# Administrateur | 09/09/2009 | Loisirs
Le mois de ramadhan en Égypte : Le grand zapping panarabe
Le mois de Ramadhan en Egypte conserve son charme et son ambiance typique, en dépit des mesures préventives prises par les autorités égyptiennes, dont l’interdiction des regroupements lors de la prière ou l’installation des tables de l’iftar collectif, en vue d’éviter la propagation du virus H1N1, qui a touché, jusqu’à présent, 750 personnes en Egypte.
Comme à l’accoutumée, les Egyptiens accueillent ce mois sacré par les « faouanisse » (lanternes décorées), un legs hérité de l’ère fatimide qui est devenu l’outil indispensable pour égayer les nuits de Ramadhan. Suspendues à chaque maison, quartier et rue, les faouanisse sont au cœur d’une rude concurrence pour leur fabrication. Par ailleurs, la production télévisuelle égyptienne est généralement dense en ce mois, mais cette année l’on dénote une profusion de feuilletons télévisés, au nombre de 50, outre 80 programmes artistiques, religieux, sociaux et de débat, permettant ainsi aux chaînes égyptiennes, publiques et privées, d’enregistrer un nouveau record.
La concurrence entre ces chaînes pour la diffusion du plus grand nombre de programmes et feuilletons a pour objectif, selon des critiques et des journalistes, de s’accaparer le plus grand volume de spots publicitaires. Le téléspectateur égyptien pouvait, dès le premier jour de Ramadhan, contempler les enseignes lumineuses et les affiches publicitaires sur les différents films et feuilletons proposés au niveau des principaux espaces publics du Caire et des grandes villes égyptiennes, en vue d’attirer un plus grand nombre de téléspectateurs.
Selon certains critiques, ce « déluge » de feuilletons « dramatiques » ne peut être que bénéfique pour le téléspectateur égyptien qui jouit d’un plus grand choix, comme il permet au feuilleton égyptien de se développer. D’autres estiment que cette profusion de feuilletons installerait une certaine « confusion » chez le téléspectateur, qui ne saurait finalement faire son choix, se résignant à ne suivre aucun des produits proposés. La corruption, l’injustice et l’assassinat sont les principaux thèmes traités par ces feuilletons, sujets lourds pour les téléspectateurs qui ont l’habitude en ce mois d’opter pour les émissions de divertissement. A l’exception du feuilleton Sadaka ouadouhou, les critiques observent cette année une absence « quasi-totale » des feuilletons religieux et historiques qui constituaient jadis la plus importante partie du programme télévisuel durant le Ramadhan. Cette absence est expliquée par la baisse du taux d’audience pour cette catégorie de feuilletons, outre le refus des producteurs de les financer, car n’étant pas lucratifs.
D’autres scénaristes, à l’instar de Mustapha Echal qui compte à son actif plusieurs films religieux, ont soulevé le problème de la censure, du manque de scénarios et d’une matière religieuse pauvre, voire inexistante. Les aspects du mois sacré ne sont pas limités aux soirées passées face au petit écran, les familles préférant les salles de cinéma qui sont prises d’assaut à l’entame du mois sacré. Le mois de Ramadhan étant un mois de shopping par excellence, les rues et marchés des quartiers populaires se parent d’enseignes lumineuses et d’affiches publicitaires annonçant, des semaines durant, les promotions des produits les plus prisés pendant ce mois à l’image du Yamiche, un cocktail de fruits secs fait d’abricots, de prunes, de raisins secs, d’amandes de noix et de pistaches.
S’il existe bien un phénomène qui revient chaque année pendant le mois sacré, c’est cette habitude qu’ont les commerçants de donner aux dattes des appellations à connotation socio-politique ou des noms d’artistes et de personnalités. Aymène Mohamed, vendeur de légumes au marché de la gare du Caire, indique qu’il existe plus de 20 espèces de dattes dont les prix varient entre 2 et 24 livres égyptiennes, selon le goût, la teneur en sucre et l’aspect. En tête de liste, figurent cette année les dattes Abou Trika, du nom du célèbre joueur égyptien du club Al Ahli et d’autres appelées du nom d’artistes arabes jouissant d’une grande popularité en Egypte. Les dattes Krombo, du nom d’un personnage fétiche de dessins animés, attirent de plus en plus les enfants, seconde cible des marchands qui ne lésinent pas sur les moyens pour écouler leur marchandise. Avec plus de 11 millions de palmiers-dattiers, l’Egypte produit près d’un demi million de tonnes de dattes par an.
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Par APS
El Watan, publié le 09 sept 2009
# Administrateur | 06/09/2009 | Loisirs
Soirées Ramadhanesques à Oran : Les promenades en plein air très prisées
Au niveau des grandes artères de la ville à savoir le marché «La Bastille», le grand boulevard ou encore la place des Aurès, sont quotidiennement bondées. Une grande foule est amassée devant toutes sortes d’articles proposés à la vente (habillement, produits cosmétiques, parfums, vaisselle…).
A vrai dire, tous les marchés sont envahis chaque après-midi par des milliers de personnes qui font leurs emplettes en vue d’un copieux repas de l’iftar. «La faim et l’envie de manger me poussent à acheter énormément de produits sauf que, après l’iftar, je n’arrive même pas à en consommer le quart», témoigne Farid, un fonctionnaire.
«On n’a pas besoin de statistiques ni d’analyses, les Oranais consomment environ trois à quatre fois plus de produits alimentaires pendant le ramadan », a confié Hamid, la trentaine, un chirurgien dentiste exerçant à la rue Larbi Ben M’hidi. Le ventre semble l’avoir remporté sur l’esprit au point où aucun intérêt n’est accordé aux nombreuses activités culturelles programmées.
Fatiha, enseignante, se désole du désintéressement des citoyens pour les activités culturelles « décidément la surconsommation alimentaires réduit les dépenses pour les loisirs et la culture. Même si les programmes artistiques et culturels demeurent variés et répondent à tous les goûts ».
De même pour la vente des livres qui a connu une baisse considérable durant ce ramadan, a souligné pour sa part Tahar, propriétaire de la librairie « El Qartassia » au centre ville. « D’habitude, nous arrivons tout de même à écouler la moitié des romans et autres genres de livres. Seulement, le client ne manifeste aucun intérêt pour le livre durant ce mois sacré hormis les livres religieux qui sont sollicités ». Le temps consacré à l’iftar est très court. A peine le jeûne rompu, que les familles quittent leurs domiciles accompagnées de leurs enfants de tout âge ou de personnes âgées. La fraîcheur des nuits est très favorable aux sorties après la canicule de la journée. Cependant, ces sorties sont consacrées surtout à des détentes en plein air.
La ville d’Oran offre aux promeneurs ses parcs, ses rues commerçantes et son front de mer. Aussi, les familles aiment bien déambuler le long des rues, l’occasion de siroter un thé à la menthe, agrémenté d’un morceau de chamia connu à Alger par « kalb el louz ».
Ces sorties en plein air sont leur plus grande satisfaction. Le cinéma, le théâtre ou les différents concerts de chaâbi ou andalou semblent ne pas les intéresser. Ces lieux de culture ne sont pas fréquentés d’une manière intense et régulière.
Seul un public averti et connaisseur y a accès. La grande masse de la population oranaise lui tourne le dos. Le manque d’information ainsi que d’autres facteurs, semblent avoir une part de responsabilité dans cette situation car, chaque Oranais est artiste dans l’âme.
Les organisateurs de spectacle privés ou publics ont ainsi le devoir de préparer et d’inciter les citoyens à aimer, assister à des soirées ayant trait à toute les formes de la culture, cinéma, théâtre, arts plastiques, musique. Pour cela, trois conditions sont à respecter : un lieu de spectacle confortable et sécurisé, la programmation d’artistes de valeur et de qualité et en dernier lieu établir un droit d’entrée conforme au niveau de vie et le pouvoir d’achat du citoyen oranais.
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Par S.S.
Horizons, publié le 05 September 2009 04:00:00
# Administrateur | 03/09/2009 | Loisirs
Faible affluence diurne sur les stations balnéaires : Quand les plages font « syam »
Zéralda, la mi-journée, en plein Ramadhan. La plage est quasiment déserte. A perte de vue, le vide. Seul un couple se détache du sable. La femme bronze au soleil en arborant son deux-pièces sexy en toute quiétude. « C’est une gaouria », lance un pêcheur. Une Française. Quelques enfants jouent à la lisière de la mer. Sinon, il n’y a que des pêcheurs à la ligne disséminés derrière des blocs de rochers. Ammi Belgacem est l’un d’eux. Cet homme de 72 ans, qui habite Zéralda même, en casquette et en tenue de ville, un sac sur le dos et sa canne à pêche sur l’épaule, ne fait guère son âge. « Je fais tous les jours du footing pour garder la forme », confie-t-il. Entendez : hors Ramadhan. La passion de ammi Belgacem pendant le mois de jeûne, c’est justement la pêche à la ligne. « Je prends place aux coups de 9h, 9h30 et reste ici jusqu’à 17h », dit-il. « Je profite de ce que la plage soit déserte. En temps normal, vous ne pouvez pas mettre les pieds ici tant c’est bondé, alors je vais pêcher ailleurs. Mais là , je peux disposer de la mer à ma guise », se félicite-t-il. Comme tous les pêcheurs, ammi Belgacem préfère vaquer en solo à son loisir favori. « Rester en ville, au milieu des rixes, du chahut des garnements et des gens de mauvaise compagnie m’insupporte. Je préfère passer ma journée ainsi, loin du brouhaha du Ramadhan et de la folie furieuse des gens », explique ammi Belgacem. Notre ami est retraité et père de neuf enfants.
Comment fait-il pour joindre les deux bouts au milieu de la frénésie des prix ? « Je gagne une misérable pension de retraite de 11 000 DA », dit cet ancien travailleur d’une société de bâtiment basée à Zéralda. Le poisson qu’il pêche peut venir à la rescousse certains soirs. « Parfois, c’est la dèche totale. L’autre jour, j’ai passé la journée entière sans rien pêcher. Puis, au moment où je pliais bagage, une barque de pêcheur est arrivée et on m’a offert quatre mulets. On a fait une zerda avec. »
Moins de « pécheurs », plus de « pêcheurs »
Ammi Belgacem se baigne volontiers, nous déclare-t-il, et le Ramadhan ne l’empêche guère de faire une trempette quand l’envie l’en prend : « Qui a dit que la baignade était h’ram ? Un bon nageur ne peut pas boire l’eau de mer. En tout cas, moi, je me baigne sans problème. Cela me permet de me rafraîchir le corps et atténuer l’effet de la chaleur », poursuit le vieux pêcheur. Il faut dire que la majorité des jeûneurs, qui sont par ailleurs amateurs de plaisirs balnéaires, ne l’entend pas de cette oreille. Si bien que tous les petits métiers agglutinés autour de nos stations maritimes chôment. C’est le cas de tous ces prestataires de services qui ont coutume de louer, qui des parasols, qui des tentes, des transats ou des pédalos, et qui rongent leur frein dans l’attente de quelque client providentiel. Sous une tente, un père de famille en short lit tranquillement son journal pendant que ses enfants barbotent dans l’eau. « Aujourd’hui, c’est relâche pour moi. Cela n’a rien à voir avec le week-end (on est jeudi). C’est mon jour de récupération, alors je suis venu profiter un peu de ce beau site, d’autant que c’est vide. C’est très agréable. Il y a une bonne brise. Cela me permet de passer une bonne journée ramadhanesque loin du boucan de la ville », confie ce père de famille, avant de préciser : « Mais je ne compte pas me baigner », préférant jouer la prudence. Sinon, pas un chat à l’horizon.
D’ailleurs, le parking principal de l’EGT Zéralda est tristement vide. Tous les commerces ou presque ont baissé rideau, sans parler des cafés et des snacks, habituellement surbookés en pareille saison. D’autres évoquent cet effet indésirable entre tous qu’est le spectacle de la chair offerte aux regards concupiscents dans sa nudité hâlée. Et c’est, semble-t-il, péché que de trop s’attarder sur ces peaux corruptrices. Ces « îlots de tentation », dit-on, sont autant d’hameçons de charme qui avivent le désir et gâchent ainsi le jeûne. On comprend dès lors, et sans jeu de mots facile, que la mer ramadhanesque préfère les « pêcheurs » aux « pécheurs », oui, avec un bon accent circonflexe pour marquer la nuance en chassant la tentation à grands coups de balai.
Club des Pins ou rien
Pour se baigner tranquillement, surtout pour les femmes, une seule solution : Club des Pins, cette réserve protégée demeure l’apanage des seuls pensionnaires de la résidence d’Etat et leurs hôtes. Mais nous n’avons pas le badge des « citoyens 5 étoiles ». Direction : Azur Plage. Là aussi, même topo : le parking est désert, à l’image de la plage. « Repassez le soir, il y aura de l’animation », lance un gardien de parking. Des tables en plastique disposées sur le sable sont dans une souveraine solitude. Les loueurs de matériel de plage se roulent les pouces. « Ça ne travaille pas, c’est mort », se plaint un gamin dans les 14 ans. Un photographe de plage renchérit : « Moi, je gagne ma vie en prenant les gens en photo, mais plus personne ne sollicite mes services. De toute façon, tous les zawalis du coin qui vivent des métiers balnéaires sont au chômage. C’est dur pour nous. » De temps en temps passent des jeunes en short, torse nu. L’un d’eux confie : « Moi, je nage sans souci. Cela n’affecte en rien mon Ramadhan. » Son acolyte se montre plus réservé : « Moi, j’ai posé la question à un imam et il m’a dit qu’il était préférable d’éviter de se baigner parce que, fatalement, l’eau rentre par les narines et compromet votre Ramadhan. Le sel saupoudre tous nos plats du f’tour et il est en quantité dans la mer. El melh ifattar. Aussi, quand je plonge, je ne trempe jamais ma tête dans l’eau », explique-t-il. A Palm Beach, même spectacle. Les hôtels, les commerces, les grèves, tout est mort, sauf quelques mômes qui s’amusent sur le rivage. Pendant que la mer lèche le sable, un jeune homme creuse la terre pour en extraire des asticots. « Ce sont pour mes hameçons de pêche », indique-t-il. Mais qui a dit que les poissons ne font pas carème ?
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Par Mustapha Benfodil
El Watan, publié le 03 Septembre 2009
# Administrateur | 25/08/2009 | Loisirs
Le désarroi des familles algériennes
Si certains se résignent à se rabattre sur les chaînes de télé satellitaires, d’autres semblent errer sur les routes dans une vaine tentative de trouver un lieu de détente nocturne. « Je suis harcelé par mon épouse qui me demande de l’emmener quelque part après le f’tour et on finit par rouler des heures sans réussir à se fixer sur un lieu », témoigne un chef de service à Sonatrach. Ce témoignage illustre l’état d’esprit des citoyens quand vient le moment de sortir le soir, après une journée de travail et de jeûne. « L’absence de lieux de loisirs, en plus des diverses pressions que vivent les jeûneurs pendant toute la journée : bourses épuisées, stress au boulot, nerfs à fleur de peau, embouteillage monstres dans les ruelles de la capitale, jouent sur l’équilibre psychologique des Algériens », explique Mme Dalila. S., psychologue dans un centre d’écoute. « C’est la raison pour laquelle on observe que la personnalité de l’Algérien est quelque peu perturbée, au point où elle est marquée par un excès de violence et d’agressivité, fait hautement constatable durant le Ramadhan », poursuit-elle.
Manque d’éducation…
D’ailleurs, les rues qui se remplissent une demi-heure après le f’tour ne sont que le dernier recours des citoyens. « Je n’ai pas où aller à part le café du quartier. Des fois je fais sortir mes enfants pour quelques minutes, mais le manque d’éducation qu’on voit maintenant partout me dissuade très souvent de sortir en famille », confie Tayeb, employé des postes, en retraite depuis juin dernier. Les différents programmes d’animation des soirées arrêtés par les structures publiques au niveau national ne sont pas près d’inciter les gens à sortir dehors. « Je préfère rester chez moi ou aller chez mes parents que de chercher un lieu de détente qui n’existe pas actuellement chez nous », précise un cadre dans une banque étrangère située à Sidi Yahia, un quartier huppé d’Alger.
Pourtant, des espaces censés être source de détente existent quand même un peu partout, du moins au niveau de la capitale. « Le parc de loisirs de Ben Aknoun est déserté de plus en plus par les familles à cause du problème des mœurs », observent des familles rencontrées au petit manège d’El Kettani, à Bab El Oued. Ces familles regrettent que ce parc, qui s’étale sur un immense espace, ne serve plus durant le Ramadan. Quant aux petits parcs naturel de Baïnem ou d’El Merdja (ex-Laperlier) au niveau du boulevard Krim Belkacem (ex-Télemly), ils sont loin de contenir le nombre important de gens qui voudraient respirer un peu d’air frais le soir. Quant à Dream Park, situé au niveau des Pins maritimes, dans l’enceinte de la Safex, il est « actuellement le seul lieu sécurisé et qui offre des moyens de divertissement », notent les visiteurs qui se bousculent à l’entrée.
L’implication des services de sécurité et des autorités publiques, locales particulièrement, concourt grandement à encourager les gens à occuper des espaces qui leur reviennent de droit. Pour preuve, le déroulement du Festival panafricain (Panaf’), organisé du 5 au 20 juillet en Algérie, avait incité les familles, un peu partout dans le pays, à investir les rues lors des soirées animées à l’occasion de cet événement culturel. Il devrait aussi y avoir des mesures incitatives pour le privé d’investir le créneau des parcs de loisirs. Ailleurs, dans les autres villes du pays, la situation est encore plus frustrante. « Mises à part les soirées en famille, qui ne sont pas toujours conviviales de nos jours, le jeûneur se retrouve après le f’tour condamné à rester en face de la télé, à défaut d’aller quelque part », avance Leïla M., endocrinologue exerçant à Oran. Certains pourtant se consolent avec le téléphone mobile en passant des heures à discuter, profitant des offres en ce mois paradoxal de la privation et des excès.
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Par S. E. B.
El Watan, publié le 25 Août 2009
# Administrateur | 14/07/2009 | Loisirs
La stratosphère est une tour de 60 mètres de haut qui emmène le public dans les air et tournoie à toute vitesse, a indiqué l'Echevin du Commerce à Bruxelles, Jean De Hertog. Plus haute que la grande roue, cette attraction peut accueillir 24 personnes. Elle se trouvera sur la deuxième section du champ de foire, entre la rue de Russie et la rue Lacaille.
Comme chaque année, la foire du midi prendra ses quartiers dans le centre de la capitale entre le 18 juillet et le 23 août, avec une ouverture officielle le 18 juillet à 15h, accompagné par les musiciens de l'Harmonie des corps de police de Bruxelles et par la fanfare des forains. Pour la 129e édition de cet événement incontournable, des mesures importantes ont été prises par les autorités communales pour en assurer la propreté et la sécurité. Un poste de police mobile sera ainsi installé sur le boulevard du midi et une équipe de 24 policiers assurera la surveillance du champ de foire.
A ce dispositif s'ajouteront également 4 inspecteurs qui surveilleront le champ de foire entre 10h et 16h, des patrouilles de maîtres-chiens qui circuleront dans les rues environnantes pour prévenir les vols dans les voitures ainsi que les fameux "trekkers" pour lutter contre les pickpockets. Les agents de l'asbl BRAVVO assureront en outre une présence quotidienne sur le champ de foire entre 14h30 et 22h.
Gros effort pour la propreté sur le site
En ce qui concerne la propreté, les services de propreté de la Ville procéderont à un nettoyage approfondi du site avant l'événement. "Nous avons constaté les années précédentes que nombreux déchets provenaient des commerces avoisinant le site de la Foire" a indiqué Karine Lalieux. "Cette année, nous veillerons à ce que tout constat de manque de propreté entraîne immédiatement un retrait d'autorisation de terrasse."
Les commerçants devront ainsi obligatoirement disposer d'un contrat relatif à l'évacuation des huiles usagées, installer des cendriers sur les tables en terrasse et disposer d'un contrat avec Bruxelles Propreté, ou l'équivalent, pour l'enlèvement des déchets professionnels. Des grandes poubelles de 140 litres seront installées tous les 10 mètres sur le site de la Foire du Midi une quinzaine de container de 1.100 litres seront également installés.
4 euros le parking pour la journée
Outre l'arrivée de la Stratosphère, les autorités communales ont également annoncé comme nouveauté la conclusion d'un partenariat avec le groupe Interparking qui permettra aux visiteurs de stationner leur véhicule au parking de la Porte de Hal pour 4 euros entre 15h et 0h30.
Deux journées à tarif réduit sont prévues les mercredi 5 août et le dimanche 23 août. Il est également prévu qu'une centaine d'enfants de l'Hôpital Reine Fabiola puisse profiter des attractions gratuitement durant une journée. La date doit toutefois encore être fixée, ont indiqué les organisateurs.
# Administrateur | 12/07/2009 | Loisirs
A Bouzillé, on fête les communes au nom burlesque
On peut habiter Vatan et se montrer très accueillant, Vinsobres et produire le premier cru des Côtes-du-Rhône. « Ça ne s'invente pas », rigole Raymond Philibert, le maire de Clochemerle. A Bouzillé, les communes au nom burlesque ont réussi leur coup. Celui d'user de leur nom pour s'en faire un.
De France info à Europe 1, les micros se tendent pour recueillir une anecdote, un son cocasse. « C'est le but, reconnaît Brigitte Rey, le maire de la commune des bords de Loire. On a tous un territoire à promouvoir. Seul, on n'y arriverait pas. » Depuis sept ans, une association fédère ces villages pittoresques. Tout le week-end, 25 de ses 33 adhérents se retrouvent dans le Maine-et-Loire.
Saint-Lys et Monteton
Cela donne des scènes insolites, des moments surréalistes. Quand on croise les habitants de Beaufou (Vendée) et de Folles (Haute-Vienne), de Saint-Lys (Haute-Garonne) et de Monteton (Lot-et-Garonne). « Ça ne nous a jamais gênés, assure Didier Ray, adjoint au maire de Monteton, un village de 250 habitants. « On a toujours su en jouer. »
L'exemple le plus abouti, c'est Clochemerle, un patronyme entré dans le langage courant. Dans le Beaujolais, le village a été jusqu'à s'adapter au roman de Gabriel Chevalier, protégeant son église, son château, son bistrot et ses pissotières dans le Plan d'occupation des sols. Résultat : la commune attire 80 000 touristes par an, de la Hongrie au Japon.
A Marans (Charente-Maritime), la municipalité ne rigole pas
« Notre nom ne nous a jamais desservis, mais on ne s'en est pas servi non plus », ajoute Alain Prigent, le maire de Corps-Nuds, dans la couronne rennaise.
Il compte bien inverser les rôles en 2011, date de la réception des communes au nom burlesque. Histoire de montrer autre chose que les photographies de touristes dévêtus devant le panneau de la commune. « Car on n'est pas là pour tomber dans le ridicule. »
La commune a ainsi été sollicitée pour accueillir le congrès des nudistes. On hésite. Car ici, tout le monde a en tête l'exemple de Montcuq (Lot), jeté sous les projecteurs par Daniel Prevost et l'émission du Petit Rapporteur. « Ils ont subi, explique Patrick Lasseube, à l'origine du rendez-vous. Nous, on est dans une démarche différente car chacun porte son nom et son terroir. C'est constructif. »
Mais le sujet reste sensible. A Marans (Charente-Maritime), le nouveau maire n'a pas trouvé le rassemblement très drôle et a laissé l'ancienne équipe municipale représenter la commune. « Nos producteurs du terroir ont compris l'enjeu, démontre Patrick Lasseube, en pointant les étales qui se vident. Les maires sont les VRP de leur commune. »
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Par Jean-Marcel BOUDARD
ouest-france.fr, publié le 12 Juillet 2009
# Administrateur | 22/05/2009 | Loisirs
Dans les coulisses du zoo du Hamma
« Il y a des petits problèmes, mais ça fonctionne. » 9h, entrée nord, près du zoo, les agents de sécurité se préparent et les talkies-walkies crépitent. Tout comme à l’entrée sud, sur le boulevard Belouizdad, où l’imposante enceinte est surmontée d’une faute de goût, des kilomètres de barbelés, comme s’il s’agissait d’une caserne. « Ce n’est pas pour que les animaux ne s’échappent pas, mais pour que les vandales ne s’introduisent pas », explique l’un des agents de sécurité parmi la centaine d’agents déployés sur les lieux pour surveiller les 10 000 visiteurs recensés en moyenne par jour (voir El Watan du 20 mai), dans ce jardin qui appartient à la wilaya, donc au ministère de l’Intérieur. Première victime collatérale, Farid, le plus vieux lion d’Algérie, s’est éteint quelques jours après la réouverture du zoo. « Son cœur a lâché, il était très âgé », explique Hania, l’une des deux jeunes vétérinaires du zoo, qui refuse de faire un lien entre l’assaut des visiteurs et l’arrêt du cœur de Farid.
Rafistolé
Dans la salle de soins très moderne du zoo, Samira, l’autre vétérinaire, tient un tout petit fennec dans les mains qu’elle refuse de céder, pendant qu’un lapin récemment rafistolé traîne un peu partout. Elle aussi refuse de faire le lien entre l’afflux massif d’un public auquel Farid n’était pas habitué et sa mort : « Il avait 21 ans, un record chez les lions, qui vivent en captivité en moyenne une quinzaine d’années. » Farid n’était pas uniquement un lion, ou le doyen des lions, c’était le dernier à avoir encore du sang du lion de l’Atlas, ce fameux lion « algérien », qui essaimait toute l’Afrique du Nord. Les autres lions des zoos du pays viennent de la savane africaine, d’importation. C’était donc le dernier et pas des moindres : « On était douze pour le transporter », explique l’un des 18 animaliers du zoo. Mais où est-il ? Il dort dans le grand congélateur en attendant d’être empaillé et de figurer dans le petit musée à l’entrée du zoo, où les stars y sont allongées pour l’éternité. Comme Jacqueline, une alligator qui détient le record mondial de longévité de son espèce, et qui dort, naturalisée dans le musée. C’est là que finira Farid, après une carrière bien remplie, même s’il n’a pas eu de progéniture, avec toutes les femelles qu’il a eues durant sa longue vie. « Sa mère lui a marché sur son appareil génital quand il était petit, c’est sûrement pour ça », explique un animalier. Mort, pas de descendant, plus de lions algériens. Ceci explique peut-être cela. La cage de Farid n’est pourtant pas vide, puisqu’il y a Farida, la lionne et dernière compagne de Farid. « Elle est très triste depuis la mort de son mâle. Quand il a été malade, c’est Farida qui s’est occupée de lui et il s’est rétabli », explique un animalier spécialiste des fauves. Car il y a d’autres lions, des tigres et des panthères dans le zoo, répartis dans l’une des quatre zones. La plupart des enclos ont été retapés, à l’image de la volière dont la toiture a été refaite en polycarbonate pour filtrer les rayons du soleil. Des bassins ont été installés dans les cages pour les fauves, du sable pour les fennecs, des rochers pour le mouflon à manchettes et des troncs d’arbres pour les félin s. Enclos, cages et bassins sont nettoyés tous les jours et pour la cuisine, c’est du luxe. Des plannings avec des rations pesées pour chaque animal, trois chambres froides, des aliments contrôlés par un vétérinaire, des carcasses entières de mulets livrées pour les fauves. Perruches, mainates et canaris ont tous leurs variétés de graines spécifiques et certains ont même au menu des fruits et légumes frais, comme le perroquet à qui on râpe les carottes. Natacha, l’ours brun, a droit à des tartines de miel et les singes aux biscuits, pas plus de deux fois par semaine.
Oreilles dressées
Pour les soins médicaux, même chose, avec une nouvelle clinique high tech comprenant une salle d’examen avec appareil de radio, électrocardiogramme, générateur d’oxygène, appareil d’échographie et un four pour la stérilisation. Une salle de chirurgie où les animaux sont opérés avec moniteur, bistouri électrique, aspirateur chirurgical et lampe à lumière froide pour ne pas brûler les plaies. Sauf que de l’avis même des vétérinaires, leur formation n’est pas très adéquate. Hania et Samira sortent de l’école (ENV), avec des connaissances théoriques : « Nous n’avons rien appris sur les fauves, par exemple », explique Hania, qui attend comme Samira une formation. « On apprend sur le tas, on consulte sur internet et on est en relation avec d’autres zoos qui nous aident. » Farid aurait-il pu être sauvé ? « Non, trop vieux, on s’y attendait. » Mais peut être Farida attend-elle un petit, annoncent-elles prudemment, ayant constaté ses mamelles hypertrophiées : « Il faut attendre, on a peur d’utiliser l’échographie parce qu’il faut d’abord l’endormir », explique Hania, montrant un long fusil noir hypodermique doté de seringues anesthésiantes. Farid aurait fait un petit avant de mourir ? Ce serait alors le dernier des derniers lions à avoir encore du sang du lion de l’Atlas. Mais peut-on faire des petits à un âge aussi avancé ? « Oui, c’est pour ça que ça s’appelle un lion », explique l’un des animaliers qui s’occupe de Mouloud, un autre lion, qui a les oreilles dressées. « C’est le haut-parleur qui l’inquiète », explique l’animalier. Effectivement, il est 11h, le zoo va ouvrir ses portes au public. L’animalier donne un dernier coup de tuyau, pendant que le haut-parleur déclame les innombrables consignes de civisme. L’animalier s’éclipse pour laisser la foule face à ces superbes créatures. « Les animaux ne sont pas toujours ceux que l’on croit », rigole-t-il.
# Administrateur | 06/04/2009 | Loisirs
Les forêts comme lieux de détente
La sécurité qui règne dans ces endroits et la beauté des espaces naturels sont les principaux atouts qui attirent ces derniers temps de nombreuses familles, accompagnées de leurs enfants, vers la sortie ouest de Bouharoun, au barrage de Boukourdane, à l’ouest de Sidi Ghilès, au Tombeau de la chrétienne, à la corniche du Chenoua ainsi qu’à la forêt récréative qui se trouve à la sortie est de la ville de Tipaza. Pour se détendre, les familles préfèrent ainsi les forêts. Un nouveau tourisme qu’il faudra désormais valoriser et exploiter intelligemment.
[ source ]
Par M. H.
El Watan, publié le 06 Avril 2009
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