager en sourdine… même si la médecine du travail veille aux oreilles, notamment en milieu professionnel où des ouvriers côtoient au quotidien des machines générant un bruit assourdissant.
Les nuisances sonores constituent un désagrément causé au système auditif de l’être humain qui se trouve en contact permanent avec ces décibels. La nature de ces ondes acoustiques diffère d’un milieu à un autre (milieu professionnel, proximité des aéroports, aires de distraction et de loisirs…). Dans le premier cas, il est des métiers qui agressent particulièrement l’oreille comme le travail du bois, la métallurgie, le secteur automobile… Un autre phénomène du siècle vient aussi mettre le système auditif en péril. Il s’agit de l’utilisation abusive de baladeurs et la fréquentation discothèques… C’est les jeunes qui sont le plus exposés à cet abus à décibels. A ce sujet, les spécialistes alertent : «En multipliant les temps d’exposition à des sources sonores trop élevées, nous confrontons nos oreilles à des séquelles irréversibles que la médecine n’est pas en mesure de guérir.» D’ores et déjà , l’on évoque que la génération actuelle rencontrera des défaillances auditives d’ici 20 ans. En fait, il suffit de voir les jeunes qui s’accrochent à leurs IPod et MP3 pour confirmer du moins cette thèse. Les marchés sont inondés de ces gadgets, souvent de fabrication chinoise, proposés à bas prix. Une abondance qui fait le bonheur des jeunes, ignorant les conséquences qui peuvent résulter d’un emploi démesuré des écouteurs. Le mal ne s’arrêtera pas là . Il est des salles des fêtes qui émettent des sons « overdose ». Pour établir un lien intrinsèque entre les baladeurs et les discothèques, des spécialistes de l’acoustique mettent en relief une approche assez convaincante : « Un baladeur émet 100 décibels et une discothèque 105 décibels.» Il va sans dire que l’on porte sur soi, sans le savoir, une boîte de nuit dans nos oreilles ! Alors que le système auditif peut supporter en moyenne 85 Db, le surplus itératif est celui qui fait mal et cause diverses pathologies à l’oreille. Ainsi, pour prévenir ces risques, on insiste sur une utilisation rationnelle des walkmans.
S’agissant du son assourdissant des salles des fêtes, les médecins n’écartent pas le risque d’un « choc sonore » qui devrait être pris au sérieux, sans attendre, en consultant un ORL pour passer des tests auditifs. Pour ce qui est des symptômes liés à un bruit traumatisant, intense et bref, les médecins avancent la présence d’une gêne marquée par une douleur (otalgie) de durée variable, acouphènes (bourdonnement) et une hyperacousie douloureuse.
Par ailleurs, on évoque des manifestations extra-auditives se traduisant par des «effets de l’exposition au bruit qui ne portent pas uniquement sur la fonction auditive». A ce propos, des médecins généralistes que l’on a questionnés parlent de «conséquences qui influent sur certains organes et fonctions.» En activité professionnelle exposée au bruit, les résultats portent essentiellement sur l’augmentation du temps d’endormissement, le développement d’une hypertension artérielle… Toutefois, excepté le cadre professionnel, les séquelles du son sont visibles chez les personnes résidant à proximité des aéroports. Ce qui entraîne un mode de vie hautement perturbé chez ces individus qui recourent le plus souvent à la prise de somnifères pour « étouffer » le bruit des décollages et atterrissages. En définitive, la prévention reste le seul moyen pour éviter des complications auditives souvent irréparables. Un dépistage précoce en cas de suspicion d’un dysfonctionnement auditif s’impose pour avoir ses oreilles à l’écoute…
Louable initiative que celle prise par l’association pour la protection de l’environnement et du cadre de vie présidée par Malek Ouadah.L’association a organisé récemment au CHU de Beni Messous une rencontre sur les effets néfastes du bruit sur la santé. Maître-assistant en médecine du travail au CHU Beni Messous, le Pr Miloud Derradji a affirmé que le bruit peut avoir des effets néfastes sur l’appareil respiratoire et provoquer aussi des problèmes cardio-vasculaires. Selon lui, « le bruit peut également provoquer le stress, l’insomnie, l’irritabilité et l’instabilité de l’humeur et avoir des conséquences pathologiques selon l’intensité, la durée d’exposition, et la sensibilisation de la personne exposée ». La pollution sonore peut aussi entraîner, d’après ce spécialiste, des problèmes d’audition allant jusqu’à la surdité, qui est déclarée par la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNAS) comme étant l’une des premières maladies professionnelles. Le professeur Derradji a, par ailleurs, abordé la réglementation en vigueur qui fixe les normes de décibels (dB) à respecter au niveau des habitations et dans certains établissements (hôpitaux, écoles) à divers moments de la journée. Il a précisé que, le matin, le niveau de décibels ne doit pas dépasser les 70 dB et qu’il ne doit pas aller au-delà des 45 dB au niveau des habitations, alors qu’« au niveau des établissements hospitaliers, la norme de décibels ne doit pas dépasser 45 dB le matin et 40 dB le soir ».Pour ce qui est des sources de pollution et de nuisances sonores, les participants à cette rencontre ont cité les bruits de sources mécaniques telles que les machines, et usines, les bruits de sources mobiles comme les automobiles en plus de certains bruits dans des lieux publics, dont les salles de concert et des fêtes, appelant à la nécessité de conjuguer les efforts pour des actions de sensibilisation et de lutte contre cette pollution. Pour sa part, le président de l’association, Malek Ouadah, a proposé de réaliser des études sur l’impact des nuisances sonores dans les villes et d’organiser des journées d’information et de sensibilisation sur les effets néfastes de ces nuisances sur la santé.
Une nouvelle technique thérapeutique destinée à la prise en charge des enfants malentendants et qui pourrait mettre un terme à leur souffrance dans les prochaines années, a été exposée dernièrement à Alger, par une spécialiste en orthophonie, le Dr Houria Bey. La technique en question consiste à permettre aux spécialistes en la matière d’appliquer une nouvelle méthode, qualifiée de « révolutionnaire » tant à « ceux qui ont été brutalement atteints par cet handicap et ont bénéficié de la pose d’un implant cochléaire, qu’à ceux qui ont un déficit partiel de l’audition », a expliqué le Dr Bey, orthophoniste exerçant à l’hôpital de Dubaï (Emirats arabes unis). L’Algérie pourrait mettre fin aux souffrances des sourds-muets et les intégrer dans des écoles normales, dans les dix prochaines années en utilisant cette méthode déjà existante mais améliorée qui connu un grand succès dans les pays du Golfe», a-t-elle affirmé lors d’une rencontre organisée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM). Pour généraliser cette méthode à l’échelle nationale, cette orthophoniste envisage d’organiser des rencontres dans des universités abritant cette spécialité. Elle a expliqué, par ailleurs, que cette technique est composée de plusieurs étapes qui consistent, entre autres, en la construction du système phonétique et la compréhension de la terminologie des mots à travers la lecture.
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Par Nasser Hannachi
La Tribune, Publié le 13 Juin 2009
# Administrateur | 11/06/2009 | Sante
6 millions d'Algériens se présentent chaque année aux urgences médicales
Environ six millions d'Algériens se présentent chaque année aux services des urgences médicales, mais seul un pourcentage "minime" représente de véritables cas d'urgence, a indiqué hier, le Pr. Mohamed Guerinik, chef de service réanimation-anésthésie de l'hôpital Mustapha Bacha d'Alger."Il devrait y avoir, par extrapolation, entre 5 à 6 millions d'Algériens qui s'adressent aux unités d'urgence à l'échelle nationale, vu que ces services demeurent les premiers endroits qu'ils visitent", a déclaré à la presse le Pr. Guerinik en marge d'un séminaire de formation continue de médecins généralistes dans le domaine des urgences médicochirurgicales.
Cependant, il a expliqué que la plupart de ces cas ne sont pas réellement urgents et que les vraies urgences ne représentent qu'un "petit pourcentage".
Abordant, par ailleurs, l'objet de la rencontre dont le coup d'envoi a été donnée samedi dernier, la sous-directrice des urgences et de la santé de proximité au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Dr Moussaoui Hayet, a indiqué qu'il s'agit de former plus d'une quarantaine de médecins généralistes en matière d'accueil et de diagnostic. Il s'agit également de la prise en charge immédiate d'une urgence vitale et l'orientation dans de bonnes conditions vers une structure plus spécialisée, a-t-elle dit. Le Dr Moussaoui a, en outre, précisé que le programme de formation est composée d'une partie théorique avec des gestes pratiques. Cette partie s'étale sur 3 semaines, a-t-elle précisé. La 1ère semaine de formation est consacrée à apprendre comment "lever une détresse", la 2ème semaine porte sur la "conduite à tenir devant un symptôme donné" dans le cadre de l'urgence, alors que la 3ème semaine est, quant à elle, plus générale, et aborde plusieurs sujets allant de l'état infectieux aux urgences à la rédaction d'un certificat de décès. La sous-directrice des urgences et de la santé de proximité a, dans ce sens, indiqué que le dossier des urgences représente "la priorité des priorités" du ministère de la Santé, d'où l'installation, a-t-elle dit, d'un comité national dont l'un des objectifs est l'établissement d'une cartographie d'urgence médico-chirugicale à travers le territoire national.
Il s'agit également de réunir les experts nationaux et définir les urgences médicales, l'organisation et les mesures à mettre en place, la formation des médecins urgentistes qui doit être sanctionnée par un certificat d'étude spécialisé (CES) ainsi que la généralisation du Samu sur le territoire national. Dans le même cadre, le ministère de la Santé a installé une équipe de psychologues dont la mission est l'identification du profil des personnes devant gérer les services d'accueil au niveau des urgences médicales. Les hôpitaux Mustapha Bacha et Nefissa Hamoud (ex-Parnet) ont été choisis comme des hôpitaux pilotes pour cette expérience. Les personnes bénéficiant de cette formation sont des médecins généralistes exerçant au niveau des structures d'urgences des Etablissements publiques de santé de proximité (EPSP) d'Alger, des médecins généralistes du Samu et des médecins généralistes de la Protection civile.
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El Moudjahid, Publié le 11 Juin 2009
# Administrateur | 10/06/2009 | Sante
L’étude porte sur un échantillon de 5614 individus qui ont été suivis durant huit ans. Au début de l’expérience tous ont eu une polysomnographie, un enregistrement des ondes cérébrales durant la nuit, afin de caractériser la qualité et la quantité de leur sommeil.Au cours de la période de suivi, 854 participants sont décédés et une mortalité plus élevée a été associée avec un sommeil fragmenté. C'est-à -dire entrecoupée de phases d’éveil empêchant la venue d’un sommeil lent, profond et réparateur.
Selon l'auteur principal Alison Laffan, actuellement post-doctorante au California Pacific Medical Center de San Francisco, en Californie, plusieurs études démontrent maintenant qu’un sommeil de mauvaise qualité augmente le risque de survenue de problèmes médicaux. « À la lumière de cette masse croissante de preuves, il faut s'efforcer de maintenir de bonnes habitudes de sommeil, comme aller au lit et se lever à la même heure chaque jour et dormir de sept à huit heures par nuit », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Les chercheurs ont également remarqué que l'apnée obstructive du sommeil, une cause importante d’éveil nocturne, est liée à une augmentation du risque de mortalité toutes causes confondues. Plus généralement, ils ont constaté une relation directe entre fragmentation du sommeil et hausse de la mortalité.
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Par J.I.,Sciences-et-Avenir.com
nouvelobs.com, Publié le 10.06.2009 | 15:52
# Administrateur | 09/06/2009 | Sante
Des produits dangereux dans votre assiette
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’Algérie reste à la traîne même sur un registre aussi important que la consommation alimentaire. Alors que les pays européens renforcent leur législation en imposant de nouvelles normes pour la fabrication et l’usage des produits chimiques, chez nous il n’existe même pas de texte de loi réglementant ce domaine. « L’Algérie accuse un retard énorme par rapport aux objectifs que se fixent les Européens. » Nous ne sommes même pas capables de contrôler le marché », déclare le docteur Nafaa Timsiline, directeur général de Nosoclean. S’exprimant à l’occasion de la 3e journée d’échanges et de formation en industries des boissons, organisée hier à Alger, le premier responsable de Nosoclean recommande une réaction rapide à tous les niveaux pour rattraper ce retard. « Nous avons un marché de biocides qui est vraiment à l’état sauvage. Nous devons agir tant qu’il est encore temps », lance-t-il devant des représentants de plusieurs entreprises productrices des boissons en Algérie.
M. Timsiline exhorte, dans la foulée, les industriels algériens à s’organiser et à conjuguer leurs efforts pour sécuriser leurs produits en application des normes internationales. L’orateur cite, dans ce sens, le règlement Reach (enregistrement, évaluation, authentification et restriction des produits chimiques) adopté par les pays de l’Union européenne. Ce texte, explique-t-il, est un nouveau cadre réglementaire qui vise à mieux connaître et mieux maîtriser les substances chimiques mises sur le marché et leurs effets sur la santé et l’environnement. L’Algérie ne dispose, selon Nafla Chouarbi, directrice du département industries agroalimentaires et santé animale au niveau de Nosoclean, d’aucune loi réglementant la sécurité des denrées alimentaires. « La sécurité des denrées alimentaires est orpheline en Algérie. Normalement, elle devrait être prise en charge par le ministère de l’Agriculture.
Malheureusement, nous n’avons aujourd’hui aucun texte législatif qui définisse les normes à respecter en matière de sécurité des denrées alimentaires et le respect de l’environnement », souligne-t-elle.
Intervenant sur cette question, M. Timsiline affirme qu’un groupe de travail, composé d’experts du ministère de l’Agriculture, se penche actuellement sur le sujet afin de proposer un texte de loi. Mais pour le moment, les producteurs doivent se contenter des textes européens. Cependant, Nafla Chouarbi attire l’attention sur les dangers de l’absence d’une législation nationale. Selon elle, tous les produits interdits sur les marchés occidentaux seront réorientés vers les pays du Tiers-Monde, dont l’Algérie. Ainsi la santé des Algériens et leur environnement sont mis en péril. Assurément, un contrôle de qualité des produits alimentaires gagnerait à être garanti.
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Par Madjid Makedhi
El Watan, Publié le 09 Juin 2009
# Administrateur | 31/05/2009 | Sante
Vrai / Faux : Le tabac n'est pas une drogue.
Le tabac n'est pas une drogue.
Faux : Le tabac répond à la définition des drogues : Il modifie l'activité mentale, les sensations, le comportement, et provoque des troubles physiques et psychiques.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'alcool et le tabac sont des drogues.
La cigarette aide Ă se concentrer.
Faux : La nicotine stimule dans un premier temps la production d'adrénaline et a un effet "éveillant".
Mais, très vite, la baisse de l'oxygénation cérébrale entraîne fatigue, somnolence, maux de tête et ralentissement des réflexes. Tous ces effets empêchent toute concentration.
Le tabac calme les angoisses.
Faux : Ce n'est qu'une apparence. Le tabac accélère au contraire les battements du coeur et fait monter la pression artérielle.
Fumer n'empĂŞche pas de faire du sport.
Vrai .....mais fumer diminue l'apport d'oxygène au niveau des muscles donc diminue les aptitudes physiques et les performances, en particulier dans les disciplines sportives qui nécessitent des efforts soutenus.
Fumer donne une contenance et plus d'allure.
Faux : Fumer ne fait qu'occuper les mains et ne donne pas meilleure allure. Surtout si l'on a l'haleine fétide, la peau ternie ou les dents jaunies par la fumée. Celà ne cache pas l'émotivité qui transparait par bien d'autres gestes ou mimiques.
Mais pourquoi tricher ? d'autant que celà ne trompe personne. L'émotivité et la timidité font partie de notre nature et peuvent rendre attachant.
Fumer, ça fait plus viril et plus mûr.
Faux : La virilité et la maturité n'ont jamais été produits par quelques bouffées de cigarette et personne n'est dupe. Une telle croyance est plutôt la preuve d'un manque flagrant de maturité, d'autant que le tabac a un effet négatif notoire sur la virilité.
Le tabac empĂŞche de grossir.
Faux : Cette idée fausse provient du fait que ceux qui tentent d'arrêter de fumer compensent souvent en mangeant n'importe quand et n'importe quoi pour satisfaire leur dépendance comportementale ce qui les fait grossir.
Le tabac, en fait, agit comme coupe-faim et donc incite à manger moins, au détriment de la santé.
Pour ne pas grossir, il est plus sûr de ne pas fumer et de manger sainement et régulièrement.
Si on fume, on a peu de chance d'en mourir.
Faux : Le tabac vient en tête de toutes les causes connues de cancer. 50% des fumeurs meurent précocement à cause du tabac. Le tabac est le seul produit de consommation courante qui tue la moitié de ses fidèles utilisateurs.
Le tabac ne cause pas de dépendance, on peut arrêter quand on veut.
Faux : Il suffit de constater les difficultés que rencontrent ceux qui veulent s'arrêter.
La dépendance au tabac est à la fois physique et psychique. Le fumeur régulier privé brutalement de la consommation, ressent une sensation de manque. Il est tendu, nerveux, irritable, angoissé voire déprimé. Il peut trembler et avoir des sueurs ; il lui est difficile de réprimer l'envie de reprendre une cigarette.La dépendance psychique est une dépendance comportementale liée au fait que le fumeur associe le fait de fumer à certaines activités ou à la survenue de circonstances plaisantes ou déplaisantes.La dépendance s'installe d'autant plus vite que le consommateur est jeune.
[ via ]
Par EM
El Moudjahid, publié le 31 Mai 2009
# Administrateur | 12/05/2009 | Sante
Colloque francophone en environnement et santé
Les thèmes qui seront débattus lors de cette manifestions scientifique concernent la pollution, la dépollution, les déchets et l’assainissement, les risques sanitaires et environnementaux, les droits de l’environnement, les écosystèmes côtiers et télédétection et gestion des zones côtières et urbaines. L’expérience en matière de lutte contre la pollution dans la région de Annaba sera également au centre des travaux de ce colloque qui représente une opportunité pour débattre des mécanismes devant remédier à ce fléau qui menace l’environnement.
[ source ]
Par T. G.
El Watan, publié le 12 Mai 2009
# Administrateur | 06/05/2009 | Sante
Une journée pour l’hygiène des mains
Cette journée coïncide cette année avec l’apparition de la grippe A H1N1 qui continue de toucher tous les pays du monde. « La transmission du virus ne se fait pas seulement par voie aérienne », insiste le Pr Benhabilès, chef de service d’épidémiologie. Lorsque le malade tousse ou se mouche, il utilise alors les mains. C’est pourquoi, il est important de procéder au lavage des mains. Car il ne faut pas perdre de vue que les infections nosocomiales constituent un problème de santé publique qu’il faut sérieusement combattre.
L’Alliance mondiale contre les infections nosocomiales, créée en 2004 au niveau de l’OMS, s’est donnée le défi de protéger les patients », a tenu à préciser le Pr Benhabilès. Pour elle, l’utilisation du savon liquide et la solution hydro alcoolique sont indiqués. Car l’intérêt, poursuit-elle, est de désinfecter les mains et supprimer tous les microorganismes. Lors de cette journée, des explications relatives aux recommandations avec démonstrations ont été fournies aux personnels et des dépliants ont été distribués. Pour Zahia Bekka, correspondante d’hygiène hospitalière du service gastroentérologie à Mustapha, « l’hygiène des mains est le pilier dans la prévention contre les maladies nosocomiales. Cette journée nous permettra de rappeler aux personnels médicaux l’importance de l’hygiène des mains et le respect du protocole technique de soins ». Mme Bekka estime que la prévention des infections nosocomiales permet d’améliorer la qualité des soins et garder un hôpital propre.
Abondant dans le même ordre d’idée, M. Atia Lyes, coordinateur du réseau des correspondants, rappelle que la formation de plus d’une centaine de correspondants d’hygiène hospitalière en 4 ans a permis d’améliorer la prise en charge au sein des services de soins. « Des distributeurs à savon, des solutions hydro alcoolique, les supports pour ces produits ont été mis en place dans les services. Des sachets aux normes pour les déchets à risques infectieux sont aussi mis à la disposition du personnel afin d’éviter au maximum le risque d’infection. Notre réseau se réunit chaque mois pour relever les insuffisances et trouver des solutions », nous a confié M. Atia avant de signaler qu’un nouvel incinérateur pour le traitement des déchets hospitaliers a été mis en place au niveau de l’hôpital Mustapha.
[ source ]
Par Djamila Kourta
El Watan, publié le 06 Mai 2009
# Administrateur | 30/04/2009 | Sante
L’art de se nourrir
L’événement a lieu à Alger. Danone Djurdjura Algérie dresse ses chapiteaux au parc d’attraction de Ben Aknoun pour expliquer l’art de se nourrir aux enfants de 6 à 12 ans. L’action de proximité qu’il déploie depuis hier, et ce, jusqu’au 1er mai, est dénommée «Parc Nutrition Yaoumi». Son objectif est d’apprendre aux enfants à manger équilibré et varié pour grandir sainement.
Cette initiative citoyenne part du constat que l’Algérie a malheureusement de plus en plus de maladies liées aux pays en voie de développement, mais également dites des pays riches. Par exemple, on remarque de plus en plus d’enfants obèses.
L’obésité, tout comme les maladies cardiovasculaires ne sont pas une fatalité, et la prévention commence par une nourriture saine. C’est ce qu’ont expliqué dans une conférence de presse, Paolo Tafuri et Jérôme Goure, respectivement directeur général de Danone Djurdjura et directeur marketing et tous deux porte-parole de la filiale algérienne du groupe Danone.
C’est donc fort de son expérience de quatre-vingt-dix ans au service de la nutrition que Danone met désormais l’accent sur le fait qu’une alimentation saine ne se fait pas dans la quantité mais dans la qualité des aliments que nous mangeons au quotidien.
Les enfants, véritables ambassadeurs auprès de leurs familles, auront donc la possibilité de découvrir tout au long de ce week-end les cinq chapiteaux correspondant aux groupes alimentaires composant la pyramide alimentaire que sont les céréales et les féculents, les viandes, poissons et oeufs, les fruits et légumes, les produits laitiers et enfin les matières grasses.
Lors de ces journées «Parc Nutrition Yaoumi» des formateurs expliqueront aux enfants, dans un langage adapté à leur âge, les bienfaits de chaque groupe alimentaire pour le corps. En fonction de ces bienfaits, des jeux seront proposés aux chérubins dans un esprit qui allie le ludique à l’éducatif. Signalons que l’ambiance générale, dont pourront profiter grands et petits, est rehaussée par une animation signée Mehdi. Une fois que les enfants seront passés par tous les chapiteaux, ils introduiront un coupon dans une urne. Une tombola couronnera le tout, toutes les heures, avec à la clé de nombreux cadeaux qui iront dans l’escarcelle des familles en visite, notamment des VTT et autres jeux pédagogiques, dont des mini-ordinateurs, des MP3...On signale que bien que l’événement soit destiné aux 6 -12 ans, les tous petits sont aussi les bienvenus et pourront jouer sur des structures adaptées à leur âge sous la surveillance de bienveillantes animatrices.
Les moins de six ans pourront également participer à un atelier de dessin en rapport avec la nutrition pour apprendre comment manger afin de mieux grandir. L’entrée est libre et gratuite pour les enfants accompagnés d’un adulte. Pour rappel, Danone Djurdjura Algérie emploie 850 personnes en emploi direct et dispose d’un vaste réseau de distributeurs.
La production est faite exclusivement en Algérie où Danone Algérie développe un partenariat avec les fournisseurs locaux. Ce dernier participe activement à développer la filière lait dans notre pays en encourageant les producteurs de lait à acquérir leur cheptel et en collectant auprès d’eux le lait frais qu’il utilise à 30% dans ces recettes, contrairement à bien d’autres qui recourent quasi totalement à la poudre de lait.
Ayant été concerné par la crise des matières premières qui a sévi en 2007, Danone Algérie a vite dépassé cet écueil et aura vite enregistré une croissance régulière de 20%.
[ source ]
Par Salim BENALIA
photo Danone
L'Expression, publié le 30 Avril 2009
# Administrateur | 29/04/2009 | Sante
Enseignement supérieur : Volonté de prise en charge des préoccupations des personnels hospitalo-universitaires
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) M. Rachid Haraoubia et le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Saïd Barkat, ont réitéré hier, l'"entière disponibilité" de leurs secteurs à prendre en charge les préoccupations des personnels hospitalo-universitaires, a-t-on appris auprès du MESRS.
Lors d'une réunion plénière avec des présidents de comités pédagogiques nationaux de spécialité en sciences médicales (CPNS), les deux responsables se sont engagés "à axer leurs efforts conjoints dans l'amélioration des conditions de la formation universitaire et des activités hospitalières et universitaires des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires", a-t-on précisé.
Les deux ministres se sont également engagés à "explorer toutes les voies et à mobiliser tous les moyens qui garantissent la stabilité de ces personnels et d'assurer leur progression dans leur carrière hospitalière et universitaire".
L'indispensable concertation à tous les niveaux en vue de la prise en charge des problèmes qui se posent à la communauté scientifique hospitalo-universitaire nationale, partie intégrante de l'élite nationale, a également été abordée avec insistance par les deux ministres. Ils ont assuré aux présidents des CNPS" leur engagement à ne ménager aucun effort pour résoudre les problèmes qui se posent à la communauté hospitalière et universitaire dans l'accomplissement de sa double mission de formation et de soins, au niveau des établissements et structures hospitalo-universitaires et notamment dans la perspective de réalisation et de réception d'un important réseau d'établissements hospitaliers, programmés dans le cadre du programme quinquennal de développement du secteur de la santé". Cette rencontre qui a réuni les ministre des deux secteurs a eu pour ordre du jour l'examen de projets de textes dont un projet d'arrêté ministériel relatif à l'organisation des enseignements et des modalités d'évaluations et des progression du cycle de formation en vue de l'obtention du diplôme d'études médicales spécialisées (DEMS).
Elle a également été l'occasion pour examiner le projet de texte relatif à la modification de l'arrêté ministériel n°101 du 11/10/2006 relatif à l'organisation et au fonctionnement des comités pédagogiques nationaux (CPN) et des comités pédagogiques régionaux (CPR) de spécialité en sciences médicales.
La réunion a permis aussi de lancer la concertation en vue de la création d'un diplôme de sur-spécialité médicale appelé "diplôme interuniversitaire (DIU)" ou "diplôme de surspécialité (DS)", à la lumière des dispositions du statut particulier des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires.
[ source ]
Par El Moudjahid, 28-04-2009 Ă 21:30
El Moudjahid, publié le 29 Avril 2009
# Administrateur | 26/04/2009 | Sante
Une technique révolutionnaire introduite en Algérie
Organisée par l’unité d’anesthésie du service de chirurgie orthopédique de l’hôpital de Ben Aknoun en étroite collaboration avec le laboratoire B/Braun Algérie et General Electric, cette première journée de formation, à la pratique de la technique, a pour objectif d’initier les médecins algériens à une technique qui est aujourd’hui en plein essor dans le monde.
Après une communication théorique sur le procédé, des explications ont été données par le conférencier sur des volontaires. La technique consiste à utiliser l’échographie pour visualiser les nerfs que l’on cherche à endormir. Elle apporte confort et sécurité, selon le Pr Mercadal. L’anesthésie locorégionale est souvent utilisée pour les opérations orthopédiques qui touchent les membres supérieurs ou inférieurs, comme la main, l’épaule ou le coude. Grâce à un appareil échographe spécifique, l’anesthésie se fait d’une manière précise et sans tâtonnement. « L’échographie permet de visualiser l’aiguille, de la diriger vers le nerf ou la zone de diffusion et d’observer la répartition de l’anesthésique local au contact de la structure nerveuse », a-t-il indiqué. Les techniques d’anesthésie évoluent rapidement ; ce qui permet d’abandonner graduellement l’anesthésie générale qui comporte, selon les spécialistes, beaucoup d’inconvénients pour le patient et l’équipe chirurgicale.
Cette technique novatrice ne permet plus d’agir en « aveugle », mais de visualiser avec davantage de précision et en temps réel le nerf à endormir ainsi que les vaisseaux avoisinants, réduisant ainsi les risques de complications, telles les lésions nerveuses, nous a expliqué le conférencier. Avant cette nouvelle technique, d’autres procédés ont également été adoptés, tels que la neurostimulation pratiquée aujourd’hui par beaucoup d’anesthésistes algériens. « Avant d’injecter les agents anesthésiques au bon endroit, les anesthésistes détectaient le nerf à endormir en le stimulant par un courant électrique. Ils observaient alors avec le patient, le mouvement involontaire de la partie du corps sollicitée qui les informait de la précision et de l’efficacité de leur geste.
L’agent anesthésique était alors déposé à proximité du nerf avant l’intervention chirurgicale », a indiqué le Pr Mercadal. « Avec l’échographie, nous visualisons le nerf en temps réel, le geste est alors beaucoup plus précis. De plus, nous pouvons identifier les structures à proximité (veines, artères…) et les éviter », a-t-il ajouté en précisant que c’est un un acte ciblé et donc plus efficace, qui peut-être étendu en post-opératoire pour la prise en charge de la douleur. « En lançant son programme de formation en neurostimulation depuis juin 2007, B/Braun Algérie a formé plus de 200 anesthésistes dans plus de 20 structures hospitalières, la plupart à l’intérieur du pays », a indiqué Selim Baïri, responsable Hospital Care au niveau du laboratoire. « Soucieux de développer la formation continue des anesthésistes en Algérie, B/Braun et sa division hospital care récidivent en collaboration avec general electric et toujours sous la direction du Dr Mercadal avec la formation par l’alliance de la neurostimulation et de l’échographie. Nous avons organisé ce workshop. C’est aussi une première en Algérie. L’objectif de ces formations est de banaliser ou de démocratiser cette technique pour le bénéfice des patients algériens, en évitant tous les risques d’une anesthésie générale, a expliqué Hadj Hassen, general manager de B/Braun. C’est aussi permettre aux médecins algériens d’être aux faits actuels des nouvelles technologies. » « Nous espérons que ces journées de formation se pérennisent et que ce groupe puisse transmettre ce savoir-faire à d’autres médecins algériens, puisque nous nous inscrivons dans une démarche et un soutien pédagogique », a-t-il conclu.
[ source ]
Par Djamila Kourta
El Watan, publié le 26 Avril 2009
# Administrateur | 25/04/2009 | Sante
La carte Chifa entre le discours et la réalité
La carte Chifa est souvent présentée comme une panacée quant à la gestion des prestations d’assurances sociales. Il en est ainsi à l’occasion de chaque manifestation, comme c’était le cas récemment lors de l’organisation de journées portes ouvertes sur la sécurité sociale dans la ville des Roses, où ce système a été largement vulgarisé. A ce sujet, le directeur de la CNAS de Blida, satisfait de sa mise en place dans sa compétence territoriale, a avancé le chiffre de 90 000 cartes produites dont 60 000 distribuées aux assurés sociaux. Son utilisation effective a touché plus d’une quinzaine de centres payeurs et plus d’une dizaine d’antennes. Le nombre de pharmacies conventionnées à cet effet est de l’ordre de 291. Dans la foulée, le même responsable n’a pas manqué de vanter la fiabilité de ce système dans ses différents compartiments, tout comme la mise en circulation imminente de la facture numérique. Malheureusement, cet avis n’est pas tout à fait partagé par un bon nombre d’assurés sociaux qui craignent que le système Chifa ne se transforme en boîte de Pandore, malgré le fervent optimisme affiché par les pouvoirs publics. « Chaque intervenant dans le secteur de la sécurité sociale cherche à imposer sa vision sans tenir compte des souffrances et des réalités que nous vivons et contre lesquelles nous sommes totalement désarmés, nous les assurés sociaux », a résumé, en substance, ce malaise, un usager de la CNAS, vraisemblablement usé par ses démarches auprès de cette institution pour bénéficier de ses droits.
Dans ce sillage, des agents de la CNAS au niveau de certains centres payeurs, notamment à Bab Essebt, refusent carrément de réceptionner les feuilles de maladie des assurés sociaux détenteurs de la carte Chifa et qui se sont approvisionnés en médicaments auprès des pharmacies de leurs localités de résidence, pourtant dépourvues du système d’exploitation Chifa. Ils justifient ce comportement par l’obligation faite aux assurés d’utiliser leurs cartes et de s’approvisionner en médicaments uniquement auprès des officines conventionnées, sans se soucier des désagréments que cela leurs occasionne en termes de déplacements et autres frais. L’autre dysfonctionnement de ce système a trait aux ordonnances dont le montant dépasse 2000 DA et qui sont subordonnées à un contrôle préalable pour être exécutées par les pharmaciens. Cette exigence de contrôle a priori, qui ne repose sur aucun fondement juridique, selon un spécialiste des affaires juridiques d’ordre social que nous avons consulté, est amplement contraignante pour les malades dits « non tiers payants ».
De leur côté, les pharmaciens soulèvent la contrainte du système d’exploitation qui est tenu dans ce cas de figure à mentionner le nom du médecin conseil pour y accéder. Ce fait, réfuté par le directeur de la CNAS de Blida, a été pourtant avéré auprès de certaines officines et est vérifiable auprès de toutes les pharmacies utilisant ce logiciel. A propos du contrôle des prestations en nature consacré par la législation en vigueur, un spécialiste des affaires sociales a tenu à préciser que « le contrôle médical a priori ou préalable, selon la terminologie des uns et des autres, exercé par la CNAS est profusément abusif car il ne repose sur aucun fondement juridique. Le contrôle ne doit être engagé qu’après l’acte médical, c’est-à -dire a posteriori, comme le consacre explicitement l’article 6 de l’ordonnance n° 96-17 modifiant et complétant la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983 relative aux assurances sociales. Cet article dispose, entre autres, que le dossier médical doit être adressé ou présenté à l’organisme de sécurité sociale dans les trois mois qui suivent le premier acte médical ».
Et d’ajouter : « Tous les prétextes objectifs ou subjectifs avancés par la CNAS dans ce cadre ne justifient nullement la dérogation aux lois sociales en vigueur. Cette mesure est assimilée à ce qui est connu dans le système de sécurité sociale française sous le vocable d’entente préalable. Mais cela ne concerne pas un niveau de montant des ordonnances, mais plutôt des actes médicaux préalablement fixés dans la nomenclature y afférente et portés à la connaissance de toutes les parties. » En guise d’explication, le directeur de la CNAS a tout simplement avancé que cette caisse exerce son pouvoir de contrôle conformément à la législation en vigueur, sans aller dans les détails.
[ source ]
Par Hocine Mallek
El Watan, publié le 25 Avril 2009
# Administrateur | 22/04/2009 | Sante
De la caféine pour soulager les douleurs musculaires
La caféine réduirait la douleur musculaire pendant un effort physique, d’après des chercheurs de l’université de l’Illinois. Sportifs, sportives, vous voulez prolonger la durée votre activité physique ? Consommez du café avant l’effort. Cela permettrait d’être moins sensible à la douleur musculaire et ainsi de faire durer l’exercice, c’est en tout cas ce que montre une nouvelle étude américaine. Les chercheurs ont soumis à un test deux groupes de jeunes hommes. Le premier était composé d’habitués du café, ils en buvaient en moyenne 4 tasses par jour. Le deuxième groupe était composé d’hommes qui n’avaient pas l’habitude d’en boire. Pour l’expérience, les chercheurs ont demandé à tous les participants de faire deux séances d’activité physique séparées par une semaine. Lors de la première séance, les participants ont reçu un placebo avant l’effort. Pour la seconde session, ils ont bu 4 tasses de café. Les jeunes hommes ont ensuite été questionnés sur la douleur musculaire ressentie au niveau du quadriceps. Résultat : les chercheurs ont observé une diminution notable de la douleur musculaire dans le groupe ayant bu du café juste avant l’effort. Ces résultats sont valables aussi bien pour le groupe des habitués du café que pour le groupe des hommes qui n’ont pas l’habitude d’en boire.
News release, University of Illinois at Urbana-Champaign. Gliottoni, R. International Journal of Sport Nutrition and Exercise Metabolism, April 2009.
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Publiée par El Moudjahid le 12-04-2009 à 21:17
# Administrateur | 18/04/2009 | Sante
En prévision de la visite surprise des inspecteurs d’hygiène
Le directeur de la structure met à l’indexe le manque de civisme chez certains travailleurs qui activent en milieu hospitalier, lesquels transgressent les paramètres élémentaires qui permettraient de faire du CHU un espace propre et exemplaire en terme d’hygiène… Garantir une bonne hygiène c’est assurer aux malades des soins sans risques, et minimiser la facture de produits « antiseptiques » et d’antibiotiques…
Le centre hospitalo-universitaire de Constantine n’a pas encore accueilli des inspecteurs d’hygiène installés par le ministre de la Santé, Saïd Barkat, qui a « déclaré » le mois dernier la guerre aux déchets hospitaliers et aux infections nosocomiales, quitte à recourir à des sanctions sévères. Et comment ne pas alerter de la sorte si l’on voit que la plupart des établissements hospitaliers cumulent odeurs nauséabondes, déchets éparpillés aux alentours des services, mégots de cigarette, bouteilles en plastique remplies d’urine, gaz d’échappements dégagés par les véhicules qui y circulent … C’est un constat qu’aucun visiteur ou malade ne peut manquer de faire. Les responsables sont conscients de cette problématique, mais se disent en lutte permanente avec le personnel pour l’amener d’abord à changer de mentalité et de comportement. « Ce n’est pas une affaire de moyens encore moins d’effectif. Il faut que tout le corps médical et les services d’hygiène à leur tête les agents et autres femmes de ménage s’impliquent en vue de maintenir ces lieux de soins et leurs abords salubres», devait commenter le directeur du centre hospitalo-universitaire de Constantine, M. Zermene, indiquant que « désormais, l’erreur ne sera pas tolérée » dès lors que l’administration a eu à sensibiliser sur ce volet. Mieux encore, des stages et des formations ont été prodigués à l’ensemble des paramédicaux et élargis aux femmes de ménage. « L’hôpital de Constantine renferme en son sein près de 800 agents (coursiers et femmes de ménage). Un nombre qui, selon le directeur, suffit largement pour maintenir les lieux « purs ». Néanmoins, l’altération dans l’aspect organisationnel prime sur le rendement auquel il faudra ajouter l’absence de civisme et de réflexe chez quelques « blouses » blanches. « La fumée des cigarettes se propage près des blocs opératoires… Est-ce normal ? La direction n’est pas en mesure de dépêcher un agent pour chaque travailleur qu’il soit médecin ou autre afin de suivre ses comportements relatifs à l’hygiène. Ainsi, seule la conscience professionnelle et la sensibilisation demeurent les atouts garants de la propreté », a expliqué notre interlocuteur avant de brandir la menace de la sanction à l’encontre des « passifs ».
Sur un autre plan, l’autosatisfaction n’est pas totale chez le directeur qui reconnaĂ®t que le « CHU traverse parfois des â€â€™flatulences’†en raison d’un baisse de rĂ©gime dans la prise en charge de la salubritĂ© ». Plus clair, il tire Ă boulets rouges sur le personnel qui ne respecte pas les horaires de la collecte des dĂ©tritus qui s’amoncellent dans les caissons Ă l’intĂ©rieur de la structure. Les tris macroscopiques et microscopiques se font Ă l’hĂ´pital, qui prend en charge le dĂ©versement de son ramassage Ă l’aide de ses deux camions. Pour ce qui est des dĂ©chets anatomiques, ils brĂ»leront dans le seul incinĂ©rateur dont la capacitĂ© reste faible en attendant la mise en service du second, vraisemblablement confrontĂ©e Ă un problème extra hĂ´pital. « C’est du ressort de la Sonelgaz », avise M. l’administrateur. Concernant les services et autres structures, on apprend qu’une bagatelle de 5 milliards de centimes a Ă©tĂ© allouĂ©e pour parfaire la blanchisserie qui a vu ses Ă©quipements rĂ©novĂ©s et confortĂ©s par une machine Ă vapeur. En outre, le CHU s’est dotĂ© de plus de 20 000 nouveaux draps qui Ă©trenneront ces lieux rĂ©novĂ©s. QuestionnĂ© sur la mise en Ĺ“uvre de la proposition ministĂ©rielle se rĂ©sumant Ă associer des entreprises privĂ©es d’assainissement, le responsable s’est contentĂ© de rĂ©pondre : «L’option n’a pas Ă©tĂ© relancĂ©e …»
Prise en charge des infections nosocomiales : un léger mieux Pour s’enquérir du baromètre des autres formes d’hygiène auxquelles l’hôpital doit répondre, notamment quand il s’agit d’infections nosocomiale, nous avons pris attache avec le directeur des activités paramédicales et médicales (DAPM), le professeur Abdou. D’emblée, il avouera qu’« il reste beaucoup à faire dans le volet de l’hygiène, bien que des améliorations ont été enregistrées dans quelques services ». Cette « amélioration est étayée par la prévalence relative aux infections nosocomiales qui a sensiblement baissé comparativement à celle de 2006. En effet, selon le DAPM, l’étude des prélèvements réalisée par le SEMEP fin 2008 a fait état d’une prévalence de 14,5% en service de chirurgie, 60% dans les services pourvoyeurs de risque, ce qui est du moins « appréciable » mais nécessite une attention particulière. La fourchette des infections se situe entre 9-14%. En somme, le CHU se félicite d’avoir amélioré la lutte contre les maladies nosocomiale, dont le taux avoisinait 19% il y a deux ans. Ces résultats ont été obtenus grâce au dispositif allant de la formation au mode de sensibilisation, atteste M. Abdou. « Pour chaque service, on a formé un correspondant dans l’hygiène. Par ailleurs, il existe des protocoles de soins : lavage des mains, le tri des déchets », précise-t–il. Et de renchérir : « Il est des gestes rituels auxquels le corps médical s’astreint. Il faut qu’il y ait régularité et continuité dans le respect des éléments de base de l’hygiène.» Au plan de la restauration, le CHU est en train d’étudier une formule qui interdirait des repas ramenés de l’extérieur par les visiteurs au profit des malades. « Chose qui nécessite préalablement une amélioration dans la qualité des aliments servis aux patients », a estimé le professeur. Il a ajouté au passage que « les ustensiles devraient être rénovés en matière et en forme plus commodes pour écarter les risques de transmission de microbes ». Sur un autre registre, les deux responsables prônent un changement dans le comportement au sein de l’hôpital afin de maintenir le cap. Et, pourquoi ne pas faire descendre la prévalence à 10% comme c’était le cas dans le CHU de TIZI OUZOU. Le pari n’est pas impossible si Barkat ne se désiste pas de sitôt sur son premier cheval de bataille… Pour faire des CHU des lieux « aseptiques », préservant du coup la santé du malade, et réduire la consommation de tant d’antibiotiques.
[ source ]
Par Nasser Hannachi, correspondant Ă Constantine
La Tribune, publié le 18 Avril 2009
# Administrateur | 18/04/2009 | Sante
L’hygiène en milieu hospitalier fait défaut
On y entre pour subir des soins, on en sort plus malade et avec des infections. Ce constat est fait par beaucoup de patients qui ont eu à se faire hospitaliser pour une maladie ou une pathologie. «J’ai été hospitalisé pour subir une intervention chirurgicale car je souffrais d’une appendicite. Un soir, et alors que j’étais allongé dans la grande salle où plusieurs patients séjournaient, j’ai vu un rat courir avec dans la bouche l’oreille d’un être humain. Le rongeur sortait de la morgue. J’ai tout de suite appelé mon fils pour me ramener chez moi.» Ce témoignage d’un patient qui a, depuis, juré de ne plus remettre les pieds dans un CHU même s’il devait mourir, renseigne
sur l’état d’insalubrité de nos hôpitaux. Les maladies nosocomiales font des ravages. Et pour cause, l’hygiène fait gravement défaut. Pourtant, ce ne sont pas les moyens qui manquent ni le personnel d’entretien. Saïd Barkat a lui-même fait le constat à travers les différentes tournées qu’il a effectuées dans ces établissements hospitaliers.
Beaucoup de facteurs concourent à la manifestation de ces maladies nosocomiales ou infections. D’abord, la non-observation du lavage des mains et de leur désinfection par le personnel paramédical. Condition sine qua non de la qualité des soins, le manque d’hygiène hospitalière fait apparaître encore des conséquences graves via les infections nosocomiales. Des conséquences aussi bien médicales qu’économiques. Entre 3 et 7% de cas d’infections enregistrées l’année dernière, les maladies nosocomiales sont aujourd’hui, partout dans le monde, reconnues comme des problèmes majeurs de santé publique par leur fréquence, leur coût et leur gravité. L’année dernière, au CHU de Bab El Oued, pas moins de cinq épisodes d’infection associée aux soins ont été enregistrés au service d’épidémiologie et de médecine préventive. Il s’agit de 43 cas d’infection, dont six décès.
Les sites le plus souvent infectés sont les blocs opératoire, pulmonaire, urinaire et septicémie. La sonnette d’alarme tirée par les praticiens n’a pas donné l’effet escompté en ce sens que la formation du personnel paramédical à l’hygiène demeure insuffisante, voire inexistante, puisque, dans beaucoup de nos hôpitaux, on constate que certains infirmiers ou aides soignants n’observent pas les protocoles usités en la matière. Cela, quand une partie de ce personnel n’est pas recrutée dans le cadre du filet social et c’est là que le bât blesse.
Pour l’actuel ministre de la Santé, les maladies nosocomiales sont le résultat d’un flagrant manque d’hygiène dans le milieu hospitalier mais aussi d’une très mauvaise gestion des déchets. Saïd Barkat a donc décidé de dépêcher des équipes d’inspecteurs pour des visites inopinées. Cela règlera-t-il le problème si les principes de propreté et d’hygiène ne sont pas inculqués au personnel lui-même ? Ne s’agit-il pas plutôt d’une question de culture ? Et dans ce cas précis, seules la sensibilisation et la formation pourraient arriver à bout de ce fléau qui menace la vie des patients qui, faut-il le rappeler, financent la santé à travers le forfait hôpitaux de l’ordre de 38 milliards de dinars prélevés dans les caisses des assurés sociaux.
[ source ]
Par Faouzia Ababsa
La Tribune, publié le 18 Avril 2009
# Administrateur | 18/04/2009 | Sante
Hygiène hospitalière
Le manque de professionnalisme et le laisser-aller observé chez certains médecins et paramédicaux sont les facteurs majeurs ayant poussé les spécialistes à tirer la sonnette d’alarme pour attirer l’attention de l’ensemble des intervenants afin de diminuer et de se prémunir contre les maladies dites infections nosocomiales. Selon une étude consacrée à l’hygiène hospitalière, dont les résultats ont été rendus publics récemment, près de la moitié du personnel médical et paramédical en Algérie, 47%, ne se lave pas les mains avant un acte médical. Suite à cela, le personnel médical a tenu à mettre en relief les conséquences graves qui peuvent résulter du manque d’hygiène dans les centres de soins et hôpitaux, notamment dans les blocs opératoires et certains services, qui doivent être entièrement désinfectés pour éviter toute possibilité de contamination par des microbes ou virus. Cette situation alarmante a suscité la réaction du ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, qui a dépêché des inspecteurs d’hygiène dans l’ensemble des établissements hospitaliers. Il a même donné des instructions formelles pour lutter contre les infections nosocomiales. Il s’agit, entre autres, de mettre en place un système de nettoyage des mains au niveau des entrées et sorties de chaque service pour veiller à la propreté des lieux.
Il a, à cet effet, menacé de sanctionner les responsables et de fermer les services où un manque d’hygiène est constaté. Cette
démarche, selon les précisions de M. Barkat, doit être au centre des préoccupations de tous les responsables de la santé pour chasser le sous-développement par l’instauration de mesures d’hygiène. Des actions ont été engagées par la tutelle dans le cadre de la lutte contre les maladies nosocomiales au moyen de l’organisation, de la surveillance, de la formation, de l’information et de la prise de mesures d’ordre général. Cela concerne, entre autres, la réglementation des horaires de visite aux malades, l’interdiction d’accès des denrées alimentaires, la mise en place de distributeurs de solution hydro-alcoolisée. Pour éviter également ce genre de maladies, les unités de stérilisation, la généralisation du non-tissé à 100%, est primordiale, selon les spécialistes, ainsi que l’acquisition de nouvelles stations de traitement des eaux usées et des banaliseurs pour le traitement des déchets, ceux à risques infectieux notamment.
Mais malgré toutes les mesures et les lourds investissements engagés par l’Etat, la persistance d’un certain déficit en hygiène, lié, de l’avis de certains spécialistes, à l’organigramme des établissements publics, donnant lieu, entre autres, à la disparité décisionnelle, une dilution des responsabilités et l’utilisation des personnels à d’autres fins. L’installation de véritables services d’hygiène au niveau des établissements publics, regroupant tous les secteurs de l’hygiène et confiés à des médecins et techniciens hygiénistes, la formation e la spécialisation en hygiène hospitalière, l’établissement des consensus et protocoles d’hygiène sont parmi les attentes importantes de la majorité des acteurs de la Santé. Il faut signaler que plusieurs cas d’infection microbienne et nosocomiale ont été décelés dans nombre d’hôpitaux, comme c’était le cas pour les services de maternité de Kouba et d’Oran, il y a quelques années, ayant même provoqué le décès de plusieurs nouveau-nés. Pourtant, malgré ces scandales, près de la moitié du personnel médical et paramédical persiste dans ces pratiques irresponsables, et ce, en dépit des campagnes de sensibilisation lancées par le département de Barkat. L’implication de tous les intervenants de la santé, des malades et des citoyens d’une manière générale, dans cette action de sensibilisation de l’hygiène dans les hôpitaux et les centres de santé est d’une grande nécessité.
[ source ]
Par Nabila Belbachir
La Tribune, publié le 18 Avril 2009
# Administrateur | 13/04/2009 | Sante
La toux, symptĂ´me de troubles divers
Les variations climatiques ne sont pas sans effet sur la santé. Elles entraînent un cortège de symptômes, et notamment la toux. Mais attention, simple coup de froid, symptôme annonciateur d'une crise d'asthme ou signe de reconnaissance du fumeur le matin : la toux peut révéler des problèmes très divers. Son traitement ne peut donc être univoque.
D'autant que, comme la fièvre, la toux est d'abord un système de défense naturel qu'il convient parfois de savoir préserver. Quand faut-il donc laisser faire la nature et quand faut-il intervenir ? Tout dépend évidemment de la cause de la toux, donc de son caractère, des circonstances de son apparition, et de sa durée. La toux a pour rôle principal d'expulser tout obstacle gênant la respiration: corps étranger, mucosités, etc. Une toux grasse, «productive» (produisant des crachats), doit donc généralement être respectée, au moins dans un premier temps. Une toux sèche, épuisante, empêchant de dormir, doit au contraire être calmée.
Pour calmer la toux, on pense évidemment aux multiples sirops, cachets et autres potions - il existe près d'une centaine de produits pour cette indication -, dont la prise est loin d'être toujours anodine. Les sédatifs de la toux et les mucolytiques (produits qui encouragent l'expectoration) ne font pas bon ménage avec les estomacs fragiles. Attention donc à l'automédication abusive.
Celle-ci est possible devant une petite toux passagère et modérée en respectant quelques précautions de bon sens :
• arrêter de fumer, au moins quelques jours ;
• veiller à bien humidifier l'atmosphère ;
• ne pas calmer la toux du matin, elle permet de faire la toilette des bronches après la nuit ;
• choisir un produit avec l'aide du pharmacien et s'y tenir; s'il n'est pas efficace au bout de quelques jours, mieux vaut consulter un médecin que changer de sirop ;
• ne pas utiliser les sirops pour adultes, même à dose réduite, pour les enfants: la composition des sirops pour enfants et adultes n'est pas la même et certains composants sont dangereux pour les petits enfants ;
• éviter de boire à la bouteille pour ne pas la contaminer avec des germes ;
• chez les enfants, veiller à ne pas donner le sirop au coucher, après le lavage des dents, mais avant celui-ci: les sirops sont pratiquement tous très sucrés.
Enfin, si la toux se prolonge, revient périodiquement, si elle s'accompagne de douleurs, d'essoufflement, de crachats sanglants ou de toute manifestation inhabituelle, une consultation médicale s'impose.
[ source ]
Par El Moudjahid, 12-04-2009 Ă 21:17
El Moudjahid, publié le 13 Avril 2009
# Administrateur | 12/04/2009 | Sante
Journée mondiale de la Santé : « Sauver des vies humaines dans l’urgence »
Au menu du programme figurent sept communications dont quatre ont été présentées durant la matinée. Tout d’abord, le docteur Lekam de la Protection civile a exposé son thème intitulé : « Le plan blanc », c’est-à -dire un plan d’urgence visant à faire face à une activité accrue d’un hôpital en raison d’un afflux massif de victimes d’un accident ou d’une catastrophe. Les communications de la matinée intitulées : « Les organisations et les distributions des soins dans les urgences, les polytraumatisés, les premiers secours », ont été traitées respectivement par Mme Belaoudi, directrice de l’école paramédicale, Mme Zelmat, médecin réanimateur et M. Zelmat, de la médecine du travail. L’après-midi, le psychologue clinicien Allaoui a présenté son exposé intitulé « Les psycho-traumatisés », suivie par Mlle Zatir, architecte, qui s’est évertuée à montrer l’importance de la construction antisismique des infrastructures sanitaires.
Lutte contre les épidémies
La dernière intervention fut celle du docteur Makhlouf sur la prévention et la lutte contre les épidémies. Lors des débats, des médecins ont souhaité que l’on expose les problèmes, comme le glissement de terrain de l’hôpital Ahmed-Medeghri, la construction d’une école sur du remblais. Pour sa part, un médecin spécialiste de l’hôpital dira : « Nous ne sommes pas en mesure de gérer une catastrophe, non pas faute de moyens ou de compétences, mais par l’absence d’organisation, car il n’y a pas d’autorité. »
[ source ]
Par Sid Ahmed
El Watan, publié le 12 Avril 2009
# Administrateur | 12/04/2009 | Sante
Secteur de la santé : Quelles structures pour quelle prise en charge ?
Le thème fédérateur de la journée « sauver des vies en situation d’urgence » a permis, outre les recommandations élaborées par des médecins, paramédicaux et personnel gestionnaire, de toucher du doigt certains des aspects qui continuent de freiner l’évolution des réformes envisagées par le ministère. On en retiendra, entre autres, « création d’une commission d’évacuation et de recensement des moyens, établissement d’un programme de proximité des équipes pluridisciplinaires, entraînement et simulation » pour le premier atelier. S’agissant de la sécurisation des structures hospitalières, les participants ont préconisé certaines règles normatives en matière de construction, les facilités d’accès aux enceintes et impliquer surtout des bureaux d’études spécialisés. Pour le troisième thème, les recommandations ont porté, notamment, sur « la création d’annexes PCH dans chaque wilaya, la prévision d’un stock de guerre de trois mois, arrêter une nomenclature adéquate des médicaments et privilégier un consommable à usage unique, opter pour des avis de stockage sécurisé en sous-sol ». Recommandations qui contrastent, malheureusement, avec l’état de délabrement de l’environnement immédiat de certains établissements comme démontré dans un court documentaire. Un documentaire qui ne s’est pas appuyé hélas sur les expériences vécues à Tiaret, à l’exemple de la catastrophe du Regina dans les années 1970, les évènements d’octobre 1988 ou la bombe de Zaaroura, nonobstant certaines épidémies et la désorganisation dans les secours. Journée instructive tout de même qui aura permis aux principaux concernés de situer les failles et les dysfonctionnements.
[ source ]
Par A. Fawzi
El Watan, publié le 12 Avril 2009
# Administrateur | 08/04/2009 | Sante
Les microbes présents dans l’intestin peuvent probablement contribuer à favoriser l’obésité
Selon une recherche de l'école de médecine de l'université de Washington à St-Louis, un lien est possible entre l'obésité et la flore microbienne vivant dans l'intestin. Les résultats de la recherche indiquent que les microbes de l'intestin sont des bio-marqueurs, des médiateurs ainsi que des cibles thérapeutiques potentielles dans la guerre menée contre l'épidémie de l'obésité.
Dans deux études publiées dans le journal médical Nature, les scientifiques rapportent que l'abondance relative de deux des groupes les plus courants de bactéries intestinales est altérée chez les humains obèses. En examinant les gènes présents dans les communautés microbiennes intestinales des patients obèses et en observant les effets de la transplantation de ces communautés chez des souris, les chercheurs ont montré que la communauté microbienne chez les obèses a la capacité d'augmenter la captation des calories provenant de l'alimentation.
Selon le Dr Jeffrey Gordon, M.D., les études indiquent que les différences dans le système microbien intestinal déterminent le nombre de calories que nous sommes capables d'extraire et d'absorber en provenance de notre alimentation et de les accumuler dans nos cellules graisseuses. Ceci veut dire que dans un bol de céréales il n'y aura pas le même nombre de calories pour tous. Chaque personne pourra extraire un peu plus ou un peu moins d'énergie de l'alimentation en fonction de la présence des microbes intestinaux. La différence n'est peut-être pas importante mais au bout d'un an les effets s'accumulent.
Des trillions de microbes amicaux résident dans l'intestin et il nous aident à digérer certains aliments que notre organisme est incapable de faire lui-même, comme les sucres complexes qui se trouvent dans les grains, les fruits et les légumes.
Les chercheurs ont étudié deux groupes majeurs de bactéries : les Bacteroidetes et les Firmicutes, qui ensemble constituent plus de 90 % des microbes retrouvés dans les intestins des souris et des hommes. Les souris obèses ont 50 % de Bacteroidetes en moins et proportionnellement plus de Firmicutes.
Les investigations du Dr Ruth Ley, Ph.D., ont montré qu'il en était de même chez l'homme. Lors de la surveillance des patients l'abondance des Bacteroidetes s'accrut et l'abondance des Firmicutes a diminué lorsque les patients perdaient du poids sans qu'il y ait de relation avec un type d'alimentation particulier.
L'étude menée par Peter Turnbaugh, Ph.D a montré que chez les patients obèses la communauté microbienne avait une plus grande capacité à digérer les polysaccharides et les hydrates de carbone complexes.
Les résultats de ces études, selon les auteurs, impliquent un certain nombre de questions comme : certains adultes sont-ils prédisposés à l'obésité parce qu'il démarrent avec plus de Bacteroidetes dans leur intestin et moins de Firmicutes ? Est-ce que ces constatations pourraient aider à développer un marqueur diagnostic pour un risque accru d'obésité ? Pouvons-nous manipuler ces communautés microbiennes pour réguler la balance énergétique ?
[ source ]
Par El Moudjahid., 07-04-2009 Ă 21:30
El Moudjahid, publié le 08 Avril 2009
# Administrateur | 07/04/2009 | Sante
Journée mondiale de la santé
« Sauver des vies : assurer la sécurité des hôpitaux dans les situations d’urgence », tel est le thème choisi cette année par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour célébrer la Journée mondiale de la santé. A travers ce thème phare, l’OMS veut sensibiliser à la nécessaire sécurité des établissements de santé, rappelant qu’en cas de catastrophe, «l’intégrité des établissements et personnels de santé revêt une importance vitale pour les populations». Selon l’OMS, les établissements de santé et les soignants sont essentiels pour assurer les soins de santé primaires de proximité. Ils offrent, au quotidien, des services qui ne doivent pas être suspendus en situation d’urgence, tels que les accouchements, les vaccinations ou le traitement des maladies chroniques. Or, souligne l’organisation mondiale, bien souvent, en cas de catastrophe, les systèmes de santé, déjà fragiles, ne peuvent plus fonctionner, ce qui a des conséquences immédiates et à plus long terme pour la santé publique. Pour l’OMS, le thème en question souligne l’importance que les établissements de santé soient suffisamment solides pour résister à ces dangers et en mesure malgré tout de desservir à la fois les populations directement touchées et les communautés environnantes. L’OMS donne des exemples de conséquences sanitaires liées à des situations d’urgence, rappelant à cet effet que le séisme ayant frappé la ville chinoise de Wenchuan en mai 2008 a endommagé 11 000 établissements médicaux, ce qui avait obligé des dizaines de milliers de personnes à se faire soigner ailleurs. Les conflits en cours en Éthiopie et la guerre à Ghaza interrompent les services de soins de santé primaires tels que les vaccinations. Le tsunami survenu dans l’océan Indien en 2004 a endommagé 61% des établissements de santé de la province d’Aceh en Indonésie et a entraîné le décès de près d’un tiers des sages-femmes de cette région. C’est pourquoi, à cette occasion, l’OMS et ses partenaires mettent l’accent sur l’importance d’investir dans des infrastructures sanitaires capables de résister aux situations d’urgence et de répondre aux besoins immédiats de la population. Ils appellent ainsi les responsables à mettre en place des systèmes permettant d’assurer la continuité des soins en toutes circonstances. Pour la Journée mondiale de la santé 2009, l’OMS préconise une série de bonnes pratiques pouvant être appliquées dans n’importe quelle situation pour assurer la sécurité des hôpitaux dans les situations d’urgence. En dehors d’un emplacement sûr et d’une construction résistante, une planification de qualité et des exercices réguliers peuvent aussi contribuer à maintenir les fonctions essentielles d’un établissement de santé. Les mesures à l’efficacité avérée englobent la mise en place de systèmes d’alerte précoce, l’évaluation de la sécurité de l’établissement, la protection des équipements et des fournitures ainsi que la formation du personnel à prendre en charge des victimes en grand nombre, sans oublier les mesures de lutte anti-infectieuse.
[ source ]
Synthèse de Amel Bouakba
La Tribune, publié le 07 Avril 2009
# Administrateur | 05/04/2009 | Sante
la nature des aliments influe sur le sommeil
Selon les travaux menés par la Fondation Recherche Médicale, la nature des aliments influe sur le sommeil. Alors qu’un repas riche en glucides lents (pâtes, céréales complètes…) favorise l’endormissement, un repas riche en protéines (La viande peut empêcher de bien dormir…) permet de soutenir mieux l’effort et la vigilance.
Cet effet, selon ces chercheurs, serait lié au fait que les glucides et les protéines agissent de façon inverse sur la synthèse de sérotonine dans le cerveau. La sérotonine est un neurotransmetteur qui agit sur l’endormissement.
En tenant compte de ces données, on peut donc adapter son alimentation selon ses besoins. Ainsi pour une soirée très prolongée de révisions, on choisira de préférence des protéines alors que pour une nuit réparatrice de bon sommeil, on optera pour les glucides.
[ source ]
Par El Moudjahid., 04-04-2009 Ă 21:40
El Moudjahid, publié le 05 Avril 2009
# Administrateur | 04/04/2009 | Sante
Ouverture d'établissements sanitaires de proximité dans chaque nouvelle cité à Alger
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Saïd Barkat, a annoncé jeudi à Alger l'ouverture d'établissements sanitaires de proximité dans chaque nouvelle cité inaugurée dans la wilaya d'Alger.
A l'occasion de l'inauguration de trois établissements sanitaires de proximité dans les communes de Bordj El Kiffan (Cité Fayzi et Verte-Rive) et Dar El Beida (cité El Hamiz) relevant du secteur sanitaire de Dergana, le ministre a affirmé qu' "en ouvrant une salle de soins dans chaque nouvelle cité à Alger, l'Etat algérien veut faciliter au citoyen l'accès aux soins".
L'opération, a-t-il ajouté, "sera généralisée aux autres wilayas du pays où le citoyen bénéficiera de soins de qualité dans son lieu de résidence sans avoir à se déplacer vers les CHU".
Il s'agit également, a poursuivi le ministre, de réhabiliter les grands établissements hospitaliers qui doivent se consacrer à leur mission première, à savoir la prise en charge des maladies lourdes, le développement de la recherche et la formation".
Les établissements sanitaires de proximité (salles de soins et polycliniques) sont dotés de toutes les spécialités requises pour les soins de base comme la chirurgie dentaire, médecine générale, protection maternelle et infantile, un laboratoire et une pharmacie.
Les structures inaugurées ce jeudi par le ministre s'ajoutent aux projets sanitaires inscrits pour la wilaya d'Alger qui a bénéficié ces dernières années de 34 polycliniques et de 80 salles de soins sur les 220 salles de soins et trois hôpitaux de 240 lits chacun en voie de réalisation.
Un hôpital de cardiologie pour enfants, un hôpital de gériatrie à Zéralda et trois établissements de protection de la santé maternelle et infantile sont également prévus à Alger.
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Par El Moudjahid., 03-04-2009 Ă 20:34
El Moudjahid, publié le 04 Avril 2009
# Administrateur | 23/03/2009 | Sante
Je mâche donc j’ai moins faim
Mastiquer longuement les aliments permet d’avoir moins faim après le repas selon une nouvelle étude américaine.
Mastiquer longuement les aliments permet d’avoir moins faim après le repas selon une nouvelle étude américaine.
Vous avez peur d’avoir une petite fringale au moment du goûter ? Mâchez mieux votre repas de midi. Des chercheurs américains viennent en effet de confirmer qu’une mastication prolongée augmente le sentiment de satiété.
Le docteur Cassady et ses collègues de l’université d’Indianapolis ont recruté 13 volontaires auxquels ils ont donné 55 grammes d’amandes à manger, avec des consignes sur le nombre de mastications : 10 fois, 25 fois ou 40 fois.
Pendant les 3 heures suivantes les chercheurs ont évalué l’appétit des volontaires. Ils se sont alors aperçus que ceux qui avaient mâché 40 fois avaient moins faim que ceux qui s’étaient contentés de mâcher 10 fois avant d’avaler. Les gros mâcheurs avaient aussi des taux d’insuline plus bas après le repas, ce qui peut expliquer qu’ils aient moins faim que leurs collègues qui avaient avalé leurs amandes à peine mâchées.
Cassady BA et coll : Mastication of almonds : effects of lipid bioaccessibility, appetite and hormone response. Am J Clin Nutr, 2009; 89: 794-800.
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Par El Moudjahid, le 22-03-2009 Ă 21:40
El Moudjahid, publié le 23 Mars 2009
# Administrateur | 16/03/2009 | Sante
Thème d’une journée de sensibilisation organisée par les laboratoires Ival Pharma
La journée du médicament générique vient d’être instituée par les laboratoires Ival-Pharma. L’importance de cette thématique réside dans la sensibilisation des consommateurs vis-à -vis des médicaments génériques et autres produits pharmaceutiques du genre.
Ainsi, la journée du 15 mars a été décrétée journée de sensibilisation de ces produits pharmaceutiques génériques. Conjointement avec la direction de la santé et de la population (DSP), les laboratoires Ival Pharma organisent cette offensive à travers l’implication des officines de pharmacie se trouvant sur le territoire de la wilaya. «Les pharmaciens ont un rôle important dans la sensibilisation et la prise de conscience vis-à -vis des médicaments génériques. Les citoyens peuvent se rapprocher des pharmacies qui leur fourniront les conseils et explications nécessaires», note un responsable de la DSP d’Oran. A l’origine de cette campagne de sensibilisation,
la mévente des médicaments génériques, boudés par les consommateurs algériens. Pourtant, affirment les spécialistes, «le médicament générique ne diffère pas du médicament d’origine», note-t-on. La problématique de la consommation excessive des médicaments inquiète au plus haut point en Algérie. En 2008, l’Etat algérien a déboursé plus d’un milliard et demi de dollars dans l’importation de médicaments d’origine d’Europe et des Etats-Unis. Fabriqués en Algérie depuis 1998, les médicaments génériques sont un palliatif pour la réduction de la facture des médicaments importés en devises. La méfiance du consommateur algérien et son refus exprimé vis-à -vis du médicament générique n’illustre pas les dispositions et autres mesures de sécurité et de prévention dans le secteur du médicament. C’est le cas du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques qui joue un rôle prépondérant dans la surveillance et le contrôle des médicaments non conformes. Ce dernier a, à son actif, le retrait de six médicaments du marché mondial à la suite d’analyses qui se sont révélées non conformes aux normes requises.
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Par Mohamed Ouanezar - correspondant Ă Oran
Photo : ZoheĂŻr
La Tribune, publié le 16 Mars 2009
# Administrateur | 11/03/2009 | Sante
Organismes génétiquement modifiés : Surveillez votre assiette…
En réalité, à l’heure actuelle rien ne permet d’assurer que nous ne consommons pas d’organismes génétiquement modifiés. Une batterie de lois internationales permet de nous y soustraire, mais le pays ne dispose pas de moyens d’expertise ou de surveillance ni même d’une législation adéquate. Et la facture d’importation et la dépendance en matière de denrées alimentaires sont telles qu’il est difficile de croire que, parmi ces produits importés, certains ne sont pas issus de manipulations génétiques. Un arrêté ministériel a été repris par le ministère de l’Agriculture, mais il suffit pour un importateur de présenter un certificat attestant de l’absence d’ogm pour que les produits passent la frontière algérienne. Paradoxalement, l’Algérie a ratifié le protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques. Une tentative interne avait eu lieu en 2003 avec la présentation d’un projet de loi en 2003 sur les OGM devant l’Assemblée nationale, mais qui a été retiré en 2004 pour des considérations dites juridiques. Le projet de loi en question, présenté par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, traitait de la circulation des ressources biologiques et du contrôle des ogm.
L’objectif consistait à préserver les ressources naturelles algériennes contre les manipulations génétiques risquant de réduire dangereusement notre patrimoine d’espèces. Depuis cette tentative, plus rien. L’Algérie n’étant pas dotée d’un laboratoire de contrôle et de test des ogm, le doute est permis, d’autant que la facture d’importation de graines céréales, de légumineuses, d’oléagineux est importante. Qui peut nous garantir que la pomme de terre importée du Canada l’année dernière, suite à la pénurie, n’était pas issue de manipulations génétiques. D’ailleurs, faut-il le souligner, le Canada comme les Etats-Unis n’ont pas ratifié le protocole de Carthagène. Plus qu’un vide juridique ou une myopie collective, l’Algérie semble, en fait, avoir du mal à trouver une position ferme sur la question OGM, car s’il existe de nombreux détracteurs, il en existe au moins autant qui défendent le principe de la manipulation génétique tout en soulignant que l’Algérien ne peut ignorer cette forme de progrès. Premier argument avancé d’ailleurs par la FAO : la génétique permet d’accroître la production et d’offrir ainsi une solution à la faim dans le monde. Les études menées à l’heure actuelle ne démontrent pas de façon concluante que les ogm sont nocifs pour l’homme et l’environnement, et il est souvent fait le parallèle avec les insecticides et pesticides qui, selon certains, sont beaucoup plus néfastes à l’homme et à l’agriculture. Enfin, de nombreux médicaments sont obtenus grâce aux ogm. C’est le cas de l’insuline produite par des bactéries génétiquement modifiées, des vaccins, des hormones de croissance ou encore des antibiotiques. Ainsi, la communauté scientifique s’entend à prendre des précautions dans la manipulation génétique et s’accorde à dire qu’on ne peut s’extraire du progrès. Les divergences naissent dans le chapitre des mesures de précaution à l’égard des ogm. La première adoptée par la communauté consiste à pouvoir assurer la traçabilité d’un produit et permettre ainsi au consommateur de savoir s’il consomme ou non des OGM. Il s’agit là d’un premier contrôle qui donnerait tout loisir aux individus de choisir en tout état de cause. Un premier pas qui responsabiliserait chaque acteur sans pour autant fermer la porte à la biotechnologie.
[ source ]
Par Zineb A. Maiche
El Watan, publié le 11 Mars 2009
# Administrateur | 09/03/2009 | Sante
ESAA : L'Ecole lance le mastère 2 de la gouvernance de la santé
L'Ecole supérieure algérienne des affaires lance le Mastère 2, une formation destinée aux experts nationaux de la santé pour augmenter l'employabilité des ces derniers, mais aussi accompagner, selon le directeur de l'établissement, M. Bruno Ponson, la réforme hospitalière.
Ce programme professionnel de l'Université Paris Diderot-7, délocalisé à l'ESAA, et qui s'étale sur 18 mois — à raison de trois jours par semaine — propose, à travers les spécialités et les modules enseignés, une maîtrise des outils du management humain et financier qui permettent de mieux identifier les enjeux du système de santé, du système hospitalier ainsi que les contraintes économiques externes et internes et les principes de bonne gestion des ressources des établissements de santé. Cette formation dispensée par l'Ecole qui symbolise la coopération entre l'Algérie et la France puisqu’elle a vu le jour à la faveur de la visite de l'ex-président français à notre pays en 2003, s'inscrit dans une démarche qui vise de doter les stagiaires de connaissances et de performances à même de les aider en vue d'accéder à des postes de responsabilité dans les hôpitaux publics ou privés. Elle s'adresse aux personnes des services de santé expérimentées qui aspirent à améliorer leurs connaissances ou aux étudiants soucieux d'acquérir des performances pour augmenter leurs chances d'accéder à des postes d'encadrement.
Le cursus « gouvernance de la santé et management hospitalier » qui prévoit donc un programme articulé sur trois axes, à savoir l'organisation et management du système de soins, une spécialisation dans les domaines de la sécurité du patient et la gestion des risques, la gestion financière, le management stratégique, le management des ressources humaines, la responsabilité et le marketing hospitalier, couronné d'un voyage d'études de dix jours en France, s'ajoute à vrai dire, expliquera M. Ponson, à d'autres programmes de formation tel le MBA exécutif destiné aux cadres et dirigeants supérieurs qui apporte une réponse aux besoins de formation des entreprises dans un contexte, caractérisé par la mondialisation. Le mastère en gestion qui compte près de 200 étudiants, et 5 autres mastères LMD en comptabilité, finance, trésorerie d'entreprise, entreprenariat, marketing des services et recherche pour les brillants étudiants qui seront envoyés en France. Pour rappel, l'Ecole est sous la tutelle de la CACI. Elle est pilotée par la Chambre de commerce de Paris et appuyée par un consortium d'établissements de réputation mondiale.
[ source ]
Par Samia D., 08-03-2009 Ă 19:48
El Moudjahid, publié 09 Mars 2009
# Administrateur | 23/02/2009 | Sante
Les coûts avoisinent le milliard de DA
Des mesures ont été prises afin de réduire les sommes colossales des transferts des malades.
La facture des transferts de malades à l’étranger a été estimée à près d’un milliard de dinars pour l’année 2008, selon le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh. Les données liées aux coûts de transfert des patients en situation d’urgence, admis à l’étranger, pour une pathologie ayant nécessité des soins d’urgence, représentent des dépenses colossales au budget de l’Etat. En outre, ce résultat met en évidence la nécessité d’une réflexion concertée sur les mesures adéquates à prendre.
D’où l’objectif d’établir un partenariat avec des établissements de santé étrangers. A cet effet, une convention a été signée entre la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) et l’établissement hospitalier londonien « Bupa Cromwell Hospital ». D’après Tayeb Louh, « ce genre de convention permettra de diminuer les cas à transférer à l’étranger, en particulier les cas nécessitant des opérations complexes ». Il y a lieu de souligner dans ce contexte que les opérations considérées comme complexes, notamment dans le domaine de la chirurgie cardiaque infantile et les affections neurologiques, sont les principaux motifs de transfert. Ajoutons à cela qu’il y a un manque réel de personnes qualifiées dans certaines spécialités ainsi que la non-disponibilité de soins ou d’examens dans certaines régions. En somme, le but de ce genre de partenariat est le transfert des connaissances et des technologies entre les praticiens algériens et étrangers.
Une action permettant d’apporter une formation aux médecins algériens, ainsi que d’échanger les avis médicaux avec apport d’assistance dans des cas considérés comme difficiles. Toutefois, la démarche de cette collaboration avec des établissements de santé étrangers vise particulièrement à diminuer les coûts des transferts de malades à l’étranger. « L’objectif essentiel de cette convention est de former nos ressources humaines. Une fois formées, on n’aura plus besoin de transférer des malades à l’étranger », a souligné M.Louh. Evoquons au passage, selon le rapport du ministère, que depuis quelques années la facture des transferts s’élevait à plus de 2 milliards de DA.
D’autre part, le ministre du Travail, de l’Emploi, et de la Sécurité sociale a annoncé la généralisation de la carte électronique « Chifa », sur l’ensemble du territoire national, à l’horizon 2011-2012, en marge de la cérémonie de signature de la convention.
Les cartes « Chifa » seront mises au profit des assurés sociaux pour permettre l’accès aux différentes prestations au niveau des établissements dotés d’appareils d’identification des titulaires de cette carte. Dans ce volet, l’introduction de la carte s’inscrit dans le cadre de la réforme du système d’assurance-maladie en vue de réduire la durée des procédures de remboursement des prestations médicales.
[ source ]
Par Chahinez BENZAGHOU
L'Expression, publié le 23 Février 2009
# Administrateur | 21/02/2009 | Sante
Des médecins algériens dans des universités françaises
D’ailleurs, à l’issue des travaux scientifiques, des conventions ont été signées avec plusieurs universités françaises, notamment celle de Tours et avec les hôpitaux de Créteil et de Saint-Louis qui sont disposés à recevoir les jeunes médecins algériens pour des formations de perfectionnement, a précisé le professeur Ismaïl Benkaïdali, président du comité d’organisation. Il a, par ailleurs, relevé que certains chirurgiens plasticiens ont bien voulu recevoir des patients algériens, « même si ces derniers ont des difficultés financières », soulignant à cet effet l’aspect « humanitaire » de ces deux congrès. Au cours de ces congrès qui ont enregistré la participation de 750 spécialistes venus de 14 pays africains, maghrébins et européens, les jeunes médecins et spécialistes algériens ont profité d’un « enseignement de haut niveau », avec l’organisation de tables rondes, des conférences plénières, des ateliers de laser et de médecine esthétique. « Nous avons appris à nos jeunes comment pratiquer la médecine esthétique, les techniques d’injection de l’acide botulique et les peelings ainsi que l’utilisation des dernières générations de laser », a-t-il encore indiqué. Ces deux congrès ont également été une « opportunité » pour les jeunes médecins algériens de s’intéresser davantage à certains projets internationaux et à des maladies fréquentes en Algérie, telles que les génodermatoses (maladies génétiques en dermatologie) et le psoriasis.
Le Pr Pascal Le François Brant, manager du groupe dermatologie Pierre Fabre, (sponsor principal de la manifestation) qui est présent en Algérie, a tenu à signaler que son groupe essaye d’apporter le maximum de réponses thérapeutiques à l’ensemble des patients : « Nos efforts se basent sur les pathologies orphelines qui représentent près de 50% des dermatoses et les hémangiomes qui touchent les nourrissons et qui représentent 10% de ces dermatoses qui sont aussi sévères et qui provoquent des cancers. Il est question aussi du traitement de la dépression chez la femme âgée de 40 à 45 ans et de certains traitements de la douleur. Un partenariat nous lie aussi avec l’entreprise algérienne de médicaments Biopharm, pour la fabrication des produits dermatologiques et autres spécialités. » Le professeur Benkaïdali a remercié la pléiade de spécialistes et d’experts de renommée mondiale, qui ont pris part à ces deux congrès, citant notamment M. et Mme Giotto venus d’Haïti. Ces deux professeurs ont exercé en Algérie dans les années 1960 et contribué au lancement de la dermatologie algérienne. Ce congrès scientifique a été jugé très bénéfique pour les médecins algériens. A la fin des travaux, une virée à Tipaza, Alger-Centre et à Tamanrasset a été organisée au profit de la délégation étrangère pour découvrir le riche patrimoine touristique algérien.
[ source ]
Par Djamila Kourta
El Watan, publié le 21 Février 2009
# Administrateur | 07/02/2009 | Sante
50 millions d’ordonnances traitées chaque année
La Cnas dépense 64 milliards de DA/an alors que 38 autres vont aux hôpitaux en contrepartie des prestations.
Cinquante millions d’ordonnances médicales sont traitées par année, a affirmé un représentant de la Caisse nationale de la sécurité sociale (Cnas), le Docteur Youcef Chawki Achek.
S’exprimant jeudi, lors d’une conférence sur les réformes du système de sécurité sociale et le tarif référentiel des médicaments, le Dr. Achek a affirmé que « la Cnas, qui compte huit millions d’adhérents, dépense 64 milliards de dinars (MDA) en produits pharmaceutiques.» Il a également précisé que les « 38 autres Mda vont aux hôpitaux en contrepartie des prestations rendues aux assurés.» Quelque 200 cadres de la santé, entre médecins, pharmaciens, syndicalistes et associations, ont participé à cette rencontre.
Une trentaine de conférences similaires a été organisée par la (Cnas) à travers le pays pour informer ses partenaires des grandes transformations que connaît la caisse, a ajouté le conférencier.
Les réformes profondes menées actuellement par la caisse visent, selon l’intervenant, «à mieux maîtriser la gestion et atteindre les équilibres financiers qui éviteraient à la caisse d’éventuels chocs financiers susceptibles d’en compromettre le fonctionnement.» L’année en cours sera celle de la généralisation de la carte électronique « Chifa » laquelle carte, a dit Dr. Achek, « facilitera à l’assuré l’accès aux droits que lui assure la caisse vis-à -vis des médecins, des pharmaciens, des hôpitaux et des autres structures sanitaires.»
Le Docteur a en outre affirmé que «l’Algérie est parmi les rares pays dont la sécurité sociale assure des couvertures financières pour les maladies, la maternité, l’invalidité, le décès, les accidents de travail, les maladies professionnelles et les allocations familiales.» Concernant le tarif référentiel des médicaments, Le Docteur Achek a noté que « la fixation des tarifs référentiels n’est pas du ressort d’une commission particulière, mais est assurée par un réseau d’intervenants dont le ministère du Commerce, les professionnels de la santé, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.»
Cette formule a permis notamment, a dit le conférencier à ce propos, de réduire les dépenses sans pour autant « léser les droits des partenaires dont les pharmaciens.»
[ source ]
Par Abdelkrim AMARNI
L'Expression, publié le 07 Février 2009
# Administrateur | 05/02/2009 | Sante
Le ministre de la Santé, Saïd Barkat, l’a annoncé hier :
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a préféré dire des évidences sur le mal qui ronge le secteur que de mentir à la population. Saïd Barkat a déclaré, hier, à l’occasion de son passage à l’émission «,Tahaoulet,» de la Chaîne I de la radio algérienne, son mécontentement au sujet de la prestation de services des urgences médicochirurgicales des hôpitaux du pays.
« Il y a certes une amélioration à ce niveau. Mais, je ne suis pas content du fait que cela est insuffisant. Il faudrait fournir davantage d’efforts pour une prestation meilleure quant à l’accueil des malades et les soins dont ils doivent bénéficier », a-t-il annoncé. Pour arriver à garantir un accueil et des soins médicaux de qualité, le ministre promet la révision du système des urgences. La révision annoncée par le premier responsable du secteur sera accompagnée par la dotation de ce service de nouveaux moyens. Il a annoncé également que le service doit être opérationnel 24h/24. Il semble néanmoins que les moyens ne sont pas synonymes de bonne santé d’un secteur. Notamment quand il s’agit d’établissements sanitaires. Le ministre a abordé à cet effet le mode du passe-droit instauré dans les établissements pour que les patients ne bénéficient pas de certains outils, particulièrement le scanner. Saïd Barkat, qui reconnaît ces pratiques, promet des poursuites contre les contrevenants. Barkat se dit être au courant des « médecins qui affectent des malades vers des centres privés pour établir des analyses au moment où les centres publics disposent de moyens qu’exige le traitement ».
L’autre point abordé par le ministre de la Santé a trait à la nouvelle carte nationale de la santé. Il a souligné, à ce propos, les efforts que compte fournir davantage l’Etat pour atteindre un équilibre régional. A cet effet, le ministre a rappelé les dernières orientations du Conseil des ministres visant à rapprocher les soins de la population. Au sujet des dérives et autres dépassements signalés dans les établissements privés, le ministre s’est montré intransigeant. «;Les cliniques privées ne seront pas épargnées par le contrôle et le suivi de la tutelle. Nous veillerons à ce que ces établissements soient un complément aux établissements publics, sans que cela n’importune les patients», dira-t-il.
Toujours par rapport à la question de la tarification appliquée dans les cliniques privées, le ministre promet de mettre de l’ordre. Il a noté, à cet effet, que des négociations sont en cours entre toutes les parties concernées. A la question liée à la création de l’agence nationale des produits pharmaceutiques, Saïd Barkat a souligné la disponibilité de toutes les parties concernées pour la réussite de cette nouvelle forme d’organisation dans la production et la distribution des médicaments. A ce propos, le ministre de la Santé a confirmé la détermination du gouvernement à réorganiser le marché.
Barkat a réitéré ainsi la décision prise récemment par le gouvernement consistant à interdire l’importation de médicaments produits localement.
[ source ]
Par Amirouche Yazid
Photo : La Tribune
La Tribune, publié 05 Fevrier 2009
# Administrateur | 05/02/2009 | Sante
44% d’hommes et 9% de femmes sont concernés
Plus de 15 000 fumeurs meurent annuellement en Algérie des effets du tabagisme, a indiqué hier le professeur Nafati Salim, spécialiste des maladies respiratoires à l’hôpital Mustapha Bacha d’Alger. Intervenant en marge d’une journée de sensibilisation et de formation médicale tenue à Boumerdès sur le tabagisme, le professeur Nafati (également président de l’Association algérienne pour les maladies respiratoires et la tuberculose) a fait remarquer, selon l’APS, que, sur ce nombre de décès, «7 000 sont dus à la crise cardiaque déclenchée suite aux effets néfastes du tabac sur les sujets fumeurs». «Quelque 2 000 à 3 000 autres cas de décès sont dus au cancer du larynx et du poumon, et près de 1 500 sont causés par l’artériosclérose», a-t-il ajouté, signalant que les «4 000 cas de décès restants sont directement liés à pas moins de 25 maladies en relation avec le tabagisme». Selon le spécialiste, ce fléau n’épargne aucune catégorie sociale et a atteint des proportions «alarmantes». Pour preuve, dira-t-il, en se référant aux statistiques officielles, en Algérie près d’un homme sur deux est fumeur, soit 44% de la population masculine âgée de plus de 15 ans, au moment où une femme sur 10 est signalée comme fumeuse, soit 9% de la gent féminine du même seuil d’âge. Soulignant la propagation de ce fléau chez les enfants, ce praticien a cité les conclusions «alarmantes» d’une enquête effectuée, l’année dernière, par l’Association algérienne pour les maladies respiratoires et la tuberculose sur un échantillon d’écoles de la capitale représentatif des 3 cycles de l’enseignement. Il ressort des résultats de cette enquête qu’entre 3 et 5% des élèves du premier cycle touchent au tabac, alors que 10% d’élèves du cycle moyen et 20% du secondaire sont fumeurs. Ce spécialiste des maladies respiratoires a lancé un véritable SOS pour rappeler le «danger de la situation» et la nécessité de l’adoption de mesures préventives pour limiter les dégâts. Il a affirmé que les Algériens sont menacés par les effets du «tabagisme conjugués à ceux de la pollution, en révélant que des études ont prouvé que 80% des habitants de la capitale seront affectés de maladies respiratoires durant la décennie à venir». «Près de 30% des personnes âgées entre 35 et 55 ans souffrent actuellement de maladies respiratoires», indiquent ces mêmes études, selon lesquelles ce taux est porté à 60% chez les catégories d’âges dépassant les 55 ans. Epargnés pour le moment, les enfants risquent aussi d’être touchés par ces maladies, a-t-il averti.
Organisée à l’initiative de l’Etablissement public de santé de proximité de Boumerdès (EPSP), cette journée de sensibilisation a été également caractérisée par l’animation de plusieurs conférences ayant abordé, dans leur majorité, les dernières nouveautés en matière de traitement des maladies chroniques, ainsi que les méthodes de prévention contre les maladies respiratoires et le diabète notamment, indique-t-on.
[ source ]
Par la RĂ©daction nationale
La Tribune, Ă©dition du 20 Novembre 2008
# Administrateur | 03/02/2009 | Sante
Saidal fabriquera le vaccin anti-hépatite B
« La fabrication débutera le deuxième semestre du mois de juin prochain à Constantine », a annoncé Rachid Zouane.
Bonne nouvelle pour le groupe pharmaceutique Saidal. Deux contrats de partenariat pour la fabrication du vaccin anti-hépatite B ont été signés, hier par le groupe pharmaceutique Saidal avec la société cubaine Huber Biotic Cuba. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat dans la logique gagnant-gagnant. «Ce partenariat va nous permettre d’acquérir une expérience considérable en matière de fabrication- pharmaceutique en général et du vaccin anti hépatite B en particulier», a expliqué M.Zaouane Rachid, président-directeur général de Saidal lors d’un point de presse tenu hier à Alger. Ce dernier a ajouté que l’Algérie a grandement besoin de l’expérience considérable de Cuba dans ce domaine. Les signataires des deux contrats ont manifesté une grande confiance quant à la réussite de cette initiative. Le premier contrat repose, faut-il le souligner, sur le transfert de technologie et le savoir-faire cubain pour la fabrication du vaccin contre l’hépatite B.
Le transfert de technologie cubaine sera effectué via le groupe Saidal en faveur de l’Institut Pasteur Algérie (IPA), afin de permettre à ce dernier de garantir une meilleure prise en charge des malades atteints de hépatite B. Selon le même responsable, le coût du transfert technologique est estimé à 100.000 euros. S’agissant du coût de l’investissement supplémentaire pour la première phase de répartition, il est estimé à 200.000 euros, a-t-il ajouté. Le coût de l’investissement de la nouvelle unité destinée à la préparation du vaccin pour la formulation est estimé, selon le même conférencier, à 3,5 millions d’euros. Quant au deuxième contrat, il repose sur la signature d’un pacte pour l’approvisionnement du bulk et de la matière active du vaccin de l’hépatite B. S’agissant de la production par campagne, le P-DG du groupe Saidal l’a estimée à 5 millions de doses, pour la première année. Et ce, pour un prix de revient inférieur ou égal à celui proposé actuellement par l’Institut Pasteur. Par ailleurs, une formation sera assurée pour les techniciens de Saidal à Cuba dans le but de maîtriser la formulation, la préparation, les analyses biologiques ainsi que les méthodes de contrôle de la qualité du vaccin et enfin la méthode d’assurance-qualité. En outre, une assistance technique sur le site de Saidal est assurée par des experts cubains. Cette formation sera basée sur trois points nécessaires, entre autres le process de formulation, le process de répartition et la méthode de contrôle-qualité. S’agissant de la date de début de fabrication, Rachid Zouane a affirmé que ce sera le deuxième semestre du mois de juin prochain à l’unité de fabrication de Constantine.
[ source ]
Par Smail DADI
L'Expression, publié 03 Fevrier 2009
# Administrateur | 30/01/2009 | Sante
La liste sera allongée
La décision d’interdire l’importation des médicaments fabriqués localement a déjà permis à l’Algérie l’économie d’une facture de 200 millions d’euros.
La liste s’allonge. Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, a annoncé hier, lors d’une conférence de presse, en marge d’une visite d’inspection à l’hôpital Mustapha-Bacha, que d’autres médicaments fabriqués localement seront interdits d’importation. Néanmoins, le ministre n’a pas voulu divulguer, pour le moment, aussi bien le nombre que les médicaments concernés. Le ministre a dans ce sens, indiqué que la décision d’interdire l’importation des médicaments fabriqués localement, a déjà permis à l’Algérie l’économie d’une facture de 200 millions d’euros. Par conséquent, il a affirmé que son département poursuivra sa politique afin d’encourager la production locale. D’ailleurs, les producteurs locaux sont invités le 5 février prochain pour débattre la question de l’importation et de la production. Evoquant certains dépassements des médecins dans les cliniques privées, M.Barkat a affirmé qu’il sera intransigeant envers toute immoralité ou faute médicale, notamment avec les praticiens étrangers. A ce sujet, il a rappelé que le recours aux praticiens étrangers dans les soins de haut niveau doit privilégier le transfert technologique. « C’est pour cela qu’il est impératif d’orienter ces soins de haut niveau vers l’intérieur du pays », a-t-il soutenu, estimant qu’il est temps de privilégier la formation, quitte à envoyer les maîtres-assistants et les professeurs algériens en formation à l’étranger pour revenir avec un savoir-faire. Concernant la contractualisation des hôpitaux, le premier responsable du secteur a indiqué qu’elle sera effective au plus tard à la fin de l’année 2009.
S’agissant des syndicats autonomes de la Fonction publique, M.Barkat a souligné qu’il est toujours prêt à les recevoir et écouter leurs préoccupations. Néanmoins, il a déclaré qu’il ne peut trouver des solutions allant contre la loi et les principes de la République. La formation du personnel médical était au centre de l’intérêt de l’intervention du ministre de la Santé. Ce volet sera une préoccupation essentielle du département du docteur Saïd Barkat qui compte ouvrir plusieurs postes budgétaires dans ce sens. En termes de décentralisation des hôpitaux, M.Barkat a mis l’accent sur la nécessité d’ouvrir plusieurs hôpitaux à l’intérieur du pays avec un personnel qualifié.
« J’interpelle les professeurs à ce qu’ils forment le maximum de spécialistes dont l’Algérie a besoin », souligne-t-il. Au cours de son intervention, le ministre a mis en exergue les efforts de l’Etat dans le cadre de la réforme hospitalière. « J’affirme que nos hôpitaux, aujourd’hui disposent de matériels de dernier cri », indique-t-il. Il ajoute que «les équipements seront doublés dans les structures sanitaires à travers tout le pays». En matière d’activité, il a annoncé que 1200 greffes de cornée, 1253 greffes de la moelle osseuse, 473 greffes rénales et 27 autres du foie ont été réalisées en Algérie, ce qui encourage les spécialistes et permet l’économie d’une dépense colossale à l’Etat.
[ source ]
Par Wassila BENHAMED
L'Expression, publié 29 Janvier 2009
# Administrateur | 28/01/2009 | Sante
Un numéro vert pour les malades en difficulté
Une affiche a été réalisée à ce sujet pour une large diffusion sur laquelle on peut lire : « Avant je me plaignais, maintenant j’agis pour des soins de qualité pour le respect du malade. » La commission a, ainsi, mis à la disposition de tous les malades en difficulté le numéro 3045 afin d’appeler et pour trouver aide et assistance. Un email est aussi joint :
asca_sante@yahoo.fr
[ source ]
El Watan, publié le 27 Janvier 2009
# Administrateur | 26/01/2009 | Sante
Saidal réalisera sept nouvelles usines
Les médicaments à produire sont, entre autres, des antidiabétiques, des anticancéreux, et des biopharmaceutiques.
Le groupe pharmaceutique Saidal a tracé un programme ambitieux d’investissement. Sept unités de fabrication de médicaments seront réalisées à travers le territoire national. C’est ce qu’a annoncé, hier, le directeur général du groupe, Rachid Zaouani, invité au forum d’El Moudjahid. La gamme de produits concerne, entre autres, des antidiabétiques, des anticancéreux, des produits cardiovasculaires et biopharmaceutiques, notamment les vaccins dont celui de l’hépatite B qui sera produit, cette année, en collaboration avec l’Institut Pasteur. «Les locaux sont déjà disponibles puisque nous allons récupérer ceux de Digromed et 50% de son personnel», a déclaré M.Zaouani qui fait savoir aussi que ces usines seront prêtes à l’horizon 2015.
A travers cet « important » investissement d’une valeur de 250 millions de dollars, le groupe Saidal entend renforcer la production nationale pour couvrir les besoins sans cesse croissants en médicaments en raison du vieillissement de la population et partant, réduire le prix du médicament, explique le patron de Saidal. «Une fois opérationnelles, ces unités permettront de diminuer de trois fois le prix du médicament», a-t-il indiqué en ajoutant que les produits pharmaceutiques vendus en Algérie sont beaucoup moins chers que ceux vendus dans les autres pays. Pour l’invité du forum d’El Moudjahid, l’objectif est d’arriver à couvrir au moins 60% des besoins du marché et «nous allons réaliser au moins 70% de la production de Saidal durant le premier semestre de 2009». S’agissant des médicaments génériques, il dira que le groupe a fabriqué 200 produits en 3 ans. En outre, M.Zaouani fait remarquer qu’«une fois mises en production, les sept unités permettront d’augmenter notre chiffre d’affaires estimé actuellement à 10 milliards de dinars, avec un taux de croissance de plus de 23%. Celui-ci passera à 2 milliards de dollars», et d’enchaîner que pour cette année, le groupe prévoit une hausse de 38% de son chiffre d’affaires comparativement à l’année précédente.
S’agissant des exportations, le conférencier a noté que son entreprise ne possède pas de ticket d’entrée sur le marché européen.
Néanmoins, le groupe Saidal compte améliorer sa politique d’exportation vers l’Afrique et les pays arabes, notamment le Maroc. Pour ce faire, une petite usine spécialisée dans le développement de médicaments traitant différentes maladies spécifiques au marché africain telle la malaria sera implantée à Tamanrasset.
Interrogé par ailleurs, sur l’affaire de détournement de 17 milliards de DA à Saidal, M.Zaouani dira que c’est la justice qui décidera du responsable de cet acte délictuel. «Nous allons récupérer notre argent dans un mois», a-t-il souligné.
[ source ]
Par NaĂŻma HAMIDACHE
L'Expression, publié 26 Janvier 2009
# Administrateur | 22/01/2009 | Sante
Les vétérinaires exigent leur mise en conformité
Les vétérinaires tirent la sonnette d’alarme. Les marchés à bestiaux informels qui ne cessent de proliférer à travers l’ensemble du territoire national échappent, dans leur majorité, au contrôle sanitaire. Ce qui représente un véritable danger pour la santé publique. Et pour cause, sans le contrôle des équipes vétérinaires, rien ne garantit la bonne qualité sanitaire du cheptel, bovin, ovin ou autre, proposé à la vente sur ces aires commerciales qui, pourtant, sont censées être réglementées. Mais, dans la réalité, sur ces marchés, légaux ou informels, l’anarchie impose son règne et les spéculateurs dictent leur loi dans l’impunité. Pis, des bouchers clandestins exercent à l’air libre et s’adonnent à des abattages clandestins sur place. Ce constat amer nous a été confirmé hier par de nombreux vétérinaires que nous avons interrogés à ce sujet en marge du XXe congrès national des vétérinaires dont les travaux ont débuté hier à Alger à l’hôtel El Aurassi. «Ce sont les collectivités locales qui ne jouent pas leur rôle. C’est à elles qu’incombe la responsabilité d’identifier ces marchés et de les mettre en conformité avec l’arrêté ministériel publié dans le Journal officiel en 2000 qui réglemente très strictement l’activité de ces marchés», relève pour sa part Mme Laagoun, directrice des services vétérinaires de la wilaya de Boumerdès. Notre interlocutrice explique que chaque marché à bestiaux doit disposer obligatoirement d’un bureau installé à l’entrée du marché qui doit être mis à la disposition des services vétérinaires et ce, afin de contrôler toutes les entrées des animaux et d’archiver tous les documents relatifs à leur contrôle.
En outre, dans ces marchés, un local d’isolement des animaux pour la quarantaine est obligatoire pour permettre un contrôle sanitaire des animaux et déceler toute maladie contagieuse. Aussi, le marché à bestiaux doit être clôturé par un grillage ou une muraille pour éviter les accidents. Le sol doit être également en terre battue, bitumé ou cimenté, facile à nettoyer et à désinfecter.
«Malheureusement, toutes ces modalités ne sont pas respectées. Et les APC, qui ont l’obligation de veiller au respect de ce règlement, n’assument pas leur responsabilité. Pis, elles n’identifient même pas les marchés à bestiaux informels qui existent sur leurs territoires», s’indigne encore Mme Laagoun qui nous apprend que rien que dans la wilaya de Boumerdès, on recense pas moins de 3 marchés à bestiaux informels, à l’instar de celui de Boudouaou et de Baghlia. De l’aveu même de nombreux autres vétérinaires, les marchés à bestiaux informels, qu’on n’arrive toujours pas à identifier tant ils sont nombreux, peuvent facilement s’avérer comme des «foyers de maladies à zoonoses», soit des affections transmissibles des animaux vertébrés à l’homme, à l’instar de la leishmaniose, de la brucellose et du kyste hydatique.
Pour parer au danger, les vétérinaires préconisent de mettre en place des directions communales à travers lesquelles les vétérinaires urgentistes pourront mettre en place des dispositifs de surveillance, d’identification et d’enregistrement zootechnique à même de protéger le patrimoine animalier national grâce au dépistage en amont des maladies dangereuses.
[ source ]
Par Abderrahmane Semmar
Photo : Sahel
La Tribune, publié le 22 Janvier 2009
# Administrateur | 16/01/2009 | Sante
Vicks Vaporub dangereux pour les bébés
La confirmation de résultats déjà acquis est bien utile car les inconvénients du Vicks Vaporub restent méconnus du grand public malgré les mises en garde des autorités. Cette pommade à visée décongestionnante « renferme des substances irritantes pour les plus jeunes », insistent les auteurs de cette étude. C’est le cas du camphre et du menthol, notamment.
En 2004 puis en 2008, l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) a rappelé à deux reprises que des effets indésirables graves (des convulsions) avaient été observés chez des nourrissons « après utilisation de produits cosmétiques contenant du camphre, de l’eucalyptol et du menthol ».
Evitez mĂŞme de le respirer...
Rappelons qu’en France, Vicks Vaporub est contre-indiqué chez les enfants de moins de 6 ans, aussi bien en application cutanée que par inhalation. Pour leur part, le Dr Bruce Rubin et son équipe de la Wake Forest University, à Winston Salem (Caroline du Nord), ont eu à prendre en charge un nourrisson de 18 mois, « en situation de détresse respiratoire après avoir inhalé du Vicks Vaporub ».
Intrigués, ils se sont penchés sur la question et ont mis en évidence une augmentation du risque d’inflammation des voies respiratoires avec l’utilisation de Vicks Vaporub. A tel point que le Dr Rubin « recommande de ne jamais mettre ce produit sous le nez ou dans les narines de quiconque – adulte ou enfant – et donc a fortiori de ne jamais l’utiliser chez le nourrisson ou le jeune enfant ».
La mise en garde reste valable pour les produits génériques renfermant du camphre, du menthol et de l’eucalyptol. « Ces produits peuvent donner le sentiment d’aller mieux ; ils ne vous aideront pas à mieux respirer », conclut-il.
# Administrateur | 14/01/2009 | Sante
L'huile d'olive, un gras vraiment pas comme les autres
Dans les pays bordant la Méditerranée, le mois de janvier est celui de la récolte de l'olive et de l'extraction de sa précieuse huile.
Appréciée depuis plus de 5 000 ans pour ses qualités gustatives par les habitants de ces pays, l'huile d'olive est de nos jours non seulement considérée comme un ingrédient culinaire essentiel, mais également comme un des corps gras qui possède le plus d'impact positif sur le maintien de la santé en général.
Le cœur adore l'huile d'olive...
Les premiers indices sur le rôle positif de l'huile d'olive sur la santé viennent d'observations montrant que les habitants des pays où l'huile d'olive est la principale source de matières grasses (Grèce, Italie, sud de la France, Tunisie, Maroc...) connaissent une fréquence beaucoup plus faible de maladies cardiovasculaires.
On sait maintenant que cet effet protecteur est dû en grande partie au contenu élevé de l'huile d'olive en gras monoinsaturés, ces gras pouvant représenter jusqu'à 85 % de tous les gras de cette huile végétale. De nombreuses études ont observé que le remplacement des gras saturés de l'alimentation (viandes rouges, beurre, etc.) par ces gras monoinsaturés provoque une baisse du taux de cholestérol total, en particulier ceux du «mauvais» cholestérol (le cholestérol-LDL), tout en augmentant les taux de «bon cholestérol» (cholestérol-HDL). Les bons gras de l'huile d'olive empêchent également l'oxydation du mauvais cholestérol, ce qui diminue les dommages à la paroi des vaisseaux sanguins et réduit ainsi la formation de caillots qui peuvent entraîner des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ainsi que des infarctus du myocarde.
L'huile d'olive se distingue également des autres huiles végétales par son contenu en certains composés phénoliques, comme l'oleuropéine et l'hydroxytyrosol, deux molécules ayant une forte activité antioxydante (similaire à la vitamine E). Ces antioxydants semblent jouer un rôle important dans les effets bénéfiques de l'huile d'olive, car une étude réalisée auprès de personnes provenant de 5 pays d'Europe (Espagne, Finlande, Italie, Allemagne et Danemark) a montré que les huiles riches en composés phénoliques ont un impact positif sur le taux de cholestérol sanguin beaucoup plus grand que les huiles qui n'en contiennent que très peu. L'huile d'olive joue donc un rôle clé dans la prévention des maladies cardiovasculaires et, selon plusieurs, représente un des principaux facteurs responsables de la longévité des habitants des pays méditerranéens.
... mais les cellules cancéreuses la détestent !
Des résultats récents suggèrent que l'huile d'olive, en plus de son effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires, pourrait également diminuer le risque de certains cancers. Par exemple, des études réalisées auprès des grands consommateurs d'huile d'olive indiquent que sa prédominance dans l'alimentation est associée à une baisse de plusieurs types de cancers, notamment ceux du sein, du côlon, de la bouche, de l'œsophage ainsi que de la prostate.
Cette protection semble due aux propriétés antioxydantes de l'huile d'olive, qui réduisent les dommages au matériel génétique des cellules causés par l'oxydation, ce qui empêche l'apparition de cellules mutantes qui pourraient se développer en cellules cancéreuses.
Les gras monoinsaturés ainsi que les composés phénoliques présents dans l'huile d'olive ont également la propriété de réduire l'inflammation, un mécanisme qui participe activement à la croissance des cancers, et il n'y a pas de doute que la réduction des processus inflammatoires par ces molécules participe à l'effet protecteur de l'huile d'olive contre le développement de certains cancers.
Quel type d'huile d'olive choisir ?
Compte tenu des effets positifs de l'huile d'olive sur la santé, on ne peut que se réjouir de la très grande variété d'huiles actuellement offertes sur les rayons de nos épiceries. Si le choix d'une huile d'olive est d'abord et avant tout une question de goût personnel (et de budget), il est tout de même important de privilégier les huiles d'olive vierges ou extra-vierges, autant pour leur goût exquis que pour leur impact sur la santé. En effet, ces huiles sont fabriquées en utilisant des méthodes d'extraction mécaniques qui permettent de conserver la saveur, les arômes, les vitamines et les antioxydants présents dans les olives de départ.
Par contre, lorsque la bouteille d'huile porte seulement la mention «Huile d'olive», il s'agit d'une huile de qualité inférieure, produite par un raffinage industriel qui détruit les molécules antioxydantes présentes naturellement dans l'olive. Il s'agit donc d'un produit moins recommandable.
Les multiples effets positifs de l'huile d'olive sur la santé en font un ingrédient important dans un régime alimentaire santé. Ces effets seront d'autant plus importants si la plus grande utilisation d'huile d'olive permet de réduire celle de beurre ou encore de margarine, deux produits qui augmentent le cholestérol sanguin et favorisent l'inflammation.
[ via ]
El Moudjahid, Ă©dition du 14 Janvier 2009
# Administrateur | 24/12/2008 | Sante
La liste est publiée dans le dernier Journal officiel
La liste des médicaments fabriqués localement, interdits d’importation par le gouvernement Ouyahia par souci de mettre de l’ordre sur le marché des médicaments, est publiée dans le Journal officiel du 14 décembre dernier. Le gouvernement passe donc sérieusement à l’acte et use de la force de la loi pour amener les importateurs à suivre une ligne de conduite bien définie. Une ligne tracée depuis plusieurs années mais qui n’a pu être mise en application pour raison de monopole de certains lobbies.
Rappelons, à ce propos, qu’il y a près de huit ans, le ministère de la Santé avait décidé de soumettre l’importation des médicaments à l’obligation de leur fabrication localement après deux ans de présence d’un laboratoire étranger en Algérie. Cette décision a suscité la grande opposition des laboratoires qui, aidés par la conjoncture économique de l’époque, ont réussi à annuler son application. En 2003 et 2004, une liste de 128 produits interdits d’importation a été publiée mais a été remise en cause par la suite. Le travail dans l’ombre des lobbies du médicament a mis en échec toutes les tentatives de réduire un tant soit peu la facture d’importation des médicaments en Algérie. Cette fois-ci, le gouvernement fait montre d’une grande détermination à aller au bout de son objectif. Pour en revenir à la liste nominative, elle est donc disponible dans le Journal officiel du 14 décembre 2008. Elle contient près de 300 médicaments et dispositifs médicaux. L’arrêté du 30 novembre 2008 «relatif à l’interdiction d’importation des produits pharmaceutiques et dispositifs destinés à la médecine humaine fabriqués en Algérie» précise que cette liste «sera révisée et actualisée, en tant que de besoin, en fonction des impératifs du marché, des capacités de production nationale et de la satisfaction des besoins nationaux en la matière».
[ source ]
Par Karima Mokrani
Photo : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 24 DĂ©cembre 2008
# Administrateur | 20/11/2008 | Sante
44% d’hommes et 9% de femmes sont concernés
Plus de 15 000 fumeurs meurent annuellement en Algérie des effets du tabagisme, a indiqué hier le professeur Nafati Salim, spécialiste des maladies respiratoires à l’hôpital Mustapha Bacha d’Alger. Intervenant en marge d’une journée de sensibilisation et de formation médicale tenue à Boumerdès sur le tabagisme, le professeur Nafati (également président de l’Association algérienne pour les maladies respiratoires et la tuberculose) a fait remarquer, selon l’APS, que, sur ce nombre de décès, «7 000 sont dus à la crise cardiaque déclenchée suite aux effets néfastes du tabac sur les sujets fumeurs». «Quelque 2 000 à 3 000 autres cas de décès sont dus au cancer du larynx et du poumon, et près de 1 500 sont causés par l’artériosclérose», a-t-il ajouté, signalant que les «4 000 cas de décès restants sont directement liés à pas moins de 25 maladies en relation avec le tabagisme». Selon le spécialiste, ce fléau n’épargne aucune catégorie sociale et a atteint des proportions «alarmantes». Pour preuve, dira-t-il, en se référant aux statistiques officielles, en Algérie près d’un homme sur deux est fumeur, soit 44% de la population masculine âgée de plus de 15 ans, au moment où une femme sur 10 est signalée comme fumeuse, soit 9% de la gent féminine du même seuil d’âge. Soulignant la propagation de ce fléau chez les enfants, ce praticien a cité les conclusions «alarmantes» d’une enquête effectuée, l’année dernière, par l’Association algérienne pour les maladies respiratoires et la tuberculose sur un échantillon d’écoles de la capitale représentatif des 3 cycles de l’enseignement. Il ressort des résultats de cette enquête qu’entre 3 et 5% des élèves du premier cycle touchent au tabac, alors que 10% d’élèves du cycle moyen et 20% du secondaire sont fumeurs. Ce spécialiste des maladies respiratoires a lancé un véritable SOS pour rappeler le «danger de la situation» et la nécessité de l’adoption de mesures préventives pour limiter les dégâts. Il a affirmé que les Algériens sont menacés par les effets du «tabagisme conjugués à ceux de la pollution, en révélant que des études ont prouvé que 80% des habitants de la capitale seront affectés de maladies respiratoires durant la décennie à venir». «Près de 30% des personnes âgées entre 35 et 55 ans souffrent actuellement de maladies respiratoires», indiquent ces mêmes études, selon lesquelles ce taux est porté à 60% chez les catégories d’âges dépassant les 55 ans. Epargnés pour le moment, les enfants risquent aussi d’être touchés par ces maladies, a-t-il averti.
Organisée à l’initiative de l’Etablissement public de santé de proximité de Boumerdès (EPSP), cette journée de sensibilisation a été également caractérisée par l’animation de plusieurs conférences ayant abordé, dans leur majorité, les dernières nouveautés en matière de traitement des maladies chroniques, ainsi que les méthodes de prévention contre les maladies respiratoires et le diabète notamment, indique-t-on.
[ source ]
Par la RĂ©daction nationale
La Tribune, Ă©dition du 20 Novembre 2008
# Administrateur | 19/11/2008 | Sante
Guelma
5 personnes ont été admises lundi dernier à l’hôpital «Emir Abdelkader» à Oud Zenati (W. de Guelma) pour intoxication alimentaire due à l’ingestion de champignons vénéneux. Les victimes avaient cueilli ces plantes parasites dans les bois et les avaient consommées avant de ressentir près de 6 heures après des malaises suite auxquels elles avaient été évacuées vers les services d’urgence. Selon les médecins, ces dernières avaient consommé un type d’amanite toxique très répandu dans la région et ne sachant pas exactement si ledit champignon était comestible ou non, elles en avaient mangé et se sont retrouvées à l’hôpital. Le cas de ces intoxications a été pris très au sérieux par les autorités sanitaires de la région qui ont entrepris une véritable campagne de sensibilisation à destination des populations habitant les régions de Guelma, Annaba, El Tarf et Souk Ahras.
Ainsi, des dépliants portant des informations sur les dangers et risques encourus suite à la consommation de champignons ont été distribués et des affiches représentant les champignons vénéneux avec des descriptions et détails précis ont été placardées un peu partout dans les villes et villages aux principaux pôles d’attraction. Des agents affectés à cette opération se sont déplacés dans les douars et les mechtas pour expliquer aux habitants les dangers liés à la consommation de ce type d’aliment. Il faut dire que les croyances répandues ont la peau dure et les habitants des campagnes environnantes croient que les champignons qui poussent sur les arbres ne sont pas toxiques, que les autres types, même vénéneux, ne le sont plus après cuisson. L’ignorance empreinte de superstition sous-tendue par des croyances basées la plupart du temps sur le ouï-dire sont difficiles à combattre ; les agents dépêchés par l’administration essayent de convaincre leurs interlocuteurs en citant des cas d’intoxiqués qui ont été sauvés in extremis. L’abondance de l’amanite phalloïde qui ressemble étrangement à ses sœurs comestibles n’est pas facile à distinguer et on le cueille à volonté croyant avoir là un plat sans dépenser le sou. L’absence de culture en matière de champignon qui ne fait pas partie des habitudes alimentaires des habitants a fait le reste, ce qui a eu des
conséquences pernicieuses sur leur santé.
[ source ]
Par Mohamed Rahmani, correspondant Ă Annaba
La Tribune, Ă©dition du 19 Novembre 2008
# Administrateur | 17/11/2008 | Sante
L’OMS appelle à un accroissement des investissements dans la santé
« Face à la récession mondiale, les difficultés financières des pays riches pourraient entraîner une réduction de l’aide publique au développement. Pire encore, de nombreux pays, surtout des pays à faible revenu, risquent d’être contraints de réduire leurs dépenses consacrées à la santé, à l’éducation et à la protection sociale », craint Mme Chan. « On a déjà assisté à ces deux types de réactions dans le passé et les deux peuvent avoir des effets aussi dévastateurs qu’auparavant pour la santé, le développement, la sécurité et la prospérité », s’est inquiétée Mme Chan. Il faut tout d’abord « protéger les pauvres (...) dans les pays riches comme dans les pays pauvres », a souligné la directrice générale de l’OMS. Pour elle, l’investissement dans la santé contribue d’ailleurs à « la relance de l’économie », car la bonne santé des travailleurs « est le fondement de la productivité économique et il permettra d’accélérer le retour à la stabilité économique ». « La répartition équitable des soins de santé apporte une contribution essentielle à la cohésion sociale. Celle-ci est la meilleure protection dont on dispose contre les troubles sociaux, aux niveaux national ou international », a encore fait valoir Mme Chan.
[ source ]
Par Djamila Kourta
El Watan, Ă©dition du 17 Novembre 2008
# Administrateur | 13/11/2008 | Sante
8èmes journées nationales de rhumatologie
Les maladies rhumatismales sont nombreuses et toujours aussi douloureuses que handicapantes. Dans notre pays, ces pathologies touchent une grande partie de la population. Elles se positionnent juste après l’hypertension artérielle. Prise en charge, traitements… sont autant de questions qui étaient au cœur des 8èmes journées nationales de rhumatologie organisées hier et aujourd’hui à l’hôtel Aurassi par la Ligue algérienne anti-rhumatismale (LAAR). Selon le professeur Aïcha Ladjouze Rezig, présidente de la LAAR et chef de service de rhumatologie de l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) de Ben Aknoun, les maladies rhumatismales comme la polyarthrite ou l’arthrose sont de plus en plus courantes. Il existe de nombreuses maladies appelées rhumatismales parce qu’elles ont en commun d’entraîner une inflammation douloureuse des articulations (arthrite). Du coup, les gestes les plus simples de la vie deviennent insupportables et impossibles à réaliser. Parmi les maladies rhumatismales l’arthrose est la maladie articulaire la plus fréquente en Algérie ; elle résulte d’une dégradation du cartilage qui recouvre les extrémités des os au niveau des articulations. Les premiers symptômes apparaissent généralement à partir de 40-50 ans, mais la maladie commence souvent bien plus tôt, vers 35 ans. Selon les spécialistes, trois millions d’Algériens, âgés de 35 ans et plus sont atteints d’arthrose. Le professeur Ladjouze a insisté sur le diagnostic précoce pour une meilleure prise en charge de cette pathologie handicapante, estimant qu’il s’agit d’une maladie grave qui entraîne de nombreuses complications, dont des déformations. Il faut savoir que l’arthrose ne bénéficie actuellement que de traitements symptomatiques. Sa prise en charge est axée sur la réduction de la douleur. Dans les cas de destruction osseuse, la chirurgie permet la pose de prothèses articulaires. S’agissant de la polyarthrite, maladie systémique du tissu conjonctif, caractérisée par une inflammation articulaire chronique évoluant par poussées et provoquant progressivement des déformations symétriques des articulations, le professeur Ladjouze indique qu’on enregistre entre 150 000 à 200 000 cas en Algérie mais que beaucoup de personnes atteintes ne sont pas diagnostiquées. «Aucune étude épidémiologique n’a été réalisée jusqu’à maintenant dans notre pays pour connaître la prévalence exacte de toutes ces maladies rhumatismales», dira-t-elle. Elle précisera toutefois qu’une enquête sur ces maladies à l’échelle nationale a été lancée par le comité national de rhumatologie. Le poids de ces maladies est accablant pour les malades qui voient leur vie totalement chamboulée du jour au lendemain. C’est le cas de Abdelkader Benomar, cadre à Air Algérie et vice-président de la LAAR, atteint depuis quelques années de polyarthrite et venu témoigner de sa lutte contre cette terrible maladie.
Les maladies rhumatismales sont nombreuses et leurs causes multiples. C’est pourquoi, leurs traitements sont différents. Les traitements actuels sont destinés principalement à soulager la douleur. Parmi les sommités internationales ayant pris part à cette rencontre, dans le cadre du symposium du laboratoire Roche, le professeur français Thierry Schaeverbeke, chef du service de rhumatologie du CHU de Bordeaux, a donné une communication sur la prise en charge pratique des patients sous Mabthera (Rituximab) pour le traitement de l’arthrite rhumatoïde. Ce traitement, un médicament hospitalier est disponible en Algérie depuis début 2007, améliore la réponse du malade à l’arthrite rhumatoïde avec une réduction de 70% des symptômes à l’issue de trois cures successives.
[ source ]
Par Amel Bouakba
La Tribune, Ă©dition du 13 Novembre 2008
# Administrateur | 12/11/2008 | Sante
local
Oueld Abbés appelle à réviser le dossier de l’importation
M. Djamel Oueld Abbés, Ministre de la Solidarité Nationale, de la Famille et des Ressortissants Algériens à l’étranger a révélé que le marché des médicaments en Algérie, dont la valeur est estimée à plus de 2 milliards de dollars par an, est monopolisé par cinq importateurs.
En supervisant l’ouverture d’une journée d’études à l’université du Dr Yahia Farès à Médéa, le ministre a appelé à la nécessité de revoir le dossier de l’importation des médicaments et de garantir la continuité et le développement de cette industrie en Algérie, notamment après que le Gouvernement ait dernièrement décidé d’arrêter l’importation des médicaments qui sont produits localement.
Par ailleurs, M. Oueld Abbés a affirmé que le Gouvernement algérien et quelques pays étrangers où résident plusieurs médecins spécialistes et universitaires algériens fournissent des efforts afin de parvenir à une formule capable de protéger leurs droits sociaux et professionnels.
[ source ]
Par A. Tahraoui/ Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 12 Novembre 2008
# Administrateur | 11/11/2008 | Sante
Sur 730.000 naissances, l’Algérie enregistre 15.000 décès de nourrissons chaque année. Le constat est tragique quant on sait que la cause principale de ces pertes humaines est le manque d’allaitement maternel au sein. Et pour connaître les raisons de l’abandon de l’allaitement maternel chez les femmes, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière compte lancer prochainement une enquête.
C’est ce qui ressort de la conférence de presse tenue hier au forum d’El Moudjahid à Alger, par le professeur Djamil Lebane, chef de service de néonatologie au CHU Mustapha. En effet, le taux de la mortalité infantile en Algérie demeure inquiétant. Selon le professeur Lebane «sur 100.000 naissances, 80% décèdent durant la première semaine. En revanche 50% meurent dans les 24h».
A ses yeux, les causes sont multiples, entre autres «l’hémorragie génitale, l’infection, la prématurité, l’asphyxie...Mais il demeure que la cause principale est la séparation du lien: mère-enfant. autrement dit, l’abandon de l’allaitement maternel».
Dans ce contexte, l’orateur a indiqué que «7% des femmes en Algérie allaitent exclusivement leur bébé après 6 mois». Le Pr Lebane a indiqué, au passage, que «les enfants nourris au lait maternel risquent 10 fois moins d’être hospitalisés pour une quelconque infection bactérienne».
S’agissant des avantages dont peut bénéficier la maman, ils sont également multiples tels que «la sécrétion d’hormones favorisant le sommeil. L’allaitement maternel aide à diminuer les risques de certains cancers tel que le cancer du sein...» Le conférencier a plaidé au cours de son intervention pour le projet «Hôpitaux amis des bébés». Il a indiqué, de ce fait, «qu’il y a 20.000 hôpitaux Amis des bébés dans le monde». En Algérie, il y a 104 unités de santé qui se sont engagées à prendre en charge les bébés sur 33 wilayas, nous dit-on.
Le conférencier a rappelé que l’Etat a injecté 2,7 milliards de dinars pour le programme de périnatalité 2006-2009. Le déclin de l´allaitement maternel est dans notre pays comme dans beaucoup d’autres une réalité. Plusieurs phénomènes ont contribué à cette regrettable situation. On citera, à titre d’exemple, l´absence d´éducation sanitaire et de préparation prénatale du couple à l´allaitement maternel, alors même que toutes les conditions sont réunies pour mener à bien cette activité. On note également, l´absence d´informations fiables concernant les bienfaits de l´allaitement maternel ainsi que des préoccupations d´ordre esthétique.
En fait, malgré les progrès tangibles réalisés dans le domaine de la prise en charge de la santé mère-enfant, les indicateurs de mortalité infantile et maternelle ne sont pas en adéquation avec les moyens consentis par les pouvoirs publics.
Le Pr Lebane a, dans ce sens, précisé qu’il reste beaucoup à faire pour améliorer les connaissances et les compétences des professionnels pour ce qui des conseils des mères, en matière d´allaitement maternel. «L´acte d´allaiter est un acte culturel qui nécessite un apprentissage et un encouragement permanent dans une société où ce n´est plus une habitude», dira-t-il.
L´Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un allaitement exclusif d’au moins 6 mois.
- Par Lynda BEDAR
- [ source ]:L'Expression, Ă©dition du 11 Novembre 2008
# Administrateur | 08/11/2008 | Sante
La carotte présente des propriétés dépurative, tonique, reminéralisante et diurétique. C’est un véritable cocktail de santé et un excellent tonique matinal.
Rafraîchissante, apéritive et diurétique, la carotte devrait avoir l’une des meilleures places dans notre alimentation, en raison de ses vertus multiples et de sa saveur agréable. C’est l’amie du foie et du métabolisme hépato-biliaire. Comme tous les fruits et légumes riches en fibres et en vitamines, la carotte joue un rôle bénéfique dans la prévention des maladies cardio-vasculaires et l’apparition de certains cancers. La caractéristique essentielle de la carotte est sa grande richesse en provitamine A (nommée carotène). Plus les carottes sont colorées, plus elles sont riches en carotène. Cette substance antioxydante s’oppose à l’agression des radicaux libres qui se forment lors du vieillissement des cellules. Elle freine également l’évolution de l’athérosclérose et intervient dans les mécanismes qui stimulent l’immunité. Il est préférable de manger les carottes crues. Autre atout, l’apport énergétique de la carotte est modéré (33 kcal/100g), comme celui de la plupart des légumes racines, et son apport minéral est globalement important : potassium, calcium, magnésium, fer... La carotte, riche en fibres particulièrement bien acceptées, est bonne pour réguler le transit intestinal et lutter contre la tendance à la constipation.
Paradoxalement, la soupe ou purée de carottes est aussi efficace contre la diarrhée, car ses fibres possèdent un fort pouvoir de rétention d’eau.
Pour le renforcement de l’activité visuelle
Selon une étude réalisée aux Etats-Unis, la consommation quotidienne de 200 g de carottes crues peut faire chuter de 11 % le taux du cholestérol. On attribue aux fibres de la carotte (et en particulier aux pectines, qui ont une action «séquestrante» sur les sels biliaires et les acides gras), cet effet bénéfique. La carotte, par sa richesse nutritionnelle, contribue au maintien de la santé. La couleur foncée de ce légume dissimule de nombreux pigments antioxydants qui interviennent dans ses propriétés santé. Comme bien d’autres aliments, la carotte a été utilisée à des fins thérapeutiques. Les Anciens la consommaient surtout pour son pouvoir de renforcer l’acuité visuelle, un pouvoir qui venait de sa richesse en carotènes. Une des fonctions de ces derniers est de se transformer en vitamine A (on les a d’ailleurs longtemps nommés «provitamine A») et celle-ci intervient dans le processus de la vision. Ces carotènes ont d’autres activités dont la plus importante -qui fait l’objet de nombreuses recherches- est la protection contre l’oxydation cellulaire responsable du vieillissement des cellules. Cette richesse en carotènes est une raison tout à fait suffisante pour manger souvent des carottes.
[ source ]
La Tribune, Ă©dition du 08 Novembre 2008
# Administrateur | 08/11/2008 | Sante
Cette entreprise sera chargée de la démolition de toutes les infrastructures contenant de l’amiante. Notons que l’opération de démolition nécessite des techniques et des moyens spéciaux pour éviter d’être touché par l’amiante. De leur côté, les travailleurs eux aussi doivent prendre leurs précautions par des mesures protectrices afin d’éviter le risque. Ajoutons ainsi que la wilaya compte plusieurs structures d’éducation, de santé et des unités de production contenant cette matière à risque. L’entreprise spécialisée prévoit d’effectuer des études analytiques et recenser des bâtiments et constructions qui contiennent de l’amiante. A ce propos, en Algérie, il n’a été, à ce jour, enregistré aucun cas de cancer dû à cette matière, mais le risque existe toujours. Rappelons que les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’habitat et des équipement publics ont déjà ouvert le dossier de démolition des édifices contenant cette matière dangereuse dont la majorité des chalets sont équipés, notamment ceux construits il y a plus de 15 ans, dépassant ainsi les délais d’expiration de son utilisation. Signalons qu’à travers la wilaya, la commune d’Oran avait procédé à la démolition de trois établissements scolaires à Haï Ibn Sina, en raison de la présence d’amiante. Ces édifices équipés ont dépassé les délais prévus pour leur utilisation. La direction de la Santé a programmé la démolition du secteur sanitaire Est à Haï Carteaud pour la même raison mais compte en édifier un autre pour parer au déficit en infrastructures sanitaires de proximité.
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Par Rym S.
El Watan, Ă©dition du 08 Novembre 2008
# Administrateur | 03/11/2008 | Sante
Corrigeons les idées reçues ! : Mieux vaut manger plusieurs repas légers que 3 repas copieux par jour.
Mieux vaut manger plusieurs repas légers que 3 repas copieux par jour.
Faux. Certes le processus de digestion déclenché à chaque fois qu’on mange permet en soi de perdre quelques calories. On a pu alors penser qu’en multipliant les repas dans la journée, on multiplierait les dépenses énergétiques. Mais en fait 6 repas au lieu de 3 ne reviendraient qu’à perdre 16 calories en plus, c’est-à -dire l’équivalent d’un morceau de sucre ... ridicule donc ! Au contraire même, le risque de cette habitude alimentaire est de «tomber» dans le grignotage, fortement déconseillé d’un point de vue nutritionnel.
Dans le « fast food », c’est le «fast» (en français : rapide) qui est dangereux.
Vrai. En effet, ce qui est mauvais n’est pas tant ce que l’on mange que la rapidité avec laquelle on l’avale ! Physiologiquement en effet, le cerveau mettrait 15 à 20 minutes pour comprendre qu’on est en train de manger. Dans le premier ? d’heure alors, n’ayant pas eu le temps d’«interprèter» ses besoins, notre organisme est capable d’engloutir plus que de raison. Ex : la demi-baguette sur laquelle on se jette juste avant de passer à table ! Ce comportement-là ajouté à la «food» (le trio infernal frites-hamburger-coca), on est loin de l’idéal diététique !
Le goûter, c’est que pour les enfants !
Faux. Nous sommes tous prévus pour une alimentation en 4 temps : petit-déjeuner, déjeuner, goûter, dîner. Les bébés d’ailleurs adoptent naturellement ce rythme dès 8 semaines. De plus, il a été montré que les «goûteurs» ont des taux de glucose et de cholestérol plus faibles, une activité physique plus importante et sont moins gros ! Bref, tout le monde peut goûter ... à condition de ne pas craquer sur le paquet de gâteaux au chocolat systématiquement.
Lorsqu’on s’est dépensé, on a le droit de bien manger !
Faux. On doit adapter la taille de notre repas en fonction de ce qu’on va faire après, et non pas de l’activité qui l’a précédée. Notre organisme ne comble pas nos dépenses mais anticipe celles que nous aurons à faire. C’est pour cela que le petit-déjeuner constitue un repas très important, il permet d’engranger les «réserves» de la matinée, alors que le dîner se doit d’être plus léger puisqu’ensuite notre corps se repose.
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Par EL MOUDJAHID, 17-10-2008 Ă 19:22
El Moudjahid, Ă©dition du 03 Novembre 2008
# Administrateur | 02/11/2008 | Sante
Rencontre médicale au service Bichat du CHU Mustapha Bacha
Le CHU Mustapha Bacha a abrité, jeudi dernier, la première rencontre thématique portant sur les nouvelles techniques médicales relatives à l’orthopédie, à l’ostéosynthèse et aux substituts osseux. Cette rencontre, la première du genre en Algérie, a pour objectif, selon Mme Farida Uhlmann, directrice générale de la société Dithmed France, la création de passerelles de savoir en présentant les produits paramédicaux innovants en la matière.
Pour cette rencontre organisée par Dithmed (Diagnostic thérapeutique médical), en collaboration avec la société Narimed et en partenariat avec trois sociétés françaises, à savoir Graftys, Evolutis et New Clip, spécialisées dans la production de tous types de matériels orthopédiques, « l’idée de cette journée thématique est de mettre le monde scientifique au centre des débats, notamment avec le corps médical algérien en cette spécialité qui, de plus en plus, a besoin d’être en contact avec les pays européens, notamment la France, pour l’échange de connaissances et d’expertises », expliquera Mme Uhlmann.
Lors de cette journée dédiée exclusivement à l’orthopédie, des produits innovants ont été présentés à l’ensemble des spécialistes présents.
La société Evolutis, spécialisée dans la production de prothèses et d’implants, a présenté certains de ses produits, telles les prothèses de la hanche, du genou, de l’épaule et de la main. Des explications ont été données sur les nouvelles méthodes d’implantation.
New Clip dont la spécialité est l’innovation au service de l’ostéosynthèse et la chirurgie réparatrice de la main (c’est-à -dire le verrouillage de la vis dans la plaque), a, de son côté, tenu à mettre en exergue les technologies les plus avancées dans les fixations verrouillées dans la plaque et ce, pour répondre aux exigences chirurgicales. « Ces implants anatomiques, à titre d’exemple les plaques péri-articulaires, sont associés à une instrumentation spécifique par indication, répondant aux dernières techniques chirurgicales », fera savoir le représentant de la société New Clip, en ajoutant qu’avec Dithmed «nous comptons lancer la commercialisation et la distribution de nos produits en Algérie».
Les deux autres sociétés présentes, Graftys et Evolutis, ont pour leur part présenté leurs produits, à savoir les substituts osseux et prothèses et implantations. Une journée qui a apporté quelques nouvelles techniques et méthodes et présenté les produits universels innovants manquant en Algérie, selon l’avis de certains spécialistes en orthopédie rencontrés sur les lieux.
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Par Nabila Belbachir
La Tribune, Ă©dition du 02 Novembre 2008
# Administrateur | 02/11/2008 | Sante
Consommation des champignons sauvages : Le ministère de la Santé met en garde
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis en garde, jeudi contre la consommation de champignons sauvages en raison de la difficulté de les distinguer de ceux comestibles.
"Il est difficile pour les non-spécialistes de distinguer les champignons toxiques des champignons comestibles. Si certains peuvent être consommés, beaucoup sont dangereux et mêmes mortels", prévient le ministère dans un communiqué.
"Si vous en trouver dans les jardins, champs et forêts, évitez de les cueillir", conseille le ministère, expliquant que "même s'ils sont lavés et/ou cuits, ils restent toxiques et mortels". Il est donc strictement déconseillé, ajoute le communiqué, "d'en consommer, d'en vendre et d'en acheter".
Le ministère demande à ceux qui ont consommé récemment des champignons sauvages de se rapprocher, à titre de précaution, de la structure de santé la plus proche de leur domicile.
Le communiqué indique que les conditions météorologiques et les fortes pluies en ce début d'automne sont favorables à la pousse de champignons sauvages.
Cette mise en garde du ministère intervient à la suite du décès, cette semaine à Bordj Bou-Arréridj, de 3 personnes, dont 2 enfants, parmi 39 autres hospitalisées après avoir consommé des champignons vénéneux.
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Par EL MOUDJAHID, 01-11-2008 Ă 20:57
El Moudjahid, Ă©dition du 02 Novembre 2008
# Administrateur | 25/10/2008 | Sante
Ce qui a été depuis des années une revendication a fini par avoir enfin un écho et redonner une chance à l’industrie pharmaceutique algérienne qui est menacée de disparition. Les nombreux appels et déclarations des différents opérateurs en pharmacie ont fini par convaincre le gouvernement pour revoir sa copie, notamment le cahier des charges datant de juin 2005 comportant des mesures jugées décourageantes pour le secteur, comme la levée de l’obligation d’investir et l’ouverture totale du marché sans contrepartie.
Il y a lieu aussi de citer « la levée de l’obligation d’importer des produits ayant une durée de vie supérieure aux deux tiers de la vie totale du produit, ainsi que l’obligation pour les laboratoires étrangers installés en Algérie d’être les importateurs exclusifs de leurs produits ». Ces dispositions ont été maintes fois dénoncées et qualifiées de contradictoires avec la politique prônée par les pouvoirs publics, mais sans que le ministère de la Santé ne se soit soucié des conséquences. « Les exigences de l’OMC l’obligent », n’avait-on pas cessé de rétorquer aux critiques. Pour l’Unop, ces nouvelles décisions du gouvernement, qui annulent les dispositions du cahier des charges, doivent être suivies d’autres mesures allant dans le sens d’une amélioration des conditions d’enregistrement et de remboursement de nouveaux médicaments. « Il s’agit d’une décision courageuse qui permettra à l’Algérie d’atteindre un objectif de couverture de 65% à l’horizon 2012, dans la mesure où les dossiers d’enregistrement des nouveaux produits sont acceptés, traités et remboursés par l’administration de la santé, du travail et des affaires sociales dans les délais réglementaires », a souligné l’Unop dans un communiqué rendu public hier.
Ces mesures, poursuit l’Unop, donnent la priorité à la production nationale en matière de médicaments plutôt qu’à l’importation des mêmes produits et visent à optimiser l’utilisation des capacités nationales de production et à promouvoir l’emploi dans un secteur technologique à haute valeur ajoutée. Ces mesures, ajoute l’Unop, vont dans le sens « des demandes exprimées de longue date par l’Unop pour le développement d’une industrie nationale puissante et performante et la diminution de la dépendance extérieure ». Et de signaler que l’Unop est consciente de la lourde responsabilité qu’auront à assumer ses adhérents et des défis à relever pour sécuriser l’approvisionnement du marché. Pour rappel, la facture d’importation des médicaments a atteint 1,040 milliard de dollars durant les 8 premiers mois de l’année 2008, contre 1,3096 milliard de dollars pour l’année 2007, soit une évolution de 19,18%.
[ source ]
Par Djamila Kourta
El Watan, Ă©dition du 25 Octobre 2008
# Administrateur | 25/10/2008 | Sante
Santé : L’amélioration de la prise en charge des malades passe par l’organisation de rencontres scientifiques
L'amélioration de la prise en charge des malades au niveau des infrastructures de santé passe inéluctablement par l'organisation de rencontres scientifiques à l’intention des praticiens, a indiqué hier, à Aïn Témouchent, le Dr. Yousfi Mohamed, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP).
Ouvrant les travaux de la cinquième journée médico-chirugicale à l'EHS "Dr. Benzerdjeb", le Dr. Yousfi a précisé que son organisation s’est investie dans ce genre de manifestations car "elles améliorent le niveau des praticiens qui peuvent bénéficier de l'échange d’expériences".
Regroupant de nombreux médecins et praticiens du pays, cette manifestation s'est penchée sur des pathologies d'actualité, dont le diabète, l'anémie et l'état dépressif.
Se basant sur des statistiques de 2007, le Dr. Yousfi a signalé que "l’Algérie compte 2 millions de diabétiques qu’il faut prendre en charge, notamment, dans le domaine de la prévention".
Une alimentation équilibrée, a-t-on indiqué, reste le meilleur remède préventif à cette pathologie. S'agissant de l'anémie, une prévention similaire doit être observée, selon les intervenants qui ont mis l'accent sur la nécessité d'améliorer le niveau de vie pour éviter les complications engendrées par cette maladie, lié également à l'environnement, l’état dépressif, qui constitue le problème du siècle, doit être aussi pris en charge sur le plan social, pour éloigner le stress, entre autres. Cette dernière pathologie a conduit, a-t-on signalé, à une surconsommation de tranquillisants dont les effets secondaires sont nombreux et peuvent conduire au suicide.
Parmi la quinzaine de communications présentées à cette occasion, il y a lieu de citer "une étude sur l’obésité en milieu scolaire à Sidi Bel Abbes" par le Dr. Bradai, "la prise en charge des toxicomanes" par le Dr. Mahieddine de l’EPH de Aïn Temouchent et "la conduite à tenir devant une anémie" par le Dr. Bekadja du CHU d'Oran.Après Mascara en mai, Alger en juin et Ain Témouchent aujourd’hui, le SNPSSP organisera une rencontre à Constantine.
[ source ]
Par EL MOUDJAHID - 24-10-2008 Ă 20:26
El Moudjahid, Ă©dition du 25 Octobre 2008
# Administrateur | 23/10/2008 | Sante
Le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, poursuit sa politique fondée sur le patriotisme économique. Les décisions prises dans ce sens continuent de tomber. La dernière en date est celle d’interdire l’importation des médicaments qui sont déjà produits en Algérie.
La mesure qui vise à protéger la production nationale est appuyée par une deuxième, relative, celle-là , à «faire obligation» aux opérateurs et laboratoires étrangers activant dans le domaine pharmaceutique, souhaitant distribuer leurs produits en Algérie, « d’investir dans le pays ».
Aussi louables soient-elles, les décisions arrêtées par l’Exécutif ne relèvent que du courage politique, puisqu’il n’a été procédé qu’au dépoussiérage de lois qui existent déjà . Lesquelles lois ont été purement et simplement annulées, voire «éliminées» par l’ancien Exécutif pour des raisons qui sont, pour le moins, floues.
Il faut savoir que les mesures prises antérieurement pour préserver la production pharmaceutique nationale n’ont jamais été respectées.
L’exemple-phare, qu’il convient de mettre en valeur ici, est celui relatif à la production de l’insuline.
L’usine produisant ce médicament, réalisée à Constantine grâce aux fonds propres de Saidal, d’un montant de 14 millions d’euros, a été inaugurée en avril 2006 par le président de la République en personne. Mais les responsables chargés du secteur de la santé ne semblaient alors pas donner assez d’importance à une infrastructure d’une telle envergure, puisque les hôpitaux ont boudé l’insuline qu’elle produisait.
Une situation qui n’a pas fait sourciller Amar Tou alors ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Pis encore, au lieu de voler au secours de cette usine conçue pour produire 2 à 3 millions de flacons par an, M.Tou a accordé l’agrément à la société danoise Novo Nordisk, pour introduire son insuline sur le marché algérien.
Le bouchon a été poussé encore plus loin lorsque la Pharmacie centrale des hôpitaux a signé un contrat d’approvisionnement en insuline avec Novo Nordisk sur 3 ans, portant ainsi un grave coup à la production d’insuline de Saidal dont aussi bien la qualité que le prix ne sont à contester. Cependant, ce n’est pas pour autant que ce groupe se décourage et se laisse faire. Pour répondre à ses détracteurs, Saidal lance un nouveau défi consistant en la fabrication de l’insuline sous forme de stylo jetable.
Mais à lui seul, le courage s’avère insuffisant lorsque la volonté politique des hauts responsables en charge du secteur de la santé, vient à manquer.
Et l’ouverture du marché national à l’importation des médicaments déjà produits en Algérie, n’est qu’une preuve tangible de cette absence de volonté qui est une preuve de plus de cette volonté de nuire, voire de briser les producteurs locaux.
Il faut rappeler, dans ce sens, la note envoyée en février dernier par le ministère de la Santé, aux importateurs de médicaments, signée par Amar Tou, les sommant d’importer 45% du médicament générique?
Voici un passage de la note: « Je m’engage à mettre en oeuvre l’ensemble des moyens et actions nécessaires me permettant d’atteindre l’objectif de 45% de médicaments génériques importés au cours de l’exercice 2008. Je certifie avoir pris connaissance que cet objectif fera l’objet d’une évaluation par les structures habilitées du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui me sera opposable et notifié.» Voici donc le coup fatal qu’on allait asséner à la production locale. Et par qui? Le bon sens aurait voulu que cela soit le signataire de cette note, l’ex-ministre de la Santé, qui rende des comptes sur la gestion catastrophique de son secteur.
Une gestion que d’aucuns qualifient de chaotique... « Il y a une concurrence déloyale de la part de certains opérateurs, tout le monde le sait mais personne ne réagit. Je pense qu’on n’ira pas loin », avait prédit, à l’époque, le P-DG de Saidal, Ali Aoun, parti à la retraite depuis.
Les observateurs estiment que les mesures prises par le gouvernement en faveur de la production pharmaceutique nationale serviront, sans coup férir, à corriger des erreurs fatales commises par le passé. Il est important de noter que l’importation des médicaments coûte annuellement la bagatelle de 1,5 milliard de dollars.
Maintenant que le train a été remis sur les rails, il reste à demander des comptes à tous ceux qui ont voulu torpiller la production locale.
[ source ]
Par Hakim KATEB
L'Expression, Ă©dition du 23 Octobre 2008
# Administrateur | 22/10/2008 | Sante
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a mis en garde les acteurs du secteur agroalimentaire contre les retombées de la crise mondiale sur les produits alimentaires.
«La crise mondiale n’est qu’une alerte pour notre sécurité alimentaire» a déclaré, hier, Rachid Benaïssa, lors d’une réunion regroupant le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et le groupe de réflexion Filaha.
M.Benaïssa innove et dit haut ce que d’aucuns pensent tout bas.
«La sécurité alimentaire relève de la souveraineté nationale, il est donc impératif que l’ensemble des acteurs du secteur se mobilisent de la façon la plus cohérente pour faire de l’agriculture un secteur central et stratégique de création de richesses dans notre pays», a-t-il déclaré. Le ministre bouscule les certitudes, les habitudes, les idées reçues et surtout donne un véritable coup de pied dans la fourmilière du secteur de l’agriculture.
«On ne doit pas tourner le dos au développement de l’agriculture», a-t-il insisté. A cet effet, M.Benaïssa axe sa stratégie sur la « connexion » entre la production agricole et l’agro-industrie qui sont encore dispersées.
Afin de mettre fin à cette confusion, le ministre insiste sur «la nécessité de s’ouvrir aux perspectives des agriculteurs et les industriels de l’agroalimentaire qui, souvent, ne se connaissent pas, même s’ils sont complémentaires!»
Dans le même ordre d’idées, le président du Forum des chefs d’entreprise, Réda Hamiani, a souligné la nécessité d’un recentrage avec une activité plus orientée vers les entreprises locales. «Pour permettre à l’agriculture de retrouver la place qui lui revient, il faut la contribution de tous les acteurs», a-t-il souligné.
«Ces acteurs économiques ressentent, en effet, le besoin immense d’un cadre permanent de réflexion et d’échange qui leur permette de travailler ensemble et proposer des solutions de nature à aider et à impulser une nouvelle dynamique d’intégration entre les deux secteurs et à amorcer également, le développement simultané du secteur agro-industriel et du secteur agricole», a-t-il précisé.
Donnant un aperçu de la situation de l’agriculture, le président du FCE déclare que «l’Algérie est l’un des rares pays où tous les ingrédients sont réunis pour booster l’agriculture, mais... le désancrage a conduit, par exemple, à importer de plus en plus de concentré de tomate, alors que des capacités nationales dorment, que des capacités excédentaires sont mises en place pour la trituration des céréales, que la production de lait cru ne trouve pas de réseau de collecte efficace, que des besoins pour la transformation de la viande ovine ne sont pas pris en charge, etc.»
La conviction du FCE est de travailler au rapprochement des professionnels du monde de l’agriculture et les industriels. «C’est uniquement par ce rapprochement que nous pourrons mettre fin à tous les dysfonctionnements qu’a provoqués le désancrage de l’appareil agro-industriel», a-t-il encore souligné. Pour mettre sur les rails toutes les perspectives et les synergies pouvant propulser l’agriculture en Algérie, le Salon Filaha, qui se déroulera du 27 au 30 octobre, est donc une occasion pour les professionnels du secteur de se rencontrer. La 3e édition du Salon Filaha est devenue le 1er Salon professionnel algérien spécialisé dans les productions et technologies végétales, soutenu par les professionnels et les investisseurs du secteur agricole. Filaha s’est regroupé en un forum-débats et devient une force de proposition de thèmes de réflexion. Après le foncier agricole, l’eau et l’agriculture seront le thème-pivot de cette édition.
La problématique des produits phytosanitaires et des engrais en Algérie sera au menu des débats, et un atelier consacré à la biodiversité tiendra compte des changements climatiques qui affectent notre agriculture de demain.
Cette 3e édition de Filaha a pour mission essentielle de développer des actions inhérentes, surtout aux ressources hydriques et à l’agriculture, mais également à l’environnement, à la santé et aux nouvelles technologies dans le monde agricole. A noter enfin que des conférences scientifiques et techniques seront données par des experts nationaux et étrangers. Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à Filaha 2008 qui aura une superficie d’exposition de 8000 m² et accueillera 150 exposants.
[ source ]
Par Abbas AĂŹT HAMLAT
L'Expression, Ă©dition du 22 Octobre 2008
# Administrateur | 22/10/2008 | Sante
RĂ©union du conseil de gouvernement
L’état a décidé de réguler le marché du médicament. Le conseil de gouvernement, réuni hier sous la présidence d’Ahmed Ouyahia, a examiné un exposé fait dans ce sens par le ministre du Travail et de la Protection sociale, selon le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, qui, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, a donné quelques détails sur le sujet. Il en ressort, selon le ministre, que, désormais, le gouvernement compte interdire l’importation des médicaments produits en Algérie. Boukerzaza a expliqué que cette mesure est prise, d’abord, dans le but de protéger le produit national -et l’entreprise nationale Saidal- et, ensuite, pour encourager l’élargissement de l’utilisation du médicament générique, dont le taux de consommation ne dépasse pas les 40%, explique encore le ministre de la Communication.
La deuxième très importante mesure annoncée par le gouvernement concerne les modalités d’importation des médicaments. Il s’agit de l’obligation faite aux importateurs, notamment les grands groupes internationaux et les laboratoires spécialisés, de procéder à des investissements productifs sur place. La mesure n’est certes pas nouvelle dans l’absolu, puisque, jusque-là , les importateurs avaient deux ans pour passer progressivement du statut d’importateur à celui de producteur. Seulement, explique Boukerzaza, « on a constaté que, dès que le délai est passé, les opérateurs changent carrément d’activité ».
Le ministre a indiqué que le gouvernement compte faire signer le cahier des charges dès le début. Chose qui ne laissera pas une grande marge de manœuvre aux importateurs.
Toujours dans le domaine du médicament, une nouvelle nomenclature des tarifs de référence des médicaments va voir le jour. L’objectif : encourager le médicament générique et faire baisser les dépenses des organismes de Sécurité sociale.
Le gouvernement, a précisé Boukerzaza, a pris conscience de la hausse vertigineuse des tarifs de remboursement qui sont passés de 36 milliards de dinars en 2001 à près de 70 milliards en 2008. Ces sommes constituent un grand fardeau pour les caisses d’assurance. Pour réduire la facture, le gouvernement compte accélérer les systèmes contractuels avec les établissements de santé. L’Etat compte, par contre, réserver le système du tiers payant aux personnes démunies, aux handicapés et aux malades chroniques.
En parallèle, le document présenté par Tayeb Louh fait référence à la création de commissions locales et centrales de recours des assurés. Ces commissions s’occupent du règlement des conflits sociaux.
De même que le gouvernement veut poursuivre la modernisation des organismes de la Sécurité sociale.
Sur un autre plan, le ministre des Ressources en eau a présenté un avant-projet de décret exécutif relatif au contrôle et à l’analyse de l’eau potable dans toutes ses phases, de la production jusqu’à la livraison. En outre, le gouvernement a examiné, toujours selon Boukerzaza, un projet de décret exécutif relatif à la déclaration d’utilité publique de l’opération relative à la réalisation des lignes haute et très haute tension. Le ministre a expliqué que cette décision est prise afin d’améliorer le réseau national d’électricité, notamment pour ce qui est des unités industrielles.
[ source ]
Par Ali Boukhlef
Photo : S. Zoheir
La Tribune, Ă©dition du 22 Octobre 2008
# Administrateur | 19/10/2008 | Sante
MEDICAMENT
Asthme et allergies, le paracétamol en cause
Parue dans The Lancet, une vaste étude dirigée par le professeur Richard Beasley de l'Institut de recherche médicale de Nouvelle-Zélande met en évidence un lien entre la prise de paracétamol durant la première année suivant la naissance et l’apparition d’asthme, d’allergies et d’eczéma durant l’enfance.
Les chercheurs ont analysé les données concernant plus de 200 000 enfants répartis dans 73 centres de santé dans 31 pays à la recherche de facteurs de risque. L'étude révèle que le fait de donner du paracétamol pour traiter la fièvre chez les enfants dans la première année de vie entraîne une augmentation de 46% du risque de développer un asthme à l’âge de six ou sept ans. Il a également été constaté qu’un enfant du même âge, qui a pris du paracétamol une fois par mois dans les 12 mois précédents a trois fois plus de risque d'asthme.
Au début de l’été, c’est une étude européenne qui a également confirmé le lien entre la prise régulière de paracétamol et l'asthme chez les Européens adultes. Les scientifiques ont comparé 500 asthmatiques de 12 centres européens avec le même nombre de patients en bonne santé du même âge et originaires de la même région que les patients asthmatiques. Les participants à l'étude ont subi des tests afin de détecter d'éventuelles allergies ou des signes d'asthme. Ils ont aussi répondu à un questionnaire pour connaitre la fréquence à laquelle ils prenaient du paracétamol ou d'autres antalgiques tels que l'aspirine ou l'ibuprofène . Les résultats montrent que les adultes qui prennent du paracétamol au moins une fois par semaine sont trois fois plus susceptibles de souffrir d'asthme que les personnes prenant ces médicaments moins régulièrement.
Ces deux études épidémiologiques ne constituent pas en soi des preuves de la responsabilité du paracétamol dans le développement de ces maladies respiratoires et allergiques. En effet, les allergiques ou les asthmatiques quand ils sont malades ont généralement des symptômes plus prononcés ce qui peut inciter les parents ou les patients à donner ou prendre plus de médicaments parmi lesquels le paracétamol. Le lien causal ne pourra être confirmé qu’à la suite d’un essai clinique randomisé.
Néanmoins les présomptions sont fortes. Le paracétamol pourrait déclencher ces pathologies en diminuant la quantité d’antioxydants présents dans les poumons, principalement le glutathion qui joue un rôle important dans la protection des voies respiratoires contre les effets nuisibles de la pollution atmosphérique et de la fumée de cigarette.
[ source ]
Par J.I. Sciences et Avenir.com
NOUVELOBS.COM | 19.09.2008 | 14:23
# Administrateur | 18/10/2008 | Sante
Signature de la première convention entre les médecins traitants et la CNAS
Le Directeur Général des Assurances Sociales près du Ministère du Travail, le Docteur Djouad Braham Bourkaib a révélé que les premières conventions qui seront conclues entre les médecins traitant (médecins traitant et spécialistes), d’une part et la Caisse Nationale des Assurances Sociales CNAS de l’autre part, au début du mois de Novembre prochain dans la wilaya d’Annaba et pour la première fois en Algérie, concerneront dans un premier lieu, 56 médecins et plus de 17 mille retraités et ayant droit. Cette opération sera ensuite répandue sur les autres wilayas.
Pour ce qui est du contenu de la convention qui sera signée par le représentant des médecins traitant et médecins spécialistes d’une part, et la Caisse Nationale des Assurances Sociales de l’autre part, M. Bourkaib a expliqué que la CNAS signera deux convention, la première avec les médecins traitant et la deuxième avec les médecins spécialistes.
Il a indiqué qu’en vertu de cette convention, la CNAS assurera les frais de consultation aux médecins avec 20% de bonus comme encouragement dans le cas où les médecins prescrivent à leurs patients des médicaments génériques correspondant à 100% aux prix référentiel.
[ source ]
Par N. S/ Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 18 Octobre 2008
# Administrateur | 17/10/2008 | Sante
Le ver est dans le fruit. Il existerait un risque sur deux de manger un légume pollué. Les pesticides contamineraient 49,5 % des fruits, légumes et céréales produits en Europe en 2006, selon l'ONG Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF), qui s'est procuré un rapport communautaire, à paraître dans une semaine.
Des chiffres inquiétants qui représentent « le plus haut niveau de contamination jamais enregistré » dans l'Union européenne, avec surtout « une augmentation de 20 % ces cinq dernières années », selon l'ONG. Vingt-trois pesticides ont été détectés à des niveaux pouvant entraîner un risque sanitaire. Cinq d'entre eux, les plus fréquemment mesurés, sont « cancérogènes, mutagènes et toxiques ».
La situation est loin de s'améliorer, après la décision par Bruxelles en septembre de relever les plafonds autorisés de résidus de pesticides dans les aliments. Selon François Veillerette, président du MDRGF, pour les agrumes, la molécule considérée comme un cancérogène probable, serait « tolérée à des taux 40 fois supérieurs » à l'ancienne valeur. Pas de quoi rassurer, alors que le Plan national nutrition-santé conseille de consommer cinq fruits et légumes par jour.
[ source ]
Par Bastien Bonnefous - ©2008 20 minutes
Photo : El Khabar, Ă©dition du 26 AOUT 2008
20 Minutes, Ă©ditions du 16/10/2008 - 07h27
# Administrateur | 17/10/2008 | Sante
Fumer occasionnellement nuit à la santé
Une étude récente menée par l'Université de Géorgie (Etats-Unis) a conclu que fumer occasionnellement pourrait nuire au bon fonctionnement des artères, selon l'édition en ligne du journal "Ultrasound in Medicine and Biology".
Des artères des fumeurs occasionnels ont été examinés après qu'ils eurent fumé deux cigarettes, a déclaré Kevin McCully, co-auteur de l'étude, ajoutant que les chercheurs ont découvert que fumer a baissé la réponse artérielle de 24 % supplémentaires par rapport à leur état avant l'inhalation de la cigarette.
"Plus une artère est saine, plus réactive elle est aux changements du flux sanguin", a-t-il précisé.
Une baisse de réactivité est un signe de dégât artériel qui présage une maladie cardiovasculaire, avertit l'étude.
A la lumière de ces découvertes, M. McCully a souligné que les gens devraient comprendre que fumer de manière occasionnelle ne leur permet pas d'éviter les effets nuisibles du tabac.
[ source ]
El Moudjahid, Ă©dition du 12 Octobre 2008
# Administrateur | 16/10/2008 | Sante
Pas de marche arrière dans l’application du tarif de référence de remboursement des médicaments en Algérie. Bien au contraire, les promoteurs de cette nouvelle politique, à leur tête le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, comptent bien élargir davantage la liste des médicaments soumis à ce tarif.
Le ministre s’attaque ouvertement à ceux qui s’y opposent. «L’Algérie n’est pas la chasse gardée des uns ou des autres. La récréation est terminée depuis bien longtemps», a-t-il dit hier, sur un ton menaçant, à l’occasion de l’organisation de la première journée d’information sur la nouvelle liste consacrée par l’arrêté du 6 mars dernier. Le ministre rappelle que «nous avons reculé en 2001 pour des raisons bien précises» mais «nous ne reculerons pas cette fois-ci. Désormais, tous les médicaments qui répondent aux critères seront soumis au tarif de référence». M. Louh soutient que cette politique est appliquée dans de nombreux pays à travers le monde. Elle vise à réduire les dépenses en médicaments et, partant, à préserver le système de Sécurité sociale. Selon le représentant du gouvernement, les dépenses de la Sécurité sociale de l’année 2007 ont atteint la somme de 141 milliards de dinars, dont 64 milliards pour les médicaments seulement.
Aussi, rapporte M. Louh, la consommation des médicaments a augmenté de plus de 30% entre le premier trimestre 2007 et la même période de cette année, après un ralentissement significatif en 2006. «Il y a une explosion des dépenses en médicaments», prévient le docteur Bourkaïb, le directeur général de la Sécurité sociale, appelant à son tour à promouvoir le médicament générique et à préserver les équilibres financiers de la Sécurité sociale.
Pour y arriver, M. Louh affirme l’engagement du gouvernement à accorder des facilités aux investisseurs nationaux ou étrangers pour développer l’industrie pharmaceutique en Algérie qui, a-t-il souligné, « n’emploie pas plus de 1 400 personnes actuellement, alors que le nombre a dépassé les 100 000 chez un de nos voisins ». Le ministre exige toutefois que cela soit fait sur la base d’intérêts communs et que cet investissement crée de l’emploi en Algérie. M. Louh assure que des décisions importantes seront annoncées prochainement dans ce sens. Revenant sur le tarif de référence, M. Louh soutient que cette mesure «est une régulation économique du marché du médicament».
Pour rappel, depuis le mois d’octobre dernier, la liste des médicaments soumis au tarif de référence a été « élargie à plus de 180 nouveaux, portant le nombre total de dénominations communes internationales [DCI] remboursables sur la base d’un tarif de référence à près de 300 sur les 1 199, soit près de 2 100 marques sur près de 3 500 au total ».
Ni bipartite ni tripartite pour l’année 2008
Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a démenti hier les informations faisant état de bipartie et de tripartite avant la fin de l’année en cours. « Aucune bipartie ou tripartite n’est prévue pour cette année. Toutes les deux sont programmées pour l’année prochaine », a-t-il déclaré hier en marge d’une journée d’information sur le tarif de référence de remboursement des médicaments, organisée au siège de son département ministériel. Interrogé sur la prise en charge des sinistrés de Ghardaïa, le ministre a affirmé que 6 000 postes d’emploi y seront créés dans le cadre des nouveaux dispositifs d’emploi pour la réhabilitation des zones touchées par les inondations. Cette opération sera élargie aux autres wilayas frappées par les inondations de ce mois d’octobre.
[ source ]
Par Karima Mokrani
La Tribune, Ă©dition du 16 Octobre 2008
# Administrateur | 13/10/2008 | Sante
Ça nous évitera de solliciter les laboratoires européens
L’Institut pasteur à Alger a annoncé, hier, le succès de la première étude concernant la biodisponibilité des médicaments en Algérie. Les spécialistes en médicaments ont affirmé que cette biodisponibilité est maintenant possible et qu’il est possible de s’assurer de la posologie d’un médicament en Algérie sans se rendre à des pays étrangers tels qu’auparavant.
Les résultats de l’étude qui a été effectuée par le laboratoire national du contrôle des produits pharmaceutiques se sont avérés conformes aux normes mondiales en vigueur. Ce qui donne droit au même laboratoire de se charger de la mission de s’assurer de l’efficacité de quelconque médicament générique et sa conformité avec un médicament original.
A propos de cette expérience, le Docteur Mensori Kamel, spécialiste en science du médicament au laboratoire national du contrôle des produits pharmaceutiques nous a affirmé qu’elle a porté à confirmer l’équilibre de la composition des médicaments originaux et génériques.
Pour sa part, le professeur Berrah, chef de service de la médecine interne à l’hôpital Universitaire de Bab el Oued à Alger, a affirmé qu’il s’agit d’un signe de couverture de la souveraineté nationale dans le domaine du contrôle des médicaments. Il a ajouté que nous pouvons, dès que nous suspectons la composition d’un médicament, s’assurer de cela sans prendre d’avion et partir vers l’étranger.
[ source ]
Par S. Bourouila/ Rubrique Traduction
El Khabar, Ă©dition du 13 Octobre 2008
# Administrateur | 12/10/2008 | Sante
120 médecins sentinelles en renfort. Le groupe régional de l’observation de la grippe (Grog) a élargi cette année son champ d’action aux wilayas d’Oran et de Constantine afin d’assurer une meilleure prévention de la grippe saisonnière. Après la constitution d’un réseau de plus de 200 médecins volontaires dans six wilayas du centre du pays, à savoir Alger, Blida, Boumerdès, Tipaza, Médéa, et Tizi Ouzou, le Grog vient d’être renforcé par 120 médecins sentinelles des secteurs privé et public, issus des wilayas d’Oran et Constantine. Une rencontre a réuni hier ces praticiens avec la coordinatrice nationale du Grog, le docteur Hanoun Djouher de l’Insp, et le docteur Derar Fawzi, directeur du laboratoire national de la grippe à l’Institut Pasteur d’Alger afin de mettre au point les techniques relatives aux prélèvements et de détecter précocement une situation épidémique grâce à la surveillance des syndromes grippaux et l’identification des souches responsables de la grippe. Ce réseau, chapeauté par l’Institut national de la Santé publique Insp et l’Institut Pasteur d’Alger avec le soutien de Sanofi Pasteur, est opérationnel depuis deux ans.
Le groupe de surveillance de la grippe est chargé durant la période d’ activité grippale qui s’étale du 1er octobre 2008 au 31 mars 2009, de surveiller les syndromes grippaux et d’identifier les souches circulantes et ce pour mettre en place des actions de santé adéquates. La coordinatrice du Grog a mis à profit cette occasion pour présenter le dispositif mis en place cette année pour lutter contre l’infection grippale. «La nouveauté cette année réside dans l’introduction du test rapide par l’Institut Pasteur d’Alger», nous dira le docteur Derar Fawzi.La meilleure prévention contre la grippe passe par la vaccination qui diminue le risque de mortalité de 70% à 80% chez les personnes âgées. Il convient de signaler que la grippe est une maladie hautement contagieuse et à l’origine de 500.000 décès par an dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Durant cette rencontre, le Dr Hanoun a présenté le bilan de la saison grippale 2007/2008 qui fait ressortir que la période d’activité grippale intense en Algérie a été enregistrée entre le 1er janvier et le 29 février 2008 avec une incidence de plus de 1000 cas de grippe réelle pour 100.000 habitants et que le pic atteint était de 1437 cas pour 100.000 habitants entre les 9 et 15 février 2008.
Deux millions de cas de syndromes grippaux ont été enregistrés durant cette période d’activité grippale qui s’est étalée du 29 septembre 2007 au 31 mars 2008 dans les six wilayas du centre du pays que couvrait le Grog.
Les personnes touchées sont âgées entre 16 et 60 ans et représentent respectivement 43,9% et 12,6% de l’ensemble des syndromes grippaux déclarés durant cette période. Il a été constaté aussi que le pourcentage d’arrêt de travail ou de scolarité était de plus de 10%.
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Par Wassila BENHAMED
L'Expression, Ă©dition du 10 Octobre 2008
# Administrateur | 09/10/2008 | Sante
Vaccin anti-grippal : 1.200.000 doses disponibles pour la campagne 2008-2009
1.200.000 doses de vaccin antigrippal sont disponibles pour la campagne 2008-2009 qui sera lancée le 18 octobre 2008, a-t-on appris hier à Alger auprès du groupe régional d'observation de la grippe (GROP).
Le Dr. Derrar Fawzi, responsable du laboratoire national de la grippe, à l'Institut Pasteur Algérie (IPA), a indiqué à l'APS en marge du séminaire consacré à la 3ème campagne antigrippale, que 300.000 doses de vaccin de la prochaine campagne antigrippale, qui s'étalera sur 26 semaines, ont été conditionnées en Algérie.
"Le conditionnement a été réalisé en partenariat avec le premier fabriquant de vaccins antigrippal dans le monde, à savoir Sanofi-Pasteur (laboratoire francais)", a souligné le médecin, estimant que ce partenariat "permet de sécuriser le marché algérien, d'installer à l'IPA des capacités répondant aux normes internationales et de former son personnel".
La campagne concerne en premier lieu les personnes de plus de 60 ans et les malades chroniques, a-t-il dit, ajoutant que tous les citoyens peuvent se faire vaccinés, y compris les enfants les plus jeunes (de 0 à 4 ans). Nous y reviendrons…
[ source ]
El Moudjahid, Ă©dition du 09 Octobre 2008
# Administrateur | 06/10/2008 | Sante
Neuf brevets nationaux pour autant de produits ou procédés dans le domaine pharmaceutique ont été obtenu par le Centre de recherche et de développement (CRD) du groupe Saïdal , indique lundi un communiqué du groupe.
Il s'agit de six produits pharmaceutiques à base de plantes portant sur des adjuvants aux traitements du diabète, de l'hypertension artérielle, la réduction du cholestérol ainsi que d'une crème veinoprotectrice et d'un stimulant sexuel.
Les trois autres produits ont été formulés sous forme d'orodispersible (anti-inflammatoire, antiémétique et antipsychotique).
Ces neuf brevets viennent s'ajouter aux cinq autres oeuvres de M. abdeslam Chakoun du CRD, obtenus en 2006-2007, un de ces brevets ayant été primé "médaille d'or" de la meilleure invention par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), à l'occasion de la Journée nationale de l'innovation tenue à Alger en 2007, souligne-t-on encore.
La même source précise que les cinq brevets décrochés en 2006 ont été jugés "aptes à recevoir une protection internationale par brevet auprès de certains pays dans le but de préserver leur usage contre la contrefaçon", du fait de la concurrence constatée sur le marché mondial.
"La procédure de protection internationale a été engagée par le biais du Traité de coopération en matière de brevet (PCT) dont l'Algérie est membre", ajoute-t-on.
La publication assurée par l'OMPI confère à ces brevets le "statut de référence bibliographique mondiale à des fins de recherche et de développement des innovations".
[ source ]
APS
La Tribune, Ă©dition du 06 Octobre 2008
# Administrateur | 06/10/2008 | Sante
Un site internet permet désormais le diagnostic en ligne de toux chroniques. Les personnes souffrantes sont invitées à remplir en ligne un questionnaire standardisé de trois pages. Un serveur utilise ensuite un algorithme de pondération pour évaluer le diagnostic le plus probable: reflux gastro-oesophagien, asthme, ou rhinite.
Un mail est ensuite envoyé au patient faisant part de recommandations. La personne malade est alors invitée à présenter cette lettre à son médecin. Il s'agit d'une aide à la fois pour le patient et pour son médecin, qui pourrait révéler un diagnostic omis précédemment.
Le modèle pourraît être étendu à d'autres maladies
Les chercheurs de l'hôpital de Castle Hill, à Cottingham, en Grande-Bretagne, qui présentaient dimanche les résultats de leurs premières expériences au congrès annuel de la Société européenne de pneumologie (ERS) à Berlin, affirment qu'il ne s'agit pas de remplacer les médecins traitants, mais d'aider patients et médecins à trouver une base de discussion.
Le site internet www.coughclinic.org.uk a déjà été utilisé par plus de 8.500 personnes souffrant de toux chronique – officiellement une toux récalcitrante qui persiste au delà de huit semaines. Selon les chercheurs britanniques, ce modèle pourraît être étendu à «un large éventail» de maladies.
[ source ]
Avec agence
20Minutes.fr, Ă©ditions du 06/10/2008 - 08h07
# Administrateur | 22/09/2008 | Sante
Médecine de proximité : Réalisation de 628 services des urgences
Bonne nouvelle ! La pression vécue aussi bien par les malades que par les médecins au niveau des services des urgences des CHU connaîtra bientôt un allégement grâce aux nouveaux 628 services des urgences réalisés dans le cadre du programme de la médecine de proximité. Dotés d’équipements modernes, ces services seront à même de prendre en charge le flux important des patients et partant, de répondre aux besoins en la matière.
[ source ]
El Moudjahid, Ă©dition du 22 Septembre 2008
# Administrateur | 20/09/2008 | Sante
Grippe saisonnière
La grippe saisonnière, maladie hautement contagieuse, est à prendre au sérieux. Surtout si on sait que, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), trois nouvelles souches particulièrement virulentes sont en circulation cette année et qui font craindre le pire. Les responsables algériens de la santé se veulent rassurants et annoncent qu’une campagne de vaccination antigrippale sera lancée le 15 octobre prochain, ajoutant que la quantité globale qui sera mise à disposition pour l’année en cours permettra une large couverture vaccinale. La vaccination reste la meilleure arme pour lutter contre l’infection grippale. Le vaccin antigrippal sera cette année conditionné en Algérie par l’Institut Pasteur d’Algérie.
Il sera donc moins cher que les dernières annĂ©es et sera, par ailleurs, remboursĂ© pour les personnes âgĂ©es de 65 ans et plus ainsi que pour les malades (enfants et adultes) atteints de pathologies chroniques (cardiaques, diabĂ©tiques, asthmatiques). Il faut savoir que par opposition Ă la pandĂ©mie grippale qui ne survient que 2 Ă
3 fois par siècle, la grippe saisonnière regroupe les grippes humaines dues à des virus du genre influenzavirus A, B ou C, qui circulent en permanence mais de manière saisonnière (avec un pic hivernal), entre l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud.
La grippe saisonnière est caractérisée par des variantes très contagieuses qui évoluent dans le temps mais qui ne sont pas hautement pathogènes, c’est-à -dire face auxquelles une grande partie de la population est immunisée ou s’immunise facilement.
Le vaccin anti-grippe est adapté chaque année par les industriels producteurs de vaccins, sur la base des études de l’OMS en fonction des virus majoritairement rencontrés l’année précédente et dont on pense qu’ils circuleront encore dans l’année.
Côté statistiques, on estime que 15% de la population mondiale contracte la grippe annuellement, dont cinq cent mille personnes décèdent des suites de complications liées à la maladie.
L’Algérie dispose depuis deux ans d’un réseau de surveillance dénommé Groupe régional d’observation de la grippe (GROG) qui couvre six wilayas du centre du pays (Alger, Blida Boumerdès, Tipasa, Tizi Ouzou et Médéa) et qui regroupe en son sein des médecins sentinelles volontaires. La période grippale intense en Algérie a été enregistrée entre les mois de janvier et février 2008, selon le bilan du GROG pour la saison 2007/2008, ce qui montre que la période de vaccination antigrippale peut se prolonger jusqu’au mois de janvier 2009.
Toujours selon le GROG, on estime que près de deux millions de cas ont été diagnostiqués durant la période qui s’est étalée d’octobre 2007 au mois de mars 2008 au niveau de ces six wilayas du pays.
[ source ]
Par Amel Bouakba
La Tribune, Ă©dition du 20 Septembre 2008
# Administrateur | 16/09/2008 | Sante
La composition du repas des Français a évolué ces quarante dernières années, ces derniers mangeant plus de poisson, de dessert et… de produits transformés. Du coup, ils mangent moins de viande et de légumes frais, selon une étude de l'Insitut national de la statistique (Insee). En commentaire, vous êtes nombreux à avouer choisir vos menus en fonction du prix comme Genzo: «Les surgelés, j'ai testé (diverses marques) et toutes ont le goût du n'y-reviens-pas. Le reste devient hors de prix. Les fruits de saison sont presque moins chers à acheter hors saison...» Lilouli ajoute même ceci: « Au début du mois, je mange "bien", la dernière semaine ça laisse à désirer les fruits et les légumes sont trop chers.» Et Siska25 de conclure, «des pâtes, des pâtes et des pâtes ».
Tonton david, lui, témoigne ainsi du régime alimentaire de son ménage: « Beaucoup de légumes, surtout du jardin, donc bio. Les fruits un peu moins, mais on se force. On essaie de manger équilibré et de ne pas trop céder aux produits transformés, bien que l'on se fasse plaisirs de temps en temps (parfois trop avec les fêtes de fin d'année...), notre but étant de bien nourrir nos enfants et de leur donner de bonnes habitudes dès le début, ce qui nous permet d'avoir un poids stable.» Vanillepoivre aussi fait attention: « Uniquement des produits frais cuisinés! Pourquoi? Pour le plaisir des papilles! »
Quant à Out Rage, il nous explique son système de nutrition: « Je fais du sport mais je stocke facilement le gras donc je mange équilibré et très léger 6 jours par semaine. Par contre je m'autorise une journée de junk food à volonté par semaine (hamburgers, pizzas, cordons bleus, glaces, sodas, bonbons, etc.) ça peut paraître stupide mais ça me convient et j'attends ce jour avec impatience toute la semaine.»
[ source ]
20Minutes.fr, Ă©ditions du 16/09/2008 - 12h02
# Administrateur | 09/09/2008 | Sante
Insistant sur la nécessité de réorganiser le SAMU, le ministre de la Santé affirme :
« Il faut adopter et restructurer le Service d’aide médicale urgente, ou SAMU, aux nouvelles donnes socio-économiques du pays.» C’est ce qu’a plaidé M. Saïd Barkat, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, qui a présidé, hier, la rencontre atelier sur la réorganisation du SAMU. Une rencontre qui se déroulera en trois jours à l’Institut Pasteur, à Alger. Dans son allocution d’ouverture, le ministre a appelé à restaurer l’harmonie entre les différents services du SAMU, d’une part, et avec les services de la Protection civile, d’autre part, afin d’être à la disposition entière des patients.
Le Service d’aide médicale urgente, tel qu’il a été expliqué par le premier responsable du secteur, ne doit pas être considéré juste comme « un service ambulancier mais, bien au contraire, un service médical avec des équipements performants ». Il a souligné, à ce propos, qu’« il ne faut pas oublier que les urgences sont la vitrine de la santé d’un pays ».
Cette réorganisation est justifiée, selon M. Barkat, notamment par l’apparition de nouvelles pathologies et la recrudescence de certaines autres, et par le taux trop élevé de mortalité causée par les accidents de la route. Cinq thèmes seront traités au cours de cette rencontre qui durera trois jours, et ce, en atelier entre les spécialistes de la santé. Il s’agit de la mission et du statut du SAMU, de son organisation et de sa fonction, des ressources humaines, du matériel et, enfin, de la formation.
M. Bouaakaz, directeur de la santé au niveau du ministère, a, quant à lui, insisté sur la nécessité pressante de réorganiser les services d’aide d’urgence, tout en précisant que « le SAMU est un démembrement des services des urgences ». Cela dit, le ministre s’est engagé à répondre aux demandes de son département qui est la colonne vertébrale de la société et du pays. « Je serai attentif et à l’écoute des concernés », a-t-il signalé. En outre, il a fait savoir que les recommandations qui sortiront de cette rencontre seront appliquées une fois rendues publiques. Par ailleurs, M. Barkat a annoncé la réalisation de nombreux projets d’ici à 2015. « Nous comptons mettre en service 700 structures hospitalières et 17 centres anticancéreux et former 46 000 paramédicaux à l’horizon 2015 », a conclu le ministre.
[ source ]
Par Nabila Belbachir
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 09 Septembre 2008
# Administrateur | 31/08/2008 | Sante
Sauf que du côté de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL) l’on préfère rassurer sur la qualité de l’eau distribuée dans l’Algérois. Un effort, relève-t-on, consenti depuis quelques mois pour convaincre les clients d’« en prendre à satiété ». Un laboratoire central, situé au niveau du siège, est en place depuis 2004, chargé du contrôle de la qualité de l’eau. Des échantillonnages sont effectués et un maillage fort du réseau est fait par les équipes de la société de gestion de l’eau de la capitale. « 60 échantillons sont pris sur l’ensemble des ouvrages de l’entreprise, tels que les stations de pompage, les châteaux d’eau ou encore directement chez les clients », assure Leila Farah, responsable du laboratoire, qui fait remarquer que SEAAL fait un brassage large du réseau. Le chlore et sa concentration sont contrôlés en premier lieu sur les différents points sur lesquels jettent leur dévolu les équipes de SEAAL et des laboratoires associés. Ainsi, quelque 6000 contrôles de chlore sont réalisés sur l’ensemble du réseau. S’y ajoutent, indique Mme Farah, d’autres mesures, « tout aussi importantes » comme celles liées aux paramètres physico-chimiques, sans que soient pour autant oubliés les indicateurs de pollution tels que l’ammoniac et les nitrates. « Avec la mise en place du H 24, l’on ne peut que perfectionner notre offre.
Le réflexe de stockage de l’eau dans les citernes et son corollaire, la pollution, ne seront plus possibles », s’enorgueillit-elle. Preuve en est, poursuit-elle, le pourcentage de conformité microbiologie frôlant les 99% « ne tardera pas à être réalisé » grâce aux équipes qu’elle a sous sa houlette. « On n’a rien à envier aux eaux minérales sur lesquelles se rabattent souvent les consommateurs. Il est ainsi habituel que l’on fasse des comparaisons avec ce qui se trouve sur le marché. Les consommateurs peuvent prendre des eaux minérales, mais ils peuvent aussi consommer l’eau durobinet. Moi j’en prends sans crainte », relève, toute fière, la responsable de ce laboratoire, qui compte plusieurs équipes de quelque 30 personnes. Des services de physicochimie, d’autres d’analyse microbiologique ou encore d’algologie sont en place dans ce laboratoire. Nouveauté pourtant pour cette année : un panel de goût et d’odeur a été constitué. « C’est une chambre un peu spéciale. Aucune odeur ne doit y être détectée. Le goûteur doit intervenir à chaque fois qu’un client signale des incidents », affirme Leïla Farah. Des brigades ont par ailleurs été mises en place par SEAAL ; elles interviennent à chaque fois qu’un problème est signalé sur le réseau, suite à un appel du Central d’appel téléphonique (CATO) ou après une plainte d’un client. « Des prélèvements sont effectués ainsi in situ », signale-t-on. Les incidents encore signalés sont dus à la vétusté du réseau de la capitale d’ailleurs, toujours renouvelé par l’entreprise de Ben Omar. Les puits ? Ils ne relèvent pas des équipes de la société. « Les BCH s’en occupent », indique la chargée de communication, Nacira Medebbeb, qui relève que des EPIC de la wilaya prennent part au travail de laboratoire. Des analyses de la qualité de l’eau distribuée sont effectuées par le laboratoire central de la SEAAL et ceux qui lui prêtent main-forte, comme celui de l’Hurbal. « C’est dire l’effort accompli par nos soins pour satisfaire le client et surtout le rassurer », conclut-elle.
[ source ]
Par Nadir Iddir
El Watan, Ă©dition du 31 AOUT 2008
# Administrateur | 30/08/2008 | Sante
Dr Hadj Lakehal Belkacem, nutritionniste :
LA TRIBUNE :
Dr Hadj Lakehal : Ce qui est évident, c’est que les Algériens ont un mode alimentaire basé essentiellement sur les céréales. En comparaison des années précédentes, nous constatons que ces mêmes Algériens habitent de plus en plus en ville, font moins d’activité physique… et deviennent de plus en plus sédentaires. Et c’est là tout le problème : l’absence d’activité physique favorise les excédents en calories et en glucides.
Tout ce qui est épargné (n’est pas dépensé) sera capitalisé. Pour 9 000 calories, on aura un kilo de poids de plus. Les contraintes liées au travail (l’éloignement, le manque de moyens de transport…) et aux faibles revenus du citoyen moyen ne sont pas pour arranger les choses.
Les Algériens sont donc amenés à manger souvent en dehors de chez eux et prennent des repas rapides, à bon marché, dans des fast-foods et quatre saisons…
(ils ne peuvent se permettre de vrais repas).
Ils prennent du gras, des glucides, des boissons gazeuses souvent accompagnés d’un café bien sucré.
Aujourd’hui, nous nous retrouvons avec des risques de surpoids, non seulement chez les adultes, en particulier les femmes, mais aussi chez les enfants.
Plus de 53% des femmes âgées de plus de 35 ans ont du surpoids ou sont obèses, selon l’enquête «Stape by stape» réalisée par l’OMS dans les deux wilayas, Sétif et Mostaganem. Les hommes aussi tendent à l’être, 20%.
La même tendance se dessine chez les enfants en bas âge, les écoliers et les adolescents. Il faut dire aussi que nous avons un héritage culturel et esthétique qui favorise la corpulence physique.
Nous aimons ce qui est dodu, bien en chair.
Avec tout ce que cela engendre comme maladies !
Effectivement. Dès qu’on a du surpoids ou de l’obésité, il y a risque d’apparition de diabète, de maladies
cardio-vasculaires et aussi de cancers.
Certains cancers sont liés au mode d’alimentation. Il faut aussi prendre en considération la longévité des Algériens (la moyenne d’âge est de 80 ans dans la métropole et 74 ans dans les wilayas déshéritées). Cela veut dire que les maladies chroniques seront de plus en plus lourdes à prendre en charge.
Comment considérez-vous donc ce mode d’alimentation ?
C’est un mode de consommation basé sur les céréales, qui reste bloqué dans son évolution. Il y a des améliorations depuis les années 60 (les Algériens mangent à leur faim, améliorent leurs repas), mais ne mangent pas assez de produits animaux, et, surtout, pas assez de fruits et légumes (fibres alimentaires, minéraux et antioxydants). Pour arriver à cette deuxième étape, il faut avoir un pouvoir d’achat supérieur et un niveau de culture nutritionnelle plus élevé (connaître la composition des aliments, leur intérêt nutritionnel et les besoins de l’organisme). Nous devons faire en sorte de développer la culture nutritionnelle chez tous les
Algériens, à commencer par les ménagères, les enfants à l’école (les cantines scolaires), les jeunes à l’université (restaurants universitaires), etc. *
Les aliments de qualité restent chers, pas à la portée des bourses moyennes…
Il faut savoir acheter les bons aliments à bon prix. Méfiez-vous des préjugés.
Certains produits sont très chers, mais pas intéressants du point de vue nutritionnel et vice versa. La sardine, le merlan et le rouget sont à des prix quatre à cinq fois différents, alors que la valeur et la qualité des protéines est la même. Les deux derniers ont, toutefois, un prestige social, en revanche, la sardine est quelque peu
dévalorisée. On l’appelle, d’ailleurs, le poisson du pauvre. Evitez aussi les primeurs. Les fruits et légumes du début de saison ne sont pas intéressants du point de vue nutritionnel. Ils n’ont pas atteint la plénitude nutritionnelle, pourtant ils sont chers. Même chose pour ceux d’arrière-saison. Ceux de la saison sont les meilleurs et si possible ceux de la région (ne subissent pas les problèmes de transport, les fortes chaleurs…). Il faut vraiment connaître l’intérêt nutritionnel des aliments pour choisir les meilleurs, et ce, en fonction du budget et du goût.
C’est le travail des nutritionnistes ?
C’est notre travail d’informer et de sensibiliser, mais nous n’avons pas les moyens de communication. Vous, les
médias, si. C’est à vous donc de nous aider à transmettre la bonne information au bon moment. Il faut que tout le monde s’y mette et de façon continue. Il ne faut pas se satisfaire de petites campagnes.
Autre chose, le côté culinaire. Il faut savoir préparer les aliments de façon à les faire accepter même aux personnes affirmant ne pas les aimer. Certaines personnes n’aiment pas le poisson pour la simple raison qu’elles ne savent pas le préparer. Pourquoi ne pas faire alors des efforts pour apprendre les bonnes recettes ? On peut faire de très bonnes choses avec des aliments moins coûteux.
Il y a moins de quinze jours, la tomate était à seulement 10 DA le kilo, la carotte à 25 DA… et les légumes à la portée de toutes les bourses.
Le Ramadhan débute cette semaine. Ce sera, comme chaque année, l’engouement pour les pâtisseries orientales, kelbelouz, zlabia… et aussi les boissons gazeuses. Que conseillez-vous aux jeûneurs ?
Le plus important, c’est de répondre aux besoins de l’organisme de façon équilibrée, sachant tout de même qu’ils diminuent en fonction de l’activité physique. Il faudrait donc savoir reconstituer les prises alimentaires d’avant le Ramadhan (petit déjeuner, déjeuner et dîner). Il faudrait aussi éviter de consommer en un seul repas. L’organisme est pris de court, il fait donc appel à tout son système d’alerte, et cela le fatigue. Il faudrait aussi éviter les excès, notamment les boissons sucrées, les boissons gazeuses, les pâtisseries et aussi les boissons chaudes, comme le thé, le café. Il y a aussi le problème du tabac. Il faudrait faire des efforts pour le diminuer, voire l’arrêter complètement. Autre chose, le sommeil. Nos jeûneurs ont tendance à veiller tard la nuit. Ils ne dorment pas assez, cela est très mauvais pour la santé et l’équilibre psychique. Pour ce qui est de la répartition de l’alimentation pendant le Ramadhan, rappelons d’abord la nécessité de ne pas abuser des deux blancs (le sel et le sucre). Pour reconstituer les prises alimentaires d’avant le Ramadhan, il faudrait essayer d’avoir quelque chose qui correspond au petit déjeuner juste après la rupture du jeûne, au repas de midi, aux environs de 21h30 à 22h30 et, enfin, au repas du soir, au s’hour. Pour le premier repas après l’adhan, il faut prendre du liquide, quelque chose
qui puisse apporter de l’énergie rapidement et qui puisse amortir la digestion. Ce qui est recommandé, un peu de lait (un demi-verre), quelques dattes et la chorba. Cela apportera des minéraux, des protéines, mais aussi des glucides. Ce qui remettra la machine en marche. On peut aussi prendre de l’eau et du jus. Evitez les boissons gazeuses. On peut aussi prendre un fruit, une salade et arrêter là !
Pas de plat de résistance ?
On le laisse après. On peut aussi prendre un café. Sinon, aux environs de 22h, 22h30 mn, on fait un vrai repas équilibré. Il faudrait éviter le gras. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas en prendre, mais il ne faudrait pas en abuser. Il faudrait savoir varier, diversifier et améliorer le repas. L’idéal est, bien sûr, d’avoir une préparation culinaire saine. Les Algériennes maîtrisent les cuissons à l’eau, à la vapeur, mais non les fritures. Elles abusent de la chaleur et détruisent une partie de la valeur nutritionnelle du produit. Il faudrait aussi éviter ce qui est froid. Ça n’étanche pas la soif, et c’est mauvais pour la santé, surtout pour les enfants (problèmes d’angine…).
Pour le dernier repas, il faudrait avoir le courage de se lever le matin. Le plus tard possible avant le moment du s’hour.
Il faudrait avoir un repas bien équilibré, comme celui de 22 heures, par exemple, léger de préférence. On peut donc faire un repas équilibré en volume, sans exagérer.
En somme, il faudrait essayer de reconstituer la journée d’avant le Ramadhan : l’équivalent des trois repas en diminuant la quantité. L’objectif est de répondre aux besoins de l’organisme, mais en quantité moindre. Il faut éviter d’en prendre en quantité.
Le tabac, il faut s’en débarrasser. L’autre impératif majeur, le repos. Ne pas veiller pour pouvoir se réveiller au s’hour, en ayant un minimum de repos.
[ source ]
Par Karima Mokrani
Photo : Sahel
La Tribune, Ă©dition du 30 AOUT 2008
# Administrateur | 30/08/2008 | Sante
Changement des habitudes alimentaires chez le consommateur algérien
Manque de temps, manque d’argent… et trop de stress dans la vie quotidienne des Algériens pour qu’ils prennent sérieusement soin de leur alimentation. Rares sont ceux qui se permettent un bon repas, sain et équilibré. Les bons plats ne sont pas à la portée de toutes les bourses y compris parmi ceux que l’on appelle des « cadres »
Les fast-foods pour tromper la faim
Les Algériens mangent donc mal. De plus en plus mal. Trop gras, trop salé… et trop sucré, n’ayant d’autre choix que de se rabattre sur les pizzerias, les fast-foods et les restaurants du coin. Pas de souci à se faire quant aux risques de maladies, l’essentiel est de se remplir l’estomac et de calmer sa faim. «De toutes les façons, on va tous mourir un jour […]», disent les habitués des plats rapides à bon marché. Pourtant, l’hygiène fait souvent défaut dans ces «gargotes» rarement contrôlées par les inspecteurs du commerce. Les menaces de fermeture ne sont pas toujours exécutées. Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil à l’arrière-boutique de ces magasins multiservices –reconversion selon les périodes (produits alimentaires, chaussures, quatre saisons… kelbelouz et zlabia pendant le Ramadhan) pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts. Très peu de propriétaires et de gérants veillent à la bonne hygiène des lieux mais aussi des ustensiles, des plats, des verres… et autres matériels utilisés dans la préparation et la présentation des repas. Un citoyen s’est présenté hier à notre rédaction, une bouteille de jus pleine d’objets flottants non identifiés, impropres à la consommation. «Ces objets sont visibles à dix mètres à la ronde […] et la bouteille est fermée en bonne et due forme», fait-il remarquer. «Je ne vais pas me taire. C’est inadmissible […] Où est donc passée la sagesse commerciale ? A-t-elle été engloutie par la cupidité rusée que réclament les affaires ? Sinon, comment expliquer ce mépris envers le consommateur auquel est destinée la bouteille ?» interroge-t-il. L’homme affirme avoir aperçu la bouteille dans une caisse qu’un employé d’une cafétéria déchargeait d’une fourgonnette.
Manque d’hygiène et de culture nutritionnelle
Une chose est sûre, personne n’achètera cette bouteille. Le vendeur n’osera pas la présenter à son client. Sa présence dans cette cafétéria ne peut toutefois passer inaperçue. Ce cas est peut-être exceptionnel mais il est grave et renseigne de façon on ne peut plus claire sur les mauvaises conditions de production et de distribution de ces boissons, de façon particulière et de tous les produits alimentaires en général. «Cela veut dire tout simplement que la bouteille n’a pas été nettoyée. C’est plein de poussière à l’intérieur. Il y a même des moustiques», dénonce-t-il. L’hygiène, les excès de gras, de sel et de sucre ne sont pas les seuls problèmes qui se posent dans l’alimentation quotidienne des Algériens, avec tout ce que cela entraîne comme maladies (problèmes digestifs, ulcères, diabète, cholestérol, cancers… sans compter les deux problèmes de surpoids et d’obésité qui touchent particulièrement la gent féminine). L’autre problème et non des moindres, c’est celui du déséquilibre alimentaire. Les Algériens mangent à leur faim et c’est tant mieux. Ils mangent en quantité considérée suffisante et, là encore, c’est tant mieux. Mais qu’y a-t-il dans cette alimentation ?
Est-elle riche en protéines ? en minéraux ? en fibres… ?
Ce n’est pas du tout évident. Les Algériens mangent mal, non seulement parce qu’ils ne peuvent se permettre de meilleurs plats en termes d’argent mais aussi parce que leurs connaissances en nutrition sont très limitées : la composition des aliments, leur apport nutritionnel… toute une culture à développer et à enrichir, de façon à répondre aux besoins de l’organisme en quantités suffisantes et en fonction de son budget et de ses goûts. Un grand travail d’information et de sensibilisation doit se faire pour le développement de ces connaissances chez un maximum de citoyens, en ciblant particulièrement les ménagères et les écoliers.
[ source ]
Par Karima Mokrani
Photo : Riad
La Tribune, Ă©dition du 30 Aout 2008
# Administrateur | 30/08/2008 | Sante
Diagnostic
Les Algériens mangent mal. Non en quantité mais en qualité.
En effet, si on mange à sa faim, on ne sait pas choisir une alimentation saine. Une vie mouvementée, des occupations qui ne laissent pas de place à de bonnes habitudes alimentaires, le fast-food a fini par s’imposer même chez soi. Les «frites-omelette» sont devenues le plat privilégié, tout comme la pizza que certaines mères de famille n’hésitent pas à rapporter chez elles. Une manière d’éviter la corvée de la préparation du repas. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce ne sont pas seulement celles qui ont une activité à l’extérieur qui optent pour cette solution de facilité. Les femmes au foyer, elles aussi, pensent avoir trouvé l’astuce pour nourrir leurs enfants à leur retour de l’école, durant la pause de midi. On se gave plus qu’on se nourrit, l’essentiel est de se remplir la panse.
Le résultat est que de nouvelles habitudes alimentaires se sont installées.
L’excès de gras, de sel et de sucre ne semble pas inquiéter outre mesure les consommateurs que nous sommes.
Les matières grasses trônent sur nos tables, engendrant des maladies dont les anciens n’avaient jamais entendu parler, telles que le cholestérol et les triglycérides.
Notre santé n’a jamais été aussi malmenée. Malbouffe et stress cohabitent en bons amis, causant des pathologies que tout un chacun a appris à connaître. Nous ne nous ménageons pas pour autant et, ce qui est plus grave, c’est que nous avons inculqué ces comportements nutritionnels aux enfants, devenus par la force des choses les clients invétérés des fast-foods et des pizzerias. Le mieux est de privilégier la consommation des fruits et des légumes, nous le savons tous pour avoir entendu maintes fois ce conseil. Il est difficile toutefois de mettre celui-ci en application, tant les prix sont inaccessibles. L’autre ennemi de la santé, en plus des mauvaises habitudes alimentaires, est la sédentarité. Rares sont les personnes qui s’adonnent à des activités de façon à prendre soin de leur santé, encore moins à des activités sportives. En tout cas, il n’y a pas mieux que manger sainement et bouger. Un tandem profitable pour notre santé.
[ source ]
Par Rachida Merkouche
La Tribune, Ă©dition du 30 AOUT 2008
# Administrateur | 24/08/2008 | Sante
Barkat : “Les urgences… une priorité”
Le comité national chargé de l'organisation du fonctionnement des urgences médico-chirurgicales au niveau national a été installé jeudi dernier au siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Le comité national chargé de l'organisation du fonctionnement des urgences médico-chirurgicales au niveau national a été installé jeudi dernier au siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Ce comité aura pour mission "l'humanisation de l'accueil des malades, la mise en place d'une organisation plus efficiente des urgences, la proposition de l'ouvertures de points d'urgences, le suivi des opérations de réalisation et d'aménagement des services d'urgences et de définir les équipements nécessaires aux urgences", indique une source responsable au ministère. Il s'agira également pour ce comité de "désigner l'encadrement médical et paramédical, d'améliorer le régime de la permanence et l'organisation des horaires de travail et de suivre de près l'opération d'approvisionnement des urgences en médicaments et matériels pharmaceutiques nécessaires".
[ source ]
El Moudjahid, Ă©dition du 24 AOUT 2008
# Administrateur | 21/08/2008 | Sante
« Manger 5 fruits et légumes par jour », la formule est désormais connue mais semble bien difficile à suivre. Selon une étude de la fédération Familles Rurales, publiée mardi dans le quotidien «La Croix», cette recommandation du gouvernement est devenu hors de prix.
>> Le syndicat agricole Modef organise une vente directement des producteurs aux consommateurs, le 21 août à Paris.
Le budget fruits et légumes d'un couple avec deux enfants âgés de plus de 10 ans a ainsi atteint 131,04 euros par mois, cet été, soit 12,6% d'un Smic, révèle l’étude de la fédération Familles Rurales. Ce qui revient à 1,17 euro par jour et par personne. Un budget en augmentation de près de 14% par rapport à l'été dernier. Pour un couple avec deux enfants de moins de 10 ans, le budget atteint 98,28 euros. Pour calculer le budget familial, Familles Rurales a suivi les préconisations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), soit une consommation de 400 grammes de fruits ou de légumes au quotidien.
Prix en hausse
Familles Rurales, qui depuis l'été 2007 a installé un observatoire sur les produits frais, a aussi établi une comparaison sur les prix d'une année sur l'autre. Entre 2007 et 2008, les légumes ont connu une hausse de 10,5% au kilo, avec un prix moyen de 2,21 euros contre 2 euros l'an dernier. Pour les fruits, l'augmentation est supérieure puisqu'elle atteint 15,14% avec un prix moyen de 3,65 euros contre 3,17 euros en 2007.
Le mouvement familial ne trouve pas vraiment d'explication à cette hausse. «Certes, il y a la flambée du pétrole (...) et les aléas climatiques», note Thierry Damien, président de Familles Rurales, interrogé par La Croix. Mais, selon l'organisation, ces critères ne peuvent expliquer qu'une hausse de 5%. «Il reste 10% d'augmentation inexplicable et il devient urgent de s'interroger sur l'opacité des réseaux de distribution», fait-il valoir.
Et cette enquête, menée à travers une vingtaine de départements où les quelque 180.000 familles de la fédération sont présentes, ne prend pas en compte l'Île-de-France et les principales villes françaises, absentes de ce recensement. La facture pourrait y être plus salée.
[ source ]
Par Sa. C. 19/08/2008 - 09h04
20Minutes.fr, Ă©ditions du 21 Aout 2008
# Administrateur | 21/08/2008 | Sante
Perte de poids : Les œufs valent mieux qu’un bagel au petit-déjeuner
Deux œufs au petit déjeuner vaudraient mieux qu’un bagel (petit pain en forme d’anneau à la mie très ferme) lorsqu’on cherche à se débarrasser de kilos en trop. C’est la conclusion d’une étude1 menée à l’Université de Louisiane, soutenue financièrement par l’American Egg Board.
Les chercheurs ont recruté 79 individus ayant un excès de poids (c’est-à -dire dont l’indice de masse corporelle, ou IMC, était égal ou supérieur à 25). Ils leur ont proposé un régime hypocalorique de 1 000 calories par jour.
Dans le cadre de l’étude, la moitié des sujets prenaient un petit déjeuner composé d’un bagel, de fromage à la crème et de yogourt, pour un total de 339 calories. Les autres mangeaient plutôt deux œufs brouillés, une rôtie et un peu de confiture, pour un total de 340 calories.
Après huit semaines de ce régime, ceux qui avaient mangé des œufs au petit-déjeuner avaient perdu en moyenne 2,63 kilos, et leur IMC avait chuté de 0,95 point. En comparaison, ceux qui s’étaient nourris de bagels avaient perdu 1,59 kilo, et leur IMC avait baissé de 0,59 point.
Ces résultats n’étonnent pas la nutritionniste Nathalie Jobin, d’Extenso2. «Les œufs renferment des protéines qui rassasient plus que les glucides des bagels. Les personnes qui ont mangé des oeufs n’ont probablement pas eu faim avant le lunch, tandis que les autres ont peut-être grignoté dans l’avant-midi et dépassé 1 000 calories», explique-t-elle.
Fait à noter : un troisième groupe a mangé des oeufs au petit déjeuner, mais n’a pas suivi de régime hypocalorique. Aucune perte de poids significative n’a été observée parmi ces participants.
Manger des oeufs aiderait donc à perdre du poids seulement lorsqu’on combine cette habitude à un régime contrôlé.
1. Vaner Wal JS, et al, Egg breakfast enhances weight loss, International Journal of Obesity, advance online publication 5 August 2008; doi: 10.1038/ijo.2008.130.
2. Extenso est un centre de référence sur la nutrition humaine, rattaché au Centre universitaire de nutrition préventive de l’Université de Montréal. Pour en savoir plus : extenso [consulté le 18 août 2008].
[ source ]
Par D. F. - 20-08-2008 Ă 20:19
El Moudjahid, Ă©dition du 21 AOUT 2008
# Administrateur | 19/08/2008 | Sante
Combattre la fatigue par l’exercice
Faire régulièrement de l’exercice léger ou modéré pourrait réduire la sensation de fatigue et augmenter le niveau d’énergie, selon une étude américaine1.
Les chercheurs ont sélectionné 36 jeunes adultes sédentaires en bonne santé qui étaient toutefois constamment fatigués. Trois fois par semaine, ils se sont rendus dans un laboratoire d’exercices.
Un premier groupe a fait 20 minutes d’un exercice aérobique modéré équivalant à de la marche rapide. Le deuxième groupe a aussi fait 20 minutes d’exercice, mais à une faible intensité équivalant à de la simple marche. Le troisième groupe n’a pas fait d’exercice.
Chaque semaine, les participants devaient remplir un formulaire afin d’évaluer leur perception de leur niveau de fatigue et d'énergie. Après six semaines, les sujets des deux premiers groupes ont rapporté moins de signes de fatigue. Les meilleurs résultats ont été observés dans le groupe « faible intensité » : les participants ont noté une diminution de 65 % des symptômes de fatigue et une augmentation de leur énergie de 20 %.
Les mécanismes qui influencent la perception de la fatigue sont, pour l’instant, inconnus même si la réponse se trouve possiblement du côté des neurotransmetteurs, croient les chercheurs.
1. Timothy W P, Sara S, et al. A Randomized Controlled Trial of the Effect of Aerobic Exercise Training on Feelings of Energy and Fatigue in Sedentary Young Adults with Persistent Fatigue, Psychother Psychos 2008;77:167-174.
[ source ]
Par C.D.
El Moudjahid, Ă©dition du 19 AOUT 2008
# Administrateur | 19/08/2008 | Sante
Musculation et suppléments : une combinaison gagnante ?
Un programme d’exercices de musculation, associé à des suppléments de créatine et d’acide linoléique conjugué (ALC), pourrait contribuer à protéger les personnes âgées contre l’obésité et la baisse du tonus musculaire.
C’est la conclusion d’un essai1 mené en Ontario auprès de 39 sujets de plus de 65 ans (19 hommes et 20 femmes). Selon les résultats, la prise de 5 g de créatine et de 6 g d’ACL par jour, associée à deux séances de musculation par semaine, a eu pour effet d’augmenter le tonus musculaire des sujets et d’améliorer leur rapport masse maigre/tissus adipeux.
En d’autres termes, les sujets étaient plus forts et moins gras, ce qui représente un net avantage chez une personne vieillissante dont le tonus musculaire tend naturellement à diminuer tandis que la matière grasse s’accumule.
On savait déjà que la musculation contribuait, chez les aînés, à augmenter le tonus musculaire tout en réduisant les tissus adipeux. Les chercheurs canadiens voulaient savoir si un supplément de créatine et d’ALC pouvait accroître l’ampleur de l’effet bénéfique de la musculation. Tous les sujets de l’essai ont fait de la musculation durant six mois, mais la moitié d’entre eux prenaient le supplément tandis que les autres avaient droit à un placebo identique.
Tous ont vu leur tonus musculaire s’améliorer et leur masse adipeuse diminuer, mais l’effet était plus marqué chez ceux qui prenaient de la créatine et de l’ALC, rapportent les auteurs de l’étude. Il faudra cependant mener des essais de plus grande envergure et sur des périodes plus longues afin de pouvoir observer les effets à long terme d’un tel supplément.
Les résultats d’autres essais préliminaires indiquent en effet que l’ALC pourrait contribuer à une augmentation du stress oxydatif et, par conséquent, contribuer aux processus inflammatoires. Un tel effet n’a pas été observé au cours du présent essai. Les chercheurs pensent que les exercices de musculation pourraient contribuer à contrecarrer ce phénomène.
1. Tarnopolsky M, Zimmer A, et al. Creatine monohydrate and conjugated linoleic Acid improve strength and body composition following resistance exercise in older adults. PLoS ONE. 2007 Oct 3;2(10):e991.
[ source ]
Par P. L.
El Moudjahid, Ă©dition du 19 AOUT 2008
# Administrateur | 18/08/2008 | Sante
SaĂŻd Barkat sur le terrain
Les produits pharmaceutiques aussi bien importés que fabriqués localement doivent être soumis à un contrôle rigoureux. C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Saïd Barkat, lors de sa visite, samedi dernier, au Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) appelé à assurer cette tâche et à veiller scrupuleusement à la sécurité du consommateur. A cette occasion, il a appelé les responsables de ce laboratoire à contrôler les produits pharmaceutiques, à examiner le consommable médical exposé dans les pharmacies publiques et privées et à élargir l’activité de contrôle des équipements médicaux aux pharmacies publiques et privées. Le ministre a passé au peigne fin les différents services du laboratoire qui a analysé, en 2007, quelque 28 300 groupes de médicaments et équipements médicaux à travers ses trois antennes d’Alger, Constantine et Oran.
Selon le professeur Mohamed Bouslimani Mansouri, directeur général du laboratoire, le taux de non-conformité des médicaments inscrits est passé de 3 à 0,21% depuis la création du (LNCPP) en 1993 et sa mise en service en 1995, soulignant que les infractions enregistrées ont concerné les documents constituant le dossier et non les médicaments.
Il ne manquera pas de préciser que ce laboratoire opère conformément aux standards internationaux et recommandations de l’OMS, à savoir le respect des normes de qualité, de sécurité et d’efficacité. Pour preuve, dit-il, les médicaments importés par l’Algérie, 20 000 types, et ceux produits localement sont soumis, une fois inscrits au ministère de la Santé, au contrôle par le LNCPP. Il faut savoir que le laboratoire, qui est membre de l’observatoire de la Commission européenne de contrôle des produits pharmaceutiques, a signé 27 conventions avec différents pays en vue de tirer profit de leur expérience en matière de contrôle des médicaments. Unique en son genre au niveau arabe et africain, ce laboratoire a été chargé par l’OMS, en 2006, de contrôler les produits pharmaceutiques en Afrique. Le laboratoire a découvert en 2007 la non-conformité de quatre médicaments aux normes de fabrication en vigueur, ce qui a conduit l’OMS à les retirer du marché. Par ailleurs, le LNCPP a entamé depuis octobre dernier des expériences de bioéquivalence visant à contrôler et à déterminer l’efficacité des médicaments génériques par rapport aux médicaments de référence.
Une mesure longtemps revendiquée par les producteurs, les distributeurs de médicaments, mais aussi par les pharmaciens et les médecins en Algérie.
Selon eux, le médicament générique doit avoir exactement la même forme, la même composition et surtout les mêmes effets que le princeps, ce qui n’est pas souvent le cas.
[ source ]
Par Amel Bouakba
Photo : APS
La Tribune, Ă©dition du 18 AOUT 2008
# Administrateur | 17/08/2008 | Sante
Jean-Claude Ameziane, ex-entraîneur d’équipes nationales
De façon générale, la diététique aide l’entraîneur à mieux préparer ses athlètes, le sportif à mieux emmagasiner et récupérer de l’énergie par une ration alimentaire appropriée et lui permet d’améliorer ses performances, selon une synthèse de documents de référence en la matière faite par Jean-Claude Pierre Ameziane, éducateur et entraîneur de haut niveau exerçant à Tizi Ouzou.
« Pour le sport de performance, la diététique est plus que nécessaire ; elle permet un apport énergétique important pour, d’abord l’effort sportif, la réalisation de performances puis la récupération physique et la reconstitution de l’énergie et la reconstruction du corps», affirme-t-il. Pour lui, la diététique est nécessaire même pour une personne qui ne pratique pas de sport car «elle [la diététique] permet au citoyen un équilibre entre les dépenses énergétiques journalières comme elle permet d’avoir une bonne santé et une hygiène de vie ».
La diététique doit faire partie du quotidien et dans le respect de ses principes dès le jeune âge au sein de la famille, conseille-t-il. «Il faut donner des habitudes alimentaires à l’enfant pour que plus tard, s’il devient champion, il ait déjà acquis les principes nécessaires de l’alimentation du sportif, à savoir manger lentement, bien mastiquer pour une meilleure assimilation, boire après les repas et prendre les repas à des heures fixes». Cependant, l’ex-entraîneur d’équipes nationales regrette l’inexistence de cette spécialité au niveau des clubs. «Les éducateurs et les entraîneurs eux-mêmes n’ont pas été formés dans cette discipline ; nos clubs et équipes manquent de diététiciens sportifs. Même les structures fédérales souffrent de cette absence», affirme-t-il encore rappelant que le module de diététique est enseigné à l’ISTS d’Alger mais cela ne sort pas du domaine théorique tout en reconnaissant que vu les conditions sociales misérables des Algériens, «les citoyens ne peuvent se permetre de s’alimenter de manière équilibrée», en plus du manque d’éducation et de culture alimentaires dans les institutions de l’Etat et au sein de la société. Cela dit, la non-observation des principes et du contenu de la diététique sportive par un sportif l’empêche d’atteindre la haute performance, explique M. Ameziane. «Plus le sportif fait un effort, plus il demande un apport énergétique par le biais des normes de la diététique alimentaire tant en quantité qu’en qualité et surtout le respect du principe des aliments autorisés et des aliments interdits», explicite l’ancien moniteur sportif qui prévient des dangers d’une alimentation anarchique pour un sportif de haut niveau.
Il cite pêle-mêle la diminution des capacités physiques, des risques ostéo-articulaires, musculo-tendineux (crampes, contractures, élongations et déchirures) et la perte de performance sportive.
[ source ]
Lakhdar Siad correspondant Ă Tizi Ouzou
La Tribune, Ă©dition du 16 AOUT 2008
# Administrateur | 16/08/2008 | Sante
D’après l’économiste de la FAO, Josef Schmidhuber, auteur de l’étude, au cours des 45 dernières années, le régime alimentaire méditerranéen, connu pour maintenir en bonne santé et favoriser la longévité, a été peu à peu délaissé par les populations d’Europe méridionale, d’Afrique du Nord et du Proche-Orient. L’étude souligne que les taux élevés de cas de personnes en surpoids et obèses ne se limitent pas aux pays méditerranéens européens (Grèce, Italie, Espagne, Portugal) et rappelle ce que l’OMS dit depuis deux ans : les économies émergentes sont de plus en plus touchées. Parmi elles, l’Algérie. Un constat corroboré par les derniers chiffres de l’Institut national de santé publique, puisque 21% des plus de 35 ans sont obèses et 56% sont en surpoids. Comment en est-on arrivé là ? Comment notre alimentation est-elle devenue responsable des principaux problèmes de santé publique du pays ? L’éclairage de deux spécialistes.
Nous bougeons de moins en moins
« Les Algériens ont changé de régime parce qu’ils ont changé de société », explique Hamid Brahimi, médecin acupuncteur et spécialiste en rééducation alimentaire. Habiter en ville suppose un train de vie accéléré, ce qui se répercute sur le mode et le temps de préparation des repas. « On mange davantage de plats qui cuisent vite, comme les fritures par exemple. Par ailleurs, on ne travaille pas toujours près de son domicile. Le repas de midi se prend souvent dans un fast-food où l’alimentation est très grasse, très salée, très sucrée… tout ce qui nuit à la santé, relève-t-il. De plus, la citadinité rime souvent avec l’hypersédentarité. On utilise souvent des transports pour se déplacer, donc on se dépense moins, d’où risque de surpoids. » Comme le précise le professeur Leïla Houti, épidémiologiste à la faculté de médecin de Sidi Bel Abbès, responsable de la partie nutrition et activité physique dans l’étude Tahina : « Il faut retenir que le problème de l’alimentation n’est que l’arbre qui cache la forêt. Derrière, il y a tout le problème du mode de vie et de la qualité de vie. La qualité de vie d’une population conditionne son état de santé et sa force de travail. L’Etat doit prendre conscience de la facture de santé, appelée à prendre des proportions plus grandes au vu des fréquences élevées de l’obésité, de l’hypertension artérielle et du diabète dans la population. S’attaquer à l’alimentation des Algériens, c’est aussi s’attaquer à leur mode de vie et se poser la question : quel Algérien prépare-t-on pour demain ? »
Le pétrole finance la mal-bouffe
D’après l’étude de la FAO, les exportations massives d’hydrocarbures ont financé les importations de glucides bon marché. La disponibilité des devises obtenues par les exportations de gaz et de pétrole a permis d’acheter toujours plus de produits alimentaires de l’extérieur, au point que les pays pétroliers sont les premiers importateurs d’aliments dans le monde, en termes de quantités. Mais ces importations sont axées sur des aliments disponibles, rapides et pas chers : essentiellement des céréales et des sucres. « On est passé de la malnutrition à une surnutrition de mauvaise qualité, résume l’épidémiologiste. Avant la libéralisation économique, l’Algérie avait fait des choix en matière de santé qu’elle a abandonnés aujourd’hui. »
L’absence de politiqueagricole rend les fruits et les légumes chers
« La production alimentaire intérieure a été de plus en plus restreinte par la limitation des ressources naturelles, terres et eau, peut-on lire dans le rapport. La Méditerranée a déjà exploité 90% de ses terres agricoles et 65% de ses ressources en eau. » Résultat : les pays produisent peu pour la demande intérieure. Et la rente pétrolière n’a fait qu’aggraver la situation. « En Algérie, aucune politique agricole ne permet de garantir l’accès de la population aux fruits et légumes, trop chers pour les ménages ni même à l’huile d’olive, un des marqueurs les plus importants du régime méditerranéen, note Leïla Houti, alors que notre pays était autrefois un grand producteur ! »
Nos revenus ont augmenté
Comme Ă chaque fois que les revenus augmentent, le rĂ©gime alimentaire s’enrichit en glucides. Les populations des rivages de la MĂ©diterranĂ©e ont utilisĂ© leurs revenus plus Ă©levĂ©s pour ajouter un grand nombre de calories issues de la viande et des graisses Ă un rĂ©gime alimentaire qui Ă©tait traditionnellement lĂ©ger en protĂ©ines animales. « Nous nous sommes â€westernisĂ©s’, ajoute la spĂ©cialiste. Pour manger â€moderne’, il faut consommer hamburgers et sodas. VoilĂ comment nous avons dĂ©rapĂ© du rĂ©gime sain de nos grands-parents Ă un rĂ©gime complètement nocif pour la santĂ©. En Europe, les cafĂ©tĂ©rias diĂ©tĂ©tiques fleurissent. Ici, quand un jeune s’installe Ă son compte, il monte un fast-food ou une pizzeria. L’Etat ne l’encourage pas Ă dĂ©velopper une autre activitĂ©. C’est ainsi que l’on favorise un mode alimentaire Ă l’amĂ©ricaine. »
[ source ]
Par MĂ©lanie Matarese
El Watan, Ă©dition du 16 Aout 2008
# Administrateur | 07/08/2008 | Sante
Le Pr Nibouche, spécialiste en cardiologie : « Promouvoir la formation médicale continue pour l’amélioration des soins médicaux en Algérie »
La formation médicale continue va jouer un rôle primordial dans l’amélioration et l’organisation des soins médicaux en Algérie, a estimé le Pr Nibouche Djamaleddine, professeur en cardiologie à la faculté de médecine d’Alger.
"La formation médicale continue est d’une nécessité vitale pour les médecins généralistes, eu égard à l’évolution des sciences médicales et l’émergence de nouveaux protocoles et méthodes diagnostiques ou thérapeutiques dans le domaine des pathologies cardio-vasculaires", a-t-il indiqué.
Mettant l’accent sur le côté "obligatoire" et "validant" du système de formation, initié par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr Nibouche a précisé que cette démarche s’inscrit dans le cadre du "recyclage" et "préparation" des médecins généralistes à mieux gérer les cas d’urgence auxquels ils seront confrontés dans leur exercice.
Selon le spécialiste, les cycles de formation médicale continue, visent notamment à "parfaire les connaissances médicales des médecins généralistes pour qu’ils puissent assurer une meilleure prise en charge des malades et acquérir de nouvelles notions thérapeutiques".
Il a, en outre, indiqué que ces cours de perfectionnement donnent la possibilité aux médecins concernés de se "familiariser" avec les nouvelles thérapies introduites dans ce domaine, telle que la thrombolyse, un traitement préconisé pour "désobstruer", à l’aide d’un liquide spécial, les veines d’un patient souffrant de problèmes cardio-vasculaires.
Le professeur Nibouche a, par ailleurs, fait savoir que la formation médicale continue a "valeur de test et d’évaluation" des compétences médicales nationales. Elle tend, selon lui, à "valoriser davantage" l’acte médical et fait du médecin généraliste "le pivot central du système de santé national".
[ source ]
Par EL MOUDJAHID
EL MOUDJAHID, Ă©dition du 6 AOUT 2008
# Administrateur | 07/08/2008 | Sante
La réglisse : un médicament naturel des plus puissants
Les enfants mâchouillent les bâtonnets de réglisse… sans savoir qu’ils bénéficient ainsi d’un médicament naturel des plus puissants. Le bâtonnet de réglisse dans la bouche ? Une façon agréable d’éloigner les infections respiratoires et les virus qui traînent ! La réglisse pousse dans un sol riche et humide un peu partout dans le monde à condition que le climat soit plutôt chaud : pourtour de la Méditerranée, sud des Etats-Unis, Asie du Sud Ouest. De la famille des légumineuses, cette herbacée pousse en buissons pouvant atteindre 1 mètre de haut. Les feuilles de cette plante médicinale, d’un beau vert tendre, sont composées de 9 à 17 folioles oblongues. Les fleurs, par grappes, sont bleues ou mauves. Mais c’est surtout les racines qui sont utilisées ou, plus exactement, les tiges souterraines, appelées stolons.
Du sucre en branches
Le mot «réglisse» est apparu par déformations successives du latin «licorece», qui a donné aussi le mot «liqueur». Son nom scientifique, Glycyrrhiza, vient du grec glucus (sucré) et rhiza (racine). Tout le monde a mâché, au moins dans l’enfance, des bâtons de réglisse au goût sucré. Ces morceaux de racine contiennent des principes actifs puissants : coumarines, huiles essentielles, composant proche de la progestérone humaine, flavonoïdes et saponosides dont la fameuse glycyrrhizine. C’est à cette substance qu’on attribue principalement les qualités hépatiques, expectorantes, respiratoires, et anti-inflammatoires de la réglisse. Mais la glycyrrhizine a un inconvénient : elle est hypertensive et peut provoquer des œdèmes.
Indications
Une étude — portant sur 82 personnes, suivies pendant deux ans pour des ulcères gastriques — a montré qu'un extrait de réglisse était aussi efficace qu’un médicament employé pour traiter un ulcère gastrique (la cimétidine). La réglisse stimule la production de sécrétions dans l’estomac et le protège de l'ulcère. Une récente étude a montré que l’extrait de réglisse (0,1 g par jour) abaissait le taux de cholestérol et de lipides sanguins de sujets souffrant de problèmes cardiovasculaires. La glycyrrhizine et l'acide glycyrrhétinique ralentissent le développement des virus. Des chercheurs américains ont pu supprimer le virus de l'herpès simplex et des chercheurs japonais ont obtenu des résultats encourageants sur des malades du sida. Chaque année, bien d’autres recherches sont publiées sur la réglisse qui est officiellement reconnue dans la pharmacopée de la Communauté Européenne et celle du Royaume-Uni.
Voici les principales indications de la réglisse :
- Inflammations du système respiratoire
- Maux de gorge, amygdalite, toux
- Infections virales (rhume, herpès, SRAS…)
- Prévention des troubles cardiovasculaires
- Ulcères gastriques ou duodénaux
- Gastrite chronique
- Insuffisance surrénale
- Arthrite et douleurs rhumatismales
- Allergies
- Aphtes
- Syndrome prémenstruel
- Problèmes hépatiques : jaunisse, intoxication…
- Stimulation immunitaire
- En externe : eczéma, psoriasis, herpès.
Le cancer aussi
Plusieurs équipes de chercheurs américains sont arrivés aux mêmes constatations : une molécule, baptisée BHP, extraite de la réglisse stopperait rapidement la croissance du cancer de la prostate et du sein en désactivant une protéine qui « nourrit » les cellules cancéreuses. D’autres recherches confirment la propriété de la réglisse dans le déclenchement de l'apoptose, c'est-à -dire le suicide des cellules cancéreuses. Toutes ces découvertes ne font que confirmer ce que les Chinois savent depuis plusieurs centaines d’années : la racine de réglisse — qui stimule le Qi (énergie vitale) — entre dans de nombreuses préparations anticancéreuses chinoises.
Effets indésirables et précautions
Un excès de consommation de réglisse (jusqu’à 50 g jour, ce qui est énorme) sur une longue durée (plus de 6 semaines) peut entraîner une sorte d’intoxication avec des symptômes plus ou moins graves : hypertension, maux de tête, léthargie, rétention d'eau et de sodium, fuite de potassium. C’est pourquoi, dans les traitements longs et pour l’hypertension ou les gastrites chroniques, il est souvent prescrit des extraits déglycyrrhizinés. En règle générale, il faut éviter les prises répétées de réglisse en cas de : hypertension artérielle, hypertonie (exagération du tonus musculaire), insuffisance en potassium, insuffisance rénale, grossesse. Certains médecins déconseillent aussi la réglisse pour certaines intoxications hépatiques.
Il existe des interactions possibles avec plusieurs médicaments : digitaline, certains diurétiques et corticostéroïdes. La réglisse potentialise ces médicaments. Si vous êtes sous contraceptif oral, évitez de manger trop de réglisse, qui contient des phytohormones et qui peut, de plus, favoriser les œdèmes.
[ source ]
Ph. : D.R.
EL MOUDJAHID, Ă©dition du 26-07-2008
# Administrateur | 07/08/2008 | Sante
Pas de camphre pour les nourrissons, insiste l'AFSSAPS !
« Certains produits cosmétiques – appliqués en massage sur le dos ou le thorax des enfants, n.d.l.r. - contenant du camphre, de l'eucalyptol et du menthol peuvent présenter un risque chez le nourrisson », rappelle l'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS). Celle-ci fait appel au bon sens et à la vigilance des industriels du secteur.
« Plusieurs cas d'effets indésirables graves – des convulsions, des absences…- ont été observés principalement chez des nourrissons après utilisation de produits cosmétiques contenant du camphre, de l'eucalyptol et du menthol », indique l'AFSSaPS.
« Dans l'attente d'une réglementation européenne et afin d'encadrer la sécurité des produits cosmétiques », elle a émis des recommandations à l'attention des industriels. En premier lieu, il s'agit de « de ne pas introduire dans les produits cosmétiques destinés à des enfants de moins de 36 mois, du camphre, de l'eucalyptol et du menthol. Sont exclus les produits d'hygiène buccale contenant du menthol ».
Une concentration limite a également été fixée pour ces trois ingrédients, lorsqu'ils sont susceptibles d'entrer dans la composition de produits cosmétiques destinés aux 3-6 ans. L'Agence rappelle enfin que « tout effet indésirable grave susceptible d'être lié à l'utilisation d'un produit cosmétique contenant du camphre, de l'eucalyptol ou du menthol, doit obligatoirement être déclaré par les professionnels de santé .
[ source ]
Par EL MOUDJAHID
EL MOUDJAHID, Ă©dition du 6 AOUT 2008
# Administrateur | 27/07/2008 | Sante
CALIFORNIE
Schwarzenegger veut bannir
les "mauvaises graisses"
Le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger a promulgué, vendredi 25 juillet, une loi qui interdit toute utilisation de "trans fats", les acides gras issus des graisses hydrogénées dans les restaurants californiens. Cette loi, inédite aux Etats-Unis, se présente comme une mesure de santé publique.
Cette loi prévoit l'interdiction de l'utilisation de ces mauvaises graisses dans tous les restaurants de l'Etat californien en 2010. La mesure sera étendue à tous les produits de boulangerie en 2011.
"Substance dangereuse"
"Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité en Californie, et (la loi) sera une étape importante pour parvenir à éliminer cette substance dangereuse des aliments que les Californiens consomment", explique le bureau d'Arnold Schwarzenegger.
Issus du traitement d'hydrogénation des huiles végétales, les acides gras "trans" contribuent notamment à rendre les aliments croustillants. Ont les trouve dans les biscuits, les frites, les pâtes à pizza et les beignets. La ville de New York les avait déjà prohibés en 2007 dans ses restaurants mais c'est la première fois qu'un Etat américain entier les interdit.
Produits en vente libre
L'association des restaurants de Californie s'était opposée à cette législation, faisant remarquer que les habitants de l'Etat consomment la grande majorité des repas chez eux et que les graisses hydrogénées, comme la margarine, restent en vente libre dans les supermarchés.
[ source ]
NOUVELOBS.COM | 26.07.2008 | 15:28
Photo : (c) Reuters
NOUVELOBS.COM, Ă©ditions du 27.07.2008
# Administrateur | 26/07/2008 | Sante
Des cancérologues lancent une mise en garde contre les téléphones portables
Un panel international de cancérologues a mis en garde jeudi sur les conséquences sur la santé des téléphones portables, notamment chez les enfants et recommandé l'adoption de mesures de précaution.
Le panel, dirigé par le professeur Ronald Herberman de l'Université de Pittsburg (Pennsylvanie, est), est composé principalement de cancérologues américains et français. Ceux-ci ne se prononcent pas de façon catégorique sur le sujet, mais recommandent la prudence.
"Les champs électromagnétiques générés par les téléphones portables devraient être considérés comme un risque potentiel pour la santé", ont-ils averti dans un document publié par l'Université de Pittsburg.
"Il n'y a pas eu assez de temps qui s'est écoulé pour avoir des données suffisantes sur les effets biologiques des téléphones cellulaires et autres téléphones sans fil qui aujourd'hui sont universels", indique le document.
Les médecins recommandent notamment de ne pas laisser les enfants utiliser les téléphones portables, sauf en cas d'urgence, et de garder les appareils le plus loin possible du corps.
"Les enfants en bas-âge sont plus vulnérables aux champs magnétiques à cause de la taille plus petite de leur cerveau", ont expliqué les cancérologues.
Les médecins estiment que l'industrie de la téléphonie devrait "assumer ses responsabilités". "C'est de leur responsabilité de proposer des équipements comportant le moins de risques possibles (pour la santé) et de faire évoluer la technologie dans ce sens".
"Il n'est pas nécessaire d'interdire cette technologie, mais de l'adapter et de la contrôler afin qu'elle ne se transforme jamais en une cause de maladies", concluent-ils.
D'autres experts estiment en revanche que l'utilisation des téléphones portables n'est en rien dangereux pour la santé.
[ source ]
Par EL MOUDJAHID - 25-07-2008 Ă 20:08
Ph. : D.R.
EL MOUDJAHID, Ă©dition du 26 Juillet 2008
# | 12/07/2008 | Sante
Diagnostic
Du soleil, nous en avons presque toute l’année. Mais ses dards sont particulièrement piquants pendant l’été. C’est la saison qu’on choisit, à la faveur des congés, pour flâner et pour profiter des bienfaits de la mer. Sans protection aucune et au risque de se brûler la peau, on s’expose sans crainte à la chaleur de cette boule de feu. Histoire de bronzer et de montrer fièrement son teint hâlé. La plage constitue l’endroit idéal pour une telle tâche. Sur un tapis de sable embrasé, on offre son corps aux rayons encore plus embrasés du soleil en ne pensant à rien d’autre qu’à ce teint dont on se vanterait plus tard. Souvent, la raison n’est même pas d’ordre esthétique, les déplacements quotidiens étant une nécessité. Nous n’avons malheureusement pas acquis ces gestes en mesure de sauver notre peau, au sens propre du terme. C’est ainsi que l’on peut s’exposer à des dangers de toutes sortes. Dépigmentation de l’épiderme et vieillissement prématuré de la peau en sont les plus bénins, lorsque ce n’est pas carrément un cancer de la peau. Les spécialistes multiplient les appels à la prudence. La protection est le meilleur moyen d’éviter d’inutiles maladies, parfois très graves.
Il ne suffit pas d’étaler des huiles solaires ou des couches de crème sur son corps. C’est pourtant ce que font de nombreux amateurs de bronzette. Encore faut-il que ces crèmes soient conçues pour la protection de l’épiderme. Alors que l’usage de ces pommades est très répandu ailleurs, on en est encore à l’utilisation de n’importe quel corps gras. Rappelons-nous, le recours à l’huile d’olive n’est pas très lointain. Le bronzage, c’était aussi cela. Les enfants, eux non plus, ne sont pas protégés. On les expose torse nu au soleil, alors que, contrairement à ce qu’on pourrait croire, les vêtements de couleur noire sont conseillés. Quant à l’usage
du chapeau, mieux vaut ne pas en parler. Quitte Ă attraper une bonne insolation.
[ source ]
Par Rachida Merkouche
La Tribune, Ă©dition du 12 Juillet 2008
# Administrateur | 12/07/2008 | Sante
La contrefaçon dans les produits cosmétiques d’été
C’est l’été. Une saison propice pour les citoyens de se rendre soit à la mer, soit à la campagne. Dans les deux cas de figure, ils doivent se protéger du soleil et des ultraviolets afin d’éviter les vieillissement précoce et le cancer de la peau. Pour ce faire, les consommateurs se ruent sur les produits cosmétiques comme les « écran total, huile de bronzage, crème protectrice ». Jusque-là , rien d’anormal. Sauf qu’il suffit de faire un tour dans les magasins de cosmétiques ou encore dans les différents marchés de la capitale pour se rendre compte de l’ampleur de la contrefaçon. Même les produits locaux font l’objet d’imitation. Nassima est une férue de produits cosmétiques. Elle prend soin de sa petite personne, parfois jusqu’à l’excès. Aussi, ayant projeté de passer ses vacances au bord de l’eau, elle a décidé de s’approvisionner en conséquence de produits protecteurs contre les rayons ultraviolets, mais aussi (parce qu’elle compte bien rentrer bronzée) d’huiles de bronzage. Rencontrée dans un marché de la capitale, elle négociait avec le vendeur une crème « écran total » qui coûte 4 000 DA. « Je préfère payer plus cher plutôt que d’acheter un produit portant la même marque mais, en fait, imité et contrefait », nous dira-t-elle non sans conseiller aux clientes présentes de ne pas s’aventurer à acheter telle ou telle crème. « J’ai déjà fait l’expérience des produits imités. J’en ai vraiment eu pour mon argent, précise-t-elle en nous invitant à bien regarder son visage plein de petits boutons en dessous de la peau. C’est les conséquences d’une pommade protectrice que j’ai achetée à moins de 200 DA et qui porte le nom d’une marque française de renommée. A l’époque, je ne connaissais pas la signification de la contrefaçon et j’étais loin de me douter que cela pouvait se faire dans les produits destinés à la peau.» Chat échaudé craint l’eau froide. De cet adage, Nassima a fait sa devise. Et depuis, elle fait en sorte de tout lire sur les boîtes. « Je m’intéresse y compris à la composition chimique. Grâce à Internet qui m’a permis de consulter des sites sur le sujet. » Des Nassima, il n’y en a pas beaucoup. L’analphabétisme, à ne pas confondre avec l’illettrisme, bat son plein chez les consommateurs en matière de vigilance. On achète tout et n’importe quoi, pourvu que ce soit du « made in ». C’est valable à plus d’un titre pour les produits cosmétiques et particulièrement ceux prisés en été. Exposées en plein soleil, des multitudes de marques se bousculent sur les étals. Même les produits qui ne sont pas contrefaits n’en sont pas moins douteux. En ce sens que les dates de péremption sont falsifiées ou sciemment illisibles. Dès lors, les consommateurs n’y voient que du feu. L’insuffisance de contrôles, notamment sur les marchés, l’absence d’une législation spécifique font que l’acheteur est livré à lui-même. Beaucoup d’efforts ont été faits par les services des Douanes, mais cela reste en deçà des exigences en la matière. En 2007, les services de l’institution dirigée par M. Bouderbala ont procédé à une trentaine d’interventions de répression de la contrefaçon. 8,05% des 1 684 983 articles saisis sont des cosmétiques. Toutefois, beaucoup de produits cosmétiques liés à la protection de la peau en été, notamment, passent entre les mailles du filet. Les consommateurs devront y mettre du leur en usant de vigilance et de perspicacité, en n’oubliant pas que tous les moyens sont bons pour certains importateurs de se constituer des fortunes au détriment de la santé des citoyens. Cela en attendant que le ministère du Commerce procède au renforcement de ses ressources humaines et que l’intersectorialité fonctionne de manière régulière.
[ source ]
Par Faouzia Ababsa
La Tribune, Ă©dition du 12 Juillet 2008
# Administrateur | 05/07/2008 | Sante
Tlemcen : Le sel non iodé est-il une menace pour la santé du consommateur ?
C’est ce qui ressort de la journée d’étude sur le sel iodé de qualité alimentaire, organisée par ENASEL à la bibliothèque centrale IMAMA de l’université de Tlemcen. Tous les communicants s’accordent à dire que lorsque l’apport en iode est trop faible, la glande thyroïde s’hypertrophie, c’est le goitre. La carence en iode est aussi à l’origine des débilités mentales appelées crétinisme endémique. Il est donc question de l’utilisation de sel iodé comme moyen sûr, peu coûteux et efficace pour combattre les troubles dus à la carence en iode. Dans ce contexte, la vente de sel iodé pour la prévention de la carence en iode a été rendue obligatoire par le décret 90-04du 20/01/1990. La détermination du taux doit faire l’objet d’un contrôle renforcé. Cependant, une enquête spécifique sur la conformité du sel alimentaire, effectuée par les services du ministère du commerce, dans la wilaya de Tlemcen, a permis d’identifier 19 marques de sel, mises sur le marché.
Les analyses effectuées ont démontré une absence ou insuffisance en iodate sur la quasi-totalité des échantillons prélevés. Selon le Pdg de l’ENASEL, M Taha Hassine Ferhat, actuellement, seulement 48% de ménages consomment du sel iodé, alors qu’en 1995 ce chiffre était de 97%. Avant d’ajouter : « la responsabilité de ce déficit se situe d’abord au niveau du producteur, de ce fait, il est impératif que la production de sel soit règlementée, soumise à une autorisation préalable des services concernés et que le producteur se conforme à la norme algérienne NA6351. Ensuite, chez le consommateur, la ménagère doit être sensibilisée sur la gravité du problème et sur les conséquences de santé désastreuses qui proviennent de la consommation du sel non iodé. Aussi, puisque l’Algérie est considérée comme étant un pays consommateur de pain, ce dernier est le principal vecteur du sel. Donc, si on veut lutter sérieusement contre les maladies dues à la carence en iode, il faudrait associer les boulangers à cette grande et importante mission », conclut M Taha Hassine Ferhat.
[ source ]
Par O. El. Bachir
El Watan, Ă©dition du 05 Juillet 2008
# Administrateur | 31/05/2008 | Sante
Journée mondiale contre le tabagisme
Cette nouvelle structure, première du genre dans l’Ouest du pays, sera d’un grand apport pour les patients nicotino-dependants, dont un grand nombre d’entre eux veulent se faire désintoxiquer par des traitements adéquats jusque-là inexistants dans les établissements sanitaires du pays, ajoute notre source. L’ouverture du service coïncidera avec la célébration de la journée mondiale contre le tabagisme. Cette année, c’est l’association culturelle « Noujoum El Bahia » d’Es Sénia qui s’est distinguée par la commémoration de cette journée en concoctant un riche programme à l’intention des fumeurs. C’est ainsi que durant quatre jours (du 28 au 31 mai), les membres de cette association se sont consacrés à la distribution de dépliants à travers tous les principaux endroits fréquentés par les jeunes et les fumeurs en particuliers (cafés, cercles culturels notamment). Ces documents renferment des conseils émanant de spécialistes qui exhortent les fumeurs à arrêter de se faire intoxiquer par des produits dont la quasi-totalité est cancérigène. Pareillement à cela, des expositions sont actuellement organisées à travers plusieurs établissements à caractère culturels ou scientifiques montrant les ravages causés par le tabagisme. Parmi les documents exposés, une affiche attire l’attention des fumeurs, celle où est écrit « comment arrêter de fumer en suivant dix conseils ». La journée mondiale contre le tabagisme sera clôturée demain par une rencontre entre médecins spécialistes en toxicomanie et une centaine de jeunes ayant prouvé leur ferme intention d’arrêter de fumer.
[ source ]
Par A. Belkedrouci
El Watan - Edition du 31 Mai 2008
# Administrateur | 19/05/2008 | Sante
Grave erreur médicale
La malheureuse histoire de Samia a tenu en haleine l’opinion publique, alors qu’une procédure judiciaire a été entamée.
La famille de Samia, âgée de 20 ans, sort d’un véritable cauchemar. En s’adressant à la rédaction pour raconter sa tragédie, elle veut surtout l’éviter à d’autres. L’histoire a commencé, il y a quelques mois, lorsque Samia a remarqué l’existence de quelques ganglions au niveau de son cou. Elle s’adresse au service ORL de l’hôpital de Beni Messous, où elle y subit de nombreuses explorations. Celles-ci se terminent par une biopsie, dont les analyses faites au niveau d’un laboratoire privé d’anatomie pathologique (anapat) situé à El Biar (Parc des Pins), à Alger, concluent : un lymphome malin de type lymphoplasmocytaire. En termes plus simples, il s’agit d’une forme de cancer du sang. C’est l’alerte générale. Samia est informée par son médecin traitant, ce qui la plonge dans un début de dépression. elle ne mange plus, passe son temps à pleurer et ses parents ont du mal à lui faire accepter la maladie. Dirigée vers le service d’hématologie de Bouzaréah pour les séances rapides de chimiothérapie, elle refuse catégoriquement d’y aller. C’est le choc pour toute sa famille. Son père n’y croit pas. Après réflexion, et à la veille de sa première séance de chimio, il décide de prendre rendez-vous auprès d’un hôpital espagnol spécialisé. En quelques jours, Samia se retrouve hospitalisée dans cet établissement où toutes les analyses sont refaites. Les médecins découvrent alors qu’il ne s’agit pas d’un cancer mais d’une tuberculose ganglionnaire. une maladie qui se traite facilement aussi bien en Espagne qu’en Algérie. Samia reprend goût à la vie, tout comme sa famille d’ailleurs. Le plus grave, les médecins espagnols, qui n’arrivaient pas à comprendre comment le laboratoire a conclu à un cancer, ont révélé que la chimiothérapie, dans le cas de Samia, lui aurait été fatale. De retour en Algérie, la famille de Samia a tout d’abord tenu à alerter l’opinion publique avant d’entamer la procédure en justice contre le laboratoire. Pour elle, il s’agit d’éviter que d’autres malades ne subissent des semaines de souffrance, et surtout le choc qu’elle a reçu.
[ source ]
El Watan (par Salima Tlemçani) - Edition du 19 Mai 2008
# Administrateur | 19/05/2008 | Sante
Peut-on exclure le sel de notre alimentation ? De prime abord, cela peut paraître incongru tant cet ingrédient est un « compagnon » culinaire indiscutable.
Et pourtant, les dégâts occasionnés par ce dernier sur la santé publique sont incommensurables, surtout dans des pays tels que l’Algérie, où l’industrie du sel emprunte souvent les méandres de l’informel et échappe, de ce fait, à tout contrôle draconien. Du coup, le gouvernement réfléchit à une batterie de mesures à même d’inverser la courbe ascendante des personnes atteintes de goitre endémique en jugulant, à cet effet, les ravages causés par la consommation de sel non iodé. On laisse entendre, à ce titre, que les pouvoirs publics envisagent de maintenir sous leur giron la production du sel alimentaire. En parallèle, l’Entreprise nationale de sels (Enasel), en concertation avec le ministère de tutelle, compte entreprendre une campagne de sensibilisation en faveur de ses produits en ciblant principalement la ménagère d’autant que c’est généralement elle qui fait le marché ainsi que la cuisine. Pour les besoins de cette opération, via les médias lourds, cette entreprise, concernée par le processus de privatisation, a dégagé une enveloppe de 15 millions de dinars pour la communication concernant l’exercice 2008. « Il est important de responsabiliser la femme, d’autant que 90% des malades atteints de goitre sont des femmes », affirme, à ce propos, le PDG de l’Enasel. Condiment souvent associé au poivre, le sel est présent dans nos aliments les plus variés. Il est également l’objet de toutes les convoitises. Un véritable filon d’or pour les spéculateurs de tout bord lesquels, profitant de l’absence de régulation du marché, inondent ce dernier de sel prétendument alimentaire, alors qu’il est malencontreusement fabriqué dans des conditions d’hygiène déplorables. Mais le plus grave dans tout cela, c’est que ce sel, à l’origine douteuse, n’est généralement pas iodé. Or, chaque kilo de sel doit contenir entre 30 et 50 mg d’iode, affirme-t-on du côté de la direction générale de l’Enasel. En plus, il ne faut pas qu’il y en ait moins de 30 ou plus de 50 mg, car dans les deux cas, c’est mauvais pour la santé. Partant, comment s’assurer que dans chaque kilo de sel produit, le dosage est respecté ? A ce titre, l’Enasel réalise régulièrement des contrôles statistiques sur des échantillons prélevés. « Une opération qui nécessite du matériel et de la compétence, ce n’est pas à la portée du privé », nous précise le PDG de l’entreprise, Ferhat Taha Hassine. Qu’adviendrait-il, dès lors, des consommateurs, si l’Enasel venait à être privatisée ? Pour l’heure, l’appel d’offres lancé en ce sens par la société de gestion des mines, en septembre 2007, s’est avéré infructueux, laissant aux gestionnaires de l’entreprise un « sursis » d’un an ou deux avant qu’elle ne soit de nouveau proposée à la cession. A cet effet, il semblerait que l’infructuosité de l’appel d’offres soit liée au fait que ce domaine soit peu attrayant et « pas spéculatif », de l’avis de son PDG, mais où, en revanche, la concurrence est déloyale à cause de certains privés qui produisent du sel non iodé. D’où, peut-être, l’augmentation, ces dernières années, du nombre de malades atteints de goitre, d’autant que l’iode est un oligo-élément indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes intervenant dans la croissance et dans la maturation du cerveau. Lorsque l’alimentation apporte trop peu d’iode, la thyroïde grossit et un goitre se forme, se traduisant par une hypothyroïdie (fatigue, déprime, trous de mémoire, prise de poids…).
A ce titre, il est important de souligner que la vente du sel iodé est imposée par la réglementation dans de nombreux pays étant donné son incidence sur la santé. Le déficit en iode constitue, il est vrai, un problème de santé publique qui concerne 1 milliard et demi d’individus dans le monde, dont 20 millions enregistrent un retard mental. Au CHU Benbadis de Constantine, notamment, l’on dénombre plus de 160 malades atteints de goitre tous types confondus (endémique, toxique, idiopathique, congénital…) durant l’année 2007. Un nombre en hausse, nous dit-on. Cela dit, de source hospitalière, il semblerait que le goitre endémique, autrement dit provoqué par une carence en iode, n’aurait pas connu, a priori, une certaine recrudescence ces dernières années, « si la population consommait du sel iodé et si toutes les ménagères cuisinaient avec du sel iodé ». L’on apprendra également que cette hausse est davantage signalée dans certaines régions comme El Milia, Mila ou encore Béjaïa. Le traitement est simple et consiste, nous affirme-t-on, à donner du sel iodé aux malades. Or, jusqu’à présent, le sel semble constituer le dernier souci de nombreux consommateurs lesquels, à défaut d’une prise de conscience collective, ne perçoivent pas encore cet ingrédient essentiel comme un « fauteur de troubles endocriniens », alors qu’ils devraient être plus regardants quant à sa composition avant de l’acheter. En effet, les marques de sel disponibles dans le commerce ne sont pas toutes « irréprochables », particulièrement depuis que le privé a rogné sur les parts de marché d’un secteur public, antérieurement représenté par l’entreprise nationale de sels, qui en détenait le monopole. Il y a vingt ans, il est vrai, cette entreprise était seule à produire et à commercialiser le sel, mais depuis quelques années, elle a été délestée de 50% de ses parts de marché par des opérateurs privés, dont certains peu scrupuleux, n’hésitant pas à proposer aux consommateurs du sel non iodé avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur la santé. D’après Ferhat Taha Hassine, PDG de l’Enasel, « les TDCI (troubles dus à la carence en iode) sont en hausse, car les ménages consomment actuellement moins de sel iodé, et vu l’importance de l’iode, cela risque de créer un sérieux problème de santé publique ». L’Enasel commercialise le kilo de sel à 10 DA, que certains commerçants cèdent, nous dit-on, à 25 DA. Quant aux privés opérant dans l’illégalité, ils vendent leur sel à des prix défiant toute concurrence afin d’attirer les consommateurs, et vont jusqu’à proposer une palette de 20 kg pour… 30 DA ! Un « argument » auquel les consommateurs ne sont pas insensibles. Pourtant, les prix de l’Enasel restent bas, en dépit de l’inflation. « C’est un choix stratégique », nous dit-on, d’autant que ce leader national dans la production du sel alimentaire et industriel mise sur l’avenir, « en investissant à long terme afin de regagner les parts de marché perdues ».
Pour ce faire, et sachant que les Algériens consomment beaucoup de pain, cette entreprise a décidé, il y a quelques années, de cibler les boulangers, en leur proposant un produit spécial à un « prix spécial ». « En 2007, l’Enasel a couvert 11% du marché des boulangers, alors qu’il y a seulement 2 ans, le taux était de 6%. Sur ce marché, nous détenons 6500 t sur un total de 54 000. Le prix du produit est d’ailleurs tellement bas, 6,50 DA le kilo, qu’il est revendu dans le commerce entre 15 et 20 DA », relève le PDG de l’Enasel. Ce dernier soutient, par ailleurs, que si la population consomme du pain fabriqué avec du sel non iodé et que même si la « marmite » en contient, cela ne suffirait pas à satisfaire les besoins quotidiens de la population en iode, qui sont de l’ordre de 40 microgrammes/jour pour le nourrisson, 70 à 90 pour l’enfant et de 150 pour l’adolescent et l’adulte. L’entreprise exploite, chaque année, 50 000 t de sel. Les pilleurs de sel en exploitent aussi beaucoup. Suffisamment, en tout cas, pour accaparer des parts de marché avec un produit non traité, non iodé, puisque les étapes réglementaires de fabrication sont complètement occultées. Tels les pilleurs de sable, ceux du sel opèrent la nuit, clandestinement et échappent, nous confie-t-on, aux services de sécurité. Des quantités importantes de sel non iodé ont certes été saisies ces dernières années, mais cela n’empêche pas les contrevenants de remettre, à chaque fois, leur grain de sel dans un marché désorganisé. Entre 2001 et 2007, la direction du commerce de la wilaya de Constantine a procédé à la saisie de plus de 98, 614 t de sel non iodé au total, en sus de 364 poursuites judiciaires. Parmi les principaux opérateurs concernés, figurent des boulangers, marchands ambulants, distributeurs de produits alimentaires en gros, fabricants de produits alimentaires ainsi que des établissements de restauration collective et individuelle. Au demeurant, tout ce qui atterrit dans nos assiettes ne contient pas forcément de l’iode.
[ source ]
# Administrateur | 13/04/2008 | Sante
Le contrôle se fera désormais à domicile
Un chiffre effarant. Plus de deux millions de cas d’arrêt de travail sont injustifiés.
C’est ce qu’a révélé le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, à l’ouverture de la rencontre des cadres et des médecins chargés du contrôle médical organisée hier Alger. « Sur 2772 512 cas d’arrêt de travail pour raison de santé contrôlés, seuls 351 211 étaient justifiés, soit 12% seulement de la totalité des cas », déclare-t-il. Ainsi, 2 221 301 arrêts de travail sont injustifiés. Faisant ce constat, le ministre affirme Tayeb Louh annonce que désormais le contrôle des détenteurs d’arrêt de travail pour raison de santé se fera à domicile. Il a insisté dans ce sens sur le renforcement du contrôle médical et la coordination avec les services administratifs conformément aux dispositions réglementaires. « Cette opération vise à réduire les cas de fraude qui portent atteinte à la sécurité sociale », dit-il. « S’il s’avère que les cas d’arrêt de travail pour raison de santé enregistrés sont injustifiés et non conformes aux conditions prévues à cet effet, la sanction sera appliquée à l’encontre du directeur de l’agence de wilaya relevant de la sécurité sociale », menace-t-il. Les sanctions, ajoute-t-il, varieront selon le degré d’abus. « Si le cas relève du délit, la sanction s’appliquera par voie de justice. S’il est purement administratif, la sanction sera administrative », précise-t-il en affirmant que le détenteur d’un arrêt de travail est censé rester chez lui et ne pas s’adonner à une autre activité.
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par Madjid Makedhi
Al Watan - Edition du 13 Avril 2008
# Administrateur | 13/04/2008 | Sante
Fabrication de vaccins et de médicaments génériques
Une nouvelle usine de médicaments vient de voir le jour en Algérie. Elle a été inaugurée hier par Amar Tou, ministre de la Santé, au niveau de la zone industrielle de Sidi Abdellah à Zéralda (Alger). Cette usine appartient au laboratoire pharmaceutique saoudien El Kendi.
Cette usine, d’une superficie de 8000 m² et d’un coût global de 30 millions de dollars (pour la première étape), produira, selon le directeur marketing et vente Algérie, Chafik Oussedik, à pleine capacité, près de 156 millions d’unités de vente par an dont 24 millions d’unités de vente par an pour les formes liquides, 14 millions d’unités de vente pour le semi-solides, 70 millions d’unités de vente pour les solides et 48 millions d’unités de vente pour les injectables. « Ceci représente approximativement 65% du marché algérien. Ces chiffres permettent bien entendu d’affirmer la volonté d’El Kendi d’exporter une partie de sa production, dans un premier temps, vers des pays du Moyen-Orient, la région Maghreb-Afrique noire et les pays émergents d’Asie du Sud-Ouest. Dans un deuxième temps, il s’agira aussi de le faire vers l’Europe et les USA où le groupe vient d’acquérir une usine de médicaments », a-t-il souligné, avant de préciser qu’« El Kendi a consenti en Algérie l’un des plus grands investissements industriels dans le domaine de la pharmacie. C’est une entreprise de droit algérien fondée à partir de 50% d’investissements saoudiens et 50% d’investissements algériens issus de projets et d’investissements saoudiens en Algérie. Toutes les gammes seront ciblées à travers notre production. L’usine produira différentes classes thérapeutiques en antibiothérapie, des produits cardiovasculaires, de diabétologie, de gastroentérologie, des produits du système nerveux central et des anti-inflammatoires. Nous fabriquerons des produits génériques », a-t-il précisé. Cette usine emploie, souligne M. Oussedik, déjà plus de 150 personnes, un nombre qui sera doublé au courant de cette année dès que la phase de la production sera lancée. « Toutes les formes usuelles seront fabriquées, à savoir les formes sèches (comprimés, gélules, sachets, liquides, crèmes, gels) ainsi que l’injectable dont la fabrication est prévue pour la fin 2008. » Le groupe entend aussi produire d’ici l’année 2009-2010 des produits d’oncologie et des vaccins. « Nous avons planifié à horizon 2010 de mettre à la disposition de l’Algérie des vaccins comme ceux conçus contre l’hépatite B, l’hemophilus influenzae ou les anti-méningococciques. Des accords de développement ont déjà été signés avec des partenaires. » Cette usine vient aussi, poursuit-il, compléter qualitativement les capacités industrielles de l’usine de Tabuk, en Arabie Saoudite, en mettant à la disposition de ce pays, dans le cadre de notre stratégie d’export, des formes injectables et des molécules innovantes pour satisfaire ses marchés en Arabie Saoudite et au Moyen-Orient. « La deuxième phase du projet d’investissement nécessitera 15 millions US pour mettre en place les lignes spécialisées dans l’injectable, à savoir les vaccins. La troisième phase dédiée à la biotechnologie se fera sur une assiette financière de 20 millions US », a-t-il ajouté en se félicitant d’avoir eu la validation de l’usine par l’agence américaine du médicament Food and Drug Administration (FDA). M. Oussedik a indiqué que l’usine est dotée d’un département de recherches et développement, qui permettra de gérer avec rigueur et précision toutes les étapes de développement et le développement de nouvelles formes galéniques et de nouveaux dosages. La formation de compétences algériennes est aussi un des objectifs de ce centre.
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par Djamila Kourta
Al Watan - Edition du 13 Avril 2008
# Administrateur | 12/04/2008 | Sante
11E SALON INTERNATIONAL DU MÉDICAMENT
150 exposants attendus Ă Alger
Le 11e Salon international du médicament et de l’équipement médical ouvrira ses portes le 26 avril 2008 au Palais des expositions des Pins maritimes à Alger. Placé sous le haut patronage du ministre de la Santé, ce Salon confirme, d’ores et déjà , «son rôle grandissant de rendez-vous annuel incontournable des professionnels de la santé». Avec 150 exposants dont une trentaine sous pavillon officiel français, le Simem occupera, cette année, le pavillon central du Palais des expositions. S’agissant des nouveautés, il convient de mentionner la présence, pour la première fois, des pays comme Cuba, actif dans le domaine des biotechnologies, la Pologne connue dans le générique ainsi que la Chine connue, quant à elle, dans l’équipement médical. Pendant les quatre jours de cette édition 2008, «quelque 600 experts, techniciens et commerciaux seront mobilisés par les exposants afin d’accueillir les 200.000 visiteurs professionnels attendus». Ces quatre jours de contacts intenses permettront indubitablement aux uns et aux autres de définir les solutions les plus adaptées aux différents besoins exprimés à travers le pays. L’édition 2007 a regroupé près d’une centaine d’exposants. Durant la journée du 26 avril, seront évaluées les expériences algérienne et cubaine dans le domaine du médicament générique ainsi que les biotechnologies assimilées. Un séminaire co-organisé avec Afaq-Afnor international, organisme certificateur ISO, sera animé par des experts cubains, français et algériens.
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par Fouad IRNATENE
L'Expression - Edition du 12 Avril 2008
# Administrateur | 12/04/2008 | Sante
Les médecins alertent sur les dangers que peut représenter le fait d’adopter une plante comme médicament sans l’avis d’un spécialiste.
Les cas d’empoisonnement par les plantes représentent un véritable cauchemar pour les médecins, notamment ceux du service des urgences. Il ne se passe pas en effet un jour, sans que des alertes très sérieuses soient enregistrées à travers les structures hospitalières du pays. « Pour la seule année en cours, le centre antipoison de l’hôpital Mustapha d’Alger, à lui seul, a reçu 1007 appels de personnes incommodées après l’absorption d’un liquide d’une plante ou la consommation de la plante elle-même, sur un total de 28 000 coups de fil », nous dira un médecin du CHU de Constantine, étonné d’ailleurs que les gens de l’intérieur du pays connaissent le numéro du centre antipoison de la capitale et non celui de leur localité. Cela dit, il faut savoir que le centre antipoison de l’hôpital Mustapha est habilité à recevoir des appels de n’importe quelle région du pays et qu’il répercute l’urgence vers le centre de santé ou le médecin le plus proche du lieu de l’accident. Du moins en théorie. Pour en revenir à notre sujet, notre interlocuteur mettra l’accent sur le danger réel que représente le fait d’ingérer une plante ou de l’adopter comme médicament sans l’avis d’un spécialiste. L’alfa, par exemple, est utilisé depuis peu comme produit de beauté alors qu’il n’a aucune vertu cosmétique et elle provoque au contraire des lésions cutanées. Le chardon à glu, une colle naturelle que les gosses utilisaient autrefois pour capturer des oiseaux est devenu un… chewing-gum sucré très apprécié par des gamins insouciants du danger très souvent mortel, après la mastication de cette plante. Mais le comble de la bêtise a été atteint avec le fabago ou zygophylle, plus connu dans certaines régions sous le nom de « l’âgaya », une plante censée traiter le diabète ! Tout simplement. Cette plante, qui fait fureur depuis peu, est vantée par des chaînes arabes satellitaires et orne depuis les étals des phytobiologistes improvisés. « Plusieurs personnes, lassées par des années de traitement de leur pathologie, ont cru trouver une certaine liberté avec l’âgaya. Malheureusement, plusieurs d’entres elles sombrent dans le coma lié à une hyperglycémie avec une issue fatale. Aussi, nous recommandons la plus grande vigilance aux diabétiques qui ne doivent en aucun cas abandonner leur traitement médical, car aucune plante actuellement n’est en mesure de supplanter les médicaments chimiques », ajoutera notre interlocuteur. Par ailleurs, en cas d’ingestion d’un produit qui s’avérera nuisible, l’urgence est d’appeler le centre antipoison au 021 97 98 98, qui vous prendra en charge.
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par Hamid Bellagha
Al Watan - Edition du 12 Avril 2008
# Administrateur | 09/04/2008 | Sante
La citadinité semble en être la cause majeure. « La graisse, le sucre et la sédentarité sont des facteurs de risque du syndrome métabolique », affirme le Pr Ayoub, de l’EPH Bologhine lors de la 11e Journée médicale de l’association médicale Errazi organisée ce jeudi, à l’Hôtel militaire de la 1ere RM.
Les spécialistes sont unanimes pour mettre en cause l’abus de l’utilisation de la voiture. « Jusqu’à chercher à s’arrêter juste devant le magasin où on fait ses courses », signale le Pr Ayoub. Les règles de l’hygiène de vie ne sont pas respectées, ainsi, même la marche est négligée. Un régime alimentaire ne veut pas dire seulement s’imposer l’abstinence : « L’organisme va se sentir frustré et il se rattrapera lors des autres repas », affirme le médecin. L’équilibre alimentaire passe par la présence de poissons, de protéines au repas du matin, de pain complet à tous les repas et même du chocolat à prendre régulièrement afin de faire chuter la tension. Avant, l’Algérien marchait beaucoup, surtout par manque de moyens mais il n’arrivait pas à équilibrer ses repas. Aujourd’hui, avec l’industrialisation, le suivi médical et les crédits bancaires, la tendance va vers une augmentation abdominale qui impose en urgence un régime de vie sain. « Les accidents cardiovasculaires sont de plus en plus fréquents », dira le Dr Akkache du CAC Frantz Fanon. Il poursuit : « Nous constatons un changement total dans notre mode de vie : le stress, le régime alimentaire favorisent l’apparition de ces maladies et cela devient un problème de santé publique, puisque chaque cas est dramatique pour la personne, sa famille et l’Etat. » Le médecin révèle le chiffre de dix millions d’Algériens atteints d’hypertension artérielle, soit 35% de la population à laquelle il faudra rajouter les 3,5 à 4 millions de diabétiques. Ces statistiques récentes — datant de 2008 — font tirer la sonnette d’alarme. La thérapie en cours, grâce à l’avènement de molécules multicibles, corrige quelque peu plusieurs anomalies pouvant faire partie du syndrome métabolique qui tend à être nommé tout simplement « risque métabolique ». Selon le Dr Fafa-Bouabdallah de l’EPH Bologhine, « la dyslipidémie est un des principaux facteurs de risque cardiovasculaires, elle se trouve liée à la prise de poids résultant de l’excès de masse grasse ». Le chiffre annoncé est de plus d’un milliard d’adultes présentant un excès de poids dont 300 millions sont obèses dans le monde. Nombreux ont été les spécialistes, les généralistes et les étudiants qui avaient répondu présents à cette Journée thématique de l’association Errazi, la onzième du genre.
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Par A. Mekfouldji
El Watan - Edition du 9 avril 2008
# Administrateur | 06/04/2008 | Sante
LA MALADIE TEND À SE GÉNÉRALISER
35% des Algériens sont hypertendus
L’allaitement naturel diminue les risques de l’hypertension chez l’enfant, une fois adulte.
Le vice-président de la Société algérienne de l’hypertension artérielle (Saha), le professeur Benkhada Salim a indiqué que «35% des Algériens souffrent d’hypertension. Les personnes âgées de 50 ans et plus sont exposées de plus en plus à cette maladie.» Le plus fréquemment, il n’existe pas d’explication à cette hypertension artérielle. En effet, dans la majorité des cas, la cause exacte de cette maladie n’est pas connue. Les médecins parlent alors d’hypertension artérielle essentielle ou encore d’hypertension artérielle primaire.
L’hypertension artérielle, et la préhypertension artérielle sont des maladies qui gagnent de plus en plus de terrain en Algérie. D’autres causes de l’hypertension ont été mises en évidence telles que la mauvaise nutrition ainsi que le stress. Le conférencier a conclu son intervention en donnant quelques conseils afin de diminuer les risques de contracter cette maladie. Il a recommandé ainsi aux parents de contrôler la nourriture de leurs enfants. Par ailleurs, il a encouragé les mamans à allaiter naturellement leurs bébés car l’avantage est partagé entre les mamans et leurs bébés. Benkhada Salim a mis l’accent sur les dangers de la cigarette, le stress, la malnutrition et le manque de sport. Ce sont des éléments ou facteurs favorisant l’évolution de la maladie.
Avant, l’hypertension était limitée à une couche bien spécifique de la population, notamment les personnes dépassant l’âge de 60 ans, c’est aussi une maladie qui touche les jeunes. Aujourd’hui en Algérie seules 10% des mamans allaitent leurs bébés.
C’est ce qu’a également affirmé, hier, le vice-président de la Société algérienne de l’hypertension artérielle (Saha), lors de sa 6e édition de son congrès tenu à Alger. D’éminents spécialistes étrangers et nationaux sont venus apporter les dernières recommandations dans le traitement de l’hypertension artérielle, de la préhypertension artérielle, l’HTA de l’enfant et l’HTA, syndrome métabolique et diabète.
Le professeur Benkhada a expliqué que «l’allaitement naturel diminue les risques de l’hypertension chez l’enfant quand celui-ci deviendra grand.» Pour une raison ou pour une autre, les mamans d’aujourd’hui trouvent des difficultés à allaiter leurs nourrissons.
On a observé un recul spectaculaire du nombre de femmes allaitant au sein au cours de la dernière décennie. Des causes génétiques ont été récemment mises en évidence pour ce type d’hypertension artérielle qui représente la majorité des hypertensions artérielles.
Bien sûr, le médecin n’évoque le diagnostic d’hypertension artérielle essentielle que lorsqu’il a éliminé les causes secondaires qui seront recherchées dans ce contexte.
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par Wassila BENHAMED
L'Expression - Edition du 6 Avril 2008
# Administrateur | 05/03/2008 | Sante
SANTÉ
Trois centres hospitaliers ouvriront leurs portes
Afin de désengorger les hôpitaux d’Alger, saturés avec l’accueil de malades notamment des régions du Sud et isolées, le secteur de la santé va s’enrichir de nouvelles structures sanitaires. « Trois centres hospitaliers et 30 polycliniques vont être construits dans les prochains mois ». C’est ce qu’a affirmé hier, Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, au Centre hospitalier et universitaire Issad-Hassni, de Beni Messous, lors de l’ouverture des 12es Journées médico- chirurgicales. Ces centres seront établis dans trois communes de la capitale Baraki, Ouled Fayet et Draria. « Cette initiative a pour but de désengorger et de diminuer la charge sur les principaux centres hospitaliers existant actuellement à Alger », selon le ministre. Les centres de la capitale font face à un afflux de patients issus des différentes régions du pays.
Quant aux journées médicales, elles ont traité cette année le thème des allergies aux venins d’hyménoptères. « Méfiez vous des piqûres des abeilles, des guêpes, des fourmis et des autres insectes de cette catégorie. Elles peuvent s’avérer mortelles! ». C’est ce qu’a affirmé le docteur Abdelaziz Rachid.
Les piqûres de ces insectes peuvent entraîner la mort, a affirmé le docteur Abdelaziz. Près de 50 personnes sont ainsi hospitalisées chaque mois en raison de ces piqûres.
Le traitement de cette pathologie dure cinq ans selon la même source. Plusieurs personnes sont exposées à ce risque, notamment les apiculteurs et leurs familles, les pâtissiers et le personnel de la Protection civile lors de leurs sauvetages, a affirmé le docteur Abdelaziz.
La pathologie se développe en quatre stades. Les premier et deuxième se traitent facilement dans ce centre de Beni Messous. Cependant, les deux autres sont des stades à risque et très avancés. « la sensibilisation est la seule façon pour sauver les vies humaines » selon le docteur H.Douagui. La prise en charge des malades se fait au Centre hospitalo-universitaire de Beni Messous.
Dans cette optique, le ministre de la Santé a affirmé qu’«un centre spécialisé dans cette pathologie ouvrira ses portes le mois d’avril prochain».
Ammar Tou a affirmé que « trois autres centres seront ainsi construits dans les mois prochains. Il s’agit de centres de dermatologie, neurochirurgie, neurologie et psychologie qui s’ajouteront aux infrastructures existantes pour consolider le manque relevé actuellement dans les centres de la capitale » a souligné le ministre.
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Par Hakima SMAĂŹL
L'Expression - Edition du 5 Mars 2008
# Administrateur | 27/02/2008 | Sante
Thé noir pour mieux récupérer du stress
Boire quotidiennement du thé noir réduirait la concentration d'une hormone associée au stress et contribuerait, indirectement, à prévenir les troubles cardiovasculaires, selon une étude menée en Grande-Bretagne.
Financé en partie par la British Heart Foundation et la multinationale Unilever, cet essai clinique est l'un des rares, sinon le seul, à mesurer les effets physiologiques du thé noir sur le stress.
Les résultats de l'étude ont pu démontrer que les taux sanguins de cortisol chez les participants ayant bu quatre tasses de thé noir par jour pendant six semaines avaient diminué de 20 % de plus que chez les participants du groupe témoin n'ayant pris qu'un thé factice.
On a tout d'abord demandé à 75 jeunes hommes âgés de 18 ans à 55 ans de s'abstenir de toute consommation de thé, de café, d'anti-inflammatoire ainsi que de fruits et légumes riches en flavonoïdes pendant les 30 jours précédant le début de l'essai clinique. Puis, on a divisé les participants au hasard en deux groupes.
Les participants d'un groupe ont bu du thé noir tandis que le groupe témoin a bu une boisson dont le goût était similaire au thé, mais dépourvu de tout ingrédient actif.
Tous les sujets ont dû se soumettre à diverses tâches éprouvantes pour déclencher des réactions physiologiques liées au stress. Des tests sanguins avant et après ces exercices ont servi à mesurer les concentrations de plaquettes sanguines et de cortisol, ainsi que le rythme cardiaque et la tension artérielle. Cinquante minutes plus tard, les taux de cortisol avaient diminué de 47 % chez les buveurs de thé, comparativement à 27 % chez ceux qui buvaient la boisson placebo.
Les chercheurs ont aussi remarqué que l'activation des plaquettes sanguines - associée à la coagulation et au risque de crise cardiaque - était plus faible dans le groupe du thé. Ces données portent les chercheurs à conclure que le thé noir pourrait aussi, indirectement, contribuer à prévenir les troubles cardiovasculaires.
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par El MOUDJAHID - 26-02-2008 Ă 21:11
El Moudjahid - Edition du 27 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 18/02/2008 | Sante
Algérie : près de la moitié des médicaments importés seront des génériques -EXCLUSIF
Bonne nouvelle pour les laboratoires pharmaceutiques génériqueurs : à partir de l’année 2008, près de la moitié des médicaments importés par l'Algérie seront des génériques. Le ministère de la santé a en effet décidé que 45% des quantités importés seront constituées des médicaments génériques. La décision a été notifiée, aujourd’hui dimanche 17 février, aux importateurs de médicaments, a appris toutsurlalgerie.com auprès d’une source proche de ce ministère. L’Algérie emboîte ainsi le pas aux grands pays européens, comme la France, qui ont pris ces dernières années des mesures d’encouragement d’utilisation des médicaments génériques.
« C'est une décision historique. C'est la première fois que les autorités fixent un objectif aux importateurs pour développer le générique. C'est aussi la première fois depuis 1997 et l'instauration du cahier de charges aux importateurs que le gouvernement prend une décision pareille pour développer le générique », explique un proche du dossier. En 1997, le gouvernement avait obligé les importateurs de médicaments à investir dans des unités industrielles en Algérie en échange des licences d'importation. Une stratégie qui s’est avérée peu efficace. La décision d’aujourd’hui constitue un tournant important dans les orientations de l’Etat en matière de politique du médicament.
En effet, cette décision du ministère de la santé aura des conséquences positives sur la réduction de la facture du médicament, estimée à 1.4 milliards de dollars par an. Elle va également faciliter l'accès aux soins aux populations démunies et la réduction des déficits de la sécurité sociale. Aujourd'hui 80% des médicaments importés par l'Algérie sont issus de grands groupes pharmaceutiques mondiaux, selon des sources proches du ministère de la santé. Le médicament générique ne représente que 20% du marché. Or, le générique est au minimum 30% moins cher que le princeps, c'est-à -dire le médicament constitué de la molécule mère.
Enfin, la décision du ministère de la santé va sans doute mécontenter les importateurs de médicaments. Ces derniers boudent le générique, moins cher et peu rentable et lui préfèrent le médicament de spécialité plus cher et qui permet de réaliser de meilleurs bénéfices.
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Par ali idir le 17/02/2008 Ă 21:03
Tout Sur l'Algerie - Edition du 18 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 13/02/2008 | Sante
Santé : Parution d’un annuaire
La direction de la santé de Blida vient d’élaborer un annuaire contenant les coordonnées de tous les établissements de santé de la wilaya, publics et privés.
On y trouve notamment les adresses ainsi que les numéros de téléphone du CHU de Blida, des secteurs sanitaires, des établissements hospitaliers spécialisés et des centres de proximité de toute la wilaya. Les médecins généralistes et spécialistes, les dentistes, les pharmaciens, les opticiens, les laboratoires d’analyses médicales, les sages-femmes relevant du privé figurent aussi dans l’annuaire. Cette initiative est venue combler le vide flagrant relatif à l’information médicale. La photo de la première page de l’annuaire qui comporte un appareil téléphonique et le logo de l’Internet, n’illustre pas, quant à elle, et « fidèlement », le contenu de cet ouvrage puisque les sites et adresses électroniques ne sont pas présents alors que les coordonnées téléphoniques y sont rares pour le secteur privé. Consciente des aléas des premières expériences, un appel a été lancé par la direction de la Santé de Blida, notamment aux professionnels de la santé ainsi qu’aux simples usagers, pour « apporter des correctifs ou compléments d’informations », dans la perspective de prochaines éditions. Malgré tout, l’initiative, une première en son genre à Blida, est louable pour permettre au grand public, entre autres, d’être se renseigner. Prévenir, c’est guérir. Informer, c’est permettre de mieux agir en cas de nécessité urgente.
[ source ]
par Mohamed Ben Ahmed
El Watan - Edition du 12 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 11/02/2008 | Sante
Pour faire face à l’insuffisance des cotisations des assurés sociaux
Un comité de réflexion sur le financement
du système de la Sécurité sociale
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a procédé, hier, à l’installation du comité de réflexion sur le financement du système de la Sécurité sociale. Composé de représentants des ministères du Travail et des Finances, de l’UGTA, du patronat, du FNTR, de la CNAS, du CASNOS et d’experts, le comité en question aura, selon le ministre, à trouver d’autres sources ou formules de financement en dehors des cotisations des employés et des assurés sociaux. «Les cotisations sont insuffisantes», a expliqué M. Louh, indiquant que les changements économiques imposent la révision du système de financement actuel. Pour lui, les dépenses de la Sécurité sociale concernant la couverture sanitaire ont atteint 135,5 milliards de dinars en 2006, dont 54 milliards sont consacrés à la prise en charge des médicaments. En 2007, les dépenses de la CNAS en matière de médicaments étaient de 60,6 milliards de dinars, alors que le FNPOS avait dépensé 3,33 milliards. M. Louh a estimé que ces dépenses «colossales» prouvent que l’Etat a fait un grand pas dans la prise en charge des besoins des assurés sociaux et des ayants droit. Ce comité aura un mandat de mission de 6 mois pour faire un rapport annoté de propositions et d’analyses capables d’apporter de nouvelles solutions pour la réforme du système de financement de la Sécurité sociale. Affirmant que 1,7 million de personnes sont concernées par le tiers-payant de la CNAS, le ministre a soutenu que ce système sera généralisé en 2012.
«Les horizons et les objectifs de la feuille de route avancent à un rythme acceptable», a-t-il commenté. Par ailleurs, dans le cadre de la réforme du système de la Sécurité sociale, le ministre a rappelé que la CNAS conclura, dans deux mois, un conventionnement avec les médecins.
Cette opération, qui entre dans le cadre de la mise en place de la carte magnétique «Chiffa», a été déjà appliquée pour les officines de pharmacie. Elle concernera les régions où ladite carte magnétique a été lancée, à savoir 10 wilayas du pays, avant d’être généralisée graduellement. Sur un autre chapitre, M. Louh a rappelé que le gouvernement a consacré 2% de la fiscalité pétrolière pour le Fonds national de réserves des retraités (FNRR), lequel est appelé à assurer la solvabilité et la pérennité de la Caisse nationale des retraités (CNR). Le coût des pensions de retraite en Algérie a atteint 16 milliards de dinars en 2006, avait affirmé M. Beldjoudi, premier responsable de la CNR. Il faut dire que le système de retraite en Algérie est confronté à de sérieux problèmes financiers dus, notamment, à la faiblesse du taux de cotisations des salariés qui n’était que de l’ordre de 7%, rehaussé aujourd’hui à 17%, et aux départs anticipés des travailleurs dans le cadre du programme d’ajustement structurel de l’économie nationale.
[ source ]
Par Hocine Lamriben
La Tribune - Edition du 10 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 08/02/2008 | Sante
PRISE EN CHARGE DE LA SURDITÉ PROFONDE
450 implants cochléaires pour l’année 2008
Un programme de lutte contre la surdité est entré en vigueur cette année à travers tout le pays. Il se traduit par le dépistage de la surdité dès la naissance dans les différentes maternités publiques et privées. Une fois ce handicap dépisté, le bébé est opéré puis rééduqué par des médecins spécialistes en la matière.
Initié par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, ce programme a été établi par une commission composée de médecins, pédiatres, obstétriciens, ORL, techniciens orthophonistes et audioprothésistes. En Algérie, 70 000 personnes sont atteintes de surdité profonde. Un chiffre qui augmente chaque année de 500 à 600 nouveaux sourds par an.
Cette prise en charge comprend également l’implantation cochléaire. Un implant cochléaire est un dispositif médical électronique destiné à restaurer l’audition de personnes atteintes d’une perte auditive sévère à profonde et chez qui une prothèse auditive n’est pas d’un grand secours.
Ce mécanique comprend deux parties principales, l’unité électronique implantée dans le rocher et le processeur vocal externe. Ce dernier miniaturisé est porté discrètement derrière l’oreille. Les sons sont captés par un microphone et transformés en signaux électriques.
Conscient de l’apport de cette chirurgie pour corriger la surdité notamment chez l’enfant, les pouvoirs publics considèrent désormais ce handicap comme étant un problème relevant de la santé publique.
A ce titre, un budget a été alloué pour financer l’achat des implants cochléaires dont le coût est estimé entre 10 000 et 20 000 euros. L’opération est totalement prise en charge par les organismes sanitaires publics. L’année 2008 verra également l’application de la technique de l'implant d'oreille moyenne ou «le vibrant soundbridge» destiné au traitement des surdités moyennes à sévères de perception des sons.
C’est un implant qui agit dans l'oreille moyenne où il reproduit, en l'amplifiant, le mouvement normal des structures vibratoires de l'oreille.
Sa conception améliore la qualité du son transmis à l'oreille interne et au cerveau. Le coût de cette technique dont l'intervention dure environ deux heures, est estimé à 8.000 euros.
[ source ]
Par Souhila Habib
Horizons-dz - Edition du 7 FĂ©vrier 2008
# Administrateur | 07/01/2008 | Sante
Reflétant les traditions des habitants des régions de six wilayas de l’Est algérien en matière de traitement des pathologies courantes par les plantes médicinales, une enquête ethnobotanique, pilotée par trois universitaires en fin d’études de pharmacie, avec la complicité de près de 150 étudiants en 2e année de pharmacie, révèle que malgré les progrès fulgurants de la médecine moderne, beaucoup de personnes, des deux sexes, privilégient toujours la médecine traditionnelle pour soulager leurs maux, quand le traitement administré par un médecin ne donne pas les résultats escomptés. Ainsi, d’après cette investigation, menée dans les wilayas de Tébessa, Guelma, Souk Ahras, El Tarf, Skikda et Annaba, parmi les modes d’utilisation les plus courants, la palme revient aux infusions et autres décoctions, créditées respectivement de 37,97 et 33,62 % de consommateurs. Cette étude révèle, d’autre part, que 25,58 % des habitants utilisent, de préférence, des plantes médicinales pour traiter leurs désordres gastriques, 25,96 % d’entre eux pour soulager leurs problèmes respiratoires, 12,93 % pour traiter les maladies urologiques, 11,20 % en appellent aux vertus thérapeutiques des plantes usitées, le plus souvent, sous forme de cataplasmes contre les atteintes dermatologiques, 4 % y ont recours pour contrer les maladies neurologiques, 2,5% vont chez l’herboriste dans l’espoir de soulager leurs problèmes cardiologiques, et seulement 1,72% des accros aux plantes médicinales font appel aux teintures, sirops et distillations, ce mode de traitement exigeant une précision d’horloger pour espérer aboutir aux effets escomptés.
Ajoutés aux conclusions des autres investigations, faites dans d’autres régions du pays, les résultats obtenus, au terme de cette enquête de terrain, confortent une fois de plus la thèse, selon laquelle les traditions et les croyances séculaires ont la vie dure, et continuent d’ influer sur les décisions de citoyens convaincus que ces pratiques transmises, de génération en génération, représentent toujours à leurs yeux la meilleure des médications, sinon la panacée pour guérir leurs « bobos ».
Ceux-ci connaissent toutes les adresses de rebouteux ou des « officines » d’herboristes, dans lesquelles le temps semble s’être arrêté, et d’où se dégagent mille senteurs enivrantes, les unes douces ou sucrées, les autres acres, piquantes ou rudes. Cette image d’Épinal ne doit pas, pour autant, faire occulter les dangers encourus par les utilisateurs inconditionnels des plantes médicinales, surtout quand ces derniers ont affaire à des charlatans dépourvus des connaissances scientifiques de base, prescrivant tout et n’importe quoi. (détail ...)
El Watan - Edition du 7 Janvier 2008
# admin | 23/12/2007 | Sante
Ce qu’on peut faire soi-même lors de grippe
• Habillez-vous chaudement et reposez-vous. En cas de grippe, le corps utilise beaucoup d’énergie pour lutter contre les agressions. En s’habillant chaudement on conserve cette énergie qui peut alors être utilisée par le corps pour se défendre.
• Buvez des boissons chaudes (tisane,...), cela permet de soulager la congestion nasale, de prévenir une déshydratation et de calmer une muqueuse enflammée qui compose votre nez et votre gorge (certains symptômes de la grippe).
• Prenez une douche de vapeur. La vapeur d’eau chaude hydrate les muqueuses nasales et améliore le flux nasal. Si vous êtes vaseux, prenez un bain, les vapeurs d’eau chaude dégagées exercent aussi leur effet.
La propolis au secours des maux hivernaux
C’est une substance résineuse que les abeilles récoltent sur les écorces de certains arbres pour cloisonner l’intérieur de leurs ruches. En hiver, mastiquer des chewing-gums ou des pastilles à base de propolis est très favorable. Antiseptique, elle nous aide à lutter contre toutes les infections ORL. Elle est particulièrement bénéfique en cas de rhume et d’angine. [ détail ]
Par : EL MOUDJAHID - Edition du samedi 22 décembre 2007
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